COMPTE-RENDU DE LA SEANCE DU CONSEIL MUNICIPAL DE SAINT-ORENS DE GAMEVILLE EN DATE DU 18 DECEMBRE 2012

Approbation du Procès-verbal de la séance publique du 09 Octobre 2012

Décisions de l’Article L 2122-22

DIRECTION GENERALE 1. Rapport annuel 2011 de Métropole ...... 748 2. SIVOS : avis sur le retrait du SICOVAL ...... 757 3. SICOVAL : Approbation des conventions de coopération (SSIAD, SAD, MDT) ...... 762

RESSOURCES HUMAINES 4. Participation à la mise en concurrence en 2013 pour la mise en place de contrats groupes d’assurance statutaire...... 775

FINANCES 5. Budget Ville - DM2 ...... 778 6. Budget Transports – DM ...... 782 7. Organisation de la journée de l’ESS - Remboursement de frais ...... 783 8. Modalités d’amortissement des subventions d’équipement ...... 784 9. Exécution des budgets Ville et Transports 2013 avant leur vote ...... 785 10. Versement d’acomptes de subventions pour le 1er trimestre 2013 ...... 789

EDUCATION 11. Temps Périscolaire de Midi : modification de la grille et évolution des tarifs – 2013 ...... 793 12. Tarifs des repas en CLSH maternel : modification de la grille et évolution des tarifs – 2013 ...... 799 13. Modification de la grille de participation au centre de loisirs intercommunal du SICOVAL – 2013 ...... 800 14. Attribution de la subvention pour les sorties et les classes transplantées 2013 et participation au transport ..... 801 15. Modification de la tarification des activités Sport’Orens ...... 802 16. Création d’un nouveau secteur scolaire avec la Ville de Toulouse ...... 803

PETITE ENFANCE 17. Actualisation des règlements de fonctionnement des structures d’accueil Petite Enfance ...... 809

SOLIDARITES 18. Demande de subvention pour le forum de l’emploi et de la formation à la Communauté Urbaine Toulouse Métropole ...... 819 19. Demande de subvention pour le forum de l’emploi et de la formation au Conseil Régional ...... 821

SERVICES TECHNIQUES 20. Travaux d’éclairage public dans divers quartiers – Affaire 4 AR 12 ...... 822 21. Approbation des résultats du bilan carbone et définition d’une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre ...... 824 22. Cimetière – Tarifs 2013 ...... 828 23. Adoption d’une convention d’étude entre la commune et l’Ecole d’Architecture de la Ville & des Territoires de Marne-la-Vallée ...... 830 24. Acquisition par la commune des terrains de l’emprise du futur parc urbain de la ZAC de Tucard – phase 1 ..... 834 25. Retrait de la délibération du 9 octobre 2012 rendant avis de la commune sur le projet de révision du Plan Local d’Urbanisme de Toulouse Métropole, ville de Saint-Orens de Gameville, arrêté le 28 juin 2012 ...... 846 26. Autorisation de dépôt d’une déclaration préalable de travaux pour la création de sanitaires publics ...... 848 27. Avis du Conseil Municipal sur le projet de plan de prévention des risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait - gonflement des sols argileux - PPR sécheresse ...... 850

QUESTIONS DIVERSES 745

SEANCE DU 18 DECEMBRE 2012

L'an deux mille douze et le 18 Décembre à 20 heures Le Conseil Municipal de la Commune de SAINT-ORENS DE GAMEVILLE légalement convoqué, s'est réuni dans la Salle du Conseil Municipal en séance publique sous la présidence de Monsieur Christian SEMPÉ, Maire.

Étaient présents : MERONO - REVEL - ARTERO R - SAUMIER - SARRAILH - CAPELLE-SPECQ - PETREMANN - REGNIER - BRULE - AUSTRUY - FLECHER - DELEUZE - SOUBEYRAN - SOUTOUL - ARTERO O. - LUMEAU-PRECEPTIS – BAPT - GODFROY - DEL BORRELLO - FABRE - PUIS Formant la majorité des membres en exercice.

Absents : PRUVOT - FAVIER - CONFORTI - JACQUOND – CABASSUD - BARES - DUPUIS - GUELFUCCI - JOP - AYAD - COMBES-BOISSOT

Pouvoirs : Madame Muriel PRUVOT à Monsieur Robert ARTERO Monsieur Guy FAVIER à Madame Christiane REGNIER Madame Corinne CABASSUD à Monsieur Christian AUSTRUY Madame Marie-Laurence BARES à Monsieur Claude PETREMANN Madame Sandrine DUPUIS à Monsieur Michel SARRAILH Madame Sarah GUELFUCCI à Madame Anne-Marie REVEL Monsieur Serge JOP à Monsieur Marc DEL BORRELLO Madame Roberte AYAD à Monsieur Jean-Pierre GODFROY

Monsieur Jean-François FLECHER a été élu secrétaire de séance.

746

.Monsieur le MAIRE Le quorum étant atteint, nous allons proposer un secrétaire de séance. Monsieur Jean-François FLECHER est nommé secrétaire de séance.

En premier lieu nous devons approuver l’approbation du procès-verbal de la séance publique du 9 octobre 2012.

Y a-t-il des remarques sur ce compte rendu ?

Pas de remarques, je le mets au vote : Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Adopté à l’unanimité, je vous en remercie.

Je vous propose d’ouvrir la séance avec les décisions prises dans le cadre de la délégation de l’article 2122-22.

DECISIONS DE L’ARTICLE L 2122-22

14 décisions ont été prises numérotées de la 113/2012 à 126/2012

 10 concernent l’alinéa 4 Prestations de services

 4 concernent l’alinéa 8 Concession Funéraire

.Monsieur le MAIRE Si vous n’avez pas de remarques, je vous propose d’aborder le premier point à l’ordre du jour.

747

RAPPORT ANNUEL 2011 DE TOULOUSE METROPOLE

. Monsieur le MAIRE 2011 a été une année importante pour la Communauté Urbaine puisque nous avons eu une extension de cette Communauté Urbaine avec 12 nouvelles communes qui, s’ajoutant au 25 communes, ont permis à la Communauté Urbaine d’atteindre une population de 712 000 habitants avec 460 km².

Dans le déroulement du rapport, dont vous avez pu prendre connaissance par le lien qui était sur le site de la Communauté Urbaine, vous avez vu aussi que cette extension a été géographiquement particulière puisque nous avons eu une extension côté Est, autour de Pin-, Quint-Fonsegrives, l’Union, Saint-Jean, Beaupuy, Montrabé, , Mons, Flourens, Drémil-Lafage et Aigrefeuille et au Nord avec les communes de Saint-Jory, Lespinasse, Bruguières et Gratentour.

La particularité c’est que le territoire de la Communauté Urbaine s’est agrandi notamment sur l’axe de la nationale 20 jusqu’aux limites de Castelnau-d’Estretefonds.

Il y a des points importants qui sont précisés au niveau des missions et des compétences de la Communauté Urbaine, dont notamment une ambition internationale affirmée avec la particularité d’une attraction forte de Toulouse et de la Communauté Urbaine ou de l’agglomération toulousaine au sens large sur des questions fondamentales comme l’aviation, l’espace, l’université, et une culture européenne qui est forte.

On a les conséquences d’un développement de ce territoire par les défis que nous avons, notamment en termes de déplacements, en devant faire face à un étalement urbain qui a été important et nous espérons toujours une croissance du versement transport/entreprise. Ce qui veut dire qu’au niveau de notre agglomération même s’il y a des pertes d’emplois, il y a des emplois qui sont créés et des entreprises qui continuent à participer au versement transport/entreprise. Nous sommes toujours dans une croissance économique de l’agglomération toulousaine, malgré les difficultés nationales que nous rencontrons, voire européennes.

L’environnement est aussi porté comme une des préoccupations.

L’accueil des gens du voyage au rang des missions solidaires, non pas par la gestion d’aires de proximité comme la nôtre puisque la Communauté Urbaine ne gère pas les aires de proximité (c’est toujours la Ville de Saint-Orens qui gère son aire), mais c’est la nécessité dans le cadre du schéma départemental de créer ces aires de moyens passages indispensables pour éviter des stationnements illicites très forts au moment des mois d’été.

Il y a des grands projets, notamment le projet urbain Toulouse-Centre.

. Monsieur DEL BORRELLO Je voudrais intervenir parce que mes voisins n’ont pas pu ouvrir ce document et moi personnellement je ne l’ai pas reçu. Il est noté sur la délibération qu’on l’a reçu par mail, moi je ne l’ai pas eu.

. Monsieur le MAIRE Nous nous sommes posés la question hier en bureau municipal et on a une collègue, Annick BRULE, qui l’a ouvert mais avec le lien qu’on a donné à chaque conseiller municipal. Le lien permettait 748 apparemment d’aller sur le rapport. On va vous le redonner en consultation. Il n’y a pas de vote, on prend acte.

Le problème c’est qu’on a eu un ou deux exemplaires de la Communauté Urbaine. On aurait eu un exemplaire pour chaque élu, on vous l’aurait remis, sauf qu’il y a des démarches coresponsables pour essayer d’économiser le papier.

Je présente rapidement quelques grandes lignes et nous y reviendrons si nécessaire lors du prochain Conseil Municipal si vous voulez rentrer dans des détails sur des questions que vous poserez.

Donc le projet urbain Toulouse-Centre qui a des incidences par rapport à la Communauté Urbaine mais est situé dans le territoire de Toulouse. La question aussi de la fabrique urbaine parce que l’année 2011 a été marquée par le dévoilement du projet urbain de Toulouse-Métropole après des expositions notamment dans les abords de la Communauté Urbaine.

Un autre grand projet qui est important et qui comporte plus que la limite de Toulouse c’est le Grand Parc Garonne. Pendant longtemps Toulouse s’est protégé de la Garonne par la construction de digues et l’urbanisme, dans la proximité de la Garonne, tournait le dos à la Garonne, c’est-à-dire que la Garonne n’était pas utilisée comme un des éléments majeurs de territoire qui traversait certes Toulouse mais qui ne traversait pas que Toulouse. Dans le Grand Parc Garonne il y a beaucoup de communes de la Communauté Urbaine qui sont impactées. L’idée c’est de faire un projet avec des enjeux différents selon les endroits parce que selon le cours de la Garonne dans sa traversée sur le territoire de la Communauté Urbaine nous avons des défis complètement différents. A la fois des défis dans la reconfiguration de ce qu’est le Parc des Expositions actuel sur l’île du Stadium mais aussi il y a beaucoup de zones humides et il y a un défi de prendre la Garonne comme une force environnementale et de territoire.

Il y a plusieurs axes par rapport à cela : - désenclaver la Garonne, - faciliter les modes doux de déplacements, - préserver l’environnement, - faire de la Garonne un site ludique, - dans certains cas réhabiliter le patrimoine.

Nous avons à proximité de la Garonne, notamment dans des quartiers toulousains (Hôtel Dieu, Bazacle, etc), une force ancienne d’urbanisme liée à la proximité de la Garonne.

Il y a ensuite des projets qui ont été actés autour de 2011, dont notamment l’étude Mirail-Garonne liée à la réhabilitation du quartier du Mirail dans l’aspect de démolition qu’il peut y avoir mais aussi dans l’aspect d’un nouvel urbanisme.

Les quartiers du Mirail sont des quartiers qui ont été impactés par une base fiscale très importante. Ces quartiers qui étaient du haut de gamme ont été classés dans les quartiers qui payent les impôts les plus lourds parce que le classement des appartements est très élevé. On a une vision particulière de ces quartiers là dans l’évolution qu’ils ont eue au cours de leur histoire mais c’est un des éléments de l’histoire fiscale qu’il faut connaître.

Toulouse Montaudran Aérospace, avec le traitement de la piste d’Air , partie Communauté Urbaine, avec tout un projet autour de la piste historique qui a vu décoller les pionniers de l’aéropostale et qui va équilibrer la première partie de ce qui s’est construit sur cette zone là et qui a été une initiative privée. Moi je juge que cette initiative privée est trop compacte.

Dans les discussions que la Communauté Urbaine a eues avec les riverains de cette piste là il y a 749 eu tout un travail nécessaire pour arriver à trouver l’économique dans la place qu’il aura, le culturel avec le devoir de mémoire lié à l’aéropostale et aussi la réception d’artistes sur cette zone pour en faire un lieu culturel.

Au-delà de Toulouse Montaudran Aérospace, la bordure a été étendue pour réfléchir à une urbanisation sur les quartiers toulousains qui sont annexes. Egalement, l’ouverture de la liaison multimodale Sud-Est par rapport à cette zone là est un élément important. Cette ouverture va intervenir courant mars.

Autre exemple fort parmi les projets c’est le parc des expositions. L’idée de faire un parc des expositions à proximité de l’aéroport Toulouse-, dans des zones économiques fortes autour de l’Aéroconstellation, le jour où la Communauté Urbaine pourra dégager les sommes nécessaires pour le faire c’est un élément structurant d’envergure international.

Il y a aussi un élément qui a été élaboré en 2011 et qui va servir pour la réalisation du plan local d’urbanisme Communauté Urbaine qui aura lieu dans les années 2016 : c’est d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

Il y a la question de logement social pour laquelle la Communauté Urbaine essaie de tenir ses engagements et invite l’ensemble des communes et l’ensemble des territoires toulousains à accueillir du logement social de manière à ne pas avoir des concentrations de logements sociaux dans des zones particulières.

Sur notre commune, nous attendons les chiffres annuels qui nous serons donnés bientôt, mais actuellement nous serions à 12,5 % de logement social. En 2001 nous étions à 8 %.

Il y aussi la question de la maîtrise du foncier. 2011 marque un événement qui n’est pas pris en délibération à la Communauté Urbaine mais qui est pris comme une orientation politique à la Communauté Urbaine et décidé par le Conseil d’Administration de l’Etablissement Foncier Local. Il s’agit de la mise en place d’une taxe spéciale d’équipement. D’après les données que j’avais à l’époque, j’avais dit que cette taxe, en termes de pourcentage dans la taxe d’habitation et foncier bâti, ira en diminuant. En effet, sur 2011 nous avions un taux en foncier bâti d’environ 0,424, en 2012 un taux de 0,379, parce que c’est un impôt de répartition. Quand il y a beaucoup de logements et beaucoup d’économique il y a une répartition qui est différente et qui sera à suivre.

Certains Saint-Orennais sur leur feuille d’impôt ont pu avoir une baisse de pourcentage qui n’a pas entraîné une baisse en euro mais certains peuvent avoir eu une baisse de 1 € sur une taxe qui était à 11 ou 12.

Si nous n’avions pas mis en place cet Etablissement Public Foncier avec ces moyens, nous aurions été dans une impossibilité d’acquérir des terrains et des zones à rénover en 2011 et 2012 parce que l’accès à l’emprunt pour toutes les collectivités est devenu un exercice très difficile. On a su préserver des questions qui sont liées à des questions de réhabilitation, notamment je pense aux quartiers de la gare, et demain à la zone d’aménagement concertée sur Malepère-Marcaissonne.

Le cycle de l’eau avec notamment une question importante qui avait une répercussion sur Saint- Orens. La Communauté Urbaine est engagée dans une politique de rappropriation de l’eau et de l’assainissement d’une manière publique. Deux concessions existaient sur la Communauté Urbaine : Véolia à Toulouse et la Lyonnaise à Saint-Orens. Au 1er janvier 2011 il y a eu une incidence sur le tarif de l’eau au niveau de Saint-Orens, certes amoindrie par des hausses importantes en 2012, notamment par l’effet du K lié au contrat de 1991 pour Saint-Orens et lié à de fortes augmentations au niveau de l’agence de Bassin Adour Garonne en termes de prévention des pollutions ou de protection de l’eau. Ce qu’on a gagné à un moment donné a été atténué par des hausses importantes en 2011. Mais nous 750 n’aurions pas obtenu ce qu’on a obtenu à l’époque, nous aurions été dans une situation difficile et notamment avec un k qui est resté celui du contrat de la Lyonnaise qui nous pénalise par rapport à la prise en compte des indices de la Lyonnaise.

Sur le cycle de l’eau il y a une organisation qui petit à petit se met en place au niveau de la Communauté Urbaine avec une meilleure maîtrise des équipes de la CU sur cette question. Là où il y a des difficultés, parce qu’il y a des territoires qui sont complètement différents dans le type de gestion, c’est au niveau de l’assainissement collectif où là nous avons plus de difficulté à ce que la Communauté Urbaine ait les services à hauteur compétents.

Le 1er janvier 2013 marque la fin du contrat de concession avec la Lyonnaise sur Saint-Orens et passage en régie communautaire avec des interventions techiques qui sont faites encore par des professionnels de l’eau mais le traité de concession avec la Lyonnaise est arrêté. Ce que vous devez savoir c’est que la Lyonnaise conteste devant les tribunaux les décisions prises par la Communauté Urbaine. Ils sont habitués à ce genre de procédure par avocats interposés.

Il y a aussi un audit sur les déchets qui est fait sur l’ensemble de la Communauté Urbaine de manière à bien appréhender toutes les problématiques différentes au niveau des déchets pour prendre, après 2014, des orientations sur comment on traite les différents secteurs de la Communauté Urbaine en terme de collectes.

Il y la compétence que nous avions transmise à la CU avec le contrat que nous avions avec la COVED, qui est arrivé à terme, et un nouveau contrat a été lancé avec un territoire un peu élargi et dans les appels d’offres c’est la COVED qui a eu le marché.

Il y a une question qui reste, aussi bien sur l’eau et l’assainissement, mais qui ne sera pas réglée en un an, c’est la question de l’harmonisation : harmonisation des tarifs de l’eau, harmonisation des tarifs de l’assainissement et ensuite une harmonisation par rapport à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Sur les 37 communes, si on part du taux le plus faible qui est celui de Toulouse en terme de taxe d’enlèvement d’ordures ménagères, à Saint-Orens nous sommes en 12ème position du tarif de taxe d’enlèvement d’ordures ménagères le moins élevé, soit 11,37 % et il y a 25 communes qui sont derrière avec des taux qui peuvent aller jusqu’à plus de 20 %. C’est souvent lié aux services en place sur la commune mais pas toujours.

. Monsieur DEL BORRELLO Est-ce qu’il y a un espoir de revenir à la redevance parce qu’on est sous le régime de la taxe, on est peut être 12ème, ça n’empêche pas que les tarifs sont beaucoup plus élevés que la redevance qu’on avait à l’époque.

. Monsieur le MAIRE La difficulté c’est que les tarifs ont baissé pour les appartements et pour les familles de 4 à 5 personnes, voire 3, parce qu’avec la redevance ils payaient plus parce que c’était avec une proportionnalité par rapport au nombre de personnes. Par contre, là où vous avez raison, c’est que la taxe pour les personnes seules dans une maison individuelle ou pour un couple est plus élevée que ce qu’était la redevance. Sur Saint-Orens il y a une masse totale qui a été identique au moment du basculement de la redevance à la taxe d’enlèvement d’ordures ménagères mais avec une répartition complètement différente. Avant les logements payaient à travers la redevance pour la collecte des déchets verts qu’ils ne produisaient pas.

Aucune grande Communauté Urbaine n’est à la redevance. Par contre la loi Grenelle 2 permet

751 d’une manière législative de faire un mixte entre la redevance et la taxe d’enlèvement d’ordures ménagères. C’est ce que j’ai toujours préconisé comme piste, c’est-à-dire un facteur lié à l’habitation, lié au foncier, et un facteur lié au nombre de personnes correspondant. A ce jour, la Communauté Urbaine n’a pas travaillé sur ce que permet la loi parce que je pense que la Communauté Urbaine souhaite travailler sur un nouveau mode de calcul en mettant en place une unité au niveau de la Communauté Urbaine.

. Monsieur SARRAILH Il y a l’ensemble de la Communauté Urbaine de Besançon qui est passée à la redevance incitative. Il y a jusqu’à présent un refus de la Communauté Urbaine d’étudier la faisabilité de la redevance incitative. Sur les plus petites collectivités nous avons le SICOVAL qui applique actuellement la redevance incitative. C’est sûr que ce ne sont pas les mêmes tailles, ce sont 80 000 personnes, ce ne sont pas les 800 000 habitants du grand Toulouse.

. Monsieur le MAIRE C’est un dossier qu’il faut suivre avec la Communauté Urbaine mais je tempérerai aussi les choses parce que le SICOVAL est resté à la redevance. Il n’a jamais été à la taxe. Nous n’aurions pas eu la Communauté Urbaine, nous serions certainement restés à la redevance parce que ça a été le choix qu’on a exercé pendant trois ans.

Nous prenons un autre territoire, la Communauté d’Agglomération d’Aubagne a mis en place sur son territoire la gratuité des transports. C’est sur un territoire de 100 000 personnes. On trouve à certains endroits des politiques qui peuvent être incitatives par rapport à des questions de services publics fondamentaux.

La gestion des infrastructures, notamment avec un rôle important qui est le rôle de la proximité avec les pôles qui ont été mis en place à la création de la Communauté Urbaine en 2009 et qui petit à petit arrivent à avoir une bonne connaissance du territoire et à aider à réaliser des travaux dans de meilleures conditions d’études qui permettent de faire des projets. La Communauté Urbaine a récupéré le centre de trafic du côté de l’avenue d’Atlanta. Il y a la question du stationnement, avec un plan à l’intérieur de la ville de Toulouse par rapport à la livraison des marchandises où il y a tout un travail qui a été mis en place avec les transporteurs pour essayer de limiter l’impact des camions en centre ville.

Concernant les modes doux, il y a les réalisations de pistes cyclables qui se sont poursuivies en 2011 et notamment nous avons la continuité entre la gendarmerie et la piste du collège Prévert qui est en train d’être réalisée.

Des projets pour fluidifier le trafic avec aussi une question qui est importante vu côté CU, c’est la place qu’a joué la CU pour apaiser TISSEO SMTC puisque nous avions la préparation de deux dossiers très importants : c’est le plan de déplacement urbain et l’intégration au niveau de TISSEO SMTC de la Communauté d’Agglomération du Muretain qui s’est concrétisée en 2012.

Concernant la politique de la ville, sur la question de la prévention, de l’insertion par l’emploi, nous avons une politique qui se met en place, qui est en contact avec ce qui se passe dans nos communes, notamment la Maison des Solidarités chez nous qui fait un travail important avec la Communauté Urbaine sur beaucoup de questions, sur la prévention des conduites à risques aussi, la prévention des ruptures sociales, la mission de l’observation de la délinquance de l’agglomération toulousaine. Parallèlement à la mise en place du CLSPD sur Saint-Orens, Pierre COHEN a pensé que c’était utile de réactiver le Conseil Intercommunal de Prévention de la Délinquance. Il y a donc un CLSPD dans notre commune et dans d’autres communes de la CU de plus de 10 000 habitants et un CISPD qui sera

752 réactivité en 2012.

Concernant la question des finances de la Communauté Urbaine, ce qu’il faut bien comprendre c’est que nous ne serions pas passés en Communauté Urbaine en 2009, dans une marche accélérée, compréhensive de la part des maires et des conseils municipaux, nous aurions été dans une difficulté budgétaire certaine puisqu’à travers la Communauté d’Agglomération la structure était arrivée au terme de ses possibilités financières.

Ça a été la dernière année où l’Etat a aidé les communautés urbaines à se créer, pas au niveau qu’on espérait mais à un niveau moindre mais encore réel. Ça a permis de mettre en place une fiscalité partagée où nous avons abandonné des parts de taxe d’habitation et des parts de foncier bâti. Sur ce plan là ça a été une bonne chose. Par contre, la suppression de la taxe professionnelle on en paye les conséquences encore en terme de territoire, en terme de non progression suffisante de l’impôt économique de la CU et en terme d’une certaine injustice qui s’est mise en place sur la contribution foncière des entreprises, notamment pour les plus petites. Le législateur, à l’époque de la taxe professionnelle supprimée, a mis en place une contribution foncière des entreprises qui a eu tendance à mettre sur le même pied les petits commerçants, voire les marchands ambulants, avec des grandes professions libérales qui se sont retrouvées très avantagées dans certains cas par la suppression de la TP. Cette CFE a été amoindrie par des mesures qui ont baissé certaines participations des plus petits artisans et commerçants mais il était nécessaire pour la Communauté Urbaine de maintenir une masse d’impôt économique qui soit suffisante pour que les politiques publiques puissent continuer. Ça s’est reporté sur ceux qui avaient un chiffre d’affaires supérieur à 100 000 €.

. Monsieur PUIS Vous parlez du multiplicateur qui a été envoyé à tous les artisans et les petits commerçants mais vous avez tenu compte des multiplicateurs presque nationaux. Il fallait traiter chaque commune à part. Je sais que c’est difficile en ayant été rattaché au Grand Toulouse pour traiter notre commune à part. Depuis tout à l’heure je n’entends parler que du Grand Toulouse mais j’aimerais entendre parler un peu de Saint-Orens. Çe qui m’intéresserait c’est de savoir comment on va désenclaver Saint-Orens de cette descente qui va être bientôt bloquée à Chouvel. Ça va se construire de partout, tout va être bloqué en bas jusqu’à Lasbordes. Je n’ai pas entendu dire si on déplaçait Lasbordes, l’aérodrome.

. Monsieur le MAIRE Ce n’est pas parce qu’on présente le rapport annuel de Toulouse-Métropole dans des grandes lignes que le Conseil Municipal de Saint-Orens se désintéresse de Saint-Orens. Mi-mars la liaison Multimodale Sud-Est ouvre.

. Monsieur PUIS Du côté Ramonville je suis tout à fait d’accord mais du côté Balma on retombe sur le chemin de Ribaute. Ce chemin ne prendra pas du tout la circulation de Saint-Orens.

. Monsieur le MAIRE Quand se réalisent des travaux, ils ont une base légale. Par exemple, le projet de tramway, du prolongement de la ligne E, devait aller jusqu’au Grand Rond. Mais, les commisseurs enquêteurs de cette ligne Garonne ont regardé le plan de déplacement urbain voté en 2000 et ils ont vu que dans ce plan de déplacement urbain le terminus d’un éventuel tramway c’était le Palais de Justice. Ils ont donc interdit à TISSEO de poursuivre le suite tramway jusqu’au Grand Rond. TISSEO à travers la SMAT a prévu qu’un jour on pose les rails. Les rails vont pouvoir être posés ultérieurement parce que le 753 nouveau PDU prévoit qu’on aille au Grand Rond puis plus loin.

Sur la Liaison Multimodale Sud-Est, c’est un projet très ancien qui ne prévoyait un site propre de bus jusqu’au métro que sur la partie route de Revel-Buchens. Mais la ligne 78 qui sera connectée à cette zone là par la Liaison Multimodale Sud-Est n’ira pas en terminus à Buchens. Elle ira en terminus à la Faculté Bellevue. Pourquoi ? Parce qu’on gagne un peu de temps, on permet aux étudiants de pouvoir emprunter le 78 et d’être dispersés dans les différentes parties de la fac et ensuite nous sommes connectés à la ligne qui monte à l’hôpital. Là nous serons en site propre. Il va y avoir des bus en nombre important. On va avoir le 10 qui vient de Gonin, qui ne sera plus à Gonin, qui sera là toutes les 7 minutes. Le 78 tournera là avec une fréquence plus forte sur Saint-Orens et jusqu’à minuit tous les jours. Nous aurons donc des bus de soirée à Saint-Orens à partir de mars et le vendredi et samedi jusqu’à 1 heure du matin. Le dimanche le 78 sera toute les demi-heures au lieu du 108 chaque heure. Le 108 est supprimé et remplacé par le 109 qui vient aussi à cet endroit là en venant par Castanet, Labège, Lalande, Altigone. Le 83 tangentera cet endroit là.

On peut considérer que le développement de l’offre de transports en commun permet à plus de personnes de les prendre. Ça ne résout pas la question des embouteillages, sauf que le site propre pour aller à la faculté sera là. Ceux qui ont à aller dans des zones où ce n’est pas la ligne B qui dessert en métro continueront à prendre le 83.

Par contre il y aura une véritable transformation sur Saint-Orens, sur un quartier qui était complètement déshérité en terme de transports en commun, c’est le bas de Labouilhe – la proximité du collège Cassin – et la Marqueille qui n’avait un bus que 4 ou 5 fois dans la journée. Le 83 empruntera l’avenue de la Marqueille et enfin la Marqueille et toute cette zone aura 60 à 70 bus par jour (35 dans un sens, 35 dans l’autre).

Là où vous avez raison M. PUIS c’est que la place de la voiture sur la Liaison Multimodale Sud-Est est réduite puisqu’on pourra gagner les quartiers Montaudran en attendant la piste Air France où certainement nous seront connectés sur l’élargissement de la rocade à venir, etc.

. Monsieur GODFROY Pour revenir à la Communauté Urbaine, je suis très préoccupé par la dégradation de nos conditions de déplacements urbains. Je trouve que tous les projets qu’on met en place prennent un temps considérable, à tel point que les objectifs qui ont été fixés par le PDU, de passer de 80 à 70 % de déplacements automobiles à la fin de la décennie et de 16 à 23 % pour les transports collectifs, je doute qu’ils soient atteints. Quand je vois ce que notre RD2 est en train de devenir, que maintenant entre le centre de Saint-Orens et Jardiland les voitures sont là quelle que soit l’heure de la journée, je suis effrayé. Je me demande si quand on a fait le choix du métro on a fait le bon choix. Peut-être que si on avait choisi le tramway, avec l’argent qu’on a consacré au métro on aurait pu en faire davantage.

Quand on a commencé à parlé de la LGV et Paris-Toulouse en 3 heures, je me souviens que l’objectif était 2016. Maintenant quand on en parle on est à 2022 et ce n’est même pas sûr qu’elle se fasse avec les problèmes budgétaires.

Pour récupérer tout le retard qu’on a pris en matière de transport collectif, nous allons être obligés d’investir dans les infrastructures en matière automobile. J’ai été frappé lors des dernières élections législatives par un débat de télévision sur la troisième circonscription entre Alain Filola, François Simon et Jean-Luc Moudenc qui disaient qu’il fallait élargir la rocade mais personne ne savait s’il fallait l’élargir en largeur ou en hauteur.

754

. Monsieur le MAIRE Cet après-midi j’étais au Conseil d’Administration de l’E.P.I.C. L’E.P.I.C. TISSEO c’est l’outil qui fait rouler les bus, etc. Nous avons des relevés mensuels de hausse de la fréquentation des transports en commun. On a depuis quelques années des hausses continues en nombre de personnes qui utilisent les transports en commun. Le 30 novembre et le 5 décembre nous avons battu le record d’utilisation du métro avec des chiffres qui sont incroyables (400 000 validations/jour).

