Projet de parc éolien de Baâlon (55) – Étude d'impact – BAALON ENERGIES

La RD 643 sur le tronçon au sud de Montmédy

Cette portion de route ne présente pas d’enjeu dans le cadre du projet. Le relief obstrue complètement les vues vers la ZIP.

Sortie sud de Montmédy

Synthèse des sensibilités de la vallée de la Chiers dans le cadre du projet éolien

L’entité de la vallée de la Chiers reste globalement isolée des vues. Malgré tout, certains panoramas correspondent à des sensibilités :

Sensibilité principale, le panorama depuis la ligne Maginot, aux ouvrages réglementés, monuments historiques ;

Sensibilité secondaire, la covisibilité partielle depuis l’arrière en arrière plan du château réglementé de Fresnois et de la citadelle de Montmédy.

Sensibilité tertiaire, le panorama le long de la RD 643 à la sortie de Blagny et le long de la RD 643 au nord de Montmédy.

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3.4.3 Entité 3 : La plaine boisée de la Woëvre

Description de l’entité et dynamiques paysagères

Cette entité correspond au versant est de la vallée de la . Elle se distingue du reste de la vallée par une altimétrie plus haute et contrastée (variations de 230 à 260 mètres d’altitude) et surtout par des La majorité de l’entité appartenant à l’aire intermédiaire, les sensibilités les plus proches seront donc ambiances boisées beaucoup plus remarquables. La forêt domaniale de Woëvre marque en effet franchement traitées dans le prochain chapitre. une bonne partie du territoire.

Paysage très boisé dans les environs de Louppysur.

Définition des sensibilités de la plaine boisée de la Woëvre dans le cadre du projet

éolien

Perceptions sensibles depuis et en amont du patrimoine réglementé

Les éléments réglementés de Louppy-sur-Loison

Louppy-sur-Loison est un petit village remarquable, localisé le long de Loison. Deux de ces éléments En revanche, depuis l’arrière plan du village, l’église St Martin (non réglementée) localisée sur un point architecturaux sont classés monuments historiques (le château et la croix du cimetière de l’église de la haut au centre du village et l’église de (non réglementée aussi) émergent des villages. Depuis ce Madeleine). Le château se localise proche du cours d’eau et de l’axe principal. La croix de cimetière est isolée panorama, les visibilités vers la ZIP offrent des sensibilités remarquables. Ce point de vue sera traité dans le au sein de la petite chapelle de la Madeleine (XIème siècle). Ce patrimoine ne présente pas de co-visibilité cadre des sensibilités routières. sensible dans le cadre du projet.

Depuis l’entrée du village de LouppysurLoison, le château réglementé est perçu au travers la ripisylve de Loison.

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1918 Le château et la croix de cimetière, patrimoine réglementé de Louppy-sur-Loison .

Perceptions sensibles depuis les infrastructures routières

RD 69 entre Jameth et Remoiville

La RD 69 entre Jameth et Remoiville offre un tronçon largement ouvert. Cette voie représente des enjeux dans le cadre du projet car on visualise facilement l’église de Remoiville et celle de Louppy-sur-Loison (Eglise St Martin). Ces deux édifices ne sont pas réglementés mais présentent un caractère architectural remarquable au sein de la plaine. Ce panorama le long de la route mérite donc un montage photo (S110).

S110 Le long de la RD 69 entre et Remoiville, les villages et les église de Remoiville et de Louppy sur Loison sont facilement identifiables.

RD 964 au nord du périmètre

Depuis cette section de la RD 964 les perceptions vers la ZIP semblent possibles. Ce point de vue le long de cet axe fréquenté représente une sensibilité. Une photo montage peut être réalisée (S101).

S101 Au croisement entre la RD 964 et la RD 22, le vaste panorama s’ouvre sur la plaine en contrebas.

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RD 224 au nord du périmètre à la sortie du bois d’Inor

A la sortie du bois, la vue s’ouvre largement, mais les enjeux restent faibles car l’infrastructure routière est peu fréquentée. Depuis ce point de vue le projet sera donc perceptible mais les sensibilités sont réduites.

S101B A la sortie du bois, les perceptions s’ouvrent largement vers la vallée de la Meuse et vers le site éolien.

Perceptions sensibles depuis le sentier de randonnée

Le sud de Lion-devant-Dun correspond à un point haut remarquable, le long de l’itinéraire de randonnée, GRP aux Marches de Meuse. Ce point de vue panoramique au sud du village et le long du GR représente une sensibilité. Il mérite une photo montage (S108).

S108 Perceptions depuis les infrastructures ouvertes visuellement vers le projet Synthèse des sensibilités de la plaine boisée de la Woëvre dans le cadre du projet éolien

L’entité de la plaine de la Woëvre offre des sensibilités globalement réduites. Les denses boisements occupent la majeure partie des vues, bloquant les perceptions vers le site. En revanche, quelques vues ponctuelles sont remarquables et sensibles.

Sensibilité principale au sudest le long du tronçon de la RD 69 entre Jametz et Remoiville en co visibilité avec les deux édifices non réglementés mais bien perceptibles ;

Sensibilités secondaires

au nordouest le long de la RD 964 très fréquentée en covisibilité avec le parc éolien existant ;

au nordouest le long de la petite route qui traverse le bois d’Inor ;

et au sud, le long du GR au sud de LiondevantDun en covisibilité avec les éoliennes existantes.

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3.4.4 Synthèse des sensibilités à l’échelle éloignée

Les sensibilités d’un territoire peuvent aussi bien correspondre à des espaces réglementés autant qu’à des espaces non réglementés. Ils coïncident en fait aux espaces fréquentés, touristiques et reconnus. Leur reconnaissance sociale leur donne valeur de sensibilité. Si les enjeux de ce territoire sont nombreux, ils ne seront pas nécessairement considérés comme des sensibilités dans le cadre du projet éolien. Les sensibilités paysagères dans le cadre d’un projet éolien sont liées à la fréquentation, à sa réglementation mais surtout à ses ouvertures visuelles. Les sensibilités spécifiques au projet sont classées par degré d’importance et localisées sur la carte des entités paysagères en début de chapitre.

