4 e Le numéro : 1 fr. 50 î ANNÉE. — N° 52 (4 trimestre) 30 Décembre 192?.

DIRECTION et BUREAUX AGENCES à l'ETRANGER PUJ Mi, e 11. us unar. braXoms. » w A m N'attendez plus rour assurer votre 3» Rue Rossini, Paris (IX ) 61, Agi.cju-t lîaal ior!on N.».3. III *■*... . ( Outenberg 32-32 18, Dulsliarjirslrasse, Bo-i'n W 15. Téléphone j . HèltCZ "VOUS !!! insciiption danj l'Édition 1928 Uuvre S9 24 11, lif h Avjiiii, New-Yor.;. R. Floroy, llaliioi mil. Arjyle, Av., ' dont la préparation s'avance. Télégraphe : Cinémagazi -108 Hollywood. "LA REVUE CINÉMATOGRAPHIQUE ", "PHOTO-PRATIQUE" et "LE FILM" réunis Organe de l'Association des "Amis du Cinéma" T U ABONNEMENTS Directeur : ABONNEMENTS ETRANGER O FRANCE EX COLONIES JEAN F5 A. S C A. L, L N Un an 70 (r. Pays ayant adhéré à la \ Un an. . 80 I-". Six mois 3 S fr. Les abonnemenls parlent du 1er de chaque mois Convention de Stockholm ), Six m:is. 44 fr. U Chèque postal N° 309.08 Pays n'aynt pas aïié- j La publicité est reçue aux Bureaux du Journal Un an. . 90 Ir. ré à la Gonvertion d3 T Six mois. 4 S Ir. Paiement pa: chaque ou mandat-carte Reg. du Cflmm. de lu Selnu -V' 211! U..!» Sto-kiclnt. I O L Annuaire Général U E V R (jnemagazine CINÉM ATOGRAPHIE C ET DES A prejcnle à ses atnlj et Lecteur*) I Industries qui s'y ràttacheril ses meilleurs vœux de bonne année. G N E E Çuîde fipaiùjue de(acheteur M —= SOMMAIRE dont Csé uiduàù^ cÙL^Zârn> • I Pages A NOTES D'UN VOYAGE EN U. R. S. S. (suite) (Léon Moùssinae) 565 N LIBRES PROPOS : TOLÉRANCE (Lucien Wahl) 568 AMANTS A L'ÉCRAN, MAKIS A LA VILLE (Marianne Alby) 569 S D LA VIE CORPORATIVE : POUR L'AUTRE CLIENTÈLE (Paul de la Borie).... 573 Sun HOLLYWOOD-BOULEVARD (Robert Florey) 574 O I EN AMÉRIQUE : ON PRÉSENTE AVEC SUCCÈS LES FILMS DE ROBERT FLOREY (Jean de Mirbel) 575 U S FRITZ LANG—AREL GANCE : QUELQUES'RÉFLEXIONS PARALLÈLES (F. Mayer) 570 m LE CINÉMA D'AMATEURS (Jacques Henri-Robert) 377 S P AYANT-PRÈMÏÈRÉ : « L'EQUIPAGE » (J.-K. Raymond-Millet) 578 PHOTOGRAPHIES D'ACTUALITÉS 579 t\ 5Sb E LES GRANDS FILMS : « LA SIRÈNE DUS TROPIQUES » (hucien Farnay) .... 587 L fVeuCATIONS Jtfirt PASCAL N LES FILMS DE LA SEMAINE : YVETTE ; LA COUPE DE MIAMI ; FEU A I ROSSIHI IV (L'Habitué du Vendredi) „.....- 589 S LE FILM NON FLAM (J. de M.) 590 \ PARIS y IJSS PRÉSENTATIONS : COUSINE DE FRANCE ; MON CŒUR AU RALENTI ; LA A MAÎTRESSE DE SATAN : LE CHAUFFEUR DE MADEMOISELLE ; Si JEUNESSE M SAVAIT... ; VALENCIA (Georges Dupont) 591 A B LE CINÉMA AU PARLEMENT (Gérard Strauss) 592 ECHOS ET INFORMATIONS (Lynx) 593 l L CINÉMAGAZINE EN PROVINCE ET A L'ETRANGEB : Alger (Paul iiaffar) ; Nice (Shn) ; Toulouse (Pierre Bru.guière) ; Autriche (•/. F.) ; Belgi- N E que (P. M.) ; Grèce (Pap) . Suisse (Hva Elle) 5913 LE CCUKRIER DES LECTEURS (Iris) 596 C'est le plus complet des Annuaires F>OUR LES ÉTREN NES COLLECTION COMPLÈTE de "CINÉMAGAZINE" EDITION 1927 On peut souscrire dès maintenant à 3 B VOLUMES Paris 30 francs l'Edition 1928 aux conditions suivan- tes : Paris 25 fr. Départements et Co- Les six premières années, reliées en 24 beaux volumes, sont livrables de suite. Départements et Colonies... 35 francs lonies 30 fr. Etranger 40 fr. Les quatre volumes de l'année '927 seront livrables seulement en féviier. Etranger. 50 francs Ces prix seront majorés de 10 francs Celle Collection, abàolumenl unique au inonde et qui constitue une bibliothèque (2 dollars ou 10 marks) après la parution. trèi complète du Cinéma, edl en vente au prix de 700francs pour la France. Etranger : 850 francs, franco de port et d'emballage Prix des volumes séparés : 27 francs net. Franco : 30 Francs. Etranger : 35 francs Les Etrennes

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N" 3 — Fume-cigarette et cendrier en galalithe. I. - Le « Sovkino )>, Conversation d'exploitation de la République socialiste 4 — Stylographe « Diamond », remplissage automatique, avec Eisenstein. fédérative des Soviets de Russie (R. S. F. plume en or 18 carats, pointe iridium. S. R.) et qui a le monopole de l'importa- ]~^\'ABORD, voir des films soviétiques. N° 5 — Nécessaire de fumeur, écrin comprenant fume-cigare et tion et de l'exportation des films en U. R. L' Mon impatience. Justement, hasard fume-cigarette en métal vieil argent. S. S. Cet organisme a été créé en 1925 symbolique, le parfait hôtel où je suis logé par le Commissariat de l'Instruction Pu- N° 6 ■— Trousse à broder. Joli écrin comprenant 1 paire de ci- avec Francis Jourdain et Panait Istrati, est blique, le Commissariat du Commerce, le seaux, 1 dé, 1 étui à aiguilles, 1 poinçon, 1 passe- voisin d'un cinéma : Le Kino-Ars. Je sais Conseil de l'Industrie et de l'Economie, les lacet, métal vieil argent. déjà que les cinémas de Moscou, comme deux principaux Soviets de Moscou et de tous ceux des grandes villes, donnent trois Léningrad. C'est lui qui a inauguré les mé- N" 7 — Ecrin - avec porte-plu me et porte-crayon métal vieil à quatre séances par jour. Mais, une dé- thodes et le système soviétiques de la ciné- argent. ception : les affiches annoncent Le Dernier matographie actuelle et que dirigent cinq des Hommes, de Murnau, et, plus loin, membres du Parti communiste. Variétés, de Dupont. Deux films alle- Avec les vingt mots de russe que j'ai mands dont la publicité couvre les rues appris dans le train, une notion d'allemand AUCUNE PRIME NE SERA DELIVREE SI ELLE N'A ÉTÉ sans que, d'ailleurs, je dois le dire, les et ce que les Russes savent de français, je rues y gagnent, car la qualité des images me tire d'affaire. Je découvre parmi les DEMANDÉE EN MÊME TEMPS QUE L'ABONNEMENT et des panneaux est à l'instar de Paris, de multiples services de cette grande bâtisse Berlin et de New-York, c'est-à-dire fort récemment construite, ceux que je veux Les abonnements non encore expirés peuvent être renouvelés de suite par anticipation pour médiocre. Question de détail et d'urgence. connaître. On a dû a>ller au plus pressé. Je passe. Justement, Eisenstein monte Octobre, le une nouvelle période d'un an à courir à la suite de Vabonnement en cours. J'irai donc au Sovkino. grand film anniversaire de la Révolution, C'est l'énorme mécanisme d'Etat qui a œuvre considérable dont je ne verrai que centralisé tous les moyens de production et trois fragments, d'ailleurs magnifiques de puissance et de qualité, car l'ensemble ne (1) Voir le début de ce reportage dans notre sera pas terminé avant deux mois. Ces ima- précédent numéro. ges, réalisées avec une étonnante maîtrise, Qnfinagazlnc ~ une plastique portée au maximum de l'ex- lorsque le scénario est définitivement établi, L'exploitation se fait au pourcentage capital de 5 millions de roubles (1). Le pression et de la richesse, un dynamisme acceoté par le Comité Central du Contrôle (25 à 35 % de la recette brute pour les Sovkino emploie dans ses fabriques de précis qui dépasse de beaucoup celui du du Répertoire, et que le metteur en scène salles ; 1 7 % environ pour les clubs), sauf Moscou et de Léningrad 45 metteurs en Cuirassé Polemkine, d'une vérité plus aiguë pressenti a fait le découpage technique, en ce qui concerne le village et l'Armée scène, dont les principaux sont, avec Eisen- que celle d'un documentaire ou d'une ac- avant de passer à l'exécution, on organise, Rouge auxquels les films sont fournis sans stein : Vertoff, Room, Taritsh, Choub, tualité saisie sur le vif par l'optique origi- ce que l'on appelle un groupe. Celui-ci bénéfice, moyennant une simple redevance Koulechoff, Koznitzew, Trauberg, Ermler, nale de l'objectif, me permettent de présa- comprend, outre le metteur en scène, les représentant la part d'amortissement de la Youtkewich, Preobrajenskaïa. ger du souffle ample et de la haute beauté assistants, les opérateurs, les interprètes, copie et des frais de transport. Les moyens matériels et techniques dont de l'œuvre. l'architecte ou le peintre décorateur chargé Il faut savoir qu'actuellement un grand dispose actuellement le Sovl(ino sont insuf- Nous parlons. des décors et des costumes et un adminis- film fait plus que s'amortir en U. R. S. S. : fisants pour permettre le développement Du caviar, du saumon fumé, des olives trateur responsable avec pleins pouvoirs. Le qu'il rapporte des bénéfices. Rien n'est prévu de la production cinématographique noires, des pommes et des raisins du Cau- « groupe » travaille ainsi de façon indé- plus significatif. Si la proportion des films dans ces prochaines années. Aussi a-t-on case, qu'on appelle là-bas des doigts de pendante avec ses cadres, son personnel et étrangers dans l'exploitation représente en- déjà commencé la construction d'une nou- dames. Je dis à Eisenstein que, sans doute, son budget, jusqu'à ce que le film soit com- core 60 % de l'ensemble, cette proportion velle fabrique dans les environs de Moscou, rapportant ses impressions sur cette re-créa- plètement terminé, c'est-à-dire que, monté, sera réduite à 40 % l'an prochain. fabrique dont les caractéristiques sont les tion des Dix Jours qui ébranlèrent le il puisse être projeté une première fois en Les impôts sur l'exploitation des salles, suivantes : Monde, on m'objectera de nouveau en Drësence du Conseil artistique de la Fa- qui s'étaient élevés précédemment à 35 %, Studios et dépendances techniques éta- France que, comme les autres metteurs en brique. ont été supprimés. Subsistent seules deux blis sur un terrain de 1 3 hectares 23 ares, scène qui travaillent en U. R. S. S., il j'ai profité de ma présence au Sovkino, taxes : 10 % pour les municipalités et pour permettre la réalisation de construc- prouve ainsi qu'il ne jouit d'aucune liberté pour consulter les statistiques. Les- chiffres 5 % pour la Croix-Rouge. Est perçu, en tions en extérieur ; et qu'il exécute simplement des films de sont d'une rare éloquence. outre, un droit d'auteur fixé à 1 %. Les Studio proprement dit représentant propagande révolutionnaire. Eisenstein taxes vont encore être réduites, toujours en 4.500 mètres carrés de surface utile, dis- éclate d'un grand rire robuste, plein de II. - Eloquence des chiffres. application de ce principe que le Cinéma posant de 25.000 ampères en courant con- est beaucoup moins un amusement ou une tinu, avec, attenant, les locaux nécessaires santé : « Comment, artiste, pourrais-je ex- Les projets du « Sovkino » primer autre chose, et plus librement, que distraction qu'un moyen d'éducation et de pour un laboratoire très important d'essais, la vie à laquelle je participe avec tous mes ERTAINS reprochent au Sovkino d'avoir culture. truquages, recherches de tous ordres, les camarades, que cette émotion que j'éprouve C investi, sans bénéfices immédiats, des Le Sovl(ino a produit cette année 40 loges d'artistes (340 personnes), un buffet- aussi en y participant ? Je ne suis pas mem- sommes considérables dans son organisation films dramatiques, 30 films d'enseignement bre du Parti communiste, cela veut-il dire depuis deux ans, en oubliant qu'il avait be- général et d'éducation et 50 films docu- Ci) Le rouble est actuellement changé, à Mos- que je doive me refuser à ordonner sur soin de tout créer matériellement, techni- mentaires, représentant l'investissement d'un cou, contre 13 francs français environ. l'écran tout ce que je sens en puissance quement, avant de produire, c'est-à-dire d'action et de volonté dans les masses qui avant d'espérer pouvoir récupérer la ma- ont fait la Révolution, qui la font encore, jeure partie du capital engagé. L'attaque à exprimer ces sentiments et ces idées dont est mauvaise ; elle manque son but. Il était la vie profonde de la Russie nouvelle est si nécessaire d'installer le plus grand nombre riche, que je ressens moi-même et à quoi d'écrans et de fournir ces écrans en films. personne, aujourd'hui, poètes, musiciens, Or, le nombre des installations cinémato- artistes de tous les domaines, ne sauraient graphiques, qui n'était avant la Révolution se soustra're ? Le propre des artistes n'est- que de 1.412 en Russie, est passé à plus ce pas précisément d'exprimer leur époque? de 5.000 sur le seul territoire de la R. S. Et le propre des époques grandes n'est-ce F. S. R., ce qui, ajouté aux installations pas de susciter les grands artistes ? Je n'ai des Républiques fédérées, porte le nombre pas autre chose à exprimer que les temps total à près de 8.000, pour l'U. R. S. S. révolutionnaires. Quand on me charge de Au 1er avril 1927, les installations ci- réaliser un scénario comme celui (YOctobre, nématographiques de la R. S. F. S. R. se c'est qu'on sait qu'un tel scénario corres- répartissaient de la façon suivante : pond à mes désirs, que j'en assurerai le 1.491 salles ; 1.780 clubs ; 232 ins- découpage et l'exécution dans ce rythme tallations fixes au village ; 1.418 installa- auquel je m'applique depuis La Crève tions ambulantes ; 142 installations ambu- et que j'espère perfectionner encore dans lantes affectées spécialement au service de mon prochain film La Ligne générale. l'Armée Rouge. \ Quant à la réalisation de l'œuvre, vous Il ne subsiste plus que 5 salles apparte- savez que les metteurs en scène jouissent nant à des particuliers. Les autres relèvent ici d'une liberté artistique beaucoup plus soit du Sovkino ou du Meshrabpom, soit grande que dans les autres pays... » des organisations : soviets, syndicats, coo- Il faut dire, en effet, qu'en U. R. S. S. pératives, etc. Qnftnagazine 568 foyer (200 personnes), un réfectoire (avec que sont ainsi déterminées : la durée du un service prévu pour 1.000 personnes), travail est fixée à 6 heures. Il y a trois 2 bibliothèques (une bibliothèque générale roulements par jour. Les figurants, comme et une bibliothèque pour le personnel), une les artistes, comme les metteurs en scène et salle de culture physique (100 personnes), les techniciens, sont rattachés, en tant que des bains, des garages, des magasins, des professionnels, à l'Union des Travailleurs ateliers, ainsi que 50 services pour les de l'Art qui représente l'organisation syn- « groupes » de metteurs en scène (compre- dicale. Seuls, ceux qui sont membres du nant chacun un bureau, une salle de mon- Parti communiste sont rattachés, en outre, tage et de projection, un laboratoire) et à la cellule de fabrique. Le salaire mini- une salle de démonstration pour 500 per- mum est de 4 roubles par jour. Toute sonnes pouvant se transformer en salle de heure supplémentaire de travail est payée théâtre. Enfin, une infirmerie, un cabinet au double tarif. dentaire, des locaux spéciaux pour les réu- J'abandonne les statistiques et les dia- nions du Syndicat, de la Cellule commu- grammes. J'en sais assez pour aujour- niste, des Jeunesses communistes et .des d'hui... Me voici de nouveau dans les rues Groupes de Pionniers. de Moscou. Je n'ai pas besoin de commenter cette Un groupe de soldats rouges se dirige installation, décidée après concours entre vers une prochaine rélève. Les hommes les principaux architectes de Moscou et qui chantent et brusauement toute la rue chante sera terminée dans trois ans. avec eux. La Révolution est toujours vi- J'ajouterai seulement que les conditions vante. Ironie... ou coquetterie f GRETA GARUO qui, plusieurs fois, repoussa les avances du fougueux JOHN GILBERT, lui montre l'alliance que LARS HANSON vient de du travail dans la cinématographie soviéti- (A suivre.) LEON MOUSSINAC. lui passer an doigt dans une scène de Flesh and the devil.