Là où vous avez raison c’est que le métro ne couvre pas tous les territoires mais il se révèle comme un outil important en termes de concentration de personnes utilisant les transports en commun. Le problème qu’on a à Toulouse par rapport à Bordeaux ou d’autres villes, c’est que Toulouse intra muros c’est 10 500 ha comme Paris. Des villes comme Bordeaux ont des surfaces moindres. La fin de l’étalement urbain a été décrétée trop tard.

On essaie d’acheter un terrain pour construire un petit parking qui permette à cette proximité de gare routière d’avoir l’offre d’un parking identique à celui de Quint-Fonsegrives. On me dira que ce n’est pas assez grand, sauf que le parking de Quint-Fonsegrives qui est en place depuis longtemps n’est pas plein. On va voir ce que ça donne. La difficulté qu’on a sur ces zones là en achat de terrains c’est que ces terrains ont été classés en zones constructibles avant 2008 et que l’achat de zones constructibles pour faire des parkings ou de la voirie je ne vous dis pas le prix au mètre carré pour essayer de gagner une place pour faire parking.

. Monsieur MERONO Monsieur PUIS vous avez posé une question sur l’aérodrome de Lasbordes. Cet aérodrome, lorsque vous aurez accès au document, vous verrez qu’il y a 9 budgets annexes au budget principal et qu’il y en a un sur l’aérodrome de Lasbordes, ce qui veut dire que l’aérodrome de Lasbordes est sous la responsabilité directe de la Communauté Urbaine. Le SCOT prévoit que jusqu’en 2030 il y aura toujours un aérodrome. Les constructions c’est vrai que ça peut être quelque chose de tentant pour les promoteurs immobiliers mais sur le secteur il y a pas mal de terrains et on aura assez à faire avec ce qui se passera dans les 15 ou 20 ans à venir. Et là vous avez raison, c’est vrai que ça sera plus compliqué. Je rejoins M. GODFROY qui dit que les projets mettent beaucoup de temps à se monter et donc nous serons tranquilles pendant un petit moment.

. Monsieur le MAIRE Lors d’un prochain conseil s’il y a des questions précises on essaiera d’y répondre.

. Monsieur DEL BORRELLO Pour revenir sur la liaison multimodale, je ne comprends pas pourquoi on l’appelle toujours comme ça. Depuis que M. COHEN est arrivé elle a été tronquée au niveau de la multimodalité puisque les voitures ne peuvent aller que jusqu’à Montaudran sachant que contrairement à ce qui peut être dit je ne pense pas qu’on puisse faire abstraction de la voiture dans les quelques décennies à venir. C’est donc dommage de se priver de cette multimodalité du tronçon qui aurait dû aller jusqu’à Ramonville en voiture. Ensuite entre le tramway et le métro il faut comparer des choses comparables, tout est une question d’argent. En plus, au niveau exploitation on ne parle pas des mêmes choses : un métro aujourd’hui qui marche sans chauffeur, un tramway il faut des chauffeurs, les bus il faut des chauffeurs. Je pense que c’est un problème d’argent et même les tramways bientôt on aura des difficultés à les financer.

755

. Monsieur le MAIRE J’avais un point de vue différent que celui de Pierre COHEN sur la liaison multimodale Sud-Est. Avant 2001 on s’en est expliqué tous les deux en tête à tête d’une manière assez virile. Simplement je reconnais qu’il avait raison. Ce n’est pas parce que je me suis rangé à l’avis de Pierre COHEN, c’est que je pense que le problème qu’on avait en amenant les voitures par un franchissement d’un nouveau pont sur le canal, dans une zone écologique qui était forte, on arrivait certes dans le parking de Buchens mais on butait sur quelque chose qui allait poser d’autres problèmes. Pierre COHEN a dit qu’il fallait transformer la liaison multimodale Sud-Est, il était devenu maire de Toulouse, il était président de la CU, il a imposé et je n’avais pas le choix. A l’époque j’étais pour la multimodalité mais je crois qu’il avait quand même raison. Par contre le branchement à la rocade en terme routier de cette liaison multimodale Sud-Est permettra d’avoir un exécutoire par rapport à cette zone là tout en protégeant un domaine universitaire qui était là parce que l’université n’en voulait pas et s’opposait.

Sur la question des transports en commun, la situation de TISSEO-SMTC à l’époque était difficile parce que le fameux amendement Pailler avait conduit le Conseil Général à quitter la structure et à ne plus financer le développement des transports en commun en termes de fonctionnement. TISSEO a été au bord de l’asphyxie financière avec un risque fort de voir la Banque Européenne d’Investissement couper les vivres à TISSEO pour les investissements à venir. La Ville de Toulouse a eu un geste fort en termes de transports en commun. Le Conseil Municipal de Toulouse a décidé de verser 20 000 000 € de son budget annuel pour les transports en commun pour permettre de passer ce cap et de développer les transports en commun. Ces 20 000 000 € restent encore présents mais ont été diminués depuis 2 ans à 15 000 000 €. Toulouse verse toujours 15 000 000 euros en touchant moins de dotations de compensation. Et parallèlement, la Communauté Urbaine qui a eu à faire face à cette situation de TISSEO était à 32 000 000 € de versements en 2008 et nous sommes passés, grâce à l’argent de Toulouse et les efforts propres de la Communauté Urbaine, à 100 000 000 €. C’est ce qui a permis de sauver TISSEO-SMTC, de garantir l’immédiat, et demain le moyen terme en sortant aussi des griffes des agences de notation dans lesquelles nous étions avant que se passe la fameuse crise et où nous avons vu ce que provoquait aussi les agences de notation. On a réussi à consoider la dette de TISSEO-SMTC assise sur Toulouse, le Grand Toulouse et TISSEO-SMTC.

On ne peut pas faire un développement des transports en commun tout azimut mais on a les moyens d’investir à la hauteur du plan de déplacement urbain qui a été décidé, à hauteur de 1 900 000 000 € sur les 10 ans à venir. Par contre là où M. GODFROY a raison c’est qu’on court après le temps.

Il y a aussi un élément important de la Communauté Urbaine c’est le PLH (Programme Local de l’Habitat). On peut avoir l’appréhension qu’a M. GODFROY en disant qu’on a des logements qui sont dans l’immédiateté de ce qu’est l’axe Route de Revel / Saint-Exupéry / Pont des Demoiselles. Il y a aussi une transformation urbaine à l’intérieur de Toulouse, au-delà des quartiers de Malepère- Marcaissonne. Par contre, ce qui est sorti de terre là il a été impossible à la ville de Toulouse de refuser les permis. Par contre, maintenant les choses sont bloquées parce qu’il y a une zone d’aménagement concerté de 117 hectares qui est créée et ces 117 hectares vont permettre d’organiser l’urbanisme de ce quartier toulousain au rythme qu’il faut dans ce coin là, en tenant compte de notre propre développement sur Saint-Orens et en tenant compte du développement sur Balma.

756

SIVOS : AVIS SUR LE RETRAIT DU SICOVAL

. Madame SAUMIER La commune est membre du SIVOS des Portes du Lauragais (Syndicat à Vocation Sociale des Portes du Lauragais) depuis sa création. Il est l’émanation d’une fusion du SIVOM de la banlieue Sud- Est et du SIVOM de . Ce SIVOS exerce pour notre commune quatre compétences depuis le réhabilitation de Drémil Lafage en 2001. Les quatre compétences sont : la fourrière animale, le service de soins infirmiers à domicile, le service d’aide à domicile et la médecine professionnelle.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, nous vous avions déjà parlé de cette dissolution du SIVOS. L’année 2012 était une période transitoire où le SICOVAL qui représente 36 communes a adhéré au SIVOS. Il y avait donc deux adhérents au SIVOS : le SICOVAL représentant les 36 communes et la commune de Saint-Orens. Le SICOVAL ayant pris la compétence actions sociales dans l’intérêt communautaire, il avait annoncé dès le départ qu’à compter du 31 décembre 2012 il se retirerait du SIVOS, chose qu’il a faite par délibération du 1er octobre 2012. Nous restons donc seul adhérents au SIVOS à compter du 1er janvier 2013. De fait, le SIVOS est dissout et nous ne ferons plus partie de cette intercommunalité.

. Madame REVEL Nous sommes sur une fin d’intercommunalité. Nous essayons d’accompagner cette fin dans les meilleures conditions possibles pour la commune de Saint-Orens. Nous avons les intérêts de la commune à défendre, ce que nous essayons de faire chaque fois que nous en avons la possibilité. La délibération qui est proposée ce soir est effectivement une délibération un peu originale. D’habitude on vous demande d’approuver des délibérations, là on vous demande d’émettre un avis défavorable à la demande du retrait du SICOVAL. C’est une situation que nous n’avons pas voulu mais que nous subissons et pour que notre voix soit entendue et respectée au niveau du SICOVAL, Agnès et moi qui sommes les représentantes dans cette instance, n’avons eu d’autre possibilité que de nous abstenir lors de la fameuse délibération du 2 octobre signifiant le retrait du SICOVAL de cette instance. C’est la raison pour laquelle nous demandons au Conseil Municipal de nous suivre dans notre prise de position ce soir là. En même temps que nous avons pris une position pour marquer le fait que nous soyons poussés à la porte, nous avons marqué cette position. Ceci dit par rapport aux conventions de coopération, nous souhaitons que le service public continue. Nous continuons effectivement à travailler avec le SICOVAL pour que dans les meilleures conditions possibles le service public continue, notamment au niveau des personnes âgées et de la médecine à domicile ainsi que du service des soins infirmiers à domicile.

. Monsieur le MAIRE Je demande à ceux qui le souhaitent parmi par le Conseil Municipal de voter contre la demande de retrait du SICOVAL parce que nous subissons cette situation que nous n’avons pas voulu et ce n’est pas ce qui bloquera le système mais c’est la façon de dire qu’une fois de plus nous avons été mis sur la touche sur cette question là. Il s’agit d’une partie de l’histoire de notre commune puisque le SIVOS est issu de la fusion de deux syndicats qui existaient, le SIVOM Banlieue Sud-Est assis sur le canton de Castanet et la ville de Ramonville et un SIVOM de Montgiscard. En 2005 les deux ont fusionné pour créer le SIVOS qui avait une vocation sociale.

. Monsieur DEL BORELLO J’ai du mal à comprendre cette délibération et je ne comprends pas pourquoi on va voter sur quelque chose qui était inéluctable et qui va se faire. A partir du moment où on a les explications je 757 pense qu’il faut prendre acte de cette démission, de constater qu’ils ne seront plus là et que le SIVOS est dissous. Je ne vois pas pourquoi on va voter contre, d’autant qu’après on va prendre des conventions avec le SICOVAL. Je suis un peu surpris de cette manière d’exprimer un mécontentement soit mais ça n’aura aucun effet.

. Monsieur le MAIRE Depuis que l’on sait que le SICOVAL, après des débats avec les communes membres du SICOVAL et membres du SIVOS, a décidé de prendre les compétences qui étaient exercées par le SIVOS, nous savons d’une manière responsable que nous sommes obligés de prévoir l’après, c’est-à- dire au 1er janvier 2013. On a toujours dit aux communes qui composaient le SIVOS dans leur différenciation jusqu’en 2011 et le SICOVAL qui les représentant depuis le 1er janvier 2012, que nous subissons cette situation. Le SICOVAL nous dit est-ce que vous êtes d’accord pour que je me retire du SIVOS ? On leur dit non. Moi je propose qu’on leur dise non. Saint-Orens dit non parce qu’elle était attachée à ce syndicat intercommunal par rapport à cette vocation sociale qu’il avait mais ça n’empêchera pas la fin puisque le SICOVAL était majoritaire dans la délibération du SIVOS. Pour ma part je souhaiterais que le Conseil Municipal dise non d’une manière majoritaire.

. Monsieur DEL BORRELLO Au niveau de la Communauté Urbaine qui exerce ces compétences ? On ne peut pas se tourner vers la Communauté Urbaine ?

. Monsieur le MAIRE La Communauté Urbaine n’a pas des compétences de services à la personne dans ce domaine là. On n’en est pas à ce stade là de la Communauté Urbaine. Je pense que la nécessité de proximité est importante à maintenir sur nos territoires. De temps en temps on nous dit sur Saint-Orens, et l’opposition comprise, de garder des pouvoirs ou de décider sur Saint-Orens. Là nous sommes dans des compétences qu’on avait déléguées à un syndicat et qu’on souhaite essayer d’organiser sur notre territoire, en sachant que certaines choses ne pourront pas être faites par Saint-Orens seule parce qu’on n’a pas la capacité humaine d’exercer des compétences.

. Monsieur GODFROY Ce SIVOS était un lien que nous avions avec le SICOVAL, donc nous ne sommes pas si éloignés. Est-ce que le SICOVAL est disposé à continuer un partenariat avec nous, à assurer l’aide à domicile, les soins infirmiers ?

Je voudrais demander à Anne-Marie REVEL et à Agnès SAUMIER pourquoi elles n’ont pas voté non ?

. Monsieur le MAIRE Elles vont le dire puisqu’elles ont vécu cette aventure là.

. Madame REVEL Mon intervention commençait par la question de M. DEL BORRELLO, à savoir qu’effectivement dans un premier temps pour cette délibération nous avons trois mois pour nous prononcer. Nous aurions très bien pu ne pas passer cette délibération en Conseil Municipal et elle aurait été approuvée

758 de fait. On a eu des débats entre nous. Moi j’étais partisane pour dire on laisse tomber. A la réflexion je pense qu’il est important de tenir le Conseil Municipal informé de là où on en est. Par rapport au SIVOS, depuis le début du mandat nous avons essayé que la voix de Saint-Orens soit reconnue. La commune était un des membres fondateurs du SICOVAL. Actuellement nous ne pouvons pas appartenir à deux intercommunalités différentes. Le SICOVAL ayant repris les compétences d’aide à la personne, nous ne pouvons pas de fait être membre de cette instance là. La seule possibilité c’était le SIVOS. On est devant un fait accompli. Ceci dit nous avons des relations de travail qu’on peut dire amicales, c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas voté contre, nous nous sommes abstenues pour manifester notre désapprobation mais sans non plus mettre des bâtons dans les roues. Sachant aussi que nous souhaitons que le service public perdure, puisque nous avons 91 bénéficiaires du service d’aide à domicile, nous avons tous nos agents municipaux qui bénéficient de la médecine professionnelle, nous avons quelques bénéficiaires qui bénéficient des soins infirmiers à domicile.

Pour le SICOVAL nous continuons pour ce qui reste, pour les conventions, à souhaiter avoir des relations profondes avec eux. Ceci dit nous souhaitons que notre voix soit entendue et respectée.

. Monsieur MERONO Ces collègues sont bien élevées et sont très diplomates. Moi je vais l’être un peu moins. Je vais vous rappeler pour les plus anciens un rappel douloureux. Nous étions membres du SICOVAL et créateur du SICOVAL. Nous en sommes sortis dans des conditions financières lamentables. Aujourd’hui il y a une compétence qui s’achève mais il y a une dévolution de biens derrière et on ne peut pas laisser faire n’importe quoi.

. Monsieur le MAIRE Deux choses différentes. Pas de différence d’appréciation entre nos collègues qui se sont abstenues et le vote. Le vote que je vous demande contre, c’est contre le fait que le SICOVAL quittant le SIVOS amène à la disparition du SIVOS et nous nous souhaitions conserver le SIVOS. Donc on montre ça. Ensuite il y a la raison qui l’emporte, c’est celle que nos collègues ont préparé dans le travail de partenariat pour la suite du service public et qui va être présenté à la suite. Il y a ce que vient de dire Claude MERONO, c’est-à-dire que nous veillons, par respect des Saint-Orennais, à sortir financièrement de cette situation de manière la plus correcte possible. Il y a des discussions dans la fin du SIVOS, c’est-à-dire l’approbation qu’il y aura en 2013 du compte administratif et du compte de gestion 2012 et nous discutons avec le SIVOS sur la question des biens matériels qui ont été acquis au fur et à mesure de l’histoire, que ce soit par le SIVOM banlieue Sud-Est ou le SIVOS. La complexité de l’histoire d’un syndicat intercommunal fait que les choses ne sont pas toujours claires. Les seuls moyens qu’on a c’est de travailler avec le Trésor Public dans les compétences qu’il a d’assistance aux collectivités et aux communes et nous y sommes en train. Nous espérons arriver avant le 30 juin 2013 à un accord financier avec le SICOVAL sur la fin du SIVOS. Si jamais nous n’arrivions pas à un accord que nous jugerions acceptable pour la ville de Saint-Orens, dans ce cas là il y aurait nomination d’un liquidateur.

Je mets au vote cette délibération.

. Monsieur SARRAILH Je vais m’abstenir sur cette délibération. Le SICOVAL a fait un choix politique en termes de reprise de compétences dans ce domaine. En ce qui concerne la commune, nous n’en pâtissons pas puisqu’on a pu trouver un accord pour maintenir l’aide à domicile pour les personnes qui adhéraient au SIVOS. Après restent les problèmes de la dévolution des biens, passif, actif, etc. C’est une négociation qui est très complexe puisque nous sommes obligés de remonter sur des historiques anciens et moi je compte 759 sur la persévérance des élus qui suivent ce dossier, Anne-Marie REVEL et Agnès SAUMIER, pour qu’aucune des parties ne soit lésée dans cette affaire et particulièrement notre commune.

. Madame DELEUZE Du coup ça me décidé à dire non. Je tiens, à travers le soutien à mes collègues sur la base de ce qu’elles défendent pour la commune, que soit soutenue l’idée de solidarité au-delà des communes membres d’une intercommunalité. Le SICOVAL met en avant cette vertu de solidarité mais là on voit bien que nous ne sommes pas bénéficiaires de la solidarité. Le SICOVAL se retire pour ses propres communes. Selon moi il est toujours sain de discuter de la solidarité. Je soutiens mes collègues dans ce sens.

. Monsieur le MAIRE Je vais élargir la question pour montrer comment nous à Saint-Orens nous essayons de défendre cette solidarité et à la Communauté Urbaine. Nous nous sommes battus pour faire en sorte que l’eau venant de la Montagne Noire continue à venir pour Saint-Orens, pas simplement pour les avantages de Saint-Orens mais en disant qu’on avait la chance d’avoir une source d’approvisionnement complémentaire de l’Ariège et de la Garonne et qu’il était important pour un syndicat, comme la production de la Montagne Noire à cheval sur trois département, d’avoir une desserte vers l’agglomération toulousaine. On avait raison puisque les nouveaux entrants du 1er janvier 2011 sont souvent connectés à la Montagne Noire. On a maintenu cette solidarité là d’un territoire en dehors.

Chacun vote en son âme et conscience. Je mets au vote la délibération, c’est-à-dire, avis sur le retrait du SICOVAL. Je propose au Conseil Municipal de voter non.

Délibération

Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 5211-19 relatif aux retrait d’une commune d’un syndicat de communes et L. 5212-33 relatif à la dissolution des syndicats de communes, Vu la délibération du conseil de communauté du SICOVAL n° 2012-10-05 du 1er octobre 2012 sollicitant son retrait du SIVOS des Portes du Lauragais au 31 décembre 2012, Vu la délibération du comité syndical du SIVOS des Portes du Lauragais n° 099-2012 du 2 octobre 2012 approuvant la demande de retrait du SICOVAL.

Considérant que le SIVOS des Portes du Lauragais est composé, depuis le 1er janvier 2012, de 2 collectivités membres : le SICOVAL et la commune de Saint Orens de Gameville, Considérant qu’à la suite d’une demande de retrait d’une commune d’un syndicat de communes, les communes membres disposent d’un délai de 3 mois pour se prononcer sur la demande de retrait et qu’à défaut de délibération dans ce délai, leur décision est réputée être défavorable, Considérant la demande effectuée par SICOVAL de se retirer du SIVOS des Portes du Lauragais au 31 décembre 2012, demande qui a été approuvée par le Comité syndical du SIVOS, Considérant que cette demande de retrait va avoir pour conséquence la dissolution du SIVOS des Portes du Lauragais au 1er janvier 2013, puisque, en application de l’article L. 5212-33, un syndicat qui ne comporte plus qu’un seul membre est dissout de plein droit, Considérant que la commune de Saint Orens qui adhère au SIVOS pour les compétences : aide à domicile, soins infirmiers à domicile, fourrière animale et médecine

760

professionnelle et préventive, n’a pas souhaité la disparition du SIVOS.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1 D’émettre un avis défavorable à la demande de retrait du SICOVAL dans la mesure où cette demande a pour conséquence la dissolution de plein droit du SIVOS à compter du 1er janvier 2013.

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

761

SICOVAL : APPROBATION DES CONVENTIONS DE COOPERATION (SSIAD, SAD, MDT)

. Madame SAUMIER Cette délibération concerne les 4 compétences qui sont exercées par le SIVOS. Notre attitude était de ne pas bloquer la machine. Pendant l’année 2012 nous avons beaucoup travaillé pour trouver une entente avec le SICOVAL qui a créé un CIAS (Centre Intercommunal d’Actions Sociales). C’est ce CIAS qui va maintenant exercer la compétence d’actions sociales d’intérêt communautaire. Nous avons travaillé avec le SIVOS et le SICOVAL pour trouver une entente intercommunale.

Pour ce qui concerne la fourrière animale et pour la prestation qui était exercée, le contrat arrivait à échéance au 31 décembre pour le SIVOS. La ville de Saint-Orens a lancé un appel d’offres qui a été attribué. Nous exercerons cette compétence directement. Restent les autres compétences qui concernent de l’humain et qui sont plus délicates.

Pour ce qui concerne le service de soins infirmiers à domicile, c’est un service très récent qui a été mis en place au 1er janvier 2010 au SIVOS, qui est entièrement financé par l’ARS (Agence Régionale de Santé) et qui ne concerne pour l’instant que trois bénéficiaires Saint-Orennais. Comme ils vont continuer à exercer cette compétence, nos Saint-Orennais pourront y avoir accès. Nous avons trouvé une entente intercommunale pour ce service de soins infirmiers à domicile.

Pour les services d’aide à domicile, là c’était déjà beaucoup plus délicat puisque ça concerne des personnes âgées qui sont pour beaucoup très âgées, qui sont souvent très attachées à leur aide à domicile et qui étaient très perturbées à l’idée de devoir changer d’aide à domicile. Nous avons travaillé cette convention avec le SICOVAL pour trouver une solution pour accompagner ces personnes âgées afin qu’elles puissent bénéficier toujours des aides ménagères qu’elles ont actuellement. Cette compétence sera exercée encore par le CIAS mais elle ne concernera que les bénéficiaires actuels. A terme, elle va s’éteindre d’elle-même, soit parce que la personne âgée aura décidé de changer d’aide à domicile, soit parce que malheureusement elle sera hospitalisée, elle part en maison de retraite ou elle décède. Cette compétence va s’éteindre, on ne s’est pas dans combien de temps mais petit à petit elle ne nous concernera plus.

. Madame REVEL En ce qui concerne la médecine professionnelle, jusqu’à présent nos agents été suivis par le médecin du travail dépendant du SIVOS. Nous sommes attachés à la qualité du travail que nous avons avec ce médecin là. Nous avons souhaité poursuivre cette compétence. On vous propose de continuer par une convention sur les mêmes bases que nous avions jusqu’à présent.

. Monsieur le MAIRE Ce sera une convention de coopération active puisque c’est pour les agents de la collectivité. L’idée était de poursuivre le service public dans les meilleures conditions possibles. Ça nous a demandé d’avoir des dérogations de la part du Conseil Général et de la Préfecture.

. Madame SAUMIER Il y a actuellement 91 bénéficiaires du service aide à domicile au SIVOS. Sur le commune le monde associatif est aussi très largement représenté puisque ces 91 bénéficiaires ne représentent en fait que 25 % des besoins Saint-Orennais. Les autres 75 % sont couverts par le monde associatif. Lorsque nous sortirons du système parce qu’il se sera éteint de lui-même, je pense que les associations pourront très largement prendre le relais pour les nouveaux bénéficiaires. 762

. Monsieur DEL BORRELLO Dans cette convention je suppose qu’il y a des tarifs qui sont rattachés aux prestations qui vont être fournies par le SICOVAL. Est-ce qu’ils ne vont pas être tentés d’appliquer des tarifs très élevés par rapport à ce que coûtaient avant ces prestations là au sein du SIVOS ?

. Monsieur le MAIRE Vous pensez bien que c’est une question qui a été très importante et qu’on a essayé de régler d’une manière la plus intelligente possible.

. Madame REVEL On a sorti aussi notre calculette, à savoir pour la médecine du travail nous avons un coût par agent et on reste sur la même base du coût par agent qui est dans les conventions, soit 57 €, auquel il faut rajouter les frais généraux puisque nous payons d’une part pour les compétences et par ailleurs pour les frais généraux de structure, d’administration, etc.

Pour le service de soins infirmiers à domicile c’est quelque chose qui pour l’instant est couvert à 100 % par l’ARS. Il n’y a aucun frais, sachant que si un jour frais il devait y avoir, on a mis des clauses pour pouvoir avoir un regard sur cette histoire là.

En ce qui concerne les aides à domicile, c’était un budget annexe du SIVOS, c’est quelque chose qui est identifié. La clé de répartition va être la suivante, à savoir qu’il vont prendre toutes les dépenses puisque 90 % c’est la masse salariale (rémunérations des aides à domicile), les 10 % restant étant les dépenses afférentes aux personnels, à savoir qu’elles ont des véhicules et un certain nombre de dépenses. Le coût sera calculé avec le total des dépenses, moins les recettes car ce qu’il faut savoir c’est qu’il y a soit des caisses de retraite, soit l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie). Ça donne le reste à charge et c’est divisé par le nombre d’heures d’intervention sur tous les bénéficiaires de tout le SICOVAL + Saint-Orens et après ce sera remultiplié pour la participation de Saint-Orens avec nos 91 bénéficiaires et le nombre d’heures auxquels ils prétendent.

Nous participons à des instances de consultation où nous aurons des rencontres avec le SICOVAL pour ces thématiques là, que ce soit pour la poursuite du service public ou pour des histoires financières et nous avons introduit dans les conventions des clauses de fin de la prestation pour les aides ménagères. En ce qui concerne la médecine du travail et les services de soins infirmiers il y a aussi une clause de sortie.

. Monsieur le MAIRE C’est-à-dire que c’est la proportionnalité dans le nombre d’heures annuellement qui va être le guide par rapport à ce qu’on aura à payer au SICOVAL.

Délibération Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 5221-1 et suivants relatifs aux ententes intercommunales, Vu la délibération du conseil de communauté du SICOVAL n° 2012-10-05 du 1er octobre 2012, sollicitant son retrait du SIVOS des Portes du Lauragais au 31 décembre 2012, Vu la délibération du comité syndical du SIVOS des Portes du Lauragais n° 099-2012 du 2 octobre 2012 prenant acte de la demande de retrait du SICOVAL.

Considérant qu’à la suite de la demande de retrait du SICOVAL, le SIVOS des Portes du 763

Lauragais ne comporte plus qu’un seul membre et cesse d’exercer ses compétences au 31 décembre 2012, Considérant que le SIVOS des Portes du Lauragais exerce pour le compte de la commune les services d’aide à domicile (SAD), de soins infirmiers à domicile (SSIAD), de médecine professionnelle et préventive et de fourrière animale, Considérant qu’à compter du 1er janvier 2013, les compétences d’aide à domicile, de soins infirmiers à domicile (SSIAD), de médecine professionnelle et préventive ainsi que de fourrière animale reviennent à la commune, Considérant que la commune a lancé une procédure de marché public en vue de faire assurer le service public de fourrière animale à un prestataire, Considérant que la commune, le SICOVAL ainsi que le CIAS du SICOVAL sont convenus d’assurer la continuité des services d’aide à domicile (SAD), de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et de médecine professionnelle et préventive en concluant des conventions d’ententes intercommunales.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1

D’acter que dans le laps de temps qui sépare l’arrêt de l’activité du Sivos des portes du Lauragais le 1er janvier 2013, et sa dissolution effective par arrêté préfectoral et pour assurer la continuité des services aux usagers, la communauté d’agglomération du Sicoval et la commune de Saint-Orens de Gameville se prononcent conjointement sur les mesures suivantes :

- l’ensemble des personnels du Sivos des portes du Lauragais est transféré à la communauté d’agglomération du Sicoval ;

- l’ensemble des contrats, conventions, engagements pris par le Sivos des portes du Lauragais sont repris par la communauté d’agglomération du Sicoval ;

- l’ensemble des droits et obligations du Sivos des portes du Lauragais sont transférés à la communauté d’agglomération du Sicoval ;

- le Sicoval bénéficie pour l’exercice de ces mesures de la jouissance de l’ensemble des biens meubles et immeubles du Sivos des portes du Lauragais en attendant sa dissolution et la répartition de son actif et de son passif ;

ARTICLE 2

De ne plus assurer la compétence Aide à Domicile jusqu’alors exercée pour le compte de la commune par le SIVOS des Portes du Lauragais. Toutefois, en vue d’assurer la continuité du service public aux 91 bénéficiaires actuels du service, il est convenu avec le SICOVAL et le CIAS que ce dernier continuerait à exercer ce service pour les 91 bénéficiaires actuels qui désireraient continuer à bénéficier du service et des personnels auxquels ils sont habitués et en qui ils ont confiance.

ARTICLE 3

D’approuver en conséquence la conclusion avec le SICOVAL et le CIAS du SICOVAL d’une entente, jointe en annexe, ayant pour objet les modalités d’exercice du service 764

d’aide à domicile par le CIAS du SICOVAL pour le compte de la commune et d’autoriser Monsieur le Maire à signer le contrat.

ARTICLE 4

De confier la gestion du service de soins infirmiers à domicile au CIAS et de conclure en conséquence une convention d’entente intercommunale jointe en annexe entre la commune, le SICOVAL et le CIAS du SICOVAL. Monsieur le Maire est autorisé à signer la convention d’entente intercommunale.

ARTICLE 5

De confier la gestion du service de médecine professionnelle et préventive au SICOVAL et de conclure en conséquence une convention d’entente intercommunale jointe en annexe entre la commune et le SICOVAL. Monsieur le Maire est autorisé à signer la convention d’entente intercommunale.