Principales sensibilités : co-visibilités possibles avec les monuments historiques

Perception depuis le parvis de l’église monument historique de Mont-de-Sassez ; S106

Perception depuis la RD 69 en amont de l’église moment historique de Louppy-sur Loison ; S110

Perception depuis la RD 947 en amont de l’église moment historique de Laneuville-sur-Meuse ; S103

Perception depuis les fortifications réglementées de la ligne Maginot. S123

Sensibilités secondaires : faibles co-visibilités avec les monuments historiques

Perception depuis la petite route en amont du château de Fresnoy (Montmédy); S115

Sensibilités tertiaires : Panoramas depuis les infrastructures routières fréquentées en co-visibilités ou pas avec le parc éolien existant.

Perception le long de la RD 964 en co-visibilité avec le parc éolien existant ; S101

Perception depuis la RD 30 en co-visibilité avec le parc éolien existant ; S104

Perception le long du GR en arrière plan de Lion-devant-Dun en co-visibilité avec le parc éolien existant ; S108

Perception le long de la petite RD 224, à la sortie du bois d’Inor en co-visibilité avec le parc éolien existant; S110B

Perception le long de la RD 843 à la sortie de Blagny ; S122

Perception le long de la RD 643 au nord de Montmédy ; S117

Perception le long de la RD 964 à la sortie de Dun-sur-Meuse. S107

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Carte 32 : Caractéristiques et sensibilités de l’aire d’étude intermédiaire

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3.5 Caractéristiques et sensibilités de l’aire d’étude intermédiaire

3.5.1 Les ambiances géographiques dominantes

On distingue trois ambiances paysagères distinctes : Enfin, le territoire du centre correspond à un espace de transition entre la vallée de la Meuse et celle de la Chiers principalement marqué par la dense forêt domaniale de la Woëvre, avec des visions lointaines plus Le paysage plat et ouvert de la vallée de la Meuse (à l’ouest), le paysage morcelé et chahuté de la réduites. vallée de la Chiers (à l’est), et le versant ouest boisé de la vallée de la Meuse (au centre). Le réseau électrique est globalement très présent sur l’ensemble de l’aire d’étude. Les pylônes et les L’ouest offre des paysages linéaires et ouverts. L’est dessine des paysages mi-fermés, mi-ouverts lignes électriques marquent franchement le paysage imposant une lecture dans la même orientation que les ponctués de buttes boisées avec notamment le point de vue panoramique de l’Ermitage de St Walfroy qui principales infrastructures routières, (RD 964 le long de la Meuse et RD 69 entre et Juvigny-sur-Loisson) entraine une vision lointaine remarquable. et entrainant un caractère anthropique notable.

Les lignes électriques marquent le paysage.

3.5.2 Le patrimoine réglementé et les sensibilités dans le cadre du projet

Etat des lieux du patrimoine

Le bourg de Stenay à l’ouest et celui de Montmédy à l’est dominent le paysage urbain. Stenay n’a pas Cet élément architectural majeur, sur son piton rocheux, est entouré par une enceinte fortifiée d’élément réglementé. En revanche, Montmédy possède trois monuments historiques sur ce périmètre, une construite par Charles Quint, et dont Vauban entreprit ensuite l'amélioration défensive dans la seconde moitié abbaye, une église et une citadelle. du XVIIe siècle, faisant de l'enceinte une des plus importantes du sud-est.

Sur le reste du périmètre, les autres espaces bâtis sont de taille moins importante. Certains d’entres eux possèdent un patrimoine architectural réglementé inscrit au sein de leur structure bâtie, comme c’est le cas du lavoir et de l’église de Laneuville-sur-Meuse.

Les autres éléments réglementés de l’aire intermédiaire, (comme la chapelle st-Lambert de Cervisy en ruine et le château de Charmois) sont éloignés des espaces bâtis et confinés au sein des parcelles agricoles.

Le site de Montmédy et son patrimoine réglementé représente à cette échelle la principale sensibilité patrimoniale avec notamment la paroisse St Martin qui fait partie de la citadelle et qui s’impose au paysage.

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Sensibilité du patrimoine réglementé dans le cadre du projet

L’abbaye, la citadelle et l’église de Montmédy

L’abbaye (inscrite monument historique), la citadelle et l’église (classés monuments historiques) représentent des enjeux dans le cadre du projet. Le panorama offert depuis les remparts de la citadelle entraine des vues lointaines remarquables et donc sensibles. Le point de vue depuis les remparts de la Citadelle mérite donc un montage photo S116.

2324 La citadelle de Montmédy depuis laquelle domine la paroisse Saint Martin

23 La citadelle de Montmédy perçue depuis la ville basse

S116 Panorama depuis le haut des remparts de la citadelle 23 Vision bloquée depuis le pied des remparts

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Le château de Charmois

Lors de la sortie de la forêt domaniale de la Woêvre, le long de la RD 195, le paysage s’ouvre vers les larges parcelles agricoles qui composent le fond de vallée de la Meuse. Le château inscrit monument historique se localise non loin de la voie. On aperçoit légèrement sa silhouette au sein des boisements. Les visions vers la ZIP restent donc assez réduites. Malgré tout une photo montage peut être nécessaire S109

26- Le château de Charmois inscrit monument historique.

S109 Vision le long de la RD 195, en arrière plan du château réglementé et en visibilité vers le site éolien.

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Le lavoir et l’église de Laneuville-sur-Meuse

Depuis le lavoir et l’église inscrits monuments historiques la vision du projet éolien est vaine, ces éléments étant localisés en plein centre du village. En revanche, depuis un arrière plan plus lointain des co- visibilités entre le clocher de l’église réglementée et le projet éolien semblent possibles. Ce point de vue sensible en arrière plan du village a été traité à l’échelle de l’aire éloignée. (Cf S103)

1617Depuis l’église et le lavoir de LaneuvillesurMeuse, la ZIP n’est pas perceptible.

