FESTIVAL D’AUTOMNE À PARIS 2009 15 SEPTEMBRE – 19 DÉCEMBRE 2009 38e ÉDITION

DOSSIER DE PRESSE Frederic Rzewski

Festival d’Automne à Paris 156 rue de Rivoli – 75001 Paris

Renseignements et réservations : 01 53 45 17 17 www.festival-automne.com

Service de presse : Rémi Fort, Margherita Mantero, Christine Delterme Assistante : Valentine Jejcic Tél. : 01 53 45 17 13 – Fax 01 53 45 17 01 e-mail : [email protected] / [email protected] [email protected]

Sommaire

Wolfgang Rihm / 3 œuvres

Johannes Brahms / Ein deutsches Requiem, opus 45 Wolfgang Rihm / Das Lesen der Schrift Salle Pleyel - 18 septembre

Wolfgang Rihm / ET LUX Opéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre - 17 novembre Musique Wolfgang Rihm / Über die Linie VII Luciano Berio / Sequenza VIII Douze oeuvres récentes, nouvelles, jamais / For Aaron Copland entendues à Paris, certaines commandées par le Jean Barraqué / Sonate pour violon seul Festival d'Automne, jalonnent le programme Théâtre des Bouffes du Nord - 30 novembre musical 2009. S’y ajoutent la Sonate pour violon seul de Jean Barraqué, composée en 1949, dont la Jacques Lenot / Il y a / Instants d’Il y a partition n'a été que tout récemment découverte, et Église Saint-Eustache - 21 au 29 septembre Etude pour Espace d'Edgard Varèse, orchestrée et achevée par Chou Wen-chung selon les documents Heiner Goebbels / I Went To The House But Did Not Enter laissés par le compositeur à sa mort en 1965. Théâtre de la Ville - 23 au 27 septembre

En présentant à nouveau cette année les œuvres de Frederic Rzewski Mark Andre, Morton Feldman, Brian Ferneyhough, Main Drag / The Lost Melody / Mary’s Dream György Kurtág, Liza Lim, Wolfgang Rihm, le Festival Pocket Symphony / De Profundis poursuit la politique qui fait de ce compagnonnage Opéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre – 26 septembre avec les compositeurs, comme avec les chorégraphes et les metteurs en scène, une Edgard Varèse / Gary Hill / Edgard Varèse 360° constante. Dans le même esprit, on retrouvera les Salle Pleyel - 3 et 4 octobre interprètes familiers du Festival : Sylvain Cambreling dirige les œuvres de Mark Andre et de / Kreuzspiel ; Kontra-Punkte ; György Kurtág, Emilio Pomarico celle de Morton Funf weitere Sternzeichen Feldman ; Carolin Widmann défend les oeuvres de György Ligeti / Concerto de chambre ; Feldman, Rihm et Barraqué, le quatuor Arditti celles Aventures et Nouvelles Aventures Birtwistle et de Dufourt ; enfin Pierre Boulez dirige Salle Pleyel - 17 octobre les oeuvres de ses amis György Ligeti et Karlheinz Stockhausen dont on entendra l'oeuvre ultime, Luciano Berio / Bewegung les Fünf weitere Sternzeichen. Morton Feldman / Violin and Orchestra Théâtre du Châtelet - 19 octobre Parce que le Festival d’Automne à Paris est transversal et transdisciplinaire, des artistes Brian Ferneyhough / Dum Transisset I–IV vidéastes s'emparent des compositions musicales : Harrison Birtwistle / The Tree of Strings Gary Hill investit l’espace des 360° de l'intégrale des Hugues Dufourt / Dawn Flight Opéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre - 28 octobre oeuvres de Varèse, considérant les deux concerts comme une oeuvre en soi ; Anne Quirynen joue et souligne le contexte du Tanger de la zone Belà Bartók / Deux Images, opus 10 internationale dans l'Interzone d'Enno Poppe. De György Kurtág / Nouveaux Messages Mark Andre / …auf…, triptyque pour orchestre grands textes littéraires irriguent les oeuvres : Cité de la musique - 15 novembre Emmanuel Levinas chez Jacques Lenot, Oscar Wilde et Mary Shelley chez Frederic Rzewski, Yannis Ritsos Georges Aperghis / Enrico Bagnoli / Marianne Pousseur / chez Georges Aperghis et Marianne Pousseur, Ismène T. S. Eliot, Maurice Blanchot et Samuel Beckett chez Théâtre Nanterre-Amandiers - 26 novembre au 3 décembre Heiner Goebbels, William Burroughs chez Enno Poppe. Enno Poppe / Interzone : Lieder und Bilder Le programme musique s'ouvre sur une rencontre Cité de la musique - 3 décembre improbable et hors du temps, celle de Johannes Brahms avec Wolfgang Rihm. Liza Lim / The Navigator Opéra national de Paris / Bastille-Amphithéâtre - 8 décembre

