#ChildCareForAll Exposition + vente aux enchères caritative d’art contemporain

65 ARTISTES SE MOBILISENT POUR LA CONSTRUCTION D’UNE PRE-NURSERY EN INDE DU SUD

AU PROFIT DE L’ASSOCIATION FRANCE INDE KARNATAKA AVEC LA MAISON DE VENTES PIASA

EXPOSITION Du 4 au 6 novembre 2015 de10h à19h 7 novembre de10h à18h

VENTE Lundi 9 novembre 2015 à 18h30 118 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8e Sommaire

Édito 3

Marraine et ambassadeurs 4

Quelques mots d’Elizabeth Coururier 5

Index des artistes 6

Remerciements 72

Les chiffres-clés de l’association 73

Ordre d’achat 74

Contacts 75

PARTENAIRES

2 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka L’édito de la présidente de FIK

L’Inde, la plus grande démocratie du monde, offre de multiples facettes. Ce pays d’une grande magnificence connait un développement à deux vitesses : des villes modernes chaotiques, surpeuplées et excessives aux villages traditionnels délaissés et démunis. C’est dans la région du Karnataka (2 fois la France – 61 millions d’habitants) que mon père Shri Mahesh Ghatradyal, le fondateur de l’association, a décidé de construire l’Hôpital d’Halligudi, il y a 20 ans. Originaire de cette région et orphelin, il a toujours rêvé d’ouvrir un centre de soins pour venir en aide aux plus défavorisés et éviter aux enfants de connaître le même sort que lui. Dans cette région, 1 enfant sur 10 meurt avant sa cinquième année. Il nous est donc apparu évident que pour les 20 ans de l’association, il était temps de «tirer la langue au malheur et de dialoguer avec le bonheur» grâce au projet Child Care For All qui permettra la construction d’une pre-nursery. Child Care For All permettra de renforcer notre soutien aux populations qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (« BPL » Below Poverty Line) et rendre hommage à cet homme généreux. 65 artistes de cœur se mobilisent pour que la mortalité infantile ne soit pas une fatalité. Certains d’entre eux vont utiliser le talisman qui protège traditionnellement les foyers du Karnataka et le réinterpréter pour le transformer en un objet d’art. D’autres vont s’inspirer du slo- gan et créer une œuvre propre à leur univers artistique. Enfin, nous pourrons également compter sur de nombreuses donations d’artistes touchés par notre cause. Nous espérons que cette vente sera un succès et que les enfants d’Halligudi pourront bénéficier d’un meilleur accès aux soins, d’eau potable, d’électricité 24h/24 et d’un suivi médical de proximité, grâce à cette structure dès l’année 2016. La vie est trop courte pour ne pas la partager avec les autres. Aujourd’hui, nous semons les graines pour demain récolter le bonheur.

Juliette Ghatradyal, Présitente de FIK

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 3 Une marraine engagée

“ANTIK BATIK représente un art de vivre fondé sur les principes de générosité et de respect. Pour œuvrer au bien-être des enfants, la marque éthique s’est associée à France Inde Karnataka pour parrainer l’organisation d’évènements tels que ChildCareForAll”.

4 ambassadeurs de l’art contemporain

Estelle Francès Antoine de Galbert Administratrice et directrice de la Fondation Francès Collectionneur et président fondateur de la Maison Rouge

“Ce projet est ancré dans la “Tous les enfants sont nos réalité et ses inégalités, fort des enfants, ceux d’Halligudi aussi ”. engagements passés, tourné vers les générations futures. L’accompagner m’apparait comme une évidence”.

Lorenz Baümer Nicolas Bourriaud Joaillier Commissaire d’exposition et critique d’art

“Pour les enfants, pour l’avenir, “L’art est une énergie de transforma- pour le monde de tion. Toute oeuvre d’art matérialise demain!”. une relation au monde, et nous avons besoin, plus que jamais, de voir le monde avec les yeux des autres.”.

4 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka Quelques mots d’Elizabeth Couturier, galeriste partenaire

Aucun être humain, quel qu’il soit, ne devrait, à sa personnalité et de la volonté qu’elle a de poursuivre coûte que coûte l’heure actuelle, laisser l’autre dans le besoin : l’œuvre commencée il y a vingt ans. dans ce cas, l’indifférence est criminelle. Mais Que dire de ceux qui donnent une de leurs œuvres ? Ceux qui sont dans il faut être réaliste, pour la plupart d’entre « la galère » donnent, et de la même manière, ceux qui ont « réussi ». nous, l’indifférence n’est que confortable. Quiconque fréquente les artistes le sait : ils sont pour la plupart généreux. Justement le docteur Mahesh Ghatradyal Leur façon de penser ne les enferme pas uniquement dans des consi- l’était, réaliste, quand il a fondé France Inde dérations rationnelles, leur façon de vivre ne les porte pas à se soucier Karnataka en 1994, et construit l’hôpital franco- uniquement des conditions matérielles. indien d’Halligudi pour améliorer les conditions de J’ai la conviction que la générosité est au fondement de toute création, vie des enfants de sa region. que c’est elle qui permet l’accomplissement d’une œuvre… Peut-on s’imaginer manquer de l’essentiel ? Peut-on s’imaginer manquer Il est heureux, pour toutes les misères du monde, qu’on ne fasse jamais des soins les plus élémentaires ? Peut-on s’imaginer souffrir, mourir sans appel aux artistes en vain ! aucun soin ? Aidée d’une équipe efficace, soutenue par les artistes qui sont généreux Si, une majorité de gens soutenait et aidait ceux qui n’ont pas la chance par essence, Juliette Ghatradyal nous propose une exposition ouverte de vivre dans des conditions « humaines », l’humanité se porterait mieux. sur la création contemporaine et nous invite à une solidarité sincère. Le but des ventes aux enchères caritatives est de nous donner les moyens Ainsi, elle nous délivre un message : « dans le monde en dérive, il faut de le faire de la façon la plus facile possible. croire aux promesses des artistes et à celles des enfants ». Celle-ci est au profit de l’association France Inde Karnataka, que vous connaissez maintenant. Juliette Ghatradyal Vilbert, que j’admire, en est la présidente depuis la disparition de son père. Elle est l’instigatrice et l’organisatrice de cet Elizabeth Couturier Bardin événement, somme toute fréquent, mais rendu particulier du fait de Directrice de la Galerie Elizabeth Couturier

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 5 65 ARTISTES SE MOBILISENT POUR LA CONSTRUCTION D’UNE PRE-NURSERY EN INDE DU SUD

Annabel Aoun Blanco 7 Jérémy Gobé 30 Régis-R 53 Johan Baggio 8 Debesh Goswami 31 Florence Reymond 54 Christine Barbe 9 Soazic Guézennec 32 Karine Rougier 55 Aurélie Belair 10 Stanislas Guigui 33 Xiao Fan Ru 56 Stéphane Bouelle 11 Swati Gupta 34 Lionel Sabatté 57 Guillaume Cabantous 12 Ikonotekst 35 Hervé Saint-Hélier 58 Jean Marc Calvet 13 Naji Kamouche 36 Lisa Sartorio 59 Maxime Chanson 14 Siddhartha Kararwal 37 Bhrigu Sharma 60 Anju Chaudhuri 15 Michel Kirch 38 Keen Souhlal 61 Claire Chesnier 16 Peter Klasen 39 Speedy Graphito 62 Sophie Chir 17 Kokian 40 Augustin Steyer 63 Cedric Christie 18 Bogdan Korczowski 41 Jeanne Susplugas 64 Gabriella Cortese 19 Léa Le Bricomte 42 Bruno Teocoli 65 Alain Declercq 20 Julie Legrand 43 Claire Trotignon 66 Jean Degers 21 Jérémy Liron 44 Sarah Trouche 67 Roseline Delacour 22 Angelika Markul 45 Valentin van der Meulen 68 Jean Denant 23 Nicolas Maureau 46 Vuk Vidor 69 Marie Denis 24 Rahul Mitra 47 Nilko White 70 Alexis Dubourdieu 25 Jean-Luc Moerman 48 Brigitte Zieger 71 Ernest Dükü 26 Nicolas Momein 49 Corinne Fhima 27 Akkitham Narayanan 50 Romain Froquet 28 Philippe Pasqua 51 Alix Ghanadpour 29 Laurent Pernot 52

6 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ANNABEL AOUN BLANCO

Annabel Aoun Blanco est née à Paris d’origine Libano-Véné- zuélienne, elle vit et travaille à Paris. Elle obtient le diplôme national supérieur d'expression plas- tique de l'Ecole européenne supérieure d’art de Bretagne (DNSEP) en 2012. Son travail donne à voir le rapport critique qu’entretient la représentation des visages, des corps, avec les identités qui les habitent. Tout processus de création plastique appliqué à la personne humaine tend vers une forme de séduction générant des « ap- parences », lesquelles voilent, sinon se substituent à la réalité intrinsèque des êtres qu’elles représentent. Dans les dispositifs photographiques qu’elle met en place, quels que soient les matériaux uti- lisés (liquide opaque, buée sur verre, bulles d’air dans l’eau, matière solidifiée…), elle fait en sorte que le modèle humain ne soit plus en mesure de contrôler son image. Les contraintes qu’imposent les matériaux, le processus d’immersion, lui enlèvent la possibilité de se projeter tel qu’il désire être représenté, ou tel qu’il pense qu’il apparaîtra. Le disposi- tif crée un climat de contrainte physique, quasi claustrophobique, qui entraîne le modèle, à son corps défendant, dans un « ailleurs ». Un entre-deux mondes où cohabiteraient la vie et la mort, le charnel et le fantomatique. Pour que « l’au-delà » des êtres émerge, cet entre-deux mondes où se révèle autant la vie que quelque chose d’inquiétant qui nous échappe, il lui a semblé qu’elle ne pouvait pas s’appuyer sur le rapport classique de valorisation réciproque auquel photographe et modèle se prêtent généralement. Le narcissisme inhérent à notre condition se nourrit d’apparence. Immerger les corps et les visages, les fragmenter, les envelopper, lui permettent de façon paradoxale de détourner cette apparence, la faire régresser ou au contraire avancer jusqu’à un point de 1. Algumenes, 2014 bascule inconnu du modèle comme d’elle-même. De façon progressive, c’est ce vers quoi son travail tend: « révéler », tant d’un point de vue physique que mental, ce que les corps et visages Tirage C print contrecollé sous diasec anti-reflet cachent et néanmoins portent en eux. 40 x 40 cm 1000 € - 1500 € http://annabelaounblanco.com/

″Je me sens particulièrement concernée par les problèmes de pauvreté étant moi-même d’origine vénézuélienne. Je trouve également important que l’art puisse être accessible à tout le monde. ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 7 JOHAN BAGGIO

Johan BAGGIO est un jeune artiste peintre.

2. Sans titre, 2015 Acrylique et spray sur toile 180 x 120 cm (2015) 2600 € - 3200 €

″ Parce que j’aime les enfants». ″

8 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka CHRISTINE BARBE

Le travail de Christine Barbe est protéiforme. Son œuvre est construite autour de l’image vidéo et de la photographie qui génèrent ensuite des dessins et des peintures. En jouant sur les ambivalences et les paradoxes, Christine Barbe met au point une iconographie 3. Rêve de Rébellion, 2015 ou l’enfermement, le déracinement, l’entre-deux, Rehauts d’encres et techniques mixtes sur fond photographique l’identité́ culturelle et géographique intime, conver- Imprimé sur papier fne art, contrecollées sur acier galvanisé gent. Comme autant de ponts entre les différents 60 x 90 cm mediums qu’elle utilise, les niveaux de lecture de 3000 € - 4000 € son œuvre se télescopent et hypnotisent le visiteur. « Christine Barbe est sensible au décalage constant entre les rêves et ce qu’il advient d’eux dans la réalité, entre ce que les personnes se voudraient et ce qu’elles sont effectivement dans leur vie. Elle perçoit sans cesse ce décalage qui devient le moteur de ses travaux. » Yves Michaud. Philosophe. Spécialiste de l’art contemporain. Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections privées aux USA, au Japon, en Europe, ainsi que dans les collections permanentes de Musées et Fondations. http://www.christinebarbe.com/

″Je suis très sensible à l’action Child Care For All, qui conjure l’injustice faite aux plus démunis. Face à cette vul- nérabilité, j’ai réagi en participant à ce projet solidaire avec mes outils artistiques: une œuvre d’art. ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 9 AURÉLIE BELAIR

Aurélie Belair (née en 1987, en France) vit et travaille ″Etre artiste c’est nécessairement engager sa conscience des en Bourgogne et à Paris. Elle est diplômée de L’École mondes. Par-delà les concepts et esthétiques, la rencontre fait Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon en 2009, sous le mentorat de Marc Camille Chaimo- de l’œuvre la main qui participe, critique attentive et bien- vicz. Depuis 2009, elle a participé à de nombreuses veillante des traces que nous créons, de l’Histoires que nous sommes. expositions collectives dont le Salon de Montrouge C’est la responsabilité d’Etre qu’il faut tenir...″ en 2011, le Festival de la Jeune Photographie Euro- péenne et Les Voyages des Onironautes organisé par le commissaire indépendant Benjamin Evans (direc- teur de Projective City basé à New-York et à Paris). Aurélie Belair a bénéficié d’une exposition personnelle à la Galerie Snoop (Paris) 4. STATE OF (A.E.I.O.U.Y) #A’, 2015 ainsi qu’à la Galerie Premier Regard soutenue par l’historienne et écrivain Anne Mar- Peintures tin Fugier. Récemment, son travail pictural a été remarqué lors de la Young Inter- 2 x (50 x 40 cm) national Art Fair confidentielle, au Bastille Design Center, représenté par la Gale- 1 500 € - 2500 € rie Arnaud Deschin (Marseille). Elle collabore actuellement avec Hugue Leblond et Johan Fleury de Witte pour le projet Early Work. Aurélie Belair est finaliste pour le Prix Talents Contemporains 2015 de la Fondation François Schneider pour son trip- tyque sur papier intitulé Mme Bovary. Elle développe une pratique que la critique d’art Laure Jaumouillé qualifie de «Préhistoire du Discours» en délaissant les signes de la parole au profit de l’expérience physique du langage. http://www.aureliebelair.com/