ARTICLE 6

Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

765

Convention de coopération

Sicoval - Centre intercommunal d’action sociale - St Orens de

Gameville Service d’aide à domicile

ENTRE :

La Communauté d’Agglomération SICOVAL, sise 65 rue du chêne vert – 31670 Labège, représentée par son président monsieur François-Régis VALETTE agissant en cette qualité en vertu de l’assemblée du 12 avril 2008 donnant lieu au procès-verbal visé par la préfecture le 14 avril 2008, et qui est habilité à signer cette convention par délibération n° 2012-……………… du conseil de communauté du …………………

Ci-après dénommée « Le Sicoval »

ET

Le Centre Intercommunal d’Action Sociale du Sicoval, dont le siège social est à LABEGE (31670) : 65 rue du Chêne Vert, représenté par son président monsieur François-Régis VALETTE agissant en cette qualité en vertu du conseil d’administration en date du 3 janvier 2012 et habilité à signer la présente convention par la délibération n° …………… du conseil d’administration du ……………,

Ci-après dénommé « le CIAS »

ET

La commune de Saint-Orens de Gameville, sise 46 avenue de Gameville, 31 650 St Orens de Gameville, représentée par son maire monsieur Christian SEMPÉ, habilité à signer la présente par la délibération n° …………… du …………….

Ci-après dénommée « la commune »

Désignés ensemble « les parties »,

PRÉAMBULE :

- Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L 5221-1 et suivants portant sur le régime juridique des ententes

- Vu la délibération n° ………….… du …………………. du conseil de communauté du Sicoval

- Vu la délibération n° du… du conseil d ‘administration du CIAS du Sicoval

- Vu la délibération du conseil municipal de la commune de St Orens de Gameville du …………………….

Depuis le 1er janvier 2012, la communauté d’agglomération s’est vu transférer de la part de ses communes membres la compétence d’action sociale d’intérêt communautaire.

Dès lors la communauté d’agglomération d’une part a opté pour la création d’un centre intercommunal

766 d’action sociale dénommé « CIAS du Sicoval » qui s’est vu confier la gestion de l’intégralité de la compétence action sociale d’intérêt communautaire et d’autre part est venue se substituer aux communes membres dans les intercommunalités existantes en charge de cette compétence.

Au vu de cette réorganisation intercommunale, dans le cadre du mécanisme juridique de représentation substitution, le Sicoval est venu se substituer à ses communes membres au sein du Syndicat Intercommunal à Vocation Sociale des Portes du Lauragais (SIVOS) dont le siège se trouve à Montgiscard.

Ainsi tout au long de l’année 2012, le SIVOS composé du Sicoval et de la commune de Saint Orens de Gameville a œuvré d’une part sur l’organisation des services à la personne notamment des services d’aide à domicile (SAD) et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et d’autre part sur l’organisation du service de la médecine professionnelle.

Par délibérations n° 2012-10-05 et n° 2012-11-52 respectivement des 1er octobre 2012 et 5 novembre 2012, le Sicoval a sollicité son retrait du SIVOS. Le SIVOS par délibération n° 099-2012 du 2 octobre 2012 a pris acte de ce retrait.

Par application des dispositions du code général des collectivités territoriales, le SIVOS composé dès lors d’une seule commune membre sera dissout de plein droit cessera d’exercer ses compétences le 31 décembre 2012.. Chacune des parties reprendra alors l’organisation et la gestion des services notamment du service d’aide à domicile.

Forts de leur expérience de coopération au sein du SIVOS, de leurs territoires limitrophes et de leur histoire un temps partagée, le SICOVAL, le CIAS du SICOVAL et la commune de Saint Orens ont décidé d’instaurer entre elles une entente intercommunale en concluant une convention en matière d’aide à domicile ainsi que le permet le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 5221-1 et L. 5221-2.

La présente convention a ainsi pour objet de fixer les modalités administratives, techniques et financières de la poursuite de l’activité de service d’aide à domicile au profit de la commune de Saint-Orens de Gameville en collaboration avec le Sicoval et le CIAS.

ARTICLE 1 : Objet de la convention

La présente convention définit les modalités d’exécution de l’activité du service d’aide à domicile délivré par le CIAS au profit de la commune de Saint Orens de Gameville.

ARTICLE 2 : Désignation du service

La commune n’entend pas exercer la compétence aide à domicile à compter de la dissolution du SIVOS des Portes du Lauragais, mais souhaite assurer la continuité du service au profit des seuls bénéficiaires actuels du service géré par le SIVOS. Ainsi, le service d’aide à domicile est dispensé exclusivement aux bénéficiaires de la commune identifiés sur la liste arrêtée au 18 décembre 2012 jointe en annexe n°1. Ce service ne pourra ainsi pas être étendu à de nouveaux bénéficiaires résidant sur la commune. L’annexe n°1 fait partie intégrante des documents contractuels de la présente convention. Elle pourra être réactualisée chaque année par les représentants des parties du fait de l’arrêt des prestations aux bénéficiaires identifiés et ce, pour quelque cause que ce soit.

Les parties conviennent de maintenir l’organisation du service telle qu’elle avait été mise en place sous la gestion du Sivos. Le CIAS met à la disposition de la commune l’ensemble des ressources humaines et matérielles nécessaires à la bonne exécution dudit service. Il est précisé que les éléments patrimoniaux et humains du service sont du ressort exclusif du CIAS.

767

ARTICLE 3 : Prix

3.1 : Modalité de calcul du prix

La commune versera au CIAS le prix coûtant calculé sur la base d’un coût horaire moyen multiplié par le nombre réel d’heures d’intervention, majoré des frais généraux afférents à la gestion du service.

Le coût horaire moyen (n-1) appliqué à la facturation (n ) est calculé comme suit : Total des dépenses réelles de fonctionnement (n-1) – total des recettes réelles ( usagers + participation du Conseil général +parts des caisses et mutuelles) / nombre réel d’heures d’intervention (n-1)

Les frais généraux du service sont calculés comme suit : Montant du prix coûtant du service pour la commune défini ci-dessus * 10%, conformément à l’analyse des frais de gestion appliqués jusqu’en 2012 à la participation de la commune au SIVOS

3.2 : Modalités de versement du prix

Le prix sera versé par la commune sur la base d’un coût prévisionnel annuel dont le montant sera payable par semestre (50% du coût prévisionnel annuel en mars et 50% en novembre). Ce coût prévisionnel annuel sera celui du coût de l’année N-1 auquel s’ajoutera le réajustement ci-dessous prévu. Pour l’année 2013, le coût prévisionnel est celui payé par la commune au SIVOS au titre de l’année 2012. A la fin de l’année civile, le CIAS dressera à la commune la situation financière définitive donnant lieu à d’éventuels réajustements financiers qui seront imputés sur l’année N+1. A compter de la réception de la situation par la commune, la commune disposera de 30 jours pour contester de manière écrite les éventuels réajustements.

ARTICLE 4 : Instance de concertation

Une instance de concertation composée de représentants du SICOVAL, du CIAS du SICOVAL et de la commune se réunira au moins une fois par an afin de dresser un bilan de l’année écoulée et de d’aborder toute question relative au service. Une telle instance se réunira de plein droit à la demande expresse de l’une des parties.

ARTICLE 5 : Bilan annuel

A la fin de chaque année civile, un document sera adressé à la commune de Saint Orens de Gameville retraçant un bilan de l’exercice de la compétence Aide à domicile et comportant notamment le nombre et l’identité des bénéficiaires du service ainsi que le nombre d’heures effectuées.

ARTICLE 6 : Durée

La présente convention prend effet à compter du 1er janvier 2013. La présente convention s’éteindra à la fin de l’utilisation du service par la disparition de l’ultime bénéficiaire figurant à l’annexe n°1.

ARTICLE 7 : Résiliation

Les parties peuvent convenir de mettre fin à la présente par lettre recommandée avec accusé de réception sous réserve d’un préavis de 6 mois.

Si la rupture anticipée est à l’initiative de la commune, celle-ci s’engage à verser au CIAS une indemnité forfaitaire calculée comme suit : cout global de la prestation de l’année qui précède la rupture multipliée par deux. Si la rupture anticipée est à l’initiative du SICOVAL ou du CIAS, ceux-ci s’engagent à permettre l’accompagnement des bénéficiaires vers une solution alternative dans les meilleures conditions et dans les meilleurs délais.

ARTICLE 8 : Avenant

Toute modification de la présente devra faire l’objet d’un avenant exprès. 768

ARTICLE 9 : Litige

En cas de litige dans le cadre de l’application la présente convention, les parties s’engagent à rechercher un accord amiable. A défaut, le litige devra être porté devant la juridiction administrative.

La présente comporte six pages.

Fait à Labège, le…………..

En triple exemplaire,

Pour le Sicoval Pour le CIAS Pour la commune de St Orens

Le Président Le Président Le Maire

François-Régis VALETTE François-Régis VALETTE Christian SEMPÉ

769

ANNEXE N°1 Liste des bénéficiaires du service d’aide à domicile

Usager CAISSES ADRESSE COMPLEMENT ADRESSE CP VILLE AGUDO Marie-jeanne CARSAT 19 rue des Lauriers Appt 22 31650 SAINT ORENS ALQUIE Marcel * CNMSS 9 rue des Améthystes 31650 SAINT ORENS ASO Andrée APA 11 Avenue de Gameville Résidence Indigo Bat C1 31650 SAINT ORENS BELIN Solange APA 30 RUE DE FIRMIS 31650 SAINT ORENS BERGEAUD pierre APA 8,rue du Hameau 31650 SAINT ORENS BERNES Josephine MSA 21 RUE FRANCOIS MONTREGEAU 31650 SAINT ORENS BICHEREL Christiane CNMSS 10 avenue des amethystes 31650 SAINT ORENS BLOUET Marcelle APA 6 avenue des Améthystes 31650 SAINT ORENS BOUILLEVART Guilhermine APA 45 rue de la Saune 31650 SAINT ORENS BOURDHEIL Jeanine APA 13, avenue des Floralies 31650 SAINT ORENS BRUNED Lucienne APA 11 RUE DE LA REUNION 31650 SAINT ORENS BUSCAIL Marie-josé APA 7, rue des perles 31650 SAINT ORENS CAMELATO Denise CARSAT 10 Allée des Mesanges cité Catala 31650 SAINT ORENS CARDENTI Marie-josé MDPH 14 bis avenue de gameville apt 122 31650 SAINT ORENS CARICHON André SIVOS Chemin de Monpapou centre équin 31650 SAINT ORENS CARRAL Jean RSI 15 av des Pyrénées 31650 SAINT ORENS CAUCHI Edouard SIVOS 34 Rue des Mousserons 31650 SAINT ORENS CHAIGNEAU Lydia APA 29 RUE DES HAUTS DE GAMM APPT 521 31650 SAINT ORENS CHORRO Henriette APA 33 rue de Prunet 31650 SAINT ORENS COMTE Denise APA 21 RUE DU VIVIER 31650 SAINT ORENS COURT Christiane CARSAT 55 rue de Prunet 31650 SAINT ORENS DARGENT Yvonne RSI 11 av de Gameville résidence indigo- appt 29 31650 SAINT ORENS DAVID Jean-claude * MFP 12 rue de Ribaute 31650 SAINT ORENS DE STAERKE Madeleine APA 9 rue Beauvoir 31650 SAINT ORENS DEBERNARDY Anne-marie SIVOS 14 rue des Capitouls 31650 SAINT ORENS DEBEURE- PERNY Georgette APA 1 IMPASSE Bellevue BAT E 12 31650 SAINT ORENS DEDIEU Michèle CARSAT 37 BIS AVENUE DU COUSTOU 31650 SAINT ORENS DEFER Jeanine APA 20 rue des Rives 31650 SAINT ORENS DENILLE Monique CARSAT 17 rue des Saphirs 31650 SAINT ORENS DENIZOT Odette CARSAT 1 rue des Rives Lot° Les Camma 31650 SAINT ORENS DESCAZALS Paulette CNRACL 9 RUE DE LA PLAINE 31650 SAINT ORENS DORMIN Germaine APA 10 rue des galapagos 31650 SAINT ORENS DORMIN JEAN APA 10 rue galapagos 31650 SAINT ORENS DUFFAU-GARCIA Arlette APA 16 bis av de Gameville 31650 SAINT ORENS DURAN Eugénie simone APA 31 rue des Tournesols 31650 SAINT ORENS FORT Jacqueline APA 25 rue de l'Hers 31650 SAINT ORENS FOURMENT Colette APA 11 RUE DES LAURIERS APPT 22 31650 SAINT ORENS FRANTZ MARGUERITE APA 19 rue du panoramique 31650 SAINT ORENS GARCIA Antoinette APA 19 rue du panoramique 31650 SAINT ORENS GARCIA Rose APA 58, Avenue de la Marqueille 31650 SAINT ORENS GARRIGUES Jean APA 7 ALLEE DES BOUVREUILS 31650 SAINT ORENS GIL Yvette RSI 3 rue des Acacias 31650 SAINT ORENS GIL Marcel CNMSS 9 rue des Topazes 31650 SAINT ORENS GIRAUD Marie Claude MDPH 35 avenue des Pyrénées 31650 SAINT ORENS GONCALVEZ Francoise APA 35 avenue des Pyrénées 31650 SAINT ORENS GONZALES Yvon APA 36 rue des Capitouls 31650 SAINT ORENS GUIRAUDIE Samedi SIVOS 61 rue des prunet 31650 SAINT ORENS HAUGOMAT Jacques APA 73 rue du Prunet 31650 SAINT ORENS HAUGOMAT Jeanne APA 7 rue Ribaudin 31650 SAINT ORENS JALBERT Germaine APA 31 rue de Lentourville 31650 SAINT ORENS JULHIA Colette CARSAT 31 rue de Lentourville 31650 SAINT ORENS LARCADA René APA 23 rue des tilleuls 31650 SAINT ORENS LANDELLE Charlotte APA 2 Rue des Commores 31650 SAINT ORENS LAYUS COUSTET JACQUELINE CARSAT 14 rue Chanterelle 31650 SAINT ORENS LEOTARD Lea CARSAT 7 rue de l'ambre 31650 SAINT ORENS LESUEUR Denise SIVOS 16 avenue de Gameville la clairière 31650 SAINT ORENS LEVY Huguette APA 25 RUE DES HAUTS DE GAM APPT 703 31650 SAINT ORENS

770

Usager CAISSES ADRESSE COMPLEMENT ADRESSE CP VILLE MALBOSC Germaine CARSAT 9 avenue de Stephanie 31650 SAINT ORENS MALLEBRERA Yvonne CARSAT 11 AVENUE ARMAND LEYGUE 31650 SAINT ORENS MANANT Josette APA 7 rue de Lentourville 31650 SAINT ORENS MARQUIS Madeleine APA 12 ALLEE DES ROSSIGNOLS 31650 SAINT ORENS MARQUIS Robert APA 72 av de la Marqueille 31650 SAINT ORENS MAYSSENG-ERRECALDE Irene APA 16 RUE BEAUSEJOUR 31650 SAINT ORENS MISSUD Carmen APA 16 rue Beauséjour 31650 SAINT ORENS MONFORT Hélène APA 3 rue de l'argentière 31650 SAINT ORENS MONFORT Louis APA 10 rue des perles 31650 SAINT ORENS MONTELS Paul CARSAT 10 rue des Perles 31650 SAINT ORENS PARENT Joseph APA 2 rue Olympe de Gouges bat D APPT 24 31650 SAINT ORENS PAVANETTO Maria APA 16 avenue des Pyrénées 31650 SAINT ORENS PEDUSSAUD Louis APA 44 CHEMIN DE LA QUERQUEILLE 31650 SAINT ORENS PEIFFER Jean-jacques TIERCE PERSONNE 1 ROUTE DE 31650 SAINT ORENS PETIT Jacques APA 23 rue des Alisiers 31650 SAINT ORENS PETIT Blanche APA 34 RUE DES TILLEULS 31650 SAINT ORENS PETIT Suzanne SIVOS 10 Rue Francois Montregeau 31650 SAINT ORENS PUTAU Juliette * MSA 10 Rue Francois Montregeau 31650 SAINT ORENS RAGUIN Simone APA 7 bis rue du Bousquet 31650 SAINT ORENS RAMIS Marcelle CARSAT 9 rue des Antilles 31650 SAINT ORENS SAUBERT Jean-louis RSI 24 rue de l'Hers 31650 SAINT ORENS SAZ Alphonse CARSAT 21 rue de la Forge 31650 SAINT ORENS SCORBIAC Afra APA 13 allée des Rolliers 31650 SAINT ORENS SEGURA Marie CARSAT 6 avenue du Coustou 31650 SAINT ORENS SICRE Pierre RSI 15 rue des Seychelles 31650 SAINT ORENS SUDRE Jeanine APA 75 avenue de la Marqueille 31650 SAINT ORENS TARTARIN Angèle-francine* CARMI 29 avenue de Toulouse 31650 SAINT ORENS THORAVAL Helene CARSAT 16 avenue de Gameville les Cla Appartement 6 31650 SAINT ORENS TISSINIE Pierre APA 9 avenue d'Héliopolis 31650 SAINT ORENS TONIOL Yvette APA 6 rue des Vignes 31650 SAINT ORENS VALANDRO Rolande APA 19 boulevard de Catala 31650 SAINT ORENS VALENTIN Gabrielle SIVOS 15 avenue de Toulouse 31650 SAINT ORENS VINASSAC Simone MGEN 1 rue de Firmis 31650 SAINT ORENS VIRAMA Pauline CARSAT 1 rue des Hauts de Gam 31650 SAINT ORENS 91 Bénéficiaires

771

Convention de coopération

Sicoval - Centre intercommunal d’action sociale - St Orens de Gameville

Service de soins infirmiers à domicile

ENTRE :

La Communauté d’Agglomération SICOVAL, sise 65 rue du chêne vert – 31670 Labège, représentée par son président monsieur François-Régis VALETTE agissant en cette qualité en vertu de l’assemblée du 12 avril 2008 donnant lieu au procès-verbal visé par la préfecture le 14 avril 2008, et qui est habilité à signer cette convention par délibération n° 2012-……………… du conseil de communauté du …………………

Ci-après dénommée « Le Sicoval »

ET

Le Centre Intercommunal d’Action Sociale du Sicoval, dont le siège social est à LABEGE (31670) : 65 rue du Chêne Vert, représenté par son président monsieur François-Régis VALETTE agissant en cette qualité en vertu du conseil d’administration en date du 3 janvier 2012 et habilité à signer la présente convention par la délibération n° …………… du conseil d’administration du ……………,

Ci-après dénommé « le CIAS »

ET

La commune de Saint Orens de Gameville, sise 46 avenue de Gameville, 31 650 St Orens de Gameville, représentée par son maire monsieur Christian SEMPÉ, habilité à signer la présente par la délibération n° …………… du …………….

Ci-après dénommée « la commune »

Désignés ensemble « les parties »,

PRÉAMBULE :

- Vu le code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L 5111-1 et suivants portant dispositions générales de la coopération locale, et ses articles L 5221-1 et suivants portant sur le régime juridique des ententes

- Vu la délibération n° ………….… du …………………. Du conseil de communauté du Sicoval

- Vu la délibération n° du…du Conseil d’administration du CIAS

- Vu la délibération du conseil municipal de la commune de St Orens de Gameville du …………………….

772

Depuis le 1er janvier 2012, la communauté d’agglomération s’est vu transférer de la part de ses communes membres la compétence d’action sociale d’intérêt communautaire.

Dès lors la communauté d’agglomération a opté pour la création d’un centre intercommunal d’action sociale dénommé « CIAS du Sicoval » qui s’est vu confier la gestion de l’intégralité de la compétence action sociale d’intérêt communautaire.

En outre, dans le cadre du mécanisme juridique de représentation substitution, le Sicoval est venu se substituer à ses communes membres au sein du syndicat intercommunal à vocation sociale des Portes du Lauragais (SIVOS) dont le siège se trouve à Montgiscard.

Ainsi tout au long de l’année 2012, le SIVOS composé du Sicoval et de la commune de Saint Orens de Gameville a œuvré d’une part sur l’organisation des services à la personne notamment des services d’aide à domicile (SAD) et des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et d’autre part sur l’organisation du service de la médecine professionnelle.

Par délibérations n° 2012-10-05 et n° 2012-11-52 respectivement des 1er octobre 2012 et 5 novembre 2012, le Sicoval a sollicité son retrait du SIVOS. Le SIVOS par délibération n° 099-2012 du 2 octobre 2012 a pris acte de ce retrait.

Par application des dispositions du code général des collectivités territoriales, le SIVOS composé dès lors d’une seule commune membre est dissout de plein droit. Chacune des parties reprend l’organisation et la gestion des services désignés ci-dessus et notamment du service de soins infirmiers à domicile (SSIAD).

Forts de leur expérience de coopération au sein du SIVOS, de leurs territoires limitrophes et de leur histoire un temps partagée, le SICOVAL et la commune de Saint Orens ont décidé d’instaurer entre elles une entente intercommunale en concluant une convention en matière de service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ainsi que le permet le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 5221-1 et L. 5221-2.

ARTICLE 1 : Objet

La présente convention a pour objet de fixer les modalités administratives, techniques et financières de l’entente relative au service des soins infirmiers à domicile (SSIAD).

ARTICLE 2 : Désignation du service

Tous les résidents de la commune de Saint-Orens de Gameville peuvent bénéficier des soins ci-dessus désignés. L’organisation de ce service est du ressort exclusif du CIAS.

ARTICLE 3 : Financement

Le financement de ce service est à la charge exclusive de l’Agence Régionale de Santé (ARS). La commune n’est redevable d’aucune contrepartie financière pour l’exécution de ce service (sous réserve de la vérification de l’équilibre réel de ce budget). Si un déficit est avéré, celui-ci sera réparti au prorata de l’activité réellement exercée au profit des résidents de la commune.

ARTICLE 4 : Instance de concertation

Une instance de concertation composée de représentants du SICOVAL, du CIAS du SICOVAL et de la commune se réunira au moins une fois par an afin de dresser un bilan de l’année écoulée et de d’aborder toute question relative au service.

Une telle instance se réunira de plein droit à la demande expresse de l’une des parties.

ARTICLE 5 : Bilan annuel

A la fin de chaque année civile, un document sera adressé à la commune de Saint Orens de Gameville retraçant un bilan de l’exercice du service de soins infirmiers à domicile et comportant notamment le nombre et l’identité des bénéficiaires du service résidant sur la commune ainsi que le nombre d’heure

773 effectuées.

ARTICLE 6 : Durée

La présente convention prend effet à compter du 1er janvier 2013 et pour une durée de 5 ans. Elle pourra être renouvelée par périodes de 5 ans, en cas d’accord exprès de chacune des parties.

ARTICLE 7 : Résiliation

Les parties pourront mettre fin de manière anticipée à la convention par lettre recommandée avec accusé de réception sous réserve d’un préavis de 6 mois. Cette rupture anticipée ne générera aucun versement financier.

ARTICLE 8 : Avenant

Toute modification de la présente devra faire l’objet d’un avenant exprès.

ARTICLE 9: Litige

En cas de litige dans le cadre de l’application la présente convention, les parties s’engagent à rechercher un accord amiable. A défaut, le litige devra être porté devant la juridiction administrative.

La présente comporte trois pages

Fait à Labège, le…………..

En triple exemplaire,

Pour le Sicoval Pour le CIAS Pour la commune de St Orens

Le Président Le Président Le Maire

François-Régis VALETTE François-Régis VALETTE Christian SEMPÉ

774

PARTICIPATION A LA MISE EN CONCURRENCE EN 2013 POUR LA MISE EN PLACE DE CONTRATS GROUPES D’ASSURANCE STATUTAIRE

. Madame REVEL Il s’agit de la participation à la mise en concurrence en 2013 par le CDG 31. Nous avons une assurance pour le personnel de la collectivité qui couvre les arrêts de travail, les congés de maternité, les capitaux décès quand il y a lieu, etc. Cette assurance représente 6 % de la masse salariale et c’est une assurance que nous prenons avec le Centre de Gestion 31 qui regroupe plusieurs communes et qui pour toutes ces communes là fait une procédure d’appel d’offres et signe un marché en matière d’assurance.

L’assurance que nous avons actuellement va venir à terme à fin 2013 mais pour que le Centre de Gestion puisse renouveler l’appel à concurrence, il convient de se manifester, de dire que nous souhaitons toujours être avec eux pour ce contrat d’assurance. C’est la teneur de la délibération qu’on vous propose.

L’autre jour, à la Commission Ressources, Marc DEL BORRELLO vous avez posé des questions puisque vous avez soumis à notre réflexion le fait que la commune puisse s’assurer elle-même. Il faut faire un calcul entre le coût et le rapport et ça peut être aussi ça. Avec la Directrice des Services Finances de la commune nous nous sommes un peu penchés sur la question, à savoir que nous avons 2-3 chiffres à vous livrer. Le contrat que nous avions entre 2007 et 2009 était à hauteur d’environ 400 000 € et le taux de remboursement était aux environs de 45 %, soit 190 000 €. Depuis 2010, nous avons une assurance qui a baissé, à savoir on est au niveau de 250 000 € d’assurance pour le personnel et pour le taux de remboursement nous avons 63 %, 49 % et 53 %, donc globalement on tourne autour des 150 000 €.

C’est le débat qui est ouvert mais pour l’instant ce n’est pas ce que la municipalité a choisi et le maire je ne pense pas qu’il aille dans ce sens là. Nous préférons avoir un contrat d’assurance.

. Monsieur le MAIRE Une commune comme la nôtre qui aurait des sinistres très importants, voire des accidents de la vie, pourrait être impactée d’une manière très forte et dans l’incapacité de faire face avec ses deniers propres sur un exercice annuel. L’Etat est son propre assureur par exemple mais on n’est pas sur les mêmes chiffres. La sagesse veut que par solidarité avec des communes ayant cette demande auprès du Centre de Gestion, on est cet équilibre là. On était à 400 000 € dans les années 2007-2010 et dans la période 2011-2012-2013 on a été autour de 250 000 €.

. Monsieur DEL BORRELLO Je pense que la question méritait d’être posée quand même et au vu des taux de remboursement, sur 6 ans ça fait à peu près 800 000 € que nous n’aurions pas payés si nous nous étions auto-assurés. C’est une assurance qui paie les absences des salariés, ça n’a pas de conséquence par rapport à des accidents qui pourraient être très importants, ça se situe au niveau des salaires.

Ce qui était important et ce que j’avais posé comme question c’était de savoir quel était le taux de rentabilité de cette assurance. Vous avez répondu mais je dis simplement et je constate qu’on aurait économisé 800 000 € si nous n’étions pas assurés.

Le fait qu’aujourd’hui on vote pour la consultation, je voudrais savoir s’il aura une délibération pour l’adhésion ? 775

. Monsieur le MAIRE Est-ce que le Centre de Gestion va lancer des appels d’offres avec ceux qui sont partants et après on aura un retour ? Dire que sur 6 ans on aura économisé de l’argent, oui mais sauf que la sinistralité aurait pu être très importante et dans ce cas là on aurait pu nous accuser de ne pas être assez prévoyants dans ce domaine là.

Congé de maladie ordinaire, congé de longue maladie et congé de longue durée, temps partiel thérapeutique et invalidité temporaire ou définitive, congé suite à un accident de service ou maladie professionnelle, congé de maternité, de paternité ou d’adoption, versement du capital décès, permettre la couverture des risques afférents aux agents titulaires et stagiaires, etc., on est sur des questions qui par moment peuvent prendre une tournure financière très importante. On est dans une maîtrise des coûts et dans de la prévoyance.

Délibération

Monsieur le Maire rappelle aux membres de l’Assemblée que, depuis 1992, le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Haute-Garonne (CDG 31) a mis en place un service facultatif d’assurance des risques statutaires du personnel comme le lui permet l’article 26 de la Loi n°84-53 du 26 Janvier 1984. Dans ce cadre, il rend possible l’adhésion des collectivités et établissements publics à des contrats groupes gérés en capitalisation et attribués par ses instances, comprenant la couverture du statut à des conditions recherchées comme attractives (taux et franchises) compte tenu de la mutualisation.

Les actuels contrats groupes d’assurance (Contrat Groupe IRCANTEC détenu par SOFCAP/PRO BTP ERP et Contrat Groupe CNRACL détenu par GRAS SAVOYE/AXA France VIE) du CDG31 arrivant à leur terme le 31 Décembre 2013, le CDG31, en application de la délibération de son Conseil d’Administration en date du 05 Juillet 2012, va engager une consultation pour la passation de nouveaux contrats avec prise d’effet au 1er Janvier 2014.

Ces contrats ont vocation à :

- être gérés en capitalisation - permettre d’une part, la couverture des risques afférents aux agents titulaires et stagiaires dont le temps de travail est supérieur ou égal à 28 heures hebdomadaires (régime de cotisation à la CNRACL) : ▫ congé de maladie ordinaire ▫ congé de longue maladie et congé de longue durée ▫ temps partiel thérapeutique et invalidité temporaire ou définitive ▫ congé suite à un accident de service ou maladie professionnelle ▫ congé de maternité, de paternité ou d’adoption ▫ versement du capital décès - permettre d’autre part, la couverture des risques afférents aux agents titulaires et stagiaires dont le temps de travail est inférieur à 28 heures hebdomadaires et des risques afférents aux agents non titulaires (régime de cotisation à l’IRCANTEC) : ▫ congé de maladie ordinaire ▫ congé de grave maladie ▫ congé suite à un accident de service ou maladie professionnelle ▫ congé de maternité ou d’adoption.

Le CDG31 propose donc aux collectivités et établissements publics de les associer dans 776

le cadre de cette procédure de mise en concurrence. La participation à la consultation n’engage pas la collectivité ou l’établissement public demandeur à adhérer au contrat. Au terme de la consultation et en fonction des résultats obtenus (taux, garanties et services obtenus), la structure concernée reste libre de confirmer ou pas son adhésion pour la couverture des risques en lien avec ses agents CNRACL, en lien avec ses agents IRCANTEC ou pour les deux réunis.

Dans l’hypothèse d’une adhésion in fine, la collectivité sera alors dispensée de réaliser une mise en concurrence pour ce service et pourra bénéficier de la mutualisation des résultats, des services de gestion du contrat et de l’expérience acquise par le CDG 31 depuis 1992, notamment dans le cadre des phases de traitement des sinistres. Le service assuré par le CDG31 est facturé aux structures adhérentes sur la base d’un pourcentage appliqué à la prime d’assurance et défini par le Conseil d’Administration du CDG31 (à titre indicatif 5% en 2012).

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 De participer à la mise en concurrence organisée par le CDG31 visant à la mise en place de contrats groupes d’assurance statutaire ;

ARTICLE 2 De donner mandat au CDG31 pour la réalisation d’une procédure de mise en concurrence correspondante et pour l’attribution afférente, étant entendu que l’adhésion définitive aux contrats groupes reste libre pour l’assemblée au vu des résultats de la consultation menée par le CDG31.