Alberto Posadas / David Siegal / Glossopoeia Centre Pompidou - 16 au 18 décembre

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Frederic Rzewski Frederic Rzewski est à la fois l’une des figures singulières de la musique américaine et un grand Ensemble l’Instant Donné pianiste : ses célèbres variations sur une chanson politique de Sergio Ortega, The Frederic Rzewski People United Will Never Be Defeated (1975), Main Drag, pour neuf instruments The Lost Melody, pour clarinette, piano et deux percussions fusionnent l’énergie protestataire, la culture pianistique du XIXe siècle et un travail rythmique Rencontre avec le compositeur qui provient du jazz. Les composantes de son univers Présentation, Martin Kaltenecker de compositeur sont parfaitement dessinées, les

Mary’s Dream, pour soprano et ensemble résultats toujours étonnants : la pulsation rythmique, (texte de Mary Shelley) fondamentale ; une harmonie qui traverse des zones Pocket Symphony, pour six instruments variées (de la musique tonale jusqu’à Schoenberg) ; De Profundis, pour récitant et piano l’importance du facteur mélodique, une mélodie (texte d’Oscar Wilde) étant pour lui comme le « visage » que la Frederic Rzewski, piano et récitant musique tourne vers nous. Quand la voix Marianne Pousseur, mezzo-soprano intervient, c’est sur des textes inattendus : Ensemble L’Instant Donné Mary’s Dream (1984), par exemple, utilise la préface du Frankenstein de Mary Shelley, Festival d’Automne à Paris symbole, pour Rzewski, de la manière dont une Opéra National de Paris / Bastille-amphithéâtre idée se développe progressivement dans l’esprit d’un Samedi 26 septembre 18h créateur. Un autre axe central est celui de

l’improvisation. Dans Pocket Symphony (2000), panorama Durée : 2h plus entracte des différents univers stylistiques de Rzewski, qui va 10€ et 15€ d’allusions aux musiques d’accompagnement du cinéma Abonnement 10€ muet jusqu’aux déchaînements jazzistiques, les

Coréalisation Opéra national de Paris, musiciens doivent à tour de rôle improviser une Festival d’Automne à Paris cadence – car il faut à Rzewski de l’imprévisible et du non fixé : « C’est justement la réalité confuse que nous Avec le soutien de l’Adami voulons montrer : la flamme vive et incalculable qui

Concert enregistré par France Musique consume le poids mort du passé. »

Ce concert en trois parties inclut une rencontre avec Frederic Rzewski, enrichie de documents d’archives sonores.

Contacts presse : Festival d’Automne à Paris Rémi Fort, Margherita Mantero, Christine Delterme 01 53 45 17 13

