République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE DE TLEMCEN Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers

Département d’Ecologie et Environnement Laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels

MEMOIRE

Présentée KADA RABAH Fatima Zohra

En vue de l’obtention du

Diplôme de MASTER en

ECOLOGIE VEGETALE ET ENVIRONNEMENT

Thème Etude comparative des Fabacées de 1962 et actuellement dans la région de Tlemcen.

Soutenue le 11-07-2017.devant le jury composé de :

Président TABTI Nassima M.C.B Université de Tlemcen

Encadreur STAMBOULI Hassiba M.C.A Université de Tlemcen

Examinateur HASSANI Faïçal M.C.A Université de Tlemcen

Année Universitaire : 2016 /2017

Remerciement

Mes grands remerciements sont à notre Dieu qui m’a aidé et m’a donné le pouvoir, la patience et la volonté d’avoir réalisé ce modeste travail. me J’exprime ma profonde reconnaissance à M STAMBOULI- MEZIANE Hassiba – maître de conférences –, dont les conseilles et les critiquesm’ont été d’une grande aide, en suivant le déroulement de mon travail. Mr. HASSANI Faïçal; Maitre de conférence à l’Université Abou Bakr Belkaïd de Tlemcen, d’avoir accepté de juger ce travail et qu’il trouve ici toute ma sympathie. Mme TABTI Nassima ; Maître de conférences – d’avoir accepter de présider le jury de ce mémoire.

Dédicaces

 Je dédie ce travail  A mes très chérs parents qui m’on toujours soutenue malgré les difficultés du déroulement de ce travail.  A mon frère : Mohammed.  A mes sœurs : Wassila , Khadidja , Amina , et Marwa  A Les enfants : Bouchra, Nardjesse, Meriem et Boumediene.  A mes amies pour m’avoir soutenue, encouragée dans mes moments de doutes et de fatigue: Kanza , Asmae , Samia , Hanane , Meriem .  A toute la famille KADARABAH et BENSAID.  A tous qui j’aime et qui m’aiment, et ceux qui ont veillé de pré ou de loin à l’achèvement de ce travail.

Fatima Zohra

La liste des figures I La liste des tableaux II Résumé III INTRODUCTION GENERALE 1 CHAPITRE I : ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE 3 1. Introduction 4 2. En ce qui concerne la méditerranée 5 3. En Afrique du nord 6 4. En ce concerne l’Algérie 7 5. La région du Tlemcen 7 6. Famille des fabacées 7 7. Description de l’appareil végétatif des Fabacées 8 8. La Formule florale des Fabacées 10 9. Digramme floral des fabacées 10 10. Systématiques des Fabacées 11 11. Répartition géographique des Fabacées 11 CHAPITRE II : MILIEU PHYSIQUE 14 1. Généralité 2. Situation géographique 15 3. Données géologiques 15 4. Géomorphologie 15 5. L’hydrologie 16 6. Aperçu pédologique 16 7 .Méthodologie 17  Choix des stations 17  La description des stations d’ études 17 Station (1) : Matorral de Zarifet 17 Station (2) : Sid Safi (Béni -Saf ) 18 CHAPITRE III : ETUDE BIOCLIMATIQUE 20 1. Introduction 21 2. Méthodologie 21  Choix des stations et de la durée 21 3. Les facteurs climatiques 21  La précipitation 22  Régime sasonière 24  Température 27 4. Synthèse bioclimatique 30 5. Conclusion 34 CHAPITRE V : ETUDE FLORISTIQUE ET PHYTODIVERSITE 44 1. Introduction 45 2. Les indices de la diversité 45  Indice de la richesse 47

 Indice de MARGALEF 47  Indice de SIMPSON 55  Indice de SHANNON – WIENER 57 3. Type biogéographique 58 4. Types morphologiques 61 5. Types biogéographiques 6. Conclusion. 61 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. 08

La liste des figures :

Numéros Titre Pages

Figure n°01 Digramme floral des fabacées 4 Figure n°02 Carte de répartition de la famille Fabacée dans le monde (Heywood, 1996). 7 Figure n°03 Carte de situation géographique des stations d’étude 8 Figure n°04 Un vue générale de la première station Zarrifet 9 Figure n°05 Un vue générale du 2émé station Sid –Safi (Béni –Saf ) 9 Figure n°06 Précipitations moyennes mensuelles durant les deux périodes(Zarrifet) 10 Figure n°07 Précipitation moyennes mensuelles durant les deux périodes (Sid –Safi) 13 Figure n°08 Variations saisonnières des précipitations des stations d’études 15 Figure n°09 Variations des températures moyennes mensuelles des stations d’études 16 Figure n°10 Diagramme ombrothermique de BAGNOULS ET GAUSSEN 17 Figure n°11 Le diagramme ombrothermique d’EMBERGER 17 Figure n°12 Les pourcentages des indices de diversité selon Quezel et Santa 1962 23 (Partie 01) Figure n°13 Les pourcentages des indices de diversité selon Quezel et Santa 1962 (Partie 26 02) Figure n°14 Les pourcentages des indices de diversité de Zarrifet (Partie 01) 28 Figure n°15 Les pourcentages des indices de diversité de Zarrifet (Partie 02) 31 Figure n°16 Les pourcentages des indices de diversité de Sid- Safi (Beni –Saf ) (Partie 33 01). Figure n°17 les pourcentages des indices de diversité de Sid- Safi (Beni –Saf) 40 (Partie 02) Figure n°18 Les types biologiques des fabacées de la région de Tlemcen (Quézel et 48 Santa en 1962-) Figure n°19 : Les types morphologiques des fabacées de la région de Tlemcen selon 56 (Quézel et Santa en 1962). Figure n°20 Les types biogéographiques des fabacées de la région de Tlemcen 56 ( Quézel et Santa en 1962) Figure n°21 Les types biologiques des fabacées au niveau de la station de Zarrifet 57 Figure n°22 Les types morphologiques des fabacées au niveau de la station de 59 Zarrifet Figure n°23 Les types biogéographiques des fabacées au niveau de la station de 59 Zarrifet Figure n°24 Les types biologiques des fabacées au niveau de la station de (Sid - 68 Safi -Beni –Saf ) Figure n°25 Les types morphologiques des fabacées au niveau de la station du 71 Sid –Safi ( Beni – Saf ) Figure n°26 L es types biogéographiques des fabacées au niveau de la station du 73 Sid –Safi (Beni – saf ) Figure n°27 Les types biologiques des fabacées de la de la zone d’étude. Figure n°28 Les types morphologiques des fabacées de la zone d’étude. 73 Figure n°29 Les types biogéographiques des fabacées de la zone d’étude. 74

La liste des tableaux :

Tableau n°1 Les espèces des fabacées dans la région du Tlemcen selon Quézel et 5 Santa (1962). Tableau n°2 Données géographiques de 1 er station (Zarrifet) 21 Tableau n°3 Données géographiques de 2éme station 24 Tableau n°4 Précipitation moyenne mensuelle de deux périodes Zarrifet 29 Tableau n°5 Précipitation moyenne mensuelle de deux périodes (Sid –Safi) 29 Tableau n°6 Coefficient relatif saisonnier de Musset. 30 Tableau n°7 Températures moyennes mensuelles et annuelles de deux périodes 32 Tableau n°8 Moyenne des maxima du mois le plus chaud ‘’M’’ 34 Tableau n°9 Moyennes des minima du mois le plus froid ‘’m’’ 37 Tableau n°10 indices de continentalité de DEBRACH 37 Tableau n°11 Quotient pluviothermique d’Emberger Q 2 38 Tableau n°12 Indice d’aridité de DE.MARTONNE dans les stations d’études. 41 Tableau n°13 Les indices de diversité de la station Quezel et Santa 1962 46 Tableau n°14 Les indices de diversité de la station Zarrifet 48 Tableau n°15 Les indices de diversité de la station Sid –Safi (Beni –Saf) 51 Tableau n°16 Les indices de diversité de toutes les stations 57 Tableau n°17 Les Fabacées de la station de Zarrifet. 57 Tableau n°18 les Fabacées de la station de Sid Safi ( Beni –Saf ) 60 Tableau n°19 les Fabacées de la zone d’étude. . 65

INTRODUCTION GENERALE

Introduction Générale

Introduction Générale :

L’ensemble du bassin méditerranéen est aujourd’hui au cœur des préoccupations mondiales en termes de biologie de la conservation. Sachant qu’à l’instar des autres écosystèmes mondiaux, les écosystèmes méditerranéens sont les plus vulnérables (kadik, 2005). Cette zone est d’ailleurs considérée actuellement comme un des 34 points chauds de la planète (Médail et Myers, 2004). Mis à part les dernières grandes régions sauvages encore préservées telles que les forêts vierges équatoriales, la moitié du reste de la biodiversité mondiale se concentre au sein de « hotspots » (Myers, 2003). Toutes les zones à climat de type méditerranéen (Australie méridionale, région de Cap, Chili, Californie, Méditerranée), sont considérées comme des points chauds (Mittermeier et al. 2004). Ces hotspots sont caractérisés par leur richesse spécifique et leur taux d’endémisme (Myers, 1988 ; 1990) et par les menaces anthropiques grandissantes (Myers et al. 2000).

Quezel P, (1976) souligne que les forêts méditerranéenne se rapportaient aux matorrals et se rencontrent aux étages aride et semi aride et recouvrant des vastes étendues. Les formations végétales sont représentées essentiellement par un matorral dégradé. La biodiversité végétale méditerranéenne est le produit d’une paléogéographie complexe et mouvementée, mais aussi d’une utilisation traditionnelle et harmonieuse du milieu par l’homme (Iboukassene, 2008). Cependant, depuis la fin du XIXe siècle, cet équilibre a été perturbé soit par la surexploitation, soit par la déprise, dont les résultats sans être identiques n’en sont pas moins dommageables du point de vue de la conservation des espèces et des habitats (Quezél et al. 1999). Selon Germain R., (1952) les influences anthropiques ne changent pas le fond floristique en lui-même, mais si elles les réduisent parfois ; elles se traduisent surtout par les apports des plantes rudérales, culturelles et nitrophiles, mais aussi par des plantes épineuses et/ou toxique, selon Bouazza M. et Benabadji, (2007). La région de Tlemcen se caractérise par un climat méditerranéen, avec un couvert végétal remarquable et qui présente un bon exemple d’étude ; et certainement une intéressante approche de la dynamique naturelle de ces écosystèmes. La biodiversité au niveau d'un paysage est donc la résultante des processus de perturbation, de succession et de l'organisation spatiale des gradients environnementaux qui en découle.

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Introduction Générale

En fait l’objectif principal de notre étude : c’est comparer la famille des Fabacées entre les années 1962-1963 et les années actuelles dans la région de Tlemcen. Notre travail se structure de la manière suivante :

 Introduction générale .  Etude bibliographique détaillée sur les Fabacées.  Ensuite un aperçue sur le milieu physique sous leur aspect, situation géographique, géologique et hydrologique et la méthodologie.  Etude bioclimatique menée sur deux périodes ancienne et nouvelle, peut permettre de faire une comparaison entre les données chronologiques et les exigences climatiques favorables de la famille des fabacées .  Le dernier chapitre constitue le cœur de ce travail ou nous y exposons la diversité biologique et phytogéographique …  Et enfin, Conclusion générale.

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CHAPITRE 1 ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE

Chapitre I Analyse Bibliographique

1. Introduction :

Dans un contexte mondial de préservation de la biodiversité ; l’ étude de la flore et de la végétation du bassin méditerranéen présente un grand intérêt ; vu sa grande richesse liée a l’ hétérogénéité du facteur historique , paléogéographique , paléo climatique , écologique et géologique qui la caractérisent . la relation sol - vegetation a aussi attire l' attention de beaucoup chercheurs , comme : (Killian 1954) , (Ruellan 1959 ,1963 , 1966 ,1970 ) , te Servat (1966 ) , (Halitim 1973 , 1985 , 1988 ) , (Pouget 1973 , 1980 ) , (Boukhris et Lossaint 1975 ) et Servant (1975 ,(Aboura 2006 ) , ainsi qu’a l’ impact séculaire de la pression anthropique (Quezel et al 1980 ) c’est une zone " Hot - spot " de biodiversité (Myers et al 2000) ,

( Mittremeier et al 2004) .

La végétation est le résultat de l’intégration des facteurs floristiques , climatiques géologiques , historiques , géographiques , et édaphiques (Loised ; 1978 ) .

Du point de vue purement biogéographiques (Quezel ;1978 -1985 , Quezel et al ; 1980 ) la flore méditerranéen actuelle correspond au divers ensembles hétérogènes lies a la paléo – histoire de la région .

Sachant que l’ instar des autres écosystèmes mondiaux , les écosystèmes méditerranées sont les plus vulnérables ( Kadik 1987 ) , soumis a des pressions environnementales fortes et de différents natures : des contraintes pédoclimatiques ( sols calcaires ou siliceux , pauvres et peu développes , xcericite récurrente associe a des températures élevées …..) , sont dans son ensemble soumis a une pression humaine importante ..