— Bien sûr, bien sûr. Pour plus de tran- Amants à l'écran, Maris à la ville quillité, interdisons, sauf pour de belles Liferes Propos choses, bien entendu. — C'est certain, c'est certain, mais, si OYEZ-VOUS, m'avoua un jour Nicole en propos ! S'occuper de manger auprès d'un Tolérance des spectateurs en profitaient pour pertur- V rougissant, j'aime le^ cinéma, non pour personnage si fabuleusement beau n'est ber ?.. ce qu'en disent dans un incompréhensible guère romantique et... ■— Per.. lur... ber ? Naturellement, il charabia messieurs les critiques, mais par- — Oh ! avec lui toute action se roman- — On a le droit de tout montrer, au faut éviter la perturbation... et la vexation. ce que j'y trouve les rendez-vous dans un lise... cinéma, à condition de ne pas blesser la Par exemple, pourquoi donner une nationa- buisson nocturne, les galanteries, les élé- Et voilà Nicole partie dans une rêverie susceptibilité de gens respectables, de ne lité à un personnage antipathique? Donnez- gances, les promenades dans les sentiers fort agréable si j'en jugeai par le sourire pas risquer de troubler l'ordre et de ne pas lui une origine hypothétique... profonds, les prières, les faveurs, la coupe qui éclairait son enfantin visage. inspirer de mauvaises idées au spectateur. — Oui, cela vaut mieux. C'est comme où boit la belle et que l'amant porte à Elle ne voulut entendre mes réflexions — C'est tout à fait mon avis. Ainsi je un notaire faussaire, un journaliste maître- ses lèvres, les dédains, les larmes... J'y ad- raisonnables ni mes exclamations désabu^ n'admets pas qu'on présente des films où chanteur, il ne faui pas que nous voyions ça mire également les stars qui savent rendre sées, et je la quittai en train d'écrire une nous pouvons voir des émeutes, des révoltes, non plus ; on pourrait vexer des membres avec un talent particulier le tumulte es- lettre de remerciement à Jaque Catelain, même historiques, même authentiques. de ces corporations. soufflé des passions !... Je puis dire que le héros blond, qui lui avait envoyé son — Evidemment. Du moins en public, — Parbleu ! El un usurier ne doit pas rien ne m émeut autant qu'une expression image et une dédicace pleine de civilités. car des gens comme nous, qui connaissons avoir le type juif, et il y a bien autre cho- amoureuse d'Ivan Mosjoukine, de John Aujourd'hui, et dans le but de désabu- la vie, le pour, le contre, le dessus, le des- se... Le cinéma, voyez-vous, est une arme Gilbert, de William Boyd ou de Jean An- ser cette tête folle de Nicole, j'ai réuni sous, le devant et le derrière, nous pouvons trop dangereuse aux mains de ceux qui sa- gelo ! quelques-unes des mésaventures conjugales tout voir, nous sommes raisonnables. vent s'en servir. Ou alors qu'on ne s'en Elle s'arrêta, puis levant un doigt au de ces merveilleux amants qui enflamment -— Bien entendu. Mais les guerres, non serve que pour propager nos idées. bout duquel brillait un ongle vermillonné : les cœurs féminins de toutes les parties du "Wus, // ne faui pas les montrer. — Quelles idées ? — Comme ils doivent savoir s'entourer monde. Mésaventures qui, d'ailleurs, si elles Si ça vous choque, vous avez raison — Nos idées, quoi, des idées intelligen- de bonheur, ces hommes splendides au les font souffrir, leur fournissent des élé- de demander l'interdiction des films de tes, nos idées à nous. charme profond !... et comme j'aimerais ments supérieurs pour la publicité indis- guerre, ^tais je crois que ces films-là peu- — Mais si nos idées à nous sont combat- vivre dans l'intimité du plus beau d'entre pensable à leur carrière. vent contribuer à la paix. tues par des spectateurs ? eux : John Barrymore !... — Pourquoi-, si les films de révolution peu- — Alors, on les fait mettre à la porte, Elle eut un hésitant sourire qu'emporta L'intenable position vent exciter des esprits, les films de guerre_ ces gens-là. un élan d'enthousiasme : John Barrymore, cet acteur de grand sty- peuvent-ils déconsidérer la guerre ? — Non, évitons les troubles, qu'on don- — Tenez, seulement déjeuner une fois le, cui fait rêver Nicole à cause de son — Tout dépend de la façon dont le film ne des films sans idées ! avec lui et je mourrais heureuse ! profil impérieusement doux et de son ro- est fait. LUCIEN WAHL. — Fi ! Nicole, peut-on tenir de tels mantisme contenu, inspira, il y a déjà quel- Qnfmaflflzinc- Qnemagazine ques années, un amour sans bornes à une Lui aussi eut une femme. Au début de ' Mais un des plus importants magazines jeune belle de la société de New-York. leur union, lui avait toutes les qualités, américains a révélé que Lew Cody n'a pas Eiïe était la plus jolie blonde que l'on elle, toutes les vertus. Elle tenait sa mai- été insensible aux charmes de la partenai- connût sous les cieux américains. « Elle al- son comme une bonne bourgeoise et lui re de son dernier film, Aileen Pringle. Et lie la grâce et la distinction d'une marquise n'était troublé que par les chats, les psr d'un. française à la douceur d'un ange... » dé- roquets et les chiens de la « nice girl ». Ce Ce même magazine insinue que l'amou- clarait avec ferveur le lyrique Bairymore. n'était pas grand'chose, mais tout de même reuse Mabel voudrait faire casser le con- Mais après avoir filé le parfait amour un petit, tout petit commencement. trat de cette brune artiste qui doit encore en liens parfaitement légitimes, après avoir Un n'a pas connu la suue mais on sait jouer le principal rôle féminin dans le pro- fait savoir à plusieurs reprises qu'ils étaient que Rurald vit seul maintenant à Holly- chain film de son époux chéri. Et de deux. en pleine cristallisation, Katherine Harris wood, plus taciturne et impénétrable que Le ménage des deux stars, indigné d'une — c'est le nom de la belle — demanda de jamais, et qu'il est, malgré tout, un par- attaque si gratuite, intente un procès à fait gpntleman et un charmant camarade. grand orchestie au dit magazine et prend Le plus malchanceux le ciel à témoin qu'aucun nuage n'est en- core venu troubler leur parfait azur. Et de Ce fut, certes, la plus grande idole des trois. femmes et aussi une des âmes les plus bien- Publicité ! veillantes, les plus généreuses et les plus On ne dit pas si les frais seront couverts nobles d'Hollywood. par le perdant, par le gagnant, eu par les Vous avez reconnu Valentino, le Cheik deux. à la beauté cruelle et aux doux yeux. Même heureux, ils trouvent le moyen Sa première femme : Jean Acker ; une de n'être pas tranquilles, car voici la de- petite Américaine au sourire carré, à l'ai- vise de quelques-uns d'entre eux : « Avant r mable rega d. Un « bon garçon ». Elle est tout, faiie parler de soi ». assez peu différente de cent autres girls ca- liforniennes. L'idole s'en éorend. Fantas- Un caractère romanesque^ que, après l'avoir aimé quelques jours, elle C'est celui du séduisant John Gilbert. RONALD COLMAN vit maintenant seul, le quitte avant le début de la lune de miel. après un essai qui ne fut pas heureux. ' Il souffre, mais il fait la connaissance Classé parmi les grands amoureux de- d'une jeune fille au visage de médaille, aux puis peu, il nie amèrement son prestige. lourdes-tresses noires et luisantes, toujours Après avoir longtemps et durement travail- bizarrement coiffée de turbans mauresques lé dans la médiocrité, sans doute ne peut- et revêtue de tissus introuvables. il encore croire à sa nouvelle et brillante Le nouvel amour pour Natacha Rambova situation. chasse l'autre. Avec une sorte d'adoration, Pauvre, acteur inconnu, il fut le mari il éoouse cette harmonie pensive. d'une petite femme étrangère aux studios. Mais au bout de deux ans ils se sépa- Histoire banale : un beau jour, ils ne s'ai- JOHN BARRYMOIÎE ne put conserver sa femme rent après un orageux voyage. Il est bien qui jugea une la position à'vpùuau û un ...... me mèrent plus et divorcèrent. d'une trop grande personnalité est intenable. lou'd de porter le titre de la femme du Après avoir essayé de revendre des au- « plus bel homme du monde », et il est tomobiles usagées et de faire de la mise rompre la chaîne qui la rivait à la célèbre difficile au plus bel homme du monde de en scène, il aima la cavalière et sensible vedette. rester dans la perpuétuelle admiration d'une Leatrice Joy. Naîurellement, ils s'épeurè- Elle déclara, à bout de son angélique même femme si étonnante soit-elle. rent, ainsi qu'il sied à deux artistes amé- douceur, que lorsque le mari est une re- Troisième amour : la déconcertante et ricains qui se rescectent. marquable et mondiale personnalité, la po- charmeuse . Puis la mort tragi- Jamais, paraît-:!, dans toutes les histoi- sition de la femme est intenable. que. Et après la mort, continue la mal- res, contes, nouvelles, poèmes, légendes Elle obtint le divorce et Téthérée petite chance : Pola oublie sa passion « impéris- que le monde connaît, amants ne s'aimè- personne est aujourd'hui la paisible épou- sable » pour épouser un prince Charmant, rent aussi passionnément que ces deux-là. se d'un multimillionnaire new-yorkais. aussi jeune et souriant que s'il était sorti A tel point, ctue Michael A-Ion. écrvnin Mais elle est toujours, affirme-t-on, une de la citrouille d'une fée. consciencieux des mœurs d'Hollywocd. les enthousiaste admiratrice de l'ampleur Avec ses jolies petites moustaches nota sur son calepin en mettant leurs émouvante du talent de son ex-mari. amours au-dessus de celles du couple cé- Ef voici, autre exemple, le grave Ro- et son air un peu niais, Lew Cody, le lèb-e : Roméo et Juliette. nald Colman, le mystérieux et réservé Ro- « male-vamp », a peut-être trouvé le bon- Mais le feu, trop intense, flamba trop nald, qui se garde farouchement lui-même neur en épousant Mabel Normand —■ mal- vite. et ne laisse pénétrer qui que ce soit dans gré la mauvaise expérience du mariage qu'il . qui fut la plus grande idole des femmes, Et Leatrice. consternée, trouva bientôt l'intimité de son cœur. fit autrefois avec Dorothy Dalton. fut aussi le plus malchanceux des maris. un tas de cendres dans le cœur de son hé- (jnemagazine — >AA/VWNAA/V\A/W\AA/VW\» 5 72 573 NA«/WVVVVVVVVVVVV\/VVWVVVVVVWVVVV (jnemagazine ros. Elle le laissa partir, crut qu'il revien- la plus vive curiosité les heurs et malheurs LA VIE CORPORATIVE drait un jour, et l'attendit longtemps, jus- d'un amoureux si violent d'ardeur. Main- qu'à ce qu'elle apprit la nouvelle et grande tenant, il tourne, auprès de l'éblouissante passion de Gilbert pour une étrangère : beauté, Anna Karénine. On dit qu'il sait, IPOTULIP FanuLlhpe Clientèle Greta Garbo. au studio, entourer d'une réconfortante ten- Il rencontra la belle Scandinave et, aus- dresse la petite exilée qui tantôt lui donne sitôt, « tomba en amour ». Sans perdre un de l'espoir et tantôt le lui retire. — Ah ! si l'on pouvait décider la bour- des gens qui ont chez eux toutes leurs aises instant, il lui fit une cour pressante et as- Mais : « — Je ne veux pas me ma- geoisie à fréquenter régulièrement le ci- dans un cadre à leur goût. Ou bien encore sidue. rier », répond-elle invariablement aux néma ! l'écran a pris place dans un ancien « beu- Sa dévotion pour la languide Greta ne questions qu'on lui pose... Tel est le leitmotiv des doléances des glant » désaffecté où, pour rien au monde, fut un secret pour personne. Il l'accompa- Cette raison cache une raison que notre directeurs, particulièrement des directeurs ne se seraient naguère aventurés des bour- gna partout où cela lui fut possible. Il dé- raison ne comprend pas. de province. Car à Paris, peu à peu, les geois qui tiennent à leur « respectabilité ». jeuna avec-elle, dîna avec elle, fit de l'au- Et si Gilbert arrive à ses fins,, combien anciennes préventions s'émoussent, les Malgré que le spectacle ne soit plus le tomobile, de la natation, du cheval, de la de temps flambera-t-elle, cette flamme si vieux préjugés tombent et le mélange des même, on hésite encore à prendre le che- course à pied, du golf, du tennis avec elle, rutilante ? classes sociales devant l'écran est en bonne min d'une salle qui fut longtemps mal fa- et tourna — ô joie suprême ! — un rôle . L'heureux Danilo, l'irrésistible et fidèle voie. Il n'en va malheureusement pas ainsi mée. Et cette hésitation ne cessera que si, de fervent amoureux auprès d'elle d'ans La amant de tant de films, pcurra-t-il, lui, fixer dans la plupart des villes de province, où parmi les personnes qualifiées pour le faire, Chair et le Diable. Puis il clama son in- son amour une fois pour toutes ? tout le monde se connaît... et se surveille, quelques-unes ont le courage de prêcher où la présence de quelque notoire person- d'exemple. Mais il ne s'en trouve pas tou- tention de l'épcuser. Pourquoi tant de vies privées tumultueu- nalité bourgeoise un soir dans une salle de jours... Tranquille et calme, avec ses mouve- ses chez ces héros de gloire et d'amour, spectacle est, dès le lendemain, signalée, Mais, écartons ces deux « cas » qui sont ments de chatte, son air penché et nostal- pourquoi si peu de foyers paisibles ? commentée et fait scandale si la salle ou plus fréquents qu'on ne le croit et admet- gique, Greta semblait goûter qu'une telle Gâtés par les flatteries des femmes le spectacle n'ont pas. l'approbation sans tons que le public bourgeois ait à sa dispo- ardeur amoureuse se dépensât pour elle. répondit à cela un réalisateur que la direc- réserve de l'opinion publique. sition une salle confortable indemne de tout Alors tout Hollywood se prépara pour tion des scènes d'amour a rendu célèbre. Or, il est incontestable que l'opinion pu- antécédent fâcheux, voire même un palace assister à un nouveau et sensationnel ma- Et une brillante jeune femme de l'an- blique de la bourgeoisie en province n'est tout neuf. riage. cienne Russie, qui fut aimée par des prin- pas encore acquise au cinéma sans réser- Alors interviennent une série d'objec- Mais Hollywood dut rentrer ses prépa- ces et des personnages de moindre impor- ves. On n'en est plus, certes, à considérer tions. ratifs, car Greta évinça son fougeux com- tance a dit dans son langage chantant : les sallîs obscures comme un lieu de perdi- D'abord le tabac. Il faudrait oser inter- pagnon. Il n'y eut, entre eux, ni querelles, « — La réponse est dans la question. tion à peine moins nuisible à la vie de fa- dire de fumer au cinéma. On y perdrait, ni scènes, ni pénibles soupirs ; la jeune fille Les beaux amants ne peuvent être de bons mille que le café-chantant ou le dancing sans doute, la clientèle des fumeurs invété- simplement annonça qu'elle n'avait pas l'in- maris parce qu'ils sont de grands amoureux. et l'on n'entend plus qu'exceptionnellement rés, des perpétuels suceurs de bouffardes tention de se marier. Devant cette décision, L'esprit du ménage n'est pas en eux. Us soutenir que le cinéma est l'école du crime. plus ou moins odorantes et celle aussi de Gilbert s'inclina et ils sont demeurés les ne devraient jamais se marier et ne de- Le niveau de la production cinématogra- certaines dames qui ne fréquentent le ci- meilleurs amis du monde. vraient pas oublier qu'un des secrets pour phique s'est, tout de même, élevé au-des- néma, dirait-on, que pour le plaisir de Malgré son amour refoulé, John ' Gil- vivre heureux est de ne jamais chercher sus de l'imagerie grossière qui visait uni- souffler de la fumée dans le nez de leurs bert reste attaché à l'étrange étoile. Il dé- l'impossible... » quement à contenter des instincts simples voisins. Par contre, on donnerait enfin au clare qu'elle est une créature fabuleuse, une MARIANNE ALBY. et des âmes puériles. On le sait. On ne spectacle cinématographique ce caractère femme délicieuse et la plus fascinante ac- le nie pas. On reconnaît que de véritables de sérieux qui lui manque et qui détourne trice de l'écran. artistes ont mis de l'art dans les images instinctivement de lui le bourgeois ennemi Il la décrit avec tant d'éclat, qu'il vous Prime à nos lecteurs mouvantes et que beaucoup de films, déjà, de la familiarité populaire, du débraillé, de prend, incontinent, le désir de traverser ont marqué une tendance méritoire vers des la mauvaise tenue. l'Atlantique et les Etats-Unis pour admirer idées nobles, des sentiments élevés, un Une autre objection : la longueur des de près une aussi merveilleuse personne. Pour être agréable a nos lecteurs, notre con- frère René Ginet a décidé sa Maison d'Edition idéal généreux et pur. Cependant, il arrive entr'actes. On sait pourquoi ces entr'actes Voyez un peu : à. leur réserver un certain nombre d'exemplaires encore couramment que ceux qui rendent sont faits. U faut laisser au bar de l'établis- « — Avec sa carnation de blonde, ses de « Pour faire du Cinéma V ». ainsi justice au cinéma s'abstiennent, pour sement le temps de « travailler ». Et tandis cheveux d'or fin et ses yeux clairs à l'in- Ce livre, qu'il a écrit en collaboration avec leur compte, d'y paraître ostensiblement ou que les « populaires » s'attardent au comp- le romancier Marcel E. Grancher, est honoré sondable prunelle, elle est semblable à une d'une préface du grand metteur en scène Jac- ne s'y hasardent qu'à intervalles largement toir, le bourgeois s'impatiente et s'irrite, statue de marbre pâle. C'est une beauté ques de Iiaroncelli, il expose l'opinion de 27 ve- espacés. Quelles sont leurs raisons ? Nous consulte sa montre et constate que le spec- qui éblouit et qui déchire. Dès qu'elle en- dettes sur le métier d'artiste cinégraphique, et l'avons voulu savoir et voici ce que l'on tacle devrait normalement finir plus tôt. Il tre dans