Opéra National de Paris / Bastille-amphithéâtre Pierrette Chastel 01 40 01 16 79

3 Entretien avec Frederic Rzewski 1950 et 1970, il y avait une grande place pour l’expérimentation, alors que très peu de nouveautés Voici la question que l’on pose toujours aux compositeurs sont apparues depuis une vingtaine d’années. Une américains : quel rôle a joué le jazz pour vous ? des raisons à cela est que la ville est devenue trop Frederic Rzewski : J’ai suivi une formation tout à fait chère pour les jeunes artistes. Il n’y a plus d’espaces classique et je n’ai jamais appris le jazz. Ce n’est que au sens propre, comme il y avait des lofts dans dans les années 60 que j’y ai accédé, dans le « mes » années 1970. On avait alors la possibilité de contexte de l’improvisation libre et du free jazz. J’ai se réunir dans des espaces libres, mais en ruine. J’ai joué avec et surtout Steve Lacy. connu le « Kitchen » quand c’était encore une J’estime que l’improvisation fait également partie kitchen, une ancienne cuisine dans un bâtiment de la tradition classique. Peut-être a-t-elle été en abandonné, qui s’est ensuite écroulé. Une activité grande partie perdue, elle mérite néanmoins qu’on expérimentale semble plus difficile à maintenir de la redécouvre. Quand je fais de l’improvisation, c’est nos jours, c’est sans doute la même chose à Paris ; à par exemple à partir des sonates de Beethoven, où Berlin je ne sais pas, on me le dit… Peut-être à j’insère de petites cadences libres quand il y a un Londres ? À , sûrement pas… Et à Bruxelles, où point d’orgue, comme on le faisait à l’époque. je vis, les espaces alternatifs pour la musique ont Dans mes œuvres, il y a souvent un espace ouvert et presque disparu. réservé à cette liberté, surtout dans les œuvres A partir de 1987, nous entrons dans le chaos solistes. Dans la Pocket Symphony, il y a six postmoderne. La pop, le jazz, les traditions mouvements, où l’ensemble est plus ou moins classiques des différentes cultures et une avant- prédominant, alors que le cinquième est un solo garde expérimentale se battent depuis pour se faire pour piano. De temps à autre il est demandé au entendre des nouvelles générations. Dans ce percussionniste de faire quelque chose d’inhabituel mélange de normes, il est difficile de se cramponner à une – taper sur le couvercle d’une poubelle, sur un bâton esthétique, chacune propose des domaines de recherche de pluie, une crécelle d’enfant, et il y a aussi dans intéressants. Peut-être qu’une nouvelle musique peut chaque mouvement un moment prévu pour une naître de ce chaos, ne serait-ce parce que son cadence d’un des instrumentistes, avec aussi la invention est sans doute nécessaire à notre survie. liberté de ne pas profiter de cette liberté ! J’ai dit une fois que dans une improvisation, les Qu’est-ce que signifie exactement le « lost » dans The choses « arrivent » simplement, elles se passent Lost melody qui figure au programme du concert ? « sans cause » et sans « direction ». L’improvisation Frederic Rzewski : C’est en fait une mélodie yiddish laisse sans voix. Et il faut bien qu’il y ait quelque art intitulée Mein Jengele (« mon petit garçon »). Je dans l’univers un lieu où les choses tombent vers le voulais faire référence à cette tradition de la culture haut, où les hommes rajeunissent, où les ballons se juive européenne qui a entièrement disparue. La gonflent d’eux-mêmes et où les chiens morts se notion de mélodie est importante pour moi : ce relèvent et s’échappent. Le musicien qui improvise n’est pas simplement une suite de signaux donne une voix à ce genre d’événements. acoustiques, mais quelque chose comme une abstraction de la voix humaine, celle d’une Quels sont les rapports entre musique et politique ? personne réelle, traduite dans un système de Frederic Rzewski : Historiquement, l’idée que la fréquences fixées et de rythmes conventionnels, si musique doit jouer un rôle actif dans la vie des bien qu’elle peut être transmise d’une personne à hommes va presque de soi. C’est seulement après une autre et qu’on peut la remémorer, la conserver. 1848 que s’est développée progressivement une Derrière chaque mélodie, il y a une voix et derrière esthétique de « l’art pour l’art », donc de la musique chaque voix, un visage. et de l’art comme une alternative à une intégration active de l’artiste dans l’univers social. D’où toutes Entretenez-vous un rapport étroit à la musique française ? sortes de questions complexes : pourquoi les Frederic Rzewski : Je n’ai jamais vraiment réfléchi à masses auraient-elles besoin d’une musique la composition de mon « Panthéon » personnel et à difficile, intellectuelle, destinée à l’origine aux la proportion de compositeurs français qui en ferait riches ? Est-ce que des chansons simples et partie. Mais Pierre Boulez a été très important pour énergiques avec des rythmes entraînants ne moi, et dès ma jeunesse, dans les années 60, j’ai e suffiraient pas ? On ne peut apporter ici de réponses passé de nombreuses heures à étudier sa 2 Sonate, simples, mais on peut dire que le contrepoint, que j’ai jouée très souvent par la suite. Je l’ai l’harmonie chromatique, le sérialisme, les entendue pour la première fois en 1958, à New York techniques de la musique électronique sont en fin je crois, interprétée par David Tudor. C’était de compte de grands acquis de l’esprit humain, des bouleversant et j’ai décidé de la jouer moi-même. avancées significatives dans la tentative de J’ai fait l’erreur de ne jamais l’enregistrer, mais il comprendre et d’interpréter la nature et notre existe apparemment une vidéo tournée clandestinement rapport à elle. Il serait sot de sacrifier ces choses, par Nam June Paik qui se trouvait à l’un de mes tout aussi sot que de jeter un ordinateur récitals à Carnegie Hall, vers 1972. C’est une simplement parce qu’il est destiné à augmenter les musique très sensuelle. Je n’imagine rien de plus profits d’IBM. direct, de moins « abstrait ». L’effet était inoubliable. Récemment encore, j’étais en voiture et on passait à La situation de la vie musicale a-t-elle changé, en la radio le premier livre de Structures par les frères Europe et aux Etats-Unis depuis les années 1970 ? Kontarsky, que je n’avais pas écouté depuis très Frederic Rzewski : Il y a très peu d’innovation longtemps. L’intensité était telle que j’ai dû arrêter actuellement aux Etats-Unis, il y a même une grande ma voiture sur le côté pour écouter jusqu’à la fin. stagnation. Dans une ville comme New York, entre

