REPUBLIQUE DU ------MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT CELLULE DE PLANIFICATION, DE COORDINATION ET DE SUIVI DES PROGRAMMES

CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET INNOVANT D’ACCES AUX SERVICES D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT POUR UNE RESILIENCE DURABLE DANS LES ZONES DEFAVORISEES (PISEA – RD)

Rapport Final

Al Assane SENE Consultant agréé en Evaluation Environnementale et Sociale E-mail : [email protected]

Octobre 2020 Table des matières LISTE DES FIGURES ...... 5 RESUME EXECUTIF DU CGES DU PROJET i2021 ...... 9 EXECUTIF SUMMARY ...... 15 1. INTRODUCTION...... 1 1.1. Contexte et justification du projet ...... 1 1.2. Structuration du CGES ...... 2 II. DESCRIPTION DU PROJET ...... 3 2.1. Contexte et but du projet ...... 3 2.2. Composantes et activités du projet du projet ...... 3 2.3. Approche d’intervention ...... 5 2.4. Zones d’intervention du projet ...... 5 2.5.1. Dimension environnementale : Biodiversité...... 7 2.5.2. Dimension environnementale : Eau ...... 7 2.5.3. Dimension économique : AGR menacées ...... 7 III. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL ...... 8 3.1. Cadre politique ...... 8 3.2. Cadre juridique et réglementaire ...... 9 3.2.1. Cadre juridique et réglementaire national ...... 9 3.2.2. Cadre juridique international ayant une pertinence directe ou indirecte pour le projet ...... 15 3.2.3. Analyse des forces et faiblesses du cadre juridique national par rapport à la mise en œuvre du projet 19 3.2.4. Analyse des points de convergence entre le cadre juridique national et les sauvegardes opérationnelles de la BAD ...... 20 3.3. Cadre institutionnel de la gestion environnementale et sociale ...... 24 3.3.1. Institutions impliquées dans la mise en œuvre du projet ...... 24 3.3.2. Analyse des forces et faiblesses du cadre institutionnel ...... 29 IV. ANALYSE DES ENJEUX, RISQUES ET IMPACTS GENERIQUES PAR TYPE DE SOUS-PROJETS OU MICROPROJETS ...... 33 4.1. Enjeux ...... 33 4.1.1. Enjeux liés au changement climatique ...... 33 4.1.2. Retombées socio-économiques pour les populations ...... 33 4.1.3. Prise en compte du genre et amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables...... 33 4.1.4. Mobilisation et sécurisation foncière pour les sites d’implantation des infrastructures ...... 34 4.1.5. Processus de déplacement et d’indemnisations ...... 34 4.1.6. Protection du patrimoine culturel ...... 34 4.1.7. Choix des sites des infrastructures et implication des populations bénéficiaires ...... 34 4.1.8. Choix des sites des infrastructures et protection de l’environnement ...... 35 4.1.9. Travail des enfants ...... 35 4.1.10. Santé et sécurité au travail ...... 35 4.1.11. Gestion des déchets ...... 35 4.2. Risques environnementaux et sociaux ...... 35 4.3. Impacts ...... 38 4.3.1. Impacts positifs ...... 38 4.3.2. Impacts négatifs ...... 40 4.3.3. Impacts cumulatifs du Projet ...... 41 V. CONSULTATION DU PUBLIC ...... 43 5.1. Recommandations des acteurs consultés ...... 44 5.2. Conclusion de la consultation du public ...... 45 5.3. Synthèse des contraintes et des craintes, ainsi que des attentes des acteurs consultés ...... 45 VI. PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ...... 47 6.1. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique ...... 47 6.2. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique au niveau opérationnel...... 47 6.2.9. Reporting ...... 53 6.3. Plan d’atténuation des impacts négatifs ...... 57 6.4. Plan de communication ...... 57 6.4.1. Objectifs du Plan de communication...... 57 6.4.2. Approche méthodologique ...... 57 6.4.3. Étapes du plan de communication...... 57 6.4. Plan d’implication du public ...... 58 6.6. Mécanisme de gestion des plaintes ...... 58 6.7. Cadre institutionnel de mise en œuvre du CGES ...... 64 6.8. Cadre de suivi et évaluation ...... 65 6.8.1. Suivi interne ...... 65 6.8.2. Suivi externe ...... 65 6.8.3. Évaluation ...... 66 6.8.4. Audit annuel de conformité environnementale et sociale (est réalisé tous les ans) ...... 66 6.9. Programme de Surveillance et de suivi ...... 66 6.9.1. Indicateurs Environnementaux et Sociaux ...... 67 6.9.2. Indicateurs de bonne conception des ouvrages individuels ...... 77 6.9.3. Réception des Travaux Environnementaux et sociaux ...... 77 6.9.4. Intégration du suivi environnemental dans le système d’information de la CPCSP ...... 78 6.10. Renforcement des capacités de gestion environnementale et sociale de i2021 ...... 78 6.10.1. Mesures de renforcement des capacités institutionnelles ...... 79 6.10.2. Mesures de renforcement technique et thématiques ...... 80 6.11. Cout global de mise en œuvre des mesures E&S du projet ...... 81 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 84 TABLES DES MATIERES ...... 85 ANNEXES GENERALES ...... 88 A. TERMES DE REFERENCES DE L’EES ...... 89 B. EXPERTS AUTEURS DE L’ETUDE ...... 108 C.PRESENTATION DES ZONES D’INTERVENTION...... 111 D.PV DES RENCONTRES AVEC LES PRINCIPAUX ACTEURS INTERPELES ...... 140 ANNEXES TECHNIQUES ...... 288 ANNEXE 2.II. : LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ...... 289 ANNEXE 2.III. : CHECK-LIST DES IMPACTS ET DES MESURES D’ATTENUATION ...... 292 ANNEXE 2.III.a Impacts positifs associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique ...... 292 ANNEXE 2.III.b. Impacts négatifs et risques associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique et mesures d’atténuations ...... 295 ANNEXE 2.IV: MODELE DE CLAUSES ENVIRONNEMENTALES A INSERER DANS LES DAO 333 ANNEXE 2.V: FICHE DE SUIVI (CHECK-LIST) DES OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT ...... 340 ANNEXE 2.VI: PROJET DE TDR DE L’EVALUATION DU PGES ...... 342 ANNEXES 2.VII : FICHE DE PLAINTE ...... 345 ANNEXE 2.VIII : CODE DE BONNE CONDUITE SUR LES CHANTIERS ...... 346 ANNEXES 2.X. ENGAGEMENT DES ENTREPRISES EN CHARGE DES TRAVAUX EN MATIERE DE PROTECTION CONTRE LA COVID 19...... 349

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : composantes du projet ...... 3 Tableau 2 : Engagements internationaux du Sénégal à respecter dans le cadre du projet...... 15 Tableau 3 : Sauvegardes à prendre en compte dans le cadre du projet ...... 17 Tableau 4 : Analyse des points de convergence et de divergence entre les SO de la BAD et la réglementation nationale ...... 21 Tableau 5 : Mission des différentes institutions dans la gestion environnementale et sociale de i2021 ...... 25 Tableau 6 : Forces et faiblesses du cadre institutionnel national de mise en œuvre du projet ...... 30 Tableau 7 : impacts environnementaux positifs du projet...... 38 Tableau 8 : impacts socioéconomiques positifs du projet ...... 39 Tableau 9 : impacts environnementaux négatifs ...... 40 Tableau 10 : impacts socioéconomiques négatifs du projet ...... 41 Tableau 11 : impacts cumulatifs positifs ...... 41 Tableau 12 : impacts cumulatifs négatifs ...... 42 Tableau 13 : Liste des acteurs consultés...... 43 Tableau 14 : contraintes, crainte et attentes des acteurs consultés ...... 46 Tableau 15 : Prise en compte de l’environnement au cours du cycle du projet i2021 ...... 47 Tableau 16 : Projet de Catégorisation des sous Projets et type et niveau d’évaluation environnementale et sociale requise sur la base des informations disponibles ...... 49 Tableau 17 : Responsabilités pour la mise en œuvre du processus de gestion environnementale et sociale .... 54 Tableau 18 : échéancier du traitement des plaintes ...... 63 Tableau 19 : coût du MGP ...... 63 Tableau 20 : Indicateurs d’ordre stratégique à suivre par le comité de pilotage ...... 68 Tableau 21 : Indicateurs à suivre par les comités régionaux de suivi environnemental/ DEEC...... 69 Tableau 22 : Indicateurs à suivre par les entreprises des travaux et leurs sous – traitants ...... 70 Tableau 23 : Indicateur à suivre par les communes ...... 72 Tableau 24 : Indicateurs de suivi des mesures du PGES notamment par l’UGP / Mission de contrôle ...... 73 Tableau 25 : Exigences environnementales à respecter dans la conception des ouvrages individuels ...... 77 Tableau 26 : Besoins en renforcement des capacités institutionnelles ...... 79 Tableau 27 : Coûts des mesures de formation ...... 80 Tableau 28 : Coûts Globaux de mise en œuvre du PCGES...... 82 Tableau 29 : Auteurs de l’étude ...... 109 Tableau 30 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Thiès ...... 112 Tableau 31 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Louga ...... 115 Tableau 32 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Matam ...... 118 Tableau 33 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Kédougou ...... 122 Tableau 34 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Tambacounda ...... 124 Tableau 35 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Kaffrine ...... 127 Tableau 36 : synthèse socioéconomique des zones du projet ...... 134 Tableau 37 : Les mesures d’atténuation peuvent être amendées si nécessaire...... 290 Tableau 38. Plan d’Actions si une personne montre des Symptômes de la Covid-19 ...... 351

LISTE DES FIGURES Figure 1 : Schéma de MGP...... 62 Figure 2: Architecture logique du système de suivi-évaluation ...... 78

LISTE DES CARTES

Carte 1 : Localisation des régions d’intervention ...... 6

SIGLES ET ACRONYMES

ACE : Agence Centrale D’exécution AEP : Alimentation En Eau Potable AEPA : Alimentation En Eau Potable Et Assainissement. AEPAH : Approvisionnement En Eau Potable, Assainissement Et Hygiène ANSD : Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie APD : Avant-Projet Détaillé APROSEN : Agence Pour La Propreté Du Sénégal APS : Avant-Projet Sommaire ARD : Agence Régionale De Développement ARE : Agence Régionale D’exécution ASUFOR : Association Des Usagers Du Forage BAD : Banque Africaine de Développement CGES : Cadre De Gestion Environnementale Et Sociale CPS : Cahier Des Prescriptions Spéciales CR : Communauté Rurale CRSE : Comité Régional de Suivi Environnemental DAS : Direction de L'assainissement DEEC : Direction de l’environnement Et des Etablissements Classées DEM : Direction de l’exploitation et de la Maintenance DGPRE : Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources En Eau DHR : Direction de l’Hydraulique Rurale DHU : Direction de l’Uydraulique urbaine DQSE : Département Qualité – Sécurité - Environnement DRA : Direction Régionale De L’assainissement DREEC : Division Régionale De L’environnement Et Des Etablissements Classées DSRP : Document De Stratégie De Réduction De La Pauvreté EE : Evaluation Environnementale EIE : Etude D’impact Environnemental EIES : Etude D’impact Environnemental Et Social AEI : Analyse Environnementale Initiale GIRE : Gestion Intégrée Des Ressources En Eau ICPE : Installations Classées Pour La Protection De L’’environnement IEC : Information, Education Et Communication INLMS : Initiative Nationale Pour Le Lavage Des Mains Au Savon OCB : Organisation Communautaire De Base OMD : Objectif Du Millénaire Pour Le Développement OMS : Organisation Mondiale Pour La Santé ONAS : Office Nationale De L’assainissement Du Sénégal ONG : Organisation Non Gouvernementale OP : Politique Opérationnelle PANA : Programme d’Actions Nationaux d’Adaptation PRACAS : Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal ; P2RS : Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel ; PADAER : Programme d’appui au Développement Agricole et à l’Entreprenariat Rural ; PRODAC : Programme des domaines communautaires ; PARIIS : Programme d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel ; PDIDAS : Projet pour le Développement Inclusif et Durable de l’Agro-business au Sénégal ; PRODAM : Projet de Développement Agricole de Matam. PCGES : Plan Cadre De Gestion Environnementale Et Sociale PEPAM : Programme D'eau Potable Et D'assainissement Du Millénaire PLHA : Plan Local Hydraulique Et Assainissement PLT : Projet Eau A Long Terme PNAE : Plan National D'action Pour L'environnement PNDL : Programme Nationale De Développement Local PSEA : Projet sectoriel eau et assainissement RAC : Revue annuelle conjointe SDE : Sénégalaise Des Eaux SES : Sauvegardes Environnementales et Sociales SSES : Spécialiste Sauvegardes Environnementales et Sociales SNH : Service national d’hygiène SIG : Système D’information Géographique SO : Sauvegarde Opérationnelle SONES : Société Nationale D’exploitation Des Eaux Du Sénégal TCM : Toilettes à chasse manuelle UCP : Unité De Coordination Du Programme UE : Union Européenne UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

RESUME EXECUTIF DU CGES DU PROJET i2021

A. Contexte et justification du CGES

Pour atteindre les OMD qu’il s’est fixé à l’horizon 2015, le Sénégal a initié le Projet Innovant d’Accès aux Services d’Eau et d’Assainissement pour une Résilience Durable dans les zones défavorisées (PISEA-RD) dénommé Projet spécial i2021. Le projet spécial i2021 vise entre autres : i) la mise en œuvre des feuilles de routes pour l’atteinte de l’ODD 6 ; ii) l’organisation du Forum Mondial de l’Eau Dakar 2021 ; iii) la consolidation et le renforcement des interventions de la BAD. La mise en œuvre de ce projet doit être précédée de l’élaboration d’un CGES devant assurer sa conformité à la législation nationale et aux politiques de sauvegardes de la BAD.

B. Description du projet

Le Projet comporte quatre (04) principales composantes : i) Composante A : Service sécurisé d’eau et d’assainissement ; ii) : Composante B : Résilience sanitaire, nutritionnelle et économique ; iii) : Composante C : Renforcement des capacités de résilience au changement climatique et gouvernance ; iv) : Composante D : Coordination et Gestion de projet.

C. Enjeux majeurs du projet dans les zones d’intervention

Le projet devra tenir compte dans les zones d’intervention des enjeux que sont :

• La gestion rationnelle de ressources hydriques vulnérables ; • La gestion des déchets solides et liquides et la prévention et gestion des pollutions et nuisances ; • La préservation du climat social et des moyens d’existence et des conditions sanitaires et sécuritaires • L’amélioration de la résilience des populations aux changements climatiques ; • Le respect des principes d’équité et d’égalité notamment de genre.

D. Enjeux, risques et impacts génériques des sous-projets ou investissements envisagés

 Enjeux associés à la sous Sous-composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux

La construction et l’exploitation des infrastructures d’AEP dans les centres ruraux comporteront les enjeux qui suivent :

• La protection de l’environnement et des ressources notamment contre la surexploitation ; • La préservation du climat social, des moyens d’existence et des conditions sanitaires et sécuritaires • Le maintien des conditions de déplacements des personnes et des biens.

 Risques associés à la sous Sous-composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux

Les risques associés à la construction et l’exploitation des infrastructures d’AEP dans les centres ruraux seront entre autres :

• La surexploitation, la pollution et/ou la salinisation des ressources hydriques par avancée du biseau salé notamment dans la bande centrale salée; • Des accidents pour la communauté et les travailleurs ainsi que la propagation des IST/SIDA et de la COVID 19 qui sera favorisé par l’afflux de travailleurs migrants ; • Des découvertes fortuites de vestiges et des destructions de patrimoine culturel lors des fouilles et excavations ; • Des entraves/perturbations des déplacements des personnes suite à l’ouverture de tranchées

 Impacts positifs associés à la sous Sous-composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux

Les impacts positifs associés aux travaux de construction des infrastructures d’AEP et à leur exploitation seront sanss’y limiter :

• Une exploitation rationnelle des ressources hydriques et une réduction des risques de pollution liées à l’exploitation des UPT (repos des nappes d’eaux souterraines et réduction du risque de pollution chimique liée à l’avancée du biseau salé) ; • Des opportunités d’affaires pour les prestataires (contrats) et d’emplois temporaires pour les populations lors des travaux; • La facilitation de l’accès à l’eau potable qui accroîtra la résilience des populations ; • L’amélioration des conditions sanitaires grâce à l’accès à l’eau potable et l’allègement de la corvée de l’eau notamment pour les ménagères.

 Impacts négatifs associés à la sous Sous-composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux

Les principaux impacts négatifs de l’aménagement et l’exploitation des infrastructures d’AEP seront entre autres :

• Les pollutions atmosphériques (poussières et gaz d’échappement), les émissions de GES et les nuisances sonores associés aux fouilles et à l’utilisation de véhicules et d’engins lors des travaux; • Les perturbations temporaires des déplacements des personnes et de l’accès temporaires aux moyens d’existence lors des travaux.

 Enjeux associés à la sous-composante A2 : Assainissement

La mise en œuvre de la sous-composante A2 (Assainissement) devra tenir compte des enjeux qui suivent :

• La protection de l’environnement, des ressources et du cadre de vie notamment contre les rejets d’effluents et de boues, la surexploitation et les pollutions par des déchets spéciaux ; • La préservation des moyens d’existence des populations (terres agricoles dans le cadre de l’acquisition des emprises, places d’affaire lors des travaux) et du patrimoine culturel lors des fouilles; • La préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs contre les risques d’accidents et de maladies professionnelles et des usagers des infrastructures (risques d’accidents); • Maintien de la cohésion sociale et de la mobilité des personnes et des biens lors des travaux :

 Risques associés à la sous-composante A2 : Assainissement

La construction et l’exploitation des infrastructures d’assainissement compteront les risque sont :

• Des mouvements d’opposition à la construction et l’exploitation des STEP et des déposantes (syndrome du NIMBY); • La pollution des eaux par des boues non stabilisées et des effluents bruts, et les nuisances olfactives ; • Des entraves/perturbations des déplacements des personnes et des biens suite à l’ouverture de tranchées sur les voies de communication lors des travaux ; • Des destructions de patrimoines culturels, de réseaux privés et de moyens d’existence des populations.

 Impacts positifs associés à la sous-composante A2 : Assainissement

L’aménagement et l’exploitation des infrastructures d’assainissement auront les impacts positifs suivants

• La valorisation des boues (fertilisants agricoles) et le recyclage des effluents; • Des opportunités d’affaires pour les prestataires privés, et d’emplois pour les populations locales; • La facilitation de l’accès à l’assainissement qui améliorera les conditions d’hygiène et réduira les risques de maladies du péril fécal.

 Impacts négatifs associés à la sous-composante A2 : Assainissement

Les travaux de construction et l’exploitation des infrastructures auront les impacts négatifs qui suivent :

• Des pertes/restrictions d’accès temporaires ou définitifs aux moyens d’existence des populations ; • Des nuisances olfactives associées au fonctionnement des STEP et déposantes.

• Enjeux liés à la composante B : résilience sanitaire, nutritionnelle et économique

La mise en œuvre de la composante B devra tenir compte des enjeux que sont :

• La préservation des moyens d’existence des populations (terres agricoles) lors de l’acquisition des emprises et au cours des travaux ; • La protection de l’environnement et des ressources hydriques contre les risques de pollution et de surexploitation en phases travaux et exploitation ; • La prévention et gestion des entorses au principe d’égalité et d’équité de genre notamment dans l’accès aux terres de maraîchage et aux boues stabilisées et effluents

• Risques liés à la composante B : résilience sanitaire, nutritionnelle et économique

Les risques associés à la composante B seront :

• La surexploitation, le rabattement et/ou la salinisation des nappes suite à des pompages excessifs lors de l’exploitation des ouvrages d’hydraulique agricole et pastorale ; • Frustrations et conflits liés à des discriminations et propagation d’IST/SIDA, de la COVID 19

• Impacts positifs lies à la composante B : résilience sanitaire, nutritionnelle et économique

Les impacts positifs associés à la composante B seront :

• Des opportunités d’affaires pour les fournisseurs, et de développement de cultures maraîchères ; • L’amélioration des conditions sanitaires grâce à une meilleure alimentation (approvisionnement en légume); • Une amélioration de la disponibilité de l’eau et une augmentation de la productivité des animaux grâce à la suppression de la transhumance;

 Impacts négatifs lies à la composante B : résilience sanitaire, nutritionnelle et économique Les principaux négatifs associés à la composante B seront les pollutions atmosphériques, les émissions de gaz à effet de serre et les bruit lors des travaux.

 Enjeux associés à la Composante C : Renforcement des capacités de résilience au changement climatique et gouvernance/organisation du Forum de Dakar

Les principaux enjeux associés à la composante C seront les suivants :

• La préservation de la santé des participants au Forum dans le contexte de la COVID-19 ; • La préservation à la fin du Forum, des ouvrages (stands et pavillons…) qui seront construits;

• Risques associés à la Composante C : renforcement des capacités de résilience au changement climatique et gouvernance/organisation du Forum de Dakar

La mise en œuvre de la composante C comportera les risques que sont :

• Les entraves/perturbations temporaires de la circulation sur les axes routiers lors du Forum; • La propagation de la COVID-19 ; • L’abandon des ouvrages (stands, pavillons…) une fois le forum terminé

 Impacts Positifs associés à la Composante C

La mise en œuvre de la composante C permettra :

• D’accroître la capacité du pays à abriter des rencontres nationales ou internationales ; • D’offrir des opportunités d’affaires pour les prestataires et fournisseurs locaux ;

E. Consultation du public

Les consultations publiques effectuées du 21 avril au 02 mai 2020 ont révélé une appréciation positive du projet i2021 par les acteurs qui ont toutefois évoqué un certain nombre de contraintes, de craintes et préoccupations et formulé des recommandations.

F. Plan cadre de gestion environnementale et sociale (PCGES) • Les mesures génériques de gestion environnementale et sociale dans le cycle des sous projets

La mise en œuvre du projet sera basée sur les procédures légales et réglementaires définies dans le Code de l’Environnement et son Décret d’application, tout en respectant les exigences du Système de Sauvegarde Intégré de la Banque Africaine de Développement.

• Mesures d’atténuation des impacts négatifs

Le projet devra mettre en œuvre une politique d’information pour assurer l’implication et la participation des différents acteurs, et le mécanisme de gestion des plaintes développé dans le présent CGES et le CPR. Les procédures légales d’acquisition des terres devront être respectées et toutes les pertes occasionnées devront être recensées et les personnes affectées devront être indemnisées avant le démarrage des travaux.

Les entreprises devront disposer chacune, d’experts environnementaux et sociaux (EES) qui élaboreront et mettront en œuvre un PGES de chantier afin de minimiser entre autres, les pollutions et nuisances ainsi que les atteintes à la biodiversité et aux ressources naturelles vivantes, à la santé et la sécurité des personnes et des biens. De même les missions de contrôle devront disposer également chacune d’experts environnementaux et sociaux (EES) pour assurer le suivi de la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales par les entreprises des travaux.

• Plan de communication

Les AGEX/UCP et les entreprises devront mettre en œuvre une bonne politique de communication pour assurer une meilleure compréhension du projet par les différents acteurs, l’implication des populations aux différentes phases du projet et tenir compte de leurs préférences, craintes et recommandations.

• Mécanisme de gestion des plaintes

Les AGEX/UCP et les entreprises devront disposer chacun d’un mécanisme de gestion des plaintes proposé dans le présent CGES et dans le CPR pour assurer le respect des droits des populations et des travailleurs. Ils devront dans ce cadre procéder à la collecte et au traitement de toutes les plaintes, à la mise en œuvre les résolutions convenues, à la rétro-information des parties prenantes et à l’archivage du processus de traitement.

• Cadre de suivi/évaluation de la mise en œuvre des mesures

Le suivi environnemental et social global du projet sera assuré par l’UCP/AGEX qui assurera la supervision et le contrôle de la mie en œuvre des mesures à travers leurs experts environnementaux et sociaux. Le Comité Régional de Suivi Environnemental (CRSE) procédera au suivi externe et la Direction de l’Environnement et des Etablissements Classés (DEEC) fera le contrôle réglementaire. Ces acteurs veilleront au suivi strict d’indicateurs prédéfinis tels l’effectivité du screening environnemental des sous-projets ; la prise en compte de la vulnérabilité au changement climatique ; le respect du principe d’équité et d’égalité de genre ; la conformité du Plan Santé Sécurité de l’entreprise aux dispositions de la SO 5, le respect par les prestataires des clauses contractuelles.

• Coûts CGES

Le cout global est de 1 993 629 000 000 FCFA. Exceptés, les 110 000 000 prévus pour les indemnisations qui devront être supportés par les AGEX (État du Sénégal), le budget est supporté par le projet.

Budget Responsable Coût Mesures Bénéficiaires Responsable Exécution Échéance Unité Quantité prévisionnel Coordination Unitaire (FCFA) 1. Mesures réglementaires et administratives Respecter la procédure’ Avant mise en d'autorisation/déclaration ONAS UCP i2021 ONAS nb 2 5 000 10 000 000 service des installations 000 10 nb 22 = 000 000/ Préparer les instruments 5 AEI 5 AEI et Prestataires Agrées de sauvegardes 15 15 AGEX UCP i2021 recrutés par le Avant DAO 280 000 000 environnementales et PGES PGES projet/CPCSP sociales (EIES/AEI 2 EIES 40 000 000/ 2 EIES Provisionner pour la mise en œuvre des AGEX UCP i2021 UCP i2021 Avant DAO 500 000 0001 mesures des PGES des 1

1 A prévoir dans les coûts des travaux Budget Responsable Coût Mesures Bénéficiaires Responsable Exécution Échéance Unité Quantité prévisionnel Coordination Unitaire (FCFA) différents sous projets forfait 500 000 qui sont du ressort des 000 AGEX (y compris le suivi interne) Provisionner pour l’indemnisation Personnes Confirmation d’éventuelles pertes dues affectées par le UCP i2021 AGEX Forfait 110 000 000 du site à la libération des projet (Paps) emprises Sous - Total 1. 900 000 000 2. Mesures de renforcement des capacités Avant Mise en œuvre des Acteurs du cadre démarrage et mesures de renforcement institutionnel de UCP UCP et DEEC pendant Cf Tableau N°26 pour le 250 300 000 des capacités GES du projet l’exécution détail institutionnelles des travaux

Mise en œuvre des UCP, AGEX, Avant mesures de renforcement acteurs locaux de UCP UCP démarrage des 62 000 000 Cf Tableau N°27 pour le des capacités techniques la GES travaux détail Avant Provision pour le Personnes démarrage et mécanisme de règlement affectées par le UCP UCP i2021 pendant Cf Tableau N°19 et CPR 14 300 000 des griefs pour le CGES projet l’exécution du projet Sous – Total 2. 326 000 000 3.Rubriques CPR Personnes Avant affectées par le démarrage et CPR projet, structures UCP UCP i2021 pendant Cf CPR 550 390 000 impliquées dans la l’exécution du mise en œuvre projet Total 3.  550 390 0002 4. Appui institutionnel aux CRSE et à la DEEC dans la mise en œuvre du suivi environnemental et social Réaliser les missions de Après screening pour la CPCSP identification  CRSE DEEC validation de la des sites nb 22 500 000 11 000 000 catégorisation d’implantation Équiper les membres des Après CRSE/DEEC en EPI  CRSE/DEEC, nb ft 25 000 CPCSP UCP i2021 validation du 25 000 000 pour les missions de AGEX 000 PGES suivi du PGES Réaliser des missions de suivi/supervision nb 8 environnementale Durant tout le  DEEC CPCSP DREEC/CRSE/DEEC (inclus dans le budget processus renforcement des capacités) Total 4 36 000 000 1 812 390 Sous total 000 Imprévus (10%) 181 239 000 1 993 629 000 TOTAL GENERAL  000

2 Budget CPR défalqué du coût de mise en œuvre du MGP volet réinstallation et des indemnisations

EXECUTIF SUMMARY

A. Context and justification of the ESMF

For achieving the Millennium Development Goals (horizon-2015), The Government of Senegal has initiated the Drinking water and sanitation access services’ Special Project (i2021). In accordance with the national laws and the AfDB’s safeguard Policies, an environmental and social management framework (ESMF) should to be elaborated before the Project’s implementation starts. It is in this context that this work has been undertaken.

B. Objectives of project The main aims of the Special Project i2021 are : i) the implementation of the roadmap to achieve the Millennium Development Goals N° 6 ; ii) The organization of the World Water Forum Dakar-2021 ; iii)The consolidation and strengthening of the African Development Bank’s interventions.

C. Project description The Project i2021 includes four main components: i) Component A: Save water and sanitation service; ii) Component B: Economic, nutritional and health resilience; iii) Component C: Strengthening climate change resilience capacities and governing; iv) Component D: Project coordination and management.

D. Main issues, risks and impacts in the intervention areas

 Issues in the intervention areas The main issues in the intervention areas are the following ones

• Preservation of biodiversity, ecosystems and resources/Prevention of groundwater overexploitation, drawdown and salinization ; • Prevention and management of pollution and disturbances and of water-born-diseases ; • Prevention of occupational diseases and accidents and preservation of people’s health and safety • Preservation of social atmosphere, private properties et livelihoods ; • Compliance with the principles of gender equality and fairness and prevention of discrimination, sexual abuses/harassments

E. Issues, risks and impacts of the sub-projects.  Issues of Sub-component A1: drinking water supply and sanitation infrastructures in rural zones The construction and operation of DWS infrastructure in rural centers will involve the following challenges: • Sustainable management and protection of water resources ; • Preservation of ecosystems and natural resources ; • Conflicts and frustrations related to the recruitment of workforce ; • Occupational diseases and accidents and spread of HIV-AIDS and Covid-19 ; • Incidental findings, destruction of cultural heritage and of and livelihoods; • Disruptions of people and goods’ movements and destruction of private networks;

 Risks associated with the construction and operation of DWS infrastructure in rural centers

The risks associated with the construction and operation of DWS infrastructure in rural centers will include: • Overexploitation, pollution and / or salinization of water resources by advancing the salt wedge, particularly in the central salt strip; • Accidents for the community and workers as well as the spread of STIs / AIDS and COVID 19 which will be favored by the influx of migrant workers; • Fortuitous discoveries of remains and destruction of cultural heritage during excavations and excavations • Obstacles / disruption of the movement of people following the opening of trenches

 Positive impacts of Sub-component A1 • The positive impacts associated with the construction of DWS infrastructure and their operation will among others: • Sustainable management and mitigation of water resources pollution linked to the operation of UPTs (resting groundwater tables and reducing the risk of chemical pollution linked to the advance of the salt wedge) ; • Preservation of wetlands and aquatic ecosystems, and protection of the fauna • Business opportunities for private providers, • An increase in the rate of water supply-connected households; • A reduction of social and regional inequalities in water supply services’ access ; • Agricultural and economic activities development opportunity ; • An improvement of health conditions by means of access to safe drinking water ; • An alleviation of the water-fetching burden particularly for women and girls ; • An increment of people’s resilience to climate change

 Negative impacts of Sub-component A1 The main negative impacts of the development and operation of DWS infrastructure will be, among others: • Air pollution, Greenhouse Gas and noise emissions ; • Disfigurement of the landscape • Reduction of the vegetation cover and destruction of wildlife habitats • Temporary disturbances of people and goods’ movements ; • Temporary restriction of access to livelihoods

 Environmental issues of Sub-component A2: sanitation facilities in rural and semi-urban centres The implementation of sub-component A2 (Sanitation) should take into account the following issues: • Air quality and noise level preservation ; • Preservation of water quality, ecosystems and natural resources ; • Prevention and management of gastro-intestinal parasite development ; • Prevention and management of the spread of opportunistic species ; • Soil and water pollution by faecal sludge and sewage • Eutrophication of watercourses and destruction of aquatic wildlife habitats ;

 Risks associated to Sub-component A2: sanitation facilities in rural and semi-urban centres The construction and operation of sanitation infrastructure will be subject to the following risks

• Conflicts and frustrations related to the recruitment of workforce ; • occupational diseases/accidents and spread of HIV-AIDS and Covid-19 and diseases caused by contact with faeces and/or faecal sludge; • Incidental findings and destruction of cultural heritage; • Disruptions of people’s movements, temporary restriction of access to people’s livelihoods and/or destruction of private properties ; • Destruction of (dealers) private networks and disruption of theirs services

• Positive impacts of Sub-component A2 The development and operation of sanitation infrastructure will have the following positive impacts • Mitigation of soil and water pollution ; • Reduction of water withdrawal by means of sewage recycling in agriculture ; • Reduction of the release of sewage in the living environment and watercourses. • Business opportunities for private service providers and job-creation for the local population ; • Contribution on the national universal sanitation access objective ; • Promotion of gender equality and fairness in the access to sanitation service ; • An improvement of individual and communal hygiene ; • Farmers supply with treated sewage and stabilised sludge that can be used as fertilizers.

• Negative impacts of Sub-component A2 Construction work and operation of infrastructure will have the following negative impacts: • Air pollution, Green House Gas and noise emissions and olfactory pollution ; • Temporary or permanent losses of goods and/or of livelihoods • Disruption of socioeconomic activities

 Issues of Sub-component B2: support to agricultural and economic activities The implementation of component B must take into account the challenges of: • Protection of soil and water resources and of ecosystems • Preservation of people’s livelihoods ; • Preservation of the health and safety of the population and the workforce

 Risks associated to Sub-component B2: support to agricultural and economic activities The risks associated with component B will be: • Soil and water resources pollution by fertilizers and crop protection products; • Overexploitation ; drawdown and salinization of groundwater’s ; • Conflicts and frustrations related discrimination in access to water and land ; • Spread of HIV-AIDS, of Covid-19 and of zoonosis and zoonotic agents ; • Occupational diseases and accidents ; • Incidental findings and destruction of cultural heritage

 Positive impacts of the Sub-component B2: support to agricultural and economic activities The positive impacts associated with component B will be the following ones • Business opportunities for local service providers ; • An improvement of nutritional and health conditions ; • An improvement of water availability and access to the castle

 Negative impacts of the Sub-component B2: support to agricultural and economic activities The main negatives associated with component B will be air pollution, greenhouse gas emissions and noise during works.

 Issues associated to Sub-component C3: organization of the world water forum dakar-2021

The main challenges associated with component C will be as follows:

• Preservation of the traffic flow during the World Water Forum ; • Preservation of the participants’ health in the Covid-19 pandemic context ; • The infrastructures’ preservation after the Water Forum.

 Risks associated to Sub-component C3: organization of the world water forum dakar-2021

The implementation of component C will involve the risks that are: • Temporary disruptions of traffic flows ; • Spread of HIV-AIDS and Covid-19 ; • Occupational and/or traffic accidents ; • Abandonment of the infrastructures once the Forum is finalized

 Positive impacts of Sub-component C3: The implementation of component C will increase the national capacity to host international meetings and create job opportunities for the local populations and business opportunities for services providers;

F. PUBLIC CONSULTATION

The public consultations carried out from April 21 to May 02, 2020 revealed a positive appreciation of the i2021 project by stakeholders who, however, raised a number of constraints, fears and concerns and made recommendations.

G. Environmental and Social Management Framework (ESMF)

• Generic environmental and social management measures in the sub-project cycle

The implementation of the project will be based on the legal and regulatory procedures defined in the Environmental Code and its Application Decree, while respecting the requirements of the Integrated Safeguard System of the African Development Bank.

• Mitigation measures for negative impacts The companies must each have environmental and social experts (EES) who will develop and implement a site ESMP in order to minimize, among other things, pollution and nuisances as well as damage to biodiversity and living natural resources, health and safety of people and property. Also, the control missions should have environmental and social experts (ESAs) to ensure the monitoring of the implementation of environmental and social measures by the construction companies.

• Communication/public involvement plan The AGEX / PIU and the companies will have to implement a good communication policy to ensure a better understanding of the project by the different actors, the involvement of the populations in the different phases of the project and take into account their preferences, fears and recommendations. • Complaints management mechanism The AGEX / PIU and the companies must each other have a complaint management mechanism proposed in this ESMF and in the RPF to ensure respect for the rights of populations and workers. In this context, they will have to collect and process all complaints, implement agreed resolutions, provide feedback to stakeholders and archive the processing process.

• Monitoring/evaluation plan and institutional arrangements The overall environmental and social monitoring of the project will be ensured by PIU/ AGEX which will ensure the supervision and control of the implementation of the measures through their environmental and social experts. The Regional Environmental Monitoring Committee which will carry out external monitoring; and the Department of the Environment and Classified Establishments which will carry out regulatory control. These actors ensure the strict monitoring of predefined indicators such as the effectiveness of environmental screening of sub-projects; taking into account vulnerability to climate change; respect for the principle of equity and gender equality; compliance of the Company's Health and Safety Plan with the criteria of SO 5, compliance by service providers with contractual clauses.

• Cost of the environmental and social management measures

The global cost of the environmental and social management measures is estimated at 1, 993, 629, 000 000 FCFA. Except for the 110,000,000 plan for resettlement that will have to be supported by AGEX (State of Senegal), the budget is supported by the project.

Responsibl Provisional Beneficiai e Responsble Deadline Unit Amoun Unit cost Measures budget (FCFA) ries ofCoordin of Execution t

ation 1. Mesures réglementaires et administratives Respect the installation Before authorization / declaration ONAS PIU ONAS Commissio nb 2 5 000 000 10 000 000 procedure nning 10 Prestataires nb 22 = 000 000/ Agrées Prepare instruments for 5 AEI 5 AEI et recrutés par Before environmental and social AGEX PIU 15 15 PGES 280 000 000 le DAO safeguards (ESIA / AEI PGES 40 projet/CPCS 2 EIES 000 000/ P 2 EIES Provision for the implementation of the ESMP Before measures of the various sub- tender Flat 1 500 000 AGEX PIU UCP i2021 500 000 000 projects which are the documents rate 000 responsibility of the AGEX (including internal monitoring) Provision for compensation for People PIU AGEX Site 110 000 000 possible losses due to the affected by confirmatio I. F release of rights-of-way the project n l (Paps) a t r a t e

Sub - Total 1. 900 000 000 2. Capacity building measures Responsibl Provisional Beneficiai e Responsble Deadline Unit Amoun Unit cost Measures budget (FCFA) ries ofCoordin of Execution t

ation Actors of the Before project's starting and Implementation of institutional GHG PIU PIU /DEEC during the 120 300 000 capacity building measures institution execution of al the work framework UCP, AGEX, implementation of technical Before local capacity building measures PIU PIU starting 62 000 000 actors of work the EMS 3. Framework Resetlement Policy Person Before FRP affected by PIU PIU starting SRP 550 390 0003 the project work 4. Capacity building for monitoring environmental aspects After sites nb 22 500 000 Screening process DEEC PIU PIU 11 000 000 selection II. A nb ft 25 000 G 000 E X , l o c a l Personal protective equipment a After ESMP for the monitoring team PIU PIU 25 000 000 c validation

t o r s o f t h e EMS Monitor mission on the field 8 (included in the capacity building budget) DEEC PIU PIU Life project nb

Total 76 000 000 Sub - Total 2. 1 812 390 000 unforeseen 104 300 000

GENERAL TOTAL 1 993 629 000  000

3 CPR budget deducted from the cost of implementing the MGP, resettlement component and compensation

1. INTRODUCTION

1.1. Contexte et justification du projet

Malgré les progrès réalisés, l’accès à l’eau et à l’assainissement au Sénégal doit encore surmonter des défis et des contraintes majeures pour atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2030.

L’hydraulique rurale est marquée par une vétusté des installations, un faible taux de raccordement, de piètres services de l’adduction dans certains gros centres ruraux et des déficits d’eau entravant les activités agropastorales dans certaines régions. L’assainissement doit assurer la prise en charge des questions d’équité, de sécurité et de durabilité des investissements, ainsi que le marketing de l’assainissement rural et le développement d’une économie circulaire centrée sur la valorisation des sous-produits, la surveillance et la préservation de la ressource tout en intégrant les aspects environnementaux et de changements climatiques. Relativement à la gestion intégrée des ressources en eau, les défis ont trait à la fragilité et l’inégalité de la répartition des ressources en eau sur le territoire national, la variabilité et le changement climatiques et l’insuffisance de la connaissance et des moyens de gestion des ressources en eau.

Afin de surmonter ces défis et contraintes, l’État du Sénégal a entrepris avec l’appui de ses partenaires financiers, un certain nombre d’initiatives dont le sous-Programme du PEPAM qui intègre deux interventions de la BAD en cours d’exécution à savoir : le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) et le Projet Eau et Assainissement en Milieu Rural (PEAMIR).

Le Projet Innovant d’Accès aux Services d’Eau et d’Assainissement pour une Résilience Durable dans les Zones Défavorisées (PISEA-RD) dénommé Projet spécial i2021 vise : i) la mise en œuvre des feuilles de route pour l’atteinte de l’ODD 6 et l’organisation du Forum Mondial de l’Eau Dakar 2021 ; ii) la consolidation et le renforcement des interventions de la BAD dans le secteur : (PEPAM BAD I, PEPAM BAD II, Projet Sectoriel Eau et Assainissement (PSEA) en cours d’achèvement). 1.2. Justification et objectifs de la mission.

Le Projet spécial sera soumis aux exigences réglementaires nationales du Sénégal et internationales de la BAD. Sa mise en œuvre devra par conséquent être précédée de l’élaboration d’un CGES conformément aux lois et règlements nationaux et aux Sauvegardes Opérationnelles de la BAD. C’est pour cette raison que l’UCP du Projet spécial i2021 a commandité cette étude destinée à élaborer un cadre de gestion environnementale et sociale qui devra guider la mise en œuvre des sous-projets.

• Portée et objectifs du cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) L’étude a porté sur : o L’identification et l’analyse des enjeux environnementaux et sociaux ; o L’identification et l’analyse des risques et impacts environnementaux et sociaux des sous- projets et des impacts cumulatifs liés aux différentes interventions actuelles et futures dans zones ciblées ; o L’analyse des forces et faiblesses du cadre institutionnel et juridique en matière d’environnement ; o La proposition de mesures concrètes de gestion des risques et impacts et des dispositions institutionnelles de mise en œuvre de la gestion environnementale et sociale du projet.

Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) est conçu comme étant un mécanisme de tri pour les impacts environnementaux et sociaux des investissements et activités inconnues avant l’évaluation du projet. Il se présente donc comme étant un instrument pour déterminer et évaluer les impacts environnementaux et sociaux potentiels. En outre, le CGES définit le cadre de suivi et de surveillance, ainsi les dispositions institutionnelles pour la mise en place des mesures permettant d’atténuer, supprimer ou réduire à des niveaux acceptables les impacts environnementaux et sociaux défavorables, durant la mise en œuvre du programme. Les objectifs spécifiques du CGES comprennent les mesures suivantes :

• Définir les procédures et méthodologies pour la planification environnementale et sociale ainsi que pour l’évaluation, l’approbation et la mise en œuvre des activités afférentes aux sous-composantes du Projet spécial i2021 devant être financées dans le cadre de la BAD ; • Définir les rôles et responsabilités ad hoc, esquisser les procédures de rétro information pour gérer et suivre les préoccupations environnementales et sociales relatives à ces activités ; • Déterminer les besoins en formation, renforcement des capacités et autre assistance technique pour la mise en œuvre adéquate des dispositions du CGES actualisé ; • Évaluer les coûts de mise en œuvre des dispositions du CGES ; et • Définir des moyens d’information adaptés pour exécuter le CGES.

• Démarche méthodologique d’élaboration du CGES

L’approche a été systémique et participatif. Nous avons ainsi procédé à : (i) l’analyse des documents du projet et des autres documents stratégiques et de planification nationaux et locaux ; (ii) des rencontres avec les acteurs institutionnels et socioprofessionnels concernés ; (iii) des consultations publiques dans les zones potentielles d’intervention. En contexte de COVID-19, les consultations ont été faites en ligne. Les rencontres physiques qui étaient indispensables se sont déroulées dans le respect strict des mesures barrières et de distanciation sociale. Les informations collectées ont servi de base pour la rédaction du CGES.

1.2. Structuration du CGES

Le CGES est structuré autour des points suivants : • Liste des acronymes ; • Résumé technique ; • Introduction ; • Description du Projet ; • Présentation du cadre juridique, institutionnel et règlementaire national et international ; • Description des enjeux, risques et impacts spécifiques aux sous-projets ; • Consultation du public ; • Plan cadre de gestion environnementale et sociale ; • Des annexes techniques aidant à la mise en œuvre du CGES.

II. DESCRIPTION DU PROJET

2.1. Contexte et but du projet

L'objectif principal du Projet spécial i2021 est d’accroitre l’accès à des services fiables et durables d’eau potable et d’assainissement en milieu rural et semi-urbain dans la zone centre du pays ; et de renforcer les capacités de planification et de suivi des ressources en eau. Il vise à consolider et renforcer les interventions de la BAD dans le secteur : le PEPAM BAD I, PEPAM BAD II et le Projet Sectoriel Eau et Assainissement (PSEA) en cours d’achèvement. Il s’inscrit dans le cadre d’un Sous-Programme du PEPAM qui intègre deux interventions de la Banque Mondiale qui sont en cours d’exécution à savoir : le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) et le Projet Eau et Assainissement en Milieu Rural (PEAMIR). L’Objectif principal du projet spécial i2021 est l’amélioration de la qualité de vie des populations des zones péri-urbaines et rurales défavorisées du Sénégal grâce l’accès durable aux services sécurisés d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène pour une résilience durable aux maladies transmissibles et au changement climatique, conformément aux orientations du 9ème Forum Mondial de l’Eau labélisé sous le nom « Dakar 2021 » (Forum des réponses). Spécifiquement, le projet vise l’accélération de l’accès à des services sécurisés d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène dans les zones rurales et semi- urbaines tout en réduisant les disparités inter et intra zonales pour entre autres rattraper le retard des régions Sud-Est du Sénégal.

Le projet ambitionne ainsi : i) De développer des infrastructures et équipements d’AEPA et de les gérer dans le cadre de la politique de délégation de service public au secteur privé, dans l’esprit du 9ème FME ; ii) De renforcer la résilience économique et sanitaire des populations à travers la promotion de l’hygiène, la lutte contre les maladies transmissibles dont la COVID-19 et le soutien à des activités agropastorales ; iii) De renforcer les capacités institutionnelles et celles des parties prenantes sectorielles à travers entre autres, la mise en œuvre du PAGIRE dans les régions ciblées ; iv) D’appuyer l’organisation du 9ème FME pour une participation inclusive des acteurs de certaines zones ciblées à l’événement.

2.2. Composantes et activités du projet du projet

Le projet est constitué de quatre (04) composantes présentées au tableau 1 et les acticités des sous projets sont rappelées à la deuxième colonne.

Tableau 1 : composantes du projet Composante Contenu des composantes A. Services Sous composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux sécurisés d’eau et (i) Travaux de réalisation de 05 unités de potabilisation de traitement d'eau de surface: d’assainissement dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Matam ; (ii) Travaux de remise à niveau d’ouvrages dans la DSP de Tambacounda ; (iii) Travaux de sécurisation de l'AEP de 6 gros centres ruraux: Les travaux concernent les localités de Goudiry, Bokidiawe, Kanel, Kayar, Kidira et Thilogne ; (iv) Travaux d'extension/densification de réseaux d’eau potable (300 km) et de réalisation de 15000 branchements sociaux et 80 bornes fontaines ; (v) Contrôle et supervision des travaux. Sous composante A2: Infrastructures d’assainissement de centres ruraux et semi- urbains (i) Réalisation de 23 000 latrines familiales de type TCM, 30 édicules publics (écoles, centres de santé, marchés) ; (ii) Réalisation de 04 stations de pompage, 02 stations d’épuration et de 05 stations de traitement de boues de vidange, 70 km de réseaux d’égout où seront raccordés des milliers de domiciles ; (iii) Contrôle et supervision des travaux. Sous-composante A3 : Renforcement de la Délégation de services publics (i) Les nouvelles infrastructures d’approvisionnement en eau potable réalisées sont exploitées dans le cadre de contrat de DSP par des opérateurs privés ; (ii) les cinq stations de traitement de boues de vidange sont exploitées par des opérateurs privés par contrat d’affermage. B. Résilience Sous-composante B1: Résilience aux maladies transmissibles (COVID-19) sanitaire (COVID- (i) Appui à la mise en œuvre d’un programme d’IEC sensible au genre pour la 19), nutritionnelle promotion de l’hygiène peronnelle, de l’eau, des denrées alimentaires, et de et économique l’environnement pour la prévention des maladies transmissibles dont la Covid-19 et de l’altération de la qualité des aliments (ii) Appui à la mise en œuvre du Sanitation Marketing qui permettra l’analyse situationnelle et l’étude de marché ; (iii) Réalisation de 3500 latrines suivant l’approche sanimarket par un Business Développer ; (iv) Construction et équipement de 05 Sanimarchés ; (v) Réalisation d’une diagnistique et stratégique pour le Srvice d’hygiéne National. Sous-composante B2 : Soutien aux activités agroéconomiques (i) soutien aux activités pastorales par la réalisation d’abreuvoir, (ii) soutien au développement d’activités maraîchères dont 50% en faveur des femmes, dans les zones périphériques grâce à l’aménagement et l’approvisionnement en eau et en compost de périmètres avec les eaux et boues traitées des stations d’épuration des centres semi- urbains, (iii) la réalisation de travaux d'hydraulique agricole et Pastorale dans les régions de Tambacounda, Kaffrine et Louga pour 5 sites C. Renforcement Sous composante C1: Appui à la mise en œuvre du PAGIRE capacités de (i) Mise en place de 20 cadres de concertation et d’animation incluant au moins 30% résilience au de femmes et de 20 outils de planification sensible au genre au niveau local ; (ii) changement Réhabilitation et renforcement du réseau d’observation des eaux des bassins versants climatique et de avec la réalisation de stations hydrométriques et la prestation de service de consultant ; gouvernance (iii) Renforcement des réseaux de mesures piézométriques et la modélisation et la maitrise des usages ; (iv) Gestion des risques, avec identification des sources de pollution et les sites vulnérables.

Sous composante C2: Appui Institutionnel (i) Appuis aux réformes institutionnelles notamment la mise à jour sensible au genre de la loi SPEPA, du Code de l’Assainissement ; (ii) Appui à la mise en place du Pôle de l’Eau avec l’élaboration du plan stratégique et financement d’actions du plan d’actions ; (iii) Appui institutionnel à la mise sensible au genre, en œuvre du plan d’actions d’hydraulique agricole et pastorale ; (iv) Appui institutionnel pour la promotion de l’utilisation de l’eau à de fins économiques multiples (Etudes APD pour la réalisation de travaux d'hydraulique agricole et Pastorale dans les régions de Tambacounda, Kaffrine et Louga) ; (v) Appui aux services d’hygiène établis dans les 15 centres ciblés ; (vi) Acquisition d’équipements pour le service d’hygiène national. Sous composante C3: Soutien à l’organisation du Forum mondial de l’Eau Dakar 2021 (i) Appui à la mise en œuvre du plan de communication pour une participation inclusive des parties prenantes sectorielles ; (ii) Appui aux infrastructures, équipements (stands, pavillons) susceptibles d’être réutilisés au-delà de la période du forum ; (iii) Appui à la logistique des ateliers discutant des expériences sénégalaises (traduction, interprétation). Sous composante C4: Sponsorisation de participants défavorisés dans les centres ciblés (i) Appui à la mobilisation des parties prenantes : sponsorisation de 500 participants sénégalais incluant 50% de personnes de sexe féminin incluant des élèves, des usagers en milieu urbain et rural; (ii) Sensibilisation de 10 000 élèves dont 50% de filles sur les questions de l’eau et de l’assainissement au cours du 9ème FME ; sponsorisation d’ONG, dont au moins 40% d’ONG féminines, d’organisations communautaires de base, de services techniques décentralisés et déconcentrés. D. Coordination et (i) Fonctionnement de la Cellule de Coordination ; (ii) Coordination et suivi du gestion du Projet projet ; (iii) Suivi environnemental et mise en œuvre du PGES ; (iv) Communication sensible au genre ; et (v) Audit financier et Audit des Acquisitions.

2.3. Approche d’intervention

Le projet sera la quatrième d’une série d’opérations similaires financées par la BAD depuis le lancement de la mise en œuvre du PEPAM en 2005. Sa coordination sera assurée par la Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes (CPCSP) à travers les activités de la composante D et la mise en œuvre opérationnelle est assurée par les agences d’exécution que sont : l’Office des Forages Ruraux (OFOR) ; la Direction de l’Hydraulique (DH) ; la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (DGPRE) ;la Direction de l’Assainissement (DA) ; l’Office National de l’Assainissement (ONAS) ; le Secrétariat Exécutif du Forum Mondial de l’Eau (SE-FME) pour toutes les activités relevant de l’appui institutionnel pour l’organisation du prochain FME. Des partenariats stratégiques et opérationnels seront mis en place avec le Service National d’Hygiène (SNH), les Agences Régionales de Développement (ARD), les Collectivités Territoriales (CT) ainsi que les Divisions Régionales/Services Régionaux de Développement Rural (DR/SRDR).

2.4. Zones d’intervention du projet

Les zones ciblées par le projet sont les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou et Thiès pour les services d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural et semi-urbain ; et toutes les régions du Sénégal pour la composante Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Carte 1 : Localisation des régions d’intervention

2.5. Principaux Enjeux environnementaux et sociaux des zones d’intervention du projet (ZIP)

2.5.1. Dimension environnementale : Biodiversité

Enjeux : Conservation du patrimoine naturel et culturel, pérennisation des services écologiques Globalement, trois (3) unités végétales sont répertoriées dans les zones d’intervention du projet : savane arbustive, savane arborée et tapis herbacé.

La végétation est quasiment identique au niveau des différentes unités géomorphologiques (plateaux, versants et points bas ou vallons). La disparition des espèces hydrophiles, due aux conditions climatiques défavorables entraine une standardisation de la végétation. Cette situation est consécutive à une baisse de la teneur en eau du sol. Conséquence, le potentiel hydrique est pratiquement identique au niveau des différentes unités géomorphologiques. A cela s’ajoute la dégradation du milieu naturel entrainant son déséquilibre.

En ce qui concerne les espèces animales, les oiseaux sont de loin les plus nombreux. Les différentes formes de pressions notées réduisent considérablement les habitats naturels : terriers, termitières, buissons, trous, nids d’oiseau. En plus de l’avifaune, ces zones regorgent de quelques individus de singes, de lièvres, de chacals et de reptiles.

2.5.2. Dimension environnementale : Eau

Enjeu : Gestion rationnelle des ressources, préservation de la qualité des eaux, La ressource en eau souterraine de la zone du projet se rattache essentiellement à la nappe maestrichtienne contenue dans les formations du crétacé supérieur. Au niveau local la nappe maastrichtienne se subdivise en deux parties : la nappe phréatique superficielle et la nappe profonde captive.

En ce qui concerne la nappe superficielle, une tendance de baisse du niveau statique de l’eau est constatée. Elle découle d’une part de la surexploitation et d’autre part de la péjoration des conditions climatiques. En fait, le niveau superficiel accueille la totalité des puits forés dans la zone. De ce fait, elle participe activement à l’approvisionnement en eau des communautés. La potabilité de la nappe captive profonde est jugée satisfaisante. L’aquifère présente une qualité chimique souvent excellente, une protection souvent aisée contre les pollutions.

2.5.3. Dimension économique : AGR menacées

Enjeu : sauvegarde de l’économie locale Dans la zone du projet les principales activités génératrices de revenus sont l’agriculture et l’élevage. Ces activités seront perturbées par l’ouverture des tranchées pour les besoins des travaux.

Enjeu : Foncier Les villes secondaires qui accueillent les ouvrages d’assainissement ont des contraintes de développement en termes d’implantation de nouvelles infrastructures qui nécessitent un espace important dans leurs territoires du fait qu’elles sont ceinturées par des communes rurales.

7 III. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL

Le détail du cadre politique et juridique est détaillé en annexes généraux D du présent rapport. Les sous sections ci-après rappellent les principaux textes de politique, juridique pertinent ainsi que le rappel du cadre institutionnel de gestion environnementale et sociale.

3.1. Cadre politique Le cadre national de la politique environnementale est marqué par les documents d’orientation et les exercices de planification suivants :

• Le Plan Sénégal Émergent (stratégie décennale sur la période 2014-2035. Les sous-projets devront être cohérents avec le PSE qui constitue le référentiel de la politique économique et sociale sénégalaise sur le moyen et le long terme. Le Projet Spécial d’Accès aux Services d’Eau et à l’Assainissement (i2021) s’aligne avec les axes d’interventions du gouvernement. En effet, l’amélioration des conditions de vie des populations est érigée au rang des priorités du Plan Sénégal Emergent (PSE), document de référence de la politique économique et sociale du pays • la Lettre de politique du secteur de de l’environnement et du développement durable (2016- 2020). Elle fait une revue de la situation environnementale et des ressources naturelles dans le but d’orienter la politique nationale vers un développement durable, conformément à la politique internationale en matière environnementale pour laquelle le Sénégal est partie prenante. Elle est en cours de réactualisation. • la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de l'Agriculture (LPSDA)-2019 -2023. Elle définit les objectifs fixés à l’horizon 2023 et les stratégies pour y parvenir. • C’est une politique visant essentiellement la protection de l’environnement contre la pollution et les nuisances découlant de ces activités. Cette directive intéresse le i2021 en ce sens que le fonctionnement des ouvrages autonomes d’assainissement induit la génération de boues de vidange qui peuvent impacter l’atmosphérique et probablement le sol et les ressources en eaux • la Lettre de Politique Sectorielle de Développement de l’Eau et de l’Assainissement (2016 - 2025) ; • Contribution Prévue Déterminée au niveau National puis Contribution Déterminée au niveau National (CPDN/CDN)- 2015. La mise en œuvre des sous-projets devra tenir compte des objectifs fixés par la CPDN/CDN qui constituent un enjeu environnemental en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre; • La 5éme Réforme (mise en place de l’OFOR et des DSP) de la gestion des forages ruraux (2014). Le cadre de planification défini par cette 5éme Réforme devra être respecté pour assurer une performance optimale des interventions projetées, limiter les déséquilibres inter-régionaux dans l’accès à l’eau et les gaspillages de temps et de ressources; • le Plan d’Action National d’Adaptation aux changements climatiques (PAN)- 2006. Les orientations de ce plan devront être respectées dans le cadre de la mise en œuvre du projet quand on sait que la Composante C porte sur le renforcement des capacités de résilience au changement climatique et de gouvernance • La stratégie et le plan d’action pour la conservation de la biodiversité- 2015-2025. La mise en œuvre du projet pourrait nécessiter des coupes d’arbres qui constituent autant de menaces pour la diversité spécifique. • Les Objectifs de Développement Durable (ODD)- nouvel agenda des 17 ODD lancé en 2016- 25 et visant l’horizon 2030. Les sous-projets devront contribuer à l’atteinte de ces objectifs. Ils devront pour cette raison être cohérents avec les orientations de l’Agenda des 17 ODD ;

8 • Le Plan d'Action de Gestion intégrée des Ressources en Eau I et II (PAGIRE 2008-2015 et 2018_2025). La Sous composante C1 vise un appui à la mise en œuvre du PAGIRE • La Stratégie nationale d’amélioration de la qualité de l’eau (SNQE) à court terme (2015-2018), à moyen terme (2019-2021) et à long terme (2022-2025). Elle constitue un référentiel national pour l’amélioration de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine. Les sous-projets étant sous juridiction sénégalaise, devront tenir compte de ses orientations.

3.2. Cadre juridique et réglementaire

3.2.1. Cadre juridique et réglementaire national

 Législation et réglementation environnementale

Les principaux instruments juridiques applicables dans le cadre de la gestion environnementale et sociale du projet sont recensés ci-dessous.

• La Loi N° 2016-10 du 05 avril 2016 portant révision de la Constitution de la constitution du 22 janvier 2001

Dans son préambule, la Constitution sénégalaise affirme son adhésion aux instruments internationaux adoptés par l’ONU, l’Union Africaine et à la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dont l’article 24 garantit le droit à un environnement sain pour tous les peuples. Dans le dispositif, l’article 8 garantit le droit à un environnement sain à tout citoyen.

• Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001 portant code de l’environnement et le Décret N° 2001 – 282 du 12 avril 2001 portant application du code de l’environnement fixe les règles de base en matière de protection de l’environnement

L’Article L 4 du Code de l’Environnement dispose que la protection et la mise en valeur de l’environnement sont parties intégrantes de la politique nationale de développement socio-économique et culturel et que les tous projets de développement mis en place sur le territoire sénégalais doivent tenir compte des impératifs de protection et de mise en valeur de l’environnement. De tels projets doivent tenir compte des principes ci-après : o Le développement durable et la planification intégrée; o La conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique; o La prévention et la précaution en matière de protection de l’environnement; o La participation du public à la prise des décisions; o La décentralisation des décisions en matière d’Environnement et de gestion des ressources naturelles. L’Article 11 du chapitre porte sur la catégorisation des installations classées et leurs obligations environnementales et sociales. Il distingue des installations de première classe qui sont celles présentant de graves dangers ou inconvénients pour les intérêts visés à l’article L 9 du Code de l’Environnement. Leur exploitation ne peut être autorisée qu’à condition que des mesures spécifiées, par arrêté ministériel, soient prises pour prévenir ces dangers ou inconvénients. La seconde classe comprend les installations ne présentant pas d’inconvénient majeurs pour les intérêts visés à l’article L 9 du Code de l’Environnement, doivent respecter les prescriptions générales édictées par le Ministre chargé de l’environnement en vue d’assurer la protection de ces intérêts.

L’Article 27 du Code de l’environnement porte sur les droits et taxes annuels relatifs aux installations classées.

9 Le chapitres III et IV du Code portent respectivement sur la gestion des déchets et des substances chimiques nocives Le Chapitre V du Code porte sur l’étude d’impact environnemental. L’Article L 48 dispose que tout projet de développement ou activité susceptible de porter atteinte à l’environnement, de même que les politiques, les plans, les programmes, les études régionales et sectorielles devront faire l’objet d’une évaluation environnementale.

Les annexes 1 et 2 du décret d’application du code de l’environnement prévoient des listes positives respectivement de projets de catégorie 1 et 2. Dans ces listes, il n’est pas prévu de seuil (par contre pour les projets d’ICPE, la nomenclature qui est le deuxième niveau de classement après le décret d’application du code de l’environnement prévoit des seuils), cependant, dans certains cas, la nature de l’activité du projet n’est pas visée mais plutôt la nature de l’impact pour les projets de catégorie 1. Le dépistage qui est prévu par le code de l’environnement s’appuie donc sur des listes prédéfinies. Cependant, la détermination de la catégorie en fonction de l’impact (projets de catégorie 1) permet une procédure de dépistage. Conformément à ses responsabilités définies par l’arrêté qui le créé, le comité favorise l’adoption de bonnes pratiques, notamment la sélection environnementale et sociale des projets. Le Code de l’Environnement est complété par les textes réglementaires suivants en matière d’évaluation environnementale et sociale : o L’Arrêté n°009471 MJEHP – DEEC du 28 novembre 2001 portant contenu de termes de référence des études d’impact environnementaux prend en compte les aspects genre et patrimoine culturel à travers une analyse des incidences spécifiques du projet sur les enfants, les femmes et les hommes, sur le patrimoine culturel, etc. Ces TDR type servent de référence dans le cadrage environnemental et social des projets devant faire l’objet d’une EIES.; o L’arrêté ministériel N° 9471 MJEHP – DEEC en date du 28 novembre 2001 portant contenu des termes de références des études d’impact prend en compte les aspects genre à travers une analyse des incidences spécifique du projet sur les enfants, les femmes et les hommes. Toutefois, la réglementation ne précise pas de manière spécifique la problématique de la vulnérabilité des groupes vulnérables pris séparément o Arrêté n°009470 du 28 novembre 2001 portant sur les conditions de délivrance de l’Agrément pour l’exercice de activités relatives aux études d’impacts environnementaux ; o Arrêté n°009472 MJEHP-DEEC du 28 novembre 2001 portant contenu du rapport de l’étude d’impact environnemental prend en compte les différents types de mesures environnementales et sociales, mais ne précise pas un principe d’hiérarchisation entre ces mesures. La réglementation ne précise pas aussi de manière spécifique la problématique de la vulnérabilité de certains groupes. Cependant, pour les projets classés dans la catégorie 2, le format type de rapport à réaliser et qui est plus adapté aux installations classées, est muet sur l’ensemble de ces principes et aspects, à l’exception du patrimoine culturel qui doit être pris en compte dans l’analyse du milieu. La réglementation ne précise pas une obligation de divulgation des documents de sauvegarde environnementale et sociale. Dans la pratique, les versions physiques des rapports d’EIES ou d’AEI peuvent être consultées uniquement sur place à la DEEC. o Arrêté n°009469 du 28 Novembre 2001 portant organisation et fonctionnement du comité technique.

• Installations classées pour la protection de l’environnement

Les textes susmentionnés sont complétés par la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) dont l’objectif premier est de classer les activités et les substances (Classe 1 et 2), mais qui précise également pour le cas des ICPE, le type d’évaluation environnementale et sociale requis en fonction des seuils prévus dans cet instrument. Les installations classées sont également soumises à des obligations pour leurs rejets d’eaux usées et d’émissions atmosphériques

10 régies par des normes nationales. La catégorisation des activités/projets en fonction des impacts prévisibles (projets de catégorie 1) permet une procédure de dépistage environnemental et social des sous-projets.

• Participation du public au processus d’évaluation environnementale et sociale

Les Article L 52 et L 53 du Code de l’environnement régissent la participation du public au processus d’évaluation environnementale et sociale (EIES, AEI, PAR). L’Article L52 porte la procédure d’audience publique qui doit être partie intégrante de l’étude d’impact sur l’environnement. Quant à l’Article L 53 elle impose la participation des populations au processus d’évaluation environnementale afin de démocratiser la prise de décision conformément à la politique nationale décentralisation et de la régionalisation.

L’arrêté n°009468 du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à l’étude d’impact environnemental prévoit les mêmes conditions de consultation des parties prenantes, mais ne prend pas en compte l’analyse des parties prenantes. Le comité technique est responsable de la communication préalable des parties prenantes. L’arrêté précise que le processus est à la charge du promoteur du projet et doit être continu et itératif. L’avis des communautés touchées sur le rapport préliminaire en phase d’audience publique est également prévu. Cependant, même s’il est recherché leur consentement aux mesures prévues, leurs avis est consultatif.

 Législation sur la gestion forestière et des ressources naturelles vivantes

• Loi n° 2018-25 du 12 novembre 2018 portant code forestier et le Décret N° 2019-110 du 16 janvier 2019 portant application du Code Forestier. Le code forestier introduit la notion de services écosystémiques forestiers dans le domaine forestier qui comprend le domaine forestier protégé qui est du ressort des collectivités territoriales. Ce domaine forestier protégé inclut les sites dits « sites d’intérêt local ». Les conditions d’accès des populations au domaine forestier sont réglementées, mais de fait, l’accès à des sites d’intérêt local est souvent du ressort de la gestion communautaire. La réglementation forestière protège des espèces et selon le degré de protection (intégrale ou partielle) interdit leur exploitation ou l’encadre. Elle prévoit également une fiscalité forestière en cas d’exploitation des ressources. Elle prévoit un mécanisme marqué par des conventions entre les services forestiers et les promoteurs de projet en cas d’exigence de compensation. Elle définit également des procédures pour les opérations de défrichement et d’abattage. Tout abattage d’arbre dans le cadre des sous-projets devra se faire conformément à la législation forestière. Également, la loi reconnaît les services écosystémiques (services d’approvisionnement, services de régulation, services de soutien et services socio-culturels). Cependant, elle ne précise les droits associés à ces dits services à l’exception des droits d’usage (liste limitative) prévus pour les forêts du domaine national (article 29). • Loi N°86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la Protection de la Faune. Les actes de chasse, de braconnage, de capture d’animaux sauvages… devront être évités conformément au Code de la Chasse et de la protection de la Faune. • Décret N°86/844 du 14 juillet 1986 portant application du Code de la Chasse et de la Protection de la Faune ;

 Législation en matière de gestion des pollutions, d’assainissement et des eaux usées

• Loi n° 2009-24 du 8 juillet 2009 portant Code de l’Assainissement et le Décret n° 2011-245 du 17 février 2011 portant application de la loi portant Code de l'Assainissement ;

11 • La Norme NS 05 061 de juillet 2001sur les rejets d’eaux usées dans le réseau de l’ONAS. Elles prennent en considération les capacités d’autoépuration du milieu et visent à préserver leurs valeurs d’usage. Le respect de ces normes par les projets dans le secteur de l’assainissement urbain permet d’optimiser les bénéfices environnementaux liés à ces projets et d’assurer leur soutenabilité écologique. • La Norme Sénégalaise NS 05-062 Juillet 2001 définit les valeurs limites de rejet des polluants atmosphériques par les sources fixes et mobiles.

 Législation en matière de santé et de sécurité des travailleurs

• Loi n° 97-17 du 1er décembre 1997 portant Code du Travail

Il fixe les conditions de travail, notamment en ce qui concerne la durée du travail qui ne doit excéder 40 heures par semaine, le travail de nuit, le contrat des femmes et des enfants et le repos hebdomadaire qui est obligatoire. Le texte traite également de l’Hygiène et de la Sécurité dans les lieux de travail et indique les mesures que toute activité doit prendre pour assurer l’hygiène et la sécurité garantes d’un environnement sain et de conditions de travail sécurisées. De nouveaux textes sont venus s’ajouter au dispositif en place, notamment : o Décret n° 2006-1249 du 15 novembre 2006 fixant les prescriptions minimales de sécurité et de santé pour les chantiers temporaires ou mobiles ; o Décret n° 2006-1250 du 15 novembre 2006 relatif à la circulation des véhicules et engins à l’intérieur des entreprises ; o Décret n° 2006-1251 du 15 novembre 2006 relatif aux équipements de travail ; o Décret n° 2006-1252 du 15 novembre 2006 fixant les prescriptions minimales de prévention de certains facteurs physiques d’ambiance ; o Décret n° 2006-1254 du 15 novembre 2006 relatif à la manutention manuelle des charges ; o Décret n° 2006-1256 du 15 novembre 2006 fixant les obligations des employeurs en matière de sécurité au travail ; o Décret n° 2006-1258 du 15 novembre 2006 fixant les missions et les règles d’organisation et de fonctionnement des services de Médecine du travail ; o Décret n° 2006-1260 du 15 novembre 2006 relatif aux conditions d’aération et d’assainissement des lieux de travail o Décret n° 2006-1261 du 15 novembre 2006 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité dans les établissements de toute nature o Arrêté ministériel n°6327 MFPETOP-DTSS-BMHST en date du 21 juillet 2008 portant création du Comité national tripartite de lutte contre le Sida en milieu de travail.