une salle de spectacle ou dans un contient vingt-cinq portraits hors texte. Vendu réfléchit qu'on lui impose là un surcroît de en librairie 12 francs, à titre exceptionnel et nous a rénondu : restaurant ou dans un lieu public, chaque pour un nombre limité, il sera expédié directe- — D'abord, en beaucoup de villes de fatigue incompatible avec ses occupations homme s'arrête et la regarde, et aussi cha- ment et franco par « Publietout », 10, rue de la province, on a installé l'écran où l'on a pu, du lendemain. Cela ne !e mettra pas en que femme, ce qui est encore plus remar- Tour-d'Auvergne, Paris (9C), contre G francs c'est-à-dire dans un local improvisé qui de- goût de revenir. quable... » seulement (timbres ou mandat) à ceux qui, sans II y a encore la façon dont la publicité attendre, en feront la demande' en se recomman- meure pour le public, sans agréments ni Toute la colonie d'Hollywcod suit avec dant de notre journal. confort et dont ne sauraient s'accommoder du film est faite, la façon dont il est pré- Qnemaoazine 574 qu'il mit en scène pour Dniversal il y a quel- sente. Certains directeurs vantent leurs ques années. Von Stroheim qui a fait la paix films avec une telle surabondance ridicule avec Cari Laenimle, retournera à l'TJniversal où il tournera son nouveau film. d'épithètes mirifiques et charlatanesques — Henry King a été engagé par Joseph qu'ils mettent immédiatement en méfiance Schenk pour diriger le prochain film de Norma Talmadge : The Disputed Woman. H mettra en une clientèle qui a, par essence, le goût de scène The DaHing of the Gods, également avec la mesure. Ajoutez à cela des procédés de Norma dès qu'il aura achevé The Disputed Woman. présentation qui vont parfois jusqu'à la pa- — Samuel Goldwyn a confié la mise en scène rade foraine et vous comprendrez que le de Leather Faces h Fred Niblo. C'est dans ce film que Vilma Banky et Ronald Colmau paraî- bourgeois sérieux, réservé, réfléchi, se dise tront ensemble pour la dernière fois. que ce spectacle n'est pas fait pour lui. — Fred Niblo a terminé, il y a quelques se- Il y a enfin — et par dessus tout — le maines, une bande avec Gilda Grey, intitulée : The Devll Dancer. choix des films. Trop peu — infiniment trop — Notre compatriote Harry d'Abbadie d'Ar- peu — d'établissements cinématographi- rast, qui a mis en scène les trois derniers films de Menjou, vient de rentrer à Paris où il res- ques choisissent avec la préoccupation tera jusqu'en janvier. Le metteur en scène constante de ne pas décourager l'élément Monte Bell, de la M. G. M., accompagne Harry d'Arrast. bourgeois de leur clientèle, plus cultivé, —- Josef von Stornberg a terminé la mise en plus difficile que leur clientèle ordinaire. scène du film : The General, avec Emil Jan- nings. C'est Ernst Lubitsch qui dirigera la pro- Au résumé, me dit mon informateur — chaine bande du grand tragédien allemand. notable bourgeois de province — les direc- — Sunrise, le merveilleux film du docteur Murnàu, Interprété par Janet Gaynor, Marga- teurs de cinéma se comportent exactement reth Livingston et Georges O'Brien, a remporté comme s'ils n'avaient en vue, comme s'ils un énorme succès à la première qui eut heu au Cartbay Center de Los-Angeles, le 30 novembre ne souhaitaient qu'une clientèle : la clien- dernier. Sunrise est le meilleur film de l'année. tèle populaire. Pour attirer la bourgeoisie Le Docteur Murnau, de retour d'Allemagne, va dans leurs salles il y a un autre effort à commencer un nouveau film dans quelques semai- nes à nouveau aux studios William Fox. K-ntre deux scènes de Broken Faces. faire, qu'ils le fassent !... — Les corporatifs américains et plusieurs re- Lie gauche à droite : HOWARD DAVIES, FBITZY RIDOEWAY, GEXE GOWING H. O'HARA, vues d'Hollywood viennent de publier un arti- JACK MOWÈIÎ et l'opérateur H. KIUKPATRICK. B0RIE cle de rectification au sujet du charmant film Assis : le metteur en scène ROBERT FLOREY, -,~_o_o_~-_ZûHL5L!^_ " de René Clair : Paris qui dort. On se souvient que ce film, amputé de quatre bobines, avait été EN AMÉRIQUE Sur Hollywood-Boulevard présenté aux Etats-TInis sous le titre de : 3-25 De notre correspondant partivulier. par les Red Seal Pictures qui affirmaient que cette bande avait été tournée à Pans en 1900 ! — Après Ariette Marchai et notre sympa- Notre ami René Clair a remis les choses au point On présente avec succès les Films de Robert Florey thique ami Maurice (le Canonge, différents ar et il est a souhaiter que Un Chapeau de paille eistes français ont décidé de rentrer à Paris, d'Italie, dont on parle beaucoup à New-York, .lean Galeron s'en est allé le 4 (décembre, il sera soit présenté dans sa version intégrale. bientôt suivi par Jacques d'Auray et Georges — Sally O'Neill et Claire Windsor viennent: OUS avons tenu régulièrement nos lec- Nous sommes heureux de publier quel- Uenaud. Maurice de Canonge doit cependant nous d'être engagées pour tourner plusieurs films par N teurs au courant de l'activité de notre ques détails sur les trois derniers films de revenir prochainement car il doit remplir un les Tiffany Productions. John-M. Stahl, l'ancien engagement chez M. G. M. 'où il a déjà, tourné metteur en scène de la M. G. M. est maintenant ami Robert Florey qui, parti en Amérique notre ami et collaborateur. deux films comme' acteur et technical-director. le vice-président des Tiffany Productions et le comme envoyé spécial de Cinémagazine, y One hour of Love, ou Une Heure — L'athlète-artiste Raoul Paoli a très bien gênerai manager M.-H. Hoffman vient d'acheter est devenu « publicity man » des plus d'amour, a été réalisé pour la Tiffany, réussi a Hollywood. Après avoir tourné dans les Fine Arts Studios, au coin des Boulevards les principaux studios d'Hollywood, il vient de Sunset et Hollywood. Les Fine Arts Studios grandes vedettes, puis « technical director » qui avait produit Un Modèle de Paris, jouer dans cinq grands films chez Paramount. avaient été fondés il y a quinze ans par D.-W. de plusieurs firmes importantes, et qui se au scénario et à la mise en scène duquel — Paul Ivano, de retour d'Europe, a repris sa Griffith, ils ont été reconstruits plusieurs fois place de chef opérateur chez William Fox, il depuis cette époque, mais jusqu'à, présent ils consacre à présent à la mise en scène. Florey avait déjà travaillé. Les extérieurs photographie actuellement le nouveau film de avaient toujours gardé leur nom. Ils se nom- d'Une Heure d'amour ont été pris dans la Frank Borzage. meront dorénavant : Tiffany Studios. Reginald Robert Florey s'était d'abord senti attiré — Le Gaucho, de Douglas Fairbanks, conti- San Fernando Valley, à Pasadena et dans Barber; Chrlsty Cabanne, A. Raboch, Marcel de vers la réalisation de films comiques. Il nue sa carrière triomphale au Théâtre finnois Sano. Arthur Gregor et Georges Archaimbaud les rapides de la Sacramento River. Les in- de Grauman a Hollywood. Le dernier film de ont été engagés par John M. Stahl comme met- tourna plusieurs bandes de ce genre avec Mary Piekford va sortir en décembre, a Los- terprètes sont tous des grands favoris du teurs en scène. Maurice de Canonge et avec Al. St. John Angeles, inaugurant le nouveau théâtre des — On a présenté, en privé, s\ Beverly-Hills : public : Jacqueline Logan, qui fut l'étoile United Artist's sur Broadway. The Ciraus, de La vie privée d'Hélène de Troie (The private Life notamment. Ensuite il aborda avec succès , présenté en deux « pre- du Roi des Rois ; Mildred Harris, la blon- of Helen of Troy), le premier film de Maria les productions dramatiques lorsqu'il fut at- views ■•> à Pasadena et à Hollywood a obtenu Corda, avec Lewis Stone, Ricardo Cortez et de ex-épouse de Chaplin ; Robert Frazer, un très gros succès. Je parlerai plus longuement Georges Fawcett. Les prodneers de la First Na- taché à la Metro-Goldwyn-Mayer. Il fut de cette bande remarquable dans un article spé- le sympathique jeune premier ; Montagu tional but dépensé beaucoup d'argent pour la alors directeur artistique d'un grand nombre «ial. mise en scène de ce film qui, malheureusement, Love, l'excellent comédien ; William Aus- — Tourjansky continue le film de John Bar- de films avec , Robert rymore qu'il espère terminer vers le 15 janvier. est assez médiocre. tin, le comique des Famous Players. — Notre compatriote Gaston Glass vient de Z. Léonard, King Vidor, Christy Cabanne. C'est Dorothy Sébastian qui est maintenant la signer un contrat avec les P. D. C. (Cecil B. leading-lady et Boris de Fast, le frère de Natha- La bande contient plus d'un « clou » de Mille, président). Gaston Glass est le star Robert Florey est devenu, depuis un cer- lie Kovanko, a été spécialement engagé pour du nouveau film de James Oruze : The Red sensationnel, notamment une lutte entre Fra- créer un important rôle de composition dont il Mark. Une grande salle de Broadway présente tain temps, metteur en scène à son tour. Il a zer et un de ses partenaires dans les rapi- «'acquitte a merveille. actuellement un filnî"intitulé : The Gorilla, dans — A Catalina. OU il a séjourné denuis plus réalisé plusieurs productions importantes qui des de la Sacramento River. lequel Gaston Glass tient le rôle du jeune pre- J'un mois, Eric Von Stroheim vient d'écrire un viennent d'être présentées en Amérique, au Un autre film qui fait également honneur nouveau scénario qui fera suite ù Blimt Hus- ROBERT FLOREY. band (La Loi des Montagnes), le premier film Canada et en Angleterre avec un vif succès. à notre ami est The Romantic Age ou QnemagaziPu 576 9 L'Age romantique, réalisé aux Studios Ca- FRITZ LANG - ABEL GANCE Le CinLémLSL d AjnrisiteTLiir^ lifornia à Hollywood pour le compte des Colombia Productions. La presse américai- Quelques réflexions parallèles En ce temps-là, nombreux furent ceux Eh bien, tout cela peut cesser et l'ama- ne fut unanime à louer la mise en scène de qui essayèrent de faire du ciné d'amateurs. teur peut reprendre goût au ciné, si chacun Florey. On a surtout beaucoup apprécié la Mais, après une expérience de quelques an- veut bien y mettre du sien : il lui faut un maîtrise avec laquelle il a su filmer l'incen- Fritz Lang, cérébral mathématique. nées à peine, leurs caméras dorment au fond appareil digne de lui, muni des dispositifs die d'une fabrique et le sauvetage périlleux Abel Gance, cérébral sensitif. d'un vague tiroir. (Et beaucoup de projec- réalisant les bonnes prises de vues qui font qui s'en suit. teurs n'avaient plus que des films de loca- le charme des projections ; avec une caméra Robert Florey a eu de plus le mérite de Fritz Lang sait ce qu'il veut et atteint à tion, ridiculement puérils, engraissés d'in- convenable, n'importe quel amateur peut révéler au public une nouvelle étoile dra- l'extrême limite de son pouvoir. concevables sous-titres, où le charabia et réussir le ralenti, l'accéléré, les fondus, vues matique, Alberta Vaughn, qui n'avait jus- Abel Gance sait ce qu'il veut et atteint à l'argot alternent avec les fautes d'orthogra- à rebours, surimpressions, et même les dou- qu'à présent tourné que dans des films co- l'extrême limite de son vouloir. phe) . La cause de cet abandon est simple : bles rôles. Le film que j'ai eu l'honneur de miques. Sa création dans L'Age Romanti- Chez Fritz Lang, les blancs sont les ombres les amateurs n'ont pas réussi comme ils l'es- présenter récemment à la Société Française que lui a aussitôt valu de brillants engage- de ses noirs. péraient, ils ont été déçus et échaudés. de Photographie comportait ces différents ments. Chez Abel Gance, les blancs sont une har- Sous-estimant les capacités du « cochon truquages, et j'ai eu l'impression réconfor- Alberta Vaughn joue aux côtés de Eu- monie translucide. (Le Mariage de Vio- de payant .», on a cru que son appétit ci- tante que d'autres amateurs viendraient éga- gène O'Brien, le partenaire habituel de line. ) négraphique se contenterait d'une boîte à lement projeter le résultat heureux de leurs Norma Talmadge. sardines, au lieu de lui offrir une exacte ré- efforts. La dernière production de Robert Flo- Les noirs de Fritz Lang, gravures sur bois. duction des appareils professionnels qui, On reproche aux films d'amateurs d'être rey qui fut récemment présentée est Bro- Les noirs d'Abel Gance, pointe sèche. eux, avaient fait leurs preuves. En l'absence gris ou flous : or, le premier défaut d.spa- l(en Faces, un sujet extrêmement délicat d'une concurrence créatrice de progrès, sug- raît dès que l'amateur a acquis une certaine dont le jeune metteur en scène se tira tout Les foules de Fritz Lang, ordonnance géo- gestionné par une publicité intensive, l'ama- maîtrise des opérations, et le second est in- à son honneur. métrique. Les foules d'Abel Gance.. grouillement cos- teur acheta, puis réfléchit. Car, non seule- hérent aux caméras qui ne sauraient donner L'action de ce film nous expose la tra- mogonique. ment il eut à se servir d'un engin insuffisant, une netteté suffisante, faute d'une mise au gédie d'un jeune Américain qui, ayant été mais encore on ne fit rien, en haut lieu pour point réglable. défiguré à la guerre, n'ose pas rentrer en l'aider à résoudre les nombreux problèmes Les figurants de Fritz Lang.comprennent et Les conditions de réussite sont simples et Amérique, où l'attendent son père et sa obéissent. que posait cet art nouveau : il avait payé, fiancée. Après plusieurs années, durant les- à la portée de tous : de la patience et un Les figurants d'Abel Gance sentent et vi- à lui de se débrouiller suivant les lois im- minimum de soins. On acquiert l'une, et quelles il s'est caché à Paris, il rentre en- mortelles du système D. Dois-je montrer brent. 'l'on peut multiplier les autres. L'amateur fin à New-York. En dépit de l'horreur que un exemple frappant de l'esprit hermétique doit être à la fois commanditaire, scéna- leur inspire tout d'abord la pauvre figure Les « prolétaires » de Fritz Lang, démence qui anime telle maison ? Essayez de con- riste, metteur en scène, « révélateur », du malheureux garçon, sa fiancée et son du désespoir. naître le degré de sensibilité d'une émulsion menteur et projectionniste. Il faut bien nous père lui font le plus tendre accueil, mais Les sans-culotte d'Abel Gance, enthousias- (renseignement que toutes les maisons de enfoncer dans la tête qu'on ne peut pas ob- I infortuné, s'imaginant que la jeune fille ne me de la foi. photographie se font un plaisir de commu- tenir de bons résultats si l'on ne développe l'aime plus et qu'elle se sacrifie en consen- niquer) . Les petites vendeuses, aimablement pas soi-même. Un bon développement par tant à l'épouser, décide de mettre fin à ses On voit les cris dans Métropolis. fardées, vous envoient en un bureau directo- un tiers rétribué est impossible : il est trop jours. Sur les docks new-yorkais, il rencon- On entend la Marseillaise au Club des rial d'où sort d'un gros ventre une réponse cher pour l'amateur et trop bon marché tre une pauvre créature dont l'histoire est Cordeliers. définitive : « Secret de fabrication », écran pour l'autre partie. En effet, au prix où est peut-être plus tragique encore que la sienne. cousu de fil blanc, qui masque la plus pom- la main-d'œuvre, il est nécessaire de faire II la sauve et puis, persuadé de faire le Fritz Lang, puissance intellectuelle. peuse des ignorances. Secret ! Tarte à la développer plusieurs films par le même ou- bonheur de sa fiancée en disparaissant de sa Abel Gance, puissance spirituelle. crème ! Et voilà pourquoi votre film est vie, il rentre en France. Celle qui l'aime vrier : dans ces conditions, le vôtre, englobé « miteux ». dans un travail en série, ne peut pas rece- vient l'y retrouver et il sera tout de même Fritz Lang, magie de l'évocation picturale. Bref, l'amateur a été traité en matière... voir tous les soins nécessaires. heureux. Abel Gance, miracle de l'incarnation du fiscale. Livré à lui-même, sans atouts dans Verbe. Aidé par de talentueux interprètes, com- son jeu au cours de cette partie inégale, Ayons confiance en l'avenir qui nous me Jack Mower et Fritzy Ridgeway. Ro- presque trichée, qu'il livrait au film, l'ama- donnera des outils perfectionnés, mais, dès Erreurs de Fritz Lang : lourdeurs. bert Florey a réalisé un film profondément teur se dit qu'il ne pouvait rien obtenir de à présent, il est indispensable que les ama- Erreurs d'Abel Gance : longueurs. émouvant, auquel la critique américaine n'a bon et pensa : « le petit format est trop pe- teurs s'entraînent pour ne pas demeurer en décerné que des éloges. V. MAYER. tit », Ce qui est une erreur. Convaincu de retard sur leurs confrères étrangers. Dans Robert Florey tourne actuellement une son impuissance, après d'infructueuses ten- une prochaine causerie, nous verrons que les nouvelle bande à Universal-City. Peut-être tatives qui le laissaient enragé et découragé, possibilités du cinéma d'amateur dépassent le verrons-nous en France où on lui a de- ment fiers, puisqu'il s'agit non seulement il décida de ne plus jeter son argent par la de loin les bornes enfantines qu'on lui avait 1 mandé de venir tourner d;ux films. d'un compatriote, mais d'un ami de la pre- fenêtre de prises de vues, et chercha à se arbitrairement assignées. Nous sommes persuadés que ros lecteurs mière heure oui est demeuré le fidèle colla- débarrasser de l'objet de sa passion. (Cf. j se réjouiront avec nous des succès de Ro- borateur de Cinémagazine. les listes d'occasions des revues de photo). JACQUES HENRI-ROBERT. bert Florey, dont nous sommes particulière- JEAN DE MIRBEL. Qnemagazine 578

