Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général

Mercredi 15 octobre Intégrale des sonates de Beethoven VII

Dans le cadre du cycle Beethoven/Debussy Du vendredi 10 octobre au vendredi 17 octobre 2008 Mercredi octobre 15 |

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Intégrale des sonates de Beethoven VII Cycle Beethoven/Debussy DU vendredi 10 AU vendredi 17 OCTOBRE

Deux mondes sonores composés l’un et l’autre de nous éblouir. Voici une belle manière d’illustrer ce à la charnière d’un siècle finissant et d’un autre qui fut la devise favorite du jeune Debussy, « Toujours qui commence. Deux compositeurs témoins des plus haut », et que Beethoven aurait tout aussi bien pu bouleversements qui traversent l’Europe : Beethoven prendre à son compte. les observe de Vienne où il s’installe en 1792 et meurt en 1827, Debussy de Paris où il vit jusqu’à son Faire entendre une œuvre dans son intégralité, décès en 1918. Une Europe en proie aux guerres c’est jalonner les différentes étapes de la pensée du napoléoniennes qui allaient conduire au déclin de compositeur : les séduisantes pièces de jeunesse, Vienne, brillante capitale culturelle, puis un siècle par exemple l’éclat de la Sonate n° 3 de Beethoven, plus tard, Paris, ville lumière, qui subira le choc si juvénile et concertante, ou le charme verlainien de de la Première Guerre mondiale. Deux œuvres la Suite bergamasque de Debussy ; les œuvres de la monumentales dont l’une, celle de Beethoven, maturité, celles qui explorent les ressources du Moi s’apparente aux visions architecturales et utopistes romantique et de l’introspection telle la Sonate n° 8 d’un Claude-Nicolas Ledoux ou d’un Étienne-Louis « Pathétique », « manifeste de la modernité », comme Boullée, et l’autre, celle de Debussy, à une série de l’écrit François-Frédéric Guy, mais aussi La Tempête cathédrales, vibrations sonores et picturales d’un (n° 17), la Waldstein (n° 21) et l’Appassionata (n° 23) Claude Monet, ou à l’épure japonisante d’un pont de Beethoven, ou celles qui invitent au voyage dans sur la Tamise de James McNeill Whistler. Au-delà des l’espace et le temps comme les Estampes, les deux mondes qui les séparent, tous deux se servent du cahiers d’Images, et les deux livres de Préludes de passé pour mieux le transcender et aller vers des Debussy ; enfin les ultimes, les cinq dernières sonates horizons qui marqueront durablement les artistes qui n° 28 à 32 de Beethoven, d’une telle expression les suivront. spirituelle qu’elles transcendent toute considération de forme, ou les douze Études de Debussy, dont En respectant un ordre strictement chronologique, l’abstraction s’apparente aux œuvre d’un Joan Miró que ce soit pour l’œuvre de Beethoven ou pour celle ou d’un Kandinsky. de Debussy, cette audition intégrale rappelle dans son principe celui des rétrospectives consacrées à Pour s’atteler à une telle tâche, il faut s’être imprégné l’œuvre d’un peintre ou d’un sculpteur. Il se dégage des œuvres durant de longues années, fréquentation des deux ensembles une multiplicité d’approches qui ouvre aussi sur le monde artistique et culturel dans l’écoute, renforcées et éclairées par le fil ténu d’un Beethoven et d’un Debussy. Comme l’explique d’un dialogue entre deux univers apparemment le pianiste François-Frédéric Guy, qui jouera en neuf étrangers, mais dont les spécificités n’apparaissent concerts les trente-deux sonates de Beethoven, que plus clairement à travers leur différence. Que il s’agit « d’un formidable défi artistique et humain : ce soit les trente-deux sonates de Beethoven, dont une histoire de l’Humain, de sa conscience, de sa la composition s’échelonne de 1793 à 1822, ou les grandeur autant que de sa misère, de ses caractères divers recueils pour piano de Debussy, de la Danse fondamentaux, énoncés et juxtaposés inlassablement bohémienne du jeune Achille (tel qu’il se prénommait au fil de ce grand œuvre». Quant à Alain Planès, qui en 1880) aux douze Études de 1915 (cycle écrit donnera en quatre concerts l’intégrale de l’œuvre pendant l’été 1915 alors que la guerre et son cortège pianistique de Debussy, il partage avec l’auteur de de souffrances tourmentaient l’auteur dePelléas ), Pelléas, dont son biographe Louis Laloy écrivait que ces corpus retracent l’évolution, la quête et l’univers les meilleures leçons lui étaient venues des peintres chimérique des deux compositeurs. Ils témoignent et des poètes, ce goût pour les arts plastiques qui également des profondes transformations que enrichissent l’univers sonore. Ainsi trouve-t-il des chacun d’eux insuffla au répertoire pianistique : à leur similitudes entre l’Étude pour les degrés chromatiques manière, ils vont s’employer à outrepasser les limites et certaines peintures de Joan Miró dont « l’équilibre et les contingences que leur imposait le piano-forte précaire rappelle l’extrême virtuosité de cette pièce, celle (Beethoven) et les pianos Pleyel, Érard ou Bechstein d’un funambule sur une corde raide ». (Debussy) pour aller vers un univers sonore et poétique dont la nouveauté et l’audace ne cessent Denis Herlin VENDREDI 10 OCTOBRE – 20H SAMEDI 11 OCTOBRE – 20H MARDI 14 OCTOBRE – 20H