La végétation est l’une des composantes principales dans la structure et le fonctionnement de l’écosystème 2. En ce qui concerne la méditerranée : . Selon Eurostat, la région méditerranéenne possède des zones biogéographiques parmi les plus rares au monde ainsi qu’une biodiversité de première importance. Et sur les 25 000 espèces connues de plantes méditerranéennes (9,2% des espèces identifiées dans le monde sur un territoire représentant seulement 1,5% de la surface terrestre), la moitié sont particulièrement bien adaptées notamment aux périodes sèches et 25% sont endémiques qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde.

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Toutes les zones à climat de type méditerranéen sont considérées comme des points chauds, et sont présentées comme une structure singulière par sa diversité et sa richesse spécifique et leur taux d’endémisme à intéressé toujours les chercheurs (Myers, 1990 ; Mittermeier et al, 2004).

Le bassin méditerranéen est assez diversifie en espèces végétales et présente un grand intérêt pour toute étude scientifique , vu sa grande richesse floristique , liée a l hétérogénéité des facteurs historiques , paléogéographiques , paléo climatiques , géologiques et écologiques (Bemmoussat 2004 )

La flore du bassin méditerranéen est unanimement considérée comme étant d une exceptionnelle diversité et mérite a ce titre considération particulière pour sa conservation. (Kadi Hanafi, 2003).

Les forêts méditerranéennes constituent un milieu naturel fragile déjà profondément perturbé par les utilisations multiples (Iboukassene , 2008). les forets méditerranéens se sont réduite en superficie et se sont appauvries en biomasse et en biodiversité . il ya un trentaine d’années , les terres forestières de la région étaient estimées a 85 millions d’hectares , avec 20 millions d’hectares couverts effectivement de la foret . L’évaluation FAO sur les ressources forestières fixe a 81 millions d’hectares pour les superficies forestières . l’Afrique du nord est constitue une partie du monde méditerranées environ 15% ne possède pas actuellement de bilan précis relatif au nombre des espèces végétales existences de 5000 a 5300 (Quezel ; 2000 ) .

3. En Afrique du nord :

En Afrique nord-occidentale méditerranéenne, la végétation est menacée par l’explosion démographique conjuguée à des modifications climatiques et une sur-utilisation des terrains de parcours qui entrainent une régression constante de cette couverture (Baba Ali 2010).

L’Afrique du nord constitue qu’une partie du monde méditerranées (environ 15 % )ne possède pas actuellement , de bilan précis relatif au nombre des espèces végétales existantes de 5000 a 5300 .( Quezel en 2000 )

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Actuellement dans de nombreuse région en Afrique du Nord , les prélèvements volontaires s’ocrèrent dans des matorrals forestiers par dessouchage et une végétation arbustive nouvelle s’installe .Ce processus de remplacement de matorrals primaire en matorrals secondaires déjà envisage aboutit ultérieurement a une dématérialisation totale qui est particulièrement évidente dans le Maghreb semi –aride ou elle conduit une extension des formations de pelouses annuelles ( Bouazza et al . ; 2000) .

4. En ce concerne l’Algérie :

La végétation de la région de l’ ouest d’ Algérie présente un bon exemple d’ étude de la phyto - diversité .

L’Algérie comme tous les pays méditerranéennes est concerné et menacée par la régression des ressources pastorales et forestières (Bastaoui ; 2001 ) . sa vegetation a fait l’objet de pleusieurs etudes , parmi eux citer celle de ( Tradescant 1620 ) (Alcarez 1976 ) , (Cosson 1853 ) , (Battandier et Trabut 1888- 1889 ), (Maire 1926 ) et (Flahaut 1906 ) , qui concerne les premiers essais d’étude phytogéographique .

Les forets algériennes couvrent 3,7milllions d’hectares dont 61,5 % se situent au nord et 36,5 occupent quelques massifs des hautes plaines .Le Sud algérienne ne recèle que 2% environ de formations forestières .

En 1962 Quezel P et Santa S , ont estime la flore Algérienne a 3139 espèces dont 700 sont endémiques les arbres les plus spectaculaires du Sahara sont des Cyprès de Deprez (cupressus dupreziana ) qu’ on trouve en particulier dans la vallée de Tamrirt et le Pistachier de l’Atlas ( Pistacia atlantica ) dont il reste quelques éléments au Hugger , il faut également l’Arganier dans la région de Tindouf et l’olivier (olea laperrini ) fréquent au Tassili .

5. La région du Tlemcen :

La végétation de la région de Tlemcen présenté un bon exemple d’étude de la diversité végétale et surtout une intéressante synthèse de la dynamique naturelle des écosystèmes depuis le littoral jusqu’aux steppes (Stambouli 2010).

La région de Tlemcen est une partie intégrante des écosystèmes méditerranéens caractérisés par plusieurs contraintes écologiques pouvant influencer la morphologie de l’espèce (Henaoui et Bouazza, 2013).

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Chapitre I Analyse Bibliographique

D’une manière générale , et singulièrement en zone méditerranéen , la flore s’appauvrit avec l’altitude de la région (Ozenda P ; 1997 ) .

Alors , on partage la région de Tlemcen en trois parties ou trois zones :

1. Zone de littorale au nord 2. Zone des monts de Tlemcen 3. Zone de steppes au sud

La région du Tlemcen présente un couvert végétal particulier , ce dernier est lie a la péjoration climatique (Bnabadji et Bouazza 2000 ) , a la pression de l homme et ses troupeaux .

Les monts de Tlemcen, cette région naturelle assez singulière a sa diversité et sa richesse a toujours intéressé les chercheurs .Parmi les travaux les plus récents citons ceux de (Benabadji,1991,1995) ;(Meziane ,1997);(Hasnaoui ,1998) ; (Bouazza et al 2000) ; ( Bestaoui ,2001) ;(Henaoui ,2003); (Bouayed et al,2006);(Chiali ,1999) pour ne citer que ceux la. Les écosystèmes forestiers de la région de Tlemcen sont, à plus de 90 %, dans un état très dégradé. Sur les 380000 hectares de forets de la willaya de Tlemcen, 20 % seulement représentent la forêt qui est dégradée aussi bien pédologique ment que dans son comportement phy to_sociologique et botanique. Les 80 % qui restent,, représente beaucoup plus le matorral à doum (Chamaerops humilis ) et à diss (Ampelodesma mauritanicum) que le maquis proprement dit , composé de taillées de chêne vert ( Quercus ilex ) rabougris ; de Quercus coccirfera et de jujubier très dégradé (Ziziphus lotus) par la pression humaine ( défrichement incendies , agriculture marginale en forte pente ) et le pacage abusif non maitrisé .Nous sommes arrivés à constater un état quasi irréversible dans notre région ; le parasitisme homme -forêt, qui fait des forêts méditerranéennes un complexe d’écosystèmes particulièrement vulnérables ( Quezel , 1976). Cette vulnérabilité peut être en effet réversible si reforestation pragmatique et lucide est appliquée (Gaouar, 1980). La région du Tlemcen caractérisée par une importance diversité floristique ; dont nous avons inventorie prés de 56 familles , 269 genres et espèces , avec 47 Astéracées , 29 Fabacées , 18 Lamiacées , Poacées , Liliacées , Globulariées (Bouchenaki et al 2007 ) .

Les forets des Monts de Tlemcen , offrent un paysage botanique excentrique et très diversifie , lie strictement au circonstances du climat , du sol et du relief depuis le

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Chapitre I Analyse Bibliographique littoral jusqu'à la steppe . Ces dernières sont caractérisées par groupement mixtes a chêne vert et chêne zeen dans la foret de Hafir et Zarrifet ailleurs , se sont des groupements dégradés (Dahmani ; 1997 ) .

La comparaison des spectres biologiques dans la région de Tlemcen montre l’importance des Thèrophytes qui confirment sans doute la thèrophysation annoncées par plusieurs auteurs ( Barbero et al ; 1995 ) .

Tlemcen est l’une des régions les plus riches en biodiversité végétale combinée a un endémisme élevée . Mais cette région a subi une action anthropique très importante et relativement récente (Bouazza et al 2010 ) .

Malgré la forte pression anthropozoogène , elle reste une région forestière par excellence même si la végétation se présente sous forme de matorrals a différentes étapes de dégradation ( Lautreuch ; 2002 ) .

6. Famille des Fabacées :

Les Fabacées –ou Papilionacées constituent avec les Césalpiniacées et les Mimosacées le group des légumineuses, ce sont des Angiospermes Dicotylédones. La famille des fabacées, cosmopolite, regroupent environ 650 genres et 18500 espèces connues au niveau mondial (Polhill et Raven, 1981). Les fabacées sont des plantes herbacées , des arbustes , des arbres ou des lianes .Elles peuvent être annuelles , vivaces , a feuilles caduques ou persistantes .

C’est une famille cosmopolite des zones froids a tropicales.

Les légumineuses sont des plantes dont le fruit est contenu dans une gousse . Ces plantes gousses se présentent sous divers formes et couleurs.

Les fabacées sont de la famille végétale qui fournit le plus grand nombre d’espèces utiles a l’homme , qu’elles soient alimentaires , industrielles ou médicinales (Bonnier , 1905 ) .

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Les fabacées vivent en relation symbiotique avec des bactéries installées dans leurs racines .Ces bactéries ont la capacité de capturer l’azote de l’atmosphère et de le transformer en substances azotées utilisables par la plante . C’est pourquoi elles peuvent se développer sur des sols pauvres en azote et l’enrichir (engrais vert ) .

La famille des fabacées est divisée en : trois sous familles : Caesalpinoideae avec une fleur pseudo –papilionacées , Mimosoideae avec une fleur régulière et ou Papilionoideae avec une fleur typique en papillon .

 Les Mimosoïdées:

La corolle est actinomorphe, les étamines sont libres et nombreuses. Ce sont des arbres ou des arbustes épineux, que l’on rencontre surtout dans les régions tropicales: les Acacias mimosa, les Albizzias, les Acacias dealbata…

 Les Césalpinioïdées:

La corolle est zygomorphe, il y a 10 étamines libres. Ce sont des arbres ou des arbustes que l’on rencontre également dans les régions tropicales: les flamboyants, l’arbre de Judée (Cercis siliquastrum), le caroubier (Ceratonia siliqua), le févier d’Amérique (Gleditsia triacanthos)…

 Les Faboïdées:

Avec une fleur en forme de papillon, la corolle est zygomorphe, les 10 étamines sont généralement soudées, ce sont des plantes herbacées, des arbres ou des arbustes que l’on rencontre dans les régions froides ou chaudes: le Robinier ou faux-acacia ou Acacia (Robinia pseudoacacia), la fève, les trèfles (Trifolium), les genêts (Genista), l’anthyllis vulnéraire, la glycine, le petit pois cultivé (Pisum sativum), le genre Astragalus,…

7. Description de l’appareil végétatif des Fabacées :  Les feuilles sont généralement alternes, composées pennées ou trifoliées, et stipulées. Les folioles sont douées de mouvements spontanés: elles s’ouvrent le jour et se referment la nuit.  La fleur est zygomorphe, pentamère, hermaphrodite, entomophile (les glandes nectarifères sont situées à la base des étamines).

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Chapitre I Analyse Bibliographique

 L’inflorescence est en forme de glomérules (trèfles, anthyllis vulnéraire…) ou ombelliforme (lotus…) ou en forme de grappe plus ou moins allongées (Mélilots, glycine…).  Le calice a des sépales soudés à 5 dents, avec parfois 2 lèvres (les genêts).  La corolle avec un pétale supérieur (l’étendard) recouvre les 2 pétales latéraux (ailes), qui recouvrent eux-mêmes les deux pétales de la carène.  L’androcée est composé de 10 étamines soudées entre elles par leur filet. Le gynécée 1 ovaire supère, 1 seul carpelle allongé.  Le fruit est une gousse ou un légume, sec et déhiscent, la gousse peut contenir 1 seule graine (les trèfles), 2 graines (l’anthyllis) ou plusieurs graines. Elle peut être, longue ou courte, spiralée ou droite, renflée en vessie … 8 La Formule florale des fabacées

Dissection de la fleur. (5S) +(5P) + (9+1E) +(1C). NB : Les parenthèses veulent dire que les Pièces florales sont soudées entre elles.

9 Digramme floral des fabacées :

Figure n ° 01 : Digramme floral des Faboides

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Chapitre I Analyse Bibliographique

8 .Systématiques des Fabacées :

Règne : végétale / plantes Embranchement : spermaphytes (plantes a graines) Sous embranchement : angiospermes Classe : Ordre : Famille : fabacées Sous Familles : Les Mimosoidées Les Cesalpinoides Les Faboidees 9 .Répartition géographique des Fabacées : Les fabacées constituent la troisième famille des angiospermes de par le nombre de ses représentants. Elles ont une distribution quasi cosmopolite et se trouvent dans les zones tropicales, subtropicales ou tempérées. Cette famille s’accommode d’une très large gamme d’habitats, et inclut autant de plantes herbacées, aquatiques ou xérophytes, que des arbustes, des arbres ou des plantes grimpantes à lianes volubiles ou à vrilles.