 Législation foncière

Elle résulte de plusieurs textes dont les plus importants sont :

o Code civil français et le décret du 26 juillet 1932 réorganisant le régime de la propriété en Afrique occidentale française qui s’appliquaient jusque-là au domaine des particuliers. En principe, l’État est seul habilité, à requérir l’immatriculation à son nom des immeubles aux livres fonciers (art. 34). Le titre foncier qui est un document définitif est considéré comme le point de départ unique de tous les droits réels existant sur l’immeuble au moment de l’immatriculation (art. 42). Il permet ainsi de mieux sécuriser certaines transactions foncières. o Loi n° 64-46 du 17 juin 1964 relative au domaine national qui crée un espace insusceptible d’appropriation et qui est composé de quatre catégories : la zone de terroirs, la zone classée, la zone urbaine et la zone pionnière. o La Loi n° 76-66 du 2 juillet 1976 portant Code du Domaine de l’État qui divise les espaces en domaine public et domaine privé ;

12 o Décret n°81-557 du 21 Mai 1981 portant application du Code du Domaine de l’Etat en ce qui concerne le Domaine Privé o Loi n° 96-07 du 22 mars 1996 portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux communautés rurales et le Décret n° 96-1130 du 27 décembre 1996 portant application de la loi n° 96-07 du 22 mars 1996 portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux communautés rurales en matière de gestion et d'utilisation du domaine privé de l'Etat, du domaine public et du domaine national. o Décret n°96-1138 du 27 décembre 1996 portant application de la loi portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux communautés rurales en matière d’urbanisme et d’habitat ; o Loi n°2009-23 du 08 Juillet 2009 (Code de la Construction – Partie législative) ; o Décret n°2010-99 du 27 janvier 2010 (Code de la Construction – Partie réglementaire ; o Décret n°2007-868 en date du 7 août 2007 portant création au sein de la Gendarmerie nationale d’une section spéciale chargée de la surveillance domaniale ; o Décret n°2012-396 du 27 mars 2012 instituant le numéro d’Identification Cadastrale (NICAD) et précisant ses modalités de mise en œuvre o La Loi n° 64-46 du 17 juin 1964 relative au domaine national qui crée un espace insusceptible d’appropriation et qui est composé de quatre catégories : la zone de terroirs, la zone classée, la zone urbaine et la zone pionnière. o Décret n°72-1288 du 27 Octobre 1972 relatif aux conditions d’affectation et de désaffectation des terres du domaine national comprises dans les communautés rurales, modifié par les décrets N° 80-1051 du 14 octobre 1980 et N° 86-445 du 10 avril 1986 relatifs aux conditions d'affectation et de désaffectation des terres du domaine national comprises dans les communautés rurales. o Loi n° 76-66 du 2 juillet 1976 portant Code du Domaine de l’État qui divise les espaces en domaine public et domaine privé ;

 Législation en matière d’expropriation et d’indemnisation

• Décret 91-748 du 29 février 1991, relatif à la réinstallation ; • Loi n°76-67 du 02 Juillet 1976 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux autres opérations d’utilité publique (modifiée par la Loi n°85-02 du 03 Janvier 1985 remplaçant le premier alinéa de l’article 31 de la loi n°76-67 du 2 juillet 1976 et la loi n°2005-20 du 05 Août 2005 abrogeant et remplaçant l’article 4 de la loi n°76-67 du 2 Juillet 1976) ; • Décret n°77-563 du 03 Juillet 1977 portant application de la loi n°76-67 du 02 Juillet 1976 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux autres opérations foncières d’utilité publique

Compétence et procédure d’expropriation de biens privés

La Constitution garantie le droit de propriété et détermine dans des cas exceptionnels, la possibilité de l’expropriation pour cause d’utilité publique.

La loi 76 – 67 du 02 juillet 1976 relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique constitue la base légale pour les procédures d’expropriation pour cause d’utilité publique (ECUP) : décret prononçant le retrait des titres d’occupation et qui fixe en même temps le montant des indemnités de retrait, en ordonne le paiement ou la consignation, fixe la date à laquelle les occupants devront libérer les terrains, autorise, à compter de cette date, la prise de possession desdits terrains et fixe en cas de nécessité, les modalités d’exécution du programme de réinstallation de la population (article 35) ; décret fixant l’utilité publique et le délai pendant lequel l’expropriation doit avoir lieu. La déclaration d’utilité publique doit être précédée d’une enquête dont l’ouverture est annoncée publiquement afin que les populations puissent faire des observations (Quotidien à grande diffusion). Mais en cas d’urgence et s’il est nécessaire de procéder à la réalisation immédiate du projet, un décret pris après enquête et avis favorable de la CCOD déclare l’opération d’utilité publique et urgente, désigne les immeubles nécessaires à sa réalisation et donne l’autorisation au maître d’ouvrage de prendre possession desdits immeubles (article 21).

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Compétence et procédure de retrait et d’indemnisation des terrains du domaine des particuliers Pour ces terres, un décret désigne la zone concernée et il est procédé à l'estimation des indemnités à verser aux occupants par la commission prévue en matière d'expropriation. L'art. 38 du décret n°64- 573 du 30 juillet 1964 fixant les conditions d'application de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au domaine national dans sa version modifiée par le décret 91-838 du 22 août 1991 permet à tous les occupants d'être indemnisés. L’indemnisation à octroyer se fera en nature ou en espèce.

Compétence et procédure d’expropriation et indemnisation des terrains du domaine de l’Etat Concernant les terrains du domaine public naturel ou artificiel de l'État, l'indemnisation n'est pas prévue en cas de retrait du terrain par l'État. L'article 13 de la loi n° 76-66 du 02 juillet portant Code du domaine de l'État précise « les autorisations d'occuper le domaine public naturel ou artificiel sont accordées à titre personnel, précaire et révocable ». En cas d’échange, l'Administration des Domaines, fait une instruction qui commence par une consultation des services du Cadastre et de l'Urbanisme dont les avis sont recueillis avant la présentation du dossier devant la Commission de Contrôle des Opérations Domaniales (CCOD). La CCOD doit donner son avis sur l’opportunité, la régularité et les conditions financières des acquisitions d’immeubles de droits immobiliers. L'avis favorable de cette dernière permet la rédaction d'un acte portant échange du terrain sollicité contre celui qui a été exproprié. Compétence et procédure du retrait des terres du domaine national situées en zone de terroirs

Les conseils ruraux sont les organes compétents au niveau local non seulement pour affecter les terres, mais aussi pour procéder à leur désaffectation. Dans le cadre des activités du programme, le conseil rural est en principe habilité à désaffecter « lorsque l’intérêt général de la collectivité exige que les terres intéressées reçoivent une autre affectation. Dans cette hypothèse, l’affectataire reçoit une parcelle équivalente à titre de compensation. »

 Autres textes juridiques sectoriels Ces textes prennent en compte des mesures de protection, des compétences et des procédures d’autorisations spécifiques nécessaires dans l’exécution de la gestion environnementale et sociale du projet.

Loi n° 81-13 du 4 mars 1981 portant Code de l’Eau et le Décret n° 98-556 du 25 juin 1998 portant application des dispositions du Code de l’Eau relatives à la Police de l’Eau. : Elle prévoit une autorisation de captage pour tout ouvrage de forage d’un débit supérieur à 5 m3/h, ainsi que pour tout ouvrage de captage sur un cours d’eau. Elle stipule également, pour les eaux d’alimentation, une obligation de satisfaction des normes de potabilité en vigueur, notamment en ce qui concerne leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologique et bactériologiques. La norme NS 05-033 – « Qualité des eaux d’alimentation humaine » publiée par l’Association Sénégalaise de Normalisation fixe les valeurs références (seuils recommandés et seuils admissibles) relatives à ces différentes caractéristiques pour la protection de la santé humaine.

• Loi n° 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités territoriales. La mise en œuvre du projet devra tenir compte des compétences transférées aux collectivités territoriales et des prérogatives des élus locaux, notamment en matière de désaffectation et d’affectation de terres du domaine national, le régime et les modalités d’accès des points d’eau de toute nature, la création, la délimitation et la matérialisation de chemins de bétail à l’intérieur de la commune, à l’exception des voies à grande circulation ; • Loi n° 71-12 du 25 septembre 1971 fixant le régime des monuments historiques et celui des fouilles et découvertes. En cas de découverte fortuites de monuments, ruines, vestiges

14 d'habitation ou de sépultures anciennes, des inscriptions ou généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, les dispositions de cette loi relatives à leur déclaration auprès de l’autorité administrative compétente devront être respectées ; • La Loi d’orientation sociale du 26 mai 2010 (Protection des droits sociaux des personnes vivant avec un handicap…). L’aménagement d’infrastructures comme les édicules publiques devra tenir compte des besoins spécifiques des personnes vivant avec un handicap. • Loi n° 2009-26 du 8 juillet 2009 modifiant l’article 68 de la loi n° 2008-43 du 20 août 2008 portant Code de l’Urbanisme et DECRET n°2009-1450 du 30 décembre 2009 portant partie règlementaire du Code de l’Urbanisme : Les sous – projets, en particulier pour ce qui concerne l’assainissement collectif, devront se conformer aux plans directeurs d’urbanisme et aux plans d’urbanisme de détails. Ces plans peuvent classer comme espaces verts à conserver ou à créer, les bois, forêts et sites naturels situés dans les agglomérations ou leur environnement, après avis du Ministre chargé des Eaux et Forêts. Par ailleurs, la partie réglementaire dudit définit la procédure d’autorisation de construire qui implique une vérification des mesures de sécurité et du respect desdits plans. Décret portant organisation des parcours du bétail (décret n° 80-268 du 10 mars 1980). La construction des ouvrages notamment d’hydrauliques agricoles devra tenir compte du Décret sur l’organisation des parcours, notamment en termes de distance de sécurité des points d’abreuvement du bétail avec les lieux d’habitation et de conditions d’organisation et d’exploitation des points d’eau pastoraux (zone d’attente de 100 m à 500 m autour des forages pastoraux, interdiction de tout défrichement, culture ou campement dans la zone d’attente et la zone de sécurité, l’obligation d’autorisation préalable, etc.) • Décret n°2010-1445 du 4 novembre 2010 relatif à la pose ou dépose de conduites diverses et à l’occupation de l’emprise des routes et voies du réseau routier classé. Les travaux envisagés pourraient comporter des opérations de pose de conduites dans les emprises des routes. De telles opérations devront tenir compte des dispositions de ce décret en matière de procédure d’autorisation préalable par l’AGEROUTE et de remise en état.

3.2.2. Cadre juridique international ayant une pertinence directe ou indirecte pour le projet

3.2.2.1. Engagements internationaux du Sénégal

La mise en œuvre du projet devra être conforme aux engagements internationaux du Sénégal. Aussi, les principales conventions internationales ratifiées par le Sénégal qui sont, pour la plupart prises en compte dans le droit positif sénégalais devront être prises en compte. Ces conventions sont présentées dans le tableau 2

Tableau 2 : Engagements internationaux du Sénégal à respecter dans le cadre du projet Conventions Pertinence par rapport au Activités ou sous projets projet concernés Le projet sera sous juridiction Accès aux avantages des sous- sénégalaise. Or le peuple du projets (infrastructure La Déclaration Universelle des Sénégal souverain […] d’assainissement, terres Droits de l’Homme et du Citoyen affirme son adhésion à la agricoles…) de 1789 Déclaration des Droits de Ratifié par l’État du Sénégal le 9 l’Homme et du Citoyen de mai 1963 1789. Donc cet engagement international du pays (notamment l’égalité des personnes et des genres) devra être respecté Charte Africaine des Droits de Probabilité d’entorse aux Accès aux ressources l’Homme et des Peuples, 13 août principes d’équité et d’égalité hydriques et pédologiques 1982; des entre groupes socio-

15 Conventions Pertinence par rapport au Activités ou sous projets projet concernés professionnels (éleveurs et agriculteurs) Protocole à la Charte Africaine des Probabilité d’entorse aux Accès aux ressources Droits de l’Homme et des Peuples, principes d’équité et d’égalité hydriques et pédologiques relatif aux droits des femmes, des entre groupes socio- ratifié le 1er Décembre 2004 professionnels (éleveurs et agriculteurs) Convention d'Alger sur la Libération des emprises ; conservation de la nature et des Fonctionnement des bases de ressources naturelles signée par les Le projet comporte des chantiers, rejets de boues et États membres de l’OUA à Alger, risques d’atteinte à des d’effluents en cas d’arrêt des 15 septembre 1968, entrée en ressources naturelles vivantes ouvrages d’assainissement vigueur le 16 juin 1969 Ratifié par l’Etat du Sénégal le 26 mars 1972 La Convention africaine sur la Libération des emprises ; conservation des ressources Le projet pourrait nécessiter naturelles adoptée à Maputo le 11 des abattages d’arbres Fonctionnement des bases de juillet 200 chantiers, rejets de boues et Ratifié par l’Etat du Sénégal d’effluents en cas d’arrêt des le 16/01/2004 ouvrages d’assainissement La Convention sur la diversité La mise en œuvre du projet Libération des emprises du biologique, signée à Rio en juin pourrait affecter la diversité projet 1992 biologique locale Ratifié par l’Etat du Sénégal le 17 octobre 1994 La Convention des Nations unies Le projet vise entre autres une Fonctionnement de la sur les changements climatiques, augmentation de la résilience machinerie, nettoyage des signée le 22 septembre 1992 et aux changements climatiques. emprises entrainant une ratifiée le 28 décembre 1994 Nécessité de minimiser les réduction de la couverture émissions de gaz à effet de végétale qui joue un rôle serre du projet majeur dans la séquestration du carbone Protocole de Kyoto à la CCNUCC Nécessiter de limiter les Fonctionnement des véhicules (1997) émissions de gaz à effet de et engins Ratifié par l’Etat du Sénégal le 20 serre du projet Utilisation de groupes juillet 2001 électrogène ; La Convention concernant la Nécessité de protéger le Les travaux de fouilles et protection du patrimoine mondial, patrimoine culturel d’excavation comportent des culturel et naturel 1972 risques de découvertes Ratifié par l’Etat du Sénégal fortuites de vestiges culturels le 13/02/1976 Convention n° 182 sur les pires Nécessité de respecter la formes de travail de travail des législation sur les conditions Recrutement de la main enfants du 17 juin 1999 de travail d’œuvre Ratifié par l’Etat du Sénégal le 01 juin 2000 Convention sur l’élimination de Risque de non prise en Accès aux ressources toutes les formes de compte de l’équité et de hydriques, aux terres discrimination à l’égard des l’égalité de genre dans le agricoles ; femmes, adoptée en 1979 par la cadre du projet Construction des édicules publics

16 Conventions Pertinence par rapport au Activités ou sous projets projet concernés communauté internationale et ratifiée par le Sénégal le 05 février 1985 Protocole facultatif à la Risque de discriminations Accès aux ressources Convention sur l’élimination de basées sur le genre dans le hydriques et aux terres toutes les formes de discrimination cadre du projet ; agricoles ; à l’égard des femmes, ratifié par le Construction des édicules Sénégal le 26 mai 2000 publics

3.2.2.2. Politique environnementale du groupe de la Banque Africaine de Développement

La Banque Africaine de Développement a mis au point un système de sauvegarde intégré qui comprend quatre (04) volets interdépendants :

• la Déclaration de politique de sauvegardes intégrée ; C’est la Déclaration d’engagement de la Banque pour la durabilité environnementale et sociale et la réduction des risques de non- conformité ; • les Sauvegardes opérationnelles (SO) : Ce sont des déclarations de politique brèves et ciblées sur les engagements de la Banque et sur la mise en place de paramètres opérationnels ; • les Procédures d’évaluation environnementale et sociale (PEES) révisées : elles constituent le cadrage des procédures et des processus (documentation, analyse, revue et rapportages) à chaque étape du cycle de vie du projet ; • les Lignes directrices d’évaluation intégrée des impacts environnementaux et sociaux (EIIES). Ce sont des orientations détaillées (méthodologiques, sectorielles et thématiques) sur l’Evaluation Intégrée des Impacts Environnementaux et Sociaux (EIIES). • Les Sauvegardes pertinentes dans le cadre du projet et les composantes et sous-composantes qui les déclenchent sont présentées dans le tableau 3.

Tableau 3 : Sauvegardes à prendre en compte dans le cadre du projet

Sauvegardes Composantes Sous Raisons opérationnelles composantes SO 1 : Évaluation Sous-composantes comportant des Environnementale A, B & C A1 ; A2 ; B1 ; activités nécessitant un processus de et Sociale B2 & détermination d’une catégorisation C3 environnementale et de mise en œuvre des exigences de l’évaluation environnementale et sociale pouvant en découler ou d’application soumises à une EIES SO 2 : Réinstallation Risque de déplacements physiques ou involontaire : économiques pour l’implantation des A & B A1 ; A2 ; acquisition de ouvrages ponctuels ou linéaires. B1 & B2 terres, déplacement des populations et indemnisation

17 SO 3 : Biodiversité Activités envisagées comportant des et services A & B A1 ; A2 & B2 risques sur des habitats terrestres ou écosystémiques ; d’eau douce et les services rendus par les écosystèmes. SO 4 : Prévention et Activités envisagées comportant des contrôle de la A A1, A2, B1 & risques d’émissions de polluants au sens pollution, gaz à effet B2 de la sauvegarde, en phase construction de serre, matières et exploitation, ainsi que de déchets dangereuses et dangereux et non dangereux utilisation efficiente des ressources SO 5 : Conditions de A1 ; A2 ; B1 ; Activités envisagées nécessitant un travail, santé et A, B & C B2 ; C3 contrôle (i) de la protection des droits des sécurité travailleurs, (ii) de la protection de la population active contre les inégalités, l’exclusion, (iii) du travail des enfants et du travail forcé, (iv) ainsi que des conditions de sécurité et de santé au travail.

3.2.2.2.1. Procédures d’évaluation environnementale et sociale (PEES) pour les opérations liées au secteur public de la Banque africaine de développement. Les PEES couvrent toutes les opérations de prêt de la Banque en faveur des secteurs public et secteur privé ainsi que les activités financées à travers des instruments financiers gérés par la Banque, sauf exemptions spécifiques mentionnés. Le processus d’évaluation décrit dans les PEES identifie la manière dont les exigences E&S sont mises en œuvre et suivies à chaque phase du cycle de projet. Les PEES décrivent les réalisations, les responsabilités et les produits attendus aux huit phases du cycle des projets que sont : • Phase 1 du cycle de projet : Programmation pays (Objectif : Intégration des questions environnementales et sociales dans les Documents de stratégie pays (DSP) et les Documents de stratégie pour l’intégration régionale (DSIR) ; • Phase 2 du cycle de projet : Identification (But : Examen/cadrage des projets pour permettre la catégorisation et la validation de la catégorie) attribuée (RCM et VCM) (voir les annexes 2, 3 et 4 des PEES) ; • Phase 3 du cycle de projet : Préparation (But : Rédaction des termes de référence pour les études EES et pour un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) (voir les Annexes 6 à 13) ; • Phase 4 du cycle de projet : Évaluation (But : Examiner et approuver les études E&S et le PGES, et finaliser les résumés d’EES et du PGES) ; • Phase 5 du cycle de projet : Négociation du prêt, présentation au Conseil et signature du prêt (But : Définition des conditions et clauses de prêt environnementales et sociales) ; • Phase 6 du cycle de projet : Mise en œuvre et supervision (But : Suivi, rapport et audit de la conformité environnementale et sociale) ; • Phase 7 du cycle de projet : Achèvement (But : auditer la conformité à la phase d’achèvement) ; • Phase 8 du cycle de projet : Post-achèvement (But : évaluation post-achèvement).

✓ Système Intégré de Suivi des Sauvegardes (ISTS)

La BAD a prévu dans le cadre des PEES, un Système Intégré de Suivi des Sauvegardes (ISTS) dont le but consiste fondamentalement à faciliter la vérification de la conformité des projets aux conditions énoncées dans les SO tout au long du cycle du projet. L’ISTS a une triple fonction : De référentiel pour les informations essentielles de l’évaluation environnementale et sociale (EES) générées au cours de la durée de vie du projet. Ces informations sont compilées en un seul document, qui sera utilisé pour faciliter les vérifications périodiques de conformité ;

18 • De suivi direct de l’état d’avancement du projet afin de s’assurer que le projet ne peut avancer de la phase de préparation à la phase d’évaluation qu’une fois que les conditions des SO/PEES concernées ont été convenablement remplies ; • D’accès à l’information c’est-à-dire d’un mécanisme par lequel le public peut accéder aux informations de l’évaluation environnementale et sociale. L’ISTS comporte des liens vers les rapports des évaluations environnementales et sociales et des plans d’action intégraux pour la réinstallation (PAR complet) et des plans d’action abrégés pour la réinstallation (PAR abrégé). Il prévoit également un mécanisme par lequel le public peut demander des versions complètes de toutes les études d’évaluation environnementale et sociale, si nécessaire.

✓ Liste de Contrôle du Dépistage Environnemental et Social Initial

Les PEES présentent en annexe 2, la Liste de Contrôle du Dépistage Environnemental et Social Initial (catégorisation des projets : Encadré 1 : Projets de catégorie 1 ; Encadré 2 : Projets de catégorie 2 ; Encadré 3 : Projets de catégorie 3 ; Encadré 4 : Projets de catégorie 4 (Intermédiaires financiers) ;

✓ Description et contenus des instruments d’exécution des exigences définies dans la SO 1 et les PEES

Les PEES présentent en annexe 6, une description des études EES (EESS, EIES, CGES, PGES et SGES) qui constituent des instruments d’exécution des exigences définies dans la SO 1 et les PEES. Elles en définissent par ailleurs les contenues.

3.2.3. Analyse des forces et faiblesses du cadre juridique national par rapport à la mise en œuvre du projet

Forces : La réglementation nationale montre que la procédure d’évaluation environnementale et sociale répond aux standards internationaux. Les normes environnementales relatives à l’exploitation des installations classées, en particulier les stations d’épuration existent et sont comparables aux standards internationaux. Le code du travail et ses textes d’application prévoient des principes et des exigences qui permettent de satisfaire à la protection des droits sociaux et de la santé des travailleurs. La réglementation sur la protection des ressources naturelles, en particulier le code forestier, permet de protéger les écosystèmes et reconnait les services rendus par les écosystèmes. Par ailleurs, les normes sociales de gestion des conflits existent et peuvent être valorisées dans le cadre de la gestion des plaintes.

Faiblesses : Les principales lacunes sont relatives à la réglementation sur la réinstallation involontaire qui n’est pas encore alignée sur les standards des bailleurs de fonds. En effet, les critères d’éligibilité à une indemnisation/compensation sont plus restreints dans la législation nationale. Pour maximiser les retombées positives du projet, des mesures complémentaires à la réglementation nationale devront être mises en œuvre au profit des communautés pour combler cet écart conformément au CPR en cours et aux PAR à réaliser. Les coûts unitaires fixés par le marché pour les biens affectés, en particulier pour les terres, devront également être scrupuleusement respectés.

Par ailleurs le dépistage climatique dans le processus tel que prévu dans la SO 1 de la BAD n’est pas prévu dans la législation nationale. Cet aspect devra par conséquent être considéré dans le cadre du screening. Par ailleurs, les vulnérabilités et impacts du projet dans le contexte des changements climatiques devront être pris en compte dans le cadre d’études environnementales et de la mise en œuvre du projet.

Il est également à noter que l’Arrêté n°009472 MJEHP-DEEC du 28 novembre 2001 portant contenu du rapport de l’étude d’impact environnemental prend en compte les différents types de mesures environnementales et sociales à envisager dans le cadre des évaluations environnementales, mais ne précise pas un principe d’hiérarchisation entre ces mesures. La réglementation ne précise pas non plus

19 de manière spécifique la problématique de la vulnérabilité des groupes humains fragiles. Pour ce qui est de la gestion de ces aspects la sauvegarde E&S de la BAD devra être adoptée.

3.2.4. Analyse des points de convergence entre le cadre juridique national et les sauvegardes opérationnelles de la BAD

Le tableau 4 présente les points de convergence et les écarts entre le SO de la BAD et la législation sénégalaise

20

Tableau 4 : Analyse des points de convergence et de divergence entre les SO de la BAD et la réglementation nationale

SO déclenchées Aspects Exigences de la SO Conformité avec la Écarts entre les Références à dans le cadre du réglementation nationale deux politiques appliquer projet et Principe (Références législatives et général réglementaires nationales) La SO 1 de la BAD prévoit une catégorisation Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier Convergence Application des des projets (catégorie 1, 2 et 3) pour les projets 2001 portant code de entre les principes exigences de la SO Catégorisation sans intermédiaire financier. l’environnement et le Décret N° de catégorisation 1 de la BAD qui SO 1 : Évaluation environnementale Les projets classés dans la catégorie 1 doivent 2001 – 282 du 12 avril 2001 environnementale sont plus Environnementale et dépistage faire l’objet d’une EIES. portant application du code de et du dépistage complétes et Sociale Les projets classés dans la catégorie 2 doivent l’environnement prévoit deux sur les 2 faire l’objet d’une EESS pour les opérations de niveaux : catégorie 1 pour les catégories programme et une EIES ou l’élaboration de projets devant faire l’objet d’une simples mesures adaptées au niveau de risque EIES et les projets de Catégorie 2 La législation pour les projets d’investissement, qui doivent préparer une AEI nationale ne Aucune action n’est requise pour les projets prevoit pas de classés dans la catégorie 3 néanmoins, ils catégorie 3. pourraient nécessiter la réalisation d’analyses spécifiques ou d’autres études spécifiques Consultation des La SO 1 insiste sur l’impératif de la La consultation est organisée par La consultation du Application des parties consultation du public dans le cadre de l’’arrêté n°009468 du 28 public est exigences de la SO prenantes ; l’évaluation environnementale et sociale. La novembre 2001 portant partiellement prise 1 de la BAD qui consultation doit être effectuée sur la base réglementation de la participation en compte par la sont plus d’une analyse des parties prenantes. du public à l’étude d’impact réglementation exhaustives environnemental nationale Évaluation des La SO1 précise des critères de vulnérabilité Aucun texte n’a règlementé ces Ces aspects ne sont Application des questions de des personnes et insiste sur la nécessité de aspects en évaluation pas pris en compte exigences de la SO genre ; groupes prendre en charge ces aspects dans le cadre de environnementale par la 1 de la BAD vulnérables l’évaluation environnementale et sociale. réglementation

Protection du La SO1 définit des prescriptions relatives à la Prévu dans la Loi n° 71-12 du 25 Ces aspects sont Application patrimoine protection du patrimoine culturel matériel et septembre 1971 fixe le régime des partiellement pris conjointe des deux culturel. immatériel. monuments historiques et trace la en compte par la exigences conduite à suivre en cas de réglementation découvertes fortuites de vestiges culturels et dans L’arrêté

21 SO déclenchées Aspects Exigences de la SO Conformité avec la Écarts entre les Références à dans le cadre du réglementation nationale deux politiques appliquer projet et Principe (Références législatives et général réglementaires nationales) ministériel N° 9471 MJEHP – DEEC en date du 28 novembre 2001 portant contenu des termes de références des études d’impact Principes de La SO1 dispose que la gestion des impacts Le code de l’environnement ainsi Ces aspects ne sont Application des hiérarchisation négatifs doivent être conçues en suivant le que les arrêtés ne mentionnent pas pas pris en compte exigences de la SO des mesures principe d’hiérarchisation ERC (Éviter, le principes de la hiérarchisation par la 1 de la BAD (éviter, Réduire, Compenser) des mesures réglementation minimiser, atténuer, compenser) ; Publication des La politique de diffusion et d’accès à La réglementation ne précise pas Absence de cette Application de la documents l’information publiée en 2012 prend en compte une obligation de divulgation des politique dans la SO1 d’évaluation la publication des documents de sauvegarde documents de sauvegarde législation environnementale et sociale du Client par le environnementale et sociale. nationale groupe de la BAD. La SO1 précise les documents qui doivent être publiés selon la catégorisation environnementale du projet. Mécanisme de L’emprunteur doit établir un mécanisme local La réglementation nationale en Absence de ce Application de la règlement des de règlement de griefs et de réparation matière d’évaluation mécanisme dans SO 1 de la BAD griefs et de crédible, indépendante et autonome. Ce environnementale et sociale ne la législation en prenant en réparation mécanisme couvre plusieurs catégories de prévoit pas cet instrument. nationale compte les griefs, notamment ceux relatifs à la pratiques et réinstallation, aux impacts environnementaux organisations et nuisances et aux droits des travailleurs. locales. SO 2 : Déplacements La SO2 exige que les personnes qui doivent Le décret n° 91 – 938 du 22 août La SO2 est plus Application de la Réinstallation physiques et être déplacées soient traitées de façon juste et 1991 qui modifie l’article 38 du contraignante SO 2 de la BAD involontaire / indemnisation équitable, et d’une manière socialement et décret n° 64 – 573 du 30 juillet pour le projet en acquisition de culturellement acceptable, qu’elles reçoivent 1964 fixant les conditions matière terres, une indemnisation et une aide à la d’application de la loi relative au d’expropriation et déplacement des réinstallation de sorte que leur niveau de vie, domaine national permet à tout d’indemnisation populations et leur capacité à générer un revenu, leurs occupant même irrégulier faisant indemnisation (cf. niveaux de production et l’ensemble de leurs l’objet de déplacement d’être rapport CPR) moyens de subsistance soient améliorés, et indemnisé.

22 SO déclenchées Aspects Exigences de la SO Conformité avec la Écarts entre les Références à dans le cadre du réglementation nationale deux politiques appliquer projet et Principe (Références législatives et général réglementaires nationales) qu’elles puissent bénéficier des avantages du Mais la loi n° 76 – 66 du 2 juillet projet qui induit leur réinstallation. 1976 portant code du Domaine de l’État ne prévoit pas d’indemnisation ou d’aide quelconque en cas de retrait des terres du domaine public de l’État. SO 3 : Biodiversité Préservation de la La SO3 prend en compte les principes de La question de la préservation de Aucun écart Application de la et services diversité conservation et les définitions prévues la la diversité biologique et de SO3 de la BAD et écosystémiques biologique et de réglementation internationale sur la l’intégration des écosystèmes est des textes l’intégrité des biodiversité. abordée et traitée par la Loi n° nationaux. Ecosystèmes 2018-25 du 12 novembre 2018 portant Code forestier ainsi que le Décret N° 2019-110 du 16 janvier 2019 portant application du Code Forestier SO 4 : Prévention Prévention et L’emprunteur ou le client appliquera des L’article l 44 du Code de Différences sont Application des et contrôle de la contrôle de la mesures de contrôle et de prévention de la l’environnement rappelle les principalement principes et pollution, gaz à pollution, et pollution conformes aux législations et normes dispositions pour la prévention et relevées sur des exigences de la SO effet de serre, utilisation nationales, aux conventions internationales en le contrôle de la pollution ainsi que valeurs seuils sur le en complément u matières efficiente vigueur et aux normes et bonnes pratiques l’utilisation efficiente des bruit cadre national en dangereuses et des ressources internationalement reconnues – en particulier ressources environnemental. la matière utilisation les Directives environnement, santé et efficiente des sécurité. ressources La SO 5 définit des principes et fixe des Le code du travail (n° 97-17 du 1er La seule Application SO 5 : Conditions exigences pour atteindre les objectifs visés décembre 1997) et ses textes différence porte conjointe de la SO5 de travail, santé et notamment la protection des droits sociaux réglementaires prévoient des sur la gestion des et du code du travail sécurité des travailleurs, la conformité aux exigences principes et exigences plaintes qui est de l’OIT, la prévention et la protection contre comparables à ceux de la SO 5 de absente dans la les risques professionnels. La SO prend aussi la BAD. législation en charge le travail des enfants, les exigences nationale à appliquer aux fournisseurs et sous – traitants et la gestion des plaintes des travailleurs.

23 3.3. Cadre institutionnel de la gestion environnementale et sociale

3.3.1. Institutions impliquées dans la mise en œuvre du projet

Le tableau 5 rappel les principales institutions interpellées dans la gestion environnementale et sociale de i2021 ainsi que leur mission régalienne.

24 Tableau 5 : Mission des différentes institutions dans la gestion environnementale et sociale de i2021 Ministères Missions dans le cadre du projet Ministère de l'eau CPCSP Coordination, supervision et suivi de la mise en œuvre de la gestion environnementale et sociale, en particulier et de les procédures de gestion environnementale et sociale l'Assainissement Assistance au Secrétariat Exécutif pour la prise en compte des mesures environnementales et sociales dans la préparation et la réalisation du Forum Mondial de l’Eau Veille à la prise en charge des principes en matière d’environnement et de changement climatique définis dans la Lettre de Politique Sectorielle ainsi que les exigences environnementales et sociales de la convention de financement avec la BAD et du manuel d’exécution du projet Direction de Prise en compte des mesures E&S dans la conception, la réalisation et le contrôle des ouvrages de la sous- l’Hydraulique composante B2, en particulier pour l’hydraulique pastorale (DH) Contrôle des mesures de gestion environnementale et sociale dans l’exploitation des ouvrages pastoraux par les collectivités territoriales Service régional Appui à l’implantation des ouvrages, à l’identification des parties prenantes locales et à la supervision de la de l’hydraulique : surveillance environnementale et sociale des travaux Direction de Prise en compte des mesures E&S dans la conception, la réalisation et le contrôle des ouvrages dans la mise en l’assainissement œuvre du volet sanitation marketing, notamment à travers la sous-composante B1 (DA) Veille au respect des mesures de la stratégie nationale d’assainissement rural, de l’intégration du genre et de l’équité dans les réalisations de l’ONAS dans les centres ruraux Services Appui à l’implantation des ouvrages, à l’identification des parties prenantes locales et à la supervision de la régionaux surveillance environnementale et sociale des travaux chargés de l’assainissement Direction de la Examen des demandes d’autorisation de captage des eaux souterraines et des eaux de surface Gestion et de la Valorisation des données existantes et des acquis de la composante C dans la gestion environnementale et sociale, Planification des en particulier dans le suivi des ressources en eau Ressources en Application des dispositions de la police de l’eau (vérification des conditions d’autorisation, contrôle de la Eau (DGPRE) pollution…) Assistance technique dans le choix de l’implantation des ouvrages de captage d’eaux souterraines et d’eaux de surface Renforcement des capacités de résilience aux changements climatiques OFOR Prise en compte des mesures E&S dans la conception, la réalisation et le contrôle des ouvrages dans la mise en œuvre de la sous – composante A 1

25 Ministères Missions dans le cadre du projet Surveillance des exigences environnementales et sociales que délégataires de service doivent respecter en phase exploitation des ouvrages Optimisation de l’implantation des ouvrages permettant de minimiser la réinstallation Planification et requête pour la prise en charge des indemnisations dans le budget national ONAS Prise en compte des mesures E&S et des EIES dans la conception, la réalisation et le contrôle des ouvrages dans la mise en œuvre de la sous – composante A 2 Optimisation de l’implantation des ouvrages d’assainissement collectif permettant de minimiser la réinstallation et de promouvoir le soutien aux activités agro-économiques Évaluation et facilitation de la mise en œuvre des activités de soutien aux activités agro-économiques Planification et requête pour la prise en charge des indemnisations dans le budget national Ministère de DEEC/DREEC Validation du tri préliminaire, des TDRs et des études environnementales ; l'Environnement Organisation des audiences publiques et diffusion des rapports ; et du Suivi de la mise en œuvre du PGES Développement Appui à la prise en compte de la résilience au changement climatique dans les opérations des agences d’exécution Durable Direction des Délivrance d’autorisation de coupes ; Eaux, Forêts et Contrôle et supervision des abattages d’arbres et des activités de reboisement compensatoire Chasses (IREF) Ministère des Collectivités - Les communes seront les partenaires privilégiés du projet dans le cadre de l’acquisition des assiettes Collectivités Territoriales foncières nécessaires en vertu des transferts de compétences en matière domaniale (domaine privé et public Territoriales, du (Communes) de l'État, domaine national) ; Développement et - Elles délivrent certains documents d'urbanisme (permis de construire, certificat d'urbanisme, certificat de de conformité, etc.) en s'appuyant sur les services déconcentrés du ministère chargé de l'urbanisme l'Aménagement - Elles gèrent les décharges municipales et détiennent des compétences en matière de gestion des déchets, les des Territoires pollutions et nuisances, la protection des ressources en eau souterraines et superficielles - Elles délivrent l'autorisation préalable à toute coupe à l'intérieur de leurs périmètres communal - Elle jouera un rôle d’appui dans l’optimisation des implantations pour minimiser la réinstallation, dans l’identification et la mobilisation de parties prenantes locales, dans la prévention et la gestion des conflits capitalisant les mécanismes locaux existants, etc. La Commission devra donner son avis sur l’opportunité, la régularité et les conditions financières de toutes les Commission de opérations intéressant le domaine privé de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics, Ministère des Contrôle des notamment les autorisations d’exploitation de carrières, les affectations, changements d’affectation et finances et du Opérations désaffectations des terres. Budget Domaniales En matière d’expropriation pour cause d’utilité publique et lorsqu’une déclaration (CCOD)

26 Ministères Missions dans le cadre du projet d’urgence est envisagée, la Commission émet un avis sur l’opportunité du recours à la procédure d’urgence et, en cas d’avis favorable, arrête le montant des provisions correspondant aux indemnités éventuelles d’expropriation à verser aux ayants droit conformément aux dispositions de l’article 22 de la loi n°76-67 du 02 Juillet 1976. Dans les autres cas d’expropriation, elle émet un avis sur le montant des indemnités à proposer. Commission Elle est responsable du recensement et de l’évaluation de la valeur des biens touchés dans toute opération de Départementale retrait de terres de terres à des personnes physiques ou morales. de Recensement En cas d’expropriation, cette commission sera chargée du recensement et de l’évaluation des impenses. et d'Évaluation des Impenses Ministère de la Direction de la Appui technique à la mise en œuvre des mesures de résilience aux maladies transmissibles et à la sensibilisation santé et de promotion et de la des populations dans les collectivités territoriales l'action sociale protection des Veille à la préservation des points d’eau communautaires utilisés par les populations locales lors de l’implantation groupes des ouvrages d’assainissement vulnérables et Veille à la prise en compte des besoins spécifiques des groupes vulnérables dans la conception et l’utilisation des Service National ouvrages individuels d’assainissement d’Hygiène Ministère du IRTSS : travail et des Inspections Contrôle de l’application du droit du travail (code du travail, conventions et accords collectifs) dans toutes les organisations Régionales du dimensions (santé, sécurité, durée de travail, contrat de travail, travail illégal, travail des migrants, des enfants à professionnelles et Travail et de la bas âge, accès au travail des personnes vulnérables que sont les jeunes, les femmes, les handicapés…) par les des relations avec Sécurité Sociale entreprises de travaux les institutions Ministère des Direction Planification, mobilisation et sécurisation du budget des indemnisations. Finances et du Générale du Budget Budget Ministère de Agence Nationale - Appui à l’accès aux données sociales actualisées pour le choix des implantations des ouvrages en tenant l’Economie, du de la Statistique et compte des disparités intra-régionales et intra-départementales Plan et de la de la - Appui à l’accès aux données actualisées du Registre National Unique sur l’identification des ménages les Coopération Démographie plus pauvres par localité pour une meilleure promotion de l’équité sociale dans l’accès aux avantages du projet Société Civile (Privé, ONG, - Promotion et, assistance technique et financière dans l'organisation des acteurs de la filière boues de vidange Associations, Université.) et dans la réutilisation des sous - produits en agriculture - Recherche scientifique sur l'exploitation des déposantes de boues et sur la valorisation des boues et des eaux usées traitées en agriculture ;

27 Ministères Missions dans le cadre du projet - Sensibilisation sur la prise en compte du genre, la prévention des maladies notamment le COVID-19 • Exploitation responsable des ouvrages AEP, d’assainissement, ouvrages d’hydrauliques agricoles et pastorales ; • Respect des principes d’hygiène et de salubrité publique ; Bénéficiaires • Respect des principes d’égalité et d’équité de genre, de l’intégrité physique et morale des personnes ; • Participation aux consultations et au fonctionnement du MGP

28 3.3.2. Analyse des forces et faiblesses du cadre institutionnel

Le tableau ci-après analyse les forces et faiblesses du cadre institutionnel sur la base des entrevues avec les principales parties prenantes.

Le tableau 6 présente les forces et faiblesses du cadre institutionnel national de mise en œuvre du projet.

29 Tableau 6 : Forces et faiblesses du cadre institutionnel national de mise en œuvre du projet Institution Forces Faiblesses Action à mettre en œuvre dans le cadre du projet comme alternative aux faiblesses relevées Unité de Coordination CPCSP La CPCSP a une bonne expérience des L’insuffisance de l’implication du CPCSP dans la Assurer une plus grande implication du sauvegardes environnementale et planification des opérations, en particulier dans CPCSP dans la planification des sociale des bailleurs, en particulier de la l’implantation des ouvrages, est une contrainte dans le opérations. BAD. Il dispose d’un Expert screening environnemental et social et l’application du Environnementaliste qui assure la principe de minimisation de la réinstallation. Doter le CPCSP des ressources fonction de facilitation de la mise en nécessaires à la bonne exécution du œuvre et de suivi. La CPCSP ne dispose pas de ressources suffisantes pour suivi en prévoyant le recrutement le suivi de la réinstallation. d’experts sociaux au niveau des AGEX et de consultant expert social pour le CPCSP Agences d’exécution Les agents de la DH disposent des Les agents de la DH au niveau central et déconcentré ne Renforcement de capacité en matière de capacités requises pour une exécution disposent pas de compétence suffisante dans la prise en surveillance environnementale de d’infrastructures hydrauliques compte des aspects environnementaux et sociaux dans la l’exécution du projet et de gestion des Direction de planification technique et l’exécution des projets, aspects relatifs et maîtrise de la l’Hydraulique notamment dans la surveillance environnementale. politique E&S de la BAD sur les La DH ne dispose pas d’expérience sur les questions de réinstallations. réinstallation, en particulier sur la SO 2 de la BAD. OFOR et ses services L’OFOR dispose d’un Expert social Les agents de l’OFOR n’ont pas de compétence dans le régionaux recruté dans le cadre du PEAMIR. domaine de l’environnement. Les aspects Renforcement des capacités de gestion environnementaux et sociaux ne sont pas suffisamment environnementale et sociale. pris en compte dans le contrôle des fermiers qui assurent l’exploitation des ouvrages. Direction de La DA dispose d’agents qui ont une Capacité insuffisante des services déconcentrés dans la l’Assainissement et ses formation en environnement et prise des aspects environnementaux et sociaux dans la services régionaux (DA) assainissement au niveau central. supervision des travaux. L’Office national de L’ONAS dispose d’un département Insuffisance de capacités des services déconcentrés dans Renforcement en ressources humaines l’Assainissement du qualité – sécurité – environnement qui le domaine de l’environnement et insuffisance du du Département Qualité – Sécurité – Sénégal (ONAS) renferme en son sein une personnel du département Qualité – Sécurité – Environnement notamment un expert environnementaliste ayant une bonne en sauvegardes sociales

30 Institution Forces Faiblesses Action à mettre en œuvre dans le cadre du projet comme alternative aux faiblesses relevées expérience de la procédure d’évaluation Environnement par rapport à l’ampleur du portefeuille de environnementale et sociale et de projets de l’ONAS. Renforcement des capacités de prise en l’intégration de la planification compte de la dimension environnementale dans les projets. Elle environnementale. a également une bonne connaissance des procédures des bailleurs. Direction de la gestion et La DGPRE dispose d’une capacité La DGPRE a besoin d’un renforcement des moyens Renforcement des moyens matériels de de la Planification des avérée de suivi des indicateurs de matériels supplémentaires nécessaires au suivi des rejets la DGPRE ressources en Eau pollution des ressources hydriques. de polluants chimiques (pesticides, engrais…) sur les (DGPRE) Ce faire-faire constituera un atout lors plans d’eau du suivi environnemental de la mise en œuvre de mesures du PGES Structures clé du comité de suivi environnemental et social Direction de La DEEC dispose des capacités Moyens financiers et logistiques insuffisants pour assurer Renforcement en moyens financiers l’Environnement et des techniques requises pour les tâches qui le suivi et la surveillance environnemental (prise en charge des missions de terrain) Établissements Classés lui sont dévolues (validation de la pour la validation du screening et la (DEEC) et ses divisions sélection ; des études surveillance environnementale. régionales environnementales, du suivi de la mise en œuvre des mesures édictées

Service régional de Le service d’hygiène dispose de Les capacités techniques et logistiques insuffisantes dans Renforcement des capacités en matière l’hygiène compétences environnementales. le domaine du suivi et de la surveillance de suivi évaluation. environnementale des projets d’adduction d’eau et d’assainissement. Inspection Régionale des Elle dispose des capacités techniques Manque de moyens logistiques nécessaires pour mener à Renforcement en moyens logistiques Eaux et Forêts (IREF) requises pour la bonne conduite de la bien sa mission notamment (véhicules et carburant pour mission qui est la sienne. les déplacements sur le terrain) Agence Régionale de Certains agents de l’ARD ont reçu une La non-implication des ARD entraîne une faible Mettre en place un cadre de Développement (ARD) formation en environnement notamment capitalisation des expériences d’intervention synergique. concertation et des rencontres entre le responsable du suivi évaluation qui services techniques durant la est par ailleurs le point focal planification des sous projets, avant le environnement de l’agence. Il dispose démarrage des travaux et toutefois que

31 Institution Forces Faiblesses Action à mettre en œuvre dans le cadre du projet comme alternative aux faiblesses relevées de capacités pertinentes dans le suivi et c’est nécessaire, pour une synergie l’évaluation environnementale des d’action. Cela peut se faire à travers une projets de développement. convention à signer entre l’unité de coordination du projet et l’ARD Collectivités Les communes disposent de Les membres des commissions domaniales communes Organisation de formation des territoriales commissions chargées de la gestion n’ont pas toujours une connaissance des exigences en membres des commissions domaniales environnementale et des affaires matière de sauvegardes environnementale et sociale des sur la politique E&S de la BAD domaniales. Elles ont une bonne bailleurs, en particulier sur les questions foncières notamment sur les questions foncières. connaissance de leurs territoires et des (critères d’éligibilité, Date limite d’éligibilité, groupes mécanismes locaux de gestion des vulnérables, restauration des moyens d’existence, prix du plaintes. marché). ONG Capacité avérée de mobilisation du La plupart des ONG n’ont pas ou ont de faibles capacités S’assurant que les ONG partenaires public de développement, ce qui en matière de gestion environnementale et sociale surtout disposent des capacités requises en constitue un atout dans le cadre du projet dans le domaine du suivi et de la surveillance de la prise matière de suivi de la mise en œuvre des en compte des aspects genre et vulnérabilité dans les mesures sociales dans le cadre des projets dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. projets par le biais de formation

32 IV. ANALYSE DES ENJEUX, RISQUES ET IMPACTS GENERIQUES PAR TYPE DE SOUS- PROJETS OU MICROPROJETS

4.1. Enjeux

Les sections qui suivent exposent les enjeux spécifiques aux infrastructures et équipements d’accès à l’eau potable et à l’assainissement à prendre en compte dans le cadre du projet.

4.1.1. Enjeux liés au changement climatique

• Maîtrise des émissions de gaz à effet de serre

La mise en œuvre du projet va nécessiter l’utilisation de véhicules et d’engins fonctionnant aux hydrocarbures fossiles et qui produiront des gaz d’échappement dont certains comme le CO2, le CO, le

NOx… sont à effet de serre. La multiplication d’intervention d’engins émettant des gaz à effet de serre implique la prise en compte de cet enjeu.

• Maintien des capacités de résilience des populations aux changements climatiques :

L’extension de l’accès à l’eau potable accroîtra la pression sur les ressources hydriques qui sont relativement vulnérables dans le contexte des changements climatiques. Une surexploitation hypothéquera leur renouvellement. D’un autre côté, l’utilisation de véhicules et d’engins fragiliserait les sols et les exposer à l’érosion hydrique. La conséquence de ces deux situations serait une diminution de la capacité de résilience des populations dépendant de ces ressources.

• Préservation de la flore et de la végétation lors la libération des emprises

La libération des emprises pourrait nécessiter des abattages d’arbres qui réduiront la couverture végétale et la capacité de séquestration du carbone des écosystèmes.

4.1.2. Retombées socio-économiques pour les populations

• Sauvegarde du principe d’équité et d’égalité

Les catégories vulnérables que sont les femmes et les enfants pourraient pâtir d’entorses au principe d’équité et d’égalité dans l’accès à l’eau, aux infrastructures d’assainissement, aux terres maraichères ainsi qu’aux emplois qui seront créés.

• Prévention et gestion des conflits et frustrations

Le projet comporte des risques de conflits et frustrations qui seront essentiellement des conséquences des entorses au principe d’équité et d’égalité développé précédemment. Des frustrations liées aux impacts physiques du projet ne sont pas non plus à écarter.

4.1.3. Prise en compte du genre et amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables

• Prévention et gestion des discriminations basées sur le genre

En milieu rural, les femmes et les jeunes ont d’une manière générale un accès limité aux terres agricoles. Aussi, la probabilité des discriminations basées sur le genre notamment dans le cadre de l’accès aux

33 terres agricoles est réelle dans le cadre du projet. Un accès limité de ces catégories aux effluents et aux boues stabilisées destinés aux activités maraîchères ne sont pas non plus à exclure.

• Respect de la sexo-spécificité lors de l’aménagement des ouvrages

Les latrines familiales et les édicules publics sont en règle générale utilisés à la fois par les deux sexes en milieu rural et ne tiennent pas compte des besoins spécifiques des femmes. Une telle situation devra être évitée dans la cadre du projet par la construction de toilettes dédiées aux femmes et filles ;

4.1.4. Mobilisation et sécurisation foncière pour les sites d’implantation des infrastructures

• Respect des procédures légales d’acquisition des emprises.

L’acquisition des emprises nécessaires pourrait nécessiter des désaffectations des terres et les expropriations de populations. Le projet devra par conséquent veiller à ce que les personnes affectées par le projet soient indemnisées de manière juste et équitable avant le début des travaux.

• Préservation des biens privés et des moyens d’existences des populations

La construction des réseaux AEP et d’assainissement en milieu urbain affectera les réseaux des concessionnaires notamment ceux de l’AGEROUTE. Par ailleurs la construction des ouvrages sur des terres agricoles entrainera des pertes/restriction d’accès à des moyens de subsistance qu’il convient d’indemniser.

4.1.5. Processus de déplacement et d’indemnisations

• Respect dans le cadre de l’acquisition des emprises du processus

La construction des ouvrages en milieu urbain pourrait engendrer des déplacements économiques et/ou physiques. Le cas échéant, les dispositions de Sauvegarde Opérationnelle N° 2 de la BAD sur la Réinstallation involontaire / acquisition de terres, déplacement des populations (indemnisation des personnes affectées, exécution de mesures d’accompagnement, d’aide à la réinstallation, action relevant de la RSE…) devront être respectées.

4.1.6. Protection du patrimoine culturel

• Protection du patrimoine culturel

Des découvertes fortuites découvertes fortuites vestiges et des destructions de patrimoine culturel sont probables lors des fouilles et excavations. Aussi le projet devra procéder à un recensement du patrimoine susceptible d’être affecté avant le démarrage des travaux. En cas de découverte fortuite, le respect des dispositions de la Loi n° 71-12 du 25 septembre 1971 qui fixe le régime des monuments historiques et trace la conduite à suivre en cas de découvertes fortuites de vestiges culturels devra être de mise.

4.1.7. Choix des sites des infrastructures et implication des populations bénéficiaires

• Prise en compte des avis et recommandation des bénéficiaires dans le choix des sites d’implantation des ouvrages

34 L’occupation des emprises entrainera certainement une réduction des terres disponibles. Aussi les populations devront être consultées afin que leurs préférences relativement aux sites des ouvrages soient prises en comptes et qu’elles soient informées sur les avantages et inconvénients des différentes options qu’ils auraient proposées ;

4.1.8. Choix des sites des infrastructures et protection de l’environnement

• Préservation de la biodiversité et des écosystèmes :

La libération des emprises des ouvrages pourrait nécessiter des coupes d’arbres qui entraineront une réduction de la couverture végétale et éventuellement une baisse de diversité spécifique locale. Elle pourrait également affecter des habitats de la faune associée à la végétation locale.

Les coupes pourraient par ailleurs, les écosystèmes et les services qu’ils procurent et qui sont autant de moyens de subsistance pour les populations rurales.

4.1.9. Travail des enfants

La faiblesse des revenus et les taux de chômage élevés en milieu rural autorise raisonnable à envisager que des enfants postulent aux emplois qui seront créés. Les dispositions nécessaires devront être prises qu’aucun enfant de moins de seize soient recruté lors dans le cadre du travail.

4.1.10. Santé et sécurité au travail

• Préservation de la santé et de la sécurité de travail

Le séjour prolongé dans le cadre du projet, de travailleurs migrants loin de leurs foyers créera les conditions de brassage de populations et d’apparition/propagation des IST/VIH-SIDA et du Covid-19, ce qui mettrait en péril les conditions sanitaires des populations riveraines et des travailleurs. Des accidents du travail liés aux matériaux (ciment, effluents, boues de vidange) et équipements manipulés (véhicules et engins) sont également de l’ordre du possible.

4.1.11. Gestion des déchets

La mise en œuvre du projet s’accompagnera d’une production de déchets. Ceux-ci seront susceptibles d’entrainer une pollution de l’environnement et une altération du cadre du de vie. Les déchets attendus comprennent de la matière végétale provenant de la libération des emprises, des déchets inertes provenant des fouilles, des déchets ménagers liés au fonctionnement des bases de chantiers.

4.2. Risques environnementaux et sociaux

Les sections suivantes présentent les risques liés au projet.

4.2.1. Risques environnementaux

4.2.1.1. Risques sur la biodiversité et les ressources naturelles vivantes

• Empiètement sur des aires classées ou des écosystèmes sensibles :

Des empiètements sur des aires protégées ou des écosystèmes sensibles seront possibles lors du choix des sites vu que les limites des aires classées ne sont toujours nettes et que des données actualisées sur les écosystèmes ne sont pas toujours disponibles.

35 • Réduction de la couverture végétale, destruction d’habitats fauniques, dérangement de la faune et braconnage

D’éventuelles coupes d’arbres dans le cadre de la libération des emprises se traduiront par une réduction de la couverture végétale et une destruction des habitats de la faune qu’elle abrite. Une destruction de la flore suite à une augmentation de la charge pastorale autour des ouvrages d’hydraulique pastorale ainsi qu’un braconnage de la faune par les ouvriers en phase travaux sont également probables.

• Rupture d’équilibres écosystémiques et destruction de la faune aquatique

Les ruptures d’équilibre des écosystèmes seront liées aux rejets d’effluents bruts ou de boues de vidanges en cas d’arrêt des infrastructures d’assainissement collectif. De tels rejets pourraient entrainer une destruction de la faune aquatique suite à une modification de la qualité des habitats.

4.2.1.2. Risques sur les ressources naturelles non-vivantes

• Surexploitation des ressources hydriques

La facilitation de l’accès à l’eau pourrait inciter les usagers au gaspillage et entrainer une surexploitation de la ressource susceptible d’entrainer un rabattement des nappes et/ou leur contamination par le sel suite à l’avancée du biseau salé.

• Pollution des eaux

Les rejets d’effluents bruts, de boues non stabilisées, les fuites et déversements de substances dangereuses telles que les hydrocarbures, constitueront des menaces pour la qualité des eaux. Des pollutions des eaux souterraines et de surface par les nitrates des déjections du bétail autour des ouvrages d’hydraulique pastorale ou des produits phytosanitaires dans les zones maraîchères ne sont pas non plus à écarter.

4.2.2. Risques sociaux

4.2.2.1. Sur le climat social

• Mouvements d’opposition (NIMBY) à l’implantation des STEP et déposantes

Des mouvements d’opposition des populations locales à l’implantation des STEP et déposantes sont probables dans le cadre du projet. Ces mouvements connus sous l’appellation du syndrome du Not In My BackYard (NIMBY) sont fréquents dans le cadre des projets d’infrastructures d’assainissement collectif.

• Risque de conflits et frustrations

Un éventuel non-recrutement de la main d’œuvre locale lors des travaux ainsi que d’éventuelles discriminations dans l’accès aux retombées du projet (terres agricoles, ouvrages d’hydrauliques agricoles et pastorales, effluents traités et boues stabilisées, eau potable, infrastructures d’assainissement individuel…), pourraient être sources de conflits et frustrations dans cadre du projet. Des conflits entre agriculteurs et éleveurs dans les zones riveraines des ouvrages d’hydraulique pastorale (divagation du bétail et destruction des cultures) ou entre usagers (agriculteurs, éleveurs…) de l’eau (concurrence pour accès à l’eau) en phase exploitation ne sont pas non plus à écarter.

4.2.2.2. Sur la santé et la sécurité

• Risque de propagation du COVID 19 et des IST/VIH-SIDA

36 Le séjour prolongé de travailleurs migrants loin de leurs foyers favorise les comportements sexuels à risques qui constituent un terreau pour la propagation des IST/VIH-SIDA. Le risque de propagation du COVID-19 quant à lui sera lié au non-respect des mesures barrières et de distanciation sociale ainsi qu’au travail d’équipe qui nécessitera une certaine proximité entre travailleurs.

• Risque d’accidents du travail et de maladies professionnelles

Les accidents du travail attendus comprennent ceux qui seront liés à l’utilisation des véhicules et engins (heurt, écrasement de travailleurs), aux procédés (chutes dans les tranchées, effondrement de tranchées…), aux travaux d’entretiens des STEP et déposantes. Les maladies professionnelles les plus probables seront celles résultant du contact avec les effluents et boues en phase exploitation.

• Risque d’accidents impliquant les communautés riveraines

Ce risque renvoie aux accidents associés aux déplacements des équipements roulant au sein des établissements humains (essentiellement des accidents de la circulation). Des chutes dans les tranchées sont également possibles en phase travaux.

• Risque de maladies hydriques ou du péril fécal

Deux types de maladies hydriques sont probables dans le cadre du projet : celles résultant de la consommation d’eau contaminées par les produits chimiques utilisés dans les zones minières et celles liées à une contamination de l’eau par les effluents et les boues de vidange. Le second type renvoie essentiellement aux maladies du péril fécal.

A noter qu’une prolifération de vecteurs de maladies hydriques dans les infrastructures de stockage et/ou des flaques d’eau autour des bornes fontaines est également probable.

4.2.2.3. Sur le patrimoine culturel

• Risque de destruction de patrimoine

Des activités telles que les fouilles et excavations comporteront des risques de découverte fortuite de vestiges et de destruction de patrimoine culturel.

4.2.2.4. Sur le cadre de vie et le bien-être des populations

• Risques d’altération du cadre de vie Les principales menaces pour la qualité du cadre de vie seront les rejets déchets solides et liquides, la présence physique des infrastructures et la suppression de la végétation qui entraineront une défiguration du paysage. Des nuisances olfactives associées au fonctionnement des STEP et déposantes sont également plus que probables.

4.2.2.5. Sur les déplacements de la population

• Risque d’entrave aux déplacements des personnes et des biens sur les voies de communication

Louverture de tranchées pour la pose des conduites AEP et d’assainissement pourrait affecter les voies de communication et entraver les déplacements des usagers des routes lors des travaux. Des entraves temporaires de l’accès aux habitations lors des travaux sont également probables.

4.2.2.6. Sur les biens privés et les réseaux des concessionnaires Les biens privés et les réseaux de concessionnaires les plus à même d’être affectés par le projet sont les rampes d’accès des habitations, le réseau d’adduction d’eau potable de SEN’EAU le réseau électrique

37 de SENELEC et le réseau télécom de SONATEL. Un endommagement de ces réseaux affectera leur qualité de service.

A noter que des restrictions d’accès à des moyens de subsistance (place d’affaire en milieu urbain, terres agricoles en milieu rural) sont également probables.

4.2.2.7. Sur le genre et les personnes vulnérables (femmes, enfants, handicapés)

Des abus/harcèlements sexuels ne sont pas à écarter sur les bases de chantiers. Les potentielles victimes de ces abus/harcèlements seront surtout les femmes. A noter que des discriminations à l’emploi basées sur le genre pourraient se manifester lors des recrutements ou dans les zones maraîchères.

4.3. Impacts

Les effets environnementaux et sociaux du projet sont largement positifs. Sur le plan environnemental, il n'est pas prévu une possibilité d'implantation dans une zone sensible (parcs nationaux, aires protégées, zones humides, patrimoine culturel…) et les impacts devraient être modérés à mineurs et facilement réversibles. Cependant, certains aspects liés à la sécurité des chantiers et à la gestion des déchets, aux effluents et boues de vidange, aux pertes d'actifs, au genre et à l'équité sociale méritent d'être pris en charge pour éviter des effets adverses sur l’environnement biophysique et socioéconomique, et promouvoir la gestion durable des ressources notamment hydriques et la résilience aux changements climatiques, l’inclusion sociale dans le développement et la mise en œuvre des investissements.

4.3.1. Impacts positifs

4.3.1.1. Impacts environnementaux Le tableau 7 présente les impacts environnementaux positifs majeurs selon les composantes et sous projets concernés du projet ainsi que les mesures d’atténuation.

Tableau 7 : impacts environnementaux positifs du projet Impacts environnementaux Composantes Sous Mesures d’atténuation majeurs concernées projets concernés Réduction des risques de pollution de Veiller à ce que les meilleures pratiques l’environnement et des ressources de gestion des effluents et des boues notamment hydriques par les effluents A A2 soient incluses dans les contrats de bruts et les boues de vidange délégation de service Réduction des risques Veiller à ce que le délégataire de service d’eutrophisation des cours d’eau et de évacue des effluents conformes aux destruction de leur faune et flore A A2 normes environnementales de rejets . Adaptation aux changements climats : S’assurer que les nappes ciblées exploitation de ressources hydriques supportent les prélèvements envisagés moins vulnérables aux variations climatiques A A1 Économie des ressources hydriques Sensibiliser les paysans sur les vulnérables dans le contexte des avantages agricoles des effluents traités changements climatiques grâce au A et B A2 et B2 pour vaincre leurs réticences à y recourir recyclage des effluents Réduction des risques de Veiller à ce que les meilleures pratiques contamination et de pollution des A A2 de gestion des effluents et des boues de nappes vidange soient prises en compte lors de

38 Impacts environnementaux Composantes Sous Mesures d’atténuation majeurs concernées projets concernés la signature des contrats de délégation de service

4.3.1.2. Impacts socioéconomiques positifs

Le tableau 8 présente les impacts sociaux positifs majeurs selon les composantes et sous projets concernés du projet ainsi que les mesures d’atténuation.

Tableau 8 : impacts socioéconomiques positifs du projet Impacts sociaux majeurs Composan Sous Mesures d’atténuation tes projets concernées concernés Opportunités d’emplois locaux A ; B & C A1, A2 ; Privilégier la main d’œuvre locale aux B2 & C3 emplois non qualifiés Opportunités d’affaires pour les A ; B & C A1, A2 ; Privilégier les fournisseurs et prestataires et fournisseurs locaux B2 & C3 prestataires locaux Opportunités d’affaires pour les A ; B & C A1, A2 ; Privilégier les prestataires locaux prestataires privés de services grâce aux B2 & C3 contrats de DSP Autonomisation des femmes grâce aux Assurer un encadrement technique de opportunités d’activités maraîchères B B2 maraîchères génératrices de revenus Allègement de la tâche des ménagères Multiplier les branchements sociaux et grâce à la suppression de la corvée de A A2 les bornes fontaines l’eau Promotion de l’équité et l’égalité filles/garçons dans l’accès à l’éducation et amélioration du taux brut de scolarisation et de transition vers le Multiplier les branchements sociaux et cycle moyen et secondaire grâce à la les bornes fontaines suppression de la corvée de l'eau qui est A A2 d’une manière générale dévolue aux filles Amélioration des conditions sanitaires Sensibilisation des populations sur les et de bien-être des populations risques liés au recours à des sources notamment des femmes et filles grâce à d’eau non potables une plus grande disponibilité d’eau de A A1 qualité Facilitation de l’accès à A A2 Promouvoir les branchements sociaux l’assainissement Sensibilisation les populations sur les A A2 avantages des ouvrages Réduction des risques de maladies d’assainissement individuel pour hydriques et du péril fécal éradiquer la défécation dans la nature qui favorise le développement des maladies hydriques et du péril fécal Amélioration des conditions d’hygiène Sensibiliser les populations sur et salubrité publique et partant de la A A2 l’hygiène des ouvrages santé des populations d’assainissement (latrines, édicules…) et sur les maladies du péril fécal

39 Impacts sociaux majeurs Composan Sous Mesures d’atténuation tes projets concernées concernés Sensibiliser les populations pour Fourniture de boues stabilisées aux A et B A2et B2 dissiper leurs réticences à utilisées les agriculteurs boues stabilisées comme fertilisants agricoles Amélioration du cadre de vie grâce à la Veiller à ce que les meilleures pratiques suppression des déversements de gestion des effluents et des boues de d’effluents et des boues de vidange vidange soient prises en compte lors de dans le milieu vital A A2 la signature des contrats de délégation de service

4.3.2. Impacts négatifs

4.3.2.1. Impacts environnementaux négatifs

Le tableau 9 présente les impacts environnementaux négatifs selon les composantes et sous projets concernés du projet ainsi que les mesures d’atténuation.

Tableau 9 : impacts environnementaux négatifs Impacts environnementaux Composantes Sous projets Mesures majeurs concernées concernés Pollution atmosphérique et Utiliser des véhicules et engins en bon émission de gaz à effet de serre et état et les entretenir régulièrement ; perturbation de l’ambiance sonore A, B, C A1, A2, B2 & Arroser les pistes au sein des C3 établissements humains Production de déchets en quantité Assurer la prise en charge des déchets dispersée divers (inertes, par un prestataire agréé spéciaux...) A, B, C A1, A2, B2 & C3 Fragilisation des sols liée aux Combler les tranchées après la pose des fouilles et excavations A A1, A2, conduites et réhabiliter les aires remaniées Défiguration du paysage suite à la Créer un écran végétal autour des suppression du couvert végétal et infrastructures pour assurer leur par la présence physique des insertion paysagère ouvrages et les déchets A, B et C A1, A2, B2 & abandonnés C3 Réduction de la couverture A, B et C A1, A2, B2 Procéder à des reboisements végétale (espèces ligneuses et compensatoires herbacées) Destructions d’habitats S’assurer que les sites sont choisis en fauniques au cours de la libération dehors de tout habitat sensible des emprises A, B A1, A2, B2 (critiques) S’assurer que les sites sont choisis en Dérangement de la faune dehors de tout habitat sensible A, B A1, A2, B2 (critiques)

4.3.2.2. Impacts socioéconomiques négatifs

Le tableau 10 présente les impacts socioéconomiques négatifs du projet selon les composantes et sous projets concernés du projet ainsi que les mesures d’atténuation.

40 Tableau 10 : impacts socioéconomiques négatifs du projet Impacts sociaux majeurs Composantes Sous Mesures concernées projets concernés Perturbations temporaires des Informer les populations avant le déplacements des populations par les démarrage des travaux ; tranchées A A1 & A2 Élaborer un plan de circulation et des déviations Pertes et/ou restrictions temporaires Respecter les délais prévus pour les d’accès à des moyens de subsistance travaux ; lors des travaux A A1 & A2 Indemniser les pertes occasionnées aux populations avant les débuts des travaux Nuisances olfactives A A2 Tenir compte de la direction des vents dominants lors du choix des sites et des conditions de dispersion atmosphérique

4.3.3. Impacts cumulatifs du Projet

4.3.3.1. Impacts cumulatifs positifs

La sommation des effets des interventions passées, en cours ou prévues dans les zones d’intervention pourrait avoir comme impacts cumulatif ceux présentés au tableau 11

Tableau 11 : impacts cumulatifs positifs Secteurs Impacts cumulatifs Mesures de bonification concernés

• Une justice sociale renforcée grâce à la • Mettre en place d’un cadre réduction des écarts inter et intra de concertation entre les régionaux dans l’accès à l’eau potable ; divers intervenants afin

• Une réduction sensible des délais d’assurer une mutualisation Accès à l’eau d’atteinte des objectifs fixés en matière de leurs moyens, une potable d’accès à l’eau potable ; • Une augmentation du taux national bonification mutuelle d’accès à l’eau potable ; (capitalisation des • Sécurisation de l’approvisionnement expériences des uns et des en eau autres, ce qui réduit les • Une justice sociale renforcée grâce à la pertes de temps et de réduction des écarts inter et intra ressources), une régionaux dans l’accès à coordination et une l’assainissement ; planification de leurs Assainissement • Une réduction sensible des délais d’atteinte des objectifs fixés en matière interventions pour accroître d’accès à l’assainissement leurs chances de succès et • Une augmentation plus importante du tenir compte des priorités de taux national d’accès à chaque zone ; l’assainissement ; • Sensibiliser les bénéficiaires • Augmentation du taux traitement et de sur les bonnes pratiques de dépollution des effluents produits

41 Secteurs Impacts cumulatifs Mesures de bonification concernés

• Un meilleur maillage du pays et gestion des ressources et équipements hydrauliques agricoles et d’exploitation de Hydraulique pastoraux ; ressources ; agricole et • Un relèvement du niveau et de la • Assurer un renforcement de pastorale qualité de vie des populations grâce au capacité aux agriculteurs et développement ou au soutien aux activités agricoles et pastorales qui éleveurs seront sources de revenus

4.3.3.2. Impacts cumulatifs négatifs Les impacts cumulatifs redoutés résulteront de la sommation des effets adverses des secteurs spécifiques. Ils peuvent également consister en des effets induits. Le tableau 12 présente les impacts cumulatifs négatifs des secteurs considérés.

Tableau 12 : impacts cumulatifs négatifs Secteurs Impacts cumulatifs négatifs Mesures d’atténuation

• Épuisement des nappes ; Accès à l’eau potable • Problèmes et de salubrité liés à une Assainissement mauvaise gestion des effluents et des boues ; Sensibiliser les bénéficiaires sur • Maladies du péril fécal les bonnes pratiques de gestion • Gaspillage de l’eau ; des ressources et d’exploitation • contamination des points de de ressources Hydraulique agricole et captage à cause de l’utilisation pastorale d’intrants chimiques ; • Arrêt des activités en raison d’un manque d’eau

42 V. CONSULTATION DU PUBLIC La Sauvegarde Opérationnelle (SO) 1 de la BAD, relative à l’évaluation environnementale et sociale, exige de l’emprunteur ou du client, des consultations libres, préalables et informées des communautés ainsi que de toutes autres parties prenantes intéressées susceptibles d’être affectées par les impacts environnementaux et sociaux. Elle exige par ailleurs la prise en compte des résultats obtenus sur l’ensemble du cycle de projet. Dans le même ordre d’idée, l’Arrêté ministériel n° 9468 MJEHP-DEEC en date du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à l’étude d’impact environnemental au Sénégal impose la réalisation de consultations du public au cours du processus d’EIES.

Pour être en phase avec ces textes, des consultations sous forme d’entretiens individuels semi-structurés et de focus-group en ligne ont été organisés du 21 avril au 02 mai 2020 dans toutes les régions ciblées par le projet et ont concerné les acteurs listés dans le tableau 13.

Tableau 13 : Liste des acteurs consultés Structures nationales Acteurs régionaux et Autorités Société locaux administratives civile et et municipales secteur privé Direction de la Protection Civile Services régionaux des Gouverneurs GIE, GPF (Ministre de l'Intérieur) Sapeurs-Pompiers Préfets (Préfet Flex’Eau, Direction de la Protection de Kanel, (Kaffrine) Sociale/Ministère du Travail Inspections régionales Louga) Division de la Prévention hygiène, du travail et de la Maires (Conseil Santé, Sécurité au travail (CTSS) protection sociale Municipaux de Ministère de la Santé et de l’Action Bokidiawé ; de Sociale (MSAS) Kanel ; de Direction Gestion et de la / Ranérou ; de Planification des Ressources en Eau Thilogne ; de (DGPRE) (Ministère de l’Hydraulique Ourossogui) et de l’Assainissement (MHA))

Direction de l'Élevage (DIREL) Services régionaux de l’élevage Direction de l’Agriculture (DA) Divisions régionales du (Ministère de l’Agriculture et de développement rural l’Équipement Rural) (DRDR) Direction de l’Assainissement Divisions Régionales de (Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement l’Assainissement (MHA) Direction de l’Hydraulique Ministère Divisions régionales de de l’Hydraulique et de l’Hydraulique l’Assainissement (MHA) Direction de l’environnement et des Divisions régionales de établissements classés/ Ministère de l’environnement et des l’Environnement et du établissements classés Développement (MEDD) (DREEC) ▪ Division de l'Étude Impact Environnemental (DEEC/DEIE) ▪ Division Installations Classées (DIC) ▪ Division de la Prévention et du Contrôle des Pollutions et Nuisances (DCPN/DEEC)

43 Structures nationales Acteurs régionaux et Autorités Société locaux administratives civile et et municipales secteur privé Direction des Eaux, Forêts et Chasses Inspections régionales et de la Conservation des Sols des eaux et forêts (Ministère de l’Environnement et du (IREF) Développement) Direction Générale de l'Urbanisme et Services régionaux de de l'Architecture (DGUA) (Ministère l’urbanisme et de de l’habitat et du renouveau urbain) l’habitat Service National de l’Hygiène (SNH) Brigades Régionales d’Hygiène OFOR / ONAS ONAS SENELEC SENELEC SONES / AGEROUTE AGEROUTE Acteurs à la base ARD, CLD, CADL Réseau des Femmes de la SIPA Groupements de femmes de Thiancone Hiraye et de Thiambé Action Sociale Source : HPR-Ankh Consultants 2020, Rapport sur la Consultation des acteurs, Projet i202

5.1. Recommandations des acteurs consultés

Pour atténuer ou même éliminer les risques qu’ils ont identifiés et faire du projet i2021 un réel succès, les acteurs ont formulé les recommandations suivantes :

• Prévenir et gérer les conflits professionnels en : • Promouvoir la santé et la sécurité au travail par : • Respecter les prescriptions du Plan Cadre de Gestion Environnemental et social et prévoir un fonds de suivi de la SGES pour le Comité Régional de Suivi Environnemental ; • Mettre en œuvre un programme d’assistance et d’accompagnement afin de restaurer les moyens d’existence ; • Respecter les procédures d’expropriation, payer à temps les indemnisations et mettre en œuvre un programme d’assistance et d’accompagnement pour les PAP ; • Élaborer au besoin un plan d’action de réinstallation si des biens sont impactés ; • Assurer l’implication effective de toutes les parties prenantes, notamment les populations et autorités locales. Pour ce faire élaborer un plan de communication. • Sensibiliser les populations aux risques et respecter les culturelles locales ; • Intégrer dans les DAO des clauses garantissant la qualité des ouvrages ; et prévoir ouvrages des périmètres de protection autour des installations ;

44 • Promouvoir la collaboration entre acteurs (Sani marché, PEAMIR, SENELEC, AGEROUTE4, etc.) et mettre en place un cadre de gestion collégiale des eaux ; • Réduire au minimum les coupes et procéder à des reboisements autour des ouvrages ; • Intégrer la lutte contre les changements climatiques dans la stratégie de gestion du projet (gestion des GES, valorisation agricole des boues stabilisées et des effluents.) ; • Assurer des maintenances régulières des ouvrages par l’ONAS ; • Élaborer un plan de circulation pour éviter les accidents, sensibiliser les conducteurs à la limitation de vitesse et arroser les pistes pour limiter les dégagements de poussière ; • Respecter les exigences légales et réglementaires ; • Privilégier la main d’œuvre et les fournisseurs/prestataires locaux ; • Sécuriser en énergie l’approvisionnement correct des ouvrages ; • Remettre en état les zones remaniées ; • Établir le tableau des ICPE prévues dans la mise en œuvre du projet, les bases chantiers et bases vies et élaborer des fiches techniques d’inspection des types d’ICPE listées. • Tenir compte de la direction des vents lors du choix des sites des STEP pour minimiser les nuisances olfactives ; • Former les agents sur la maitrise des processus d’intégration de l’environnement dans la commande et sur les outils d’évaluation environnementale des projets ; et les membres du CRSE sur la prise en charge de la gestion des risques environnementaux et sociaux ; • Analyser les besoins en formation des OCB (groupements féminins, associations, etc.) et mettre en œuvre des programmes de renforcement de capacité ; • Définir un mécanisme de financement des activités économiques des OCB ; • Veiller à une gestion rationnelle des ressources en eau et une utilisation optimale par les bénéficiaires.