ARTICLE 3 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

777

BUDGET VILLE - DM2

. Madame REVEL Je voulais rajouter que nous n’étions pas très sûrs que ça passe en délibération la question des risques de l’assurance mais si ce n’est pas une délibération on peut tenir le Conseil Municipal informé du résultat de la consultation et de la position de la collectivité en la matière.

En ce qui concerne la décision modificative n° 2 pour le budget de la ville, nous avons plusieurs choses. Nous sommes contributeurs à la péréquation horizontale et étant donné que la Communauté Urbaine du Grand Toulouse est contributeur au niveau national, elle se retourne vers ses différentes communes et nous sommes contributeurs à hauteur de 8 160 000 €.

Nous avons pris la délibération à un Conseil Municipal d’automne et il y a une mise à disposition d’un personnel du CCAS auprès de la commune pour 13 000 €.

Nous souhaitons faire une subvention au budget annexe des transports pour une somme de 95 000 €. L’an dernier nous avions inscrit au budget l’achat d’un autocar. C’est un bus qui est arrivé à la rentrée de septembre et le budget annexe des transports avait ses fonds propres mais était équilibré pour la partie manquante à 95 000 € par un emprunt. Nous avons fait des consultations auprès des organismes bancaires. Nous avons demandé deux choses, d’une part un emprunt de 1 000 000 € pour la ville pour les travaux d’investissement, et d’autre part nous avons demandé la consultation pour les 95 000 € pour financer le bus. Il s’avère que les réponses des banques sont à un tel taux (+ 5 %) que ça nous a fait changer notre fusil d’épaule puisque nous avons pensé qu’il n’était pas acceptable pour la commune de contracter cet emprunt pour le budget des transports. Ce que nous proposons, c’est que le budget ville par une subvention alimente le budget des transports à hauteur des 95 000 €, la commune le prenant sur ses ressources propres.

. Monsieur le MAIRE Il y a quelques années les banques se précipitaient mais on a vu ce que ça a donné dans des résultats célèbres de DEXIA et des fonds toxiques. Nous avons été à l’écart, on a eu la sagesse à travers nos services et des élus en charge de la ville d’éviter tous ces pièges là et on s’en félicite.

Par contre ça faisait deux ans qu’on n’avait pas contracté un emprunt. Pendant deux ans le million d’euros qu’on avait en emprunt sur les budgets ville nous ne l’avons pas négocié parce qu’on a pu agir avec les fonds propres qu’on avait d’avance. C’est la première fois qu’on relance une consultation d’emprunt.

. Madame REVEL Ces dépenses là on les compense sur les réserves, à la fois pour 21 000 € pour la mise à disposition et la contribution à la péréquation horizontale, et sur les réserves de la ville pour les 95 000 € pour la subvention au budget annexe des transports. En matière d’investissement on retrouve nos 95 000 € puisqu’il faut que ça passe par l’investissement mais ce sont des opérations d’ordre. Nous avons une récupération d’avance de 8 948 € et des transferts d’études, à savoir qu’entre le moment où on fait des études qui sont sur un chapitre d’immobilisation et le moment où elles sont réalisées, on change de chapitre d’immobilisation. Il faut donc procéder à des écritures comptables mais ça n’engage en aucun cas de la trésorerie.

778

. Monsieur DEL BORRELLO Je voudrais faire une remarque par rapport au financement de ce bus, soit 95 000 €. Heureusement que la commune a un peu d’argent et qu’elle peut autofinancer ce bus. Pour parler des établissements bancaires, lorsqu’on les interroge pour un financement d’un bus à hauteur de 95 000 € sur une durée de 15 ans, ce n’est pas étonnant qu’on reçoive un taux de l’ordre de 5 ou 6 %, ce qui est anormal parce que les banques traditionnelles ne savent pas faire ce genre de financement. La réflexion que j’avais faite en commission c’était de dire que sur ce genre d’investissement au niveau des véhicules il faut faire des emprunts sur 5, 6 ou 7 ans et là vous aurez une réponse correcte.

. Monsieur le MAIRE On peut faire cette remarque sur ça. De toute manière ça permet d’avoir une bonne connaissance des réactions dites professionnelles des banques, de savoir qu’elles empruntent auprès de la Banque Centrale Européenne à des taux défiant toute concurrence et qu’elles se gavent sur des collectivités locales. Le grand débat aux Congrès des Maires c’était l’accès à l’emprunt et est-ce que ça va s’améliorer parce qu’il y a des collègues qui ont des projets qu’ils ne peuvent pas financer et donc ils les reportent.

. Monsieur MERONO Pour revenir sur l’état d’esprit des établissements bancaires, cet après-midi j’ai été à un Conseil d’Administration chez un bailleur social qui fait de l’accession à la propriété. Ils expliquaient sur les programmes qu’ils avaient eu antérieurement il n’y avait qu’une banque qui finançait, c’était le Crédit Local de France, et maintenant il y a deux banques. Le client qui veut acheter ne peut pas aller avec sa banque propre. La plupart des dossiers qu’on présentait avec des gens qui étaient en capacité de rembourser ils ne trouvaient pas de banque.

. Monsieur R. ARTERO Je comprends pourquoi les communes et les petites et moyennes entreprises ne peuvent pas investir puisque les banques ne veulent pas d’eux puisqu’ils ne prêtent pas au-delà de 20 000 ou 30 000 €.

. Monsieur le MAIRE En 2000 on avait dans la ville de multiples budgets où effectivement on empruntait au SIVOS pour le routier, on empruntait pour solder la ZAC économique, on empruntait pour le budget ville, et on empruntait et on emprunte toujours à travers le SDHEG. Nous avons dans les années 2001-2003 fait en sorte que l’emprunt ne soit qu’unique au niveau de la ville, c’est-à-dire que le SIVOM n’a plus emprunté pour nous et nous avons reporté la ZAC économique sur le budget ville. On était sur un budget annexe, le service des finances a jugé bon d’essayer de voir où en étaient les banques par rapport à ces questions là. Comme on a vu que ça ne convenait pas et bien nous avons choisi de financer sur nos fonds propres et à travers le million d’euros d’emprunt général qu’on a fait pour la ville.

Le choix qui a été retenu c’est de prendre un emprunt à taux variable sur le million d’euros. Pour vous donner une idée de ce qu’est le taux variable dans la masse des emprunts que la ville a, nous étions à 99 % de taux fixe. On a jugé qu’en empruntant à taux variable, en dehors des emprunts structurels, nous agissions pour une gestion de dette qui était correcte.

L’encours de la dette qui était à hauteur de 15 à 16 millions d’euros, tout cumulé, sera au 1er janvier 2013 autour de 9 millions d’euros. Nous avons un encours de dette qui est devenu très correct pour notre collectivité et beaucoup nous l’envient. 779

Je vous dis qu’heureusement qu’on a fait ça et je vais vous expliquer pourquoi. Ceux qui sont mathématiciens vont faire 2013 – 15 / 2014 – 15 / 2015 – 15 / 1998-1999-2000 pas d’emprunt. 2013- 2013-2015, au-delà des difficultés générales en France, nous n’aurons pas de diminution du capital significatif par rapport à notre encours de dette. On a garanti par cette gestion de l’encours de dette les investissements à venir sur 2013-2014-2015. On n’est pas du genre à dire après nous le déluge.

. Monsieur DEL BORRELLO Je ne suis pas d’accord avec cette analyse M. SEMPE, ça ne veut rien dire parce que la dette soit on est capable de la rembourser, soit on n’est pas capable de la rembourser. Si on n’a pas pu emprunter à un moment donné c’est qu’on a des frais de fonctionnement trop importants parce que l’intérêt de la dette est remboursé sur le fonctionnement.

Ce n’est pas la peine de se glorifier qu’on a une dette moindre si on n’emprunte pas. Il n’y a qu’à voir à Saint-Orens ce qu’on fait. Si on n’investit pas évidemment la dette diminue.

. Monsieur le MAIRE Et vous pensez qu’on n’investit pas sur Saint-Orens ? C’est vous qui êtes en campagne électorale M. DEL BORRELLO. Moi je vous donne des chiffres. On en reparlera dans le débat d’orientations budgétaires. Je voudrais rappeler qu’en 1998-1999-2000, pas d’emprunt, donc pas de travaux, une ville atone oui, une ville endettée très fortement puisque l’encours de dette était à 16 M€ et avec quelque chose que j’ai trouvé en arrivant c’est que sur des emprunts de la ZAC en 1999 et en 2000 en n’a remboursé que les intérêts parce qu’on n’a pas été capable de rembourser le capital et que la dette avait été renégociée dans ce sens.

Aujourd’hui ce n’est pas le cas. Je considère que ce n’est pas se glorifier que de dire que l’encours de dette à baissé mais c’est au contraire dire aux Saint-Orennais et au Conseil Municipal responsable que nous avons garanti la capacité d’emprunter pour Saint-Orens et de réaliser des investissements. Si on juge que les seuls investissements qui sont faits sur la commune ne sont que des investissements portés par la ville on se trompe. Les investissements que la CU mène dans la ville au niveau de la voirie, de l’eau et de l’assainissement, sont importants. C’est la Communauté Urbaine qui porte mais parce qu’on a aussi délégué à la Communauté Urbaine la capacité de les porter.

. Monsieur SOUTOUL On s’est habitués sur ce cycle à avoir de l’argent à emprunter pas cher. Maintenant ça nous semble rédhibitoire de payer entre 3 et 5 %. Lorsque je suis arrivé à Saint-Orens en 1988 lorsque j’ai emprunté pour venir ici j’étais à 10 % l’an. On est dans une sortie de cycle globale sur l’évolution des emprunts. Je pense qu’il y a lieu de s’inquiéter de cette remontée et à mon avis elle n’est pas finie. Les tensions sur les marchés vont commencer à arriver. Il sera peut être sain d’emprunter tant que ça ne remonte pas sur la fin de notre mandature mais il faut faire attention parce que la remontée des taux peut être préjudiciable à toutes nos actions futures.

. Monsieur GODFROY L’emprunt à taux variable si j’ai bien compris c’est l’emprunt pour le bus, il est d’un million, il est sur 15 ans, et ce prêt à taux variable peut toujours être transformé à taux fixe.

780

. Monsieur le MAIRE Concernant la maison de retraite, sur les travaux on avait pris un taux variable et il était prévu qu’on puisse le passer en taux fixe et on a eu une proposition de taux fixe à la maison de retraite de 3 % et là on a dit on le passe en taux fixe.

. Madame LUMEAU-PRECEPTIS Je ne voulais pas revenir sur les chiffres en eux-mêmes, simplement sur une partie du débat qui vient d’avoir lieu où je trouve qu’il ne faut pas édulcorer la question de la réussite du Conseil Municipal. De mettre le doigt et l’accent sur le fait que la ville était dans l’état dans lequel vous la décrivez Monsieur le Maire en 1998, 1999 et 2000 et d’avoir réussi à structurer une remontée, un budget plus qu’à l’équilibre et en être aujourd’hui là où on en est, d’être en capacité de pouvoir emprunter, de pouvoir sereinement gérer cette ville, de pouvoir envisager de faire des investissements qui sont conséquents dans tous les milieux dont le Conseil Municipal a la charge, je trouve ce n’est pas une panacée que de le balayer d’un revers de main en faisant croire qu’on ne fait ça que parce qu’on est en campagne. Je voudrais qu’on retienne bien qu’ici on fait de la politique et que le fait d’être en campagne ce n’est pas simplement pour être élu, c’est pour faire avancer les choses. Mais vous êtes en colère M. DEL BORRELLO ?

. Monsieur le MAIRE M. DEL BORRELLO vous ne pouvez pas avoir le monopole de la parole.

. Madame LUMEAU-PRECEPTIS Bouchez-vous les oreilles ou allez aux toilettes, j’en ai pour 2 secondes.

. Monsieur le MAIRE M. PUIS, ne nous parlez pas de la longueur des débats ou ça voudrait dire que les informations seraient retenues et pas données au Conseil Municipal. Il y a des dossiers qui demanderont peut être moins d’interventions mais reconnaissons que chaque fois que M. DEL BORRELLO demande la parole je la lui donne. Peut-être que je parle trop. Un maire qui ne donne pas d’information lorsqu’il la possède, est-ce que c’est normal ?

. Madame LUMEAU-PRECEPTIS Je voulais juste finir sur le fait que je trouvais ça absolument optimiste et tout à fait positif dans la période. Quand on regardait l’avenir, quand on était Saint-Orennais on était plutôt serein au vu des chiffres budgétaires qui sont donnés aujourd’hui parce que l’inquiétude est dans les familles et au niveau national et quand on regarde ce qui est en train de se passer, on ne parle ni d’optimisme, ni de sérénité. Je trouve qu’il y a de quoi en retirer une certaine assise en-dehors de toute considération électoraliste.

. Monsieur le MAIRE Nous avons tout un tas de différences d’appréciation dans ce qui se passe, c’est normal. Collectivement, moi qui suis un des plus anciens dans le Conseil Municipal, j’ai toujours une certaine idée du bien commun que je souhaite voir perdurer dans notre assemblée avec un dialogue et un partage d’informations le plus large possible.

781

Délibération Vu le budget de la Ville pour 2012,

Considérant qu’il convient de procéder à des inscriptions complémentaires,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

Article 1 : d’approuver la décision modificative n°2 selon le document joint.

Article 2 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

BUDGET TRANSPORTS – DM

. Madame REVEL C’est la DM qui est corrélative à la DM qu’on vient de présenter, ce sont les 95 000 €.

Délibération Vu le budget du Budget Annexe des Transports pour 2012,

Considérant qu’il convient de procéder à une inscription complémentaire,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

Article 1 : d’approuver la décision modificative n°2 selon le document joint.

Article 2 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre. 782

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

ORGANISATION DE LA JOURNEE DE L’ESS - REMBOURSEMENT DE FRAIS

. Madame SAUMIER Pour l’organisation de la journée de l’ESS du 5 décembre nous avions invité un intervenant, Monsieur SPIEGEL, Maire de Kingersheim, qui était venu nous faire part de son expérience par la mise en place de conseils participatifs, expérience qu’il a mise en place depuis très longtemps dans sa commune.

Pour prendre en charge ses frais de déplacements, il convient de délibérer. Ce sont des frais de déplacements concernant l’avion Bâle-Mulhouse-Toulouse et retour sur Paris puisqu’il intervenait le lendemain ainsi qu’une nuitée d’hôtel. Le montant total s’élève à 353 €.

Délibération

Vu le décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 relatif fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l'Etat

Vu le budget primitif pour 2012,

Considérant l’organisation par la commune de la journée de l’ESS dans le cadre de la quinzaine de l’ESS,

Considérant la participation de M.SPIEGEL – Maire de Kingersheim, Président délégué de Mulhouse Alsace Agglomération, et Conseiller général,

Considérant que les frais de déplacement d'un élu se rendant à une réunion à laquelle il représente sa commune ès qualité sont à la charge de l'organisme qui organise la réunion, et que les conditions de prise en charge sont les mêmes que pour tout fonctionnaire,

Considérant qu’il convient de délibérer sur les modalités de mise en œuvre de ce remboursement, Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

Article 1 : de prendre en charge les frais de déplacement de M.SPIEGEL – Maire de

783

Kingersheim, Président délégué de Mulhouse Alsace Agglomération, et Conseiller général, sur la base des frais engagés.

Article 2 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

MODALITES D’AMORTISSEMENT DES SUBVENTIONS D’EQUIPEMENT

. Madame REVEL Il s’agit d’une délibération exceptionnelle puisqu’il n’y en a qu’une ou deux par mandat. La comptabilité M14 a modifié le régime de comptabilisation des subventions d’équipement. Jusqu’alors elles étaient en fonctionnement et maintenant l’amortissement est comptabilisé en investissement. Nous vous proposons d’adopter les nouvelles modalités issues du décret de 2011 applicable à partir du 1er janvier 2012 pour les durées d’amortissement, à savoir : - pour les biens mobiliers, matériel ou études : 5 ans - pour les biens immobiliers ou infrastructures : 15 ans - pour les équipements structurants d’intérêt national : 30 ans - aides à l’investissement des entreprises ne relevant d’aucune des catégories précédentes : 5 ans

Délibération

Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment son article D. 6263-1 modifié par le décret n°2011-1961 du 23 décembre 2011, relatif aux durées d’amortissement des subventions d’équipement versées par les communes,

Vu le budget communal 2012,

Considérant que les durées fixées par le CGCT sont maximales, selon la durée de vie du bien financé,

Considérant que la commune doit déterminer les durées d’amortissement des subventions d’équipement qu’elle peut être amenée à verser,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

784

DECIDE

Article 1 : d’appliquer les durée maximales d’amortissement des subventions d’équipement qu’elle peut être amenée à verser, telles que prévues par le Code général des collectivités territoriales, soit :

- biens mobiliers, matériel ou études : 5 ans - biens immobiliers ou infrastructures : 15 ans - équipements structurants d’intérêt national : 30 ans - aides à l’investissement des entreprises ne relevant d’aucune des catégories précédentes : 5 ans

Article 2 : de mettre à jour l’annexe IV A 3 des documents réglementaires du budget primitif et du compte administratif.

Article 3 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

EXECUTION DES BUDGETS VILLE ET TRANSPORTS 2013 AVANT LEUR VOTE

. Madame REVEL Il s’agit d’une délibération beaucoup plus classique puisque tous les ans au mois de décembre, depuis que nous votons le budget au mois de mars, nous vous proposons cette délibération.

En ce qui concerne le fonctionnement on peut utiliser les crédits à hauteur d’un quart des crédits inscrits l’année précédente jusqu’à fin mars. En matière d’investissement, il en est de même.

Nous vous proposons, pour les crédits du budget de la ville d’autoriser 1 181 662 € puisque c’est un quart des 5 389 061 € qui étaient inscrits au budget 2012. Pour le budget des transports, 58 000 € puise c’est le quart de 235 000 €.

. Monsieur DEL BORRELLO Comme je commence la campagne électorale je vais vous dire ce que pense de cette délibération. Je pensais qu’à une certaine époque on votait le budget en décembre mais c’est vrai qu’en 2009 à grand renfort de publicité, que ce soit sur la Dépêche, en affiches ou sur le Mém’Orens, vous aviez décidé de ne pas voter le budget en décembre et donc vous l’aviez décalé en mars, compte tenu de 785 l’incertitude qu’il pouvait y avoir sur les ressources suite à la réforme de la taxe professionnelle, etc.

Aujourd’hui, nous avons un gouvernement qui me paraît peut-être beaucoup plus fiable et qui tient ses promesses. Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui on en est encore à délibérer sur ce genre de chose. On ne pourrait pas voter le budget primitif en décembre ? Puisque Sarkozy est parti maintenant, ça devrait être bien.

. Monsieur MERONO J’avais été de ceux qui souhaitaient qu’on passât le budget à l’époque que vous avez dite. Le problème qu’il y a eu entre temps c’est une telle paupérisation de l’Etat que l’Etat nous rend les documents dans des périodes très tardives. Quelquefois nous avons du mal à avoir des documents pour préparer un budget en mars. Vous savez à quel point on a décapité la fonction publique d’Etat que ce n’est pas en six mois qu’on peut remettre des fonctionnaires en place.

. Monsieur DEL BORRELLO Je suis assez d’accord avec ce que vous venez de dire puisque Mme REVEL m’avait dit un peu ça, c’est que ça arrangeait quand même au niveau du fonctionnement parce que les documents vous ne les receviez pas suffisamment tôt et que c’était plus pratique de voter les budgets en mars. Je voulais relever par rapport à tout ce qu’on avait fait fin 2009 où vous aviez évoqué ce problème d’incertitude sur les ressources et je voulais le soulever aujourd’hui.

. Monsieur le MAIRE Le problème c’est que depuis des années l’incertitude est annuelle. J’indique aux collègues qui souhaitent avoir des chiffres sur la situation financière des communes, vous avez le site MINEFI où chaque année il y a des ratios et des comptes qui sont présentés pour toutes les communes de la France, selon les catégories où elles sont. Nous sommes sur les budgets 2011. On voit dans le ratio, par rapport aux recettes de la commune, une diminution entre 2010 et 2011. L’affaiblissement des ressources de la commune, au niveau des dotations d’Etat, s’illustre à ce niveau là.

Il y aussi la préparation budgétaire qui demande beaucoup de finesse et qu’en définitive pour revenir en décembre il faudrait qu’on rebascule l’ensemble des processus. Nous n’avons pas eu l’opportunité de le faire parce que chaque année nous sommes dans des incertitudes trop fortes.

. Monsieur MERONO A l’époque il n’y avait pas la possibilité de l’APCP, il n’y avait pas ces possibilités là de basculer d’une année sur l’autre et aujourd’hui c’est une facilité.

. Monsieur le MAIRE L’APCP c’est l’Autorisation de Programme Crédit de Paiement, et sur les terrains de grands jeux on a fait une APCP qui a permis de préparer l’investissement de ce projet là et de prévoir les crédits de paiement annuels.

. Madame REVEL Ce n’est absolument pas budgétaire, c’est simplement que je reconnais que vous êtes autant en forme que l’autre soir à la commission. Vous avez pris cette délibération pour ferrailler un petit peu,

786 vous vous faites plaisir, on est à la veille de Noël et de temps en temps il faut se faire plaisir aussi.

Délibération Autorisation d’exécution du Budget 2013 de la Ville avant son vote

Vu l’article L 1612-1 du Code général des collectivités territoriales qui prévoit notamment les conditions dans lesquelles l’exécutif des Collectivités Territoriales peut engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement jusqu’à l’adoption du budget dans le cas où il n’a pas été adopté avant le 1er janvier de l’exercice auquel il s’applique,

Considérant que le Conseil Municipal peut autoriser le Maire, dans ces circonstances, à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette et pour les dépenses à caractère pluriannuel incluses dans une autorisation de programme, les liquider et les mandater dans la limite des crédits de paiement prévus au titre de l’exercice par la délibération d’ouverture d’autorisation de programme,

Sur avis de la Commission Ressources et Outils de Communication,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

Article 1 : d’autoriser le Maire à procéder à toute opération concernant les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette.

Article 2 : d’autoriser le Maire à procéder à la liquidation et au mandatement des dépenses à caractère pluriannuel, incluses dans une autorisation de programme, dans la limite des crédits de paiements prévus au titre de l’exercice par ladite autorisation de programme.

Article 3 : de fixer le montant des crédits au quart des dépenses réelles d’investissement, hors autorisations de programme et hors remboursement du capital soit 1 181 662 €.

Article 4 : d’affecter ces crédits aux dépenses d’équipement.

Article 5 : Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et de tous les actes nécessaires à son application.

787

Délibération Autorisation d’exécution du Budget 2012 du budget annexe de la régie autonome des Transports avant son vote.

Vu l’article L. 1612-1 du Code général des collectivités territoriales qui prévoit notamment les conditions dans lesquelles l’exécutif des Collectivités Territoriales peut engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement jusqu’à l’adoption du budget dans le cas où il n’a pas été adopté avant le 1er janvier de l’exercice auquel il s’applique,

Considérant que le Conseil Municipal peut autoriser le Président de la RATSO, dans ces circonstances à engager, liquider et mandater les dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette et pour les dépenses à caractère pluriannuel incluses dans une autorisation de programme, les liquider et les mandater dans la limite des crédits de paiement prévus au titre de l’exercice par la délibération d’ouverture d’autorisation de programme,

Sur avis de la Commission Ressources et Outils de Communication,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1 : d’autoriser le Président de la régie autonome des Transports à procéder à toute opération concernant les dépenses d’investissement du budget annexe des Transports dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent, non compris les crédits afférents au remboursement de la dette.

ARTICLE 2 : d’autoriser le Président à procéder à la liquidation et au mandatement des dépenses à caractère pluriannuel, incluses dans une autorisation de programme, dans la limite des crédits de paiements prévus au titre de l’exercice par ladite autorisation de programme.

ARTICLE 3 : de fixer le montant des crédits au quart des dépenses réelles d’investissement hors remboursement du capital soit 58 750 €.

ARTICLE 4 : d’affecter ces crédits aux dépenses d’équipement.

ARTICLE 5 : Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et de tous les actes nécessaires à son application.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur ces deux délibérations ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Elles sont adoptées à l’unanimité, je vous en remercie.

788

VERSEMENT D’ACOMPTES DE SUBVENTIONS POUR LE 1ER TRIMESTRE 2013

. Madame REVEL Nous ne voterons le budget qu’au mois de mars et nous avons trois organismes structurants de la collectivité qui ont quand même besoin de vivre jusque là, à savoir : - le CCAS - l’Amicale Laïque - le Festival du livre

Nous vous proposons de leur verser des acomptes pour qu’ils puissent vivre jusque là.

Au niveau de l’Amicale Laïque il y a eu une petite coquille, à savoir qu’il faut lire 100 000 € pour le mois de janvier au lieu de 85 000 € comme mentionné sur le dossier préparatoire. Ce mois là l’Amicale Laïque doit les reversements à l’URSSAF et nous leur faisons les versements en fonction de leur trésorerie et de leurs obligations par rapport à tous leurs partenaires que ce soit, d’une part, les obligatoires, l’URSSAF, mais aussi les autres obligatoires à savoir le personnel.

. Monsieur le MAIRE Par rapport aux associations ou même à la SEM ALTIGONE, on essaie d’avoir les versements les plus judicieux possibles selon leurs nécessités. Depuis des années nous n’avons plus de ligne de trésorerie, donc nous agissons avec les fonds propres de la ville pour gérer cette question de relation et nous travaillons aussi avec Altigone dans les reversements qu’ils font au moment le plus important pour eux.

Délibération

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l'article L 1612.1,

Vu le budget communal 2012,

Considérant que le vote du Budget primitif 2013 interviendra sur le 1er trimestre 2013,

Considérant qu’il y a lieu de verser une partie des subventions dans un souci de continuité des activités de certaines associations et établissements publics dont les besoins sont immédiats,

Considérant que l’ensemble des subventions aux associations énoncées ci- après a fait l’objet d’une inscription au budget 2012,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

789

DECIDE Article 1 D’accorder un acompte de subvention selon le tableau suivant :

JANVIER FEVRIER MARS CCAS 50 000 50 000 50 000 AMICALE LAIQUE 100 000 65 000 65 000 FESTIVAL DU LIVRE 9 000

Article 2 D’autoriser Monsieur le Maire à signer les conventions et avenants avec les associations bénéficiant d'une subvention municipale supérieure à 23 000 € annuels, et notamment, l’Amicale Laïque.

Article 3 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

790

CONVENTION Ville de Saint-Orens de Gameville / Association « » en vertu d'une délibération du Conseil Municipal du 18 décembre 2012

Entre :

La Commune de Saint-Orens de Gameville, 46 av de Gameville, représentée par son Maire en exercice Monsieur Christian SEMPE,

Et :

L'Association ci-après dénommée :………, représentée par son Président en exercice, …………., en vertu d’une délibération du conseil d’administration,

Préambule

La loi du 12 avril 2000 et le décret du 6 juin 2001 créent l’obligation pour les communes de passer des conventions avec les associations qui bénéficient d’une subvention municipale de plus de 23 000 euros. La convention doit notamment définir l’objet, le montant et les conditions d’utilisation de la subvention attribuée.

C’est dans ces conditions qu’intervient la présente convention et qu’il est convenu ce qui suit :

ARTICLE 1 : Objet Consciente de leur caractère d’intérêt général, la commune accepte d’apporter son soutien aux activités suivantes dont l’association s’assigne la réalisation :

- …………………..

La commune s'engage à subventionner les activités de l’association telles qu'elles sont définies dans ses statuts.

ARTICLE 2 : Le Conseil Municipal fixe chaque année le montant de la subvention qui pourra être allouée.

Pour 2013, la subvention de fonctionnement est fixée à ….€.

ARTICLE 3 : Demande de subvention : L’association ……………. doit présenter une demande motivée de subvention par écrit.

Pour que sa demande soit instruite, l’association joint les éléments suivants :  statuts actualisés de l’association  copie de sa déclaration au journal officiel  composition actualisée du bureau  un bilan et un compte de résultat conformes au plan comptable général révisé, certifiés conformes par le président ou si l’ensemble des aides publiques excède 150 000 euros par un commissaire au 791 compte (art.81 de la loi 29/01/1993 – D.27/03/1993)  compte-rendu d’activité de l’année n-1  budget prévisionnel de l’année à subventionner  copie de l’attestation d’assurances

ARTICLE 4 :  Des moyens et prestations peuvent être mis à disposition à l’occasion d’activités organisées par elle-même ou conjointement avec la commune.

ARTICLE 5 : L'Association s'engage :  A mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires à la réalisation de l'objectif  A fournir chaque année un compte rendu d'activités et le bilan financier. La subvention attribuée : la commune s’interdit de s’immiscer dans l’affectation précise de celle-ci.

ARTICLE 6 : La présente convention est conclue pour une durée d’un an.

Fait à Saint-Orens de Gameville, Le …………….

Le Président, Le Maire,

………………… Christian SEMPE

792

TEMPS PERISCOLAIRE DE MIDI : MODIFICATION DE LA GRILLE ET EVOLUTION DES TARIFS – 2013

TARIFS DES REPAS EN CLSH MATERNEL : MODIFICATION DE LA GRILLE ET EVOLUTION DES TARIFS POUR 2013

MODIFICATION DE LA GRILLE DE PARTICIPATION AU CENTRE DE LOISIRS INTERCOMMUNAL DU SICOVAL POUR 2013

ATTRIBUTION DE LA SUBVENTION POUR LES SORTIES ET LES CLASSES TRANSPLANTEES

MODIFICATION DE LA TARIFICATION DES ACTIVITES SPORT’ORENS

. Madame CAPELLE-SPECQ Nous vous proposons une modification de la grille des tarifs pour le temps périscolaire de midi et il s’en découlera, puisque nous appliquons dans tout le secteur enfance-jeunesse, la même grille de quotient familial. Bien évidemment vous avez 5 ou 6 délibérations qui sont la suite de la première pour que la grille soit la même, que les familles s’y retrouvent et que quel que soit l’endroit, soit elles reçoivent une participation, soit elles ont un tarif à payer.

Depuis que nous avons instauré un quotient familial pour le tarif de la restauration scolaire, tous les deux ans nous faisons évoluer la grille, puisqu’une grille qui n’évolue pas est une grille qui au bout du compte ne signifie plus rien. Même s’il n’y a que de faibles augmentations de revenus, on accompagne ce mouvement là pour que des gens qui n’auraient qu’une faible augmentation ne se retrouvent pas dans la tranche du dessus.