La chapelle St-Lambert de Cervisy

La chapelle St Lambert positionnée à l’est de la RD 964 correspond à un petit ensemble bâti actuellement en ruine. Etant donné l’état d’abandon de cet ensemble, les enjeux semblent très réduits. Malgré tout un montage photo peut être réalisé S102.

31 Zoom sur les ruines de la chapelle St Lambert.

S102 Perception le long de la RD 964 juste avant les ruines de la Chapelle St Lambert (localisées sur la gauche de l’image).

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Les visibilités depuis le panorama de l’Ermitage de St-Walfroy

L’Hermitage de St Walfroy est un site religieux et touristique reconnu comme un lieu de pèlerinage du secteur. Depuis la table d’orientation, le panorama est immense dans la direction nord (à l’inverse du projet).

L’autre extrémité du site, permet un panorama dans le sens du projet mais ce point de vue est secondaire et bien moins fréquenté. Ce panorama moins connu mérite malgré tout un photomontage (S118).

S118 Le panorama principal de l’Ermitage de St Walfroy est orienté vers le nord, dans le sens inverse du projet éolien.

Le parc éolien existant de la Haie au vent

Etat des lieux de l’éolien à l’échelle intermédiaire

Localisé au nord-ouest de l’aire intermédiaire, le parc éolien de la Haie au vent de Stenay comprend 5 éoliennes réparties de part et d’autre d’une ligne électrique non loin de la RD 964 qui longe la Meuse. Ce parc relativement proche de la ZIP (3 km 700) reste finalement peu perceptible à cette échelle.

Le parc éolien existant se compose de 5 éoliennes

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Sensibilités dans le cadre du projet

S116) et point de vue depuis la RD 964 en co-visibilité aussi avec les ruines de la chapelle St Lambert (Cf. Le parc éolien même s’il reste assez discret à cette échelle représente malgré tout un enjeu important S102). dans le cadre du projet.

D’autres points de vue depuis les infrastructures offrent des sensibilités mineures car non directement A l’échelle éloignée, l’évaluation des co-visibilités avec ce parc ont déjà été abordées (Cf. S101). liées aux éléments réglementés (entrée de Martincourt-sur-Meuse, nord de , nord de Stenay). A l’échelle intermédiaire quelques points de vue permettent des co-visibilités. Ils ont déjà été traités : panorama de l’Ermitage de St Walfroy (Cf. S118), panorama des remparts de la citadelle de Montmédy (Cf.

A l’entrée de Martincourt surMeuse, la vision vers les éoliennes du parc existant se fait très ponctuellement.

Depuis le nord de Nepvant, on perçoit une unique éolienne.

Depuis le nord de Stenay, on aperçoit le clocher de Cervizy ( non réglementé) et quelques unes des éoliennes existantes à gauche de l’image.

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Les infrastructures routières et les sensibilités dans le cadre du projet

Deux infrastructures sont les plus fréquentées à cette échelle : la RD 964 (axe nord/sud le long du cours de la Meuse) et la RD 947 (orientée est/ouest et qui dessert les bourgs de Stenay et de Montmédy et qui traverse les deux parties de la ZIP les plus au nord).

La RD 69 moins fréquentée est malgré tout remarquable. Elle dessert Baâlon et passe aussi entre deux parties de la ZIP les plus au sud. (S103B et S121)

Enfin, la RD 148, la moins fréquentée permet une vision nord du projet. Une photo montage le long de sa voie semble nécessaire (S119).

S103BDepuis la RD 947 entre LaneuvillesurMeuse et Stenay, l’église de Stenay (non réglementée) est certainement perceptible en covisibilité avec le projet.

Depuis la RD 964, à la sortie sud de Stenay, le projet risque d’être visible

Depuis la RD 964, au sud de Stenay au niveau du champ de tir, l’infrastructure est assez fréquentée mais les composantes restent globalement communes.

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S121 Depuis la RD 947, entre Stenay et Baâlon, le paysage s’ouvre largement en direction du projet. Ce linéaire fréquenté dessine des enjeux dans le cadre du projet.

S111 A la sortie de LouppysurLoison, le projet va être visible depuis la RD 69. Les larges parcelles agricoles sont rythmées par les boisements et les pylônes électriques.

S111- Vision depuis la RD 69 à la sortie de Louppy-sur-Loison (sud-est) ; Synthèse des sensibilités à l’échelle intermédiaire

Les sensibilités à l’échelle intermédiaire (comme pour l’échelle éloignée) correspondent aussi aux S103B- Vision le long de la RD 947 avant Stenay ((ouest) ; espaces ouverts, fréquentés et réglementés. Ces sensibilités ont été classées par degré d’importance et S121- Vision le long de la RD 947 entre Stenay et Baâlon (ouest) ; localisées sur la carte n°7 positionnée au début de ce chapitre.

S119- Vision le long de la petite RD 148 (nord). Principales sensibilités, visibilité vers la ZIP depuis les monuments historiques et les lieux touristiques

S116- Panorama depuis les remparts de la citadelle de Montmédy en co-visibilité avec le parc éolien existant,

S118- Panorama depuis l’Ermitage de St Walfroy en co-visibilité avec le parc éolien existant ;

Sensibilités secondaires : Visibilité réduite entre la ZIP et les monuments historiques

S102- Point de vue en amont de la chapelle St Lambert (en ruines)

S109-Point de vue en amont du château Charmois

Sensibilités tertiaires : Visibilité vers la ZIP depuis les infrastructures fréquentées

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Carte 33 : Caractéristiques et sensibilités de l’aire d’étude rapprochée

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3.6 Les caractéristiques et sensibilités de l’aire d’étude rapprochée et de l’aire d’étude immédiate

3.6.1 Les composantes et les sensibilités de l’aire d’étude rapprochée

L’aire d’étude rapprochée se compose de boisements épars, de larges parcelles agricoles cultivées et d’un nombre important de lignes électriques ponctuées de pylônes. L’ensemble entraîne un caractère anthropique remarquable.