AVANT- PREMIERE L' É Q U I P A G E

J'ai eu le privilège de voir L'Equipage. est celle d'un faible, d'un timide. Il n'est Nous étions sept — ou huit — dans cette pas de ceux qui s'imposent. Or, la guerre salle de projection de la Société Générale et les femmes aiment les forts, ceux qui de Films : il y avait là des acheteurs étran- sont sûrs d'eux-mêmes. gers : hollandais, espagnols, américains. Un jeune aviateur, pourtant, prend pitié Tous donc aussi différents que possible de cet homme méconnu, et seul au camp, il par nos origines, nos mentalités, nos tempé- lui parlera, le consolera. Une véritable ami- raments. tié unit bientôt les deux combattants. Ils se- Et, dès les premières images, la com- ront, l'un le pilote et l'autre le mitrailleur, cet munion s'établit ; nous ne fûmes plus qu'une être étrange à deux corps et à l'âme unique : âme collective, bercée, empoignée, déchirée. L'Equipage. Car L'Equipage, j'ai çonscience de ne Quelle tristesse ! Ces deux hommes ai- pas forcer le sens des mots, est un beau, ment, sans le savoir, la même femme. Le un grand film. lieutenant aimait sa femme, d'une tendres- Vous ' connaissez le livre de Kessel. se incomprise. Et son compagnon aimait une Tout le monde le connaît. Son souvenir est femme rencontrée un soir, à Paris, et qu'il accroché dans tous les esprits. Son atmoîphè- avait conquise de suite. Une similitude d'é- re, c'est l'atmosphère surexcitée, panique, critures, et le doute naît. La révélation de enthousiaste d3 la guerre. la vérité accable les deux amis. Et l'Equi- Heures terribles, inhumaines, bestiales, page part, à la recherche de la Mort. Un des hommes dressés contre les hommes. combat insensé se livre dans le ciel. Trois Mais heures belles et claires de la folie heures duré la bataille meurtrière. Et l'a- de vivre, des fièvres déchaînées. vion se pose sur le sol. Le lieutenant est De tous les combattants, Kessel a choisi blessé ; son compagnon, mort. ceux qui, un sourire gouailleur aux lèvres La femme pleure l'amant perdu. Et soi- comme s'ils ne se prenaient pas très au sér gne le mari blessé. Celui-ci revient douce- rieux, jouaient avec la Mort comme jouait ment vers la vie et sourit, car il sait que les avec la Mort Saint-Just, qui respirait une jours passeront et que les jours amènent rose : les aviateurs. l'oubli. Sa femme, bientôt, ne se souviendra L'Equipage est un drame de guerre, un plus du jeune aspirant disparu. Et l'homme drame des combats aériens que se livraient aura retrouvé son bonheur. férocement des ennemis valeureux, un dra- * me des camps où naissaient — entre deux ** batailles — des jalousies. C'est aussi, se Ce thème douloureux a été transposé à surimpressionnant au drame de guerre, un l'écran d'une façon magistrale. Rien n'est drame intime, aux infinies nuances psycho- plus difficile cependant que de se servir de logiques. Un soir arrive au camp un nou- l'avion comme moyen cinégraphique. Le veau lieutenant. Sans qu'il fasse un geste ou metteur en scène de L'Equipage a su ex- prononce une parole, il est antipathique à traire de l'aéroplane tout le lyrisme qu'il tous. On le reçoit d'une façon .glaciale. Ses contient : poésie mécanique de la carlingue, inférieurs sont à peine corrects. Ses supé- du moteur, des leviers, des commandes. rieurs ne dissimulent pas davantage leur Poésie de l'avion dans le ciel et dans les pensée. On méprise ses avances. On le nuages, vu de terre. Poésie de la terre, vue déteste. Pourquoi ? On ne sait pas. Le lieu- d'un avion qui s'élève. tenant constate le fait avec amertume : « Il Ses scènes de bataille sont d'une rare y a quelque chose qui repousse en moi », maîtrise et témoirnent d'une belle techni- dit-il, mais il ne s'étonne pas trop. Au que. Ses atmosphères (Paris en 1917, un foyer qu'il vient de quitter, sa femme qu'il abri, une rue. un café, une cantine sur le GEORGES CARPENTIER adorait ne l'aimait guère. Pourquoi ? On front) sont d'un réalisme saisissant. Les Après avoir connu la gloire du ring, puis celle du music-hall où il débuta si ne sait pas davantage. Car ce lieutenant images pathétiques qui mettent aux prises brillamment au « Palace », Georges Carpentier se fera applaudir très ".st un homme brave, un brave homme, à la les deux amis sent émouvantes sans procédé. prochainement à l'écran dans « La Symphonie pathétique ». Le rôle qui lui est fois courageux et sensible. Mais son âme J.-K. RAYMOND-MILLET. réservé dans ce film, que réalise la Centrale Cinématographique d'après un rorran de Léo Duran, lui permettra de mettre en valeur ies gi andes qualités de sportsman et d'artiste. 580 Actualités

LA. COMTESSE MARIE

Le drame du Rif est évoqué de main de maître dans certaines scènes de ce film que Benito Pérojo vient de réaliser pour Albatros. On reconnaît, à terre, l'acteur espagnol José Niéto.

".SOURIS D'HOTEL. "'

Voici deux scènes de « L'Aurore », de F. W. Murnau, interprété pàr George O'Brien et Janet Gaynor, la première expression cinématographique Voici une des nombreuses scènes amusantes qui sèment la gaieté que la Fox présentera prochainement. au cours du film réalisé pàr Adelqui Millar pour Albatros, LE DRAME DU GÉNIE LE DRAME DE LA FOI LE DRAME DE L'AMOUR ET DU DEVOIR

ISi APOLÉON " " LA PASSION L'ÉQUIPAGE Vu par Abel GANCE. O E JEANNE D ARC " Roman de Joseph KESSEL. Scénario de J. DELTEIL et C. DREYER. Réalisation de Maurice TOURNEUR. Réalisation de Cari Th. DREYER. Production Lutèce-Film.