5.2. Conclusion de la consultation du public

La consultation des différents acteurs a révélé une appréciation positive du projet i2021. Les acteurs sont en effet unanimes sur la pertinence du projet dont ils souhaitent la réalisation imminente, au vu des avantages importants qu’il va procurer aux populations des zones ciblées : accès aux services sociaux de base comme l’eau potable et l’assainissement avec leurs répercussions positives sur la santé et le bien-être, opportunités de création de richesses grâce à la redynamisation des activités agricoles, pastorales, commerciales.

Toutefois, ces acteurs ont émis un certain nombre de contraintes, de craintes et préoccupations. Ils ont enfin formulé des recommandations qui, mises en œuvre pourraient contribuer à l’atténuation des risques identifiés et à la réussite du projet

5.3. Synthèse des contraintes et des craintes, ainsi que des attentes des acteurs consultés

Le tableau 14 présente les contraintes évoquées par les acteurs ainsi que leurs craintes et attentes et les PV des rencontres sont en Annexe D.

4 Une demande d’autorisation devra être adressée à AGEROUTE en cas d’intervention sur le réseau routier classé ; de même, il serait indiqué d’avoir la cartographie de tous les réseaux existants, afin de les préserver.

45 Tableau 14 : Contraintes, crainte et attentes des acteurs consultés Contraintes Craintes et préoccupations Attentes • Présence des • Absence ou la mauvaise planification des sites • Nécessité de définir des sites de réception ainsi que les modalités de gestion réseaux des d’exploitation des excréta ; concessionnaires • Non implication ou implication insuffisante des • Renforcement de capacités par : • Déficit en populations à la prise de décision o La formation sur des thématiques diverses et pertinentes pour la mise en personnel qualifié • Pression excessive sur les ressources hydriques œuvre et le suivi du projet ; au niveau de la • Recrudescence des conflits entre les utilisateurs des o La fourniture de matériels logistiques et bureautique leur permettant DGPRE, ressources en eau (agriculture, élevage, mines, etc.) ; d’assurer pleinement leurs missions. notamment à la • Risque de pollutions de la nappe et des eaux de surface o L’octroi de personnel qualifié. Division de la par des activités comme l’exploitation minière Formation entre autres sur les thématiques suivantes : police de l’eau (industrielle et artisanale), la multiplication des fosses • Exploitation sans septiques, etc. ; • Gestion de l’eau et assainissement (potabilisation et dosage des compositions autorisation des • Surexploitation des eaux souterraines avec l’utilisation chimiques de l’eau, techniques de dépollution des eaux, méthodes de ressources par des du champ captant de Tassette par l’OFOR et la SONES, traitement des eaux usées, mise en œuvre des projets eau et assainissement, industries ce qui des forages du Littoral Nord FNL dans la zone de Louga techniques de mise en valeur des boues de vidange, maîtrise d’ouvrage - eau rend difficile et du Lac de Guiers, des Forages de Tamba et et assainissement- etc.) ; l’estimation des Kédougou ; prélèvements • Gestion des impacts environnementaux des ouvrages hydro-agricoles • Problématique du traitement et de la réutilisation des (barrages et autres ouvrages de retenue d’eau) ; • Absence de eaux usées, soulevée par certains acteurs ; • Systèmes d’Informations Géographiques schémas de gestion • Aspects sécuritaires des travaux de génie civil ; • Hygiène, Santé et Sécurité au travail des boues de • difficulté en perspective pour dégager les assiettes • Utilisation et gestion des équipements de secours vidange, de gestion foncières nécessaires à l’implantation des ouvrages ; • Gestion et préservation des ressources naturelles des déchets solides • gestion des eaux usées et boues de vidange et et de traitement des • Changements climatiques usées • Évaluation Environnementale • Variabilité et le • Mise en œuvre de la Stratégie de Gestion Environnementale et Sociale changement (SGES) climatique • Gestion des ressources pastorales • Transformation des produits agro-pastoraux

Page 46 VI. PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

Le plan cadre de gestion environnementale et sociale définit les mesures génériques et les procédures de gestion environnementale et sociale dans le cycle des sous-projets. Il comporte de plus, un plan d’atténuation des impacts ; un plan de communication ; un cadre de surveillance et de suivi environnemental ainsi que des arrangements institutionnels de mise en œuvre du projet, des mesures de renforcement des capacités techniques et une évaluation à mi-parcours des coûts.

6.1. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique

Le tableau 15 rappelle les étapes de prise en compte de l’environnement au niveau au cours du cycle de projet. Tableau 15 : Prise en compte de l’environnement au cours du cycle du projet i2021

Actions environnementales et sociales effectuées et en Acteurs de Phases perspectives mise en œuvre 1. Préparation Effectuée : Identification de l’ampleur des travaux et du projet détermination et préparation des études environnementales et UCP sociales (EES) AGEX - Préparation des TDR et des rapports d’EES DEEC - Consultation avec les parties prenantes BAD - Intégration de la consultation dans la conception technique et Consultant les instruments de planification environnementale et sociale agréé (EES) - Conformité environnementale délivrée par l’autorité nationale compétente 2. Évaluation - Examen et approbation des EES UCP - Intégration des commentaires de la BAD avant publication AGEX - Intégration des résultats environnementaux et sociaux dans le BAD document d’évaluation du projet Consultant agréé (EES) - Publication des EES au niveau national, au centre d’information du public de la BAD et sur le site Web de la BAD - NB. La publication des EES est requise au plus tard un mois avant le conseil d’administration de la BAD qui approuve le projet qui après la phase de négociation du prêt. 3. Négociation - Inclusion des conditions environnementales et sociales dans UCP, AGEX du prêt l’accord de prêt MEPC BAD

6.2. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique au niveau opérationnel Le processus de sélection environnementale et sociale est préconisé au regard de la taille et de la nature des sous-projets.

Ce processus devra permettre de préciser et de détailler davantage les mesures et de les spécifier par rapport aux sites d'implantation des ouvrages prévus. La démarche à suivre et les outils de screening sont définis par la législation nationale.

Page 47 6.2.1. Screening environnemental et social

Il a pour but de déterminer les projets qui sont susceptibles d’avoir des impacts environnementaux et sociaux négatifs ; et identifier les activités nécessitant des EIES ou les simples mesures environ- nementales à appliquer le cas échéant. Il doit être réalisé au stade de planification et de l’élaboration des projets au moyen d’un formulaire qui se présente sous la forme d’un questionnaire permettant l’identification des impacts environnementaux et sociaux de chaque projet (voir le formulaire de tri préliminaire en annexe3).

Le processus screening comprend : • le remplissage du formulaire de sélection par le Conseil rural, municipal ou régional ; • la transmission du formulaire à la DREEC via l’ARD ; • la validation du formulaire par le CRSE et ; • la classification environnementale du projet par la DREEC. Le formulaire de tri préliminaire devra permettre de recueillir au niveau local des informations sur les problèmes environnementaux et sociaux associés à l’implantation du projet en vue de déterminer le travail environnemental à faire. Après avoir identifié et défini un sous-projet, l’UCP devra solliciter son Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et Sociale pour la sélection environnementale et sociale de l’activité à réaliser.

La première étape du processus de sélection portera sur l’identification et le classement de l’activité à réaliser, pour pouvoir apprécier ses effets sur l’environnement. Le remplissage du formulaire de sélection sera effectué par le SSES de l’UCP qui sera désigné comme Point Focal Environnement et Social du projet.

6.2.2. Processus de catégorisation environnementale et sociale des projets et instruments de sauvegarde correspondant Les activités du Projet spécial i2021 susceptibles d'avoir des impacts significatifs directs ou indirects sur l’environnement seront classées en trois catégories conformément aux exigences de la BAD qui seront considérées (cf Tableau 4) : Catégorie 1 : Les opérations de la Banque susceptibles de causer des impacts environnementaux et sociaux significatifs correspondent aux installations de premières définies par le Code de l’Environnement du Sénégal et sont Décret d’application. Elles nécessitent une évaluation EIES ; Catégorie 2 : Opérations de la Banque susceptibles de causer moins d’effets environnementaux et sociaux indésirables que la catégorie 1. Elles correspondent aux installations de seconde classées du Code de l’Environnement du Sénégal. Elles feront l’objet d’une AEI ; Catégorie 3 : Opérations de la Banque présentant des risques environnementaux et sociaux négligeables. Ces opérations ne nécessitent pas d’EIES ou d’AEI, mais juste l’application de simples mesures.

Pour rappel, un travail préliminaire de sélection a été effectué par le SSE DE l’UCP pour les besoins de catégorisation environnementale du Projet spécial i2021 dans le cadre de l’évaluation environnementale et sociale. Les résultats de la sélection devront aboutir aux catégories 2 ou 3 (Cf Tableau 16).

La validation de la classification environnementale des projets revient à la DEEC et à la BAD. L’exécution du travail environnemental quant à lui, il sera effectué par le consultant agréé désigné.

Page 48 Tableau 16 : Projet de Catégorisation des sous Projets et type et niveau d’évaluation environnementale et sociale requise sur la base des informations disponibles Composante Sous – Activité Catégorisation Type et niveau d’études Type et niveau Composante d’évaluation E&S Système Système BAD Système Système retenu (échelle sous national national BAD – projets) Travaux de réalisation de 05 Catégorie 2 5 PGES UPT (SAEP : UPT, réseau, Non Annexe II des PEES (Encadré 2) PAR réservoir) classé Approvisionnement en eau en Néant PAR abrégé milieu rural

Catégorie 2 A : Service 1 PGES Non Annexe II des PEES (Encadré 2) sécurisé d’eau et Travaux de remise à niveau Néant PAR classé Petits projets de réhabilitation, d’assainissement d’ouvrages dans la DSP de PAR abrégé d’entretien et de modernisation Tambacounda 13 PGES5

Travaux de sécurisation de Catégorie 2 6 PGES PAR l'AEP des centres de 6 gros Non Annexe II des PEES (Encadré 2) PAR PAR abrégé centres ruraux classé Approvisionnement en eau en Néant PAR abrégé milieu rural Travaux Catégorie 2 d'extension/densification de 1 PGES Non Annexe II des PEES (Encadré 2) réseaux d’eau potable et de Néant PAR classé Assainissement en milieu rural. réalisation de branchements PAR abrégé Projets d’adduction eau sociaux6 Réalisation d’ouvrages d’évacuation et de traitement des Catégorie PGES 2 EIES/PGES A2 : eaux usées dans les centres semi- Catégorie Annexe II des PEES (Encadré 2) PAR PAR Infrastructures urbains – sous volet 1 Assainissement en milieu rural ; PAR abrégé PAR abrégé d’assainisseme assainissement collectif Projets d’assainissement EIES nt (Ourossogui et Kanel) Réalisation d’ouvrages Catégorie 2 d’évacuation et de traitement des PGES 3 AEI/PGES Catégorie Annexe II des PEES (Encadré 2) eaux usées dans les centres semi- AEI7 PAR PAR 2 Assainissement en milieu rural ; urbains – sous volet PAR abrégé

assainissement autonome

5 PGES à proposer dans le cadre de l’EES du Projet 6 Les travaux pourraient entraîner une réinstallation 7 Les projets actuels de STBV font l’objet d’une EIES. Il est recommandé une requalification et de réaliser une seule AEI pour les trois sites d’intervention (Goudiry, Ranérou et Koumpentoum)

Page 49 Composante Sous – Activité Catégorisation Type et niveau d’études Type et niveau Composante d’évaluation E&S Système Système BAD Système Système retenu (échelle sous national national BAD – projets) (Ranérou, Koumpentoum et Goudiry) Réalisation d’ouvrages Catégorie 2 PGES Non 1 PGES8 d’assainissement (latrines et Annexe II des PEES (Encadré 2) Néant PAR classé PAR édicules) en milieu rural Assainissement en milieu rural PAR abrégé B1 : Résilience Catégorie 2 PGES B : Résilience aux maladies Réalisation de 3500 latrines Non 1 PGES Annexe II des PEES (Encadré 2) Néant PAR sanitaire, transmissibles suivant l’approche Sanimarket classé PAR abrégé Projets d’assainissement PAR abrégé nutritionnelle et (COVID-19) par un Business Développer ; économique Soutien au développement Supérieur d’activités maraîchères grâce à e ou Catégorie 2 1 AEI/PGES B2 : Soutien l’aménagement et égale à Catégorie 2 PGES PAR aux activités l’approvisionnement en eau et en 10 ha Annexe II des PEES (Encadré 2) AEI PAR PAR abrégé agro- compost de périmètres avec les Catégorie PAR abrégé économiques eaux et boues traitées des stations 1 d’épuration des centres semi- Supérieur urbains, e à 5 ha Réalisation de travaux et PGES 1 AEI/PGES d'hydraulique inférieure Catégorie 2 AEI PAR PAR à 10 ha PAR abrégé Catégorie 2 C : Renforcement C3 : Soutien à des capacités de l’organisation Appui aux infrastructures, résilience au du Forum équipements (stands, pavillons) Non changement mondial de susceptibles d’être réutilisés au- Catégorie 3 Néant Néant PGES classé climatique et l’Eau Dakar delà de la période du forum PAR abrégé gouvernance 2021

8 PGES à élaborer dans le cadre de l’EES du Projet

Page 50 6.2.3. Préparation des instruments de sauvegarde environnementale et sociale requis

La préparation des instruments de sauvegarde environnementale et sociale s’étend de l’élaboration des TDR à la finalisation du rapport d’étude environnementale et sociale (EIES, AEI, PAR, PAR abrégé). Les activités rentrant dans ce cadre sont les suivantes :  Élaboration des TDRS Elle revient à l’AGEX/UGP qui peut s’attacher les services d’un consultant. L’élaboration des TDRs consistera à une analyse des enjeux environnementaux et sociaux liés au projet et permettant de définir les grandes orientations pour les études approfondies. Des précisions sur les niveaux de détail des études environnementales et sociales à réaliser sont données au terme de l’analyse. Les principales actions à mener dans le cadre de l’élaboration des TDRS seront : • L’identification des enjeux environnementaux et sociaux ; • La définition des orientations pour les études environnementales approfondies ; • La précision du niveau de détails requis pour les analyses ; • La définition de la nature des études environnementales et sociales à réaliser (EES, EIE, AIE, audit environnemental) à réaliser sur la base de la catégorisation validée par la DEEC ; • La préparation d’un projet de Termes de Références pour les études environnementales retenues ; • La transmission du projet de Termes de Références à la DEEC pour validation (les TDRs sont examinés par le comité national ou régional de validation des évaluations environnementales) ; • L’intégrer des recommandations de la DEEC dans les TDRs finalisés.

 Sélection d’un bureau d’étude ou d’un consultant pour la réalisation des études environnementales La sélection du consultant incombe à l’AGEX/UCP. Les principales actions entrant dans ce cadre sont : • La rédaction de l’appel à candidature pour la sélection d’un consultant agréé ; • La définition des critères de sélection et la mise en place d’un comité de sélection ; • La publication l’appel dans les journaux officiels ; • La sélection du consultant sur la base des critères prédéfinis.

 Supervision et évaluation des études environnementales L’AGEX/UCP devra superviser et évaluer les études environnementales. Les actions qui suivent lui incomberont : • Mise à la disposition du consultant de l’ensemble de la documentation relative au projet/programme (fiche technique du projet, rapport d’évaluation des enjeux environnementaux et sociaux, TDRs validés de l’étude…) ; • Participation aux séances de cadrage de l’étude ; • Conduite des missions de reconnaissance de terrain du consultant ; • Participation aux séances de consultation du public ; • Validation des rapports intermédiaires, et du rapport provisoire et son dépôt à la DEEC pour examen et validation par le comité technique ; • Préparation, en collaboration avec le consultant, de la réunion de validation du rapport provisoire ; • Vérification et validation de l’intégration des observations du comité technique ; • Participation aux audiences publiques aux côtés de la DREEC et du consultant ; • Validation du rapport final et son dépôt à la DEEC ; • Elaboration d’une synthèse de l’étude et publication des résultats.

Page 51  Élaboration du rapport Cette tache revient au consultant dont le travail doit être guidé par les TDRs

6.2.4. Examen, approbation des rapports E&S et obtention du Certificat de Conformité Environnementale Les rapports produits aux termes des études environnementales et sociales devront être soumis au niveau national à l’entité nationale compétente (DEIE/DEEC) qui organise la réunion du comité technique de pré-validation et des audiences publiques en vue de la validation par les populations dans les régions concernées conformément aux dispositions de la Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001 portant code de l’environnement.

Les rapports pré-validés par le comité technique sont aussi soumis à l’avis consultatif des populations en audience publique. A l’issue de la validation par le comité technique et de la prise en compte de l’avis des populations locales, un certificat de conformité est délivré par le Ministre chargé de l’Environnement et du Développement Durable par arrêté ministériel. En attente de cet arrêté et pour faciliter le démarrage des travaux, sous réserve des autres autorisations administratives et/ou déclarations requises (autorisation de construire, autorisation de captage, déclaration de chantier si nécessaire, etc.), la DEEC délivre à l’AGEX une attestation de conformité environnementale.

Les rapports d’AEI et d’EIES et des PAR devront également faire l’objet d’une validation par la BAD avant l’obtention de l’attestation de conformité environnementale. 6.2.5. Information et diffusion du rapport d’EIES, d’AEI et du PAR/PAR abrégé Après validation du rapport d’EIES, d’AEI, de PAR abrégé, l’UCP i2021 devra procéder à sa large diffusion auprès des populations bénéficiaires et des structures d’appui. Ainsi, des exemplaires devront par exemple être déposés aux mairies et être accessibles à tous ceux qui désireront les consulter. La législation nationale en matière d’évaluation environnementale impose la tenue d’audiences publiques qui doivent être l’occasion de présenter le rapport au public pour validation.

6.2.6. Intégration des dispositions environnementales et sociales dans les Dossiers d'appels d'offres et approbation des PGES-chantier

Les AGEX, sous la supervision de l’UCP i2021, veilleront à l’intégration des recommandations et autres mesures de gestion environnementale et sociale dans les dossiers d’appel d’offre (DAO), demande de renseignements et de prix (DRP) et dossiers d’exécution des projets (DEP).

Les coûts liés aux mesures environnementales et sociales doivent être intégrés dans le détail estimatif et le bordereau des prix. Les aspects sociaux seront particulièrement suivis dans l’intégration des mesures dans les DAO, les DRP et les DEP, avec une attention particulière sur les points suivants, notamment : - la participation des groupes les plus vulnérables ; - la prise en compte du genre ; - les violences et abus sexuels ; - le contrôle social (citoyen).

6.2.7. Mise en œuvre du PGES ou du PAR

Les Entreprises contractantes auront la responsabilité de l’exécution des mesures environnementales et sociales, conformément aux directives et clauses environnementales et sociales contenues dans les marchés de travaux comme composantes contractuelles.

6.2.8. Suivi et surveillance environnementale de la mise en œuvre des PGES

• La supervision des activités sera assurée par l’Expert Environnemental et Social du projet et aussi avec l’appui des Experts de Sauvegardes de la Banque Africaine de Développement. L’EES jouera

Page 52 un rôle d’interface entre les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre et le suivi/surveillance et vérifiera l’effectivité du respect des prescriptions environnementales et sociales • La surveillance de proximité de l’exécution des mesures environnementales et sociales sera assurée par les responsables QHSE des entreprises adjudicataires et par les bureaux de contrôle (mission de contrôle) qui seront commis à cet effet. • Le suivi (contrôle régalien) sera effectué par le comité régional de suivi environnemental et social (CRSE), sous la coordination de la Division Régionale de l’Environnement et des Établissements Classés (DREEC), dans les communes où les sous-projets seront mis en œuvre. • L’évaluation sera effectuée par des Consultants indépendants, à mi-parcours durant les travaux et à la fin du projet du projet i2021. • Des Audits annuels : Évaluation systématique des informations environnementales et sociales sur le degré de conformité du projet aux conditions environnementales et sociales du prêt, aux politiques environnementales et sociales de la BAD ou à tout autre critère défini. Ils seront réalisés chaque année par un Consultant indépendant recruté par l’Unité de Gestion du Projet.

6.2.9. Reporting

Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du CGES, le dispositif de rapportage suivant est proposé :

• Des rapports périodiques mensuels ou circonstanciés de mise en œuvre produits par les Responsable Qualité – Santé - Sécurité -Environnement (RQHSE) des entreprises adjudicataires des travaux et transmis à la mission de contrôle et à la coordination du Projet. Cette exigence sera précisée dans les contrats des entreprises ainsi que l’obligation de transmission de ces rapports à la mission de contrôle • Des rapports périodiques (trimestriel, semestriel et annuel) de surveillance de mise en œuvre à être produits par les missions de contrôle et transmis à la coordination du Projet; cette exigence sera précisée dans les contrats des missions ainsi que l’obligation de transmission de ces rapports à l’UCP/AGEX ; • Des rapports de suivi élaborés par la CRSE/DREEC seront transmis régulièrement (annuellement) à l’UCP. Cette exigence sera précisée dans la convention ou protocole entre la DEEC et l’UCP qui va lier les deux institutions ; • Un rapport trimestriel sur la mise en œuvre du PCGES, des PGES et des PAR dans le cadre de l’exécution des rapports d’avancement du projet sera transmis à la BAD par l’UCP. • Des rapports annuels ou circonstanciés de suivi et de surveillance de la mise en œuvre du PCGES, des PGES et des PAR produits par l’UCP et résumeront les résultats des rapports trimestriels ainsi que les résultats des audits de performance.

Ces rapports devront rendre compte de l’état d’exécution des mesures édictées ainsi que des problèmes rencontrés.

Le tableau 17 présente les étapes la consistance des activités et les responsabilités institutionnelles des activités de prise en compte de l’environnement dans le cycle des sous-projets.

Page 53 Tableau 17 : Responsabilités pour la mise en œuvre du processus de gestion environnementale et sociale Responsabilité Étapes Consistance Exécution Suivi Préparation des dossiers techniques d’exécution des UCP du Projet spécial - DEEC 1. Préparation des sous- projets activités du sous-projet (identification, procédure de i2021 BAD recrutement des bureaux d’études, etc.) SSES de l’UCP du Projet Sélection environnementale et sociale et classification spécial i2021, de 1.1. Tri préliminaire du sous- projet UCP du Projet spécial i2021 du sous- projet l’AGEX et/ou DREEC/DEEC 1.2. Validation de la sélection et Examen du formulaire et vérification des mesures classification environnementale et DEEC UCP du Projet spécial i2021 d’atténuation à prendre et validation sociale du sous-projet 2.1. Cas d’application de Insertion des mesures dans Exploitation des annexes et intégration des mesures SSES de l’UCP du Projet DREEC/DEEC simples mesures les DAO dans les DAO et vérification spécial i2021 BAD d’atténuation Préparation des termes de SSES de l’UCP du Projet Projet de TDR UCP du Projet spécial i2021 références spécial i2021 Approbation/validation des Selon la consistance des travaux prévus, cette DEEC SSES de l’UCP du Projet TDR validation peut être précédée d’une visite des sites BAD spécial i2021 2.2. Réalisation Spécialiste de Passation d’Étude d’Impact Sélection selon les procédures en vigueur (agrément, Choix du consultant de Marchés (SPM) de UCP du Projet spécial i2021 Environnemental et etc.) l’AGEX Social (EIES / AEI / Réalisation de l’étude PAR/PAR abrégé) d’impact (AEI, EIES - Selon les procédures nationales et celles de la AGEX, UCP du Projet spécial approfondie) et PAR BAD ; Consultant agréé i2021 abrégé ; - Dépôt du rapport d’EIES, AEI, PAR à la DEEC Consultation du public Examen du rapport d’Analyse Environnementale DREEC/ CRSE DEEC Initiale (AEI) BAD

Examen du rapport d’Étude d’Impact approfondie et Comité Technique DEEC Validation des rapports produits du PAR National BAD - Organisation de l’audience publique ; UCP du Projet spécial i2021 Consultant agréé

Page 54 Responsabilité Étapes Consistance Exécution Suivi - Intégrer les préoccupations des populations les plus concernées - Affichage ; - Technique National - Diffusion des résumés non techniques des - Consultants - DEEC rapports produits - UCP du Projet spécial Diffusion de l’information - Dépôt d’exemplaire des rapports validés aux i2021 mairies pour faciliter leur accès aux populations. - BAD - Diffusion des rapports des évaluations E&S dans ISTS de la BAD Intégration dans le dossier d’appel d’offres (DAO) du Intégration des mesures environnementales et projet, de toutes les mesures environnementales et SSES de l’UCP i2021 BAD sociales dans les DAO/DRP et DE sociales de la phase pouvant être contractualisés avec l’entreprise Par les entreprises, attributaires des travaux 2. Exécution des sous- projets Réalisation des différentes activités/ouvrages prévus et prestataires (pour le UCP i2021 dans les sous-projets compte du (des) promoteur(s) - DEEC/DREEC/ CRSE Exécution des mesures environnementales et Exécution des mesures E&S par les Entreprises Entreprise en charge des - SSES de l’UCP i2021/UCP sociales attributaires des travaux et prestataires travaux i2021 - BAD - Responsable Qualité – Santé - Sécurité - Surveillance interne de la mise en œuvre des mesures Environnement - Mission de contrôle (MdC) E&S (RQHSE) des entreprises Suivi- de la mise en Surveillance - DEEC/DREEC/ CRSE œuvre des mesures Surveillance externe de la mise en œuvre des mesures - Mission de contrôle - SSES de l’UCP Projet environnementales E&S (MdC) spécial i2021/UCP i2021 et sociales - Spécialistes Surveillance externe (supervision / mission d’appui) sauvegardes de la - de la mise en œuvre des mesures E&S par l’entreprise BAD SSES de l’UCP Suivi Suivi interne Projet spécial - i2021/UCP i2021

Page 55 Responsabilité Étapes Consistance Exécution Suivi Suivi externe (contrôle régalien ou inspection) pour - DEEC contrôler le respect de la réglementation nationale en - CRSE/ DREEC - SSES de l’UCP Projet matière d’environnement, mais aussi l’effectivité et - spécial i2021/UCP i2021 l’efficience de la mise en œuvre du CGES Entreprise en charge des - DREEC Réception environnementale Production du rapport de recollement travaux - DEEC et sociale d’ouvrages Bureau de contrôle - BAD Consultants - SSES de l’UCP Projet Audit annuel de suivi des performances spécial i2021/UCP i2021 Consultants - SSES de l’UCP Projet Évaluation Audit Évaluation à mi-parcours spécial i2021/UCP i2021 Consultants - SSES de l’UCP Projet Évaluation finale spécial i2021/UCP i2021

Page 56 6.3. Plan d’atténuation des impacts négatifs

Les mesures d’atténuation de l’annexe 2.III. sont identifiées, pour minimiser les impacts environnementaux négatifs des investissements ne nécessitant pas d’études complémentaires (application de simples mesures de gestion environnementale et sociale). Il est attendu, dans le processus de sélection environnementale, que des mesures plus ciblées et spécifiques soient développées au besoin par l’environnementaliste des bénéficiaires ou avec l’appui des environnementalistes des AGEX.

6.4. Plan de communication

6.4.1. Objectifs du Plan de communication

La communication sur le projet visera à assurer l’acceptabilité sociale du projet et l’inclusion à l’échelle communautaire, en mettant tous les acteurs dans un réseau de partage de l’information sur le projet proprement dit. Le plan de communication sera élaboré dès le début du projet. Les activités spécifiques de communication devront être cohérentes et articulées au programme d’IEC de la Composante B : Résilience sanitaire, nutritionnelle et économique (Sous-composante B1 : Résilience aux maladies transmissibles (COVID-19)). Elles devront viser entre autres l’égalité et l’équité de genre, la promotion de l’hygiène personnelle, de l’eau, des denrées alimentaires, et de l’environnement pour la prévention des maladies transmissibles dont la Covid-19 et de l’altération de la qualité des aliments

Le plan ambitionne d’amener les acteurs à avoir, à l’échelle des collectivités concernées, une vision commune et des objectifs partagés des actions entreprises par le projet dans une logique tridimensionnelle : avant le projet (phase d’identification et de préparation) ; en cours de projet (phase d’exécution) ; après le projet (phase de gestion, d’exploitation et d’évaluation rétrospective). Le processus de consultation renvoie à la nécessité d’associer pleinement les populations dans l’identification des besoins, le suivi des activités et leur évaluation dans une perspective de contrôle citoyen, de partage des connaissances et des savoirs, de participation et d’efficacité sociale.

6.4.2. Approche méthodologique

Il sera mis en place, au niveau de chaque collectivité territoriale, un comité local d’information et de sensibilisation (CLIS) dont le rôle sera : i) d’appuyer l’institution locale dans le fonctionnement local et l’appropriation sociale du projet ; ii) de mobiliser les partenaires nationaux et locaux dans la mise en œuvre des activités du projet ; iii) de servir de cadre de résolution à l'amiable d'éventuels conflits (fonciers ou autres). Le CLIS en tant que structure d'information et de concertation devra des représentants des conseils municipaux, des élus, des représentants d'ONG et d’organisations des professionnelles médicales, des populations

Dans cette perspective, il s’agira aussi de veiller à la qualité et l’équité dans la représentation (groupes marginalisés, genre, etc.). Les ONG et associations locales pertinentes pourront servir de facilitateurs dans la phase d’identification des parties et de préparation du processus de communication éducative et sociale.

6.4.3. Étapes du plan de communication

• L’analyse de la situation qui permet de maîtriser le contexte sociogéographique, socio-économique, voire socio-politique, et les valeurs du milieu. Elle nécessitera un dialogue avec les parties prenantes et des recherches afin d’identifier, les forces, faiblesses, opportunités et menaces liées au projet et à son milieu d’implantation ; • La définition de la stratégie qui permet d’identifier les parties prenantes devant faire l’objet d’une communication active, d’évaluer les axes de communication, messages, supports de communication en capitalisant les canaux traditionnels et processus existants de dialogue communautaire, le planning d’exécution articulé aux activités du projet et les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires ;

Page 57 • La mise en œuvre de la stratégie qui passe par la mobilisation des ressources, la réalisation des actions planifiées, le suivi-évaluation, l’adaptation des actions à la perception, à des situations de conflits et/ou de formes cachées résistances, etc.

6.4. Plan d’implication du public

La Loi N° 2001 - 01 du 15 Janvier 2001 portant code de l’environnement et le Décret N° 2001 – 282 du 12 avril 2001 portant application du code de l’environnement dispose que la consultation et l’implication du public doivent être assurées pendant l'exécution de l'étude d'impact environnementale en collaboration avec les organes compétents de la circonscription administrative et de la commune concernée.

Les consultations devront aussi être conduites dès la sélection environnementale et sociale des sous- projets. Elles nécessiteront selon les acteurs en face, des entretiens individuels, une ou plusieurs réunions qui seront l’occasion de présenter le projet aux autorités administratives, aux élus locaux aux services techniques pertinents, ainsi qu’aux populations, aux OCB, aux ONG, aux activistes etc.

Ces consultations permettront d’identifier les principaux problèmes et de déterminer les modalités de prises en compte des différentes préoccupations, craintes, avis et recommandations des acteurs.

Les résultats des consultations devront être incorporés dans le rapport de l’EIES et seront rendus accessibles au public. Pour satisfaire aux exigences de consultation et d’implication du public de de la Banque, ces rapports feront l’objet d’une diffusion au niveau de son site internet, dans les journaux locaux, ainsi qu’au niveau des communes concernées.

6.6. Mécanisme de gestion des plaintes

La mise en œuvre du projet comportera des risques de plaintes et réclamations pour divers motifs. Aussi le(s) promoteur(s) de chaque sous-projet et les entreprises qui seront chargées des travaux devront à minima élaborer chacun (ou faire élaborer) un mécanisme de gestion des griefs qui seront exprimés tout au long du cycle du sous-projet en question. Ils devront élaborer, financer et doter de moyens appropriés le mécanisme avant le lancement des travaux pour ce qui est du promoteur(s), et dès le démarrage des travaux en ce qui concerne l’entreprise. Le mécanisme de gestion devra faire l’objet d’une vaste publicité en langues et formes appropriées (réunions d’information, communiqués de presse aux radios locales, affichages aux mairies concernées), être facilement accessible aux personnes susceptibles d’être affectées et dans la mesure du possible, la BAD qui devra être systématiquement et en temps réel, informée des travaux (du mécanisme de gestion des plaintes) et du niveau d’avancement des résolutions. Le mécanisme de gestion des plaintes devra être élaboré et partagé avec les populations. Il rédigera des rapports périodiques faisant mention en plus de la prise en compte des réclamations et de l’état d’avancement des résolutions, du bilan de ses activités. L’accessibilité, la transparence, la confidentialité et l’exigence de traitement de toutes plaintes reçues devront être ses principes directeurs. Les plaintes pour les impacts liés aux travaux comme celles plaintes dues à une perte de bien devront être collectées et traitées dans la transparence et sans préjudice pour le plaignant.

 Acteurs de mise en œuvre du Mécanisme de gestion des plaintes Du point de vue organisationnel, le MGP comportera une structure de collecte/réception et de transfert des plaintes, une structure d’enregistrement (point focal), une structure d’étude de recevabilité, une équipe de résolution (ERP) et de classement des plaintes, une structure de suivi. Les plaintes pourront être déposées/reçues au niveau des mairies ou devront être ouverts des registres de plaintes, ou au niveau des CLIS.

Page 58 Urgence environnement qui est un service de la DEEC dispose également d’un N° vert (1221) qui est fonctionnel tous les jours 24h/24 (même les week-ends et jours fériés). Ce numéro pourrait servir à la soumission de plaintes environnementales. Les plaintes des travailleurs pourront être soumises directement à l’Inspecteur du Travail et de la Sécurité Sociale ou à l’entrepreneur conformément à la réglementation sénégalaise. Les « badiénou Gokh », leaders féminins communautaires qui interviennent dans la santé maternelle et infantile et qui ont développé des relations de confiance avec les femmes dans les districts où elles interviennent, pourront être mobilisées dans la prévention des abus/harcèlements sexuels et les VBG, et également dans la collecte des plaintes. Les plaintes qui seront déposées au niveau des mairies seront relevées par des personnes désignées à cette fin. Quant à celles déposées au niveau de la mission de contrôle, elles seront reçues par l’expert environnementaliste de la mission de contrôle. Le point focal suit les traitements apportés à chaque cas de plainte. Il assure l’enregistrement des plaintes et consigne les arrangements avec le plaignant.  Typologie de plaintes et conflits associés aux projets de développement Dans la pratique, les plaintes et conflits qui surviennent au cours de la mise en œuvre des projets de développement se justifier pour la plupart par les motifs suivants : • Les nuisances sonores des engins durant les travaux ; • Les émissions des poussières ou des polluants atmosphériques ; • Les rejets d’eaux usées ou de déchets ; • Les excès de vitesse des engins de chantiers au sein des établissements humains ; • Les nuisances olfactives ; • Les pertes de biens et/ou de moyens de subsistance ; • Les discriminations, les abus/harcèlements sexuels et les VBG ; • Etc. ;

 Étape du Mécanisme de Gestion des Plaintes

• Réception des plaintes Le plaignant devra remplir une fiche de présentation des plaintes. Toutefois, cette activité pourra être exécutée par la structure réceptrice en faveur des plaignants analphabètes et/ou des zones enclavées qui sont contraints de présenter leurs plaintes au téléphone.

La réception des plaintes environnementales et/ou sociales sera assurée par les communes, les services de l’environnement (numéro vert gratuit), l’entreprise ou l’Inspecteur du Travail et de la Sécurité Sociale (plaintes des travailleurs), la mission de contrôle (MDC). Les plaintes relatives aux abus/harcèlements sexuels ou VBG seront reçues au niveau des « Badiénou Gokh » ou les maisons de justice.

Les moyens de collecte seront des registres des plaintes à ouvrir aux mairies, des cahiers des doléances sur les chantiers, des N° de téléphone, un numéro vert comme celui d’Urgence-Environnement à la DREEC. Pour faciliter la communication entre parties intéressés et éviter toute perte de temps, les adresses des différentes entités de collecte des plaintes devront données aux populations. Les plaintes collectées grâce aux canaux créés à cet effet seront enregistrées en vue d’un traitement soit à l’amiable avec l’intervention de médiateurs indépendants, soit par un tribunal. • Enregistrement des plaintes

Page 59 Les Experts Environnementalistes et/ou sociaux de la mission de contrôle joueront un rôle de suivi et d’appui à la transmission des plaintes et réclamations des acteurs désignés pour la collecte aux AGEX. Les plaintes et réclamations reçues seront enregistrées par les points focaux au niveau des AGEX par les Experts environnementalistes ou sociaux selon la nature de la plainte. Les fiches d’enregistrement numérisées seront exportées par l’Expert en Sauvegardes Environnementales de l’UCP après contrôle de qualité, sur le serveur utilisé par la CPCSP pour le suivi -évaluation des projets et au niveau duquel il existe un processus en cours d’intégration de la gestion environnementale et sociale, y compris la gestion des plaintes. Les destinataires des plaintes (Entreprise chargées des travaux, UCP, MDC, …) auront 05 jours au plus après réception de la plainte, pour établir un mémoire de réponse à la plainte reçue. • Traitement des plaintes en première instance

Des plaintes et litiges peuvent résulter de la non-application ou mise en œuvre des mesures de gestion et être résolus par l’arbitrage, grâce à l’application des règles de médiation issues de la tradition. Ainsi, de nombreux litiges peuvent être résolus : • A l’amiable après correction des mesures d’atténuation ; • Par l’arbitrage, en faisant appel à des anciens ou à des personnes respectées dans la communauté tout en lui étant extérieure. Dans ce cadre, un premier examen sera fait par l’expert environnementaliste de l’UCP, en rapport avec ses homologues des AGEX, pour statuer sur la recevabilité de la plainte par le projet, en s’appuyant sur son contenu, le mémoire de réponse à ladite plainte, l’avis de la mission de contrôle et au besoin sur les constats de visite de site. L’UCP s’appuiera sur les compétences de l’Inspecteur du Travail et de la Sécurité Sociale pour ce qui concerne les plaintes des travailleurs. Si la requête est fondée, le plaignant pourra recevoir une réponse après un traitement adéquat à l’amiable entre les deux parties dans un délai maximal de 15 jours à compter la date de réception de la plainte. Le traitement à l’amiable pourra se faire à l’interne entre le promoteur ou l’entreprise et les plaignants ou au niveau communal à travers un Comité Local de Médiation (CLM) qui devra comprendre au moins le Maire de la commune concernée ou son représentant qui assure la présidence, le Chef de quartier, une représentante de l’association des femmes, un représentant de l’association des jeunes, un représentant des plaignants et une ONG ou association locale.  Traitement des plaintes en seconde instance

Si le plaignant n’est pas satisfait du traitement en première instance, un second examen pourra être fait par un comité local de médiation (CLM). Le traitement par le comité local de médiation, matérialisera l’implication des autorités locales. Si, après délibération dudit comité, le plaignant est satisfait alors le Projet ou l’entreprise est tenu d’exécuter la décision dans un délai maximal de 15 jours. Les maisons de justice pourront aussi intervenir dans ce processus en seconde instance pour les plaintes complexes liées aux abus/harcèlements sexuels ou VBG en cas de non-résolution par les CLM qui vont intégrer les « Badiénou Gokh ». Ces structures ont un rôle de médiation et de conciliation conformément aux objectifs qui leur assigné par la réglementation en vigueur (cf. Décret n° 2007-1253 du 23 octobre 2007 modifiant le décret n° 99-1124 du 17 novembre 1999 relatif aux maisons de justice, à la médiation et à la conciliation). Si le plaignant n’est toujours pas satisfait, il pourra recourir au système judiciaire qui restera une option valide pour lui.  Traitement des plaintes en dernière instance ou recours judiciaire

Le plaignant sera libre de recourir aux instances judiciaires. Ils devront pour cette raison être informés du fait que les procédures judiciaires sont souvent coûteuses, longues, et peuvent de ce fait perturber leurs activités, sans qu’il y ait nécessairement garantie de succès.

Page 60 NB Le recours aux tribunaux nécessite souvent des délais longs avant qu’une affaire ne soit traitée, peut entraîner des frais importants pour le plaignant, et nécessite un mécanisme complexe, avec des experts et juristes. C’est pourquoi, le(s) promoteur(s) devra (ont) mettre en place un mécanisme extra - judiciaire de traitement des litiges faisant appel à l’explication et à la médiation par des tiers. Cette procédure démarrera dès la phase d’identification. Les lourdeurs liées aux procédures judiciaires ne devront nullement pousser le promoteur et/ou les entreprises à dissuader les plaignants de recourir à la justice formelle. Ces derniers devront au contraire, bénéficier d’une assistance judiciaire qui pourra être l’œuvre de la société civile, d’ONGs de protection de l’environnement ou défense des droits de l’homme Chaque personne affectée, tout en conservant la possibilité de recourir à la justice, pourra faire appel à ce mécanisme.  Information et sensibilisation

Afin de minimiser les risques de plaintes, la sensibilisation du personnel de l’entreprise et de ses prestataires sur le respect des clauses contractuelles et des mesures du PGES des études environnementales (respect des coutumes locales, lutte contre les violences basées sur le genre…) ; la sensibilisation des populations sur les comportements à éviter (respect des mesures sécuritaires…) par les ONG devra être de rigueur. Pour ce faire, le projet et l’entreprise devront nouer des partenariats avec des ONGs ou des associations locales (groupements de femmes, associations sportives et culturelles) pour une large diffusion de l’information et éventuellement élaborer des supports documentaires (explication du sens d’éventuels panneaux mis en place, comportements à éviter…) à laisser aux populations. Ces aspects devront être pris en compte dans le plan de communication.

 Suivi et clôture des plaintes

Une fois qu’une résolution de la plainte aura été convenue ou qu’une décision de clore le dossier aura été prise, l’étape finale consistera en la mise en œuvre du règlement, le suivi des résultats par l’UCP et la conclusion de la plainte. Les problèmes survenus pendant la mise en œuvre seront étudiés dans le cadre du suivi. Dans certains cas, il sera nécessaire de procéder à des ajustements pour s’assurer que les causes profondes des plaintes soient traitées et que les résultats soient conformes à l’esprit de l’accord original. L’expérience acquise au cours du suivi pourra aussi être mise à profit pour affiner le processus de traitement des plaintes.

La clôture du dossier surviendra après la vérification de la mise en œuvre de résolution de la plainte qui a été convenue. Il pourra être demandé aux parties de fournir un retour d’information sur leur degré de satisfaction à l’égard du processus de traitement des plaintes et du résultat. Même en l’absence d’un accord, il sera important de clore le dossier, de documenter (archivage) les résultats et de demander aux parties d’évaluer le processus et sa conclusion.

Il sera impératif de documenter le processus de traitement des plaintes. La clôture devra intervenir une fois les plaintes et leur processus de traitement (électronique, etc.) archivés dans le système de suivi- évaluation de la CPCSP.

 Schéma du mécanisme de gestion des plaintes

Page 61 La figure 1 schématise le mécanisme de gestion des plaintes.

Collecte des plaintes (par la mairie, l’inspecteur du

travail, urgence environnement, badiénou-gox)

Enregistrement des plaintes (point focal, ESS)

PAR l’UCP

Examen de recevabilité (expert indépendant) Information du plaignant par l’UCP et mise en œuvre des Traitement en première mesures de instance (AGEX/UGP) redressement des torts

(AGEX/UCP) Traitement en deuxième instance (AGEX/UGP, CLM, badiénou- gox)

Satisfaction du Plaignant

Recours judiciaire et décision de justice en 3éme instance (système judiciaire)

ITERATIVE COMMUNICATION DU PROCESSUS ET EVALUATION

Clôture de la plainte (fiche de SUIVI satisfaction et de clôture signée par le plaignant ou décision de justice) et archivage (point focal/AGEX -UCP)

( Figure 1 : Schéma de MGP

 Échéancier du mécanisme de gestion des plaintes

Page 62 Le tableau 18 qui suit présente l’échéancier du traitement des plaintes.

Tableau 18 : échéancier du traitement des plaintes Activités Fréquence / Délai de traitement Dépôt des plaintes Chaque jour ouvrable Collecte des plaintes par les personnes Au dépôt de la plainte désignées et transmission aux AGEX Réception et analyse de l’admissibilité 02 jours ouvrables après réception Enregistrement et classement des formulaires 02 jours ouvrables après réception dans la base de données Traitement de la plainte en première instance 07 jours après réception Saisine de la deuxième instance et traitement de 08 jours après réception la plainte Information du plaignant sur la recevabilité et les 02 jours ouvrables après examen résultats de l’examen de sa plainte Application des mesures de redressement des Au plus tard 15 jours après décision prise en torts arrêtées ou de la décision de justice rendue première ou deuxième instance et accord du en dernier ressort plaignant NB. Le délai de la mesure exécutoire au niveau de la troisième instance est du ressort de la justice Clôture de la plainte archivage 02 jours ouvrables signature de la fiche de satisfaction et de clôture ou connaissance de la décision de justice

 Mécanisme de gestion des plaintes au sein des entreprises des travaux

Les entreprises en charge des travaux devront également disposer de leur propre mécanisme qui visera entre autres les plaintes des travailleurs.

 Coût de mise en œuvre du MGP

Le mécanisme de gestion des plaintes aura besoin de ressources financières pour assurer son bon fonctionnement. Les ressources à provisionner annuellement pendant les phases de préparation, de réalisation des travaux et de repli sont pré-identifiées ci-dessous. Ces ressources sont à la charge du projet. Les coûts pour la prise en charge d’éventuelles réparations civiles et/ou de frais de justice devraient être imputés aux crédits évaluatifs programmés dans le budget national et destinés à ce type de dépenses. Pour les entreprises de travaux, elles devront prendre en charge ce genre de dépenses.

Tableau 19 : coût du MGP Rubrique Nature des Estimation Quantité Provisions Prise en charge dépenses moyenne (FCFA) par sous – composante nécessitant une GES Appui aux - Frais de Budget Projet plaignants ou à déplacement, de (Coordination) leurs restauration et représentants hébergement (si 300 000 1 500 0000 nécessaire) - Remboursement de frais de communication

Page 63 Rubrique Nature des Estimation Quantité Provisions Prise en charge dépenses moyenne (FCFA) par sous – composante nécessitant une GES (forfait téléphone) Appui - Outils Budget Projet logistique aux informatique (Coordination) acteurs (scanner, désignés dans cartouches 600 000 3 000 000 la collecte des d’encres…) plaintes - Forfait téléphone et connexion internet Missions de - Frais de mission Budget Projet terrain (3 missions (Coordination) 4 500 000 (traitement des prévisionnelles 900 000 plaintes en 1ére par sous –

instance) composantes) - Carburant Appui - Forfait téléphone Budget Projet logistique aux et connexion (Coordination) acteurs de la internet 2éme instance - Frais de 800 000 de traitement déplacement, de des plaintes restauration et hébergement (si 4 000 000 nécessaire) Système de Alimentation de la Fonctionnement suivi- base de données de CPCSP évaluation et suivi – évaluation de archivage l’UCP et sauvegardes informatiques

NB. Système existant ainsi que ressources humaines dédiées Imprévus 1 300 000 (10%) Total (FCFA) 14 300 000

6.7. Cadre institutionnel de mise en œuvre du CGES

La Coordination, la supervision/contrôle et la facilitation de la gestion environnementale et sociale pour la mise en œuvre du CGES va être organisée selon le processus ci-après :

• Acteurs : UCP/AGEX, les comités régionaux de suivi environnemental, les communes bénéficiaires, les autorités administratives, les comités locaux de médiation, les comités locaux d’information et de suivi, les services techniques compétents ayant un mandat réglementaire

Page 64 pertinent en lien avec la gestion environnementale et sociale au niveau déconcentré (Secteur des Eaux et Forêts, Inspection Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale, Districts sanitaires, etc) ; • Approche : Protocole d’accord au niveau central avec la DEEC pour le fonctionnement et l’opérationnalité du cadre institutionnel, renforcement des capacités des acteurs, communication et implication des acteurs locaux dans le suivi des activités du projet • Période : phase préparatoire et travaux

Coût (renforcement des capacités institutionnelles et techniques): 576 600 000

6.8. Cadre de suivi et évaluation

Le cadre de suivi et d’évaluation va considérer le suivi interne et externe ainsi que l’évaluation.

6.8.1. Suivi interne

Les éléments du suivi interne à considérer sont essentiellement :

• Acteurs : UCP, Mission de contrôle (MDC)/AGEX, Experts sociaux/AGEX • Approche : Contrôle de l’effectivité et de l’efficience des mesures édictées sur la base d’indicateurs préétablis • Période : durant tout le projet : rapport mensuel de surveillance environnementale transmis par l’UCP à la DEEC et à la BAD Indicateurs : Nombre de rapports de surveillance environnementale transmis dans l’année, niveau de performance environnementale et sociale des opérations • Coût : - AGEX : Experts Sociaux (48 pers.mois) : 38 400 000 FCFA soit 800 000 FCFA par mois pour un expert - UCP : Appui technique au suivi des indicateurs (240 pers.jour) : 72 000 000 FCFA soit 300 000 FCFA par jour pour un expert - Mission de contrôle : 2 environnementalistes x 12 mois x 2 ans de travaux = 48 homme/mois avec 500 000 FCA par mois par environnementaliste

6.8.2. Suivi externe

Les éléments du suivi externe à considérer sont essentiellement :

• Acteurs : DREEC/CRSE, Inspection du Travail et de la Sécurité Sociale, Secteur des Eaux et Forêts • Approche : contrôle réglementaire • Période : durant les travaux et en phase exploitation • Reporting : Rapport suivi environnemental transmis par la DEEC à l’UCP environnemental et social sont intégralement prises en compte Indicateurs : Nombre de rapports de suivi environnemental transmis/Nombre de missions réalisées, niveau de performance environnementale et sociale des opérations • Cout de l’appui logistique : (500 000FCFA/mission x 2 missions X 4) : 4 000 000 FCFA. • - NB. Les coûts de prise en charge des missions de suivi environnemental en phase exploitation seront du ressort des AGEX ou des exploitants des ouvrages

Page 65 6.8.3. Évaluation

Les éléments de l’évaluation à considérer sont essentiellement :

• Acteurs : Consultants indépendants, BAD • Approche : Intégration dans le processus d’évaluation technique in interne et ex post du projet • Période : Mi-parcours et après achèvement des travaux • Reporting : Rapports d’évaluation à mi-parcours et d’évaluation finale de la gestion environnementale et sociale destiné à l’UCP/AGEX et à intégrer dans les rapports d’évaluation technique du projet Indicateurs : prise en compte des aspects environnementaux et sociaux dans les rapports d’évaluation du projet en phase d’exécution, niveau de performance environnementale et sociale des opérations à mi-parcours et à l’achèvement • Coût : Consultants indépendants : (60 pers.jour) : 18 000 000 FCFA soit 30 H/J pour chaque évaluation et 300 000 FCFA par jour d’expertise

6.8.4. Audit annuel de conformité environnementale et sociale (est réalisé tous les ans)

Les éléments de l’audit annuel de conformité environnementale et sociale à considérer sont essentiellement :

• Acteurs : consultants agréés (Experts Environnementalistes) et Experts Sociaux indépendants, UCP, BAD pour réaliser ces audits • Approche : Évaluation systématique des informations environnementales et sociales sur le degré de conformité du projet aux conditions environnementales et sociales du prêt, aux politiques environnementales et sociales de la BAD ou à tout autre critère défini • Période : Périodicité à définir dans le programme d’audit du projet (NB. Une base annuelle est proposée dans le cadre du présent CGES) Reporting : rapport d’audit transmis par les Consultants commis après avis de l’UCP et des AGEX. Indicateurs : Nombre de rapports d’audit environnemental approuvés par la BAD, niveau de performance environnementale et sociale des opérations • Coût : Mission consultants (60 pers.jour/an) : 72 000 000 sur 4 ans soit 18 000 000 FCFA/an avec 30 H/J chaque an pour l’audit de conformité environnementale et 30 H/J chaque an pour l’audit de conformité sociale à raison de 300 000 FCFA par jour d’expertise

6.9. Programme de Surveillance et de suivi

La surveillance environnementale concernera principalement la phase de chantier et vise à respecter notamment les mesures préconisées dans cette étude ainsi que la phase d’exploitation. Le tableau ci- après ressort les éléments et les mesures de surveillance environnementale. Les Maîtres d’œuvre (MO) seront chargés de vérifier l’application des mesures d’atténuation à travers les indicateurs liés à ces mesures.

S’agissant des coûts de la surveillance, ils concernent principalement les prestations des Maîtres d’œuvre qui, en sus du contrôle technique, vont inclure la surveillance environnementale et sociale. A cet effet, il s’agira d’intégrer cet aspect dans leurs contrats. Les indicateurs et cibles définis à la sous-section serviront de base de suivi environnemental et social au niveau des chantiers. Ces indicateurs pourront être ajustés en fonction de la zone d’influence et de la taille des différents sous-projets.

En phase exploitation, la surveillance environnementale devra être réalisée par le(s) maître(s) d’ouvrages en particulier en ce qui concerne les châteaux d’eau et les ouvrages d’assainissement collectif

Page 66 en zone urbaine (réseau, station de pompage) en fonction (i) du cahier de charges des exploitants des gestionnaires d’ouvrages hydrauliques (fermiers) et/ou du PGES et (ii) de l’arrêté d’autorisation d’exploiter et/ou du PGES pour les ouvrages d’assainissement collectif.

6.9.1. Indicateurs Environnementaux et Sociaux

Les indicateurs objectivement vérifiables décrits ci-dessous serviront de référence au rapportage des mesures d’atténuation environnementale et sociale du Projet sur une base mensuelle. Ces indicateurs seront renseignés et analysés par les AGEX en s’appuyant sur les rapports de surveillance environnementale et sociale des missions de contrôle. Ils sont définis à partir des exigences des SO déclenchées par le Projet. Ces indicateurs, qui concernent la phase travaux de la composante « Développement et Sécurisation de l’accès à des services d’eau potable en milieu rural » et la sous – composante 2, relative à l’assainissement semi-urbain de la composante « Amélioration de l’accès à des services d’assainissement », seront affinés dans les études environnementales spécifiques en fonction de la sensibilité environnementale et sociale de la zone d’influence et/ou de la taille des travaux.

Pour la phase exploitation, les études environnementales et sociales spécifiques détermineront les indicateurs spécifiques qui pourront l’objet d’un suivi. Tenant compte des capacités des AGEX à collecter les données environnementales et sociales pertinentes pour les projets d’eau et d’assainissement et de leurs missions également, il est recommandé dans le cadre du présent CGES d’assurer le suivi des indicateurs suivants à documenter en situation de référence et/ou à l’évaluation finale. Ces aspects sont budgétisés et pourront être pris en charge par les Experts sociaux des AGEX et les missions IEC au niveau des sous – projets. Dans certaines situations et en cas de disponibilité de financements, des enquêtes seront réalisées à une large échelle pour documenter les effets sur le moyen – long terme de l’accès sécurisé à l’eau potable et à l’assainissement sur des indicateurs et cibles d’autres secteurs (santé, éducation…). Généralement, ces enquêtes dépassent le cadre de projets dont le financement est limité dans le temps, mais peuvent cibler des zones bien déterminées en fonction de l’intervention des différents bailleurs.

Sous-composante A1 : Infrastructures d’AEP de centres ruraux Les indicateurs objectivement vérifiables décrits ci-dessous sont pertinents pour la sous composante A1 : • Temps moyen destiné à la corvée d’eau ; • Consommation spécifique des ménages en eau potable ; • Dépenses des ménages en eau potable ;

Sous-composante A2 : Infrastructures d’assainissement de centres ruraux et semi-urbains Les indicateurs objectivement vérifiables décrits ci-dessous sont pertinents pour la sous composante A2 : • Nombre de réunions de sensibilisation et de VAD réalisées pour susciter la demande par commune rurale et inciter à un bon usage des équipements sanitaires ; • Périodicité des réunions de sensibilisation réalisées par Commune rurale ; • Nombre d’artisans maçons formés et recrutés/Nombre d’ouvrages réalisés; • Taux d’accès des personnes à motricité réduite/Taux d’accès global ; • Taux d’accès des femmes.

Les tableaux 20 à 24 présentent les différents indicateurs de suit.

Page 67

Tableau 20 : Indicateurs d’ordre stratégique à suivre par le comité de pilotage Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects environnementaux et Cible opérationnelle sociaux Effectivité du screening environnemental et social des sous – projet et validation par la BAD et la 100% des sous-projets DEEC SO 1 : Évaluation Effectivité du recrutement d’un Spécialiste en Spécialiste en Sauvegarde Environnementale et environnementale Déclenché Procédure Sauvegarde Environnementale et d’un Spécialiste Spécialiste en Sauvegarde Sociale mobilisés et sociale en Sauvegarde Sociale au sein de l’UGP (à temps pour le compte de l’UGP partiel) en soutien au suivi des indicateurs du CGES MGP prévu 100% des sous-projets Crédibilité et opérationnalité du MGP

Effectivité et efficacité de la mobilisation du cadre Conformité pendant toute la durée du projet institutionnel de gestion environnementale et sociale Effectivité et efficacité de l’exécution du cadre de Conformité pendant toute la durée du projet suivi-évaluation

Page 68 Tableau 21 : Indicateurs à suivre par les comités régionaux de suivi environnemental/ DEEC Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects environnementaux et Cible opérationnelle sociaux SO 1 : Evaluation Déclenché Procédure Validation des TDR des sous – projets qui environnementale nécessitent des évaluations environnementales et 100% des sous-projets et sociale sociales par la DEEC et par la BAD Niveau de performance environnementale et sociale des opérations par rapport au CGES, CPR, Niveau satisfaisant EIES et AEI Les ouvrages d’assainissement (STEP et Sécurité et santé des populations STBV) sont implantés à au moins 300 m des établissements humains (sous – réserve des recommandations de l’EIES) 100% des sous – projets de la sous – Maîtrise de la pollution composante assainissement urbain ont des rejets conformes à la norme NS-05-061 Aucun rejet de boues des UPT dans la nature

Page 69 Tableau 22 : Indicateurs à suivre par les entreprises des travaux et leurs sous – traitants Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux SO 4 : Prévention Déclenché Pollutions, et contrôle de la Nuisances et • Nombre de pollutions • Zéro pollution affectant une surface supérieure à 0,5 m2 tous pollution, Déchets localisées par chantier et par les 3 mois matières mois • 3 pollutions affectants une surface inférieure à 0,5 par mois ; dangereuses et • 100% du sol pollué est décapé et traité de manière conforme à utilisation la réglementation nationale efficiente des • 100% des chanteurs et bases – chantier disposent de toilettes en ressources nombre conforme à la réglementation nationale et sont vidangés par des entreprises agréées • Tous les déchets dangereux sont séparés des déchets banals et ramassés ou déposés auprès d’entreprises agréés et les transferts sont documentés à travers un BSDD • Tous les déchets banals et déchets assimilables à des déchets ménagers sont déposés en décharge Tous les stockages de substances dangereuses disposent d’une rétention conforme SO 5 : Conditions Documentation des accidents et 100% des accidents de travail sont documentés et transmis à la de travail, santé et Santé et incidents de travail mission de contrôle en même qu’ils sont transmis aux autorités sécurité Déclenché sécurité des compétentes (Caisse de Sécurité Sociale et Inspection du Travail) travailleurs dans les conditions de délai et de forme requises par la réglementation nationale Conditions de Information des employés sur 100% des employés sont informés sur leurs conditions d’emploi et travail/droit leurs conditions d’emploi et droits sociaux associés (heures de travail, salaires, régime des des droits sociaux associés (heures heures supplémentaires, congés...) et le MGP travailleurs de travail, salaires, régime des heures supplémentaires, congés…) et le MGP Condition de Traitement des travailleurs 100% de conformité travail migrants comparables aux travailleurs non migrants qui sont dans des conditions similaires

Page 70 Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux Santé et Fourniture de services gratuits : 100% de conformité sécurité des soins médicaux (soins courants, travailleurs examens médicaux, prise en charge en urgence…), eau potable, toilettes séparées en nombre

Page 71 Tableau 23 : Indicateur à suivre par les communes Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects environnementaux et Cible opérationnelle sociaux S 2 : Déclenché Réinstallation • Nombres de PAP indemnisés ; • 100% PAP indemnisés et ont reçu des aides Réinstallation Indemnisation • Aide à la réinstallation ; à la réinstallation ; involontaire • RSE • Toutes les communautés d’accueil ont • Autres Mesures d’accompagnement bénéficié d’action relevant de la RSE S 5 : Conditions de • Effectif de la mai’ d'œuvre locale9/Effectif travail, santé et total des entreprises et sous-traitants sécurité Déclenché Recrutement Recrutement de la main d’œuvre locale localement supérieur à 0,3 au niveau de chaque chantier de la main • NB ratio à adapter dans chaque EIES AEI / d’œuvre locale PAR et/ou PGES-E en fonction de la spécialisation et des expériences requises en fonction des postes de travail au niveau des chantiers Prise en Discrimination dans le recrutement en fonction du • Absence de discrimination compte des statut social et/ou de la vulnérabilité (âge, genre, personnes origine ethnique, handicap…) sans raison valable vulnérables en rapport avec le poste

9 La main d’œuvre issue de la commune (rurale et urbaine) et du département

Page 72 Tableau 24 : Indicateurs de suivi des mesures du PGES notamment par l’UGP / Mission de contrôle Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux S 1 : Évaluation Déclenchée • Prise en compte des effets de la environnementale et vulnérabilité au changement sociale climatique dans l’évaluation environnementale et sociale • 100% des sous-projets • Prise en compte des mesures d’adaptation et d’atténuation dans l’EES, notamment en termes de dimensionnement des ouvrages • Genre et groupes vulnérables • Prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la conception des ouvrages d’hydraulique et Procédure d’assainissement (prise en charge des normes GHM…) • Prise en compte des personnes à mobilité réduite • Prise en compte des mesures de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) • Absence de perte de patrimoine • Aucun sous – projet n’affecte un patrimoine culturel et un habitat culturel et habitat essentiel essentiel • Absence d’impact sur les services • 100% des sous- projets affectant des services écosystémiques écosystémiques (services prennent en compte l’analyse de la valeur de ces services, du d’approvisionnement …) degré de perturbation et les mesures de compensation acceptées par les usagers • Mise en place d’un PGES Entreprise et d’un Plan Hygiè–e - Santé – Sécurité (PHSS) et d’un Plan de gestion des déchets (PGD) et d’un Plan Assurance Qualité • 100% des sous-projets Mise en œuvre (PAQ) • Recrutement d’un Spécialiste et d’un Assistant HSE au niveau des entreprises et des missions de contrôle

Page 73 Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux • Mise en place d’un plan d’urgence intégrant des mesures COVID 19 (Plan COVID 19) • Actualisation et Mise en place d’un MGP • Crédibilité et opérationnalité du MGP • Demande des plans de recollement des concessionnaires et suivi • Autorisations préalables avant travaux (ICPE pour les installations mobiles, abattage d’arbres, de la base chantier, pose ou dépose de conduite diverses et occupation des routes et voies du réseau routier classé, déclaration de chantier auprès de l’Inspecteur du Travail, autorisation de construire,) • Mise en place et/ou affichage des documents obligatoires de surveillance des chantiers (plans d’installation de chantier, plans de circulation, fascicules, registre d’employeur avec les trois fascicules requis par l’arrêté ministériel du 11 novembre 2009, registre des accidents, registre de maintenance.) • Niveaux de prise en compte des non conformités E&S S 3 : Biodiversité, Déclenchée Habitats et • Degré de perturbation des habitats • Absence d’arbre abattu sans autorisation de coupe ressources espèces naturels, modifiés et essentiels • Nombre d’arbres replanté ayant survécu supérieur au nombre naturelles d’arbres replanté

Page 74 Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux renouvelables et • Aucun sous-projet n’affecte la disponibilité et la productivité des services services écosystémiques sans compensation de la biodiversité Écosystémiques avec gain net • 100% des sous – projets empiétant sur des zones protégées sont conformes aux exigences du code forestier S 5 : Conditions de Déclenchée Conformité au Plan Santé Sécurité et • Les exigences de santé – sécurité au travail sont respectées de travail, santé et aux conditions de la SO 5 (Protection manière satisfaisante sur tout chantier et base chantier sécurité individuelle et collective, exposition • Nombre de séance de sensibilisation du personnel, des autorités professionnelle au bruit, prévention des et populations locales sur les aspects environnementaux et NB. Sécurité accidents, formation sensibilisation…) sociaux, les IST, le VIH Sida et de COVID-19 (NB. A définir par communautés sous-projet pour les cibles populations locales, autorités) traversées rajoutée • Tout le personnel des entreprises, es missions de contrôle, des AGEX et de l’UCP impliqué dans les sous-projets est sensibilisé sur le VIH/Sida le COVID 19 et les VBG) • Tout personnel des entreprises est formé sur les aspects santé – sécurité lié à son poste et aux co-activités (avant mobilisation et des formations spécifiques au moins une fois par semaine) • Au moins un travailleur par équipe a subi une formation en secourisme attestée par un organisme agréé • 100% du personnel des entreprises et des visiteurs sont dotés d’EPI conformes et adaptés, et sont portés • Tous les chantiers sont signalés et balisés de manière conforme aux bonnes pratiques internationales • 100% des équipements soumis (équipements de levage, équipements sous pression…) disposent un certificat en cours de validité attestant leur vérification périodique • Des fiches de contrôle des équipements et engins de chantier, et des EPI sont disponibles dans chaque chantier • 100% des employés ont signé le code de bonne conduite • Aucun travail en hauteur et en milieu confiné n’est réalisé sans permis de travail visé par le Responsable HSE

Page 75 Sauvegarde Statut Thème Indicateurs/aspects Cible opérationnelle environnementaux et sociaux • Aucun travailleur n’est exposé à un niveau de bruit supérieur à 95 dB(A) • 0 accident avec mort d’homme ou entraînant un arrêt de travail de plus de 3 jours • Au moins une trousse de secours bien dotée au niveau du chantier et une autre au niveau de la base chantier • 100% des plaintes reçues des travailleurs sont traitées et communiquées à la mission de contrôle • Notification des contrats à • 100% de conformité l’Inspecteur du Travail • Recrutement d’enfants • 0 enfant recruté au niveau des chantiers • Santé et Sécurité des populations • 0 accident (heurt véhicule, chutes dans une tranchée) touchant la population et le cheptel, ainsi que le trafic routier • Aucune population n’est exposée un niveau de bruit supérieur à 55 dB(A) le jour (07-22h) et 45 dB(A) la nuit (22-07h) du fait du chantier ou de la base chantier • 100% des chantiers sont remis en état chaque jour • Toutes les bases chantiers sont implantées à au moins 200 m des établissements humains • Toutes les plaintes de la population sont traitées et documentées • Genre • Niveau de prise en charge des avantages prévus pour les femmes et les filles : 100% • Niveau de satisfaction des femmes : 80% • Les femmes participent pleinement aux activités • Le système de suivi-évaluation prend une analyse genre • Les acteurs du projet sont formés sur les questions de genre

Page 76 6.9.2. Indicateurs de bonne conception des ouvrages individuels

La conception des ouvrages individuels répondra aux exigences ci-dessous (tableau 25)

Tableau 25 : Exigences environnementales à respecter dans la conception des ouvrages individuels Indicateurs/aspects Risque Cibles environnementaux et sociaux Toutes les fosses implantées en dehors des trajectoires de drainage naturel de la nappe Profondeur des ouvrages par phréatique et de drainage d’eau de ruissellement rapport au niveau de la nappe (en fonction des constats sur le terrain et des tenant compte des fluctuations données hydrologiques actuelles) Contamination de saisonnières Les fosses étanches sont surélevées (ainsi que la nappe et des les planchers des latrines si nécessaire) dans les puits zones sensibles, tenant compte de la vulnérabilité au changement climatique (inondations…) Niveau de protection des Absence de puits à une distance d’au moins 30 sources d’eau potable m dans le sens d’écoulement de la nappe Odeurs, incommodité pour le voisinage et la Tuyaux verticaux de ventilation bien placés (à prolifération Respect des conditions de environ 0,5 m au-dessus des toits, avec à leurs potentielle de dispersion atmosphérique extrémités supérieures des moustiquaires, en vecteurs de fonction de la direction dominante du vent) transmission de maladies (cafards, mouches…) - Blocs séparés (garçons/fil es ; hommes/femmes) prévus dans tous les Exclusion des édicules filles, des - Dispositif adapté à l’hygiène menstruelle et personnes à Respect des critères inclusion conçu selon les bonnes pratiques mobilité réduite et sociale internationales des personnes - Toutes les toilettes sont munies de rampes âgées d’accès et de barres d’appui murales pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite - Critères d’innovation sociale intégrés dans la commande pour réduire les risques de non Mauvaise utilisation, en particulier par les femmes et utilisation des les enfants et sensibilisation à l’usage des Toilettes socialement innovants ouvrages et toilettes intégrée dans la mission IEC et hygiéniques persistance du péril - Toutes les toilettes sont munies d’un fécal dispositif de lave-mains - Tous les édicules publics sont dotés d’un branchement d’eau

6.9.3. Réception des Travaux Environnementaux et sociaux

Au moment de la réception partielle et provisoire des travaux, une réception environnementale et sociale sera également effectuée par le maître d'ouvrage. Il s’agira de vérifier que les mesures

Page 77 environnementales et sociales prescrites dans le contrat ont été́ effectivement respectées. Ces mesures peuvent être relatives par exemple à des actions de restauration des sites, de traitement des plaintes, etc.

Au vu du constat de l’exécution des mesures environnementales et sociales des travaux, le maître d'ouvrage décide de prononcer, soit la réception partielle ou provisoire, sans réserve, avec réserves ou le refus de la réception partielle ou provisoire. La décision est notifiée a’ l'entreprise. Il lui sera enjoint d’exécuter ou d’achever les mesures environnementales et sociales omises ou incomplètes et de remédier aux non-conformités constatées dans les délais spécifiés. Un délai supplémentaire peut être fixé ’ l'entreprise, afin qu’elle procède aux travaux requis.

