Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien du Sevron et du Solnan
(Département de l’Ain)
EFFACEMENT DE DEUX SEUILS TRANSVERSAUX SUR LE SEVRON
(COMMUNES DE SAINT-ETIENNE-DU-BOIS ET DE VAL-REVERMONT)
DOSSIER REGLEMENTAIRE
DECLARATION (LOI SUR L’EAU) & DECLARATION D’INTERET GENERAL
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Table des matières Acronymes ...... 4 1. Répartition des rôles et contacts...... 5 2. Nom et adresse du demandeur ...... 6 3. Contexte et objet du dossier – résumé non technique ...... 6 4. Contexte réglementaire ...... 7 5. Rubriques concernées de la nomenclature ...... 7 6. Contexte, localisation des deux seuils et ROE ...... 8 7. Etat du Sevron ...... 10 1. Masse d’eau « Sevron – Solnan », objectifs du SDAGE et programmes de mesures de l’Agence de l’eau ...... 10 2. Thermie ...... 11 3. Etat piscicole ...... 13 4. Etat physico-chimique ...... 15 5. Etat écologique : conclusion ...... 17 8. Seuil au lieu-dit « la Combe », commune de St-Etienne-du-Bois – état des lieux et travaux ...... 18 1. Caractéristiques de l’ouvrage ...... 20 2. Profils en long et en travers ...... 23 3. Photographies du site ...... 28 4. Définition des travaux ...... 29 1. Démantèlement de l’ouvrage et réaménagement de la zone ...... 30 2. Incidences sur le tracé longitudinal et latéral ...... 31 3. Mesures compensatoires ...... 31 4. Création d'un abreuvoir dit « classique » ...... 32 5. Estimation des coûts ...... 34 9. Seuil au lieu-dit « la Lionnière », communes de St-Etienne-du-Bois et de Val- Revermont – état des lieux et travaux ...... 35 1. Contexte et localisation de l'ouvrage ...... 35 2. Caractéristiques de l’ouvrage ...... 37 3. Photographies du site ...... 38 4. Définition des travaux ...... 39 5. Incidences du nouveau tracé sur les berges reconstituées ...... 40 6. Estimation des coûts ...... 41 10. Suivi après travaux – gain potentiel ...... 42 1. Description du suivi ...... 42 2. Estimation des coûts ...... 42 11. Zonages réglementaires / naturels ...... 43 12. Compatibilité avec le SDAGE 2016-2021 ...... 43 13. Compatibilité avec le PGRI (Plan de Gestion du Risque d’Inondation) ...... 43 14. Période d’intervention ...... 45 15. Suivi des chantiers ...... 45 16. Récapitulatif financier ...... 46 17. Plan de financement (coûts prévisionnels) ...... 48 18. Document d’incidence ...... 48 1. Sur les conduites enterrées (Déclaration de projet de Travaux = DT) ...... 48 2. Sur les zonages environnementaux – faune/flore ...... 49 3. Sur le Sevron ...... 49 4. Sur la géomorphologie ...... 49 ______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 2 /72
5. Sur la continuité écologique (= piscicole et sédimentaire) ...... 49 6. Sur la qualité des habitats ...... 50 7. Sur la qualité physico-chimique ...... 50 19. Limitation des dommages, moyens de surveillance et mesures à prendre en cas d’accident ou d’incident ...... 50 20. Définition de la propriété ...... 51 21. Déclaration d’intérêt général simplifiée ...... 52 1. Situation des travaux projetés ...... 52 2. Parcelles concernées par le projet ...... 55 3. Justification de l’intérêt général ...... 56 4. Modalités financières du projet ...... 57 5. Suivi du site et modalité d’entretien ...... 58 6. Calendrier prévisionnel ...... 59 22. Annexes ...... 60 1. Contrat de travaux 2016 – 2017 ...... 60 2. Cartographie des actions inscrites dans le contrat de travaux ...... 71 3. Résultats des DT (Déclaration de projet de Travaux) ...... 72 4. Accords des propriétaires ...... 72
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Acronymes
AERMC : Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse
AFB : Agence Française pour la Biodiversité (ex-ONEMA)
CA3B : Communauté d’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
DDT : Direction Départementale des Territoires
DT : Déclaration de projet de Travaux (à faire avant la DICT)
EPTB Saône et Doubs : Etablissement Public Territorial de Bassin Saône et Doubs
FDPPMA : Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques
ROE : Recensement des Obstacles à l’Ecoulement
SIAESS : Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien du Sevron et du Solnan
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1. Répartition des rôles et contacts
Organismes Rôle Contact Adresse – téléphone - courriel
Mairie 01270 PIRAJOUX Maître Noël PIROUX SIAESS d’ouvrage (Président) 04.74.30.11.81 [email protected]
16, route de Louhans EPTB Saône Assistant à 71330 SIMARD Romain et Doubs la maîtrise DECKERT (AMOA) d’ouvrage 03.45.16.40.97 ou 06.71.45.96.85 [email protected]
23, rue Bourmayer CS 90410 Police de DDT de l’Ain 01012 BOURG-EN-BRESSE l’eau 04.74.45.62.41 [email protected]
23, Rue Bourgmayer Police de 01000 BOURG-EN-BRESSE AFB de l’Ain l’eau [email protected]
10, Allée de Challes Fédération Benjamin 01000 BOURG-EN-BRESSE de Pêche de Conseil HERODET 06.88.91.34.16 l’Ain [email protected]
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2. Nom et adresse du demandeur
Le maître d’ouvrage de cette opération est : Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien du Sevron et du Solnan Mairie de Pirajoux 01270 PIRAJOUX
SIRET : 250 100 583 00021 Avec :
• Président : Noël PIROUX
• Secrétaire : Marie-Claude POUPON
3. Contexte et objet du dossier – résumé non technique
Pour rappel, la Communauté d’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse portera à partir du 1er janvier 2019 la compétence GeMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations). Jusqu’à cette date, c’est le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien du Sevron et du Solnan (SIAESS) qui a la charge de cette compétence et qui est à l’initiative de ce projet.
Ce projet fait partie du contrat signé entre plusieurs maîtres d’ouvrages locaux, dont le SIAESS, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse et l’Etablissement Public Territorial de Bassin Saône et Doubs. Ce contrat de travaux du bassin de la Seille (voir en annexe « Contrat de travaux bassin de la Seille ») a été initié le 1er janvier 2017 et porte sur la restauration des rivières du secteur de la Seille. Il comporte une petite trentaine d’actions de restauration en rivières et concerne exclusivement la restauration de la morphologie et de la continuité écologique.
Une étude globale concernant l’hydromorphologie de la Seille et de ses affluents a été effectuée entre 2014 et mi-2016 : il en est ressorti une liste de travaux en rivières, sous forme de fiches actions, intéressante du point de vue du regain de la qualité des habitats pour la faune piscicole et pour l’amélioration de la continuité écologique. Les opérations figurant dans ce Contrat de Travaux sont celles retenues par six maîtres d’ouvrage locaux parmi l’ensemble des fiches actions de l’étude globale. Les travaux choisis concernent particulièrement les têtes de bassins versants (voir carte en annexe).
Ici, il s’agit d’effacer deux seuils sur le Sevron, entravant la continuité écologique. Ce document se divise en : • Un dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau. • Un dossier de déclaration d’intérêt général pour légitimer l’utilisation de fonds publics sur des parcelles privées.
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4. Contexte réglementaire
Articles L214-1 à L.214-8 du code de l’environnement.
Articles R.214-1 à R214-56 du code de l’environnement.
5. Rubriques concernées de la nomenclature
Rubrique 3.1.2.0. : Installations, ouvrages, travaux ou activités conduisant à modifier le profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau, à l’exclusion de ceux visé à la rubrique 3.1.4.0 (protection en génie civil).