10 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka STÉPHANE BOUELLE

Stéphane Bouelle est un artiste pluridisciplinaire. Parmi ses précédentes séries, nous pouvons citer : “A Orla” créée en et éditée en 2007 ;»les iles introuvables» créée en 2006 et éditée en 2007 ; «la chatte Cendrillonne» créée entre 2006 et 2008 et éditée en 2009 ; «fée… D’elles» créée entre 2008 et 2009 et édi- tée en 2010. Concernant ses expositions collectives, Stéphane Bouelle a participé au 62e salon de Mai en 2010 avec “Les îles introuvables” et au 63e Salon de Mai en 2011 avec «la chatte Cendrillonne». Il a été exposé en 2009 au Salon Show Off GAL- LERIE/ ACTE 2 et au Salon Chic art fair en 2010 (GALERIE/AD). Cette même année, il a participé à l’Association Florence pour MÉTAMORPHOSE ; en 2012 au salon de Montrouge pour “Fait… d’elles” et à FÊTE LE MUR (Prix la Palette, parcours FIAC). Il a également été exposé à l’Espace Condorcet de Viry-Chatillon pour LÂCHÉ DANS LA NATURE en 2012, à la galerie IMMIX pour PASSE RECOMPOSE en 2013 et une nouvelle fois au salon de Montrouge à l’occasion de l’exposition pour les 50 ans du salon en 2015. http://www.bouelle.fr/

″Dépasser la condition humaine, notamment d’un point de vue phy- sique, entre l’aspiration plus réaliste d’œuvrer pour le bien de la communauté et d’un point de vue moral. ″

5. Être Super FIK ou revêtir le costume de héros, 2015 Technique mixte : impression sur papier et tissus Boîte en bois - œuvre en 3 dimensions 100 x 50 x 8 cm 400 € - 600 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 11 GUILLAUME CABANTOUS

Guillaume Cabantous est né en 1977 à Toulouse. Il vit et tra- vaille à Paris. Guillaume Cabantous sculpte le verre mais c’est en le brisant qu’il lui donne forme. Invariablement, son œuvre récente a pour module de base le pare-brise de voiture, cette surface de verre trapézoïdale de 80 x 140 cm, qu’il plie et accu- mule sur des squelettes de poteaux d’échafaudages. Métal mal dépoli, poutres de bois vieilli et verre brisé. La pauvreté des ma- tériaux qu’il utilise n’est pas sans rappeler la beauté austère des œuvres de l’Arte Povera dont il assume la filiation et embrasse la spiritualité. Mais l’originalité de son œuvre tient surtout à sa manière unique de traiter le verre comme un drapé classique, car si le geste semble spontané, le pli est en fait rigoureusement étudié pour qu’il tombe bien. Suspendu comme une veste à un portemanteau, ou posé en équilibre sur une barre de danse, Guillaume Cabantous détourne le matériau et nous confond dans l’illusion de légèreté et de souplesse. « Je travaille à partir de patrons en papiers avec lesquels j’étudie la notion de pliage. Comment vais-je casser les pares brises pour obtenir le résultat souhaité. Je ne cherche pas à représenter l’accident, mais ce qui m’intéresse est de travailler avec.» Courtesy of the artist and the Galerie Odile Ouizeman.

″La culture est un pont entre l’esprit et le corps» être sensible à la santé d’autrui est à mes yeux un geste humain et artistique. Le sculpteur que je suis, plie, déchire et brise (la glace) un engagement plastique et poli- tique qui souhaiterait gommer toutes les inégalités. «Blinky Was Here» (sculpture offerte) une modeste contribution à votre œuvre importante et combien nécessaire, piquée, punaisée ou crucifiée ce verre (pare- brise) est l’image de l’espoir d’un avenir meilleur. ″ 6. Blinky was here, 2011 Pare-Brise et métal 70 x 60 x 20 cm 1000 € - 1500 €

12 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka JEAN-MARC CALVET

“Je peins par nécessité́... sans penser, une espèce 7. La Poupée et le Talisman, 2015 d’automatisme libre. Je laisse mon inconscient diri- Acrylique sur le talisman ger ma main. Je cultive mes obsessions, me sers de 800 € - 1500 € mes démons, de mes fantômes pour en tirer une énergie créatrice. Je crois qu’un artiste est avant tout une antenne, un récepteur d’émotions, un passage dans différents mondes. Dans ma pein- ture, chaque personnage est rempli d’histoires, de créatures, c’est un mouvement permanent de mort, d’amour, de sexe...de vie tout simplement. Nous sommes faits de détails. Notre vie est rythmée par eux ...sans eux nous n’existe- rions pas. On deviendrait transparent. Au-dehors nous ne sommes que des mots, des paroles, a l’intérieur nous sommes couleurs... « JM Calvet Site : http://calvetmovie.com/ Crédit photo : Artwork © Jean Marc Calvet 2010

″Si mon travail peut aider ses enfants d’une manière ou d’une autre Il n’y a pas à hésiter une seconde. Le partage est primordial dans le monde d’aujourd’hui .... ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 13 MAXIME CHANSON

Né en 1983, Maxime Chanson vit et travaille à Paris. Diplômé de l’ENSBA, il développe depuis 2010 une pratique artistique dont le projet est d’expliciter les visions des artistes, et, par extension celle des acteurs du monde de l’art. Clef de voûte de ses pro- jets artistiques, une théorie sur les mécanismes de la création artistique qu’il a développée dans les livres d’artiste 700 Artists’ Processes (2013, éditions Jannink/Presses du Réel) et 600 dé- marches d’artistes (2011). Ces ouvrages donnent les clés de lec- ture de son approche analytique.

″C’est avec enthousiasme que je fais don d’une œuvre pour le projet de vente caritative initié par FIK car j’ai confiance dans la réussite du projet. Il me paraît éthique et solide, et stimulant sur le plan artistique. ″

8. Mobilier Lithurgique, 2015 Table en bois calcinée, talisman, laiton gravé, vitre, marbre blanc concassé 110 x 60 x 34 cm 2 000 € - 2 500 €

14 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ANJU CHAUDHURI

“Anju Chaudhuri est née à Calcutta (Inde) en 1944, d’une famille d’intellectuels bengalis attachés à la tradition. Dès son enfance, elle a reçu des influences très profondes, qui ont marqué le début d’une longue succession d’expé- riences aussi contrastées que formatrices. En Inde d’abord, où elle s’est nourrie des histoires de la mythologie hin- doue qui baigne sa vie quotidienne, et par ses nombreux voyages entre mer et montagne. Avant même le choc de la rencontre avec l’Occident, elle découvre la culture indienne occidentale à la Faculté des Beaux-Arts de Baroda. Après son diplôme de peinture à Calcutta, elle part très jeune étudier à la St-Martin Schooll of Art à Londres, puis aux Beaux-Arts à Paris et ensuite à Amsterdam. Maître de la gravure, Anju Chaudhuri a appris cet art aux côtés de Stanley William Hayter (Alelier 17, à Paris). De son voyage en Occident [comme les peintres «européens» faisaient le voyage en Italie, au XVIe siècle] elle s’est nourrie de ces deux cultures au fil de son travail et de sa vie. De ses nombreuses rencontres, elle a gardé le goût des amitiés profondes, des rencontres dans tous pays et continue, depuis Paris où elle a choisi de s’installer, à aller, de à Amsterdam, rencontrer des peintres, ses pairs, trouver des médiums, vivre en un mot «en Peinture». Nombre de musées dans le monde ont acheté ses œuvres (aquarelles, huiles et acryliques, inclusions, gravures dessins...). Anju puise son inspiration dans la Nature et dans les 5 éléments : air, feu, eau, terre, éther. http://www.anju-chaudhuri.com

9. Feuilles en rose et jaune, 1994 Acrylique 49 x 112 cm 2000 € - 3000€

″C’est un plaisir d’aider l’enfance. L’éducation et la santé sont ce qu’il y a de plus important, ce que défend cette association. Toute mon affection à la famille Mahesh.″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 15 CLAIRE CHESNIER

« L’aurore tire une fumée de brume au-dessus des rivières et des lacs. C’est un voile qui s’interpose entre le soleil qui se hisse et son reflet qui se répand dans la région de l’air qui l’entoure. C’est sa propre chaleur qui en rend impossible la vision à l’instant de sa naissance. Nous ne connais- sons jamais ce qui commence à son début. Toute cause en nous est réca- pitulée et fictive. Nous ne connaissons jamais ce qui finit à l’instant de sa fin véritable. Tout adieu est un mot dont on veut croire qu’il conclut. Or il ne débute et il n’achève rien. » Pascal Quignard, Les ombres errantes Claire Chesnier s’installe là, dans l’aire des aurores dont parle Pascal Qui- gnard, un endroit qui n’a pas de nom, pas de géographie stable, rien pour dire précisément ce qui le justifie, sur aucune carte ni dans aucun monde. Ce lieu est insondable ; lieu lisière, lieu d’ombre, lieu de brume, d’immatérielle présence. « Précisément, c’est à cet endroit sans limite qu’elle décide de s’établir, afin de dresser des formes puissantes qui toutes finiront par contenir en leur sein l’indistinction fonda- trice, le non-temps, celui qui crée un pont entre passé et présent, souvenir-fantôme et fuite en avant. Les formes s’affirment comme pour exprimer une puissance, une fausse puissance sans doute, celle qui croit pouvoir attraper l’aurore, le jour qui pointe après la nuit. Mais, à l’intérieur, quelque part dans la forme d’apparence massive, se cache une parcelle d’aurore, un léger voile qui se dépose malgré tout. L’apparition est fugace, et l’œil qui la regarde se doit d’être prudent, car elle n’est pas forcément visible ou reconnaissable. Tout peut se passer en une seconde : la paupière éblouie s’ouvre sur quelque chose qu’elle ne verra jamais de la même manière deux fois de suite, comme lorsque le matin nous ouvrons les yeux pour découvrir un monde qui ne pourra, en aucun cas, être le même que celui que nous avons connu. On ne peut voir les peintures de Claire Chesnier deux fois de la même manière, comme elle ne peut reproduire deux fois le même geste, vivre deux fois le même instant. » Léa Bismuth, extrait du catalogue L’aire des aurores Site : http://www.clairechesnier.com/

″Quelques lignes empruntées au poète Philippe Jaccottet pour exprimer mon soutien à ce projet : Si l’on n’a plus pour 10. 1002, 2014 tout guide que l’infime reflet d’une rose à l’ourlet déchiré d’une aile d’ange, en quoi cela aide-t-il? Quand il faudrait Encre sur papier l’embrasement pour franchir le mur (…) Prends cette fleur pour t’éclairer dans la traversée du jour… ″ Philippe Jaccottet, 41,3 x 26,7 cm Notes de carnet (La Semaison) III 1600 € - 2200 €

16 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka SOPHIE CHIR

Née en 1964, Sophie Chir vit et travaille à Paris. Les toiles de Sophie Chir produisent une expérience sensorielle qui nous immerge littéralement dans la peinture. Cette propension à l’immersion, Sophie la tient de sa capaci- té à associer un son à une couleur, car Sophie est synesthète, comme le furent Wassily Kandinsky ou Arthur Rimbaud pour ne citer qu’eux. Au gré de la musique indispensable au proces- sus de création, la peinture est projetée au couteau, puis vol- tige, rebondit, se juxtapose ou se superpose, créant une infi- nité de détails et de reliefs. Les effets de surface renvoient à des variations sans fin qui captent le regard plan après plan et éveillent un sentiment de douce plénitude. En ce sens, son œuvre semble plus proche du paysage que de l’abstraction, fût-il un paysage intérieur. Sophie Chir est représentée par les Galeries Mickael Marciano et Inné’Art http://www.sophiechir.fr

″J’ai toujours dit que je ferais un jour de l’humanitaire pour les enfants. Je ne pouvais pas louper l’opportunité de faire, plutôt que de dire ! ″

11. Colliding N°52, 2014 Peinture acrylique sur toile et laque 152 x 98 cm 3500 € - 5500 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 17 CEDRIC CHRISTIE

Cedric Christie est né à Londres en 1962, il y habite. Son travail explore avec humour et ironie une grande varié- té de sujets puisés notamment dans l’histoire de l’art. Son travail est une réflexion sur le modernisme et joue sur la forme des objets et leurs significations possibles. Il inclut et manipule des objets quotidiens comme des boules de billard, des échafaudages ou même des voi- tures dans ses sculptures méticuleusement compo- sées et ses sculptures sont des clins d’œil à des artistes comme Piet Mondrian ou John Chamberlain. Les sculp- 12. Bank Of Collector, Warhol, 2010 tures dans la présente exposition référent au minimalisme américain tout en étant per- Mixed media sonnelles. Cedric a bénéficié de nombreuses expositions au Royaume-Uni et en Europe 5,3975 x 8,255 cm et est présent dans les collections de David Roberts, d’Anita Zabludowicz et d’Unile- ver notamment. Il a été aussi commissaire d’exposition pour de beaux projets tels que 400 € - 700 € ‘Something I don’t do’ à Flowers Gallery, Londres.