6.9.4. Intégration du suivi environnemental dans le système d’information de la CPCSP

Pour une meilleure organisation du dispositif de suivi environnemental, il sera mis en œuvre une stratégie de veille pour l’intégration d’un module spécifique y afférent dans le cadre de suivi-évaluation de la CPCSP prévu dans le projet. Les résultats du suivi de la SGES seront capitalisés dans le cadre global du suivi - évaluation du projet.

Figure 2: Architecture logique du système de suivi-évaluation

Système de SE du projet

Suivi Technique et Financier Suivi de la SGES

CL et cadre de résultats EES

PTA et Budget Fiches de screening

Supports de collecte Indicateurs

Rapports financiers Mesures institutionnelles

Rapport Passation Marchés

Manuel

Rapports techniques environnemental

Base de données et

portail internet

6.10. Renforcement des capacités de gestion environnementale et sociale de i2021

Page 78 La mise en œuvre de la stratégie environnementale du Projet i2021, notamment les plan’ d'atténuation et de surveillance et de suivi environnemental, va nécessiter un renforcement des capacités des acteurs institutionnels, en termes (i) de mise à niveau des connaissances dans le domaine d’ l'environnement (ii’ d'amélioration des moyens de contrôle environnemental et des mesures de compensation (iii’ d'élaboration d'outil’ d'aide à la décision pour intégrer la dimension genre dans les activités en cause, dans le cadre du Projet i2021.

Le plan de renforcement des capacités institutionnelles prend en charge les préoccupations des services techniques documentées grâce à la consultation du public et l’analyse des besoins et des capacités des acteurs impliqués dans la GES du projet (cf. Annexes E).

Le plan de renforcement de capacité s'appuie sur le cadre de gouvernance du projet et le cadre institutionnel gouvernant les secteurs concernés. Ainsi, le ciblage effectué dépend de l'organisation du projet et des missions des services techniques impliqués dans le contrôle réglementaire et/ou suivi environnemental.

6.10.1. Mesures de renforcement des capacités institutionnelles Les mesures de renforcement des capacités institutionnelles visent à renforcer les moyens humains et matériels permettant de faciliter la mise en œuvre de l’administration et de la gestion des mesures prévues par le CGES. Elles prennent en charge (i) le renforcement la fonction sociale au sein des AGEX par le recrutement de deux Experts sociaux , et de la fonction de supervision environnementale au niveau de l’ONAS par la mobilisation d’un Expert HSE (ii) l’appui à l’UCP du Projet i2021 dans le suivi des indicateurs et dans les missions d’évaluation, (iii) l’appui aux acteurs du cadre institutionnel de mise en œuvre de la gestion environnementale et sociale et (iv) à l’audit annuel de conformité environnementale et sociale. La prise en charge de ces mesures sera affectée au suivi environnemental et à la mise en œuvre du PGES. Le tableau 26 présente les coûts des mesures de renforcement de capacités institutionnelles.

Tableau 26 : Besoins en renforcement des capacités institutionnelles Renforcement des capacités Unité Quantité Prix unitaire Total en CFA Recrutement d’Experts sociaux mois CPR CPR CPR Recrutement d’Expert HSE Pers.jour 120 200 000 24 000 000 (ONAS) Exigence d’un expert environnement et social dans mois 2x12x2 500 000 24 000 000 les Missions de Contrôle (EES/MdC) Assistance technique à l’UCP pers.jour 240 = 5 j X 12 300 000 72 000 000 dans le suivi des indicateurs du mois X 4 ans CGES Appui à la prise en compte des Pers.jour 60 300 000 18 000 000 aspects environnementaux et sociaux dans les évaluations à mi-parcours et finale Missions d’audit de conformité Pers.jour 120 = 30x 4 300 000 36 000 000 environnementale et sociale Évaluation à mi parcours Pers.jour 30 300 000 9 000 000 Évaluation finale Pers.jour 30 300 000 9 000 000 Appui logistique aux missions U 2 Missions par 500 000 4 000 000 de suivi environnemental an sur 4 ans = 8 Appui logistique aux acteurs du U 1 14 300 000 14 300 000 mécanisme de gestion des plaintes

Page 79 Renforcement des capacités Unité Quantité Prix unitaire Total en CFA Appui logistique au FF 5 000 000 fonctionnement des CLIS Appui institutionnel à l’ONAS Pers.jour 100 300 000 30 000 000 pour l’élaboration d’un manuel de référence dans le domaine de la réutilisation des eaux usées Publication et diffusion du Ft 5 000 000 manuel de référence dans le domaine de la réutilisation des eaux usées Total (FCFA) 250 300 000

6.10.2. Mesures de renforcement technique et thématiques Les mesures de renforcement technique visent principalement à outiller les acteurs dans l’appropriation des politiques environnementales et sociales de la BAD et les bonnes pratiques en matière de gestion environnementale et sociale selon leurs besoins spécifiques. L’accent sera ainsi mis sur (i) la formation des chefs de projet, spécialistes en passation des marchés, responsables suivi-évaluation des AGEX et des comités techniques régionaux sur les procédures d’évaluation environnementales et sociales de la BAD, la prise en compte des politiques de la BAD à toutes les étapes du cycle de vie du projet, , (ii) la formation des Experts environnementalistes et sociaux de l’UCP et des AGEX, ainsi que des Responsables communication et suivi-évaluation, sur l’élaboration et la mise en œuvre d’un protocole de suivi-évaluation de la communication sociale sensible au genre dans les sous – secteurs de l’eau potable et de l’assainissement en milieu rural, (iii) l’information des acteurs locaux (CLIS, CLM….) sur les aspects sociaux de la SO1 et de la SO2 relatives à leurs tâches ainsi que leur formation à l’utilisation des outils de gestion environnementale et sociale qui seront mis à leur disposition, notamment les fiches de plaintes, (iv) la formation des principaux acteurs des comités techniques régionaux sur l’intégration de la dimension changement climatique dans la GIRE locale et (v) la formation des acteurs sur la prise en charge de l’inclusion sociale et du genre dans les projets d’eau potable, GIRE et d’assainissement .

Ces formations seront réalisées par des consultants spécialisés avec l’appui des experts environnementalistes et sociaux des AGEX et de l’UCP sous forme d’ateliers national, régionaux et techniques. Les provisions prennent en compte la mobilisation de consultants spécialisés. Le tableau 27 présente les coûts des mesures de formation.

Tableau 27 : Coûts des mesures de formation Atelier de formation des Atelier 30 Jours 03 6 000 000 acteurs sur les procédures national d’évaluation environnementale et sociale de la BAD et le cycle de vie du projet Atelier de formation des Atelier 50 Jours 03 8 000 000 acteurs sur la prise en national charge de l’inclusion sociale et du genre dans les projets d’eau potable, assainissement et dans la GIRE Ateliers régionaux Ateliers 160 jour 08 16 000 000 d’information et de régionaux sensibilisation sur les politiques environnementales et

Page 80 sociales de la BAD et de formation sur la mise en œuvre de la GES Atelier de formation sur Ateliers 160 jour 08 16 000 000 l’intégration du régionaux changement climatique dans la GIRE locale Atelier de formation sur le Atelier 15 Jour 5 8 000 000 protocole de suivi- technique évaluation d’une communication sociale sensible au genre Atelier de formation sur le Atelier 15 Jour 5 8 000 000 manuel de référence dans le technique domaine de la réutilisation des eaux usées Total (FCFA) 62 000 000

6.11. Cout global de mise en œuvre des mesures E&S du projet

Le tableau 28 présente les coûts des mesures.

Page 81 Tableau 28 : Coûts Globaux de mise en œuvre du PCGES

Budget Responsable Coût Mesures Bénéficiaires Responsable Exécution Échéance Unité Quantité prévisionnel Coordination Unitaire (FCFA) 1. Mesures réglementaires et administratives Respecter la procédure’ Avant mise en d'autorisation/déclaration des ONAS UCP i2021 ONAS nb 2 5 000 000 10 000 000 service installations 10 nb 22 = 000 000/ 5 Préparer les instruments de 5 AEI AEI et 15 Prestataires Agrées recrutés sauvegardes environnementales AGEX UCP i2021 Avant DAO 15 PGES PGES 280 000 000 par le projet/CPCSP et sociales (EIES/AEI 2 EIES 40 000 000/ 2 EIES Provisionner pour la mise en œuvre des mesures des PGES des différents sous projets qui AGEX UCP i2021 UCP i2021 Avant DAO 1 500 000 00010 sont du ressort des AGEX (y forfait 500 000 compris le suivi interne) 000 Provisionner pour l’indemnisation d’éventuelles Personnes affectées par Confirmation du UCP i2021 AGEX 110 000 000 pertes dues à la libération des le projet (Paps) site Forfait emprises Sous - Total 1. 900 000 000 2. Mesures de renforcement des capacités Avant démarrage Mise en œuvre des mesures de Acteurs du cadre et pendant renforcement des capacités institutionnel de GES UCP UCP et DEEC 250 300 000 l’exécution des Cf Tableau N°26 pour le détail institutionnelles du projet travaux Mise en œuvre des mesures de UCP, AGEX, acteurs Avant démarrage renforcement des capacités UCP UCP 62 000 000 locaux de la GES des travaux techniques Cf Tableau N°27 pour le détail Avant démarrage Provision pour le mécanisme de Personnes affectées par et pendant règlement des griefs pour le UCP UCP i2021 14 300 000 le projet l’exécution du Cf Tableau N°19 et CPR CGES projet Sous – Total 2. 326 000 000 3.Rubriques CPR

10 A prévoir dans les coûts des travaux

Page 82 Budget Responsable Coût Mesures Bénéficiaires Responsable Exécution Échéance Unité Quantité prévisionnel Coordination Unitaire (FCFA) Personnes affectées par Avant démarrage le projet, structures et pendant CPR UCP UCP i2021 550 390 000 impliquées dans la mise l’exécution du Cf CPR en œuvre projet Total 3.  550 390 00011 4. Appui institutionnel aux CRSE et à la DEEC dans la mise en œuvre du suivi environnemental et social Après Réaliser les missions de CPCSP identification des screening pour la validation de  CRSE DEEC sites nb 22 500 000 11 000 000 la catégorisation d’implantation Équiper les membres des  CRSE/DEEC, Après validation CRSE/DEEC en EPI pour les CPCSP UCP i2021 nb ft 25 000 000 25 000 000 AGEX du PGES missions de suivi du PGES Réaliser des missions de suivi/supervision nb 8 Durant tout le environnementale (inclus dans  DEEC CPCSP DREEC/CRSE/DEEC processus le budget renforcement des capacités) Total 4 36 000 000 Sous total 1 812 390 000 Imprévus (10%) 181 239 000 1 993 629 000 TOTAL GENERAL  000

11 Budget CPR défalqué du coût de mise en œuvre du MGP volet réinstallation et des indemnisations

Page 83 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L’élaboration du CGES a permis d’analyser les enjeux environnementaux et sociaux sur la base des activités envisagées dans les sous-projets et des consultations publiques. Les principales problématiques environnementales à prendre en compte dans la mise en œuvre des sous-projets sont les nuisances sonores, les déchets solides et liquides, la perturbation d’activités socio-économiques, et des déplacements des populations, la dégradation de la qualité de l’air, des sols ou encore le risque de contamination des eaux superficielles par les ouvrages d’assainissement Des unités/systèmes pertinentes de prise en compte de l’environnement dans le cadre des sous projets et des procédures opérationnelles de mise en œuvre des activités physiques devant assurer leur performance environnementale et sociale ont été proposées. Par ailleurs des mesures de gestion des impacts génériques ont été proposées.

Les arrangements institutionnels nécessaires ont été analysés et un programme de renforcement de capacités a été proposé sur la base des besoins identifiés.

L’analyse du cadre politique et juridique et les politiques opérationnelles de la BAD a montré que le projet est en conformité avec les documents de planification et les procédures de la Banque.

La mise en œuvre des sous-projets devra se faire dans le cadre des unités/systèmes de gestion environnementale et sociale proposées. Les procédures définies devront être respectées pour assurer la conformité des sous-projets au cadre légal réglementaire et institutionnel national et aux Sauvegardes opérationnelles de la BAD.

Page 84

TABLES DES MATIERES RESUME EXECUTIF DU CGES DU PROJET i2021 ...... 9 EXECUTIF SUMMARY ...... 15 1. INTRODUCTION...... 1 1.1. Contexte et justification du projet ...... 1 1.2. Structuration du CGES ...... 2 II. DESCRIPTION DU PROJET ...... 3 2.1. Contexte et but du projet ...... 3 2.2. Composantes et activités du projet du projet ...... 3 2.3. Approche d’intervention ...... 5 2.4. Zones d’intervention du projet ...... 5 2.5.1. Dimension environnementale : Biodiversité...... 7 2.5.2. Dimension environnementale : Eau ...... 7 2.5.3. Dimension économique : AGR menacées ...... 7 III. CADRE POLITIQUE, JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL ...... 8 3.1. Cadre politique ...... 8 3.2. Cadre juridique et réglementaire ...... 9 3.2.1. Cadre juridique et réglementaire national ...... 9 3.2.2. Cadre juridique international ayant une pertinence directe ou indirecte pour le projet ...... 15 3.2.3. Analyse des forces et faiblesses du cadre juridique national par rapport à la mise en œuvre du projet 19 3.2.4. Analyse des points de convergence entre le cadre juridique national et les sauvegardes opérationnelles de la BAD ...... 20 3.3. Cadre institutionnel de la gestion environnementale et sociale ...... 24 3.3.1. Institutions impliquées dans la mise en œuvre du projet ...... 24 3.3.2. Analyse des forces et faiblesses du cadre institutionnel ...... 29 IV. ANALYSE DES ENJEUX, RISQUES ET IMPACTS GENERIQUES PAR TYPE DE SOUS-PROJETS OU MICROPROJETS ...... 33 4.1. Enjeux ...... 33 4.1.1. Enjeux liés au changement climatique ...... 33 4.1.2. Retombées socio-économiques pour les populations ...... 33 4.1.3. Prise en compte du genre et amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables...... 33 4.1.4. Mobilisation et sécurisation foncière pour les sites d’implantation des infrastructures ...... 34 4.1.5. Processus de déplacement et d’indemnisations ...... 34 4.1.6. Protection du patrimoine culturel ...... 34 4.1.7. Choix des sites des infrastructures et implication des populations bénéficiaires ...... 34 4.1.8. Choix des sites des infrastructures et protection de l’environnement ...... 35 4.1.9. Travail des enfants ...... 35 4.1.10. Santé et sécurité au travail ...... 35 4.1.11. Gestion des déchets ...... 35 4.2. Risques environnementaux et sociaux ...... 35 4.3. Impacts ...... 38

Page 85 4.3.1. Impacts positifs ...... 38 4.3.2. Impacts négatifs ...... 40 4.3.3. Impacts cumulatifs du Projet Spécial i2021...... 41 V. CONSULTATION DU PUBLIC ...... 43 5.1. Recommandations des acteurs consultés ...... 44 5.2. Conclusion de la consultation du public ...... 45 5.3. Synthèse des contraintes et des craintes, ainsi que des attentes des acteurs consultés ...... 45 VI. PLAN CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ...... 47 6.1. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique ...... 47 6.2. Procédures de gestion environnementale des sous-projets au niveau stratégique au niveau opérationnel...... 47 6.2.9. Reporting ...... 53 6.3. Plan d’atténuation des impacts négatifs ...... 57 6.4. Plan de communication ...... 57 6.4.1. Objectifs du Plan de communication...... 57 6.4.2. Approche méthodologique ...... 57 6.4.3. Étapes du plan de communication...... 57 6.4. Plan d’implication du public ...... 58 6.6. Mécanisme de gestion des plaintes ...... 58 6.7. Cadre institutionnel de mise en œuvre du CGES ...... 64 6.8. Cadre de suivi et évaluation ...... 65 6.8.1. Suivi interne ...... 65 6.8.2. Suivi externe ...... 65 6.8.3. Évaluation ...... 66 6.8.4. Audit annuel de conformité environnementale et sociale (est réalisé tous les ans) ...... 66 6.9. Programme de Surveillance et de suivi ...... 66 6.9.1. Indicateurs Environnementaux et Sociaux ...... 67 6.9.2. Indicateurs de bonne conception des ouvrages individuels ...... 77 6.9.3. Réception des Travaux Environnementaux et sociaux ...... 77 6.9.4. Intégration du suivi environnemental dans le système d’information de la CPCSP ...... 78 6.10. Renforcement des capacités de gestion environnementale et sociale de i2021 ...... 78 6.10.1. Mesures de renforcement des capacités institutionnelles ...... 79 6.10.2. Mesures de renforcement technique et thématiques ...... 80 6.11. Cout global de mise en œuvre des mesures E&S du projet ...... 81 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ...... 84 TABLES DES MATIERES ...... 85 ANNEXES GENERALES ...... 88 A. TERMES DE REFERENCES DE L’EES ...... 89 B. EXPERTS AUTEURS DE L’ETUDE ...... 108 C.PRESENTATION DES ZONES D’INTERVENTION...... 111 D.PV DES RENCONTRES AVEC LES PRINCIPAUX ACTEURS INTERPELES ...... 140

Page 86 ANNEXES TECHNIQUES ...... 288 ANNEXE 2.II. : LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ...... 289 ANNEXE 2.III. : CHECK-LIST DES IMPACTS ET DES MESURES D’ATTENUATION ...... 292 ANNEXE 2.III.a Impacts positifs associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique ...... 292 ANNEXE 2.III.b. Impacts négatifs et risques associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique et mesures d’atténuations ...... 295 ANNEXE 2.IV: MODELE DE CLAUSES ENVIRONNEMENTALES A INSERER DANS LES DAO 333 ANNEXE 2.V: FICHE DE SUIVI (CHECK-LIST) DES OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT ...... 340 ANNEXE 2.VI: PROJET DE TDR DE L’EVALUATION DU PGES ...... 342 ANNEXES 2.VII : FICHE DE PLAINTE ...... 345 ANNEXE 2.VIII : CODE DE BONNE CONDUITE SUR LES CHANTIERS ...... 346 ANNEXES 2.X. ENGAGEMENT DES ENTREPRISES EN CHARGE DES TRAVAUX EN MATIERE DE PROTECTION CONTRE LA COVID 19...... 349

ANNEXES

1. ANNEXES GENERALES

A) TERMES DE REFERENCES B) EXPERTS AUTEURS DE L’ETUDE C) REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES. D) PV DES RENCONTRES AVEC LES PRINCIPAUX ACTEURS INTERPELES

2. ANNEXES TECHNIQUES

i. LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL ii. CHECKLIST DES IMPACTS ET MESURES D'ATTENUATION iii. CLAUSES ENVIRONNEMENTALES A INSERER DANS LES DAO iv. FICHE DE SUIVI DES OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT v. PROJET DE TDR POUR L’EVALUATION DU PGES

Page 87 ANNEXES GENERALES

Page 88 A. TERMES DE REFERENCES DE L’EES

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Page 107 B. EXPERTS AUTEURS DE L’ETUDE

Page 108 Tableau 29 : Auteurs de l’étude Prénom et Nom Structure/Fonction Fatimata Zarha Coli Sociologue Environnementaliste Mamadou Traoré Hydrogéologue-biologiste environnementaliste Moussa Djiba Economiste environnementaliste Ibrahima Diedhiou Ingénieur Hydraulique Oumar Fall Hygiéniste Environnementaliste Oumar Gueye Géographe Cartographe Patrick Maléfou Naturaliste Environnementaliste Al Assane Sene Coordonnateur, Géographe - environnementaliste

Page 109 C. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4.01 January 1999; The World Bank Operational Manuel Bank Procedures Environmental Assessment BP 4.01 Annex A January 1999 2. The World Bank Operational Manuel Operational Policies OP 4.01 Environmental Assessment January 1999 3. The World Bank Operational Manuel Operational Policies OP 4.01 Annex C Environmental Management Plan January 1999 4. Manuel d’Evaluation Environnementale. Vol.1 : Politiques, procédures et questions intersectorielles ; Banque Mondiale / Secrétariat francophone de l’Association Internationale pour l’Evaluation d’Impacts ; Montréal, 1999 5. Manuel d’Evaluation Environnementale, Vol.2 : Lignes directrices sectorielles Banque Mondiale / Secrétariat francophone de l’Association Internationale pour l’Evaluation d’Impacts, Montréal, 1999 6. Manuel Opérationnel de la Banque Mondiale – Politiques Opérationnelles, Banque Mondiale, Washington, 1999 7. Cadre de gestion environnementale et sociale du PNDL, Novembre 2005, Buursink ; 8. Evaluation Environnementale Stratégique de la composante « Eau Potable et Assainissement en milieu rural » dans les régions de Ziguinchor, Kolda et Tambacounda, EDE, Juillet 2007. 9. Evaluation environnementale du projet d’eau potable du grand Tunis et des centres urbains, Centre de Production Propre, CP3, Mars 2005 10. Etude d’impact environnemental de l’étude d’identification et de faisabilité d’un programme d’investissement eau potable, financement Agence française de développement, Cabinet-merlin et ICEA, Juin 2007. 11. Evaluation environnementale et Sociale du Global Partership for Output Based aid (GPABA), Mbaye Mbengue Faye, janvier 2006 12. Evaluation du PGES du sous-programme BAD 1 13. Environmental Guidelines for Small-Scale Activities in Africa 2nd Edition, Approvisionnement en eau et systèmes sanitaires, Construction. USAID 2005. 14. Plan d’Actions Environnemental Régional PAER de Thiès. Février 2007 15. Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie ANSD : Situation économique et sociale de la région de Thiès année 2006. Rapport de 2007 16. Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie ANSD : Situation économique et sociale de la région de Louga année 2006. Rapport de 2007

Page 110 C.PRESENTATION DES ZONES D’INTERVENTION

Les tableaux 40 présentent les synthèses du cadre biophysique des régions concernées par le projet i2021, sans la composante GIRE qui est une composante soft et qui vise tout le territoire national.

Page 111 Tableau 30 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Thiès Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel Population rurale : 967 330 habitants soit 51,2% de la Superficie : 6 601 Km2, soit environ 3,4 % du population régionale territoire national Population urbaine : 921987 habitants 48,8% de la Population totale : 1.889.318 habitants en Données de population régionale 2015 base Découpage administratif : 03 départements (Thiès, Densité : 286 hab./km² Mbour et Tivaouane)

: 49 Communes Groupes ecthniques constitutifs ??? : 27 Arrondissements La région de Thiès présente quatre zones éco géographiques qui sont : la zone des Niayes situé le long de Aire éco- la grande côte qui présente d’importantes potentialités hydro agricoles ; la petite côte avec son climat géographiqu clément représente la zone touristique par excellence de la région ; le bassin arachidier et la zone des massifs e caractérisé par un relief accidenté abritant les points les plus élevés et plusieurs forêts classées. le climat est de type soudano sahélien (Sud, Sud-est), et plus sahélien au Nord et Nord-est Température moyenne : 27°C - Climat - Pluviométrie isohyète 446 mm

Milieu - Humidité moyenne : 62 % biophysique - Insolation moyenne : 8 heures de la zone du On rencontre deux (2) grands ensembles dans la région : projet o L’ensemble Est formé de dunes ogoliens ; o L’ensemble Ouest formé d’un relief accident issu des évènements thermo-tectoniques : Unités − le plateau de Thiès qui constitue l’accident majeur de la région, atteint 130m à Kissane et 137m à géomorpholo l’ouest de Thiès ; giques et relief − le massif ou horst de Ndiass qui culmine à 90m aux environs de Thicky. Il est constitué de petites collines séparées à l’est et à l’ouest par des zones déprimées. Il est légèrement incliné vers l’ouest ; Géomorphol − La falaise ou cuesta de Thiès qui s’étend sur une longueur de 30 km dans les départements de Thiès ogie & Sol et de Tivaouane. Sa largeur varie de 3 à 5 km. On rencontre 4 grands types de sols dans la région de Thiès: les sols ferrugineux tropicaux lessivés à texture sableuse appelés « sols dior » qui constituent 70% des superficies cultivables ; Nature du sol les sols ferrugineux tropicaux à texture argilo-sableux appelés « deck-dior » qui représentent 15%des superficies cultivables ; les sols ferrugineux tropicaux lessivés à texture argilo-humifère dits « deck » représentant 10% des

Page 112 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel superficies cultivables ; et les sols hydro morphes à -texture humifère appelés sols de bas-fonds qui représentent 5%des superficies cultivables. Contexte La géologie de la région peut être calquée sur les deux (2) grands ensembles morphologiques : géologique − l’ensemble Ouest dominé par le horst de Ndiass qui a un faciès gréso-carbonaté, et le plateau et la cuesta Nature des de Thiès constitués de marnes et de calcaires de l’Eocène moyen, avec des couches de phosphate de formations chaux et des dépôts de sables argileux postérieurs ; géologiques − l’ensemble Est constitué des sables du Quaternaire, des dépôts de marne, d’argile, de calcaire et de - phosphate du Paléocène à l’Eocène. Ces séries reposent sur les formations maestrichtiennes qui sont essentiellement sableuses ou gréseuses. Nature des La région de Thiès ne dispose d’aucun réseau hydrographique permanent. Toutefois, on y rencontre des Ressources eaux de marigots ou mares temporaires qui sont tributaires des pluies et plan d’eau comme le lac Tanma (asséché) en eaux surface et la lagune de somone. Les eaux souterraines sont dans l’ensemble abondantes. Elles sont contenues dans : o La nappe du Quaternaire ou des sables du littoral nord est alimentée par les pluies. Son niveau varie entre 1 à 10 mètres dans les dépressions et 10 à 35 mètres à certains endroits ; o La nappe du Paléocène est une nappe surexploitée. Le niveau de l’eau a baissé de 12 mètres par rapport à 1960. La qualité de l’eau est très variable, la salinité est parfois trop élevée selon les zones. Les forages ont une profondeur de 150 mètres et un débit de 300 m3/h ; Natures et o La nappe de l’Eocène moyen qui fournit des débits entre 200 et 250 m3/h. Elle est localisée à l’Ouest types des eaux du horst de Ndiass et les profondeurs varient de 2 à 50 mètres à Allou Kagne ; eaux o La nappe du Continental Terminal est alimentée par les pluies et les nappes contiguës. La profondeur souterraines de l’eau varie selon les endroits. Elle est captée par des forages ayant un débit de 100 m3/h ; o La nappe de Maastrichtien s’étend sur la quasi-totalité du bassin sédimentaire sénégalais.

L’eau des puits est relativement de bonne qualité (salinité inférieure à 0,3 g / l) mais contient à certains endroits un excès de fer et de fluor (zone de Fissel, Ndiaganiao) à des teneurs supérieures à celles admises par l’OMS. La végétation est dominée par une savane arbustive, néanmoins on rencontre les grands ensembles Flore & Formations suivants : végétation végétales • la savane arbustive dégradée parsemée de peuplements mono-spécifiques d’Acacia, de Baobabs, d’un parc à Kad et de rôniers ;

Page 113 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel • la bande de filao dans les Niayes et les plantations du PARFOB dans la forêt classée de Bandia (Eucalyptus et Prosopis juliflora), La région compte une quinzaine de forêts classées dont six (6) dans le département de Mbour, quatre (4) dans celui de Thiès et cinq (5) dans celui de Tivaouane. Le département de Tivaouane concentre 62,5% de la superficie régionale classée et enregistre le taux de classement le plus élevé de la région (18,8%). Les taux de classement enregistrés dans les départements de Mbour et de Thiès sont respectivement de 7,6% et de 12,2%. La destruction de l’habitat naturel a entrainé une régression de la faune, notamment du gibier à poils dont les rares rescapés demeurent les primates représentés par le singe rouge (Erythrocebus patas), les canidés sauvages avec la présence remarquée du chacal (Canis mesomelas), le lièvre et les rongeurs entre autres, l’écureuil, le rat palmiste. La grande faune n’est plus observée dans l’habitat naturel sauf dans la réserve animalière de Bandia (département de Mbour) reconstituée à but lucratif dans le cadre du tourisme de vision. Diversité Quant au gibier à plumes, il est constitué en grande partie d’espèces migratrices paléarctiques. On rencontre Faune & spécifique et les bécassines, les aigrettes, les cormorans, les gangas, les francolins, les tourterelles, les pintades, les Habitats statut des pigeons etc. habitats La région renferme deux (2) aires marines protégées (AMP) celle de Kayar (17100 ha) et celle Joal- Fadiouth (17400 ha). L’AMP de Kayar s’étend sur 171 km²et a été créée en 2004 avec pour objectif la préservation de la diversité des ressources halieutiques et des biotopes de la fosse marine de Kayar. L’AMP de Kayar constitue une zone importante de reproduction, de nurserie et de concentration d’espèces démersales côtières. La plupart des espèces emblématiques et menacées répertoriées dans les eaux sénégalaises y sont représentées. Eau et La nappe profonde du Maastrichtien dans la partie Sud-est de Thiès renferme de l’eau salée et/ou fluorée. assainisseme Qualité de Les teneurs en chlorures varient entre 750 et 3500mg/l et les fluorures entre 1,5 et 7,5 mg/l. Alors que la nt l’eau norme de l’OMS est de 600mg/l pour les chlorures et de 1,5 mg/l pour les fluorures. Un taux de fer élevé est noté également dans la zone des Niayes gênant le système d’irrigation goutte à goutte. En milieu urbain, la longueur du réseau d’AEP de la région s’est accrue de 26,31 % passant ainsi de Eau 2.322.941 m en 2014 à 2.934.189 m en 2015. Le réseau d’adduction à l’eau potable est plus dense dans le département de Mbour qui dispose de 12 réseaux longs de 1.796.433 m en 2015. Dans le département de Accès à l’eau Tivaouane, le réseau d’AEP y est très peu fourni ; il se limite à 7% du réseau d’AEP de la région (194.118 m). La production d’eau est passée de 21.810.469 m3 en 2014 à 22.533.222 m3 en 2015 soit une augmentation de 3,31%.

Page 114 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel En milieu rural,le taux d’accès à l’eau potable est passé de 61,2 % en 2005 à un peu plus de 70% entre 2007 et 2010. A partir de 2011, la région a enregistré un taux d’accès de 90,% soit une augmentation de 17 points par rapport à 2010. Donc déjà en 2011, la région avait atteint ses objectifs pour 2015 (82% de taux d’accès). En termes d’ouvrages hydrauliques, la région de Thiès compte 148 forages, 2988 bornes fontaines et 1780 villages raccordés à l’eau en 2014. Ce nombre est inégalement répartit entre les trois départements. En milieu urbain, Le taux d’accès à l’assainissement par réseau d’égout dans la région de Thiès est passé Accès à de 5,8% en 2014 à 7,7% en 2015 et reste largement inférieur à la moyenne nationale qui est de 26,3%. Assainissem l’assainisseme En milieu rural, Le taux d’accès à l’assainissement est de 17% selon le PEPAM. Ce taux est loin de la norme ent nt OMD qui est de 63% de taux d’accès en milieu rural. Le taux d’accès national se situe à 39%, d’où la nécessité d’augmenter les réalisations d’ouvrages d’assainissement individuel améliorés.

Tableau 31 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Louga Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel Superficie : 24 847 Km2, soit environ 12,6% du territoire national Population totale : 607 231 habitants en 2015 Densité : 20.5 hab./km² Données Population rurale : 473 364 habitants soit 78% de la population régionale

de base Population urbaine : 133 867 habitants Découpage administratif : 03 départements (Louga, Kébémer et Linguère) : 52 Communes : 11 Arrondissements Milieu Climat La région de Louga appartient au domaine sahélien biophysique Le relief est plat, avec des formations dunaires dans la partie occidentale et septentrionale. de la zone du Unités - Température moyenne : 28°C projet géomorphol - Pluviométrie isohyète 249- 462 mm ogiques et Géomorph - Humidité moyenne : 55 % relief ologie & - Insolation moyenne : 7-8 heures Sol La région se caractérise par trois types de sols : Nature du • Les sols ferrugineux tropicaux peu lessivés (sols dior) : localisés dans le bassin arachidier, ils sont sol fortement dégradés en surface du fait de la culture arachidière sans jachère et sont soumis à l’érosion éolienne ;

Page 115 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel • Les sols bruns et brun rouges de type calcaire la structure de ces sols renferme des organismes et de la matière argileuse. Ils présentent une plus grande capacité de rétention d’eau. Ils sont aptes à la culture irriguée et se localisent dans les inter-dunes des Niayes, les berges du Lac et de la Vallée du Ferlo. • Les affleurements latéritiques : ils couvrent la partie Est et Sud Est et par endroits le centre du Ferlo. Ils sont généralement inaptes à la culture. Contexte La géologie de la région est constituée de formations du Tertiaire (Eocène moyen et Continental terminal), et géologique du Quaternaire. Nature des L’éocène est affleurant ou en sub-surface et est constitué de calcaires, de dolomies et d’argiles avec des niveaux formations de phosphates de calcium et d'alumine. Il est recouvert par le Continental Terminal atteignant 150 m et dominé géologiques par des sables argileux. Le quaternaire est constitué par les alluvions fluviatiles dans la vallée et les dunes ailleurs. Pour ce qui est des ressources en eau de surface, seuls le Lac de Guiers et le Bas Ferlo sont des plans d’eau à Nature des Ressources caractère permanent, les étendues d’eau au niveau des dépressions interdunaires des Niayes et des vallées eaux de en eaux fossiles sont temporaires. surface

Les eaux souterraines sont dans l’ensemble abondantes. Elles sont contenues dans : ✓ Les nappes phréatiques qui sont de nature faibles dans la zone centrale et sylvopastorale contrairement à l’extrême ouest et aux alentours du Lac de Guiers où l’accessibilité est rendue facile grâce à leur position superficielle ; ✓ Le Maestrichtien (100 à 450 m) capté par la plupart des forages. La qualité de l’eau n’est cependant Natures et satisfaisante qu’à l’est d’une ligne Podor, Keur Momar Sarr, Coki ; types des ✓ L’Eocène inférieur: Cet aquifère existe dans toute la région. Sa profondeur diminue d’Ouest vers l’Est eaux (Léona 200 m et Linguère 50 m) ; eaux ✓ L’Eocène moyen: C’est un aquifère productif dans les zones de Mbédiène et de Sagatta. Il est à la fois souterraines capté par les forages et puits forages ; ✓ Le Continental terminal : C’est l’aquifère le plus exploité. Cette nappe captée surtout par les puits a tendance à baisser avec les cycles de sécheresse. Sa recharge est fonction de la pluviométrie. Sa profondeur varie de 20 à 50 m à l’Ouest et 80 à 113 m à l’Est particulièrement dans la zone de Thiargny.

La végétation est de type steppe arborée ou arbustive. Elle est généralement composé de 3 strates : Flore & Formations − La strate herbacée: Elle est dominée par les graminées à cycle court telles que Zornia glochidiata, Cenchrus végétation végétales biflorus, Andropogon gayanus, Schoenofeldia Gracilis ;

Page 116 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel − La strate arbustive : Cette strate est à dominance de Combretacées dont le Guiera senegalensis, les Combretum sp... − La strate arborée: Cette strate est composée essentiellement de mimosacées telles que Faidherbia albida, Acacia raddiana, et Balanites aegyptica. La Région compte dix-huit (18) massifs classés qui couvrent une superficie de 1076625 Ha soit un taux global de classement de 43,3%. Le Département de Linguère concentre l’essentiel des massifs soit plus de trois sur quatre (77,8%). Le Département de Louga abrite 16,7% des massifs de la Région contre seulement 5,5% pour le Département de Kébémer. La région dispose de trois réserves naturelles communautaires d’une superficie de 29820 Ha qui constituent des massifs protégés. La faune terrestre est composée de phacochères, gazelles, lièvres, varans, écureuils, etc. L’avifaune est composée des Gangas, Pélicans, Hérons, Tourterelles, Calaos, Outardes et Jacanas, etc. La zone humide du lac de Guiers offre toutes les conditions pour le développement du gibier d’eau et Diversité particulièrement les limicoles. Faune & spécifique et La Région de Louga compte deux Zones d’Intérêt Cynégétique(ZIC) dans les départements de Linguère (ZIC Habitats statut des de Guélewar d’une superficie de 275000 Ha) et de Louga (ZIC du Lac de Guiers, 56000 Ha dans habitats l’Arrondissement de Keur Momar Sarr). La Région de Louga dispose également de deux (02) zones amodiées notamment la zone amodiée du Ferlo (19.715 ha) et celle du Lac de Guiers (12.000 ha). La zone sylvopastorale occupe près de 65% de la superficie régionale constitue le principal domaine de pratique de l’élevage. Eau et Qualité de L’eau est globalement de bonne qualité sauf la nappe du Maestrichtien dont la qualité n’est cependant Eau assainisseme l’eau satisfaisante qu’à l’est d’une ligne Podor, Keur Momar Sarr, Coki. nt En milieu urbain, le taux d’accès global en eau potable est de 93% en 2016. La production d’eau a connu en 2016 une hausse de 8,9% par rapport à 2015 avec la mise en service d’un nouveau forage d’un débit de 145 m3/h et d’un nouveau château d’eau d’une capacité de 1100 m3. La consommation d’eau est de 6224928 m3 Accès à l’eau en 2016. En milieu rural, le taux d’accès est de 84,2% en 2016 avec toutefois des disparités selon le département. Le département de Linguère a un taux d’accès de 68,20% très en dessous de la moyenne régionale. Les départements de Kébémer et Louga présentent respectivement des taux d’accès de 95,49% et 89,01%. Accès à En milieu urbain, le taux d’accès à l’assainissement en 2016 est de 53%. Assainisse l’assainisse En milieu rural, le taux d’accès à l’assainissement en 2016 est de 52,1%. ment ment

Page 117 Tableau 32 : Synthèse de l’analyse du cadre biophysique de la région de Matam

Éléments de l’Environnement Indicateur Etat actuel s Superficie : 29 616 Km2, soit environ un septième du territoire national Population totale : 607 231 habitants en 2015 Densité : 20.5 hab./km² Données Population rurale : 473 364 habitants soit 78% de la population régionale

de base Population urbaine : 133 867 habitants Découpage administratif : 03 départements (Matam, Kanel et Ranérou-Ferlo) : 26 Communes : 05 Arrondissements Appartenance aux domaines climatiques sahélien au nord, et sahélo-soudanien au sud Température moyenne : 30 °C - Climat - Pluviométrie isohyète 400-600 mm

- Humidité moyenne : 48 % - Insolation moyenne : 7-8 heures

On rencontre trois (3) unités géomorphologiques dans la région : Milieu Unités o la vallée du fleuve constituée de dépressions et de micro reliefs appelée communément «dandé mayo» avec biophysique géomorph des altitudes en dessous 20 mètres ; de la zone du ologiques o la zone du Ferlo, latéritique dans la majeure partie de son espace et sableux dans sa partie occidentale (vers projet et relief Lougré Thioly et Vélingara) ; o le diéri ou zone intermédiaire non submersible surplombant la basse vallée. Existence de 5 types de sols au niveau de la région de Matam: Géomorph falos ou sols hydro morphes peu humifères occupant les talus des berges du lit mineur du fleuve et des ologie & défluents permanents. Ils sont toujours inondés par la crue ; Sol faux hollaldés marquant la transition entre fondés et hollaldés sont d’anciens bourrelets de berge. Ce sont des vertisols inondables par une crue moyenne à forte. Ils contiennent 30 à 50% d’argile et sont favorables Nature du à la riziculture et aux autres cultures; sol hollaldés ou windou qui sont des vertisols lourds, formés par l’accumulation de dépôts fluviaux lors de la décantation des eaux de crue dans les cuvettes. Ils sont inondés par une crue faible à moyenne et contiennent 50 à 75% d’argile. Leur structure supportant la submersion est favorables à la riziculture ; fondés qui sont des sols fluvio-deltaïques peu évolués d’apport sablo-argileux. Ils ne sont inondés que par les crues exceptionnelles ;

Page 118 Éléments de l’Environnement Indicateur Etat actuel s Les sols dunaires (diéri et ferlo sableux), de texture essentiellement sableuse (dior) se rencontrent également dans la région. On note aussi quelques poches de sols latéritiques (dans le ferlo et une partie du diéri). Contexte La géologie de la région est constituée de formations du Tertiaire (Eocène moyen et Continental terminal), et du Nature des géologique Quaternaire. formations L’éocène est affleurant ou en sub-surface et est constitué de calcaires, de dolomies et d’argiles avec des niveaux géologique de phosphates de calcium et d'alumine. Il est recouvert par le Continental Terminal atteignant 150 m et dominé s par des sables argileux. Le quaternaire est constitué par les alluvions fluviatiles dans la vallée et les dunes ailleurs. Les eaux de surface sont constituées par le fleuve Sénégal (qui longe la région sur environ 200 km à l’est et au Ressources nord) et ses principaux défluents que sont le Diamel et le Diolol. De nombreux marigots dont Wendu Kanel, à en eaux Nature des cheval sur les Commune de et Ouro Sidy. Le réseau compte en plus de nombreuses mares, temporaires pour eaux de la plupart, mais dont l’importance est majeure dans l’abreuvement du bétail et l’agriculture en zone ferlo et dièry surface Le régime hydrographique du fleuve se caractérise par une saison des hautes eaux (de juillet à octobre) et une saison de basses eaux (de décembre à début juin). Le volume moyen annuel écoulé est estimé à 20,4 milliards de m3 à la station de Bakel. Les eaux souterraines sont dans l’ensemble abondantes. Elles sont contenues dans : − La nappe des sables alluvionnaires qui est la moins profonde, est logée dans des alluvions rencontrées sur Natures et toute la rive gauche du fleuve. Son épaisseur varie entre 20 et 50 m et ses captages se font par les puits et types des céanes.; eaux − La nappe du continental terminal (nappe du Ferlo) se rencontre ers 100 m de profondeur. Son alimentation eaux se fait par les cours d’eau et par les eaux d’infiltration. souterrain − Le système profond qui renferme la nappe maastrichtienne, est le plus grand réservoir d’eau douce mais es aussi la moins accessible dans la zone d’étude du fait de sa profondeur qui atteint 300m.. Les nappes phréatiques sont généralement captées avec des puits tandis que pour la nappe du Maastrichtien, le captage n’est possible que par forage. La végétation au niveau des différentes zones éco géographiques de la région varie de savanes arbustives à des pseudo-steppes arbustives. La strate herbacée est très abondante et constitue l’essence même de la zone écologique du ferlo ou zone sylvopastorale par excellence. Flore & Formation La région de Matam recèle des ressources végétales assez importantes dans un paysage forestier riche et végétation s végétales diversifié. Les formations ligneuses sont constituées de xérophytes épineuses dominées par le genre Acacia. Acacia nilotica qui est l’espèce caractéristique, se retrouve associée à A. seyal, Acacia senegal, Zizyphus mauritiana. Boscia sengalensis et Balanites aegyptiaca forment des parcs assez importants

Page 119 Éléments de l’Environnement Indicateur Etat actuel s Le département de Matam dispose de 04 forêts classées d’une superficie totale de 12 280 ha, soit un taux de classement de 2.16%. Le département de Ranérou-ferlo renferme une bonne partie du domaine forestier existant au niveau de la région. Il est constitué de sept (7) massifs classés dont 05 réserves sylvopastorales et 02 réserves de faune qui occupent une superficie de 1 550 100 ha, soit 92.39 % du territoire départemental. Le département de Kanel, avec une seule forêt classée, a un taux de classement très faible. Elle est assez diversifiée et de plus en plus cantonnée dans les réserves. La faune comprend encore des mammifères, l’hyène tachetée, le phacochère, le singe patas ainsi que des rongeurs, des lagomorphes et petits carnivores dont le chacal doré, le caracal, la genette, la civette... La faune reptilienne comprend des ophidiens (Boidées, vipéridées); des Chéloniens (Geochelone sulcata ou tortue de terre); des Varanidés; des mammifères Diversité aquatiques représentés par les seuls Siréniens ou vaches marines qui sont des herbivores. Le lamantin spécifique (Trichechus senegalensis) qui est l’unique espèce de cette Classe se rencontre dans le fleuve Sénégal. La région Faune & et statut renferme également une grande diversité de poissons. Habitats des Le département de Ranérou-Ferlo concentre toutes les réserves recensées dans la région. Les réserves du Ferlo habitats figurent également parmi les 12 sites du monde qui abritent la gazelle Dama-Mhorr. Les réserves servent d’habitats et de zones de migration hivernale à plusieurs espèces d’oiseaux telles que les dendrocygne, héron cendré, aigrette, ombrette, sarcelle, vanneaux, oies de Gambie... La préservation de ces écosystèmes, face aux aménagements hydro agricoles et l’urbanisation anarchique de la zone, constitue une préoccupation environnementale majeure. Eau et La qualité de l’eau en milieu urbain reste bien suivie par la SDE pour Matam, avec la station de défrisassions et assainisseme des prélèvements et analyses effectués plusieurs fois dans l’année. nt En milieu rural, le problème reste plus sérieux avec la présence du fer en des taux assez élevé, l’absence d’unité Qualité de Eau de chloration au niveau des forages. Ceci explique la couleur rougeâtre et très gênante de l’eau dans certains l’eau villages, mais très marqué sur l’axe Ourossogui- Sinthiou Bamambé. En dehors de la présence du fer, les eaux de la région restent de très bonne qualité, surtout le long du fleuve Sénégal. En milieu urbain, le taux d’accès à l’eau potable reste très inférieur au niveau national, seule la commune de Accès à Matam est gérée par la SDE.

l’eau En milieu rural, les OMD ont été atteint en matière d’accès à l’eau potable, mais beaucoup de problèmes restent à résoudre pour garantir l’accès à toute la population, surtout dans le Ferlo.

Page 120 Éléments de l’Environnement Indicateur Etat actuel s En milieu urbain, le système le plus utilisé demeure les SAI la fosse perdue et les latrines traditionnelles. L’assainissement collectif des eaux vannées et eaux usées domestiques est presque inexistante d’où un taux quasi nul. Les objectifs que le Sénégal s’était fixé dans le cadre de ces OMD pour l’assainissement urbain étaient de faire passer : Accès à Assainisse − Le taux d'accès à l'assainissement de 56,7% en 2004 à 78% en 2015; l’assainisse ment − Le taux de traitement des eaux usées de 19% en 2004 à 61% en 2015; ment − Le taux de dépollution est de 13% en 2004 à 44% en 2015. En milieu rural, les rares systèmes sont des latrines basiques et la présence de la défécation à l’air libre. Le taux d’accès à l’assainissement dans la région reste très faible largement inférieure à la moyenne nationale de 38,7% (enquête EDS-MICS) malgré l’absence de données exclusivement départementales.

Page 121 Tableau 33 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Kédougou

Éléments de Indicateur État actuel l’Environnement s Superficie : 16 896 km2 soit 8,5 % du territoire national Population totale : 156.352 habitants en 2014, soit 1,1 % de la population nationale Population rurale : 117 264 habitants soit 75 % de la population régionale Données de Population urbaine : 39 088 habitants soit 25% de la population régionale

base Densité : 9,3 hab./km² Découpage administratif : 3 départements (Kédougou, Salémata et Saraya) : 6 Arrondissements : 19 Communes Aire éco- géographiq Appartenance à la zone éco-géographique du Sénégal oriental ue Appartenance au domaine soudano-guinéen. Température moyenne : 28 °C

Climat - Pluviométrie moyenne : 1200 mm

Milieu - Humidité moyenne : 54% biophysique - Insolation moyenne journalière : 8 à 9 heures de la zone du Unités Le relief de la région est le plus accidenté du pays avec un point culminant à 581 m à Sambangallou au Sud. projet géomorph La région est bordée à l’ouest par les collines du pays Bassari et le mont Assirik qui domine le Parc National ologiques de Niokolo – Koba (PNNK). Ce relief est entrecoupé par des plateaux et des vallées qui constituent les et relief principales zones de culture. La région se caractérise par 5 types de sols : Géomorph ▪ Les sols colluviaux rencontrés en bas des pentes ou au pied des collines ; ologie & ▪ les sols ferrugineux-ferralitiques qui sont des terres rocailleuses formées par l’érosion éolienne et hydrique Sol Nature du de substrats dures ; sol ▪ les sols ferrugineux tropicaux ; ▪ les vertisols qui ont une forte capacité de rétention d’eau et ; ▪ Les sols hydromorphes à pseudo-gley. Cependant, les sols ferrugineux tropicaux et les sols peu évolués d’érosion prédominent dans la région. Contexte La région de Kédougou appartient au craton antécambrien ouest africain. Elle est constituée de formations Nature des géologique hercyniennes dans la chaîne des Mauritanides bordant le bassin sédimentaire à l’ouest et de formations formations Birrimiennes dans la Boutonnière de Kédougou à l’Est.

Page 122 Éléments de Indicateur État actuel l’Environnement s géologique s Le réseau hydrographique est dense et dépend très fortement de la pluviométrie. La région est arrosée par la Ressources Falémé et le fleuve Gambie et ses affluents tels que le Niokolo et le Diaka. La Gambie et la Falémé qui Nature des en eaux constituent les deux grands fleuves, entrent en étiage par endroits et jouent un rôle important dans le eaux de développement local (agriculture, alimentation en eau des hommes et du bétail). La région compte également surface une multitude de petits cours d’eau, mais intermittents dont le Diougol, le Daléma, le Dialé, le Diaguiri, le Diarra, le Thiokoye, le Sandoundou, etc. On distingue trois principaux aquifères : − les aquifères des sols tropicaux rechargés par les précipitations : ils sont constitués d’une couche supérieure Natures et météorisée formant un horizon argilo-limoneux couvert de latérite et reposent sur un substratum rocheux types des fracturé ; eaux − les aquifères des saprolithes qui sont des produits d’altération de roches dures accumulés sur de grandes eaux épaisseurs dans des dépressions sans subir de transport ; souterrain − les aquifères du socle cristallin qui sont semi-continus ou discontinus. Ils sont constitués des parties es supérieures altérées (altérites) des roches mères et/ou des réseaux de fractures et de fissures qui traversent leurs parties supérieures. Les nappes de socles sont les plus répandues dans la région. La végétation est constituée de savanes boisées et de forêts claires plus ou moins défeuillées selon les saisons sur les plaines et des plateaux des interfluves. Les sous-bois sont généralement occupés par les combrétacées. Les vallées sont le domaine des forêts galeries à essences hydrophiles formant des rubans de verdures bordant Formation les cours d’eau dont elles protègent les berges. Flore & s végétales La diversité des espèces reste relativement élevée et la protection de ces forêts permet la conservation d'une végétation et espaces grande partie des ressources génétiques menacées de disparition au Sénégal. Les forêts sèches de cette zone protégés sont en train de disparaître des changements climatiques et des pressions exercées par les activités humaines. Les espèces végétales potentiellement menacées dans cette zone sont entre autres Pterocarpus erinaceus, Cordyla pinnata, Borassus aethiopum.... La région représente l’un des derniers bastions de la faune du Sénégal. On rencontre au niveau de la ZIC Falémé la grande faune composée de bandes d’antilopes les plus prestigieuses du monde dont l’hippotrague (antilope Faune & Diversité cheval ou Koba) et l’élan de derby. On y trouve aussi des hippopotames, des buffles, des lions, des panthères, habitat spécifique des crocodiles....). La région abrite également une grande partie du PNNK. la petite faune est constituée de souris, écureuils, porc-épic, rat de Gambie, civette, singes, etc.

Page 123 Éléments de Indicateur État actuel l’Environnement s La faune aviaire y est également très diversifiée comme le souligne le rapport de janvier 2017 sur l’état de conservation du Parc National de Niokolo Koba qui stipule que dix-neuf (19) espèces de faune aviaire ont été observées pour un total de 3467 individus. Eau et Qualité de La qualité de l’eau reste assez bonne dans la région bien que l’exploitation minière dans la zone de Saraya Eau assainisseme l’eau constitue préoccupation au maintien de la bonne qualité de ces eaux. nt Accès à Le taux d’accès régional à l’eau potable du robinet est de 17,2% des ménages. Le principal mode

l’eau d’approvisionnement en eau des ménages de Kédougou reste le puits avec une proportion de 77%. L’assainissement dans la région de Kédougou est encore à un stade embryonnaire, tant du point de vue des équipements individuels que collectifs. Le taux d’accès à l'assainissement est de 9,2%. Les ménages ne disposant pas de latrines représentent 55,3%. Les taux de couverture des ménages par types de latrines révèlent que les fosses d'aisance améliorées auto aérées occupent 2,8%, les fosses d'aisances avec dalles 5,3%, les Accès à Assainisse latrines traditionnelles 35,5%. 82% de la population régionale déversent leurs eaux usées dans la rue ou dans l’assainisse ment la nature. ment Selon les résultats du RGPHAE de 2013, le principal mode d’évacuation des ordures ménagères régionales reste le dépôt sauvage (70,1%). L’incinération est utilisée par 9,4% des ménages de Kédougou et représente le second moyen d’évacuation des ordures. Le ramassage des ordures par camion (1,8%) où par calèche/charrette (4%) reste faible.

Tableau 34 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Tambacounda Éléments de Indicateurs Etat actuel l’Environnement Superficie : 42 706 km2 soit 21,7 % du territoire national Population totale : 730 473 habitants soit 5,2 % de la population nationale Population rurale : 555 159 habitants soit 76 % de la population régionale Données de Population urbaine : 175 314 habitants soit 34% de la population régionale

Milieu base Densité : 17 hab./km² biophysique Découpage administratif : 4 Départements (Tambacounda, Bakel, Goudiry, Koumpentoum) de la zone du : 50 Communes projet : 12 Arrondissements Aire éco- Il comprend quatre (4) sous-zones : géographiq • Sous-zone de la haute vallée correspond à la région naturelle de Bakel ; ue • Sous-zone du bassin arachidier correspond aux territoires de Koumpentoum et de Makacoulibantan ;

Page 124 Éléments de Indicateurs Etat actuel l’Environnement • Sous-zone sylvo-pastorale englobe les territoires de Koussanar, Goudiry et Bala ; • Sous-zone forestière correspond à l’arrondissement de Missira. Appartenance au domaine climatique soudano-sahélien Température moyenne : 28,82 °C - Climat - Pluviométrie moyenne : 825,78 mm

- Humidité moyenne : 50 % - Insolation moyenne journalière : 7,9 heures Unités Le relief de la région est relativement plat dans son ensemble avec quelques collines dans le département géomorpholo de Bakel. Ce relief est entrecoupé par de légères dépressions constituées de vallées fossiles du Sandougou giques et relief et du Mayel diby. Les principaux types de sols rencontrés au niveau régional sont les suivants : Géomorph • Les sols ferrugineux tropicaux : ils présentent deux variétés: sols lessivés et sols non lessivés. Les sols ologie & lessivés se rencontrent sur les massifs, sur les plateaux des zones de cuirasse bien développées ; Sol Nature du sol • Les sols squelettiques ou cuirasses latéritiques : ils sont constitués par les lithosols sur cuirasse et les régosols ; • Les sols hydromorphes : ce sont des sols argileux dans les cuvettes de décantation • Les sols gravillonnaires sur cuirasses : ils sont localisés dans les zones de plateaux. Contexte Excepté près de ¾ du pays qui sont recouverts de formations sédimentaires appartenant au bassin géologique sédimentaire sénégalo-mauritanien, le sous-sol du Sénégal Oriental est constitué de terrains anciens de l’ère Précambrienne et du Primaire. Nature des Le Sénégal Oriental forme un ensemble hétérogène au point de vue géologique. Il a été le théâtre de formations nombreux plissements. On note d'une manière générale trois (3) ensembles géologiques : géologiques • le socle ancien ; • les séries du Précambrien supérieur et du Paléozoïque ; • le bassin Secondaire et Tertiaire. Le Quaternaire est constitué de formations alluvionnaires qui sont déposées aux alentours des cours d’eau. Nature des Le potentiel de la région en eau de surface estimé est énorme, provient essentiellement d’un réseau Ressources eaux de hydrographique assez dense qui s’articule autour du fleuve Sénégal, de la Falémé et du fleuve Gambie avec en eaux surface ses affluents principaux. Les principaux aquifères sont les suivants : Natures et  l’aquifère détritique du Continental Terminal avec une nappe phréatique d’une profondeur de types des eaux variant de 25 à 50 mètres et un potentiel en eau très important et de bonne qualité ;

Page 125 Éléments de Indicateurs Etat actuel l’Environnement eaux  l’aquifère des sables et grés du Maastrichtien d’une profondeur de 100 à 500 mètres renferme un souterraines potentiel en eau important exploitable par les forages ;  les aquifères potentiels du socle Paléozoïque (réservoirs d’altérites, de fissures et de failles). En résumé, les eaux souterraines sont localisées dans les formations hydrogéologiques du Continental Terminal (Mio-Pliocène) et du socle ancien. Ces espaces ne renferment pas de nappes généralisées mais plutôt des nappes sporadiques, isolés avec de faibles réserves en eau. Il est abondant et varié compte tenu des conditions écologiques favorables à son développement et de la diversité des écosystèmes. Comme essences ligneuse dominantes, nous avons les combrétacées avec Formations essentiellement Combretum glutinosum. Les autres espèces sont : Acacia sp, Tamarindus indica, Sterculia Flore & végétales et setigera, Guiera senegalensis, Adansonia digitata , Ceiba pentandra, Pterocarpus erinaceus, etc. végétation espaces La strate herbacée est essentiellement dominée d’Andropogon sp. protégés La région compte 13 forêts classées, 1 partie du Parc National Niokolo Koba qui est une Réserve de la biosphère et un patrimoine mondial, des zones amodiées et des Réserves Naturelles Communautaires. . Le taux de classement régional se situe autour de 17%. La région de Tambacounda constitue le dernier bastion de la faune du Sénégal. En effet, la région renferme une faune riche et variée. On y trouve des oiseaux, des mammifères, des batraciens, des amphibiens, des Faune & Richesse reptiles, des insectes, etc. On y rencontre également les espèces soudaniennes, comme l’hippopotame, et les habitat spécifique espèces sahéliennes (gazelle). L’existence de cette faune est la conséquence d’un habitat bien conservé par endroits, avec des conditions de sécurité pour la survie des espèces. C’est la présence de cette faune qui favorise le développement du tourisme cynégétique. Eau et L’eau des différentes nappes (CT, OM et Maastrichtien) est faiblement minéralisée et de bonne qualité. Par Qualité de assainisseme Eau contre, le taux de fer est relativement élevé dans la région. Ce problème est beaucoup plus accentué au l’eau nt niveau de l’aquifère du Maastrichtien où des forages peuvent être abandonnés pour de taux en fer excessif. Accès à l’eau A l’image des autres régions du Sénégal, le problème de la gestion du cadre de vie se pose avec acuité dans la région de Tambacounda qui ne dispose pas de décharge contrôlée répondant aux normes Accès à environnementales. En termes d’élimination, aucune commune ne dispose d’une décharge contrôlée ou de Assainisse l’assainisseme Centre d’Enfouissement Technique. ment nt L’absence de système collectif d’évacuation des eaux usées dans la région fait que, l’assainissement s’effectue le plus souvent grâce à des réseaux individuels de latrines ou de fosses septiques et la plupart des foyers rejettent leurs eaux usées dans la rue, dans de petites fosses crée à cet effet

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Tableau 35 : Synthèse de l’analyse du cadre physique de la région de Kaffrine

Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel Superficie : 11181 Km2, soit 5,6% du territoire national Population totale : 632 023 habitants soit 4,1 % de la population nationale Population rurale : 536 2397 habitants soit 84,9 % de la population régionale Données de Population urbaine : 95 726 habitants soit 15,1% de la population régionale

base Densité : 56,5 hab./km² Découpage administratif : 4 Départements (Birkilane, Kaffrine, Koungheul et Malem Hodar) : 33 Communes : 09 Arrondissements Trois sous-ensembles éco-géographiques : Aire éco- géographiq • La sous-zone du vieux bassin arachidier dont la végétation continue à se dégrader ; ue • La sous-zone agro-sylvo-pastorale, domaine de l’élevage extensif ; • La sous-zone de polyculture, avec ses forêts classées, pourvoyeuse de pâturages Milieu biophysique de Appartenance au domaine climatique soudanien la zone du projet - Température moyenne : 30 °C Climat - Pluviométrie moyenne : 750 mm - Humidité moyenne : 83 % - Insolation moyenne journalière : 11 heures

Unités Le relief est relativement plat et de faible altitude. Les seuls accidents du terrain sont des ramifications géomorphol fossiles du Saloum qui entaillent le terrain par endroit. Ces dépressions qui drainent les eaux de Géomorpho ogiques et ruissellement sont sujettes à un ravinement intense dans certains secteur logie & Sol relief Nature du Les principaux types de sols rencontrés au niveau régional sont les suivants : sol

Page 127 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel • les sols ferrugineux tropicaux (avec des variantes) exploités pour la culture de l’arachide et du mil. Ils sont sableux à sablo – argileux avec de bonnes aptitudes agricoles ; • les sols hydromorphes caractérisant les bas-fonds et les cours d’eau, sont un peu dispersés dans la région avec une texture généralement argileuse. On les appelle « deck » avec des variantes« deck- dior » ;

• les sols halomorphes, caractéristiques des milieux salés ou tannes, se rencontrent surtout dans les départements de Birkelane et de Kaffrine.

Contexte Les formations de surface de la Région de Kaffrine, sont des dépôts éoliens de Quaternaire et des séries géologique sédimentaires du Tertiaire. Les dépôts du Tertiaire ont subi une altération ferrallitique qui s’est traduite Nature des par des concrétionnements et la formation des cuirassements ferrugineux du Continental Terminal. Ils sont formations essentiellement détritiques avec un faciès argileux et un faciès gréseux. Ces séries ont été recouvertes par géologiques les dépôts éoliens du Quaternaire. Ils sont cependant visibles à l’affleurement dans certains secteurs comme c’est le cas sur la piste de Diamaguène au sud de Ndiott.

Le réseau hydrographique de la région est caractérisé par deux principaux cours d'eau, que sont :

Ressources • le prolongement nord du «Saloum», cours d'eau salé pérenne qui s'étend sur une partie du en eaux département de Birkelane ; Nature des eaux de • le Baobolong, défluent du fleuve Gambie, qui s'assèche dans sa partie aval en milieu de saison surface sèche. Douces en saison des pluies, les eaux deviennent saumâtres à salées en saison sèche. La vallée du Baobolong traverse la région du sud-ouest vers l’est et s'étend jusqu'à Maka-Yopp sur une longueur de 150 km environ. La région est également parsemée de mares temporaires approvisionnées par les eaux de pluie. Elles servent à l'abreuvement du bétail et à des activités de pêche en certains endroits.

Page 128 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel Les principaux aquifères sont les suivants :

 La nappe du Continental Terminal est captée par les forages à une profondeur variant entre de 20 m à 80 m selon qu’on soit au sud ou au nord de la région. Cette nappe peut être atteinte par des puits à des profondeurs de 5 à 15 m au niveau des bas-fonds. C’est la nappe la plus exploitée dans la région pour l’approvisionnement en eau potable des populations et du cheptel. Son potentiel exploitable est estimé à près de 450.000 m3 par jour au niveau national (il n’existe pas de données Natures et précises au niveau régional) ; et les débits d’exploitation se chiffrent à 50 000 m3 par jour. types des  La nappe de l'Oligo-Miocène, avec un potentiel estimé à 105 000 m3 par jour, est rencontrée en eaux général entre 70 m à 120 m de profondeur. Cette nappe est presque en continuité avec celle du Continental Terminal. eaux  Les nappes semi-profondes de l’Eocène (Lutétien inférieur) et du Paléocène sont captées par souterraines certains puits à des profondeurs comprises entre 100 et 160 mètres, selon les endroits. Son potentiel entre Kaffrine et Tambacounda est estimé à 115 000 m3/jour.  La nappe des sables du Maestrichtien est la plus profonde. Elle est captée par les forages à grand débit, à des profondeurs situées entre 250 et 450 mètres.

Le potentiel aquifère de la région est considérable. La recharge des nappes superficielles est assurée par les précipitations.

La végétation de la région présente un faciès très varié lié à sa position de transition entre le domaine sahélien et le domaine Soudanien. On distingue :

Formations • Au nord on a une savane arbustive caractérisée par un écosystème qui regroupe les espèces Flore & végétales et forestières typiques de la zone sahélienne. Il s’agit de Combretum sp, Balanites aegyptiaca, Lannea acida, Bauhinia rufescens, Adansonia digitata, Anageissus leocarpus etc. végétation espaces

protégés • Au sud nous avons une savane arborée qui présente une composition floristique plus variée. Les espèces les plus fréquentes sont : Cordyla pinnata, Pterocarpus erinaceus, Daniellia oliveri, Parkia biglobosa, Tamarindus indica, Prosopis africana, Sterculia setigera, Parinari macrophila.

Page 129 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel

La région dispose de treize (13) massifs forestiers dont onze (11) forêts classées et deux réserves sylvo- pastorales. En dépit de sa fermeture à l’exploitation forestière, la région produit du bois de chauffe, du charbon de bois, et divers produits de cueillette comme le pain de singe.

La région de Kaffrine dispose d’importantes ressources fauniques.La diversité des habitats sauvages explique la présence de 300 espèces d'oiseaux dans la région. La faune est essentiellement composée de l’avifaune et de la faune à poils.

• L’avifaune est composée d’espèces terrestres et aquatiques dont les plus couramment rencontrées Faune & Richesse sont : les pintades, les francolins, les tourterelles, les cailles, les outardes, les gangas, les oies de habitat spécifique Gambie, les calaos et les rouges gorges.

• La faune à poils est constituée par les gros gibiers tels que les phacochères que l’on rencontre dans les zones marécageuses et les vallées, les guibs harnachés, les singes, les gazelles à front roux, les hyènes et quelques cobes. Le petit gibier est constitué de mangoustes, de rats palmistes, de chacals et de civettes. Eau et La qualité de l’eau est bonne dans région de Kaffrine bien que le sel affecte une bonne partie de la nappe Qualité de assainissement Eau dans le département de Birkilane. En outre, la nappe du département de Koungheul connaît un fort taux l’eau de fer.

Le taux d’accès régional à l’eau potable est de 79,1%.

En 2016, le nombre d’abonnés à la SDE à travers les deux communes que sont Kaffrine et Koungheul se Accès à l’eau chiffrait à 5597. Le réseau total de distribution de l’eau dans la zone urbaine de la région de Kaffrine s’étend sur 119 404 km. Selon la commune, la longueur du réseau de la commune de Kaffrine s’est établie à 74 574 km soit 62,5% contre 44 830 km pour la commune de Koungheul.

Page 130 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel En milieu rural, le taux d’accès global fixé par les OMD est atteint globalement dans la région de Kaffrine avec plus de 84 %. Cependant dans le département de Malem Hodar ce taux reste encore légèrement en dessous de 82%.

La région de Kaffrine se caractérise par l’absence de système d’assainissement urbain. En dehors des réseaux de drainage des eaux de ruissellement des marchés de Kaffrine et de Koungheul, aucun système Accès à d’assainissement n’existe dans la région. En plus, ces réseaux de drainage précités sont peu fonctionnels Assainissem l’assainisse en raison d’un manque d’entretien. Cette situation contraste avec l’objectif fixé par les OMD qui visent ent ment d’atteindre au taux d’accès à l’assainissement en milieu urbain de 78% à l’horizon 2015 En milieu rural, le taux d’accès des ménages à l’assainissement amélioré est estimé à 13,9% en 2013, alors que l’objectif fixé dans le cadre des OMD est 63% en 2015.

Eau et Qualité de La qualité de l’eau de la nappe est marquée par une forte salinité provoquant l’usure prématurée Eau assainissement l’eau des équipements d’exploitation (pompes, éléments de colonne).

En milieu urbain, le réseau de distribution s’étend sur 493 138 m en 2016, les départements de Diourbel et de Mbacké concentrent respectivement un peu plus de la moitié (54,1%) et près du tiers (32,6%) de ces Accès à l’eau branchements contre 13,3% pour Bambey. En milieu rurale, le département de Mbacké regorge à lui seul 44,3% des forages en zone rurale. Les autres ouvrages de cette nature sont répartis entre les départements de Bambey (34,2%) et Diourbel (21,5%).

En milieu urbain, un seul réseau d’assainissement, situé dans le département de Diourbel, est dénombré Accès à au sein de la région de Diourbel avec une longueur de 13 416 m en 2016 et un nombre d’abonné qui Assainissem l’assainissem s’élève à 11 809. ent ent En milieu rural, le taux d’accès à l’assainissement est de 15,73% en 2016 et demeure en deçà des ODD, soit 75,2% d’ici l’horizon 2025.

Page 131 Éléments de l’Environnement Indicateurs Etat actuel Les communes de Mbacké et de Diourbel bénéficient chacune d’une station de traitement des boues de vidange grâce au Projet d’assainissement des cinq centres secondaires. La commune de Bambey dispose d’un réseau de collecte d’eaux pluviales et d’un déversoir des eaux collectées.

Page 132 3.2. Données socioéconomiques des zones d’intervention Le tableau qui suit présente la synthèse du cadre socioéconomique des régions concernées par les opérations physiques du projet

Page 133 Tableau 36 : synthèse socioéconomique des zones du projet REGION Caractéristique État Actuel TAMBA Démographie La nouvelle région couvre actuellement une superficie de 42 706 km². Sa population est estimée à 730 473 habitants en COUND et 2015, soit une densité de 17 hbts au km². La répartition par sexe permet de noter une légère domination des hommes A organisation (369 332) sur les femmes (361 141). La région de Tambacounda compte 50 collectivités locales dont 46 Communes et administrativ 4 départements, 12 arrondissements e L’Agriculture occupe une place importante dans les activités socioéconomiques de la région de Tambacounda. Cette dernière dispose d’un certain nombre de facteurs favorables pour le développement de l’agriculture. Les principales cultures dans la région de Tambacounda sont : L’arachide, le coton, le mil, le maïs, le sorgho, le riz, le niébé, le fonio, la banane, le sésame. Cependant l’agriculture fait face à plusieurs contraintes comme le changement climatique (qui se Agriculture manifeste par une forte variation de la pluviométrie), les prix élevés des engrais, l’inondation des champs de banane, etc. La région de Tambacounda compte beaucoup de potentialités pour le développement de l’élevage avec des pâturages qui représentent 16 % du territoire national. C’est aussi une zone privilégiée pour le développement des activités pastorales, on y pratique trois systèmes d’élevage: le semi-intensif, l’extensif et le mixte. La région compte trois zones Élevage écologiques dans lesquelles se sont adaptées les différentes races de ruminants domestiques. L’activité de pêche se développe de plus en plus dans la région. Les fleuves et les marres constituent les principales zones de production des espèces halieutiques. Les différentes espèces pêchées sont : les sardinelles rondes, les sardinelles plates, ainsi que les autres espèces telles que les carpes blanches, les mulets, les carpes rouges, les dorades, les mérous blancs, etc. Les départements de Bakel et de Tambacounda comportent les Pêche principaux sites de débarquement. Toutefois, le secteur fait face à un grand nombre de contraintes parmi lesquelles l’insuffisance et la vétusté du matériel de pêche, le faible niveau d’organisation et de formation des acteurs, absence de marchés aux poissons répondant aux normes, MATAM Démographie La région couvre une superficie de 29 616 Km², soit environ un septième du territoire national. Ce qui fait d’elle la et seconde région la plus étendue du pays après celle de Tambacounda. Sa population est estimée en 2015 à 607 231 organisation habitants. Elle compte trois (3) départements, cinq (5) Arrondissements, vingt-six (26) Communes administrativ e L’agriculture occupe une place importante dans l’économie de la région de Matam. Les principales cultures vivrières sont le riz, le mil, le maïs et le sorgho. Agriculture La production céréalière de 2015 est plus importante que celle de 2014 pour toutes les spéculations sauf le mil. Du coté des spéculations industrielles, la production de Niébé est la plus importante de 2015 avec une production de 2397 tonnes.