Intégrale Beethoven I Intégrale Beethoven III Intégrale Beethoven VI

Ludwig van Beethoven Ludwig van Beethoven Sonates n° 1, 2 et 3 Sonates n° 4, 8, 9 et 10 Sonates n° 15, 19, 20 et 21

François-Frédéric Guy, piano François-Frédéric Guy, piano François-Frédéric Guy, piano

SAMEDI 11 OCTOBRE – 11H DIMANCHE 12 OCTOBRE – 11H MERCREDI 15 OCTOBRE – 20H

Claude Debussy Intégrale Beethoven IV Intégrale Beethoven VII Danse bohémienne Deux Arabesques Ludwig van Beethoven Ludwig van Beethoven Rêverie Sonates n° 11, 12, 13 et 14 Sonates n° 22, 23, 24, 25 et 26 Ballade slave Valse romantique François-Frédéric Guy, piano François-Frédéric Guy, piano Nocturne Mazurka Danse (Tarentelle styrienne) DIMANCHE 12 OCTOBRE – 14H30 JEUDI 16 OCTOBRE – 20H Suite bergamasque Images inédites Intégrale Beethoven VIII Pour le piano La plus que lente Préludes (Livres I et II) Ludwig van Beethoven Alain Planès, piano Sonates n° 27, 28 et 29 Alain Planès, piano François-Frédéric Guy, piano SAMEDI 11 OCTOBRE – 14H30 DIMANCHE 12 OCTOBRE – 17H30 Intégrale Beethoven II VENDREDI 17 OCTOBRE – 20H Intégrale Beethoven V Ludwig van Beethoven Intégrale Beethoven IX Sonates n° 5, 6 et 7 Ludwig van Beethoven Sonates n° 16, 17 et 18 Ludwig van Beethoven François-Frédéric Guy, piano Sonates n° 30, 31 et 32 François-Frédéric Guy, piano François-Frédéric Guy, piano SAMEDI 11 OCTOBRE – 17H30 DIMANCHE 12 OCTOBRE – 20H Claude Debussy SAMEDI 11 OCTOBRE – 9H Estampes Claude Debussy DIMANCHE 12 OCTOBRE – 10H30 D’un cahier d’esquisses Berceuse héroïque CITÉSCOPIE Masques Page d’album L’Isle joyeuse Études (Livres I et II) Les sonates pour piano Morceaux de concours Élégie de Beethoven Images (Livres I et II) Les Soirs illuminés par l’ardeur du Hommage à Haydn charbon Un week-end de concerts Le Petit Nègre et de conférences. Children’s Corner Alain Planès, piano

Alain Planès, piano VENDREDI 17 OCTOBRE, 18h30 ZOOM SUR UNE ŒUVRE

Ludwig van Beethoven : Sonate n° 32 Élisabeth Brisson, musicologue MERCREDI 15 OCTOBRE – 20H Amphithéâtre

Ludwig van Beethoven Sonate pour piano n° 22 Sonate pour piano n° 23 entracte

Sonate pour piano n° 24 Sonate pour piano n° 25 Sonate pour piano n° 26

François-Frédéric Guy, piano

Fin du concert vers 21h45.