13. Bank Of Collector, Duchamp, 201 Mixed media 5,3975 x 8,255 cm 400 € - 700 €

18 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka GABRIELLA CORTESE

Gabriella a l’âme voyageuse. Italienne de naissance et pari- sienne d’adoption, elle a parcouru le monde. Née à , elle y passa une enfance sage. Sa grand-mère hongroise lui apprit à broder pendant que sa mère s’imposait comme un modèle d’élégance éternelle. À dix-huit ans, étudiante en lettres et en quête de liberté, Gabriella découvrit Paris. Puis, comme les ar- tistes effectuaient leurs humanités au XIXème siècle, elle partit au Tibet, sur les traces d’Alexandra DavidNéel,­ puis sur la route de la soie. À Bali, le batik, technique millénaire d’impression de la soie, lui inspira une première gamme de paréos. Au mot batik, Gabriella ajouta antik, « pour la rime et parce que ça sonne bien dans toutes les langues ». Avec la découverte de l’Inde, elle explora d’autres savoir-faire : la broderie et le bandhani, procédé de teinture artisanale. En 1992, Antik Batik est né. Voyageuse nostalgique du temps des malles cabines, Gabriella nous invite à re- monter le temps avec des références picturales du début du XXème siècle. À l’Art Nouveau, elle emprunte son extravagance décorative. Ornementations mordorées, motifs floraux stylisés et imprimés géométriques inspirés de l’avant-garde russe chargent ses créations d’histoire. « J’ai envie de créer la mode d’un voyageur qui plonge dans son passé et redécouvre les trésors d’une vieille malle, des pièces qui évoquent des souvenirs d’enfance ou des fêtes des années folles ». L’explosion de couleurs des collectons estivales évoque l’élégance bohème de Talitha Getty à Tanger et Marisa Berenson à Ibiza, à la fin des années 60. Gabriella dessine une collection enfant depuis 2001. Passionnée par les arts décoratifs, elle se plaît à décliner l’univers chamarré d’Antik Batik au monde de la maison. Plébiscité par les célé- brités et toutes les femmes à la recherche d’authenticité, Antik Batik est devenu l’emblème d’un art de vivre bohème et chic. Animée depuis longtemps par un amour inconditionnel des voyages et de l’Inde, Gabriella Cortese n’a pas hésité à s’engager à nos côtés pour devenir la marraine de l’événement Child Care For All. http://www.antikbatik.fr ″ANTIK BATIK représente un art de vivre fondé sur les principes de 14. Le talisman du bonheur, 2015 générosité et de respect. Pour oeuvrer au bien-être des enfants, Broderie, tissages et peinture la marque éthique s’est associée à France Inde Karnataka pour 55 x 20 cm parrainer l’organisation d’évènements tels que Child Care For All″ 1000 € - 1500 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 19 ALAIN DECLERCQ

À travers ses installations, ses photographies, ses dessins et ses films,Alain Declercq explore les différentes structures du pouvoir et les oppressions qu’elles engendrent – schizophrénie sécuritaire, surveillance, manipulations médiatiques. Sa technique de l’inversion transforme Declercq en chasseur d’indices, provocateur de dysfonctionnements, renverseur de situations ou empêcheur de tourner en rond. Pour aboutir à ses fins, il n’hésite pas à s’investir, sans gilet pare-balles, en s’exposant en permanence par la filature, l’infiltration, l’enquête ou la manipulation. Declercq a réussi à transposer le genre du roman d’espionnage dans le champ des arts plastiques puisque c’est bien de l’art de l’espionnage dont il est question ici. L’œil critique que Declercq pose sur notre monde contrarie notre quotidien et agace nos certitudes. Entre réel danger et contre-pied absurde, l’apparente paranoïa de l’artiste fait sourire, inquiète ou fait grincer des dents. Site :http:// www.alaindeclercq.com

15. Penshot / Manhattan, 2015 Sérigraphie réhaussée à l’encre 50 x 70 cm 800 € - 1100 €

20 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka JEAN DEGERS

Jean Degers travaille et vit à Montrouge. Né à Bordeaux en 1970, Jean Degers quitte les bancs de l’école à l’âge de 14 ans. Il a depuis longtemps, le ¬goût des mots, des formes et des couleur¬s et cela se déve- loppe et se confirme dans le choix de ses activités com¬me l’écriture, le théâtre, le dessin et la peinture qu’il aborde de façon totalement autodidacte. Parallèlement, il travaille dans la restauration ce qui lui permet de faire de belles rencontres et de s’enrichir émotionnellement. Même si ce métier ne lui laisse que peu de temps pour assouvir ses passions, il prendra pour habitude de dessiner chaque soir en sortant du travail à des heures parfois tardives. L’écriture et le théâtre l’aideront à comprendre ce qu’il ne veut pas : des limites, qu’il ressent lors de ces premiers pas dans les des- sins et la peinture figurative. La peinture abstraite lui enlève l’imposition de formats et de codes. Elle élargie la toile ou n’importe quel support. Le travail à la spatule ou à la carte plastique lui donne l’impression de réduire l’espace entre lui et la toile. L’acrylique avec ses temps de séchage très courts le laissent en contact permanent avec ce qu’il voit... et lui permettent de coucher son rêve sur le coton ou le lin avant qu’il ne s’efface. Son rythme de travail idéal dans la création est d’arriver à faire une toile par semaine qui sera désormais soutenue d’un ou plusieurs travaux sur papier qu’il nomme «Restes de palette». Biographie par Valérie Bloch

17. Phantasme d’iris, 2015 Acrylique sur toile 70 x 100 cm 500 € - 800 €

″Je trouve important de savoir offrir de son temps pour soutenir les causes justes et collaborer à ce projet c’est participer à la naissance des grands hommes de demain ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 21 ROSELINE DELACOUR

Photographe, vidéaste et écrivain, Roseline Delacour est née en 1962. Elle vit et travaille à Paris. «Mon tra- vail en photographie est un retour vers la forme que je dépasse en la traitant à la limite de l’abstraction. Ces images cherchent à dire que l’on ne voit jamais les choses telles qu’elles sont, mais telles qu’on les perçoit, que le réel échappe, qu’il prend la forme qu’on lui donne.» Les œuvres de Roseline Delacour nous invitent à nous interroger sur des thématiques très diverses, à l’instar de la question du réel dans le cadre scientifique, allant de l’Univers à l’Atome ou encore la notion de la transparence. Exposée dans de nombreuses institutions cultu- relles en France comme à l’étranger, elle a également signé plusieurs romans publiés aux Editions du Seuil. http://www.roselinedelacour.com

″De par la grande amitié et l’estime que je porte à Juliette, je tenais sincèrement à participer à ce beau projet dont le message et les préoccupations sont semblables à ceux de ma dernière expo- sition de photographies organisée au Musée de la poste à Paris (75014) sur le thème des plus démunis. ″

16. L’homme qui marche, 2012 Infrarouge, impression sur plexiglass 1,80 cm 1600 € - 2000 €

22 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka JEAN DENANT

18. Module n°05, 2014 Une impression sur plâtre moulé 15 x 25 cm 800 €

http://www.jeandenant.fr

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 23 MARIS DENIS

Marie Denis est née en 1972 en Ardèche. Elle vit à Pa- ris et travaille partout. Après les beaux-arts de , elle est pensionnaire à la Villa Médicis en 1999. Si elle est sculpturale, son œuvre n’en prend pas moins des formes très variées, où « les règnes » de la nature sont le fils d’Ariane. Ses installations, sculptures et objets, sont conçus à partir de matériaux bruts ou détournés et se plaisent à détourner les règles, repaires, et sa- voir-faire, pour les poétiser. En 2015, Marie Denis fut présentée aux Beaux-Arts de Paris (29-31 mai) dans le cadre de l’expoisition CHOICES. En 2014, elle fut lauréate du 1% Artistique pour l’Ambassade de France à Jakarta (Indonésie) et aux Journées du Patrimoine du MAE (Hôtel du Ministre). En 2013, l’eposition « Lucy » à la galerie Alberta Pane à Paris, YIA (Young International Artists) à la Galerie Alberta Pane de Lille. Elle exposa la même année « La Forêt de l’art contemporain », œuvre spécifique pour site, Forêts des landes de Gascogne. En 2012, elle fut lauréate du 1% artistique pour le Groupe Scolaire Aimé Césaire de l’Ile de Nantes. En 2011, elle exposa Azul, Carte blanche aux Musées Gadagne de Lyon, Les yeux derrière la tête à la Galerie Alberta Pane de Paris et Nature à l’invitation du Point Commun à Cran-Gevrier. http://mariedenis.com

19. Miss Lavande / Paysage de fils, 2015 Poupée rembourrée de lavande / 400 de fils sur cadre plein chêne rehaussé 40 x 50 cm) 500 € - 800 €

″Les enfants, leur vie et leur santé avant tout : L’équilibre du monde comme dit Rohinton Mistry ″

24 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ALEXIS DUBOURDIEU

Alexis Dubourdieu est un artiste français. Il vit et travaille à Paris. Après des études de piano au conservatoire du- rant ses plus jeunes années, il entame des études de commerce international à Paris. Son cursus lui donne l’occasion de partir à la découverte de la Fin- 20. Balconies of Rishikesh, 2015 lande, de l’Inde et de l’Australie. C’est dans ce der- Tirage numérique sur papier agrée digigraphie nier qu’il réalise un reportage sur l’instruction de la 50 x 75 cm ou 53 x 78 cm avec cadre culture aborigène, qui sera publié par le Herald Sun. 400 € - 600 € A son retour en France, il commence sa carrière en travaillant sur des projets dans la mode et la publicité. Il débute ensuite un voyage initiatique en Amérique latine ou il réalise la série « el camino » sur le thème de la ferveur chrétienne amazonienne. Il décide alors de mettre en place une exposition caritative afin de présenter son travail de portrait réalisé durant son voyage en Inde. Cette exposition rend hommage au rapport qu’ont les Indiens avec la photographie, avec leur image. Il retrace huit mois de découverte dans un pays à la culture large et complexe. Exposition itinérante, elle se déroule actuellement à Paris, au Pop-up du Label dans le 12e. Elle continuera sa route à Bruxelles. http:// www.alexisdubourdieu.com

″Ayant vécu en Inde c’est tout naturellement que je m’en- gage auprès de France Inde Karnataka pour ce projet. J’ai vu à quel point le soutien aux femmes et aux enfants est une priorité sur le terrain. ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 25 ERNEST DÜKÜ

Ernest Dükü, né en 1958 en Côte d’Ivoire, vit et travaille aujourd’hui entre Paris et Abidjan. Il commence ses études à l’école des beaux-arts d’Abidjan en Côte d’Ivoire. C’est à Paris en 1982 qu’il vient poursuivre ses études supérieures. Il obtient plusieurs diplômes dans le domaine de l’art, de la création de mobilier et de l’architecture. Son intérêt pour la création débute dans son plus jeune âge par l’ap- prentissage au langage des symboles auprès de sa mère. Par la suite, les livres de G. Niangoran Bouah, le «maître des idéogrammes Akans», vont l’inciter à une recherche plus approfondie des symboles. Ses premières peintures portées sur l’abstraction, seront construites à partir des signes Akan. L’œuvre va ensuite s’en- richir de l’art de tout un continent - Egypte Antique, Art pariétal, etc… des cordes, des ficelles comme un clin d’œil à l’œuvre de l’artiste Ivoirien Christian LATTIER apparaissent dans sa création. L’appel de l’Afrique, et l’ouverture au monde se fait de plus en plus présent, les signes des premiers tra- vaux dont l’évocation était plus de l’ordre de la recherche plastique, de «l’esthétisme» intervienent dès lors comme des codes, des messages à déchiffrer, le lieu des correspondances, des convergences, un regard croisé où l’œuvre se situe entre peinture et sculpture. L’œuvre ainsi que la démarche plastique et artistique suscitent des interrogations qu’il nous donne à voir dans les différentes thématiques telles que « Amulettissimo, Pintadattitude, Feitico, et Amaatawale » qui jalonnent son travail. On y trouve aussi des questions critiques qui émergent des titres des œuvres. Nous sommes face à la création qui ouvre sur des voies nouvelles, les voies de regard sur la complexité du monde. http://www.ernest-duku.com/

″En tant qu’artiste, touché par la cause des enfants et jeunes en difficulté dans 21. O bee one @ code AT.CG, 2015 le monde il me parait légitime de soutenir l’action «Child care for all». Si l’art Dessin peut faire évoluer un monde dans lequel les enfants sont en sécurité je suis 29,7 x 21 cm heureux d’y contribuer. ″ 600 € - 1000 €

26 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka CORINNE FHIMA

Corinne Fhima est une artiste peintre et vidéaste. Elle vit et travaille à Paris où elle est née en 1953. «Voici plusieurs années que je poursuis un travail dont l’axe thématique se construit autour de l’obsession du sujet, - le porc -, de l’identité - ève - et de la position du «moi» dans l’espace, le temps, et son interférence dans le vécu d’une problématique quotidienne. Dans ma pratique artistique je privilégie le mélange des différents mé- 22. Eve waiting for love, 2015 diums - peinture, vidéo, objets, photos. La surenchère, la profusion, «l’orgie», les Photo sur bâche cousue et rembourrée, film alimenaire, étiquette éléments d’expression permettent de traduire d’une façon visuellement palpable 28 x 18 cm l’obsession du sujet et son énormité contextuelle. » Ses exposition personnelles ré- 300 € - 500 € centes sont EVE MARKET, 8ème Avenue, Galerie Baudoin Lebon à Paris en 2015 et BARQUETTES FACTORY à la Galerie White Project à Paris en 2014. http://www.corinnefhima.com