Page 134 REGION Caractéristique État Actuel L’élevage, à côté de l’agriculture, constitue l’une des principales activités de la région. C’est une région à vocation pastorale avec un potentiel animalier très important. Parmi les espèces élevées, on trouve des bovins (350721 têtes en 2015), des ovins (590989 têtes), des caprins (283344 têtes), des asins (39078 têtes), des équins (39476 têtes) et des caméliens (294 têtes). Élevage Malgré ces potentialités, le secteur de l’élevage est confronté à beaucoup de contraintes liées entre autres à un déficit de personnel technique mais aussi à une insuffisance d’infrastructures. Le secteur de la pêche joue un rôle important dans le développement socio-économique de la région de Matam. Il contribue de façon significative à la satisfaction des besoins en protéines animales de la population, à la création d’emplois permanents et temporaires. La Pêche se pratique dans deux zones éco -géographiques de la région de Matam : le Daandé Mayo (zone riveraine du fleuve) et le Diéri (zone intermédiaire). Pêche Les infrastructures restent le parent pauvre de la pêche dans la région de Matam. Les points de débarquement ne sont pas aménagés et sont très dispersés. KAFFRI La région de Kaffrine couvre une superficie de 11181 Km², soit 5,6% du territoire NE national. Sa population est estimée à environ 632 023 habitants, en 2016, avec une densité relativement faible, 56,5 habitants au Km² contre 71 habitants au Km², au Démographie niveau national. Le territoire de la région est subdivisé en quatre départements que sont Birkelane, Kaffrine, Koungheul et et Malem Hodar. organisation administrativ e Kaffrine est une région à forte vocation agricole. L’agriculture occupe 75% de la population régionale. Par ailleurs, Kaffrine est la première région productrice d’arachide du Sénégal avec 198 468 tonnes durant la campagne agricole 2015/2016. Les 43 916 ménages agricoles disposent d’exploitations agricoles relativement importantes, comparées au niveau national. Les principales cultures vivrières sont le mil, le sorgho, le maïs, etc. Des cultures de rente (l’arachide) Agriculture et des cultures maraîchères (tomate, gombo, aubergine, bissap, courge, oignons, chou, pomme de terre, haricot vert, etc.) sont également pratiquées dans la région. L’élevage pratiqué dans la région reste encore extensif. Le cheptel est composé de bovins, caprins, équins, porcins et volailles familiales. Toutefois, il faut noter l’extension de pratiques modernes telles l’embouche bovine et ovine et l’aviculture. L’insémination artificielle a donné naissance à des métis plus productifs, tant en viande qu’en lait. Par ailleurs, Kaffrine est une véritable région carrefour dans le commerce du bétail avec le marché à bétail de Birkelane qui Elevage a été modernisé par l’Etat du Sénégal en partenariat avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

Page 135 REGION Caractéristique État Actuel La région dispose de treize (13) massifs forestiers dont onze (11) forêts classées et deux réserves sylvo-pastorales. En Exploitation dépit de sa fermeture à l’exploitation forestière, la région produit du bois de chauffe, du charbon de bois, et divers forestière produits de cueillette comme le pain de singe. L’exploitation de la faune dans la région est favorisée par l’existence de zone d’intérêt cynégétique et de dix zones amodiées. Ces zones amodiées constituent la seule attraction touristique que dispose la région puisqu’elles développent le tourisme de chasse. THIES Démographie La région de Thiès s’étend sur une superficie de 6 601 km2, soit 3,4% du territoire national. Elle comporte trois (03) et départements administrés par des conseils départementaux : Mbour, Thiès et Tivaouane. Le département de Thiès organisation compte 15 communes, Mbour en compte 16 et le département de Tivaouane 18. administrativ e La région peut être subdivisée en trois zones agricoles spécifiques que sont : La zone côtière des Niayes à vocation maraîchère et fruitière ; la zone centre à vocation arachidière, arboricole et aussi de manioc ; la zone sud à vocation maraîchère et vivrière. La région dispose d’atouts non négligeables dans le domaine fruitier liés à l’existence : Agriculture de conditions pédologiques et climatiques favorables à l’arboriculture ; de projets forestiers et de pépinières de production de plants ; d’un centre de formation et de recyclage dans le domaine forestier. Les légumes proviennent de la zone des Niayes (Cayar, Notto, M’boro) ; sans oublier les tubercules de Taïba N’Diaye, N’Domaure, Kerr N’Diomba; les mangues, melons et oranges de Pout, Tivaouane La région de Thiès occupe la première place en matière de production et d’exploitation de produits halieutiques. Le département de Mbour assure à lui seul 90% des mises à terre de la région et 40% de la production nationale. Cette position de leader qu’occupe la région de Thiès dans le secteur de la pêche est liée au fait qu’elle dispose d’énormes atouts. D’une part, elle bénéficie d’une bonne protection des côtes par l’implantation de quatre stations de surveillance. D’autre part, les conditions hydrologiques de la région sont favorables avec le phénomène de la montée des eaux profondes riches en éléments nécessaires au développement du phytoplancton et du zooplancton indispensables à la Pêche pérennisation de la ressource. Il faut noter aussi que la largeur de son plateau continental lui confère une surabondance et une diversité des espèces pélagiques côtières sans oublier que la région dispose aussi de 200 km de côtes et plus d’une dizaine de sites de pêches réparties entre Joal et Fass Boye.

Page 136 REGION Caractéristique État Actuel L’artisanat est caractérisé par le dynamisme et la créativité des artisans locaux, notamment dans la zone de Méckhé qui bénéficie de la proximité d’un important marché touristique et d’une promotion de plus en plus grande de l’utilisation de produits locaux. Artisanat La région est renommée pour la qualité de ses produits artisanaux (la chaussure, la ceinture, le panier de Meckhé ; la poterie de Pire ou Celko ; la sculpture ou le tableau d’art plastique du centre artisanal de Thiès ou de la Manufacture des Arts ; les colliers ou parures en or de la bijouterie sont des exemples qui intéressent le monde des collectionneurs). La région dispose d’un potentiel touristique important avec la présence de beaucoup d’hôtels et de plages pouvant accueillir un nombre important de touristes. Elle est dotée de deux façades maritimes, l'une au nord avec la Grande Côte abritant la zone Tourisme maraîchère et fruitière des Niayes. Au Sud, la Petite Côte est la zone touristique la plus fréquentée au Sénégal. LOUGA La région de Louga couvre une superficie de 24 847 km². Ce qui la place, en termes de superficie, à la 3ème place au plan national après les régions de Tambacounda (59 602 Démographie km2) et Matam (29 424 km2). La population régionale est estimée en 2015 à 924 047 habitants dont (50,4% de femmes et contre 49,6% d’hommes), soit une densité de 38 habitants au km². La région administrative de Louga est scindée en trois organisation départements (Kébémer Linguère et Louga) et 55 communes. administrativ e L’agriculture demeure la principale activité productive de la région mais elle peine encore à satisfaire les besoins alimentaires des populations du fait de sa forte dépendance à la pluviométrie du reste aléatoire avec une inégale répartition spatiotemporelle. Ainsi les aléas climatiques, combinés à une baisse de fertilité des sols ont un impact négatif sur les productions. L’agriculture dans la région de Louga repose principalement sur une culture de rente (arachide) et Agriculture sur des cultures vivrières, notamment les céréales (mil, maïs, sorgho, Niébé).

Page 137 REGION Caractéristique État Actuel L’élevage demeure l’une des principales mamelles de l’économie de la région de Louga de par l’importance des effectifs du cheptel et le niveau des productions animales donc une contribution importante pour la sécurité alimentaire et dans la lutte contre la pauvreté des populations. La région de Louga couvre une bonne partie de la zone sylvopastorale avec une immense steppe arbustive à vocation pastorale. Cependant, Elevage malgré un potentiel non négligeable, le sous-secteur de l’élevage est confronté à certaines pesanteurs notamment :

son mode extensif et pastoral une insuffisance des infrastructures de base la persistance de certaines maladies une méconnaissance des effectifs réels du cheptel. La région de Louga, à l’instar de beaucoup de régions au Sénégal, a une réputation commerciale. Le commerce est l’un des secteurs pourvoyeur d’emploi dans la région. Il en est de même pour l’artisanat, qui malgré une mauvaise structuration, contribue à la Commerce et création de richesse au PIB régional. Le secteur du commerce concerne le commerce artisanat intérieur de la région. KEDOU Avec une population de 156.352 habitants en 2014, la région de Kédougou reste peu GOU peuplée. En effet sa population ne représente que 1,2% de la population du Sénégal avec une densité de 9 habitants au km2. La région est composée de : Démographie et 03 Départements (Kédougou, Salémata et Saraya) organisation 06 Arrondissements (Sabodola, , Fongolimbi, Bandafassi, Dar salam administrativ et Dakatéli) e 19 Communes. Les principales cultures vivrières de la région de Kédougou sont le mil, le sorgho, le maïs, le riz et le fonio. Selon les données du DRDR, ces cultures céréalières ont tous connu, sauf Agriculture le maïs, une hausse de production en 2014/2015 par rapport à la campagne précédente.

Page 138 REGION Caractéristique État Actuel Le sous-secteur de l’élevage dans la région de Kédougou, bénéficie des conditions pluviométriques satisfaisantes, un paysage de savane arborée avec une bonne biomasse. Le cheptel de la région de Kédougou est estimé aujourd’hui à 103819 têtes contre 96776 en 2013, soit une augmentation de 7,3%. Parmi ces effectifs, on dénombre 56374 bovins, Elevage 22793 ovins, 21468 caprins, 2838 asins, 46 équins et 300 porcins. Cependant, la divagation permanente des troupeaux, le vol de bétail, les feux de brousse, l’abattage non contrôlé et le manque d’organisation des groupements d’éleveurs sont parmi les nombreuses contraintes auxquelles est confronté le secteur de l’élevage.

Page 139 D.PV DES RENCONTRES AVEC LES PRINCIPAUX ACTEURS INTERPELES

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Consultation des parties prenantes dans le cadre l’Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

Acteurs Institutionnels Nationaux

Objet : Consultation des acteurs

PROCES VERBAL

Acteur consulté : La Direction de l’Assainissement

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 Avril s’est tenue une consultation avec la Direction de l’Assainissement. La séance a commencé à 15h05mn et elle a pris fin à 17h10mn par entretien téléphonique.

1. Points abordés • Les avantages du projet pour les populations bénéficiaires ; • Les enjeux et contraintes environnementaux et sociaux du projet ; • Les caractéristiques physico-chimiques, bactériologiques de l’eau ; • La responsabilité des acteurs ; • Les risques d’accidents et de pollutions liées à la réalisation des ouvrages ; • Les suggestions et recommandations.

2. Avis et perception du projet • C’est toujours une bonne chose car c’est un droit pour les populations et une obligation pour l’Etat de mettre en place ces services à la disposition des populations. Ces zones ciblées par le projet sont à faibles taux d’accès à l’assainissement et à l’hydraulique avec des disparités énormes. C’est un réel problème. • Sur le plan sanitaire, les maladies d’origine hydrique doivent y être très fréquentes car la défécation à l’air libre est une réalité dans ces zones. Donc le besoin d’accès à des services d’assainissement est notoire. Les gens deviennent de plus en plus conscients de la nécessité d’avoir des moyens d’assainissement. Toutefois, les moyens financiers peuvent être limités. 3. Enjeux majeurs • L’amélioration de l’accès aux services d’assainissement et d’hygiène au niveau des zones cibles ; • La qualité et la sécurité des ouvrages d’assainissement et d’hydraulique en vue d’assurer une durabilité ; • La sauvegarde environnementale : avec le développement des services de traitement des boues de vidanges devient un enjeu fondamental ; • La préservation de la santé publique, en l’occurrence, la préservation de la qualité des ressources en eau ; • La réduction des disparités liées à l’accès à l’eau potable et à un cadre de vie plus sain ; • La prise en charge correcte des PAP ; • L’éradication des dépotages anarchiques des boues de vidanges ; • La valorisation des sous-produits de l’assainissement pour son utilisation dans l’agriculture, • La création de l’emploi local et l’augmentation des revenus ; • La gestion des eaux usées et pluviales ; • La réduction des maladies hydriques.

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4. Contraintes identifiées

Les lenteurs sur le traitement des factures pour les paiements et décomptes des entreprises. Ce qui entraine des lenteurs dans la mise en œuvre et par conséquent, le découragement des populations et la perte de crédibilité auprès de ces dernières.

5. Craintes et Préoccupations • La disparité en termes d’accès à l’eau potable en quantité et en qualité ; • L’altération de la qualité de l’eau : l’eau doit répondre à des critères et des normes, il s’agit des caractéristiques physico-chimiques, bactériologiques ; • Les risques liés à la réalisation d’ouvrages de mauvaise qualité ; • Les risques de pollution de la nappe ; • La pollution olfactive avec le soulèvement de poussières dans la phase des chantiers ; • La perturbation de la mobilité des personnes dans la phase chantier ; • L’attraction des animaux errants autour des stations de boues de vidanges (chiens, cochons, vautours etc.) ; • Les risques d’accidents. 6. Suggestions et Recommandations • Tenir compte des aspects sécuritaires et d’équité en référence des Objectifs du Développement Durable (ODD) ; • Assurer un bon contrôle du choix des matériaux, des travaux de constructions, à la qualité des ouvrages pour en assurer la durabilité ; • Eviter les chevauchements avec les projets en cours de sani marché dans les zones cibles de Tambacounda, Matam et Kédougou, notamment le PEAMIR et le G to G ; • Mettre en place un dispositif informatisé qui permettra de superviser ces responsabilités et de pouvoir alerter à temps. La logistique prévue pour le projet doit rester au projet jusqu’à la fin du projet ; • Signaler et spécifier la zone d’intervention du marché et éviter que ce soient les mêmes zones cibles pour les autres activités d’assainissement dans la composante B ; • Reboiser autour des ouvrages en cas de pertes de végétation, le cas échéant, pour l’atténuation des vents ; • Sécuriser les ouvrages d’assainissement contre les animaux ; • Disposer des gardiens qui veillent contre le vandalisme ; • Mettre des périmètres de protection pour les ouvrages de l’hydraulique ; • Mettre un service de qualité, de gestion de proximité par délégation de service publique ; • Requérir des entreprises qui garantissent une durabilité des ouvrages réalisées. Cela pour une garantie des investissements ; • Intégrer, dans la procédure de passation des marchés, des clauses de garantie des ouvrages ou des infrastructures qui seront réalisées ;  Veiller au contrôle de la collecte de fonds relative à la contribution financière des populations pour éviter des tentatives de détournement. A ce niveau, exploiter la responsabilité de la population bénéficiaire du projet dans la mobilisation de leur propre contribution financière ;  Mettre en place des moyens de réduction des gaz à effets de serres ;  Voir l’influence des eaux usées au niveau de l’exutoire ; • Se référer à la DGPRE pour le volet de la GIRE.

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Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : La Direction de la Protection Sociale

L’an deux mille vingt, le Samedi 25 Avril à 07H 09 mn s’est tenue une consultation avec la Direction de la Protection Sociale par échange de Courriels.

1. Points abordés

• L’accès à l’eau potable ;

• Les risques environnementaux et sociaux ;

• Les normes sociales et les conditions de travail ;

• Les enjeux environnements et sociaux ;

• L’information et la sensibilisation des travailleurs.

2. Avis et Perception du projet

• L’amélioration de l’accès en eau potable est une priorité pour la population et les autorités étatiques. Ce projet sera d’une portée incommensurable pour les zones qui, depuis des lustres, n’ont pas eu accès à l’eau potable.

• Sur le plan travail, c’est un projet qui permettra d’enregistrer des emplois au niveau local.

3. Craintes et Préoccupations

• Les risques environnementaux et sociaux :

✓ En phase conception : un accès dangereux des chantiers, par des ouvertures ou des excavations non protégées, par des fils électriques ou des câbles, ou encore par du matériel en mauvais état ;

✓ Pendant les travaux de terrassement et d’excavation : des risques d’éboulement des parois et de glissement de terrain sont toujours présents et deviennent de plus en plus considérables à mesure que la profondeur augmente ; ✓ Le travail en hauteur qui implique des risques évidents de chute ; ✓ Les travaux de rénovation ou de maintenance sont des opérations qui exposent à des risques non négligeables dans certaines circonstances (risques liés à l’utilisation de matériels et de matériaux divers, etc.) ; ✓ Le déplacement de travailleurs (ingénieurs, les concepteurs) hors de leurs lieux de résidences ;

• L’inapplicabilité des normes sociales :

o Défaut de déclaration des travailleurs auprès des Inspections du Travail et de la Sécurité sociale, des Caisses de Sécurité sociale, de l’IPRES et de l’IPM ; o L’absence de système de Sécurité et de Santé au Travail aux niveaux des chantiers ; o Le non-respect des salaires conventionnels ;

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o L’emploi abusif des travailleurs journaliers dans des postes permanents.

4. Suggestions et recommandations

• Informer, former et sensibiliser les travailleurs des risques auxquels ils sont exposés ; • Mettre en place des instances participatives favorisant à garantir la sécurité et la santé au travail (CHST, service médical etc.) ; • Réduire la corvée d'eau qui incombe le plus souvent aux femmes, de libérer du temps pour se consacrer à des activités économiques et à la scolarité ; • Réduire les maladies grâce à la consommation d'une eau saine et à la possibilité d'avoir une hygiène corporelle ; • Désigner des coordonnateurs en matière de sécurité et santé au travail ; • Mettre en place un système de sécurité et santé au travail pour tous les intervenants sur site ; • Doter les travailleurs d’équipements de travail adaptés à leur activité ; • Faire une cartographie des risques professionnels auxquels les travailleurs sont exposés ; • Mettre en place un service médical ; • Favoriser le dialogue social en entreprise ; • Prévenir les conflits, en sollicitant les conseils de l’Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale ; • Faire appel aux services administratifs compétents en cas de conflits. • Organiser des séances de partage sur les obligations professionnelles des parties au contrat (employeur et travailleurs) afin de permettre une parfaite collaboration (convié au besoin l’Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale) ; • Se rapprocher des services déconcentrés de l’Administration du Travail afin de bénéficier des conseils et d’appliquer convenablement les normes sociales prescrites.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : L’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS)

L’an deux mille vingt, le Vendredi 24 Avril à 09h52mn s’est tenue une consultation avec l’ONAS par échange de courriels.

Points abordés :

• La spéculation foncière ; • Le cadre de vie et la santé publique ; • Les contraintes dans l’acquisition des sites.

1. Enjeux majeurs • La spéculation foncière ; • L’amélioration du cadre de vie et de la santé publique ; • La création d’emplois locaux.

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2. Craintes et préoccupations • Les difficultés dans l’acquisition des sites requis ; • La pollution des exutoires en phase d’exploitation ; • Perte d’activités temporaires avec les opérations de fouilles. 3. Suggestions et recommandations : • Prendre en compte à travers l’évaluation des impenses (PAR), l’exploitation et la maintenance des ouvrages par l’ONAS, le déploiement d’agents exploitants dans chaque zone concernée ; • Réutiliser si possible des sous-produits de l’épuration comme mesure d’adaptation aux changements climatiques ; • Assurer une implication effective de toutes les parties prenantes, surtout les populations et autorités locales. 4. Attente du projet • L’amélioration effective du cadre de vie des populations et son impact positif sur la santé publique.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : La Division Etude d’Impacts Environnemental (DEIE)

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 Avril à 09h45mn s’est tenue une consultation avec la DEIE par entretien téléphonique.

1. Points abordés • L’identification des sites et des projets en cours dans ces zones ; • Les effets cumulatifs des réseaux concessionnaires ; • L’implication de la population des zones cibles ; • Les risques de conflits, d’assainissement et de pollutions de la nappe. 2. Avis et perceptions du projet : • Le projet est important pour les populations réceptrices. C’est un impératif et devrait voir le jour le plus rapidement possible pour l’intérêt de tout le monde. 3. Enjeux majeurs • La préservation des réseaux des concessionnaires (AGEROUTE, SONES, SENELEC) ; • La sécurité durant la phase d’installation des chantiers des stations d’épuration. 4. Contraintes identifiées • Un choix non planifié des sites ; • La non-implication des populations. 5. Craintes et Préoccupations • La non-intégration de la population depuis le début du processus ; • La non-prise en compte de la dimension environnementale et des projets en cours dans les zones cibles ; • L’ouverture de tranchées ; • L’absence d’analyse sur les incidences prévisionnelles du projet sur l’environnement ; • Les effets cumulatifs des projets dans la zone ;

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• La non-identification des sites pour le screening ; • Les risques liés à l’assainissement, notamment à la mise en place des stations d’épuration : une pollution de la nappe pour l’assainissement individuelle, • La nuisance olfactive ; • Les risques liés au déplacement des populations ; • Le risque lié à l’indisponibilité de l’assiette foncière ; • Les risques de conflits afférents à l’implantation des stations de pompage ; • La pression sur la ressource en eau, en cas d’existence de multitudes de forages ou de projet similaires ; • L’impact du projet sur le secteur de l’agriculture et de l’élevage ; • Les conflits liés à l’obstruction des parcours pastoraux ; • Les conflits entre les utilisateurs des ressources en eau. 6. Suggestions et Recommandations • Prendre en compte la politique d’Etat en matière d’environnement et les effets cumulatifs des projets au niveau des zones cibles ; • Elaborer un CPR pour prendre en charge les enjeux sociaux : l’activation de la commission de recensement et d’évaluation des impenses ; • Faire des études techniques et géotechniques, piézométriques pour voir la disponibilité de la ressource ; • Faire un choix écologique des matériaux ; • Faire un diagnostic institutionnel sur les besoins en formation, avec des thématiques liées à l’eau et à l’assainissement. 7. Attentes du projet • Se référer aux TDR validées.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : La Direction de l’Agriculture

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 Avril à 17h30mn s’est tenue une consultation avec la direction de l’Agriculture par entretien téléphonique.

1. Points discutés • L’accès et la gestion de l’eau ; • Une synergie d’actions avec les projets existants ; • L’entretien des ouvrages et la pérennisation du projet ; • La sensibilisation des acteurs et des bénéficiaires du projet. 2. Avis et perception du projet • C’est un bon projet. Les questions de la disponibilité de l’eau sont toujours cruciales et d’une grande importante ; • L’accès à l’eau est très difficile même dans certaines zones urbaines, à plus forte raison en milieu rural où les pannes de forage demeurent problématiques. Pour approvisionner certaines zones, la réduction de ces difficultés est toujours salutaire.

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3. Enjeux majeurs • La gestion de l’eau : La qualité de l’eau ; la disponibilité de l’eau ; • Une synergie d’actions avec les projets existants d’où l’intérêt de faire un diagnostic sur tous les projets des zones ciblées ; • Le respect des normes et de la procédure dans la réalisation des ouvrages ; • L’appropriation du projet par les bénéficiaires ; • La durabilité des ouvrages. 4. Contraintes identifiées • La sensibilisation mal faite des acteurs et des bénéficiaires de ce projet ; • L’altération de la qualité de l’eau peut constituer une contrainte pour la potabilisation. 5. Craintes et Préoccupations • L’indisponibilité de l’eau d’irrigation en hivernage comme en contre-saison ; • L’impact négatif du projet sur les activités agricoles et pastorales ; • Les risques d’inondation durant la phase des travaux d’ouvrages hydrauliques ; • Une mauvaise qualité des matériaux. 6. Suggestions et Recommandations • Faire un diagnostic sur tous les projets des zones ciblées ; • Faire des études correctes pour apprécier la profondeur de la nappe ; • Eviter de réaliser des mêmes actions que les autres projets existants dans la zone d’intervention ; • Entretenir régulièrement les ouvrages.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction de la Protection Civile

L’an deux mille vingt, le vendredi 24 Avril à 09H07mn s’est tenue une consultation avec la Direction de la Protection Civile par échange de courriels.

1. Points abordés • Le cadre de vie et la santé publique ; • L’installation d’hydrants ; • Les risques de pollutions liés à la phase des travaux ; • La sensibilisation de la population des zones cibles. 2. Avis et Perceptions du projet • La DPC adhère et apprécie à ce projet car l'eau est source de vie et que cela entre dans le cadre du plan Sénégal émergent (PSE). En plus de cette nécessité, ce projet va beaucoup contribuer dans la sécurité des personnes, des biens et l'environnement car l'eau est l’outil principal de travail des services publics et de secours (sapeurs-pompiers).

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3. Enjeux majeurs • L’amélioration du cadre vie des populations ; • La création d’emplois avec la main d’œuvre locale ; • L’amélioration de la sécurité alimentaire et de la santé publique (l’accès à une eau potable, amélioration de la santé des populations, réduction des maladies hydriques, avec le développement de l’agriculture, l’irrigation des terres arables, l’amélioration des rendements,) ; • La viabilisation de zones rurales ou semi-urbaines avec les réseaux d’assainissement et l’accès à l’eau ; • L’amélioration de l’efficacité des services de secours, • La rapidité des interventions des services de secours. 4. Contraintes identifiées • La raréfaction des pluies peut influer sur la disponibilité de la ressource ; • La salinité des sols ; • Les effets des changements climatiques ; • Le tarissement des rizières ; • L’ouverture des tranchées dans les rues ; • La perturbation de la circulation des personnes ; • L’abatage ou l’élagage des arbres ; • L’aspect financier ; • L’augmentation de dépenses ou charges financières avec le paiement de factures ; • Les changements de comportements ; • Le coût de l’accès à ces services pour les populations bénéficiaires. 5. Craintes et Préoccupations • Les pollutions sonores ; • Le soulèvement de la poussière ; • Les problèmes d’hydrants ; • Les risques de conflits avec les populations ; • Les risques d’accidents de travail. 6. Suggestions et Recommandations • Sensibiliser les conducteurs d’engins à la limitation de vitesse surtout en milieu rural en balisant les pistes ; • Prévoir l’installation d’hydrants (bouche ou poteau d'incendie) dont la norme d’implantation est 100 mètres en ville et 200 mètres en campagne pour la défense externe contre l’incendie (DECI) des villes et des ruraux ; • Arroser les pistes ou routes non bitumées pour diminuer l’émanation de poussière ; • Doter les ouvriers d’équipements de protection individuels adéquats ; • Sensibiliser les ouvriers sur la prévention contre le COVID 19 et veiller au respect des mesures d’hygiène ; • Prévoir des extincteurs de types et de capacités variées selon les risques à défendre dans les chantiers d’installations classées (exemples groupe électrogène) ou de stockage de produits chimiques ou inflammables ; • Sensibiliser les populations sur le projet : les dates de démarrage et de fin des travaux ; • En ville, éviter le maximum de traverser les voies de circulation routière si non prévoir des voies de contournement.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : AGEROUTE

L’an deux mille vingt, le jeudi 23 Avril à 20H45mn s’est tenue une consultation avec l’AGEROUTE par échange de courriels.

1. Points abordés • L’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement ; • Les enjeux environnementaux et sociaux ; • La géolocalisation et la concertation des réseaux concessionnaires ; • L’intervention sur le niveau routier ; • La consultation et l’association de l’AGEROUTE dans le projet. 2. Avis et Perception du projet • Un projet excellent qui va faciliter l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement. 3. Enjeux majeurs • La gestion des bassins versants ; • La sauvegarde du réseau routier ; • L’utilisation rationnelle des matériaux de construction souvent en rupture (basalte, ciment, etc.) ; • Le dimensionnement des ouvrages dans le contexte de changement climatique. 4. Contraintes identifiées • L’absence de données fiables de géolocalisation des réseaux, surtout en zone rurale ; • L’absence de cadre de concertation des différents concessionnaires de réseaux. 5. Craintes et Préoccupations • La dégradation du réseau routier lors de la mise en place des réseaux d’eau potable et d’assainissement (surcharge à l’essieu et intervention sur le réseau routier) ; • La forte tension sur la disponibilité des matériaux de construction (basalte, ciment, etc.) ; • La perturbation des écoulements des eaux au niveau des bassins versants 6. Suggestions et Recommandations • Consulter l’AGEROUTE au démarrage des travaux ; • Demander une autorisation adressée à l’AGEROUTE en cas d’intervention sur le réseau routier classé ; • Associer l’AGEROUTE aux activités de renforcement des capacités (formation) ; • Associer de l’AGEROUTE aux cadres de concertation sur le projet.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction de la Gestion et de la Planification de la Ressource en Eau

L’an deux mille vingt le Mercredi 29 Avril s’est tenue une consultation avec la DGPRE. La séance a commencé 11h45mn et elle a pris fin à 14h10mn par visio-conférence.

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1. Points abordés • La présentation globale du projet des différentes composantes ; • L’identification des besoins en renforcement de capacités ; • La gouvernance de l’eau ; • Les dispositions à prendre pour la pérennisation du projet ; • Les aspects liés à la communication et au respect des procédures ; • Les renforcements de capacité des acteurs dans les domaines de l’eau et l’assainissement.

2. Avis et perception du projet : • Ce projet participera à l’amélioration de l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement dans les zones les plus reculées du pays afin de respecter le principe d’équité. 3. Questions posées • Est-ce qu’il y pas une nécessité d’introduire des activités relatives à des études complémentaires ? • Quelles sont les activités établies par la DGPRE au niveau des ressources ? • Est-ce qu’il n’y a pas une nécessité d’introduire des études stratégiques pour une maitrise de la ressource ? C’est-à-dire pour l’amélioration de la connaissance, faire des études de modélisation qui aboutiront à la mise en place des forages d’essais. 4. Réponses apportées • Un bilan diagnostic est fait sur les usages et les potentiels ressources existantes. 5. Enjeux majeurs • Le choix d’emplacement des sites ; • Le respect de la procédure relative aux paiements de redevances et obtention d’autorisation pour l’implantation de forages ; • La maitrise des usagers de la ressource en eau ; • L’emplacement des installations hydrauliques et assainissement qui doit tenir compte du potentiel des nappes et des cours d’eau sur les risques de pollution ; • Le respect des normes de réalisation et d’installation des ouvrages ; • Le travail en synergie des acteurs ; • Le système d’outils d’information. 6. Contraintes identifiées • Le déficit de personnel qualifié à la DGPRE notamment à la Division de la police de l’eau • Le non-respect des outils de planification par les acteurs du projet ; • L’inaccessibilité des informations à d’autres acteurs concernés par le projet ; • Le rejet des eaux usées ; • La mise en place des industries sans autorisation au préalable ; • Le non-respect du principe pollueur-payeur 7. Craintes et Préoccupations • La réalisation des ouvrages dans des zones où il y a une faible capacité de mobilisation de la ressource. Elles sont inégalement réparties sur le territoire. OFOR et ONAS devront travailler avec la DGPRE pour l’identification des zones adéquates sur le plan quantitatif et qualitatif. • L’identification des champs captant qui pourraient permettre à l’OFOR, la délimitation des zones à risque, l’encadrement des mesures de l’exploitation. • Le renforcement du volet communication et d’outils d’informations (base de données) ;

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• La préoccupation par rapport aux rejets : on est sur le cycle de l’eau. Le service d’assainissement devra prendre le relai sur le traitement des eaux avant rejet pour ne pas impacter sur la potabilisation de l’eau. • Une préoccupation liée à l’omission d’activités importantes que nous avions proposées pour ce projet et qu’on ne retrouve pas dans les activités de la Composante GIRE. Il s’agit : - Une Composante I : Amélioration des connaissances, avec des études stratégiques et de réalisations d’ouvrages tels que des forages d’essais. - Composante 2 : Suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau, qui permettrait d’avoir des indicateurs pour les missions de suivi de la police de l’eau. - Composante 3 : Renforcement des moyens de gestion et Gouvernance de l’eau. • Une autre préoccupation : la nécessité d’un renforcement des outils informatiques : tout ce qui est base de données au niveau du centre national de documentation sur l’eau et assainissement qui est très sollicité ; • Un déficit de personnel à la DGPRE et notamment à la Division de la police de l’eau ; • La pollution des eaux de surfaces et souterraines liée à l’assainissement. 8. Suggestions et Recommandations • Respecter le code de l’eau ; • Accompagner les missions de suivi pour la sécurisation des investissements ; • Proposer des mesures d’encadrement dans les zones d’implantation du projet ; • Obtenir des outils performants pour la gestion des données concernant la documentation ; • Installer des compteurs polymériques pour permettre de savoir les volumes prélevés ; • Concevoir un système de pompages et d’étanche pour éviter l’infiltration polluante vers les nappes superficielles ; • Prendre des entreprises qualifiées pour la réalisation des ouvrages ; • Faire des études complémentaires ou stratégiques qui faciliteront la mobilisation des ressources et les accompagner avec des campagnes de suivis sur l’ensemble des ressources ; • Mentionner les activités relatives à des études complémentaires qui pourraient aider dans l’orientation avec la mobilisation de la ressource suivant les types de ressources disponibles ; • Détenir une bonne articulation dans la réalisation des ouvrages d’assainissement en rapport avec les directives de la DGPRE en termes de prélèvement et de la qualité de la ressource ; • Apporter des informations précises sur les zones cibles pour la réalisation du projet ; • Accompagner avec des missions de suivi sur l’ensemble des ressources d’usage ; • Travailler avec la DGPRE dans l’identification optimale de la qualité de l’eau ; • Demander une autorisation auprès du ministère de l’eau et assainissement pour se conformer au code de l’eau.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : La SENELEC

L’an deux mille vingt, le Mardi 28 Avril s’est tenue une consultation avec la SENELEC. La séance a commencé 10h 00mn et elle a pris fin à 12h10mn par entretien téléphonique.

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1. Points abordés • Les composantes A et les sous composantes de A du projet ; • Les enjeux environnementaux et sociaux ; • Les risques de conflits et de perturbations auprès de la population ; • La préservation des réseaux de la SENELEC. 2. Questions posées • Du point de vue environnemental, les eaux usées collectées, quelle en sera l’issue finale ? 3. Avis et perception du projet • C’est un projet important qui vient à son heure, car le Sénégal a eu dernièrement beaucoup de crises liées à l’eau. Il permettra la création d’emplois des jeunes dans ces zones. L’assainissement est aussi important que l’eau dans les zones cibles pour le maintien de l’hygiène. En effet, l’articulation des deux sous-secteurs (eau-assainissement) doit être une approche privilégiée en vue d’une meilleure gestion des impacts et des risques liés au projet. Pour la SENELEC, le réseau d’assainissement est important pour la prise en charge des déchets et eaux usées dans les sites de SENELEC : les agences commerciales ou centrales ou autres sites. Au-delà de l’intérêt du projet pour les populations, il y a également l’intérêt des entreprises de recevoir ce projet. 4. Enjeux majeurs • Pour l’assainissement, la construction de toilettes pour les écoles : c’est un outil de développement et de libération ; • La proximité de services dans la distribution de l’eau : l’allégement des tâches pour les femmes, corvées d’eau, gain de temps pour les femmes ; • L’intégration du genre : l’épanouissement des couches sociales vulnérables, la réduction des disparités ; • Le code de l’assainissement et le code de l’eau, 5. Contraintes identifiées • L’ouverture des tranchés ; • La gestion des conflits sociaux entre le projet et les populations pour les perturbations liées à la phase des chantiers et les conflits liés à la gestion des terres. 6. Craintes et Préoccupations • Le soulèvement de poussières dans la phase chantier : arroser ; pollution de l’air ; • La migration d’espèces par rapport au chantier ; • Les perturbations liées à la phase des chantiers et les conflits liés à la gestion des terres ; • L’infiltration des eaux usées dans la nappe, la gestion des déchets ; • La perturbation de la mobilité sociale ; • La sécurisation des tranchées ; • Les risques d’agression du réseau qui peuvent nuire sur les performances de la SENELEC. 7. Suggestions et Recommandations • Avoir le minimum vital, la création d’un autre cadre de vie, l’impact sur le plan économique et social ; • Eviter les accidents, les navettes inhabituelles des automobiles ; • Renforcer et améliorer les conditions des populations ; • Privilégier l’emploi local pour l’économie locale durant la phase des travaux et de même que l’exploitation ; • Mettre en place un plan de circulation pour éviter les accidents lors de la phase des travaux ;

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• Voir dans l’implantation du projet, s’il y a les équipements nécessaires pour prendre en charge les besoins en énergie du projet ; • Voir l’urbanisation de réseaux d’eau et le voir pour étendre le réseau vers ces zones ; • Prendre en compte les projets de développement existants sur la zone du projet pour déterminer aussi leurs besoins en eau avec les municipalités, l’urbanisation et le développement du secteur à tenir en compte ; • Avoir la cartographie de tous les réseaux existants dans les zones du projet pour faire la superposition en vue de leur préservation ; • S’approcher de la SENELEC pour disposer des cartes des réseaux existants pour éviter l’agression du réseau ; • Présenter les tracés du projet (ouvrages d’eau) pour en mesurer les interférences • Prendre en compte l’extension vers les nouvelles zones ; • Dimensionner le projet en fonction des besoins des populations et de l’activité économique actuelle et avec des projections dans le futur. 8. Attentes du projet • Le renforcement et l’amélioration des conditions de la population ; • Tout faire pour éviter les agressions des réseaux de la SENELEC.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : La SONES

L’an deux mille vingt le Mardi 28 Avril s’est tenue une consultation avec la SONES. La séance a commencé 12h 30mn et elle a pris fin à 14h15mn par entretien téléphonique.

1. Points abordés • La présentation du projet ; • Les enjeux environnementaux et sociaux du projet dans les zones d’intervention ; • La gestion des ressources du champ captant de Tassette ; • Les contraintes liées à la surexploitation de la nappe. 2. Avis et perceptions du projet • C’est un projet salutaire pour renforcer l’intervention de la BAD dans le secteur. D’ailleurs, la banque mondiale est également une référence dans le secteur de l’eau et a réalisé plusieurs projets. 3. Enjeux majeurs • La gestion des ressources du champ captant de Tassette ; • L’encadrement de l’utilisation de la ressource en eau ; • La disponibilité de la ressource en eau ; • La synergie entre agents du secteur et renforcement de capacités. 4. Contraintes identifiées • Une disparition de la nappe ou l’intrusion des eaux salées ; • La barrière entre l’hydraulique rurale et urbaine. 5. Craintes et Préoccupations du projet • La surexploitation des nappes ;

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• L’utilisation du champ captant de tassette par l’OFOR et la SONES ; • Dans la zone de Louga, nous avons des forages du littorale nord FNL que l’on mélange avec les eaux du lac de Guiers pour l’alimenter jusqu’à Dakar. Si L’OFOR utilise la même nappe, les mêmes enjeux se répètent ; • Pour Tamba et Kédougou, la SONES utilise des forages. Il y a des projets de production qui peuvent aboutir à des problèmes de rechargement de la nappe. • Problème de délimitation des zones rurales et urbaines. La SONES traverse des zones rurales, qui ne sont pas connectées au réseau. Dans ce contexte, rural et urbain n’existent pas. 6. Suggestions et Recommandations • Lever la barrière entre l’hydraulique rurale et urbaine • Se référer à l’OLAC pour le secteur de l’eau dans le suivi environnemental et les changements climatiques ; • Respecter les prescriptions du Plan Cadre de Gestion Environnemental et social dans la mise en œuvre du projet.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : L’OFOR

L’an deux mille vingt, le Mercredi 29 Avril l’OFOR à 19h22mn s’est tenue une consultation avec par échange de courriels.

1. Points abordés • Les enjeux environnementaux et sociaux ; • Les risques liés à l’écosystème et le social ; • Le mode de gestion des déchets et les éventuelles pollutions ; • Les effets du projet sur l’environnement ; • L’aspect de recasement des Personnes Affectées par le projet. 2. Avis et Perceptions du projet

• C’est projet qui vient au complément des interventions antérieures de la BAD dans le secteur de l’hydraulique rurale. Il vise à accompagner l’OFOR dans sa mission de développement et d’amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural

3. Enjeux majeurs • L’harmonisation des modalités d’adhésion au programme de branchements sociaux avec celles des projets en cours ; • L’Accès à l’eau potable ; • La création d’emploi à court terme (recrutement de la main d’œuvre qualifiée et non qualifiée) à moyen et long terme avec les initiatives privés à • La réduction des maladies hydriques : la dysenterie, la diarrhée, le choléra etc. ;

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• L’amélioration de l’hygiène de vie des populations. 4. Craintes et Préoccupations • Un retard dans l’exécution des activités du projet si la situation sanitaire liée au Covid19 ne s’améliore pas ; • Les pertes d’arbres à cause du déboisement sur la ligne, sur les sites et sur les carrières ; • La perturbation de l’écosystème pouvant impacter les habitudes des animaux ; • L’impact sur les parcours bétails ; • La poussière lors des travaux entraine la pollution ; • La mauvaise gestion des déchets de chantier pouvant causer la pollution ; • Les risques d’accident sur des riverains avec l’utilisation des voies d’emprunt (déviation) ; • Les pertes de terre à usage agricole et pastorale ; • Les pertes de cultures (revenus agricoles) ; • Les pertes de ressources fourragères ; • Les pertes de terre ou de structures à usage d’habitation ; • Les pertes de place d’affaire et de revenus tirés des activités économiques ; • La perte d’infrastructure et d’équipement collectif ou équipement communautaire ; • Les pertes d’arbres fruitiers et forestiers ; • La perturbation de la mobilité ; • Le risque de contamination et de propagation des maladies (le fait que les ouvriers soient en contact avec la population) ; • Le risque de violences basées sur le genre dans les chantiers du projet ou en dehors de ceux- ci ; • La mauvaise gestion des déchets de chantier ainsi que la poussière peuvent nuire la santé de la population ; • Le risque d’éclatement des conflits fonciers. 5. Suggestions et Recommandations • Pour une bonne conduite d’éventuelles activités de réinstallation, il faut impérativement que les compensations (espèces ou nature) soient effectives, préalables, justes et équitables ; • Par la suite, procéder par l’identification des mesures de réinstallation en restaurant les moyens de production ; • Enfin, pour ce faire, les PAP doivent être au cœur du choix de ces mesures de réinstallation. Autrement, procéder par des consultations individuelles avec les personnes affectées par le projet ; • Certainement, à travers l’assistance et l’accompagnement, les activités de réinstallation pourront connaitre un succès favorisant le développement durable ; • Mettre en œuvre sur le terrain des mesures d’atténuation sur les impacts environnementaux, de même que les mesures de sécurité et d’hygiène sous la supervision d’un bureau de contrôle par les entreprises exécutantes du projet ; • Eviter autant que possible les impacts négatifs du projet. A défaut, il faut appliquer le principe de minimisation des impacts négatifs ; • Procéder aux compensations justes et équitables des pertes subies ; • Mettre en œuvre un programme d’assistance et d’accompagnement afin de restaurer les moyens de production ; • Mettre en œuvre les mesures d’atténuation en reboisant les contours des sites de châteaux d’eaux, les sites de carrières, les voies d’emprunt, etc. ; • Remettre en état les emprises impactées par les travaux de pose de conduites ;

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• Renforcer la sensibilisation auprès des populations pour éviter toute contamination de maladies et limiter les accidents au niveau des voies d’emprunt ; • Arroser les voies usées par les véhicules de chantier pour limiter les émissions de poussières ; • Assurer une bonne gestion des déchets de chantier, etc. ; • Au cours de la mise en œuvre, l’OFOR, à travers les entreprises de travaux et sous la supervision du bureau de contrôle évitera autant que possible d’impacter des terres ou des arbres qui s’adaptent aux changements climatiques dans les zones d’influences du projet. En collaboration avec les autochtones (populations), les autorités administratives et municipales d’autres mesures seront identifiées et prises en compte ; • Mettre en place avec la maitrise de l’eau auprès des populations pour développer l’auto emploi des projets ; • Si possible mettre en place un programme de renforcement de capacités au profit des PAP pour mieux maitriser les changements climatiques et ses effets, etc.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : La Division de la Prévention et du Contrôle des Pollutions et Nuisances (DCPN)

L’an deux mille vingt, le Mercredi 29 Avril à 15h 29mn s’est tenue une consultation avec la Division de la Prévention et du Contrôle des Pollutions et Nuisances (DCPN) par échange de courriels.

1. Points abordés • Le mode de fonctionnement et de gestion des ouvrages ; • Les risques environnementaux et sociaux ; • L’aspect foncier et l’acceptabilité sociétale des ouvrages d’assainissement ; • L’appropriation du projet par les populations.

2. Avis et Perceptions du projet • Le projet est d’une grande importance vu le contexte actuel de raréfaction des ressources en eaux qui sévit les pays du sahel. Le Sénégal ne fait pas l’exception si on considère les problèmes d’accès à la ressource dans certaines zones du pays et les tensions qui peuvent en découler. • Sur le plan de l’assainissement, le Sénégal est très en retard sur les ODD. Les problèmes d’accès à un assainissement de base sont réels dans certaines parties du pays. Ce qui pousse les populations à s’adonner à certaines pratiques avec tous les risques sanitaires associés. • C’est un projet qui vient à son heure car c’est une politique de maîtrise de l'eau visant à mettre à la disposition des divers utilisateurs une eau en quantité suffisante et de qualité appropriée selon les usages. Cette volonté politique qui va se traduire par la réalisation de plusieurs infrastructures hydrauliques (forages, puits, retenues, etc.) va permettre à notre pays de se conformer aux directives et recommandations des différentes rencontres internationales sur l'eau comme celles de la Conférence Mondiale sur l'Eau.

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3. Enjeux majeurs • La disponibilité des ressources en eaux (de surface et souterraine) dans certaines zones ; • La prise en compte de l’aspect foncier au niveau des zones d’intervention du projet ; • La cohérence des objectifs du présent projet avec les résultats du PEAMU et du PEAMIR ; • La gestion efficiente des eaux usées et des boues de vidanges dans certaines zones du projet, ainsi que la valorisation des sous- produits de l’assainissement ; • La gestion des déchets.

4. Contraintes identifiées • Les contraintes liées au foncier, à l’acceptabilité sociétale des ouvrages d’assainissement STEP par exemple ; • La disponibilité des ressources en eaux dans certaines zones d’implantation de forages ; • La prévention et la réduction du risque écologique, facteur important à prendre en compte, insistent sur le fait qu’il serait urgent d'inventorier par cartographie les différentes zones à risque ainsi que le type de risque à survenir afin de proposer un plan global de restructuration des zones à risque et des site écologiques fragiles dans la zone du projet (Kédougou Tambacounda et Matam) ; • La mise sur pied d'une stratégie intégrée est un moyen de réguler le risque environnemental au sein du projet.

5. Craintes et Préoccupations • La non- prise des mesures environnementales qui seront prescrites ; • Une mauvaise réhabilitation des sites en fin de travaux ; • Une non- prise en charge des eaux usées et des boues de vidanges ; • Une mauvaise perception du projet par les populations ; • Beaucoup d’ouvrages ont été réalisés notamment par le PEPAM pour l’atteinte des OMD, mais le problème de la gestion des ouvrages se pose toujours avec acuité. La gestion des points d’eau par le secteur privé est une bonne dynamique pour rendre efficient le fonctionnement des ouvrages. Cependant, cette réforme doit être bien menée sur le plan socio–économique et même culturel pour éviter les conflits d’usage ; • La gestion des infrastructures d’assainissement reste un défi majeur dans la gestion des risques environnementaux. Le choix de la méthode pour la gestion des eaux usées dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Matam doivent être documenté vu que ce sont des régions sensibles (fleuve Sénégal, La Gambie, Falémé, Niokolo koba, etc.) ; • Le risque de pollutions (sonore, atmosphérique, visuelle) en phase travaux ; • La dégradation du cadre de vie, production de déchets ; • La destruction de couvert végétale, déboisement en phase travaux ; • Le déplacement de populations, impenses ; • Le risque de pollution en phase d’exploitation, etc. ; • La Promiscuité des réseaux souterrains d'eau potable, des eaux de pluies de ruissèlement, d'électricité, des télécommunications etc. dans l’ensemble de la zone du projet ; • Une mauvaise gestion des déchets (banals et dangereux) ; • L’utilisation de produits chimiques pour la potabilisation de l’eau et dans le cadre de l’assainissement. 6. Suggestions et Recommandations • S’assurer de l’appropriation du projet par les populations ;

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• Favoriser la main d’œuvre locale ; • Prendre en compte leurs préoccupations dans la mise œuvre du PCGES ; • Les intégrer dans les dispositifs de gestion à mettre en place ; • Régler les impenses ; • Disposer des autorisations des différents services.

7. Attentes du projet • Une mise en œuvre effective du PCGES.

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Acteur consulté : La Direction Générale de l’Urbanisme l’Architecture (DGUA)

L’an deux mille vingt, le mercredi 29 Avril à 17h39mn s’est tenue une consultation avec la DGUA par échange de courriels.

1. Points abordés • La prise en charge des Personnes Affectées par le Projet (PAP) ; • Les mécanismes de l’acquisition des terres ; • L’utilisation de l’approche participative. 2. Contraintes identifiées • La non prise en charge des impactés ; • Le manque d’espaces pour le recasement ou le relogement. 3. Craintes et préoccupations • Le déplacement de populations ou d’équipements ; • La prise en charge des déplacements de populations, d’équipements et d’infrastructures ; • La prise en charge des démolitions de maison ou de partie de maison ou bien d’équipements ou d’infrastructures. 4. Suggestions et Recommandations • Privilégier l’approche participative et inclusive ; • Utiliser l’approche participative en impliquant les communes, les services déconcentrés de l’état et les populations ; • Faire un protocole d’accord avec les populations avant toute opération sur l’assiette ; • Solliciter les services du cadastre, de l’urbanisme et des domaines pour l’assiette du projet

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : Le Service National d’Hygiène

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L’an deux mille vingt le 29 Avril à 15h48mn s’est tenue une consultation avec le SNH par échange de courriels.

1. Points abordés • La présentation du projet ; • Les risques environnementaux et sociaux ; • Les potentiels impacts environnementaux et sociaux ; • Les mesures d’atténuations des impacts ; • Les capacités de la structure à accompagner le projet. 2. Avis et perception du projet • Le projet est une opportunité pour les localités de Tambacounda, Bokidiawé, Kanel, Kayar, Kidira, Thilogne, Ourossogui, Ranérou, Koumpentoum et Goudiry qui permettra d’améliorer leurs taux d’accès à l’eau et à l’assainissement, mais aussi à contribuer très largement à la lutte contre les maladies liées à l’eau et l’assainissement qui sont des enjeux de santé publique. 3. Enjeux majeurs • La réduction du taux de défécation à l’air libre ; • L’accès à une eau de qualité ; • Les bonnes pratiques d’hygiène demeurent insuffisantes (lavage des mains, traitement à domicile de l’eau de boisson, etc.). 4. Contraintes identifiées • L’insuffisance de la main d’œuvre qualifiée nécessitant des formations des ouvriers locaux ; • La méconnaissance de la nature des sols pouvant impacter sur la qualité des ouvrages ; • La faible adhésion des populations. 5. Craintes et préoccupations • Le non implication du Service National de l’Hygiène lors de la phase de mise en œuvre du projet ; • La sensibilisation insuffisante des bénéficiaires impactant sur les bonnes pratiques d’utilisation et du fonctionnement des ouvrages réalisés ; • L’absence de maintenance et d’entretien régulier des ouvrages d’assainissement et d’eau ; • L’absence d’un personnel qualifié pour le fonctionnement des ouvrages ; • La qualité des ouvrages réalisés pouvant être des sources de contamination endogènes notamment certaines latrines mal construites (insectes et pollution des nappes phréatiques) ; • L’insuffisance des activités IEC du projet impactant sur le fonctionnement et l’utilisation des ouvrages ; • Le développement et la prolifération d’insectes pouvant être nuisibles aux populations notamment les moustiques au niveau des bassins de lagunage 6. Suggestions et Recommandations • Veiller à la qualité des ouvrages qui seront construits ; • Assurer une surveillance et un contrôle de qualité régulièrement. (Gestion/Evacuation des déchets au fur et à mesure des travaux ; • Assurer un suivi sanitaire des populations impactées ; • Maintenir et entretien régulièrement les ouvrages réalisés ; • Veiller davantage à la qualité des ouvrages au moment de leur réception ; • Contrôler la qualité des eaux des ouvrages réalisés avant leur première mise en service ; • Suivre la qualité des eaux ; • Mener des études techniques des sols devant abriter les systèmes de lagunage.

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7. Attente du projet • Une plus grande implication du SNH dans le suivi et la supervision des activités du projet.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : La Division des Installations Classées (DIC)

L’an deux mille vingt le Mardi 28 Avril à 09h04 mn s’est tenue une consultation avec la Division des Installations Classées par échanges de courriels.

1. Points abordés

• La présentation du projet ; • Les impacts du projet dans les zones cibles ; • L’identification des besoins en renforcement de capacité ; • Le respect des délais pour les diverses composantes • Apport dans la mise en œuvre du projet. 2. Questions posées • Sur quelle base les localités citées ont été choisies, d’autres suivront-elles, si oui lesquelles ? • En cas de déplacement de populations, comment cela va être géré ? 3. Contraintes identifiées • Le démarrage ; • Les délais prévus pour le phasage des différentes composantes ; • L’acceptabilité sociale des populations concernées par rapport aux types d’ouvrages sanitaires selon les croyances culturelles. 4. Craintes et Préoccupations • Les risques de chevauchement de : ✓ Projets similaires, ✓ Projets routiers, ✓ Projets d’électrification ; • L’aspect foncier ; • Les difficultés et les conséquences en cas de déplacement de populations. 5. Suggestions et recommandations • Suggérer une concertation interne pour l’identification des besoins en renforcement des capacités y compris les sectoriels pertinent au projet, sur ce point important ; • La Direction des Installations Classées (DIC) souhaite participer à une mission de partage de bonne pratique sur les problématiques de l’eau et de l’assainissement ; • Etablir le tableau des ICPE prévues dans la mise en œuvre du projet, les bases chantiers et bases vies et l’élaboration de fiches techniques d’inspection des types d’ICPE listées. 6. Attente du projet • Que le projet puisse tirer les leçons des projets similaires et les capitaliser.

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ACTEURS REGIONAUX

RÉGION : MATAM

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Gouverneur de Matam

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril s’est tenue une consultation avec Mr Mouhamadou Moctar Watt, gouverneur de Matam. L’entretien a commencé à 09h15mn et elle a pris fin à 10h17mn.

1. Points abordés

• Présentation du projet et des différentes composantes ;

• Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • La portée et but de l’EES ; • Le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la région ; • Les enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • La portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Le Sénégal s’est engagé dans l’atteinte des objectifs de l’ODD 6 et des résultats intermédiaires doivent être atteints avant terme. À Matam comme partout ailleurs au Sénégal, tout projet qui intervient dans le cadre de l’eau et de l’assainissement participe à l’amélioration de la santé publique et au bien-être des populations ; • Un tel projet répond donc au besoin exprimé par les populations de la zone et cadre bien avec le contexte qui secoue le monde dans la lutte contre la prolifération des maladies et au renouveau du cadre de vie ; • D’après l’autorité administrative, la région reste caractérisée par trois zones éco-géographiques qui sont le Dandé Mayo, le Diéry et le Ferlo. En termes d’accès à l’eau, le Dandé Mayo est le mieux servi avec la présence du fleuve et la présence d’importantes infrastructures hydro- agricoles. Le Diéry est la zone intermédiaire. Il s’étend le long de l’axe routier (RN2) et polarise les départements de Kanel et Ranérou où l’accès à l’eau et à l’assainissement pose d’énormes difficultés. La zone du Ferlo est caractérisée par un habitat disparate qui pose d’énormes difficultés pour l’implantation des installations et le raccordement des foyers ; • Ainsi, en termes de couverture, le déficit le plus important est noté dans le Ferlo avec le développement du pastoralisme ; • Pour la composante hydraulique rurale, l’Etat a lancé la réforme de l’hydraulique rurale avec au départ la mise en place de comité de gestion. Ces comités de gestion ont rencontré beaucoup de difficultés plombant l’exploitation et la distribution de l’eau en milieu rural. L’Etat a changé de paradigme en confiant les installations hydrauliques aux opérateurs privés qui à leur tour ont montré leurs limites avec beaucoup de malversations. La dernière formule adoptée par l’Etat est de confier la gestion des installations hydriques aux associations d’utilisateurs. Avec toutes ces formules, la situation à Matam restait toujours assez tendue ce qui a poussé l’Etat à suspendre

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la réforme au niveau local. Ainsi, la question de la gestion des ouvrages hydro-agricoles est assez sensible et tendue avec l’existence de plusieurs formes de gestion non uniforme ; • Quant à la question de l’assainissement, Matam reste le parent pauvre des investissements dédiés. Cependant, depuis un moment des efforts sont consentis pour améliorer la situation dans la région. Il y a l’intervention des programmes de l’assainissement des dix villes (ONAS), l’USAID ACCESS avec le programme SENWASH, l’ONG le PARTENARIAT…Il y a eu également un important programme de sensibilisation sur les changements de comportements avec les programmes ATPC, CLM et ACF.

3. Enjeux majeurs • La territorialisation du programme qui met l'accent sur les spécificités de chaque zone éco- géographique en fonction des urgences exprimées ; • La rareté de la ressource dans certaines localités ; • La question de la gestion des futures installations et leur exploitation en relation avec les réalités socio-culturelles : comité, association ou organisme privé. 4. Contraintes identifiées • La rareté de la ressource dans le Diéry ; • L’urbanisation galopante et l’occupation des sols. 5. Craintes et Préoccupations • La stigmatisation dans la répartition des offres services ; • Le manque de structuration de certaines localités telle que Ourossogui avec des rues étroites et des quartiers mal lotis ; • La spéculation foncière notée dans certaines localités avec la pression des émigrés ; • La rigidité du code de l’environnement et les impacts sur les délais d’exécution du programme ; • La nuisance olfactive avec les centres d’épuration et de traitement. 6. Suggestions et recommandations • Minimiser le déplacement de population ; • Exploiter l’écoulement gravitaire dans certaines localités pour les études topographiques (Ourossogui vers Matam) ; • Éviter que le projet soit porté par les acteurs politiques de la région au risque de ne pas avoir l’implication des parties adverses ; • Mettre en place des comités de quartier pour porter le combat de l’information et de la sensibilisation ; • Impliquer les services techniques de l’Etat et les collectivités territoriales dans la mise en œuvre du projet ; • Dans sa stratégie de suivi des recommandations du PGES, mettre les fonds de suivi à la disposition du Comité Régional de Suivi Environnementale et non à la DECC ; • Pour l’implantation des STEP, tenir compte de la direction des vents pour lutter contre les nuisances olfactives ; • Faire la promotion des boues de vidanges avec leur possible réutilisation pour la fertilisation des périmètres agricoles.

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Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Préfet de Kanel

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec le préfet du département de Kanel. L’entretien a commencé à 15h44 mn et elle a pris fin à 16h14 mn.

1. Points abordés • La présentation du projet et de ses différentes composantes ; • La présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • La portée et but de l’EES ; • Le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la région ; • Les enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • La portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet ; • Les préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Questions posées • Quand est-ce que le projet compte démarrer ses travaux ? 3. Réponses apportées • Pour rappel le projet a démarré dans plusieurs de ses sous-composantes dont les études techniques ont été bouclées. Cependant, pour ces sous-composantes ; elles ne seront tardées car, l’objectif est d’obtenir des résultats intermédiaires le plus rapidement possible avant l’organisation du Forum Mondial de l’eau prévu à Dakar en 2021. 4. Avis et Perception du projet

• D’après l’autorité, le département de Matam ne peut que se féliciter du projet car, depuis les gens ont toujours espéré bénéficier des programmes d’accès à l’eau et à l’assainissement. Nous ne pouvons que nous réjouir et croiser les doigts pour que les choses se réalisent le plus rapidement possible ; • L’urbanisation de la ville de Kanel est en phase embryonnaire et beaucoup d’efforts restent à consentir dans ce sens. Cependant, les enjeux sont de taille et tournent autour d’une prise en main des questions d’assainissement et d’accès à l’eau par les acteurs locaux et de leur appropriation pour un changement de paradigme ; • En effet, le réseau de distribution d’eau est marqué par la vétusté des installations existantes et une non maitrise des plans de raccordement. De deux, ils existent des points de ravitaillement un peu éparpillés à travers le territoire de la ville mais qui demeurent non arrimés à la taille démographique. À cela, il faut ajouter l’explosion des quartiers périphériques qui ne sont pas comptabilisés dans le réseau d’adduction d’eau de la ville avec seulement l’existence de deux forages dont le second est sous-exploité car, fonctionnant avec un groupe électrogène avec des coûts exorbitants de fonctionnement ; • Au-delà de ces problèmes structurels subsistent la question de la gestion des forages et autres points de ravitaillement des populations en eau. En effet, les populations par le biais des personnes émigrées ont beaucoup contribué au financement et au renouvellement des investissements hydro-agricoles, ce qui crée un sentiment d’appartenance de ces installations excluant d’office une gestion publique. Rien qu’au seul forage fonctionnel de la ville a été financé à hauteur de 300 millions par les émigrés ce qui suppose sa gestion par

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la communauté dont sont issus ces individus. Se pose ainsi la question de la transition dans la gestion de ces infrastructures supposées être publiques ; • Pour ce qui est de la question de l’assainissement, des efforts ont été consentis depuis un moment surtout avec les installations individuelles avec des programmes ciblés avec les ONG 3D et le PARTENARIAT mais également le PRAPS et le PADER ; • Pour les travaux d’assainissement collectif prévu par le projet, faudra tenir compte du programme Promoville qui compte faire 3,5 kilomètres de bitume dans la commune de Kanel ; • Le problème foncier risque de se poser dans la commune avec l’inexistence de réserves foncières dans la commune de Kanel. Les seules réserves existantes sont octroyées à la société minière de phosphates de SOMIVA. L’autre aspect est lié à des origines culturelles avec l’attachement des populations à la terre, ce qui pourrait entraver les travaux de libération des emprises pour les besoins des installations d’assainissement collectif

5. Enjeux majeurs • Préservation de la qualité des eaux souterraines pour l’alimentation en eau de la ville ; • La gestion de l’occupation du sol et de l’avancée du front urbain et des projets miniers dans la zone ; • La question de la souveraineté dans l’accès universel et la rareté de la ressource accentuée par les changements climatiques ; • Difficulté de libération des emprises pour des raisons culturelles. 6. Contraintes identifiées • Urbanisation galopante et l’explosion des quartiers périphériques ; • L’inexistence de réserves foncières dans la commune ; • Dispersion de l’habitat en milieu rural. 7. Craintes et Préoccupations • Risque de conflit avec les populations dans la gestion et l’exploitation des installations hydro-agricoles ; • Perturbation de la mobilité des personnes et des biens au moment des travaux • Rupture et pénurie au moment des travaux ; • La croissance démographique non maitrisée et la capacitation des ouvrages prévus. 8. Suggestions et recommandations • Mener de larges concertations avec les populations concernées et les impliquer dès le début du processus ; • Veiller au respect des règles environnementales et sociales prescrites par la loi et les textes en vigueur ; • Renforcer et accompagner le comité départemental de suivi environnemental. • Recrutement de la main d’œuvre locale.

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Acteur consulté : Direction régionale de l’environnement et des établissements classés

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L’an deux mille vingt, le-Mardi le vingt-un avril s’est tenue une consultation avec Mr Cheikh Dansokho, chef de la division régionale. La séance a commencé à 15h17 mn et elle a pris fin à 16h54 mn.

1. Points abordés • La présentation du projet et de ses différentes composantes ; • La présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • La portée et but de l’EES ; • La législation environnementale et respect des procédures ; • Les enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • La portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet ; • Les préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• D’emblée, le Chef de la division régionale de l’environnement a tenu à rappeler le rôle de l’agence qui se résume dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’environnement, notamment de la protection de la nature et des hommes contre les pollutions et les nuisances ; • Et dans le cadre de ce projet, dit-il, nous sommes appelés à nous prononcer sur la prise en compte des questions environnementales et de s’assurer que la dimension environnementale et sociale soit bien intégrée au moment de la conception du programme ; • A cela, il faut signaler que la question de l’eau est essentielle dans la région de Matam qui enregistre depuis quelques années une baisse de la pluviométrie combinée aux phénomènes de changements climatiques ce qui rendent difficiles les prévisions ; • Avec l’acte 3 de la décentralisation, les communautés rurales sont devenues des communes de plein exercice ce qui n’empêche pas toujours pas d’avoir un caractère rural avec une absence de plan d’urbanisme. Cependant, d’autres projets sont en cours d’exécution dans la région (Promoville, programme 10 villes…) et que ce produit s’inscrit dans une certaine mesure sur la continuité avec des retours d’expérience qui pourraient être bénéfiques. Déjà, le programme 10 villes est en train de construire un réseau connecté à une STEP et à une station de pompage dans la commune de Matam.

3. Enjeux majeurs • La gestion des déchets liquides ; • L’équité sociale ; • La sécurité alimentaire et résilience face aux contraintes climatiques ; • Partage d’expérience avec les projets et programme en cours dans la commune ; • Valorisation des sous-produits et mécanismes de rentabilisation ; • Stratégie d’accès aux couches vulnérables ; • Accès à l’eau potable et conséquences sur la santé des populations ; • Gestion des impacts liés à l’implantation des bases chantiers ; • Gestion des impacts liés à la mise en place des réseaux (adduction et drainage) ; • Gestion des impacts liés aux écarts de planification ; • Gestion des impacts liés à la libération des emprises et de la problématique du foncier. 4. Contraintes identifiées • L’inexistence de filière de traitement dans la région ; • La prolifération de quartiers périphériques non lotis ;

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• La variabilité climatique et rareté de la ressource. 5. Craintes et Préoccupations • Le risque de contamination de la nappe en fonction de la sensibilité des milieux ; • L’absence de schéma clair pour le traitement des eaux usées ; • L’abattage d’arbre et défrichement ; • L’absence de schéma de gestion des boues de vidange et des déchets solides. 6. Suggestions et recommandations • Faire de larges concertations ; • Identifier tout ce qui est enjeux, impacts et risques au projet ; • Prise en compte des changements climatiques pour ne pas hypothéquer les efforts déjà consentis ; • Faire l’analyse du bilan des réservoirs au niveau régional ; • Dresser le profil environnemental de chaque site du projet et identifier les sites les plus vulnérables ; • Identifier les sources éventuelles de pollution ; • Mettre le focus dans l’installation des bases chantier ; • Avoir une bonne cartographie des interventions ; • Définir une filière claire pour le traitement des eaux usées et boues de vidanges ; • Tenir compte de l’évolution démographique dans le système de planification ; • Attendre la fin des études techniques avant le de démarrage des travaux ; • Développer une stratégie qui inscrit le programme dans la durabilité ; • Réfléchir sur la valorisation agricole des eaux usées et des boues de vidange ; • Veiller à harmoniser avec les autres projets et programmes en cours.

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Acteur consulté : Direction régionale du développement rural

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux avril s’est tenue une consultation avec Mr Abdoulaye Camara, directeur régional du développement rural. La séance a commencé à 10h49 mn et elle a pris fin à 11h41 mn.

1. Points abordés

• La présentation du projet et des différentes composantes ; • La présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • La portée et but de l’EES ; • La mission de la structure en relation avec le projet dans la région ; • Les enjeux environnementaux et sociaux en milieu rural ; • La portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet en milieu rural ; • Les préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet.

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2. Avis et Perception du projet

• Le problème de l’accès à l’eau et à l’assainissement est un problème récurrent à Matam. Même à Matam ville la ressource est rare avec une qualité qui laisse à désirer. Ce projet vient donc à son heure et à permettre de réduire le déficit en termes d’accès, améliorer la qualité de la ressource et participer à l’hygiène et à la santé publique ; • En tant qu’acteur régional en charge du développement rural, nous ne pouvons que nous réjouir de l’initiative et participer à sa réussite. Faut rappeler aussi que la direction régionale n’est pas maitre d’œuvre mais maître d’ouvrage pour suivre les travaux de l’Etat ; • En termes d’accès, il y a un besoin qui est là mais qui se fait plus sentir pour le développement agricole. Au niveau régional, beaucoup d’initiatives allant dans le sens ont été développées par des projets et programme de développement agricole mais la disponibilité du liquide précieux pose toujours problème surtout dans la zone du Diéry plus précisément à Ranérou ; • Se pose alors le défi de l’accès à l’eau à des fins de production de façon subsidiaire à l’eau potable. Cependant, se pose essentiellement la question de la disponibilité de la ressource et pour cela un travail avec les services techniques concernés s’impose pour faire l’analyse du bilan des réservoirs de la région et de voir quelles orientations données à la politique de l’eau au niveau régional. Dans la région, il existe d’importantes nappes fossiles et des nappes renouvelables et dont les quantités diminuent d’année en année accentuée par le réchauffement climatique et la rareté des pluies dus aux phénomènes de changements climatiques ; • Nous avons eu à travailler avec le PRODAC dans la réalisation de forages à but agricole et avec le PADAER pour la réalisation de forages à but pastoral. Cependant, on s’est rendu compte que ces installations étaient utilisées par les populations à des fins domestiques du fait de la rareté de la ressource dans certaines zones ; • Pour ce qui est de l’assainissement rural, d’importants efforts ont été consentis dans la région avec la construction de latrines et d’édicules publiques sans au départ inviter les populations à changer de comportement ou à tenir compte des réalités socio-culturelles des populations. Heureusement que des corrections ont été apportées au fil du temps et des efforts consentis dans des programmes de sensibilisation et d’information.

3. Enjeux majeurs • Redéfinition des systèmes traditionnels de production ; • Compromission sur les terres de culture avec l’urbanisation galopante ; • Gestion de la qualité des ressources en eau ; • Gestion et développement de l’économie rurale ; • Fonction de préservation des équilibres écosystémiques en milieu rural 4. Contraintes identifiées • L’encrage au système de production traditionnel ; • Le niveau de pauvreté des populations rurales ; • Le caractère sacré du patrimoine foncier dans le Nord du pays. 5. Craintes et Préoccupations • La pollution des ressources en eau ; • La destruction de récoltes ; • L’obstruction des pistes de pâturage ; • La restriction sur les pistes de production. 6. Suggestions et recommandations

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• Éviter les périmètres agricoles aménagés ; • Veiller à la remise en état des zones impactées ; • Ouvrir de larges concertations avec les acteurs ruraux ; • Procéder au paiement des impenses ; • Anticiper sur les litiges fonciers. 7. Attentes du projet • Que le projet puisse participer au développement du monde rural ; • Que le projet oriente ses actions vers les zones les plus vulnérables : Le Diéry plus précisément vers Ranérou où il est noté un déficit important de services sociaux de base.

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Acteur consulté : Inspection Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux avril s’est tenue une consultation avec M. Mamadou Lo, inspecteur régional du travail et de la protection sociale. La séance a commencé à 12h49mn et elle a pris fin à 13h21 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et des différentes composantes ; • Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • Portée et but de l’EES ; • Rôle et mission de l’institution en rapport avec la mise en œuvre du projet ; • Droits du travail et enjeux sociaux associés à la protection des travailleurs dans les zones d’intervention du projet ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet d’une importance capitale pour les populations de la région de Matam. Au- delà de l’amélioration de la qualité et de la quantité de l’eau et du cadre de vie assaini, il est porteur d’emplois à plusieurs égards et secteurs des BTP ; • Ainsi, nos services veillent aux respects des lois et règlements dans le travail, la main d’œuvre, la sécurité sociale ; • Et dans le cadre de ce projet, il faudra se référer d’abord à la constitution sénégalaise (articles 7 et 25) et aux conventions internationales de l’OIT ratifiées par le pays. Au-delà, il y a le code du travail régi par la loi du n°97-17 du 1er décembre 1997 en ses titres 10 et 11 qui fixent les conditions du travail, de l’hygiène et de la sécurité ; • Il faut remarquer qu’il y a des textes complémentaires avec une série de décrets pour renforcer la sécurité et la santé au travail sur les chantiers temporaires. Parmi ceux-ci on a le décret n° 2006-1256 du 15 novembre 2006 fixant les obligations des employeurs en matière de sécurité au travail et qui garantit un meilleur niveau de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs reposant sur le partage, au préalable, des responsabilités contre tous les acteurs concernés, principalement les employeurs et les travailleurs ;

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• Il en est aussi du décret n°94-244 du 7 mars 1994 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des comités d’hygiène et de sécurité du travail.

3. Enjeux majeurs • Action dans la lutte contre le chômage endémique dans la région ; • Recrudescence des accidents de chantier dans la région de Matam. 4. Craintes et Préoccupations • Le non-respect de la législation sociale ; • Les conflits sociaux dans les procédures de recrutement ; • Le conflit entre employés et employeurs ; • La non-déclaration des chantiers sous prétexte que c’est un chantier de l’Etat ; • Les conflits sociaux causés par l’arrivée des travailleurs non-résidents ; • La dégradation des mœurs avec l’arrivée de non-résidents et risques de transmission de maladies sexuellement transmissibles. 5. Suggestions et recommandations • Privilégier la main d ‘œuvre locale ; • Respecter la législation sociale ; • Respecter les formalités administratives ; • Faire la déclaration d’ouverture de chantiers ; • Mettre en place un programme de santé, sécurité au travail (Définition des risques, feuille de route en matière de santé, sécurité).