• Sur une longueur supérieure à 10m et inférieure à 100m : DECLARATION
• Sur une longueur supérieure à 100 : AUTORISATION
Rubrique 3.1.5.0 : Installations, ouvrages, travaux ou activités dans le lit mineur d’un cours d’eau étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d’alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens.
• D’une surface inférieure à 200m2 : DECLARATION
• D’une surface supérieure à 200m2 : AUTORISATION
L’arasement des deux seuils provoqueront des érosions régressives sur 30 mètres (la Combe) et 5 mètres (la Lionnière) soient 35 mètres au total.
L’enlèvement du seuil de la Combe et le déplacement des blocs est susceptible de détruire 85m2 de frayère (surface totale maximale touchée dans le lit mineur).
L’enlèvement du seuil de la Lionnière est susceptible de détruire 10 m2 de frayère (surface totale maximale touchée dans le lit mineur).
Il apparaît donc nécessaire de rédiger un dossier de déclaration.
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6. Contexte, localisation des deux seuils et ROE
Communauté d’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
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Le Syndicat Intercommunal d’Aménagement et d’Entretien du Sevron et du Solnan (SIAESS), s’est engagé depuis plusieurs années dans une démarche d’aménagement ou d’effacement des ouvrages transversaux sur son territoire.
Ainsi, sur la commune de Saint-Etienne-du-Bois, entre le moulin de la Lionnière et le camping, trois ouvrages situés sur le Sevron ont été démantelés au cours des dernières années (en 2008, 2011 et 2014).
Dans ce même objectif d’amélioration de la continuité écologique du Sevron, le SIAESS souhaite supprimer deux autres ouvrages, à savoir deux seuils piscicoles situés sur les communes de Saint-Etienne-du-Bois et de Val-Revermont (ex- Treffort-Cuisiat). Il s’agit des ROE103610 (la Combe) et ROE64236 (la Lionnière).
Figure 1 : Localisation des 2 seuils Commune de Val- Revermont
Commune de St-Etienne- du-Bois Figure 2 : Seuil « la Combe » ROE103610 Figure 3 : Seuil « la Lionnière » ROE64236
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7. Etat du Sevron
La Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques de l’Ain (FDPPMA 01) a effectué en 2013 une étude sur la thermie et l’état des peuplements piscicoles des affluents de la Seille côté Ain (étude téléchargeable sur leur site internet : FDPPMA 01, 2016. « Etude piscicole 2013 des affluents de la Seille dans l’Ain : Sevron, Solnan, Sânes »).
Les données des paragraphes « Thermie et Etat piscicole » sont intégralement issues de cette étude.
1. Masse d’eau « Sevron – Solnan », objectifs du SDAGE et programmes de mesures de l’Agence de l’eau
La masse d’eau concernée est « le Sevron et le Solnan » FRDR598.
Les objectifs du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) 2016-2021 du bassin Rhône-Méditerranée-Corse sont les suivants pour cette masse d’eau :
Objectif état écologique Objectif d’état chimique
Motivations en Paramètres Echéance Echéance Paramètres Objectif cas de recours faisant l’objet Echéance sans avec faisant l’objet d’état aux d’une ubiquiste ubiquiste d’une adaptation dérogations adaptation
Continuité, Conditions pesticides, naturelles, substances Benzo(g,h,i)peryl faisabilité Bon dangereuses, ène + 2027 technique, 2015 2027 état matières Indeno(1,2,3- coûts organiques et cd)pyrène disproportionn oxydables, és morphologie
Exemple de substance ubiquiste : HAP ou Hydrocarbure Aromatique Polycyclique.
Le Programme De Mesures (PDM) 2016-2021 de l’Agence de l’eau Rhône- Méditerranée-Corse est le suivant pour cette masse d’eau :
Code Pression à traiter Libellé mesure mesure
Pollution ponctuelle Réhabiliter un réseau d'assainissement des eaux usées dans urbaine et industrielle hors ASS0301 le cadre de la Directive ERU (agglomérations >= 2000 EH) substances
Pollution ponctuelle ASS0401 Reconstruire ou créer une nouvelle STEP dans le cadre de la urbaine et industrielle hors ______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 10 /72 substances Directive ERU (agglomérations de toutes tailles)
Altération de la Réaliser une opération classique de restauration d'un cours MIA0202 morphologie d'eau
Supprimer un ouvrage qui contraint la continuité écologique Altération de la continuité MIA0302 (espèces ou sédiments)
Pollution diffuse par les Limiter les apports diffus ou ponctuels en pesticides non COL0201 pesticides agricoles et/ou utiliser des pratiques alternatives
Pollution ponctuelle Créer et/ou aménager un dispositif de traitement des rejets urbaine et industrielle hors IND0202 industriels visant à réduire principalement les pollutions substances hors substances dangereuses
Pollution ponctuelle par les Réaliser des travaux d'amélioration de la gestion et du substances (hors ASS0201 traitement des eaux pluviales strictement pesticides)
Pollution diffuse par les Limiter les apports en pesticides agricoles et/ou utiliser des AGR0303 pesticides pratiques alternatives au traitement phytosanitaire
Pollution diffuse par les Mettre en place des pratiques pérennes (bio, surface en AGR0401 pesticides herbe, assolements, maîtrise foncière)
Pollution diffuse par les Réduire les pollutions ponctuelles par les pesticides AGR0802 pesticides agricoles
Aménager un ouvrage qui contraint la continuité écologique Altération de la continuité MIA0301 (espèces ou sédiments)
Le présent document présente des projets visés aux codes mesures « MIA0301 » et « MIA302 ».
2. Thermie
Il est étudié la compatibilité thermique des cours d’eau avec la présence de truites Fario. En effet, la thermie est un facteur prépondérant dans la présence de truites.
Cette estimation se base sur une analyse approfondie des résultats de la macro Excel « MacmaSalmo » qui calcule plus d’une trentaine de valeurs de compatibilité d’un régime thermique avec les exigences connues de la truite Fario à différents stades.
On considère que le dépassement des 19°C de plus de quelques jours par an était déclassant; à partir de cette température la truite est en activité réduite ; les cours d’eau concernés sont donc en compatibilité « bonne » et non pas « idéale ».
Si ce dépassement est encore plus fréquent et qu’il dure plusieurs jours consécutifs, la compatibilité sera considérée « moyenne ». Concrètement, la truite devra se réfugier au niveau d’apports d’eau fraîche phréatique, elle ne s’aliment plus, etc.
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Si les dépassement des seuils de confort de 4°C et 19°C sont nombreux, qu’en hivers la température n’est pas parfaitement compatible avec les exigences des phases embryo-larvaires (entre 1,5°C et 15°C) ; la compatibilité des régimes thermiques pour la truite est considérée comme « faible ».
Lorsque les dépassements de seuils sont très nombreux ou que le seuil létal de 25°C est atteint, le qualificatif est « incompatible ».
Cours Commune Compatibilité avec les exigences Lieu-dit d’eau (d’amont en aval) de la truite Fario
Salle des Meillonnas Idéale fêtes
Amont St- Moyenne Etienne Saint-Etienne-du- Bois Aval St- Moyenne Etienne Sevron Aval Bény moulin Faible Blanc
Marboz Grobost Incompatible
Terres Pirajoux Incompatible Varennes Figure 4 : Evaluation du stress thermique pour la truite Fario d’après les paramètres calculés par MACMA Salmo V1.0 Très logiquement on remarque que seules les zones de sources karstiques sont « idéales » sur le plan thermique pour la truite Fario. Il s’agit de la partie amont du Laval, du Solnan à Verjon et du Sevron à Meillonnas.
D’autres stations présentent un régime thermique moyennement favorable à la truite : le Grand Pré, le Besançon, le Sevron jusqu’à l’aval de St-Etienne (secteur concerné par les ouvrages) et le Solnan en aval du Lignon. Sur ces secteurs la truite peut se maintenir et notamment si elle peut accéder à des refuges thermique mais la température est un facteur limitant. L’ampleur modérée des problèmes est peut-être encore réversible par des mesures de gestion ou des travaux ciblés et parfois ambitieux. Si la truite n’est pas l’espèce la plus typique ou la plus attendue sur ces cours d’eau, cette qualification thermique reste intéressante.