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 27 ROMAIN FROQUET

Les œuvres de Romain Froquet sont une invitation à la fantaisie et à la singularité issues de son propre subconscient. Froquet, artiste autodidacte, dirige sa passion pour le dessin vers des médiums divers sans préjugés. Il est aussi à l’aise en faisant de la peinture sur chevalet que dans la rue. L’œuvre de Froquet est une condensation de complexités. Son combat constant pour concilier l’abstrait et le figuratif le pousse vers un état d’esprit quasiment surréaliste où l’accomplissement de l’œuvre d’art n’est plus le but primordial mais le véhicule pour un motif ul- térieur. Ce dernier mouvement, motif de sa quête, devient un canot de sauvetage qui le transporte sans cesse vers de nouvelles expérimentations. Chaque nouveau dessin, peinture ou intervention éphémère devient la relique qui nourrit et préserve la recherche, la gestuelle et l’expérience. http://romainfroquet.fr

″J’ai eu la chance de voyager en Inde et j’y ai fait la découverte d’une culture d’une richesse incroyable. Les enfants, les familles que j’y ai croi- sés, m’ont fait bon accueil. Par cette action qu’est le projet de FIK, c’est à mon tour de leur tendre la main; et que mon art en soit le vecteur, j’en suis ravi, car ils m’ont tellement inspiré. ″

23. Dharma, 2015 Acrylique 110 x 45 cm 1500 € - 2000 €

28 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ALIX GHANADPOUR

Connu aussi sous le pseudonyme Glaparse, Alix ″Artiste français d’origine iranienne, j’ai toujours été attentif Ghanadpour est né en1969 à Téhéran (Iran). De et sensible à la condition infantile dans le monde. ″ nationalité française, il vit et travaille à Paris. Son travail a été exposé dans différents espaces comme la Galerie Elizabeth Couturier à Lyon (personnelle 2015), l’Atelier 3113 à Paris, gravure, (collective 2013), la Galerie Abyssinie (collective 2009) à Paris. L’Espace Art et Liberté de Charenton, (collectives 24. Entre l’ange et le démon, 2010 2006, 2007), les Invalides (collectives 2005, 2007), Huile sur toile les peintres de l’Armée, Ministère de la défense, 130 x 97 cm Paris, l’Espace Culturel Luxembourg de Meaux(groupe 2005), 4 000 € - 7 000 € le Hublot à Ivry-sur-Seine (personnelle 2004), le salon international du monde des Arts et de la Culture (2002), Cannes. Joel Garcia Organisation, GMAC (collective 2002), le Quai Henri IV, Paris. Espace Mezzara (personnelles 2002, 2003) et le Ministère de l’Éducation Nationale de Paris. http://www.alixghanadpour.com/

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 29 JÉRÉMY GOBÉ

25. Le pourquoi d’un choix, 2015 Stylo sur papier 6x (24x32 cm) 3500 € - 4000 €

Courtesy of the artist and the Galerie Odile Ouizeman http://www.jeremygobe.info/

30 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka DEBESH GOSWAMI

Debesh Goswami est né en 1965. En 1987, il entame ″L’art est pour moi tout autant un moyen pour développer ses études en sculpture, à l’Université Rabindra- sa propre recherche esthétique qu’une activité sociale, Bharati de Calcutta, en Inde. En 1995, il reçoit « la de responsabilité et de partage. C’est pourquoi je sou- Bourse du Gouvernement Français pour les jeunes haite prendre part à des projets solidaires et artistiques artistes » qui lui permet de partir en France et de continuer ses recherches dans le domaine de la comme Child Care For All.″ sculpture et de l’installation. En 2001, Debesh 26. Untitled, 2014 Goswami obtient son Doctorat d’Arts Plastiques à Encre sur papier l’Université Rennes 2 intitulé « Le procédé du mou- 25 x 25 cm lage dans la sculpture contemporaine : la technique 4100 € - 5000 € et le temps ». Il a participé à plusieurs expositions nationales et internationales comme Liverpool Biennial, Asian Biennial Dhaka, Biennale Européenne à Nîmes, Salon de Montrouge, Musée de l’Inde de Calcutta, Bangladesh National Museum de Dhaka. Son œuvre a été récompensée, entre autres, par l’attribution de l’Aide Indi- viduelle à la Création en 2000 (DRAC-Bretagne) et par la résidence à la Cité Interna- tionale des Arts, à Paris, en 2002 et en 2003. Actuellement, les œuvres de Debesh Goswami sont exposées à la Galerie Brunei à Londres (UK) et à la Exhibiton Hall de Klaipeda (Lithouanie). Cette année, l’artiste participe aux expositions prestigieuses comme le Salon de Jeune Création à Paris ou Biennale d’Issy. « Le corps est au centre du travail de Debesh Goswami. Pour cet artiste indien rési- dant en France, le corps en question – le sien, en l’occurrence – est aussi, forcément, un corps étranger, en dépit de l’aspiration universelle dont il est le véhicule. L’étran- ger, pour les occidentaux, se révélerait dans la connaissance de Debesh Goswami de certaines techniques indiennes, en particulier le yoga, qui prouvent la sensibilité du corps; l’ambition méta-physique repose sur l’oubli du corps dans le but d’atteindre un état de grâce spirituelle, d’où la teneur contemplative du travail de Debesh Goswami, et son recours à des substances les plus simples, telles la boue, la cendre ou la farine. L’aspect terrestre de ces substances et le fait qu’elles forment une se- conde peau éphémère sur le corps qu’elles recouvrent, est une condition préalable à « l’aura » supra-terrestre, souffle ou respiration d’une absence, qu’il souhaiterait que ces traces, conservées sur photographies et vidéo, suggèrent. » Deepak Ananth, Paris, février 2005

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 31 SOAZIC GUEZENNEC

Soazic Guezennec est une artiste française vivant entre l’Inde et la France. Son œuvre multimédia mêle peinture, vidéos, dessins, installations, pour question- ner la relation que l’Homme entretient avec la Nature. Elle explore la planète afin de nourrir une œuvre imprégnée de nomadisme, qui sous des aspects poétiques révèle une volonté d’attirer le spectateur sur un registre à la fois émotionnel et intel- lectuel. En 2010, elle créé l’agence immobilière « Happy owners ». S’inspirant des slogans des publicités immobilières, elle conçoit des immeubles champignons, cas- cades, termitières,… qui sont mis en vente dans une parodie d’agence immobilière. Elle a déjà ouvert 10 agences en Inde, une à Istanbul et bientôt à New York. Soazic Guezennec a étudié aux Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris, et a exposé en Europe, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Mexique, Japon, Inde, et en Corée.

27. Boîte anthropologique. Les businessmen, 2010 Papier découpé, résine polyester, épingles et boîte entomologique 39 x 50 x 5,5 cm 1000 € - 1200 €

32 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka STANISLAS GUIGUI

Photographe français, Stanislas Guigui est né à Paris en 1969. À cheval entre l’art contemporain et le photojournalisme, ob- sessionnel du monde d’en bas, de la colère et de la révolte, Sta- nislas Guigui est en permanence animé par le désir d’explorer les côtés obscurs de nos sociétés. Intéressé par les thématiques sociales de l’exclusion et des mondes marginaux, il construit depuis 1996 un travail photographique où son regard n’est ja- mais moralisateur mais interroge notre capacité d’indignation face aux injustices créées par nos sociétés. En 1996, il part vivre en Colombie. Conséquences de la guerre civile, des milliers de sans-abris hantent les rues de Bogota et plus précisément le quartier de El Cartucho, la plus grande cour des miracles d’Amérique du Sud. En 2003, Stanislas Guigui réussit à être accepté par les habitants du quartier qu’il photographiera pendant 3 ans : montrant les conditions de vie misérables, les fumeries de crack et les batailles au couteau. Son travail sera récompensé à PhotoEspana en 2006 et à l’Unicef en 2008. Anticonformiste et engagé, l’univers de Stanislas Guigui est peuplé de personnages baroques et felliniens. Il photographie les stripteaseuses du Cabaret New Burlesque, le deuxième homme le plus grand du monde, des nains… Très mar- quées par l’œuvre de Victor Hugo qui sublime la misère, ses photographies sont un hommage à la bohème et aux bohémiens. Stanislas Guigui est membre de l’Agence VU’. http://www.stanislasguigui.com

″Pour moi, la santé et l’éducation surtout pour les enfants sont essen- tielles. S’occuper des enfants afin qu’ils soient en bonne santé est le plus important. C’est la base et un espoir pour s’en sortir.″ 28. Chinché, 2008 Photographie - Impression jet d’encre Papier Photo Rag Hahnemühle 60 x 90 cm 1500 € - 2200 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 33 SWATI GUPTA

D’origine indienne, Swati Gupta est une artiste plasticienne qui vit et travaille entre l’Inde et la France. Diplômée des beaux arts de Delhi et de l’Ecole d’arts de Paris-Cergy, elle s’exprime grâce à différents médiums : la peinture, la vidéo, les installations in situ comme la photographie. Son travail, entre figura- tion et abstraction, nous invite à questionner la société contemporaine par une mise en scène esthétique des objets et couleurs. Swati Gupta a déjà exposé dans différents pays, notamment aux Etats-Unis, en Belgique, en Inde et en France. Elle a participé à de nombreuses expositions : Affordable Art fair, en tant que jeune talent, Mairie de Vitry, Abbaye de Maubuisson, Biennale de Gonesse, Prix de peinture à Vitry- sur-Seine, Palais de Tokyo…Elle enseigne également les arts auprès d’enfants dans des écoles à Delhi et organise des évènements culturels en qualité de vice-présidente de l’association « Saison Indienne ». http://swati-gupta.com/

″J’ai découvert les infrastructures et les budgets disponibles pour les “petits enfants” en France. Tout un système pour l’éducation des parents, des enfants avec des éducatrices, les jeux éducatifs et lucratifs, en présence de psycho- logues. Pourquoi cela n’existe pas en Inde ? C’est pourquoi il me tient à cœur de soute- nir ce projet. Je n’hésiterai pas à aller voir la pré-nursery une fois le site terminé au Karnataka. ″ 29. Wifi La Poubelle, 2010 Mix media sur toile 81 x 65 cm 1100 € - 1500 €

34 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka IKONOTEKST

Ikonotekst groupe réunit des artistes et de nombreux autres collaborateurs. Il a été créé en 2006. A cette date, Ikonotekst a établi un projet critique de la société, de la culture et de l’art d’aujourd’hui. Ikonotekst groupe entend reconsidérer le champ sémantique de l’art, redéfinir l’art et ses fonc- 30. Transgression, 2010 tions, s’impliquer dans la recherche formelle (logique et linguistique), formu- Gouache ler de nouveaux paradigmes esthétiques et élaborer une nouvelle économie 50 x 65 cm affective. Sentimentale. 400 € - 600 € http://ikonotekst.altervista.org/

31. Hybridation, 2010 Gouache 50 x 65 cm ″Nemo dat quod non abet″ (adage populaire) 400 € - 600 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 35 NAJI KAMOUCHE

Naji Kamouche est un artiste plasticien français d’origine algérienne. Il est sorti de l’école des Beaux- Arts «Le Quai» à Mulhouse en1993. Son atelier est situé à Mulhouse (Alsace) mais il partage son temps entre Francfort sur le main et Paris. Parmi ses expositions personnelles, nous pouvons citer notamment celle organisée en 2014 à la Galerie Perpètuel de Francfort (Allemagne) ou encore “JE est une arme”, à l’Espace d’Art André Malraux de Colmar. En 2002, il exposait « L’ailleurs Rêvé », au Lieu d’Art et de Culture (LAC) à Sainte Marieaux­ ­Mines (en collaboration avec le FRAC Alsace) ; en 2010, « L’homme qui dort, l’homme qui prie, l’homme qui tue » à la School Gallery de Paris. ; en 2009 « A bas les cieux » à la Galerie Perpétuel de Francfort sur le Main,(Allemagne). En 2008, « Liberté toujours », exposition inaugurale de la School Gallery à Paris ; en 2006 au Musée des Beaux­arts de Mulhouse (commissariat Philippe Cyroulnik) ; en 2004 au Centre d’arts plastiques de SaintFons­ et en 2003 à la Galerie Guy Cha- tilliez à Tourcoing. http://www.najikamouche.com/

32. Sérigraphie Sérigraphie sur papier Fontenay blanc, encre gris argenté 76 x 56 cm 400 € - 600 €

36 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka SIDDHARTHA KARAWAL

″C’est avec une affection toute particulière que je m’engage auprès de l’association France Inde Karnataka. L’Inde m’est personnellement très chère, elle m’a ouvert l’esprit à l’essence de la vie.″

33. Untitled, 2015 Assemblage de jouets 15 cm de hauteur 500 € - 700 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 37 MICHEL KIRCH