On a changé la nomenclature, puisque nous étions de 0 à 7, ce qui nous a paru au bout du compte un peu irrationnel, et nous sommes passés de 1 à 8. On a relevé tarif par tarif, à la fois le plancher et le plafond.

Spécifiquement à la grille du TPM, il a été appliqué une évolution des tarifs de 2 % pour la part animation et de 2,5 % pour la part repas servi. Par contre, la ville propose dans cette grille de faire un effort plus important sur les 3 premières tranches qui s’appellent maintenant 1-2-3 puisque se sont les personnes aux plus bas revenus de la commune, parfois inférieurs au seuil de pauvreté. Il y a un effort qui est fait sur la part alimentation, ce qui revient à ce que pour la tranche 1 la part payée est en fait la part uniquement de la denrée, sans prendre le coût du service. Les deux autres tranches (2-3) sont légèrement progressives afin que pour sur ces familles là qui sont entre 75 et 100 sur la commune le repas soit le plus accessible possible en cette période où tout augmente.

Vous pouvez constater également qu’il n’y a plus que deux tarifs. Les nouvelles préconisations qui dataient de septembre 2011 sur la façon de faire dans les cantines de collectivités, sur les repas « maternelle » et « primaire », préconisent maintenant deux types de repas simplement. Donc il n’y a plus que deux tarifs alors qu’avant nous en avions trois : petite section et moyenne section, grande section et primaire.

Vous savez que pour un certain nombre d’enfants qui présentent une allergie alimentaire, ce sont les parents qui fournissent le repas puisque la cuisine de la collectivité est dans l’incapacité de fournir un repas qui soit garanti sans les produits allergisants, notamment pour des aliments qui soit se retrouvent dans énormément de composants, soit des composants cachés, c’est-à-dire qu’ils 793 appartiennent à des fonds de sauces, à des préparations, etc, et c’est quasiment impossible de les tracer. Donc dans ces cas là c’est la famille qui amène le repas, ce qu’on appelle le panier-repas, et ils ne payent pas la denrée. Néanmoins nous introduisons un tarif pour la part fixe des frais qui n’est pas une part de denrée mais une part de service.

Vous avez aussi la grille des tarifs des repas en CLSH maternel puisque là c’est une grille sur laquelle il n’est marqué que le prix du repas puisque quand les parents inscrivent l’enfant pour toute une journée de CLSH ils paient une part animation de l’entrée de l’enfant à la sortie. C’est un tarif uniquement pour la restauration.

Ensuite, comme nous avons modifié la grille, elle est également modifié pour la participation de la commune quand les parents inscrivent leurs enfants au centre de loisirs intercommunal du Sicoval, donc même grille, tranches de 1 à 8, et relèvement des planchers et des plafonds. C’est la même grille qu’on applique aussi pour la participation qui est versée par la ville aux familles dont les enfants partent en classes transplantées et qui est également indexée sur les revenus, donc de 1 à 8 avec modification des planchers et des plafonds.

Vous avez également la modification de la tarification des activités de Sport’Orens qui se base sur la même grille. Il y a une augmentation également des tarifs et le changement de la grille pour qu’on ait la même grille dans tous les secteurs jeunesse et enfance.

. Monsieur le MAIRE Une modification spécifique dans la délibération 11 qui est importante et ses conséquences sur les délibérations 12, 13, 14 et 16.

. Monsieur GODFROY Cette grille a fait l’objet d’un long débat lors de la dernière commission Enfance et Jeunesse du 28 novembre et je ne m’en étonne pas parce que la cantine scolaire est devenue, dans les postes budgétaires, une préoccupation des familles.

Initialement, il avait été envisagé d’aligner les trois tranches les plus basses au même niveau. Christian SEMPE a fait observer que la crise que nous connaissons risquait de durer, que probablement nous serions amenés à adopter des évolutions différenciées pour chacune des tranches, il faudrait alors les justifier et que dans ces considérations il fallait mieux conserver la progressivité, ce que nous avons fait.

Au risque de passer pour un obsessionnel aux yeux d’Annick BRULE, je vais encore dire que je plaide en faveur de la gratuité de la tranche la plus basse. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec Isabelle CAPELLE-SPECQ lorsqu’elle dit qu’il faut toujours laisser une part à la charge des familles. Je ne suis pas non plus d’accord avec Agnès SAUMIER quand elle dit que de toute façon in fine il y a toujours la possibilité de l’intervention du CCAS. Beaucoup de familles connaissent des difficultés mais elles n’ont pas recours au CCAS et je m’en félicite. En tout état de cause, le coût et la qualité des repas sont une préoccupation constante de la municipalité. Je considère qu’en politique les symboles ont un sens et je redis ce que j’ai entendu tout à l’heure, la solidarité est avec le développement les deux pieds de notre politique municipale et j’y tiens beaucoup.

Ceci dit, cette grille marque une rupture, la tranche la plus basse n° 1est stabilisée, les deux autres connaissent une baisse sensible et je m’en félicite.

794

. Monsieur le MAIRE Vous aidez dans le débat et dans les débats futurs par la présentation que vous faites et c’est quelque chose qu’on va regarder d’une manière active. On va observer comment se répartissent les familles saint-orennaises dans les tranches différentes, comme nous le faisons avec Agnès au niveau du CCAS sur le portage des repas à domicile et pour préparer des solidarités fortes. On a environ 90% des enfants qui mangent en restauration municipale.

. Madame CAPELLE-SPECQ Ça dépend des tranches d’âge mais globalement tous les enfants qui sortent de CM2 ont mangé ou mangent à la cantine. Parfois il y a des petits qui mangent moins ou qui ne mangent pas tous les jours. 100 % des enfants qui sortent de l’école ont mangé à la cantine.

. Monsieur le MAIRE Il y a la question du seuil de pauvreté. Huit millions de personnes en France étaient en dessous de ce seuil. Ça nous pose des problèmes et ça pose des responsabilités que la ville a. Je propose au Conseil Municipal ce premier pas qui est un pas important et qu’on regarde d’une manière attentive la suite.

. Madame CAPELLE-SPECQ Tout à l’heure j’ai dit que ça concernait les trois premières tranches, soit une centaine de familles, c’est aussi un chiffre qui évolue puisque les enfants grandissent. Pour votre information, en 2012, nous avons 65 familles qui se situent dans ces premières tranches. L’année dernière il y en avait 80. Donc 65 familles sur 656 familles qui sont inscrites à la cantine.

. Monsieur GODFROY Et la première tranche comporte 19 familles qui sur 144 jours fait pour la commune un surcoût inférieur à 4 000 €.

. Monsieur le MAIRE Le débat devra se poursuivre.

. Madame LUMEAU-PRECEPTIS Je partage complètement l’avis de M. GODFROY. On en a déjà discuté à plusieurs reprises et je comprends tout à fait l’avis qui avait été avancé par Mme CAPELLE mais vraiment je trouve que c’est important dans une commune comme la nôtre qu’on ait l’idée d’aider les familles de cette première tranche qui représentent un quotient terrible à nos yeux et j’approuve et je partage complètement l’avis de M. GODFROY sur la gratuité de la cantine dans ce sens.

. Monsieur SOUTOUL Cette intervention m’a bien plu, vous parlez avec le cœur. Dès qu’on a parlé avec son cœur il faut faire appel à la raison et il faut faire extrêmement attention. Il peut y avoir un biais de stigmatisation vis- vis de ces populations et il y a une notion qui est la considération de soi-même, l’amour-propre et la dignité.

795

Je pense que ce débat mériterait de sortir un peu de la commission et d’être élargi. L’argument du cœur je suis d’accord, la somme est minime mais peut être qu’aussi ça peut faire des dégâts. J’aimerais en discuter avec vous et avec d’autres collègues.

. Monsieur le MAIRE Vous avez raison dans le sens où c’est un débat qui doit être plus large que la commission. En aparté avec Claude on se disait que finalement les familles qui sont dans les tranches 2 et 3 ce n’est pas très fort non plus comme revenus.

. Madame CAPELLE-SPECQ Pour la 1ère tranche on est en dessous des minima sociaux, la 2ème tranche est aux minima sociaux et la 3ème est aux limites du seuil de pauvreté. On a débattu longuement en commission entre gratuité pour la 1ère tranche, progressivité ou le prix de la denrée dans l’assiette pour les 3 premières tranches, etc. Je pense que ce que dit Patrice est intéressant et je pense qu’il faudrait plus anticiper en 2013, en mai ou juin avoir une discussion plus collective sur tous les secteurs de la ville où nous avons un quotient familial pour savoir dans quel domaine l’effort de la commune doit être porté et que ce soit partagé par tout le monde, soit pour les personnes âgées, soit pour les familles. Il faut qu’il soit partagé même par ceux qui ne peuvent pas aller à toutes les commissions.

Il faut l’anticiper, parce que s’il n’a pas lieu en mai ou juin, il faut qu’on ait le temps de se mettre d’accord, le temps qu’on en discute, le temps qu’on fasse les grilles, de façon à délibérer comme nous le faisons là puisque nous changeons de tarifs au 1er janvier.

. Monsieur GODFROY Le débat doit être sorti de la commission et être plus général. Je pourrai avoir la même attitude par rapport à la grille de l’école de musique. Ce n’est pas parce qu’on est en crise que l’accès à la culture doit être refusé à certains.

. Monsieur le MAIRE On a des éléments essentiels de la vie par rapport à des personnes qui souffrent, on a des personnes âgées aussi. C’est vrai qu’il y a le CCAS. Mais il y a une attitude générale que nous devons avoir en tant qu’élus sur la question de ces tarifs là.

Je vous propose d’organiser une commission avec ceux qui souhaitent y participer, qui soit un peu transversale et qui permette de prendre des orientations aussi bien au Conseil comme ce soir ou au niveau du CCAS.

Je vous propose, si vous me donnez l’autorisation, de faire un vote groupé sur les délibérations 11, 12, 13, 14 et 16.

796

Délibération Temps périscolaire de midi : modification de la grille et évolution des tarifs - 2013

Vu le Code de l’Education et notamment ses articles R.531-52 et R.531-53, Vu le budget communal, Vu la délibération du 31 mai 2011 relative à la tarification du Temps Périscolaire de Midi

Considérant la nécessité de revaloriser annuellement les tarifs,

Considérant la nécessité d’adapter la tarification aux différentes situations des familles, il est proposé :

- de modifier la nomenclature : les 8 tranches de tarification sont numérotées de 1 à 8, - de faire évoluer le montant des seuils et des plafonds des tranches, - de créer une contribution aux charges pour les enfants bénéficiant d’un panier repas.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 La création d’une contribution pour les enfants bénéficiant d’un panier repas.

ARTICLE 2 L’adoption de la grille tarifaire du Temps Périscolaire de Midi pour l’année 2013 comme suit :

Maternelle Anciens tarifs Nouveaux tarifs 2013

QF Tarif dont part dont part QF Tarif dont part dont part appliqué animation repas appliqué animation repas

0 Q ≤ 220 1,26 € 0,20 € 1,06 € 1 Q ≤ 240 1,26 € 0,20 € 1,06 € 1 220 < Q ≤ 310 1,83 € 0,26 € 1,57 € 2 240 < Q ≤ 330 1,47 € 0,27 € 1,20 € 2 310 < Q ≤ 450 2,38 € 0,32 € 2,06 € 3 330 < Q ≤ 470 1,64 € 0,33 € 1,31 € 3 450 < Q ≤ 600 2,97 € 0,38 € 2,59 € 4 470 < Q ≤ 620 3,04 € 0,39 € 2,65 € 4 600 < Q ≤ 800 3,38 € 0,44 € 2,94 € 5 620 < Q ≤ 820 3,46 € 0,45 € 3,01 € 5 800 < Q ≤ 990 3,54 € 0,50 € 3,04 € 6 820 < Q ≤ 1000 3,62 € 0,51 € 3,11 € 6 990 < Q ≤ 1300 3,75 € 0,56 € 3,19 € 7 1000< Q ≤ 1300 3,83 € 0,57 € 3,26 € 7 1300 < Q 3,94 € 0,60 € 3,34 € 8 1300 < Q 4,03 € 0,61 € 3,42 € Elémentaire Anciens tarifs Nouveaux tarifs 2013

QF Tarif dont part dont part QF Tarif dont part dont part appliqué animation repas appliqué animation repas

0 Q ≤ 220 1,36 € 0,20 € 1,16 € 1 Q ≤ 240 1,36 € 0,20 € 1,16 € 1 220 < Q ≤ 310 1,93 € 0,26 € 1,67 € 2 240 < Q ≤ 330 1,57 € 0,27 € 1,30 € 797

2 310 < Q ≤ 450 2,49 € 0,32 € 2,17 € 3 330 < Q ≤ 470 1,74 € 0,33 € 1,41 € 3 450 < Q ≤ 600 3,10 € 0,38 € 2,72 € 4 470 < Q ≤ 620 3,17 € 0,39 € 2,78 € 4 600 < Q ≤ 800 3,50 € 0,44 € 3,06 € 5 620 < Q ≤ 820 3,58 € 0,45 € 3,13 € 5 800 < Q ≤ 990 3,69 € 0,50 € 3,19 € 6 820 < Q ≤ 1000 3,77 € 0,51 € 3,26 € 6 990 < Q ≤ 1300 3,91 € 0,56 € 3,35 € 7 1000< Q ≤ 1300 4,00 € 0,57 € 3,43 € 7 1300 < Q 4,15 € 0,60 € 3,55 € 8 1300 < Q 4,24 € 0,61 € 3,63 € TARIF PERSONNEL 3,59 € TARIF PERSONNEL 3,68 € TARIF ENSEIGNANT 4,22 € TARIF ENSEIGNANT 4,33 €

Paniers repas maternelle et élémentaire QF Tarif appliqué animation contribution

1 Q ≤ 240 0,30 € 0,20 € 0,10 € 2 240 < Q ≤ 330 0,47 € 0,27 € 0,20 € 3 330 < Q ≤ 470 0,63 € 0,33 € 0,30 € 4 470 < Q ≤ 620 0,79 € 0,39 € 0,40 € 5 620 < Q ≤ 820 0,95 € 0,45 € 0,50 € 6 820 < Q ≤ 1000 1,11 € 0,51 € 0,60 € 7 1000 < Q ≤ 1300 1,27 € 0,57 € 0,70 € 8 1300 < Q 1,41 € 0,61 € 0,80 €

ARTICLE 3 Les tarifs du repas du personnel communal (3.68 euros) et du personnel enseignant (4.33 euros) sont approuvés pour l’année civile 2013.

ARTICLE 4 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

798

Délibération Tarifs des repas en CLSH maternel : modification de la grille et évolution des tarifs pour 2013

Vu le budget communal, Vu la délibération du Conseil Municipal du 31 mai 2011 relative à la facturation du Temps Périscolaire de Midi. Considérant la revalorisation annuelle des tarifs des repas en CLSH maternel, Considérant la nécessité d’adapter la tarification aux différentes situations des familles, il est proposé : - de modifier la nomenclature ; les 8 tranches de tarification sont numérotées de 1 à 8, - de faire évoluer le montant des seuils et des plafonds des tranches, - de créer une contribution aux charges pour les enfants bénéficiant d’un panier repas.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 La création d’une contribution pour les enfants bénéficiant d’un panier repas.

ARTICLE 2 L’adoption de la grille tarifaire des repas en CLSH maternel le mercredi pour l’année 2013 comme suit :

Tarifs 2013 maternelle Quotient familial Prix repas Contribution panier repas 1 Q ≤ 240 1,06 € 0,10 2 240 < Q ≤ 330 1,20 € 0,20 3 330 < Q ≤ 470 1,31 € 0,30 4 470 < Q ≤ 620 2,65 € 0,40 5 620 < Q ≤ 820 3,01 € 0,50 6 820 < Q ≤ 1000 3,11 € 0,60 7 1000 < Q ≤ 1 300 3,26 € 0,70 8 1 300 < Q 3,42 € 0,80

ARTICLE 3 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

799

Délibération Modification de la grille de participation au Centre de Loisirs Intercommunal du SICOVAL pour 2013

Vu le budget communal,

Considérant la nécessité d’adapter la grille de la tarification aux différentes situations des familles, il est proposé :

- de modifier la nomenclature ; les 8 tranches de tarification sont numérotées de 1 à 8, - de faire évoluer le montant des seuils et des plafonds des tranches.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 L’adoption de la grille de participation pour le Centre de loisirs intercommunal du SICOVAL pour l’année 2013 selon la grille suivante :

Quotient familial Participation en euros

Demi-journée Journée 1 Q ≤ 240 6,00 € 12,00 € 2 240 < Q ≤ 330 3,50 € 7,00 € 3 330 < Q ≤ 470 3,00 € 6,00 € 4 470 < Q ≤ 620 2,50 € 5,00 € 5 620 < Q ≤ 820 1,50 € 3,00 € 6 820 < Q ≤ 1000 1,00 € 2,00 € 7 1000 < Q ≤ 1300 0,50 € 1,00 € 8 1300 < Q 0€ 0€

ARTICLE 2 La grille de participation ci-dessus sera applicable à compter du 1er janvier 2013.

ARTICLE 3 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

800

Délibération Attribution de la subvention pour les sorties et les classes transplantées 2013 et participation au transport

Vu le budget communal,

Considérant la nécessité d’adapter la tarification aux différentes situations des familles, il est proposé : - de modifier la nomenclature ; les 8 tranches de tarification sont numérotées de 1 à 8, - de faire évoluer le montant des seuils et des plafonds des tranches. Considérant l’aide annuelle accordée au transport des classes transplantées et des sorties d’une journée,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 L’adoption de la grille tarifaire pour les classes transplantées pour l’année 2013 selon les grilles suivantes :

Nombre de jours 2 jours 3 jours 4 jours 5 jours QF 1 Q ≤ 240 80 120 160 200 2 240 < Q ≤ 330 66 99 132 165 3 330 < Q ≤ 470 62 93 124 155 4 470 < Q ≤ 620 44 66 88 110 5 620 < Q ≤ 820 26 39 52 65 6 820 < Q ≤ 1000 20 30 40 50 7 1000 < Q ≤ 1300 8 12 16 20 8 1300 < Q 4 6 8 10

ARTICLE 2 De fixer, pour l’année 2013, la participation au transport des classes transplantées et des sorties d’une journée à :  pour les classes transplantées : 350 €  pour les sorties d’une journée : 175 € ARTICLE 3 La grille de subvention ci-dessus, présentée par Monsieur le Maire est adoptée et sera applicable au 1er Janvier 2013.

ARTICLE 4 : Ces subventions seront versées à la Coopérative Scolaire de chaque établissement concerné : maternelle catala, élémentaire catala, maternelle corail, élémentaire corail, élémentaire H Puis, maternelle H Puis.

ARTICLE 5 : Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

801

Délibération Modification de la tarification des activités Sport’Orens

Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal :

Depuis septembre 2011, la tarification des journées des Sport’orens (classique ou ski) prend en compte la situation des familles en se basant sur le quotient familial. Afin d’harmoniser la politique tarifaire appliquée aux autres prestations municipales, il est proposé de modifier le n° des tranches de 1 à 8, la grille des quotients et les tarifs des journées Sport’Orens tel que décliné ci après. En conséquence, Monsieur le Maire invite le Conseil Municipal à se prononcer sur la mise en place de cette nouvelle grille tarifaire

Considérant le bien fondé de la proposition.

Après avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 D’adopter les modifications de la grille des quotients et des tarifs des activités Sport’Orens selon la grille suivante à compter du 01 janvier 2013.

Quotient Familial Journée classique Journée ski Sport’orens Sport’Orens Tranche 1 Q < 240 6,90 € 9,80 € Tranche 2 240

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur ces 5 délibérations ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elles sont adoptées à l’unanimité, je vous en remercie.

802

CREATION D’UN NOUVEAU SECTEUR SCOLAIRE AVEC LA VILLE DE TOULOUSE

. Madame CAPELLE-SPECQ Vous vous rappelez sûrement que nous avions délibéré après un travail conjoint avec Toulouse, de façon à modifier la carte scolaire de Toulouse et de permettre, ce qui se faisait déjà mais sans avoir été soumis à délibération, que les petits toulousains dont les familles le souhaitent et qui habitent entre la rocade et Saint-Orens puissent être scolarisés sans processus dérogatoire sur les écoles de Catala ou de Corail, évidemment en fonction des places disponibles et en voyant régulièrement avec Toulouse de façon à adapter les effectifs en fonction des capacités d’accueil.

C’est une délibération qui avait été prise il y a 2 ans et nous avons continué à travailler avec Toulouse et échangé à propos de la scolarisation et des services sur ces toulousains d’outre rocade et de leur bassin de vie. Nous avions fait remarquer que la loi fixe la participation des communes au niveau de la tarification des coûts de la scolarité et ça c’est respecté. Nous avions déjà fait remarquer à Toulouse que maintenant nous sommes dans une configuration un peu différente de la période où cette loi sur le fonctionnement des écoles a dû être passée, à savoir que maintenant les enfants ne font pas que fréquenter l’école mais ils arrivent tôt le matin (à partir de 7h30) et on les prend en charge jusqu’à 18h15 si la famille le souhaite. Si on voulait que les choses soient justes et partagées, il le fallait aussi. Si Toulouse accueillait ces toulousains dans ses écoles, elle mettrait également en place de la restauration scolaire, de l’accueil périscolaire, et donc si on accueillait les petits toulousains dans nos places disponibles il était entendu qu’on pourrait discuter de ce que j’appelle le périscolaire.

Nous arrivons au terme de ce travail et c’est pour cela que nous vous reproposons une délibération sur le secteur scolaire avec la ville de Toulouse. Dans la première délibération il était envisagé de se rencontrer pour parler de cette participation et la délibération de ce soir fixe les conditions du partage des frais sur le périscolaire.

C’est une grande première puisque ça ne se fait nulle part, ce n’est pas prévu par la loi. Le travail a été long parce que nous avons essayé d’être mesurés et il risque peut être de faire école. Dans une relation bien comprise entre deux villes qui ont un bassin de vie commun, on ne sera peut être pas les seuls et je pense que Toulouse a été prudente aussi dans l’élaboration puisqu’elle risque d’être sollicitée par d’autres communes limitrophes si la même situation géographique se pose.

Toulouse a délibéré le 14 décembre, nous délibérons ce soir. Nous vous proposons d’autoriser le maire à signer cette convention avec Pierre COHEN. Vous avez le détail du calcul puisque nous avons tout pris en compte, ce que la ville met pour un accueil d’un petit écolier entre le matin et le soir, c’est pondéré par les effectifs, ça concerne autant la participation qu’on met dans la cuisine municipale que celle qu’on met dans le périscolaire et on déduit la prise en charge de la CAF et la participation des familles.

Cette année, le calcul que vous avez en page 71, fait que pour l’année scolaire 2011-2012 ces frais de participation de Toulouse s’élèveraient aux environs de 95 000 €. Des esprits chagrins pourraient nous dire que depuis longtemps nous accueillons des toulousains et que depuis longtemps nous ne percevons rien et nous les accueillons de la même façon que les saint-orennais avec le même quotient familial, ça nous a paru toujours important. A l’origine des premières scolarisations de toulousains, c’étaient principalement des secteurs de logements sociaux en plus qui venaient sur Toulouse, donc ça nous aurait paru tout à fait inconvenant de faire payer un tarif extérieur majoré de toute façon.

C’est quelque chose que nous faisions déjà de bon cœur depuis longtemps. Là il y a la reconnaissance du travail partagé, d’une réflexion commune, et à partir de maintenant ça sera

803 pérennisé puisque la convention est établie pour 3 ans, les coûts engagés sont fonction des effectifs. Pour l’année 2011-2012 on avait 73 élèves et pour 2012-2013 on a 125 toulousains.

. Monsieur SARRAILH Cette délibération est une bonne nouvelle d’arriver sur un accord entre la ville de Toulouse et Saint-Orens. Ça correspondait quand même à des charges importantes, équivalentes au coût pour la collectivité du secteur scolaire lui-même.

. Madame CAPELLE-SPECQ Sauf que quand on est inscrit à l’école on va à l’école de 9h-12h et 14h-17h, alors que quand on est inscrit sur le périscolaire on ne va pas toujours le matin, pas toujours le soir, et ça fluctue en fonction de l’effectif, ça ne se calcule pas exactement pareil. Si on fait plein pot ça revient à peu près à la même chose.

. Monsieur SARRAILH Je pense que ce serait important que ça puisse être étendu au niveau national pour éviter des déséquilibres entre collectivités et surtout dans les grandes agglomérations.

La participation de la commune est basée sur les coûts réels, alors que pour ce qui est des coûts dans le cadre de l’accueil scolaire proprement dit je crois qu’il y a des règles de péréquation en fonction du potentiel fiscal des communes. Ce type de rééquilibrage ne pourra être fait que dans une réglementation qui se ferait au niveau national.

. Madame CAPELLE-SPECQ Oui au niveau national il y a une péréquation parce qu’effectivement quand il y a deux élèves d’une petite commune rurale qui sont scolarisés, les potentiels fiscaux ne sont pas les mêmes. Là nous avons un accord entre Toulouse et nous.

. Madame DELEUZE Je suis très contente de cette délibération, à plusieurs titres. Bien sûr qu’elle met à niveau les ressources de la commune sur ce domaine là, qu’elle tisse des liens avec la ville de Toulouse, qu’elle montre que les collaborations de frontières positives peuvent exister et en même temps ça me permet de souligner que nous avons là l’illustration d’un bel investissement pour nos enfants.

. Monsieur le MAIRE Nous attendons avec impatience les données du recensement que l’INSEE nous a envoyées mais n’a pas voulu nous communiquer par téléphone. On aura une faible croissance de la population. On a depuis 2-3 ans un pourcentage des enfants de moins de 4 ans sur la commune qui remonte. C’est un bel espoir pour notre ville d’avoir ces populations là qui sont venues habiter sur Saint-Orens et qui y trouvent les services.

Ce partenariat avec Toulouse a demandé beaucoup d’efforts, de discussions, de compréhension, et je remercie tous ceux qui ont œuvré dans ce sens et j’aurai l’occasion de remercier Pierre COHEN qui a joué un rôle pour débloquer une situation.

804

Délibération Vu le Code général des collectivités territoriales. Vu le Code de l’éducation et notamment son article L.212-7 portant fixation du ressort des écoles publiques de la Commune. Vu la délibération du Conseil Municipal de Saint-Orens de Gameville en date du 29 mars 2011 approuvant la création d’un nouveau secteur scolaire avec la commune de Toulouse et la conclusion d’une convention réglant les conditions de scolarisation.

Considérant qu’il apparaît opportun que la Ville de Toulouse créé un nouveau secteur scolaire permettant aux élèves toulousains domiciliés dans le secteur (Est du périphérique et jouxtant Saint-Orens de Gameville) de s’inscrire dans les groupes scolaires de Catala ou du Corail de Saint-Orens de Gameville sans passer par la procédure de scolarisation hors Commune de l’article L.212-8 du Code de l’éducation, Considérant que la convention approuvée par le Conseil Municipal du 29 mars 2011 n’a pu être signée en l’état et a demandé des corrections, Considération la nouvelle proposition de convention à conclure avec la commune de Toulouse.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1 D’approuver la conclusion, avec la Commune de Toulouse, d’une convention réglant les conditions de scolarisation telle qu’annexée et d’autoriser Monsieur le Maire à la signer.

ARTICLE 2 De confirmer que les élèves toulousains, domiciliés dans le nouveau périmètre, matérialisé en annexe, pourront s’inscrire dans une école publique de Saint-Orens de Gameville sans passer par la procédure de scolarisation hors commune.

ARTICLE 3 Le Conseil Municipal adopte le plan de référence annexé.

ARTICLE 4 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

805

Convention d’organisation des conditions d’accueil scolaire et périscolaire

Entre :

D’UNE PART : La Ville de Toulouse sise Place du Capitole à Toulouse (31040), représentée par son Maire en exercice, Monsieur Pierre COHEN, agissant par délégation du Conseil municipal en vertu d’une délibération en date du ……… .

ET,

D’AUTRE PART : La Ville de Saint-Orens de Gameville sise 46, avenue de Gameville à Saint-Orens de Gameville (31650), représentée par son Maire en exercice, Monsieur Christian SEMPE, agissant par délégation du Conseil municipal en vertu d’une délibération en date du………..

VU L’article L 212-7 du Code de l’Education portant fixation du ressort des écoles publiques de la Commune. VU Décret N° 98-45 du 15 janvier 1998 modifiant le décret 86-425 du 12 mars 1986 pris en application du 5ème alinéa de l’article 23 de la loi N° 83-663 du 22 juillet 1983. Portant répartition des frais de fonctionnement des écoles publiques entre commune.

EXPOSE DES MOTIFS

Constatant l’évolution de la densification de l’habitat toulousain aux confins des communes de Toulouse et de Saint Orens de Gameville, renforçant une dynamique de bassin de vie existante par de-là la rocade, et entrainant des contraintes de déplacement pour les familles, il apparait nécessaire d’aménager de façon transitoire les capacités d’accueil scolaire du secteur.

Dés lors il convient d’en organiser les conditions au travers d’une Convention entre les Communes de Toulouse et de Saint Orens de Gameville et de suivre l’adaptation de l’offre d’accueil scolaire à la densification en cours et à venir de ce secteur.

Cette convention sera portée à connaissance de l’ensemble des acteurs concernés pour assurer une offre d’accueil de qualité.

IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT

ARTICLE 1 Définition du périmètre de scolarisation Il est défini un périmètre de scolarisation, composé des quartiers toulousains, situés à l’Est de la rocade au contact des communes de Labège et Saint-Orens de Gameville, et limité au Nord par la Saune. Cf. Carte ci-jointe.

Les enfants résidant dans ce périmètre seront scolarisés sur les groupes scolaires saint-orennais de Catala et du Corail sans passer par la procédure de scolarisation hors commune auprès des services de la commune de Toulouse.

ARTICLE 2 Enfants concernés Ne sont inscrits que les enfants, de ce périmètre, comptabilisés par l’Education Nationale, c'est-à-dire à ce jour, ceux ayant trois ans au plus tard le 31 décembre de leur 1ère inscription scolaire.

ARTICLE 3 Organisation de l’information aux familles La Commune de Toulouse a la charge d’assurer l’information des familles de ce périmètre sur ce nouveau dispositif et sur les dispositions afférentes de la Commune Saint-Orens de Gameville, notamment concernant les périodes d’inscriptions des premières scolarisations.

ARTICLE 4 Procédures de demande de dérogation Toute procédure de demande de dérogation de scolarisation sur les groupes scolaires saint-orennais de Catala et du Corail de ce périmètre incombe à la Commune de Toulouse.