Au sein de ce paysage très humanisé se distinguent quatre villages (Baâlon, , et de Quincy- Landzècourt accolé à Landzècourt) ainsi que quelques fermes et villas isolées. Les espaces bâtis sont reliés principalement par deux infrastructures routières ; la RD 69 et la RD 947 passant très proches de la ZIP. Ce sont les espaces bâtis et les infrastructures qui représentent les sensibilités dans le cadre du projet éolien.

Perception au nord de la ferme St Martin, le long de la RD 202.

Sensibilité depuis Baâlon

Baâlon proche du projet reste pourtant bien isolé visuellement.

Depuis l’entrée du village, la morphologie du terrain et les boisements bloquent les co-visibilités vers le projet. Depuis le centre du village, le bâti empêche les perceptions lointaines. Depuis la sortie du village le long de la RD 947 et de la RD 69 le site éolien sera perceptible.

A l’entrée de Baâlon le long de la RD 69, les vues lointaines sont bloquées.

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Perception canalisée par les boisements le long de la RD 947 à l’ouest de Baâlon

A la sortie de Baâlon, le long de la RD 947, la vue s’ouvre vers les pylônes et vers le projet éolien.

Sensibilité de Quincy-Landzècourt et de Landzécourt

Les villages Quincy-Landzécourt et de Landzécourt offrent un caractère authentique remarquable. Après le cours d’eau de Loisson, le relief remonte doucement, et les panoramas s’ouvrent plus franchement vers la ZIP. Ainsi un point de vue dans les hauteurs de Landzécourt est particulièrement remarquable et dessine des sensibilités dans le cadre du projet. Ce point de vue mérite une photo montage S113.

Passage entre QuincyLandzécourt et Landzécourt, au niveau du cours d’eau de Loisson

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S113 Point de vue panoramique dans les hauteurs de Landzécourt

Sensibilité de Brouennes

Brouennes est un petit village localisé au nord de l’aire d’étude. Depuis le nord du village, une vue remarquable s’ouvre vers la ZIP. Ce point de vue mérite une photo montage afin d’évaluer le dessin du projet depuis le nord. S120

Passage du cours d’eau à l’entrée de Brouennes

S120 Panorama lointain depuis le nord du village

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Sensibilité depuis le bâti isolé (fermes, bâtiment industriel et villas)

On relève au total quatre lieux isolés à l’échelle intermédiaire : la ferme de St Martin, le moulin des étangs, un petit ensemble bâtis habités et un entrepôt industriel.

Le petit ensemble bâti le plus proche de la ZIP et la ferme St Martin représentent des lieux sensibles. Ils méritent des montages photos afin d’évaluer les rapports d’échelle S114 et S113

Les deux autres lieux : l’entrepôt industriel (localisé le long de la RD 69 et offrant des caractéristiques standardisées) ainsi que et le moulin des étangs (bien isolé dans des boisements derrière un talus) représentent de plus faibles sensibilités dans le cadre du projet. Bâtiment industriel le long de la RD 69

La ferme St Martin isolée au milieu des parcelles cultivées.

S114Le petit ensemble bâti le plus proche de la ZIP se compose de villas et de fermes isolées (S14)

Le Moulin des Etangs est caché derrière un talus au sein de denses boisements.

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Sensibilité depuis les deux infrastructures routières les plus fréquentées

La RD 947 et la RD 69 sont les deux principales infrastructures routières à cette échelle.

La RD 947 traverse Baâlon et la ZIP. Ce linéaire entraine des sensibilités du fait de sa proximité avec l’ensemble bâti le plus proche de la ZIP. Ce point de vue a déjà été abordé en page précédente dans le cadre des sensibilités avec les éléments bâtis isolés.

La RD 69 traverse aussi Baâlon avec une orientation sud-est. Ce point de vue va offrir des co-visibilités avec le parc éolien existant. Un montage photo depuis le sud–est de l’aire d’étude paraît nécessaire (S112).

Le long de la RD 69A, et à la sortie du bois, la vue s’ouvre largement vers la ZIP.

Synthèse des sensibilités à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée

Les sensibilités à l’échelle rapprochée correspondent à l’est de la ZIP. L’ouest offre un territoire plus isolé par le relief et les boisements, les visibilités vers le projet semblent beaucoup plus réduites.

La carte en page suivante localise les différents points de vue sensibles vers le projet :

L’extrémité nord de l’aire d’étude (AE), en amont du village de Brouennes (S 120) ;

Le nord-est de l’AE, depuis la RD 947 très fréquentée en co-visibilité avec le petit ensemble bâti le plus proche (S 114);

L’est de l’AE, le point haut depuis le village de Landzécourt en co-visibilité avec la ferme isolée de St Martin (S113) ;

Enfin, le sud-est de l’AE, le long de la RD 69 en co-visibilité avec le parc éolien existant (S112).

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3.6.2 Les composantes et les sensibilités de l’aire d’étude immédiate (ZIP)

La ZIP se scinde en trois parties que l’on nommera distinctement du nord au sud S1, S2 et S3. Chaque partie est coupée par des infrastructures routières rejoignant Baâlon, la RD 947 passe entre S1 et S2 et la RD 69 traverse S2 et S3. Le mode d’occupation du sol de la ZIP est relativement banal : parcelles agricoles, petits chemins de traverse et aucun boisement remarquable. Le paysage de la ZIP ne dessine aucune sensibilité particulière.

Le site 1, en regardant vers l’ouest

Le site 1 en regardant vers le nord, quelques broussailles bordent le chemin

Le site 2 en regardant vers le sudest

Le site 3 en regardant vers l’est

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3.7 Conclusion de l’état initial et parti d’implantation

L’état des lieux du territoire et les sensibilités du projet ont été traités sur un périmètre de plus de 12 km autour de la ZIP suivant quatre échelles distinctes, éloignées, intermédiaires, rapprochées et immédiates (ZIP).