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Figure n ° 02 : Carte de répartition de la famille Fabacée dans le monde (Heywood, 1996). Et voila inventaire floristiques des fabacées selon Quezel et Santa (1962) : Tableau n°01 : Les espèces des fabacées dans la région du Tlemcen selon Quézel et Santa (1962) Genres / espèces Type biologique Type Type morphologique biogéographiques Ulex biovini Chaméphyte Herbacées vivaces Med Ulex parviflorus Chaméphyte Herbacées vivaces W –Med

Ulex europeus Chaméphyte Herbacées vivaces Eur

Genista cenira Chaméphyte Ligneux vivaces West –Med Genista cephalantha Chaméphyte Ligneux vivaces Med Genista tricuspidata Chaméphyte Ligneux vivaces End Genista aspalathoides Chaméphyte Ligneux vivaces Med Erinacea anthyllis Chaméphyte Ligneux vivaces Oro –w-Med Spartium junceum Chaméphyte Ligneux vivaces Med Anagaris foetida Chaméphyte Ligneux vivaces Med decorticans Chaméphyte Ligneux vivaces Tlemcen Adenocarpus complicatus Chaméphyte Ligneux vivaces Eur -Med Ononis cenisia Chaméphyte Ligneux vivaces Oro –w-Med Ononis fruticosa Chaméphyte Ligneux vivaces W-Med Ononis hispida Chaméphyte Ligneux vivaces Med

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Ononis aragonensis Chaméphyte Ligneux vivaces Oro-W-Med Ononis pussila Chaméphyte Herbacees vivaces Med Ononis natrix Chaméphyte Ligneux vivaces Med Ononis ornithopodioides Chaméphyte Ligneux vivaces Med (L) Ononis biflora (Desf ) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis spinosa Chaméphyte Ligneux vivaces Euras Ononis sicula (Guss) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Ononis pubescens (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis viscosa (L) Thérophyte Herbacées annuelle W-Med Ononis reclinata (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis pendula (Desf ) Thérophyte Herbacées annuelle W-Med Ononis variegata (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis alopecuroides (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis alba pioret Thérophyte Herbacées annuelle Ital-Alg Ononis hirta (Desf ) Thérophyte Herbacées annuelle Med Ononis mitissima (L) Chaméphytes Ligneux vivaces Med Ononis cephalantha Thérophyte Herbacées annuelle End – Alg – Rif (Pomel ) Ononis diffusa (Ten ) Thérophyte Herbacées annuelle Med Calycotome spinosa (L) Chaméphyte Ligneux vivaces W-Med Calycotome villosa Chaméphyte Ligneux vivaces Med Cytisus purgans (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Oro-W-Med Cytisus linifolius (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Cytisus triflorus (L her ) Chaméphyte Ligneux vivaces W-Med Cytisus monspessulanus (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Cytisus arboreus (Desf ) Chaméphyte Ligneux vivaces W-Med Lotophyllus argenteus Chaméphyte Ligneux vivaces Med (L.Link ) Dorycnium pentaphyllum Chaméphyte Ligneux vivaces Med (Scop ) Dorycium hirsutum Chaméphyte Ligneux vivaces Med Dorycium recteum (L.ser) Chaméphyte Herbacés vivaces Med

Hammatolobium Chaméphyte Herbacés vivaces Med kramerianum Tetregonolobus biflorus Thérophyte Herbacées annuelle Ital-Alg Tetragonolobus requieni Thérophyte Herbacées Med annuelle Lotus conimbricensis Thérophyte Herbacées annuelle Med Lotus edulis Chaméphyte Ligneux vivaces Med Lotus ornithopodioides Thérophyte Herbacées annuelle Med Lotus creticus Chaméphyte Herbacés vivaces Med

Lotus palustris (Willd ) Chaméphyte Herbacés vivaces Med

Lotus parviflorus Thérophyte Herbacées Med annuelle Lotus hipidus Thérophyte Herbacées annuelle Atl – Med

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Lotus pussilus Thérophyte Herbacées annuelle Med-Iran-Tbur

Scorpiu rus vermiculatus Chaméphyte Herbacés vivace Med Scorpiurus muricatus Thérophyte Herbacées Med annuelle falcata (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Medicago lupulina (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago secundiflor Thérophyte Herbacées W-Med annuelle Medicago marina (L) Chaméphyte Herbacées vivaces Med Medicago scutellata (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago orbicularis (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Thérophyte Herbacées annuelle Italo – Alg Medicago seleirolli (Duby ) Medicego italico (Mill ) Thérophyte Herbacées annuelle Med (L) Thérophyte Herbacées annuelle W-Med Medicago ciliaris (Krock) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago tuberculata Thérophyte Herbacées annuelle Med (Willd ) Medicago truncatula Thérophyte Herbacées annuelle Med (Gaertn ) Medicago litoralis (Rohde ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago rigidula (Desr ) Thérophyte Herbacées annuelle Med Medicago murex (Willd ) Chaméphyte Herbacées vivaces Med Medicago turbinata (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago arabica (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Medicago laciniata (L) Thérophyte Herbacées Med – Sah – Sind annuelle Medicago hispida (Gaertn ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Psoralea bituminosa (L) Chaméphyte Herbacées vivaces Med Melilotus sicula (Turra ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Melilotus indica (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Melilotus neapolitana (Ten) Thérophyte Herbacées Med annuelle Melilotus sulcata (Desf) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium campestre Thérophyte Herbacées Le tell (Schreb) annuelle Trifolium spumosum (L) Thérophyte Herbacées Med

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Chapitre I Analyse Bibliographique

annuelle Trifolium tomentusum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium resupinatum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium physodes (Stev ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium subterraneum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium angustifolium (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium suffucatum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium glomeratum (L) Thérophyte Herbacées Med-Atl annuelle Trifolium bacconci (Savi ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium scabrum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium maritimum (Huds ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium striatum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium ochroleucum (L) Chaméphyte Herbacée vivaces Med

Trifolium pratense (L) Chaméphyte Herbacée vivaces Euras –Tell

Trifolium cherleri (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium hirtum (All) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium repens (L) Chaméphyte Herbacée vivaces Circumber – Tell Trifolium stellatum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium squarrosum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium leucanthum Thérophyte Herbacées Med (M.B) annuelle Trifolium lappaceum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Thérophyte Herbacées Med Trifolium laevigatum (L) annuelle Trifolium michelianum Thérophyte Herbacées Med (Savi) annuelle Trifolium nigrescens (Viv) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trifolium isthmocarpum Thérophyte Herbacées Med (Brot) annuelle Trigonella fenum - Thérophyte Herbacées Med graeceum (L) annuelle

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Trigonella gladiata (Stev) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trigonella polycerata (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Trigonella monpeliaca (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Colutea arborescens (L) phanérophyte Ligneux vivaces Med Anthyllis tetraphylla (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Anthyllis vulneraria Thérophyte Herbacées Eur-Med annuelle Anthyllis cytisoides (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Anthyllis barba jovis (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Anthyllis polycephala (Desf) Thérophyte Herbacées Ibero – Mar annuelle Coronilla scorpioides Thérophyte Herbacées Med (Kock) annuelle Coronilla rependa (Pioret) Thérophyte Herbacées Med annuelle Coronilla juncea (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med

Coronilla valentina (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med

Lupinus luteus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lupinus hirsutus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Hymenocarpus circinnatus Thérophyte Herbacées Med (L) annuelle Hymenocarpus sativum (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lens culinaris (Medik ) Thérophyte Herbacées annuelle Lens lenticula (Scherb ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia narbonensis (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia hybrida (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia bithynica (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia lathyroides (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia lutea (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia peregrina (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia sativa (L) Thérophyte Herbacées Eur-Med annuelle

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Vicia monantha (Retz) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia sicula (Raf) Thérophyte Herbacées W-Med annuelle Vicia ochroleuca (Spreng) Chaméphyte Ligneux vivaces Med

Vicia benghalensis (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia benghalentis (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia altissima Chaméphyte Ligneux vivaces Italo-Alg Vicia onobrychioides (L) Chaméphyte Ligneux vivaces Med Vicia villosa (Roth) Thérophyte Herbacées Eur –Med annuelle Vicia monardi (Boiss) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia disperma (D.C) Thérophyte Herbacées W-Med annuelle Vicia ervilia (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Vicia leucantha (Biv) Thérophyte Herbacées annuelle Med

Vicia tetrasperma (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus aphaca (L) Thérophyte Herbacées Med-Euras annuelle Lathyrus ochrus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus annuus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus tingitanus (L) Thérophyte Herbacées W-Med annuelle Lathyrus hirsutus (L) Thérophyte Herbacées annuelle Med Lathyrus sphaericus (Retz) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus nissolia (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus angulatus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus inconspicuus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus numidicus (Batt) Thérophyte Herbacées Alg-Tun-End-S.E annuelle Lathyrus latifolius (L) Chaméphyte Herbacées vivaces Med Lathyrus cicera (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus quadrimarginatus Chaméphyte Herbacées vivaces Med (Chamb) Lathyrus sativus (L) Thérophyte Herbacées E-Med

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Chapitre I Analyse Bibliographique

annuelle Lathyrus articulatus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus saxatilis (Vent ) Thérophyte Herbacées Med annuelle Lathyrus montanus (L) Chaméphyte Herbacée –vivaces Eur Biserrula pelecinus (L) Thérophyte Herbacée - Med annuelle Cicer arietinum(L) Thérophyte Herbacée - Med annuelle Hippocrepis multisiliquosa Thérophyte Herbacée - Med (L) annuelle

Hippocrepis minor Chaméphyte Herbacée –vivaces Med (Munby) Hedysarum spinosissimum Thérophyte Herbacée - Med annuelle Hedysarum coronarium (L) Chaméphyte Herbacée –vivaces Med Hedysarum flexuosum (L) Thérophyte Herbacée - annuelle Ibero- Maur

Ornithopus pinnatus (Mill) Thérophyte Herbacées Med annuelle Ornithopus perpusillus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Onobrychis caput -galli Thérophyte Herbacées Med (Lamk) annuelle Ebenus pinnata (L) Chaméphyte Herbacées vivaces End-N-A Astragalus echinatus Thérophyte Herbacées Med (Maur) annuelle Astragalus stella (Gouan) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus cruciatus (Link) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus epiglottis (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus mauritanicus Thérophyte Herbacées Med (Coss et Or ) annuelle

Astragalus baeticus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus hamosus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus armatus (Willd) Chaméphyte Ligneux vivaces End N.A

Astragalus caprinus (L) Thérophyte Herbacées Med annuelle Astragalus monspessulanus Chaméphyte Herbacées vivaces Oro-Med (L)

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Chapitre I Analyse Bibliographique

Astragalus incanus (L) Chaméphyte Herbacées vivaces W-Med

Astragalus narbonensis Chaméphyte Herbacées vivaces W-Med (Gouan) Astragalus glaux (L) Chaméphyte Herbacées vivaces W-Med

Astragalus bourgeanus Chaméphyte Herbacées vivaces Ibero-Mar (Coss) Astragalus lusitanicus Chaméphyte Herbacées vivaces Med (Lamk ) Astragalus falciformis (Desf Chaméphyte Herbacées vivaces End N-A

Retama retama Chaméphyte Ligneux vivaces Sah-Send Ceratonia siliqua (L) Phanérophyte Ligneux vivaces Med

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CHAPITRE II MILIEU PHYSIQUE

Chapitre II Milieu Physique

1. Généralité : Le monde méditerranéen représente un véritable puzzle , tant par son modèle fragmente et hétérogène (extrême que par sa géologie , qui est certainement l’ une des plus complexes du monde ) . (Quezel et Medail, 2003 ) .

L’histoire de la foret méditerranéen est actuellement assez bien connue et les phytogéographies sont tout a fait capables de définir , sur le pourtours méditerranéen , l’extension potentielle des essences majeurs (Quezel et al , 1991 ) . L’un des caractères majeurs des foret méditerranéennes , vis a vis des forets européennes , réside dans leur richesse en espèces arborescentes constitutives ou associes .

L’ensemble des forets soumises au bioclimat méditerranéen est subdivise en plusieurs ensembles bioclimatiques en fonction : de la valeur des précipitations annuelles du coefficient pluviométrique ( d’Emberger 1930- 1955 ) et la durée de la sécheresse estivale (Daget ,1977 ) qui représente un phénomène régulier (stress climatique ) mais variable selon ces types bioclimatiques et les étages de végétation (Quezel , 1974 – 1981 ) .

La région du Tlemcen fait partie du paysage d Afrique du Nord ou la notion *climax * est plutôt théorique (Dahmani - Megrerouche .1997 ) vu l’état instable dans lesquels se trouvent les stations d’études .