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Acteur consulté : Inspection Régionale des Eaux et Forêts

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux avril s’est tenue une consultation avec le Lieutenant- colonel Babacar Gaye, inspecteur régional des eaux et forêts. La séance a commencé à 15h26 mn et elle a pris fin à 16h13 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • La portée et but de l’EES • La mission de la structure en relation avec le projet dans la région • Les contraintes liées à la mise en œuvre du projet et enjeux liés à la préservation des ressources en eau et forestières : craintes et préoccupations ; • Les recommandations pour une bonne mise en œuvre du projet. 2. Avis et Perception du projet

• L’autorité en charge de la mise en œuvre de la politique forestière au niveau régional, a tenu à rappeler que le rôle de l’Inspection est d’exercer les prérogatives de l’État dans les domaines de la conservation des sols, de la gestion de la faune et des écosystèmes forestiers.

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• Les objectifs principaux de la politique forestière sont d’assurer, d’une part, la gestion durable du potentiel forestier et de sa biodiversité et d’autre part, la satisfaction des besoins des populations en biens et services forestiers ainsi que le maintien des équilibres socio- économiques et écologiques. Et face aux changements climatiques, la préservation et la qualité des ressources en eau de la région doit être au centre des débats d’où l’importance du projet porté par le PEPAM. • Cependant, les zones ciblées dans la présentation ont une certaine spécificité car, constituées de domaines classés plus particulièrement à Ranérou où le taux de classement est d’environ 75% de la surface territoriale. • Avec le changement climatique, il y a une demande de plus en plus élevée de la part des éleveurs et une rude concurrence s’installe entre acteurs pastoraux, agriculteurs et usagers domestiques. • L’IREF est appelée à arbitrer dès fois ou ravitailleur simplement en eau certains acteurs surtout en saison sèche et les zones les plus vulnérables sont les sites où l’exploitation agricole, la chasse et même l’abattage y sont interdits.

3. Enjeux majeurs • L’érosion avancée ; • La pérennisation des services écosystémiques ; • Forte présence de forêts classées ; • Menaces sur certaines espèces forestières ; • Absence d’une maitrise de l’occupation du sol ; • Forte concurrence sur les ressources en eau. 4. Craintes et Préoccupations • Le non-respect de la planification du projet en matière de planification forestière ; • Le non-respect des engagements environnementaux ; • L’empiètement sur le domaine classé et les zones de mise en défens mises en place par les communautés ; • Conflits autour des groupements d’usagers. 5. Suggestions et recommandations • Penser à déclencher les procédures de déclassement pour anticiper sur la lenteur des procédures ;

• Fournir également des services de conseils et recommandations ; • Documenter, conseiller, coordonner et contrôler les services et organismes concourant à l’application de la législation sociale ; • Procéder à des arbitrages lorsque surviennent des conflits entre employeurs et employés ;

• Mettre en place des mesures compensatoires sur l’utilisation des eaux de surface et les déséquilibres engendrés par les effets pervers indus par le changement climatique sur les ressources en eau ; • Signer dès le départ du projet un protocole d’accord avec le service des eaux et forêts qui prendra en compte les conditions et modalités d’abattage, de reboisement et de remise en état des zones qui seront impactées ; • Penser également dès le départ du projet à élaborer un plan de communication et de sensibilisation des populations concernées par le projet ; • Protéger les mares et autres points d’eau déjà touchés par le phénomène de l’érosion

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• Appuyer les GPF dans la transformation des produits non ligneux • Penser dans la stratégie de défense des ressources forestières à la mise en place de pares feux et de zones de mise en défense.

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Acteur consulté : Service régional de l’assainissement

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux avril s’est tenue une consultation avec M. Ismaëla Diagne, chef de la division régionale de l’assainissement. La séance a commencé à 16h17mn et elle a pris fin à 17h23mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes ; • Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • La portée et but de l’EES ; • Taux d’accès à l’assainissement, projets et programmes en cours dans la région ; • Les enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • Avis et perception sur la nature du projet et ses enjeux sur le milieu de vie des populations ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Pour notre interlocuteur, le projet est venu à son heure et répond à une vieille doléance des populations de Matam. De toutes les régions du Sénégal, Matam figure par celles qui sont le moins dotées en services d’assainissement voire même inexistants. La région est vraiment en traine par rapport aux objectifs de l’ODD 6. • En termes d’accès, les communes ciblées par le projet ne disposent pratiquement de système d’assainissement collectif mise à part quelques débuts d’expérience avec des projets de moindre envergure. Des travaux sont en cours pilotés par l’office national de l’assainissement du Sénégal avec la construction de réseau et de stations de boue de vidange à Kanel et Ranérou. • Sauf la commune de Matam avec le programme de Promoville et des Dix Villes, il n’existe pratiquement d’ouvrages d’assainissement collectif dans le reste de la région. Pour Ourossogui, les études ont été déjà faites et attendent leur concrétisation. Cependant, des efforts ont été consentis dans la mise en place d’ouvrages d’assainissement individuel avec les programmes PEPAM-IDA, HYDIASS, ONG ADOS, ONG PARTENARIAT, PAEMS. Ces programmes ont beaucoup contribué à la réalisation d’édicules publiques et de latrines familiales. • Au-delà, des programmes supplémentaires dans l’atteinte des Fin de la défécation à l’air libre (FDAL) avec beaucoup de villages qui ont réussi à être déclarés FDAL et beaucoup d’autres ont été déclenchés pour l’atteinte d’objectifs. • Il y a aussi le programme de l’USAID ACCESS avec l’approche marché qui vise à stimuler une demande solvable pour les produits et services liés à l’assainissement, et stimuler

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également l'offre en mobilisant le secteur privé pour offrir une gamme de produits et de services appropriés et abordables aux populations les plus démunies. • En plus de construire, toutes ces initiatives ont été complétées par des programmes d’information, d’éducation et de communication sur le changement de comportements des populations avec les ATPC. L’Assainissement Total Piloté par les Communautés (ATPC) a permis une réduction considérable de la défécation à l’air libre par l’appropriation de manière collective, l’implication des autorités administratives et locales et des chefs de villages, des OCB et le développement du système de lavage des mains au savon qui sont aujourd’hui des réflexes quotidiens dans plusieurs villages avec l’installation de Tippy Tap.

3. Enjeux majeurs • Le développement de l’approche marché et niveau de pauvreté des populations ; • Le mécanisme de cession des latrines ; • La transhumance des populations et développement d’ouvrages fixes ; • Le traitement des eaux usées et exigences réglementaires ; • La gestion des inondations et des remontées de la nappe ; • La préservation de la qualité des eaux souterraines pour l’alimentation des populations ; • L’encrage aux pratiques traditionnelles (culture de la pudeur et emplacement site). 4. Contraintes identifiées • L’inaccessibilité et l’indisponibilité de la main d’œuvre (refus des ouvriers d’aller sur des sites éloignés avec des sommes dérisoires) ; • La mobilité des populations en zones pastorales ; • L’absence de statistiques sur la situation de l’assainissement au niveau régional. 5. Craintes et Préoccupations • La contribution à la diminution des ressources en eau ; • L’intrusion d'eaux saumâtres ; • L’augmentation des rejets d'eaux usées et pollution des eaux et des sols ; • Impacts sur la faune et la flore ; • Pertes d'actifs ; • La contamination de la nappe phréatique. 6. Suggestions et recommandations • Mettre en place une vaste campagne de sensibilisation des populations ; • Développer l’approche de marché en travaillant sur les coûts et la main d’œuvre ; • Développer le concept de boutiques d’assainissement avec une proximité des populations à des coûts à la portée des populations ; • Mettre en contribution les institutions de microfinances ; • Une grande implication des femmes plus enclines à disposer de latrines et d’édicules ; • Tenir compte des réalités socio-culturelles sur l’emplacement des latrines et édicules loin du regard des personnes ; • Développer le concept de tontine-latrines ; • Renforcer les équipes de terrain et les programmes en cours dans la région ; • Impliquer les populations dans la définition des schémas d’opération ; • Harmoniser les prix et impliquer les collectivités territoriales.

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Acteur consulté : Société Nationale d’Électricité du Sénégal

L’an deux mille vingt, le Jeudi vingt-trois avril s’est tenue une consultation avec Mr Massamba Fall, chef d’agence principal régional. La séance a commencé à 11h01 mn et elle a pris fin à 11h40 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes ; • Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • Portée et but de l’EES ; • Mission de la structure en relation avec le projet dans la région ; • Etat des lieux en termes de disponibilité énergétique ; • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet en milieu rural ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet

• Pour le chef d’agence régionale, ce projet s’inscrit dans un vaste programme qui prendra en charge les problèmes de vétusté des réseaux de distribution d’eau existants amis, également de renforcement et de densification du réseau d’assainissement existant pour améliorer le cadre de vie dans la région. • A remarquer que toutes les localités du projet sont couvertures par le réseau de la SENELEC et la quasi-totalité des installations sont aériennes. • Cette étude permettra d’améliorer l’accès à l’eau potable dans la région où il faut le dire des efforts restent à consentir. L’amélioration du réseau de distribution va permettre de desservir les quartiers périphériques dans certains centres urbains où l’accès à l’eau et à l’électricité pose également problème. • La prise en charge des problèmes de tension et de sécurité est entrain de connaitre son épilogue dans la région avec d’importants efforts consentis ces dernières années. Grâce au récent programme smart, la société assure une plus grande couverture au niveau régional. • Pour les installations hydro-agricoles prévues, le réseau de distribution pourra bel et bien supporter la demande cependant, il faudra associer la SENELEC dès le départ pour définir les niveaux de puissance requise, le système de comptage adapté et de voir les possibilités sur le réseau de raccordement existant.

3. Enjeux majeurs • Pollution par les hydrocarbures et l’installation des stations de pompages ; • Le recours au groupe électrogène et pollution atmosphérique ; • Recrudescent des risques d’accidents et panne de réseau ; 4. Contraintes identifiées • Distance entre installations de la SENELEC et ouvrages prévus ; • Mauvais ménage entre eau et électricité.

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5. Craintes et Préoccupations • Risque d’accident par électrocution ; • Préoccupation liée à la nature des travaux en milieu urbain et la libération des emprises ; • Destruction de poteaux ; • Interruption du service de distribution par les ruptures de câbles. 6. Suggestions et recommandations • L’identification et l’implication de toutes les parties prenantes à ce projet (autorités administratives, services techniques, collectivités territoriales, délégués de quartier, populations et autres organisations socio-professionnelles ; • Faire un inventaire des pertes de biens et revenus liées à la libération des emprises ; • Un accompagnement social des personnes affectées par le projet par une définition des besoins exprimés et une étude de la faisabilité de l’action sociale ; • Définir un schéma de règlement des conflits et autres litiges liés à la mise œuvre du projet.

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Acteur consulté : Agence régionale de développement (ARD)

L’an deux mille vingt, le Jeudi vingt-trois avril s’est tenue une consultation avec M. Mamadou Ba, directeur régional. La séance a commencé à 12h43mn et elle a pris fin à 13h35 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et des différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission de la structure en relation avec le projet dans la région • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet en milieu rural • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet

• Pour le Directeur régional, il ne peut que se féliciter du projet qui vient renforcer le dispositif régional en termes d’accès et de couverture en eau potable dans un premier temps. Dans un second temps, le projet dans sa composante assainissement ouvre une ère nouvelle dans la région pour la prise en charge des questions de salubrité publique et d’amélioration du cadre de vie. • Il rappelle que l’Agence est placée sous la tutelle technique du ministère de l’Aménagement du territoire et des collectivités locales et sous la tutelle financière du ministère de l’économie et des finances. Elle a pour mission générale l’appui à la coordination et l’harmonisation des interventions et initiatives des collectivités locales en matière de développement local. Ainsi, dans le cadre de ce présent projet, notre mission serait de vous accompagner à mieux harmoniser avec les programmes et initiatives en cours dans la région de Matam.

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• Déjà, les communes ciblées rencontrent de sérieux problèmes d’assainissement et d’accès à l’eau potable. • Partout on note une vétusté des installations et qui fait face à une croissance démographique sans précédent. Alors que dans certaines localités des initiatives allant dans le sens de développer des périmètres maraichers et le développement de l’élevage font que les efforts consentis sont plombés par la rareté de la ressource accentuée par les phénomènes de changements climatiques. • Pour booster la croissance locale certains programmes comme PNDL et PACASEN essaient de changer les choses mais leur envergure est moindre. • Pour l’assainissement où le foncier est sollicité, il faudra procéder à une évaluation prospective des besoins en fonction de l’évolution démographique et de la demande associée.

3. Enjeux majeurs • Amélioration des indicateurs de pauvreté dans la région ; • Enjeux liés à la santé et à la sécurité publique ; • L’économie sur les dépenses de santé ; • Augmentation de la population active ; • Le développement de l’économie locale. 4. Craintes et Préoccupations • Risque de paupérisation des populations avec les pertes d’actifs et les restrictions d’accès ; • Les risques liés aux accidents de travail ; • L’exposition des populations aux accidents de travail dus aux excavations lors des travaux, aux fréquents déplacements de véhicules et aux transports de matériaux ; • Création de nouveaux vecteurs à risque avec l’arrivée de nouveaux migrants temporels. 5. Suggestions et recommandations • Impliquer fortement les autorités locales, les services techniques de l’État et les populations concernées ; • Indemniser les personnes affectées ; • Prendre en compte les couches les plus vulnérables dans l’accès aux installations ; • Promouvoir la main d’œuvre locale ; • Prendre en charge les problèmes sanitaires et d’accès à l’eau potable ; • Renforcer les capacités des acteurs à la base ; • Assurer un programme d’accompagnement social des communes traversées ; • Assurer un entretien et un suivi des ouvrages réalisés.

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Acteur consulté : Service Régional de l’Hydraulique

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L’an deux mille vingt, le Jeudi vingt-trois avril s’est tenue une consultation avec M. Demba Mbow, chef service régional de l'hydraulique. La séance a commencé à 15h30 mn et elle a pris fin à 17h07 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes ; • Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • Portée et but de l’EES ; • Le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la région ; • Les enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet

• Selon le chef de service régional de l’assainissement le projet est venu à surtout le volet assainissement qui est le parent pauvre des programmes de développement. • Seule la commune de Matam dispose d’un faible réseau dont les travaux ne sont pas encore en cours de finition. Kanel et Ourossogui sont de gros villages où la demande devient de plus en plus forte. • À Ourossogui, il est dénombré trois forages mais, qui n’arrivent pas à satisfaire la demande de jour en jour plus importante avec la poussée des quartiers périphériques. A cela, des baisses de tension sont souvent notées sur le réseau voire même des coupures du service qui peuvent des fois durer des jours. • Quant à Ranérou, la ville ne dispose que de deux forages dont un seul est fonctionnel et ne peut satisfaire la demande locale. • Faut également attirer l’attention sur la réalité des besoins en eau qui est différente entre le Dandé Mayo (avec le fleuve), le Diéry et le Ferlo. Si le taux d'accès à l'eau potable ainsi que le taux de desserte ont augmenté, au cours des trois dernières années, dans la région de Matam, les disparités entre le Nord et le Sud de la région persistent encore. • On constate les mêmes disparités pour l'accès au service pour la maintenance et le dépannage des ouvrages hydrauliques. La réalité pastorale du Ferlo pose des problèmes d'aménagement du territoire et d'adaptation des types d'ouvrages hydrauliques et de gestion du service qui ne sont pas de même nature que les ouvrages en bordure du fleuve ou se trouvant sur l'axe du RN 2. • Déjà, dans la zone il y a l’intervention du PUDC3 qui a intervenu à Bokidiawé, Kanel et Ourossogui où chaque localité a été dotée d’un forage. • À cela, il faut attirer l’attention sur le problème de gestion des ouvrages. En effet, l’Etat avait lancé la réforme de l’hydraulique rurale avec au départ la mise en place de comité de gestion. Ces comités de gestion ont rencontré beaucoup de difficultés plombant l’exploitation et la distribution de l’eau en milieu rural. L’Etat a changé de paradigme en confiant les installations hydrauliques aux opérateurs privés qui à leur tour ont montré leurs limites avec beaucoup de malversations. La dernière formule adoptée par l’Etat est de confier la gestion des installations hydriques aux associations d’utilisateurs. Avec toutes ces formules, la situation à Matam restait toujours assez tendue ce qui a poussé l’Etat à suspendre la réforme au niveau local. Ainsi, la question de la gestion des ouvrages hydro- agricoles est assez sensible et tendue avec l’existence de plusieurs formes de gestion non uniforme.

3. Enjeux majeurs

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• La rareté de la ressource dans certaines localités ; • La question de la gestion des futures installations et leur exploitation en relation avec les réalités socio-culturelles : comité, association ou organisme privé ; • La préservation de la qualité des eaux souterraines ; • De la nécessité de savoir le bilan des réservoirs au niveau régional. 4. Craintes et Préoccupations • Le sort des agents des ASUFOR (Associations des Usagers de Forage) ; • La qualité des ouvrages et leurs délais d’exécution ;

• Le remblai des zones de travaux ; • La remise en état des zones écologiques ; • La normalisation des conduites d’eau et des canalisations ainsi que des exécutoires ; • L’équité dans la distribution d’eau et aux services d’assainissement ;

• La question de la disponibilité foncière. 5. Suggestions et recommandations • Mener des campagnes de sensibilisation auprès des populations pour la préservation et l’entretien des ouvrages ; • Verser le personnel des ASUFOR dans le nouveau schéma de l’OFOR • Concerter avec les services concernés dans la gestion des travaux ; • Prendre en compte les zones gravitaires, la puissance des eaux de ruissellement et la solidité des ouvrages qui seront édifiés ; • Préserver des ouvrages hydriques de la contamination ; • Mettre en place un programme de gestion des déchets toxiques ; • Utiliser les eaux souterraines pour l’édification de forages à usage agricole ; • Procéder au recyclage des eaux usées et des boues de vidange dans la fertilisation des sols.

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Acteur consulté : Division régionale de l'urbanisme et de l'habitat

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec M. Mamadou Diallo Tamboura, directeur régional de l’urbanisme. La séance a commencé à 09h58 mn et elle a pris fin à 10h52 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission de la structure en relation avec le projet dans la région • Enjeux environnementaux et sociaux en lien avec l’urbanisme • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet

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2. Avis et Perception du projet

• L’implication du service dès le départ du projet est à saluer. Ce projet vient à point nommé surtout à Matam qui est une nouvelle capitale régionale. A l’heure actuelle, il y a le programme d’assainissement Dix Villes en cours de finalisation dans la ville qui est à 80% de niveau d’exécution avec la construction de deux stations de traitement des eaux usées et une station de traitement de boue de vidange. • Dans les autres centres urbains, des efforts restent à consentir surtout à Ourossogui où il n’existe pratiquement de réseau d’assainissement. • En matière d’urbanisme depuis la régionalisation, il y a une évolution dans l’occupation du sol. Déjà Ourossogui est doté d’un PUD, Kanel et Ourossogui d’un PDU chacun. • Les questions d’aménagement sont déjà traitées dans ces documents de planification avec une identification des linéaires. • Cependant, il faut remarquer qu’au niveau structurel subsiste toujours des problèmes. En effet, la structuration des territoires est un grand défi, à Kanel 69% du territoire départemental n’est pas structuré. Il n’existe pas de document de planification d’urbanisme à Thilogne et Bokidiawé mais seulement de programme de lotissement.

3. Enjeux majeurs • L’absence de plan d’occupation des sols ; • L’urbanisation galopante et explosion de quartiers périphériques ; • La spéculation foncière et le développement de l’industrie minière ; • La pression foncière avec l’aménagement croissant de périmètres agricoles. 4. Craintes et Préoccupations • Inexistence d’espace dans la commune de Ourossogui • Problème de délimitation des communes (Thilogne-Dabya) • Absence d’espace dans les communes pour l’implantation de stations • Espace de rejet des eaux usées et boues vidange 5. Suggestions et recommandations • Aller vers l’intercommunalité pour mieux dérouler le programme et faire face au problème foncier ; • Prendre en compte de l’aspect sociologique et aller vers plus d’équité ; • Prendre en compte de l’extension des quartiers périphériques ; • Prendre en compte de l’aspect environnemental et social sur le choix des sites de stations de traitement des eaux usées et traitement des boues de vidange ; • Partager l’expérience avec les projets d’assainissement en cours à Matam ; • Communiquer, sensibiliser sur la nature des travaux et l’importance des ouvrages sur la vie des populations ; • Impliquer les services techniques et la région médicale ; • Identifier des sites de traitement avec la DREEC et la région médicale ; • Respect des recommandations issues du PGES et mise en place d’un comité régional de suivi ; • Respect des prescriptions du code l’urbanisme et respect des normes d’hygiène.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Brigade Régionale des sapeurs-pompiers

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec le Lieutenant Mamadou Yague Mané. La séance a commencé à 10h53 mn et elle a pris fin à 11h35 mn.

1. Points abordés • Présentation du projet et de ses différentes composantes ; • Présentation des travaux prévus pour chaque localité ; • Portée et but de l’EES ; • Les mesures de sécurité et de sureté pour la protection civile ; • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels ; • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• La question de la protection civile est au cœur de ce projet. La question de l’eau est au centre des enjeux de sécurité dans la région. A Matam, la ressource est fortement prisée à cause d’une forte demande à la fois domestique, agricole, pastorale et de lutte contre les incendies. • La brigade dont le commandement s’étend sur l’ensemble du territoire de la zone de projet, est chargée des secours et de la protection tant contre les incendies que contre les périls ou accidents de toutes natures menaçant la sécurité de son espace de commandement. • À ce titre, la brigade de Matam est chargée de la prévention et la prévision des risques pour la protection des personnes, des biens et des installations stratégiques ainsi que des secours d'urgence et de la lutte contre les incendies, les périls et les accidents de toutes natures pouvant menacer la sécurité des populations. • Au niveau régional, il n’y a que deux unités d’intervention, la compagnie de Matam et le détachement de Ourossogui. Au regard de l’étendue territoriale et de la faiblisse des moyens d’intervention, nous préconisons toujours la formation des populations aux gestes de premiers secours et impliquons également les districts sanitaires dans nos interventions. • La tenue de tels travaux nécessite des mesures de sécurité et de prévention pour la sauvegarde des personnes et de leurs biens. Ainsi, pour faciliter la tâche, il appelle à la prise en compte dans la stratégie à déployer les questions sécuritaires et les mesures à respecter.

3. Enjeux majeurs • La sécurité, sureté publique ; • La dispersion de l’habitat à l’échelle régionale ; • L’aridité de la zone de Matam et départs de feu récurrents ; • Maitrise des prélèvements sur les ressources en eau.

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4. Craintes et Préoccupations • L’absence de bouche d’incendie au niveau des forages et autres points d’eau ; • L’absence de dispositif de potence au niveau des forages et autres points d’eau ; • Le risque de noyade sur les sites réceptacles des eaux usées. 5. Suggestions et recommandations • Prévoir un dispositif de bouche d’incendie pour les futures installations ; • Prévoir des dispositifs de potence réglementaires pour les futures installations ; • Impliquer la brigade dans la conception de ces installations ; • Assurer la sécurité des travailleurs et des populations ; • Définir des périmètres de sécurité au démarrage des chantiers ; • Penser à la formation et à la sensibilisation dans les gestes de premiers secours ; • Penser également à mettre en place un programme de sécurisation des bases chantier et vie ; • Sécuriser les espaces de collecte d’eau pour éviter les cas de noyade ; • Insister sur la formation des conducteurs d’engins de chantier.

Acteur consulté : Service régional de l’hygiène

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril s’est tenu une consultation avec le Capitaine Mei Fall, chef de la brigade régionale de l'hygiène. La séance a commencé 14h58 mn et elle a pris fin à 16h02 mn

1. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

Toute la région de Matam est heureuse de recueillir le projet qui va contribuer de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations démunies par le renforcement du pouvoir d’action des acteurs locaux, l’accès durable à l’eau potable et aux meilleures conditions d’hygiène et d’assainissement.

A savoir au niveau régional, le service d’hygiène est fortement impliqué dans la lutte contre l’insalubrité et joue un rôle capital dans le processus de développement de l’assainissement autonome et de sensibilisation des populations. Nous participons activement à l’éducation et à la sensibilisation des populations. Nous intervenons également dans l’action de santé et de salubrité publique pour un changement de comportements.

Matam est une ville qui grandit et sa population croitre de jour en jour. La structure des habitations fait que vous pouvez retrouver dans une concession plusieurs ménages autour d’un patriarche. Cette promiscuité exige des règles d’hygiène et des pratiques d’assainissement adaptées pour faire face au développement des maladies.

Le service régional de concert avec celui de l’assainissement ont abattu un important travail dans le cadre du programme ATPC par la conduite des activités de sensibilisation sur les bonnes pratiques en matière d’hygiène et d’assainissement, notamment en faisant la promotion de la fin de la défécation à l’air libre et du lavage des mains au savon dans plusieurs communes de Matam.

2. Enjeux majeurs • La persistance des habitudes de défécation à l’air libre

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• Problème de santé publique accentué par le paludisme et le péril fécal • Acclimatation de maladies dites « d’habitudes saisonnières » • Participation dans la lutte contre le COVID 19 • Taux élevé d’abandon des filles à l’école 3. Contraintes identifiées • Insuffisance de ressources humaines intervenant sur le terrain • Insuffisance de matériels d’équipements 4. Craintes et Préoccupations • Déficit de communication autour du projet • Niveau de conscientisation dans certaines zones • Niveau de qualification du personnel des forages • Encrage des populations à des pratiques ancestrales • Mobilité des principaux bénéficiaires du programme avec les actions de transhumance • Absence d’édicules publiques dans les écoles et autres endroits recevant du public (marché, stade, bâtiments publics…) • Niveau de pauvreté des populations 5. Suggestions et recommandations • Mener une campagne de sensibilisation et de communication avant, pendant et après projet • Tenir compte de l’évolution de la population dans le dimensionnement des ouvrages • Faciliter l’accès aux branchements sociaux par une approche marché qui tient compte des couches les plus vulnérables • Impliquer les services techniques pour assurer le suivi post-projet • Assurer la disponibilité de l’eau pour une bonne politique d’assainissement • Assurer la disponibilité de l’eau en qualité et en quantité pour la consommation • Tenir compte de la ruralité des localités et leur attachement aux valeurs socio-culturelles surtout en matière de pudeur pour l’installation des édicules publiques • Éviter de faire comme d’autres projets qui ont installé des ouvrages dans des zones où les populations Etaient des transhumants • Faire la promotion des bonnes pratiques en appuyant le programme ATPC • Procéder au contrôle et au suivi au quotidien de la qualité de l’eau et des réservoirs de stockage

Acteurs de développement local

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Acteur consulté : Service Départemental d'Appui au Développement Local de Matam

L’an deux mille vingt, le vingt-trois avril s’est tenu une consultation avec Mr Mamadou Mara Baldé, chef service départemental. La séance a commencé 18h50 mn et elle a pris fin à 19h44 mn.

1. Points discutés

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• Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission de la structure en relation avec le projet dans la région • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet en milieu rural • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet

2. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

En tant qu’acteur départemental en charge d’appui aux collectivités locales, notre mission s’inscrit dans l’encadrement, la formation et la sensibilisation dans la mise en œuvre des projets de développement.

Nous intervenons également dans la formalisation des mouvements et associations communautaires de base.

La présentation faite du projet, nous rassure et correspond à l’expression d’une vielle doléance des populations. La question de la disponibilité et de la potabilité de l’eau revêt des enjeux d’ordre socio- économiques au-delà des problèmes sanitaires que rencontrent les populations chaque jour.

À Matam, les populations rencontrent d’énormes difficultés quant à la disponibilité de la ressource qu’à sa qualité. En plus les organisations en charge de la gestion des ouvrages hydrauliques ne sont ni formées ni outillées pour la cause. Cette situation pose problème à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Dans cette situation se sont les femmes qui souffrent plus des problèmes d’approvisionnement en eau et cela se répercute sur leur état de santé et l’éducation des enfants.

Paradoxalement dans la commune de Ourossogui, il y a beaucoup de forage mais les populations restent des jours sans tomber sur une goutte d’eau. Toutes les solutions de desserte sont essayées mais le problème demeure toujours.

Ne faut pas se voiler la face mais la gestion de l’eau à Ourossogui, Bokidiawé, Thilogne dépasse largement la capacité des ASUFOR.

3. Enjeux majeurs • Profération de maladies hydriques • Gestion par les Associations d’usagers • Santé et sécurité de la femme • Abandon scolaire des filles • La résilience des plus pauvres face aux changements climatiques 4. Contraintes identifiées • Baisse de la nappe phréatique • Manque de formation des personnels des forages • Appropriation de biens publics par des privés 5. Craintes et Préoccupations • Problème de gestion des ouvrages hydrauliques • Les récurrentes pannes électriques • La multiplication des quartiers périphériques • Problème ASUFOR/OFOR

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6. Suggestions et recommandations • Surtout insister sur la communication et la sensibilisation des populations • Trouver des personnes ou organisations capables porter l’information juste auprès des populations • Impliquer les SDADL dans chaque département et de bénéficier de leur large expérience sur le terrain • Impliquer les autorités religieuses, coutumières, les associations de femmes, de jeunes pour une plus grande diffusion de l’information utile et une meilleure appropriation du projet par les populations.

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Acteur consulté : Service Départemental d'Appui au Développement Local de Ranérou

L’an deux mille vingt, le vingt-trois avril s’est tenu une consultation avec Mr Ibrahima Aw, chef service départemental. La séance a commencé 19h55 mn et elle a pris fin à 20h34 mn.

1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission de la structure en relation avec le projet dans la région • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet en milieu rural • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet

2. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

Pour rappel, le service départemental est en charge d’appuyer les collectivités locales. Sa mission s’inscrit dans l’encadrement, la formation et la sensibilisation dans la mise en œuvre des projets de développement. Il intervient également dans la formalisation des mouvements et associations communautaires de base.

A Ranérou, les forages sont gérés par l’ASUFOR et la brigade des puits et forage. Le besoin en eau est présent partout plus particulièrement au niveau des quatre quartiers de Ranérou. Et parmi ces quartiers deux ne sont pas servi par le réseau en place. Il s’agit des quartiers de Ranérou et Nelby. Le seul forage de la ville est disputé entre l’homme et le bétail.

Les quartiers de Bille Fafabé et Gourél Saré sont servis par le réseau mais la qualité de l’eau laisse à désirer. Les populations sont obligées de filtrer l’eau des forages avant sa consommation.

Il faut remarquer que la ville de Ranérou ne dispose de réseau d’assainissement collectif mais environ 70% des ménages disposent de réseau d’assainissement individuels.

3. Enjeux majeurs

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• Profération de maladies hydriques • Santé et sécurité de la femme • Abandon scolaire des filles • La résilience des plus pauvres face aux changements climatiques 4. Contraintes identifiées • Baisse de la nappe phréatique • Manque de formation des personnels des forages • Appropriation de biens publics par des privés 5. Craintes et Préoccupations • Problème de gestion des ouvrages hydrauliques • Les récurrentes pannes électriques • La multiplication des quartiers périphériques • Problème ASUFOR/OFOR 6. Suggestions et recommandations • Impliquer les autorités religieuses, coutumières, les associations de femmes, de jeunes pour une plus grande diffusion de l’information utile et une meilleure appropriation du projet par les populations • Signer une convention avec le SDADL pour mener la campagne de sensibilisation • Impliquer les organisations communautaires de base dans la sensibilisation.

Collectivités territoriales

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : Conseil Municipal de Bokidiawé

L’an deux mille vingt, le vingt-trois avril s’est tenu une consultation avec le Conseil Municipal de Bokidiawé. La séance a commencé à 16h43 mn et elle a pris fin à 17h47 mn.

Ont pris part à l’entretien :

- Baba Diawara, Adjoint au Maire - Babacar Thiam, Secrétaire municipal - Alassane Demba Sy, Conseiller municipal en charge de l'eau et de l'assainissement - Abdou Cissé, acteur du développement ; - Coura Cissé, Conseillère Municipale

1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité

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• Portée et but de l’EES • Niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la commune • Enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la commune

À l’annonce du projet, toute la commune s’est mobilisée et s’apprête à l’accueillir à bras ouvert d’après l’adjoint au Maire.

La question de l’accès à l’eau est fondamentale et les enjeux qui vont avec, sont de nature à avoir une grande considération de la question. Surtout à Bokidiawé où les populations rencontrent d’énormes difficultés d’accès à l’eau et aux services d’assainissement.

D’après le secrétaire municipal, les populations se ravitaillent directement au niveau des pompes où l’eau n’est pas potable. Il y a également beaucoup de problèmes techniques au niveau des forages multi- villages (Thiéwél Sébé, Doumga Nidiaw) à cause d’une inégale répartition dans la distribution de l’eau. Des comités locaux ont été montés mais, cela ne suffit pas à régler le problème.

En effet, selon le conseiller en charge de l’eau et de l’assainissement, les recettes issues de la vente d’eau font l’objet de conflits entre acteurs.

Pour les questions foncières la commune s’engage à mettre à la disposition du projet les terres nécessaires pour l’emplacement des infrastructures

3. Enjeux majeurs • Santé, sécurité, sureté publique • Engagement communautaire face aux changements climatiques 4. Craintes et Préoccupations • Que le projet ne soit un « éléphant blanc » • La question de gestion des infrastructures hydrauliques • Les conflits entre village • Les risques d’accidents de chantier 5. Suggestions et recommandations • Respect des normes environnementales dans le cadre de la réalisation des travaux • Le respect des recommandations issues des études environnementales par l’entreprise adjudicataire des travaux • Impliquer les organes de contrôle de la mairie dans le suivi des travaux • Remise en état des sites

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Acteur consulté : Conseil Municipal de Kanel

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L’an deux mille vingt, le vingt-trois avril s’est tenu une consultation avec le Conseil Municipal de Kanel. La séance a commencé à 16h43 mn et elle a pris fin à 17h47 mn.

Ont pris part à l’entretien :

- Haimouth Daff, Maire de la commune - Omar Diallo, Secrétaire Municipal 1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la commune • Enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la commune

Pour le premier magistrat de la ville de Kanel, les populations ont droits et parmi ces droits figure un accès universel à l’eau. Pour Kanel, chef-lieu de département, devenue commune 1996, la situation n’a pas changé depuis 1987.

Pour le peu d’ouvrages qui existe, il a fallu l’intervention des populations émigrées pour mettre en place des fonds de financement. Donc ce projet ne peut être que le bienvenu, autorités et populations n’attendent que sa réalisation pour abroger la souffrance de ces dernières.

L’eau tirée des forages est impropre à la consommation et ceci découle à la fois de problème technique, d’exploitation et de gestion. La plupart des acteurs ne sont pas formés ni outillés pour gérer les infrastructures hydrauliques. Cependant, il est difficile d’intervenir parce que la plupart de ces installations sont financées sur fonds propres.

On départ le forage était prévu pour moins de 14 000 habitants, aujourd’hui la ville compte plus de 20 000 habitants.

Pour l’assainissement, il conditionne la qualité de vie des populations mais, l’urbanisation de la ville n’est qu’à son stade embryonnaire.

3. Enjeux majeurs • Tarissement de la nappe souterraine • Pollution du fleuve • Santé, sécurité, sureté publique • Engagement communautaire face aux changements climatique 4. Craintes et Préoccupations • Fréquence des maladies hydriques • Non-respect des engagements des parties prenantes au projet • Non-respect des plans de sauvegarde déclinés dans l’EES • La sécurité des populations lors des travaux 5. Suggestions et recommandations • Veiller à la conformité des ouvrages d’eau et d’assainissement ainsi qu’à leur dimensionnement par rapport à la taille et l’évolution des populations

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• Veiller à un ravitaillement régulier et permanent avec une eau de qualité • Confier la gestion de l’eau à l’Etat (Sen’Eau) et ni à l’OFOR ni aux comités villageois • Proposer des prix à la consommation répondant au niveau de revenus des populations • Pour l’assainissement, il faudra gérer et indemniser les pertes d’actifs et les restrictions lors de la libération des emprises • Procéder à une indemnisation juste et préalable.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : Conseil Municipal de Ranérou

L’an deux mille vingt, le vingt-quatre avril s’est tenu une consultation avec le Conseil Municipal de Ranérou. La séance a commencé à 12h46 mn et elle a pris fin à 13h21 mn.

Ont pris part à l’entretien :

- Ousmane Guélél Ba, adjoint au Maire - Assane Top, Secrétaire Municipal - Souleymane Galo Ba, Président commission Finance 1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la commune • Enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la commune

La commune a toujours bénéficié de programme d’assainissement mais, jusque-là c’est resté sur le papier. Il y a eu beaucoup de missions dans la commune cependant, les choses tardent à se concrétiser.

On espère avec votre programme, la commune pourra voir relever son niveau d’accès à l’eau potable et avoir accès aux services d’assainissement. Donc c’est un projet qu’on accueille à bras ouvert en attendant sa réalisation. Le niveau de couverture de la commune

D’après le secrétaire municipal, Ranérou est la commune la moins desservie en réseau d’aliment d’eau de la région avec un taux de couverture de 30%. Il y a aucun système de traitement de l’eau avec une présence importante de calcaire et d’autres particules toxiques.

Quant à l’assainissement collectif, il est quasi-inexistant. Beaucoup de foyers ne sont pas dotés de latrines ce qui est la base de beaucoup de problèmes sanitaires.

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Il y a également d’autres programmes qui sont venus proposer des services d’assainissement individuels mais, les coûts de réalisation n’étaient pas à la portée de la bourse des populations où la plupart vit en dessous du seuil de pauvreté. Il faut une discrimination positive pour les populations de la commune.

En plus d’être cher, l’expérience a montré que les modèles de latrines familiales proposés étaient très étroits avec des familles nombreuses dans une localité où le thermomètre affiche des niveaux de température élevés durant toute l’année.

3. Enjeux majeurs • Santé publique et défécation à l’air • Santé publique et qualité de l’eau • Engagement communautaire face aux changements climatiques • Diminution des ressources en eau disponible • Changement de comportement sur l’utilisation des services d’assainissement 4. Craintes et Préoccupations • La gestion des boues de vidange et des huiles usagées • La question de la gestion des infrastructures hydrauliques • Des difficultés potentielles liées à l’acquisition des terres • Les risques d’accidents de chantier 5. Suggestions et recommandations • Respecter les normes environnementales dans le cadre de la réalisation des travaux • Impliquer les organes de contrôle de la mairie dans le suivi des travaux • Remettre en état les sites après les travaux • Surtout prendre en compte le niveau de pauvreté des populations dans l’approche marché au risque de ne pas intéresser ces derniers • Procéder à l’indemnisation des pertes de terre et d’actifs • Accompagner les collectivités locales dans la gestion des édicules publiques, car celle-ci pose souvent problème • Mettre en place un système d’adduction d’eau dans les édicules publics avant de réaliser ces derniers.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Conseil Municipal de Thilogne

L’an deux mille vingt, le vingt-quatre avril s’est tenu une consultation avec le Conseil Municipal de Thilogne. La séance a commencé à 16h43 mn et elle a pris fin à 17h47 mn.

Ont pris part à l’entretien :

- Amadou Alassane Sow, Adjoint au Maire - Rahim Sy, Secrétaire Municipal

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- Amadou Hamady Keita, Conseiller Municipal en charge des questions de l'eau et de l'assainissement. 1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la commune • Enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la commune

D’emblée l’adjoint au maire de la ville a exprimé son enthousiasme au nom du Conseil ainsi que celui de toute la population de la commune de Thilogne. Pour lui, le projet vient à l’heure où les autorités ne savaient plus par où se tourner à cause des revendications des populations pour résoudre la question de l’accès à l’eau. En effet, à Thilogne, le réseau date de 1987. Heureusement que récemment l’OFOR a construit un nouveau forage mais, qui peine encore à fonctionner car n’étant pas connecté au réseau existant.

Pour le chargé des questions de l’eau et de l’assainissement, de marteler que Thilogne a vu ces dernières une extension de la ville avec l’avènement de nouveaux quartiers qui ne sont pas pris en compte par le réseau de distribution en plus de disposer d’un programme de lotissement de 1000 parcelles.

Pour le réseau d’assainissement collectif, il est inexistant dans la ville et la nature des principales artères de la ville ne facilite pas la libération de l’espace. En effet, la voie publique est occupée par de petits commerces et des installations précaires.

3. Enjeux majeurs • Le ruissellement des eaux venant du Diéry • La position géographique de la ville située entre deux ravins • Engagement communautaire face aux changements climatiques 4. Craintes et Préoccupations • Occupation de la voie publique • Vétusté du réseau • La potabilisation de l’eau • Présence de chlorure dans la nappe • Sécurité sur le chantier • Recrudescence des accidents • Les décrues venant du Walo qui menacent la ville 5. Suggestions et recommandations • Impliquer plus largement les populations et la commune pour la planification et la réalisation des travaux • Recruter la main d’œuvre locale et les techniciens de la mairie • Procéder au recensement des personnes sur la voie publique • Rembourser toutes les pertes de terre et de revenus • Mettre en place un dispositif de sécurité autour des installations de chantier

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• Conscientiser les travailleurs non-résidents sur le respect des valeurs socio- culturelles inhérentes aux populations du Nord

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Conseil Municipal de Ourossogui

L’an deux mille vingt, le vingt-six avril s’est tenu une consultation avec le Conseil Municipal de Ourossogui. La séance a commencé à 12h46 mn et elle a pris fin à 13h21 mn.

Ont pris part à l’entretien :

- Me Moussa Bocar Thiam, Maire de la commune 1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement dans la commune • Enjeux environnementaux et sociaux dans les zones d’intervention du projet • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la commune

Il s’agit d’un projet hautement valorisant pour résoudre la problématique des eaux usées à Ourossogui.

C’est regrettable pour une ville de 20 000 habitants qu’il n’y ait pas de réseau d’assainissement collectif en plus déficit d’accès à l’eau potables.

Le projet devra prendre en compte le réseau d’adduction d’eau vétuste. Il devra aussi prendre en compte les branchements sociaux nécessaires. En outre le projet devra être en harmonie avec les projets Promoville en cours et les travaux routiers de la Route Ndioum Ourossogui en cours également.

Les quartiers traditionnels, non lotis, devront faire l’objet d’une attention particulière (Quartiers Winde, Darou Saloum, Manggo, Ainimandy).

La rapidité de l’exécution des travaux compte de ce que les études sont terminées depuis plus d’une année.

3. Craintes et Préoccupations • Les professionnels de la collecte des boues de vidange qui ne pourront plus exercer • Le principal risque serait l’absence de station de traitement des eaux usées 4. Suggestions et recommandations • Respecter le tracé de l’étude

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Groupements de promotion féminine

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Société d’Intensification de la production Agricole (SIPA)

L’an deux mille vingt, le vingt-six avril s’est tenu une consultation avec Mme Binta Hann, présidente réseau SIPA Matam. La séance a commencé à 10h49 mn et elle a pris fin à 11h41 mn.

1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission et place de la femme dans la mise en œuvre du projet • Enjeux environnementaux et sociaux en milieu rural • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet sur l’activité de la femme • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

S’il y a des acteurs locaux qui saluent le plus le projet, c’est nous les femmes. C’est à bras ouvert que nous l’accueillons.

En effet, nous sommes un réseau de femmes et de jeunes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture. Le réseau SIPA est un projet de l’Etat du Sénégal pour lutter contre le chômage et l’émigration clandestine. Nous exploitons un périmètre agricole de 30 ha sur 40 que nous disposons. Il existe plusieurs démembrements sous forme de coopératives (SARL, GIE) autour d’un forage autonome destiné à l’agriculture.

À Matam, les populations rencontrent d’énormes difficultés quant à la disponibilité de la ressource qu’à sa qualité.

En plus les organisations en charge de la gestion des ouvrages hydrauliques ne sont ni formées ni outillées pour la cause. Cette situation pose problème à l’Etat et aux collectivités territoriales.

Dans cette situation se sont les femmes qui souffrent plus des problèmes d’approvisionnement en eau et cela se répercute sur leur état de santé et l’éducation des enfants.

3. Enjeux majeurs • Redéfinition des systèmes traditionnels de production • Accès des femmes à la terre

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• Gestion de la qualité des ressources en eau • Gestion et développement de l’économie rurale féminine 4. Contraintes identifiées • Encrage au système de production traditionnel • Niveau de vulnérabilité des femmes • L’exclusion des femmes du patrimoine foncier • Lutte contre les discriminations faites aux femmes 5. Craintes et Préoccupations • Pollution des ressources en eau (fer) • Destruction de récoltes par les animaux en divagation • Cherté du coût de l’électricité • Absence de réserves de stockage de l’eau 6. Suggestions et recommandations • Éviter les périmètres agricoles aménagés • Veiller à la remise en état des zones impactées • Ouvrir de larges concertations avec les femmes • Anticiper sur les litiges fonciers et mettre des terres à la disposition des femmes o Laisser les femmes porter le combat sur le changement de comportement pour le combat contre la défécation à l’air libre o Procéder au raccordement des périmètres agricoles du réseau o Aider à clôturer les périmètres agricoles 7. Attentes vis-à-vis du projet • Que le projet puisse participer au développement de l’activité des réseaux SIPA • Outiller les femmes de matériels et équipements agricoles.

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Acteur consulté : Groupement des femmes de Thiambé

L’an deux mille vingt, le vingt-six avril s’est tenu une consultation avec Mme Penda Yoro Ba, Présidente GPF Thiancole. La séance a commencé à 12h11 mn et elle a pris fin à 13h01 mn.

1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission et place de la femme dans la mise en œuvre du projet • Enjeux environnementaux et sociaux en milieu rural • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet sur l’activité de la femme • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet

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2. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

Le projet iwash_2021 est une aubaine pour nous femmes qui essayons de faire avancer les choses malgré nos maigres moyens. C’est donc un projet que nous accueillons avec beaucoup d’espoir

A notre niveau, on essaie de s’organiser pour faire avancer les choses en mettant en place des périmètres agricoles pour permettre aux femmes de subvenir aux besoins de leurs familles. Au-delà, on s’active également dans l’élevage et le petit commerce. Avec le projet d’eau d’assainissement, on peut être sûr que les choses peuvent changer si toutefois les femmes sont mises en première ligne.

En effet, beaucoup de nos enfants souffrent de maladies hydriques parce que l’eau que les populations consomment est directement tirée des forages sans traitement. Avec le programme de potabilisation, les dépenses en soins sanitaires pourraient s’alléger et constituer des économies pour développer nos activités.

La défécation à l’air libre est un véritable problème pour les femmes et constitue une source de dégradation de l’hygiène féminine. D’après certains personnels de santé cela contribue même au développement des infections génitales.

Le manque d’édicules à l’école fait aussi que beaucoup de filles quittent très tôt l’école quand elle commence à avoir leurs cycles de menstrues.

3. Enjeux majeurs • Hygiène féminine et lutte contre l’abandon précoce des filles à l’école • Accès des femmes à la terre • Gestion et développement de l’économie rurale féminine • Développement de maladies hydriques • Lutte contre la défécation à l’air libre

4. Contraintes identifiées • Encrage au système de production traditionnel • Niveau de vulnérabilité des femmes • L’exclusion des femmes du patrimoine foncier • Lutte contre les discriminations faites aux femmes • Manque de moyens financiers • Absence de système d’autonomie en matière de ravitaillement en eau

5. Craintes et Préoccupations • Stigmatisation des femmes dans l’accès de la terre • Cherté du coût de l’électricité • Coût élevé des ouvrages proposés

6. Suggestions et recommandations • Faciliter l’accès des femmes au foncier • Gratuité des latrines aux femmes chefs de ménage • Impliquer les femmes dans les campagnes de sensibilisation pour le changement de comportement • Accès à l’eau pour les périmètres agricoles

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• Éviter les périmètres agricoles aménagés • Veiller à la remise en état des zones impactées

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Acteur consulté : Groupement des femmes de Thiambé

L’an deux mille vingt, le vingt-six avril s’est tenu une consultation avec Mme Aminata BA, présidente du regroupement féminin de Thiambé. La séance a commencé à 14h19 mn et elle a pris fin à 14h41 mn.

1. Points discutés • Présentation du projet et de ses différentes composantes • Présentation des travaux prévus pour chaque localité • Portée et but de l’EES • Mission et place de la femme dans la mise en œuvre du projet • Enjeux environnementaux et sociaux en milieu rural • Portée et nature des effets environnementaux et socioéconomiques potentiels du projet sur l’activité de la femme • Préoccupations, suggestions et recommandations par rapport au projet 2. Avis, perception et situation de référence dans la zone de projet

Le projet est une aubaine pour le regroupement des femmes de Thiambé et constitue pour nous une occasion d’avoir un meilleur accès à l’eau potable. Au-delà, il permettra de lutter contre le péril fécal et se chargera de la gestion des eaux usées que nous produisons tous les jours dans nos foyers.

En effet, nous sommes un groupe composé de jeunes femmes qui s’active dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et le développement du petit commerce.

La seule source d’eau que nous avons, est un puits monté d’un groupe électrogène qui nous permet d’arroser les bouts de parcelles.

3. Enjeux majeurs • Accès des femmes à la terre • L’exclusion des femmes du patrimoine foncier • Lutte contre les discriminations faites aux femmes • Manque de moyens financiers 4. Contraintes identifiées • Encrage au système de production traditionnel • Niveau de vulnérabilité des femmes • L’exclusion des femmes du patrimoine foncier • Lutte contre les discriminations faites aux femmes 5. Craintes et Préoccupations • Accès limité à l’eau potable • Destruction de récoltes par les animaux en divagation

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• Cherté du coût de l’électricité 6. Suggestions et recommandations • Ouvrir de larges concertations avec les femmes • Faciliter l’accès des femmes au foncier • Gratuité des latrines aux femmes chefs de ménage • Accès à l’eau pour les périmètres agricoles • Laisser les femmes porter le combat sur le changement de comportement pour le combat contre la défécation à l’air libre • Procéder au raccordement des périmètres agricoles du réseau • Aider à clôturer les périmètres agricoles • Adapter les ouvrages d’assainissement individuels au besoin des femmes en procédant à leur clôture loin du regard des autres • Mettre en place des fosses septiques à grande capacité pour éviter les vidanges répétitives et couteuses.

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REGION DE LOUGA

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Acteur rencontré : Division Régionale de l’Assainissement

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux Avril s’est tenue une consultation avec le Chef de Service Assainissement. La séance a commencé à 10h 30mn et elle a pris fin à 11h 16mn.

6. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 7. Questions posées • Toutes les infrastructures concernent-elles la région de Louga ? 8. Réponses apportées • Louga commune est concernée principalement par la composante C et D. A savoir, la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et la Gestion de Projet, l’Appui institutionnel et le Renforcement des capacités. 9. Avis et Perception du projet C’est un bon projet qu’il faudra vulgariser afin de multiplier les bénéficiaires ; 10. Enjeux majeurs • La lutte contre le déversement des eaux usées à l’air libre ; • La préservation du milieu environnemental et social. 11. Contraintes identifiées • La non-intégration de tous les acteurs concernés ; 12. Craintes et Préoccupations • L’existence de canaux à ciel ouvert ; • Non implication de tous les acteurs ; • Le déversement externe d’eaux usées dû aux vidanges manuelles. 13. Suggestions et recommandations • Respecter des questions environnementales ; • Réfectionner le système de tuyauterie ; • Prendre des mesures intercommunales ; • Lutter contre la vidange manuelle ; • Confier la gestion à des privés ; • Lutter contre le déversement externe des eaux usées • Lutter contre les inondations ; • Créer un fond de développement de l’assainissement ; • Indemniser les personnes qui seront affectées par le projet.

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14. Attentes du projet

• L’adduction en eau des zones non encore approvisionnées ; • Faire en sorte de prendre en compte les questions environnementales et sociales dans le projet. • Faire bénéficier aux agents des services techniques un Master en Assainissement autonome qui est lancé au Burkina Faso.

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Acteur rencontré : Chef de la Division Régionale de l’Urbanisme

L’an deux mille vingt, le mercredi vingt et deux Avril, s’est tenue une consultation avec le Chef de Service Urbanisme. La séance a commencé à 12h01mn et elle a pris fin à 12h46mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet • Ce genre de projet participe à une bonne urbanisation de la zone concernée ; • Ce projet permet aussi d’avoir des chutes pour les points d’eau au niveau des ménages. 3. Enjeux majeurs • L’amélioration du cadre de vie ; • La disponibilité de réseaux de drainage des eaux pluviales. 4. Contraintes identifiées • Il n’y aura pas de contraintes en mon sens. 5. Craintes et Préoccupations • Pollution olfactive due à l’installation des stations de pompage 6. Suggestions et recommandations • Assurer un bon suivi du projet ; • Impliquer les populations pour un meilleur entretien des infrastructures • Faire une bonne communication et des sensibilisations pour rendre pérennes les ouvrages 7. Attentes du projet • Le projet devrait permettre d’avoir un point de chute des eaux usées 8. Aspects fonciers • Pas de POAS dans la commune • Existence d’un plan directeur d’urbanisme dans la commune

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Acteur rencontré : Division régionale de l’hydraulique

1. L’an deux mille vingt, le vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec la Division Régionale de l’Hydraulique. La séance s’est tenue par e-mail. 2. Points abordés • Avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations 3. Avis et Perception du projet • Ce projet contribue au renforcement de l’accès à l’eau et à l’assainissement des populations du monde rural • La disponibilité de l’eau impactera positivement sur l’économie locale par le gain de temps des femmes jadis contraintes aux corvées d’eau et qui pourront s’adonner à des activités génératrices de revenus. 4. Enjeux majeurs • La lutte contre la désertification ; • L’amélioration de la qualité de l’eau ; • La lutte contre les changements climatiques ; • La résorption de l’exode rural et de la pauvreté. 5. Craintes et Préoccupations • Les accidents de travail ; • La transmission de maladies au niveau des chantiers ; • Les nuisances sonores dues aux bruits des engins ; • Une faible implication des structures déconcentrées et des acteurs territoriaux ; • L’enclavement de certains sites qui n’ont pas encore accès à l’eau ; • La dispersion de l’habitat dans certaines zones. 6. Suggestions et recommandations • Impliquer la DRH de Louga dans le choix des sites de la région pour une prise en compte des demandes de forages en instance ; • Réaliser de nouveaux ouvrages multi villages au niveau des poches restantes dans les trois départements de la région (Communes de Gandé, Syer, Boulal, Barkédji, Mboula, Kab Gaye entre autres) ; • Eviter les doublons par rapport à d’autres projets et programmes. 7. Attentes du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel pour la DRH (véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…)

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Acteur rencontré : Brigade Nationale des Sapeurs-Pompiers L’an deux mille vingt le 24-04 s’est tenue une consultation avec la brigade nationale des sapeurs- pompiers. La séance a commencé à 12h01mn et elle a pris fin à 12h46mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet intéressant sur le plan social. • L’eau est une source essentielle dans la vie des populations. • Ce projet va aussi améliorer l’hygiène au niveau local. 3. Enjeux majeurs • Ce projet a des enjeux sociaux et économiques importants ; • Il va participer à développer le secteur de l’agriculture et de l’élevage ; • Par conséquent, il y aura une interconnexion des différentes activités socioéconomiques ; 4. Contraintes identifiées • Des contraintes foncières dans cette zone en ce sens que c’est une zone où cette problématique est récurrente 5. Craintes et Préoccupations • La non-mise en place de bouches d’incendies dans les zones identifiées non encore habitées ; • Problèmes sécuritaires notamment dans les bassins au regard de la fréquentation aux alentours par les enfants et les animaux ; • Le traitement des eaux stagnantes ; • Un manque d’information et d’implication des populations locales dans le projet ; • La demande énergétique importante d’une station de pompage utilisant un groupe électrogène ou lieu de l’électricité ; 6. Suggestions et recommandations • Prendre en compte la défense incendie par la mise en place de bouches d’incendies dans les zones non encore habitées ; • Identifier les zones sensibles dans les zones déjà habitées pour y mettre des bouches d’incendies ; • Mettre des grillages autour des bassins pour éviter les accidents ; • Prendre en compte les points bas dans l’identification des sites d’assainissement ; • Impliquer et sensibiliser les populations locales pour une meilleure acceptabilité sociale du projet ; • Privilégier l’option électrique pour l’alimentation de la station de pompage. 7. Attentes du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel pour la DRH (véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…).

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Acteur rencontré : Service Régional de l’Elevage

L’an deux mille vingt, le vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec le service régional de l’élevage. La séance a commencé à 15H et elle a pris fin à 15h33mn.

1. Points abordés • L’avis sur le projet ; • Les craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations. 2. Avis et Perception du projet • Un enjeu économique par la vente de l’eau même si celle-ci est gérée par l’OFOR ; • Il y a également une possibilité de vulgariser la promotion des cultures fourragères. 3. Enjeux majeurs • Ce projet a des enjeux sociaux et économiques importants ; • Il va participer à développer le secteur de l’agriculture et de l’élevage ; • L’interconnexion des différentes activités socioéconomiques. 4. Contraintes identifiées • Les conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la zone parce qu’ils sont devenus récurrents. 5. Craintes et Préoccupations • L’implantation de champs car l’accès est parfois difficile puisque certaines d’entre eux se trouvent sur les voies pastorales ; • La non mise en place d’une aire réservée aux cheptels dans les points d’eaux ; • Dégradation du milieu naturel dans les points d’eau ; • Les conflits se sont nettement amoindris dernièrement. Le préfet est chargé du règlement de ce genre de conflits au niveau local. 6. Suggestions et recommandations • Prendre en compte les unités pastorales qui sont déjà bien organisées en matière de gestion des ressources pastorales (fourrage et eau) ; • Réserver des voies spéciales au cheptel pour l’accès aux points d’eau. 7. Attentes vis-à-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…)

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Acteur rencontré : Direction Régionale du Développement Rural

1. L’an deux mille vingt, le vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec la Direction Régionale du Développement Rural. La séance a commencé à 17H et elle a pris fin à 17H40mn. 2. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations

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3. Avis et Perception du projet • C’est un projet qui vient à son heure en ce sens qu’il va participer à booster l’économie de la région ; 4. Enjeux majeurs • Ce projet a des enjeux sociaux et économiques importants ; • Accroissement des rendements agricoles. • Développement de l’activité agro-pastorale. 5. Contraintes identifiées • Les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs dans la zone. 6. Craintes et Préoccupations La nature du sol de la zone qui est de type argileux ; La dégradation et la pauvreté des sols ; La restauration des sols au regard des agressions auxquelles ils font face de nos jours ; La baisse de la pluviométrie ; La problématique du manque d’eau dans la région ; Le manque de formation de nos agents dans la production végétale. 7. Suggestions et recommandations • Mettre en place des forages proches des périmètres maraichers ; • Développer les fermes agricoles en utilisant notamment l’eau de la nappe phréatique ; • Réaliser des zones de défenses pour restaurer les sols ; • Promouvoir l’agriculture végétale ; • Réhabiliter la faune et la flore de la zone ; • Impliquer les services techniques de la région pour une bonne mise en œuvre du projet ; • Collaborer avec les autres promoteurs de projets similaires dans la zone pour avoir une synergie des forces ; • Faire un plan d’action de réinstallation pour minimiser les éventuels impacts. 8. Attentes vis-à-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…) • Former les différents agents sur les techniques agricoles.

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Acteur rencontré : Inspection Régionale du travail et de la sécurité sociale

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril s’est tenue une consultation avec l’Inspection Régionale du travail et de la sécurité sociale. . La séance a commencé à 11H et elle a pris fin à 11H47mn.

Etaient présents (voir liste en annexe)

1. Points abordés • Avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations.

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2. Avis et Perception du projet • C’est un projet intéressant pour la région de Louga parce que certaines localités pourront disposer de l’eau potable. 3. Enjeux majeurs • La création d’emplois locaux ; • Le flux migratoire de la population. 4. Contraintes identifiées

• Les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs.

5. Craintes et Préoccupations • Les accidents de travail dans le chantier ; • Le non-respect des mesures sécuritaires, • L’insuffisance d’équipements de protection individuels ; • Le non-respect des mesures d’hygiène dans le chantier surtout en ce temps d’épidémie ; • Des contrats de travail non conformes avec la loi sénégalaise. 6. Suggestions et recommandations • Faire une déclaration d’ouverture d’établissement au niveau de l’inspection régionale du travail ; • Avoir une idée claire sur le nombre d’agents recrutés ; • Respecter les mesures sécuritaires et d’hygiènes dans le chantier ; • Avoir un délégué du personnel qui servira de relais entre le promoteur et les travailleurs ; • Mettre à disposition du personnel des EPI ; • Contractualiser tous les travailleurs selon les normes en vigueur ; • Privilégier la main d’œuvre locale à compétence égale ; • Respecter la politique sur la RSE.

7. Attentes vis-à-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (Véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…).

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD PROCES VERBAL

Acteur rencontré : Inspection Régionale des Eaux et Forêts

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril, s’est tenue une consultation avec l’Inspection Régionale des Eaux et Forêts La séance a commencé à 12H25 et elle a pris fin à 13H.

1. Points abordés • Avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations. 2. Avis et Perception du projet

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• C’est un projet intéressant à plus d’un point ; • Sur le secteur de l’agriculture, ce projet impacter positivement sur ce secteur qui est confronté à un manque d’eau patent ; • Sur le secteur de l’élevage, les cultures fourragères pourront se développer et permettre une production de lait importante. 3. Enjeux majeurs • Réduction de la transhumance et de l’exode rural ; • Création d’emplois et de revenus ; • Amélioration de la sécurité alimentaire des populations et du bétail ; • Gestion de la qualité de l’eau. 4. Contraintes identifiées • Conflits entre éleveurs et agriculteurs 5. Craintes et Préoccupations • Destruction massive du couvert végétal et des habitats de la faune ; • Empiétements sur des réserves sylvo- pastorales et des forêts classées (domaines classés) ; • L’aspect foncier ; • La durabilité des aménagements (infrastructures et autres) Gestion démocratique des infrastructures ; • Le foncier ne pose plus problèmes de nos jours parce que les autorités notamment le Préfet a pris les mesures nécessaires notamment avec la loi sur le domaine national. 6. Suggestions et recommandations • Préserver les ressources forestières et l’habitat de la faune sauvage ; • Protéger les sols contre l’érosion, la pollution chimique ; • Conserver la biodiversité ; • Disposer d’aménagements hydroagricoles et pastoraux de qualité ; • Impliquer des collectivités territoriales et des structures déconcentrées ; • Créer une plateforme ou cadre de concertation de tous les projets prévus ou en cours dans la zone pour éviter les doublons ; • Mutualiser les moyens et permettre une meilleure répartition spatiale des infrastructures ; • Elaborer un dispositif institutionnel de surveillance et de suivi environnemental des facteurs environnementaux retenus ; • Identifier les secteurs menacés par le changement climatique. 7. Attentes vis-à-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…) ; • Appui également en ressources humaines ;

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Acteur rencontré : Directoire des femmes en élevage

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril s’est tenue une consultation avec le Directoire des femmes en élevage La séance a commencé à 12H et elle a pris fin à 12H40mn.

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1. Points abordés • Avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations. 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet qui arrive à son heure en ce sens que la région est confrontée à un problème d’eau ; • Ce qui va ainsi impacter sur les activités socioéconomiques. 3. Enjeux majeurs • Ce projet a des enjeux économiques et sociaux importants ; • Le Développement de cultures fourragères et l’augmentation de la production laitière et de la viande ; • Sur le plan social, l’exode rural sera diminué, l’hygiène dans les ménages sera aussi nettement améliorée. 4. Contraintes identifiées • Les conflits entre éleveurs et agriculteurs se sont certes amoindris ces dernières années mais restent présents dans certaines zones. 5. Craintes et Préoccupations • La problématique du manque d’eau ; • Le changement climatique qui implique une baisse de la pluviométrie ; • Manque d’aliments de bétail ; • L’impact sur les pistes pastorales en phase travaux ; • Les conflits fonciers ont nettement diminué ces dernières années et les femmes ont de plus en plus accès à la terre 6. Suggestions et recommandations • Recruter la main d’œuvre locale ; • Développer les cultures fourragères et les cultures bio ; • Impliquer toutes les organisations féminines éleveurs comme agriculteurs ; • Faciliter l’accès à l’eau potable de certains ménages. 7. Attentes du projet • Former les femmes dans la transformation des produits agricoles ; • Mettre à disposition une usine de transformations laitières.

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Acteur rencontré : Fédération des Associations Paysannes de Louga

L’an deux mille vingt, le vingt-cinq avril s’est tenue une consultation avec la Fédération des Associations Paysannes de Louga. La séance a commencé à 15H et elle a pris fin à 15H33mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet ;

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• Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations. 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet qui aura un impact positif majeur pour le secteur de l’agriculture. 3. Enjeux majeurs • Le développement des cultures irriguées ; • L’accroissement de la productivité ; • L’augmentation des revenus des producteurs. 4. Contraintes identifiées

• Les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs dans la zone.

5. Craintes et Préoccupations • Problème d’accès à l’eau dans les parcelles agricoles ; • La qualité des graines pour s’adapter au changement climatique ; • L’entretien des installations surtout des forages ; • Les conflits fonciers, qui se sont certes amoindris ces dernières années mais qui restent d’actualités dans certaines zones ; 6. Suggestions et recommandations • Collaborer avec les services déconcentrés de l’Etat et les différentes associations de producteurs ; • Privilégier l’emploi local ; • Faciliter l’accès à l’eau aux producteurs ; • Mettre à disposition des graines de qualité. 7. Attentes du projet • Appuyer la fédération en matériels agricoles ; • Soutenir financièrement les programmes ou projets de la fédération.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur rencontré : Agence Régionale de Développement (ARD)

L’an deux mille vingt, le vingt-sept avril s’est tenue une consultation avec l’Agence régionale de développement ARD. La séance a commencé à 12h et elle a pris fin à 12h33mn

1. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet bénéfique pour les populations notamment sur le plan social. 3. Enjeux majeurs • Accès à l’eau dans les ménages ; • Amélioration de l’hygiène publique surtout dans les zones rurales ; • Développement des activités socioéconomiques ;

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• La lutte contre la pauvreté. 4. Craintes et Préoccupations • La non-prise en compte de l’assainissement rural dans le projet ; • La vétusté des édifices de collecte des eaux usées ; • L’accès difficile à l’eau dans certaine zone surtout rurale ; • La défécation à l’air libre qui constitue une problématique d’hygiène publique ; • Les maladies sexuellement transmissibles à cause de la cohabitation entre les travailleurs et la gente féminine ; • Le facteur du changement climatique ; • La mauvaise gestion des forages ; • Les risques de conflits lors de l’élection des membres du comité de gestion des forages ; • Le manque d’implication des femmes dans ledit comité ; • Les contraintes foncières qui sont souvent sources de conflits. 5. Suggestions et recommandations • Préserver les ressources en eau ; • Prendre en compte l’assainissement rural dans la mise en œuvre du projet ; • Impliquer les femmes dans la gestion des forages ; • Collaborer avec les services techniques, les collectivités locales et les populations pour une meilleure acceptabilité sociale du projet ; • Développer des périmètres maraichers autour des forages ; • Prévoir des mesures d’atténuation en cas d’impacts sur des parcelles agricoles ; • Indemniser les personnes impactées ; • Faire des campagnes de sensibilisation sur le VIH et les autres MST ; • Prendre en compte le changement climatique. 6. Attentes du projet • Financer les organisations féminines qui œuvrent dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage ; • Former les différentes organisations paysannes dans la transformation des produits agricoles ou laitiers ; • Appui technique et logistique (matériels informatiques, voitures, etc.) pour le service ; • Organiser des séances de formation en suivi-évaluation des projets pour le personnel.

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PROCES VERBAL

Acteur rencontré : Préfecture

L’an deux mille vingt, le vingt-sept avril s’est tenue une consultation avec le Préfet. La séance a commencé à 14h25 et elle a pris fin à 115h05mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations

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• Suggestions et recommandations

2. Avis et Perception du projet • C’est un projet que nous attendons avec impatience parce que l’accès à l’eau est souvent problématique dans certaines zones. 3. Enjeux majeurs • Enjeux sur les activités socioéconomiques ; • Le développement de l’agriculture et l’élevage ; • L’économie locale sera boostée ; • Création d’emplois au niveau local. 4. Craintes et Préoccupations • La cherté de l’eau pour les populations aux revenus moyens ; • Les contraintes foncières qui posent souvent problème dans la zone ; • L’impact sur les parcelles agricoles en phase travaux ; • La qualité de l’eau qui est saumâtre dans certaines localités ; • L’assainissement dans les départements de Linguère et de Kébémer est souvent problématique ; • Problèmes logistiques dans certains services techniques pour faire le suivi adéquat des projets ; • Les contraintes foncières qui sont souvent sources de conflits. 5. Suggestions et recommandations • Faciliter l’accès à l’eau à populations vulnérables ; • Minimiser les impacts sur les parcelles agricoles ; • Impliquer les autorités locales et les populations 6. Attentes du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (Véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…)

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PROCES VERBAL

Acteur rencontré : DREEC

L’an deux mille vingt, le vingt-sept avril s’est tenue une consultation avec Chef de la Direction Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés. La séance s’est faite par correspondance

1. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Recommandations 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet ambitieux et nécessaire dans la zone sylvo- pastorale. 3. Enjeux majeurs • Le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage ; • La réduction de la pauvreté ;

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• L’accès à l’eau. • Contraintes identifiées • La gestion foncière. 4. Craintes et Préoccupations • Problème d’appropriation du projet par les bénéficiaires ; • Manque de consultation des acteurs et des parties prenantes ; • Problématique de faire un diagnostic approfondi de la zone d’intervention du projet ; • La gestion foncière ; • Aspects environnement en phase de construction et d’exploitations ; • Les conflits fonciers, • Le problème de parcours du bétail ; • La réalisation des études spécifiques des composantes pertinentes du projet ; • Le foncier est souvent source de conflits ; 5. Suggestions et recommandations • Consulter les acteurs et les parties prenantes ; • Faire la cartographique et/ou diagnostic de la situation de référence ; • Faire un diagnostic approfondi de la zone d’intervention du projet ; • La gestion foncière ; • Prendre en compte le changement climatique et ses effets ; • Faire en sorte que les bénéficiaires s’approprient le projet ; • Utiliser les POAS existant ; • Élaborer un PAR ; • Faire le lien avec les changements climatiques, consistance des travaux et durabilité de l’exploitation ; • Faire des reboisements au couvert végétal déboisé et aux arbres coupés ou élagués (changement climatique) ; • Aménager des cours d’eau (mares) • Aménager des périmètres maraichers à côté des forages pour recueillir les pertes d’eau ; • Analyser les considérations culturelles de la ressource dans la zone du projet (zone sylvopastorale). 6. Attentes vis-à-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (Véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc.) ; • Former les agents pour la maitrise des processus d’intégration de l’environnement dans la commande ; • Faire également une formation sur les outils d’évaluation environnementale des projets ; • Former les membres du CRSE à la prise en charge de la gestion des risques environnementaux et sociaux liés à la mise en œuvre et à la gestion du projet.

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Acteur rencontré : Service Régional d’Appui au Développement Local

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L’an deux mille vingt, le vingt-sept avril s’est tenue une consultation avec le Service Régional d’Appui au Développement Local. La séance a commencé à 17h05mn et elle a pris fin à 17h45mn.

1. Points abordés

• Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations

2. Avis et Perception du projet

• Le projet vient à son heure en ce sens que la région est confrontée à un problème d’accès à l’eau dans certaines zones. 3. Enjeux majeurs

• Pour le secteur de l’élevage, ce projet va contribuer à sédentariser les éleveurs ; • Les cultures fourragères seront également développées tout autour des zones sylvopastorales ; • L’agriculture sera également boostée par ce projet au bénéfice des organisations féminines. 4. Craintes et Préoccupations

• La problématique du maillage de la zone notamment dans le département de Linguère où l’habitat est dispersé à travers l’existence de hameaux ; • L’identification des sites d’implantations des ouvrages ; • La salinité de l’eau à Darou Mousty ; • Une non prise en compte des autres projets surtout le PUDC au risque de concentrer les ouvrages dans une même zone ; • La problématique des inondations durant la saison des pluies dans les départements ; • Les contraintes foncières qui sont souvent sources de conflits.