 Ludwig van Beethoven (1770-1827) Sonate pour piano n° 22 en fa majeur, op. 54

In tempo di menuetto Allegretto

Composition : 1804. Publication : 1806, à Vienne. Durée : environ 11 minutes.

Étrangement encastrée entre les deux merveilleuses sonates «Waldstein » et « Appassionata », cette courte sonate en deux mouvements apparaît comme une sorte d’étude dans l’œuvre pour piano de Beethoven. De même qu’un peintre ou un sculpteur respire entre deux œuvres à forts enjeux sentimentaux et structurels en travaillant à des pièces plus anodines, Beethoven semble ici se livrer à une réflexion tranquille sur un certain nombre de questions compositionnelles non dénuées d’importance. Le premier mouvement est peut-être, de ce point de vue, une étude sur le non-thématisme et démontre comment donner à ce qui n’est que charpente harmonique (dominante-tonique) l’apparence d’une vraie séquence développée… ce qui sera aussi le propos de bien des bagatelles beethovéniennes. Quant à l’Allegretto qui lui succède, il apparaît plutôt comme une étude sur l’idée de mouvement, préoccupation dont a vu l’importance au long de la vingtaine de sonates qui ont été composées jusque-là. Comment agencer les trajets, les mouvements contraires, les accents et leurs décalages pour produire de la mobilité ? Chopin se livrera aux mêmes recherches dans ses études et ses préludes.

Sonate pour piano n° 23 en fa mineur, op. 57, « Appassionata »

Allegro assai Andante con moto Allegro ma non troppo

Composition : 1804-1805. Dédicace : au comte Franz von Brunswik. Publication : 1807, à Vienne. Durée : environ 24 minutes.

Le pianiste Michaël Levinas, grand interprète des sonates de Beethoven, a dit au sujet de cette œuvre : « Elle semble résumer à elle toute seule l’impossibilité de faire entrer l’inquiétante mobilité musicale dans le cadre du formalisme musical. Comment accepter la symétrie modulante, la régularité des carrures, les reprises traditionnelles, la métrique du vénérable 2/4 et le redoutable

 “ma non troppo” de l’Allegro final ? Les grondements et le halètement des doubles croches voudraient au contraire m’entraîner dans une chevauchée et une violence qui subjugueraient les règles de la bonne et correcte composition ».

Si cette sonate est si célèbre et si universellement considérée comme une œuvre de génie, c’est sans doute parce qu’elle propose à l’esprit la rhétorique la plus inéluctable, tout en l’entraînant dans des abîmes d’étrangeté, comme si le déferlement était posé en règle et le libre désordre en ordre suprême –antinomies qu’on pourrait bien sûr multiplier à l’envi. Tout commence dès l’incipit du premier mouvement, avec ce motif pointé, grandiose, son trajet deux fois inversé, l’attente, le ralenti, tout cela pianissimo, et la grande déferlante, forte, d’une réponse jetée comme un anathème. L’étrange intervient ici, dès la seconde apparition de ce thème, doté d’emblée d’une spirale d’échos, irisation à proprement parler de ce qui apparaissait comme un matériau solide à travers un système de diffraction et d’éclats. De façon tout aussi étrange, cette musique on ne peut plus heurtée rayonne de plénitude, comme si Beethoven réussissait à épuiser quelque chose d’une énergie extraordinairement débridée. Schubert, dans ses sonates les plus abouties, ne proposera jamais ce ton fait de déchirements, mais aussi de « réparations ». Ses propres déferlements déboucheront sur du vide et du manque – marque romantique, s’il en est, de son propre génie !

En prenant pour forme de son deuxième mouvement un thème et variations, Beethoven ouvre un nouveau champ, comme un hymne un rien hiératique dont les piliers rythmiques seront peu à peu décomposés.

Le finale est enchaîné à ce mouvement lent, avec une introduction fortissimo en rythmes pointés extrêmement efficaces mettant en valeur le nouveau flux et la force extraordinaire de cette séquence.

Sonate pour piano n° 24 en fa dièse majeur, op. 78, « À Thérèse »

Adagio cantabile – Allegro ma non troppo Allegro vivace

Composition : 1809. Dédicace : à la comtesse Thérèse von Brunswik. Publication : 1810, à Leipzig et à Londres. Durée : environ 8 minutes.