La comparaison des spectres biologiques dans la région du Tlemcen montre l’importance des Thèrophytes qui confirment sans doute la therophysation annoncées par plusieurs auteurs (Barbero et al .1995 ) .Malgré la forte pression anthropozoogène , la région reste forestières par excellence même si la végétation se présente sous forme de matorrals a différents étapes de la dégradation (Letreuch –Belaroussi , 2002 ) .

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Chapitre II Milieu Physique

2. Situation géographique :

Figure. n°0 3 : Carte de situation géographique des stations d’étude

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Chapitre II Milieu Physique

3. Données géologiques : Du point de vue géographique, la région de Tlemcen est constituée de trois secteurs : Le littoral : Cette zone fait partie des Monts des Traras qui renferment toute la partie littorale de la région de Tlemcen, de Marsat Ben Mhidi jusqu’à l’embouchure de la Tafna (Rachgoun) à l’Est. Elle est constituée des côtes sablonneuses et rocheuses et du massif montagneux des Traras, on rencontre surtout des collines marneuses très sensibles à l’érosion. Les Monts de Tlemcen : Dans ses travaux, sur la région de Tlemcen, (Benest 1985) décrit les formations, géologiques d’âge Jurassique supérieur, qui représente l’affleurement le plus répandu dans les Monts de Tlemcen. Ces derniers sont constitués par les formations géologiques suivantes : - Les calcaires de Zarifet : ils prennent le nom du col de Zarifet situé à 5 Km au Sud-Ouest de Tlemcen, il est constitué de calcaire bleu à géodes déterminé par (Doumergue 1910), à la base de la succession carbonatée du Jurassique supérieur. - Les Grès de Boumedine : ce sont des grès ferrugineux à ciment calcaire représentés par des formations argilo-gresseuse. - Les Dolomies de Tlemcen : surmontent les affleurements calcaires, ces sédiments constituent l’essentielle de l’arc montagne de Tlemcen de l’Est à l’Ouest. - Les Marno-calcaires de Raouraï : ce sont des formations du jurassique supérieur. - Les Dolomies de Terni : ce sont des formatios Karstifiées. - Les Calcaires de Lato : ce sont des calcaires micritiques parfois dolomitiques riches en Favreina et dastycladacées. - Les Marno-calcaires de Hariga : c’est une alternance de calcaire, de la micrite et des marnes à 165m de Hriga et d’EL GOR ; la limite inférieure des Marno calcaires de Hariga se place au mur d’un niveau repère à onocolites, surmontant les dolomies de Terni. - Les Grès de Merchiche : ils sont composés d’une alternance d’argiles rouge, de grés fins de calcaires avec des manchettes d’huîtres. Les terrains sont des calcaires lithothamnies riches en coquilles de fossiles de type lumechillique d’age Miocene post -nappes .Ces calcaires reposent sur des argiles a intercalation greseuses d’age Tortonien (Miocene) Les calcaires constituent un plateau appele « plateau de Sid - Safi » d’où est preleve le carbonate de calicium pour la cimentaire Beni - Saf . Ces calcaires sont recouverts par des endroits par des formations volcaniques de type basaltiques (Guardia ,1975 ) .

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Chapitre II Milieu Physique

L’aperçu geologique permis d’affirmer que la region du Sid –Safi est formee essentielment de calcaire et de dolomie .Ces deux roches sedimentaires plus ou moins dures sont facilement attaquables par les eaux de pluies . Les substratum geologique de cette zone est donc tres diversifie . Ses strates appartiennent aux quatres eres c’est a dire on est presente de formations allants du Primaire au Quaternaire . -Primaires : le Silurien est caracterise par les schistes ,les gres et quartzites . Ces derniers forment les substratums des Traras . -Secondaires : le Permo – Trias est forme d’argile et d’argiles schisteuses ,de gres et de conglometres rubifies ,d’epaisseurs tres variables .Les formations du cretace sont principelment marneuses ,elle n’apparaissent que rarement en position normal . -Tertiaires : le Miocene debute par des conglemerats d’epaisseures variables ,ce sont les temoins de l’intense erosion qui affecte un substratum arelief accentue . Au – dessus viennent les marnes sableuses . -Quaternaires :il est constitue generalement de depot heterogene le long des oueds et leurs environs les formations superficielles recents sont constituees d’eboulis de pentes de colluvions . Ces differentes formations rendent la geologie de la region tres complexes ,non seulement par des diversite des substrats , mais aussi par un reseau de failles dirigees Sud –ouest et Nord -est ,provoquant des derochements dus a des mouvements neotectoniques qui affectent l’ensemble du littoral .Cette neotectonie nous donne dans l’ensemble une alterance frequente et diversifiee entre les differentes roches calcaires et les series marno – calcaires (Gaouar .1985) . 4. Géomorphologie : La région de Tlemcen présente une grande variété de paysages. Leur végétation est influencée par la Méditerranée au Nord d’une part et le Sahara (désert) au Sud d’autre part. On peut la subdiviser comme suit : - Le littoral : En général, il occupe toute la limite Nord, il est constitué de côtes sableuses et rocheuses et du massif montagneux des Traras où l’on rencontre surtout des collines marneuses très sensibles à l’érosion. - Les Monts de Tlemcen : Les Monts de Tlemcen sont formés de reliefs accidentés et ils sont garnis par un tapis végétal plus au moins dense qui les protège ; ces Monts sont caractérisés par une érosion plus ou moins intense à l’exception de quelques îlots

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Chapitre II Milieu Physique

tels que la zone de Béni-Snous où la rochemère affleure (TRICART, 1996). Les Monts de Tlemcen ont des pentes de plus de 20%. - Le bassin de Tlemcen : Il s’étend de l’Ouest à l’Est une succession de plaines et de plateaux drainés par des cours d’eaux importants prenant naissance pour la plupart dans les Monts de Tlemcen. A l’Ouest, la plaine de Maghnia est bordée au Nord par Oued Mouilah. A l’Est de cette plaine figure une série de plateaux s’étageant entre 400 et 800 m d’altitude bordée au Nord Ouest par la Vallée de Tafna et au Nord par la Vallée d’Isser. 5. L’hydrologie : L'hydrologie est donc une science pluridisciplinaire comprenant l'hydrologie de surface, la glaciologie, l'hydrogéologie, la nivologie, la physico-chimie, en incluant aussi l'étude de l'érosion ou du transport de sédiments. Mais elle est également plus ou moins directement liée à la météorologie, l’hydraulique, la géographie, la géologie, la biologie ou l’écologie.

Présentation générale du bassin versant de la Tafna : Il est situé au Nord Ouest du territoire algérien, le bassin versant de la Tafna s'étend sur la totalité de la wilaya de Tlemcen sur une superficie de 7245 km² et déborde sur le royaume du Maroc. Selon la nouvelle structuration des unités Hydrogéologiques en Algérie, le bassin versant de la Tafna appartient à l'ensemble de l'Oranie-Chott Chergui (Gherissi, 2012). Globalement, le bassin versant peut être subdivisé en trois grandes parties : 1- partie orientale : dont les principaux oueds sont Isser, oued Lakhdar (ex : Chouly) et Sikak. 2- partie occidentale : comprenant les principaux oueds dont : la haute Tafna, Mouilah et Khemis. 3- partie septentrionale : elle débute pratiquement du village Tafna et d'étend jusqu'à l'embouchure de la Tafna sur la mer (plage de Rechgoune). Les oueds Boukiou, Boumessaoud et Zitoun sont les principaux affluents de cette partie. Spasmodique et intermittent, sont les deux caractères distinctifs des cours d’eaux nordafricains et sont, de ce fait, appelés oueds. Leurs écoulements sont souvent dus aux pluies orageuses. Le relief ainsi que l’abondance des roches imperméables ont donné naissance à un réseau hydrographique important.

Les Oueds à écoulement superficiel : Les principaux oueds du bassin versant de la Tafna prennent presque tous leur source dans les Monts de Tlemcen :

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1) Oued Tafna : il est le plus important dans la wilaya de Tlemcen d’environ 140 Km ; il prend sa source à Ghar Boumaaza aux environs de Sebdou dans les Monts de Tlemcen. Son principal affluent est Oued Khemis qui prend naissance dans les Monts des Béni Snous.

A leur confluence se trouve le barrage de Beni Bahdel.

2) Oued Isser : il prend sa source à Aïn Isser qui se trouve dans la vallée de Béni Smiel et il alimente le barrage de Sidi Abdelli avant de continuer pour rejoindre la Tafna au Nord de Remchi.

Les Oueds à écoulement souterrain : La principale ressource en eau souterraine de l’Ouest algérien est due en partie au relief karstique des Monts de Tlemcen et au volume d’eau qui s’y infiltre.

6. Aperçu pédologique : Le sol est défini comme étant la couche superficielle qui recouvre la roche-mère et résulte de son altération sous l’effet des agents atmosphériques et biologiques (Du chauffour, 1988). En (1972, Benchetrit) souligne que : « quand le climat devient plus sec et les conditions de semi-aridité règnent, la pluviosité n’est pas forte pour modifier le complexe absorbant des profils des sols ». (Du chauffour 1977), signale que la majorité des sols des régions méditerranéennes tout au moins d’un climat de type méditerranéen sont caractérisés par des sols dits « fersialitiques ». Dans la région d’étude, la plupart des sols sont extrêmement hétérogènes. Ce sont des sols à substrat calcaire et les sols de la bordure sud dans les hauts plateaux sont des sols calciques à croûtes. . Les Monts de Tlemcen : On peut distinguer deux grands types de sols : * Les sols fersialitiques (rouges méditerranéens): ce type de sols est souvent associé au climat méditerranéen ; il s’agit de sols anciens dont l’évolution serait accomplie sous forêt caducifoliée, en condition plus fraîche et plus humide. Leurs rubéfaction correspond à une phase plus chaude à végétation sclérophylle qui a donné des sols rouges fersialitiques ou terra rossa (Dahmani, 1997). * Les sols typiquement lessivés et podzoliques : on les trouve sur les grès séquaniens. Ces sols sont caractérisés par l’élaboration progressive d’un humus acide. Ils sont en général assez profonds. . Le littoral : L’interdépendance du climat et des sols nous détermine une certaine caractéristique des sols littoraux, à savoir :

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Chapitre II Milieu Physique

1. Sols décalcifiés : ce sont des sols purs, constitués par des terres plus ou moins fertiles à cultures céréalières. 2. *Sols insaturés : ce sont des sols développés avec les schistes et quartzites primaires. 3. * Sols calcaires humifères : ces sols sont riches en matières organique. Ceci s’explique par le fait qu’ils soient développés aux dépens d’anciens sols marécageux. Ils se trouvent en grande partie à l’Ouest de Nedroma et sur la bande littorale de Ghazaouet (Durand, 1954). 4. Sols en équilibre : ce sont des sols caractérisés par une faible épaisseur avec une dureté de la roche-mère empêchant une autre culture que celle des céréales. 5. Sols calciques : ce sont des sols formés aux dépens des montagnes voisines, peu profonds, situés au Sud et à l’Est des Monts des Traras. 7. Méthodologie :

 Choix des stations: Selon (Emberger 1956) la station dépend de l’homogénéité végétale pour éviter les zones de transition. Dagnelie P. ; (1970) ; Guinochet M. ; (1973) ; définissent l’échantillonnage comme étant l’ensemble des opérations qui pour objet de prélever dan une population, des individus devant constituer l’échantillon. L’échantillonnage est la seul méthode permettant les études de phénomènes à grande étendue , tels que la végétation , le sol et éventuellement leurs relations . Le relevé est l’un des outils expérimentaux de base pour l’étude de ces phénomènes. Le choix des stations est néanmoins orienté par la présence de la famille des fabacées qui fait l’objet de notre étude. Pour réaliser ce travail nous avons choisi des stations appartenant à deux zones : La zone N°1: elle fait partie du littoral (Béni Saf). La zone N°2: elle fait partie des monts de Tlemcen (Zarifet) .

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Chapitre II Milieu Physique

 La description des stations d’ études : Les zones qui intéressent notre étude se trouvent dans la région de Tlemcen. La région de Tlemcen est située à l’extrême Nord-Ouest Algérien entre 34° et 35° 40’ de latitude nord et à 2°30’ de longitude Ouest; elle s’étend sur une superficie de 9017,69 Km2, elle est limitée géographiquement par: Au Nord par la mer méditerranée. Au Nord-est par la wilaya d’Ain Témouchent. A l’Est par la wilaya de sidi Bel-Abbes. Au Sud par la wilaya de Naàma. Station (1) : Matorral de Zarifet :

Tableau n°02 : Données géographiques de 1 er station (Zarifet)

Station Latitude Longitude Altitude

Zarifet 34°51’ N 1°16’ N 1100 m

Source : O.N.M

La forêt domaniale de Zarifet est située au Sud Ouest de la Ville de Tlemcen d’une superficie de 931 Ha .Elle est limitée au nord par le territoire de Mansourah et Béni-Mester, au sud par la commune de Terny, a l’Est par la commune de Mansourah et à l’ouest par la forêt domaniale de Hafir. (Haffaf , 2011) Elle relève de la circonscription des forêts de Tlemcen et du Parc National de Tlemcen. Cette forêt est une forêt naturelle, caractérisée par trois groupements végétaux à base de chêne liège, chêne vert et chêne zeen. (Boumaza, 2012). Topographiquement ,c’est une station accidente plus ou moins plate ou le substrat siliceux marque par un microrelief présentant des affleurements de la roche mère .La pente inferieur de 30 % et le taux de recouvrement est de 70 à 80 % avec une strate arborée de 20 à 25 % de la superficie totale de cette foret .

