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CINÉ 34. MONROE SALISBURY. — Article « ména- 58. TOM MIX (biographie Illustrée). ges d'artistes ». 59. VIOLETTE JYL : JUANITA RANSEN. FOUR TOUS 86. Photo d'Andrew Brunelle. — Article sur 60. (biographie Illustrée). — les dessins animés. a publié : André Antoine. 87. DESDEMONA MAZZA.— Miss IVY CLOSE. 61. FANNIE WARD (biographie Illustrée). - Pour les abonnements et ABONNEMENTS : i. CHARLES CHAPLIN (biographie), 68. BESSIE LOVE. — LARRY SEMON (Zigoto). 39. MARCELLE PRADOT. — CREIGHTON Henri Roussell. — David Evreinont. — les demandes d'anciens numéros France Etranger ï. RUTH ROLAND Comment on a tourné les Trois masqués. 8. HAROLD L0CKWO0D. -i La revue de* HALE. — Qu'est-ce qu'une « étoile » 1 adresser correspondance 24 numéros 15 fr. '17 fr. filins édités en 1919. 40. JAQUE-CATELAIN. — BESSIE BARRIS- 62. Numéro de PAQUES 1920 (1 fr.). — SES- CALE. et mandats à CINE 12 numéros 8 fr. 9 fr. 9. FLORENCE REED. SUE HAYAKAWA. — « Mon idéal mas- 41. GABY MORLAY. 18. Le scénario illustré de la Sultane de l'A- culin », par huit « stars » ; « Mon idJS] 42. MOLLIE KING. féminin » par six < stars > ; Lan POUR mour. (Comment on a tourné ce film.) Pierre HENRY, directeur PUBLICITE 43. IRENE VERNON-CASTLE. — Comment on 11. BRYANT WASHBURN. Hanson ; Henri Bosc ; Henri Rouss-al; forme des « vedettes ». — Pearl White et Douglas Fali-banXi 92, rue de Richelieu, Paris (2*) S'adresser : G. Ventillard & Cie 12. PEARL WHITE (une visite son studio) à 44. WILLIAM S. HARTl 14. RENE CRESTE. photos). — Où placer votre scénario 7 121-123, rue Montmartre, Paris 45. MARY PICKFORD (biographie). TOUS 15. CHAR LIE CHAPLIN (comment il compote 63. ANDREE BRABANT (biographie Illustrée, Téléphone : Louvre 46.49 Téléphone : Central 82-15 47. PRISCILLA DEAN. — GEORGES BEBAN. et réalise ses film3.) 64. WILLIAM RUSSELL (biographie illustré 1«. MAX LINDER. 48. SUZANNE GRANDAIS. — Comment on a tourné Le Rêve. paraît tous les 14 jours, le vendredi 48. . — Le Benjamin dei 17. VIVIAN MARTIN. réalisateurs : PIERRE CARON. 65. MARY MILES MINTER (biographie iliu»- 18. CHARLES RAY. 50. EVE FRANCIS. trée). — Comment <#n a tourné man- 19. EDNA PURVIANCE (la partenaire de chette. 61. Les meilleurs films de l'année 1920. Charlie Chaplin). — D. W. GRIFFITH 66. WILLIAM HART (comment 11 tourne su 62. RENEE BJORLING. — ANDREW F. BRU- et ses films. films). — Ce que gagnent les vedettet «0. JUNE CAPRICE. NELLE. L'ACTIVITE CINEMATOGRAPHIQUE 53. rATTY et ses partenaires. 67. PEARL WHITE. — Article sur la Pro- J4. EDDIE POLO. — Léon Mathot dans l'Ami duction Triangle 1916-1917. Fritz (photo). 54. MARCELLE PRADOT (pnoto). — CHAtt 68. ANDRE NOX (biographie Illustrée). — 28. HOXJDINI. — C. B. de Mille, le réalisateur LES HUTCHISON. HUGUETTE DUGLOS (biogr. lllustr.) de Forfaiture. 55. Numéro de NOËL 1920 (1 fr.). — LEON 69. MARGARITA FISHER (blogr. lllustr.). en FRANCE Il convient de remarquer que ce chiffre de l'Apocalypse (Vaudeville), 'Atlantide 30. TEDDY. MATHOT (photo) ; vingt pages illm de 251.000.000 est net. Si on tenait compte 31. DIANA KARENNE. — Nos grands films à trées. 70. ADRESSES INTERPRETES FRANÇAIS. - En préparation : (Aubert) continuent leur carrière, ou an- l'étranger. Edouard Mathé. — L'envers du cinéma des sommes perçues par le droit des pau- nonce la parution prochaine en xclusi- 56. LILIAN GISH, RICHARD BARTHEL- Pathé-Consortium-Cinéma prépare ac- 32. BEBE DANIELS et . MESS, DONALD CRISP. 71. ADRESSES INTERPRETES AMERICAIN» vres, les taxes, etc., les recettes versées vité du Miracle, de F. Packa-d, filmé par iuellement la réalisation de Vingt ans 33. MABEL NORMAND. 57. MARY PICKFORD (au travail). — SEVERIN MARSH. — Le nuirai» par le public seraient de 340.000.000 !... George Loane Tuçkèr, avec Betty Compson, clnégraphlque mondial. après, adapté par H. Diamant-Berger. L'in- 71. La revue des films de l'amiêi- 1921 - terprétation des principaux rôles est fixée Thomas Meighan, Lon Chaney et J. Daw- GENEVIEVE FELIX. comme suit : Mordaunt (H. Bollan), le Voici quelques chiifres relatifs à l'ex- ling. Ce film Paramount est, avec Humo- 73. Ce qu'il faut savoir pour devenir Inter ploitation de L'Atlantide à Madeleine-Ci- resque et The Kid, l'un des grands succès L'oadjuteur de Gondi (de Max), vicomte de prête de cinéma. — Adresses interpreut d'exploitation américains. Bragelonne (Pierrette Madd), la Reine néma qui intéresseront le public et sur- Scandinaves, anglais, '• italiens, rusêtt tout les parlementaii'es préoccupés de la .'ftécemment a eu îieu, à l'usine des allemands. Marg. Moreilo). Les interprètes des per- réforme des taxes. Etablissements Gaumont, dans le plus 74. CHARLIE CHAPLIN en Europe. — P«u> sonnages de Mlle de la Vallière, Athos et strict huis-clos, la présentation, pour l'ad- devenir scénariste. — MAY ALLISOiv il'Artagnan ne sont.pas encore connus. Pour les 5 mois d'octobre à février la voulez - vous 7i. DOUGLAS FAIRBANKS (biographie m un recette a été de fr. i 365.229. ministration et les collaborateurs immé- trée). Les Etablissements Aubert ont acquis Il a été payé : diats du film, de la dernière œuvre de 76. ALLA NAZIMOVA (au travail). les droits d'adaptation cinégraphique dû Droit des Pauvres .. .-. 104.579,55 Marcel L'Herbier. Accédant au désir ex- 77. LE GOSSE (The Kid). — Pollyanna. la Dame de Monsoreau, de Dumas et Ma- Taxe de l'Etat 219.254,65 primé par l'auteur, le titre définitivement 78. MARCELLE PRADOT. — FERNAND quet. Editeur du film 364.612,05 adopté est Don Juan et Faust, aventure faire du cinéma ? HERRMANN. — Comment on a tourné la Charrette Fantôme. Les Chouans, de Balzac, seront proba- romanesque, pour laquelle, à la rentrée, blement tournés cet été par Musidora, en- 688.446,25 une exploitation tout ,à fait spéciale est 79. G. S1GNORET. — Comment on a tourné -prévue. La projection sur l'écran sera Les Trois Mousquetaires, en France et tourée de Tarride et de Max Dearly. Donc 50 0/0 de la recette sont partis en Amérique. Le Petit Poucet, d'après le conte de aussitôt entrés. a'ççompagnée d'une partition symphoni- que originale dont la composition est dé- 80. JACKIE COOGAN (« Le Gosse »). — MAE Perrault, réalisé par B. Boudrioz. Autres chiffres intéressants, : jà piévue. i MARSH. — La clnématographie sous- Le Courrier de Lyon, d'après le roman Orchestre 100.000 fr. — Société des Au- — On annonce, d'autre part, que Marcel marine. le Maxime Valoris, par Léon Poirier. teurs et Editeurs de Musique, 20.000 fr. L'Herbier vient de fonder la Société Ciné- . Chacun de ces numéros (sauf naturellement — Publicité 35.000 fr. — Lovers, impôts, Le Voile du Bonheur, d'après G. Cle- 112.500 fr., etc.'- Graphie, pour la production de ifilms. Un les numéros 2, 1, 5, 6, 7, 13, 21, 22, 24, 25, menceau, par E. Violet. accord, pour l'édition, serait conclu avec 2G, 29, 35 et 4G, qui sont épuisés) peut être L'Atlantide a laissé en cinq mois un envoyé franco contre la somme de 0,50 (en solde bénéficiaire de fr. 324.452 pour le la Société Paramount. timbres-poste, ou mandats) au nom de P. capital et l'amortissement, sans aucun O e £"n cours de réalisation : Henry, 92, rue de Richelieu, Paris (11 ). prélèvement pour le Conseil. Il faut con- COMMUNIQUES Les Hommes Nouveaux, d'après Claude sidérer que ce sont là des recettes excep- On annonce que l'édition 1922 de l'an- l'arrère, par E. Violet et* Donatien, avec tionnelles qu'aucun autre film n'attein- Marthe Ferrare, Georges Melchior et Lu- dra peut-tê'e. nuaire Le Tout Cinéma est à la veille d'ê- Nouvelle série ; envoi franco contre 0.7* i cienne Legrand. , tre épuisée. O Ceux qui désirent posséder cet ouvrage Le Bled, d'après André Pérye, par Geor- 81. MUSIDORA. — Mary Johnson. — Le mer- Exportation : unique contenant tous les noms, toutes veilleux à l'écran. — Un ménage de ges Leprieur. La production française commence à re- les adresses, tous les renseignements in- « stars » : Doug. et Mary. — Les L'Heure d'Allah, par Luitz-Morat. prendre sa place d'avant-guerre sur les grands films américains en 1921. — dispensables aux cinégraphistes du mon- Saraii-le-Terrible, d'après Jean Vignaud,. écrans d'Amérique. de "entier, doivent donc se hâter pour pas- Résultats du concours des réalisateurs. Après Mater-Dolorosa, Le Chemincau. 82. 1SLANCHE MONTEL. — Le mouvement au par Mercanton et nervi 1, avec Henri Bau- ser leur commande : 3 boulevard des Ca- Le Torrent, la Rafale, La Faute d'Odette e cinéma ; ses périls. — Jack Warren- din, pucines, Paris (2 ). Kcrrigan. — La prononciation des Maréchal, L'Ordonnance, Blanchetie et Prix du volume {reliure de luxe), 30 fr. notre appareil de prise de vues notre projecteur de salon noms des « stars ». La bête traquée, de Michel Carré, par surtout Bouclette, les Américains ont pu Itenê Le Somptier, avec France Dhelia et 83. CIL DE ROCHEFORT. — FRANCE D RE- voir ces temps-ci : J'accuse, Phroso, dimensions 25xl 2X23, objectif anastigmat ordre de marche, sur trépied, avec rhéo- lî. Van Daële. LIA. — WILLIAM FAVERSHAM. — En Miarka, Visages Voilés, tandis qu'on an- SCENARIOS F. 3,5 contenant 35 mètres de film. stat 1 I volts, donnant une imagé de quoi le cinéma est un art. — Conseils L'évasion, d'après Villiers de l'Isle- nonce, sous le- titre The Isle of Zorda, aux scénaristes débutants. Pathé-Consortium-Cinéma organise un Prix : 850 Francs 2 m. 50 de largeur. Prix : 87S Francs Adam, par G. Champavert. Mathias Sandorf. 84. CLAUDE MERELLE. — Comment on a concours de scénarios. Le premier prix D'autres films français paraîtront sous tourné L'Ayonie des Aigles. — MAH- La fille des Chiffonniers, d'après le mé- sera de 30.000 francs. LON HAMILTON. (« Papa-longues- peu à New-York, au nombre desquels, il lodrame de l'Ambigu, par M. Desfontaines, Les conditions de ce 'concours, qui inté- jambes »). faut citer l'Atlantide (Missing Husbands), avec Blanche Montel et Madeleine Guitty. ressera au plus haut point, vu l'impor- 85. GEORGES LAN NES ; PAULINE FREDE la Sultane de l'Amour, et les Trois Mous- RICK (biographies illustrées). Le fils du Flibustier, ciné-feuilleton de tance des prix alloués, les metteurs en vous le permettent quetaires. 86. LEON MATHOT. — STEWART ROME. - Louis Feuillade et Paul Cartoux, avec Ai- scène et scénaristes du monde entier, se- JANE NOVAK. .— La Photogénie. mé Simon-Gérard, G. Biscot, Sandra Milo- On sait que le film de Douglas Fair- ront incessamment publiées. 87. MAE MURRAY. — Trois interprètes de wanoff, etc. htnks s'arrête à l'affaire des ferrets de pour un prix accessible Griffith : Carol Dempster, Ralph Gtrf- di.imants et comporte douze parties. Le ves et Charles E. Mack. — Le rôle dé fi.'rii de Pathé-Consortium •Oa édité aax l'adaptateur. Exploitation ■ : 88. MARY PICKFORD ; sa personnalité. — Etats-Unis en deux soirées ; lf première . Les grandes compagnies américaines de , centre de la production Au cours de l'année 1921 les sommes do. douze-parties, s'arrête eg.iiement.