La localisation de la ZIP au sein de la plaine de la Woëvre entre la vallée de la Meuse et du Chiers semble cohérente. La plaine de la Woëvre est largement boisée mais aussi très humanisée. La vallée de la Meuse à l’ouest de la ZIP est très agricole et aussi fortement ouverte aux vues. La vallée du Chiers vallonnée est plus isolée mais offre malgré tout quelques points hauts lointains remarquables. Le projet se localise dans un contexte assez anthropisé, plus visible depuis la vallée de la Meuse que depuis celle du Chiers ainsi que dans un contexte où l’éolien est déjà présent. L’éolien sur le territoire se présente sous une forme plutôt raisonnée, avec 4 et 3 éoliennes respectivement sur les ZIP 1 et 2. Le parc éolien le plus proche se compose de 5 éoliennes agencées en parallèle d’une ligne électrique à 3,7 km de distance de la ZIP.

Les sensibilités dans le cadre du projet à l’échelle éloignée et intermédiaire (entre environ 12 et 7 km autour de la ZIP) correspondent d’abord aux visibilités et co-visibilités franches avec et depuis les monuments historiques, ensuite aux faibles visibilités et co-visibilités avec les monuments réglementés, enfin, aux visions panoramiques depuis les infrastructures routières parfois en lien avec les éoliennes existantes. Les sensibilités à l’échelle rapprochée (environ 2 km autour de la ZIP) coïncident avec la partie à l’est de ce périmètre essentiellement en lien avec l’habitat le plus proche de la ZIP et les éoliennes existantes. Enfin, à l’échelle immédiate, les sensibilités paysagères n’ont pas été relevées, les parcelles agricoles présentent des caractéristiques très communes. A toutes les échelles de travail, les co-visibilités des parcs éoliens et du projet ont été prises en compte.

Les sensibilités ont été répertoriées sur la carte ci-contre. Depuis ces points de vue majeurs, le projet va être forcément perceptible, il s’agira donc d’agencer les éoliennes en accord avec les composantes paysagères. Un dessin du projet suivant un axe est / ouest dans la même orientation que les lignes électriques et la RD 69 semble très cohérent. La carte suivante rend compte des principales composantes, des points de vues sensibles ainsi que de l’agencement le mieux adapté au paysage.

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Carte 34 : Sensibilités paysagères et orientation d’implantation du projet

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Aires d’étude Principales sensibilités Sensibilités secondaires Sensibilités tertiaires

Aire éloignée 1. Perception depuis le parvis de l’église monument 1. Perception depuis la petite route en amont du château 1. Perception le long de la RD 964 en co-visibilité avec le historique de Mont-de-Sassez ; (S106) de Fresnoy (Montmédy) (S115) parc éolien existant (S101)

2. Perception depuis la RD 69 en amont de l’église moment 2. Perception depuis la RD 30 en co-visibilité avec le parc historique de Louppy-sur Loison ; (S110) éolien existant (S104)

3. Perception depuis la RD 947 en amont de l’église 3. Perception le long du GR en arrière plan de Lion- moment historique de Laneuville-sur-Meuse ; (S103) devant-Dun en co-visibilité avec le parc éolien existant (S108)

4. Perception depuis les fortifications réglementées de la 4. Perception le long de la petite RD 224, à la sortie du ligne Maginot (S123) bois d’Inor en co-visibilité avec le parc éolien existant (S110B)

5. Perception le long de la RD 843 à la sortie de Blagny (S122)

6. Perception le long de la RD 643 au nord de Montmédy (S117)

7. Perception le long de la RD 964 à la sortie de Dun-sur- Meuse (S107)

Aire intermédiaire 1. Panorama depuis les remparts de la citadelle de 1. Point de vue en amont de la chapelle St Lambert (en 1. Vision depuis la RD 69 à la sortie de Louppy-sur-Loison Montmédy en co-visibilité avec le parc éolien existant (S116) ruines) (S102) (sud-est) (S111)

2. Panorama depuis l’Ermitage de St Walfroy en co- 2. Point de vue en amont du château Charmois (S109) 2. Vision le long de la RD 947 avant Stenay ((ouest) visibilité avec le parc éolien existant (S118) (S103B)

3. Vision le long de la RD 947 entre Stenay et Baâlon (ouest) S121

4. Vision le long de la petite RD 148 (nord) (S119)

Aire rapprochée 1. L’extrémité nord de l’aire d’étude (AE), en amont du village de Brouennes (S 120) ;

2. Le nord-est de l’AE, depuis la RD 947 très fréquentée en co-visibilité avec le petit ensemble bâti le plus proche (S 114);

3. L’est de l’AE, le point haut depuis le village de Landzécourt en co-visibilité avec la ferme isolée de St Martin (S113) ;

4. Enfin, le sud-est de l’AE, le long de la RD 69 en co- visibilité avec le parc éolien existant (S112).

Aire immédiate Pas de sensibilité Pas de sensibilité Pas de sensibilité

Tableau 15 : Synthèse des sensibilités du territoire

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Distance Type de ZNIEFF Identifiant Dénomination à la ZIP 4. Milieux naturels (km) 410015884 Château de Loupy-sur-Loison 6,2 4.1 Patrimoine naturel remarquable inventorié 410015880 Salles souterraines de la citadelle 6,9 La cote Saint Germain et le piedmont dit au champ de 410000519 7,1 4.1.1 ZNIEFF bataille Une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique est un secteur du territoire 410001877 Pelouses à Inor 7,8 particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou 410001943 Pelouses à Villecloye-sur-la-Chiers 9,2 constituant le milieu de vie d’espèces animales ou végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel Vallée de la Marche et du Paquis à Auflance, Moiry et 210020120 9,7 régional. Sapogne-sur-Marche On distingue deux types de ZNIEFF : 410000498 Marais de Pouilly-sur-Meuse 9,9 Les ZNIEFF de type 1, d’une superficie généralement limitée, définies par la présence d’espèces ou 410000488 Marais d’ 10 ZNIEFF 1 de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional, 210020174 Prairies au nord-est de Nouart et de Tailly 10