4 J’ai écrit, dans mes débuts, beaucoup de musique Frederic Rzewski sérielle au sens strict, et même maintenant, je biographie pense que tout ce que je fais est très fortement influencé par la pensée sérielle. Mais, voyez-vous, Né en 1938 dans le Massachusetts, Frederic j’aime également beaucoup Darius Milhaud. Un des Rzewski entreprend des études musicales avec premiers morceaux que j’ai découverts, grâce à Charles Mackey à Springfield, puis étudie à Christian Wolff, a été les Choéphores (1913). e Harvard et Princeton sous la conduite de Walter Milhaud est l’un des géants du XX siècle, et dont beaucoup de partitions restent encore à découvrir. Piston (orchestration), (contrepoint), et Milton Babbit. En Quelle est l’origine du mélodrame pour pianiste- 1960, il s’installe à Florence et entame une récitant, inspiré d’une lettre d’Oscar Wilde écrite carrière de pianiste spécialisé dans les musiques alors qu’il était emprisonné à Reading Goal ? nouvelles. À Rome, en 1966, il fonde avec Alvin Frederic Rzewski : Il y a d’abord eu l’envie d’écrire Curran et , Musica Elettronica quelque chose pour le danseur Luke Theodore, Viva (MEV), un collectif mêlant improvisation et ancien membre du Living Theatre, qui a ensuite musique électronique, qui rassemble des travaillé à San Diego avec sa propre troupe. Il avait musiciens classiques et avant-gardistes, dont intégré ce texte dans un spectacle autour de la Anthony Braxton et Steve Lacy. Ils développent prison qui m’avait fort impressionné. Puis il y a eu ensemble une esthétique musicale conçue comme cette idée d’un film autour du pianiste Tony de un processus spontané collectif. En 1977, il devient Mare, qui serait à la fois acteur et pianiste, et enfin, professeur de composition au Conservatoire royal l’occasion offerte par une commande du Festival de de Musique de Liège, alors dirigé par Henri Metz en 1992, où j’ai finalement donné cette œuvre Pousseur, avec lequel il collabore assidûment. Il est, moi-même. Je l’ai conçu comme une sorte d’oratorio en outre, visiting professor dans de prestigieuses en huit parties, chacune précédée d’un prélude. universités américaines et européennes (Yale, Toutes les réalisations que j’ai entendues Cincinatti, San Diego, La Haye, Berlin). jusqu’alors étaient très différentes et marquantes. Il Frederic Rzewski reçoit des bourses et prix des faut une concentration particulière pour combiner la fondations Fromm, Ford, Woodrow Wilson, virtuosité pianistique et ce texte si intense. Fulbright et du National Endowment for the Arts. En 1992, à Metz, le critique d’un journal français a Son oeuvre, Song and Dance, est choisie en 1979 écrit que j’étais un jazzman et que je ferais mieux de pour représenter les Etats-Unis à la Tribune rentrer en Californie… (rires). Bref, ça n’est jamais Internationale des Compositeurs (Unesco). gagné… Marxiste et antimilitariste déclaré, l'œuvre de