Michel Kirch est né en France, en 1959. Alors âgé de dix-sept ans, il ob- tient le prix d’orgue au conservatoire de Metz. Il entame des études de Médecine à avant d’intégrer, pour une année, l’École Mili- taire de Haute Montagne de Chamonix. Puis il partage son temps entre sa carrière médicale et de grands voyages initiatiques. Cette année de voyages et d’explorations lui donne l’occasion de partir à la découverte du Sahara, de s’installer plusieurs mois auprès du peuple des Bédouins du Sinaï et de partir vivre toute une année à Tel Aviv. Au terme de ses voyages initiatiques, Michel Kirch découvre également la photographie. Au retour de son année dans le Sahara, il donne sa première exposition à l’Espace Canon : « Jeux de sable ». Sa carrière artistique progresse alors à grand pas. Il expose dans plusieurs galeries en Europe, aux États-Unis et en Asie. L’année 2008 marque une première forme de consécration alors qu’il est invité à la Biennale d’Alessandria pour représenter la France dans l’exposi- tion « Shapes of time » (« Les formes du temps »). Après que ses œuvres aient rejoint des collections publiques et privées, Michel Kirch est le premier artiste à être choisi par la Fondation « l’Art pour la Conscience et le Partage des Biens Communs ». Il est ensuite sélectionné par la galerie Esther Woerde- hoff pour Paris Photo en 2009 et 2010 et pour le MIART et le MIA à Milan en 2010 et 2011. Il expose éga- lement trois années consécutives au Mac Paris. Ce n’est qu’en 2010, à l’âge de 51 ans que Michel Kirch décide de se consacrer uniquement à sa carrière artistique. La même année, il est invité au Angkor Foto Festival par la John McDermott Gallery. En 2012 et en 2013, il travaille en collaboration avec l’UNESCO ; d’abord en tant qu’ambassadeur de l’interculturalité du club UNESCO puis en tant qu’invité pour expo- 34. Conversation avec le temps, 2011 ser pendant la Global Conference. Entre temps, il est invité par l’Ambassade de France pour exposer à Oeuvre photographique mixte New Delhi. Michel Kirch a gagné le statut d’artiste confirmé de la scène émergente. Consacré à travers argentique/numérique plusieurs prix (Prix « Award Winner Portofolio Conteste » pour Black and White Magazine et le Grand 80 x 80 cm Prix Eurazeo 2013 pour la photographie), il a récemment publié plusieurs ouvrages : le tryptic « le jardin 5000 € - 6000 € » dans « Consumption », aux éditions teNeues, et la publication d’une monographie, « Les éveillés » aux éditions « la Manufacture de l’image ». « Les éveillés » a été sélectionné au Benaki Muséum d’Athènes. À ce jour, les œuvres de Michel Kirch ont déjà fait l’objet de plus de 52 expositions dont 35 personnelles dans 13 pays différents. http://www.michelkirch.com/

38 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka PETER KLASEN

Peter Klasen, né à Lübeck en 1935, est un peintre, photographe et sculpteur allemand travaillant sur le thème de l’industrie. De 1956 à 1959, il étudie à l’Ecole des Beaux-Arts de Berlin, où il commence l’apprentissage des techniques de lithographie et de l’aérographe. En 1959, il est lauréat du prix du mécénat de l’industrie allemande. Il obtient une bourse d’études et s’ins- talle à Paris. Peter Klasen est l’un des fondateurs de la Nou- velle Figuration appelé également « Figuration Narrative ». La thématique industrielle marque profondément son œuvre. On retrouve ainsi dans les peintures de Klasen des éléments tels que manomètres, tôles d’engins de travaux publics, verrous métalliques, bâches de camions et de wagons, durites de circuits hydrauliques. Sont également présents dans ses peintures des logos, des chiffres et des photos issues de magazines ou d’affiches. Maître des contrastes, il est fasciné par l’hostilité de la ville moderne et par les représentations du corps à l’état de marchandise. «Le réel n’est rien d’autre que ce que je vous montre» - Peter Klasen http://www.peterklasen.com/

″Toujours heureux de participer à une belle oeuvre par le biais de l’Art. 35. GT2 / Bâche, 1999 C’est la rencontre de l’essentiel.″ Lithograhie 75 x 59 cm 800 € - 1200 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 39 KOKIAN

Kokian, artiste français né en 1971, est le digne héritier de l’inspiration Néo-expressionniste «Bad pain- ting», dont Basquiat est un exemple. Après avoir passé sa petite enfance en Birmanie (2 ans) et au Maroc (4 ans), Kokian et sa famille retourne en France pour s’installer en région parisienne. Après une période de graffiti et de tags dans les rues de Paris, il se rend à New York en 1995 où il trouve son propre style, décalé, drôle et déroutant. Depuis lors, ses peintures colorées mêlant graffiti et slogans interpe- lant sur les nombreuses injustices de la société, ont attiré l’attention des critiques d’art contemporains. Jusqu’en 2005, Kokian a participé à de nombreuses expositions informelles dans le monde entier. En raison de son style provocateur, les médias ont commencé à lui prêter plus d’attention. Dorénavant, l’expressionnisme urbain de Kokian est reconnu et peut être trouvé dans de nombreuses collections internationales. http://kokian.com/

36. Karma in this head (stop this Rule), 2015 Acrylique, bomb spray et techniques diverses sur toile 100 x 100 cm 2000 € - 3000 €

40 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka BOGDAN KORCZOWSKI

Bogdan Korczowski est né à Cracovie (Pologne), en 1954. C’est un artiste peintre qui vit et tra- ″La question de l’engagement indivi- vaille à Paris. Après une formation à l’Ecole des Beaux-arts de Cracovie, il intégra l’Ecole nationale duel a fait l’objet de deux principes : supérieure des Beaux-arts de Paris. Son thème de prédilection est l’abstraction. Entre 1981 et liberté et solidarité. ″ 1991, travaille dans l’ancien Atelier de Jacques Lipchitz à Boulogne-Paris. De 1986 à 1995 effectué nombreux voyages artistiques à New York. Boursier du Conseil Régional d’Île-de-France à Paris en 1986. Boursier de la Fondation Pollock-Krasner à New York en 1988. Depuis 1974, environ 120 expositions individuelles en France, USA, Pologne, Suisse, Italie…Récente exposition personnelle au Musée Paul Delouvrier à Evry. http://www.korczowski.com/

37. Orbium, 2010 Techniques mixtes 100 x 81 cm 1000 € - 1500 €

38. Orbium, 2010 Techniques mixtes 100 x 81 cm 1000 € - 1500 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 41 LÉA LE BRICOMTE

Léa Le Bricomte ne ferait sans doute pas de mal à une mouche… mais ″Mon travail est irrigué par la pensée indienne. elle a dans sa besace une armée d’escargots à son service, des plantes Cette vente caritative est pour moi l’occasion d’affirmer ce carnivores en cas de fringale, des balles de tout calibre, de la vaseline, du lien. ″ miel, des armes à feu, des uniformes et des galons, des obus, un tapis de menottes, un parachute doré… et autres trésors de guerre. Probablement capable de fabriquer une bombe dans sa cuisine, c’est pour l’instant, le champ de l’art qu’elle prend pour terrain de ses expériences qui sentent le souffre, la salade verte et la poudre à canon. Parmi les premiers petits soldats de son royaume expérimental, on trouve l’escargot. Cet inoffensif gastéropode, visqueux et invertébré, se glisse avec souplesse dans la plupart de ses performances, photographies, vidéos et installations. La série de sculptures « Snails City » leur offre un lieu de vie proche de la maison-cerveaux et prévoit une multitude d’activités ludiques, mais roulés dans la farine. A la fois sujet et objet, c’est en colonie qu’ils envahissent les corps nus que Léa Le Bricomte leur offre en pâture, et ils quadrillent alors ce paysage de leurs secrétions luisantes. Entre attirance et répulsion, désir et dégôut, Léa Le Bricomte réinvente l’art corporel des années 70 et l’applique en douceur à l’ère du bio et de l’organique. Les lents déplacements de l’invertébré sur ces géographies humaines dé- gagent une grande charge érotique. Alors que l’escargot prend des airs de sextoy et que ses sécrétions rappellent les fluides humains, la charge sexuelle se précise avec une vidéo qui fait directement allu- sion à « L’Origine du Monde » de Courbet : les escargots partent à l’assaut d’un sexe féminin. Comme une vermine qui dévore un cadavre, l’escargot laisse aussi planer l’ombre de la mort sur son passage. Il ingurgite tout ce qu’il rencontre en émettant des sons voraces. Il devient alors un parfait ouvrier pour une série d’affiches monochromes qu’il mite avec talent. Quant à ses excréments monochromes, l’ar- tiste les expose dans des boîtes transparentes comme des trophées. Entre pulsions de mort et instinct de survie, cette petite sœur de Chris Burden et de Gina Pane fait pulser le sang dans nos veines et fait 39. Snails Invasion, 2010 monter l’adrénaline à travers ses œuvres. Alors que certains craignent le contact avec les plantes car- Photographie nivores, elle, n’hésite pas à les absorber face caméra avec aplomb. Et puisque la vie prend un nouveau 28,4 x 50 cm sens quand on lui oppose la mort, une rangée de balles dorées de différents calibres sont alignées sur 500 € - 800 € une étagère : ils incarnent la fascination pour le pouvoir mais nous rappellent surtout à nos conditions de mortels. Entre douceur et violence, Léa Le Bricomte manie sans cesse des objets dont la charge semble aussi érotique que la réputation explosive. Ses obus par exemple, sont remplis de miel : est- ce une allusion aux fluides sexuels ou au fait que les abeilles sont de bons soldats ? Une spirale de menottes en latex, des préservatifs usagés moulés dans du plomb ou des « Balles glissantes » faites à base de vaseline… chaque fois, le désir est le détonateur de cette œuvre fougueuse. Anaïd Demir

42 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka JULIE LEGRAND

40. Julie Legrand pour «Tirer la langue…», 2015 Verre filé au chalumeau 30 x 26 x 45 cm 500 € - 800 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 43 JEREMY LIRON

De manière obstinée, Jérémy Liron représente des architectures désertées, focalisant dans ses paysages périurbains tant sur des HLM que sur des vil- las balnéaires. Ses huiles sur toile, au format souvent carré, partent des constructions périphériques des villes pour aller à la rencontre de la mémoire visuelle du spectateur. Le jeu savant des compositions et du traitement pic- tural (coulures, strates successives, affirmation du non-fini…) convoquent l’histoire de l’art : de l’espace perspectiviste de la Renaissance à Le Corbusier via l’abstraction géométrique. (V. Delaury) http://www.lironjeremy.com/

″Que ce monde aille à sa perte ! » parfois on dirait, façon Duras, de dépit et usé. Et, de fait, dans ce curieux travail que l’on fait au présent, en peignant, en écrivant, il y a quelque chose qui s’adresse à un monde autre. Un monde d’après. Quelque chose qui dépasse la situation, s’étirant dans la grande temporalité tout en tirant sa forme, son élan de ces frictions, de ces tiraillements que l’on vit au quotidien. Le danger serait peut-être de rompre le lien, de ne plus vivre que dans ces lieux imaginaires et que tout en soi fasse cercle sur nos abstractions. De s’exi- ler. L’art ferait cercle sur lui et pour quelque idéal, dans l’oubli du corps et du lieu depuis lequel il s’énonce ou se manifeste. Car en vérité on va chercher dans ces lointains, dans le mariage de « l’étendue et de la pensée », comme l’écrit Pierre Bergounioux, un horizon pour notre monde. C’est là que quelques projets comme 41. Sans Titre, 2015 celui de France Inde Karnataka permettent à l’activité artistique, par quelques Huile sur toile de lin 46 x 38 cm moyens détournés, de doubler son horizon symbolique d’un horizon bien concret. 900 € - 1200 € Ce n’est pas seulement dans 50 ans ou dans 20 siècles que l’on mesurera l’expan- sion de la pensée, le développement de la sensibilité par sa lente imprégnation, c’est aujourd’hui ou demain que des enfants en tireront bénéfice, nous permettant de replacer en eux l’espoir que l’on projette dans des mondes prochains. Parti- ciper à cette action humanitaire, c’est aussi pour nous le moyen de réaccéder à notre humanité. ″

44 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka ANGELIKA MARKUL

Angelika Markul est une artiste contemporaine visuelle d’ori- gine polonaise, née le 15 décembre 1977 à Szczecin (Pologne) et vivant à Paris. Elle est diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris en 2003..Parmi ses expositions person- nelles récentes : Musée Zamek Ujazdowski, Varsovie, Pologne, 2016 ; « Z ziemi do gwiazd », Malakoff, France 2014 ; «Terre de départ » Palais de Tokyo, France, 2014 ; « The Unleashed Forces. Angelika Markul and Contemporary Demonism », Muzeum Sztuki Łódź ,Łódź, Pologne 2013. Parmi ses exposi- tions collectives récentes : San Antonio Museum of Art, San Antonio, USA, 2016 ; ICA, Boston, USA, 2016 ; « The State of Life », National Art Museum of China, Beijing, Chine, 2015 ; Muntref – Centro de Arte Contemporáneo. Sede: Hotel de Inmi- grantes, Buenos Aires, Argentine, 2015, « Take me I’m yours », Monnaie de Paris, France, 2015. http://www.angelikamarkul.net/

42. Sans titre, 2015 Boite en bois verre, cire, sculpture en cire, feutrine 25 x 10 x 25 cm 1500 € - 2500 €

″ Je souhaite montrer mon soutien auprès de l’association «France Inde Karnataka» en offrant une oeuvre lors de la vente caritative. Soucieuse et respectueuse des valeurs humaines, je prends part à cette cause avec beaucoup de pudeur et de sensibilité comme en témoigne l’oeuvre réalisée à cette occasion.″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 45 NICOLAS MAUREAU