Les valeurs de dépassement des seuils thermiques peuvent sembler modestes sur les autres stations, notamment en pourcentage du temps annuel. Cependant, d’autres moments de crise thermique se cumulent au moment de la reproduction et les températures maximales se rapprochent des valeurs létales. Compte-tenu des nombreux autres facteurs limitants et du risque d’aggravation des épisodes de stress thermique dans le futur (réchauffement climatique) ; on considère que les stations au régime thermique faiblement adéquat pour la truite sont en réalité ______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 12 /72 inadaptées à son maintien. En outre, l’ensemble des stations thermiques de Bresse (plaine) sont incompatibles, comme attendu, avec la survie de la truite.
Bien que le secteur d’étude se trouve en partie alimenté par des résurgences karstiques, la thermie reste un facteur limitant pour le maintien dans de bonnes conditions de la truite. Cette espèce est très recherchée par les pêcheurs dont certains l’ont connue plus abondante, puisqu’elle est totalement à sa place sur un certain nombre de cours d’eau comme le démontrent les niveaux typologiques théoriques.
3. Etat piscicole
Le Sevron à Val-Rervermont (ex-Treffort-Cuisiat) :
Figure 5 : Histogramme des abondances estimées en zone de piémont niveau B5,5 bassin du Sevron Le Sevron est échantillonné ici 800m en aval de la confluence du bief des Chaises. Il atteint une largeur moyenne de 5m et présente un habitat diversifié et attractif. Seize espèces sont observées, dont 11 typiques du biotype, ce qui correspond quasiment à la richesse optimale de 12 espèces. Les 5 espèces assez typiques d’étang observées ne dominent pas le peuplement.
On n’observe pas sur ce site le toxostome qui sera vu 5km plus en aval et la lamproie reste absente (comme sur tout le bassin du Sevron). Exceptés loche, vairon et truite, toutes les autres espèces atteignent ou dépassent les classes d’abondance citées dans la référence, y compris le chabot. Ces tendances sont proches de celles fréquemment observées en amont. Le peuplement sur cette station est particulièrement intéressant sur les plans qualitatif et quantitatif.
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Le Sevron à Saint-Etienne-du-Bois :
Figure 6 : Histogramme des abondances estimées en zone de piémont niveau B6 bassin du Sevron Les deux stations du Sevron à St-Etienne du Bois, distantes de 2km, ont été volontairement regroupées alors que leurs niveaux typologiques calculés sont différents de presque un demi-point : 6,4 l’aval, 6 en amont. En aval de St Etienne, le Sevron a reçu le bief du Bois Tharlet et les apports du village ; sa largeur moyenne de 6m (proche des 5m de l’amont) mais la morphologie plus méandriforme de l’aval génère un habitat avec un peu plus de zones profondes.
Le jour des pêches, l’amont est étonnamment plus colmaté que l’aval, comme si les pollutions diffuses ou ponctuelles (usine de confection de fertilisants organiques et terreaux) étaient plus pénalisantes que la station d’épuration ; ce constat n’étant que visuel. Deux sondages ont été réalisés sur le bief des Eaux qui reçoit à la fois les sorties d’étangs et probablement tout ou partie des eaux pluviales de l’usine de confection de fertilisants organiques. Le sondage de la fosse « aval route » n’est pas représentatif du cours d’eau mais permet d’observer une forte densité de poissons, en majorité des espèces pouvant avoir dévalées des étangs. Le sondage amont, plus représentatif, indique la présence de loche et chevesne. Ces deux espèces peu exigeantes attestent néanmoins de la permanence de l’écoulement et ne permettent pas de conclure à une pollution aigue du cours d’eau. Celui-ci présente tout de même un niveau de colmatage par des fines organiques très important.
Treize espèces dont 12 du peuplement théorique (optimal théorique 15) sont observées en amont de St-Etienne sur le Sevron et 16 – 14 en aval. La biomasse et le cumul d’abondance sont de 275kg/ha – 27 en amont et 327kg/ha – 41 en aval, ce qui est proche des 48 du référentiel. Ces écarts sont répartis essentiellement sur le goujon, la vandoise et la tanche. La faiblesse du blageon et l’absence en amont du toxostome posent question ; ces deux espèces devant être dominantes selon la typologie. Pour le toxostome, un sondage au niveau de la station d’épuration, près de la station « aval » n’a pas permis de le rencontrer à nouveau et il est absent du Sevron en amont de St-Etienne dans tous nos échantillonnages. Il semblerait que sa limite amont sur le Sevron soit St-Etienne-du-Bois ; le rôle des seuils de St-Etienne (camping et amont plan d’eau) dans cette répartition n’est pas clairement établit.
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Un autre sondage a été effectué à l’aval de la station d’inventaire. Lors de ces sondages, on a pu observer trois brochets et une truite de 18cm en amont de l’inventaire ainsi qu’un poisson-chat en aval. La truite a pu être introduite ou provenir d’une reproduction mais il ne nous semble pas que des introductions de truitelles aient eu lieu sur la commune. Il est intéressant de souligner également que le brochet n’est pas introduit sur ce secteur lors des alevinages, contrairement au gardon qui au final n’est pas abondant dans nos pêches. Le brochet se reproduit probablement dans le bras de l’ancienne sortie du moulin des Groboz confluant en rive droite au niveau du camping. La présence, certes marginale et hors inventaire, de ces deux espèce renforce le diagnostic qualitatif.
Le Sevron à St Etienne du Bois accueille donc un peuplement moyennement intéressant à l’amont du village mais bien plus à l’aval.
4. Etat physico-chimique
La physico-chimie n’a été étudiée que sur la campagne 2003-2004 et les résultats sont présentés dans l’étude diligentée par l’EPTB Saône et Doubs (EPTB Saône et Doubs, 2004. « Etude de la qualité des eaux superficielles sur le bassin versant de la Seille - Résultats 2003/2004 »).
Outre la décennie écoulée, les stations de mesures se situaient à l’aval des cours d’eau. La synthèse des résultats du bassin du Sevron-Solnan vous est présentée en page suivante.
Ces résultats sont donc à prendre avec une grande précaution.
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5. Etat écologique : conclusion
Deux points apparaissent :
• Le toxostome, espèce en régression au niveau national, est présent sur le Sevron. Sa limite amont de répartition semble être Saint-Etienne-du-Bois. Aussi, toute action sur la continuité à partir de l’aval de cette commune sera bénéfique à son développement. Complémentairement, il sera nécessaire et impératif de travailler sur tous les ouvrages depuis Saint- Etienne-du-Bois – aval (moulins Blanc et Chaffoux, camping, etc.).
• La thermie est limitante sur ce secteur. Le niveau théorique laisse apparaître une possible présence de truites ; présence non confirmée, ni par les pêches électriques, ni par les dires des riverains. Le fait de supprimer des plans d’eau lentiques ne pourra qu’améliorer la thermie, en évitant le réchauffement de l’eau.
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8. Seuil au lieu-dit « la Combe », commune de St-Etienne- du-Bois – état des lieux et travaux
Sur ce secteur, trois autres seuils ont déjà été arasés (voir figure en page suivante). Un quatrième seuil plus en aval, constitué de poteaux béton et de blocs rocheux constitue un obstacle à la libre circulation des espèces piscicoles et des sédiments.
Ce seuil, autrefois implanté par l’AAPPMA locale avait pour objet de maintenir de l’eau en période d’étiage afin de favoriser la pratique de la pêche localement, mais également d'assurer l’abreuvement du bétail au cours d’eau.
