Les Cristaux

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Les Cristaux la lettre n0 5 / automne 2002 de l’Académie des sciences Cles ristaux la lettre n0 5 / automne 2002 de l’Académie des sciences Sommaire - La scolarisation d’une classe d’âge s’est accrue et les études supérieures Éditorial ont été diversifiées en sciences fonda- Les scientifiques de demain: mentales et appliquées. craintes, faits et réflexions Editorial - Les formations universitaires en Jean Dercourt page 2 sciences et dans leurs applications On évoque de plus en plus fréquemment croissent significativement, mais cette - Les filières générales ne sont profes- la désaffection des élèves et des croissance ne concerne que les forma- sionnalisantes qu’en deux paliers: à la Dossier étudiants pour les sciences. Quelques tions professionnalisantes. licence vers la formation des maîtres, La science des cristaux: faits significatifs me permettront de faire - Après la licence, les instituts univer- et en thèse, où aucun passage n’est de l’ordre au désordre le point. sitaires de formation des maîtres possible d’un palier à un autre. Hubert Curien page 3 Un élément de base, la transformation (I.U.F.M.) intègrent près de 20 000 radicale de la société française depuis étudiants scientifiques, souvent issus Je ne vois pas dans ces faits une désaf- Les rayons X et la structure 50 ans: en 1945, la population active se du D.E.U.G. Ils préparent le professorat fection des étudiants pour la science ou de la matière Paul Caro répartissait en 26 % pour l’agriculture, des écoles, le C.A.P.E.S. et l’agrégation de ses applications, mais une organisa- page 6 40 % pour l’industrie et 34 % pour les en suivant partiellement les maîtrises tion des études scientifiques générales L’apport du rayonnement services, devenus aujourd’hui respecti- générales ou licences où ils sont comp- inadaptée aux souhaits des étudiants qui synchrotron à la cristallographie recherchent - comme tous les étudiants Entretien avec Yves Petroff par Paul Caro page 12 du monde entier - des études courtes. Les scientifiques de demain: A tous les niveaux de formations profes- Les quasicristaux, ou comment sionnalisantes, une véritable symbiose la nature déjoue les théorèmes existe entre professions, écoles et Remy Mosseri page 15 craintes, faits et réflexions universités mais s’étiole dans la forma- tion générale. Les enseignants-cher- Questions d’actualité cheurs l’assurent seuls en D.E.U.G. et vement 5 %, 35 % et 60 %, tous consom- tabilisés. Les maîtres ès-sciences en licence; les chercheurs, les labora- Les groupes en physique mateurs de scientifiques! poursuivent leurs études en écoles toires de recherche publics et privés n’y des particules Maurice Jacob Les qualifications ont également été d’ingénieurs dans et hors des univer- participent pas! page 16 bouleversées. En 1950, parmi la popu- sités. Les classes préparatoires et les Où l’astronomie rejoint lation active de 18 à 65 ans, les diplômes universités ont décerné 16000 diplô- La baisse de fréquentation dans la filière l’ophtalmologie les plus élevés étaient pour 6 % un C.A.P., mes d’ingénieurs en 1990 et 24500 en scientifique générale est exacerbée en Pierre Léna page 17 pour 3 % un Baccalauréat et pour 3 % 2000. France où la féminisation des études un diplôme de l’enseignement supérieur. - Enfin, d’autres maîtres ès-sciences scientifiques est réduite (55 % de la En 1996, ils représentaient 33 %, 12 % préparent soit un D.E.A. master recher- population étudiante, mais 20 % en I.U.T. La vie de l’Académie et 21 %, beaucoup relevant d’une forma- che (en 1994, 16000 diplômés, en 1999, scientifiques, 22 % en sciences et tech- Rencontre entre les Bureaux tion de science fondamentale ou appli- 10000). La baisse est particulièrement nologies de l’ingénieur, 35 % en sciences de l’Académie des sciences et de quée. Pendant les « 30 glorieuses », nette en physique et en chimie (37,5 %). de la matière). Seules les sciences de la l’Académie nationale des sciences