TROIS PRODUCTIONS DE l_A SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE FILMS Actualités 584 585 Actualités

DEUX F" IL. (VIS SPORTIFS QUAND l_ A CHAIR SUCCOMBE

Une des scènes finales de « Quand la Chair succombe », le film merveilleux qu'interprète si magistralement Emil Jannings et qui triomphe actuellement au Paramount.

l_ A GRANDI EPREUVE

dans « Le Cercle Enchanté ». La guerre de 1914-1918 fut aussi pour les vieux parents « la grande épreuve ». Voici M. Desjardins, de la Comédie-Française, et Mme B. Jalabert, les vieux parents, dans une scène émouvante de « La Grande Epreuve ». (Production Jacques Haïk.) Actualités 587 QMmagazine

" PANAME, " LES GRANDS FILMS La Sirène des Tropiques

N attendait avec une certaine impatience bles, il retienne l'ingénieur là-bas. Alvarez O !e premier film tourné par Joséphine détourne à son profit l'or qu'il a découvert Baker. La vedette noire avait déjà paru dans les concessions du marquis. Il tient à l'écran dans des versions filmées de la donc à ce que Berval ne p:ospecte pas les revue des Folies-Bergère. On avait pu alors terrains et le moyen le plus sûr de servir ses juger de ses qualités photogéniques. La Si- intérêts en même temps que les projets du rène des Tropiques nous a prouvé que sa marquis est de faire disparaître l'ingénieur. fantaisie se déploie avec autant de brio de- Au cours d'une expédition, il le précipite

Papitou (JOSÉPHINE BAKER) quitte son village pour suivre celui qu'elle aime. Mais déjà les incidents comiques commencent à marquer son voyage dès le guichet de la station d'embarquement.

vant l'objectif que sous les feux de la donc dans un torrent. Berval est sauvé par rampe. Papitpu, une petite créole qu'il avait peu Voici un résumé du scénario que Mau- avant protégée contre les entreprises d'Alva- rice Dekobra a spécialement écrit à son in- rez et qui s'est subitement éprise de lui. tention. Avec son aide, il parvient à surprendre Al- Le marquis de Severo, propriétaire de varez en flagrant délit de vol et le fait ar- concessions aux Antilles, veut divorcer pour rêter. Et, dans ses papiers, il découvre épouser sa filleule Denise. Pour l'en em- la lettre du marquis, lettre qui équivalait à pêcher, sa femme lui révèle que Denise une condamnation à mort. aime l'ingénieur André Berval. Le marquis Sachant André en danger, la marquise et feint de consentir à l'union des deux jeunes Denise sont venues le rejoindre. Et Papi- gens, mais à condition qu'André aille aupa- tou voit avec désespoir l'ingénieur se jeter ravant prospecter ses concessions en Amé- RUTH WEYHER & CHARLES VAN EL dans les bras de sa fiancée. rique. Ard é part, mais en même temps Bientôt tous trois regagnent l'Europe et deux des principaux interprètes du film réalisé par Malikoff Severo écrit à son homme de confiance, Al- la petite créole ne peut résister au désir de et que l'A. C. E. nous présentera au début de l'année, varez, peur que, par tous les moyens possi- suivre celui qu'elle aime. Elle s'est réfugiée /\AAAAAAA/V\AA/VWVWNA/VWWWA/SAAA/^ 588 589 Qncmagazine dans une cale à charbon du navire, mais sa Le duel a lieu. André, qui est résolu à présence ne tarde pas à provoquer des inci- mourir, tire en l'air. Le marquis tombe ce- LES FILMS DE LA SEMAINE, dents comiques. pendant, la tête trouée d'une balle. C'est A Paris, elle est devenue gouvernante^ Papitou qui, dissimulée dans le parc, a Un jour qu'aux Tuileries elle danse pour sauvé une fois encore l'ingénieur. YVETTE distraire les enfants dont elle a la charge, Mais André lui reproche cette action. elle est remarquée par le directeur d'un Pourquoi ne l'a-t-elle pas laissé mourir ? Yvette est une des plus intéressantes nou- La pauvre enfant est résolue à quitter ce grand music-hall qui lui propose un brillant Par sa faute il a perdu le seul être qu'il velles de Guy de Maupassant. Rappelons- monde où personne ne l'aime. engagement. aimait au monde, Denise, et il reproche à la en le thème : Et, au cours d'une soirée, elle monte à oetite créole tout le mal qu'elle lui La marquise Obardi, veuve joyeuse aux sa chambre et tente de se suicider. Mais on a fait inconsciemment. ressources mystérieuses, reçoit l'élite du Pa- arrive à temps pour la sauver, et lorsqu'elle Papitou voit le désespoir de son ris cosmopolite et frelaté. Dans ce milieu s'éveille, c'est dans les bras de Jean qui, grand ami. Elle va trouver la jeune fille et lui assure que son fiancé n'a jamais démérité. Puis elle partira. Et le soir, tandis qu'elle danse pour la dernière fois à Paris, tandis que les applaudissements crépitent, que les fleurs tombent sur elle jus- qu'à l'en couvrir, elle pleure son pauvre amour perdu, tout le drame et toute la douceur de sa jeunessse. Ce film renferme de nombreux éléments de succès. L'action est pleine de mouvement : le comique, l'aventure, le sentiment, s'y marient agréablement. Les tableaux à grand spectacle y sont également à profu- sion, avec les scènes du cabaret, du music-hall, du bal des Tropiques. Sous la direction de M. Jacques Natanson, MM. H. Etiévant et Mario Nalpas ont réalisé de gros efforts. Tout l'intérêt de l'interprétation réside évidemment dans le jeu très

Papliou (Josih'MïNU BAKER) a retrouvé l'innénifim personnel de Joséphine Baker. La CATHERINE HESSLING dans le rôle d'Yvette André liervai (PIERRE BATCHEFF). Elle manifeste célèbre étoile de music-hall déploie son contentement. ici, tout à loisir, l'originalité et la vicié, Yvette, sa fille, a gardé toute la pu- comprenant enfin l'âme de celle qu'il a fantaisie que l'exiguïté de la scène reté de son âme. Elle aime un jeune no- mécennue, lui jure un éternel ameur. Papitou accepte à condition que le direc- emprisonnait plus ou moins. Elle est mieux ble : Jean de Servigny. Mais celui-ci ne Alberto Cavalcanti a fidèlement adap- teur lui amènera André Berval. Justement, à l'aise au studio et plus encore dans les lui dit-il pas un jour i té cette touchante histoire. Le jeune réali- un ami du directeur connaît le marquis de extérieurs. — Est-ce qu'on épouse une Yvette sateur, qui compte parmi les meilleurs Severo et le met au courant du désir de la Sa chorégraphie débridée se denne mer- Obardi ?... « espoirs » du cinéma, a prouvé avec nouvelle étoile. Le marquis tient sa ven- veilleusement libre cours. Quant à son jeu, Paroles terribles, qui résonnent durement Yvette, une fois de plus, qu'il mérite bi:n geance. Il déclare à Papitou qu'elle re- il est fait d'expressions très sincères, sponta- dans le cœur de la jeune fille. la confiance qu'on a placée en lui. Cette verra André si elle consent à venir au bal nées, vraies. Elle étonne et ravit. Le lendemain, une scène scandaleuse, production témoigne d'un vrai tempérament des Tropiques qu'il donne le lendemain. Elle est honorablement entourée par les qui se passe chez elle achève de l'édifier artistique, d'un goût sûr et d'une connais- Papitou accepte et a la grande joie de bons comédiens que sont Pierre Batcheff et sur la moralité du milieu dans lequel elle sance approfondie du métier. Sa technique retrouver scn aimé. Joie bientôt suivie d'une Georges Melchior, l'élégante Régina Dal- vit. N'y tenant plus, elle essaye de rai- a plus d'une fois soulevé les applaudisse- grande désillusion. Le marquis a arrangé thy, la gracieuse Régina Thomas. sonner sa mère, de lui faire comprendre la ments, notamment les beaux effets qu'il a perfidement cette rencontre en jetant pres- En assurant l'édition de La Sirène des tristesse de. leur vie équivoque. Mais sa su tirer de la scène de l'évanouis:ement. que Papitou dans les bras d'André. Une Tropiques, la Maison Aubert preuve com- mère s'irrite et quand Yvette lui dit : C'est Catherine Hessliiig qui incarne le altercation éclate entre les deux hommes. bien elle désire apporter de l'éclectisme dans — Alors tu choisiras, entre ces gens et rôle de la malheureuse Yvette. Elle est Une rencontre est décidée. Les fiançailles la composition de son programme. moi », elle lui donne un soufflet pour tou- bien cette pauvre petite chose qui vibre et sont rompues. LUCIEN FARNAY te réponse. qui souffre et elle réussit à nous faire pàr- f

Qjjfmagazine 590 tager son chagrin. Walter Butler est un jeune premier sympathique, Ica de Len- Le Film Non-Flam keffy est élégante. Clifford Mac Laglen, LES PRÉSENTATIONS Pauline Carton, Thomy Bourdelle, com- Comme nous l'avions fait prévoir, plètent correctement ce bel ensemble. le ministre de l'Intérieur, déférant au COUSINE DE FRANCE une crise cardiaque la terrasse. Tout scan- Yvette «'inscrira comme un vif succès à vœu de la Chambre Syndicale Française de Interprété par FRANCE DHÉLIA, ALLIBERT, dale est évité grâce au dévouement d'un l'actif des films Armor. la Cinématographie, vient de décider de re- R. GRÉVILLE, Mmes DE MORLAY et DE CASTILLO, ami de Neurath, qui après avoir réconcilié porter au 1er janvier 1930, sans rémission HENRI HOURY. le comédien et sa femme, épouse lui-même Réalisation de GASTON ROUDÈS. possible, la substitution du film ininflamma- la fille de Hassenberg. LA COUPE DE MIAMI ble au film de celluloïd. Une honnête comédie sentimentale. Le scénario de ce film est quelque peu Interprété par et LAWRENCE GRAY. Simone a fait naître dans le cœur de C'est avec la plus vive satisfaction que décousu. Mais l'interprétation est de qualité Réalisation d'ERLE KENTON. nous enregistrons cette décision ministérielle, son riche cousin d'Amérique, Richard, un avec Marcelle Albani, au galbe élégant, A Miami, sous le ciel ensoleillé de la amour qui ne semble nullement lui déplaire. frappée au coin du bon sens. Une seule Claire Rommer, toute de fraîcheur, Jack Floride, dans un décor féerique de pal- Mais en agréant les avances de Richard, Trévor et W. Diéterle. miers, la saison bat son plein. chose peut surprendre, c'est l'intention mar- elle fait le désespoir de son ami d'enfance, On trouve, par ci, par là, quelques effets Les fêtes se succèdent, les flirts ne se quée par le ministre que cette prorogation soit la dernière, sans rémission possible. Son l'aviateur René Brice, qui tente alors de se de technique remarquable : les fondus suc- comptent plus. Une histoire à la fois gaie et tuer en avion. Blessé, il guérit grâce aux Excellence M. Sarraut se croit donc assu- cessifs de l'usine, les surimpressions de la romanesque se déroule dans ce cadre en- soins de Simone qui a compris qu'elle devait ré que la pellicule non-flam, actuellement ville, par exemple. chanteur et nous permet d'assister à une l'aimer. Ce revirement n'est pas du tout inemployable d'une manière durable, aura * course sensationnelle de canots automobiles, du goût du cousin, qui se fâche. Mais sa ** été suffisamment améliorée pour être impo- semée d'obstacles imprévus, et suivie à fai- colère tombe lorsqu'il reconnaît en René un LE CHAUFFEUR DE MADEMOISELLE ble hauteur, à bord d'un hydravion. sée dans l'industrie du film ? Et au profit ancien frère d'armes qui lui sauva la vie Interprété par DOLLY DAVIS, ALBERT PRÉJEAN, de qui s'exercera alors sa singulière déci- Il y a dans ce film de la joie, du sport, pendant la guerre. ALICE TISSOT, PAUL OLLIVIER, JIM GÉRALD, sion dictatoriale ? de l'humour et de l'amour, le tout saupou- Sobrement mis en scène, ce film bénéfi- MARISE MAÏA et REDELSPERCER. dré du perpétuel soleil de Palm Beach, la Il est nécessaire qu'on le sache dans le cie d'une honorable interprétation, en tête Réalisation d'HENRl CHOMETTE. public. Uniquement à l'avantage de la so-? Côte d'Azur américaine. de laquelle on distingue France Dhélia. Dolly et Jean s'adorent. Mais le jeune ciété américaine Kodak qui, en vue de ce Et il y a surtout la grâce enjouée de ménage vit dans une aisance très relative. monopole essentiellement profitable, vient de * Bebe Daniels, dont on revoit toujours avec ** Un jour, la fortune consent à leur sourire... racheter l'affaire Pathé Cinéma. Il y a là plaisir l'expressive frimousse. Mais sous condition. Une tante, très riche, un abus de "pouvoir contre lequel la logique MON CŒUR AU RALENTI * dsmande à Dolly de venir partager sa vie. ** s'insurge. La comédie a assez duré, le gou- Interprété par ANNETTE BENSON, CHOURA MILENA, PHILIPPE HERIAT Mais elle ignore que sa nièce est mariée et FEU ! vernement ne peut continuer plus longtemps et OLAF IJORD. elle déteste les hommes ! Interprété par DOLLY DAVIS, CHARLES VANEL à servir les intérêts qui s'agitent en faveur Réalisation de MARCO DE GASTYNE. Dolly accepte néanmoins la proposition et MAXUDIAN. er de la non-flam. Du 1 janvier 1925, l'ar- de la tante et parvient à lui faire engager Réalisation de JACQUES DE BARONCELLI. er Le Paramount passera prochainement en rêté a été d'abord reporté au 1 janvier son mari en qualité de chauffeur. Un drame humain : l'éternelle lutte en- er er er exclusivité le film réalisé par Marco de 1928, puis aux 1 avril, 1 juillet, 1 oc- La situation n'est pas sans inconvénients. tre le devoir et l'amour. Une vaste et im- Gastyne d'après le célèbre roman de Mau- tobre et 31 décembre 1928. Ces remises Jean doit s'apercevoir sans mot dire de la pressionnante toile de fond : la mer. rice Dekobra. Nous aurons alors l'occasion successives condamnent la mesure. Elles cour que de jeunes voisins font à sa femme Un lieutenant de vaisseau est obligé de d'analyser longuement cette production, n'ont d'ailleurs pas encore permis à la mai- et celle-ci tremble de voir les assauts de ga- commander le feu contre un navire sur le- son Pathé de perfectionner sa fabrication dont la présentation privée a eu lieu cette semaine. lanterie que les femmes de chambre font su- quel se trouve la femme qu'il aime. On de- au point de l'imposer d'une manière défini- bir à son mari. vine tout le profit qu'un réalisateur comme tive. Qu'il nous suffise aujourd'hui d'affirmer Un coup de théâtre y mettra fin, quand Baroncelli a su tirer d'une telle situation. que l'on peut prédire à Mon Cœur au ra- En réalité, s'il y a avantage, à utiliser la la tante découvrira que sa nièce dort avec Avec un art parfait des nuances et du cres- lenti à l'écran un succès aussi vif que celui non-flam dans le film d'enseignement, où son chauffeur ! Elle apprendra donc brus- cendo dramatique, il a su créer une action que remporta le livre. les projections se font le plus souvent sans quement la vérité, mais pardonnera. Car, profondément émouvante qui se déroule cabine d'isolement, il n'y en a aucun, d'au- * elle-même, devenue amoureuse, ne tarde pas dans le cadre grandiose de paysages mari- cune sorte, dans l'exploitation publique où à se marier. times. LA MAITRESSE DE SATAN les mesures de sécurité imposées aux exploi- Voici une gentille comédie sans préten- Baroncelli est le chantre de la mer. On Interprété par MARCELLE ALBANI, tants rendent l'emploi du film de celluloïd tion, réalisée avec beaucoup de soin. Henri l'a assez répété pour que nous doutions de CLAIRE ROMMER, JACK TRÉVOR et W. DIÉTERLE. absolument inoffensif. Chomette ne nous avait donné jusqu'à pré- la beauté des images qu'il a su composer. La Maîtresse de Satan : C'est le titre du sent que des bandes de cinéma pur, mais il Dolly Davis, Charles Vanel et Maxu- La Chambre Syndicale de la Cinémato- graphie a maintenant une année entière de- film qu'Olga Hassenberg, la femme d'un a collaboré avec Baroncelli et Jacques Fey- dian ont rivalisé de talent pour hisser jus- vant elle pour faire comprendre cela aux puissant financier, désire tourner avec Paul der et il a retenu beaucoup de leçons de tels qu à un sobre pathétisme l'émotion qui se Neurath, le comédien dont elle s'est éprise. maîtres. Sa technique est propre et nette. dégage de ce scénario bien charpenté. ministres intéressés. Espérons qu'elle n'y manquera pas. Paul Neurath refuse tout d'abord, mais Dclly Davis et Albert Préjean forment L'HABITUE DU VENDREDI. il finit par se laisser ensorceler par la pas- JEAN DE MIRBEL. un couple charmant. Alice Tissot prouve, sion d'Olga. Un jour qu'il est auprès d'elle, une fois de plus, qu'elle est une talentueuse 593 — (jrtémaflazine