Figure 7 : Vue aval du seuil en étiage (EPTB Figure 8 : Vue depuis l'amont (EPTB Saône et Saône et Doubs Doubs)
Seuil
Figure 9 : Situation cadastrale (section 0C01, parcelles 256 et 1394)
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 18 /72
______SIAESS – Arasement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 19 /72 Figure 10 : Situation générale du seuil de la Combe
1. Caractéristiques de l’ouvrage
le Sevron
Fosse de dissipation Figure 11 : Coupe schématique du seuil
Seuil poteaux béton : Constitution : poteaux en béton armé + blocs rocheux gros calibre Agrafes en béton sur les berges Longueur transversale : 8.20 m Hauteur de l’ouvrage : 1.20 m – composé d'un empilement de 7 poteaux béton EDF – section 0.20 m x 0.20 m Hauteur de chute : de l’ordre de 1.25 m en période d’étiage Usage RG : étang et prairie Usage RD : parcelle pâturée
ATTENTION : il se peut qu’il existe plus de 7 poteaux bétons.
Incidences du seuil : Effet plan d’eau sur 30 mètres en amont en étiage (faciès plat lentique) Sédimentation excessive (colmatage des fonds par fines) Incision du fond de lit en aval (formation fosse de dissipation) Cloisonnement du cours d’eau Erosion des berges en rive droite (présence de pieux et tressage à l'aval de l'ouvrage) Modification du profil naturel du cours d’eau (profil en long altéré = cours d’eau en marche d’escalier) Infranchissabilité pour la faune piscicole Blocage des sédiments
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Hauteur d’eau au module interannuel
Poteaux EDF Béton
0.80 m Blocs rocheux
Hauteur d’eau à l’étiage Fosse de
dissipation 1.25 m
Fond colmaté par les fines
Fosse de dissipation et forte érosion de la rive droite
Fosse de Fond de lit à matrice dissipation gravelo-caillouteuse
7.50 m
Figure 12 : Coupe transversale du cours d’eau au droit du seuil - avant travaux
H (m)
seuil
Hauteur d’eau au module interannuel Hauteur d’eau à l’étiage 0.60 m
0.00 m
-0.25 m
-0.80 m L (m) -20.00 m - 10.00 m 0.00 m 10.00 m 20.00 m
Figure 13 : Profil en long du cours d’eau au droit du seuil - avant travaux
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2. Profils en long et en travers
Les profils se situent en pages suivantes.
Ils ont été réalisés en période d’étiage fin septembre – début octobre 2015.
Ils permettent de prévoir le linéaire d’érosion régressive et le cubage de fines pouvant être mobilisées après l’arasement de l’ouvrage :
• Erosion régressive potentielle de 30 mètres. Impact sur les berges : abaissement de la lame d’eau de 50 cm.
• Cubage potentiel de fines mobilisable de 25 m3.
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Nouveau profil après arasement du seuil
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Figure 14 : Profil en long du cours d’eau au droit du seuil - avant travaux
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Figure 15 : Profil en travers 1, amont du seuil
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Figure 16 : Profil en travers 2, au droit du seuil
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Figure 17 : Profil en travers 3, aval du seuil
3. Photographies du site
Crédits : EPTB Saône et Doubs.
Figure 18 : Vue amont su seuil (étiage) Figure 19 : Vue aval du seuil (étiage)
Figure 20 : Fosse de dissipation Figure 21 : Vue amont, plat lentique de 30m
Figure 22 : Aval direct du seuil (20m) Figure 23 : 60m en amont du seuil. Succession de radiers (frayères) et de fosses
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Figure 24 : Agrafe béton du seuil Figure 25 : Taille moyenne des roches en aval du seuil (stylo Bic : 15cm)
Figure 26 : environnement en rive droite Figure 27 : Vue de profil du seuil (l’amont à droite)
4. Définition des travaux
Le SIAESS souhaite procéder au démantèlement de cet ouvrage et au réaménagement de la zone. Ces travaux s'inscrivent dans la démarche d’effacement d’ouvrages transversaux sur le secteur du Sevron. L'objectif global recherché est de rétablir une continuité écologique et sédimentaire satisfaisante sur un linéaire toujours plus important. En effet ce projet permettra de décloisonner le cours amont du Sevron sur plus de 2 000 mètres linéaires (du Moulin de Lionnière au clapet automatique du bourg de Saint-Etienne-du-Bois). Les poteaux béton EDF seront enlevés de la rivière et placés en décharge autorisée, mais l’ensemble des blocs rocheux y resteront. Ces blocs seront néanmoins repositionnés dans le lit de la rivière pour diversifier les écoulements au droit du seuil actuel. Le schéma ci-après montre l’état du site après travaux. Les roches au niveau des berges ne seront pas déplacées, ou alors à la marge, ceci évitant la destruction de la ripisylve en place.
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1. Démantèlement de l’ouvrage et réaménagement de la zone
Il sera procédé au démantèlement et à l’évacuation des poteaux béton et des agrafes béton en décharge autorisée.
Mais aussi à la reprise et à l’agencement des blocs rocheux de façon épars dans le fond de lit du Sevron, à l’amont et aval de l’ouvrage démantelé. L’ensemble des blocs restera dans le Sevron.
Cette action aura pour intérêt de diversifier localement les écoulements et ainsi accompagner et/ou favoriser la remobilisation des sédiments. Figure 28 : Disposition des blocs
10 m 15 m
le Sevron
Fosse de Ancien seuil dissipation Figure 29 : Vue du dessus après travaux
RG RD 8.50 m
1.50 à 2 m
0.50 m
3.50 m à 5.00 m ______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 30 /72
Figure 30 : Vue de profil après travaux
2. Incidences sur le tracé longitudinal et latéral
Dans l'état actuel, le seuil est un obstacle à la libre circulation des espèces piscicoles, notamment à l’étiage, et implique un blocage d’une partie des sédiments fins et grossiers.
Il y aura un abaissement en amont de la lame d’eau d’environ 50 cm (au droit de l’actuel seuil) et de 20 cm (à 15 m en amont de l’actuel seuil). Ceci peut engendrer un affaiblissement de la ripisylve présente.
La suppression de cet ouvrage aura pour effet direct de rétablir un profil longitudinal plus proche de l’état naturel, en permettant :
• Une modification localisée des conditions d’écoulement (alternance du faciès radier/fosse).
• Une remobilisation des matériaux fins et grossiers en fond de lit (diversification des habitats).
Le Sevron dispose déjà d’une mobilité latérale par érosion et sapement des berges au cours des divers épisodes de crue/décrue. Le démantèlement de l'ouvrage permettra de favoriser l'atteinte d'un profil d’équilibre sans contrainte morpho- dynamique majeure. A long terme, la réalisation de ces travaux aura donc pour effet d'améliorer les potentialités de fonctionnement des zones de frayères, des zones de croissance ou d’alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens.
3. Mesures compensatoires
Le démantèlement du seuil engendrera inévitablement l’annulation de l’effet « plan d’eau » (faciès lentique) en amont de celui-ci sur une trentaine de mètres. En conséquence, l’abaissement de la ligne d’eau entraînera des difficultés pour l’abreuvement du bétail, notamment en période estivale.
Il est donc proposé de procéder à l'installation d’un abreuvoir dit « classique » se présentant sous la forme d’une rampe de descente stabilisée.
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4. Création d'un abreuvoir dit « classique »
Il s’agit d’un accès privilégié du bétail au cours d’eau par reprofilage de la berge et stabilisation au moyen de cailloux. La pose d'une clôture permet l’abreuvement direct et en toute saison dans le lit du cours d’eau, sans divagation.
L’abreuvoir sera placé 30 mètres en amont du seuil actuel en rive droite. Figure 31 : Exemple d’un abreuvoir « classique » (Syndicat de la Touques) Matériaux et composants de l’abreuvoir
Des matériaux de carrière (dits « découverts de carrières ») seront nécessaires dans l’exécution de cet aménagement pour la descente et le régalage de l’abreuvoir. Privilégier les carrières locales (moins de CO2 émis).