Dans cette nouvelle sonate de type haydnien, on retrouve une forme simple mais un matériau très riche grâce aux ornements, aux effets de variations des motifs rythmiques et à l’humour subtil qui se dégage du premier mouvement. Précédé d’une brève introduction de tempo adagio, l’Allegro apparaît presque comme un thème de lied, sans prétention. Le second et

 dernier mouvement, Allegro vivace, serait plutôt à mettre en relation avec le style des scherzos par l’esprit de divertissement qui y règne, le jeu sur l’alternance des modes majeur et mineur et la pensée en éclats non reliés – tout un art de l’hétéroclite assumé dans son étrangeté qui résume assez bien l’un des traits de la personnalité musicale de Beethoven, pour qui ne prime pas toujours le souci de l’unité.

Sonate pour piano n° 25 en sol majeur, op. 79, « Alla tedesca »

Presto alla tedesca Andante Vivace

Composition : 1809. Publication : 1810, à Leipzig et à Londres. Durée : environ 9 minutes.

Cette sonate a été publiée sous le nom de « sonatine » ou « sonate facile ». Son premier mouvement, Presto alla tedesca (« à l’allemande »), présente une allure générale toute de simplicité, avec un thème avenant, un rien conventionnel, rapidement interrompu par une séquence d’arpèges qui vient rompre l’éloquence de manière assez étrange. Parmi quelques traits saillants, notons les ornements appliqués à quatre notes du thème, peu avant la coda, qui sonnent comme des « fausses notes » – effet de toute évidence très calculé et teinté d’humour.

Très différent dans son esprit, le mouvement lent – poignant lied sur un rythme doux et balancé, comparable à celui d’une barcarolle – est d’une bouleversante simplicité et traduit l’émanation directe d’une âme mélancolique. Brahms s’en souviendra peut-être en composant, beaucoup plus tard, certains de ses lieder.

Le caractère de Volkslied marque l’ensemble de la sonate, y compris le Vivace final qui s’apparente à une musique villageoise et dansante et où le souvenir de Haydn est encore une fois tangible.

 Sonate n° 26 en mi bémol majeur, op. 81a, « Les Adieux »

Das Lebewohl [Les adieux]. Adagio – Allegro Die Abwesenheit [L’absence]. Andante espressivo – Das Wiedersehen [Le retour]. Vivacissimamente

Composition : 1809-1810. Dédicace : à l’archiduc Rodolphe. Publication : 1811, à Leipzig et à Londres, avec les sous-titres suivants (en français) : « Les adieux », « L’absence » et « Le retour ». Durée : environ 17 minutes.

Cette magistrale sonate est la seule dont les sous-titres sont assurément de la plume de Beethoven. Ce dernier s’est en effet expliqué sur les circonstances de la composition de l’Opus 81, écrit pour évoquer l’absence de l’archiduc Rodolphe d’Autriche durant l’occupation de Vienne par les troupes de Napoléon, puis son retour. Quelques mois après que Breitkopf eut édité la partition avec le sous-titre en français, Beethoven lui écrivit ceci : « “Lebewohl” est tout autre chose que “Les Adieux” ; on ne dit le premier qu’à une seule personne et de cœur seulement, l’autre à toute une assemblée, à des villes entières ». La sonate semble débuter par l’évocation du terme « Lebewohl », dont les trois syllabes sont explicitement détachées sur la partition, au-dessous des différents degrés du thème initial. Le premier mouvement voit la succession d’une introduction adagio, puis d’un brillant allegro. Les deux autres mouvements sont enchaînés, titrés respectivement Die Abwesenheit (« L’absence ») et Das Wiedersehen (« Le retour »).