Cette station est composée en grande partie par des vieux peuplements de Quercus suber issue de souches de taillis médiocres de Quercus faginea et de Quercus ilex.

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Chapitre II Milieu Physique

La végétation est composée par une mosaïque floristique ou les espèces suivantes domines :

Erica arborea ;

Quercus suber ;

Globularia alypum ;

Genista tricuspidata

Phillyrea angustifolia ;

Cistus salvifolius ;

Lavandula stoechas ;

Ampelodesma mauritanicum ;

Asphodelus microcarpus.

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Chapitre II Milieu Physique

Figure n° 04 : Un vue générale de la première station *Zarifet * (Photos du 26- 01 – 2017)

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Chapitre II Milieu Physique

Station (2) : Sid Safi (Béni -Saf )

Tableau n°03 : Données géographiques de 2éme station

Station Latitude Longitude Altitude Sid –Safi 35° 19, 20 N 1°19, 39, W 159m Source : O.N.M

Elle est localisée au Nord des Monts des Traras a proximité de la cimenterie de Beni –Saf .Elle est caractérisée par un sol calcaire , engendre par l’affleurement de la roche mère . Elle présente une altitude de 159 m ,avec une pente de 20 à 30 % et une taux de recouvrement compris entre 30 à 40 %.

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Chapitre II Milieu Physique

Figure n° 05 : Un vue générale du 2émé station Sid –Safi (Béni –Saf ) ( photos de 26-01-2017)

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Chapitre II Milieu Physique

Les espèces végétales qui dominent cette station sont :

Ulex parviflorus (Fabacées ) ;

Calycotome intermedia (Fabacées ) ;

Stipa tenacissima (Poaceés ) ;

Chamaerops humilis (Aricacees ) ;

Satureja graeca (Lamiacées) ;

Cistus monspeliensis (Cistacées) ;

Centaurea aspera (Astéracées) ; et Asphodelus microcarpus (Asphodilacées ) .

Cette station est marquée par la présence de d’autres espèces

Asparagus acutifolius (Asparagacées ) ;

Brachypodium retosum (Poacèes ) ;

Pistacia lentiscus (Anacardiacées ) ;

Phillyrea angustifolia (Oléacées ) ;

Centaurium umbellatum (Gentianacées ) ;

Ulex europeus (Fabacées ) ;

Quercus coccifera (Fagacées ) ;

Daucus carota (Apiacées) ;

Cephalaria leucantha (Astéracées ) ;

Teucrium pollium (Lamiacees ) ;

Hlianthemum helianthemoides (Cistacées ) ;

Anagallis arvensis (Primulacées ) ;

Fagonia cretica (Zygophyllacées )

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CHAPITRE III BIOCLIMATOLOGIE

Chapitre III Etude Bioclimatique

1. Introduction : Le climat par ses différentes facteurs joue un rôle déterminant sur la vie des êtres vivants qui n’est plus a démonter . Il intervient d’une façon décisive sur la croissance des végétaux ,les manifestations d’attaque parasitaire …. ect . L e climat est défini comme étant l’ interaction entre l’ensemble des facteurs (température, précipitation , vent …. ) .Sans aucun doute , par ses différents paramètres ; le climat joue un rôle important dans la croissance des vegetataux et manifestation des animaux (Daget , 1977 ) L’ étude du climat est une étape indispensable dans toute étude du fonctionnement des systèmes écologiques (Aime , 1991 ) .

C’est un fait bien établi que l’Algérie fait partie de l’« aire isoclimatique méditerranéenne », Puisque son climat est partout caractérisé par l’existence d’une période de sécheresse axée Sur la période chaude et imposant à la végétation en place un stress hydrique de durée variable (Daget & al ., 1988 ; Quézel & Médail, 2003 ; Le Houérou, 2004). D’après la récente classification de Rivas-Martinez (2005), elle fait partie intégrante du « Macroclimat Méditerranéen ». Le climat méditerranéen est un climat de transition entre la zone tempère et la zone tropicale avec un été chaud et très sec , tempère en bordure d la mer , seulement l’hiver est tres frais et plus humide (Estienne et Godard , 1970 Emberger , 1955 ) .

De nombreux travaux ont été attribues a l’étude bioclimatique de la région de Tlemcen .Cette étude a été réalise par plusieurs auteurs ,nous citons (Selzter ,1946 ), (Bagnouls et Gaussen , 1953 ) et plus récemment (Chaumont et Paquin , 1971 ) ,

La connaissance précise de la bioclimatologie permet seul de comprendre la répartition et les rapports respectifs de divers types de forets méditerranées . L’hétérogénéité du bioclimat et du relief joue un rôle déterminant dans la distribution des différentes espèces végétales et dans la formation et l’évolution du sol (Quezel 1976 ) .

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Chapitre III Etude Bioclimatique

2. Méthodologie :  Choix des stations et de la durée :

A cause d’absence des informations climatiques des stations d’étude, nous avons choisi deux stations météorologiques qui se trouvent à proximité des stations d’étude au niveau des monts de Tlemcen (Zarrifet - Sid Safi * Béni –Saf *).

Le but de notre étude bioclimatique c’est la comparaison entre le climat ancienne et nouvelle, et déterminer les exigences climatiques de famille des fabacées, Pour cela nous avons prés la période ancienne et la nouvelle obtenue de O.N.M.

3. Les facteurs climatiques : Les paramètres climatiques permettent de définir des climats régionaux , locaux et des microclimats .Ces paramètres sont décisifs pour la survie et le développement de certains taxons .Les changements climatiques interviennent rigoureusement dans l’évolution de la végétation .

D’après Kadik (1987), les paramètres climatiques (précipitations, vent, températures)

Varient en fonction de l’altitude, de l’orientation des chaines de montagne et de l’exposition.

 Precipitations : La pluviosité est un facteur primordial dans le conditionnement de la nature .Elle agit directement sur le sol et la végétation (Djebaili ,1978 ) .

L’étude des régimes pluviométriques et thermiques est d’une importance capitale pour la caractérisation des différents types de climat (Pegguy ; 1970 ) .

Le facteur hydrique global que constitue les précipitations est responsable des conditions de vie et donc de la répartition des grandes séries de végétations (Aime , 1991 ) .

La pluviométrie varie en fonction de l’éloignement de la mer t de l’exposition des versants par rapport aux vents humides (Djebaili , 1984 ) . C’est la quantité d’eau qui tombe qui forme la lame pluviométrique .Elle est évaluée en mm par jour , par mois ou par an .

36

Chapitre III Etude Bioclimatique

Le gradient pluviométrique est décroissant d’Est en Ouest ; cela est du au fait que les nuages charges de pluie qui viennent de l’Atlantique sont arrêtés ou dévies vers l’Est par la Sierra Nevada en Espagne et aussi par la barrière constituée par les hautes montagnes du Maroc et qui ne laissent passer que les nuages les plus haute (Chaabane 1993 ) .

Les précipitations varient selon quatre paramètres :  La longitude : selon laquelle on note une diminution des précipitations d’est vers l’ouest.  La latitude : la pluviosité diminue de nord vers le sud.  L’altitude : les précipitations augmentent avec l’altitude.  L’exposition : les versants nord reçoivent des quantités des précipitations plus importantes que les versants sud.  Et surtout la densité du couvert végétal de la région.

37

Chapitre III Etude Bioclimatique

Tableau n°04 : Précipitation moyenne mensuelle de deux périodes Zarrifet

Mois J F M A M J Jt At S Oc No Dc Total

P (mm) 83,2 101 93,2 72,3 65,5 27,7 2,2 5,6 26,6 57,7 92,2 81 708 1914- 1938 AP 1975- 89,02 61,6 76,55 50,77 42,57 11,15 2,52 3,6 46,79 58,07 82,42 86,22 611,46 2010 NP

Source A.N.R.H

120

100

80

60

40

20

0 Mois J F M A M J Jt At S Oc No Dc

Zarrifet

Figure n°06 : Précipitations moyennes mensuelles durant les deux périodes.

Tableau n°05 : Précipitation moyenne mensuelle de deux périodes (Sid –Safi)

Mois J F M A M J Jt At S Oc No Dc Total

1913- 49 40 37 30 24 9 1 2 15 39 57 68 371 1938 AP 1998- 64,5 45,6 38,6 24,4 17,8 4,94 0,1 2,38 24,5 37,7 56,9 30 368,3 2010 NP Source : O.N.M

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Chapitre III Etude Bioclimatique

80

70

60

50

40

30

20

10

0 MOIS J F M A M J Jt Ao S O N D

Sid –Safi

Figure n° 07: Précipitation moyennes mensuelles durant les deux périodes.

L’analyse des tableaux 05 et 06 nous a permit de conclure une irrégularité de la répartition des précipitations au niveau des deux stations météorologiques étudies.

Ce qu’on peut dire d’abord, c’est la relative abondance des précipitations durant l’ancienne période. La quantité des pluies reçues oscille entre 708mm (Zarrifet) et 371mm (Sid –Safi).

Alors, pour la nouvelle période, nous remarquons une forte diminution de précipitation à (Zarrifet) 611,46mm et une nette diminution pour (Sid-Safi) 368,3mm.

Les précipitations moyennes les plus élevées dans l’ancienne période se situent au mois de Février (Zarrifet : 101 mm), Décembre (Sid-Safi : 68 mm). Pour la nouvelle période, elles se situent au mois de Janvier : (Zarrifet : 89,02mm) et le mois de Novembre pour (Sid –Safi : 56,9 mm). Les précipitations moyennes les plus basses de l’ancienne période se situent au mois de Juillet pour les deux stations d’étude (Zarrifet : 2,2 mm et Sid -Safi : 01 mm). Pour la nouvelle période, elle se situe au mois de Juillet pour les deux stations (Zarrifet : 2,52mm et Sid –Safi 0,1mm). D’après les figures n° 05 et 06 nous remarquons que la période la plus arrosée s’étend de Novembre à Mars, cela pour l’ancienne et la nouvelle période. Alors, dans l’ancienne époque, les précipitations étaient plus abondantes et plus fréquentes dans les régions d’études.

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Chapitre III Etude Bioclimatique

 Régime saisonnier : Pour facilite le traitement des donnes climatiques , un découpage en saisons de la pluviosité annuelle est indispensable .(Musset 1935 ) a défini le premier la notion du régime saisonnier . Il est calcule la somme de précipitation par saison et a effectue le classement des saisons par ordre de pluviosité décroissante . En désignant chaque saison par l’initiale HAPE : désignant respectivement le printemps , l’hiver , l’été et l’automne

En( 1977 ,Daget ) défini l’été sous le climat méditerranéen par saison la plus chaude et la mois arrosée .Cet auteur considère les mois de Juin , Juillet et Aout comme les mois de l’été .

D’une manière générale, les précipitations sont reparties inégalement durant les saisons.

Crs = Ps x 4/Pa ou :

Ps : Précipitation saisonnières. Pa : Précipitation annuelles. Crs : coefficient relatif saisonnier de Musset.

Tableau n°06 : Coefficient relatif saisonnier de Musset.

Hiver(H) Printemps(P) Eté (E) Automne (A) Régime

Station Saisonnière Ps Crs Ps Crs Ps Crs Ps Crs (mm) (mm) (mm) (mm) 265,2 1,49 231 1,30 35,5 0,20 176,5 0,99 HPAE

AP

Zarrifet NP 203,3 1,43 210,2 1,48 20,3 0,14 134,8 0,94 HPAE

AP 157 0 ,95 91 0 ,72 12 0,20 111 0,58 HPAE

40

Chapitre III Etude Bioclimatique

Sid- Safi NP 149,1 1,62 95,8 1,04 14,8 0,16 108,4 1,17 HPAE

300

250

200

150 1913-1938 1998-2010 100

50

0 Hiver Printemp Été Automne

Zarrifet

180

160

140

120

100 1913-1938 80 1998-2010 60

40

20

0 Hiver Printemps Eté Automne

Sid –Safi

Figure n°08: Variations saisonnières des précipitations.

D’après le tableau n°06 et la figure n°07 on peut dire que les précipitations sont extrêmement variables d’une saison a l’autre .