à l'af- productions cinématographiques reçoivent américaine. continuellement des scénarios en langue DEMANDER TOUS 33, Boulevard Saint- perçues par l'ensemble des spectacles de ffire des ferrels de diam.tacS , la seconde - 89. EMMY LYNX ; biographie illustrée. — es', de même longueur. Le loi al du mé- française qui leur parviennent soit de la RENSEIGNEMENTS à MAZO Paris se sont élevées à 251.000.000, en Martin, PARIS (IIP) Maurice Lagrenée. — « La Vérité », augmentation' dé 39.000.000 sur 1920, e'. trage projeté en Amérique sera donc de France, de la Suisse, de la Belgique ou du scénario et « découpage ». — C. Gard- . ner-Sullivan. -le 183.000.000 sur 1913. 24 parties, alors. qu'en France, avec ses Canada. Ces manuscrits ont toujours été retournés à l'envoyeur. 90. WALLACE REID ; sa personnalité. — En voici la répartition : Théâtre, épisodes de 3 parties chacun, il était de Louise Iluff. — Thomas II. INCE. — 105.000.000; Cinéma, 76.000.000 ; Concerts, plus de trente-six parties. Afin de pouvoir également considérer la Anita Loos. Cafés-Concerts et Music-Hall, 54.000.000 ; O réalisation d'oeuvres françaises, dont la Cirques et Skatings, 9.000.000; Bals, (i mil- Tandis que dans les salles des boule- littérature est si incomparablement riche, lions ; Musées, 1.000.000. vards, J'accuse (Madeleine), Les 4 cavaliers l'Uni.versai Film Mamifacturing C°, de New-York a ouvert une section française çais, suisses, belges, etc., à lui faire par- aboutit, la section de Cinéma a décidé à d'Ince demanda l'organisation d'unités qu'on nous les présente à. l'écran : « Je dans son « scénario Department ». venir leurs oeuvres. l'unanimité de projeter dans des réunions REALISATEURS réalisatrices secondaires, le maître super- connais des gens tels que ceux-là I » La section française du département de privées données au siège de la Fédération visant le tout et exécutant lui-même les « Etudiez, peignez fidèlement la nature scénarios de l'Universal 'Film Manufactu- O et auxquelles seront conviés des représen- productions spécialement importantes. humaine. Donnez à vos personnages des ring G0, de New-York (1.600 Broadway) tants et les personnalités intéressées de Gard-ner-^Sullivan et d'autres scenaris- désirs et des raisons d'agir que chacun re- recevra désormais tous les scénarios en La Section de Cinéma de la Fédération l'art, de la politique et de la presse, tous ' tes, Reginald Barker et d'autres metteurs- connaît aisément comme bien réels. Que langue française que l'on voudra bien lui Française des Artistes (153, avenue de les films interdits par la censure. en-scène, Sessue Hayakawa, Charles Ray, les personnages eux-mêmes soient aussi soumettre. Cette section sera en charge de Wagram) s'est définitivement constituée La première de ces séances qui sera William Hart, Louise Glaum, Dorothy réels que leurs actes ; il y a un grand Mr. Willy Wylër, qui nous assure que les sur le modèle des onze autres sections de consacrée à un film récemment censuré, Dalton, et bien d'autres interprètes for- drame dans la vie de tout être humain. scénarios et manuscrits en langue fran- la Fédération. aura lieu dans le courant d'avril. Les ad- maient déjà le noyau d'une troupe d'étoi- Drame, pourtant, ne. signifie pas simple- çaise seront l'objet de la même considéra- Afin de faire connaître aux milieux ar- hésions à la section de Cinéma sont re- les qui doit beaucoup à Thomas Ince. ment : action physique ; il y a des crises tion que ceux en anglais. L'Universal in- tistes comment fonctionne la censure ci- çues au secrétariat général de la Fédéra- La Bataille de Getiysburg, Le Typhon, mentales capables de fournir matière^ à vite tous les écrivains et scénaristes fran- nématographique et à quels excès elle tion (153, avenue de Wagram). La colère des Dieux, Le Pari, Le gondo- des drames très empoignants, et cela sans lier de Venise, Peinture d'âmes, réalisés le concours du poing ou du revolver. de 1912 à 1915 par Thomas Ince sont par- « Mais pour qu'il y ait drame il faut mi les belles réalisations du cinéma amé- qu'il y ait conflit de quelque espèce : il obligé de recourir à un nombre exces- fornie, où, sous sa supervision, furent ricain et supporteraient certainement en- faut à votre personnage un désir et des SCENARISTES tournés les films Triang'é-Fine Arts. sif de sous-titres, construire des his- core, à l'heure actuelle, la réédition. obstacles à surmonter pour le réaliser Anita Loos adapta, durant les deux toires largement basées sur une action En 1915, Kessel et Baumann fondèrent Faites en sorte, aussi, que le but pour- années d'activité de la Cie Triangle : mentale, et non physique. Je crois la Cie Triangle, avec Ince, Griffith et suivi par votre héros soit de ceux que Vieil Heidelberg et Les Vieux, d'après qu'à présent, on peut faire rire sans le Mack-Sennett pour producteurs. En plus nous estimons tous de nature à mériter une nouvelle de R. Hughes. Au nom- secours de . la tarte à la crème et du des admirables films de longueur ordi- tant de peine ; et que les obstacles qu'il bre de ses scénarios originaux, il faut croc-en-jambes. naire qu'ils réalisèrent aves le concours aura à surmonter soient de ceux qu'oD de leurs collaborateurs, Ince et Griffith rencontre souvent dans la vie. citer : La Conquête de l'Or (A sister « Loin de nous, d'ailleurs, la pen- produisirent chacun un grand film : Ci- « Soye*z vrais. Ce qui d'ailleurs ne veut sée d'éliminer toute action de nos of six), La Secrétaire Privée et Cor- vilisation est l'œuvre du premier, Intolé- pas dire que vous devez écrire d'insuppor- ruption. Mais sa véritable voie, Anita comédies. Nous voulons simplement rance est l'œuvre du second. tables successions de scènes bien réelles, Loos allait la trouver dans le genre démontrer que l'on peut faire vivre En 1917, Ince et Griifith, la Cie Triangle mais sans intérêt. A l'écran, il faut qu'il jusque-là inédit à l'écran, de la comé- à l'écran de véritables personnages ayant été dissoute, produisaient pour la se passe quelque chose ; il faut de l'ac- die ironique. pourvus de véritables caractères, en Cie Paramount,Griffith renonçant entière- tion ; mais que cette action soit naturelle, Scénariste des films de Douglas place des pantins sans cesse en mou- ment à la supervision, Ince, au contraire, claire, logique. Fairbanks à la Cie Triangle, puis à vement du cinéma d'hier. ne dirigeant personnellement la réalisa- « Choisissez pour personnages des hom- tion d'aucun film, mais surveillant du mes et des femmes dont le genre de vie la Paramount-Artcraft, Anita Loos « Reconnaissons d'ailleurs que dans début à la fin chacun des films de ses engendre des situations, des difficultés, nombre d'excellents films nous avons composa ceux d'entre ses scénarios collaborateurs. Ainsi fut fait jusqu'en des crises, car ce sont là les éléments qui sont restés les mieux conçus. Ce eu déjà l'occasion de voir de sembla 1921, où Thomas Ince, son contrat avec mêmes du drame. fut d'abord : His picture in the papers bles personnages, mais ce fut pres- Paramount étant achevé, fonda une asso- « Enfin ne prenez pas des situations et (Sa photo dans les journaux), puis que toujours dans des filins dramati- ciation de metteurs en scène dont les films des personnages d'exception ; ne vous em- The Matrimaniac - (deux films qui ques, et non dans des comédies. sont-à présent édités par First National. pêtrez pas dans le détail superflu. Ne n'ont pas encore paru en France). « Sans doute cette méthode nous Parmi les meilleures productions d'Ince soyez pas trop solennel, car la vie n'est American Aristocracy, que beaucoup conduit-elle à l'utilisation d'un plus pendant ces quatre dernières années, il pas faite que de drames ; ne craignez pas faut citer surtout : L'Homme aux yeux L'originalité et même l'audace, car il n'y d'entre nos lecteurs se rappellent sans grand nombre de sous-titres. Mais i1 Bien que souvent, son nom îoit cité en France, bien peu d'amateurs de cinéma clairs, avec W. Hart ; A l'ombre du Bon- a rien à gagner à sous-estimer le public. ■ doute, suivit, avec Amour Vainqueur ne faut pas s'en effrayer ; les sous savent au juste ce que représente la per- heur, avec Enid Bennett ; plusieurs films (In again, out again) ; Sa revanche titres ne fatiguent que lorsqu'ils soni sonnalité de Thomas H. Ince. Aussi, pro- de Ch. Ray et des productions spéciales inutiles ou mal rédigés. » (Wild and woolly) ; l'Ile du Salut fitons-nous de ce que l'un de ses grands telles que Le Secret des Abîmes, avec H. Une fois définitivement terminés, les Anita Loos est en .outre convaincue (Down to earth) ; et Douglas dans la films, le Secret des Abimes, paraît sur Boswortll, Behind the Door, qui paraîtra manuscrits sont remis au réalisateur, /une (Reaching for the moon). que l'avenir est à l'auteur-réalisateur les écrans français pour lui consacrer une sous peu en France, et aussi Lying Lips, tandis que Ince désigne les interprètes En 1918, Anita Loos compose deux non à la compagnie qui confie à tren étude. Beau Revel. Hail the Woman, etc. chargés des principaux rôles. Anita Loos comédies humoristiques pour Para- te-six spécialistes différents le soin Thomas Ince est ué près de New-York, En ce qui concerne l'interprétationjnee a O mount : Oh 1 you, women.. et Corne d'élaborer un film, de l'idée première à Newport, le 6 novembre 1882, deuxième aussi des idées qui valent d'être étudiées. Voilà un nom qui, fort probable- fils — cadet de John et aîné de Ralph — on in. à la dernière retouche du montage. A son avis, un interprète n'a de véritable ment, n'en dit pas beaucoup à la plu- d'un ménage d'acteurs peu connus. A dix- Ce que nous désirons surtout définir ici En 1919, elle signe un contrat de '« Nous avons assisté jusqu'à ce; valeur que s'il est : part des spectateurs du cinéma. Pour- sept ans, ses études terminées, Thomas à c'est le rôle d'Ince producteur, ' surveil- 1° Intelligent ; temps derniers à une organisation in tant nos lecteurs assidus savent qu'A- trois ans, aux termes desquels* elle son tour monte sur les planches, au Stan- lant le travail d'élaboration de ses films 2" Cultivé ; nita Loos est, avec C. Gardner-Sulli- composera les scénarios des films de dustrielle de la production cinégra dard Théâtre de New-York ; successive- depuis A jusqu'à Z. 3° Naturel ; van, dont nous parlions dans le numé- Constance Talmadge pour First Na- phique aussi nuisible que possible au ment acteur, danseur, chanteur, il par- Là supervision, avec Ince, commence 4° Photogénique ; * ro précédent, le meilleur compositeur tional. Sans doute ces films paraî- développement de l'art de l'image vient peu à peu à se