des États-Unis élèves et étudiants trouvaient tous une Le D.E.S.S. master professionnel comp- vie en comptent 56 %; là existe une autre Yves Quéré embauche au sortir de leurs études, tait en 1994, 4000 diplômés, en 2000 la ségrégation: l’écrasante majorité des page 19 depuis 25 ans, ce n’est plus le cas. progression avoisine 90 %, de nombreux femmes choisissent d’enseigner, elles Succès de la théorie de Langlands Plusieurs points se dégagent de cette étudiants de maîtrises générales le ne bénéficieront jamais d’une approche Christophe Soulé évolution: préfèrent aux D.E.A.. de la recherche. Améliorer chaque page 19 - Au sein des universités, la fluidité des année, de quelques points, ce recrute- systèmes se développe dans les filières ment féminin et le fil de l’histoire en sera La vie des séances appliquées, elle le fait mal dans les changé, comme il l’a été dans beaucoup filières générales. d’autres secteurs professionnels. Le Sécurité sanitaire, vigilance sanitaire, goût des sciences est peu en cause dans surveillance épidémiologique Alain-Jacques Valleron De ces données brutes on peut extraire la baisse de la filière recherche ; le page 20 les éléments suivants: mauvais fonctionnement de toutes les - Les bacheliers choisissent préféren- formations l’est, car il ne répond pas aux tiellement des formations en étapes et besoins sociologiques de la génération ᔢ par Jean Dercourt acquièrent un titre « monnayable » Secrétaire perpétuel à chacune d’elles (D.U.T., diplôme de l’Académie des sciences, d’ingénieur-maître, ou d’ingénieur professeur à l’université Pierre et Marie Curie D.E.S.S.). 2 Dossier e siècle que nous venons de vivre peut être qualifié de révolutionnaire dans tous les secteurs de la recherche et de la connaissance. L’un des effets de cette révolution L est d’ailleurs qu’il est devenu difficile, voire incongru, de dessiner une carte secto- rielle de la science faisant apparaître des frontières. Les cristallographes ont, peut-être avant d’autres, vécu dans cette atmosphère pluridisciplinaire. Minéralogistes tout autant que chimistes et physiciens, les voici maintenant partenaires des biologistes. En s’adonnant par goût et nécessité à la gymnastique de la pluridisciplinarité, ils sont devenus champions dans le sport du jeu d’échelles, du macroscopique au microscopique, avec un intérêt récemment grandissant pour le mésoscopique. Mais la conversion profonde opérée en cristallographie est dans l’intérêt croissant porté aux défauts des cristaux. Naguère consi- dérés comme des accidents regrettables venant troubler l’élégante périodicité de la matière cristallisée, les défauts cristallins, qu’ils soient ponctuels, linéiques ou surfaciques sont main- tenant appréciés pour leurs vertus. Bien contrôlés et sagement dosés, ils confèrent aux cris- taux des qualités essentielles pour leurs usages. structure cristalline: un cristal est un assemblage périodique régulier dans l’espace de « molécules élémentaires » toutes identiques. Décrivant la nature des cristaux, il devenait aussi l’un des La Science découvreurs de la nature moléculaire et atomique de la matière. La maille élémentaire d’Haüy est l’entité que ne peut pas couper (a-tome) sans dénaturer une substance. des cristaux: Après l’ère des pères-fondateurs, Romé de l’Isle et Haüy, vint celle des mathé- maticiens – géomètres. Auguste Bravais (1811-1863) étudia les types de symé- tries compatibles avec la périodicité dans de l’ordre l’espace et dénombra les quatorze types de réseaux qui portent son nom. Puis vinrent les champions des groupes cris- tallins, Schönflies (1853-1928) et Fedorov (1853-1919). Travaillant indépendam- ment, l’un à Berlin, l’autre à Saint- au désordre Pétersbourg, ils apportèrent la preuve de leur excellence en proposant le même résultat, la même liste de deux cent trente groupes distincts. Ces deux cent 1 par Hubert Curien trente cases ouvertes au classement des cristaux selon leur symétrie ont donné a cristallographie est née comme pleine satisfaction