6. Suggestions et recommandations

• Choisir des sites adéquats capables d’accueillir les cheptels se trouvant aux alentours ; • Sédentariser les populations locales ; • Exploiter davantage l’eau du Lac de Guiers au bénéfice des populations environnantes ; • Collaborer avec les autres projets s’activant dans la même dynamique ; • Mettre en place des plans d’assainissement dans les différents départements ; • Sensibiliser les autorités locales et les populations pour une meilleure acceptabilité sociale du projet ; • Sensibiliser les autorités locales et les populations pour une meilleure acceptabilité sociale du projet. 7. Attentes vis-vis du projet • Mettre à disposition un appui institutionnel (Véhicule, ordinateurs, climatiseur, matériel de bureau etc…). • Organiser des séances de formation des groupements féminins sur différentes thématiques (dynamique organisationnelle par exemple) • Financer également ces groupements dans leurs activités socioéconomiques ; • Former les comités de gestion des forages.

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Acteur rencontré : ONAS

L’an deux mille vingt, le vingt-huit avril s’est tenue une consultation avec l’ONAS.

La séance a commencé à 12h05mn et elle a pris fin à 12h45mn.

1. Points abordés

• Avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Suggestions et recommandations.

2. Avis et Perception du projet

• Très bon projet qui vient à son heure, ONAS pourra accompagner dans la mise en œuvre compte tenu de son capital d’expérience dans le domaine. 3. Enjeux majeurs

• Amélioration de l’hygiène publique dans la zone ; • Lutte contre les inondations ; • L’accès à l’eau de certaines populations ;

4. Contraintes identifiées

• La présence de réseaux souterrains des autres concessionnaires (SEN EAU, SONATEL, etc.)

5. Craintes et Préoccupations

• Difficultés dans l’identification des sites ; • Les impacts sur les parcelles agricoles ou les pistes pastorales ; • La cessation de certaines activités génératrices de revenus au début du projet ; • Les nuisances sonores lors des travaux ; • La problématique de curage des canaux et de la vidange dans certaines concessions ; • Le foncier est souvent source de conflits même si ces derniers temps ils se sont nettement amoindris.

5. Suggestions et recommandations

• Respecter toutes les normes relatives à l’expropriation des biens (emprises, parcelles agricoles, terrain privé, occupation illégale etc.) • Indemniser toutes les personnes impactées directement ou indirectement par le projet ; • Impliquer les autorités administratives, les collectivités, autorités locales, religieuses et coutumières ;

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• Collaborer avec les différents concessionnaires pour éviter les risques d’empiétement sur leurs installations.

6. Attentes du projet

• Former les bénéficiaires sur la gestion des ouvrages d’assainissement ; • Appui techniques et institutionnel des différents services techniques et groupements ;

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Acteur rencontré : Groupement des femmes transformatrices « boloo and joubo »

L’an deux mille vingt ; le mercredi 29Avril s’est tenue une consultation avec le groupement des femmes transformatrices « boloo and joubo ». La séance a commencé à 12h35mn et elle a pris fin à 13h09mn.

1. Points abordés

• Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations

2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet que nous attendons avec impatience dans la mesure où l’accès à l’eau est une problématique qui perdure dans cette zone. 3. Enjeux majeurs

• Ce projet aura un impact positif sur l’agriculture par le développement du maraichage ; • Il va aussi permettre aux cheptels d’avoir une nourriture de qualité. 4. Contraintes identifiées

• Les conflits entre agriculteurs et éleveurs qui participent un peu à la migration du cheptel vers d’autres zones.

5. Craintes et Préoccupations

• Problème d’accès à l’eau ; • Les pannes récurrentes de forages ; • Les modes de gestion des forages qui font souvent polémiques dans cette zone ; Problèmes d’accès au foncier de certains membres ;

• Le foncier est souvent source de conflits même si ces derniers temps ils se sont nettement amoindris.

6. Suggestions et recommandations

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• Faciliter l’accès à l’eau pour les ménages et les producteurs ; • Réduire le prix de l’eau ; • Développer les cultures fourragères ; • Mettre des bassins autour des forages pour abreuver le cheptel ; • Aider à la clôture des différentes parcelles agricoles ; 7. Attentes du projet

• Appuyer les différents groupements en matériels agricoles ; • Organiser des séances de formation sur les techniques agricoles.

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Acteur rencontré : AGEROUTE

L’an deux mille vingt, le Samedi 02-Mai s’est tenue une consultation avec l’AGEROUTE. La séance a commencé à 10h et elle a pris fin à 10h09mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet • Craintes et préoccupations • Suggestions et recommandations 2. Avis et Perception du projet • C’est un projet intéressant en ce sens que l’accès à l’eau dans certaines localités pose problèmes. 3. Enjeux majeurs • L’élevage sera nettement amélioré du moment où les forages sont concentrés dans les zones sylvopastorales ; • L’hygiène publique sera aussi améliorée puisque dans certaines zones, la défécation à l’air libre persiste toujours. 4. Contraintes identifiées • L’ouverture des tranchées ; • Les contraintes liées à la présence des réseaux des autres concessionnaires (SENELEC, SONATEL, etc.). 5. Craintes et Préoccupations • Les impacts sur les routes lors des travaux ; • Les nuisances sonores ; • La perturbation de la circulation publique ; • Les risques d’accidents fautes de panneaux de signalisation ; • Les poussières dégagées lors des travaux et les risques sanitaires pouvant y résulter ; • Les risques de conflits fonciers dans la zone de projet. 6. Suggestions et recommandations • Arroser les pistes de déviation qui seront établies ; • Mettre en place un plan de circulation ;

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• Installer des panneaux de signalisations autour des zones de travaux ; • Organiser des séances sensibilisation autour du projet ; • Associer les autorités territoriales (gouverneur, préfet notamment) et tous les services publics impliqués (services déconcentrés et autres concessionnaires). 7. Attentes du projet • Former nos agents dans la maitrise des risques de chantiers.

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Acteur consulté : DRDR

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 Avril s’est tenue une consultation avec le Chef du bureau des semences et du laboratoire d’analyse. La séance a commencé à 16h15mn et elle a pris fin à 17h14mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet • Enjeux majeurs • Contraintes identifiées • Craintes et Préoccupations • Suggestions et recommandations • Attentes du projet 2. Questions posées • Quelle est la superficie des sites qui abriteront les forages ? • Comment compter vous indemniser et accompagner les personnes affectées par le projet ? 3. Réponses apportées • Ces détails ne sont pas précisés en phase d’évaluation environnementale stratégique. 4. Avis et Perception du projet • Le projet vient à son heure notamment pour les communes qui ont un problème de disponibilité d’eau et d’assainissement ; • Le projet permettra aux bénéficiaires de faire ressortir d’autres potentialités comme l’agriculture contre saison ; • L’accès à l’assainissement permet aux populations d’améliorer leur cadre de vie. Il peut également contribuer au développement de la localité Actuellement avec les changements climatiques, l’eau est vitale. 5. Enjeux majeurs • L’augmentation des revenus ; • L’occupation du foncier ; • L’importance de la participation publique ; • La sécurisation des installations. 6. Contraintes identifiées • Une approche non participative lors de la mise en œuvre du projet ; • La détérioration des installations si l’approche participative n’est pas adoptée ; • Des litiges fonciers issus de l’expropriation ; • L’inachèvement de certains projets qui affecte l’acceptabilité sociale des nouveaux projets ; 7. Craintes et Préoccupations • La pression foncière ; • L’impact des installations sur les aménagements agricoles et pastoraux ; • La superficie des installations qui peut impacter les activités dans la zone du projet ; • L’insuffisance des branchements particuliers et des bornes fontaines à l’échelle nationale ; • La non implication des services techniques dans le processus ; • La disparition de certaines espèces végétales ;

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• L’impact des installations sur les activités agricoles ; • Le rétrécissement des surfaces cultivables. 8. Suggestions et recommandations • Communiquer le barème et le système d’indemnisation qui sera choisi ; • Mettre en place un comité de suivi des installations qui va assurer la sécurisation et la durabilité des tracés en collaboration avec le cadastre et l’urbanisme ; • Cartographier l’existant dans l’étude afin que le choix des composantes soit justifié ; • Privilégier l’approche participative et travailler en collaboration avec les populations ; • Prendre en compte dans l’étude le sol qui est soubassement de l’eau et de l’assainissement ; • Eviter de rater les premières démarche de l’approche participative notamment dans les zones culturelles ; • Proposer aux agriculteurs impactés d’autres opportunités qui leurs permettront de s’adonner à des activités génératrices de revenus ; • Accompagner les agriculteurs et les doter de matériels et d’intrants ; • Informer à temps réel les populations qui accueilleront le projet ; • Impliquer les populations dans les activités qui seront mises en place ; • Indemniser de manière juste et équitable les personnes affectées par les installations ; • Partager toutes les informations relatives au projet avec tous les acteurs aussi bien les services techniques étatiques que les populations ; • Vérifier la qualité de l’eau avant l’implantation des ouvrages ; • Faire une bonne étude du sol surtout dans les zones accidentées ; • Prendre en compte les considérations culturelles. 9. Attentes du projet • Les installations doivent avoir un impact positif ressenti à travers des résultats immédiats ; • La maitrise du transfert d’eau potable et de la distribution ; • Un accompagnement des producteurs et des localités traversées par le projet • L’amélioration de l’accès à l’eau dans les zones d’accès difficile.

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Acteur consulté : DREEC

L’an deux mille vingt le 23 Avril s’est tenue une consultation avec le Chef de la Direction Régionale de l’environnement et des Etablissements Classés. La séance a commencé à 11h18mn et elle a pris fin à 12h00mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet • Enjeux majeurs • Contraintes identifiées • Craintes et Préoccupations • Suggestions et recommandations

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• Attentes du projet 2. Questions posées • Quel sont les travaux prévus à Kayar ? 3. Réponses apportées • Des travaux de sécurisation de l'Alimentation en Eau Potable. 4. Avis et Perception du projet • C’est un projet d’utilité publique et les impacts sur l’environnement peuvent ne pas être majeurs ; • L’accès à l’eau est très limité dans la zone du projet or c’est une zone à forte exploitation agricole et où l’intrusion saline dans la nappe se développe à cause de l’affleurement de la mer. La demande en eau potable est toujours présente dans cette zone. 5. Enjeux majeurs • Le développement d’activités génératrices de revenus ; • L’adaptation des tracés à la zone d’intervention ; • La gestion du foncier. 6. Contraintes identifiées • La perturbation des activités agricoles et de la mobilité à cause des tranchées (route ou transport de matériels). • Contraintes physique liée à la nature telles les dépressions ; • Soulèvement des populations lié à la non appropriation du projet ; • La traversée de localités qui ne bénéficie pas de l’adduction en eau potable. 7. Craintes et Préoccupations • La traversée des champs par les tuyaux d’adduction et leurs impacts sur les activités agricoles ; • L’utilisation détournée de l’eau de boisson à des fins agricoles ; • La pression sur la ressource (activité agricole, utilisation domestique, mise en place de forage, unité de potabilisation etc.) ; • La creusée des tranchées lors de la pose de réseaux ; • La pression sur les autres ressources telles que le sol, le sable (matériau de construction) ; • Les tensions liées à l’expropriation ; • La salinité des eaux si ce ne sont pas les horizons du maestrichtien qui sont exploités ; • La pression sur la ressource en eau et les matériaux de construction ; • Les risques liés à un important déboisement. 8. Suggestions et recommandations • Veiller à une gestion rationnelle des ressources en eau et une utilisation optimale par les bénéficiaires ; • Prendre les mesures nécessaires pour contrôler la ressource ; • Réduire au maximum le nombre d’arbres à couper par rapport aux installations à mettre en place ; • Identifier les zones dépressionnaires et/ou zone de fort ruissellement ; • Inclure le volet communication et bien expliquer le projet afin d’éviter certaines contraintes ; • S’assurer de l’élaboration d’un plan d’action de réinstallation si des biens sont impactés ; • Faire un tri préliminaire afin de déterminer le type d’étude à réaliser en collaboration avec la DREEC selon la nature et l’ampleur du projet ; • Faire une étude impact environnemental ou une analyse environnementale selon l’ampleur des installations et un suivi du projet ;

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• Déclarer les bases chantier pour le suivi des travaux (les excavations et la pose des canalisations) ; • Bien contrôler la qualité de l’eau de boisson ; • S’assurer du respect des normes et de la qualité des produits utilisés dans la potabilisation de l’eau ; • Réaliser un plan d’opération interne des unités de potabilisation ; • Maitriser le balai des camions, le respect du certificat d’arrosage ; • Neutraliser les émissions de poussières en phase travaux ; • Veiller aux conflits et à la ressource en eau exploitée ; • Elaborer un CGES à l’issu de l’étude, un PGES si une étude d’impact environnemental et social est réalisée, une feuille de route en cas de tri préliminaire et assurer leur suivi ; • Veiller à l’application de la loi, à la collaboration avec les services régionaux de l’environnement et les populations locales ; • Minimiser les impacts environnementaux notamment la pollution de l’air et des milieux récepteurs ; • Protéger les milieux récepteurs existants dans les zones du projet ; • Veiller et remettre en état les excavations et les routes traversées ; • Mettre en place une bonne politique de gestion de la ressource en eau. 9. Attentes du projet • La mise en place d’un plan de communication qui faciliter la participation publique ; • La déclaration des installations classées en phase de chantier ; • Le suivi du CGES.

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Acteur consulté : IREF

L’an deux mille vingt, le Mercredi 22 Avril s’est tenue une consultation avec l’Inspecteur régional. La séance a commencé.18h00mn et elle a pris fin à 19h05mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Avis et Perception du projet • L’eau et l’assainissement sont très importants pour la préservation du cadre de vie ; • L’accès à l’eau est un facteur favorable à l’amélioration des conditions de vie des populations ; • La disponibilité de l’eau facilite l’aménagement d’espaces vert dans les maisons et quartiers.

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3. Enjeux majeurs • Le déboisement comme facteur favorisant l’érosion des sols. 4. Contraintes identifiées • Le manque d’informations des autorités administratifs et des services techniques sur le projet. 5. Craintes et Préoccupations • Les impacts négatifs de l’élagage des arbres sur le couvert végétal lors de la mise en œuvre ; • La perturbation des activités agricoles qui existent le long du tracé. 6. Suggestions et recommandations • Accompagner les collectivités territoriales impactées par le projet dans la restauration du couvert végétal ; • Communiquer le tracé du projet au service des eaux et forêt ; • Obtenir au préalable une autorisation pour l’élagage des arbres au cas où le tracé traverse une forêt ; • Informer le service des eaux et forêt avant de débuter l’élagage des arbres situés sur le tracé voire du calendrier entier de mise en œuvre du projet ; • Aménager des espaces paysagers aux alentours des infrastructures ; • Indemniser les pertes de terres agricoles ; • Impliquer la CDREI lors de l’évaluation des impenses ; • Consulter les services techniques concernés par le projet ; • Informer les autorités administratives ainsi que les collectivités territoriales du projet ; • Informer et sensibiliser les populations sur le projet. 7. Attentes du projet • Améliorer et bien gérer le couvert végétal grâce à la disponibilité de l’eau • Aider les collectivités locales à mieux gérer les effets du changement climatique par des reboisements ; • Une meilleure résilience face aux changements grâce à l’accès à l’eau, à l’assainissement, à un cadre de vie sain ; • S’appuyer mutuellement pour réussir le projet notamment à travers un protocole.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction Régionale de l’Hydraulique

L’an deux mille vingt, le 23 Avril s’est tenue une consultation avec le Chef de Division Régionale de l’Hydraulique. La séance a commencé à 12h30mn et elle a pris fin à 13h40mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Questions posées

• A partir de quelle année sera réalisé le projet et à quel horizon ?

3. Réponses apportées • A l’horizon 2021, c’est un projet assez urgent. 4. Avis et Perception du projet • C’est une très bonne nouvelle que d’apprendre que le projet va se réaliser dans la région notamment à la suite du PEAMIR qui a permis le renforcement de la production dans le périmètre Notto-Ndiosmone-Palmarin où d’énormes difficultés ont été rencontrées en 2019 ; • Le réseau n’était pas dimensionné pour la taille de la population actuelle mais les considérations politiques ont engendré des raccordements de localités imprévues à la conception ; • La réalisation de nouveaux forages et la pose d’un certain nombre mètre linéaire de réseau améliora la situation du pays ; • Kayar ne doit plus être pris en compte dans l’hydraulique rural, c’est devenu une grande localité et doit être reversé dans le patrimoine de Sen’eau. La gestion de l’eau à Kayar doit être confiée à des spécialistes ; • Ce projet est une initiative à féliciter 5. Enjeux majeurs • La gestion foncière ; • L’accroissement du taux d’approvisionnement en eau potable au Sénégal ; • L’accès universel à l’eau ; • Le développement du maraichage ; • La venue d’entrepreneurs dans la zone 6. Contraintes identifiées • La libération des emprises de forage avec les terres très convoitées ; • La dépossession de biens et perte de terres ; • La profondeur de la nappe dans certaines zones ; • La pollution de l’eau par les mines et ses impacts sur la santé ;

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• La gestion de l’eau par les concessionnaires ; • La baisse du niveau de la nappe liée à la pression notamment les nappes superficielles ; • Le tarissement des puits et la faible recharge des nappes. 7. Craintes et Préoccupations • Prolifération des forages privés dans la zone qui peut affecter le projet ; • L’impact de l’exploitation des carrières sur les ressources en eau ; • L’utilisation de produits chimiques par les miniers qui peuvent affecter la nappe. 8. Suggestions et recommandations • Mettre en place un bon système de gestion des installations ; • Prendre les précautions nécessaires pour préserver la nappe ; • Eviter la contamination de la nappe par les latrines ; • Renforcer les réseaux d’adduction par des extensions et/ou des travaux de densification du réseau ; • Privilégier l’installation de conduites dans les ruelles pour que le raccordement soit plus accessible ; • Mettre des tuyaux dans les rues principales et/ou les ruelles pour amoindrir le coût des branchements domiciliaires ; • Accorder un grand nombre de branchements sociaux et faciliter le branchement dans les concessions ; • Encadrer les autorisations de forage pour limiter la pression sur la ressource ; • Renforcer convenablement la police de l’eau ; • Répertorier tous les forages réalisés et régulariser les forages qui n’ont pas d’autorisation ; • Renforcer l’intermédiation sociale à travers la communication et la sensibilisation ; • Communiquer à toutes les étapes du projet ; • Impliquer les services déconcentrés depuis l’identification jusqu’à la réalisation ; • Motiver les techniciens étatiques impliqués dans l’accompagnement ; • Respecter la distance entre forages et se rapprocher des réservoirs pour faciliter des conduites. 9. Attentes du projet • Un accès universel à une eau de qualité disponible 24H/24 ; • Régler rapidement les pannes, bien entretenir les installations ; • Mettre en place un bon système de maintenance des infrastructures ; • Assurer un bon suivi de la production à la consommation.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Division Régionale de l’Assainissement

L’an deux mille vingt, le 22 Avril s’est tenue une consultation avec le chef de Division. La séance a commencé à 12h05mn et elle a pris fin à 13h10mn.

1. Points abordés

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• Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Avis et Perception du projet • Le projet peut booster les activités économiques telles que la pêche, le maraichage, et l’élevage. 3. Enjeux majeurs • La pollution de la nappe 4. Contraintes identifiées • Le retard constaté dans la mise en œuvre des projets ; • Le manque d’appui logistique et financière des services techniques impliqués dans les projets. 5. Craintes et Préoccupations • Les volumes d’eaux prélevés annuellement par les agrobusiness de la région de Thiès et leurs impacts négatifs sur la nappe ; • La pollution de la nappe due aux activités humaines (usage des pesticides par les maraichers) ; • Les lenteurs dans l’exécution des projets. 6. Suggestions et recommandations • Renforcer la police de l’eau pour le contrôle des volumes prélevés ; • Appuyer en logistique les services techniques. • Installer des puisards dans les ménages en milieu urbain pour la gestion des eaux usées ; • Consulter la DGPRE pour les quantités d’eau disponible à Thiès ; • Informer les populations sur l’usage des ouvrages prévus pour un changement de comportement ; • Doter les populations de latrines pour remédier la défécation à l’air libre ; • Collaborer avec les services pour un bon suivi du projet ; • Organiser des campagnes d’information d’éducation et de communication avec les bénéficiaires sur l’utilisation et la gestion judicieuse de l’eau qui sera disponible dans les zones ou les projet les ouvrages sont prévus ; • Répartir judicieusement les ouvrages dans les localités ; • Impliquer le service de l’assainissement dans le suivi ; • Impliquer les populations dans la gestion des ouvrages ; • Instaurer une taxe sur l’exhaure d’eau aux agrobusiness pour remédier au gaspillage de l’eau qui sera disponible. 7. Attente du projet • La lutte contre les nuisances dans la région de Thiès avec l’installation de lavoir en milieu urbain puisards et de latrine en milieu rural.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : AGEROUTE

L’an deux mille vingt, le 24 Avril s’est tenue une consultation avec de Directeur Régional de Thiès. La séance a commencé à 13h45mn et elle a pris fin à 14h20mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Questions posées • Quand est-ce que le projet sera réalisé ? 3. Réponses apportées • C’est un projet assez urgent mais nous ne disposons pas d’information relative la date de démarrage. 4. Avis et Perception du projet • C’est un bon projet qui permet d’améliorer l’accès aux besoins de base intrinsèquement liés à l’eau et l’assainissement. • Les zones ciblées ont réellement besoin d’eau et d’assainissement. Autant il y’a moins de problèmes dans les grandes villes autant il est nécessaire de faire ces installations dans ces centre ruraux. 5. Enjeux majeurs • Amélioration du quotidien des populations ; • La création d’emplois et d’activités génératrices de revenus ; • L’amélioration de la santé publique et la propreté des localités bénéficiaires ; • La préservation de la nappe. 6. Contraintes identifiées • La destruction de la chaussée dont la réhabilitation est très couteuse ; • Les problèmes d’accès à l’eau et à l’accès à l’assainissement à cause des emprises routières. 7. Craintes et Préoccupations • Empiètement de l’emprise de la route et les dégâts connexes ; • La non réhabilitation des chaussées traversées ; • L’installation des regards au milieu des routes ; • Les eaux de ruissellement chargées de carbone qui ruisselle sur les routes ou les champs ; • Les risques de contamination de la nappe ; • La gestion des boues de vidanges. 8. Suggestions et recommandations • Impliquer les populations et tous les acteurs techniques tels que l’agriculture, l’hydraulique, l’environnement, l’IRTSS etc. ; • Responsabiliser les bénéficiaires ;

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• Travailler en collaboration avec les services de l’AGEROUTE pour la une harmonisation des projets ; • Partager les tracés avec les services de l’AGEROUTE pour que les chaussées à traverser soient connues et que le prestataire spécialisé chargé de la réhabilitation soit choisi ; • Faire une demande de traversée de chaussée à l’AGEROUTE ; • Faire une bonne étude technique qui prend en compte tous les aspects ; • Bien entretenir les ouvrages ; • Être strict dans la gestion des boues de vidanges. 9. Attentes du projet • Un bon suivi du projet et une synergie des actions dans les zones d’intervention

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Brigade Régionale des Sapeurs-pompiers

L’an deux mille vingt, le 23 Avril s’est tenue une consultation avec l’Adjoint CDU de la Brigade. La séance a commencé à 10h05mn et elle a pris fin à 11h15mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Questions posées • Quels sont les types de station d’épurations prévues par le projet vu que celles à ciel ouvert sont source de pollution de l’air ? • Quelles les indemnisations prévues pour les édifices et les parcelles agricoles ? • Quels sont les types de station d’épuration prévue par le projet ? Moderne ou comme celui de Cambérène ? 3. Réponses apportées • Le type station d’épuration qui sera aménagé n’a pas été précisé dans le descriptif du projet. 4. Avis et Perception du projet • L’idée de mettre en place ce projet d’assainissement et d’accès à l’eau est très important dans la mesure où l’approvisionnement en eau est un besoin pour les populations ; • L’assainissement des villes est une urgence pour prévenir la prolifération de certaines maladies. 5. Enjeux majeurs • La préservation de la nappe et de l’environnement ; • La protection de la ressource en eau. 6. Contraintes identifiées

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• L’agression de la nappe phréatique pour l’approvisionnement en eau dans les régions de Dakar et Thiès ; • La pollution de l’environnement ; • La raréfaction de la ressource en eau. 7. Craintes et Préoccupations • L’absence de bouches d’incendies dans certains établissements publics ; • Les conflits fonciers liés à l’acquisition des terres pour les besoins des projets ; • Les risques de soulèvement liés à l’incompréhension du projet par les populations ; • La perturbation des activités humaines lors des travaux ; • La protection des tranchées et la remise en bon état des routes traversées ; • La destruction d’édifices et des terres agricoles lors des travaux ; • Les conséquences néfastes de la pollution de l’air sur la santé de la population. 8. Suggestions et recommandations • Installer des bouches d’incendies qui répondent aux normes internationales ; • Mettre en place des stations d’épurations modernes pour éviter les pollutions ; • Informer et associer les populations durant tout le déroulement du projet ; • Négocier avec les populations pour éviter les conflits ; • Respecter le port des EPI et les adapter pour chaque type de travaux ; • Recruter des agents de sécurité qualifiés ; • Prendre les mesures de sécurité nécessaire lors de l’ouverture des tranchées afin éviter les accidents de travail ; • Mettre en place un système de sécurité performant et adapté ; • Former les agents aux premiers gestes de secours ; • Prévoir une indemnisation juste et équitable ; • Aménager des stations d’épuration moins polluantes (émanation d’odeur nauséabonde). 9. Attentes vis-à-vis du projet • Bonne adduction d’eau avec un bon débit pour faciliter les interventions en cas d’incendie ; • Mettre en place une caserne de sapeurs-pompiers dans la zone de Kayar pour faciliter nos interventions.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régionale de l’Elevage et des Productions animales (SREPA)

L’an deux mille vingt, le 23 Avril s’est tenue une consultation avec le Chef de Service Régionale de l’Elevage et des Productions animales. La séance a commencé à 18h10mn et elle a pris fin à 18h50mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ;

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• Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Avis et Perception du projet • C’est un bon projet, car les besoins en forage sont toujours présents et il est toujours bien d’en construire ; • Ce projet vient à son heure et c’est une mission à saluer. Il permettra également aux éleveurs d’avoir accès l’eau. 3. Enjeux majeurs • L’accès des éleveurs à l’eau ; • La gestion du foncier dans la zone du projet ; • La préservation des espaces pastoraux. 4. Contraintes identifiées • La pollution atmosphérique en phase de construction des forages. 5. Craintes et Préoccupations • L’impact des installations sur l’élevage et la mobilité des troupeaux ; • La superficie des forages qui peut affecter les couloirs de passage du bétail animaux • La nécessité ou non de délibérer des parcs vaccination ; • L’impact du projet sur le tapis d’herbacé ; • La pollution atmosphérique issue des travaux qui peut entrainer des problèmes respiratoires aux animaux ; • Les risques de pollution de la nappe et ses impacts sur la santé humaine ; • L’impact du projet sur la santé animale ; • La surexploitation de la nappe liée à la forte demande ; • Les impacts du projet sur le foncier qui affectera le parcours de bétail ; • Les risques de conflits liés à la gestion de l’eau ; • Les conflits entre éleveurs résidents et transhumants au niveau des points d’eau ; • La divagation des animaux qui entraine des conflits entre agriculteurs et éleveurs. 6. Suggestions et recommandations • Permettre l’accès au forage aux éleveurs ; • Aider les éleveurs dans l’aménagement de terres pour la culture fourragère surtout en contre saison ; • Identifier un autre parcours de bétail si l’un des parcours est impacté avec l’aide de la commune ; • Privilégier la gestion collective et impliquer toutes les parties prenantes notamment les éleveurs • Tenir compte du couloir de passage ; • Pour limiter le stress des animaux. 7. Attentes du projet • L’accompagnement des éleveurs dans la construction de forage pastoraux et d’aires d’abreuvement afin d’atténuer les impacts du projet ; • L’aménagement de terres irriguées pour la culture fourragère ; • L’accès des éleveurs à l’eau ; • La mise en place de lieux d’abreuvement ; • Offrir des déparasitant et des vitamines aux troupeaux de la zone d’intervention pour limiter le stress des animaux ; • Bonne gestion de l’eau de façon collective

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Urbanisme

L’an deux mille vingt le 29 Avril s’est tenue une consultation avec le Chef de Service Régional. La séance a commencé à 16h50mn et elle a pris fin à 17h20mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Questions posées • Est-ce que le projet intervient en milieu urbain, en milieu rural ou les deux à la fois notamment pour la composante assainissement ? Quelles est la zone prioritaire ? 3. Réponses apportées • Le projet intervient à la fois dans les centres ruraux et en milieu urbain. 4. Avis et Perception du projet • C’est un bon projet dont l’idée est de doter le pays d’installations, d’un réseau d’adduction d’eau et d’assainissement. Puisque l’accès n’est pas universel, il est important de diminuer le gap même si tout ne peut être fait ; • L’idéal aurait été que ces aménagements dans les zones urbains et en milieu rural se fassent avant l’installation des populations mais ce genre de projet permet de corriger ; • Ce projet peut être considéré comme un projet de restructuration car les établissements humains ont précédé les réseaux d’assainissement, l’adduction en eau potable voire les voiries. 5. Enjeux majeurs • Amélioration du cadre de vie ; • La création d’emplois ; • La couverture totale de l’accès aux services d’eau et d’assainissement. 6. Contraintes identifiées • La traversée d’agglomération qui peut retarder les travaux ; • Les tranchées non remblayées qui peuvent affecter la mobilité ; • L’impact des travaux sur le réseau routier qui est parfois mal réhabilité ; • Le coût des branchements domiciliaires qui freine l’accès à une certaine frange de la population. 7. Craintes et Préoccupations • Le dimensionnement du réseau qui ne prend pas en compte la surpopulation liée à la construction en hauteur et qui affecte la durée de vie des infrastructures ;

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• Les surcoûts du redimensionnement des réseaux d’eau et d’assainissement ; • Le ruissellement des eaux usées dans les rues ; • Le réaménagement et la sécurisation des installations dans les communes déjà bénéficiaires au détriment de certains centres ruraux. 8. Suggestions et recommandations • Choisir l’emprise des voies pour les tracés si la zone d’intervention est aménagée ; • Définir les voies dans les zones non aménagées en prenant en compte du sens d’écoulement des eaux de pluies, la direction du vent etc. ; • Prévoir des zones de captage pour les eaux usées et eaux de vannes ou des sites pour la mise en place de station d’épuration dans les communes qui ne bénéficieront pas station ; • Dimensionner les réseaux d’eau potable et d’assainissement pour des décennies ; • Atténuer autant que possible les impacts négatifs du projet sur l’environnement et bonifier les impacts positifs sur la population ; • Outiller et/ou renforcer les capacités des jeunes qui vont travailler dans le projet ; • Tenir compte des habitations situées non loin de l’emprise de tranchées lors de la creusée en évitant de les laisser ouverte ; • Informer les populations du début des travaux lors de l’ouverture des tranchées en zone habitées ; • Recruter le maximum de jeunes des localités traversées. 9. Attentes du projet • Inclure dans le projet les localités traversées qui n’ont pas accès à l’eau et à l’assainissement ; • Faire le maximum de branchements sociaux.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Agence Régional de Développement

L’an deux mille vingt, le 22 avril s’est tenue une consultation avec le Responsable de la Division Suivi évaluation de l’ARD. La séance a commencé à 10h15mn et elle a pris fin à 11h30mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attente du projet. 2. Questions posées • Est-ce que la DGPRE est associée ? • Comment s’est fait le ciblage ?

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3. Réponses apportées • La DGRPE est associé vue que c’est un projet d’envergure national 4. Avis et Perception du projet • C’est un des projets top down formulé avant la prise en compte de l’avis des acteurs à la base dans la mesure où la nappe de la zone d’intervention du projet dans la région de Thiès est déjà exploitée de manière draconienne. Rien qu’avec le KMS 3, il existe 9 forages entre Kayar et Notto ; • Le projet pourrait contribuer à la surexploitation de la ressource en eau étant donné que la nappe n’est pas suffisamment rechargée du fait de la rareté des pluies ; • La région de Thiès ne bénéficie pas de l’exploitation de son eau qui est acheminée souvent vers d’autres régions. 5. Enjeux majeurs • La préservation de la ressource en eau dans la région de Thiès, château d’eau du Sénégal ; • La coordination et l’harmonisation des interventions dans cette zone ; • La gestion foncière déterminante pour la réussite du projet. 6. Contraintes identifiées • Les contraintes peuvent être d’ordre technique par rapport au tarissement de la nappe et sociale du fait que les populations ne s’approprient pas le projet et institutionnel à cause de la non implication des autorités administratives et territoriales mais aussi éventuellement des techniciens ; • Les problèmes fonciers récurrents dans la zone 7. Craintes et Préoccupations • L’aménagement de nouveaux forages participerait davantage à la surexploitation de la ressource en eau et à l’épuisement de la nappe qui n’est pas suffisamment rechargée ; • Le non implication des techniciens au niveau local mais aussi des acteurs à la base à savoir les populations et les collectivités territoriales 8. Suggestions et recommandations • Impliquer la DGPRE dans le projet ; • Privilégier l’approche bottom up dans la formulation des sous projets ; • Renforcer les capacités des acteurs à la base en matière de gestion de la ressource en eau ; • Impliquer les autorités administratives et territoriales ainsi que les techniciens des services de l’hydraulique, de l’assainissement, de l’Ard et du Cadl dès le départ pour une harmonisation des activités ; • Discuter et organiser des séances d’animation avec les populations pour qu’elles puissent s’approprier le projet ; • Consulter les Plans de Développement Communal des collectivités territoriales pour s’informer des différents équipements existants dans la zone ; • Travailler en synergie et voir les connecteurs logiques avec les projets comme le PARERBA en cours dans la zone pour la réussite du projet ; • Consulter la DGPRE pour voir la disponibilité de la ressource eau dans la zone ; • Discuter avec les populations sur le choix des lieux d’implantation du projet en collaboration avec les autorités administratives et territoriales ; • Prendre en compte les croyances des populations et les sensibiliser sur ce projet ; • Utiliser la main d’œuvre locale ; • Faire appel à une bonne ingénierie sociale.

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9. Attente du projet • Ce projet pourrait aider à la mise en place de réseau d’assainissement dans la région de Thiès

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : l’Inspecteur régionale adjoint du Travail et de la Sécurité Sociale (IRTSS)

L’an deux mille vingt, le 24 avril s’est tenue une consultation avec l’Inspecteur régionale adjoint du Travail et de la Sécurité Sociale. La séance a commencé à 11h35mn et elle a pris fin à 12h23mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Questions posées • Quelle est la durée du chantier à Thiès ? • Le début des travaux est prévu pour quelle année ? 3. Réponses apportées • Nous ne saurons y répondre à ce stade. • C’est un projet assez urgent mais nous ne disposons pas d’informations relatives à la date de démarrage. 4. Avis et Perception du projet • C’est un très bon projet qui vient à son heure et qui permettra de desservir les localités en eau et en assainissement. Le besoin est là, c’est donc un projet important voire une aubaine ; • Le projet est bénéfique et les réalisations impacteront la vie sociale des bénéficiaires. L’eau est une des principales ressources pour l’être humain. 5. Enjeux majeurs • Le respect de la réglementation relatif au droit des travailleurs et de la sécurité au travail ; • La réduction des maladies liées à l’eau comme le péril fécal, la diarrhée, le choléra etc. 6. Contraintes identifiées • Absence de contrat de travail • Requalification du contrat de travail en un contrat à durée indéterminée si la relation avec les employés n’est pas formalisée • Absence d’EPI et collective, la protection collective doit primer sur la protection individuelle 7. Craintes et Préoccupations • Le non-respect des textes en matière de santé et sécurité au travail ; • Le respect du droit des travailleurs ; • La qualité de l’eau ;

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8. Suggestions et recommandations • Déclarer l’entreprise, le nombre de travailleurs et la durée du chantier à l’inspection régionale du travail ; • Respecter les lois et règlement édictés en matière de relations de travail ; • Etablir des relations formelles de travail par le biais de contrat avant même le début des travaux ; • Etablir des contrats de chantier pour les permanents et des contrats de travail journalier pour les temporaires ; • Booster l’emploi dans la zone d’intervention ; • Favoriser la main d’œuvre locale ; • Mettre en place un comité d’hygiène et de sécurité au travail si l’entreprise contient plus de 50 travailleurs en référence le Décret 94-244 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des comités d’hygiène et de sécurité du travail ; • Mettre en place un règlement intérieur général et un règlement pour chaque établissement recevant au minimum 10 travailleurs ; • Affilier les travailleurs à la caisse de sécurité sociale et à l’IPRES • Consulter la convention collective des bâtiments et travaux publics et la grille de salaire pour les employés ; • Mettre le focus sur la santé et la sécurité au travail ; • Mettre en place une politique de prévention des risques professionnels afin de prémunir les travailleurs en cas d’accident ; • Mettre les travailleurs dans de bonne conditions notamment dans des lieux surs et salubre • Doter les travailleurs d’équipement de protection individuelle tels que les gants, masques etc. • Tenir compte de la capacité physique de chaque employé • Impliquer les populations dans le projet ; • Se rapprocher de l’inspection pour tout type de renseignement et un accompagnement gratuit ; • Commencer les travaux dans les plus brefs délais. 9. Attentes du projet • Absence de conflits entre employés et employeurs ; • Respect des prescriptions relatives à la santé et à la sécurité au travail ; • Booster l’emploi au niveau local.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : ONAS

L’an deux mille vingt, le 24 avril s’est tenue une consultation avec le Chef de Service Régional de l’ONAS. La séance a commencé 9h10mn et elle a pris fin à 10h05mn.

1. Points abordés

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• Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Avis et Perception du projet • Le projet est intéressant dans la mesure où l’accès à l’assainissement est l’un des problèmes auxquels les villes du Sénégal sont confrontées. 3. Enjeux majeurs • L’appropriation du projet par les bénéficiaires. 4. Contraintes identifiées • La non-implication des populations est un facteur bloquant dans le déroulement du projet. 5. Craintes et Préoccupations • Les lenteurs dans l’exécution des projets ; • L’absence de suivi rigoureux des projets ; • La dégradation de l’environnement liée au manque de suivi des édicules publics. 6. Suggestions et recommandations • Prendre en compte les considérations socioculturelles dans le choix de l’emplacement des édicules publics ; • Rapprocher les édicules des points d’eaux ; • Créer un comité local pour la gestion des édicules publics ; • Mettre en place un comité local de suivi ; • Recruter un personnel compétent ; • Recruter la main d’œuvre locale ; • Prendre en compte l’avis des populations pour un bon déroulement du projet. 7. Attentes du projet • La mise en place d’une station de boues de vidange dans la région de Thiès

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Hygiène

L’an deux mille vingt, le Mercredi 28 avril s’est tenue une consultation avec le chef de service régional. La séance a commencé à 12h04mn et elle a pris fin à 13h18mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet.

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2. Avis et Perception du projet • Un projet qui vise l’accès à l’eau et à l’assainissement ne peut qu’être approuvé par le service d’autant plus que l’amélioration des conditions de vie est un de nos indicateurs en référence au Code de l’hygiène ; • Tous les projets en matière d’eau et d’assainissement permettent d’améliorer l’hygiène publique d’ailleurs le manque de • Latrine dans une concession est une infraction en matière d’hygiène ; • Le service d’hygiène est le service le plus décentralisé en matière d’assainissement ; • L’assainissement est intrinsèquement lié à l’eau et c’est également le service d’hygiène la seule structure habilitée à contrôler l’eau de boisson selon l’article L13 du code de l’Hygiène. 3. Enjeux majeurs • L’amélioration de la qualité de l’eau dans les localités bénéficiaires ; • La réduction des maladies hydriques liées à la qualité (diarrhée), la quantité insuffisante (la gale), la stagnation (bilharzioses, vers intestinaux, paludisme) • La protection de la santé publique ; • La réduction de dépenses en matière de santé et l’occupation à des AGR. 4. Contraintes identifiées • Les excavations issues des travaux de construction qui se remplissent d’eau pendant l’hivernage et qui deviennent des gîtes larvaires, source de l’éclosion du paludisme ; • Un éclatement de tuyau d’adduction d’eau potable et la création de marre d’eau ; • La non-adhésion des populations. • Une faible communication sur le projet, 5. Craintes et Préoccupations • Le risque de tarissement de la nappe si le projet exploite les nappes superficielles ; • La qualité de l’eau dans la zone de Kayar proche de la mer ; • Le risque de contamination de l’eau par des agents pathogènes ; • La présence de calcaire dans les nappes de Thiès qui affecte l’eau de boisson ; • Le risque d’infiltration de la nappe et de contamination de l’eau par le lixiviat issu des décharges sauvages chargé parfois de plomb, de cadmium ou d’arsenic • La mise en place de fosse septique incomplète et/ou de fosse étanche qui favorise la vidange fréquente. 6. Suggestions et recommandations • Associer le service d’hygiène aussi bien en phase d’étude que lors de la mise en œuvre du projet ; • Outiller le service d’hygiène en matériel pour le contrôle de la qualité de l’eau ; • Respecter la distance réglementaire entre les latrines et les points d’eau qui est d’au minimum 15m ; • Exiger la construction de fosse septique complète liquéfacteur et épurateur et qui dispose de puisard ou d’épandage souterrain ; • Collecter des données sanitaires d’avant-projet pour avoir une situation de référence ; • Faire appel à l’expertise ou la main d’œuvre locale. 7. Attentes vis-à-vis du projet • La hausse du taux d’accès à l’eau et à l’assainissement selon les indicateurs d’hygiène ; • La réduction importante de la morbidité liée aux maladies hydriques

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Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Action Sociale

L’an deux mille vingt, le Jeudi 29 Avril s’est tenue une consultation avec le chef de service. La séance a commencé à 15h45mn et elle a pris fin à 16h20mn.

1. Points abordés • Avis et Perception du projet ; • Enjeux majeurs ; • Contraintes identifiées ; • Craintes et Préoccupations ; • Suggestions et recommandations ; • Attentes du projet. 2. Avis et Perception du projet • L’un des combats du service d’action sociale c’est l’installation de latrines dans les zones de reclassement sociale (9 au Sénégal) et l’accès à l’eau pour la population ; • Ces villages abritent une population très démunie et même si pour certain ce n’est que de la lèpre, l’un des aspects de son traitement ou de sa prévention c’est l’eau voire le wash, hygiène eau et assainissement. Actuellement, il y’ a une recrudescence de la lèpre dans ces zones plus précisément à Koutal. • Globalement c’est un bon projet et même si l’un de ces villages n’en bénéficie pas il y aura toujours des personnes vulnérables qui en bénéficieront. Souvent la spécificité des groupes n’est pas prise en compte. Pour les latrines par exemple, si elles sont conçues de façon classique, les personnes handicapées risquent de ne pas y accéder. 3. Enjeux majeurs • La transformation du mode de vie des populations bénéficiaires ; • La régénération de l’écosystème et/ou la prévention de sa dégradation • La restauration de l’équilibre écosystémique • Le développement de l’activité maraichère, • L’amélioration de la qualité de vie (l’hygiène, l’agriculture et l’élevage). 4. Contraintes identifiées • Le choix des bénéficiaires et l’arbitrage de villages à polariser ; • Le ciblage communautaire biaisé parfois par des aspects politiques ; • Les conflits liés à l’accès aux services d’eau et à d’assainissement ; • Une construction de latrine non inclusif. 5. Craintes et Préoccupations • Le dimensionnement des latrines ; • La propagation des maladies liées au mode d’usage des latrines ; • La pérennité des installations notamment après un gros investissement ; • Le développement de gîtes larvaires des moustiques dans le périmètre des forages et des fosses septiques 6. Suggestions et recommandations • Faire en sorte que le projet soit inclusif de toutes les couches sociales ;

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• Privilégier la sensibilisation qui permet la durabilité et l’appropriation des installations par les bénéficiaires ; • Impliquer les travailleurs sociaux dans les zones d’intervention du projet ; • Construire des latrines adaptées qui prennent en compte le genre et les personnes souffrant d’un handicap ; • Accompagner les usagers car toutes les activités humaines se greffent à l’eau et à l’assainissement ; • Sensibiliser sur l’utilisation des latrines. 7. Attentes du projet • Soutenir les groupes vulnérables ; • Construire des latrines adaptées à chaque zone ; • Impact sur la qualité de vie des bénéficiaires

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Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Hydraulique

L’an deux mille vingt, le Mercredi 22 avril s’est tenue une consultation avec le Service Régional de l’Hydraulique. La séance a commencé10h00mn et elle a pris fin à 11h00mn

1. Points abordés

• Présentation et avis sur le projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; • La tenure foncière au niveau de la zone et les risques de conflit ; • Questions liées à la GIRE.

2. Avis et Perception du projet

• Le projet va contribuer à : ✓ l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable ; ✓ le développement des AGR telles que le maraîchage ; ✓ un impact positif sur les activités agropastorales ; ✓ une meilleure santé des populations

3. Enjeux majeurs

• Amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural ; • Mise sur pied d’unités de collecte et de traitement des déchets ; • Gestion de l’évacuation des eaux usées ; • Education des populations aux règles d’hygiène individuelle et collective.

4. Contraintes identifiées

• Manque d’eau potable en milieu rural ; • Fort taux de défécation à l’air libre qui pose un réel problème de santé publique ; • Prolifération des déchets plastiques ; • Inondation en milieu urbain, stagnation des eaux pluviales, stagnation des eaux usées ; • Non-Respect des cahiers de charge par les cabinets exécutants ; • Règles d’hygiène non respectée au niveau des châteaux d’eau, risque de contamination de l’eau ; • Existence de zones avec un fort taux de salinités.

5. Craintes et Préoccupations

• Projet confié à des cabinets dont l’expertise dans les travaux publics laisse à désirer ;

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• Risque de pollution atmosphérique avec les tracés lors de la réalisation des canalisations ; • Risques d’accidents, de blessures avec les tracés ; • Entrave à la libre circulation des populations ; • Nuisances sonores ; • Les latrines ne seront pas utilisées si implantées dans des zones très fréquentées.

6. Suggestions et recommandations

• Impliquer le service régional de l’hydraulique dans le suivi des activités ; • Mettre l’accent sur l’IEC ; • Bien cerner les besoins en adduction d’eau pour éviter des installations inappropriées (doublons, zones lésées) ; • Travailler de concert avec le service de l’hydraulique ; • Compter sur l’expertise locale ; • Responsabiliser le service régional de l’hydraulique dans toutes les étapes du projet ; • Faire preuve de transparence et rechercher l’excellence dans l’attribution des marchés d’exécution ; • Installer des signalisations pour délimiter les zones de travaux et amoindrir le risque d’accidents ; • Exécuter rapidement les activités pour éviter de bloquer les pistes de production pendant longtemps ; • Veiller au choix des lieux d’implantation des latrines pour respecter la pudeur des utilisateurs ; • Prendre en compte l’aspect genre en séparant les latrines des hommes de celles des femmes ; • Eviter d’implanter les forages près des cimetières pour préserver la sacralité de l’endroit et éviter le risque de non-utilisations ; • Lancer les travaux avant l’hivernage pour éviter que la situation ne s’empire ; • Faire une bonne IEC pour une meilleure appropriation du projet par les populations ; • Faire des réunions régulières de suivi des travaux.

7. Attentes du projet

• Un plan d’assainissement avec une évacuation complète des eaux usées ; • Densification et intensification du réseau d’eau potable surtout en milieu rural ; • Mise à jour de tous les ouvrages d’hydraulique et d’assainissement.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés

L’an deux mille vingt, le Vendredi 24 avril s’est tenue une consultation avec la Direction Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés.

1. Points abordés

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• Présentation et avis sur le projet ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; • La tenure foncière au niveau de la zone et les risques de conflit ; • Questions liées à la GIRE. 2. Avis et Perception du projet • Le projet est pertinent car il va permettre la pleine exploitation d’un potentiel hydraulique assez intéressant tant sur le plan quantitatif que qualitatif ; • Le projet contribuera à l’assainissement dans différentes localités de la région pour un meilleur cadre de vie pour les différents écosystèmes. 3. Enjeux majeurs • Extension du réseau d’adduction d’eau ; • Protection de la ressource en eau contre les pollutions ; • La gestion de la sécurité des travailleurs, de la communauté et du bétail sur les pistes ; • La poursuite des activités économiques (commerce, agriculture, élevage) ; • Atténuation de la déforestation ; • Préservation des propriétés. 4. Contraintes identifiées • Perte de la diversité végétale, déforestation ; • Insalubrité ; • Non alimentation des points d’eau ; • Accès difficile de la nappe dans certaines zones. 5. Craintes et Préoccupations • Non-respect des prescriptions environnementales qui doivent encadrer les travaux ; • Frustrations des populations liées la non prise en compte de leurs sensibilités ; • Insuffisance de l’expertise au niveau des comités techniques ; • Impact négatif sur les activités socio-économiques dans les zones du projet avec le blocage des pistes de production et des parcours du bétail ; • Pollution atmosphérique et sonore aggravée par les travaux et le déplacement des engins ; • Accentuation de la déforestation avec la coupure des arbres pour les besoins du projet ; • Risque d’accidents avec les tranchées. 6. Suggestions et recommandations • Marquer une rupture par rapport à d’autres projets du genre où les travaux ont démarré avant la fin des évaluations stratégiques et/ou d’impacts ; • Rencontrer et prendre en compte les préoccupations de tous les acteurs ; • Renforcer les capacités des membres du comité technique afin de leur permettre d’être assez outillés pour encadrer le projet ; • Mener et une bonne évaluation des dommages subis par les populations et les dédommager en conséquence ; • Etablir et mettre en œuvre un plan de reboisement compensatoire ; • Refermer les tranchées après les travaux ; • Etablir les bases chantiers dans des endroits éloignés des points d’eau afin d’éviter le déversement d’hydrocarbures près des points d’eau ; • Eviter de profaner les lieux de culte et les endroits sacrés comme les cimetières • Respecter les clauses des cahiers de charge ; • Respect des mesures sécuritaires durant les travaux afin de préserver les populations et le bétail ;

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• Inclure les clauses environnementales dans les dossiers d’appel d’offre ; • Organiser des visites de sites récurrentes pour la supervision du respect des calendriers. 7. Attentes du projet • Réalisation d’ouvrages d’eau et d’assainissement qui respectent les normes de qualité et de gestion environnementale • Mise en œuvre incluant au maximum une atténuation des dommages collatéraux

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Assainissement

L’an deux mille vingt, le Mercredi 22 avril s’est tenue une consultation avec le Service Régional de l’Assainissement de Kaffrine.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet i2021 ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Attentes et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet • La bonne marche du projet est tributaire d’une IEC bien menée pour avoir l’adhésion des populations et par ricochet une utilisation effective des ouvrages (latrines) ; • C'est une continuité du PSEA ; • Apparemment, il s’agit de gratuité alors que pour une meilleure appropriation et pour rester en phase avec les usages habituels qui étaient en cours dans d’autres projets du genre, les ouvrages ne devraient pas être entièrement gratuits, demander une contribution forfaitaire 3. Enjeux majeurs • Elimination du risque de péril fécal lié à la défécation à l’air libre • Préservation de la nappe phréatique • Intégration de tous les départements de la région dans les projets eau et assainissement 4. Contraintes identifiées • Taux de défécation à l’air libre très élevé en milieu rural et en milieu péri urbain • Risque élevé de souillure de la nappe ; • Inondations (source d’isolement de certains villages, de déplacement de populations et d’exposition des populations ; • Interventions et projets eaux et assainissement rares au niveau du département de Koungheul car plus excentrés que les autres départements de la région. 5. Craintes et Préoccupations • Non-respect des cahiers des charges. On note dans les projets antérieurs un Gap entre ce qui avancé et ce qui est réalisé (ex du PSEA où il était prévu 8 000 latrines pour la région de Kaffrine et on est aujourd’hui à 1 900 latrines en termes de réalisation) ;

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• Le réseau de STEP et les stations de boues de vidanges risquent de toucher les propriétés agricoles ; • Passer à côté de l'opportunité que représentent les boues de vidange en matière d’intrants agricoles (engrais). 6. Suggestions et recommandations • Bien mener le volet IEC qui est la charnière de l’assainissement ; • Eviter la lenteur dans l’exécution des activités car en matière d’installation d’ouvrage d’assainissement il est nécessaire de respecter les calendriers pour éviter que les travaux ne soient affectés par les aléas climatiques ; • Exiger une coordination entre les cabinets recrutés pour l’exécution et les acteurs au niveau régional pour un meilleur suivi ; • Pour les activités d’IEC, miser sur les acteurs locaux au lieu de prendre des cabinets qui généralement font un travail partiel ; • Faire un judicieux travail de canalisation dans la construction des latrines afin d'éviter la contamination de la nappe phréatique ; • Prendre en compte les croyances religieuses dans la disposition des latrines (éviter de les mettre en direction de la Kaaba car c'est une hérésie dans la religion musulmane et ceci pourrait conduire à une non-utilisation ; • Prendre l’attaché des maires et des préfets pour une bonne identification des propriétaires des terres affectées par le projet ; • Faire une bonne évaluation des activités menées sur les terres impactées afin de dédommager de manière équitable. • Sensibiliser sur l’utilisation possible des boues de vidange comme engrais ; 7. Attentes du projet • Combler de manière effective et définitive le déficit en assainissement ; • Développement de l’agriculture avec les boues de vidange qui pourraient être utilisés en guise de fertilisant des sols ; • Réduction ou même élimination du phénomène de défécation à l’air libre par une bonne IEC.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’Elevage

L’an deux mille vingt, le 27 avril s’est tenue une consultation avec le Service Régional de l’Elevage.

Points abordés

• Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ;

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• La tenure foncière au niveau de la zone et les risques de conflit. 1. Avis et Perception du projet • Ce projet est la bienvenue surtout pour l’assainissement car c’est le fléau dont souffre-le plus la région de Kaffrine, que ce soit en zone rurale ou en zone urbaine. 2. Enjeux majeurs • Gestion des eaux pluviales ; • Actions préventives de lutte contre les inondations ; • Gestion des ordures ; • Amélioration de l’accès à l’eau de productions et de consommations ; • Installation d’ouvrages d’assainissement au niveau des infrastructures d’élevages (abreuvoirs, parc à vaccination). 3. Contraintes identifiées • Inondations ; • Insalubrité avec une prolifération des ordures et des eaux usées pendant l’hivernage ; • Insuffisance de l’accès à l’eau en milieu rural ; • Mauvaise localisation de l’unité de traitement des déchets biomédicaux ; • Absence de dépotoirs d’ordures pour les déchets ménagers et vétérinaires ; • Mauvaise qualité de l’eau en milieu urbain • Manque d’eau de productions et de consommations en milieu rural (Arrondissement de particulièrement) ; • Mauvais entretien des mares pastorales avec la présence d’ordures ; • Conflits entre agriculteurs et éleveurs occasionnés par les divagations du bétail ; • Empiétement de l’agriculture sur les forêts classées. 4. Craintes et Préoccupations • Manquement dans l’identification des besoins qui conduiraient à équiper des localités au détriment d’autres où le besoin est plus criard ; • Non implication d’acteurs stratégiques ; • Absence de mesures d’accompagnement (IEC, mise sur pied de comités de gestion efficaces) ; • Empiétement sur les pâturages et parcours du bétail. 5. Suggestions et recommandations • Préserver les pâturages et parcours du bétail ; • Sensibiliser et impliquer les élus, les leaders d’opinion et les notables pour une bonne appropriation du projet ; • Faire une identification minutieuse des besoins pour éviter les doublons et les erreurs de ciblage ; • Prioriser la main d’œuvre locale ; • Mettre sur pied des comités de gestion des ouvrages avec des personnes compétentes. 6. Attentes du projet • Allégement des corvées d’eau au profit du développement d’AGR ; • Baisse des coûts de l’eau ; • Embellissement du cadre de vie ; • Augmentation des abreuvoirs pour le bétail ;

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Inspection Régionale du Travail

L’an deux mille vingt, le Lundi 27 avril s’est tenue une consultation avec l’Inspection Régionale du travail.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Questions posées • Quelle est la différence entre une Etude d’impact Environnemental et une Evaluation Environnementale stratégique ? 3. Réponses apportées • L’étude d’impact sur l’environnement est la procédure qui permet d’examiner les conséquences, tant bénéfiques que néfastes, qu’un projet ou programme de développement envisagé aura sur l’environnement et de s’assurer que ces conséquences sont dûment prises en compte dans la conception du projet ou programme. • L’évaluation environnementale stratégique vise à évaluer les impacts environnementaux des décisions prises dans les politiques, plans et programmes et leurs alternatives, les études régionales et sectorielles 4. Avis et Perception du projet • Le projet va contribuer à l’amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural avec des impacts positifs sur les ménages ; • Projet pertinent dans la mesure où il permettra de régler le problème de l’insalubrité qui se pose avec acuité dans la région de Kaffrine ; • La présence de projets similaires dans la zone. Recommande donc de s’informer pour éviter les doublons. 5. Enjeux majeurs • Respect des formalités administratives par les entreprises retenues pour l’exécution des travaux (déclaration des contrats à l’Inspection du travail) ; • Prise en compte de l’expertise locale dans le recrutement des personnels d’exécution ; • Prise en compte des règlements relatifs à la Sécurité et à la Santé au travail 6. Contraintes identifiées • Manque d’eau ; • Insalubrité en milieu rural et en milieu urbain ; • Défécation à l’air libre ; • Déficit énorme d’assainissement. 7. Craintes et Préoccupations • Politisation du projet qui pourrait léser certains villages où les besoins sont criards au profit d’autres qui étaient déjà bien dotés ; • Accentuation de la déforestation pour les besoins du projet

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8. Suggestions et recommandations • Veiller à ce que les entreprises respectent toutes les dispositions relatives à la Santé et à la Sécurité au travail ; • Baliser les chantiers afin de limiter les accidents ; • Doter aux travailleurs en équipements de protection collective et individuelle • Exiger la déclaration des accidents de travail ; • Recruter prioritairement la main d’ouvre locale. 9. Attentes du projet • Massification de l’accès à l’eau potable ; • Assainissement dans la région.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction de FLEX-EAU

L’an deux mille vingt, le Mercredi 29 avril s’est tenue une consultation avec Direction de FLEX-EAU.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Les besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; 2. Avis et Perception du projet • Ce projet est la bienvenue face à la demande non satisfaite malgré les efforts menés dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. 3. Enjeux majeurs • Densification du réseau pour satisfaire les besoins en eau ; • Amélioration de la qualité de l’eau ; • Accès à un réseau d’assainissement moderne ; 4. Contraintes identifiées • Non satisfaction de la demande en milieu rural ; • Existence de plusieurs zones non connectées au réseau d’adduction d’eau ; • Problèmes dans la composition physico-chimiques des nappes au niveau de certaines zones (avec une teneur élevée en fluor qui a un impact sur la dentition et la santé de manière générale) ;

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• Absence de réseaux d’assainissement fonctionnels ; • Disponibilité de la ressource en eau souterraine mais insuffisance des ouvrages d’extraction. 5. Craintes et Préoccupations • Non implication de l’opérateur local dans le déroulement du projet. 6. Suggestions et recommandations • Bien mener l’identification des besoins ; • Coordonner avec les opérateurs qui sont sur le terrain pour une optimisation des investissements. 7. Attentes du projet • Contribution à l’accès à l’eau afin de rendre la ressource suffisante en quantité et en qualité tant pour les besoins de consommation et pour les activités économiques

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Acteur consulté : Agence Régionale de Développement

L’an deux mille vingt, le Mercredi 29 avril s’est tenue une consultation avec l’Agence Régionale de développement.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; • La tenure foncière au niveau de la zone et les risques de conflit ; • Questions liées à la GIRE. 2. Avis et Perception du projet • Projet pertinent qui répond à un besoin criard au niveau de la région ; • Le projet entre en ligne de mire avec les orientations déclinées au niveau national et dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, à savoir l’accès global à l’eau et surtout l’assainissement qui est le parent pauvre en termes d’équipements à Kaffrine. 3. Enjeux majeurs • Amélioration quantitative et qualitative de l’eau productive et de l’eau de consommation ; • Appropriation du projet par les acteurs locaux ; • Adaptation des ouvrages aux aspects environnementaux et sociaux des zones d’implantation (articuler les types d’infrastructures aux caractéristiques éco géographiques) ; • Gestion des eaux pluviales (inondations) ;

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• Réalisation des ouvrages en veillant à l’empiètement sur les forêts classées ; • Désalinisation de l’eau (zone de Mbirkilane). 4. Contraintes identifiées • Les collectivités territoriales ne sont en général pas dotées du droit de suivre les travaux dans le cadre de projets similaires ; • Inondations ; • Salinisation de l’eau dans la zone de Mbirkilane ; • La majorité des forages existant ne suffisent pas pour l’alimentation en eau car ils polarisent plusieurs villages. 5. Craintes et Préoccupations • Absence de coordination avec l’ARD qui a une maitrise parfaite des besoins dans le secteur ; • L’absence de référence aux plans directeurs d’assainissement et autres documents stratégiques qui sont déjà minutieusement ficelés ; • Implication des acteurs locaux uniquement à l’étape de la formulation et les laisser en rade pendant la mise en œuvre ; • Pollution causée par le déversement des boues de vidange. 6. Suggestions et recommandations • Voir si les ouvrages à réaliser sont en articulation avec les documents stratégiques déjà réalisés au niveau régional ; • Adopter une démarche participative dans le cadre de la mise en œuvre du projet pour plus d’efficience ; • Impliquer les collectivités territoriales, les placer au cœur du dispositif afin qu’ils prennent en charge avec détermination l’entretien et la maintenance ultérieure des ouvrages ; • Permettre aux collectivités territoriales d’avoir un regard et d’assurer le suivi des travaux assurés par les entreprises contractantes ; • Imposer aux entreprises contractantes l’obligation de prendre en compte les observations et les préoccupations des collectivités territoriales ; • Faire recours à la main d’œuvre locale en priorité particulièrement pour le recrutement d’ouvriers non qualifiés ; • Remettre les sites en l’état pour limiter les risques d’accident ; • Consulter les populations dans les choix des sites car il arrive qu’il y ait des disparités entre les sites identifiés par les techniciens et ceux que les populations jugent propices ; • Choisir des sites accessibles et qui polarisent plusieurs localités pour l’installation des ouvrages ; • Prendre en compte les plans directeurs d’assainissement des communes qui en disposent ; • Impliquer tous les acteurs (Elus, Services techniques, Populations) dans l’identification des zones prioritaires. 7. Attentes du projet • Amélioration de l’accès à l’eau, tendre vers l’accès universel au niveau de la région ; • Développement d’AGR via l’accroissement de la ressource en eau productive ; • Eliminations des corvées d’eau au profit D’AGR surtout pour les couches féminines.

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Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Sapeurs-Pompiers

L’an deux mille vingt, le 25 avril s’est tenue une consultation avec Sapeurs-Pompiers de Kaffrine.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Les besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Ce projet arrive à son heure car en apportant des solutions à l’accès à l’eau et à l’assainissement elle permettra aussi la création d’AGR surtout en milieu rural. Ce qui va constituer un pas dans le développement de la région.

3. Enjeux majeurs • Gestion de l’évacuation des eaux de pluies et des eaux usées ; • Mise sur pied de système de collecte et de traitement des déchets ; • Amélioration de l’accès à l’eau. 4. Contraintes identifiées • Inondation ; • Prolifération des ordures ; • Système d’assainissement vétuste et non opérationnel. 5. Craintes et Préoccupations • Manque de balisage au niveau des tranchées qui serait à l’origine d’impraticabilité des pistes ; • Risque d’accidents pour les personnes et le bétail au niveau des tranchées ; • Pollution atmosphérique et nuisances sonores ; • Empiétement sur les parcours du bétail ; • Risques de MST et de violences basées sur le genre avec le passage de travailleurs venus s’installer dans la localité. 6. Suggestions et recommandations • Exiger le port des EPI (Equipements de Protection Individuelle) ; • Bien baliser les tranchées pour amoindrir le risque d’accidents ; • Former les équipes présentes sur les chantiers en Sécurité et Premiers Secours ; • Implication et sensibilisation des élus locaux, notables et populations pour une bonne appropriation du projet ;

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• Bien cibler les zones du projet afin de limiter les éventuels conflits fonciers ; • Dédommager les propriétaires dont les terres seront affectées au projet ; • Recruter la main d’œuvre locale pour les emplois où elle serait qualifiée afin de limiter l’exode rural et d’éviter les frustrations et tentatives de sabotage ; • Respecter les normes en matière d’assainissement pour assurer la qualité et la durabilité des ouvrages ; • Bien planifier le déroulement des travaux pour éviter la période hivernale ; • Réhabiliter les sites après les travaux pour ne pas accentuer la prolifération des ordures. 7. Attentes du projet • Amélioration de l’accès à l’eau ; • Développement d’AGR comme l’embouche et le maraîchage ; • Amélioration des conditions de vie des populations.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : Inspection Régionale des Eaux et Forêts

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 avril s’est tenue une consultation avec l’Inspection Régionale des Eaux et Forêts.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet • Le projet va contribuer à l’amélioration du taux d’accès à l’eau potable en milieu rural avec des impacts positifs sur les ménages ; • C’est un projet pertinent dans la mesure où il permettra de régler le problème de l’insalubrité qui se pose avec acuité dans la région de Kaffrine ; • D’autres projets vont dans le même sens même si on ignore leurs dénominations. 3. Enjeux majeurs • Préservation des forêts classées les risques d’empiétement et d’installation ; • Délocalisation des villages clandestinement installés au niveau des forêts classées avant de leur faire bénéficier d’ouvrages ; • Transparence et dépolitisation des projets ; • Lutte contre la désertification ; • Amener les collectivités territoriales à jouer leur rôle dans la gestion des ressources naturelles ;

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• Lutte contre les inondations ; • Reboisement ; • Réduction des corvées d’eau ; 4. Contraintes identifiées • Accès limité à l’eau potable en milieu rural ; • Inondations ; • Défécations à l’air libre ; • Insalubrité, problèmes d’assainissement ; • Villages installés clandestinement au niveau des forêts classées ; • Coupe abusive des arbres ; • Défrichements irréguliers ; • Carbonisation clandestine. 5. Craintes et Préoccupations • Politisation du projet qui pourrait léser certains villages où les besoins sont criards au profit d’autres qui étaient déjà bien dotés ; • Accentuation de la déforestation pour les besoins du projet. 6. Suggestions et recommandations • Se rapprocher des autorités compétentes pour éviter d’installer des ouvrages au niveau des forêts classées ; Assurer la recharge des nappes en mettant l’accent sur le reboisement ; • Faire preuve de rigueur et de transparence dans le choix des villages qui vont abriter les édicules ; • Faire une bonne identification des besoins pour une répartition équitable des ouvrages ; • Voir les projets similaires dans le secteur de l’eau et de l’assainissement afin de privilégier les zones non encore desservies ; • Associer tous les partenaires stratégiques ; • Mettre l’accent sur l’IEC afin de pousser les populations à l’abandon de la défécation à l’air libre ; • S’informer sur les autres projets similaires pour plus d’efficience ; • Soutenir les activités de reboisement pour éviter une aggravation du phénomène de déforestation. 7. Attentes du projet • Massification de l’accès à l’eau potable ; • Assainissement de la région.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

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Acteur consulté : Direction Régionale du Développement Rural

L’an deux mille vingt, le Samedi 25 avril s’est tenue une consultation avec la Direction Régionale du Développement Rural.

1. Points abordés

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• Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; 2. Avis et Perception du projet

• La disponibilité de l’eau constitue un problème majeur pour une bonne partie de la population de Kaffrine notamment en zones rurales. Cette situation est encore plus alarmante quand il s’agit de l’approvisionnement en eau de production pour les activités agropastorales. • Il en est de même pour les problèmes d’assainissement avec une absence de système adéquat pour l’évacuation des eaux usées et un manque criard de commodités. Ce projet qui ambitionne d’intervenir dans ces deux secteurs va donc permettre un accès durable à l’eau (de consommation et de production) et à l’assainissement.

3. Enjeux majeurs • Développement d’une agriculture d’irrigation ; • Délocalisation des populations installées au niveau des forêts classées ; • Reboisement. 4. Contraintes identifiées • Villages installés au niveau des forêts classés ; • Contre-performances de l’agriculture affectée par la baisse de la pluviométrie ; • Coupe abusive des arbres ; • Déversement des fosses dans les champs ; • Inondations au niveau de certains quartiers de la commune installés au niveau des bas- fonds ; • Sous exploitation de la ressource souterraine en eau, faute d’équipements. 5. Craintes et Préoccupations • Frustrations des populations non servies. 6. Suggestions et recommandations • Eviter les erreurs du PUDC (les compétences locales étaient ignorées) au moment de la mise en œuvre du projet ; • S’imprégner des projets en cours pour éviter les doublons et les chevauchements ; • Intégrer un volet reboisement dans les activités d’IEC ; 7. Attentes du projet • Amélioration de l’accès à l’eau ; • Baisse des coûts de l’eau ; • Retombées positives sur le vécu des populations à travers l’allègement des corvées et un meilleur cadre de vie ; • Développement d’AGR.

Page 248 Région de Kaffrine

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction Régionale du Développement Rural

L’an deux mille vingt, le Samedi 25 avril s’est tenue une consultation avec la Direction Régionale du Développement Rural.

1. Points abordés • Présentation et avis sur le projet ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les enjeux environnementaux du projet et les mesures d’atténuations des impacts négatifs ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet ; • La tenure foncière au niveau de la zone et les risques de conflit. 2. Avis et Perception du projet

• La disponibilité de l’eau constitue un problème majeur pour une bonne partie de la population de Kaffrine notamment en zone rurale ; • Cette situation est encore plus alarmante quand il s’agit de l’approvisionnement en eau de production pour les activités agropastorales ; • Il en est de même pour les problèmes d’assainissement avec une absence de système adéquat pour l’évacuation des eaux usées et un manque criard de commodités. Ce projet qui ambitionne d’intervenir dans ces deux secteurs va donc permettre un accès durable à l’eau (de consommation et de production) et à l’assainissement

3. Enjeux majeurs • Développement d’une agriculture d’irrigation ; • Délocalisation des populations installées au niveau des forêts classées ; • Reboisement. 4. Contraintes identifiées • Villages installés au niveau des forêts classés ; • Contre-performances de l’agriculture affectée par la baisse de la pluviométrie ; • Coupe abusive des arbres ; • Déversement des fosses dans les champs ; • Inondations au niveau de certains quartiers de la commune installés au niveau des bas- fonds ; • Sous exploitation de la ressource souterraine en eau, faute d’équipements.

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5. Craintes et Préoccupations • Frustrations des populations non servies. 6. Suggestions et recommandations • Eviter les erreurs du PUDC (les compétences locales étaient ignorées) au moment de la mise en œuvre du projet ; • S’imprégner des projets en cours pour éviter les doublons et les chevauchements ; • Intégrer un volet reboisement dans les activités d’IEC ; 7. Attentes vis-à-vis du projet • Amélioration de l’accès à l’eau ; • Baisse des coûts de l’eau ; • Retombées positives sur le vécu des populations à travers l’allègement des corvées et un meilleur cadre de vie ; • Développement d’AGR.

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Région de Tambacounda

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : DREEC

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre (24) avril s’est tenue une consultation avec M. Cheikh Tidiane Kanté, chef de la DREEC de Tambacounda. La séance a commencé à 13h 15mn et elle a pris fin à 13h 45mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • • Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les différentes activités qui pourraient être impactées dans les régions prévues pour la réalisation du projet ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet • Un projet qui est le bienvenu ; • Malgré les efforts de l’Etat, le besoin en infrastructures d’eau et d’assainissement n’est pas encore comblée ; • Le projet permet de régler un problème d’équité sociale tout en contribuant à l’atteinte des ODD. 3. Enjeux majeurs • L’amélioration de l’équité sociale ; • L’amélioration de qualité de vie et de la santé des populations ; • La gestion de la qualité des eaux ; • La prolongation de la durée de certaines eaux de surface telles les mares et de leurs écosystèmes ; • Recul de la défécation à l’air libre ou derrière les établissements scolaires ou bien au niveau des points d’eau, etc. ; • Eradication de la vidange à l’air libre. 4. Contraintes identifiées • Mauvaise connaissance des projets d’assainissement par la plupart des personnes ; • Défaut de capacité de la DREEC en termes de logistique et d’instruments pour assurer le suivi environnemental des projets du genre. 5. Craintes et Préoccupations

❖ Pour l’eau

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• Possibilité de conflits sociaux issus du choix des localités et de l’utilisation de l’eau (entre agriculteurs et éleveurs ; • Mauvais ciblage des zones bénéficiaires et risque d’incompatibilité ; • Manque de sensibilisation des acteurs dont les populations en particulier.