faire une certaine avec le.choix du scénario ; il lit et ap- 5° Expressif. réputation, quand, un été, pendant la de scénarios directement écrits pour tront-ils sous peu en France. animée, déclare-t-elle. On ne fait pas prouve chaque anecdote avant que le a dé- « Et la plus importante de toutes ces Le plus récent scénario d'Anita un film comme on construit une auto, morte-saison théâtrale, il décide de tâter coupage », tableau par tableau, en soit qualités est l'intelligence, explique-t-il. Je l'écran que compte le cinéma améri- du cinéma. C'est au Studio new-yorkais de Loos, réalisé, comme les précédents en série, avec une infinité de spécia- entrepris par l'auteur. Il examine ensuite crois qu'un homme peut obtenir n'importe cain. la Cie Biograph, en 1909, qu'il commence très attentivement ce découpage, pesant par son mari et collaborateur, John listes. On peut de la sorte gagner quels résultats s'il sait tirer parti des res- Scénariste originale, Anita Loos à tourner de petits rôles dans des comé- la valeur dramatique des situations, le beaucoup d'argent, mais on éloigne à sources de son esprit. Sans intelligence un l'est dans le sens complet du mot. Née Emerson, est Red Hot Romance, qui dies en une et deux parties. Il fait alors maintien constant de l'intérêt, les « tou- interprète ne saurait être autre chose et éduquée à New-York, elle vendait est une excellente satire du film ultra- peu près sûrement au bout de peu di connaissance de D. W. Griffith, l'un des ches » à la fois légères et profondes. Tout qu'un automate. » son premier manuscrit : The New- mouvementé dont les Américains eux- temps le spectateur avide d'origirin metteurs en scène de cette firme. cela ne va évidemment pas sans de nom- — « Mais la plupart des interprètes fa- York Hat, en 1910, à la Cie Biograph, mêmes commencent à se lasser. lité. Une Ford — ou une Citroën peu! En 1910, Cari Laëmmle, président de la breuses modifications. meux ne sont-ils pas précisément cela : Cie Universal, lui offre de faire ses dé- alors qu'elle n'avait que quinze ans ! rendre des services, mais ne peut être Les opinions de Thomas Ince en ce qui des automates que le metteur en scène di- considérée comme une œuvre d'art buts comme réalisateur ; il aura à pro- concerne les scénarios, nous les connais- rige à, sa guise ? Tourné par Griffith, il fut interprété duire les films de la série Imp., pour la- « Ce que je m'efforce de réaliser, D'ailleurs tous les véritables grands sons par l'article qu'il adressait dernière- — u Non ; du moins en ce qui concerne par Mack-Sennett et Mary Pickford. quelle Mary Pickford a été engagée. ment aux scénaristes débutants et dont mes étoiles. Charles Ray a toujours été dans mes scénarios, déclare Anita films ont été élaborés par un seul et Pendant les quatre années qui suivi- L'année :uivante, Kessel et Baumann, nous extrayons ce passage : Plus que un chercheur, un travailleur conscien- unique cerveau ; exemples : Le Gosse, rent, Anita Loos étudia de plus près Loos, c'est de baser la majeure par- qui produisent les films de la New-York- tout autre moyen d'expression, le cinéma cieux. Et je ne connais pas de femme plus !a technique du cinéma, adaptant et tie de mes comédies sur des situations Intolérance, etc. » Wotion-Picture C°, lui confient la réali- est capable de mettre le mieux en valeur cultivée et plus intelligente qu'Enid Ben- créant successivement quantité de su- strictement psychologiques. Toute sa- • C'est pourquoi Anita Loos travaille sation d'ûné série de films tournés en les anecdotes les plus diverses ; mais cette nett. jets de tous genres qui furent réalisés tire, d'ailleurs, dépend de la psycholo- avec un réalisateur qui est aussi un Californie, où les producteurs américains faculté ne sert à rien si l'auteur n'a pas « L'intelligence est indispensable che2 par la Cie Biograph ; on sait que les gie des personnages du film ainsi que précieux collaborateur dans l'élabo- commençaient à s'installer. Ainsi Thomas à nous raconter une histoire qui intéresse, l'interprète parce que la pensée est vérita- Ince édifia au Canyon de Santa-Inez un qui émeut, qui donne à réfléchir. Et la blement enregistrée par l'appareil de prise « grands films » ne dépassaient guère de celle des spectateurs. ration de ses scénarios ^ c'est John « Plus que jamais, le cinéma, en son Emerson, son mari. Leurs films sont « ranch » et diverses bâtisses destinées seule sorte d'anecdote qui peut parvenir de vues. C'est elle qui donne du caractère alors deux ou trois parties. à servir de cadre aux films Kay-Bee Do- incessant perfectionnement technique, leur œuvre exclusive ; c'est d'ailleurs à ce résultat c'est celle qui traite des lut- à un visage et fait qu'elle plaît ou dé- En 1915, quand Griffith, avec Ince mino et Kay-Bee Broncho qu'il tournait. pourquoi ce sont aussi de véritables tes et des triomphes, des espoirs et des plaît. Les traits — yeux, nez, bouche, cou, et Mack-Sennett fonda la Cie Triangle, offre un moyen d'expression à peu Peu à peu les locaux s'agrandirent, le craintes des êtres humains, des hommes — sont' d'importance secondaire. Enfin, Anita Loos suivit le premier en Cali- près parfait ; aussi peut-on, sans être œuvres. personnel augmenta et la production et des femmes de qui nous disons lors- sans un esprit doué d'imagination, il est Ciné pour Tous

impossible à un interprète d'incarner vé- sont pas contrôlées et dirigées par un es- un peu plus étendues que celles des déco- des œuvres telles que Caligari, ritablement un personnage, quel qu'il soit. prit créateur. rateurs de nos studios. Puis, au cours de Aime ae îioieyn, Lheodora, J'accuse, la prise de vues, c'est le jeu des inter- « Le naturel est à peine moins impor- « Il y a, je le répète, une magnifique etc. Et les Suédois devant les œuvres prètes, la position de l'appareil qu'il vient tant. Je me refuserai toujours à utiliser possibilité, au cinéma pour la jeunesse des cinégraphistes du monde entier. des interprètes aux manières affectées. du monde entier. Car il y a encore, à souvent surveiller. Ils ont trop à oublier pour devenir na- l'heure actuelle, pénurie aiguë d'inter- Si l'on songe que trois films en moyen- QUELQUES REALISATEURS. • turels. prètes de valeur véritable. A la vérité, ce ne se trouvent toujours simultanément en cours d'exécution, on comprend que Ince, « Par culture, j'entends aussi l'éduca- champ est surchargé, mais seulement par ./. de BaroncëUï. — De la vie photo- tout superviseur qu'il soif, a encore la tion, ainsi je n'essaiera jamais de confier ceux ,qui n'ont aucune chance de faire graphiée. plus forte somme de travail à accomplir. à „un portefaix un rôle d'homme du jamais de bon travail. . De Marsan-Maudru et d'autres. — Enfin vient l'heure où l'on projette monde. • « Ce n'est pas tellement difficile, d'ail- De la vie jouée. dans la salle de projections la totalité de leurs, que. de déterminer si l'on peut deve- « Je n'ai pas de principes bien fixes sur la pellicule impressionnée la veille ; Henry Roussel. — « Forfaiture » nir interprète ou non. Que l'on soit sim- la question photogénîe. La beauté des l'examen portant à la fois sur la qualité fait toujours école. plement franc avec soi-même. Que l'on traits n'est, à mon avis, nullement indis- photographique, sur la valeur du jeu des V. Sjostrom. — Parfait... Rien à di- se regarde carrément en face tel qu'on est. pensable. Cependant, il est certain qu'une interprètes et sur d'autres points de re... Vous voulez quelque chose ?... Que l'on ne prenne pas du désir pour de personne au physique accusé ou par trop détail de la réalisation. En cas de défec- Mettons de la vie exacte, trop exacte la capacité ; c'est là une erreur que tant irrégulier serait difficilement utilisable tuosité, les scènes imparfaites seront tour- même, peut-être. — je parle, bien entendu, de rôles princi- de gens commettent. Que l'on se méfie des nées de nouveau le jour même dans les Cecil B. de Mille. — Que dire d'un, paux — ; pour des rôles de second plan, avis d'amis ; ils s'avèrent généralement décors qui n'ont pas encore été démontés. artisan parfait, d'un artiste qui tra- il n'en est plus de même. inamicaux. L'assemblage des « bouts » reconnus les duit parfaitement ce qu'il voit ? Et il « Par dessus tout : regardez en vous- « Pour ce qui est, enfin, du talent dra- meilleurs sera ensuite fait par les soins voit de Selles choses... matique, tous les êtres humains l'ont, à même ; sachez ce que vous valez, faites des monteurs et monteuses et la bande Raymond Bernard. — De 3a vie un degré variable. Ceux qui possèdent une le total de vos qualités, celui de vos dé- ainsi obtenue projetée telle quelle devant nuancée. haute intelligence et des sentiments déli- fauts ; sachez sur quoi vous pouvez comp- le maître, qui indiquera les suppressions Léon Poirier. — Dans le chatoie- cats, sont en général capablas d'extérioriser ter, de quoi vous devez vous méfier. Si à faire comme les additions nécessaires. leurs pensées — et c'est là toute la défi- vous ne savez pas tout cela, vous n'attein- Viendra en dernier lieu la projection de ment des "soieries et des chairs bien nition de l'interprétation cinégraphique : drez le succès nulle part. Regardez au la bande complète, y compris les titres — éclairées, de la vie que nous ne vivrons le réfléchissement de la pensée sur le vi- fond de vous-mêmes. » ornés d'illustrations dont le producteur jamais. sage. Certaines personnes ont des traits suggère ou vérifie la composition — et i Séverin-Mars. —- De la vie exagérée. . mobiles ; elles se font comprendre aussi enfin l'envoi du film à New-York au siège Abel Gance. — De l'art, de l'art... bien par leurs yeux que par leur bouche ; Vient ensuite le choix des cadres, ex- de la Cie distributrice. Pendant tout ce mais de l'art recherché, ce n'est déjà elles peuvent aussi avoir des dons de térieurs comme intérieurs, que lui sou- temps, ajoutons-le, les scénarios et la plus de l'art ; la vie n'est pas de l'art, ; mimique. C'est déjà quelque chose ; mais met celui que les Américains appellent réalisation des films ultérieurs ont déj à mais quand le sujet est digne de* ce ce n'est jrien pourtant si ces qualités ne « art-director », et dont les fonctions'sont été à leur tour amorcés. déploiement de sensibilité artistique et porte son auteur là où il cherche toujours ' à aller, cela peut atteindre au sublime. Marcel L'Herbier. — Que dire : M NE DEMANDEZ JAMAIS ,Beaucoup de gens vont au cinéma; est si .divers... De l'art partout ici en- A UNE « ETOILE » : la plupart l'aiment pour ce qu'il leur core, mais il n'est pas recherché et représente, peu l'aiment en lui-même. L EU R S DÉBUTS — ce qu'elle fait de ses anciennes c'est là le difficile... Je ne peux le dé- O toilettes. Il y à de fortes chances