artiste de composition, qui sait se renouvel- pagne amoureuse ne passe-t-il pas dans les Livres inspirateurs de films 1er. accents harmonieux de ce chant évocateur ? Nous signalons aux metteurs en. scène que le Echos et Informations prix Goncourt : Jérôme 60° de latitude nord, Paul Ollivier, Marise Maïa, Jim Gérald C'était tentant d'en traduire le charme en de Bedel, peut '.fournir le scénario d'un excel- et Redelsperger dessinent habilement des visions pleines de soleil. lent film, ainsi que le Grand Louis l'Innocent, Le Concours des jeunes premiers. de Marie Lefrane, honoré du prix Fémina. Si- rôles moins importants. Jaap Speyer y a réussi. Jean B'ertin procède actuellement au montage gnalons encore parmi les dernières nouveautés Le Chauffeur de Mademoiselle est une Maria Dalbaïcin est l'interprète rêvée du du film Le Club des Suicidés; tourné par les parues chez l'éditeur Albin Michel : Le Secret candidats jeunes premiers ayant satisfait à la de Babylone (Le Fantastique de notre ■époque), très agréable promesse. Henri Chomette se rôle de Valencia. La belle vedette ne nous dernière épreuve de notre concours. par Maurice Verne, et Amm Stramm Oramm, doit de nous donner à présent un très bon est-elle pas venue d'au delà dss Pyrénées ? Le jury se réunira incessamment pour assister ipar Edouard Helsey. à la projection de la bande, d'après laquelle il film. Elle présente donc physiquement le type établira son classement définitif. « Atlantique » parfait de son héroïne et elle sait s'affubler Les noms et les photos des lauréats seront M.. Gabriel Pascal a acheté pour la G. P. Filin publiés par Cinémagazine, ainsi que nous l'avons un scénario inédit : Atlantique, de M. André de son caractère. De plus, son talent de v SI JEUNESSE SAVAIT... annoncé précédemment. Lang, dont la réalisation commencera fin jan- danseuse trouve ici matière à se déployer. ;< La Valse d'Or » vier. Plusieurs grandes vedettes françaises seront Interprété par ANDRÉE LA FAYETTE, Elle est bien entourée par Jean Murât, L'oeuvre de Jean-Charles Re.vnaud, La Valse engagées pour ce film qui sera dirigé par un de ERNST VEREBES, FRIDA RICHARD Dorothea Weeck, Oscar Manon, etc. d'Or, qui a récemment remporté un très grand nos meilleurs metteurs en scène, Nous en publie- et EVELYNE HOLT. ■succès en. librairie, sera bientôt réalisée à l'é- rons les noms^dans notre prochain numéro. Réalisation de MANFRED NOA. GEORGES DUPONT. cran par les soins de la Société des Films Ar- On y verra de sensationnelles scènes d'avia- tistiques Sofar, qui vient d'en acquérir les droits tion. Le titre est souriant ; on croit aller voir d'adaptation. « Le Retour » Le cinéma et l'enseignement une comédie légère et l'on assiste à un som- iLa Chambre de commerce de Paris a récem- bre drame. Les intérieurs .du Retour, la grande comédie ment présenté dans la vaste salle du Trocadéro Le Cinéma au Parlement dramatique réalisée par Guido Brignone pour la le film de propagande des Ateliers-Ecoles. Une histoire de tous les jours, cependant. Société des Films Artistiques Sofar, avec Dolly C'est une bande très intéressante réalisée par Un jeune peintre est venu à Paris pour Grey, Maxudian et le petit Cloclo, sont terminés. M. J. Benoît-Lévy et qui montre de façon sug- . la séance du 25 novembre 1927, in- Il reste quelques extérieurs à tourner à Pa- gestive les gros efforts déployés et les excellents se perfectionner dans son art. Il dédaigne ris, notamment à la sortie d'un grand lycée. A tervenant sur le chapitre 1 1 6 du Bud- résultats, obtenus à Paris dans le domaine de la tendre affection d'une camarade d'atelier Le Retour sera distribué en France par les l'enseignement professionnel. Films Cosmograph. pour servir le caprice d'une courtisane, qui get de l'Instruction publique, M. le dé- La projection a été attentivement suivie par putéi Chassaing, du Puy-de-Dôme, nous a Littérature et Cinéma un nombreux public et soulignée par de chaleu- aime les fruits verts. reux applaudissements. fait connaître une fort édifiante statistique La nouvelle firme de cinéma qui vient de se Mais, lorsqu'elle a dépensé, toutes les former sous le titre de Société des Romanciers « Henri IV » — 34.000 francs sont prévus au compte économies du jeune homme, cette dernière français et étrangers et sous la direction de Henri IV (d'Allemagne), la pièce de Luigi Pi- l'abandonne pour retrouver «l'ami sérieux». de l'Administration, ce qui limite à 40 le MM. Alfred Machard et Georges Guillemet, s'est randello, qui a été jouée à Paris durant la sai- placée sous un Comité de patronage qui réunit son 1924-25, au Théâtre des Arts, par Pitoëff, Désespéré, le peintre s'adonne à la boisson, nombre de films qu'elle pourra pour le les noms de MM. Georges Lecomte, Henri de aux Théâtre Edouard-VII et de la Madeleine par tombe dans la déchéance. Heureusement, présent exercice acheter, afin de les répar- Régnier. J.-H. Rosiiy aîné, Fortunat Strowsky, le grand , acteur italien Ruggero Ruggeri, a été Henri Duvernois, Claude Farrère, Jean-José adaptée à l'écran. les efforts de la maman et de la douce amie tir et de les faire circuler entre toutes les Frappa, Charles-Henri Hirsch et Jean' Vignaud. Ce film, interprété par Conrad Veidt. serait, parviendront à le sauver, non sans que des écoles du territoire. Il y a environ 40.000 Le Film en Egypte. dit-on, bientôt présenté à Paris. circonstances très dramatiques hâtent le dé- établissements de ce genre. Le crédit alloué Buguk Gazata, une des revues des plus en A la « Paris-International-Films » est dérisoire. Néanmoins, il n'a pas été vue de Stamboul, vient d'ouvrir un concours de Dans l'Ombre du Harem, l'œuvre nouvelle réa- nouement. vedettes pour choisir les deux futurs interprètes lisée par MM. Léon Mathot et André Liabel, Idylle charmante des cœurs neufs, séduc- accru. Le ministre des Financés, respec- du film que Vedad Urfy a l'intention de tourner d'après la pièce de Lucien Bôsnard, est au tion de la courtisane perverse, pathétisme tueux de l'article 100 du règlement de la en Egypte avant de partir pour l'Allemagne ou montage et il nous a été donné d'en voir quel- les intérieurs seront réalisés. ques fragments. de l'amour maternel, les sentiments les plus Chambre, a refusé de discuter la question, D'une grande beauté (photogénique, brillam- « Nostalgie » divers meublent cette action souvent émou- vu l'interdiction du dépôt d'amendements ment interprété par des artistes tels que Léon La Société des Films Artistiques « Sofar » Mathot, Louise Lagrange, René Maupré, Jacky. vante, agrémentée d'autre part de tableaux en séance. Pourtant, M. Poincaré n'est pas présentera, le 9 janvier, à l'Empire, Nostalgie. Môhnler, Volbert, Thérèse Kolb, etc.. nous pen- animés. hostile aux moulins à images : « Je recon- une production interprétée par Mady Chnstians, sons que ce film sera une des meilleurs pro- Simone Vaudry.Jean Murât, W. Dieterlé, Livio ductions de la saison. Excellente interprétation d'Andrée La nais — a-t-il affirmé en propres termes ■— Pavanelli, etc. Léon Mathot prépare déjà un nouveau film Fayette, de Frida Richard, Ernst Verebes que si l'on pouvait relever le crédit de quel- sur lequel nous donnerons prochainement des Aux Cinéromans précisions. et Evelyne Holt. ques milliers de francs, ce serait de l'argent Le premier Salon des Sciences et des Arts, qui utilement dépensé. » Cette haute approba- se tient actuellement au Grand-Palais, connaît « Le Musicien de Minuit » un beau et légitime succès. Dimanche dernier, Notre confrère Christian Jaque, architecte- tion de leur effort sera pour les cinéastes près de 50.000 visiteurs ont défilé devant les décorateur «le talent, collaborera à la réalisation VALENCIA une fiche de consolation... Sur le chapitre stands et dans le vaste décor aménagé par les de Musicien de Minuit, qui va être adapté du soins des Cinéromahs-Films de France. roman de Théodore Valensi. 145, le même défenseur de l'Art muet, M. Ce décor représente le jardin chinois du film Interprété par MARIA DALBAÏCIN, JEAN MURÂT, 'On nouveau procédé de décors permettra d<' Princesse Mashùs. Ce ne sont qu'arbustes bizar- réaliser des reconstitutions d'une grandeur non DoROTHEA WEECK et OsCAR MARION. Chassing, a insisté pour l'envoi rapide res petits ifs curieusement taillés, fleurs écla- encore atteinte â ce jour. Réalisation de JAAP SPEYER. d'appareils de projections animées à toutes tantes et pêchers en fleurs... artificielles. Mme David-Xeil et le lama Yongden prêteront les écoles les réclamant et il a dénoncé Au centre, une pièce d'eau sur laquelle s épa- leur concours à la mise au point de la partie- Nous avions déjà les livres inspirateurs nouissent mollement de magnifiques nénuphars. du film se passant au Thibet. l'usage archaïque des lanternes magiques. Le samedi 17 décembre, lors du grand ga- de films. Voici que les chansons se mettent la de prises de vuev organisé par les Cinéromans- A défaut d'une réponse officielle il a re- Les Transatlantiques. à leur tour à servir de thème aux bandes Films de France, divers artistes furent présen- Le film réalisé par Pière Colombier, d'après cueilli les bravos nourris de ses auditeurs. tés au public et tournèrent quelques scènes sous le célèbre roman d'Abel Hermant. sera présenté d'images animées. la direction du metteur en scène, René Le- C'est déjà quelque chose... Mais la plus par les Etablissements Aubert. le mardi 10 .ian Il faut avouer que la célèbre « Valen- VH'ïïlCS Ê vier, à Mogador.. Rappelons que les principaux- Paillette Berger, douillettement enveloppée cia » était particulièrement destinée à cette petite réforme ferait mieux notre affaire. rôles de cette, production sont tenus unv Ajmé dans un vaste manteau de fourrure, mima quel- Simon-Girard, Danielle Parola et Pépa Bonafé. , adaptation. Tout le souffle chaud de l'Es- GERARD STRAUSS, ques scènes. En regagnant sa loge, elle fredon- nait : « La Chine est un pays charmant. » ■ ■ I . . IsYNX. ..