Nicolas Maureau est né le 15 août 1977, à Sainte-Foy-la-Grande (33). Il vit et tra- vaille à Toulouse. Diplômé des Beaux-Arts de Rennes, Nicolas Maureau revisite l’iconographie biblique, mythologique et de l’histoire antique. Porteuses d’un sens contemporain ces scènes interrogent notre rapport au corps et à la mé- moire. Les poses, stéréotype de la peinture classique, sont utilisées pour révé- ler les conventions de l’identité sexuée. L’interprétation libre, s’éloignant de la simple représentation/narration, de ces thèmes de l’iconographie classique, si- gnifiés par les titres, devenus obscurs, sont une invitation à dépasser les réflexes de lecture induits par l’omniprésence d’images informatives. Nicolas Maureau est représenté par la Galerie Elizabeth Couturier. Expositions (sélection) : Mise au Noir, Galerie Elizabeth Couturier (Lyon) ; Artsper, Palais De Tokyo (Paris) ; Mythographie BDO Palais de justice (Toulouse) ; Métamorphoses, Théâtre alizé (Festival d’Avignon) ; Noli Me Tangere, Espace Antonin Artaud (MDC Galerie sainte-Catherine Rodez) ; Diagonale des arts, Biennale d’art contemporain (Cahors). Presse : Beaux-arts Magazine (Juin 2014) ; La Dépêche (8 Mars 2014) ; B-bble (juillet 2014). Parcours Des Arts (avril-mai-juin 2009). http://www.nicolas-maureau.com/

″C’est une rencontre qui m’amène à proposer Hyppomène à la vente aux enchères Child Care For All au profit de France Inde Karnataka : à l’aube de ma carrière artistique s’est trouvé sur ma route un peintre* qui m’a encouragé à entreprendre mon voyage dans la peinture. Cet homme d’origine indienne, était un enfant illégi- time tel qu’on le disait alors (c’était dans les années 1950) et avait été placé dans 43. Hyppomène, 2013 un orphelinat. Des souffrances de l’abandon, je ne peux prétendre avoir la compré- Huile sur toile hension, mais devenant amis, il m’avait raconté la chance qu’il ait eu d’être recueilli 116 x 89 cm dans une institution de qualité qui a pu lui procurer une éducation sérieuse. C’est là 2500 € - 3000 € qu’il avait appris les bases du dessin, qu’il avait reçu un enseignement artistique et la possibilité d’un épanouissement personnel dans l’art. C’est en pensant à lui, a l’homme qu’il était, que je souhaite participer à cette belle initiative, convaincu qu’elle per- mettra à de nombreux enfants dès le plus jeune âge et à leur parents de tirer la langue au malheur, et de faire de leur vie un dialogue avec le bonheur, comme lui a pu et su, si bien le faire. ″

46 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka RAHUL MITRA

44. Dialogues of Civilizations, 2011-2015 Encre et acrylique sur papier khadi fait main 55,9 x 38,1 cm 900 € - 1500 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 47 JEAN-LUC MOERMAN

45. Sans Titre, 2015 Acrylique sur tissu 41 x 31 cm 500 € - 800 €

48 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka NICOLAS MOMEIN

Extrait de Nicolas Momein : Des sculptures, par exemple, par Julie Portier pour Le Quotidien de l’Art , n° 605, 16 mai 2014 « Nicolas Momein (né en 1980) a participé au Salon de Montrouge en 2012. Après des études d’art et de design (à l’ESAD de Saint-Étienne et à la HEAD à Genève), il associe ces deux approches dans une pratique vivifiante de la sculp- ture. Cet hiver, il exposait des sculptures à poils au centre d’art contemporain de Genève et ce printemps, à la Zoo Galerie à Nantes, des structures abruptes en fer noir, toutes aussi suspectes sous leur alibi d’abstractions. Représenté par la galerie White Project à Paris, il vient d’achever une résidence au centre d’art La Galerie à Noisy-le-Sec. Du ready-made à la production déléguée et à l’aplatissement des ontolo- gies distinguant la sculpture d’autres objets d’ameublement, le XXe siècle n’a pas épargné le mythe de l’œuvre d’art en ronde-bosse. Tant mieux. Nicolas Momein poursuit le travail, avec délicatesse et poésie, en ne cédant rien de l’exigence formelle. Ce dernier pousse la logique de délégation du faire instaurée à l’ère conceptuelle, en confiant une grande part de responsabilité au professionnel «exécutant». C’est dans ce sens qu’ont été menées les expériences de collaboration pendant sa résidence à Noisy-le-Sec. Il en résulte, entre autres, une étonnante sculpture tubulaire et coudée, pure expression graphique née de l’intuition du serrurier Frédéric Vigy, où l’artiste n’intervient que par un nappage en plastiline (Sculpture par exemple). »

46. Tondo Estampe sur cuir tendu sur MDF Diamètre 59cm épaisseur 4cm

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 49 AKKITHAM NARAYANAN

Akkitham Narayanan vit et travaille à Paris. Né en 1939 au Kerala, Akkitham Narayanan est diplôme de peinture à l’École Gouvernementale des Arts et Métiers de Chennai, en Inde. Une bourse du gouvernement français lui permet ensuite d’étudier à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il a par ailleurs remporté le Tamil Nadu Lalit Kala Akademi Award à trois reprises. En 2009, Akkitham Narayanan a reçu le KCS Paniker Puraskaram par l’Académie Kerala “en reconnaissance de sa pratique artistique assidue qui a continué à sa reconnaissance interna- tionale ainsi que celle de son pays”. Ses œuvres ont fait l’objet de nom- breuses expositions en France comme à l’étranger. Akkitham Narayanan trouve dans l’Abstraction Géométrique la forme artistique idéale de la quête spirituelle ancestrale. Il établit un univers personnel de formes géom45 étriques simples et limpides, inspirées des diagrammes sacrés tantriques. Échappées des mathématiques et de la rigueur intellectuelle dont le jeu contrasté est une juxtaposition idéale qui, selon lui, unit en symbiose les deux mondes de la nature (Prakriti) et de l’homme (Purusha). L’équilibre des constructions atteste une recherche formelle analytique occidentale. La palette de couleurs sourdes, étendues aux ocres, aux rouges, aux jaunes, aux verts et aux bleus (qui rappelle les peintures murales d’Ajanta), le rendu poli de la matière picturale quasi émaillé proche des miniatures indiennes, offrent une lumière subtile distillant une vibration sensible telle l’incantation d’un chant védique à la fusion entre le moi et l’autre, le divin et l’humain.

47. Gayatri, 2014 ″Education and formation of a child may be the best thing to do to create a Huile sur toile better futur for this Humanity to come. I am happy to offer this humble contribu- 100 x 100 cm tion .″ 5000 € - 6000 €

50 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka PHILIPPE PASQUA

Philippe Pasqua est un artiste français né à Grasse en 1965. Peintre autodidacte EXPOSITIONS dès 1985, il s’inspire des plus grands artistes tels que Francis Bacon et Lucian 2013 Art Stage, Singapour Freud. Neveu de Charles Pasqua, il commence à peindre à l’âge de 18 ans, avec 2012 Art Revolution, Taïwan des matériaux qu’il récupère comme de la peinture pour bâtiment. Il peint des Gallery Hyundai – Séoul corps nus et des visages monumentaux. Il utilise de grandes feuilles comme celles des cahiers d’écolier. Il utilise la peinture, le dessin et la sculpture. Depuis 2010, il 2011 Philippe Pasqua – Art Paris a conçu The Storage, un espace dédié à des expérimentations artistiques person- 2009 Philippe Pasqua , Art Curial – Paris nelles et collectives, comparable à un laboratoire/ musée. Sa première exposition Crâne – Venise a lieu en 1990 à l’Espace Confluence à Paris. Il participe également à des exposi- 2006 Patrick Painter Gallery – Santa Monica tions de groupe comme en 1990 à la Maison des Grands et Jeunes d’Aujourd’hui 2005 Centre Culturel de la Ville de Metz à Paris. Depuis, Philippe Pasqua expose dans les plus grandes galeries parisiennes et participe à différents évé- nements dans le monde. Philippe Pasqua s’intéresse à l’art du portrait, il en renouvelle le genre. Il nous montre 2001 Galerie Hengevoss – Hambourg des visages et des corps nus sans se détourner de la réalité grâce à la force expressive de la couleur. L’artiste va au-delà de la représentation physique, il cherche l’émotion dans l’individu c’est pourquoi il prend pour sujets des trisomiques, des prostituées, des aveugles ou encore des personnes venant de subir une intervention chirurgi- cale. Philippe Pasqua débute son travail d’artiste en tant que peintre, mais il réalise aussi des dessins à la mine de plomb. L’importance de la matière est visible dans les œuvres peintes de l’artiste, on peut y déceler un travail d’empâtement, alors que pour ces dessins, on remarque d’avantage de délicatesse dans le trait. Les grands for- mats impliquent vivement le spectateur dans l’œuvre, mais les effets de brume, de vibrations permettent une im- mersion en douceur. Philippe Pasqua travaille également en tant que sculpteur sur des crânes humains ainsi que des crânes d’hippopotames. Le thème des vanités, qu’il réalise depuis 1987, si superficiel en soi devient alors une exploration profonde. Après avoir longtemps fouillé la chair, l’artiste se penche sur la réalité de l’os. Il collectionne Work in progress des crânes humains qui peuvent être recouverts de feuilles d’or ou d’argent, gainés de peaux animales tatouées, représentant des dessins alliant fleurs imaginaires et animaux légendaires tels que des dragons, ou encore enduits de peinture liquide. L’étape finale qu’il opère sur ses crânes est le déploiement d’une nuée de papillons naturalisés. Ailes déployées, couleurs vibrantes à la surface de ses crânes, la lumière de l’éphémère magnifie l’ombre des or- bites évidées. Depuis peu Philippe Pasqua s’intéresse aussi aux voitures, dont l’objectif est de les métamorphoser. Alors, la voiture est totalement recouverte d’une peau gainée et tatouée. Elle est ensuite fixée au mur, le véhicule est alors considéré comme sculpture murale ou tableau en relief. Il réalise cette intervention pour transformer une machine, qu’est la voiture, en corps désirable. Dans ces œuvres, il assimile vitesse et immobilité, mécanique et organique ainsi que danger et sensualité. Plus récemment, Philippe Pasqua s’est approprié des voitures qu’il 48.Œuvre en cours de réalisation recouvre de peau gainée et tatouée. Ainsi il transforme l’automobile en un corps charnel. Philippe Pasqua les place aussi bien en tableau relief qu’en sculpture murale.

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 51 LAURENT PERNOT

Né en 1980, Laurent Pernot est diplômé de l’Université Paris VIII puis du Fresnoy studio national des arts contemporains. Depuis, l’artiste poursuit un parcours singulier ponctué de résidences et d’expositions en France et à l’étranger. Son travail a notamment été présenté à la Fondation Miro de Barcelone, à la Sketch Gallery de Londres, à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris, au Palais de Tokyo, à la Biennale de São Paulo. Sa prochaine expo- sition d’envergure a lieu cet automne 2015 au MOMA de Moscou. Laurent Pernot s’est vu décerner le prestigieux prix SAM pour l’art contemporain en 2010. Il est représenté par la galerie Odile Ouizeman à Paris. En privilégiant toutes les formes d’expressions, de la conception d’installa- tions à la production d’images, Laurent Pernot expérimente des formes narratives, poétiques et immer- sives. Il puise dans l’imaginaire des sciences, du cinéma, de la philosophie et de la littérature, pour ques- tionner le temps et la place qu’occupe l’homme dans le monde d’aujourd’hui. Courtesy of the artist and the Galerie Odile Ouizeman. http://www.laurentpernot.net/ 50. «La matière et les songes» - Infiniment futur, 2014 Tirage de la série, épreuve argentiques sur film transpa- rent 19 x 25 cm ou miroir, cadre 40 x 30 cm 900 € - 1200 €

″L’enfance est la plus grande et la plus précieuse des causes, surtout lorsqu’elle est menacée. Child Care For All est l’occasion de contribuer à un projet humaniste et porteur d’espoir, avec une association impliquée généreusement et solidairement dans une région où les conditions de vie, en particulier celle des tout-petits, doivent être améliorées.″ 49. «La matière et les songes» - La mer, 2014 Tirage de la série, épreuve argentiques sur film transparent 19 x 25 cm ou miroir, cadre 40 x 30 cm 900 € - 1200 € 52 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka REGIS-R

Fasciné par les objets, leurs formes et couleurs, Régis-R accumule, recycle et réanime les déchets Issu de l’école des Arts Décoratifs de Paris, Regis-R est connu depuis bientôt une vingtaine d’années pour ses œuvres réalisées à partir de déchets et de matériaux de récupération. Certaines de ses installations ont déjà été présentées au Centre Pompidou et à travers le monde et ses œuvres sont entrées dans plusieurs collections privées ou publiques. Depuis quelques années, en parallèle de se travail, il réalise aussi de plus en plus de dessins sur des supports variés allant du mur aux voitures en passant par des babouches et des toiles. Il collabore d’ailleurs souvent avec, notamment, Philippe Starck et Peter Marino qui lui commandent des pièces pour leurs aménagements. http://www.princeofplastic.com

″Les projets humanitaires ont toujours été, pour moi, des exemples de dévouement et d’aide envers les autres. Plus jeune j’ai même envisagé une carrière de «médecin sans frontière»! La solidarité est une des valeurs les plus belles qui soient. Ainsi, ce projet, qui a pour but de permettre à des populations d’accéder à des soins médi- caux alors qu’elles en sont démunies, me parle et me donne envie d’y participer à ma mesure d’artiste.″

51. Tox Box #9, 2009 Mixed média sur boîte lumineuse 30 x 30 x 12 cm 300 € - 600 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 53 FLORENCE REYMOND

Florence Reymond (née en 1971 vit et travaille à Paris) a expo- sé au Centre d’art du Creux de l’Enfer à Thiers, à la Fondation Claudine et Jean-Marc Salomon, au Musée Paul Dini, au Centre d’Art le Titanic à Vilnius. Elle est représentée par la Galerie Odile Ouizeman à Paris. Ses œuvres font parties de nombreuses col- lections : Fond National d’Art Contemporain Paris/ Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean-Marc Salomon / Fon- dation d’entreprise Colas/ Musée Paul Dini / Maison des Arts de Grand- Quevilly. « …L’artiste propose une vision holistique du paysage, dans un geste haché en feuillage de sapin. La vie se découpe dans une lumière stratifiée, et se recoupe dans des masses ligneuses, des fleurs, des surfaces terreuses. Elle perpétue sa joie première dans de simples motifs de création binaires, et même dans le bras sec et tendu d’un arbre mort. L’œil, dans l’écho rebondissant des formes, s’amuse de ces persistances rétiniennes ; et l’aplat, fragmenté/ parcellisé tel un drap de couleur rapiécé, traite son fond d’un geste décidé qui ne se veut surtout pas innocent. » Frédéric Bou- glé / Monographie Analogues (extrait). Courtesy of the artist and the Galerie Odile Ouizeman 52. Dessin, série super héros, 2015 Dessin - technique mixte ″Amoureuse de L’Inde, je suis très heureuse de participer à cette vente 64,8 x 101,6 cm aux enchères.″ 1200 € - 1500 €

54 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka KARINE ROUGIER

« Karine Rougier a créé au fil des ans un vocabulaire formel expressionniste laissant la part belle à l’érotisme, au rêve, à l’enfance et aux monstrueux personnages baroques parcourant d’un trait arachnéen des architectures impossibles, isolés ou au contraire ramassés en grappes compactes le plus souvent (sa marque de fabrique) au sein de formats grand aigle où le blanc du papier fait écho aux possibles sans cesse renouvelés de la psyché humaine. » Extrait du texte de Dorothée Dupuis, mai 2013.