De l’ensemble de cette œuvre et de son « programme » sentimental particulier, le pianiste Arthur Rubinstein disait ceci : « La musique est une langue en son genre, une sorte de langue hiéroglyphique, une langue de sons. Il suffit de savoir déchiffrer ces hiéroglyphes pour lire couramment ce que le compositeur a voulu exprimer. Reste alors le commentaire, c’est en quoi consiste l’exécution. Ainsi, dans la Sonate en mi bémol majeur op. 81 de Beethoven, la première partie est intitulée “Les Adieux”. Pourtant, le caractère du premier allegro, après l’introduction, ne répond pas à l’idée que l’on se fait généralement de la douleur des adieux. Que devons-nous comprendre là ? L’agitation et les préparatifs qui précèdent un voyage, les souhaits de bonheur, et enfin tous les sentiments qu’on ressent quand on quitte un être aimé… » (cité par Jacques-Gabriel Prod’homme in Les Sonates pour piano de Beethoven, Delagrave, 1937). On voit ainsi que la mention d’un titre nous entraîne sur les voies d’une subjectivité toujours sujette à caution. Reste un sublime triptyque vif-lent-vif, métaphore de l’alternance de la joie et de la souffrance, où l’on perçoit tout ce que Beethoven avait alors acquis en termes de liberté formelle à l’intérieur d’un mouvement, d’art du dessin pour élaborer des motifs interrogateurs et pensifs (second mouvement) et de verve dépassant les conventions courantes d’un mouvement vif de sonate.

Hélène Pierrakos

 François-Frédéric Guy Berlin (Philharmonie) ou Washington, François-Frédéric Guy, l’un des mais aussi dans des festivals comme pianistes les plus en vue de sa ceux de La Roque-d’Anthéron, de génération, est tout particulièrement Cheltenham, de Yokohama ou de renommé pour sa façon d’aborder la ville de Londres. La discographie les grandes œuvres du répertoire de François-Frédéric Guy comprend austro-allemand – en novembre les sonates n° 6 et n° 8 de Prokofiev 2006, son enregistrement de la (Naïve), les sonates n° 2 et n° 3 Grande Sonate pour le pianoforte de Brahms (Meridian), et le Concerto op. 106 de Beethoven (Naïve) a pour piano n° 2 de Brahms avec le été présenté dans l’émission de la London Philharmonic Orchestra BBC CD Review (Radio 3) comme et Paavo Berglund (Naïve). Parmi la meilleure version actuellement ses enregistrements de musique disponible. Il est en outre engagé de chambre, on peut mentionner dans un projet de plusieurs années les sonates pour violoncelle de qui doit le voir jouer l’intégrale Beethoven et de Brahms avec Anne des sonates et des concertos pour Gastinel ainsi que les sonates pour piano de Beethoven dans les plus clarinette de Brahms avec Romain grandes salles du monde. François- Guyot. Dans le cadre de son projet Frédéric Guy s’est produit dans le autour de Beethoven, il prépare monde entier avec des orchestres actuellement l’enregistrement d’une comme l’Orchestre Symphonique intégrale des concertos pour piano de Berlin, l’Orchestre Symphonique avec Philippe Jordan et l’Orchestre de la Radio de Francfort, le Hallé Philharmonique de Radio France. Orchestra, l’Orchestre Philharmonique François-Frédéric Guy a étudié le d’Helsinki, l’Orchestre Philharmonique piano avec Dominique Merlet et du Japon, le London Philharmonic Christian Ivaldi au Conservatoire Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Paris (CNSMDP), où il a obtenu de Munich, l’Orchestre de Paris, un premier prix. Grand amateur l’Orchestre National de Lyon et de Dostoïevski, il est également l’Orchestre Symphonique de San passionné par les biographies Francisco. Pendant l’été 2006, il a et les mémoires de musiciens. fait ses débuts aux BBC Proms en En plus de son admiration pour interprétant le Concerto en sol de Beethoven, il reconnaît des affinités Ravel avec le Philharmonia Orchestra particulières avec la musique de dirigé par Esa-Pekka Salonen (Royal Bartók, Brahms, Liszt et Prokofiev, Albert Hall). Il a par ailleurs travaillé ainsi qu’avec l’œuvre de compositeurs avec des chefs aussi renommés que contemporains comme Ivan Fedele, Bernard Haitink, Daniel Harding, Marc Monnet, Gérard Pesson et Neeme Järvi, Wolfgang Sawallisch et Hugues Dufourt (qui lui a récemment Michael Tilson Thomas, et a donné dédié une importante pièce pour des récitals dans des villes comme piano, Erlkönig). Londres, Milan, Munich, Paris, Vienne,