pour finir : je l'admire trop entièrement qu'elle les porte. Le vrai cinéphile est celui qui, à pour savoir pourquoi je l'aime... mais — si elle est mariée. Elle peut être prix et facilité de déplacement égaux, je sais que c'est un artiste. préfère le cinéma au théâtre. en instance de divorce, et donc ne D. W. Griffith. —- Des effets sûrs, Bien des gens n'aiment le cinéma pourait vous répondre. trop sûrs, si sûrs que l'on ne s'y in- que parce qu'il n'est pas cher, parce Agnès Ayres —• son âge ; c'est encourager le téresse guère. Croit faire de l'art avec qu'ils y trouvent l'illustration de ro- mensonge. des effets faciles. Veut mettre une trop mans ou de pièces qu'ils connaissent « C'est ûne étouffante journée du torride été de 1916 que je belle étiquette à ses mélodrames, qui — si elle veut devenir votre femme. ou simplement parce qu'il y fait noir. choisis pour faire mes débuts au cinéma. Cela se passait au Elle pourrait accepter et vous énlever ne seront toujours que des mélos. Il studio Essanay, à Chicago ; je figurais dans une scène du Lut- e bien des illusions. faut aimer le mélo quand il sert de teur masqué, dont Francis X. Bushman était l'étoile. — de faire accepter un scénario que Le fait d'adorer Léon Mathot ou trempJin au réalisateur pour nous « On m'envoya au magasin aux costumes pour y revêtir une vous avez écrit pour elle. Il y a de Sandra Milowanoff i'indique pas le montrer et nous faire sentir d'autres robe à ma convenance. Je choisis une toilette en satin bleu moins du monde qu'on aime le ciné- belles choses. Mais ici le mélo ne-tend pâle garnie d'ornements noirs — je la vois encore d'ici. Per- fortes chances pour que de son côté ma. Pas plus que le fait d'aimer les qu'à être du mélo. Le meilleur arti- sonne ne vint à mon aide pour le maquillage, aussi me bor- elle tait déjà à placer l'un de ceux cathédrales n'implique une vraie san ; de la mesure ; tout est dosé, tout nai-je à m'appliquer une sérieuse couche de poudre de riz sur qu'elle a composés. D'ailleurs les yeux croyance religieuse. le visage. Tout ce que j'avais à faire était de prendre place sont déjà a.;sez fatigués par les lam- est parfait, humain ; il y a du rythme, dans une loge (la scène se passait au théâtre) et de paraître pes à arc. O il y aurait tout s'il n'était pas trop ce très intéressée à la lutte de M. Bush m an n et de son adversaire. — pourquoi elle n'a pas répondu à Trop souvent les cinégraphistes qui le caractérise... Pourtant il y a le L'appareil de prise de vues fut braqué sur ces derniers et tout une première lettre. Ses intentions s'attaquent à l'exécution d'une grande Pauvre Amour... et les foules d'Intolé- ce que j'avais en tête c'était que je ne fusse pas bien dans peuvent être excellentes, mais sa main symphonie avant de s'être seulement rance qui clament que Griffith est leur le « champ ». droite faible. exercé par quelques gammes. maître. « Le soir vint avant que le metteur en scène eût terminé, —■ de vouloir bien envoyer sa pho- Il faut donc souhaiter voir les nou- Productions italiennes. — De la aussi me demanda-t-on de reprendre le même aspect et la même to pour que vous puissiez compléter veaux venus à la réalisation « tour- vie... j'allais dire en belles cartes pos- position le lendemain matin. A un certain moment, l'appareil ner » quelques documentaires avant tales... ou en décolletés..., mais tout de prise de vues fut braqué sur la loge que j'occupais et mon la collection que vous avez déjà, et qui de commencer un film. cela est bien banal... De la vie qui cœur battit un peu plus vite, car je sentis bien, à cet instant, comprend entre autres le singe Joë O s'imagine en être, mais qui ne peut y que désormais, je « faisais » réellement du cinéma. Je suis Martin... Ce serait peu délicat. parvenir avec sa sensibilité catalo- bien sûre que je devais être écarlate, sous ma couche de poudre — de vous aider de ses conseils et Il est probable que lorsque nos réa- de riz... ; heureusement que celle-ci était suffisamment opa- de son influence pour « faire du ciné- lisateurs sauront admirer, les films guée en quelques sourires, soupirs et que, car on sait que le rouge donne noir, en photographie. ma » vous aussi. C'est appeler une d'ici, seront meilleurs. œillades... De la vie faussée. « Peu après, je devenais figurante régulièrement attachée réponse qui vous la fera détester dans Voyez comme les Américains ne Films historiques italiens. — Des aux studios Essanay. » la suite. ménagent pas leur admiration devant foules bien sages. LES FILMS DE LA QUINZAINE

Du 5 au 11 Mai : Du 12 au 18 Mai:

L'INEXORABLE LA LOI DES MONTAGNES {Without benefit of Clergy) {Blind Husbands) composé par Rudyard Kipling, adapté pour composé et réalisé par Eric von Stroheim. l'écran par Bandolph Lewis et réalisé par Film Universal 1920. Edition Superfilm Janjes Young. Film Associated Exhibitors 1921 Le lieutenant Von Steuben, de l'armée Edition S. F. F. A. autrichienne, a fait la connaissance de M. et Mme Armstrong dans- la dili- L'ingénieur anglais Jack Holden épouse gence qui mène les touristes à Cortina à Lahore, selon les rites hindous, une in- d'Ampezzo, station mondaine des Alpes. digène d'une grande beauté Ameera. Pen- Armstrong, chirurgien célèbre, absorbé dant de longs mois, c'est pour le jeune par se travaux, néglige un peu sa femme. couple une heureuse existence. Mais la Pour arracher sa pensée à ses préoccupa- vie n'est pas faite que de joies ; leur tions, il décide de faire' l'Ascension du jeune enfant est emporté par la fièvre. Cristallo et du Pinacle. Jack est envoyé au loin pour seconder ses Pendant ce temps, Von Steuben, qui collègues quand, après une longue période a remarqué les inattentions du mari, de sécheresse, une épidémie de choléra . met en œuvre sa Stratégie amoureuse. éclate ; toutes les femmes blanches ont Pendant une absence du mari, il cherche quitté Lahore ; Holden, revenu, supplie à brusquer l'aventure. Ameera de partir, mais en vain car elle Les touristes ont décidé une excursion veut rester auprès de celui qu'elle aime. sur le Pinacle et Steuben, dont l'amour- Le fléau se propage et Ameera ne tarde propre a été piqué par Armstrong veut pas à être atteinte mortellement. Enfin la l'accompagner. Au sommet de la montagne pluie se met à tomber et cette eau fend ils sont seuls. Soudain de la poche du les murs, détruisant jusqu'à la maison veston de Steuben une lettre de Margue- qui abritait naguère leur bonheur. L'inexo- rite s'échappe. Le doute s'empare alors de rable Destin ne connaît pas d'obstacles. l'esprit du mari. Il met le lieutenant dans Ameera Virginia Brown Faire cette alternative de dire la vérité et il ne Sa mère Evelyn Selbye LE 15* PRELUDE DE CHOPIN cience' comme avec le reste du monde, en le tuera pas ; s'il ment, il le précipitera bénissant le destin. dans le ravin. L'autre jugeant qu'un men- Jack Holden Thomas Holding composé et réalisé par M. Tourjansky. Ahmed Khan Boris Karloff Hadji Otis Skinner songe est plus vraisemblable en pareille Pir-Khan Nigel de Brulier Film Ermolieff 1921. Edit. Pathé C. C. Marsinah Elinor Fair circonstance lui déclare qu'il y a eu faute. André Nox Armstrong tranche alors la corde qui le (Cotisée, etc.) Le Vizir Hamilton Revélle Nathalie Kovanko Le Calife Léon Bary rattachait au traître l'abandonnant à la .Rieffler justice de la montagne. Pendant la des- Interprètes La Favorite Rosemary Théby LE SECRET DES ABIMES Hiéronimus cente Armstrong retrouvera la lettre où Gaumont-Palace, Gaumont-Théâtre, Lu- (Below the Surface) Mme de la Croix l'innocence de sa femme éclatera. Et von composé par Luther Beed, adapté pour Paul Jorge tétia, Palais des Fêtes, etc.. Steuben, menacé par les aigles s'abîmera l'écran par E. M. Ingleton, et réalisé par e sur des rochers. Le docteur se dévouera Irvin Willat. Omnia-Pathé, Pathé-Palace, Lutétia, Ar- LEWIS STONE désormais à ses tendres obligations. Film Ince 1920. Edition Paramount tistic, Palais Rochechouart, Secrétan, et Jane Novak Von Steuben Eric von Stroheim Martin Flint et son fils Gordon sont Temple, Tivoli, Palais des Fêtes, etc. dans : Les deux cicatrices. Mme Armstrong . .. Francelia Billington des scaphandriers établis dans un petit Armstrong Sam de Grasse village de la côte de l'Atlantique. L'auda- et Wallace Reid Le guide Th. Gibson Cowland cieux sauvetage par le premier d'un sous- KISMET dans : Dolorès. Palais des Fêtes, Electric, Palais-Roche- marin coulé par 60 mètres de fond éveille tiré de la pièce d'Eward Knoblock et réa- EUGENE O'BRIEX chouart, Lamarck, Demours. l'attention d'un aventurier James Arnold dans : Une chaîne. lisé par Louis Gasnier. OUI, OU NON ? et de sa maîtresse et associée, Edna PAULINE FREDERICK Robertson-Cole 1920. Ed. Gaumont (Yes or no ?) Gordon. dans : L'Affaire Paliser. Séduit par la beauté de celle-ci, le jeune tiré de la pièce d'Arthur Goodrich et réa- Gordon devient vite leur inconscient com- A Bagdad, Hadji le mendiant, un ma- WILLIAM RUSSELL lisé par Boy William Neill plice, et, en dépit de l'opposition pater- tin, reçoit une bourse pleine d'or d'un dans : L'Enjeu mortel. First National 1920 Edition F: N. L. nelle, épouse Edna et risque la mort pour proscrit entrant dans le temple d'Allah. CONSTANCE TALMADGE aller chercher dans une épave l'or con- Il revêt de beaux atours, mais, tandis dans : Les Signes de l'Amour. Une fois dans la vie, la femme, riche voité par cette dernière, qui ne tarde pas qu'il se pavane devant sa fille Marsinah, ou pauvre, rencontre la tentation. Dira-t- LOUISE HUFF el'le oui, dira-t-elle non ? Et quelle sera à s'enfuir avec son complice. il est arrêté pour vol. Conduit devant le dans : Le Triomphe de Francine. Fou de douleur, Gordon ne vit plus que Grand Vizir, il n'obtient sa grâce qu'en la conséquence de sa réponse? Marguerite dans l'espoir de revoir celle qu'il adore. jurant qu'il tuera le Calife, Boi des O • Vane, épouse d'un richissime homme Martin Flint, devant l'état de son fils, Croyants, avant le coucher du soleil. Al- d'affaires qui la délaisse, dira oui, tandis part à la recherche d'Edna qu'il contraint lah fait trembler son bras ; arrêté, il est LE SEQBET D'ALTA-ROCCA que Minnie Berry épouse du travailleur Jack Berry répondra non. Marguerité à revenir. Le steamer qui les ramène conduit en prison d'où il parvient à s'éva- ciné-feuilleton de V. Mandelstamm heurte, dans l'épaisse brume, un autre na- der après avoir poignardé Jawan le Pros- Vane, dont le mari est mort de déses- réalisé par M. Liabel. poir, se tuera, tandis que Minnie, dont le vire, et coule. Les scènes très dramatiques crit, qui, autrefois, a enlevé sa femme et Sté des Cinéromans. . Edition Eclair égorgé son enfant. Libre, Hadji reconnaît mari vient d'inventer une machine, con- qui se déroulent ensuite ouvrent enfin les Jean Caudry Henri Bosc yeux du malheureux jeune homme. le fils de son ennemi dans le Grand Vizir. naîtra la joie et le bonheur. Il parvient à le noyer dans le bassin de Catherine Sourbier Jacqueline Arly Martin Flint Hobart Boswortb son harem. Dë nouveau en présence du Sourbier Ch. Casella Marguerite Vane Norma Talmadge Gordon Flint Lloyd Hughes Calife, il apprend que celui-ci aime sa Azmy . .., Louis Monfils Donald Vane Frederick Burton Paul Derrick Lowell Sherman Martha Flint Edith Yorke fille et doit l'épouser. Une heure après, Mme Azmy •••••• Lise Jaffry Minnie Berry Norma Talmadge Alice Gladys George en effet, le Calife élève jusqu'à lui la fille Vitelli J- Volnys Jack Berry Bockliffe Fellows James Arnold George Webb du mendiant, tandis que Hadji, philoso- Romero ". Javerzac Edna Gordon Grâce Darmond phe, reprenant ses haillons et sa place à Cambaux Lorin Ted Leach Gladden James Dave J. P. Lockney la Mosquée du Marché, s'endort sans re- Viola Santi Gina Manès Emma Martin Natalie Talmadge Tom Martin E. S. Brophy Geb Quail George Clair gret et sans haine, en paix avec sa cons- Bernac Jean Du tac Ciné pour Tous Ciné pour Tous \