″ C’est Evelyne Deret qui m’a proposé de participer au projet et c’est tout naturellement que j’accepte. L’idée qu’un dessin puisse aider de jeunes ma- mans et des enfants en Inde me touche. ″

53. Dessin sans titre, série «Curiosités», 2012 Aquarelle et collage sur papier 30 x 30 cm 1000 € - 1300 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 55 XIAO FAN RU

″Ma peinture évoque la condition humaine, et participer à l’action de France Inde Karnataka me semble un prolongement de ma manière d’appréhender le monde. Les questions de protection de l’enfance, de soins médicaux que portent Karnataka ne peuvent qu’être soutenues: elles sont vitales. ″

54. Le peintre, 2015 Techniques mixtes 46 x 32 cm 500 € - 800

56 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka LIONEL SABATTÉ

″ C’est l’un des rôles de l’art d’être dans le partage et de servir d’autres causes. C’est une belle chose d’utiliser son savoir-faire pour un projet qui a du sens. ″

http://lionelsabatte.org/

55. Sombre réparation, 2015 Papillon, ongles, peaux mortes, vernis 26 x 19,5 x 7 cm 500 € - 1000 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 57 HERVÉ SAINT-HELIER

Biographie Hervé Saint Hélier : Extrait de Voyage Onirique, par Sabrina Mitre - Voyage Onirique Hervé Saint-Hélier, actuellement représenté par la Marlborough Gallery New York, entame sa carrière de photographe en 1989. Attentif au monde, il aime voyager et transcrire l’instant qui l’émeut et capte son regard. Privilégiant l’expérience directe, il réalise ses photographies avec une prédilection pour les détails du quotidien qui font le tissu ordinaire d’une ville, d’un peuple, d’un paysage. Muni d’un matériel pho- tographique traditionnel, doté d’une excellente connaissance technique et d’une étonnante sensibilité aux fréquences lumineuses dont il utilise la palette vibratoire, Hervé Saint-Hélier s’aventure inlassablement sur les sentiers de tous les continents à la recherche de phénomènes visuels dont il pressent l’avènement. Il traverse ainsi la Sibérie, une partie de l’Europe, l’Inde, l’Asie, l’Amazonie, les Amériques, l’Ethio- pie. Au détour d’un pays, d’une grande métropole ou d’un havre perdu, il pose sur le monde un regard contemplatif tout en faisant preuve d’une très grande acuité dans ses observations. [...] 56. La flamme d’une chandelle - hommage à Gaston Bachelard, 2005 Au final, Hervé Saint-Hélier offre une interprétation assez atypique de la photogra- Photographie phie contemporaine semblant rejoindre le geste du peintre. Comptant sur le pou- 62 x 96 cm voir sensoriel des images, loin de vouloir copier la réalité, sa photographie tenterait 4600 € - 5500 € plutôt d’en cerner l’empreinte spirituelle. En se démarquant de tout objectif descrip- tif ou ethnographique, en refusant catégoriquement de répondre aux questions « qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi», la démarche photographique d’Hervé Saint-Hélier devient celle de l’abstraction poétique. Sublimée, la réalité telle qu’il la perçoit prend une dimension onirique, comme une traversée des apparences, alliant émotion esthétique et synesthésie des formes et des couleurs. Ne se posant plus ni en gardienne de la mémoire, ni en chirurgienne de la réalité, l’image arrêtée gagne en poésie se rapprochant d’un tableau dans lequel le photographe chercherait la peinture là où il la trouve, c’est-à-dire dans la réalité de la vie avec sa palette de couleurs et de lumières.

58 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka LISA SARTORIO

D’origine italienne, Lisa Sartorio arrive de Florence (Italie) en région parisienne à l’âge de 9 ans. Après un baccalauréat littéraire elle rentre aux beaux-arts de Paris en 1989 et en sort diplômée en 1993 après avoir obtenu le prix de la fondation de l’Ensba en sculpture. Elle rentre en 1994 à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques de Paris dirigé par Pontus Hulten Daniel Buren et Sarkis La sculp- ture medium principal de sa recherche s’ouvre alors à d’autres dis- ciplines et devient un espace d’accueil pour toutes les autres pra- tiques artistiques. L’exposition vendredi 13 au musée de Valence en 1994 faisant suite à une résidence à Art 3 ouvre ce nouveau champ de recherche. La sculpture se déploiera sur son environnement social en cherchant de nouvelles formes de dialogue avec le moment économique et politique qui la porte. Dans cette nouvelle direc- tion, le rapport au spectateur devient une préoccupation majeure qui l’entraînera petit à petit vers la performance. Des performances conçues comme des rituels de passage pour les spectateurs qui les traversent, telle « Putain je t’aime » performance phare présentée avec Frasq et Slick en 2010 sur le parvis du Palais de Tokyo puis à plusieurs repris de 2011 à 2013. Elle présentera également « Aller au feu follet sur les neiges éternelles » ou encore « Terrain d’entente » qui avait été montré une première fois en 2010 lors de la Nuit Blanche parisienne. La sculpture l’a donc emmenée vers la performance qui l’a conduite vers la photographie qu’elle aborde comme un espace du déplacement en perpétuelle transformation et mutation. La M.A.C de Fresnes en 2012 présentera une exposition de ses travaux photographiques mais c’est surtout en 2013 lors de l’exposition Mauvais genre ? au 19 crac de Montbéliard que son travail photogra- phique prendra toute son amplitude. Questionnant l’immédiateté du visible, ce travail pose un re- gard critique sur la présence massive des images et leur disponibilité absolue dans la culture visuelle d’aujourd’hui. Son travail photographique a été, depuis, soutenu par la critique lors de Dock’s 57. x puissance x série 1 motif 2, 2014 art Fair (2013) Slick Art Fair(2012-2013) et Art Paris Art FAir(2015). Elle sera présentée en 2015 à la Photographie tirage encres pigmentaires Biennale de Lyon dans une exposition intitulée Art et résistance et une conférence avec Michel Poi- 50 x 50 cm vert lui sera consacrée lors de cette période. Présente dans de nombreuses collections françaises et 1500 € - 2000 € internationales, elle rentrera cette année dans les collections de la BNF avec X puissance X. Lisa Sartorio est représentée par la galerie Binôme (Paris) et la galerie Widmertheodoridis (Eschlikon).

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 59 BHRIGU SHARMA

Né en 1982, Bhrigu Sharma vit et travaille à Baroda. Il est diplômé de l’école d’art de Baroda en 2008. Son médium de prédilection est le dessin grâce auquel il évoque des sujets sociaux et politiques. Ses oeuvres engagées constituent ainsi un miroir de la société indienne contemporaine. Parmi ses expositions personnelles , nous pouvons citer : Open Eve Dream (OED) de Kochi en 2008; Group shows, Bombay, ABS Baroda ; Collections privées france, Vadehra art Gallery Delhi.

59. Short stories 4, 2008 Aquarelle et crayon sur papier 48 x 50 cm ou 60 x 57 cm avec cadre 700 € - 1100 €

58. Short stories 24 - 2008 The Childish game Aquarelle et crayon sur papier 75 x 58,5 cm ou 84 x 67 cm avec cadre 800 € - 1200 €

60 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka KEEN SOUHLAL

Née en 1982, Keen Souhlal vit et travaille à Paris. « Keen Souhlal est une artiste à l’écoute du monde, de sa substance, de sa matière. Hybrides et polymorphes les œuvres de Keen Souhlal interroge notre regard sur l’invisible et l’indicible. Elle soustrait au monde une forme de réalité pour placer notre regard dans les strates senso- rielles et émotionnelles qu’elle met en exergue par la matière. Elle épure, façonne, taille, modèle, détourne notre perception. » Julie Perin

60. 90 Grammes d’idée fixe (grande version), 2012 Porcelaine

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 61 SPEEDY GRAPHITO

Depuis ses fresques colorées qui ont enchanté les murs de Paris aux débuts des années 80, sa peinture n’a jamais cessé d’évoluer. Ses toiles s’exposent à travers le monde et de nombreuses expo- sitions lui sont consacrées. Son style original et percutant reste sa marque de fabrique. Speedy Graphito porte sur le monde un regard très personnel et se nourrit de la mémoire collective pour créer un nouveau langage universel. Aujourd’hui, son œuvre est devenue une référence. Il fait figure d’icône et son influence sur les nouvelles générations d’artistes et sur le paysage culturel actuel n’est plus à prouver. http://speedygraphito.free.fr/

61. Black Karma, 2015 Peinture acrylique et en spray 65 x 50 cm 2000 € - 3000 €

62 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka AUGUSTIN STEYER

Augustin Steyer est né en 1987 à Maisons Lafitte, il vit et travaille à Paris. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2012. Parmi ses expositions : en 2015, HONORE #2 galerie Rue Visconti ; Private Choice, 3ème édition - Sélection OFF FIAC 2015. En 2014, Géodésie, galerie Odile Ouizeman HONORE #1 galerie Rue Visconti ; Private Choice, 2nde édition - Sélection OFF FIAC 2014 ; Pierre Huyge - Centre George Pompidou ( oeuvre en collaboration). En 2013, Solo show - Marc Bervillé Prospects. En 2011 Open Studio 42nd/9th - Hunter College, New York et en 2010, Lignes de Chance - Fondation Ricard http://www.augustinsteyer.com/

″ Plus jeune j’ai participé à différents projets humanitaires, mon engagement auprès de l’association France-Inde Karnataka est l’occasion pour moi de renouveler cet engagement en créant des œuvres dont la portée dépasse le seul cadre de l’art. Ce projet me tient particulièrement à cœur car selon moi il réintroduit un sens du service et du don dans la création contemporaine. ″

62. Talisman, 2015 Collage et inclusion en résine 100 x 70 cm 1500 € - 2500 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 63 JEANNE SUSPLUGAS

Jeanne Susplugas est une artiste plasticienne, photographe, instal- lationniste et vidéaste. Elle est née en 1974 à Montpellier (France). Engagée mais non militante, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement tant pour interroger les relations de l’individu avec lui-même qu’avec l’autre. » (Philippe Piguet in Semaine 13.13). Les médiums qu’elle ex- plore sont autant de vecteurs instruisant les termes d’une esthétique singulière que détermine un être au monde obsessionnel, tour à tour troublé et rassuré, inquiet et serein, solitaire et complice. Son travail a été largement montré dans des lieux tels le KW à Berlin, Pioneer Works à Brooklyn, la Emily Harvey Foundation à New York, la Villa Medicis à Rome, le Palazzo delle Papesse à Sienne, le Palais de Tokyo à Paris, le Fresnoy National Studio, le Musée d’Art Moderne de St Etienne, le Musée de Grenoble, ainsi qu’à l’occasion d’évènements tels -Contemporary, la Biennale d’Alexandrie, International Videonale à Detroit ou Nuit Blanche à Paris. Ses films ont été présentés lors de festival tels Hors Pistes (Centre Pompidou, Paris), Locarno International Festival, Miami International Festival, Festival Images à Vevey (S), Les Instants Vidéos à Marseille ou Les Ren- contres Internationales Paris/Berlin/. Des articles lui ont été consacrés dans des revues et quotidiens tels Art Press, Art in America, The New York Times, Le Monde, Le Figaro, Flash Art, L’œil, Beaux-Arts Magazine, BT, Corona Boreal... http://www.susplugas.com/

63. «Beauty Bites» - Blue pill, 2008 Encre sur papier 28 x 22 cm 800 € - 1200 €

64 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka BRUNO TEOCOLI

Artiste d’origine italienne, Bruno Teocoli expose aujourd’hui en France, en Italie et en Allemagne, sur des thématiques diverses : la conscience existentielle, les sentiments de la réalité, les transformations historiques et le langage visuel. Il est connu pour avoir mené des études et réflexions concernant la relation entre art et milieux sociaux. Il est ainsi expert sur «L’esthétique des Salariés» et les publics dits empêchés, «Le public qui ne fréquente pas les musées et les galeries d’art». Il a par ailleurs réalisé une étude qui établit un modèle du langage ico- nique (et qui décrit donc le deuxième niveau d’articulation visuelle). Artistes théoricien, son art constitue un véritable dialogue entre art et société.