 Et aussi…

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JEUDI 30 OCTOBRE, 20H Igor Stravinski En écho à ce concert, nous vous Apollon musagète proposons… Igor Stravinski Concerto pour orchestre à cordes Concertos pour piano n° 23 et 24 … de consulter en ligne dans les Béla Bartók « Dossiers pédagogiques » : Sonate pour violon seul Chamber Orchestra of Europe Le piano dans les « Instruments du Arnold Schönberg Mitsuko Uchida, piano, direction Musée » • Le classicisme viennois dans les Trio à cordes « Repères musicologiques » Richard Strauss JEUDI 18 DÉCEMBRE, 20H Métamorphoses VENDREDI 19 DÉCEMBRE, 20H … de lire : Claude Debussy de François Lesure • Les Les Dissonances Jean Sibelius Préludes pour piano de Claude Debussy David Grimal, violon Rakastava de Joseph Kremer • Les sonates pour Ayako Tanaka, violon Concerto pour violon piano de Beethoven de Charles Rosen • Lise Berthaud, alto Beethoven de Maynard Salomon • Essai François Salque, violoncelle Symphonie n° 2 sur Beethoven d’André Boucourechliev • Le Dernier Beethoven de Rémy Stricker VENDREDI 31 OCTOBRE, 20H Chamber Orchestra of Europe Vladimir Ashkenazy, direction … de regarder : Dmitri Chostakovitch Valeriy Sokolov, violon Les Préludes de Claude Debussy par Quatuor n° 3 Frank Braley (piano), concert enregistré Bohuslav Martinu à La Roque-d’Anthéron en 2004 • Quatuor n° 2 > CONCERT ÉDUCATIF L’intégrale des sonates pour piano Dmitri Chostakovitch de Ludwig van Beethoven par Daniel Quatuor n° 2 SAMEDI 15 NOVEMBRE, 11H Barenboïm, enregistrée à Berlin en 2005 • La Sonate pour piano n° 32 de Ludwig Quatuor Párkányí Pulsez ! van Beethoven par Richard Goode, De Rameau à Boulez en passant concert filmé à la Cité de la musique VENDREDI 7 NOVEMBRE, 20H par le funk et le groove en décembre 1996

Joseph Haydn Œuvres de Lully, Rameau, Telemann, … d’écouter en suivant la partition : Symphonie n° 97 Boulez, Mantovani… De Claude Debussy, Les Estampes par Wolfgang Amadeus Mozart Vanessa Wagner, concert enregistré à la « Exsultate, jubilate » Les Siècles • Quartet Ku Cité de la musique en novembre 2007 ; Air de Pamina « Ach, ich fühl’s » extrait François-Xavier Roth, direction les Préludes et la Suite bergamasque par

de La Flûte enchantée Pierre Charvet, présentation Jacques Février • Images et L’Isle joyeuse Symphonie n° 41 « Jupiter » par Arturo Benedetti Michelangeli • 8, 1013252 4 > MusÉe L’œuvre pour piano de Debussy (vol. 1) Orchestre Philharmonique par Werner Haas • De Ludwig van 9, 10132 4 8

de Radio France 4 Visite Musée en famille, Beethoven, l’intégrale des sonates pour 101

Ton Koopman, direction o tous les dimanches de 11h à 12h15 piano par Michaël Levinas • les Sonates n Sandrine Piau, soprano Du 26 octobre au 28 juin n° 23 et 24 par Maurizio Pollini, concert

Tini Mathot, pianoforte enregistré à la Cité de la musique en juin Licences 2002 • Les Sonates n° 14 et 15 par Jean- MERCREDI 12 NOVEMBRE, 15H François Heisser, concert enregistré à la Cité de la musique en mai 2004 • Où est passé Mozart ? Les Sonates n° 28, 29 et 30 par Jean- Spectacle musical pour les enfants Efflam Bavouzet, concert enregistré à partir de 8 ans à la Cité de la musique en septembre 2004. ImprimeurVINCENT | Imprimeur BAF | L’Anneau Théâtre

Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Elza Gibus | Stagiaires : Marie Laviéville et Romain Pangaud EXE AP EVE RC 152X215MM NB 3/10/08 12:29 Page 1

Eve Ruggieri 8h15 LE CLASSIQUE DU JOUR - © François Caillon

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