aux cristallographes Lune science de l’ordre. Jean- jusqu’à des temps très récents où furent Baptiste Romé de l’Isle (1736-1790) découverts des milieux solides présen- édicta la loi de « constance des angles »: tant aux expériences de diffraction des les facettes d’un cristal d’une espèce symétries d’ordre cinq. Notre confrère déterminée font entre elles des angles Denis Gratias figure en tête des louables de valeurs constantes. Travaillant dans iconoclastes. En fait, ces phases à symé- le même esprit, mais non sans quelques trie quinaire sont d’une nature distincte. controverses, que l’évidence des faits eut Il est maintenant convenu de les appeler tôt fait de calmer, René-Just Haüy (1743- « quasi-cristaux ». 1822), partant de l’observation du phéno- mène de clivage, donna une idée claire 1 Président de l’Académie des sciences, professeur et remarquablement moderne de la émérite à l’université Pierre et Marie Curie 3 Dossier des substances fluides troubles et biré- fringentes qui deviennent limpides et isotropes à une température bien déter- minée. Ces phases liquides qui ont cependant quelques propriétés cristal- lines sont nommées « cristaux- liquides ». L’étude sera reprise un peu plus tard par Georges Friedel qui appor- tera la lumière sur la structure de ces substances et proposera une classifica- tion logique. Georges Friedel était le fils de Charles Friedel, chimiste dont le nom est resté attaché à la méthode de synthèse organique dite de « Friedel et Crafts ». Il fut le père d’Edmond, lui- même père de Jacques Friedel, brillant physicien contemporain. La famille Friedel n’est-elle pas un très remar- quable exemple de continuité familiale dans le succès de la démarche scienti- fique? Revenons aux cristaux – liquides dont les applications techniques connais- sent aujourd’hui un énorme succès. Leur caractère hybride est la cause de leurs vertus: fluides, ils sont aisément modi- fiables par des influences extérieures; anisotropes, ils peuvent constituer des éléments essentiels, dans des systèmes électro-optiques par exemple.
Recommended publications
  • © Copyright 2016 Devon R. Mortensen
    © Copyright 2016 Devon R. Mortensen Understanding near Fermi-level electronic structure through x-ray emission spectroscopy Devon R. Mortensen A dissertation submitted in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy University of Washington 2016 Reading Committee: Gerald T. Seidler, Chair Marjorie Olmstead Xiaodong Xu Program Authorized to Offer Degree: Physics University of Washington Abstract Understanding near Fermi-level electronic structure through x-ray emission spectroscopy Devon R. Mortensen Chair of the Supervisory Committee: Professor Gerald T. Seidler Physics Atomic and molecular chemical properties are largely determined by the electronic structure of near Fermi-level states. Determining this structure is therefore one of the central tasks in materials characterization and development. In the work of this dissertation I explore the capabilities and limitations of non-resonant x-ray emission spectroscopy (NXES) as an analytical technique aimed at addressing these issues. To this end, I report the development of novel laboratory- and synchrotron-based instrumentation for the study of transition metal and lanthanide compounds. One of the primary results of this research thrust is increased accessibility and throughput, making NXES measurements a more viable option in routine and research-grade materials study. Using experimental data obtained from these spectrometers, I evaluate current state-of-the-art theory in terms of modeling valence structure in ambient transition-metal complexes. Additionally, I use NXES to elucidate the evolving 4f-electronic structure in the early light lanthanides under pressure. In particular these results show a persistent 4f-moment across certain volume collapse transitions in Cerium and Praseodymium, thus helping settle a long-standing debate about the nature of volume collapse.