Taille des pierres : épaisseur minimum : 5 cm. Diamètre minimum :15 cm.
Epaisseur minimale : 30 cm. Figure 32 : Exemple de découverts de carrières Membrane géotextile (type Bidim) de protection des empierrements de 200 g/m2
Encadrement, fixation :
Pieux carrés en bois d’acacia ou de châtaignier de 3 mètres de haut ; diamètre 15 -20 cm (à noter que selon la portance du sol, les pieux pourront être de longueur plus importante).
Traverses en bois (acacia ou châtaigner) d’environ 4 à 6 mètres de long (section > 10 cm), dont une formera l’assise de l’abreuvoir (contact permanent avec l’eau).
Boulons pour fixer les traverses sur les pieux - taille à définir en fonction de l’épaisseur de la traverse (14/350 par exemple).
Fil barbelé galvanisé diamètre 1,7 mm minimum – ronce dure 4 picots - 12*14.
Crampons pour fixer le fil barbelé.
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Dimensions de l’abreuvoir
5 à 6 m
Fils barbelé
Traverses de bois 1,5 m 0,8 m Pieux carré 4 m 1,50 m
Déroulement de l’opération
1. Préparation du terrain
En fonction du terrain, de la terre pourra être décapée pour avoir une base de travail stable.
2. Pose des pieux d’encadrement de la zone aménagée
Quatre pieux de grande longueur encadreront l’aménagement. Ils seront enfoncés sur une profondeur de > à 2,5 m. La hauteur hors sol des pieux sera de 1,20m. Une fois les quatre pieux posés, fixé deux lisses de bois horizontales sur chaque paire de pieux. La lisse la plus basse sera fixée à environ 80 cm à partir du sol et la seconde sera à environ 1,10 mètres.
3. Pose du géotextile (type Bidim)
Poser le géotextile sur l’aire précédemment travaillée, dans le sens de la descente.
4. Dépose des découverts de carrière
Sur une seule rive du site à aménager, on veut obtenir un profilage de la berge en pente douce (environ 15 %). Le bétail doit pouvoir facilement circuler de part et d’autre du cours d’eau sans se blesser. Les matériaux de carrière seront déposés sur une épaisseur d’au moins 30 cm. Ils seront déposés de bas en haut de pente sur le géotextile de façon uniforme sur la pente aménagée. Compacter le tout.
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5. Estimation des coûts
Désignation Coût (€ HT)
Travaux préparatoires (installation et repliement de chantier, 1 000 € dépose/repose clôture) Démantèlement de l’ouvrage avec mise en dépôt provisoire des blocs rocheux à proximité du site et évacuation des matériaux inertes en 1 500 € décharge agréée (parties bétonnées) Reprise et réagencement des blocs rocheux existants de façon éparse en amont et aval du seuil pour diversification des écoulements et 750 € dissipation des énergies Mise en place d’un abreuvoir dit « classique » 2 000 € Ensemencement des surfaces travaillées 350 € Divers et imprévus (10 %) 560 € TOTAL H.T. 6 160 € T.V.A. (20 %) 1 232 € TOTAL T.T.C. 7 392 €
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9. Seuil au lieu-dit « la Lionnière », communes de St- Etienne-du-Bois et de Val-Revermont – état des lieux et travaux
1. Contexte et localisation de l'ouvrage
Un seuil en amont du moulin de la Lionnière, constitué de poteaux bois et de ferraille constitue un obstacle à la libre circulation des espèces piscicoles. Ce seuil avait pour objet de maintenir de l’eau en période d’étiage afin de favoriser la pratique de la pêche. Aujourd’hui, ce seuil présentant un contournement partiel et affouillement de la berge, n’assure plus le soutien du niveau d’eau à l’étiage.
Seuil
Figure 33 : Localisation du seuil à la Lionnière
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Figure 34 : Situation cadastrale sur St-Etienne (section 0C02, parcelle 684)
Seuil
Figure 35 : Situation cadastrale sur Val-Revermont (section ZR, parcelle 23)
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2. Caractéristiques de l’ouvrage
Le Sevron
Figure 36 : Coupe schématique du seuil
RG RD
1.30 m 2 m
1.80 m
0.50 m
0.40 m
7.10 m
Figure 37 : Profil en travers du cours d’eau au droit du seuil - avant travaux
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 37 /72
H (m)
seuil
0.40 m
0.20 m
0.00 m L (m) -30.00 m -15.00 m 0.00 m 70.00 m Figure 38 : Profil en long du cours d’eau au droit du seuil - avant travaux
Seuil poteaux bois : Constitution : poteaux bois Longueur transversale : 5.30 m Hauteur de l’ouvrage : 0,80 m – composé d'un empilement de 2 poteaux bois Hauteur de chute : de l’ordre de 0,50 m en période d’étiage Grille et bâche : Constitution : grille en fer de 6m*2.40m sur une bâche Usage RG : Prairie Usage RD : Prairie Incidences du seuil : Légère sédimentation excessive (colmatage des fonds par fines) Légère incision du fond de lit en aval (formation fosse de dissipation) Erosion en rive droite après l’ouvrage (berges de 2m) sur 8 mètres de long. Modification du profil naturel du cours d’eau (profil en long altéré = cours d’eau en marche d’escalier) Difficilement franchissable pour la faune piscicole
3. Photographies du site
Figure 39 : Vue aval du seuil en étiage (EPTB Figure 40 : Environnement en aval du seuil Saône et Doubs) (EPTB Saône et Doubs)
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Figure 41 : Environnement en amont du seuil Figure 42 : Erosion de la berge en rive droite (EPTB Saône et Doubs) (EPTB Saône et Doubs)
4. Définition des travaux
Afin de poursuivre la démarche d’effacement d’ouvrages transversaux sur ce secteur du Sevron, notamment en tête de bassin, dans le but de rétablir une continuité écologique et sédimentaire satisfaisante sur un linéaire toujours plus important, le SIAESS souhaite procéder en la suppression de cet ouvrage.
A / Suppression de l’ouvrage
• Démantèlement et évacuation de l’ensemble des matériaux constituant le seuil (poteaux bois, pieux acacia, fers à béton et bâches industrielles) afin de retrouver la cote de fond d’origine du lit du Sevron. Ces éléments seront déplacés en décharge autorisée.
• Légère reprise et agencement des blocs rocheux de façon épars dans le fond de lit du Sevron, à l’amont et aval de l’ouvrage démantelé.
Figure 43 : Disposition des blocs
Cette action aura pour intérêt de diversifier localement les écoulements et ainsi accompagner et/ou favoriser la remobilisation des sédiments.
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RG RD 5.30 m
1.5/1
1.30 m
0.25 m
3.50 m à 5.00 m Figure 44 : Vue de profil après travaux
H (m)
0.40 m
0.20 m
0.00 m L (m) -30.00 m -15.00 m 0.00 m 70.00 m Figure 45 : Profil en long du cours d’eau au droit du seuil - après travaux
5. Incidences du nouveau tracé sur les berges reconstituées
La suppression de cet ouvrage transversal dégradé de faible hauteur aura pour effet de retablir un profil longitudinal plus proche de l’état naturel.
Ainsi, la suppression de ce seuil, générant autrefois un obstacle à la libre circulation des espèces piscicoles, notamment à l’étiage, et le blocage d’une partie des sédiments fins et grossiers, aura pour effet de satisfaire ces conditions aujourd’hui essentielles à la continuité écologique.
Par ailleurs, la suppression de ce seuil, non accompagné de travaux de renaturation du lit ou de recharge sédimentaire aura quelques effets sur le tracé du cours d’eau :
• Modification localisée des conditions d’écoulement (alternance de faciès, attractivité accrue).
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Enfin, les incidences de la suppression de cet ouvrage sur les berges reconstituées seront pratiquement nulles.