Les ZNIEFF de type 2, qui sont de grands ensembles naturels riches et peu modifiés, ou qui offrent 410015879 Ouvrages Maginot du Bois du Chenois 10,3 des potentialités biologiques importantes. Les ZNIEFF de type 2 peuvent inclure une ou 410007521 Noue de Pouilly 10,4 plusieurs ZNIEFF de type 1. 410001919 Pelouses au lieu-dit Wargivillers au nord de Flassingy 10,5 Pelouses des carrières et de la cote Gravette à Mont- La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est concernée par aucune ZNIEFF. On recense sur 410001852 11,5 devant-Sassey l’aire d’étude éloignée les sites suivants (carte 35 à l’échelle de l’aire d’étude rapprochée) : 410015873 Caves des ruines de Dun-Haut 12 Distance Prairies humides de la vallée de la Meuse, bois et pelouses Type de ZNIEFF Identifiant Dénomination à la ZIP 210001133 12 des coteaux entre Letanne et Villemontry (km) 410001874 Le fer à cheval 12,7 410010380 Pays de Montmédy 0,2

410010381 Vallée de la Meuse à Stenay 3,7 Tableau 16 : Inventaire des ZNIEFF dans l’aire d'étude éloignée ZNIEFF 2 Vallée de la Chiers, de Remilly-Aillicourt à la Ferté-sur- 210000738 7,7 Chiers La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est concernée par aucune ZNIEFF 1 ou 2. Les 210009888 Forets de Dieulet, de Jaulnay et Bois de la Vache 6,9 ZNIEFF les plus proches sont celles de la Buxaie à ChavençyleChâteau et à QuincyLandzécourt (ZNIEFF 1) 410008736 Buxaie à Chauvençy-le-Château et à Quincy-Landzécourt 1,8 et du Pays de Montmédy (ZNIEFF 2), situées respectivement à environ 1,8 et 1,2 km des limites de la ZIP. 410008742 Buxaies à Brouennes et Népurant 2,6 410008735 Buxaies à Ham-les-Juvigny 3,5 4.1.2 ZICO Bois du Belloy, de Champel, du Bochet et de Bertrimont, 210009495 3,9 Une Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux correspond à un site ayant un grand intérêt entre Bièvres et Chauvency-Saint-Hubert ornithologique, hébergeant des populations d’oiseaux jugées d’importance communautaire. 410015871 Combles de l’hôpital 4 La zone d’implantation potentielle des éoliennes n’est concernée par aucune ZICO. On ne recense sur 410001878 Prairies en amont de Stenay 4,1 ZNIEFF 1 l’aire d’étude éloignée que deux ZICO, situées à plus de 4 km du projet. 410001879 Prairies en aval de Stenay 4,3 Aucune ZICO n’est référencée dans la zone d’implantation potentielle du parc éolien de Baâlon. Les Pelouses aux carrières à Thonnes-les-prés, pelouses à 410001946 4,5 Chevençy-le-Château plus proches sont la ZICO n° 0064 « Vallée de la Meuse », située à 4 km du site et la ZICO n°CA09 410015872 Canal de la Vieille Forge 4,5 « Confluence de la Meuse et de la Chiers » à 9 km du site. 410008832 Deux vallons en forêts de Woevre 4,5 410008800 Les Paquis, les Neufs Prés 4,8 410008741 Buxaies de la forêt de Montmédy 5,6

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Carte 35 : Espaces naturels protégés (ZNIEFF et ZICO)

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4.1.5 Arrêtés de protection de biotope 4.1.3 Sites Natura 2000 Un arrêté de protection de biotope s'applique à la protection de milieux peu exploités par l'homme et Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen destiné à préserver la biodiversité en assurant abritant des espèces animales et/ou végétales sauvages protégées. Il permet au préfet de fixer par arrêté les le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et habitats mesures tendant à favoriser, sur tout ou partie du territoire d'un département, la conservation des biotopes d’espèces de faune et de flore d’intérêt communautaire. Il est composé de deux types de sites : nécessaires à l'alimentation, à la reproduction, au repos ou à la survie d'espèces protégées.