    [Show full text]
  • Annotated Bibliography: Women in Physics, Astronomy, and Related Disciplines
    Annotated Bibliography: Women in Physics, Astronomy, and Related Disciplines Abir Am, Pnina and Dorinda Outram, eds. Uneasy Careers and Intimate Lives: Women in Science, 1787-1979. New Brunswick, NJ: Rutgers University Press, 1987. Abir Am and Outram’s volume includes a collection of essays about women in science that highlight the intersection of personal and professional spheres. All of the articles argue that the careers of women scientists are influenced by their family lives and that their family lives are impacted because of their scientific careers. This text is significant in two ways: first, it is one of the earliest examples of scholarship that moves beyond the recovering women in science, but placing them in the context of their home and work environments. Second, it suggests that historians of science can no longer ignore the private lives of their historical subjects. This volume contains four articles relating to women in physics and astronomy: Marilyn Bailey Ogilvie’s “Marital Collaboration: An Approach to Science” (pages 104-125), Sally Gregory Kohlstedt’s “Maria Mitchell and the Advancement of Women in Science” (pages 129-146), Helena M. Pycior’s “Marie Curie’s ‘Anti-Natural Path’: Time Only for Science and Family” (pages 191-215), and Peggy Kidwell’s “Cecelia Payne-Gaposchkin: Astronomy in the Family” (pages 216-238). As a unit, the articles would constitute and interesting lesson on personal and professional influences. Individually, the articles could be incorporated into lessons on a single scientist, offering a new perspective on their activities at work and at home. It complements Pycior, Slack, and Abir Am’s Creative Couples in the Sciences and Lykknes, Opitz, and Van Tiggelen’s For Better of For Worse: Collaborative Couples in the Sciences, which also look at the intersection of the personal and professional.
    [Show full text]
  • Exploration of Astatine Chemistry in Solution : Focus on the Pourbaix Diagram in Noncomplexing Medium and Characterization of Astatine-Mediated Halogen Bonds Lu Liu
    Exploration of astatine chemistry in solution : focus on the Pourbaix diagram in noncomplexing medium and characterization of astatine-mediated halogen bonds Lu Liu To cite this version: Lu Liu. Exploration of astatine chemistry in solution : focus on the Pourbaix diagram in noncom- plexing medium and characterization of astatine-mediated halogen bonds. Radiochemistry. Ecole na- tionale supérieure Mines-Télécom Atlantique, 2020. English. NNT : 2020IMTA0205. tel-03123005 HAL Id: tel-03123005 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03123005 Submitted on 27 Jan 2021 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. THESE DE DOCTORAT DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPERIEURE MINES-TELECOM ATLANTIQUE BRETAGNE PAYS DE LA LOIRE - IMT ATLANTIQUE ECOLE DOCTORALE N° 596 Matière, Molécules, Matériaux Spécialité : Chimie Analytique et Radiochimie Par Lu LIU Exploration de la chimie de l'astate en solution : Focalisation sur le diagramme de Pourbaix en milieu non complexant et caractérisation de liaisons halogènes induites par l'astate Thèse présentée et soutenue à Nantes,
    [Show full text]
  • Jeunesse : Choisir Ses Vacances D'été
    X Jaumeron Le retour des chèvres p.4 X Moulon Les noms offi ciels des rues GifGifinfosinfos p.12 X Intercommunalité L'actualité Jeunesse : choisir p.16 ses vacances d'été n° 407 Mensuel municipal d'informations - Avril 2015 À www.ville-gif.fr 2 Rendez-vous d'avril… Jusqu’au samedi 11 avril Samedi 4 Samedi 11 Mercredi 15 Art’up : édition Club Magic Atelier création Don du sang 2015 Bourse aux cartes d’un jeu 16h-21h Espace du Val de Gif Exposition, scène ouverte, 14h-18h30 Ludothèque municipale Chef de tribu Tél. : 01 70 56 52 25 concerts… Tél. : 01 70 56 52 65 À partir de 8 ans MJC Cyrano 14h-18h Jeudi 16 Tél. : 01 69 07 55 02 Jeudi 9 Ludothèque municipale www.mjc-cyrano.fr Tél. : 01 70 56 52 65 Les jeudis Les jeudis de la de la CLIC Jusqu’au dimanche recherche 12 avril Dimanche 12 Le monde des pollens Exposition : Kid écran « Too Much » Cinéma pour enfants « Le petit monde de Leo Lionni » Projection et rencontre avec la 18h Faculté des sciences photographe Sylvie Hugues. d’Orsay 21h - MJC Cyrano Sur inscription : Tél. : 01 69 07 55 02 01 70 56 52 60 11h - Central cinéma Vendredi 17 Vendredi 10 et www.viimages.fr samedi 11 avril Café gourmand Dimanche 12 Pour les nouveaux octogénaires Découvrir deux univers, Foire gourmande giffois (nés en 1935) entre « deux pop » 10h-19h- Place du marché Dimanche Château du Val Fleury Neuf (Chevry) Espace du Val de Gif. Tél. : 01 70 56 52 20 Tél.
