Exposition + Vente Aux Enchères Caritative D'art Contemporain
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#ChildCareForAll Exposition + vente aux enchères caritative d’art contemporain 65 ARTISTES SE MOBILISENT POUR LA CONSTRUCTION D’UNE PRE-NURSERY EN INDE DU SUD AU PROFIT DE L’ASSOCIATION FRANCE INDE KARNATAKA AVEC LA MAISON DE VENTES PIASA EXPOSITION Du 4 au 6 novembre 2015 de10h à19h 7 novembre de10h à18h VENTE Lundi 9 novembre 2015 à 18h30 118 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8e Sommaire Édito 3 Marraine et ambassadeurs 4 Quelques mots d’Elizabeth Coururier 5 Index des artistes 6 Remerciements 72 Les chiffres-clés de l’association 73 Ordre d’achat 74 Contacts 75 PARTENAIRES 2 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka L’édito de la présidente de FIK L’Inde, la plus grande démocratie du monde, offre de multiples facettes. Ce pays d’une grande magnificence connait un développement à deux vitesses : des villes modernes chaotiques, surpeuplées et excessives aux villages traditionnels délaissés et démunis. C’est dans la région du Karnataka (2 fois la France – 61 millions d’habitants) que mon père Shri Mahesh Ghatradyal, le fondateur de l’association, a décidé de construire l’Hôpital d’Halligudi, il y a 20 ans. Originaire de cette région et orphelin, il a toujours rêvé d’ouvrir un centre de soins pour venir en aide aux plus défavorisés et éviter aux enfants de connaître le même sort que lui. Dans cette région, 1 enfant sur 10 meurt avant sa cinquième année. Il nous est donc apparu évident que pour les 20 ans de l’association, il était temps de «tirer la langue au malheur et de dialoguer avec le bonheur» grâce au projet Child Care For All qui permettra la construction d’une pre-nursery. Child Care For All permettra de renforcer notre soutien aux populations qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (« BPL » Below Poverty Line) et rendre hommage à cet homme généreux. 65 artistes de cœur se mobilisent pour que la mortalité infantile ne soit pas une fatalité. Certains d’entre eux vont utiliser le talisman qui protège traditionnellement les foyers du Karnataka et le réinterpréter pour le transformer en un objet d’art. D’autres vont s’inspirer du slo- gan et créer une œuvre propre à leur univers artistique. Enfin, nous pourrons également compter sur de nombreuses donations d’artistes touchés par notre cause. Nous espérons que cette vente sera un succès et que les enfants d’Halligudi pourront bénéficier d’un meilleur accès aux soins, d’eau potable, d’électricité 24h/24 et d’un suivi médical de proximité, grâce à cette structure dès l’année 2016. La vie est trop courte pour ne pas la partager avec les autres. Aujourd’hui, nous semons les graines pour demain récolter le bonheur. Juliette Ghatradyal, Présitente de FIK #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 3 Une marraine engagée “ANTIK BATIK représente un art de vivre fondé sur les principes de générosité et de respect. Pour œuvrer au bien-être des enfants, la marque éthique s’est associée à France Inde Karnataka pour parrainer l’organisation d’évènements tels que ChildCareForAll”. 4 ambassadeurs de l’art contemporain Estelle Francès Antoine de Galbert Administratrice et directrice de la Fondation Francès Collectionneur et président fondateur de la Maison Rouge “Ce projet est ancré dans la “Tous les enfants sont nos réalité et ses inégalités, fort des enfants, ceux d’Halligudi aussi ”. engagements passés, tourné vers les générations futures. L’accompagner m’apparait comme une évidence”. Lorenz Baümer Nicolas Bourriaud Joaillier Commissaire d’exposition et critique d’art “Pour les enfants, pour l’avenir, “L’art est une énergie de transforma- pour le monde de tion. Toute oeuvre d’art matérialise demain!”. une relation au monde, et nous avons besoin, plus que jamais, de voir le monde avec les yeux des autres.”. 4 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka Quelques mots d’Elizabeth Couturier, galeriste partenaire Aucun être humain, quel qu’il soit, ne devrait, à sa personnalité et de la volonté qu’elle a de poursuivre coûte que coûte l’heure actuelle, laisser l’autre dans le besoin : l’œuvre commencée il y a vingt ans. dans ce cas, l’indifférence est criminelle. Mais Que dire de ceux qui donnent une de leurs œuvres ? Ceux qui sont dans il faut être réaliste, pour la plupart d’entre « la galère » donnent, et de la même manière, ceux qui ont « réussi ». nous, l’indifférence n’est que confortable. Quiconque fréquente les artistes le sait : ils sont pour la plupart généreux. Justement le docteur Mahesh Ghatradyal Leur façon de penser ne les enferme pas uniquement dans des consi- l’était, réaliste, quand il a fondé France Inde dérations rationnelles, leur façon de vivre ne les porte pas à se soucier Karnataka en 1994, et construit