806

ARTICLE 5 Procédure d’anticipation des capacités d’accueil Il est convenu que les deux communes se rencontrent deux fois par an, aux mois de septembre et de mai, pour échanger sur les perspectives de peuplement de ce périmètre, afin d’anticiper les capacités d’accueil dans les groupes scolaires saint-orennais de Catala et du Corail. Pour ce faire, les deux communes se réservent la possibilité d’inviter les partenaires concernés.

ARTICLE 6 Frais de fonctionnement Au plus tard à la fin de l’année scolaire, le solde des inscriptions réelles enregistrées de part et d’autre sera calculé afin d’identifier la Commune supportant la plus lourde charge, laquelle émettra un titre de recettes pour demander le remboursement des sommes dues au titre de l’année scolaire qui vient de s’écouler. Sur la base d’un titre de recette qui tiendra compte : - du solde du nombre d’élèves scolarisés hors commune de résidence de part et d’autre - du coût réel de l’élève de la Commune émettant le titre, pour l’année scolaire s’achevant à l’appui de la délibération correspondante.

Pour un enfant scolarisé en cours d’année, la participation demandée à la commune sera divisée en trois trimestres sachant que si un enfant rentre en cours de trimestre, la participation pour celui-ci sera intégrale.

ARTICLE 7 Frais périscolaires La partie des coûts de prestation cantine et périscolaire (matin, midi et soir), supportée par la commune de Saint Orens de Gameville, concernant les élèves toulousains sera prise en charge par la commune de Toulouse, sur la base du cout réel de la prestation, une fois déduites les participations des parents et de la Caisse d’Allocation Familiale. ( Cf Annexe I).

ARTICLE 8 Recensement des élèves La Commune de Saint-Orens de Gameville assurera le recensement des élèves toulousains pour permettre la facturation qu’ils soient avec accord préalable, car extérieurs au périmètre, ou sans accord car résidants dans le périmètre défini.

ARTICLE 9 Durée validité Cette Convention est conclue pour une période de trois ans à compter de la rentrée de septembre 2011 et se renouvellera chaque année par tacite reconduction, sauf dénonciation dans les six mois, par l’une ou l’autre des parties, avant le mois de septembre de la présente convention soit au plus tard au 28 février.

ARTICLE 10 Remplacement et annulation de la convention du 10 juin 2003. La présente convention abroge la convention du 10 juin 2003.

ARTICLE 11 Diffusion La présente convention sera portée à connaissance de l’Education Nationale et des partenaires concernés.

807

Annexe I

Nombre d’élèves Toulousains après déduction des élèves Saint-Orennais scolarisés sur Toulouse en distinguant les élémentaires et les maternelles : soit 27 maternelles et 46 élémentaires soit 73 élèves.

1-Coût réel du temps périscolaire par élève pour l’année scolaire 2011-2012:

a-Tarif périscolaire avec le temps du Midi deux heures, comprenant les temps d’animation du matin du soir, de midi et le repas (dont le coût varie en fonction de l’âge de l’élève): Maternelle : 1963,29€/année/ élève. Elémentaire : 1977,09€/année/ élève.

b- Tarif périscolaire, comprenant uniquement les temps d’animation du matin et du soir: 864,00€/année.

2-Quotient familial moyen pour l’année scolaire 2011-2012: ((Q le plus bas + Q le plus haut)/ 2)x 138 jours. : Soit : ((1,26€ + 4,15€)/2)x138 = 373.29€

3-Prise en charge CAF pour l’année scolaire 2011-2012:

a - Sur le tarif périscolaire avec le temps du Midi deux heures Matin (97,37€) + Midi (114,36€) +Soir (81,14€) =292.86€

b - Sur le tarif périscolaire hors midi deux heures : Matin (97,37€) + Soir (81,14€) = 178,51€

4-Coût du temps périscolaire annuel porté par la collectivité : Soit Cout réel –(Q familial moyen +prise en charge Caf)

a-Sur le temps périscolaire avec le temps du Midi deux heures Maternelle : 1963,29€.- (373.29€ +292.86€)=1297.14€ Elémentaire : 1977,09€ - (373.29€+292.86€)=1310.94€

b-Sur le tarif périscolaire hors midi deux heures : 864,00€ - (373.29€+178,51€)=312.19€

5-Somme totale due : Nombre d’élèves toulousains, maternelles et élémentaires, multiplié par le cout réel des temps périscolaires avec et sans prise en compte du midi deux heures. Soit 73 élèves dont 27 maternelles et 46 élémentaires sur l’ensemble de l’année scolaire 2011 2012. Tous bénéficient de la prestation périscolaire avec le temps du Midi deux heures. Donc le coût de prise en charge s’élève à : Pour les maternelles : 27 x 1297.14€= 35022.83 € Pour les élémentaires : 46 x 1310.94€= 60303.32 € Soit pour l’année scolaire 2011-2012 un total de : 95326.15€

808

ACTUALISATION DES REGLEMENTS DE FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES D’ACCUEIL PETITE ENFANCE

. Madame CAPELLE-SPECQ Nous vous proposons d’actualiser les règlements de fonctionnement des structures d’accueil Petite Enfance. Régulièrement les règlements doivent être réactualisés en fonction des préconisations, notamment de la CAF et de la CNAF, partenaire principal pour tout ce qui est accueil Petite Enfance. Nous avons renouvelé la convention pour 3 ans, dite de la PSU. En fonction de ces nouvelles préconisations et de ces réactualisations, il faut réactualiser les deux règlements des structures municipales, accueil familial et multi-accueil.

Nous avons repris dans le préambule, quelques types de changements. Je ne vais pas tous les reprendre. Nous avons mieux défini, en accord avec la CAF et ses préconisations, les définitions d’accueil régulier, d’accueil occasionnel et d’accueil d’urgence ainsi que la façon de quantifier le tarif de l’accueil d’urgence. Il y a certaines mentions qui ont disparu, par exemple les notions de l’activité des parents puisque tous les parents ont le droit de faire une demande pour avoir leur enfant accueilli en structure Petite Enfance. Nous avons mis une modification qui nous a été demandée par la CAF sur la structure d’accueil familial. Vous pouvez voir en détaillant que le taux d’effort n’est pas le même en accueil familial ou en multi-accueil, c’est le taux préconisé par la CAF et il y a une différence. Dans la tarification il est demandé une surcote de 10 % quand la famille qui demande l’accueil de son enfant n’habite pas Saint-Orens. Ils peuvent être accueillis, ils intègrent la liste d’attente avec les critères sociaux, de famille, de revenus, de localisation du domicile, néanmoins il y a 10 % de plus du tarif puisque ce ne sont pas des saint-orennais. Tout est détaillé dans ces deux règlements de fonctionnement qui sont quasiment superposables avec quelques petites différences puisqu’il y a un accueil qui se fait au domicile des assistantes maternelles et l’autre qui se fait dans la structure Petite Enfance.

. Monsieur O. ARTERO Depuis plus de 10 ans on voit le travail qu’a effectué cette municipalité en termes de gestion et d’analyse des politiques publiques et surtout communales. On arrive à avoir une vision globale, comptable, financière du coût de revient du service public municipal qui me paraît de bonne augure pour pouvoir travailler de la meilleure des manières dans les années qui viennent, qui ne sont pas normalement d’un avenir très rose. Au moins nous avons véritablement le potentiel, la capacité de pouvoir voir ce qu’une politique publique amène et aussi à montrer aux gens ce que cette municipalité là, ce Conseil Municipal là depuis plus de 11 ans a fait. Il ne reste aujourd’hui qu’à mieux leur montrer les efforts politiques que nous avons pu accomplir depuis plus d’une dizaine d’années dans ce sens là.

. Monsieur le MAIRE Je tempérerai cette question. La ville de Saint-Orens s’est dotée de services publics dans une période 1990-2000. La question qui s’est posée entre 2000 et 2010 ça a été d’assurer leur pérennité, de rendre de la justice puisque dans beaucoup de domaines les quotients familiaux ont été introduits. Je crois qu’on a su garder ces services publics, les améliorer et pouvoir ensuite demain accueillir les personnes qui vont arriver sur la ville.

809

. Madame CAPELLE-SPECQ Sans rapport direct avec les deux règlements de fonctionnement mais pour rebondir sur ce qu’a dit Olivier ARTERO et Monsieur le Maire, je vous rappelle qu’il y a un lieu d’accueil enfants-parents qui a ouvert au mois d’octobre et comme on a pu le dire le jour où on l’a inauguré, c’est que c’est rare d’ouvrir une structure nouvelle. Cette structure donne satisfaction puisque les accueillantes nous font part du fait que le rythme, après une ouverture depuis le 4 octobre, est déjà un rythme régulier de familles qui fréquentent cet accueil, qui est le même rythme des lieux d’accueil un peu similaires se trouvant à Quint-Fonsegrives, Balma, etc.

Délibération VU le Code de la Santé Publique et notamment son article L. 2324-30, VU la lettre circulaire 2011-105 du 29 juin 2011 de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF) relative à la Prestation de Service Unique (PSU), VU la Convention de Prestation de Service Unique adoptée par le Conseil Municipal du 19 novembre 2012.

Considérant la nécessité de procéder à une actualisation des règlements de fonctionnement des structures d’accueil Petite Enfance (structures d’accueil collectif et familial) afin de respecter les conditions posées par la CNAF au versement de la PSU et rappelées dans le cadre de la lettre circulaire n° 2011-105 du 29 juin 2011 de la CNAF et de la convention adoptée par le Conseil Municipal du 19 novembre 2012.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1 D’adopter le règlement de fonctionnement de la structure municipale multi accueil collectif Petite Enfance joint en annexe.

ARTICLE 2 D’adopter le règlement de fonctionnement de la structure municipale d’accueil familial Petite Enfance joint en annexe.

ARTICLE 3 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

810

VILLE DE ST ORENS DE GAMEVILLE

Haute-Garonne  05 61 39 00 00 Fax: 05 62 24 92 94

Maison de la Petite Enfance

REGLEMENT DE FONCTIONNEMENT DE LA STRUCTURE MUNICIPALE MULTI ACCUEIL COLLECTIF PETITE ENFANCE

Intégrée dans la Maison Petite Enfance, la structure municipale Multi accueil collectif organise l’accueil de jour, régulier, occasionnel et d’urgence des enfants dans les locaux aménagés à cet effet. Cette structure d’une capacité de 60 places fonctionne conformément :

- Au Code de la Santé Publique, au Code de l’Action Sociale et des Familles et d’une manière générale à toutes les lois et règlements en vigueur, applicables aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de 6 ans.

- Aux instructions de la Caisse Nationale d’Allocations Familiales (CNAF).

- A la délibération du Conseil Municipal en date du 18 décembre 2012 portant sur les modifications du dernier règlement de fonctionnement de ladite structure.

FONCTIONNEMENT GENERAL DE LA STRUCTURE

Selon le décret n° 2010-613 du 7 juin 2010 relatif aux établissements d’accueil des enfants de moins de 6 ans codifié à l’article R- 2324-17 du Code de la Santé Publique : « Les établissements et les services d’accueil non permanent d’enfants veillent à la santé, à la sécurité, au bien-être et au développement des enfants qui leur sont confiés. Dans le respect de l’autorité parentale, ils contribuent à leur éducation. » ----- La structure est organisée en trois espaces de vie de vingt places chacun, dans des locaux différenciés.

-----

Le Contrat d’accueil

Les modalités d’accueil de l’enfant sont formalisées au terme d’un contrat signé par les parents (ou le représentant légal) et le Maire.

Les contrats d’accueil précisent le temps de présence de l’enfant (heures d’arrivée et de départ). Ils sont calculés en heures journalières et en semaines calendaires.

Ils sont personnalisés en fonction des besoins des familles (accueil régulier, occasionnel, d’urgence), de l’organisation de la structure et de ses orientations éducatives.

 L’accueil régulier

L’accueil est dit régulier lorsque les besoins de la famille sont connus à l’avance et sont récurrents. Les enfants sont connus et inscrits dans la structure. Les contrats s’établissent selon les amplitudes horaires suivantes :

- Les journées de 11 H 00 maximum - Les demi- journées de 4 H 00, soit 08 H 00 – 12 H 00 ou 14 H 00 – 18 H 00 - Les matinées plus repas de 6 H 00, soit 08 H 00 – 14 H 00 (en fonction des disponibilités du service)

 L’accueil occasionnel

L’enfant est déjà connu de la structure et nécessite un accueil pour une durée limitée et ne se renouvelant pas à un rythme

811 régulier.

Les besoins de la famille sont donc ponctuels et non récurrents.

 L’accueil d’urgence

L’accueil est dit d’urgence lorsque les besoins des familles ne sont pas connus à l’avance et ne peuvent donc pas être anticipés.

Il s’agit du cas où l’enfant n’a jamais fréquenté la structure et pour lequel les parents souhaitent bénéficier d’un accueil en « urgence ».

C’est un accueil immédiat de courte durée, sur une période définie et qui répond à une difficulté ponctuelle des familles.

Horaires

La structure est ouverte du lundi au vendredi de 7 H 30 à 18 H 30 (17 H 30, neuf mercredis par an). La structure est fermée samedi, dimanche, jours fériés, pont de l’Ascension, lundi de Pentecôte.

Fermetures annuelles

Les dates de fermetures annuelles sont portées à la connaissance des familles en fin d’année civile pour l’année suivante et correspondent à quatre semaines l’été et une semaine à Noël.

Les dates des mercredis pour lesquels la structure ferme à 17 H 30 pour les réunions du personnel sont également précisées en fin d’année.

Période d’adaptation

L’intégration de l’enfant dans la structure Petite Enfance fait suite à une période d’adaptation pour laquelle une participation forfaitaire de huit heures est due.

CONDITIONS D’ADMISSION

Conditions d’accès

L’accueil des enfants dans la structure est possible dès la fin du congé de maternité ou d’adoption (minimum légal) et jusqu’aux 3 ans de l’enfant. Il pourra être prolongé jusqu’aux 3 ans révolus des enfants préinscrits à l’école et n’y ayant pas été accepté.

L’accueil d’un enfant porteur d’un handicap pourra se faire après analyse de la situation, en fonction des possibilités de l’établissement et après avis médical du médecin de la structure.

Cet accueil pourra être prolongé au-delà des 3 ans révolus de l’enfant en fonction des possibilités de l’établissement et sur avis médical du médecin de la structure.

Modalités de préinscription

Les préinscriptions sont effectuées par les parents (ou représentant légal) auprès d’un des directeurs Petite Enfance. Ces préinscriptions ne prévalent en aucun cas de l’admission de l’enfant.

La présentation de l’acte de naissance (ou d’adoption) confirme la préinscription. En cas de non présentation au plus tard 15 jours après la naissance de l’enfant, la préinscription sera annulée.

Décision d’attribution de places

L’admission de l’enfant en structure Multi accueil est décidée par une commission d’attribution des places composée des directeurs et de l’élu Petite Enfance qui en assure la présidence.

L’attribution des places se fait à partir d’un tableau de critères établi dans l’objectif d’un traitement équitable des demandes.

Les familles sont informées par courrier des décisions de la commission.

Quand l’avis est favorable, la famille doit retourner l’acceptation de place, signée, afin que celle-ci soit effective. 812

Un mois de participation financière sera du sur la base de calcul conforme aux instructions de la CNAF si la famille se désiste après avoir signé l’acceptation de la place.

L’admission de l’enfant devient effective en accueil régulier après constitution complète du dossier administratif et signature du contrat de placement, sous réserve d’un avis médical favorable.

Composition du dossier de l’enfant

- Imprimé d’acceptation de place signé par les parents (ou représentant légal) - Contrat de placement signé par les parents (ou représentant légal) et par le Maire - Extrait d’acte de naissance (ou d’adoption) - Justificatif de domicile - Présentation pour photocopie du livret de famille - Coordonnées (téléphone, mail) du domicile et du lieu de travail des parents (ou représentant légal) et des personnes majeures autorisées à venir chercher l’enfant - Numéro d’allocataire CAF (ou autre affiliation) - Présentation pour photocopie des derniers avis d’imposition des parents pouvant être nécessaires - Certificat médical autorisant l’enfant à fréquenter la structure d’accueil Petite Enfance - Pièces justificatives des vaccinations de l’enfant - Autorisations (soins, sorties, prises de photos) signées par les parents (ou représentant légal) - Attestation d’assurance responsabilité civile de la famille

PRISE EN CHARGE QUOTIDIENNE DE L’ENFANT

Pendant son temps d’accueil l’enfant bénéficie d’une prise en charge globale de ses besoins physiques, affectifs et éducatifs en conformité avec les axes éducatifs de la structure.

Temps de présence

Les parents (ou représentant légal) sont tenus de respecter les jours et horaires précisés dans le contrat de placement qu’ils ont signé.

Toute absence de l’enfant sera signalée par les parents (ou représentant légal) à la direction dès que possible et au plus tard le jour même avant 10 H 00.

Toute modification ponctuelle ou permanente du contrat doit faire l’objet d’une demande écrite des parents (ou représentant légal) à la direction qui donnera son autorisation en fonction des possibilités du service et en conformité avec le dispositif CNAF. Cette modification donnera lieu à un avenant au contrat.

Arrivées et départs quotidiens de l’enfant

L’enfant doit arriver propre et ayant pris son petit déjeuner pour un accueil du matin et son déjeuner pour un accueil d’après-midi.

Pour des raisons de sécurité le port de bijoux, ou tout autre objet pouvant présenter un danger (barrettes à cheveux, collier d’ambre…) n’est pas autorisé.

Lors de l’admission, les parents (ou représentant légal) autorisent par écrit une ou plusieurs personnes majeures susceptibles de venir chercher leur enfant. Ils fournissent à cet effet une photocopie des cartes d’identité de ces personnes autorisées à la signature du dossier. Ces documents seront conservés dans le dossier de l’enfant.

La structure fermant à 18 H 30, il est demandé aux parents, ou personnes autorisées, de prévoir d’arriver avant l’heure stricte de fermeture. Ainsi, les informations concernant la journée de leur enfant pourront être transmises dans de bonnes conditions favorisant les échanges parents/professionnels.

Tant qu’ils sont présents sur la structure, les parents, ou représentant légal ou accompagnant autorisé, conservent et assurent la responsabilité de leur enfant.

Après les heures de fermeture, le service des mineurs du commissariat pourra être alerté en vue de la prise en charge de l’enfant resté sur la structure.

Santé de l’enfant

813

Le médecin de la structure

Conformément au Code de la Santé Publique, la structure s’assure le concours d’un médecin pédiatre qui est chargé de la surveillance médicale générale concernant les enfants accueillis.

Ce médecin,

- Donne son avis médical sur l’admission des enfants - Assure les actions d’éducation et de promotion de la santé infantile auprès du personnel - Veille à l’application des mesures préventives d’hygiène générale et des mesures à prendre en cas de probabilité de contagion, d’épidémie ou autres situations dangereuses pour la santé. - Assure le suivi préventif des enfants, veille à leur bon développement et à leur adaptation en liaison avec les parents et le médecin de famille si nécessaire.

Certificat médical d’admission

Un certificat autorisant l’accueil dans la structure Petite Enfance est obligatoire dès l’entrée de l’enfant.

Vaccinations

Elles sont pratiquées par le médecin traitant de l’enfant et doivent être en accord avec les textes en vigueur. Toute contre indication sera attestée par certificat médical.

Administration de médicaments

 Protocole de soins

Un protocole pour la prise en charge de l’hyperthermie et de la douleur et un protocole pour les difficultés respiratoires ont été signés par le médecin de la structure autorisant ainsi l’administration des médicaments nécessaires sous le contrôle des infirmiers puériculteurs de la Maison Petite Enfance.

 La prise en charge des PAI (Protocole d’Accueil Individualisé)

L’enfant porteur d’un handicap ou présentant une pathologie nécessitant un traitement médical ou une attention particulière, bénéficiera de la mise en place d’un PAI.

Celui-ci, élaboré et signé en concertation avec le médecin traitant, le médecin de la structure, les infirmiers puériculteurs avec la participation des parents, sera appliqué en cas de nécessité par les professionnels formés, responsables de l’enfant.

 Les besoins exceptionnels

En cas de prescription médicale pour prise médicamenteuse indispensable pendant les temps d’accueil de l’enfant, les médicaments pourront, de façon exceptionnelle, être administrés sous autorisation et contrôle des infirmiers puériculteurs de la Maison Petite Enfance (nécessitant la présentation d’une ordonnance lisible, datée et nominative).

Aussi, sur toute ordonnance, sera-t-il demandé aux parents de mentionner par écrit, qu’ils autorisent le personnel de la crèche à administrer les médicaments à leur enfant.

Les professionnels n’ayant pas obligation d’assurer l’administration de médicaments aux enfants accueillis (hors PAI), celle-ci doit rester exceptionnelle et prise en charge par les parents hors temps d’accueil. Pour ce faire les parents en informeront leur médecin afin d’adapter les prescriptions. Les traitements locaux et homéopathiques sont soumis à la même règle.

Les infirmiers puériculteurs se réservent le droit de refuser l’administration d’un médicament.

Maladie de l’enfant

En cas de maladie soumise à éviction, l’enfant ne pourra pas être accueilli. Il réintègrera la structure sur présentation d’un certificat médical l’y autorisant et avec l’accord du directeur ou de son adjoint (en cas de litige, le médecin de la structure sera seul décideur).

Les urgences

814

Les modalités d’intervention des professionnels en cas d’urgence médicale ont été définies et validées par le médecin de la structure. Elles prévoient notamment, selon le degré d’urgence, l’appel des secours (SAMU, pompiers).

Les parents sont avertis le plus rapidement possible. Les frais encourus restent à la charge de la famille.

Les régimes diététiques

Les régimes diététiques médicaux seront pris en compte (dans la limite des possibilités du service et avec l’accord du directeur) sur indications écrites du médecin allergologue ou traitant.

L’allaitement maternel

Pour les mères qui souhaitent venir allaiter leur enfant pendant ses temps d’accueil, la structure offre les conditions nécessaires en termes d’organisation et de locaux.

Pour les parents qui souhaitent maintenir l’allaitement pendant les temps d’accueil en apportant le lait maternel, une organisation respectant les règles d’hygiène sera proposée par les professionnels.

PARTICIPATION DES FAMILLES A LA VIE DE LA STRUCTURE

Les parents sont invités à participer :

- Aux manifestations festives et culturelles - Aux réunions d’information et de concertation liées à la vie de la structure - Aux réunions à thème sur la Petite Enfance - Aux groupes de parole organisés par la structure.

Les familles ont accès aux informations collectives les concernant, par affichage dans les locaux de la Maison Petite Enfance ou par courrier individuel en cas de nécessité.

L’EQUIPE PROFESSIONNELLE

L’équipe pluridisciplinaire se compose de la façon suivante :

- Direction encadrement - Accueil, santé, éducation, sécurité de l’enfant - Entretien, restauration, lingerie - Secrétariat, administration - Un médecin pédiatre

Direction encadrement

Les fonctions de Direction sont les suivantes :

Le directeur

Il est titulaire du diplôme d’infirmier et du diplôme de puériculteur requis pour ses fonctions de direction. Il a délégation du gestionnaire municipal pour :

 La fonction de direction

Le directeur est référent de la structure et garant des missions de l’établissement en référence aux textes législatifs et règlementaires.

 La fonction de gestion

En lien avec les services spécialisés de la ville : - Gestion administrative - Gestion financière - Gestion ressources humaines - Gestion locaux et matériel

815

 La fonction d’organisation

- Accueil des familles (préinscription, admission, présentation de la structure) - Attribution et gestion des places enfants sur les modules - Elaboration, suivi et réactualisation du projet d’établissement - Organisation du travail des équipes - Gestion des plannings - Formation du personnel et des stagiaires - Suivi social des familles - Actions du partenariat (social, médical, culturel, pédagogique, financier)

 La fonction d’infirmier puériculteur

- Suivi des enfants (santé physique, psychologique et comportementale) - Action de prévention et d’éducation à la santé

En l’absence du directeur, les fonctions de direction, gestion et organisation, sont assurées par le directeur adjoint. Les fonctions d’infirmier puériculteur sont assurées par les autres infirmiers puériculteurs de la Maison Petite Enfance, selon un planning d’astreintes.

Le directeur adjoint

Il remplace le directeur et assure la continuité du service en son absence.

Il est titulaire du diplôme d’éducateur de jeunes enfants ou d’infirmier puériculteur requis pour ce poste.

Il assure, en collaboration avec le directeur, les fonctions de gestion et d’organisation.

Accueil, santé, éducation, sécurité de l’enfant

La prise en charge quotidienne de l’enfant (accueil, soins, sécurité, activités éducatives) est assurée par les auxiliaires de puériculture diplômées (cinq par module de vingt places).

L’encadrement pédagogique est assuré par le(s) éducateur(s) de jeunes enfants diplômé(s). Ces professionnels sont encadrés par les infirmiers puériculteurs.

Entretien, restauration, lingerie

Des agents titulaires du CAP Petite Enfance assurent l’hygiène des locaux, la lingerie et l’élaboration des repas des enfants (sous la responsabilité des infirmiers puériculteurs).

Secrétariat – administration

Deux agents administratifs assurent pour l’ensemble de la Maison Petite Enfance le secrétariat et la tenue administrative des services sous la responsabilité des directeurs. Ils font fonction de régisseur et régisseur adjoint.

Le médecin

La structure s’assure le concours d’un médecin pédiatre conformément à la législation en vigueur (voir chapitre santé).

PARTICIPATION FINANCIERE DES FAMILLES

La participation financière due par les familles tous les mois (appelée Taux d’Effort) est obligatoire. Elle est conforme aux instructions en vigueur de la CNAF.

Ressources prises en compte

Pour les familles relevant du régime général, les revenus pris en compte sont ceux enregistrés par la Caisse d’Allocations Familiales sur le site CAFPRO.

816

Calcul du tarif horaire (application dispositif CNAF)

COMPOSITION DE LA FAMILLE 1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 à 7 enfants 8 enfants et plus 0,06 % 0,05 % 0,04 % 0,03 % 0,02 %

Si, dans une famille, il y a un enfant en situation de handicap, le taux d’effort appliqué est celui immédiatement en dessous de celui auquel la famille peut prétendre en fonction de sa taille.

Les changements de situation familiale (naissance ou adoption d’un enfant, perte d’emploi, séparation) pouvant entraîner des modifications des éléments CAFPRO, doivent être signalés par les parents à la CAF ainsi qu’à la direction de la structure (par écrit). Une nouvelle saisie CAFPRO sera effectuée lors de la facturation suivante.

En cas de non affiliation au régime général ou d’impossibilité de saisie CAFPRO, les familles concernées devront présenter à la direction les derniers avis d’imposition.

Détermination de la participation financière pour les accueils réguliers

La participation financière des familles se calcule en fonction du temps d’accueil contractualisé, du nombre déclaré d’enfants à charge et des ressources déclarées à la CAF (ou dernier avis d’imposition) permettant de déterminer le tarif horaire.

Cette participation fait l’objet d’un forfait mensuel calculé selon la formule du dispositif CNAF ci-dessous en fonction des éléments précisés sur le contrat de placement de l’enfant.

Nombre d’heures hebdomadaires contractualisées X Nombre annuel de semaines contractualisées X Tarif horaire Nombre de mois de placement (maximum 11 mois par année civile)

Détermination de la participation financière pour les accueils occasionnels

Cette participation est calculée en fonction du nombre d’heures supplémentaires effectuées par l’enfant dans la structure, sur la même base de tarif horaire calculé dans son contrat d’accueil initial.

Détermination de la participation financière pour les accueils d’urgence

Cette participation est calculée en fonction du nombre d’heures réalisées, du nombre déclaré d’enfants à charge et du tarif plancher publié en début d’année civile par la CNAF.

Détermination de la participation financière pour les familles extérieures à la commune

Une majoration de 10 % sera apportée au barème de la participation familiale fixé par la CNAF pour les familles ne résidant pas sur la commune.

Déductions

Les déductions applicables sur le forfait mensuel sont limitées aux cas suivants :

- Les semaines de fermeture de la structure - Les jours fériés - Les semaines d’absence hors fermeture, programmées et précisées à la signature du contrat (cinq semaines maximum par année civile, proratisées selon la durée du contrat en cours). Les semaines s’entendent d’un lundi à un vendredi. - Les fermetures exceptionnelles de la structure si le taux d’encadrement minimum indispensable pour assurer la sécurité des enfants n’est pas atteint (grèves, intempéries…) - L’hospitalisation de l’enfant (sur présentation d’un certificat d’hospitalisation) - Les absences pour maladie de l’enfant supérieures à trois jours calendaires (sur présentation d’un certificat médical) - Les absences pour maladie soumise à éviction prononcée par le directeur (sous couvert du médecin de la structure)

Révision du contrat

En application du dispositif CNAF, une révision du contrat intervient une fois par an pour la saisie des revenus, les changements 817

étant applicables à chaque mois de janvier.

Exceptionnellement en cours d’année, les contrats peuvent être modifiés à la demande des parents et en accord avec la direction.

Toute demande d’augmentation du nombre d’heures hebdomadaires sera soumise à la décision de la direction en fonction des disponibilités.

Modalités de facturation

La tarification forfaitaire mensuelle obligatoire fait l’objet d’une facture émise à terme échu. Elle est acquittable auprès du régisseur de la structure avant le 15 du mois par chèque à l’ordre du Trésor Public ou par CESU (Chèque Emploi Service Universel «garde d’enfants») ou en espèces.

Tout retard sera facturé en fin de mois et toute demi-heure commencée sera facturée.

De même, toute demi-heure supplémentaire demandée par écrit et acceptée par la direction sera facturée, même en cas de désistement de la famille.

FIN DE PLACEMENT

Départ définitif

Avant le départ définitif de leur enfant (intégration scolaire, déménagement ou autre motif) les parents (ou représentant légal) sont tenus de présenter à la direction un préavis d’un mois notifié par écrit. En cas de non respect de ce délai, la participation du mois suivant le départ reste due.

Rupture de contrat

L’autorité municipale gestionnaire de la structure peut prononcer une rupture dans les cas suivants :

- Non respect du présent règlement - Défaut de paiement récurrent - Déclaration inexacte concernant les pièces constituant le dossier de l’enfant - Décision médicale prononcée par le médecin de la structure contre indiquant le maintien de l’enfant dans la structure - Comportement perturbateur d’un parent, représentant légal ou accompagnant autorisé, ayant pour conséquence la mise en danger des enfants ou des professionnels.

Le présent règlement est opposable à tous les parents, représentants légaux ou accompagnants autorisés des enfants admis au sein de la structure.

Il est affiché dans les locaux de la Maison Petite Enfance.