    [Show full text]
  • Bilan03-04.Pdf
    PROMOTION YVETTE CAUCHOIS 2003-2004 SECRETARIAT GENERAL INSTITUT DE PERFECTIONNEMENT A LA GESTION DE LA RECHERCHE BILAN DU SEMINAIRE des DIRIGEANTS POTENTIELS Comme le veut la tradition de l’IPGR, la promotion 2003-2004 des dirigeants potentiels a proposé son nom de baptême : Yvette CAUCHOIS (1908-1999) Yvette Cauchois fut une physicochimiste de grand talent qui a profondément marqué le développement de la spectroscopie et de l'optique des rayons X. Nommée chargée de recherches au CNRS en 1932, puis maître de recherches en 1937, elle devient en 1945 professeur à la Sorbonne dans la chaire de Jean Perrin. En 1953, elle dirigera le laboratoire de Chimie Physique jusqu’en 1978 où elle cessera ses fonctions officielles et poursuivra des recherches en qualité de professeur émérite durant encore plusieurs années. Honorée par de nombreux prix et distinctions, universellement reconnue par la communauté internationale, sa contribution scientifique est le témoignage de toute une vie mise au service de la science. Elle fut la deuxième femme, après Marie Curie, à présider la Société de Chimie Physique. Elle fut à l'origine du développement de l'utilisation des sources de lumière synchrotron en Europe, d'abord à Frascati en 1963-64, puis au début des années 70 au LURE. CNRS-IPGR 2 LES 19 MEMBRES DE LA PROMOTION Yvette CAUCHOIS Prénom Nom Grade Localisation Fonction à la date du séminaire Origine Bruno ANDRAL IRE Villeurbanne Adjoint au Délégué Régional SG Armelle BARELLI IR1 Toulouse Adjointe au Délégué Régional SG Jean-Marc BLONDY IR1 Limoges Ingénieur
    [Show full text]
  • Istituto!Nazionale!
    !!ISTITUTO!NAZIONALE!DI!FISICA!NUCLEARE ! Laboratori!Nazionali!di!Frascati! ! ! ! ! ! ! INFN013005/LNF! 16th!April!2013! ! ! ! Fifty years since the first European synchrotron radiation-derived XAFS spectrum (Frascati, 1963) Annibale Mottanaa,b and Augusto Marcellib aDipartimento di Scienze, Università degli Studi Roma Tre, Largo S. Leonardo Murialdo 1, Rome, 00146, Italy bLaboratori Nazionali di Frascati, Istituto Nazionale di Fisica Nucleare, Via E. Fermi 40, Frascati, RM, 00044, Italy ! ! ! ! Abstracts ! The first absorption spectra recorded in Europe using synchrotron radiation as the X-ray source were the K-edge of Al and the LIII-edge of Cu taken at Frascati electron synchrotron by the French-Italian group made of Y. Cauchois, C. Bonnelle and G. Missoni in April 1963. ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! Published!by!SIDS–Pubblicazioni/ ! !!Laboratori!Nazionali!di!Frascati! ! ! ! ! ! ! 1. The Italian synchrotron facility of Frascati Who first envisaged and first detected synchrotron radiation is a matter of controversy among Science historians. According to some of them, the first theoretical demonstration that electrons orbiting within a magnetic field dissipate photons arose in the minds of Russian physicists D.D. Ivanenko and I.Ya. Pomeranchuk in 1944; according to others, the first scientist who put it on paper was V.I. Veksler, another Russian and in the same year. Similarly, E.M. McMillan is credited to have built the first electron synchrotron in 1945 at Berkeley, CA, and to have given the name to this new type of particle accelerator; yet, the first observation of a bright arc of light (i.e., of visible synchrotron radiation) was made at Schenectady, N.Y., in 1947, by a General Electric technician attending the accelerator machine that H.C.