LA LOI DES MONTAGNES vie malheureuse si un cocher et la bonne En 1915, Louise Huff quittait la Cie J-ubin et signait avec dame ne veillaient pas un peu sur elle. la Paramount. D'abord partenaire de Mary Pickford dans Augustine „ , „ Caprice, elle tournait ensuite, comme vedette, The Old L'archiduchesse ,Mary Pickford Homestead, Le Cachet de Cire (Destiny's Toy) et The Re- Horace Albert Austin Le cocher Harold Goodwin ward of Patience. La Blanchisseuse Rose Dione En 1916, elle commençait une série de comédies avec Salle Marivaux. Çiné Mti.v-fJndcr, Coli- Jack Pickford. On se rappelle : Dix-sept printemps (Seven- sée, Demours, Marcadet, Palais-Roche- teen), L'Ange du Chantier (The Varmint), La puissance de chouart. l'Argent (What money cannot buy), Lèvres Closes, une O adaptation de Great Expectations, de Dickens, et d'autres WALLACE REID films qui n'ont pas été édités en France. Les derniers films et dans : Sa 40 HP. de Louise Huff pour Paramount, après le départ de Jack MABEL NORMAND Pickford, alors mobilisé, furent : Oh ! you, women, d'Ani- dans : Tity la Sauvageonne. ta Loos, avec Ernest Truex et Wild Youth, de Stuart-Black- HARRY MOREY ton, avec Jack Mulhall. dans : La dallée de la jnort. • En 1919, Louise Huff, revenue à New-York, tournait ETHEL CLAYTON deux films pour la Cie World ; l'année suivante l'Ame- dans : L'Obstacle. Le petit BBEEZY EASON rican Cinéma Corporation lui donnait le rôle principal du ■dans : Hors du Foyer. Triomphe de Francine, qui paraît cette quinzaine. WANDA HAWLEY Depuis ces trois dernières années, Louise Huff n'a repa- dans : Le Véglione. ru que dans trois films : Subtiliié Féminine, pour Select- VIVIAN MARTIN Selznick, Disraeli, avec George Arliss, et tout dernière- dans : L'Héritage. 9 ment The Ith Day, un film dont est LE GARAGE DE FATTY l'étoile. " composé, réalisé et interprété par Roscoë • Arbuckle (The Garage), avec Al. Saint- John, Buster Keaton et Moliy Malone. C'est qu'à présent Louise Huff a d'autres pensées en tête que celle de briller à l'écran. Veuve d'Edgar Jones avec O O PAB LA FORCE ET PAR LA RUSE une fillette, Marie-Louise, elle s'est remariée l'an dernier (The Black Secret) ave un gros industriel new-yorkais, M. Stillman, et de cette ciné-roman d'aventures composé par Ber- nouvelle union est né un garçon, William-Roger, dont les tram Milhauser et réalisé par George B. sourires valent plus, aux yeux de sa maman, que les Seitz avec l'interprétation de Pearl White, Wal'lace Mac Cutcheon et Walter Me Grail. applaudissements du public. On peut dire, somme toute, que le théâtre et le cinéma, ■0 L'IDOLE DU CIBQUE n'ont été, dans l'existence de Louise Huff que purement ciné-roman d'aventures produit par Uni- versal-Film C, et interprété par accidentels. Il faut évidemment le regretter. Mais n'est-ce pas à ce fait que nous devons .de voir à 3'écran un type Francelià Billington Eddie Polo. ' d'ingénue si différent, en son naturel, et son manque d'af- LA PETITE BAIGNADE ture, orpheline, travaille dans une blan- fectation, ce type de jeune fille simple et aussi peu « théâ- (The old Swimming Hole) chisserie des faubourgs de Londres. Sa L'INEXORABLE tre » que possible que représente avec tant de fraîcheur tiré du poème de James Whitcomb Riley tâche est dure et sa patronne n'est pas Louise Huff ? par Bernard Mac Conville et réalisé par toujours tendre pour elle. Elle n'a pas d'a- Joseph de Grasse mis, en dehors de Lavande, un vieux che-^ val qui traîne la carriole avec laquelle Film Bay 1921. Edition F. N. L. elle va porter le travail. Malgré ce dénue- Peu connue du public français qui, ces' derniers temps, Ce film, en Amérique, ment, cette piteuse réalité, Augustine rêve ne Q'à que rarement vue, Louise Huff n'en est pas moins ne comportait pas un néanmoins.Elle rêve à Horace, un client qui l'une des ingénues les plus intéressantes du cinéma amé- seul sous-titre ; pour- un jour, avait donné sa chemise à blanchir et qui depuis n'a pas reparu. Dece person- ricain. tant l'éditeur français Née dans l'Etat de Géorgie, à Colombus, il y a vingt- à cru devoir en mettre nage qu'elle ne reverra peut-être jamais, une trentaine. Les spec- l'imagination d'Augustine a fait Sir Ho- six ans, Louise Huff, contrairement à ce que sorr- aspect race. Les commères, qui croient deviner tateurs apprécieront. gracile actuel pourrait laisser supposer, y vécut une jeu- une liaison, commencent à jaser, mais Jojo Charles Bay Augustine leur raconte que l'Archiduc, son nesse active et joyeuse ; vrai garçon manqué, elle prati- Myrtle Laura La Plante père, ne voulant point consentir à l'union quait des jeux et sports plus masculins que féminins et Nina Marjorie Prévost de sa fille avec le. Prince Horace, le fit délaissait souvent la poupée pour la barre fixe. Skinny Lincoln Stedman jeter à la rue par ses valets, non sans Louise Huff avait quatorze ans quand ses parents quit- Palais des Fêtes, Regina, Voltaire. avoir arraché à sa fille tous les bijoux dont elle était parée. Ah ! quel beau rêve. tèrent Colombus et vinrent s'établir à New-York. Des re- LE DEMON DE LA HAINE Mais la réalité brutale reparaît. Lavan- vers subits de fortune et le décès du père, obligèrent la tiré du roman de Louis Letang : Rolande de vient de causer un accident. Puis, la mère au travail et les deux filles, Justina et Louise, son- maison elle-même n'est plus ce qu'elle et réalisé par Léonce Perret. gèrent à gagner leur vie au théâtre. e était. Les affaires ne marchent pas et l'on (Mêmes salles que Le 15 Prélude de met Augustine et Lavande à la rue. Heu- A quinze ans, Louise Huff débutait donc à la scène, d'a- Chopin.) reusement qu'une dame peut les recueillir. bord à Utica, puis en tournée à travers les Etats, enfin à Mais au moment de partir, Sir Horace New-York. Elle joua longtemps Graustark, puis Esther ■ REVE ET REALITE vient chercher sa chemise. Elle lui saute (Suds) au cou en lui expliquant : « Ne dites dans Ben-Hur, dont Thomas Holding était alors Pétoile. A tiré de la pièce de F. Fenn et R. Pryce : rien jusqu'à ce que mes compagnes soient la veille de jouer en tournée Une pauvre petite riche, que Hop of my thumb par Waldemar Young parties », car elle leur a dit qu'elle allait Viola Dana venait de créer à New-York, Louise Huff fut et réalisé par Jack Dillon. sortir avec lui. Horace est ému, mais Au- engagée, a'nsi que sa sœur, par la Compagnie Lubin, de Opérât, de prise de vues : Charles Rosher. gustine devine dans ses yeux qu'il est plutôt gêné de sortir avec elle. Elle trou- Philadelphie; son metteur en scène fut Edgar Jones qui, • Augustine, petit être disgracié de la Na- vera un prétexte et elle reprendrait sa Thomas Holding et Virginia Faire par la suite, devait devenir son mari. 12 Ciné pour Tout Ciné pour Tous 13

é volver, et qui roule plus de cigarettes bien significative des illusions que je phère de gaîté, de modernisme et de qu'il ne sauve de jeunes filles des me faisais sur le Far-West lorsque j'y sport pour être tout à fait lui-même. mains du traître. arrivai. Dans l'intention louable de Cette atmosphère, il l'a trouvée dans « Mon expérience personnelle m'a donner à l'hôtel un aspect civilisé Un Mari pour un dollar (The lottery montré que pour trouver des exem- destiné à surprendre agréablement, Man), dans Champion d'amour et de ples réels de ce que l'écran nous mon- dans mon esprit, les voyageurs venant vitesse (What's your hurry), dans En- tre de l'Ouest, il faut remonter à vingt des cités de l'Est, je parus un beau tre le marteau et l'enclume (Sick-a- ans et plus. Toutes les aventures que soir à mon pupitre revêtu de mon bed), dans Sa 40 HP (Double Speed), j'ai eues lors de mon séjour à Wyo- plus beau « frac ». A ma grande sur- et dans d'autres comédies du même ming furent plutôt plaisantes, et la vie prise le patron fondit immédiatement genre qui paraîtront sous peu en qu'on y menait n'avait rien que d'as- sur moi, m'entraînant vers ma cham- France : The Dancing Fool, Always sez banal, plus souvent humoristique bre et me conseillant de revêtir au audacious, Too much Speed, The love qu'héroïque. Aussi me suis-je toujours plus tôt mes vêtements les plus rus- spécial, The Charm School, les Affai- senti mal à l'aise dans les rôles bien tiques si je désirais garder mon pos- res d'Anatole, Excuse my dust, Le connus du mauvais garçon qu'une bel- te. C'est qu'à présent l'Ouest sauvage Champion, etc.. le jeune fille ramène dans le droit che- n'existe plus guère que dans l'imagi- Nous savons, en effet, que Wallace min, qu'il ne saurait d'ailleurs prendre nation des candides citadins en quê- Reid a le sens de l'humour ; son sta- sans auparavant administrer une ho- te d'émotions ; d'où cette mise en ge au Motor Magazine nous montre mérique raclée à une foule de vau- scène, qui entrait pour une bonne part qu'il aime et connaît l'automobile, et riens. dans la prospérité de l'hôtel Cody de les nombreuses photos nous le mon- « De la plupart des farces qu'on me . » trent jouant du saxophone, du piano, joua, comme c'est la coutume, à mes du banjo ou simplement du phono- débuts au ranch, je me suis souvenu graphe nous renseignent assez sur pour quelques-uns de mes films, tels son penchant pour le « jazz. » que Rimrock Jones, Nan of the mu- Les autos, il les connaît depuis sic mountain, etc.. D'ailleurs, outre longtemps théoriquement, et, depuis ' ce que m'a appris mon expérience qu'il en a les moyens, pratiquement. personnelle, la mise à l'écran de N'a-t-il pas possédé simplement "vingt- l'Ouest tragique n'a jamais été le genre trois autos en six ans! Comme conduc- de travail qui convient à mon carac- teur, il est réputé, même parmi les