41

Chapitre III Etude Bioclimatique

Les stations présentes un seul type de régime saisonnier (HAPE) , ce que veut dire que les plus importantes pluies sont celles qui tombent en hiver .Ces dernières totalisent un taux élevé par apport a celles d’automne et du printemps et constituent un apport considérable .Quant a la sécheresse , elle se prolonge durant mois d’été .

 Température : La température est considérée comme le facteur climatique le plus important. C’est celui qu’il faut examiner en tout premier lieu son action écologique sur les être vivants. Elle effet la température intervient dans le déroulement de tous les processus biologique selon des modalités diverses .Elle est contrôle la croissance , la production , la survie et par conséquent la répartition géographique ,générant les paysages les plus divers .En tant que facteur climatique et écologique fondamental , la température agit essentiellement sur la richesse et la diversité spécifique tant animale que végétale d’un milieu donne .

La température est considérée comme le facteur climatique le plus important , c’est lui qu’il faut examiner en tout premier lieu par son action écologique sur les êtres vivants (Breux 1980 ) .

(Emberger 1955) a utilise la moyenne des maxima du mois le plus chaud(M),

La moyenne des minima du mois le plus froid (m) et l’amplitude thermique (M-m) ; ces derniers ayant signification biologique.

La caractéristique de la température en un lieu donne se fait généralement a partir de la connaissance des variables suivantes :

 Température moyennes (T)  Moyenne des maxima (M)  Moyenne des minima (m)

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Chapitre III Etude Bioclimatique

Stations MOIS J F M A M J Jt Ao S O N D

Zarrifet 1914- 5,9 7,7 8,8 11,2 15,2 19,6 25,4 25,8 21,1 16 10,1 6,8 1938 AP 1975- 8,53 12 12,85 14,66 17,83 20,86 25,73 24,93 20,83 16,22 10,73 8,82 2010 NP Sid -Safi 1913- 12,9 13 14,4 15,5 18,3 21,1 24,3 25 22,9 19,7 16,3 13,9 1938 AP 1998- 13,2 13,6 15,5 17 18,7 23 23,8 24,8 22 20,1 15,9 14,42 2010 NP

Source : O.N.M

Tableau n°07 : Températures moyennes mensuelles et annuelles de deux périodes

30

25

20

15 1914-1938 1975-2010 10

5

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Zarrifet

43

Chapitre III Etude Bioclimatique

30

25

20

15 1913-1938 1998-2010 10

5

0 J F M A M J Jt Ao S O N D

Sid –Safi (Béni –Saf)

Figure n°09 : variations des températures moyennes mensuelles

A partir de tableau n°07 et la figure n°07, notre zone d’étude caractérisée par une basse température moyenne mensuelle situent au mois de Janvier pour l’ancienne période (Zarrifet 5,9 °C, Sid-Safi : 12,9°C) .Pour la nouvelle période les températures les plus basses situent aussi au mois de Janvier pour les deux stations (Zarrifet : 8,53°C, et Sid –Safi : 13,2°C). Tandis que les moyennes les plus élevées se situent au mois de Aout pour les deux stations (Zarrifet : 25, 8°C et Sid –Safi : 25°C) pour l’ancienne période.

Pour la nouvelle période, elles sont situent au mois de Juillet pour (Zarrifet : 25,73 :°C) et le mois de Aout pour (Sid - Safi : 24,8 °C).

Tableau n°08 : moyenne des maxima du mois le plus chaud ‘’M’’

‘’M’’ °C Mois

AP NP AP NP Station

Zarrifet 32,9 34,3 Aout Aout

Sid –Safi 29,3 30 Juillet Aout

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Chapitre III Etude Bioclimatique

D’une façon générale, la moyenne des maxima du mois le plus chaud’’M’’ varie entre 29°C et 33°C à l’ancienne période et entre 30°C et 34°C à la nouvelle période ; enregistrée au mois de Aout pour (Zarrifet : 32,9 ) et le mois du Juillet (Sid- Safi :29,3°C ) ca pour ancienne période , mais à la nouvelle période, mais au niveau de nouvelle période est enregistre au mois du Juillet pour les stations (Zarrifet avec 34,3 °C et Sid –Safi avec 30°C ) .

Tableau n° 09 : moyennes des minima du mois le plus froid ‘’m’’

‘’m’’ °C Mois

AP NP AP NP Station

Zarrifet 1,9 2,5 Janvier Janvier

Sid –Safi 9,1 10,7 Février Janvier

L’analyse du tableau n°09, montre que le mois le plus rigoureux est celui de Janvier pour la station (Zarrifet avec 1,9 °C ) et le mois de Février pour l’autre station ( Sid -Safi avec 9,1 °C) ca pour l’ ancienne période ; et pour la nouvelle période est enregistre la moyenne des minima au mois de Janvier pour les stations d’étude (Zarrifet avec : 2,5 °C et Sid –Safi avec : 10,7 °C ) .

 Amplitude thermique moyenne ou indice de continentalité : Amplitude thermique extrême moyenne (M-m) est un facteur climatique permettant de définir l’indice de continentalité d’une région donnée et par conséquent définir si elle est sous l’influence maritime ou continentale.

D’après (Derbach, 1959) quatre types de climats peuvent être calculés à

Partir de M et m :

 M - m < 15°C : climat insulaire.  15°C < M-m < 25°C: climat littoral.  25°C < M-m < 35°C : climat semi continental.

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Chapitre III Etude Bioclimatique

 M-m > 35°C : climat continental.

Tableau n°10: indices de continentalité de DEBRACH.

Station Amplitudes thermiques Type de climat

AP NP AP NP

Zarrifet 31,0 31,8 Semi continental Semi continental

Sid-Safi 20,2 19,3 Littoral Littoral

À partir le tableau n°10 nous montre que les valeurs de l’amplitude thermique du premier station (Zarrifet ) sont supérieur a 25°C et inferieur a 35 °C ce qui correspond a un climat semi –continental pour les deux périodes mais a la deuxième station (Sid –Safi ) les valeurs sont inferieur 25°C ce qui correspond a un climat littoral pour les deux périodes .

3. Synthèse bioclimatique : Cette synthèse sera établie a partir des travaux d’Eemberger (1955 ) ,Demartonne (1926 ) et Bagnouls et Gaussen (1953 ) dans lesquels , ils ont combine les différents paramètres climatiques afin de déterminer l’impact du climat sur la végétation .

La synthèse bioclimatique met en évidence les différentes caractéristiques du climat qui permettent de délimiter les étages de la végétation selon ( Rivas Martinez 1981 ) et Dahmani (1977 ) .

Ces étages peuvent être aussi classées en fonction des précipitations , des températures ou des vents .

3.1 Diagramme Ombrothermique de Bagnouls et Gaussen : La période de sécheresse est un élément très important pour déterminer l’écologie de certaines plantes et de définir leurs limites de vegetation .

D’après Bagnouls et Gaussen (1953) , la sécheresse n’est pas nécessairement l’absence totale des pluies , mais elle se manifeste quand les faibles précipitations conjuguent avec des fortes chaleurs .

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Chapitre III Etude Bioclimatique

Zarrifet (1914-1938)

Zarrifet (1975-2010)

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Chapitre III Etude Bioclimatique

Sid –Safi (1913-1938)

Sid –Safi (1998 -2010)

Période Sèche.

Figure n° 10 : Diagramme ombrothermique de BAGNOULS ET GAUSSEN.

L’analyse des déférents diagrammes des figures n° 08 permet de visualiser une période sèche qui s’étende de 5 à 7 mois et qui est augmenté dans la nouvelle période si on compare avec l’ancienne période, cette accentuation apparait nettement surtout au niveau de la station de (Sid -Safi) Une période pluvieuse qui s’étend généralement d’Octobre à Décembre et de Janvier à Avril Pour les deux stations d’études.

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Chapitre III Etude Bioclimatique

 Quotient pluviothermique d’Emberger Q2 : Emberger (1930-1955) a établi un quotient pluviothermique le Q2 qui est spécifique au climat méditerranéen.

Ce quotient permet visualiser la position des stations météorologiques et il est possible de délimiter l’aire bioclimatique d’une espèce voire d’un groupement végétal et de procéder a d’éventuelles comparaisons .

Le quotient est défini de la façon suivante :

Q2 = 2000P/M²-m²

Dans lesquelles :

P : moyenne des précipitations annuelles (mm)

M : moyenne des maxima du mois le plus chaud (T° K° = T°C°+ 273) m : moyenne des minima du mois le plus chaud (T° K° = T°C°+ 273) le tableau suivante consigne les valeurs de Q2et l’ambiance bioclimatique correspondante pour les stations d’études ; tandis que la figure suivante illustre la position de ces stations dans la climagramme d’Emberger .

Tableau n ° 11: Quotient pluviothermique d’Emberger Q 2

Station P(mm) M(C°) m Q2 Etage bioclimatique (C°)

Zarrifet AP 708.00 32,9 1,9 78,81 Sub- humide supérieur (frais)

NP 545,37 34,3 2,5 58,81 Semi-aride à hiver tempéré

Sid –Safi AP 371 29,3 9,1 62,85 Semi-aride à hiver chaud

NP 368,3 30 10,7 65,05 Semi-aride à hiver chaud

49

Chapitre III Etude Bioclimatique

D’après le tableau n°08, il un changement a l’étage bioclimatique au niveau de la station du ( Zarrifet) , ancienne période elle situe a l’étage Sub- humide supérieur (frais) et a la nouvelle période est situe au niveau situe a l’étage; Semi-aride à hiver tempéré mais l’autre station (Sid –Safi ) est reste a la même étage pendant les deux périodes Semi-aride à hiver chaud .

Figure n° 11 : Le diagramme ombrothermique d’EMBERGER.

Station du Zarrifet

Station de Sid Safi (Beni –Saf )

50

Chapitre III Etude Bioclimatique

3.2 L’indice d’aridité de DE.MARTONE : L’indice de DE.MARTONE (1926), permet d’étudier les rapports du climat avec la végétation forestière et de positionner les stations météorologiques dans le climat précis, ceci grâce à un abaque préétablir, cet indice utile pour évaluer l’intensité de la sécheresse exprimé par la relation suivante :

I= P/T+10 avec :

I : Indice d’aridité de DE.MARTONNE.

P : Précipitations moyennes annuelles (mm).

T : Températures moyennes annuelles (°C).

DE.MARTONNE propose la classification suivante :

 I<5 Climat hyper aride  5

Tableau n° 12: Indice d’aridité de DE.MARTONNE dans les stations d’études.

Station Période L’indice de Type de climat DE.MARTONNE

I (mm /°C )

Zarrifet 1914-1938 29,01 Humide

1975-2010 21,85 Humide

Sid –Safi 1913-1938 13 ,20 Semi-aride

1998-2010 12,92 Semi-aride

51

Chapitre III Etude Bioclimatique

Conclusion :

Il ressort de cette étude bioclimatique que les stations météorologiques étudiées sont soumis à un climat méditerrané caractérisé par deux saisons bien distinctes : une saison chaude s’étend sur 5 à 7 mois caractérisée par un déficit hydrique, et une saison humide très courte qui ne dure que 4 à 5 mois.

L’examen de régime des précipitations annuelles des stations d’études, montre une relative abondance des précipitations durant l’ancienne période par contre pour la nouvelle période , nous constatons qu’il ya une nette diminution de la pluviométrie .

L’exploitation des données thermiques que les mois les plus froid sont celui de Janvier et Février et le chaud sont celui de Juillet et Aout durant les deux périodes .

La zone d’étude varie généralement entre deux étages bioclimatiques : sub- humide et semi-aride.

L’analyse comparative des deux stations étudiées pour des deux périodes, montre un décrochement des positions de chaque station en étroite relation avec le Q2 d’Emberger et avec les autres indices bioclimatiques étudiés , faisant ressortir l’intensité aridité qui est exprimé par une sèche plus en plus étalée dans l’année .