Propos recueillis par Martin Kaltenecker Rzewski est marquée par un engagement politique inconditionnel, qui se traduit notamment par l'incorporation dans son écriture musicale de formes et de thèmes populaires qu'il revisite. Ainsi, son œuvre la plus célèbre, The People United Will Never Be Defeated ! (1979) est constituée, sur le modèle des Variations Diabelli de Beethoven, de trente-six variations sur une chanson révolutionnaire latino-américaine, El pueblo unido jamàs serà vencido. La plupart de ses créations des années quatre-vingt explorent des voies nouvelles du dodécaphonisme. Ses œuvres les plus récentes font, quant à elles, appel à une écriture plus libre et spontanée. The Triumph of Death (1987-1988), la plus monumentale à ce jour, est un oratorio de deux heures sur des textes adaptés de la pièce de Peter Weiss, Die Ermittlung. De 1995 à 2003, il compose The Road, une pièce de cinq heures pour piano seul ; Cadenza Con o senza, en 2003, et Nanosonatas en 2007.

5 Ensemble l’Instant Donné

L’Instant Donné est un ensemble instrumental qui se consacre à l’interprétation de la musique de chambre d’aujourd’hui. Au-delà de la défense et de la promotion d’un répertoire, l’ensemble met en avant un état d’esprit collégial, un travail d’équipe qui privilégie autant que possible les projets de musique de chambre non dirigée. Chaque membre prend également part aux décisions artistiques et organise la vie quotidienne de l’ensemble. Les concerts sont appréhendés comme une unité traversée par un tracé dramaturgique. Le répertoire s’étend de la fin du XIXe siècle à nos jours, avec souvant l’inspiration des incursions vers les époques antérieures. Toutefois, la programmation est principalement consacrée aux compositeurs avec lesquels l’ensemble collabore étroitement. Ainsi s’est développé au Théâtre L'Échangeur (Bagnolet) un cycle de concerts monographiques (André Boucourechliev, Gérard Pesson, Frédéric Pattar, Beat Furrer, Johannes Schöllhorn, Stefano Gervasoni...). L'Instant Donné est installé à La Villa Mais d'Ici à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) où il bénéficie de vastes locaux de répétitions, véritable centre névralgique du groupe, lieu primordial de vie, de rencontres. L'Instant Donné se produit en France et à l’étranger dans des festivals ou des salles tels que la Cité de la Musique, Ircam – Festival Agora, Instants Chavirés (Montreuil), MUSICA (Strasbourg), GRAME – Musiques en scène (Lyon), Opéra de Lille, L'Allan – Scène nationale de Montbéliard, Festival de Michoacán à Morelia (Mexique), Auditorio Nacional de Música à Madrid (Espagne) etc… www.instantdonne.net

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ARTS PLASTIQUES

Ugo Rondinone Tsuyoshi Shirai / True How Does It Feel ? Maison de la culture du Japon à Paris Le CENTQUATRE 15 au 17 octobre 17 septembre au 15 novembre Sunrise East Steven Cohen / Golgotha Jardin des Tuileries Centre Pompidou 17 septembre au 15 novembre 4 au 7 novembre

Jean-Jacques Lebel Soulèvements La Ribot / llámame mariachi La Maison rouge Centre Pompidou 25 octobre au 17 janvier 11 au 14 novembre

Roman Ondak Faustin Linyekula / « more more more…future » Here Or Elsewhere Maison des Arts Créteil Espace Topographie de l’art 12 au 14 novembre 8 novembre au 20 décembre

Tacita Dean Wen Hui / Memory Merce Cunningham Performs STILLNESS… Théâtre de la Cité Internationale Le CENTQUATRE 24 au 28 novembre 25 novembre au 4 décembre

Lia Rodrigues / Création

Les Abbesses DANSE 25 au 28 novembre

Robyn Orlin / Babysitting Petit Louis Merce Cunningham / Nearly Ninety Musée du Louvre Théâtre de la Ville 29 septembre au 8 octobre 2 au 12 décembre

Emmanuelle Huynh Monster Project Boris Charmatz / 50 ans de danse Maison de la culture du Japon, 7 au 9 octobre Les Abbesses Shinbaï, le vol de l’âme 8 et 12 décembre Orangerie du Château de Versailles, 5 décembre Maison de l’architecture, 10 au 13 décembre Raimund Hoghe / Sans-titre

Théâtre de Gennevilliers Saburo Teshigawara / Miroku 9 et 13 décembre Théâtre National de Chaillot 7 au 10 octobre Jérôme Bel / « Cédric Andrieux » Rachid Ouramdane / Des témoins ordinaires Théâtre de la Ville Théâtre de Gennevilliers 14 au 16 décembre 8 au 18 octobre