tère. En dehors même de l'écran, j'ai professionnels, et il faut être de la toujours préféré l'humoristique au classe de ces derniers pour avoir pu tragique. Une anecdote de mon séjour tourner certaines scènes des films que à Wyoming vous fixera sur ce point : nous venons de mentionner. « Employé comme gérant à l'hôtel « Jazz-bandiste » convaincu, Wal- « Immorale, la danse « jazz » des En un temps où il n'était encore rès, avec Géraldine Farrar, puis Vieil que tenait dans cette ville la sœur lace Reid a' écrit dernièrement en sa shimmies dont la jeunesse d'à pré- que peu connu en France, nous avons Heidelberg, avec Dorothy Gish, et du fameux William Cody, plus connu faveur, en réponse à un projet de loi sent raffole ? Pas davantage que la publié une biographie de Wallace Forever, avec , l'ont sous le nom de Buffalo Bill, j'eus un prohibitive, un plaidoyer dont nous valse, si à l'époque où on la dansait Reid. successivement démontré. jour une malencontreuse inspiration extrayons ce passage : les actuels ennemis du « jazz » avaient « 1921 représente l'époque du eu l'âge qu'ils ont pendant qu'on dan- A présent que beaucoup dé films e « jazz ». Le « jazz », c'est la joie ; plus récents tournés par cet artiste se le shimmy. En 1916, la Paramount crut avoir il doit être considéré comme l'équi- « Le « jazz » est naturel et. profi- ont été édités, il est intéressant de valent du tabac, du poivre — de là chercher à définir sa personnalité ci- trouvé le genre de rôles qui conve- table. Il est l'un des reflets actuels de jeunesse, en un mot. Il est l'ennemi-né nématographique et de démêler les nait parfaitement à Wallace Reid, et la vie. Et nous devons nous incliner du compassé et de l'artificiel. phases de son évolution. lui fit tourner une série de films du devant la vie. » Far-West. Wallace Reid ne manquait, « Aujourd'hui plus que jamais, le 0 pas d'expérience sur ce point ; pour- monde a besoin de rire. Lé « jazz » est tout indiqué pour combattre le Jusqu'en 1912, où il débuta à l'é- tant il ne fixa pas particulièrement Wallace Reid n'est pas fier de son l'attention du public dans ce genre de démoralisant effet des taxes de toutes plrysique, auquel il sait devoir cran, Wallace, Reid avait mené la vie sortes, des lois de prohibition, des la plus instable et la plus aventureuse films. C'est peut-être d'ailleurs préci- beaucoup. « Dieu et mes parents en sément parce qu'il connaissait trop alarmistes, des propriétaires rapaces, sont seuls responsables, dit-il très sim- qui soit ; tour à tour étudiant, hôte- et autres sujets de « cafard ». lier, cow-boy, journaliste, automobi- ce genre de personnage qu'il y plut plement. Je sais parfaitement, d'ail- , « Nous n'avons pas été mis au liste, acteur, etc., il avait atteint la moins que certains autres « stars » leurs, que mon succès aura son terme; monde pour toujours tirer de longues vingtième année riche surtout d'expé- spécialisés dans ces rôles, où ils je ne désire pas prolonger plus qu'il figures. Nous sommes ici pour vivre, rience. Au cinéma il fut d'abord met- étaient d'ailleurs plus « acteurs » que ne sera raisonnable ma présence à « cow-boys. » pour rire. Le « jazz » est un réactif ; l'écran et me retirerai dès que je sen- teur en scène avant d'être interprète; c'est un signe des temps. et le jour où on lui confia des rôles, Wallace Reid savait que le solennel, tirai que je rétrograde. » Laissant à William Hart les « bad « D'ailleurs, la musique « jazz » est Que ce jour sera venu, c'est vers le on vit en lui la personnification du le sensationneû « cow-boy » du théâ- men », la Paramount décida, en 1918, jeune premier athlétique ; témoin le de la vraie' musique. Je défie un criti- travail de réalisation que se tournera tre et du cinéma, vrai dans le passé, de donner à Wallace Reid des rôles que musical, même grand admirateur rôle de forgeron qui lui fut distribué était devenu tout autre chose dans le Wallace Reid. H possède d'ailleurs sur de comédie. Ce fut alors : Le Reve- des classiques, de prêter l'oreille aux par Griffith dans La Naissance d'une présent. D'ailleurs, mieux vaut lais- ce point une certaine expérience, nant, La Revanche du Destin, Le Hal- harmonies syncopées d'un maître de Nation. ser la parole à Reid lui-même : ayant débuté au cinéma, il y a neuf lebardier, L'Aventure de David Strong, 'la musique « jazz » tel que Ted Lewis ans, par la mise en scène. Beau garçon, il fut ensuite choisi « Les jours de l'immaculé cow-boy etc. et de me déclarer ensuite que ce n'est Au total, c'est une personnalité fort par quantité de vedettes comme l'idéal demi-dieu, tel que l'écran nous l'a si Immédiatement, le succès de Wal- pas là de la vraie musique. C'est de sympathique que celle de Wallace partenaire, capable qu'il était, par son souvent montré, avec ses culottes im- lace Reid se dessina. Et, un peu plus la musique qui obéit aux capricieu- Reid. Combien, en effet, n'avons-nous physique, d'ajouter à l'attrait de leurs maculées, son sombrero splendide de tard, le hasard fit faire un pas déci- ses fantaisies de la jeunesse d'à pré- vu de jeunes premiers d'écran, même films sans les concurrencer dangereu- forme et de blancheur, ses superbes sif à sa popularité ; une histoire d'un sent. C'est une musique qui, dans un moins doués que lui au point de vue sement dans les scènes d'extériorisa- gants et sa chevelure soigneusement genre un peu différent, celle du Roi joyeux ronronnement, chasse de la physique, se considérer comme des tion dramatiqué. Si Wallace Reid a en lissée, ces jours-là sont finis. Ce qu'il du Volant () avait mémoire des jeunes générations le phénix, alors qu'ils n'avaient même effet grande allure, en quelque cos- faut montrer dans les films d'aujour- révélé au jeune comédien sa véritable déprimant souvenir des tranchées. pas pour eux la fantaisie bon enfant tume que ce soit, il n'est guère doué d'hui, c'est le cow-boy tel qu'il est, voie, celle qui l'a conduit au franc Avec tout son vacarme rauque, le qui fait de « Wally », comme l'ap- pour le drame. Carmen, Jeanne d'Arc, le cow-boy qui garde ses bœufs, qui succès qu'il connaît aujourd'hui. 4 jazz » est le plus apaisant des cal- pellent ses admiratrices, bien autre Les Conquérants, Le Talisman, Dolo- manie plus souvent le lasso que le re- Il faut à Wallace Reid une atmos- mants. chose qu'un beau garçon. carte postale reproduisant un tout petit fragment de cette che- prouve que le public n'est plus aussi bon enfant et' que l'autre. L'Inexorable est l'un des meilleurs films de la vauchée, à peine 20 cavaliers, mais naturellement photographiés les directeurs de salle devront bientôt se' conformer à ses saison. de très près, et montrant dans leurs détails ce que la grande désirs trop longtemps méconnus. D'ailleurs ce droit de cri- toile noyait dans son ensemble : les figures hurlantes des tique du public, que certains de vos confrères réprouvent, est La Petite Baignade, ou un jour de l'existence d'un jeune Votre opinion un droit que le spectateur acquiert en, même temps que son paysan américain. Plein d'observation humoristique, bien héros^ l'écume aux mors des chevaux, l'éclair des sabres levés, le soulèvement d'une motte de terre arrachée, etc., etc. Et cela entrée et il montre que. le cinéma, se dégageant lentement des réalisé ut supérieurement vécu par Charles Ray — et pas SUR L'AGONIE DES AIGLES. « vivait » ! Cette charge m'arrivait en plein ! Cette petite entraves, que lui imposaient certains producteurs par trop de sous-titres en Amérique). Ajoutons que ce film est mercantiles, tend de plus en plus à devenir un art et non un édité en France avec 500 mètres de moins qu'aux Etats- Monsieur le Directeur, carte prenait des proportions énormes, fantastiques, émotion- nantes et réelles d'une chevauchée de titans derrière lesquels on quelconque commerce. Unis. Le but de votre « Coin des lecteurs » est de recueillir des « sentait » que les légions « devaient » se succéder en un flot Maurice KNOCQUAERT. Rêve et Aéalité, ou un jour de l'existence d'une petite observations d'utilité générale pour le cinématographe... C'est répété, intarissable... blanchisseuse. Mêmes observations qu'en ce qui concerne ce qui m'incite à vous entretenir aujourd'hui de quelques dé- Et voilà la seule cause de la désillusion que tous les fervents 16, rue Van Artevelde, Anuers. le film précédent. fauts capitaux de l'adaptation de l'Agonie des Aigles, et des admirateurs des « Demi-Soldes » doivent éprouver devant L'A- moyens bien simples d'y remédier... pour les adaptations histo- gonie des Aigles : la disproportion du cadre choisi avec les O riques à venir. effectifs dont on disposait. J'avais lu avec la foi enthousiaste et la ferveur d'un poète, La Loi des montagnes plaira fort probablement plus De plus, qu'il me soit permis de déplorer que le réalisateur que les films précédents, car c'est un film d'intrigue, et l'œuvre truculente, empanachée et si française de M. Georges n'ait pas cherché des « effets de ciels », des « pluies de soleil », qui met en scène le mari, la femme et... l'autre. d'Esparbès, qui fit des héros de la Grande Armée de si splendi- tout un nimbe chaotique qui devait compléter ces tableaux dans des figures de Cyranos, aussi braves, aussi fidèles, aussi nobles et la notre Sur ce thème archi-usé, Eric von Stroheim a réussi à lesquels tout est tempête et bruit. bâtir une intrigue attachante et pourtant très cinémato- que l'immortel Cadetr., Et je fus cette semaine au Théâtre Mais permettez-moi de prendre quelques lignes encore, pouf Pathé, le cœur battant d'exaltation à l'idée de voir revivre graphique. La réalisation est pittoresque et le jeu de l'àu- dire toute mon admiration à M. Desjardins, qui tient dans ion teur-réalisateur, en particulier, est remarquable. devant mes yeux toute cette odyssée où le rêve le plus vaste Doguereau une création splendide,-à Mlle Gaby Morlay, une des SUR LES NOUVEAUX FILMS peut à peine dépasser la réalité... Quel sujet tout préparé pour rares artistes françaises qui savent « vivre » au ciné, à tous et Le Secret des Abîmes appartient à. la catégorie des le ciné, que cette débauche de mouvement, de vie débordante, chacun des héros de l'Empire, parfaits de vérité. Et ceci doit dette quinzaine les amateurs de beaux films auront du films sensationnels, en raison des « clous » sous-marins de pluie, de soleil, dans les ruées légendaires des Murât, Kéller- consoler M. Georges d'Esparbès de l'amoindrissement de son travail, car les hasards de l'édition font qu'une demi- qu'il renferme. Le scénario de Luther Reed se souvient mann, Ney, Nansouly et autres Lasalle... œuvre par le ciné. douzaine de films remarquables sortent en même temps. de L'Artésienne, mais le cadre est nouveau^et très .