    [Show full text]
  • The EXAFS Family Tree: a Personal History of the Development of Extended X-Ray Absorption ®Ne Structure
    123 Plenary Papers J. Synchrotron Rad. (1999). 6, 123±134 The EXAFS family tree: a personal history of the development of extended X-ray absorption ®ne structure Farrel W. Lytle The EXAFS Company, Pioche, NV 89043, USA. E-mail: [email protected] (Received 12 January 1999; accepted 22 January 1999) This paper reviews the history of X-ray absorption spectroscopy (XAS) beginning with the ®rst observation of an absorption edge, through the development of the modern theory and data inversion by the Fourier transform. I stop with my ®rst trip to a synchrotron X-ray source. The study of XAS began at an exciting time for science. Wave mechanics, X-ray diffraction, X-ray scattering from non-crystalline materials experiments developed in parallel with XAS. However, the dif®culty of obtaining data from conventional X-ray tubes limited the ®eld to a potentially interesting minor subject. Only with the advent of synchrotron radiation and arrival of modern theory in the 1970s did XAS become widely applicable to ®elds ranging from environmental to biological sciences. Early developments in experimental technique and theory are emphasized. Since I worked in both the before-synchrotron and after-synchrotron time frames, I had the opportunity to meet some of the early scientists. A number of historical vignettes and photographs of the scientists involved in the development of EXAFS are presented. Keywords: history; extended X-ray absorption ®ne structure (EXAFS); XANES; XAFS. 1. Introduction data from conventional X-ray tubes limited the ®eld to a potentially interesting minor subject. This is a personal reminiscence of the development of EXAFS based on memory and extensive notes from the early days of EXAFS.
    [Show full text]
  • Cauchois and Sénémaud Tables of Wavelengths of X-Ray Emission Lines and Absorption Edges Philippe Jonnard, Christiane Bonnelle
    Cauchois and Sénémaud Tables of wavelengths of X-ray emission lines and absorption edges Philippe Jonnard, Christiane Bonnelle To cite this version: Philippe Jonnard, Christiane Bonnelle. Cauchois and Sénémaud Tables of wavelengths of X-ray emis- sion lines and absorption edges. X-Ray Spectrometry, Wiley, 2011, 40, pp.12-16. 10.1002/xrs.1293. hal-00596480v2 HAL Id: hal-00596480 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00596480v2 Submitted on 6 Dec 2011 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Paper published in X-Ray Spectrometry 40, 12 (2011) Tables now available at the following address : http://www.lcpmr.upmc.fr/themes-A2f.php Cauchois & Sénémaud Tables of wavelengths of x-ray emission lines and absorption edges Philippe Jonnard and Christiane Bonnelle Laboratoire Chimie Physique – Matière Rayonnement, UPMC Univ Paris 06, CNRS UMR 7614, 11 rue Pierre et Marie Curie, F-75231 Paris cedex 05, France We present the Cauchois & Sénémaud Tables of x-ray emission lines and absorption edges. They are written both in French and English. They were published in 1978 by Pergamon Press and are insufficiently known. However they are of large interest because of their completeness.