6. Estimation des coûts
Désignation Coût (€ HT)
Travaux préparatoires (installation et repliement de chantier, 1 000 € dépose/repose clôture)
Démantèlement de l’ouvrage avec mise en dépôt provisoire des rondins de bois et grille en fer à proximité du site et 1 000 € évacuation des matériaux inertes en décharge agréée)
Divers et imprévus (10 %) 200 € TOTAL H.T. 2 200 € T.V.A. (20 %) 440 € TOTAL T.T.C. 2 640 €
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10. Suivi après travaux – gain potentiel
1. Description du suivi
Un état des lieux piscicole a été effectuée en septembre 2017 par la Fédération Départementale de Pêche de l’Ain (FDPPMA 01) de la manière suivante :
• Une pêche électrique de station de référence en aval (même site que la pêche réalisée en 2013).
• Une pêche électrique avant travaux sur le site de « la Combe ».
• Une pêche électrique de station éloignée de référence en amont. Il s’agira d’avoir une station indépendante des travaux sur l’évaluation de l’éventuelle recolonisation du toxostome. Cette station de référence servira également aux autres projets prévus sur le Sevron (moulins Chaffoux et Blanc).
Ces pêches électriques permettront de calculer les Indices Poissons Rivières (IPR), qui sont dits « DCE compatibles ».
Avant travaux en 2018, une pêche de sauvetage sera organisée à l’aval et l’amont du seuil de la Combe, au droit de la retenue d’eau formée par les poteaux bétons. Il n’est pas prévu de pêche de sauvetage pour le seuil de la Lionnière car les travaux seront minimes et sans impacts pour la faune piscicole.
2. Estimation des coûts
Désignation Coût (€ HT)
Mise en œuvre d’une pêche de sauvetage pour le site de 1 000 € « la Combe »
TOTAL H.T. 1 000 € T.V.A. (20 %) 200 € TOTAL T.T.C. 1 200 €
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11. Zonages réglementaires / naturels
Les sites se situent en ZNIEFF de type 2 « Vallées du Sevron, du Solnan et massifs boisés alentours ».
Le site Natura 2000 le plus proche se situe à plus de 4,5 km en amont et s’intitule « Revermont et Gorges de l’Ain » - FR8201640.
Aussi, ces deux projets n’auront aucunes conséquences directes ou indirectes sur ce site dit « ZSC ».
12. Compatibilité avec le SDAGE 2016-2021
Les travaux prévus sont en parfaite adéquation avec l’Orientation Fondamentale (OF) n°6A : « Agir sur la morphologie et le décloisonnement pour préserver et restaurer les milieux aquatiques », ainsi que l’OF n°6A-05 « Restaurer la continuité écologique des milieux aquatiques ».
Il est ainsi précisé dans le SDAGE 2016-2021, page 173 :
« Mettre en œuvre le programme de restauration de la continuité écologique du bassin et exploiter les connaissances acquises pour réaliser des actions de restauration physique du programme de mesures. »
Extraits choisis du programme de mesures concernant le Sevron-Solnan :
• « MIA0301 Aménager un ouvrage qui contraint la continuité écologique (espèces ou sédiments) ».
• « MIA0302 Supprimer un ouvrage qui contraint la continuité écologique (espèces ou sédiments) ».
Aussi, nous pouvons conclure que ceux opérations d’arasement de seuils concordent parfaitement avec les objectifs du SDAGE en cours.
13. Compatibilité avec le PGRI (Plan de Gestion du Risque d’Inondation)
Le Plan de Gestion des Risques d'Inondation (PGRI) 2016-2021 a été approuvé par arrêté du Préfet coordonnateur de bassin le 7 décembre 2015. Le PGRI est un outil de mise en œuvre de la Directive inondation. Il vise en particulier à encadrer l'utilisation des outils de la prévention des inondations à l'échelle du bassin Rhône- Méditerranée et à définir des objectifs priorisés pour réduire les conséquences
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 43 /72 négatives des inondations des 31 Territoires à Risque Important d'inondation (TRI) de ce même bassin.
Le secteur des travaux n'étant pas concerné par un TRI, la compatibilité du projet doit être analysée au premier niveau du PGRI, à savoir, vis à vis des objectifs applicables à l'ensemble du bassin Rhône-Méditerranée.
Le PGRI 2016-2021 définit, pour le bassin Rhône Méditerranée, cinq Grands Objectifs, qui se déclinent chacun en plusieurs dispositions.
• GO1 : Mieux prendre en compte le risque dans l’aménagement et maîtriser le coût des dommages liés à l’inondation
• GO2 : Augmenter la sécurité des populations exposées aux inondations en tenant compte du fonctionnement naturel des milieux aquatiques
• GO3 : Améliorer la résilience des territoires exposés
• GO4 : Organiser les acteurs et les compétences
• GO5 : Développer la connaissance sur les phénomènes et les risques d’inondation
Le projet est en lien avec les thématiques du GO2, qui comporte 15 dispositions visant à satisfaire à cet objectif. Sur ces 15 dispositions, seules 2 peuvent être liées aux thématiques abordées par le projet :
• D 2-1 Préserver les champs d’expansion des crues
Le projet ne comprend aucun aménagement susceptible d’impacter le champ d’expansion des crues du Sevron ; à ce titre, il préserve les zones d’expansion actuelles et est donc tout à fait compatible avec cette disposition.
• D 2-3 Éviter les remblais en zones inondables
Le projet de suppression des seuils en lit mineur ne comporte aucun remblai dans la zone inondable du Sevron. Il prévoit d’intervenir très localement dans le lit mineur pour les retalutages de la berge et les aménagements piscicoles ; ils seront sans incidences sur les écoulements des crues.
Le projet est donc compatible avec le PGRI. Il est conçu en intégrant les aspects restauration des milieux aquatiques et prise en compte de l’aléa inondation, il favorise l’équilibre sédimentaire et n'aggrave en aucun cas l'aléa inondation.
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14. Période d’intervention
Figure 46 : Calendrier biologique (source : SIA de la Région de Riom) Au vu du calendrier biologique, les interventions se feront :
• Entre mi-juillet et mi-octobre 2018 (ou report en 2019 si conditions climatiques difficiles en 2018).
15. Suivi des chantiers
Les chantiers seront présentés et suivis par l’EPTB Saône et Doubs qui est désigné comme Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO).
L’entrepreneur devra maintenir en permanence sur le chantier, un chef de chantier dont le nom et le contact seront fournis à l’AMO et qui sera habilité à recevoir tous les ordres de service ou instructions, accepter les constats, et d’assurer les relations avec l’AMO. L’entrepreneur devra se tenir en étroite relation avec l’AMO pour recueillir sur place tous les renseignements dont il pourrait avoir besoin pour la bonne réalisation des travaux.
Toute modification ou extension des travaux pressentie par l’entrepreneur devra être communiquée à l’AMO qui a seul qualité pour décider, après avoir obtenu l’accord du Maître d’Ouvrage.
Les rendez-vous de chantier seront au minimum hebdomadaires. Ils seront fixés d’un commun accord entre le responsable du chantier et l’AMO. Les riverains
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 45 /72 pourront y assister. Des comptes rendus de ces réunions de chantier seront rédigés par l’AMO et seront visés par l’exécutant. Ils détermineront l’avancement du chantier autorisant l’exécutant à faire une demande d’acompte auprès du Maître d’Ouvrage. L’AMO pourra se rendre sur le chantier en dehors des rendez-vous de chantier autant que nécessaire.
Les partenaires techniques (AFB, DDT, FDPPMA, CD, AERMC, etc.) seront prévenus à l’avance du démarrage des travaux et pourront se rendre sur site quand bon leur semble. Ils seront également invités aux réunions de chantier.