« ci- Or, à vous qui avez.vu le film avant nous, il est superflu de Croyez, Monsieur le Directeur, à l'expression de mes senti- Ces fils se divisent en deux catégories bien distinctes : néma ». La réalisation est très réussie et l'interprétation dire que cette projection, qui prétend retracer la grande Epoque ments les meilleurs. ceux essentiellement « cinéma » qui ne comportent qu'un — surtout celle d'Hobart Bosworth — -vaut à elle seule le est cent fois pire que mauvaise, ratée ou fausse ! C'est tout uni- Maurice TAMINE, minimum d'intrigue, et ceux, essentiellement dramatiques, dérangement. ment le rapetissement d'une Epopée à une parodie_.de cirque ; qui ont recours fréquemment à l'usage des sous-titres. 4, rue Tour-Auberon, Mons (Belgique). la destruction d'un idéal de grandeur ; l'anéantissement d'un Oui ou non ne plaira sans doute pas beaucoup en Fran- des plus beaux rêves dont M. d'Esparbès avait su illuminer O • ce où les intrigues-démonstrations d'une logique peut-être l'enthousiasme des plus tièdes amis de la France. trop rigoureuse n'ont jamais été très goûtées. Il faut pour- Monsieur le Directeur, tant reconnaître que le sujet est fort intéressant, la réali- Avez-vous jamais vu défiler sur une toile, quelque Chose de Dans la première catégorie on compte : plus décousu que cette présentation des demi-soldes amenés sation excellente et le double jeu de Norma Talmadge Je lis toujours avec beaucoup de plaisir votre très) intéres- L'Inexorable, inspiré d'une nouvelle de Rudgard Ki- tout à fait supérieur. devant l'objectif, chacun à son tour, à la façon des artistes des sante Revue et je suis parfaitement d'accord avec vous au revues théâtrales ? pling, que nous résumons d'autre part. Ce film raconte Kismet ne m'a pas emballé. La pièce de Knoblock ne sujet de votre campagne en faveur du bon film. Mais, permet- avec une poignante simplicté une anecdote extrêmement Avez-vous pu voir sans bondir d'indignation, la noble image tez-moi de vous adresser un léger reproche au sujet de votre gagne rien à être filmée, surtout comme elle l'a été par visuelle. Aucune situation, aucune vision, aucun inter- Gasnier, sans originalité et sans vigueur. OjCs S inner du commandant Thierry, l'aveugle glorieux, présenté en chan- rubrique « L'Avis des spectateurs ». Malgré votre promesse, prète sensationnel, simplement de la vie, d'un bout à teur des rues 1 dans votre N° du 24 février, de réduire autant que possible la est intéressant, bien qu'on sente qu'il vient du théâtre. Avez-vous pu voir sans révolte, la splendide beauté de la tète dite rubrique, vous recommencez dans votre dernier N° à nous impériale, confiée aux traits rugueux et aux yeux glauques de imposer de nouveau de pleines pages d'élucubrations plus ou feu M. Séve'rin-Mars, dont le grand talent n'excuse pas cette moins fantaisistes de vos nombreux correspondants. Vous avez défiguration sacrilège ! ' parfois des correspondants qui « vont un peu fort », témoin Claudine. — Merci et pour vos louanges et Avez-vous pu voir sans un désenchantement total : ces char- la critique de La Reine de Saba parue dans un récent numéro. pour, votre intéressant bavardage. — Evi- pas d'enfants. — Quand un le verra dans un autre film. ges de Wagram. par un escadron galopant devant une'rangée de Ainsi cet étudiant qui se pique d'érudition, qui parle au texte demment, on peut arriver à produire d'ex- fantassins, dans des plaines immenses vierges de toute fumée, poétique de la Bible, tout comme s'il le connaissait, se plaint cellentes choses sans dépenser beaucoup d'ar- Lucienne J. — Non ; « L'Afrique » tourne gent ; il suffit alors de dépenser beaucoup entre nous avec Beaucitrun (Harry PoIIard). de tout charroi, de tout mouvement ? Et cette retraite de Russie de ce que le frère de Salomon porte un nom grec, sans doute de talent ou de génie. Exemple : Chaplin Pasc. et S. — Parce que les exploitants ont par une douzaine d'officiers et autant de drapeaux neufs ? Et par suite de la vague ressemblance entre Adonis et Adonias, et les Suédois. Mais réussira-t-on immédia- estimé que ce film n'avait pas besoin d'être cette cérémonie glaciale dans le Palais impérial ? Et ces adieux alors que Adonias est parfaitement un nom hébreu, et est tement chez vous ce qu'on n'arrive qu'à peine réponses aux questions réédité, pour le moment tout au moins. — Je de Fontainebleau, où l'on ne voit pas le moindre mouvement maintes fois cité dans les Saintes Ecritures et le Larousse à obtenir en France au bout de cinq ans ? n'indique d'adresses particulières que lors- Je valets, de personnel affairé, etc., derrière la double rangée Universel le cite à la 23" page colonne n° 3, et en donne l'ex- Eliennctlc Ii. — D'accord, les ciné-feuillc- posées par nos lecteurs qu'il n'existe pas d'adresse de studio ; ce tons mal composés, et surtout mal réalisés, n'est pas le cas. — Les Mystères de Paris des grenadiers ? J'en passe... plication suivante : paraîtront en octobre. de René Navarre, sont la honte de la pro- pas encore de projets bien arrêtés. —- Oui, Oui, le résultat d'ensemble est déplorable et désenchantant, u Adonias. Quatrième fils de David. Il disputa le trône à duction française. Mais tant que le public Vingt ans après va être entrepris sous peu, Sisters three. — Il ne reste qu'un film Salomon qui le fit mettre à mort. (1014 avant J. C.) » ne manifestera pas son mécontentement par H. D. B. étant rentré d'Amérique. inédit d'Olive Thomas. — Francelia Bil- surtout devant les efforts dépensés, les très beaux talents em- des sifflets, nous aurons à les supporter. lington tourne de plus en plus rarement. — Sy-ne:-ntqh. — Je pense que vos amis exa- ployés, les concours obtenus des Pouvoirs publics, si difficiles Votre correspondant critique aussi la magnificence des toi- Mildred Harris fait actuellement du théâtre, //. Boursat. — Tout cela est juste ; les dé- gèrent. — Voyez les arUcles que nous avons à faire mouvoir... en tournée dans les villes d'Amérique. — lettes de Balkis, pourtant j'estime que le metteur en scène fauts de Griffith sont aussi immenses que consacrés antérieurement à cette question. Voir page 3, pour les débuts d'Agnès Ayres. Et cependant, il y avait facilement moyen de remédier à tou- devait déployer un luxe inouï pour nous donner une idée du ses qualités. Adm. de Guingand. — Nous annoncerons Marc et S. — Ce n'est pas un métier sur Amateur-chercheur. — Ces scènes 'd'isobcl tes ces fautes ! faste de la cour de Salomon, que depuis notre enfance nous la distribution complète dès qu'elle sera fixée. lequel on peut compter pour vivre. — La ont été tournées au Canada ; L'Homme du Pour le décousu des premiers tableaux, la fidélité d'évocation avons coutume de considérer comme une des plus magnifiques Doug. and Mary. — Non, Mary P. Rupp est meilleure école, c'est le studio. Adresses de Silence, avec Monroë Salislnuy, nu. Big Bear plus grande que ce baby. Elle figure dans studios dans le numéro S4. du portrait impérial, la silhouette de l'aveugle: il suffisait d'un de l'antiquité. La cour de Salomon dépassait de loin en splen- I.ake, au nord de Los Angeles. — Eric von les scènes du repas des petits villageois au Maro. — Joubé, Krauss, Armand-Bernard, peu plus de conscience, évidemment ! deur celle des empereurs romains les plus renommés. Stroheim, dans le rôle de l'Allemand de Pour château. Mais pour les scènes d'ensemble, qui sont si déplorables ? Votre correspondant qualifie toutes les petites négligences l'Humanité ; vous le reverrez cette semaine Claude Mérelle et Ginette Maddie dans Le Dia- dans La Loi des Montagnes. — Adressez-vous Mireille B. — Homuald Joubé est marié ; mant Noir. — On commencera à tourner 20 Eh bien, il suffisait de voir « moins » grand, pour arriver à de la mise en scène comme » la plume d'oie » et «_les san- à l'Ecole du Cinéma (projection), 00, rue de ans après dès le retour de II. D.-B. — Pathé, /JOUIS donner l'impression de tableaux o plus » immenses. dales à bouclettes » comme de monstrueux anachronismes liondy, qui vous donnera- tous renseigne- 07, faubourg St-Martin, en vend peut-être ; Parfaitement. Il suffisait de travailler en rapproché, de nous alors que la plupart du temps ils sont passés inaperçus au ments, AVIS essayez. mêler nous-mêmes aux gestes, aux envolées, aux éclats, au so- milieu de cette mise en scène grandiose et n'enlèvent rien de Morro. — Voyez l'annuaire « Tout-Ciné- Pour éviter Vencombrement de cette ru- 17. CAG. — Ecrivez directement aux ar- ma », édité par M. Millo, 3, boulevard des ■brique, nous vous demandons de : tistes. leil, au panache de ces tableaux, de telle façon qu'aveuglés de la valeur de ce beau film qui sera une des plùs belles pro- Capucines, Paris. Sonia. — Le Christus de Madeleine-Cinéma lumière, toute proche, assourdis par le tapage qui nous eut ductions de cette année. La seule chose que l'on pourrait lui — Ne nous poser que trois questions est le même que celui qui a paru en 1917 I.ueij et P. — Harrison Ford était le par- par quinzaine ; et, autant que possible, entourés, enlevés dans l'atmosphère du mouvement dont nous reprocher, c'est l'abus des sous-titres, surtout dans la première tenaire de Marguerite Clark dans Daisy ma- au Vaudeville. — Voyez annonce Renée Cari. fussions devenus le centre, il nous eut été impossible de nous partie du film; il y a là quantité de sous-titres qui n'expliquent riée. — Romuald Joubé dans Mathias San- des questions d'intérêt général. Cinéphile. — Eddie Polo est né à Los An- rappeler que cette gigantesque ruée n'était en fait qu'une galo- rien et dont la suppression ne nuirait en rien la bonne com- dorf. - Ch. de HocUefort était Coralines dans — Lire attentivement les réponses déjà geles en 18S2. — Son récent ciné-roman, l'Idole pade d'une poignée d'acteurs. préhension du scénario. Intpèria. publiées ainsi que la distribution des du Cirque, sort le 12. — Ne comptez plus Magde. —■ Oui c'était une mèche ajoutée. voir les 3 Mousquetaires de Doug. Je me souviens d'avoir un jour admiré une des belles toiles On nous présente pour le moment ici L'Aiglonne. L'ac- filins nouveaux, afin de nous éviter des Gina Rclly est brune. Elle a tourné avec une redites fastidieuses. Phi-Fox. — L'animal n'était lias vivant. de Neuville ou Détaille, évoquant une charge de cavalerie (mais cueil qui lui fut .réservé est plutôt frais et même pendant perruque blonde le rôle de Silvette, de l'Em- — Ni célibataire ni marié ; en instance de pereur des Pauvres. ■— Les Mystères de Paris — Prendre note que nous avons déjà divorce. — Espérez, ou bien réclamez vos dans le décor, des cadavres, des débris, avec son fond grouil- certaines séances le film fut sifflé, de même que le Coffret vingt sous. lant de vie, de fumée, etc. et son ciel d'où pleuvaient des rayons paraîtront en octobre. —■ Ça finit sûrement publié les adresses de la plupart des ve- de Jade, bien que le second ne mérité pas pareil accueil. par le mariage des deux personnages sympa- Dudule. — Le véritable nom d'Houdini est d'or crevant des nuages menaçants). C'était vraiment très beau, dettes de France (n° 70), Amérique (n° 71), Cette nouvelle vous fera certainement plaisir lorsque vous thiques et par la mort ou la fuite du traître. Suède, Italie, Russie, etc... (n° 73). Weiss. — Distribution illustrée du Fils de et cependant, on pouvait examiner très froidement ce grand saurez que les mêmes spectateurs qui sifflent L'Aiglonne —• Rectification enregistrée. la Nuit dans les numéros 17 et 1S. charnier, le trouvant, malgré tout, « insuffisant » pour animer Monique. — Homme : Max Linder ; fem- — Voir, page 2, la liste des biographies sont ceux-là mêmes qui acclamaient il y a quelque temps déjà publiées. B. Ketty. — Les interprètes de Mireille sont le fait vécu ! Or, à quelque temps de là, je reçus une simple La Charrette fantôme, El Dorado et Le Père Goriot. Cela me- : Marcelle l'radot. — Claude Mérelle n'a des gens du pays qui n'avaient jamais tour- ; Ciné pour Tous