 les ZPS (Zones de Protection Spéciale), relevant de la directive européenne n°79/409/CEE du 6 avril Un Arrêté de Protection de Biotope est recensé dans l’aire d’étude éloignée ; il s’agit de portions 1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages, dite Directive « Oiseaux », de la rivière la Marche et du ruisseau des Paquis, situés à 9,7 km au nord du projet. Cette mesure d'A.P.B.  les ZSC (Zones Spéciales de Conservation), relevant de la directive européenne n°92/43/CEE du 21 mai a été prise le 14 mai 1997 afin d'assurer la conservation du seul biotope recensé dans le département des 1992 relative à la conservation des habitats naturels, ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dite Ardennes où l'ombre commun peut à la fois s'alimenter et se reproduire. La ZIP n’étant pas située dans le Directive « Habitats ». bassin versant de ces deux cours d’eau, il n’aura aucun impact sur les objectifs de conservation édictés par L’aire d’étude immédiate n’est concernée par aucun site Natura 2000. On recense sur l’aire d’étude cet arrêté. éloignée les sites suivants (voir carte 36) : Distance 4.1.6 Réserves Types de sites Natura 2000 Type de milieu à la ZIP (km) Gérées par des associations, des collectivités locales ou des établissements publics, les réserves naturelles sont nationales ou régionales, créées respectivement par l’Etat ou les Régions. Elles poursuivent trois Directive FR4112005 Vallée de la Meuse (secteur de Stenay) 3,9 missions indissociables : protéger les milieux naturels, ainsi que les espèces animales et végétales et le Oiseaux FR2112004 Confluence des vallées de la Meuse et de la Chiers 8,2 patrimoine géologique, gérer les sites et sensibiliser les publics. FR4100234 Vallée de la Meuse (secteur de Stenay) 3,9 Pelouses et milieux cavernicoles de la vallée de la Chiers FR4100155 4,1 Aucune Réserve Naturelle n’est recensée dans l’aire d’étude éloignée. Directive et de l’Othain, buxaie de Montmédy Habitats FR4100186 Forêt de Dieulet 8,9 4.1.7 Trame verte et bleue schéma régional de cohérence FR2100342 Souterrains de Montlibert 9 écologique Tableau 17 : Inventaire des sites Natura 2000 dans l’aire d'étude éloignée Le décret n°2012-1492 du 27 décembre 2012 relatif à la trame verte et bleue précise notamment la définition de la trame verte et bleue et le contenu et la procédure d’élaboration des schémas régionaux de Aucun site Natura 2000 n’est référencé sur la zone d’implantation potentielle des éoliennes. Le cohérence écologique (SRCE) ; ces derniers sont élaborés conjointement par les présidents des conseils plus proche est situé à environ 4 km de l’aire d’étude immédiate et correspond à La Vallée de la Meuse régionaux et les préfets de région. (secteur de Stenay). Une évaluation d’incidences Natura 2000 est jointe en annexe et les conclusions de Ce décret a pour conséquence de renforcer les exigences de prise en compte : cette étude sont présentées dans le chapitre 4 relatifs aux impacts. • des continuités écologiques dans l’analyse de l’état initial du site dans son évaluation environnementale, • des effets du projet sur la biodiversité dans l’évaluation environnementale, 4.1.4 Sites naturels classés et inscrits • de la compensation de la biodiversité. L’article R122-5-2° du code de l’environnement précisait déjà que l’étude d’impact devait comprendre Les articles L.341-1 à 342-22 du code de l'environnement prévoient que les monuments naturels ou les une analyse de l’état initial de la zone d’étude et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet, sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque présentant un intérêt général notamment sur les continuités écologiques. peuvent être protégés. Elle énonce deux niveaux de protection : A ce jour, aucun SRCE n’est élaboré. Les travaux de construction des premiers volets des schémas  L'inscription est la reconnaissance de l'intérêt d'un site dont l'évolution demande une vigilance toute (identification et cartographie de la trame verte et bleue) sont actuellement en cours dans la quasi totalité des particulière. C'est un premier niveau de protection pouvant conduire à un classement. régions, en concertation avec les acteurs locaux (ateliers thématiques ou territoriaux) et en association avec un  Le classement est une protection très forte destinée à conserver les sites d'une valeur patrimoniale comité régional trame verte et bleue.

exceptionnelle ou remarquable. La région Lorraine a lancé la démarche de réalisation du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) mais aucune donnée n’est encore disponible à propos de la trame Verte et Bleue au droit du site. Aucun site inscrit ou classé n’est référencé dans l’aire d’étude éloignée.

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Carte 36 : Espaces naturels protégés (ZPS, ZSC et APB) Novembre 2013 Chapitre 2 – Analyse de l’état initial du site et de son environnement – Page111 Projet de parc éolien de Baâlon (55) – Étude d'impact – BAALON ENERGIES

aggloméré ( Dactylis glomerata ), le Fromental élevé ( Arrhenaterum elatius ), l’Armoise commune ( Artemisia 4.2 Flore et habitats naturels vulgaris ), la Carotte sauvage ( Daucus carota )…

L’étude de la flore et des habitats naturels a été réalisée par AIRELE. Elle figure en totalité en annexe 3 et un résumé est présenté ci-après. Végétation ligneuse

En dehors d’un très faible linéaire de haie au sein du secteur Nord, la végétation ligneuse est 4.2.1 Les habitats naturels totalement absente de la zone d’étude. Les espèces présentes sont le Prunellier ( Prunus spinosa ), l’Aubépine

En dehors d’une haie d’un faible linéaire présente dans l’entité Nord de la zone d’étude, cette dernière monogyne ( Crataegus monogyna ), le Sureau noir ( Sambucus nigra ) ou encore le Cornouiller sanguin ( Cornus n’est composée que de parcelles cultivées de façon intensive. Le périmètre de 600 mètres abrite quant à lui sanguinea ). Cette haie s’accompagne de Rosier des chiens ( Rosa canina ) et de Ronce ( Rubus sp .). des prairies pâturées, des boisements et plantations de feuillus ainsi que des friches et quelques haies. Ces habitats, n’étant pas directement concernés par le projet, n’ont pas fait l’objet d’inventaires spécifiques. Synthèse des enjeux

Hormis une haie de faible linéaire au Nord, la zone d’étude ne présente que des parcelles agricoles Parcelles cultivées et biotopes associés de faible intérêt du point de vu des habitats. Les enjeux concernant les habitats peuvent donc être définis Les champs cultivés peuvent être rapportés au code Corine Biotope 82.1. Il s’agit de parcelles occupées comme très faibles. par une seule espèce cultivée (blé, maïs…). La végétation spontanée est très pauvre voire quasi inexistante.

Les espèces qualifiées d’adventices, autrefois fréquemment rencontrées dans les cultures, sont, en effet, devenues plus rares aujourd’hui du fait de l’intensification de l’agriculture et des traitements 4.2.2 La flore phytosanitaires destinés à les éliminer. Diversité floristique et évaluation patrimoniale On peut cependant encore rencontrer dans l’aire d’étude des espèces communes telles le coquelicot 55 espèces végétales ont été relevées au niveau de la zone d’implantation prédéfinie pour les (Papaver rhoeas ), la Matricaire inodore ( Matricaria perforata ), l’Avoine folle ( Avena fatua ), la Mercuriale éoliennes. Toutes les espèces inventoriées sont communes et largement réparties au niveau local, régional et annuelle ( Mercurialis annua ) ou encore le Liseron des champs (Convolvulus arvensis ). national. Elles ne présentent donc aucun caractère patrimonial particulier. Aucune espèce protégée que ce soit

A ces champs cultivés sont associés d’autres biotopes présentant un cortège floristique différent : les au niveau national ou régional n’a été inventoriée au sein de la zone d’étude et aucune plante figurant à chemins agricoles, les bords de route et les parcelles délaissées ou en jachère (code Corine Biotope 87.1 : l’annexe II de la Directive Habitats/Faune/Flore n’est présente. Les potentialités pour de telles espèces sont terrains en friche et terrains vagues). nulles au regard des habitats en place.

