DÉCHETS VERTS : 3 TECHNIQUES DE VALORISATION !

Communauté de Communes Portes Nord-Ouest de www.smedar.fr Avec le retour des beaux jours, l’entretien des jardins est au cœur de nos préoccupations printanières. Et comme chaque année, se pose la question de la valorisation. Gestion collective ou individuelle, les solutions qui s’offrent à vous pour les déchets verts sont multiples, pour exploiter au maximum ces ressources organiques et énergétiques. Compost, plaquettes de bois pour les chaufferies, électricité grâce à la méthanisation des tontes de gazon, les déchets verts sont des matières premières ! Si certains d’entre vous préfèreront le compostage à domicile pour bénéficier d’un amendement organique de qualité, d’autres privilégieront le dépôt en déchetteries. Ensemble, donnons le feu vert à la valorisation des déchets verts !

Compostez dans votre jardin ! Déchets ménagers biodégradables, tontes et broyats de branchages du jardin, jusqu’à 30 % de votre poubelle peuvent être déposés dans un composteur individuel. Vous obtiendrez en quelques mois un compost de qualité pour votre jardin et toutes vos plantations !

Après un test mené sur sept communes, la Communauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen étendra d’ici la fin de l’année la distribution de composteurs individuels à tout le territoire, en partenariat avec les mairies. Les descriptifs et modalités d’acquisition seront prochainement établis. Vous pouvez également acheter un composteur en jardinerie ou le construire vous- même. Poubelle perçée, palettes assemblées en carré, à chacun son astuce !

Le compostage industriel, une solution à grande échelle La plateforme de compostage de Saint-Jean du Cardonnay réceptionne les autres déchets verts. Broyage, fermentation, maturation et criblage, les déchets sont transformés en compost en plusieurs étapes. Celui-ci est vendu à des tarifs avantageux aux particuliers et aux agriculteurs. Pour obtenir ce résultat, le Smédar applique un procédé de traitement performant. Si d’ordinaire les végétaux se décomposent en douze mois, six suffisent sur la plateforme. A la fin du processus, aucun rejet ! Tout est valorisé. Une partie du bois séparé dans le crible est transformé en plaquettes, vendues à certaines chaufferies. Le reste est réintroduit dans un nouveau cycle de production de compost. Avec le retour des beaux jours, l’entretien des jardins est au cœur de nos préoccupations printanières. Et comme chaque année, se pose la question de la valorisation. Gestion collective ou individuelle, les solutions qui s’offrent à vous pour les déchets verts sont multiples, pour exploiter au maximum ces ressources organiques et énergétiques. Compost, plaquettes de bois pour les chaufferies, électricité grâce à la méthanisation des tontes de gazon, les déchets verts sont des matières premières ! Si certains d’entre vous préfèreront le compostage à domicile pour bénéficier d’un amendement organique de qualité, d’autres privilégieront le dépôt en déchetteries. Ensemble, donnons le feu vert à la valorisation des déchets verts !

Compostez dans votre jardin ! Déchets ménagers biodégradables, tontes et broyats de branchages du jardin, jusqu’à 30 % de votre poubelle peuvent être déposés dans un composteur individuel. Vous obtiendrez en quelques mois un compost de qualité pour votre jardin et toutes vos plantations !