l’hôpital franco- uniquement des conditions matérielles. indien d’Halligudi pour améliorer les conditions de J’ai la conviction que la générosité est au fondement de toute création, vie des enfants de sa region. que c’est elle qui permet l’accomplissement d’une œuvre… Peut-on s’imaginer manquer de l’essentiel ? Peut-on s’imaginer manquer Il est heureux, pour toutes les misères du monde, qu’on ne fasse jamais des soins les plus élémentaires ? Peut-on s’imaginer souffrir, mourir sans appel aux artistes en vain ! aucun soin ? Aidée d’une équipe efficace, soutenue par les artistes qui sont généreux Si, une majorité de gens soutenait et aidait ceux qui n’ont pas la chance par essence, Juliette Ghatradyal nous propose une exposition ouverte de vivre dans des conditions « humaines », l’humanité se porterait mieux. sur la création contemporaine et nous invite à une solidarité sincère. Le but des ventes aux enchères caritatives est de nous donner les moyens Ainsi, elle nous délivre un message : « dans le monde en dérive, il faut de le faire de la façon la plus facile possible. croire aux promesses des artistes et à celles des enfants ». Celle-ci est au profit de l’association France Inde Karnataka, que vous connaissez maintenant. Juliette Ghatradyal Vilbert, que j’admire, en est la présidente depuis la disparition de son père. Elle est l’instigatrice et l’organisatrice de cet Elizabeth Couturier Bardin événement, somme toute fréquent, mais rendu particulier du fait de Directrice de la Galerie Elizabeth Couturier #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 5 65 ARTISTES SE MOBILISENT POUR LA CONSTRUCTION D’UNE PRE-NURSERY EN INDE DU SUD Annabel Aoun Blanco 7 Jérémy Gobé 30 Régis-R 53 Johan Baggio 8 Debesh Goswami 31 Florence Reymond 54 Christine Barbe 9 Soazic Guézennec 32 Karine Rougier 55 Aurélie Belair 10 Stanislas Guigui 33 Xiao Fan Ru 56 Stéphane Bouelle 11 Swati Gupta 34 Lionel Sabatté 57 Guillaume Cabantous 12 Ikonotekst 35 Hervé Saint-Hélier 58 Jean Marc Calvet 13 Naji Kamouche 36 Lisa Sartorio 59 Maxime Chanson 14 Siddhartha Kararwal 37 Bhrigu Sharma 60 Anju Chaudhuri 15 Michel Kirch 38 Keen Souhlal 61 Claire Chesnier 16 Peter Klasen 39 Speedy Graphito 62 Sophie Chir 17 Kokian 40 Augustin Steyer 63 Cedric Christie 18 Bogdan Korczowski 41 Jeanne Susplugas 64 Gabriella Cortese 19 Léa Le Bricomte 42 Bruno Teocoli 65 Alain Declercq 20 Julie Legrand 43 Claire Trotignon 66 Jean Degers 21 Jérémy Liron 44 Sarah Trouche 67 Roseline Delacour 22 Angelika Markul 45 Valentin van der Meulen 68 Jean Denant 23 Nicolas Maureau 46 Vuk Vidor 69 Marie Denis 24 Rahul Mitra 47 Nilko White 70 Alexis Dubourdieu 25 Jean-Luc Moerman 48 Brigitte Zieger 71 Ernest Dükü 26 Nicolas Momein 49 Corinne Fhima 27 Akkitham Narayanan 50 Romain Froquet 28 Philippe Pasqua 51 Alix Ghanadpour 29 Laurent Pernot 52 6 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ANNABEL AOUN BLANCO Annabel Aoun Blanco est née à Paris d’origine Libano-Véné- zuélienne, elle vit et travaille à Paris. Elle obtient le diplôme national supérieur d'expression plas- tique de l'Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne (DNSEP) en 2012. Son travail donne à voir le rapport critique qu’entretient la représentation des visages, des corps, avec les identités qui les habitent. Tout processus de création plastique appliqué à la personne humaine tend vers une forme de séduction générant des « ap- parences », lesquelles voilent, sinon se substituent à la réalité intrinsèque des êtres qu’elles représentent. Dans les dispositifs photographiques qu’elle met en place, quels que soient les matériaux uti- lisés (liquide opaque, buée sur verre, bulles d’air dans l’eau, matière solidifiée…), elle fait en sorte que le modèle humain ne soit plus en mesure de contrôler son image. Les contraintes qu’imposent les matériaux, le processus d’immersion, lui enlèvent la possibilité de se projeter tel qu’il désire être représenté, ou tel qu’il pense qu’il apparaîtra. Le disposi- tif crée un climat de contrainte physique, quasi claustrophobique, qui entraîne le modèle, à son corps défendant, dans un « ailleurs ». Un entre-deux mondes où cohabiteraient la vie et la mort, le charnel et le fantomatique. Pour que « l’au-delà » des êtres émerge, cet entre-deux mondes où se révèle autant la vie que quelque chose d’inquiétant qui nous échappe, il lui a semblé qu’elle ne pouvait pas s’appuyer sur le rapport classique de valorisation réciproque auquel photographe et modèle se prêtent généralement. Le narcissisme inhérent à notre condition se nourrit d’apparence. Immerger les corps et les visages, les fragmenter, les envelopper, lui permettent de façon paradoxale de détourner cette apparence, la faire régresser ou au contraire avancer jusqu’à un point de 1. Algumenes, 2014 bascule inconnu du modèle comme d’elle-même.