52

CHAPITRE IV ETUDE FLORISTIQUE ET PHYTODIVERSITE

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

1. Introduction : La nature et la composition actuelle des communautés méditerranéennes ne peuvent être comprises sans tenir compte des facteurs géologiques, paléo climatiques et anthropiques qui ont marqué l’évolution de plusieurs écosystèmes propres à cette zone biogéographiques. La biodiversité un terme formé à partir de diversité biologique qui comprend trois niveaux de variabilités: complexité de l’écosystème, richesse des espèces et variations génétiques La végétation joue un rôle fondamental dans la structure et le fonctionnement de l’écosystème dont elle constitue une expression du potentiel biotique. Cependant le couvert végétal y est soumis à un double stress édapho - climatique d’une part et anth ropozoogènes d’autre part. Les écosystèmes de l’Afrique du Nord ont été marqués par l’impact drastique et croissant des activités humaines. Les écosystèmes ont été fortement perturbés au cours des dernières décennies sous l’effet d’une longue histoire d’exploitation intensive des ressources naturelles. 2. La richesse : est le nombre de catégories différentes présentes dans le système étudié, par exemple le nombre d’espèces d’arbres dans une forêt, d’un matorral ou bien d’une pelouse annuelle. 3. Indice de MARGALEF : D L’indice de MARGALEF s’exprime ou formation de la richesse spécifique et le N nombre totale d’espèce d’un écosystème donnée. Est donné par la formule suivante : D= (S-1) / InN

4. l’indice de SIMPSON: Dsi Indice de SIMPSON est la plus faible ; la diversité spécifique est plus élevée puisque ce dernier est relation direct avec le nombre de taxon (espèce ; famille sur le nombre total d’espèce genre) . Est donné par la formule suivante :

Dsi : indice de biodiversité de Simpson pi= abondance proportionnelle ou pourcentage d'importance de l’espèce. pi= ni/N

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

N= nombre total d’espèces. ni= nombre d'individus d'une espèce dans l’échantillon. 5. L’indice de SHANNON -WIENER : H' Est le plus couramment utilisé et est recommandé par différents auteurs (Gray et al, 1992). Il est donné par la formule suivante :

Où : H' : indice de biodiversité de Shannon pi= abondance proportionnelle ou pourcentage d'importance de l'espèce pi= ni/N N= nombre total d'espèces; ni= nombre d'individus d'une espèce dans l'échantillon Tableau n°13 : les indices de diversité de la station Quezel et Santa 1962

Genres Quezel et pi Pi2 Ln pi Pi Ln pi Santa Ulex 03 0,015 0,000225 -4,19 -0,06285 Genista 03 0,015 0,000225 -4,19 -0,06285 Erinacea 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Spartium 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Anagaris 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Adenocarpus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Ononis 20 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Calycotome 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Cytisus 05 0,03 0,0009 -3,50 -0,105 Lotophyllus 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Dorycnium 03 0,015 0,000225 -4,19 -0,06285 Hammatolobium 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Tetregonolobus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Lotus 08 0,04 0,00016 -2,52 -0,1008 Scorpiurus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Medicago 19 0,10 0,01 -2,30 -0.23 Psoralea 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Melilotus 04 0,02 0,0004 -3,21 -0,0642 Trifolium 25 0,13 0,0169 -2,04 -0,2652 Trigonella 04 0,02 0,0004 -3,91 -0,0782 Anthyllis 04 0,02 0,0004 -3,91 -0,0782

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Coronilla 04 0,02 0,0004 -3,91 -0,0782 Lupinus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Hymenocarpus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Lens 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Vicia 20 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Lathyrus 17 0,09 0,0081 -2,40 -0,216 Biserrula 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Cicer 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Hippocrepis 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Hedysarum 03 0,015 0,000225 -4,19 -0,06285 Ornithopus 02 0,010 0,0001 -4,60 -0,046 Onobrychis 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Ebenus 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Astragalus 16 0,08 0,0064 -2,52 -0,2016 Retama 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Ceratonia 01 0,0005 2,5(10-7) -7,60 -0,00383 Σ N 190 0,926 0,021283 -2,54856 Σ S 37 Ln N 5 ,25 Log S 2,27 S-1 36 D 6 ,86 Is (Dsi ) 0,97 Is -1 -0,02 Es 1,27 H' 2,35 E 1,03

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Tableau n°14 : les indices de diversité de la station Zarrifet

Genres Zarrifet pi Pi2 Ln pi Pi Ln pi

Ulex 03 0,16 0,0256 -1,83 -0,2928 Ononis 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Calycotome 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Cytisus 01 0,062 0,00348 -2,78 -0,17236 Lotus 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Scorpiurus 01 0,062 0,00348 -2,78 -0,17236 Medicago 01 0,062 0,00348 -2,78 -0,17236 Psoralea 01 0,062 0,00348 -2,78 -0,17236 Trifolium 04 0,22 0,0484 -1,51 -0,3322 Anthyllis 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Vicia 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Σ N 18 1,034 0,12508 -2,31552 Σ S 11 Ln N 2,89 Log S 1,25 S-1 10 D 3,46 Is (Dsi ) 0,87 Is -1 -0,23 Es 0,699 H' 0,289 E 0,2310

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Tableau n°15 : les indices de diversité de la station Sid –Safi (Beni –Saf)

Genres Sid –Safi pi Pi2 Ln pi Pi Ln pi Beni –Saf Ulex 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Genista 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Spartium 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Ononis 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Calycotome 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Scorpiurus 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Medicago 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Trifolium 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Anthyllis 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Vicia 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Hippocrepis 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Astragalus 02 0,11 0,0121 -2,20 -0,242 Retama 01 0,062 0,00384 -2,78 -0,17236 Σ N 18 1,046 0,09122 -2,58888 Σ S 13 Ln N 2,89 Log S 1,25 S-1 12 D 4,15 Is 0,90 Is -1 -0,10 Es 0,83 H' 0,23 E 0,184

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Tableau n°16 : les indices de diversité de toutes les stations

Stations S N D Is (Dsi ) Es H' E Quézel et Santa 37 190 6,86 0,97 0,27 2,35 1,03 Zarrifet 11 18 3,46 0,87 0,699 0,289 0,2310

Sid –Safi (Beni –Saf) 13 18 4,15 0,90 0,83 0,23 0,184

Selon le tableau n° 16 dans les 3 stations indice du MARGALEF est maximum quand chaque individu appartient a une espèce différentes et vu que notre objectif est de comparer les Fabacées de 1962 et celle actuellement.

On remarque que D= 6,86 pour une richesse de 37, et au fur et à mesure que la richesse spécifique diminue, D diminue pour éteindre 3,46 dans la station de Zarrifet.

Ce a spécifique par la dominance de certaines genres comme Lotus avec 08 espèces Medicago avec 19 espèces , Trifolium avec 25especes pour la flore de Quezel et Santa 1962 , et 04 especes de Trifolium pour la station de Zarrifet , dans les genres que représente 01 a 02 espèces dans la station de Sid –Safi (Beni –Saf ) .

L’indice de SIMPSON (Dsi )

Pour l’ensemble des stations cet indice varie entre 0,87 pour a station de Zarrifet et 0,97 pour les données de la flore de Quezel et Santa 1962.

Les valeurs de Dsi est inferieur a 01 ceci s’explique par la dominance d’un seul genre avec plus de 25 espèces pour la flore de Quezel et Santa 1962 et entre 03 a 04 espèces pour la station de Zarrifet et un maximum de deux espèces pour la station de Sid - Safi

(Beni –Saf ) .

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Quezel et Santa

37 40 35 30 25 20 Quezel et Santa 15 10 5 0,97 0,27 0 S Is Es

Figure n° 12: les pourcentages des indices de diversité selon Quezel et Santa 1962

Quézel et Santa

37 40 35 30 25 20 Quézel et Santa 15 10 2,53 5 1,03 0 S H' E

Figure n°13 : les pourcentages des indices de diversité selon Quezel et Santa 1962

Pour la famille des Fabacées selon la flore de Quezel et Santa 1962 pour une richesse S=37 l’indice de SHANNOUN on est de 2,53.Ce ci s’explique plus les genres de cessées de la famille de Fabacées ont les abondances relative .

Ceci confirme par la valeur de l’equitabilite de 01 donc les abondances de cheque espèces individus de la famille des Fabacées sont égales.

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Zarrifet

11 12

10

8

6 Zarrifet

4

2 0,87 0,69

0 S Is Es

Figure n° 14: les pourcentages des indices de diversité de Zarrifet (Partie 01)

Zarrifet

11 12

10

8

6 Zarrifet

4

2 0,289 0,231 0 S H' E

Figure n°15 : les pourcentages des indices de diversité de Zarrifet (Partie 02 )

La station de Zarifet est représente par une richesse de 11 genres de la famille des Fabacées , l’indice de SIMPSON est de 0,87 ; l’equitabilite est plus proche de 01 ceci explique peu l’égalité de abondances des genres de cette famille .

Dans cette station H= 0 donc un seul genre qu’ donne dans cette station , l’equitabilite est de 0,23 plus proche de 0 donc les différences d’abondance des genres entre chaque espèces est fort .

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Sid-Safi (Beni-SAF )

13 14 12 10 8 Sid-Safi (Beni-SAF ) 6 4 0,9 2 0,83 0 S Is Es

Figure n°16 : les pourcentages des indices de diversité de Sid- Safi (Beni –Saf )

(Partie 01)

Sid –Safi (Beni –Saf)

13 14 12 10 8 Sid –Safi (Beni –Saf) 6 4 2 0,23 0,184 0 S H' E

Figure n°17 : les pourcentages des indices de diversité de Sid- Safi (Beni –Saf)

(Partie 02)

La station de Sid -Safi (Beni –Saf ) le Dsi = 0,90 est très proche a 01 un seul genre est présente par rapport au d’autre genre .

L’equitabilite aussi très proche à 01 les abondances entre les espèces des différents genres sont égales.

L’indice de SHANNON est de 0,23 proche a 0 c’est a dire un seul genre est présent .

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

L’equitabilite montre que les différences d’abondance des individus entre chaque espèces est fort.

 Les types biologiques et morphologiques et biogéographiques des fabacées de la région de Tlemcen selon Quézel et Santa en (1962) :

1,04

34,37 PH CH

64,58 TH

Figure n °18 : Les types biologiques des fabacées de la région de Tlemcen (Quézel et Santa en 1962-)

19,8

LV HV 10,41 HA 64,58

Figure n °19 : Les types morphologiques des fabacées de la région de Tlemcen selon (Quézel et Santa en 1962)

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

78,64 80 70 60 50 40 30 20 7,81 10 2,6 2,6 2,08 1,56 1,56 1,04 1,04 0,52 0,52 0,52 0,52 0,52 0

Figure n °20 : Les types biogéographiques des fabacées de la région de Tlemcen ( Quézel et Santa en 1962)

 Les fabacées de la station de (Zarrifet) :

Tableau n ° 17 : les Fabacées de la station de Zarrifet.

Taxons Familles Type Type Type

Biologiques morphologiques Biogéographiques Ulex europeus Fabacées CH LV Eur Ulex boivinii Fabacées CH LV Ibero-Mar Ulex parviflorus Fabacées CH LV W-Med Ononis spinosa Fabacées CH LV Eur-as Calycotome villosa Fabacées CH LV W-Med subsp intermedia Cytisus triflorus Fabacées CH LV W-Med Lotus ornithopodioides Fabacées TH HA Med Lotus hispidus Fabacées TH HA Med –Atl Scorpiurus muricatus Fabacées TH HA Med Medicago italica subsp Fabacées TH HA Med italica Psoralea bituminosa Fabacées CH LV Med

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Trifolium tomentosum Fabacées TH HA Med Trifolium angustifolium Fabacées TH HA Med Trifolium arvense Fabacées TH HA Paleo -Temp Trifolium stellatum Fabacées TH HA Med Anthyllis tetraphylla Fabacées TH HA Med Anthyllis vulneraria Fabacées TH HA Eur -Med Vicia sicula Fabacées TH HA W-Med

38,88% CH TH 61,11%

Figure n° 21 : Les types biologiques des fabacées au niveau de la station de Zarrifet .

38,88% HA LV 61,11%

0

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Figure n°22 : Les types morphologiques des fabacées au niveau de la station de Zarrifet

Med 5,55% 5,55% W-Med 5,55% Med-Atl 5,55% 44,44% Eur –Med 5,55% Eur -as 5,55% Eur Paleo -temp 22,22% Ibro-mar

Figure n° 23 : les types biogéographiques des fabacées au niveau de la station de Zarrifet .

 Les Fabacées de la station (Sid -Safi ) :

Tableau n ° 18 : les Fabacées de la station de Sid Safi ( Beni –Saf )

Taxons Familles Type Type Type

Biologiques morphologiques Biogéographiques Anhyllis vulneraria Fabacées TH H.A Eur -Med Astragalus baeticus Fabacées TH H.A Med Astragalus lusitanicus Fabacées TH H.A Med Calycotome spinosa Fabacées CH L.V W-Med Calycotome intermedia Fabacées CH L.V Med Genista numidica Fabacées CH L.V End Genista tricuspidata Fabacées CH L.V End Hippocrepis Fabacées TH H.A Med multisiliquosa Midecago littoralis Fabacées TH H.A Med

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Ononis reclinata Fabacées TH H.A Med

Retama retama Fabacées CH L.V Sah – Send

Scopiurus muricatus Fabacées TH H.A Med Spartium junceum Fabacées CH LV Med Trifolium rugosa Fabacées TH H.A Med Trifolium campestre Fabacées TH H.A Paleo – Temp Ulex boivinii Fabacées CH L.V Ibero -Mar

Ulex parviflorus Fabacées CH L.V W-Med Vicia villosa Fabacées TH H.A Eur –Med

40,62% TH

59,37% CH

Figure n° 24 : Les types biologiques des fabacées au niveau de la station de (Sid - Safi -Beni –Saf ) .