    [Show full text]
  • Vol 29, Nos 3-4, Dec 2015
    I R P S BULLETIN Newsletter of the International Radiation Physics Society VolNo 2 49 No 3/4 December December,, 2014 2015 IRPS COUNCIL 2015 - 2018 President : Christopher Chantler (Australasia) EDITORIAL BOARD Vice Presidents : Editors Ron Tosh Larry Hudson Africa & Middle East : M.A. Gomaa (Egypt) Phone : +1 301 975 5591 Phone : +1 301 975 2537 Western Europe : J. Rodenas (Spain) email : [email protected] email : [email protected] Central & Eastern Europe : I. Krajcar Bronic (Croatia) NIST, 100 Bureau Drive, Stop 8460 F.S.U. : S. Dabagov (F.S.U) Gaithersburg, MD 20899-8460, U.S.A. North East Asia : Y-H Dong (P.R.China) South East Asia : P. Sarkar (India) Associate Editors Australasia : J. Tickner (Australia) D.C. Creagh S.A. McKeown South & Central America : M. Rubio (Argentina) email : email : North America : L. Hudson (USA) [email protected] [email protected] Faculty of Education Science Technology and Mathematics Secretary : J.E. Fernandez (Italy) University of Canberra Canberra ACT 2601 Australia Treasurer : W. Dunn (USA) Chair, Advisory Board : L Musilek (Czech Republic) MEMBERSHIPS Membership Officer : E. Ry an (Australia) Membership Officer Vice President, IRRMA : R. Gardner (USA) Elaine Ryan Department of Radiation Sciences Executive Councillors: University of Sydney 75 East Street ,(P.O. Box 170) R.P. Hugtenburg (UK) A. Sood (USA) Lidcombe, N.S.W. 1825, Australia P.K.N. Yu (Hong Kong) D. Bradley (UK) email: [email protected] E. Hussein (Canada ) O. Gonçalves (Brazil) I. Lopes (Portugal) T. Trojek (Czech Republic) IRPS BULLETIN : ISSN 1328533 Printing and postage of the Bulletin, and support for the IRPS web pages, are courtesy of the University of Canberra, Canberra,Tel 001 A.C.T, (905) Australia 525 9140 Ext 23021 cell 905 906 5509 Internet Address : http://www.canberra.edu.au/irps IRPS BULLETIN : ISSN 1328533 Contents of this Journal From the Editors : ..................................................................................................................
    [Show full text]
  • Vie De Château Au Val Fleury
    X C’est la rentrée Vos rendez-vous incontournables p.5, 9, 11, 12, 14 X Mobilités alternatives Une semaine sans voiture GifGifinfosinfos p.10 X Été 2015 L’album photos des événements Vie de château p.33-36 au Val Fleury n° 410 Mensuel municipal d'informations - Septembre 2015 À www.ville-gif.fr 2 Rendez-vous de septembre… Du samedi 5 Du jeudi 10 septembre Samedi 12 Mardi 22 au samedi 19 au dimanche 4 octobre Animation Votre maire Calcul du Exposition commerciale en direct quotient familial Barbecue offert Échangez par téléphone Hall des services avec Michel Bournat. municipaux (vallée) par les commerçants 16-17h - Tél. : 01 70 56 52 53 Tél. : 01 70 56 52 20 du marché Neuf. Renseignements : 01 70 56 52 58 10h30-13h - Marché Neuf [email protected] Samedi 5 © Patrick Willocq © Patrick Dimanche 13 Mardi 22 Forum des “ Regards sur le monde ”. associations Château du Val Fleury Brocante Conseil municipal Tél. : 01 70 56 52 60 Organisation : OC Gif Football 21h - Salle du conseil www.ville-gif.fr Allée du Mail Tél. : 01 60 12 95 85 Samedi 26 Jeudi 10 [email protected] Baby-sitting dating Forum emploi Mardi 15 animation Réunion publique Révision du PLU et du RLP. 21h - Salle du conseil Tél. : 01 70 56 53 80 www.ville-gif.fr 14h-18h Château de Belleville Tél. : 01 70 56 52 80 10h-18h Recrutement des animateurs Dimanche 20 www.ville-gif.fr Parc du château de Belleville ou intervenants vacataires Tél. : 01 70 56 52 55 (H/F) sur le temps scolaire Journée du Mardi 29 18h-21h - Maison du petit pont patrimoine à Gif Mercredi 9 Tél.