16. Récapitulatif financier
Coût Coût Désignation (€ HT) (€ TTC)
Travaux préparatoires (installation et repliement de chantier, 1 000 € 1 200 € dépose/repose clôture)
Démantèlement de l’ouvrage avec mise en dépôt provisoire des blocs rocheux à proximité du site et évacuation des matériaux 1 500 € 1 800 €
inertes en décharge agréée (parties bétonnées)
Reprise et réagencement des blocs rocheux existants de façon éparse en amont et aval du seuil pour diversification des 750 € 900 €
écoulements et dissipation des énergies SeuilCombe la Mise en place d’un abreuvoir dit « classique » 2 000 € 2 400 € Ensemencement des surfaces travaillées 350 € 420 € Divers et imprévus (10 %) 560 € 672 €
SOUS-TOTAL 1 6 160 € 7 392 €
Travaux préparatoires (installation et repliement de chantier, 1 000 € 1 200 €
dépose/repose clôture)
Démantèlement de l’ouvrage avec mise en dépôt provisoire des rondins de bois et grille en fer à proximité du site et évacuation 1 000 € 1 200 € des matériaux inertes en décharge agréée)
Divers et imprévus (10 %) 200 € 240 € SeuilLionnière la
SOUS-TOTAL 2 2 200 € 2 640 €
Mise en œuvre d’une pêche de sauvetage au lieu-dit la Combe 1 000 € 1 200 € Suivi
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11 232 TOTAL 9 360 € €
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17. Plan de financement (coûts prévisionnels)
L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (AERMC) peut financer à hauteur de 80 % l’ensemble des opérations. Le SIAESS prendrait à sa charge le restant de l’opération.
Désignation Coût (€ TTC) AERMC (80%) SIAESS (20%)
Seuil la Combe 7 392,00 € 5 913,60 € 1 478,40 €
Seuil la Lionnière 2 640,00 € 2 112,00 € 528,00 €
Mise en œuvre d'une pêche de sauvetage 1 200,00 € 960,00 € 240,00 € sur le site de la Combe TOTAL 11 232,00 € 8 985,60 € 2 246,40 €
18. Document d’incidence
1. Sur les conduites enterrées (Déclaration de projet de Travaux = DT)
Après avoir consulté les mairies et les gestionnaires des réseaux situés à proximité des deux seuils, il n’apparaît aucun réseau sur les sites de chantier.
Site de « la Combe », organismes consultés :
• FREE FIBRE OPTIQUE – Iliad : les réseaux ne sont pas concernés.
• ENEDIS DRSIR LYON - Protys :
• Mairie de Saint-Etienne-du-Bois :
Site de « la Lionnière », organismes consultés :
• FREE FIBRE OPTIQUE – ILIAD : les réseaux ne sont pas concernés.
• ENEDIS-DRSIR LYON - Protys :
• SOGEDO – Mariller :
• Mairie de Saint-Etienne-du-Bois :
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 48 /72
• Mairie de Val-Revermont :
Les récépissés des DT sont situés en annexes.
2. Sur les zonages environnementaux – faune/flore
Au vu des distances (voir paragraphe « 11. Zonages naturels »), les travaux n’affecteront pas de sites Natura 2000.
Pour les deux seuils, les trajets des engins seront limités au maximum afin de minimiser les dommages aux prairies.
Les travaux se feront sur des sols non gorgés d’eau et hors période de nidification / reproduction.
Les travaux se feront en étiage.
3. Sur le Sevron
Pour le seuil de la Combe, il se peut que les travaux dérangent la faune piscicole. C’est pourquoi une pêche de sauvetage est prévue.
Pour le seuil de la Lionnière, la petitesse des travaux n’affectera en rien la rivière et la faune piscicole.
4. Sur la géomorphologie
Les berges ne seront pas touchées, exceptée celle du site de la Lionnière où un reprofilage en pente douce de la berge en rive droite érodée (sur 10 mètres) pourrait être effectué si le propriétaire de la parcelle le souhaite. Une pente 1/1 serait alors préconisée.
5. Sur la continuité écologique (= piscicole et sédimentaire)
La continuité écologique, regroupant la continuité piscicole et sédimentaire, sera rétablie pour les deux sites. Un linéaire conséquent sera décloisonné à savoir deux kilomètres.
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6. Sur la qualité des habitats
Pour le seuil de « la Combe », les habitats seront améliorés dans la zone actuelle d’effet de remous du seuil, à savoir 30 mètres en amont de celui-ci. Les radiers seront à nouveau utilisables par la faune piscicole.
Pour le seuil de « la Lionnière », aucune modification ne sera apportée, ni positive, ni négative.
7. Sur la qualité physico-chimique
Les travaux et leurs effets n’auront aucune conséquence sur la physico-chimie du Sevron.
19. Limitation des dommages, moyens de surveillance et mesures à prendre en cas d’accident ou d’incident
Une pêche de sauvetage sera organisée avant les travaux au seuil de la Combe, dans la zone de remous (30 mètres en amont du seuil) et dans la zone des enrochements (7 à 8 mètres en aval du seuil).
Vu la petitesse des travaux sur le seuil de la Lionnière, il n’est pas nécessaire d’organiser une pêche de sauvetage.
Aucun engin ne traversera la rivière. Ils interviendront uniquement depuis la berge.
Lors de travaux avec des engins mécaniques, il ne devra pas y avoir de fuites d’huile ni de gasoil sur les sites.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu’aucun dommage de toute sorte ne soit causé à la rivière et au champs environnants (ornières) pendant l’exécution des travaux. De même, il ne pourra en aucun cas se prévaloir de la méconnaissance d’ouvrages ou de conduites enterrés pour présenter des réclamations en cas de dommage en cours de travaux.
Les circulations sur les parcelles (prairies, bois, etc.) devront éviter tout dommage sur le sol et sur la végétation présente. Il faudra se limiter tant que possible à un passage, ne pas dégrader les clôtures et les remettre en place si elles sont déplacées pour les travaux. Dans le cas où des dégradations trop importantes seraient réalisées sans avoir suivi les recommandations du technicien rivières, l’entreprise devra s’engager à mettre tout en œuvre pour les réparer avant de quitter le site. L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout accident ou toute fuite d’animaux. L’entrepreneur sera responsable de tout dommage causé aux personnes, animaux et objets.
______SIAESS – Effacement de deux seuils sur le Sevron (Ain) page 50 /72
Le maître d’ouvrage se réservera le droit d’interrompre le chantier si les règles de sécurité ne sont pas respectées.
En cas d’accident/d’incident, le chantier doit être interrompu et les personnes suivantes contactées :
• En cas de blessé(s) : le 112 sera contacté.
• En cas de pollution : l’AFB de l’Ain et les pompiers (au 18) seront contactés.
• Pour les questions techniques : l’EPTB Saône et Doubs sera contacté.
20. Définition de la propriété
Les seuils ont été construits par l’AAPPMA locale « le Sevron » avec pour :
• Siège : Mairie - 01370 SAINT-ETIENNE-DU-BOIS
• Président : Patrick MARION
Le propriétaire des seuils est donc l’AAPPMA « le Sevron ».
Néanmoins, les parcelles riveraines sont de nature privée. Ci-dessous sont présentées les parcelles et les propriétaires concernés par les projets.
Seuil de la Combe - commune de Saint-Etienne-du-Bois – section 0C
Seuil Philippe MOREL
MALAFRETAZ
Christophe BENABDALLAH
ST-ETIENNE-DU-BOIS Chemin de la Lionnière
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Seuil de la Lionnière commune de Saint-Etienne-du-Bois – section 0C et commune de Val-Revermont section ZR
Val-Revermont Gilbert DARNAND
Seuil 23 Hameau du Col de France MEILLONNAS
St-Etienne-du-Bois
Jean SULPICE
Chemin du Châtelet ST-ETIENNE-DU-BOIS
21. Déclaration d’intérêt général simplifiée
Ce projet concerne des parcelles de nature privée, impliquant la réalisant d’une Déclaration d’Intérêt Général (DIG).
Les paragraphes ci-dessous reprennent des éléments déjà évoqués ci-avant dans ce document.