″Alter alterius auxilio eget ″

64. Bal. Ouvriers anglais en 1938, 1995 Huile sur toile 116 x 89 cm 400 € - 600 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 65 CLAIRE TROTIGNON

Claire Trotignon construit des espaces au sens propre et au sens figuré, comme des cabanes d’enfants sur une feuille de papier. Ses recherches sont portées sur la notion d’espace à travers l’architec- ture, le paysage et la cartographie dans un va-et-vient passé/futur et un rapport plan/volume. Toute sa pratique tourne autour d’un questionnement des codes qui animent notre réel. Elle réalise de vastes installations, des séries de dessins, collages, photographies, elle constitue des lieux à l’échelle spatio-temporelle transformée, dans un processus de construction/déconstruction fragmenté. Elle s’approprie ces espaces en les arpentant comme un géomètre, of- frant à voir un paysage presque idyllique, flottant librement. Claire Trotignon, née en 1984 est une jeune artiste française diplômée de l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Tours en 2008, elle vit et travaille à Paris. http://clairetrotignon.tumblr.com/

″Ma profession m’offre quotidiennement la chance de pouvoir être atten- 65. L’essor des cimes, 2015 tive aux idées, aux formes et aux couleurs qui m’entourent. Ce privilège Sérigraphie réhaussée m’interdit de fermer les yeux face à la grande détresse des plus démunis 50 x 70 cm c’est pourquoi je soutiens l’association France Inde karnataka qui oeuvre 1100 € - 1600 € pour des enfants dont le quotidien est d’échapper à la maladie. ″

66 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka SARAH TROUCHE

Sarah Trouche est une artiste plasticienne française née en 1983. Elle poursuit ses études avec l’artiste Jean- marc Bustamante, Jacky Chriqui et Guillaume Paris aux Beaux-Arts de Paris d’où elle sort diplômée en 2007. Elle complète sa formation auprès de l’artiste Mike Kelley lors d’un Master Fine Art au Art Center College de Los Angeles (2007) puis du Master Performance making à l’université Goldsmith de Londres en 2008. Elle suit également en 2014 une formation sur la réalisation d un court métrage àla Gaité Lyrique,Paris. En 2008 Sarah Trouche s’associe à un architecte Benjamin Herr pour créer un collectif d’artistes pluri discipli- naires européens .Plus de 200 artistes se sont associés au projet «winterstory in the wild jungle» Le collectif sera lauréat du prix de la ville de Paris pour son projet «HitandRun «, 30 jours sur un cargo de mar- chandise transformé en lieu de création et de monstration. Le travail de Sarah Trouche s’articule autour de nombreux voyages et expéditions qui l’amènent à la rencontre de groupes allant de la micro-société à des socié- tés mondialisées. Elle y mène une réflexion critique qui révèlent les anomalies,les ambiguïtés et contradictions sociales et politiques qui s’ y développent. Ses supports d’ expression sont principalement la performance, la photographie et la vidéo.Elle est lauréate de la bourse Villa Médicis hors mur dans la catégorie arts vivants avec son projet Arriba et participe à de nom- breuses expositions collectives en France telles que ‘camera as release ‘pour Paris photo 2014, centre d’art Le Lait, le 104, la fondation Brownstone ,et à l’étranger: Artbat fest Kazakhstan 2014 , Biennale de Marrakech 2014 , OCAC Taipei, Armory régiment New York, gallerie Hakusen Tokyo.Elle est également invitée à collaborer avec différentes écoles d’Art: école des Beaux Arts de Metz, Annecy, et à l’étranger:UNCC USA, NTUA Taipei . Son travail a intégré les collections de la Jp Morgan , Sjberwin , Benenson collection , Mosquera collection, IADA fondation, Moses Luski collection . www.sarahtrouche.com

66. Action for Jimnen island, 2013 Dyptique , Edition 3/5 +2 ea 120 x 120 cm et 120 cm x 160 cm 3500 € - 5000 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 67 VALENTIN VAN DER MEULEN

Valentin van der Meulen est né à Lille, en 1979. A l’âge de vingt six ans, il décide de venir vivre à Paris. Artiste autodidacte, il ne se réclame d’aucun héritage. Valentin van der Meulen puise et cultive son inspiration dans toutes sortes de réalisations qui ne sont pas dans l’art contemporain comme les photographies d’actualité, la presse, les documentaires, le cinéma et l’architecture. Son travail fait l’objet de plu- sieurs commandes publiques et en 2010, la fondation Francès acquiert plusieurs de ses travaux. Ses œuvres sont exposées, aujourd’hui, dans de prestigieuses galeries en Suisse et Allemagne. Il vit à Paris et travaille à Lille et Paris.

″Notre travail en tant qu’artiste est d’aider à porter un certain regard sur nos sociétés contemporaines. Pouvoir participer à mon niveau à la réalisation d’un projet concret et solidaire comme celui de France Inde Karnataka, était pour moi comme une évidence. ″

67. Untitled 09, 2013 Fusain et pierre noire 65 x 50 cm 1400 € - 2200 €

68 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka VUK VIDOR

Vuk Vidor est né en 1965 à , Serbie. Il vit et travaille 68. What price life?, 2008 désormais à Paris. Il aime mélanger plusieurs techniques Découpe laser sur métal telles que la peinture, le dessin, les installations. Il s’inspire Diamètre 100 cm autant du baroque que du Pop Art. Vuk Vidor est fasciné par 1500 € - 3000 € la chute de toutes les mythologies, des images de l’ancien empire romain jusqu’à celles du fameux rêve américain. Dans la série intitulée «American Quartet», les héros comme Captain America sont représentés de façon très personnelle. Captain America est transformé en Atlas ressuscité, qui ne peut supporter plus longtemps le poids du rêve américain tout comme Jésus crucifié sur la croix de l’actionnariat. Il a déjà exposé dans plusieurs gale- ries et musées à travers le monde, de New-York à Paris en passant par Madrid ou Berlin, à la foire Art Basel, au Palais de Tokyo, à la fondation de la maison rouge, au Musée d’art moderne de Saint Étienne, au musée d’art contemporain de , au musée d’art contemporain de Lyon, au musée d’art de l’université d’Arizona, au centre d’armurerie pour les arts de Pasadena et encore beaucoup d’autres. Vuk Vidor a aussi été récompensé du prix de la peinture de la ville Vitry-Sur-Seine en France et du prix Ito Ham, Paris/Tokyo.

″Ce projet est concret et urgent et surtout il est fait pour toutes les vraies bonnes raisons qui font que toute aide est bienvenue et néces- saire. Celle des artistes est évidente et je suis très heureux d’y parti- ciper. ″

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 69 NILKO WHITE

69. Monkey Doll, 2015 Acrylique en spraycan 146 x 114 cm 1000 € - 1600 €

70 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka BRIGITTE ZIEGER

Brigitte Zieger est une artiste allemande qui vit et travaille à Paris. Son travail a été montré dans des Institutions tel que la Tate Gallery de Londres (Abracadabra, 1998), White Columns à New York (Prop Fiction, 1997), le Musée de Pully et le MUDAC à Lausanne (Face au mur, 2010), the National Museum of Fine Arts à Taipei (The Digital Hand, 2010), la Kunsthalle CCA à Andratx (Bang ! Bang !, 2011). Récemment elle a participé à de nombreuses expositions internationales comme Métamatic Reloaded au Musée Tinguely à Bâle, Motopoétique au Musée d’art contemporain de Lyon et Late Harvest au Nevada Museum of Art. Les expositions personnelles récentes ont été Shadows Dream the Man (avec Kara Walker) à l’Aître St. Maclou de Rouen (2010), Counter-Memories à la Galerie Odile Ouizeman, Paris (2012), Wallpapered au Millennium Art Centre de Porta- down/Belfast (2013) Everybody Talks about the Weather…We Don’t à la Galerie Weigand, Berlin (2014) et Pieces of Possible History à la galerie Odile Ouizeman à Paris (2014). Son tra- vail vient de rentrer dans les collections du Nevada Museum of Art et du Los Angeles County Museum of Art, il est exposé dans les collections permanentes du LACMA jusqu’en 2016. Courtesy of the artist and the Galerie Odile Ouizeman.

″Je me sens particulièrement concernée par la situation des femmes en Inde et les revendications nécessaires à un changement fondamental. ″

70. Immer frecher, 2015 Gravure sur bois et impression numérique 40 x 33 cm 500 € - 900 €

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 71 Remerciements

Nous tenons à remercier chaleureusement Frédéric CHAMBRE et Cécile DEMTCHENKO WORINGER de la maison de ventes PIASA, notre marraine Gabriella CORTESE, nos ambassadeurs Lorenz BAUMER, Nicolas BOURRIAUD, Antoine de GALBERT et Estelle FRANCES ainsi que toutes les personnes engagées de près ou de loin à nos côtés depuis un an : Françoise ADAMSBAUM, Pierre-Antoine BAUBION, Christophe BERTRAND, Virginie BOISSIERE , Margaux BONOPERA, Valérie CAZIN, Sophie CHIR , Elizabeth COUTURIER, Fabrice DE PONTFRACHE, Bernard DE RIBEROLLES, Valérie DELAUNAY, Evelyne et Jacques DERET, Marie-Laure DESJARDIN, Christine LABBE, Anne MANIGLIER, Dan OIKNINE, Odile OUIZEMAN, Tony PARDO, Jérôme POGGI, René-Julien PRAZ, Nina RODRIGUES-ELY et Vuk VIDOR.

Un grand merci également à notre équipe interne : Jenna BARBEROT, Virginie BERTRAND, Morgane DELBES, Gabrielle GAU- TIER, Garen GENT-RANDALL, Clément LEBLAY, Sabrina MAAMRI, Eventhia MOREAU, Alice RIOUALLON, Adélie STERCQ, Carole THOMAS et Geoffroy VILBERT.

Un immense merci à tous les artistes participants sans qui cet événement n’aurait jamais vu le jour.

72 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka Les chiffres-clés de l’association

20 ans : 200 000 patients Plus de 30 journées de consultations Plus de 150 enfants im- spécialistes gratuites chaque année munisés chaque mois Plus de 15 infirmières françaises bénévoles Un circuit en ambulance hebdomadaire venues soutenir l’hôpital pour désenclaver 4 villages isolés

#ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 73 ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE ET ORDRES D’ACHAT - BIDDING BY PHONE AND PURCHASE ORDERS

Association France Inde Karnataka VENTE 10 B rue Bisson 75020 Paris Lundi 9 novembre 2015 à 18h30 Piasa, 118 rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8e

AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS - STOCKAGE ET ENLÈVEMENT DES ACHATS IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON - STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES Les acquéreurs sont invités à examiner les biens pouvant les intéresser et à constater leur état avant la vente aux Potential purchasers are invited to examine and assess the condition of items they may wish to buy before the auction, enchères, notamment pendant les expositions. France Inde Karnataka (FIK) se tient à leur disposition pour leur fournir notably during the pre-sale viewing. France Inde Karnataka (FIK) is happy to provide condition reports for individual lots des rapports sur l’état des lots. En conséquence, aucune réclamation ne sera recevable dès l’adjudication prononcée. Si upon request. No claims will therefore be received after the fall of the hammer. If the purchase is paid the same day, the le lot est payé le jour même, le retrait peut être fait le soir de la vente ou le lendemain matin, au 118 rue du Faubourg withdrawal can be made after the auction or the next day (AM), at 118, rue du Saint-Honoré, 75008 Paris. En cas de retrait les jours suivants, le stockage et le transport seront à la charge de l’ache- Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris. In case of withdrawal the following days, storage and transportation are the responsi- teur. bility of the buyer.

Veuillez joindre un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité / Fax : ...... Lot n° Description du lot Ordre d’achat (€) Enchères par téléphone Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport. Banque / Bank : ...... Lot description Purchase order (€) Bidding by phone Nom de la vente / Name of the auction : Child Care For All Personne à contacter / Person to contact : ......  ...... €  Date de la vente / Date of the auction : 9 novembre 2015 ...... Nom et prénom / Surname & First Name : ...... Adresse / Address : ......  ...... €  Adresse / Address : ......  ...... €  ...... Téléphone / Telephone : ...... Téléphone / Phone : ...... Numéro du compte / Account number : ......  ...... €  Portable / Cellphone : ...... Code banque / Bank code : ...... Téléphone pendant la vente / Phone number during the sale : ...... Code guichet / Branch code : ......  ...... €  ...... Numéro intracommunautaire (C.E.E) / Intra-community VAT number : E-mail : ......  ...... €  ......

J’ai pris connaissance des informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute modification pouvant leur être apportée, par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur). Pour toute question, nous vous invitons à prendre contact avec Sabrina MAAMRI, 0651425016 ou Clément LEBLAY, 0669466774. I have read the terms of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them, as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designates opposite (exclusive of buyer’s premium). If you need help, please contact Sabrina MAAMRI, +33 (0)651425016 or Clément LEBLAY, +33 (0)669466774.

Date : Signature obligatoire / required :

74 #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka #ChildCareForAll - au profit de l’association France Inde Karnataka 75 Contacts

Contacts FIK Sabrina Maamri (partenariats et collectionneurs) : 0651425016 Clément Leblay (coordination de l’association) : 0669466774

Association France Inde Karnataka : 10 B rue Bisson, Paris 20e – [email protected]

Contact PIASA Cécile Demtchenko Woringer : [email protected] PIASA : 118, rue du faubourg Saint-Honoré, Paris 8e – 0153341295

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