818

DEMANDE DE SUBVENTION POUR LE FORUM DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION A LA COMMUNAUTE URBAINE TOULOUSE METROPOLE

DEMANDE DE SUBVENTION POUR LE FORUM DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION AU CONSEIL REGIONAL

. Madame SAUMIER Depuis bientôt deux ans, Toulouse-Métropole Emploi anime le réseau des services emplois communaux en favorisant le partage des informations, en faisant vivre des outils mutualisés pour le suivi des publics et en étant le chef d’orchestre de la politique emploi étroitement articulée avec la politique du développement économique. Son rôle est aussi d’harmoniser les actions sur le territoire. C’est la première fois que l’opportunité nous est offerte de demander une subvention pour l’organisation du Forum de l’Emploi et de la Formation qui aura lieu en 2013, le 13 mars.

Cette subvention, pour la Communauté Urbaine concerne le volet emploi essentiellement et vous avez une autre délibération qui suit qui elle est pour le Conseil Régional et concerne le volet formation.

. Monsieur le MAIRE Ce sont deux demandes de subventions sur un événement à venir qui a été déplacé de l’automne au printemps.

Je vous demande l’autorisation de mettre aux voix d’une manière globale ces délibérations 18 et 19.

Délibération Demande de Subvention à la Communauté Urbaine de Toulouse Métropole Participation au Forum de l’Emploi et de la formation

Au vu du succès rencontré les années précédentes par les forums de l’emploi et de la formation, Monsieur le Maire informe qu’il est prévu d’organiser la 18ème édition le Mercredi 13 mars 2013.

Au-delà d’un enjeu économique et social essentiel au développement économique du territoire, l’accès à la formation et à l’emploi demeure pour la collectivité une préoccupation majeure dans l’intérêt des habitants du bassin et tout particulièrement des Saint-Orennais.

Ainsi, la 18ème édition de ce forum a pour objectif de faciliter l’accès à l’emploi et à la formation, de mettre en relation les demandeurs d’emploi et les entreprises mais également, de sensibiliser et d’informer les porteurs de projet du territoire.

Monsieur le Maire invite les membres du Conseil Municipal à se prononcer sur la convenance du dépôt d’une demande de subvention de fonctionnement auprès de la Communauté Urbaine Toulouse Métropole pour un montant de 15 000 € laquelle financerait une partie de cette opération, sur le volet emploi. 819

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 De charger Monsieur le Maire de solliciter auprès de la Communauté Urbaine Toulouse Métropole une subvention d’un montant de 15 000 € afin de financer une partie du coût de l’organisation du Forum de l’Emploi et de la Formation sur le volet Emploi.

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

820

Délibération Demande de Subvention au Conseil Régional Participation au Forum de l’Emploi et de la Formation

Au vu du succès rencontré les années précédentes par les forums de l’emploi et de la formation, Monsieur le Maire informe qu’il est prévu d’organiser la 18ème édition de ce forum le Mercredi 13 mars 2013.

Au-delà d’un enjeu économique et social essentiel au développement économique du territoire, l’accès à la formation et à l’emploi demeure pour la collectivité une préoccupation majeure dans l’intérêt des habitants du bassin et tout particulièrement des Saint-Orennais.

Ainsi, la 18ème édition de ce forum a pour objectif de faciliter l’accès à l’emploi et à la formation, de mettre en relation les demandeurs d’emploi et les entreprises mais également, de sensibiliser et d’informer les porteurs de projet du territoire.

Monsieur le Maire souligne que l’objectif de facilitation de l’accès à la formation s’inscrit notamment dans le champ des compétences régionales, c’est pourquoi, il invite les membres du Conseil Municipal à se prononcer sur la convenance du dépôt d’une demande de subvention de fonctionnement auprès du Conseil Régional pour un montant de 4 000 € laquelle financerait une partie de cette opération sur le volet formation.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 De charger Monsieur le Maire de solliciter auprès du Conseil Régional une subvention d’un montant de 4 000 € afin de financer une partie du coût de l’organisation du Forum de l’Emploi et de la Formation

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l’exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur ces 2 délibérations ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elles sont adoptées à l’unanimité, je vous en remercie.

821

TRAVAUX D’ECLAIRAGE PUBLIC DANS DIVERS QUARTIERS – AFFAIRE 4 AR 12

. Monsieur R. ARTERO Le Syndicat Départemental d’Electricité de la Haute-Garonne a réalisé un avant-projet sommaire sur des opérations que nous avons demandées en date 10 septembre 2012. Vous avez la liste des lieux qui vont être touchés par ces travaux. Le coût total de ce projet est estimé à 41 118 €. La TVA est de 6 110 €. La part prise en charge par le syndicat est de 23 100 €. La part restant à charge de la commune est de 11 908 € qui est éligible à une subvention du Conseil Général.

. Monsieur PUIS Je trouve qu’il y a des endroits qui sont trop éclairés. Je parle d’Altigone qui est une place qui est sur éclairée le soir. Quand on arrive à minuit, c’est vraiment très éclairé. Est-ce qu’on ne pourrait pas baisser l’intensité ? C’est le même cas pour le nouveau terrain de foot, c’est également très éclairé. Si on pouvait baisser l’intensité à partir de 11 heures je crois qu’on y gagnerait tous.

. Monsieur R. ARTERO Il me semble que sur la place il y a deux réseaux d’éclairage. Jusqu’à une certaine heure il y a les deux rampes qui éclairent et à une certaine heure ça doit baisser. Je vérifierai ça.

. Monsieur le MAIRE Pour la place d’Altigone, quand on nous a présenté la mise en service on nous a parlé de ça. Ce qu’il faut qu’on regarde c’est un point sur ce qui est possible de faire quant à l’intensité. Sur la question de l’éclairage du terrain de foot, Claude PETREMANN tu n’as pas de remarques à faire ?

. Monsieur PETREMANN Je pense qu’il veut parler des accès au terrain, mais pas le terrain en lui-même puisqu’il y a des minuteries qui coupent l’éclairage à partir d’une certaine heure.

. Monsieur SARRAILH Lors du levé de la thermographie aérienne qui va se faire avec un scanner infrarouge, il y aura en même temps une caméra qui va prendre plusieurs clichés de la ville la nuit ce qui nous permettra d’avoir une carte de l’intensité lumineuse, d’avoir des éléments objectifs en terme d’éclairage et de voir les secteurs qui peuvent être éventuellement réduits. Il y a des système d’atténuation et ce sont des systèmes intéressants notamment en terme de consommation énergétique.

. Monsieur le MAIRE On va le regarder de près. Tout le travail par rapport à ces questions d’éclairage sont à faire avec le SDEHG.

. Monsieur R. ARTERO Il y a de nouveaux matériels qui sont en test.

822

Délibération Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal qu’à la suite de la demande de la Commune en date du 10 septembre 2012 concernant des travaux d’éclairage public en divers quartiers, le Syndicat Départemental d’Electricité de la Haute-Garonne a réalisé l’Avant Projet Sommaire de l’opération suivante (4 AR 12), comprenant :  école élémentaire Catala : remplacement des appareils d’éclairage public n° 2891 et 2892,  gymnase Pierre Paul Riquet : remplacement des bornes basses et rénovation des appareils n°3260 et 3262,  terrain de pétanque boulevard Catala : dépose des installations (suppression du coffret de commande, des mâts et des projecteurs) y compris dépose des massifs,  rue des Chasselas devant le CCAS : dépose des bornes basses n°1937, 1938 et 1939,  10 avenue de Bel Horizon : rénovation de l’appareil n°1790 et réfection du câblage,  51 rue de Ribaute : rénovation de l’appareil d’éclairage public n°2774,  rue des Lauriers : rénovation de l’appareil d’éclairage public n°3121 Le coût total de ce projet est estimé à 41 118 € Compte tenu des règlements applicables au SDEHG, la part restant à la charge de la Commune se calculerait comme suit : - TVA éligible au FCTVA : 6 110 € - part gérée par le Syndicat : 23 100 € - Part restant à la charge de la Commune (estimation) : 11 908 € Cette catégorie de travaux est éligible à une subvention du Conseil Général. Avant d’aller plus loin dans les études de ce projet, le SDEHG demande à la Commune de s’engager sur sa participation financière. Dès réception de cette délibération, les services techniques du Syndicat pourront finaliser l’étude et des plans définitifs seront transmis à la Commune pour validation avant exécution. Monsieur le Maire propose de couvrir la participation de la Commune par voie d’emprunt et de prendre rang sur un prochain prêt du Syndicat Départemental.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE ARTICLE 1 D’approuver le projet et de demander l’inscription de cette opération sur les crédits du SDEHG. Après inscription et réalisation des travaux, la Commune demande la réservation d’une part d’emprunt auprès du Syndicat Départemental et décide de prendre en charge les annuités découlant, pour la Commune, d’une part d’emprunt au plus égale à 11 908 €.

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie. 823

APPROBATION DES RESULTATS DU BILAN CARBONE ET DEFINITION D’UNE STRATEGIE DE REDUCTION DES EMISSIONS DE GAZ A EFFET DE SERRE

. Monsieur SARRAILH Il s’agit d’une délibération concernant les résultats du bilan . C’est une étude qui a été menée sur des données provenant des services pour l’année 2010, qui a montré que nous avions, au niveau du patrimoine de la ville et au niveau des services assurés par la collectivité, une production de 3500 tonnes équivalent carbonne. Ce n’est pas un chiffre très parlant. Une tonne de carbone est émise pour 14 000 km parcourus avec une Twingo. On pourrait trouver d’autres éléments de comparaison en termes de voyages aériens et autres. Il y a beaucoup de simulateurs qui permettent d’évaluer, notamment en ce qui concerne les déplacements, la production de ces gaz à effet de serre, dont on sait qu’ils ont des impacts très forts en ce qui concerne le réchauffement climatique. Je pense qu’il y a des politiques à mener dans ce domaine pour la réduction des gaz à effet de serre. En 2100 environ nous aurons des évaluations de températures qui sont relativement élevées de 4 à 5° avec des périodes de canicule de plus d’un mois.

L’objectif de cette étude était, non seulement de chiffrer notre production de gaz à effet de serre mais aussi de proposer des actions visant à les réduire.

Nous sommes engagés au niveau européen sur des réductions de 20 % de ces gaz à effet de serre à l’horizon 2020. Au niveau français il y a un engagement d’appliquer un facteur 4, de réduire d’un facteur 4 ces émissions à l’horizon 2050. Ce sont des engagements qui se sont déclinés au niveau des différentes collectivités, le plan climat du Grand Toulouse reprend également ces objectifs.

On vous propose aussi dans cette délibération d’aller dans le même sens pour ce qui concerne les activités de la collectivité, et de trouver des moyens de réduire sur une base annuelle de 3 % les émissions de gaz à effet de serre.

Il y a plusieurs articles dans la délibération. Il y a un constat concernant le bilan qui a été fait à partir des données 2010. C’est une donnée qui va servir de référence et sur laquelle on pourra se baser pour voir si on mène une politique permettant d’atteindre les objectifs qui sont donnés. L’article 2 consiste à approuver ces choix de réduction d’un facteur 4, donc d’aller sur une réduction de 3 % par an. Et ensuite d’élaborer un guide de mise en œuvre de suivi pour que les services se mettent en ordre de marche pour réduire ces émissions dans tous les domaines qui les concernent.

Les principaux postes de production tiennent aux déplacements, aussi bien des agents dans la collectivité, mais aussi des usagers qui utilisent les services sur la commune. Egalement tout ce qui est achats mobiliers, tous les services auxquels on fait appel, notamment d’alimentation, qui sont relativement fort au niveau de la restauration scolaire. Egalement voir l’impact des immobilisations, c’est-à-dire tout ce qui est constructions neuves et d’avoir des postes décarbonnés et réduire les consommations d’énergie ainsi que d’aller vers des énergies renouvelables de type décarbonné plutôt que l’utilisation des énergies fossiles.

. Monsieur DEL BORRELLO Je vais faire une remarque qui avait été faite par Serge JOP lors de la commission. On a l’impression que c’est plus ou moins un vœu pieux de dire qu’on va réduire les gaz à effet de serre de 3 % par an et diviser par 4 à l’horizon 2050, sachant que la marge d’erreur pour évaluer ce genre de gaz à effet de serre est de l’ordre de 20 à 25%, sur les matériaux autres que les combustibles. Pour les combustibles la marge d’erreur est de 5 % environ. 824

Qu’on vote la délibération c’est très bien mais on ne sait pas trop comment ça va être vérifié, comment on va pouvoir affirmer qu’on réduit bien de 3 % par an. La délibération a le mérite d’exister, les mesures aussi, mais c’est un peu difficile à quantifier quand même.

. Monsieur SOUTOUL A titre personnel je vais m’abstenir. Le but global est peut être louable mais je n’ai pas besoin de passer par le truchement d’une usine à gaz pour obtenir des choses comme ça, je n’ai pas besoin de faire d’acte de contrition, ni de mea culpa, ni de confiteor. Pour moi tout ça relève de quelque chose qui me déplaît, de l’achat d’indulgence. Je pense qu’on pourrait faire appel tout simplement à des stratégies d’économie d’énergie, de budget, de rationalisation, afin d’économiser les deniers publics payés par le contribuable. Ça me parle plus que des équivalents de CO2 dont je ne sais même pas si l’équivalent est réel ou pas. Quand je regarde la contribution mondiale sur le CO2, la Chine arrive en tête. Nous sommes à la moitié de l’Allemagne, nous sommes derrière la Corée du Sud et nous sommes derrière l’Iran. Ce qui me préoccupe c’est que la France en 10 ans a perdu 1 million d’emplois industriels. Que la France tienne ses objectifs en termes de réduction, ça peut être ambitieux, mais je crains qu’on finisse par se tirer une balle dans le pied.

Je préférerai qu’on parle pour les services de rationalisation et d’épargner les deniers du contribuable, plutôt que de faire des équivalents de CO2. J’espère que les fonctionnaires comprendront qu’in fine c’est protéger l’argent du contribuable qui est durement gagné et qui est payé par tous les contribuables.

. Monsieur le MAIRE Ce n’est pas la question de faire partager par les fonctionnaires, c’est en premier par les élus le fait de la délibération, dans la responsabilité qu’on a. On peut toujours s’interroger. Le plan climat, quelles discussions au niveau du Grand Toulouse, quelles incidences sur les politiques publiques ? Sur les questions d’économies, au niveau de la ville en tous domaines je crois qu’on est dans cette politique là depuis des années. Nous avons réduit très fortement l’impact téléphonique par les mesures techniques qui ont été prises au niveau de la ville : pose de la fibre entre les bâtiments, etc. Les photocopieurs aussi ont diminué. La question des 3 %, il y a d’autres choses qui sont plus mesurables.

. Monsieur MERONO Cette délibération est très restreinte, elle ne concerne que les services municipaux, elle ne concerne pas l’ensemble de la ville. C’est bien mais ça fait un peu donneur de leçon aussi. Dans le même temps où on veut aller vers une restriction, nous les européens, les américains, les plus gros consommateurs, les plus gros pollueurs, dans ce même temps on dit qu’il faut réduire, quand la Chine, l’Inde commencent à accéder à la consommation et produisent 100 fois plus de déchets qu’on ne peut en produire. Je trouve que la délibération existe et je la voterai mais j’avoue que je m’interroge.

. Monsieur SOUTOUL On finit par dire qu’on comptabilise le déplacement des usagers du service public. Le mieux c’est de le réduire et en fait on aurait intérêt à ce que l’usager n’use pas le service public. On en vient à dire des propositions qui semblent logiques, en fait c’est un syllogisme. Ça a l’apparence d’un raisonnement mais il y a trop de déplacements. Comment vont faire les usagers pour ne pas venir ? Pour moi ça ne tourne pas très rond et c’est pour ça que je vais m’abstenir.

825

. Monsieur SARRAILH Concernant l’évaluation, il est sûr que sur un certain nombre de postes il y a des marges d’erreur mais on est quand même sur l’utilisation des référentiels uniques qui permettent de comparer entre collectivités, dans le temps aussi. C’est un outil utile. Se lancer dans une démarche sans avoir d’outils d’évaluation, c’est l’échec assuré.

Pour revenir sur les aspects économiques qui sont importants, on sait que l’impact économique du réchauffement climatique, les coûts pour la population, sont bien supérieurs au fait de ne pas agir. Maintenant est-ce qu’il faut agir alors que la majorité des pays n’agit pas ? C’est bien évident qu’on ne va pas aller vers le scénario permettant d’atténuer le réchauffement climatique. Il faut dire que cette lutte contre la production de gaz à effet de serre a un intérêt dans le domaine énergétique, dans le domaine des déplacements, de manière à réduire les coûts au niveau économique. Ça a un impact bénéfique pour les collectivités. On sait qu’à terme le coût les énergies fossiles va augmenter puisque ces ressources sont finies et la demande continue d’être forte.

Délibération

Monsieur le Maire explique,

Dans le cadre de sa politique de développement durable, le Conseil Municipal a décidé de s'engager dans l'élaboration d'un bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à l’activité des services municipaux et à la gestion du patrimoine de la ville.

Ce bilan carbone a été réalisé par un bureau d'études sur la base des données 2010 et a abouti aux conclusions suivantes. Les émissions globales de GES générées par les activités des services et liées au patrimoine de la Ville ont été évaluées à 3 500 téqCO2. Le poste prépondérant en termes d’émissions de GES est le poste des déplacements de personnes (40% des émissions de GES). Le second poste remarquable est le poste de l’énergie des bâtiments (22%). Enfin, le troisième poste remarquable est le poste des intrants, soit l’ensemble des biens de consommation achetés chaque année par les services (17%).

Une simulation économique réalisée par le bureau d'études a permis d’évaluer la vulnérabilité de la ville face à une augmentation du coût des énergies fossiles ainsi qu’à la mise en place d’une taxe carbone. Ainsi, en maintenant une activité similaire à l'année 2010 et avec le passage du prix du baril de pétrole de 82 $ à 120 $, il conviendra de budgéter un surcoût global de près de 134 000 € pour la ville, ce qui correspond environ à 100 €/téqCO2. La simulation de la mise en œuvre d’une taxe carbone d’une valeur de 17€ la téq CO2 (pressentie en 2010), génèrerait un surcoût direct d’environ 3 000 €. Egalement, la simulation de la mise en place d’une taxe carbone d’une valeur de 100€ la téq CO2 (prévue en 2030), génèrerait un surcoût direct d’environ 18 000 €.

Rappelons que les objectifs de réduction des émissions de GES sont de :  20% de réduction d’ici 2020 par rapport à 1990 au niveau européen ;  75% de réduction d’ici 2050 par rapport à 1990 au niveau français (Facteur 4).

826

En effet, les engagements nationaux pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre correspondent à une réduction par 4 de nos émissions actuelles, soit une réduction de 3% par an jusqu'en 2050.

En outre, la Communauté Urbaine Toulouse Métropole a lancé un Plan Climat Energie Territorial (PCET), qui vise à limiter sa contribution à l’effet de serre en développant une stratégie d’adaptation aux changements climatiques. L’objectif de l’Intercommunalité est de diminuer d’ici 2020 les émissions de GES de son territoire de 20 % par rapport à l’année 2005.

Dans ce contexte, la municipalité de Saint-Orens désire contribuer à ces réalisations et ainsi mettre en place un plan d’actions de réduction des émissions de GES de la collectivité de 3% par an.

Ce plan d’actions répond aux enjeux identifiés lors de l’étude Bilan Carbone patrimoine et services, et s’organise autour de 5 cibles : - la réduction de l’impact sur les consommations énergétiques directes, - la réduction de l’impact des déplacements de personnes, - la réduction de l’impact des matériaux et services entrants, - la réduction de l’impact des immobilisations, - la réduction de l’impact des déchets.

La démarche étant novatrice, il semble important de proposer un guide de mise en œuvre et de suivi, destiné aux élus et agents de la collectivité afin de faciliter l’atteinte des objectifs stratégiques.

Sachant qu'un bilan carbone se doit d'être actualisé tous les trois ans, il est projeté de relancer une étude en 2014 sur les données 2013.

Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment son article L. 2121-29, Vu le Code de l’environnement et notamment son article L. 229-25, Vu les résultats du rapport d’étude Bilan Carbone® Patrimoine et Services de la ville de St-Orens de Gameville, sur la base des données 2010, Vu l’avis favorable de la commission ville & environnement du 29 novembre 2012,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 D’acter le bilan carbone 2010 comme référentiel des émissions de GES de la commune.

ARTICLE 2 D’approuver le choix stratégique de réduction des émissions de GES de 3% par an d’ici 2050 (facteur 4).

ARTICLE 3 D’approuver l’élaboration d’un guide de mise en œuvre et de suivi qui accompagnera les services dans la démarche bas carbone.

827

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? M. Soutoul Qui vote contre ?

Elle est adoptée à la majorité, je vous en remercie.

CIMETIERE – TARIFS 2013

Délibération

L’article L2223-15 du CGCT prévoit que les concessions dans les cimetières communaux sont accordées, moyennant le versement d'un capital dont le montant est fixé par le Conseil Municipal.

Il convient de procéder à la réactualisation annuelle de la grille tarifaire du cimetière pour l’année 2013, afin de prendre en compte la revalorisation des charges de gestion inhérentes à ce service.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE Article 1 L’adoption de la grille tarifaire du cimetière à compter du 1er janvier 2013, détaillée ci- après :

CONCESSION CAVEAU CONCESSION PERPÉTUELLE Total Caveau 2 places 2 165,5 € 1 443,3 € 3 608,8 € Caveau 4 places 3 213,0 € 2 041,0 € 5 254,0 € Caveau 6 places 3 484,3 € 2 559,2 € 6 043,5 € Construction libre - 3 m² 2 165,5 € Construction libre - 4,5 m² 3 213,0 € Construction libre - 5 m² 3 484,3 € CONCESSION CINQUANTENAIRE Total Caveau 2 places 1 737,1 € 1 443,3 € 3 180,4 € Caveau 4 places 2 582,6 € 2 041,0 € 4 623,7 € Caveau 6 places 2 784,6 € 2 559,2 € 5 343,8 € Construction libre - 3 m² 1 737,1 € Construction libre - 4,5 m² 2 582,6 € Construction libre - 5 m² 2 784,6 € TOMBE 3 m² A perpétuité 1 206,7 € 50 ans 969,0 € 828

30 ans 676,3 € 15 ans 473,3 € CASE COLOMBARIUM NINARET - 1 pl 15 ans 473,3 € 30 ans 811,9 € CASE COLOMBARIUM NAZAN - 1/5 pl 15 ans 933,3 € 30 ans 1 493,3 € TAXE D'OCCUPATION DU DÉPOSITOIRE Deux 1ers mois gratuits du 3ème au 6ème mois 38,8 € du 7ème au 12ème mois 117,3 € du 13ème au 24ème mois 285,6 € au-delà du 24ème mois 520,2 €

Article 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

829

ADOPTION D’UNE CONVENTION D’ETUDE ENTRE LA COMMUNE ET L’ECOLE D’ARCHITECTURE DE LA VILLE & DES TERRITOIRES DE MARNE-LA-VALLEE

Délibération

Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) de Toulouse Métropole – commune de Saint-Orens de Gameville, des périmètres de projets ont été définis au titre de l’article L 123-2 A du Code de l’urbanisme. Sur ces secteurs, il est souhaitable de lancer des études globales d’aménagement afin de permettre d’adapter le règlement et le zonage du P.L.U.

Ainsi, il est proposé de confier à l’école d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-vallée une étude sur le secteur du Barrau (délimité par la RD 2, la rue de Tucard, le quartier de Firmis et le futur parc de la ZAC de Tucard) qui constitue l’un de ces périmètres de projet. Cette étude qui se déroulera de février à juin 2013 proposera des orientations d’aménagement basées sur un projet urbain élaboré en lien avec la population et les élus de la commune. Le coût de réalisation de 20 000 Euros est inscrit au budget de l’année en cours.

Monsieur le Maire propose au Conseil Municipal d’approuver le projet de convention d’étude ci-annexé.

Vu l’avis favorable de la Commission municipale Ville et Environnement lors de sa réunion du 29 novembre 2012,

Le Conseil Municipal, après avoir pris connaissance du projet de convention d’étude, et après en avoir délibéré,

DECIDE

ARTICLE 1 D’approuver le projet de convention d’étude entre la commune et l’école d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée.

ARTICLE 2 D’autoriser Monsieur le Maire à signer cette convention.

ARTICLE 3 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Mmes CAPELLE-SPECQ et BRULE Qui vote contre ? Mme FABRE – MM. DEL BORRELLO, GODFROY et PUIS Elle est adoptée à la majorité, je vous en remercie.

830

831

832

833

ACQUISITION PAR LA COMMUNE DES TERRAINS DE L’EMPRISE DU FUTUR PARC URBAIN DE LA ZAC DE TUCARD – PHASE 1

Délibération

Le conseil municipal doit délibérer pour acter le principe de l’acquisition des terrains de l’emprise du futur parc urbain de la ZAC de Tucard et autoriser Monsieur le Maire à accomplir les différents actes nécessaires à cette acquisition. Celle-ci se déroulera en deux phases. La première phase en 2012, objet de ce projet de délibération, concerne l’acquisition de 4 hectares 18 ares et 82 centiares à la Société OPPIDEA, aménageur de la ZAC de Tucard pour le compte de la Communauté Urbaine Toulouse Métropole. Ce secteur situé entre le quartier actuel de l’Orée du bois et la rue de Tucard sera aménagé par la Commune en parc urbain au cours des prochaines années. Une deuxième phase d’acquisition aura lieu en 2013. Le montant prévu pour la première phase de cette acquisition est de 1 256 460 Euros, exonéré de TVA. Ce prix n’a pas appelé d’observations particulières de la part du service France Domaines. A noter qu’il est prévu au budget de la ZAC le versement d’un fonds de concours à la Commune de 205 000 Euros dès 2012. En complément, chaque année la Communauté Urbaine verse à la commune une contribution pour équipements publics proportionnelle au nombre de mètres carrés cédés par OPPIDEA aux constructeurs des lots de la ZAC. Il est proposé de procéder à la phase 1 de cette acquisition par le recours à un acte administratif.

Le Conseil Municipal,

Vu le Code général de la propriété des personnes publiques et notamment ses articles L. 1211-1 et L. 1212-1, Vu le Code général des collectivités territoriales et notamment ses articles L. 1311-9 à L. 1311-12, L. 1311-13 et L. 2241-1 du, Vu l’avis du service France Domaines, Vu le projet d’acte et ses annexes, Vu l’avis favorable de la Commission municipale Ville et Environnement lors de sa réunion du 29 novembre 2012,

Considérant l’intérêt financier de rédiger l’acte en la forme administrative, Considérant la nécessité de désigner un adjoint pour signer cet acte, en même temps que le cocontractant et en présence du maire.

Après avoir examiné le projet et en avoir délibéré,

DECIDE

ARTICLE 1 D’approuver la phase 1 du projet d’acquisition des terrains d’emprise du futur parc urbain de la ZAC de Tucard pour un montant de 1 256 460 Euros. 834

ARTICLE 2 D’acquérir les parcelles ci-dessous désignées à la société d’économie mixte d’aménagement OPPIDEA d’une superficie totale de 4 hectares 18 ares et 82 centiares.

SECTION N° de parcelle LIEU DIT CONTENANCE HA A CA BC 2 TUCARD 25 46 3 26 15 5 8 99 6 7 65 7 51 63 33 16 09 34 30 59 BC 4p TUCARD 8 70 10p 59 54 11p 1 21 85 22p 52 70 31p 58 57p 8 89

ARTICLE 3 D’approuver le Cahier des Charges de Cession des Terrains (CCCT) joint en annexe et d’autoriser Monsieur le Maire à le signer.

ARTICLE 4 Monsieur le Maire est autorisé à recevoir et à authentifier l’acte d’acquisition en la forme administrative et à procéder à ce titre à toutes les opérations notamment de publicité foncière.

ARTICLE 5 Pour la signature de l’acte, la commune sera représentée par Monsieur Robert ARTERO, adjoint au Maire.

ARTICLE 6 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Mme FABRE – MM. DEL BORRELLO, GODFROY et PUIS

Elle est adoptée à la majorité, je vous en remercie.

835

CAHIER DES CHARGES DE CESSION DES TERRAINS SITUES A L'INTERIEUR DU PERIMETRE DE LA ZAC (CCCT)

ZAC de TUCARD Quartier de l’Orée du Bois

Parc public

A. CONDITIONS GENERALES

836

S O M M A I R E

PAGES

PREAMBULE ...... 3

TITRE I

Article 1 - Objet de la cession ...... 3

TITRE II Terrains vendus

Article 2 - Documents d’urbanisme ...... 4 Article 3 - Bornage ; clôtures ...... 4 Article 4 - Engagement de réalisation – délai d’exécution ...... 4 Article 5 - Prolongation éventuelle des délais ...... 5 Article 6 - Sanctions à l’égard du constructeur ...... 5 Article 7 - Vente, morcellement des terrains cédés ...... 6 Article 8 - Prescriptions architecturales, urbanistiques, paysagères et environnementales ...... 7 Article 9 - Desserte des terrains cédés ...... 7 Article 10 - Exécution des travaux de construction ...... 7

TITRE III Règles et servitudes d’intérêt général

Article 11 - Entretien des espaces libres ...... 8 Article 12 - Servitudes ...... 8 Article 13 - Tenue générale ...... 8 Article 14 - Subrogation ; caducité ...... 9

837

CAHIER DES CHARGES

PREAMBULE

Aux termes d'une convention d’aménagement en date du 1er juillet 2004 passée en application des articles L.300-4 et L.300-5 du code de l'urbanisme, la Ville de Saint Orens a confié à la SETOMIP, aux droits de laquelle vient aujourd’hui OPPIDEA en raison de la fusion par absorption de la première par la seconde, l'aménagement de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de TUCARD- CENTRE. Par délibération du 30 Mars 2007, cette convention a ensuite été transférée à la Communauté Urbaine du Grand Toulouse, aujourd’hui dénommée Toulouse Métropole.

Conformément à l'article L.311-6 du code de l'urbanisme, aux articles L.21-1 et L.21-3 du code de l’expropriation, ainsi qu’aux dispositions de l'article de la convention d’aménagement relatif aux modalités de cession ou de concession d’usage des immeubles, la SOCIÉTÉ OPPIDEA a établi le cahier des charges de cession ou de concession d'usage des terrains et immeubles bâtis situés à l'intérieur du périmètre de ladite ZAC (CCCT).