Tim Etchells / Fumiyo Ikeda / in pieces Richard Siegal / Alberto Posadas / Glossopoeia Théâtre de la Bastille Centre Pompidou 13 au 17 octobre 16 au 18 décembre

7 MUSIQUE

Johannes Brahms / Ein deutsches Requiem, opus 45 Brian Ferneyhough / Dum Transisset I–IV Wolfgang Rihm / Das Lesen der Schrift Harrison Birtwistle / The Tree of Strings Les quatre pièces de Das Lesen der Schrift sont insérées Hugues Dufourt / Dawn Flight entre les mouvements du Requiem allemand Quatuor Arditti Natalie Dessay, soprano Opéra national de Paris/Bastille-Amphithéâtre Ludovic Tézier, baryton 28 octobre Matthias Brauer, chef de choeur Choeur de Radio France Belà Bartók / Deux Images, opus 10 Orchestre Philharmonique de Radio France György Kurtág / Nouveaux Messages Myung-Whun Chung, direction Mark Andre / …auf…, triptyque pour orchestre Salle Pleyel, 18 septembre Orchestre Symphonique du SWR Baden-Baden et Freiburg Experimentalstudio du SWR Jacques Lenot Sylvain Cambreling, direction Il y a / concert, 29 septembre Cité de la musique, 15 novembre Instants d’Il y a / Installation sonore Église Saint-Eustache, 21 au 29 septembre Wolfgang Rihm Heiner Goebbels ET LUX I Went To The House But Did Not Enter Pour quatuor vocal et quatuor à cordes Heiner Goebbels, concept, musique et mise en scène Quatuor Arditti et Hilliard Ensemble T. S. Eliot, Maurice Blanchot, Samuel Beckett, textes Opéra national de Paris/Bastille-Amphithéâtre Hilliard Ensemble 17 novembre Théâtre de la Ville, 23 au 27 septembre

Frederic Rzewski Georges Aperghis / Enrico Bagnoli Main Drag, pour neuf instruments Marianne Pousseur The Lost Melody, pour clarinette, piano et deux percussions Ismène Mary’s Dream, pour soprano et ensemble Yannis Ritsos, texte Pocket Symphony, pour six instruments Marianne Pousseur, Enrico Bagnoli, conception De Profundis, pour récitant et piano Georges Aperghis, musique Frederic Rzewski, piano et récitant Marianne Pousseur, interprète Marianne Pousseur, mezzo-soprano Théâtre Nanterre-Amandiers Ensemble L’Instant Donné 26 novembre au 3 décembre Opéra national de Paris/Bastille-Amphithéâtre 26 septembre Wolfgang Rihm / Über die Linie VII Luciano Berio / Sequenza VIII Edgard Varèse / Gary Hill Morton Feldman / For Aaron Copland Edgard Varèse 360° Jean Barraqué / Sonate pour violon seul Asko|Schoenberg Ensemble Carolin Widmann, violon solo Orchestre Philharmonique de Radio France Théâtre des Bouffes du Nord, 30 novembre Anu Komsi, soprano Choeur Cappella Amsterdam Peter Eötvös, direction Enno Poppe Gary Hill, créations images Interzone : Lieder und Bilder Gary Hill et Pierre Audi, mise en espace Marcel Beyer, texte Salle Pleyel, 3 et 4 octobre Omar Ebrahim, baryton Anne Quirynen, vidéo Karlheinz Stockhausen Ensemble intercontemporain Kreuzspiel ; Kontra-Punkte ; Funf weitere Sternzeichen Ensemble vocal Exaudi György Ligeti Susanna Mälkki, direction Concerto de chambre ; Aventures et Nouvelles Aventures Cité de la musique, 3 décembre Claron McFadden, soprano Hilary Summers, contralto Liza Lim Georg Nigl, baryton The Navigator Ensemble intercontemporain Livret, Patricia Sykes Pierre Boulez, direction Talise Trevigne, soprano Salle Pleyel, 17 octobre Deborah Kayser, mezzo-soprano Luciano Berio / Bewegung Andrew Watts, contre-ténor Morton Feldman / Violin and Orchestra Philip Larson, Omar Ebrahim, barytons Carolin Widmann, violon Ensemble Elision Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort Manuel Nawri, direction Emilio Pomarico, direction Opéra national de Paris/Bastille-Amphithéâtre Théâtre du Châtelet, 19 octobre 8 décembre