1. Situation des travaux projetés
Seuil de « la Combe »
L’accès se fait par la route communale dit « Chemin de Poncety et Jacqemins », puis par le chemin de desserte au lieu-dit « les Jacqemins », et enfin, par la traversée d’une succession de parcelles privées le long du Sevron en rive droite.
L’objectif et d’enlever un seuil dans le lit du Sevron, constitué de poteaux en béton, et de réagencer les enrochements déjà présents, à l’aval immédiat du seuil. Il s’agit d’améliorer la continuité écologique sur ce secteur. Plusieurs seuils de ce type ont déjà été ôtés sur ce secteur.
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Seuil de « la Lionnière »
L’accès se fait par la route communale dit « chemin du moulin de la Lionnière », puis par la parcelle ZR 23 (Val Revermont) le long de la rive droite du cours d’eau.
L’objectif et d’enlever dans le lit du Sevron un seuil constitué de poteaux en bois, d’une bâche plastique et d’une grille métallique. Il s’agit d’améliorer la continuité écologique sur ce secteur. Plusieurs seuils de ce type ont déjà été ôtés sur ce secteur.
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2. Parcelles concernées par le projet
Surface Surface concernée Nature et Parcelle Voie Site Commune parcelle Propriétaire par le durée de concernée d'accès (m2) projet l'occupation (m2) Parcelle permettant l'accès au chantier. Le seuil en poteau béton sera ôté, les Philippe enrochements Voie 0C 256 3560 MOREL - 20 seront d’accès MALAFRETAZ réaménagés dans le lit de la rivière, via une pelle mécanique. Un abreuvoir à bovin pourrait être installé. Parcelle permettant l'accès au chantier. Les Philippe enrochements Voie 0C 257 2673 MOREL - 10 seront d’accès MALAFRETAZ réaménagés dans le lit de la St-Etienne- la Combe rivière, via une du-Bois pelle mécanique. Le seuil en poteau béton Christophe sera ôté, les BENABDALLAH enrochements - Chemin de la seront 0C 1510 9498 30 - Lionnière ST- réaménagés ETIENNE-DU- dans le lit de la BOIS rivière, via une pelle mécanique.
0C 260 à Philippe Voie 265 (sauf - MOREL - 0 d'accès 264) MALAFRETAZ Parcelles permettant l'accès au chantier. Janine BASSET Voie 0C 266 - - ST-ETIENNE- 0 d'accès DU-BOIS
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Philippe Voie 0C 267 - MOREL - 0 d'accès MALAFRETAZ
Pierre 0C 268 à CONVERT - ST- Voie - 0 270 ETIENNE-DU- d'accès BOIS
Eric DESAYES - MONTAGNAT ; Voie C 271 - Franck 0 d'accès DESAYES - VIRIAT
Joël BONNET - Voie 0C 272 - ST-ETIENNE- 0 d'accès DU-BOIS
Emile 0C 273 et CONVERT - ST- Voie - 0 274 ETIENNE-DU- d'accès BOIS
Parcelle permettant l'accès au Gilbert chantier. Les DARNAND - Val poteaux en bois, Voie ZR 23 39064 Hameau du 10 Revermont la grille et le d’accès Col de France bidim seront MEILLONNAS la enlevés, via une Lionnière pelle mécanique. Les poteaux en Jean SULPICE - bois, la grille et Chemin du St-Etienne- le bidim seront 0C 684 1183 Châtelet ST- 10 - du-Bois enlevés, via une ETIENNE-DU- pelle BOIS mécanique.
3. Justification de l’intérêt général
« L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels sont d’intérêt général ». Code de l’Environnement art. L.210-1.
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Pourquoi restaurer la continuité écologique du Sevron ?
- Ces actions vont dans le sens des mesures inscrites dans le SDAGE 2016- 2021 :
o Orientation Fondamentale n°6A-05 « Restaurer la continuité écologique des milieux aquatiques »
- Et aussi dans le sens du programme de mesures 2016-2021 de l’Agence de l’eau sur la masse d’eau « le Sevron et le Solnan »
o Mesure MIA302 « Supprimer un ouvrage qui contraint la continuité écologique (espèces ou sédiments) ».
- L’extrait ci-dessous choisi de l’étude de la Fédération de Pêche de l’Ain : « Etude piscicole 2013 des affluents de la Seille dans l’Ain : Sevron Solnan Sânes » pointe également l’intérêt de telles opérations :
o « La suppression des obstacles (= seuils, barrages, buses, etc.) nous semble systématiquement plus pertinente que leur aménagement pour la franchissabilité, notamment car la suppression des impacts des retenues est aussi importante que la circulation piscicole stricto- sensu. L’enjeu nous semble majeur sur les zones amont : bief des Chaises, Laval, Bocarnoz, Sevron jusqu’à Marboz et Solnan en amont du moulin des ponts en piémont. Ailleurs, le cas par cas nous semble plus adapté. »
Les interventions sur ces ouvrages sont proposées de façon à améliorer la continuité écologique du Sevron. Elles s’inscrivent dans un programme plus global comprenant des interventions déjà effectuées sur trois ouvrages similaires et qui ont été réalisées il y a quelques années. Une fois réalisés, ces projets auront permis de décloisonner le Sevron sur environ deux kilomètres.
4. Modalités financières du projet
Les travaux sont inscrits dans un contrat de travaux signés entre l’Agence de l’eau, six maîtres d’ouvrages locaux, dont le SIAESS, et l’EPTB Saône et Doubs.
L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (AERMC) finance à hauteur de 80 % l’ensemble des opérations. Le SIAESS prendrait à sa charge le restant de l’opération.
Désignation Coût (€ TTC) AERMC (80%) SIAESS (20%)
Seuil la Combe 7 392,00 € 5 913,60 € 1 478,40 €
Seuil la Lionnière 2 640,00 € 2 112,00 € 528,00 €
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Mise en œuvre d'une pêche de sauvetage 1 200,00 € 960,00 € 240,00 € sur le site de la Combe TOTAL 11 232,00 € 8 985,60 € 2 246,40 € Aussi, aucune participation financière ne sera demandée aux propriétaires riverains ou au propriétaire des ouvrages (AAPPMA).
5. Suivi du site et modalité d’entretien
Un état des lieux piscicole a été effectuée en septembre 2017 par la Fédération Départementale de Pêche de l’Ain (FDPPMA 01) de la manière suivante :
• Une pêche électrique de station de référence en aval (même site que la pêche réalisée en 2013).
• Une pêche électrique avant travaux sur le site de « la Combe ».
• Une pêche électrique de station éloignée de référence en amont. Il s’agira d’avoir une station indépendante des travaux sur l’évaluation de l’éventuelle recolonisation du toxostome. Cette station de référence servira également aux autres projets prévus sur le Sevron (moulins Chaffoux et Blanc).
Ces pêches électriques permettront de calculer les Indices Poissons Rivières (IPR), qui sont dits « DCE compatibles ».
Avant travaux en 2018, une pêche de sauvetage sera organisée pour l’aval du seuil de la Combe, au droit de la retenue d’eau formée par les poteaux bétons. Cette pêche pourra également servir de référence.
L'entretien du cours d'eau suite au démantèlement des seuils sera assuré par les propriétaires riverains en application du code rural. Il s’agit du devoir qui incombe chaque riverain de cours d’eau.
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6. Calendrier prévisionnel
Figure 47 : Calendrier biologique (source : SIA de la Région de Riom) Au vu du calendrier biologique, les interventions se feront :
• Entre mi-juillet et mi-octobre 2018 (ou 2019).
Les travaux pourraient n’être effectués en 2019 si les conditions météorologiques ne sont pas favorables en 2018.
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22. Annexes
1. Contrat de travaux 2016 – 2017
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2. Cartographie des actions inscrites dans le contrat de travaux
Deux seuils cités dans ce document
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3. Résultats des DT (Déclaration de projet de Travaux)
Elles seront transmises aux entreprises.
4. Accords des propriétaires
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