Il est rappelé que le Dossier de Création prévoit que la vente des terrains situés en ZAC est exclue du champ d’application de la Taxe d’Aménagement et que s’applique le régime de la participation des constructeurs aux coûts d’équipement de la Z.A.C.

Une fois signé par les parties puis approuvé par le Président de Toulouse Métropole, le CCCT est annexé à l’acte de vente, sous seing privé puis authentique, et à tout acte translatif de propriété.

Le CCCT comprend :  les présentes « Conditions générales »,  le cahier des prescriptions techniques,  le plan de vente du terrain.

TITRE I

ARTICLE 1 – OBJET DE LA CESSION

La présente vente est consentie à la Ville de SAINT ORENS, domiciliée en l’hôtel de ville, 46, avenue de Gameville – 31650 SAINT ORENS, Représentée par Monsieur le Maire, Monsieur Christian SEMPÉ.

Cette cession porte sur le terrain tel que défini ci-après : Cadastre : section BC n° 2, 3, 69, 5, 6, 7, 61, 62, 67, 59, 33, 34 et 65. Surface : environ 41 882 m².

Ce terrain est destiné à accueillir un parc public communal de 41 882 m².

Les travaux en cause ne sont pas soumis à demande d’autorisation de construire.

Le terrain cédé ne supportera aucune construction. La surface de plancher autorisée sur la parcelle cédée est en conséquence de zéro.

Le montant du prix de la présente vente s’établit à (en €uros) :

Prix, sans TVA : 1 256 460 €

838

TITRE II

TERRAINS VENDUS

ARTICLE 2 – DOCUMENTS D’URBANISME

L’acquéreur et la société OPPIDEA s'engagent à respecter les dispositions du document d’urbanisme en vigueur dans l'ensemble de ses pièces constitutives ainsi que toutes les modifications qui seraient apportées à celui-ci par l’autorité compétente selon les procédures en vigueur.

Il est rappelé à ce sujet que le cahier des charges de cession de terrain est un acte réglementaire opposable à toute demande d’autorisation de construire.

En aucun cas la responsabilité de la SOCIÉTÉ OPPIDEA ne pourra être engagée en raison des dispositions du document d’urbanisme en vigueur ou des modifications que l'autorité compétente apporterait à ce dernier, quelle que soit leur date.

ARTICLE 3 - BORNAGE ; CLOTURES

3.1 Les frais de bornage sont à la charge de la SOCIÉTÉ OPPIDEA.

Le cas échéant, l’acquéreur pourra, à ses frais exclusifs, désigner un géomètre agréé afin que celui-ci participe, contradictoirement avec le géomètre de la SOCIÉTÉ OPPIDEA, aux opérations de bornage.

3.2 Tout acquéreur d'une parcelle contiguë à des lots non encore cédés par la SOCIÉTÉ OPPIDEA ne peut, en aucun cas, réclamer à celle-ci la moitié du coût d'établissement de la clôture.

3.3 Tout acquéreur d’une parcelle bénéficiant d’une clôture déjà existante, a l’obligation de rembourser, au propriétaire mitoyen qui aura supporté les frais d’établissement de cette clôture, la moitié de la dépense engagée dans les conditions de droit commun en matière de mitoyenneté.

ARTICLE 4 – ENGAGEMENT DE REALISATION - DELAIS D'EXECUTION

La Commune s'engage expressément à :

1. Réaliser un programme répondant aux caractéristiques qu’il a spécifiées, telles que celles-ci sont transcrites dans les documents de la vente et, en particulier, à l’article 1 ci-avant.

2. Aménager le parc public communal conformément aux dispositions du document local d’urbanisme en vigueur et du CCCT, sous ses différentes composantes listées à l’article 1 ci- avant, et parfaitement compatibles avec les objectifs de la ZAC et dans le plus parfait respect de la sécurité et de la tranquillité des usagers de celle-ci et des riverains.

3. Débuter la réalisation de ses travaux dans un délai de 24 mois à compter de la signature de l’acte authentique de vente.

4. Avoir réalisé l’ouvrage dans un délai de 7 ans à compter de la signature de l’acte auhtentique de vente.

839

ARTICLE 5 - PROLONGATION EVENTUELLE DES DELAIS

5.1 Les délais fixés à l'article 4 ci-dessus seront, si leur inobservation est due à un cas de force majeure, prolongés d'une durée égale à celle durant laquelle la Commune a été dans l'impossibilité de réaliser ses obligations. La preuve de la force majeure et de la durée de l'empêchement est à la charge du constructeur.

5.2 Les difficultés de financement ne sont pas considérées comme constituant des cas de force majeure.

ARTICLE 6 - SANCTIONS A L'EGARD DU CONSTRUCTEUR

6.1 Spécifiquement en ce qui concerne les délais de réalisation :

Si la Commune n'a pas respecté les délais prévus par l'article 4, la SOCIÉTÉ OPPIDEA pourra la mettre en demeure de satisfaire à ses obligations sous 10 jours, en ce qui concerne les délais fixés au 3°(début de la réalisation des travaux) ou sous 3 mois, en ce qui concerne le délai fixé au 4°(réalisation des travaux).

Si, passé ce délai, la Commune n'a pas déféré à la mise en demeure, la SOCIÉTÉ OPPIDEA pourra se prévaloir de la résolution de plein droit de la vente, à moins qu'elle ne préfère recevoir une indemnité dont le montant est fixé à 1/1000ème du prix de cession hors taxes par jour de retard avec un maximum de 10/100 (10 %). Lorsque le montant de l'indemnité due pour le retard aura atteint 10 %, la SOCIÉTÉ OPPIDEA pourra prononcer la résolution de la vente. La résolution sera notifiée par acte d’huissier.

La Commune aura droit, en contrepartie de la résolution de la vente, à une indemnité qui sera calculée ainsi qu'il suit :

• Si la résolution intervient avant le commencement de tous travaux, l'indemnité sera égale au prix de cession (ou à la partie du prix effectivement payée) actualisé sur la base de l’Indice du Coût de la Construction (dernier indice connu à la date de la résolution) dans le seul cas où ce dernier joue à la baisse et déduction faite d’une retenue de 10 % du prix de cession hors taxes.  En cas de paiements partiels, cette retenue de 10 % s’appliquera au montant résultant du cumul entre les versements déjà effectués à la date de la résolution et une somme égale au solde restant dû, après application à cette dernière somme de l’Indice du Coût de la Construction (dernier indice connu à la date de la résolution) dans le seul cas où ce dernier joue à la baisse.  Si la résolution intervient après le commencement des travaux, l'indemnité calculée comme indiqué ci-dessus sera, selon le cas : - Si la SOCIÉTÉ OPPIDEA décide de conserver le bénéfice des travaux, augmentée d'une somme égale au montant de la plus-value apportée aux terrains par les travaux régulièrement réalisés, sans que cette somme puisse dépasser la valeur des matériaux et le coût de la main d'œuvre utilisés ; - Dans le cas inverse, diminuée de la moins-value consécutive aux travaux exécutés. Cette moins-value sera chiffrée en fonction du coût de la remise en état du terrain (démolition, dépollution …).

La plus-value, ou la moins value, sera fixée par voie d'expertise contradictoire, l'expert de la SOCIÉTÉ OPPIDEA et de la Commune étant l'Administration des Domaines, celui du constructeur pouvant, si le constructeur ne pourvoit pas à sa désignation, être désigné d'office par le Président du Tribunal de Grande Instance du lieu de situation du terrain sur requête de la SOCIÉTÉ OPPIDEA.

En cas de désaccord entre les experts, le Tribunal de Grande Instance du lieu de l'immeuble saisi à la requête du plus diligent des experts ou des parties sera seul compétent.

840

Tous les frais seront à la charge de la commune. Les privilèges et hypothèques ayant grevé l'immeuble ou le bail du chef du constructeur défaillant seront reportés sur l'indemnité de résolution. Le montant de l’indemnité sera réparti entre les créanciers suivant les formes et conditions concernant le règlement des prix de ventes d’immeubles.

6.2 De manière générale, en ce qui concerne le respect des dispositions du CCCT :

Du fait du caractère mixte, à la fois contractuel et réglementaire du CCCT, les infractions constatées pourront être réprimées, le cas échéant, par application des dispositions pénales du code de l’urbanisme (articles L.480-1 et suivants) et réparées sur la base des articles 1142 et suivants et 1146 et suivants du code civil.

ARTICLE 7 - VENTE ; MORCELLEMENT DES TERRAINS CEDES

Il est interdit à la Commune de mettre en vente les terrains qui lui sont cédés avant l’achèvement de la totalité des travaux prévus, sans en avoir, au moins trois mois à l’avance, avisé la SOCIÉTÉ OPPIDEA par exploit d’huissier.

Tout morcellement, quelle qu’en soit la cause, des terrains cédés est interdit même après réalisation des travaux prévus, sauf autorisation spéciale et expresse accordée par la SOCIÉTÉ OPPIDEA et ce, sans préjudice, s’il y a lieu, de l’application des dispositions législatives et réglementaires relatives aux lotissements. Un tel morcellement est, par ailleurs, expressément subordonné à ce que soient substitués au CCCT afférent aux terrains cédés, autant de nouveaux CCCT que de parcelles issues du morcellement.

Ces nouveaux CCCT seront signés par l’Aménageur, la Commune et le constructeur cessionnaire puis approuvés par le Président de la Communauté Urbaine Toulouse Métropole dans les conditions prévues à l’article L. 311-6 du code de l’urbanisme.

Ils seront obligatoirement annexés, avec le CCCT d’origine, aux actes sous seing privé puis aux actes authentiques qui seront passés pour les ventes réalisées au titre du morcellement.

Toutefois, la Commune, après réalisation de ses travaux, pourra vendre la partie du terrain non utilisée, à condition d’en avoir avisé la SOCIÉTÉ OPPIDEA au moins cinq mois à l’avance par exploit d’huissier.

Jusqu'à l'expiration de ces délais de trois mois et cinq mois, la SOCIÉTÉ OPPIDEA pourra exiger que les terrains lui soient rétrocédés ou soient cédés à un acquéreur désigné ou agréé par elle.

En cas de rétrocession, le prix de rétrocession sera calculé dans les conditions prévues, à l’article 6.1 ci avant pour l'indemnité de résolution, mais sans qu'il y ait lieu à déduction de 10 %.

En cas de vente, à un acquéreur désigné ou agréé par la SOCIÉTÉ OPPIDEA, de la totalité des terrains ou d'une partie non encore entièrement construite, la SOCIÉTÉ OPPIDEA pourra exiger que le prix de vente soit fixé dans les mêmes conditions.

Lorsque la SOCIÉTÉ OPPIDEA renonce, expressément ou tacitement, à exiger que les terrains lui soient rétrocédés ou soient cédés à un acquéreur désigné ou agréé par elle, la vente du terrain est subordonnée à la condition que le cessionnaire s’engage à réaliser ou achever les travaux d’aménagement prévus au programme visé à l’article 1 ci avant.

En cas de cessions successives, les acquéreurs successifs seront tenus par les dispositions du présent article.

841

ARTICLE 8 - Prescriptions architecturales, urbanistiques, paysagères et environnementales

La Commune s’engage à respecter les prescriptions architecturales, urbanistiques, paysagères et environnementales figurant dans les documents de la vente.

Les obligations de la Commune en matière de plantations et d’aménagement d’espaces verts sont définies au règlement du PLU.

La Commune prendra par ailleurs en considération le PPR sécheresse en vigueur sur la commune.

8.1 Troubles de voisinage :

Il est précisé que la Commune ou ses ayants cause demeurent seuls responsables des troubles de toute nature causés aux tiers, à la SOCIÉTÉ OPPIDEA ou à la Communauté Urbaine Toulouse Métropole, engendrés par ses constructions ou ouvrages, ou par les moyens mis en œuvre pour les réaliser (grues, etc.…).

ARTICLE 9 - DESSERTE DES TERRAINS CEDES

Les voies de desserte du terrain cédé seront réalisées par la société OPPIDEA dans le cadre de la convention d’aménagement conclu avec Toulouse Métropole, conformément aux prescriptions d’urbanisme en vigueur.

L’acquéreur est autorisé à se raccorder aux réseaux créés dans le cadre de la ZAC dans les conditions fixées au Règlement Technique ci-annexé. Les travaux d’aménagement et de raccordement aux réseaux à réaliser sur ce terrain sont à la charge de l’acquéreur.

ARTICLE 10 - EXECUTION DES TRAVAUX DU CONSTRUCTEUR

Les entrepreneurs de l’acquéreur auront la charge financière des réparations des dégâts causés du fait de leurs travaux et interventions aux équipements publics, aux terrains de l’Aménageur, aux ouvrages et terrains des autres constructeurs.

Dans le cas où l'auteur des dégâts n'aurait pas pu être déterminé, le montant de la réparation sera réparti entre tous les acquéreurs ayant des chantiers en cours d'exécution à l'époque où les dégâts auront été constatés et ce, au prorata du nombre de m² hors œuvre net mis en œuvre par chaque constructeur, tels qu'ils résulteront des permis de construire.

Le cas échéant, il sera procédé, à l'entrée dans les lieux de l’acquéreur, à un état des lieux contradictoire entre la Commune et la SOCIÉTÉ OPPIDEA.

842

TITRE III

REGLES ET SERVITUDES D'INTERET GENERAL

ARTICLE 11 - ENTRETIEN DES ESPACES LIBRES

L’acquéreur devra entretenir les biens vendus et les équipements qu’il y réalisera en bon état, de façon permanente et à ses frais, de manière à concourir à la bonne conservation du site et à ne pas nuire à la bonne tenue des terrains voisins.

Il aura la charge de faire remplacer les arbres morts ou détruits et, de manière générale, il a l’obligation d’assurer la pérennité des aménagements paysagers tels que ceux-ci sont prévus par les documents règlementaires de la ZAC.

ARTICLE 12 - SERVITUDES

L’acquéreur profitera des servitudes actives et supportera les servitudes passives, le tout à ses risques et périls sans recours contre le vendeur.

A ce sujet, la SOCIÉTÉ OPPIDEA déclare qu'elle n'a consenti aucune servitude particulière sur le bien vendu et qu'à sa connaissance, il n'en existe pas d'autres que celles révélées par l’acte de vente ou résultant du CCCT, de la situation naturelle des lieux, de la loi et des règles et documents d'urbanisme.

Par ailleurs, l’acquéreur souffrira, sans indemnité, toutes les servitudes nécessitées par le passage sur son terrain, des canalisations publiques d’eau, gaz, électricité, réseaux de télécommunication, éclairage public, chauffage urbain, égouts, câbles … etc., telles qu’elles seront réalisées par la SOCIÉTÉ OPPIDEA, la collectivité concédante, les concessionnaires ou toute autre personne publique ou privée, ou pour leur compte.

ARTICLE 13- TENUE GENERALE

Il ne pourra être établi, sur le terrain cédé, rien qui puisse nuire à la propreté, au bon aspect, à la tranquillité et à la sécurité des habitants. Il ne pourra, notamment, être exécuté aucun travail sur les terrains qui en modifierait l'aspect ou la fonction.

Il est interdit, à tout propriétaire ou locataire, de céder ou de louer pour publicité, ou affichage autre que celui de documents officiels, ou d'employer soi-même à cet effet, tout ou partie du terrain ou des constructions sauf ceux affectés à usage commercial.

La SOCIÉTÉ OPPIDEA, en sa qualité d’aménageur, puis Toulouse Métropole pourra, toutefois, accorder des dérogations et en fixer les conditions.

843

ARTICLE 14 - SUBROGATION ; CADUCITE

A l'expiration de la convention d’aménagement visé à l'article 1.1 ci avant pour quelque raison que ce soit, Toulouse Métropole sera substituée de plein droit à la SOCIÉTÉ OPPIDEA dans tous les droits et obligations résultant pour celle-ci du CCCT, sans que l’acquéreur ait le droit de s'y opposer.

Les dispositions du CCCT deviennent caduques à la date de suppression de la ZAC.

A ………………………………………, le ……………………………………… (en quatre exemplaires originaux)

Pour la SOCIÉTÉ OPPIDEA Pour la Commune de SAINT ORENS, (Cachet et signature) (Cachet et signature)

Pour approbation de Toulouse Métropole, Pour le Président, Le membre du Bureau,

Jean-Michel FABRE.

844

845

RETRAIT DE LA DELIBERATION DU 9 OCTOBRE 2012 RENDANT AVIS DE LA COMMUNE SUR LE PROJET DE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE TOULOUSE METROPOLE, VILLE DE SAINT-ORENS DE GAMEVILLE, ARRETE LE 28 JUIN 2012

Délibération La procédure de révision du Plan local d’Urbanisme (PLU) de Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens de Gameville, a été lancée par arrêté du président de la Communauté Urbaine Toulouse Métropole en date du 23 juin 2011.

Depuis, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), prenant en compte les politiques publiques et les projets de Toulouse Métropole, a été débattu en Conseil de Communauté le 29 mars 2012, puis le 24 avril 2012 au Conseil Municipal de Saint-Orens de Gameville.

Suite à la concertation préalable, le présent projet a été arrêté par délibération du Conseil de Communauté du 28 juin 2012, et soumis pour avis aux personnes publiques associées. Dans cette démarche, et par délibération du 9 octobre 2012, le Conseil Municipal de Saint-Orens de Gameville a émis un avis favorable sur l’arrêt du projet de révision du PLU de Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens de Gameville, sous condition de lever certaines réserves.

D’autres étapes doivent suivre, telles que l’enquête publique qui se déroulera au début de l’année 2013, puis l’avis du Conseil Municipal sur le projet de PLU prêt à être approuvé après enquête publique et enfin, l’approbation du PLU par le Conseil de Communauté à la fin du second trimestre 2013.

Dans le cadre du déroulement de la procédure, la présente délibération a pour objectif le retrait de la délibération du 9 octobre 2012 portant avis du Conseil Municipal de Saint- Orens de Gameville sur le projet arrêté de révision du PLU.

Le Conseil Municipal,

Vu le Code de l’Urbanisme et notamment les articles L.123-1 et suivants et R.123-11 et suivants, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu le Schéma de Cohérence Territoriale (S.C.O.T.) de la Grande Agglomération Toulousaine approuvé le 16 mars 2012, Vu le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé le 17 Octobre 2012, Vu le Programme Local de l’Habitat (PLH) adopté par Délibération du Conseil de Communauté le 17 mars 2011, modifié par délibération du 29 mars 2012, Vu le Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) de Toulouse Métropole, Commune de Saint- Orens-de-Gameville approuvé par délibération du Conseil Municipal en date du 30 Mars 2005, modifié par délibération du Conseil Communautaire en date du 21 Décembre 2009, révisé de manière simplifiée par délibération du Conseil Municipal en date du 10 Juillet 2008, modifié de manière simplifiée par délibération du Conseil Communautaire en date du 29 Septembre 2011 et modifié par délibération du Conseil Communautaire du 11 octobre 2012, Vu la délibération du conseil de Communauté du 23 juin 2011 prescrivant la mise en révision du PLU Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens de Gameville et 846

définissant les modalités de la concertation auprès du public, Vu la délibération du conseil de Communauté en date du 29 mars 2012 prenant acte de la tenue d’un débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), Vu la délibération du Conseil Municipal de Saint-Orens de Gameville en date du 24 avril 2012 prenant acte de la tenue d’un débat sur le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), Vu la délibération du Conseil de Communauté en date du 28 juin 2012 tirant le bilan de la concertation préalable et arrêtant le projet de révision du PLU Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens de Gameville. Vu la délibération du Conseil Municipal de Saint-Orens de Gameville en date du 9 octobre 2012 donnant un avis favorable à l’arrêt du projet de révision du PLU de Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens-de-Gameville, sous condition de lever les réserves énumérées.

Considérant que suite aux différents échanges entre la Commune de Saint-Orens et les divers interlocuteurs associés au projet de révision du PLU, le moyen a été trouvé d’avancer sur ce projet sans émettre de réserve.

Entendu l’exposé de Monsieur le Maire,

Vu l’avis favorable de la Commission Ville et Environnement réunie en séance le 29 novembre 2012,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 De retirer sa délibération du 9 octobre 2012 donnant un avis favorable sous condition au projet de révision du PLU de Toulouse Métropole, Commune de Saint-Orens-de- Gameville, arrêté le 28 juin 2012.

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Mme FABRE – MM. DEL BORRELLO et JOP

Elle est adoptée à la majorité, je vous en remercie.

847

AUTORISATION DE DEPOT D’UNE DECLARATION PREALABLE DE TRAVAUX POUR LA CREATION DE SANITAIRES PUBLICS

Délibération Afin de pallier le manque de sanitaires publics sur le secteur du centre ville, la commune a décidé la création d’un tel équipement dans l’enceinte de la salle du Lauragais située rue des sports.

Le projet consiste en la création d’un bloc de sanitaires « femmes », composé de deux WC dont un accessible aux personnes à mobilité réduite et d’un bloc de sanitaires « hommes » composé de deux urinoirs et d’un WC accessible aux personnes à mobilité réduite.

Ce projet a obtenu l’aval de la Commission Ville et Environnement le 29 novembre 2012.

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal,

DECIDE

ARTICLE 1 D’autoriser Monsieur le Maire à déposer une déclaration préalable de travaux, et à effectuer toutes les démarches administratives nécessaires à la réalisation de ce projet.

ARTICLE 2 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ?

Elle est adoptée à l’unanimité, je vous en remercie.

848

849

AVIS DU CONSEIL MUNICIPAL SUR LE PROJET DE PLAN DE PREVENTION DES RISQUES NATURELS CONCERNANT LES MOUVEMENTS DIFFERENTIELS DE TERRAIN LIES AU PHENOMENE DE RETRAIT - GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX - PPR SECHERESSE

Délibération Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l’article L2121-29 Vu le Code de l’Environnement, notamment les articles L. 562-1 à L. 562-7, R.562-1 à R.562-10, Vu le Code de l’Urbanisme, notamment son article L.126-1, Vu la loi n° 87-565 du 22 juillet 1987 relative à la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l'incendie et à la prévention des risques majeurs, instituant les Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles (PPR), modifiée par l'article 16 de la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement, Vu le décret n°95-1089 du 5 octobre 1995 précisant le contenu et la procédure d'élaboration de ces Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles Vu l’arrêté préfectoral du 24 juin 2004 n°2004-PREF-31/000100 portant prescription du Plan de Prévention des risques naturels prévisibles de mouvements différentiels de terrain consécutifs au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux sur plusieurs communes des cantons de Castanet-Tolosan et de Montgiscard dont Saint-Orens-de- Gameville. Vu le projet de Plan de Prévention des Risques de Mouvements de Terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols transmis le 11 octobre 2012, Vu le courrier de la Direction Départementale des Territoires du 7 novembre 2012, reçu en Mairie le 15 novembre 2012, invitant le Conseil Municipal à donner son avis dans les deux mois suivant la date de réception du courrier,

Considérant que le projet de règlement dans son « Article I.1 – Champ d’application », ne porte pas la mention de la commune de Saint-Orens-de-Gameville, qu’un courrier adressé à la préfecture le 28 Novembre 2012 tend à avoir les documents corrigés, non parvenus lors de la préparation de la délibération, mais que toutefois, il est fait mention de la zone unique B2 dans l’article « 5.2 – Plan de zonage réglementaire » de la note de présentation, qui elle, s’applique bien aux communes du canton de Castanet-Tolosan et de Montgiscard, que dès lors nous pouvons supposer qu’il s’agit d’une erreur matérielle,

Considérant que le plan a été prescrit en juin 2004, que les documents de projet ont été transmis à la commune en octobre 2012, qu’une lettre invite le Conseil Municipal à s’exprimer en novembre 2012, et que de fait, il résulte un délai très court de traitement, d’examen et d’appréciation de ce projet,

Considérant que la Commune de Saint-Orens-de-Gameville dispose d’un délai légal de 2 mois pour rendre son avis sur le projet de Plan de Prévention des risques naturels prévisibles de mouvements différentiels de terrain consécutifs au phénomène de retrait- gonflement des sols argileux, soit le 15 janvier 2013, que passé ce délai et en l’absence de quoi, cet avis sera réputé favorable,

Considérant que cet avis sera annexé au registre d’enquête publique dès son ouverture,

Considérant que le phénomène de retrait/gonflement des argiles touche de façon importante la Commune, que celle-ci a été soumise à de nombreux arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle liés à cet aléa et qu’elle doit se doter de toutes les mesures de prévention possibles afin de limiter les conséquences de ce phénomène

850

tant pour les personnes que pour les biens,

Considérant les interdictions, prescriptions et recommandations figurant dans le projet de règlement et leurs possibles conséquences,

Considérant le rapport et l’exposé fait aux Membres du Conseil municipal,

Compte tenu des avis et appréciations retenus lors de la Commission Ville et Environnement qui s’est déroulée le 29 novembre 2012, et lors du groupe de travail réuni le 11 décembre 2012,

Après en avoir délibéré, le Conseil Municipal

DECIDE

ARTICLE 1 D’émettre un AVIS FAVORABLE AVEC RESERVES au projet de Plan de Prévention des risques naturels prévisibles de mouvements différentiels de terrain consécutifs au phénomène de retrait-gonflement des sols argileux sur plusieurs communes des cantons de Castanet-Tolosan et de Montgiscard dont Saint-Orens-de-Gameville.

De reconnaitre l’utilité de la démarche de prévention des risques qui est liée à ce plan et le développement de la connaissance de l’aléa qui en résulte,

De souligner l’intérêt que soient mises en place des mesures de prévention et de protection sur le territoire intéressant la construction d’immeuble, l’aménagement et la sécurité des administrés,

D’approuver que se développe une culture du risque sur celui-ci,

ARTICLE 2 D’émettre les RESERVES EXPRESSES suivantes quant à ce plan : a. sur le plan : Le délai imparti pour l’énoncé d’un avis, n’a pas permis un examen détaillé de l’ensemble du règlement La commune regrette de ne pas avoir été associée aux prémices du projet et à la démarche La commune regrette une insuffisance de précisions quant à certains éléments techniques (définitions des mesures contraignantes par exemple)

b. sur les conséquences du plan : - Les conséquences directes et/ou indirectes ne sont pas détaillées, ne permettant pas de prendre la pleine mesure des effets réels du plan, - L’approbation du plan de prévention pourra engendrer des difficultés de mise en œuvre des règles prescrites dans le PLU de la commune (révision en cours et prévue pour les mois de juin ou juillet 2013 au plus tard), il aurait donc été souhaité que soit menée une concertation afin de définir au mieux les incompatibilités entre ces documents, notamment en lien avec les contraintes constructives et d’aménagement du territoire que cela induit - Les carences dans l’évaluation des surcoûts liés à ce plan (aucun chiffrage des études géotechniques, des travaux de prévention, d’élagage des arbres etc.) ne permettent pas

851

de prendre l’entière mesure des conséquences financières tant pour les particuliers que pour la collectivité. - Les conséquences de ce projet sur les trames vertes de la commune risquent d’être importantes en matière de patrimoine arboré et plus indirectement d’adaptation climatique. L’abattage de certains arbres interviendra de fait pour la mise en conformité avec les prescriptions du plan alors que la commune mène des actions d’incitation à la protection des arbres. - Le projet présenté n’aborde pas la situation des nouvelles constructions (ou extension) vis-à-vis des plantations existantes sur des parcelles voisines. De même pour les écoulements d’eaux pluviales sur la parcelle ou en provenance des parcelles voisines. Des éléments de précision devront être fournis notamment en ce qui concerne les conséquences juridiques d’un éventuel sinistre pouvant intervenir sur la construction, - Une mise en œuvre du plan semble délicate concernant les eaux pluviales du fait même de la topographie de la commune,

c. sur le contrôle du respect du règlement : - La collectivité territoriale n’a pas les moyens de vérifier le respect de l’ensemble des conditions de réalisation, d’utilisation ou d’exploitation prescrites par le projet (profondeur des constructions notamment). Elle ne saurait, à ce titre, être tenue pour responsables du non-respect des prescriptions du plan de prévention des risques de mouvements de terrain susceptibles d’être constatées par les fonctionnaires ou agents assermentés. - La commune de Saint-Orens-de-Gameville demande que le règlement prévoit de recommander fortement aux pétitionnaires de joindre à sa Déclaration Attestant de l’Achèvement et de la Conformité des Travaux un certificat assurant la conformité de ses travaux aux prescriptions du plan de prévention des risques lié à la sécheresse,

ARTICLE 3 De demander que soit menée une concertation approfondie entre les services de l’Etat et la commune de Saint-Orens-de-Gameville afin d’apprécier toutes les conséquences de ces dispositions avant l’enquête publique

ARTICLE 4 De demander que Monsieur le Préfet veuille bien prendre en considération les observations et éléments qui viennent d’être décrits

ARTICLE 5 Monsieur le Maire est chargé de l'exécution de la présente délibération et en règle générale de tous les actes nécessaires à sa mise en œuvre.

. Monsieur le MAIRE Avez-vous des observations sur cette délibération ? En l’absence de remarque, je vous propose de procéder au vote. Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Mme FABRE – MM. DEL BORRELLO, GODFROY et PUIS

Elle est adoptée à la majorité, je vous en remercie (voir annexe jointe à la lettre d’envoi).

L’ordre du jour étant épuisé et si vous n’avez pas d’autres questions, je clos la séance et donne la parole à salle, si quelqu’un souhaite s’exprimer.

852

Annexe

Compte-tenu des incidents techniques survenus pour la retranscription, le décompte des votes résulte du relevé effectué par le Directeur Général des Services. M. DEL BORRELLO estime que pour la délibération 27 (Avis du Conseil Municipal sur le projet de plan de prévention des risques naturels concernant les mouvements différentiels de terrain liés au phénomène de retrait - gonflement des sols argileux - PPR sécheresse) en dehors des votes « contre », d’autres élus se sont abstenus.

853

Noms Emargement Noms Emargement

SEMPÉ Christian

MERONO SOUBEYRAN Claude Jean-Louis

PRUVOT SOUTOUL Muriel Patrice

REVEL CABASSUD Anne-Marie Corinne

ARTERO BARES Robert Marie-Laurence

SAUMIER DUPUIS Agnès Sandrine

SARRAILH ARTERO Michel Olivier

FAVIER LUMEAU-PRECEPTIS Guy Aude

CAPELLE-SPECQ BAPT Isabelle Philippe

PETREMANN GUELFUCCI Claude Sarah

REGNIER GODFROY Christiane Jean-Pierre

BRULE JOP Annick Serge

AUSTRUY AYAD Christian Roberte

FLECHER DEL BORRELLO Jean-François Marc

DELEUZE COMBES-BOISSOT Denise Annick

CONFORTI FABRE Joëlle Carole

JACQUOND PUIS Jean-Paul André

854