S.L.D. — Non, c'est un homonyme. A partir du 1er mai : SI VOUS CHERCHEZ Un curieux. — Pathé-Consortium a engagé L'ACADÉMIE DU CINEMA pour tout en effet des artistes pour plusieurs années, pour votre Cinéma, ou mais les films qu'ils tournent sont comman- est transférée Salle Hertz, 27, rue des autre Commerce ou Industrie dités moitié par cette firme, moitié par d'au- Petits-Hôtels (place Lafayette). tres ; ainsi L'Empereur des Pauvres et Les Un cours de danse et un cours de diction Trois Mousquetaires ont été tournés pour une seront ouverts moitié avec des fonds venus du dehors. — Un Successeur Les films de la production Gaumont-Pax sont, Le cours de danse aura lieu le jeudi et par contre, financés uniquement par Gau- le samedi soir, de 9 heures à 11 heures. mont. — Aubert, lui, procède comme Pafhé- Pour tous renseignements, s'adresser UN ASSOCIE Consortium ; ne pas confondre Pathé-Con- tous les jours de 3 à 6 heures à DES CAPITAUX sortium (production et location) avec Pathé- Ginéma (fabrication de pellicule). •—■ Aucune me date n'est encore arrêtée pour les films dont M Renée CARL Adressez-vous : vous parlez. — J'admire le jeu d'Emmy Lynn, 7, rue du 29-Juillet et, à partir du 1" mai, mais je préfère de beaucoup celui de Norma 27, rue des Petits-Hôtels. (Métros: gare 12, Rue Montmartre, 12 PARIS Talmadge; — Voir Mary Pickford dans Mme Butterfly. de l'Est et Poissonnière.) S. Maravon. — Régine Dumien aura son tour : quand en la verra dans des films dont elle sera la vedette. — Viola Dana a un mè- avait pour titre en Amérique Martyrs of the né auparavant. — Souhaitons, en tout cas, tre trente-neuf. — Dolorès Çassinelli a près ■Alamo a paru en France en 1917 sous celui qu'ils ne tournent plus jamais. — En an- de trente-cinq ans. de : La Naissance du Texas. — Aucun film glais. Nostradamus, — Louise Lagrange est l'é*- d'Hcnny Porten n'a encore paru à Paris. Adm. Rollan. — Claude Mérelle est céliba- pouse de Robert Elliott, un acteur américain M. R. — Croyez bien qu'il n'y a pas mal- taire. — Oui, nous parlerons de lui quand que vous verrez dans Le Démon de la Haine; veillance, mats . simplement négligence de l'occasion s'en présentera ; il tourne actuel- elle a maintenant un bébé et ne tourne plus. leur part. D'ailleurs, mieux vaudrait, à l'ave- lement en Algérie. — Ecrivez directement à Prince. — Oui, Pari- nir, recommander vos envois. So. i. E. 2. — Non, ce n'est pas Jane No- sys, de la Scala, dans Fromont jeune et Ri$- AT. Weibei. — Le Miracle sortira en exclu- vak, qui est plus jeune. C'est Gertrude Astor. ler aîné ; malheureusement, elle est bien peu sivité dans une grande salle de Paris dans les — Mary O'Connor était, avec Jack Perrin, photogénique. premiers jours de niai. — Nous publierons la l'étoile du Fauve de la Sierra. — Seul l'é- Roussalka.— Le Petit Lord Fauntleroij sera distribution de ce film à sa date de sortie. cran peut vous répondre ; rien ne vaut* l'ex- édité dans les salles de' quartiers et en pro- — Peu importe, si les deux adresses sont périence, en cette matière. vince l'automne prochain. exactes. J. Brétignère. — Ce ne peut être dû qu'à la Marcelle T. — Ces films n'ont pas été pu- J. Bert. —■ Pearl YVhite est née à Spring- projection ou au mauvais tirage de la copie bliés en brochures. — Vous reverrez Mosjou- field () en 1889. Le n° 2, qui conte- positive projetée ; car j'ai vu ce film à plu- Hine dans Tempêtes, le mois prochain. nait sa biographie, est épuisé. 1 , V sieurs reprises sans constater ce défaut. — Stéphane Né p. — Que voulez-vous, les ar- Midinette. — Maman Pierre est interprété André Nox doit être aux alentours de'la cin- tistes qui ont un certain âge déjà, préfèrent par Paulette Ray, André Roanne, Olga Noël quantaine. tout naturellement être discrets... — Pas bien et Damita. — Oui quand on l'aura vue un Costéris. — Pour Albertini, je savais ; c'est loin de la quarantaine. —■ Ne comptez pas peu plus. — La vingtaine. le reste de la distribution qui n'a pas été sur une photo. Na-po-léon. — M. Drain, studio Eclair, 2, indiqué par Gaumont. — Vos louanges nous Edith M. — Jeanne Rollette était Phrasie avenue d'Enghien, Epinay-sur-Scine ; Cy- font beaucoup de plaisir ; la publicité ré- prian Gilles, même adresse. dactionnelle qui pullule dans presque toute de VOrpheline. —; Les noms des interprètes de ces rôles secondaires n'ont pas été indi- Marq. G. M. — Vous êtes libre de le pla- la presse du cinéma est insupportable. Le qués. public en est d'ailleurs de moins en moins cer au rang que vous préférez. Soixante mille. dupe. — Cette lettre signée « Un bolcheviste » Syn-é-Mali, 1. — Envoyez le montant en — Jacqueline Forzane était l'interprète de La a suscité bien des réponses de tous genres, timbres, nous ferons l'envoi franco. — Ch. . Pocharde. — Non, pas en couverture. que nous ne pourrons malheureusement pas de Rochefort, dans l'Empereur des Pauvres, Breton. — Ces artistes sont fort peu con- publier. interprète le rôle de « Chariot ». nus. — Pas encore publié en librairie. Max et Jean. —• Henri Diârnant-Berger a Dolly C. — II y a certainement un fond Son Altesse. — Jean Devatde est célibatai- tourné pour Pathé-Cons.-Cin. les 3 Mousque- sérieux de réalité dâns ce roman ; c'est déjà re. Adresse : ,31, boulevard de Strasbourg, taires ; Fred Niblo pour Fairbanks. quelque chose. — Abnégation s'intitulait, en Paris. —■ Biographie de Blanche Montel dans Jeanne May. — Jean Angelo, que vous avez Amérique, The_ Gray Horizon ; La Fille des le numéro 82. Adresse : Studio Gaumont, 53, pu voir également dans le rôle de Morhange, Monts (Heart of the lîills). Le premier a été rue de la Villette, Paris (XIX*). de l'Atlantide. réalisé par William 'Worthington ; le second v par S. Franklin. Bobaite. — Marié, il y a prcs d'un an, à la Xice-Ciné. — Attendu qu'il n'y a rien de fille d'un officier ministériel, et non à une mieux ici, on peut évidemment appeler Nice J. Gaîanyan. — Thomas Meighan, Lasky artiste. ' le Los Angeles français ; avec cette différence studio, Vine Street, (Cal.), XJ.S.A. Charleys. — C'est-à-dire qu'à présent, Il que Los Angeles et ses environs comptent Envoie habituellement sa. photo. — Biogra- n'y est plus, rentrant actuellement aux Etats- près de cent studios tout à fait modernes, phie quand paraîtra l'un de ses prochains Unis. — Ecrivez à Pearl YVhite, au Casino de alors que Nice n'a qu'une demi-douzaine de films. . - Paris, rue de Clichy, Paris. — Ces ciné-vau- studios mal équipés. — Nous ne verrons pas Tarar. — Ces artistes ne reviendront à Pa- devillcs de Biscot tournés par Feuillade ne les 3 Mousquetaires de Doug, Pathé-C.-C. ris que dans deux mois. Pour tous deux, sont pas de nature à relever le cinéma comi- ayant acquis les droits d'auteur pour la écrire à Nice ; de même pour Sandra M. — que français. France, pour sa version en épisodes. ■— Au Louis Chausson, dans Mimi-Trottin, c'esft /.. Gish. — Voyez le manuel de Coustet contraire, le cinéma fait lire. Demandez aux Henri Rollan, Athos des Trois Mousquetaires. (Hachette) ou celui de H. Diamant-Berger (La libraires combien d'exemplaires de L'Atlan- Adresse : 237,, rue des Pyrénées, Paris. — Renaissance du Livre). Ces explications, sous tide et des 3 Mousquetaires ils ont vendu de- Oui, l'artiste de music-hall. cette rubrique, seraient trop longues. puis que ces films qui en ont été tirés ont Ellen Huchin. —- Aucun lien de parenté ; paru. Lone Stcur. — Nous parlerons certainement simple homonymie. —■ Non ; cette petite ar- d'eux, mais préférons attendre la parution Milady. — Ou bien on a tourné cette scène tiste n'a pas tourné depuis deux ans. De mê- de films où ils seront plus remarqués. — au studio, avec une toile de fond, ou bien me pour René Cresté. Le meilleur commentaire musical que j'aie on l'a tournée dans un véritable intérieur. Il Batifoul, — La distribution de ce film entendu jusqu'ici au cinéma est celui qui a faudrait que je voie la scène pour vous fixer. (tourné en 1915) n'a pas été publiée. été composé pour Les Quatre cavaliers de — La mère, sous sa grande robe, a des ta- l'Apocalypse, avec plusieurs leit-motifs. lons très hauts, ou encore est montée sur un O. Malin. — Demandez-la leur toujours. — Je ne saisis pas le sens de votre question petit banc quand la scène ne demande pas Aux lettres qui nous sont parvenues après de mouvement. — Andrée Lyonel était en sur les 1.001 Nuits. — La Sté Triomphe, 33, rue de Surène, Paris, vous indiquera la date le 29 avril, il sera répendu dans le prochain effet Yseut dans Tristan et Yseut. Son physi- numéro. que sévère et froid convenait peu à ce rôle. de sortie du Kid dans cette région. Savigny. — Le film que vous venez de voir à Anvers sous le titre : Les Martyrs de l'A- lamo a été tourné en 1915 par l'organisation INSTITUT CÏNÉGRAPHIQUE Fine-Arts-Triangle (supervision Griffith), PLACE DE LA REPUBLIQUE avec l'interprétation de Walter Long, Sam de (18 et 20, Faubourg du Temple) me Grasse, Juanita Hansen, etc.. Ce fihn, qui M Georges WAGUE Tél. : ROQUETTE 85-65 — (Ascenseurs) On demande garçonnet ou jeune homme Préparation complète au pour travail de bureau. S'adresser, (l'a- Cinéma dans Studio moderne LEÇONS D'ART près-midi) : Académie du Cinéma, 27. pas- artistes et metteur» en scène connu* : rue des Petits-Hôtels, Paris. MM. Pierre BRESSOL (Nat Pinkerton, CÏNÉGRAPHIQUE Nick-Carter), F. ROBERT. CONSTHANS Collectionneur cherche à se procurer les Le* élèves sont filmés et passés à l'écran numéros suivants de Ciné pour Tous : avant de suivre les cours Cours de 5 à 7, le Dimanche, en son 2, 4, 5, 6, 13, 21, 23,, 24, 25, 29, 35, 46. 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