    [Show full text]
  • Fonds Jacques Friedel
    Fonds Jacques Friedel Répertoire (662AP/1-662AP/199) Par G. Donneger et D. Gaultier Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2004-2006 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_027998 Cet instrument de recherche a été encodé en 2012 par l'entreprise Numen dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales. 2 Archives nationales (France) Préface Annexes : ascendance de Jacques Friedel, liste des divers non publiés de Jacques Friedel, liste des sigles utilisés. 3 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 662AP/1-662AP/199 Niveau de description fonds Intitulé Fonds Jacques Friedel Date(s) extrême(s) 1930-2004 Importance matérielle et support Localisation physique Pierrefitte Conditions d'accès Sur autorisation du directeur des Archives nationales Conditions d'utilisation Reproduction soumise à l'autorisation du déposant DESCRIPTION Présentation du contenu Composition du fonds Les archives de Jacques Friedel présentent une grande richesse historique en particulier en raison des nombreux domaines qu'elles abordent. L'activité du physicien est en effet assez variée et très dense. L'ensemble du fonds se rattache à l'histoire de la recherche scientifique de l'après-guerre. Jacques Friedel fait partie de cette génération qui a vécu cette période des « Trente glorieuses » propice aux découvertes et où de grandes personnalités se sont révélées. On peut notamment suivre cette évolution à travers ses archives personnelles et celles portant sur l'université de Paris-Sud.
    [Show full text]
  • The Development and Improvement of Instructions
    FLAT QUARTZ-CRYSTAL X-RAY SPECTROMETER FOR NUCLEAR FORENSICS APPLICATIONS A Thesis by ALISON VICTORIA GOODSELL Submitted to the Office of Graduate Studies of Texas A&M University in partial fulfillment of the requirements for the degree of MASTER OF SCIENCE August 2012 Major Subject: Nuclear Engineering Flat Quartz-Crystal X-Ray Spectrometer for Nuclear Forensics Applications Copyright 2012 Alison Victoria Goodsell FLAT QUARTZ-CRYSTAL X-RAY SPECTROMETER FOR NUCLEAR FORENSICS APPLICATIONS A Thesis by ALISON VICTORIA GOODSELL Submitted to the Office of Graduate Studies of Texas A&M University in partial fulfillment of the requirements for the degree of MASTER OF SCIENCE Approved by: Chair of Committee, William S. Charlton Committee Members, John W. Poston, Sr. Arnold Vedlitz Head of Department, Yassin A. Hassan August 2012 Major Subject: Nuclear Engineering iii ABSTRACT Flat Quartz-Crystal X-ray Spectrometer for Nuclear Forensics Applications. (August 2012) Alison Victoria Goodsell, B.S., California Polytechnic State University, San Luis Obispo Chair of Advisory Committee: Dr. William S. Charlton The ability to quickly and accurately quantify the plutonium (Pu) content in pressurized water reactor (PWR) spent nuclear fuel (SNF) is critical for nuclear forensics purposes. One non-destructive assay (NDA) technique being investigated to detect bulk Pu in SNF is measuring the self-induced x-ray fluorescence (XRF). Previous XRF measurements of Three Mile Island (TMI) PWR SNF taken in July 2008 and January 2009 at Oak Ridge National Laboratory (ORNL) successfully illustrated the ability to detect the 103.7 keV x ray from Pu using a planar high-purity germanium (HPGe) detector. This allows for a direct measurement of Pu in SNF.
    [Show full text]