- (jncmagazine 594 595 (jtfmagazliie mérité d'ailleurs, et fait salle arclii-comble à chaque représentation. BELGIQUE (Bruxelles) à l'Alhambra, La rue des Femmes à Alger et en et à Jamais je n'avais vu un public en délire La Grande Amie, à l'Etoile. Le premier de ces Cinémagazine Province l'Étranger Les grandes firmes cinématogratpdiiques ont films, selon les termes mêmes du programme, comme le soir de la première représentation de une tendance à installer leurs pénates dans Kaquel. Ce furent rappels sur rappels, applau- « s'adresse à la conscience mondiale et doit alar- ALGER telle ou telle salle déterminée. C'est ainsi que mer les gouvernements internationaux pour la dissements frénétiques, on ne se lassait pas Crosly s'est installé à l'Eden, Paramount au Co- lutte contre la traite des blanches ». Que voilà M, Ch. Lavall, agent de la Fox-Film à Alger, d'entendre cette grande artiste et de contempler liseum, la P. D. C. au Lutetia et voici mainte- donc une bonne pensée et une excellente récla- vient d'installer une sous-agence à Casablanca, sa beauté captivante, mais comme malheureu- nant que. les United Artists s'installent à ; me ! Mais les gouvernements — voyez-vous pour desservir les salles marocaines. sement' tout a une fin, Raquel termina son nu- cela ! — semblent plus se préoccuper des com- méro, malgré les innombrables rappels, par El l'Agora où ils nous promettent la présentation j ■— Une nouvelle' revue cinématographique sucessive de tous leurs dernier ssuccès. La j plications internationales qui accaparent tous vient de paraître. Sables est son titre (voilà Relicario, réclamé à grands cris par la colonie leurs soins que de séances cinématographiques. r catalane et espagnole. série vient de commencer par Le Gaucho, de I qui sera certainement agréable au D Markus Douglas Fairbanks. Ce diable de Douglas qui j En revanche, et hormis « les hommes du milieu » et à Kirsanoff, qui viennent de réaliser un film Interviewée par la presse toulousaine, Raquel (les trafiquants), bien des gens seront alléchés du même nom). Nos meilleurs vœux de succès Meller a déclaré aux journalistes qu'elle comp- reste d'une agilité extraordinaire, malgré ses j par les scènes d'orgies présumées, qu'il est dif- à ce nouveau confrère. tait tourner un grand film dont le titre m'é- 43 ans, est tout bonnement admirable dans ce i ficile de voir sur place, mais dont on se propose — M. René Toubol, directeur ide la North chappe, mais qu'auparavant elle allait prendre nouveau film. Nous sommes habitués à ses tours de ne rien perdre dans l'ombre discrète d'une Africa Film, distribuera aussi les productions quelques jours de repos auprès de sa famille. de force, à la désinvolture de son adresse, à salle où l'on peut suivre les exploits des prota- des firmes Méric et Pax. En outre, il est le Raquel Meller, espérons-le, n'oubliera pas ses trouvailles de petits détails humoristiques gonistes sans être vu d'eux. Et que voit-on ? concessionnaire du film du match Dempsey- l'accueil chaleureux que lui a fait le public tou- qui donnent à ses personnages un cachet si ty- Rien de grave, le cinéma se "-entrant toujours Tunney. lousain et nous comptons tous la revoir l'an pique et qui donnent à ses films cette atmosphè- plus coriect que beaucoup ne 7-i souhaiteraient — Nous avons eu le plaisir de revoir à Alger prochain dans le pays des violettes. re de bonne humeur constante et conumunica- peut-être. Mme Piédinovi, collaboratrice infatigable de M. — Dans les cinémas, je signalerai en parti- tive. Mais c'est l'artiste plus que l'acrobate qu'il Dans une maison de joie, des aimées dansent; Piedinovi, directeur de la G. M. G., pour le culier l'effort fait en faveur du film français convient d'étudier dans cette nouvelle bande. d'autres filles, moins déshabillées que certaines Sud-Est de la France et l'Afrique du Nord. par M. Fernand Weil, le nouveau propriétaire Il semble qu'à ce point de vue-là, Douglas soit de nos élégantes mondaines, se font offrir à Cordiale bienvenue. idu cinéma. Le Royal, qui nous a donné et qui encore en progrès sur les progrès déjà réalisés boire, rient à bouche écarquillée, se trémoussent aux sons d'un jazz ou pleurent. On assiste, il PAUL SAFFAR. nous promet encore de très beaux films, parmi dans Don X fils de Zori'o. Ce personnage du NICE lesquels je citerai au hasard : Feu .', Le Joueur Gaucho, hors la loi qui, par l'enchaînement des est vrai, à l'enKrement d'une jeune fille, mais d'Echecs, Marquitta. Celle qui Domine, Casanava. circonstances devient une sorte de chevalier er- on ne se sent pas dévoré d'inquiétude ; elle sera Sur le chemin des Ciné-Studios, après m'avoir Chantage, Odette, etc., etc. délivrée à temps. Et tout se termine par un déliassée, une voiture s'arrête. M. de Vaucorbeil rant, redresseur de torts et défenseur des oppri-, mariage, après que le « villain » — et d'ailleurs fait place à Cinémagazine. Dans le parc, — L'Apollo donne aussi de belles produc- més, il l'a campé magnifiquement. tions. Ce cinéma a programmé cette semaine assez joli garçon — a expiré sa vilaine Unie. nous longeons le théâtre tout prêt pour l'incen- Le sujet du film est tout ce qu'il faut, car Film de la U.F.A., donc soigné, mais interpré- Nocturne, ide Marcel Silver, en l'honneur de U est le prétexte à la succession de détails die. Non loin de là. un authentique marchand de Raquel Meller. A signaler dans cet établissement tation peu homogène, chacun des quatre person- marrons est installé ; il attend un client ide mar- qui en font un spectacle excellent, aux pho- nages principaux, Camille Horn. Maria Jacobi- que : Iîicardo Cortez. Voici, au studio, un inté- une deuxière reprise de La Châtelaine du Liban. tographies remarquables et à l'interprétation ni, Warwick Ward et Jean Bradin, appartenant rieur très moderne : couleurs vives, surfaces PIERRE BR.UGUIERE. parfaite, coiiduite à la victoire par Douglas à une nation différente et, par conséquent, usant . lisses. Dans le décor Orchidée et Yonès, menue Fairbanks, qui reste unique en son genre. de moyens différents d'extériorisation. sous sa longue blouse russe de velours que dé- AUTRICHE (Vienne) •Il a-, fait une découverte, comme « leading La Grande Amie, de même que La Terre qui passe le pantalon de satin, Louise' Lagrange, lady ». C'est Lupe Vêliez qui semble faite poul- meurt, est- un plaidoyer en faveur du retour des On a appris avec un vif regret le d^oès du ie rôle qui lui est dévolu... à moins que le rôle bien jolie avec ses cheveux bouclés, est toute comte Sa«cha Kolowrat, un des pionniers du paysans à leur « mère nourricière ». Mais si, n'ait été fait pour elle. - dans cette histoire, les paroles les plus éloquen- fragilité, devant Iîicardo Cortez, viril et sym- cinéma autrichien, président de la Sascba-Film. pathique (vêtu modestement et coiffé du petit (L'Agora tient un gros succès. tes ne servent à rien — puisqu'il faut la faillite qui célébrait récemment son dixième anniver- Deux succès également, qui ont déjà été ap- de l'usine pour que les terriens retournent à béret basque). saire. Violemment ému. Yoanès aldresse des reproches préciés à Paris sont ; au Victoria La Lettre leurs labours — quelle inf'.uence peut-on atten- — Le dernier film réalisé par la Sasr*a est Rouge avec Dorothy Gish, et au Co'iseum La dre de ce film sur les spectateurs des villes ? il Orchidée, mais elle est si touchante, si tendre une production de Gustav Micky : Café êlectrie. qu'il s'apaise et referme doucement les bras sur . Frontière en Feu. Encore une fois, l'intention est bonne, mais le elle. Les deux grands artistes forment un jeune interprété par Nina Varna et Igo Svm. P. M. résultat douteux. Sauf qu'il permit aux admira- couple très harmonieux. La simplicité égale la — Le metteur en scène Max Neufeld a ter- teurs de cette chèvre, capricieuse comme une profondeur de leurs expressions. Us ont travaillé miné L'Amant de sa Femme, avec Alphonse Fry- GRECE (Athènes) femme.. — pardon ! c'est le contra're qu'il jusqu'à trois heures du matin, tourneront encore land. Le même réalisateur avait tourné précé- faut lire ! — qu'est Maria Dalbaïcin, de « s'es- asspz tard ce soir. M. Léonce Perret n'a-t-il pas demment Croisade d'Enfants', avec Erna Morena, Malgré la fermeture des cinémas en guise de jouir » en tout bien, tout honneur. Elizza La Porta, Walter SIezalc et Maly Delis- protestation contre la taxe de 65 0/0, le Gou- — Ben Hur a, cette fois, quitté l'affiche du volontairement fatigué ses interprètes pour vernement n'a rien voulu savoir et, après une Grand-Cinéma. Succès sans précédent. On annon- qu'ils aient le visage si naturellement fiévreux chaft. — Alexis Kemp vient d'entreprendre une ver- vaine attente, les direeteurs ont réouvert en ce dans cette salle, pour très prochainement, de deux êlres bouleversés ? Ma supposition, je augmentant de 15 0/0 les billets d'entrée. La Chair qui succombe et Nostalgie. l'avoue, s'accorde bien mal avec la «douceur' si sion cinématographique, de la tragédie de Saoco et Vanzetti. —•. Le premier film tourtié en Grèce par la EVA ELIE. visible du metteur en scène d'Orchidée... Dag Film C, interprété par des artistes et ama- M. Léonce Perret ne s'occupera de sa pro- — Xénia Desni, Carmen Cartellieri et Livio teurs grecs, sous le titre Vague Amour, vient chaine production : Sarcophage — un film qui Pavanelli, que l'on vit dans Madame fait im d'être terminé et sera présenté au public le 29 le mènera en Egypte, nous dit-il — qu'ayrès avoir écart, ont tourné ensemble un nouveau film. janvier dans les salles « Splendid » et « Mon- nebevé Orchidée. Comme ses artistes, il semble ".— Kina de Liguoro, Vivian Gibson. Mary * tlial » en même temps. fat'gué. mais content de son œuvre. Kid et Oscar Marion tournent sous la direction J'ai assisté à la prise de quelques scènes et ft L'ÉCLftlR - TIRAGE Entre deux scènes.Mme Louise Lagrange me de Heinz Hanns. j'ai le sentiment que ce film pourra intéresser conte la « belle histoire » qu'elle pense vivre — Paul Czinner vient de tourner dans les même les marchés européens. bien têt. rues de Vienne les extérieurs de Mademoiselle Le sujet et l'interprétation-sont très intéres- M. Rfcardo Cortez dit qu'il gaitdera un très Elsè, avec Elisabeth Bergher. sants et Mme Miranda Theocaris. qui tient le Les méthodes de développement de la négative bon souvenir de son travail ici. Son rêle lui a :—Le théâtre du Vaudeville.de Vienne vient rôle prinpal de Rina n'est pas inférieure à cer- pin beaucoup. Tl ne compte pas rentrer mainte- de subir le même sort que celui de Parte et a taines vedettes européennes et sa beauté orien- Panchro ont été, ces temps derniers, particulière- nant en Amérique (le contrat qui le lia cinq été transformé en luxueux temple de l'art muet. tale saura lui attirer des admirateurs. ans à la Paramonnt est erpfré), il tournera On y a donné jusqu'à présent Le Maître de A la suite de la réussite du premier film grec, ment améliorées par les chimistes de 1' « Agfa ». sans doute à Berlin pour la U. F. A. une société anonyme sera fondée qui montera un Nurenberg et An Service de la Gloire. Eclair-Tirage désirant rester à la tête des pro- — Au centre d'aviation de Saint-Raphaël — — L' U. F. A. fait en ce moment distribuer studio bien achalandé, avec tous les dispositifs ou do't travailler aussi M. Jean Cassagne — en Autriche le Napoléon d'A.bel Gance. La presse techniques analogues aux studios modernes eu- grès, vient d'engager M. J. Mathot, ingénieur- M. rtobert Péguv tourne des scènes de Parls- et le pqblic ont été unanimes à louer chaleureu- ropéens et l'on espère que bien vite'la production Neie-York. le fPm qu'interprètent G'nlio del sement cette grandiose réalisation. grecque sera appréciée en Europe grâce à la chimiste. Torre, Marco] Vibert, Colette Darfeuil. Diana netteté de l'atmosphère, les interprètes assez — Parmi les films étrangers qui ont encore nombreux, les sujets que l'on pourra tirer dô Un laboratoire spécialement outillé pour le dé- Hart etç... L' A. C. N. A. de Nice fournit les remporté ici un vif succès, il faut citer : Cata- petits rêles de la figuration. la mythologie grecque, les sites et antiquités de veloppement de la pellicule panchromatique, est en nova. Le Joueur d'Echecs, Hôtel Impérial, la Grèce, choses qui intéressèrent sûrement un SIM. Don Juan, Beau Geste avec Ronald Colman, TOULOUSE nombreux public. construction aux ateliers d'Epinay. Mister ll'u avec Lon Chaney, La Lettre Rouge PAP. Mme Raquel Meller est actuellement dans avec Lilian OVsh, La Dame auw Camélias avec M. Mathot est parti à Berlin en vue de se fa- notre v'ile où elle chante tous les soirs au Norma Talmadge. L'Esclave Blanche de Génina, SUISSE (Genève) théâtre des Nouveautés ses dernières créations. r.a Ti-m^-e G>-ima*e avec de Féraudv et Le miliariser avec les méthodes de développement les Inutile de dire qu'elle obtient un succès fou, bien Juif Errant avec Gabriel Gabrio. ' J. V. Bien des films prétendent à des buts louables que rarement ils atteignent. Tels m'apparurent, plus récentes et les mieux étudiées. (jncmagazine 59$ 597 QMmagazine