Après un test mené sur sept communes, la Communauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen étendra d’ici la fin de l’année la distribution de composteurs individuels à tout le territoire, en partenariat avec les mairies. Les descriptifs et modalités d’acquisition seront prochainement établis. Vous pouvez également acheter un composteur en jardinerie ou le construire vous- À la déchetterie de Montville, le tri : un maître-mot ! même. Poubelle perçée, palettes assemblées en carré, à chacun son astuce ! Un caisson pour les herbes, un second pour les autres déchets verts, voici l’aménagement que vous découvrirez désormais à la déchetterie de Montville-Bosc Guérard Saint-Adrien. Depuis le 1er avril, la Communauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen (CCPNOR) et le Smédar expérimentent une nouvelle filière de tri du gazon afin d’alimenter l’unité de méthanisation de la ferme équestre de Bois-Guilbert, près de Buchy. Mélangées au fumier pailleux des chevaux, les herbes complètent la recette d’ingrédients nécessaires pour la production d’un biogaz, le méthane, utilisé pour faire fonctionner un moteur de cogénération, source d’électricité et de chaleur (voir page 4 pour plus d’informations). Mais sans votre tri, rien n’est possible. Ainsi est-il très important de bien respecter les consignes de séparation des déchets verts et de préparer le chargement de votre véhicule ou de votre remorque en conséquence. En effet, toute branche présente dans le gisement d’herbe perturbera fortement le fonctionnement de l’unité de méthanisation. En cas de doute, le gardien de la déchetterie pourra vous conseiller. Attention, la déchetterie de la Côte de la Valette à (accessible aux habitants des communes de Fresquiennes, La Vaupalière, Montigny, Pissy-Pôville, et Saint-Jean du Cardonnay) n’est pas équipée du même dispositif. Les dépôts à la déchetterie de Montville sont ainsi à privilégier. Méthanisation : vers l’indépendance énergétique Alors que les pouvoirs publics incitent au développement de la méthanisation à la ferme, nombreux sont les exploitants agricoles qui se laissent tenter par l’aventure. Etre indépendant énergétiquement, quoi de plus séduisant ! Les bénéfices économiques et environnementaux sont nombreux pour les agriculteurs, comme pour la collectivité. Thierry de Pas dirige la ferme équestre de Bois-Guilbert depuis 1993. Spécialisée dans l’élevage équin, les cultures et l’accueil en gîtes ruraux, l’exploitation agricole a fait le pari de la modernisation par la méthanisation. Avec l’ambition de développer son champ d’activité, il a saisi cette opportunité dès qu’elle s’est présentée. “Nous disposions de déchets qui pouvaient être de vraies ressources énergétiques. Après trois ans de réflexion avec le Smédar et la Chambre d’Agriculture, un prototype de l’entreprise ERigène a été installé sur l’exploitation afin de les valoriser”. Après l’expérimentation, ERigène a vendu six caissons de méthanisation de 30 m3 à Monsieur de Pas. Chaque semaine, des dizaines de tonnes de fumier sont récupérées dans les étables et apportées jusqu’aux caissons. Le mélange avec d’autres produits est alors opéré avec un chargeur télescopique, en respectant les proportions adéquates des différents ingrédients de la recette : 50 % de fumier et 50 % de substrats (gazon coupé, inter-cultures de champs ensilés).

Production d’électricité et de chauffage L’ensemble est déversé dans les caissons de méthanisation, totalement indépendants les uns des autres. La matière se décompose pendant vingt-huit jours. Un biogaz riche en méthane, se dégage alors grâce à la fermentation. Il est récupéré et envoyé vers un moteur de cogénération, fonctionnant sur le même principe qu’un moteur à explosion GPL de voiture. Celui-ci actionne une génératrice et produit de l’électricité, revendue à EDF. En parallèle, il chauffe l’eau du circuit de chauffage de la maison et des gîtes, permettant ainsi l’économie d’importantes quantités de fioul.

La matière décomposée du caisson servira ensuite en tant qu’amendement organique dans les champs de culture, remplaçant ainsi les engrais chimiques auparavant utilisés. Le nombre d’unités de méthanisation en pourrait passer de 90 actuellement à un millier en 2020, grâce au nouveau plan de soutien présenté par le ministère de l’agriculture au mois de mars 2013.

La méthanisation du gazon, une solution d’avenir pour une filière en devenir…

“L’expérimentation de sept mois menée par la Communauté de Communes des Portes Nord-Ouest de Rouen, le Smédar et la Ferme équestre de Bois-Guilbert est l’exemple d’un partenariat efficace. Alors que les deux collectivités diversifient la valorisation des déchets verts à moindre coût, l’exploitation bénéficie d’un apport de qualité, nécessaire au bon fonctionnement de son unité de méthanisation. Mais aucune branche feuillue ne doit se trouver dans les bennes livrées, car elles ne se dégradent pas à la même vitesse que les tontes ou le fumier. La qualité sera ainsi l’élément clé du succès de l’expérimentation, qui pourrait aboutir à une pérennisation de la filière”. Hervé Marquand, Chargé d'études développement

et prospectives au Smédar : J. LALLIER, ERigène photos sur papier recyclé - Dessins : C. CAMAX - Dépôt du Smédar - Mai 2013 Impression - Crédit ISSN à parution de la communication : Direction Conception/Réalisation