Les habitats connexes, bien que n’ayant pas fait l’objet d’inventaires spécifiques présentent une La zone d’étude est parcourue par un nombre relativement faible de chemins agricoles. Ces derniers diversité spécifique nettement plus élevée directement corrélée à leur nature. En effet, les prairies, sont pour la grande majorité en substrat naturel (terre), mais du fait des fréquents passages d’engins agricoles boisements et plantations subissent une pression anthropique nettement plus faible, la flore spontanée y est et de l’influence directe des traitements appliqués sur les parcelles cultivées, la flore y est banalisée et se donc plus libre de s’exprimer. Ces habitats ne sont toutefois pas concernés par le projet. compose de quelques espèces communes résistantes au tassement : Pâturin annuel ( Poa annua ), Ray-grass commun ( Lolium perenne ), Pâturin commun ( Poa trivialis ), le vulpin des champs ( Alopecurus myosuroides ), Synthèse des enjeux le Cirse des champs ( Cirsium arvense ), le Chénopode blanc ( Chenopodium album ),… Avec 55 espèces végétales inventoriées, la zone d’étude présente une diversité spécifique très De même, les accotements de ces chemins, ceux des routes secondaires et les talus ou parcelles en faible à mettre en relation directe avec les habitats en présence à savoir des parcelles cultivées de friche ou en jachère sont occupés par une flore parfois plus diversifiée mais également banalisée par la forte manière intensive. Toutes les espèces rencontrées au sein de la zone d’étude sont très communes et pression anthropique (pesticides, engrais …). typiques des zones de type d’environnement. Aucune ne présente donc d’intérêt patrimonial et aucune n’est protégée au niveau régional, national ou européen. Les enjeux concernant la flore peuvent donc être On peut ainsi y observer l’Achillée milefeuille ( Achillea millefolium ), le brome mou ( Bromus définis comme très faibles. hordeaceus ), la chicorée sauvage ( Cichorium intybus ), le Cirse commun ( Cirsium vulgare ), le Dactyle

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Carte 37 : Habitats naturels (Source : AIRELE)

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Typologie des espèces rencontrées et aspect quantitatif

4.3 Avifaune Au cours de l’automne 2011, la migration a été peu intense au sein de l’aire d’étude immédiate avec L’étude avifaune a été réalisée par AIRELE. Elle est résumée ci-après et figure en totalité en annexe 3. très peu d’individus observés. Les espèces les plus représentées sont les passereaux avec quelques centaines d’individus notés. Les autres groupes ne sont que très peu représentés tant en diversité d’espèces qu’en 4.3.1 Période de la migration postnuptiale effectifs.

Aspect qualitatif Bien que le site soit situé au sein du couloir régional de migration de la Grue cendrée, cette dernière n’a pas été observée au cours de la période. Ce couloir de près de 200 kilomètres de large réparti entre la L’étude de la migration postnuptiale a permis de mettre en évidence la présence de 55 espèces dont 18 Champagne-Ardenne et la Lorraine, ne tient pas compte des spécificités locales et englobe l’ensemble de la présentent une certaine valeur patrimoniale et/ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les zone de passage. L’absence d’observation au cours de la migration postnuptiale peut s’expliquer soit par la informations concernant ces dernières sont synthétisées dans le tableau ci-après : variabilité annuelle du passage soit par la concurrence de la vallée de la Meuse et de la Chiers qui détournent les flux migratoires à l’Ouest et à l’Est de la zone d’étude.

Carte 38 : Enjeux avifaunistiques en migration (source : DREAL Lorraine)

Déplacements locaux et migratoires

Les déplacements migratoires ont été diffus au niveau de l’aire d’étude immédiate, aucun couloir de migration n’a donc été identifié au sein de cette dernière. Les déplacements locaux ne concernent que peu d’individus et sont donc peu marqués sur la zone d’étude.

Stationnements migratoires

Les stationnements migratoires ont été très peu importants lors des prospections de terrain effectués Tableau 18 : Espèces patrimoniales recensées lors de la migration postnuptiale (source : AIRELE) en automne 2011. Ce constat est à mettre en parallèle au très faible volume d’oiseaux migrateurs observé sur L’occupation de l’espace par les espèces de plus grand intérêt (indiquées en italique) figure sur la carte le site au cours de la période. Toutefois, lors des trajets effectués pour se rendre sur site ont permis des page suivante. observations rapides dans les prairies inondables.

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Secteurs d’intérêt pour l’avifaune

Les parcelles cultivées constituant la zone d’étude ne présentent qu’un faible intérêt pour l’avifaune migratrice. Une grande prairie pâturée agrémentée de haies et de buissons à l’est de Baâlon ainsi que le vallon au nord du lieu-dit « Chauffournel » attirent un grand nombre de passereaux qui y trouvent nourriture et abris.

Synthèse des enjeux

La période de migration postnuptiale n’a pas dévoilé de contraintes particulières en ce qui concerne l’avifaune. En effet, la diversité spécifique ainsi que les effectifs ont été faibles au cours de la période. De plus, aucun couloir de migration ne s’est détaché sur le site et les haltes migratoires ont été très peu nombreuses sur le site. Les effectifs les plus importants correspondent aux passereaux avec notamment le Pipit farlouse, le Pinson des arbres et l’Etourneau sansonnet. En conséquence, les enjeux avifaunistiques lors de la migration postnuptiale peuvent être qualifiés de faibles pour le projet.

Carte 39 : Utilisation de l’espace par l’avifaune patrimoniale en période de migration post nuptiale (source : AIRELE)

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