Charlotte. —-- 1° Le premier film tourné par Warwick Vv'ard date déjà de quelques années et je LE COURRIER DES LECTEURS ne me . souviens pas du titre. Je crois que Va- POUR ACHETER UN CINEMA riétés est le meilleur film de cet artiste. U est Tous nos lecteurs sont Invités à user de ce « Courrier ». Iris, dont la documentation aussi très bien à sa place dans La Danseuse est Inépuisable, se fait un plaisir de répondre à toutes les questions qui lui sont posée». adressez-vous en confiance à : passionnée, le dernier film de Lily Damita. En ce moment, Vv'ard doit se trouver il Berlin. Qui rit sans cesse. — Vous avez choisi un L'abondance des abonnements, toujours ac- ne des films français est d'une platitude déses- GENAY Frères joyeux pseudonyme ! — 1" Je note avec plai- crue en cette période do l'année, et, d'nutre pérante ; les bons sujets sont souvent desservis Directeurs de Cinémas sir que vous avez reçu une photo de Dolly Dayis. part, l'extension de plus en plus grande du par une mise en scène insuffisante ou une mau- Excusez son laconisme : la charmante volette Courrier des Lecteurs, nous empêchent de pu- vaise photographie. Et .qu'on ne nous parle plus 39, RUE DE TRÉVISE — PARIS (9* arr) est souvent fort occupée. — 2° Je transmets vo- blier In liste de nos nouveaux abonnés. Qu'Us du manque d'argent, car on nous a présenté, tre lettre à Conradt Veidt. — 3» Merci pour la veuillent bien nous en excuser. cette saison, et on tourne, actuellement plusieurs qui vous renseigneront gratuitement bonne propagande que vous faites en faveur de La réception de leurs numéros et de leurs films pour lesquels des sommes considérables ont et mettront au courant les débutants Cinémaguzine. — 4° Ces artistes auront leur primes tiendra lieu d'accusé de réception. - été ou sont dépensées. tour dans notre Collection, mais patientez ! — J'o-U-ta. 1° Je ne crois pas que Willy 5° J'ai déjà répondu plusieurs fois à votre ques- Viviane. — Je me rappelle très bien vous — Fritsch vienne bientôt tourner en France. Il tion au sujet du prétendu empoisonnement de avoir répondu la semaine dernière, mais seule est sous contrat à la U.F.A. et ne travaille AFFAIRES INTÉRESSANTES de la SEMAINE : l'abondance des matières nous a forcés à laisser Rudolph : il ne doit s'agir que ul'un « canard » qu'il Berlin. — 2° Lionel Salem ne peut man- de mauvais goût. — G° Le « Douglas Fair- « sur le marbre » quantité de réponses. Je suis 1» A PARIS : joli cinéma de 000 places, avec quer de tourner à nouveau ; sa création du banks » n'a pas encore été réédité. — Grand surchargé en ce moment. Je m'excuse de ce re- logement de 4 pièces et prouvant un bénéfice dé- Christ dans L'Agonie de Jérusalem peut lui passant 50.000 fr., à profiter avec 150.000 fr. merci pour votre trèfle à quatre feuilles : votre tard, que je regrette autant que vous, croyez- permettre tous les espoirs. — 3° Sans dnute le, car si vous éprouvez (du plaisir fi lire mes 2° Banlieue Ouest : cinéma de 500 places avec attention est charmante. cette histoire d'empoisonnement n'était-elle Prince de Pologne. — Dolly Davis est Fran- réponses, j'en éprouvé autant à déchiffrer chaque logement de 3 pièces et assurant un bénéfice qu'une macabre fumisterie. — 4° U est indé- çaise : 40, rue Philibert-Delorme (17e). Dolly semaine votre aimable missive. Un peu de pa- minimum de 40.000 fr., à céder pour cause de — niable que Raymond Dubreuil ressemble à Va- Grey, Italienne, 3, place Beaugrenelle (15e). ■— tience à l'avenir, et, sans rancune, j'espère ? lentino. désaccord, pour le prix avantageux de 120.000 francs dont-70.000 francs comptant. ■ Norma Shenrer, Américaine, Metro-Studios, Cul- /'. Crance. — Je ne puis vous donner tort au Zddgirt. — 1" Leatrice .Toy : C. P.. de Mille ver-City, California. — Sally O'Neil, Anglaise : sujet de Napoléon. Comme le langage et l'impri- Studios, Culver City, Californie. — 2° En prin- même adresse. — Alice Joyce, Américaine : merie, le cinéma est un moyen de propagande cipe, tous lès artistes américains répondent aux Lasky-Studios, 5341 îlelrosc Avenue, Hollywood. d'autant dangereux qu'il est puissant. Un Grand choix d'autres ci îémas plus ou moins importants plus demandes de photographies. — 3» Paillette Célèbre plus tard, — 1" Harold Lloytd a beau- film il tendance est d'autant plus à craindre s'il Berger interprétait le rôle de Paillette dans Le coup de talent, c'est entendu, et chacun de ses est réalisé avec art. Abel Gance s'est laissé em- Capitaine Rascasse. films me procure beaucoup de joie, mais je vous porter par son sujet : il n'a vu. dans la glorifi- Lecteur de Calais. — Votre lettre prouve que artistes beaux et élégants et n'ayant aucune saurai gré de ne pas le comparer à Chaplin. cation de l'empereur, qu'une occasion d'exercer vous savez voir un film et le comprendre. Tous valeur artistique. — 2° La scène de l'Automate Celui-ci n'est comparable à personne. U est au- son lyrisme. mes compliments. — l°_Je ne comprends pas est, sans conteste, un- des meilleurs « clous » dessus de tous. — 2° Hôtel Impérial est un votre question. — 2° Franco Film, S, avenue de Jean Mfzerette. — 1° On ne peut faire au- du Joueur dfEchecs. — 3° Pierre Blanchar : 1, beau et grand film : c'est sans nul doute la Clich.v. e cun rapprochement entre le triple écran et l'am- rue Gabrielle (18 ). plus belle création de Pola Negri. Ses parte- pliviseur. Le triple écran est une merve'ileusè Hors la Brume. — 1" Ecrivez il Robert Flo- Jane Vale. — 1" Francesca Bertini fait partie naires sont James Hall et. Georges Siegman. — innovation qui permet de grandes possibilités ^ rey c/o Cinémagasinc, mais n'oubliez pas d'af- de l'école italienne, où le geste, trop théâtre, 3» Le comte d'Almasy ne figure pas dams notre l'jimpiiviseur n'est qu'un agrandissement de l'é- franchir il 1 fr. 50. — 2° Toutes les créations manque souvent de simplicité. Mais ça n'empê- collection de cartes postales. cran normal, agrandissement qui, jusqu'alors', ne de John Barrymore sont intéressantes, mais Le che pas cette artiste de posséder de' grandes C. C. Quimper. — 1° Votre question au sujet va pas sans inconvénient, surtout pour les spec- Vagabond Poète est de tous ses films celui qualités. — 2° Evidemment, Angelo a le tort de des baisers au cinéma est, pour le moins, sau- tateurs proches de l'écran. Je vous avoue avoir que j'ai le moins aimé. ne pas se renouveler. Mais le type qu'il s'est grenue. Vous avez dû remarquer, qu'en bien des eu un sérieux mal de cœur lors de la protection Lucite lien. — 1» Si j'ai fait abstraction des créé lui réussit : il a toujours du succès... alors ! cas, le « chiqué » serait impossible, les baisers d'actualités avec l'ampliviseur ! — 2° Il est deux scènes en couleurs qui sont réellement lai- — -3° Norma Talmadge est admirable dans étant pris en premier plan. Les artistes sont exact qu'il faut remercier la Parumount d'a- des, La Veuve Joueuse est un film excellent. La Dame aux Camélias et je comprends que donc bien obligés de s'embrasser réellement et voir doté l'avis de cette salle, la plus belle vous preniez plaisir à revoir ce film plusieurs que nous possédions. Maë Murray y a fait une de ses meilleures c'est une obligation parfois bien douce... Pour- créations, c'est peut-être son dernier bon film. fois. -— 4° La liste de vos préférences est un quoi voulez-vous, que ce jeu soit dangereux ? Cinéphile écrivaxsiere. — Tous mes compli- Car vous n'aurez plus une si bonne impression de peu longue : il vous eût été plus facile de « Un baiser, c'est si peu de chose... » comme ments pour l'heureuse conversion que vous avez cette artiste quand vous l'aurez vue dans Chan- dresser celle de vos antipathies. J'approuve dit la chanson. Certaines vedettes se refusent faite. Je ne suis d'aileurs pas surpris de ce ré- son d'Amour. — 2° Néanmoins, j'approuve vo- néanmoins votre choix quant il Chaplin, Jan- cependant à embrasser réellement et alors on a sultat, car Jim le Harponneur est réellement un tre choix : Chaplin, Barrymore, Pauline Frédé- nings, Barrymore, Hayakawa, Vanel, Veidt, W. recours à certaines dissimulations, comme pat- des meilleurs films de lîarrymore, tant du point rick, vous n'avez pas mauvais goût. Ilart, Rimsky, Koline, Norma Talmadge, Henny exemple tourner le dos au public, baiser le de vue de l'interprétation que de la réal'sation. Porten, Eve Francis, Lilian Gish. menton, etc. — 2» Les costumes que Roger Mortimer. — La Petite des Variétés — 1" John lîarrymore paraîtra très certaine- J. R. — Les réflexions que vous m'adressez portent des artistes devant l'objectif sont était interprété par Ossi Oswalda et George ment dans la collection des Grands Artistes de sont des plus judicieuses. Je partage votre ad- les mêmes qu'au théâtre, avec cette rés- l'Ecran. Alèxander. — Ossi Oswalda : Berlin W. Ho- miration pour Chaplin et je suis d'accord avec triction que l'on recherche évidemment les .cou- henzollemstrasse 14. Dinvtrius Barris. — 1» Je ne vois vraiment vous pour déclarer que quelques artistes de son leurs photogéniques. — 3" Mais non, les ar- pas comment vous pourrez parvenir à faire voir Pcer Cynt. — Liiy Damita : Eden Hôtel, Ber- rang rehausseraient singulièrement le niveau idu tistes de cinéma n'apprennent pas par cœur le ce polit fiIin par les gens que vous pourrez lin. cinéma-art. Le règne de celui-ci n'est pas encore texte de leur rôle, pour la bonne raison que ce intéresser. Si encore vous étiez à Paris ! Mais Edouard Khouri. — Le jury désigné avait venu. Il faut de l'argent pour faire des filins. texte se réduit à bien peu de chose. Le plus vous êtes à Al Mènes !!! — 2» Conrad Veidt : seul qualité pour choisir les lauréats de notre Et qui dit argent dit commerce... ou combines. souvent ce ne sont que des interjections, des Universal Studios. Univcrsal City, Californie. concours. Je ne puis donc me risquer il aucun Mademoiselle Josette. — .1° Très heureux de exclamations ou tout au plus des bouts de phra- — 3" Frnncesca Rertini : c/o Jean de Merlv, commentaire. savoir que En Rade vous ait plu. C'est une réa- ses que l'on invente au fur et h mesure. Les (13. avenue des Champs-Elysées. Pierrette N... — Je vous souhaite la bien- lisation fort intéressante qui met bien en valeur paroles n'ont aucune importance et certains Daltio Marco. — Les Etablissements Aubert : venue parmi mes fidèles correspondantes. Je' le talent de ses interprètes. —■ 2» Je vous re- grands artistes ne parlent pas du tout. 121, avenue de la République, peuvent seuls vous serai très heureux de lire vos impressions et de mercie vivement pour les renseignements que Zorro. — 1° Les épreuves du concours sont céder des photographies dés Derniers Jours de vùus me donnez nu sujet des clubs de cinéma. terminées. — 2° Morganc la Sirène est sorti Pompéi. satisfaire votre curiosité. — 1° Vous avez rai- son : un beau physique n'est pas la qualité prin- Certes, j'avais \deviné, mais vos précisions me en exclusivité à Marivaux en août dernier. Ce Conrad Sternherg. — Vos lettres m'intéres- cipale d'un artiste. On peut avoir beaucoup de sont fort utiles. film sortira sous peu en édition générale. — sent, je crois vous l'avoir d'ailleurs prouvé en talent et n'être pas un Adonis : voyez, par vous répondant longuement. Tout il fait de l'a- exemple, Conrad Veidt. Et je pourrais vous citer vis du confrère que vous me citez. La moyen- bien plus d'exemples contraires : de nombreux On Film distribué par P.-J. de VENLOO FOURNITURES GÉNÉRALES POUR L'EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE est toujours un grand Film. f O . V ÉZ N AT CONSTRUCTEUR - MÉCANICIEN BREVETÉ S. O. D. a. ) Notez-le soigneusement SS, Faubourg Saint - Martin. PARIS (X") - Tiliph. NORD 11-79 Cpmagazine 598 PROGRAMMES DES CINÉMAS du 30 Décembre 1927 au 5 Janvier 19*8 3« Petrovitcli va bientôt tourner un grand film franco-allemand a Paris, à Nice et il Berlin. — Les programmes ci-dessous sont donnés sur l'indication des Directeurs d'Etablissements. 4° Ariette Marchai accomplit en ce moment un Nous déclinons toute responsabilité pour le cas où les Directeurs croiraient devoir y voyage d'agrément en Angleterre. SEULES Oinéfervent. — 1° Emile Vuillormoz tient la les femmes élégantes apporter une modification quelconque. rubrique cinématographique du Temps. — 2» sont oa deviennent e |»« CORSO-OPERA, 27, bd des Italiens. CINE-MAGIC, 26, av. de la Motte-Piequet. Pour être franc, je dois bien vous avouer que 2 M — La Ruée vers l'Or, avec Charlie — Casanova, avec Ivan Mosjoukine. ces deux films français m'ont fait une triste les élèves de Chaplin. impression. J'approuve donc entièrement votre (JliAND-CINEMA-AUBERT, 55, av. Bos- jugement A ce sujet, ainsi qne celui que vous VERS1GNY ELECTRIC-AUBERT-PALACE, 5, bd des quet. — Le Rat de ville et le Rat des portez sur En Rade, qui est au contraire un bon Italiens. — Sunya, avec Gloria Swanson. champs; Les Amis de nos maris; Educa- film. US, av. Malakoff et 87, av. de la Grande-Armée GAUMONT-THEATRE, 7, bid Poissonnière. ■■- tion do Prince. Premier, — Oui. votre lettre a bien été trans- à l'entrée du Bot» de Boulogne (Porté Maillot) Bardelys le Magnifique, avec John Gilbert. mise A Jean Bertin. RECAMIER, 3, rue Récamier. — Casanova; Une IMPERIAL, 29, bd des Italiens. — Métropolis. CïéO. — 1° Harry Liedtke doit avoir environ MARIVAUX, 15, bd des Italiens. — Napoléon, vraie peste. 32 ans. Vous pouvez lui écrire : Berlin Lich- OMNIA-PATHE, 5, hd Montmartre. — Yvette, SEVRES, S0 fcis, rue de Sèvres. — Casanova ; terfelde Wedt. Drakestrasse 81. — 2" Ses der- avec Catherine Hessling. Education de Prince. niers films sont : Le Beau Danuble Bleu et Mon- PARISIANA, 27, bd Poissonnière. — Diable oe COLISEE, 38, av. du Colisée. — Pour sieur l'Empereur, avec Lya Mara. Régine ou La. gris ; Matou fait l'éoole buissonnière. O l'Amour du Ciel; La Coupe de Miami. Tragédie d'une Femme, avec Lee Pary, Les Ma- PAVILLON, 32, rue Louis-le-Grand. -y Le Dé- MADELEINE, 14, bd de la Madeleine. — Ben- nœuvres d'Amour, avec Olga Tehekowa. — 3" mon d;^s Steppes. Hur, avec Rnmon Novarro, Liedtke est un jeune premier sympathique et PEPINIERE, 9, rue Ide la Pépinière. — Fris- fort enjoué. 3 BERANGER, 49, rue de Bretagne. — Le 3 Roman d'un jeune homme pauvre; Mon son d'Amour; Le Cavalier inconnu. mrs. Cœur avait raison. r\o ARTISTIC, 61, rue de Douai. — L'Athlète MAJESTIC, 31, bd du Temple. — Ma Nièce O Incomplet, avec Harry Langdon ; Pour à détacher dernier bateau ; Muche, avec Koline. l'Amour du Ciel, avec Harold Lloyd. PALAIS DES FETES, S, rue aux Ours. — Rez- Haute Qoutu de-chaussée : Pour l'Amour du Ciel; Feu. — (VUBERT-PALACE, 24, bd des Italiens. — Premier étage : Bardeïys le Magnifique; La La Sirène dos Tropiques, avec Joséphine 99 rue du jOuhaura, Sùkt Jfonj Baker, Batchoff et G. Melchior. BONDOuriPORTRFGRM Coupe de Miami. PALAIS DE LA MUTUALITE, 325, rue Saint- CAMEO, 32, bd des Italiens. — Chang. tôp|J)oner Vttféef S5-72 Martin. — Rez-de-chaussée : Pour l'Amour LE PARAMOUNT, 2, bd des Capucines. Valable jusqu'au 31 Décembre du Ciel; La Chasse A l'Homme. Premier — Quand la chair succombe. offert à tontes les jeunes femmes de 16 étage : Bardelys le Magnifique; Pas un mot à 30 ans qui pourront se présenter, auee A ma Femme, ce Bon, sans antre formalité, aa «e CYRANO-JOURNAL, 40, bd Sfebastopoû. "y — Chariot soldat ; Drame vécu STUDIO WAROLINR dévollé par HOTEL-DE-VILLE, 20, rue du Temple. — AVFNIR te célèbre Mme Mary», 41. Justice; Pas un mot A ma Femme. 72-74, Rue du Rendez-Vous, PARIS (12*) HlLIllUi-ue Laborde, Paris (8B). Env. prénoms, date nais. 15 fr. mandat. (Reçoit de 3 à 7 h.) SAINT-PAUL, 73, rue Saint-Antoine. — La I^TRO : NATION DIDEROT ; 09-42 Coupe do Miami; Koko sergent de ville; LES ATELIERS PHOTOGRAPHIQUES Pour l'Amour du Ciel. Faubourg Saint-Martin. * SUCCOMBE! LES PLUS IMPORTANTS EN FRANCE Nord 45-22. _ Appareils, _ e OINE LATIN, 10, rue Thouin. — Les E. 8TENCEL ! 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SANDRA MILOVANOFF La principale interprète de « La Comtesse Marie » est également la vedette de « La Proie du Vent » et « Lèvres Closes », trois grands films Albatros,