8 THÉÂTRE The Wooster Group / Elizabeth LeCompte Vieux Carré

Robert Wilson de Tennessee Williams L’Opéra de quat’sous Centre Pompidou de Bertolt Brecht ; musique, Kurt Weill 19 au 23 novembre Théâtre de la Ville 15 au 18 septembre tg STAN Le Chemin solitaire Arthur Nauzyciel d’Arthur Schnitzler Ordet, de Kaj Munk 1er au 17 décembre Théâtre du Rond-Point impromptu XL 16 septembre au 10 octobre 19 décembre Théâtre de la Bastille Sylvain Creuzevault Notre terreur - 16 septembre au 9 octobre Le Père Tralalère - 14 octobre au 31 octobre INSTALLATIONS VIDÉO La Colline – théâtre national Berlin William Kentridge Moscow / La Ferme du Buisson Handspring Puppet Company 2 au 5 octobre Woyzeck On The Highveld Iqaluit / Fondation Cartier D’après Georg Büchner 6 au 11 octobre Centre Pompidou Bonanza / Théâtre de la Cité Internationale 23 au 27 septembre 8 au 10 octobre

Guy Cassiers POÉSIE Sous le Volcan

D’après Malcolm Lowry Jean-Jacques Lebel Théâtre de la Ville Polyphonix 1er au 9 octobre Le Cent Quatre

Tim Etchells / Jim Fletcher 6 et 7 novembre Sight Is The Sense That Dying People Tend To Lose First Théâtre de la Bastille CINÉMA 20 au 24 octobre Guy Maddin Arthur Nauzyciel Rétrospective intégrale American Repertory Theatre Boston Centre Pompidou - 14 octobre au 14 novembre Julius Caesar Des Trous dans la tête ! de William Shakespeare Odéon-Théâtre de l’Europe - 19 octobre Maison des Arts Créteil 21 au 24 octobre James Benning Rétrospective Paroles d’acteurs / Jean-Pierre Vincent Jeu de paume Meeting Massera 3 novembre au 15 janvier Théâtre de la Cité Internationale 26 au 31 octobre Jacqueline Caux / Gavin Bryars

Les Couleurs du prisme, la mécanique du temps Young Jean Lee Centre Pompidou THE SHIPMENT 9 novembre Théâtre de Gennevilliers

4 au 8 novembre Charles Atlas / Merce Cunningham

Jan Klata Cinémathèque française Tranfer ! - 5 au 7 novembre 13 décembre L’Affaire Danton - 2 au 5 décembre Maison des Arts Créteil COLLOQUE

Michael Marmarinos Lieux de musique IV Je meurs comme un pays Non-lieux de Dimitris Dimitriadis Opéra national de Paris/Bastille/Studio Odéon – Théâtre de l’Europe /Ateliers Berthier 9 octobre 7 au 12 novembre Année Grotowski à Paris Rodrigo Garcia Centre Pompidou et Théâtre des Bouffes du Nord – Versus 19 octobre Théâtre du Rond-Point Collège de France – 20 octobre 18 au 22 novembre Université Paris-Sorbonne – 21 octobre

9 Partenaire du Festival d’Automne l’Adami s’engage pour la diversité du spectacle vivant

Paroles d’Acteurs

Meeting Massera mise en scène : Jean-Pierre Vincent d’après Jean-Charles Massera Théâtre de la Cité Internationale - 26 au 31 octobre

L’Adami et le Festival d’Automne sont partenaires pour la 15ème édition de Paroles d’Acteurs.

Chaque année, une carte blanche est donnée à un « maître de théâtre », acteur et metteur en scène, pour partager pendant un mois son savoir et son expérience avec des comédiens dans le cadre de représentations publiques. Cette année, Jean-Pierre Vincent va mettre en scène Meeting Massera, d’après United Problems of Coût de la Main-d’œuvre de Jean-Charles Massera. Cette opération est à l’initiative de l’Association artistique de l’Adami qui a pour mission la promotion des artistes- interprètes.

Soutien à des spectacles programmés par le Festival d’Automne

L’Adami apporte son aide à 8 productions qu’elle a choisies en collaboration avec le Festival d’Automne.