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

HA 50% 50% LV

Figure n° 25: Les types morphologiques des fabacées au niveau de la station du

Sid –Safi (Beni – Saf )

3,12% 6,25% Med 3,12% W-Med 6,25% End 6,25% Eur-Med 50% Sah-Send

15,62% Paleo-Temp Ibero-Mar

Figure n° 26: L es types biogéographiques des fabacées au niveau de la station du Sid –Safi (Beni – saf )

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

 Ce que concernent des fabacées dans la zone d’étude :

Tableau n°19 : les Fabacées de la zone d’étude

Taxons Familles Type Type Type

Biologiques morphologiques Biogéographiques Ulex europeus Fabacées CH LV Eur Ulex boivinii Fabacées CH LV Ibero-Mar Ulex parviflorus Fabacées CH LV W-Med Ononis reclinata Fabacées TH HA Med Ononis spinosa Fabacées CH LV Eur-as Calycotome villosa Fabacées CH LV W-Med subsp intermedia Calycotome intermedia Fabacées CH L.V Med Calycotome spinosa Fabacées CH LV W-Med Cytisus triflorus fabacées CH LV W-Med Genista numidica Fabacées CH L.V End Genista tricuspidata Fabacées CH L.V End Lotus ornithopodioides Fabacées TH HA Med Lotus hispidus Fabacées TH HA Med –Atl Hippocrepis Fabacées TH H.A Med multisiliquosa Scorpiurus muricatus Fabacées TH HA Med Spartium junceum Fabacées CH LV Med Medicago italica subsp Fabacées TH HA Med italica Midecago littoralis Fabacées TH H.A Med Psoralea bituminosa Fabacées CH LV Med Trifolium tomentosum Fabacées TH HA Med Trifolium angustifolium Fabacées TH HA Med Trifolium arvense Fabacées TH HA Paleo -Temp Trifolium stellatum Fabacées TH HA Med Trifolium rugosa Fabacées TH H.A Med

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Trifolium campestre Fabacées TH H.A Paleo – Temp Anthyllis tetraphylia Fabacées TH HA Med Anthyllis vulneraria Fabacées TH HA Eur -Med Astragalus baeticus Fabacées TH H.A Med Astragalus lusitanicus Fabacées TH H.A Med Vicia sicula Fabacées TH HA W-Med Vicia villosa Fabacées TH H.A Eur –Med Retama retama Fabacées CH L.V Sah – Send

40,62% TH CH 59,37%

Figure n° 27 : Les types biologiques des fabacées de la de la zone d’étude.

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

40,62% HA LV 59,37%

Figure n° 28 : Les types morphologiques des fabacées de la zone d’étude.

Med W-Med 3,12% 3,12%3,12% 3,12% End 6,25% Eur-Med 3,12% Sah-Send 6,25% 50% Paleo-Temp 6,25% Ibero-Mar Med-Atl 15,62% Eur-as Eur

Figure n° 29 : Les types biogéographiques des fabacées de la zone d’étude.

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

 Spectre biologique :

Le spectre biologique, selon Gaussen et al. (1982) est le pourcentage des divers types biologiques. Romane (1987) recommande l’utilisation des spectres biologiques en tant qu’indicateurs de la distribution des caractères morphologiques et des caractères physiologiques. La flore de (Quezel et Santa 1962-1963) : Th > Ch > Ph. Station de Zarrifet : Th > Ch . Station de Sid –Safi Beni -Saf : Th > Ch . Les Thérophytes présentent un taux très élevé avec un pourcentage variant de 59,37% à 64,58 % et sont généralement les plus dominantes dans toutes les stations, en raison du surpâturage fréquent et des cultures, viennent ensuite les Chamephytes avec un pourcentage variant entre 34,37 % et 40,62 %. Ces dernières sont mieux adaptées à la sécheresse la plus que les Phanérophytes ; elles sont plus xérophiles » Bouazza et Benabadji,(2002). Nous avons aussi remarques que il ya la présence des phanérophytes dans la région du Tlemcen (Quezel et Santa 1962) avec un pourcentage très faible 1,04 % ; et leur absence totale dans les autres stations... Pour la station de Zarrifet nous remarque l’absence totale des hemicroptophytes et les géophytes et aussi les phanérophytes . Vue qui c’est une formation forestières et l’absence de ces trois types biologiques s’explique par notre choix sur l’étude de la famille des Fabacées . Malgré la présence de certaines phanérophytes des Fabacées reboisées , mais ces dernières n’existe pas dans la foret de Zarrifet (station qui renferme des espèces naturelle)

 Caractéristiques morphologiques : Le type biologique conduit à la forme naturelle de la plante, l’aspect précis de la forme obtenue est dépendant des variations de l’environnement. Gadrot B. (1999), Romane F. (1987) in Dahmani M. (1997) mettent en évidence l’existence d’une bonne corrélation entre les types biologiques et de nombreux caractères phéno-morphologiques.

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

La forme de la plante est l’un des critères de base de la classification des espèces en type biologique. La phytomasse est composée des espèces pérennes, ligneuses ou herbacées et des espèces annuelles. Les herbacées annuelles présentent avec un pourcentage très élevé variant entre 50% et 64,58 % dans toutes les stations d’étude suivi par les ligneux vivaces .

 Caractéristiques biogéographiques : La biogéographie est définie comme étant l’étude et la compréhension de la répartition des organismes vivants à la lumière des facteurs et processus présents et passés Hengeveld, (1990). L’étude phytogéographique constitue également un véritable modèle pour interpréter les phénomènes de régression Olivier et al, (1995). Pour Quézel P. (1991), une étude phytogéographique constitue une base essentielle à toute tentative de conservation de la biodiversité. L’analyse des Figures n° 14 et 17 et 20 et 22 montre la dominance des espèces de type biogéographique méditerranéen dans toutes les stations d’études avec des pourcentages très élèves et suivi toujours du W-Med et en fin la 3 eme position Eur –Med .

CHAPITRE IV Etude Floristique Et Phytodiversite

Conclusion :

Dans notre étude, nous avons tenté de bien montrer la caractérisation biologique, morphologique, phytogéographique e de la famille du fabacées, de 1962 (Quezel et Santa) et actuellement.

es thérophytes qui témoignent la thérophytisation annoncées par plusieurs auteurs.

biogéographique, la région de Tlemcen est dominée par les éléments Méditerranéen, suivi par Ouest-Méditerranéen.

; les stations d’études présente une bonne richesse spécifique selon Quezel et Santa (1962 ) avec S=37 , cette dernière diminue pour éteindre a 18 dans la station de Zarrifet et Sid - Safi ( Beni -Saf ) .

Les autres indices varient proportionnellement avec la richesse spécifique, le nombre total des espèces N , et le nombre des espèces pour chaque genre Ni

CONCLUSION GENERALE

Conclusion Générale

Conclusion générale :

La végétation de la région de Tlemcen est riche par sa diversité floristique et

Syntaxonomique. Cette diversité est liée à la variation de nombreux facteurs écologiques d’une part et à leur combinaison d’autre part.

Malgré l’influence de divers facteurs écologiques, climatiques et anthropiques sur la région de Tlemcen, ce dernier reste un pôle et un modèle très important, pour ce qui est de la biodiversité et de l’hétérogénéité floristique, spatiale et climatique. Pour cette raison, elle a été choisie comme zone d’étude.

Devant la gravité de cette situation écologique dans la région de Tlemcen, la nécessité d'un plan d'action de préservation du tapis végétal et à la biodiversité ne peut être assurée que si la connaissance de la flore et la dynamique de la végétation soient maîtrisées par les gestionnaire, les inventeurs, les chercheurs et surtout la population.

Ce travail a été réalisé pour un but comparatif entre les fabacées entres les années 1962 -1963 et les années actuelles au niveau des monts de Tlemcen.

Pour entourer l’objectif, l’étude physiographique est l’une des étapes principales à toute étude, qui a nous permis de déterminer la nature du milieu physique.

L’étude biologique d’espèce consiste de réalisé une vue générale sur la famille des fabacées avec la systématique, la répartition géographique, l’historique et un aperçue écologique de cette famille .

L’étude du climat a permis de caractériser les monts de Tlemcen sur le plan bioclimatique. En effet la nouvelle période varie nettement par rapport à l’ancienne (1913- 1938), une diminution des précipitations et une augmentation des températures et s’accorde avec l’hypothèse de changements climatiques.

L’état passé et actuel de l’évolution du tapis végétal a été établi grâce aux multiples données bibliographiques récentes et surtout aux observations sur le terrain.

Le climagramme pluviothermique d’Emberger, montre que les monts de Tlemcen sont à l’étage bioclimatique Semi-aride à hiver tempéré et semi-aride à hiver chaud selon la station à la nouvelle période.

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Conclusion Générale

L’examen de nos relevés ainsi que les listes floristiques, nous allons montrer une nette disparité dans les stations d’étude entre les années passées et les années actuelles. En effet, là où la pression anthropozoogène est forte, les espèces épineuses et/ou toxiques dominent la situation.

rtance des thérophytes qui témoignent la thérophytisation annoncées par plusieurs auteurs.

de vue biogéographique, la région de Tlemcen est dominée par les éléments Méditerranéen, suivi par Ouest-Méditerranéen.

; les stations d’études présente une bonne richesse spécifique selon Quezel et Santa (1962 ) avec S=37 , cette dernière diminue pour éteindre a 18 dans la station de Zarrifet et Sid - Safi ( Beni -Saf ) .

Les autres indices varient proportionnellement avec la richesse spécifique, le nombre total des espèces N , et le nombre des espèces pour chaque genre Ni .

Enfin pour la protection et la conservation de ces écosystèmes : il ne suffit pas de protéger des zones riches en espèces mais également les zones pauvres.

Il est urgent de définir une politique concentrée d’aménagement et de protection pour

L’ensemble des pays du pourtour méditerranéen. Si l’on sauvegarde au moins les vestiges encore en place.

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الملخص

تعتبر منطقة تلمسان مكانا مالئما لنمو للنباتات البقولية وفي هذا العمل تطرقنا الى اجراء مقارنة تمس مختلف المعايير الظاهرية لهذه النباتات بين السنوات الماضية )2691( و السنوات الحالية في كل من منطقتي زاريفت وساحل سيدي الصافي ببني صاف .

في هذا العمل ركزنا على دراسة خصائص الوسط ألبيئي و دراسة المناخ وكذا دراسة الغطاء النباتي للبقوليات باستعمال طريقة بسيطة ) ساحة دائرية صغيرة ذات بعد ثابت( و التي اظهرت هيمنة النباتات الحولية في كل من السنوات الماضية وكذا السنوات الحالية .سمح لنا تحليل المراسالت فهم ومعرفة مختلف العوامل المؤثرة على نمو وتوزيع البقوليات في منطقة تلمسان .

يجب بدل مجهودات عاجلة لحماية هذه االخيرة وكذلك حماية جميع النباتات االخرى .

هذا المخزون ماهو إال استمرارية لعدة اعمال قام بها مختبر البيئة وإدارة النظم االيكولوجية النباتية .

الكلمات المفتاحية : تلمسان - البقوليات - النباتات الحولية - زاريفت – سيدي الصافي ببني صاف .

Etude Comparative des Fabacées entre les années 1962 et les années actuelles dans la région du Tlemcen :

La region du Tlemcen est un bonne endroit pour l’installation des Fabacées ; ce travail à été réaliser pour une étude comparative des fabacées entre les années (1962)et les années actuelles dans les deux stations Zarrifet et Sid- Safi ( Beni-Saf). Dans cette étude nous basons sur les caractères physiques , des études climatique et un inventaire floristique des espèces qui associer de la famille des fabacées par l’utilisation des méthodes simple (l’inventaire dans un cercle) ; ce que montre la prédominance des thérophytes a les années 1962 et actuellement .

Le traitement par l’analyse factorielle es correspondances nous a permis de connaitre les divers facteurs qui influent sur le développement et la répartition des fabacées dans la région du Tlemcen . Cette recherche met l’accent sur la nécessité de protéger les Fabacees .

Cet inventaire est la continuité de différents travaux réalises dans notre laboratoire d’Ecologie et Gestion des Ecosystèmes Naturels.

MOTS CLES : Tlemcen-Fabacées –Les thérophytes –Zarrifet - Sid- Safi ( Beni –Saf )

Comparative study of the between the years 1962 and the present years in the Tlemcen region:

Region of Tlemcen is a good place for the installation of Fabaceae; this work was carried out for a comparative study of the Fabaceae between the years (1962) and the current years in the two stations Zarrifet and Sid-Safi (Beni -Saf). In this study we base ourselves on the physical characteristics, climatic studies and a floristic inventory of species that associate the family of the fabaceae by the use of simple methods (inventory in a circle); As shown by the predominance of therophytes in the years 1962 and present.The analysis by factorial analysis has enabled us to know the various factors that influence the development and distribution of the Fabaceae in the Tlemcen region.

This research emphasizes the need to protect the Fabaceaes.

This inventory is the continuity of various works realized in our laboratory of Ecology and Management of Natural Ecosystems.

KEYWORDS: Tlemcen – Fabaceae – therophytes - Zarrifet - Sid- Safi ( Beni –Saf )