Danse Musique Babysitting Petit Louis Chorégraphie de Robyn Orlin Main Drag | The Lost Melody de Frederic Rzewski Shinbaï, le vol de l’âme Chorégraphie d’Emmanuelle Huynh Interzone de Enno Poppe Glossopoeia Chorégraphie de Richard Siegal Kreuzspiel | Kontra-Punkte | Théâtre Fünf weitere Sternzeichen de Karlheinz Stockausen Notre Terreur Mise en scène de Sylvain Creuzevault Concerto de chambre |Aventures et Nouvelles Aventures Cinéma de György Ligeti

Des Trous dans la tête ! de Guy Maddin

L’Adami est une société de gestion collective des droits de propriété littéraire et artistique. Elle perçoit et répartit individuellement les sommes qui sont dues aux artistes-interprètes (comédiens, chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, danseurs…) pour l’utilisation de leur travail enregistré.

Merci la copie privée ! Grâce à la copie privée, le Festival d’Automne, comme près de 1 000 autres projets artistiques, bénéficie du financement de l’Adami. En contrepartie de la redevance perçue sur les supports vierges (CD, DVD, baladeurs numériques…), le public est autorisé par la loi à copier des œuvres pour son usage privé.

Contact presse : Direction de la communication : Caroline Buire Gaël Marteau T : 01 44 63 10 84 T : 01 44 63 10 34 [email protected] [email protected]

Retrouvez toute l’actualité des artistes-interprètes sur www.adami.fr

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Le Festival d’Automne à Paris est subventionné par :

Le ministère de la Culture et de la Communication Direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles Délégation aux arts plastiques Délégation au développement et aux affaires internationales Le Centre national des arts plastiques

La Ville de Paris Direction des affaires culturelles

Le Conseil Régional d’Île-de-France

Le Festival d’Automne à Paris bénéficie du soutien de :

Adami Nouveau Paris Île-de-France Sacem RATP Onda ainsi que d’Air France, de l’Ambassade du Brésill, de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, d’Ascott International, de l’Australia Council, du Centre Culturel Canadien, de la Direction Générale de l’Information et de la Communication de la Ville de Paris, de l’Institut Polonais de Paris et de TAM Airlines

Les Amis du Festival d’Automne à Paris

Les mécènes

Arte HenPhil Pillsbury Fund The Minneapolis Foundation & Baron Philippe de Rothschild S.A. King’s Fountain Caisse des Dépôts Japan Foundation (Performing Arts Japan Program for Etant donnés : The French-American Fund for the Europe) Performing Arts, a program of FACE Mécénat Musical Société Générale Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent Jean-Claude Meyer Fondation d’Entreprise CMA CGM Pâris Mouratoglou Fondation Alexander S. Onassis Nahed Ojjeh Fondation Ernst von Siemens pour la musique RATP Fondation Clarence Westbury Béatrice et Christian Schlumberger Fondation pour l’étude de la langue et de la civilisation Top Cable japonaises agissant sous l’égide de la Fondation de France Guy de Wouters

Les donateurs

Jacqueline et André Bénard, Patrice Boissonnas, Anne-France et Alain Demarolle, Aimée et Jean-François Dubos, Jean-Louis Dumas, Sylvie Gautrelet, Ishtar et Jean-François Méjanès, Ariane et Denis Reyre, Aleth et Pierre Richard, Agnès et Louis Schweitzer, Nancy et Sébastien de la Selle, Muriel et Bernard Steyaert, Sylvie Winckler

Alfina, Compagnie de Saint-Gobain, Crédit Coopératif, Safran, Société du Cherche Midi

Les donateurs de soutien

Jean-Pierre Barbou, Annick et Juan de Beistegui, Béatrice Bodin, Christine et Mickey Boël, Irène et Bertrand Chardon, Michelle et Jean-Francis Charrey, Catherine et Robert Chatin, Susana et Guillaume Franck, Agnès et Jean-Marie Grunelius, Florence et Daniel Guerlain, Ursula et Peter Kostka, Zeineb et Jean-Pierre Marcie-Rivière, Micheline Maus, Annie et Pierre Moussa, Sydney Picasso, Nathalie et Patrick Ponsolle, Martine et Bruno Roger, Pierluigi Rotili, Didier Saco, Catherine et François Trèves, Reoven Vardi

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15 SEPTEMBRE - 19 DECEMBRE 2009

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