❖ Pour l’assainissement

• Vol de couvercles au niveau des infrastructures d’assainissement ; • Dépôt sauvage d’ordures ; • Réticence des populations pouvant s’expliquer par le fait que les projets d’assainissement sont très peu connus ; • Mauvais usage ou mauvaise gestion des infrastructures telles que les stations de boue de vidange ; • Transformation des infrastructures d’assainissement en fléau environnemental.

6. Suggestions et recommandations

• Mener une large sensibilisation des acteurs et des populations à la base ; • Effectuer un ciblage judicieux des zones d’implantation des infrastructures du projet ; • Adopter une démarche allant dans le sens de garantir l’appropriation du projet par les populations ; • Impliquer les populations dans la mise en œuvre du projet ; • Prendre les dispositions nécessaires pour la sécurisation et la surveillance quotidienne des infrastructures prévues ; • Prévoir des groupes électrogènes surtout au niveau des stations de pompage afin de permettre la continuité du fonctionnement des ouvrages en cas de panne ; • Renforcer les capacités de la DREEC en logistique (véhicule), en SIG (cartographie), en kits de protection et de mesure de la qualité des eaux ; • Renforcer les capacités de la DREEC à travers des stages dans les pays industrialisés qui sont en avance en matière de suivi environnemental ; • Former les personnes qui interviennent au niveau des infrastructures d’assainissement. 7. Attentes du projet

• Que le projet soit mis en œuvre dans les délais en impliquant toutes les parties prenantes.

Acteur consulté : DRDR

L’an deux mille vingt, le Jeudi vingt-trois (23) avril, s’est tenue une consultation avec la DRDR de Tambacounda. La séance a commencé à 12h 00 mn et a pris fin à 12 h 35 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Démarche envisagée pour le déroulement des différentes composantes du projet (i2021) ; • Enjeux avec les projets qui sont prévus dans la zone ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ;

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• Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Un projet très important qui permettra de résoudre le problème d'accès à l'eau surtout pour les agriculteurs mais qui permettra également de régler la question de l'assainissement qui constitue besoin exprimé au niveau des départements de Koumpentoum et de Goudiry.

3. Enjeux majeurs o La disponibilité de l’eau potable pour l’agriculture ; o L’amélioration des conditions de développement d’une agriculture irriguée ; o L’augmentation de la production et de la productivité agricole ; o Le développement de l’horticulture ; o La préservation de l’environnement ; o Amélioration des conditions de vie. 4. Contraintes identifiées • Impact sur les parcelles agricoles à évaluer et à indemniser. 5. Craintes et Préoccupations o Perturbation des activités agricoles ; o Mauvaise indemnisation des pertes de terres et de récoltes occasionnées par le projet ; o Mauvais ciblage des zones et des sites devant accueillir les infrastructures ; o Perte temporaire de revenus notamment chez les agriculteurs 6. Suggestions et recommandations • Sensibiliser les populations pour une meilleure compréhension et une acceptation du projet, en particulier pour la composante assainissement ; • Impliquer les services techniques, les populations et les autorités locales ; • Fournir une indemnisation juste et équitable des pertes agricoles • Fournir aux producteurs agricoles et maraîchers un accès à l'eau ; • Fournir à la DRDR un renforcement des capacités en logistique ; • Fournir à la DRDR un renforcement des capacités théorique et pratique en cartographie. 7. Attentes du projet

• Que les pertes agricoles occasionnées par les infrastructures et les réseaux d’eau et d’assainissement soient bien indemnisées et que l’eau potable soit accessible aux agriculteurs.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Agence Régionale de Développement (ARD)

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux (22) avril, s’est tenue une consultation avec le Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Tambacounda. La séance a commencé à 12h 30mn et a pris fin à 13h 15mn.

1. Points abordés

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• Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) • Attentes et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet

• Le projet est venu à son heure. Les départements de Koumpentoum et Goudiry sont de nouvelles créations. Ils souffrent, par conséquence, d'une carence en infrastructures d'eau et d'assainissement.

3. Enjeux majeurs o L’amélioration des conditions de vie des populations ; o La marche vers une agriculture de moins en moins dépendante de la pluviométrie. 4. Contraintes identifiées • L’indemnisation obligatoire des pertes avant le démarrage effectif des travaux. 5. Craintes et Préoccupations o Impact potentiel sur les activités situées aux abords de la route. 6. Suggestions et recommandations • Tenir informer les autorités municipales et les impliquer dans le processus de mise en œuvre du projet ; • Se rapprocher des autorités municipales pour l'obtention de délibérations des terres ; • Prioriser la main d'œuvre locale si elle dispose des compétentes requises ; • Sensibiliser les populations. 7. Attentes du projet

• Veiller à la qualité des infrastructures d’eau et d’assainissement

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction Régionale de l’assainissement

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre (24) avril, s’est tenue une consultation avec le Directeur Régional de l’assainissement de Tambacounda. La séance a commencé à 13 h 30mn et a pris fin à 13h 55 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Démarche envisagée pour le déroulement des différentes composantes du projet (i2021) ;

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• Enjeux avec les projets qui sont prévus dans la zone ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• C'est un projet qui vient au moment opportun. Les populations ont besoin d'assainissement pour l'amélioration de leurs conditions de vie et de leur bien-être. De plus, la région de Tambacounda connaît un faible taux de couvertures liés à l'assainissement.

3. Enjeux majeurs o La protection de l'environnement ; o L'amélioration de la santé des populations ; o La réduction du péril fécal 4. Contraintes identifiées o Présence de réseaux de concessionnaires dans les emprises définies la construction des réseaux d’eau et d’assainissement. 5. Craintes et Préoccupations o Non atteinte des objectifs visés en termes de construction d’assainissement individuel si le choix est porté sur l’option marché ; o Non implication de certaines parties prenantes clés du projet. 6. Suggestions et recommandations • Prioriser l'approche projet qui aboutit à des résultats meilleurs que ceux obtenu avec l'approche marché ; • Offrir un renforcement de capacité en logistique ; • Offrir un renforcement de capacité en technique de construction des ouvrages prévus ; • Former de relais qui vont sensibiliser les ménages à l'entretien des infrastructures d'assainissement ; • Sensibiliser les populations sur l'utilité du projet ; • Former une main d'œuvre locale pour la réparation des ouvrages ; • Impliquer et informer les parties prenantes du projet jusqu'à sa mise en œuvre totale ; • Prévoir des infrastructures modernes qui répondent aux normes de préservation de l'environnement 7. Attentes du projet

• Veiller au bon suivi de la réalisation des infrastructures.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Agence Régionale de Développement (ARD)

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux (22) avril, s’est tenue une consultation avec le Directeur de l’Agence Régionale de Développement (ARD) de Tambacounda. La séance a commencé à 12h 30mn et a pris fin à 13h 15mn.

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1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• C’est un bon projet en phase avec les besoins de la région en eau et en assainissement, les Plan Départementaux de Développement (PDD) et les Plans de Développement Communaux (PDC).

3. Enjeux majeurs • L’amélioration du cadre de vie ; • Un accès plus large aux services d’eau et d’assainissement ; • Le développement d’une agriculture irriguée ; • L’amélioration de la santé des populations ; • Le développement de l’horticulture ; • La protection de l’environnement ; • Le développement d’activités génératrices de revenus liés à la disponibilité de l’eau. 4. Contraintes identifiées • Rareté des eaux de surfaces dans certaines zones ; • Taux de pauvreté élevé dans la région. 5. Craintes et Préoccupations • Manque d’implication des populations et des élus locaux dans le processus de mise en œuvre des différentes composantes du projet ; • Doublons dans les zones ciblées par le projet ; • Absence de communications auprès de la population concernant le projet ; • Incohérence entre la stratégie établie dans la plateforme du projet. 6. Suggestions et recommandations • Sensibiliser les populations sur l’importance du projet ; • Impliquer toutes les parties prenantes du projet ; • Considérer la commune comme la porte d’entrée ; • Tenir compte de la plateforme des interventions créée par l’ARD et approuvée par le Gouverneur de la région de Tambacounda ; • Former une expertise locale pour le dépannage et la maintenance des ouvrages prévus ; • Ne pas ériger des ouvrages sur des sites sans délibération (permet d’éviter les conflits) ; • Fournir à l’ARD un renforcement des capacités en cartographie (avec pratique sur le terrain) et fournir le matériel de support. 7. Attentes du projet

• Que le projet démarre le plus tôt possible et que les consultants désignés soient des praticiens.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : AGEROUTE

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt et un (21) avril, s’est tenue une consultation avec M. Mané, Directeur régional de l’AGEROUTE de Tambacounda. La séance a commencé à 10 h 00 mn et a pris fin à 10 h 30 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet ; • Attentes et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet Un excellent projet qui va contribuer à répondre aux besoins en eau et en infrastructures d’assainissement.

3. Enjeux majeurs • Amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement ; • Effet positif sur la santé des personnes 4. Contraintes identifiées • Respect strict de l’emprise des routes ; • Présence d’un grand nombre d’activités commerciales sur les abords des routes. 5. Craintes et Préoccupations • Tranchées non refermées correctement après les travaux ; • Une mauvaise application des exigences de l’AGEROUTE par l’entreprise chargée des travaux. 6. Suggestions et recommandations • Eviter de procéder à l’ouverture de tranchées sur des routes neuves ; • Employer un système de fonçage s’il y a besoin de traverser une route ; • Répertorier toutes les routes qui feront l’objet de traversée et tous les points où il est prévu d’ouvrir des tranchées (en coordonnées GPS) et requérir l’autorisation de l’AGEROUTE ; • Préciser les routes qui vont être longées et la distance de la tranchée par rapport à la route ; • Inclure toutes les informations utiles dans un dossier à transmettre à l’AGEROUTE pour avis ; • Confier les travaux à des entreprises agrées par l’AGEROUTE ; • Respecter les emprises des routes en restant le plus loin possible des abords (10 à 15 mètres minimum en général ou 4 mètres de façon exceptionnelle) ; • Respecter les normes en termes de pose de réseaux ; • Fournir un renforcement de capacité à travers une formation en matière de mise en œuvre environnementale de projets eau-assainissement. 7. Attente du projet

• Respecter l’emprise des routes et diligenter la mise en œuvre du projet.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’élevage

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre (24) avril, s’est tenue une consultation avec M. Ousmane Fall, Directeur du service régional de l’élevage de Tambacounda. La séance a commencé à 11 h mn et a pris fin à 11 h 30 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Les différentes activités qui pourraient être impactées dans les régions prévues pour la réalisation du projet ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Un excellent projet qui permettra un accès à l'eau pour le bétail et de répondre aux besoins d'assainissement des populations monnaie une sensibilisation en amont.

3. Enjeux majeurs • La disponibilité de l’eau pour l’abreuvage du bétail ; • L’amélioration de la santé du bétail ; • L’amélioration du cadre de vie. 4. Contraintes identifiées o Réticence des populations en l'absence d'une sensibilisation ; o Forte évaporation en raison des températures élevées ; o Manque de personnel au niveau du service de l’élevage 5. Craintes et Préoccupations • Entrave aux activités d'élevage ; • Occupation des couloirs de transhumance du bétail ; • Pollution des eaux de surface dans le voisinage des infrastructures ; • Pollution de la nappe par les infrastructures d'assainissement ; • Réticence des populations en l'absence d'une sensibilisation ; • Mauvais choix des types infrastructures d’eau ; • Mauvais ciblage des zones d’implantation des infrastructures. 6. Suggestions et recommandations • Se rapprocher du chef de poste vétérinaire de chaque arrondissement pour obtenir la cartographie des couloirs de transhumance et les zones de pâturage ; • Prendre les dispositions nécessaires pour éviter la pollution des eaux de surface ;

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• Associer toutes les parties prenantes du projet ; • Sensibiliser les populations pour une meilleure compréhension des enjeux du projet ; • Tenir compte des caractéristiques physiques du milieu dans le choix les infrastructures ; • Prioriser la construction des forages, des mini forages ou des bassins de rétention au détriment des marres qui tarissent vite ; • Offrir une formation en cartographie ; ce qui permettra d’établir la cartographie des zones d'élevage ; • Faciliter l'accès à l'eau pour le bétail ; • Impliquer les populations à la base dans la gestion des infrastructures. 7. Attentes du projet

• Tenir compte du besoin des éleveurs en eau pour l’abreuvement du bétail.

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PROCES VERBAL

Acteur consulté : Groupement maraîcher

L’an deux mille vingt, le Jeudi 23 avril, s’est tenue une consultation avec M. Sitapha Souané du Groupement maraîcher MIRAYA de DIALOCOTO. La séance a commencé à 17h 15 mn et elle a pris fin à 17h 30mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Expériences passées dans la réalisation de projets similaires ; • Les incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les différentes activités qui pourraient être impactées dans les régions prévues pour la réalisation du projet ; • La disponibilité de la ressource en eau de surface et souterraine ; • Les dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet • Le projet répond aux besoins des populations ; • Il permettra le développement de l’agriculture irriguée et l’amélioration des conditions de vie des populations. 3. Enjeux majeurs • Amélioration de l’accès à l’eau en particulier au pour l’agriculture ; • Augmentation de la production agricole et maraîchère. 4. Contraintes identifiées • Absence des eaux de surface dans beaucoup de zone ; • Accès difficile à la terre ; • Températures très élevées en saison sèche ; • Manque de moyens des producteurs.

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5. Craintes et Préoccupations • Accès difficile à l’eau à cause de la cherté du service ; • Accès difficile au service de l’eau pour les agriculteurs à cause de l’éloignement entre les infrastructures et les exploitations agricoles et maraîchères ; • Mauvais ciblage des zones d’implantation des infrastructures d’eau ; • Pannes récurrentes des infrastructures d’eau ; • Coupures fréquentes dans la fourniture de l’eau. 6. Suggestions et recommandations • Faire un bon ciblage des zones d’implantation des infrastructures prévus ; • Mettre en place des ouvrages favorables au développement de l’agriculture irriguée ; • Prévoir un grand nombre de branchements pour permettre un accès à une grande partie des ménages ; • Fournir aux agriculteurs et aux producteurs maraîchers un renforcement des capacités en techniques et bonnes pratiques culturales (quantité d’eau quotidienne nécessaire pour chaque type de spéculations ; • Former des personnes à la maintenance des ouvrages comme les forages ; • Sensibiliser les populations pour une meilleure acceptation et pérennisation du projet. 7. Attente du projet Diligenter la mise en œuvre du projet et offrir une bonne compensation des pertes

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Service Régional de l’hydraulique

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt-huit (28) avril, s’est tenue une consultation avec le Directeur du service régional de l’hydraulique de Tambacounda. La séance a commencé à 11 h 00 mn et a pris fin à 11 h 30 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Enjeux avec les projets qui sont prévus dans la zone ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) • Attentes et recommandations par rapport au projet 2. Avis et Perception du projet

• Le projet est pertinent dans le contexte de la région de Tambacounda. En effet, le département de Goudiry est caractérisé par une carence en châteaux d'eau et en branchement sociaux. Les ouvrages présents dans le département de Goudiry sont des ouvrages à faible débit.

3. Enjeux majeurs • La fourniture d’une eau de qualité ;

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• L’augmentation de la couverture en assainissement. 4. Contraintes identifiées • Le taux élevé de fer dans certaines zones du département de Goudiry ; • Le manque de personnels dans le service de l'hydraulique ; • La rareté des eaux de surfaces dans certaines zones de la région. 5. Craintes et Préoccupations • Un mauvais ciblage des sites et zones qui doivent bénéficier des infrastructures prévues ; • Un manque de sensibilisation des populations ; • La mauvaise qualité de la nappe qui est chargée de fer dans certaines zones de Goudiry. 6. Suggestions et recommandations • Faire un bon ciblage des lieux d'implantation de ces infrastructures • Sensibiliser les populations ; • Faire des descentes sur le terrain pour connaître les caractéristiques spécifiques des sites ; • Offrir une formation en suivi et évaluation de projet ; • Fournir un appui en matériels tels que les instruments de mesure de la qualité de l'eau. 7. Attentes du projet

• Un bon ciblage des localités et des sites d’implantation des ouvrages. Une gestion durable des infrastructures prévues.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Inspection Régionale du travail et de la Sécurité Sociale

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt et un (21) avril, s’est tenue une consultation avec M. PAM, Inspecteur du Travail de Tambacounda. La séance a commencé à 11h 00 mn et a pris fin à 11h 30 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Démarche envisagée pour le déroulement des différentes composantes du projet (i2021) ; • Enjeux avec les projets qui sont prévus dans la zone ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet o Le projet est d’une importance capitale pour la région de Tambacounda et les zones ciblées en particulier ; o Il permet d’améliorer le cadre et la qualité de vie des populations bénéficiaires.

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3. Enjeux majeurs o L’amélioration de la santé des populations ; o La préservation de l’environnement ; o L’amélioration de l’accès aux services d’eau et d’assainissement ; o L’amélioration des conditions de travail des agriculteurs et des éleveurs ; o La signature de contrats temporaires ; o Le respect des droits des travailleurs ; o L’emploi de la main d’œuvre locale. 4. Craintes et Préoccupations • Le non-respect des délais fixés pour les travaux ; • Le non-respect des droits des travailleurs ; • Pollution pendant les travaux ; • Perturbation du trafic routier lors des travaux ; • Occurrence d’accidents de travail ou de passants lors des travaux ; • Impact sur les activités commerciales informelles sur les abords des routes. 5. Suggestions et recommandations • Se rapprocher de l’Inspection du travail ; • Présenter un plan de santé et sécurité ; • Veiller à la priorité de la main d’œuvre locale ; • Faire une déclaration d’ouverture de chantier (entreprise chargée des travaux) ; • Mettre les travailleurs sous contrat et les affilier à la sécurité sociale ; • Fournir des EPI aux travailleurs dans les chantiers ; • Prévoir des plans de circulation interne dans les chantiers ; • Mener une bonne communication autour du projet ; • Offrir un renforcement de capacités pratique en manipulation des instruments de mesure ; • Offrir un renforcement de capacités en matière environnementale ; • Appuyer l’Inspection en EPI et instruments de mesure. 6. Attentes du projet • Que le projet soit mis en œuvre ; • Qu’il permette d’accompagner le développement et d’atteindre les ODD.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Office National de l’Assainissement au Sénégal (ONAS)

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre (24) avril, s’est tenue une consultation avec M. Famara Diédhiou de la cellule d’exécution de l’ONAS à Tambacounda. La séance a commencé à 14 h 30mn et a pris fin à 15 h.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Rôles et missions de la structure dans la mise en œuvre du projet ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ;

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• Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Les différentes activités qui pourraient être impactées dans les régions prévues pour la réalisation du projet ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet (i2021) ; • Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• C'est un excellent projet pour la région de Tambacounda. Il contribuera à l'amélioration du cadre de vie

3. Enjeux majeurs • Résolution de problèmes de santé publique liés au défaut de ou à la faible couverture en infrastructures d’assainissement ; • Le recul du phénomène de défécation à l'air libre. 4. Craintes et Préoccupations • Mauvais ciblage des zones d’accueil des infrastructures et ouvrages prévus ; • Coexistence entre une bonne couverture en assainissement et accès difficile à l’eau potable. 5. Suggestions et recommandations • Faire un bon ciblage en priorisant par exemple le quartier où La nappe est à fleur ; • Prioriser les zones où il y a un problème d'assainissement ; • Aider les ménages à accéder à l'eau en même temps que l'assainissement ; • Fournir un renforcement des capacités sur les méthodes de traitement des eaux usées 6. Attente du projet

• Veiller à une mise en œuvre réussie du projet.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Direction Régionale de l’Urbanisme

L’an deux mille vingt, le Jeudi vingt-trois (23) avril, s’est tenue une consultation avec le Directeur de l’Urbanisme de Tambacounda. La séance a commencé à 10h00 mn et a pris fin à 10h30 mn.

1. Points abordés • Avis sur le projet d’accès aux services d’eau et d’assainissement (i2021) ; • Craintes et préoccupations par rapport au projet ; • Enjeux avec les projets qui sont prévus dans la zone ; • Enjeux environnementaux et sociaux majeurs dans la zone d’intervention du projet ; • Incidences du projet sur le plan social, socioéconomique ; • Identification des besoins en renforcement de capacité ; • Dispositions à prendre pour la pérennisation du projet ;

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• Attentes et recommandations par rapport au projet. 2. Avis et Perception du projet

• Un projet très important sur le plan socio-économique qui va soulager les populations et jouer un rôle prépondérant dans la préservation du cadre de vie.

3. Enjeux majeurs • Le renforcement des infrastructures d’eau et d'assainissement ; • L'amélioration du cadre de vie ; • L’occupation rationnelle des sols ; • Le suivi dans la réalisation des édifices 4. Contraintes identifiées • Occupations anarchiques de la voie publique ; o Présence de biens immeubles construits ou non construits sur les abords des routes. 5. Craintes et Préoccupations • La construction d'infrastructures de mauvaise qualité ; • Le manque d'entretien des infrastructures ; • Le non-respect de la durée d'exécution des travaux ; • Le non-respect des mesures de sécurité et de prévention pendant et après les travaux ; • Le paiement tardif des indemnités ; • Perturbation de la circulation des personnes. 6. Suggestions et recommandations • Construire des infrastructures de bonne qualité ; • Veiller à l'entretien des infrastructures ; • Veiller au respect de la durée d'exécution de travaux ; • Veiller au respect des mesures de sécurité et à la prévention avant, pendant et après les travaux ; • Veiller au paiement des indemnités avant la prise de possession des terres ; • Prévoir des panneaux de signalisation ; • Se rapprocher de l’AGEROUTE et du Service Régional des Routes pour s’imprégner des normes à respecter e matière d’occupation des emprises des routes ; • Sensibiliser les populations et les acteurs à la base ; • Fournir un renforcement des capacités en matériels ; • Fournir un renforcement des capacités en logiciel de cartographie QGIS et ArcView ; • Offrir des formations en architecture et en génie civil 7. Attentes du projet

• Prévoir des infrastructures qui répondent aux normes environnementales et veiller à leur entretien.

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Région de Kédougou

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Division Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés

L’an deux mille vingt, le Lundi vingt avril s’est tenue une consultation avec le chef de la Division Régionale de l’Environnement et des Etablissements Classés, monsieur Mamadou BEYE. La séance a commencé à 21h10mn et elle a pris fin à 21h53mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet très important notamment pour la région de Kédougou ; • La réussite de ce projet dépend de la disponibilité de l’eau ; • Paradoxalement, Kédougou est l’une des régions les plus arrosées alors que sa population manque d’eau courante durant la saison sèche ; • Ce projet a beaucoup à apprendre de ses zones d’intervention.

3. Enjeux majeurs

• Orientations prioritaires du gouvernement sénégalais pour l’atteinte des objectifs de l’ODD 6 et du PSE ; • L’accès à l’eau de qualité qui garantit le bien-être et la sécurité alimentaire ; • Le bouleversement des écosystèmes et du cycle de l’eau ; • La pression sur les ressources hydriques disponibles ; • Les grands projets en cours dans la région comme Sambangalou où se trouve le projet de potabilisation d’eau de la SONES ; • Les conflits sociaux liés aux ressources en eau ; • La faible infiltration et la rareté des eaux souterraines ; • La déviation des lits des fleuves (Gambie, Falémé) ; • La pollution (nitrate, mercure, cyanure) des eaux de surface et des nappes par l’orpaillage traditionnel.

4. Contraintes identifiées

• La profondeur de la nappe phréatique dans la région de Kédougou ; • La rigidité du substrat ; • La nature du relief qui nécessite plus de moyens et de temps.

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5. Craintes et Préoccupations

• La non-prise en compte des avis des communautés locales ; • Les lenteurs du projet par rapport au contexte global ; • La non-implication de tous les acteurs clés.

6. Suggestions et recommandations

• Tenir compte des spécificités de la région dans ce projet ; • Tenir compte des résultats des projets antérieurs tels que le PAPIL, le projet GIRE ; • Capitaliser et mutualiser les acquis d’expériences des zones d’intervention du projet ; • Renforcer les capacités des communautés locales en gestion de micro-projets ; • Conduire parfaitement l’EES avec deux regards croisés sur la base de la législation nationale et des exigences de la BAD ; • Elaborer un Mécanisme de Gestion des Plaintes et un Plan d’Engagement des Parties Prenantes pour le projet conformément aux politiques et normes de la BAD ; • Faire apparaître clairement les itinéraires (PAR), les effets cumulatifs et les impacts du projet dans le rapport EES ; • Impliquer les collectivités territoriales dans tout le processus.

7. Attentes du projet

• L’EES met l’accent sur des enjeux mais dans la cartographie des acteurs il faut impliquer l’OMVS, l’OMVG et la SONES ; • Inculquer des comportements écocitoyens à tous les travailleurs intervenant dans le projet ; • Préconiser des mesures d’atténuation des impacts négatifs et des effets cumulatifs identifiés.

Objet : Consultation des parties prenantes dans le cadre de l’Evaluation Environnementale et Sociale Stratégique du projet spécial i2021 PEPAM BAD

PROCES VERBAL

Acteur consulté : Agence Régionale de Développement

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt et un avril s’est tenue une consultation avec le Directeur de l’Agence Régionale de Développement, monsieur Kalidou CISSOKHO. La séance a commencé à 10h05mn et elle a pris fin à 10h42mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

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2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet pertinent notamment pour la région de Kédougou ; • L’initiative est salutaire car l’assainissement est le parent pauvre des politiques de développement dans la région de Kédougou ; • L’assainissement va avec l’hydraulique et la région de Kédougou est confrontée à un problème d’accès à l’eau à cause de la nature du relief ; • Ce projet va contribuer à la préservation des ressources hydriques.

3. Enjeux majeurs

• La dispersion de l’habitat ; • L’insuffisance des points d’eau et des équipements ; • Le déficit des taux de couverture en assainissement et en fourniture des ménages en eau courante ; • L’inaccessibilité de l’eau souterraine ; • La contribution à la lutte contre la défécation à l’air libre ; • La prévention de la prolifération de maladies liées au péril fécal ; • Les risques de conflits fonciers sont faibles pour ce projet à cause de la nature des ouvrages.

4. Contraintes identifiées

• La nature du relief et du sol pose problème pour la construction de latrines ; • L’approvisionnement régulier des ménages en eau particulièrement en saison sèche.

5. Craintes et Préoccupations

• Le manque de coordination avec les projets en cours dans la région ; • La mauvaise gestion des déchets et des eaux usées ; • La non-prise en compte de la pauvreté des ménages dans les zones d’intervention du projet ; • Les risques de pollution des nappes par infiltration ; • La non-prise en compte des sites d’orpaillage traditionnel dans la planification du projet.

6. Suggestions et recommandations

• Réaliser des études spécifiques en fonction des zones d’intervention du projet ; • Capitaliser les expériences et acquis de chaque zone pour mieux atteindre les objectifs du projet ; • Impliquer les collectivités territoriales dans tout le processus notamment en phase planification du projet pour son appropriation en amont ; • Inclure les zones d’orpaillage dans la planification du projet ; • Sensibiliser les populations pour faciliter l’acceptation sociale du projet ; • Travailler étroitement avec les services de l’Etat pour éviter les pollutions ; • Proposer des mesures d’atténuation des impacts négatifs sur l’Environnement et les populations ; • Former les communautés locales dans la préservation de l’Environnement.

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7. Attentes du projet

• Accompagner le programme d’assainissement prévu à Kédougou d’un volet hydraulique ; • Revoir avec le Gouverneur le comité thématique Eau-Assainissement pour une meilleure visibilité du projet notamment pour harmoniser les interventions et créer des synergies ; • Mettre en place des latrines accessibles financièrement pour les ménages pauvres et les couches vulnérables ; • Le partage d’approches avec les membres du groupe thématique Eau et Assainissement en mettant à leur disposition les rapports et le plan d’actions ; • Renforcement des capacités des acteurs et transferts de technologies.

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Acteur consulté : Service Régional de l’Elevage

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt et un avril s’est tenue une consultation avec le chef du Service Régional de l’Elevage, monsieur Ismaila THIAW. La séance a commencé à 16h05mn et elle a pris fin à 16h37mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

o C’est un bon projet qui vient à son heure notamment à Kédougou ; o La disponibilité de l’eau va aider le secteur de l’élevage à se développer ; o Ce projet aura un impact positif sur le secteur de l’élevage o L’implication de toutes les parties prenantes facilitera la pérennisation du projet ; o Le projet peut permettre de relever la compétitivité du secteur de l’élevage à condition d’investir dans le volet hydraulique.

3. Enjeux majeurs

• La disponibilité de l’eau va réduire le flux d’animaux vers les canaux à ciel ouvert ; • L’élevage peut être l’un des leviers des ODD ; • L’élevage est un levier de promotion socioéconomique des couches vulnérables ; • La souveraineté alimentaire de la région en termes de viande ;

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• La migration du bétail vers le Mali et la Guinée à la recherche de pâtures et surtout d’eau ; • Le renforcement de la résilience des éleveurs face aux changements climatiques.

4. Contraintes identifiées

• L’indisponibilité de l’eau courante malgré la forte pluviométrie dans la région

5. Craintes et Préoccupations

• L’assainissement pose problème dans les airs d’abatage ; • Les risques de toxi-infections alimentaires (intoxication issue des denrées alimentaires d’origine animale) ; • Les réseaux et ouvrages d’assainissement à ciel ouvert sont source d’accidents pour le bétail ; • La gestion des ressources en eau ne répond pas à la demande des éleveurs ; • L’élevage n’est pas pris en compte dans la répartition des ressources en eau.

6. Suggestions et recommandations

• Eviter d’aménager des ouvrages d’assainissement à ciel ouvert ; • Réhabiliter les forages pastoraux pour faciliter l’abreuvage du bétail ; • Aménager les mares pastorales afin de stocker l’eau de pluie le plus longtemps.

7. Attentes du projet

• Le raccordement des airs d’abatage a un réseau d’assainissement public ; • Implication du service régional de l’élevage dans l’identification des sites nécessitant un raccordement au réseau d’assainissement ; • Assurer un développement durable du secteur de l’élevage en préservant l’Environnement et la biodiversité.

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Acteur consulté : Inspection Régionale du Travail et de la Sécurité Sociale

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt et un avril s’est tenue une consultation avec l’Inspecteur Régional du Travail et de la Sécurité Sociale, monsieur Dembo BODIAN. La séance a commencé à 18h01mn et elle a pris fin à 18h30mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ;

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• Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• L’eau et l’assainissement sont deux sous-secteurs très importants où Kédougou accuse un énorme retard ; • Le projet doit inclure le volet hydraulique pour atteindre ses objectifs à Kédougou ; • Ce projet a un fort potentiel socioéconomique.

3. Enjeux majeurs

• Le manque d’assainissement à Kédougou impacte l’hygiène et le cadre de vie ; • La région de Kédougou ne dispose pas d’ouvrages d’assainissement à grande échelle.

4. Contraintes identifiées

• La rareté de l’eau courante en saison sèche ; • La profondeur de la nappe phréatique ; • La rigidité du substrat.

5. Craintes et Préoccupations

• La- non implication de l’IRTSS dans le recrutement des entreprises chargées d’exécuter les travaux du projet ; • La délivrance d’attestations de conformité et de quitus à des entreprises qui ne sont pas en règles ; • Le recrutement d’entreprises sous-traitantes ; • La négligence des Equipements de Protection Individuelle et Collective (EPI, EPC) ; • La- non déclaration des travailleurs notamment des manœuvres ; • La sollicitation de l’IRTSS en cas de problème au travail ; • Le suivi et l’entretien adéquat des ouvrages.

6. Suggestions et recommandations

• S’orienter vers des barrages de retenues d’eau avec des géo-membranes ; • Effectuer toutes les formalités déclaratives à l’IRTSS ; • Mettre en place un comité d’hygiène et de sécurité au travail ; • Etablir des contrats pour tous les travailleurs et les viser à l’IRTSS.

7. Attentes du projet

• Privilégier la main d’œuvre locale dans les recrutements du projet ; • Mettre à disposition de l’IRTSS les plans de prévention des risques et architectural ; • La prévention de tout risque d’accident au travail.

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Acteur consulté : Division Régionale du Développement Rural

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux avril s’est tenue une consultation avec le chef de la Division Régionale du Développement Rural. La séance a commencé à 10h02mn et elle a pris fin à 10h30mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet très important pour les zones ciblées notamment périurbaines ; • Le secteur est plus concerné par l’hygiène que par l’assainissement ; • L’acceptabilité sociale de ce projet est garantie.

3. Enjeux majeurs

• Les inondations des basfonds en période hivernale ; • La SONES a lancé la construction d’un château d’eau ; • Les habitants des hauteurs n’ont pas accès aux ressources en eau au même titre que ceux des vallées et basfonds.

4. Contraintes identifiées

• La nature du relief et du sol ; • L’indisponibilité de l’eau courante pour les ménages ; • La profondeur de la nappe phréatique.

5. Craintes et Préoccupations

• Le manque d’eau dans la région de Kédougou ; • 90% des légumes vendus à Kédougou sont produits dans les autres régions ; • La cherté des ouvrages d’assainissement pour les ménages pauvres ; • La - non diversification des ouvrages d’assainissement et hydraulique.

6. Suggestions et recommandations

• Tenir compte des inondations dans le choix des sites ;

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• Prendre en compte les agriculteurs et les éleveurs dans les offres d’assainissement et l’approvisionnement en eau ; • Aménager des jardins dans les écoles avec un système d’exhaure pour des travaux pratiques destinés aux élèves ; • Sensibiliser les communautés sur la gestion durable des latrines.

7. Attentes du projet

• Construire des mini-forages pour les producteurs afin de faciliter le développement de l’agriculture périurbaine ; • Faciliter les branchements d’eau pour les petits producteurs à des prix accessibles.

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Acteur consulté : Service Régional de l'Hygiène

L’an deux mille vingt, le Mercredi vingt-deux s’est tenue une consultation avec le chef du Service Régional de l'Hygiène, monsieur DANFAKHA. La séance a commencé à 17h02mn et elle a pris fin à 17h36mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• Ce projet intervient au bon moment particulièrement pour des zones comme la région de Kédougou ; • L’assainissement nécessite plusieurs efforts pour juguler les disparités entre les régions ; • L’hygiène, l’eau et l’assainissement sont liés.

3. Enjeux majeurs

• Fourniture régulière des ménages et des particuliers en eau potable ; • Contribution à la lutte contre la prolifération de maladies hydriques ; • Réduction des risques de pollution de la nappe phréatique et des cours d’eau par le péril fécal et l’orpaillage traditionnel.

4. Contraintes identifiées

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• L’eau de surface est inconsommable à cause de sa pollution ; • La rareté de l’eau souterraine ; • Manque d’eau courante malgré la forte pluviométrie dans la région ; • L’usage des eaux de surface est risqué à cause de la pollution résultant de l’orpaillage traditionnel.

5. Craintes et Préoccupations

• La non implication des communautés, des élus et des services techniques.

6. Suggestions et recommandations

• Tenir compte des spécificités des zones d’intervention dans la détermination des stratégies du projet ; • Sensibiliser les communautés pour s’assurer de leur adhésion ; • Faire la cartographie des interventions dans les zones du projet pour éviter les doublons ; • Préconiser un système de rétention et de potabilisation des eaux de pluies pour l’alimentation des ménages.

7. Attentes du projet

• Impliquer le service d’hygiène dans tout le processus ; • Prévoir un volet hygiène dans ce projet ; • Initier les élus et les communautés dans le suivi et le maintien en l’état des ouvrages.

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Acteur consulté : Directoire Régionale des Femmes en Elevage

L’an deux mille vingt, le vingt-trois avril s’est tenue une consultation avec la représentante du Directoire Régional des Femmes en Elevage. La séance a commencé à 20h33mn et elle a pris fin à 21h07mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• Un projet d’intérêt public notamment pour Kédougou ;

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• Projet avantageux pour les populations vulnérables.

3. Enjeux majeurs

• La fourniture régulière des communautés en eau potable ; • Le renforcement de la sécurité alimentaire ; • La lutte contre la pauvreté.

4. Contraintes identifiées

• L’approvisionnement en eau potable des ménages et des particuliers se fait par des citernes en saison sèche ; • L’assèchement des mares pastorales ; • Pénurie de fourrage et de lait frais en saison sèche.

5. Craintes et Préoccupations

• La fixation de prix onéreux pour les ménages pauvres en cas de contribution financière ; • Des latrines sans eau courante représentent un risque sanitaire ; • Les pénuries d’eau impactent l’abreuvage du bétail ; • Les feux de brousses causent des pertes de fourrage.

6. Suggestions et recommandations

• Construire des puits et des forages adaptés au relief de Kédougou pour assurer durablement la fourniture en eau ; • Former les éleveurs en technique de valorisation des déchets issus des systèmes de production pastoraux ; • Former les éleveurs en technique de transformation du lait.

7. Attentes du projet

• Réaliser des ouvrages accessibles financièrement aux ménages vulnérables ; • Favoriser la culture fourragère en s’appuyant sur les ressources en eau disponibles ; • Aménager des toilettes publiques dans les foirails, abattoirs et laiteries ; • Aménager des parcs de vaccination pour stopper la propagation de maladies d’origine animale.

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Acteur consulté : Gouverneur

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec monsieur le Gouverneur de la Région de Kédougou, monsieur Saer NDAO. La séance a commencé à 10h36mn et elle a pris fin à 11h10mn.

1. Points abordés

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• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• La prise en charge de l’assainissement améliore le cadre de vie. Donc, le projet est positif.

3. Enjeux majeurs

• Amélioration du cadre de vie ; • Préservation de la santé publique ; • L’accès à l’assainissement est lié à l’accès à l’eau ; • Projet de potabilisation de l’eau de surface de la SONES.

4. Contraintes identifiées

• La police d’hygiène fait défaut dans les zones reculées ; • La pollution des eaux de surface par l’orpaillage traditionnel ; • Le manque d’eau potable ; • La profondeur de la nappe et la rareté des eaux souterraines.

5. Craintes et Préoccupations

• Le manque d’informations sur le projet ; • Les retards d’exécution du projet ; • L’éloignement de la région de Kédougou ; • Les aléas climatiques.

6. Suggestions et recommandations

• Prendre en charge toutes les préoccupations communicationnelles ; • Réajuster la communication en fonction des étapes ; • Consulter les techniciens de l’Etat sur la faisabilité du projet ; • Faire une très bonne étude du milieu pour espérer atteindre les objectifs du projet ; • Eviter la remise des compteurs à cause du temps d’attente des études et la mise en œuvre.

7. Attentes du projet

• Partager les informations utiles sur le projet avec tous les acteurs ; • Mettre toutes les parties prenantes au même niveau d’informations.

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Acteur consulté : Service Régional de l’Urbanisme et de l’Habitat

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec le chef du Service Régional de l’Urbanisme et de l’Habitat. La séance a commencé à 12h04 mn et elle a pris fin à 12h27 mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• C’est un projet important pour les populations ; • Il y a un problème d’assainissement dans la région de Kédougou.

3. Enjeux majeurs

• L’alimentation des populations en eau potable ; • L’accès à l’assainissement réduit le péril fécal et améliore la santé publique.

4. Contraintes identifiées

• La rétention d’informations cruciales sur le projet ; • La non-implication des autorités administratives, territoriales et des communautés dans la prise de décisions ; • La fréquence de l’érosion hydrique (ravinement) dans la région.

5. Craintes et Préoccupations

• Risques de pollution de la nappe phréatique si les latrines sont défectueuses ; • La lenteur dans l’exécution du projet.

6. Suggestions et recommandations

• Elaborer un bon plan de communication pour faciliter l’appropriation du projet ; • Lutter contre le ravinement pour sécuriser les ouvrages ; • Essayer de valoriser les eaux pluviales pour diversifier les sources d’approvisionnement.

7. Attente du projet • Capitaliser les acquis d’expériences dans la gestion des ressources en eau en phase de planification.

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Acteur consulté : Service Régional d’Appui au Développement Local

L’an deux mille vingt, le Vendredi vingt-quatre avril s’est tenue une consultation avec le chef du Comité d’Appui au Développement Local. La séance a commencé à 16h00 mn et elle a pris fin à 16h30 mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• L’hygiène, l’eau et l’assainissement sont des facteurs de santé ; • La région de Kédougou a un problème d’eau, d’assainissement et d’hygiène ; • L’assainissement périurbain n’est pas développé dans la région ; • Le monde rural souffre énormément du manque d’eau.

3. Enjeux majeurs

• L’alimentation des ménages en eau potable ; • La dépollution des eaux de surface ; • Le risque de pollutions de la nappe phréatique par les fausses sceptiques ; • L’amélioration de la santé publique.

4. Contraintes identifiées

• La pollution des eaux de surface ; • La profondeur de la nappe phréatique ; • Les inondations des basfonds ; • L’érosion hydrique (ravinement) ; • La défécation à l’air libre.

5. Craintes et Préoccupations

• La non-viabilisation des quartiers périphériques ; • L’occupation anarchique de l’espace périurbain ; • La cherté des édicules ;

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• La prolifération de maladies ; • L’installation d’édicules publics dans les quartiers irréguliers risque d’entrainer des conflits fonciers et sociaux.

6. Suggestions et recommandations

• Développer l’industrie de l’assainissement dans les zones du projet ; • Aménager un réseau de drainage et une station de traitement des eaux usées ; • Inclure un volet suivi au programme d’assainissement pour la pérennité du projet ; • Former les bénéficiaires à l’entretien des ouvrages ; • Former des jeunes dans chaque zone pour qu’ils assurent la maintenance des ouvrages ; • Construire des unités de traitement et de valorisation des déchets ; • Aménager des latrines en deux compartiments à usage alterné.

7. Attentes du projet

• Eviter de réaliser des ouvrages coûteux pour les couches vulnérables ; • Mettre en place un système de paiement étalé en cas de participation financière des communautés.

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Acteur consulté : ONG SADEV

L’an deux mille vingt, le Samedi vingt-cinq avril s’est tenue une consultation avec le responsable de l’ONG SADEV, monsieur Gorgui GUEYE. La séance a commencé à 10h10 mn et elle a pris fin à 10h25 mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• Ce projet a un relent communautaire ; • Il représente une aubaine pour les populations ; • L’assainissement est certes une nécessité mais l’hydraulique doit être la priorité dans la région de Kédougou.

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3. Enjeux majeurs

• La défécation à l’air libre ; • La gestion des eaux usées et des déchets ; • L’amélioration de la santé publique ; • La préservation de l’Environnement ; • La promotion de l’hygiène publique.

4. Contraintes identifiées

• L’approche ATPC face au taux de pauvreté élevé à Kédougou ; • Les pénuries récurrentes d’eau potable ; • Les risques de pollutions des ressources en eau ; • Les faibles réserves d’eau souterraine.

5. Craintes et Préoccupations

• L’absence d’un volet hydraulique pour la région de Kédougou dans le projet ; • La nature du sol.

6. Suggestions et recommandations

• Revoir la planification du projet en y intégrant la pauvreté ; • Sensibiliser les populations pour s’assurer de l’acceptabilité sociale du projet ; • Travailler en étroite collaboration avec les structures de : l’hydraulique, l’ARD et le service régional de la planification pour atteindre les objectifs du projet ; • Faire des études spécifiques pour la détermination des sites et le choix des types d’ouvrages.

7. Attentes du projet

• Assurer la fourniture permanente des ménages en eau potable ; Tenir en compte les réalités culturelles de chaque zone dans la planification du projet.

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Acteur consulté : Division Régionale de l’Hydraulique

L’an deux mille vingt, le Lundi vingt-sept avril s’est tenue une consultation avec le chef du Service Régional de l’Hydraulique. La séance a commencé à 11h00mn et elle a pris fin à 11h35 mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ;

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• Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• C'est un projet qui vient à son heure car il y a des localités qui n'ont pas encore accès à l'eau potable et à l'assainissement aussi bien pour le volet urbain que le volet rural ; • Les ressources en eau sont gérées par la Division régionale de l'Hydraulique qui représente et le Ministère de l'Eau et de l'Assainissement et les Directions. Elle travaille également pour le compte de l'OFOR qui n'a pas de personnels au niveau des régions.

3. Enjeux majeurs

• Le raccordement des ménages aux réseaux d'adduction d'eau potable ; • L’existence d’un cadre de concertation et d’harmonisation des interventions ; • La division régionale de l’hydraulique capitalise de l’expérience dans l’évaluation environnementale ; • Les impacts négatifs de l'orpaillage sur les forêts et les cours d'eau (abattement d’arbres, dragage, ensablement et pollution des eaux au mercure) ; • La destruction de la flore et de la faune aquatique ; • La réduction de la pénibilité des tâches ménagères et l’impulsion d’activités génératrices de revenus ; • Le développement des activités agricoles et pastorales périurbaines ; • La disponibilité des ressources en eau pour les besoins du projet à Kédougou.

4. Contraintes identifiées

• La fréquence et la force des précipitations ; • L’enclavement de certaines zones de la région en saison hivernale ; • La pression sur les ressources en eau ; • La nature du relief.

5. Craintes et Préoccupations

• La non-implication de la division régionale de l’hydraulique qui joue un rôle régalien dans ce projet ; • La non mobilisation à temps des moyens financiers nécessaires au bon déroulement du projet ; • Les retards de démarrage et d’exécution de la mise en œuvre du projet ; • Les fouilles et les remblais changent la configuration des terrains des zones concernées par le projet.

6. Suggestions et recommandations

• Démarrer les travaux en saison sèche pour éviter certaines perturbations qui sont liées à l'hivernage ; • Prévoir des types de véhicules pouvant accéder dans les différentes zones d'intervention durant la saison des pluies ; • Prévoir une bonne campagne de sensibilisation des populations bénéficiaires ; • Mutualiser les efforts des acteurs pour stopper la dégradation des ressources en eau.

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7. Attentes du projet

• Appliquer les directives des responsables des services de l'Environnement et des Eaux et Forêts pour les mesures de gestion des risques environnementaux et sociaux ; • Sécuriser des fonds avec l'ouverture de comptes bancaires pour l'entretien, la réparation et le renouvellement des équipements d'exhaure en cas de panne des ouvrages ; • Faire un reboisement compensatoire en cas de coupe d’arbres dans la mise en œuvre de ce projet.

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Acteur consulté : Inspection Régionale des Eaux et Forêts

L’an deux mille vingt, le Mardi vingt-huit avril s’est tenue une consultation avec l’Inspecteur Régional des Eaux et Forêts, Colonel Malang KIDIERA. La séance a commencé à 11h46mn et elle a pris fin à 12h33mn.

1. Points abordés

• Avis et perception sur le projet ; • Craintes et préoccupations ; • Enjeux environnementaux et sociaux liés au projet ; • Impacts et effets du projet ; • Contraintes liées à la mise en œuvre du projet ; • Attentes et recommandations ; • Besoins en renforcement de capacités.

2. Avis et Perception du projet

• C’est un excellent projet si bien que la problématique de l’assainissement concerne toutes les régions y compris celle de Kédougou ; • L’assainissement touche directement le cadre de vie des populations ; • Le choix de la région de Kédougou est pertinent à plus d’un titre.

3. Enjeux majeurs

• Le défi de l’adduction d’eau pour les ménages ; • La défense et la restauration des sols ; • Remblaiement des ravins ; • Amélioration de l’infiltration ; • Les mises en défens ou protection des espaces naturels boisés ; • L’aménagement des mares naturelles pour faciliter l’abreuvement des animaux ; • La réduction des pressions sur les ressources hydriques ;

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• La dépollution et la potabilisation des eaux de surface et souterraine.

4. Contraintes identifiées

• La faiblesse de l’infiltration et l’importance du ruissellement ; • L’isolement de la nappe par endroits ; • La nature du relief ; • L’érosion éolienne et/ou hydrique ; • L’assèchement prématuré des mares naturelles ; • L’assèchement des cours d’eau (Falémé, Gambie) du fait notamment du dragage pratiqué par les orpailleurs traditionnels.

5. Craintes et Préoccupations

• Les éventuels blocages du projet faute de moyens financiers ; • Les agressions de la zone d’intérêt cinétique de la Falémé • La pratique de l’orpaillage traditionnel dans les zones forestières ; • La pollution des cours d’eau, des mares et de la nappe phréatique ; • La déforestation et ses conséquences climatiques.

6. Suggestions et recommandations

• Budgétiser toutes les interventions afin d’éviter des retards d’exécution ; • Faire la cartographie de l’orpaillage traditionnel afin de ressortir les zones dont les ressources hydriques sont polluées ; • Catégoriser et spécifier les problèmes d’eau et d’assainissement en fonction des zones d’intervention du projet ; • Faire l’état des lieux et cartographier les contraintes dans chaque zone.

7. Attentes du projet

• Mobiliser des engins mobiles et du carburant pour le service des Eaux et Forêts dans sa croisade contre la dégradation de l’Environnement ; • Etendre l’intervention du projet à la dépollution des eaux de surface.

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Le tableau des points soulevés pour les besoins en renforcement de capacités.

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Acteurs Besoins en renforcement de capacités (formations et thématiques, acquisitions consultées de matériels) AUTORIT Dans le cadre de l’EESS du projet spécial i2021, les autorités administratives ont ES exprimé les besoins en renforcement de capacités ci-dessous : ADMINIST Renforcement de capacités sur : RATIVES ✓ Le suivi et évaluation de projet et dotation de fonds nécessaires pour le fonctionnement du comité régional de suivi environnemental (CRSE) ✓ Le suivi et évaluation de projet et dotation de fonds nécessaires pour le fonctionnement du comité départemental de suivi environnemental (CDSE) ✓ L’évaluation des impacts ; ✓ Renforcement de capacité en personnel chargé des évaluations. SERVICES Les services techniques consultés ont identifié des besoins en renforcements de TECHNIQ capacités. Ils ont également proposé des mesures, pour renforcer les capacités des UES acteurs du projet, sous diverses formes que voici : ❖ Un renforcement en personnel ; ❖ Un renforcement en équipements matériels ; ❖ Un accompagnement ; ❖ Et enfin un renforcement en formation. De façon précise, les mesures de renforcement proposées sont les suivantes : ❖ En personnel

❖ Pour la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau (GDPRE) et également à la Division de la police de l’eau ; ❖ Recrutement de personnel d’appui nécessaire à la mise œuvre ; ❖ Recrutement de techniciens en Assainissement en vue de renforcer les RH de la direction. ❖ En équipements matériels ❖ Dotation de matériels, roulants à la DEEC, permettant de faire un bon suivi environnemental des travaux ;

❖ Renforcement en matériels de mesure : équipements portatifs

pour analyse des eaux ;

❖ Renforcement en logistiques pour le contrôle des rejets des

STEP réalisés dans le cadre du projet ;

❖ Renforcement en moyens logistiques (GPS, véhicules,

carburant) pour le suivi de la mise en œuvre du PCGES du

projet.

❖ Dotation en matériel de lutte contre les vecteurs, d’outils de mesure et de contrôle de la qualité de l’eau aux services

techniques concernés ;

❖ Appui institutionnel en kits de mesure de la qualité de l’air, SERVICES laboratoire d’analyse de la qualité de l’eau, appareils photo, TECHNIQ imprimantes et ordinateurs ; UES ❖ Dotation en mobiliers ou équipements de bureaux ; ❖ Renforcer les capacités des DREEC en logistique (véhicule), en SIG (cartographie), en kits de protection et de mesure de la qualité des eaux. ❖ Dotation en équipements informatiques, d’EPI et de bons de carburant pour le suivi des chantiers. ❖ Appui logistique : renforcement du parc roulant, prise en charge des agents impliqués, dotation en carburant ❖ Dotation en carburant pour permettre à l’ARD de mener ses activités de suivi ;

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Acteurs Besoins en renforcement de capacités (formations et thématiques, acquisitions consultées de matériels) ❖ Dotation de véhicules pour la coordination des missions de terrain ; ❖ Appui logistique : ordinateurs, photocopieuse, vidéo projecteur ; ❖ Dotation en intrants (produits fertilisants, production de plants) pour supporter le reboisement après les terrassements pour les besoins du projet. ❖ La fourniture de matériels logistiques et bureautique leur permettant d’assurer pleinement leurs missions. ❖ L’octroi de personnel qualifié. ❖ Un accompagnement ❖ Accompagnement à la réinstallation/recasement des PAP ; ❖ Pour l’appui institutionnel, en attente d’une proposition du projet dans le cadre d’un programme de partenariat ; ❖ Appui institutionnel : construction de parcs de vaccination et de SERVICES pistes de pâturage ; TECHNIQ ❖ Renforcer les capacités des DREEC à travers des stages dans UES les pays industrialisés qui sont en avance en matière de suivi environnemental.

❖ En formation avec des thématiques multivariées sur :

❖ La formation sur des thématiques diverses et pertinentes pour

la mise en œuvre et le suivi du projet ;

❖ La gestion des impacts environnementaux cumulatifs des

interventions sectorielles dans les bassins versants ;

❖ La prise en compte des changements climatiques dans la planification et la mise en œuvre des travaux de génie

civil (AGEROUTE) ;

❖ La surveillance des stations d’épuration ; ❖ Le processus du traitement des eaux usées et leurs impacts ; ❖ Le suivi des milieux récepteurs des eaux usées ; ❖ La valorisation des boues de vidanges, ❖ L’identification des risques environnementaux : déchets ; nuisances sonores ; propreté du chantier ; pollution de l’air et de l’eau ; ❖ Le rôle et la responsabilité des acteurs du chantier ; ❖ Les Outils de surveillance environnementale ; ❖ La sécurité au travail ; SERVICES ❖ Les missions des délégués du personnel ; TECHNIQ ❖ La gestion de l’eau et des ouvrages en faveur des producteurs ; UES ❖ Le suivi environnemental et social des projets ; ❖ Les études d’impacts environnementales et sociales ; ❖ Le PAR pour les agents de la DA, les AGEX, et autres acteurs pertinents ; ❖ La méthodologie d’une évaluation environnementale et sociale dans le domaine l’eau et de l’assainissement au profit du personnel des zones cibles et du niveau central du SNH ; ❖ Les techniques de contrôle de la qualité de l’eau de consommation. ❖ La cartographie en théorie et en pratique ; ❖ La GIRE : Gestion des systèmes hydrauliques et développement rural

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Acteurs Besoins en renforcement de capacités (formations et thématiques, acquisitions consultées de matériels) ❖ Les techniques d’IEC ❖ La gestion des impacts environnementaux des ouvrages hydro agricoles (barrages et autres ouvrages de retenue d’eau) ; ❖ La cartographie : ce qui permettra d’établir la cartographie des zones de pâturage et des couloirs de transhumance ; ❖ Des thématiques environnementales en lien avec la gestion des ressources pastorales ; ❖ Le suivi de la qualité de l’eau ; ❖ La Sécurité et aux risques ; ❖ L’utilisation et la gestion des équipements de secours ; ❖ La valorisation des boues de vidanges et traitement des eaux usées ; ❖ Les stratégies de gestion et de valorisation des Eaux de surface ; ❖ Des modules portant sur le suivi-évaluation de projets ; ❖ Des modules en SIG ; ❖ La technique de construction des ouvrages prévus ; ❖ Le suivi-Evaluation de projets d’assainissement ; ❖ La gestion des ressources en eau et changements climatiques ❖ Les techniques de gestion des eaux usées et la mise en valeur des boues de vidange ; ❖ Les méthodes de traitement des eaux usées ; ❖ L’’approche du projet et les innovations dans le domaine de l’assainissement ; ❖ La cartographie (avec pratique sur le terrain) et fournir le matériel de support pour l’ARD ; ❖ Les différents types d’Evaluation Environnementale et leurs spécificités respectives afin d’outiller les acteurs au niveau local pour leur permettre d’être à la hauteur des attentes lors des travaux de validation ; ❖ La mise en œuvre du PGES ; ❖ L’appui à la maitrise d’ouvrage (Eau/Assainissement) ❖ La santé et la sécurité au travail en relation avec la GIRE ; ❖ Les méthodes de traitement des eaux usées ; ❖ Les logiciels de cartographie QGIS et Arc View ; ❖ Architecture et génie civil ; ❖ La gestion de projets et des ouvrages hydrauliques ; ❖ La dépollution des eaux de surface et souterraine ; ❖ Toutes les thématiques en lien avec la gestion et la préservation des ressources naturelles. ELUS Les élus locaux ont, également, formulé des besoins en renforcement de capacités : LOCAUX En formation sur : ✓ La gestion des documents administratifs et le recouvrement des taxes municipales pour le personnel ; ✓ Les risques liés à la consommation d’eau non potable ✓ La gestion des organisations pour les agents des ASUFOR ✓ GIRE pour l’équipe technique de la mairie ✓ Le suivi et évaluation environnemental ✓ La gestion et l’entretien technique des infrastructures

En équipements matériels ;

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Acteurs Besoins en renforcement de capacités (formations et thématiques, acquisitions consultées de matériels) ✓ Dotation de matériels informatiques à la mairie de Kayar ; ✓ Dotation en matériel de nettoyage ; ✓ Dotation en Équipements de protection individuelle ; ✓ Dotation en motocyclettes de l’équipe technique de la mairie ; ✓ Dotation en EPI pour le personnel de la salubrité publique ; ✓ Dotation en matériel roulant pour le ramassage des ordures. En accompagnement pour : ✓ La création d’un site web pour la mairie de Kayar ; ✓ Le recrutement d’un animateur dédié en suivi et à l’entretien des ouvrages hydrauliques ; ✓ L’élargissement des périmètres maraichers pour les femmes ; ✓ La construction d’une maison d’accueil pour les enfants en difficulté. Les acteurs à la base ont formulé les besoins en renforcement de capacités suivants : Groupement des Maraîchers de MIRAYA de TAMBACOUNDA ✓ Fournir aux agriculteurs et aux producteurs maraîchers un renforcement des capacités en techniques et bonnes pratiques culturales (quantité d’eau quotidienne nécessaire pour chaque type de spéculations). Directoire des femmes éleveurs de LOUGA ✓ Former les femmes dans la transformation des produits agricoles et laitiers ; ✓ Mettre à disposition une usine de transformation laitière ; Fédération des Associations Paysannes de Louga (FAPAL) de LOUGA ✓ Mettre à la disposition des producteurs des graines (Semences) de qualité adaptée aux changements climatiques ; ✓ Appuyer la fédération en matériels agricoles ; ✓ Soutenir financièrement les programmes ou projets de la fédération ; Groupement des femmes transformatrices « boloo and joubo » de LOUGA ✓ Appuyer les différents groupements en matériels agricoles ; ✓ Organiser des séances de formation sur les techniques agricoles ; ✓ Aider à la clôture des différentes parcelles agricoles ; ACTEURS Groupements des femmes Thiancone Hiraye et de Thiambé de MATAM A LA ✓ Formation en gestion des ressources en eau ; BASE ✓ Dotation en engrais, équipements agricoles et grillages de protection des périmètres agricoles ; ✓ Raccordement au réseau d’eau des périmètres agricoles ✓ Financement des activités d’extension du groupement.

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ANNEXES TECHNIQUES

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ANNEXE 2.II. : LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL

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Pour chaque activité proposée, remplir la section correspondante de la liste de contrôle. Les questions suivantes, classées par phase du projet, ont pour but de stimuler la prise en considération de la gamme tout entière des impacts. Pour trouver des mesures permettant de s’occuper de ces impacts, nous vous invitons à consulter la check-list des mesures d’atténuation (Annexe 2.iii). Toutes les mesures ne s’appliquent pas à tous les projets et toutes les mesures d’atténuation possibles n’ont pu être incorporées à ces tableaux.

Tableau 37 : Les mesures d’atténuation peuvent être amendées si nécessaire. Activité / Questions auxquelles il faut répondre OUI NON Si OUI, composan te du projet Sélection Quels sont les usages et activités actuels sur le site du site du projet proposé ? Qui sera déplacé ?

A quelle distance les habitations voisines se

trouvent-elles ?

Quels sont les types d’environnement, de paysage, de flore et de faune présents dans la zone ? Y trouve- t-on des espèces d’une valeur – biologique, médicale, culturelle, historique, sociale ou commerciale – particulière ? Si oui, le projet pourrait-il les endommager ? Le site lui-même revêt-il une importance particulière au niveau culturel, archéologique, historique ou social ?

Y a-t-il des points d’eau, des zones boisées, des marais ou d’autres sites vulnérables à proximité ? Planificati Quelles sont la nature, les quantités et les sources de Si Oui, on et matériaux de construction ? Quelle est leur s’inspirer des conceptio provenance (ex. : une carrière, une forêt relativement mesures n peu dégradée) ? adéquates d’atténuation Où les ouvriers dormiront-ils ? décrite en Quel type d’approvisionnement en eau, annexe 2.iii. d’installations sanitaires et d’élimination des déchets solides est prévu pour les ouvriers ? A-t-on entrepris les démarches nécessaires pour s’assurer que ces services seront fournis d’une manière qui sera respectueuse de l’environnement ? Phases de D’où viendront les équipes d’ouvriers ? Le constructi calendrier de la construction sera-t-il en conflit avec on et la période des récoltes ? d’exploita Comment les matériaux seront-ils acheminés et tion stockés sur le site ?

Existe t-il des services adéquats pour l’évacuation des déchets prévus pendant les chantiers ? Les équipements et matériel de sécurité et de secours en cas d’accident seront-ils disponibles pendant la phase de chantier et d’exploitation du projet ?

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Activité / Questions auxquelles il faut répondre OUI NON Si OUI, composan te du projet Existe t-il des impacts sur la santé des populations riveraines et celle du personnel de mise en œuvre et d’exploitation ? Existe t-il des impacts visuels causés par les travaux? Existe t-il des odeurs pouvant provenir du rejet des déchets des activités du projet ?

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ANNEXE 2.III. : CHECK-LIST DES IMPACTS ET DES MESURES D’ATTENUATION

ANNEXE 2.III.a Impacts positifs associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique

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Impact positifs de la sous-composante A1 : hydraulique Ouvrages Impacts Mesures de bonification / Impacts sociaux socio-économiques Mesures de bonification / environnementaux d’optimisation d’optimisation Phase travaux • Création d’opportunités d’emplois • Mettre en place des comités locaux et de revenus locaux de sélection des • Création de revenus pour les entreprises travailleurs • Favoriser la sous – traitance rural rural locale à compétence égale (niveau communal,

milieu urbain et urbain milieuet départemental et régional) Ouvrages AEP en en Ouvrages AEP Phase exploitation

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Ouvrages Impacts Mesures de bonification / Impacts sociaux socio-économiques Mesures de bonification / environnementaux d’optimisation d’optimisation • Amélioration durable des conditions de • Favoriser les prestataires, santé des populations locales, en fournisseurs et travailleurs locaux • Adaptation aux particulier des femmes et des filles • Sensibiliser les populations sur le changements • Mettre en place et mettre en (disponibilité et qualité de l’eau) ; respect des principes d’égalité et climatiques : œuvre une GIRE locale • Opportunités d’affaires pour les d’équité de genre

sécurisation de • Sensibiliser les usagers sur la prestataires privés de services grâce aux • Intégrer les indicateurs genre dans

l’approvisionnement gestion rationnelle des contrats de DSP ; la gestion et le suivi des fermiers en eaux potable par ressources hydriques et la • Réduction des inégalités inter-régionales • Promouvoir les branchements recours aux pollution des eaux ; et intra-régionale dans l’accès à l’eau sociaux et donner une priorité aux ressources les moins potable ménages les plus pauvres vulnérables aux • Equité et égalité dans l’accès à l’eau (ménages inscrits sur le Registre changements potable National Unique) ; climatiques • Création d’emplois lors durant • Réduction des pertes l’exploitation des infrastructures d’eau et économie d’hydraulique agricole et pastorale ; de la ressource ; • Amélioration de l’aménagement et de la • Réduction des valorisation des ressources des zones risques de ciblées contamination et de • Renforcement du sentiment pollution des d’appartenance nationale et de confiance nappes des administrés aux autorités • Amélioration des administratives et aux élus locaux ; facteurs écologiques • Amélioration des conditions de création et la diversité de revenus pour les femmes et leur

Infrastructures d’AEP dans les centres ruraux centres dans les d’AEP Infrastructures biologique des eaux autonomie (allègement du fardeau de souterraines induites l’eau pour les ménagères) par le repos des • Contribution à l’amélioration de l’équité nappes phréatiques filles/garçons dans l’accès à l’éducation (amélioration du taux brut de scolarisation et de transition vers le cycle moyen et secondaire)

• l’agriculture (réduction des • Inclusion sociale des populations • pauvres

n en neau en • Inclusion sociale des femmes Alimentatio

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ANNEXE 2.III.b. Impacts négatifs et risques associés à la Sous-composante A1 : Hydraulique et mesures d’atténuations

Les mesures d’atténuation sont identifiées pour assurer l’atteinte des objectifs du programme tout en prévenant et minimisant les impacts environnementaux indésirables. Les mesures d’atténuations seront exécutées, en principe, par le contractant lors de la phase de construction et par les services techniques concernés lors de la phase d’exploitation.

Le plan de gestion de l’environnement présente les impacts potentiels associés aux différentes activités du projet et qui sont susceptibles de se produire lors des phases de construction et d’exploitation de ce projet. La check-list décrit pour chaque source d’impact ou pour chaque type d’activité, la nature de l’impact en question et la mesure d’atténuation pour y remédier à l’impact négatif.

Les mesures proposées constituent les actions de base que les gestionnaires des différentes composantes du projet doivent prendre en considération notamment lors de la mise en œuvre des étapes de construction et d’exploitation. Il s’agit de prime abord, de mesures d'atténuations types pour les composantes/activités ayant un impact potentiel sur l'environnement. Ces mesures pourront être affinées dans le cadre des études environnementales et sociales spécifiques en fonction des zones d’influence des sous – projet et de la taille des travaux prévus dans chaque sous - projet. Ces études devront ainsi prendre en compte ces mesures types et les indicateurs définis dans le SGES du projet spécial i2021 qui constituent des engagements du promoteur.

Ainsi, en rapport avec ces impacts, des orientations relatives au renforcement des impacts positifs et d’autres relatives à la prévention, l'atténuation et la compensation des impacts négatifs sont déclinés. Ces directives générales sont formulées en tenant compte de la réglementation nationale en vigueur et des exigences des politiques de sauvegarde de la Banque mondiale dont nous avons jugé, par ailleurs, de l’opportunité de leur considération.

ANNEXE 2.III.b.1. Mesures générales d’atténuation des Impacts négatifs Les mesures d’ordre technique, à réaliser aussi bien lors de la phase de construction qu’en période d’exploitation, sont consignées dans le tableau 51.

Tableau 38 : Mesures d’atténuation générales pour l’exécution de tous les sous-projets Mesures Actions proposées

- Elaboration de manuel de procédures et des directives environnementales et - Mesures sociales à insérer dans les marchés de travaux réglementaires et techniques

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- Procéder au choix judicieux et motivé des sites d’implantation - Faire appel à la commission départementale d’identification et d’évaluation des impenses en cas d’expropriation - Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux - Veiller au respect des mesures d’hygiène et de sécurité des installations de chantiers - Procéder à la signalisation des travaux - Mesures - Employer la main d’œuvre locale en priorité d’exécution - Veiller au respect des règles de sécurité lors des travaux - Assurer la collecte et l’élimination des déchets issus des travaux - Mener des campagnes de sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA - Impliquer étroitement les services des collectivités locales dans le suivi de la mise en œuvre - Réhabiliter les carrières et autres sites d’emprunts - Respects des espèces protégées et règlement des taxes d’abattage

ANNEXE 2.III.b.2. Impacts négatifs et risques spécifiques à la sous-composante Infrastructures d’AEP de centres ruraux et mesures d’atténuation

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Impacts et risques liés à la A1) Fourniture et pose de nouveau réseau AEP pose des conduites d’adduction d’eau potable Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Maintien de la • Risque d’entrave • Informer les usagers des voies mobilité des aux déplacements de communication avant le populations des personnes et des démarrage des travaux ; riveraines, des animaux • Aménager des voies de usagers des routes • Risques d’entraves communication et du bétail de l’accès aux • Aménager des rampes habitations temporaires d’accès aux habitations lors des travaux ; • Fermer les tranchées ouvertes dans les 24 heures Préservation du • Abandon des • Assurer la collecte cadre de vie déchets inertes systématique et la prise en Travaux (déblais) charge des déchets par un Ouverture de prestataire agréé tranchées Protection du • Risque de • Procéder à un inventaire du

patrimoine découvertes patrimoine avant le

fortuites de vestiges démarrage des travaux

archéologiques • En cas de découverte fortuite

de vestige, arrêter les travaux

et informer les autorités

compétentes

• Risque de • Combler les tranchées et Protection des sols fragilisation et remettre en état les aires d’érosion hydrique remaniées à la fin des des sols ; travaux ; • Risque de pollution • Aménager des aires étanches des sols et des eaux pour le stockage des suite à des fuites substances dangereuses et les et/ou déversement entretiens de la machinerie ; de substances • Assurer la collecte dangereuses systématique et la prise en charge des déchets dangereux par un prestataire agréé. Continuité des • Risque de • Se rapprocher des services des destruction ou de concessionnaires afin de concessionnaires perturbation des disposer de la cartographie de publics réseaux des leurs réseaux ; concessionnaires • Informer les travailleurs de la (SEN’Eau présence de réseaux enterrés SENELEC, SONTATEL…) ;

• Risque d’accidents • Informer les travailleurs sur Gestion de la santé de travail et des les risques associés aux tâches et de la sécurité maladies qui leurs sont confiées et les professionnelles sensibiliser sur les mesures de sécurité ;

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Faire faire les travaux à risque par des ouvriers qualifiés • Risque accidents • Installer une signalisation liés au matériel verticale à l’approche des roulant pour la établissements humains et communauté limiter les vitesses à 20km ; • Risque d’accidents • Informer et sensibiliser les liés aux tranchées riverains et les usagers des (de chutes des voies de communication personnes dans les affectées avant l’ouverture de tranchées, accidents tranchées ; de la circulation • Baliser et sécuriser les aires de travail ; • Combler les tranchées aussitôt après la pose des conduites posées • Risque de • Sensibiliser les travailleurs et développement des les riverains des bases IST/SIDA chantiers sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Eviter les regroupements non • Risque nécessaires de personnes et d’augmentation des réduire le format des cas de COVID 19 rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. • Destruction de • Eviter autant que faire se peut Protection des terrasses et/ou de les dommages sur les biens biens des riverains rampes d’accès des riverains ; d’habitations • Compenser les biens endommagés ; • Remettre en état les terrasses et rampes d’accès d’habitations endommagés. Dépose de Préservation des • Risques • Informer et sensibiliser les conduites conditions d’exposition aigue à travailleurs sur le risque existantes sanitaires des fibres d’amiante d’amiantose et de saturnisme, à un manque et les mesures de protection d’identification et • Faire faire les travaux par des de méthode de ouvriers qualifiés, les doter travail approprié d’EPI appropriés et en exiger le port • Assurer la collecte des déchets et leur prise en charge par un prestataire agréé en vue d’une élimination sécurisée.

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Pose des Préservation de la • Risque d’exposition • Doter les travailleurs d’EPI et conduites santé des à des fumées et/ou à en exiger le port. travailleurs sciures de PVC Phase exploitation • Risque de • Assurer que les joints des Santé développement de conduites sont biens Mise en environnementale ; maladies à étanches ; service du Préservation de la transmission • Assurer des entretiens réseau santé des usagers hydrique réguliers du réseau ; des eaux (contamination de • Assurer un bon dosage des l’eau dans le réseau produits de potabilisation de de distribution et l’eau (chlore…) ouvrages de • Sensibiliser les usagers les stockage, des bornes règles d’hygiènes et les fontaines et au mesures de précaution. niveau domestique)

• A1) - Réalisation d’ouvrages génie civil : une bâche de 10 000 m3 + 02 châteaux d’eau R1 de 2500 m3 ;

Impacts et risques liés au fonçage, à l’équipement des forages et à la construction des réservoirs (châteaux d’eau)

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Préservation des • Pertes/restrictio • Respecter les procédures Acquisition des moyens ns d’accès aux légales d’acquisition des emprises d’existence des moyens assiettes foncières ; populations et des d’existence et • Si besoin réaliser un PAR ou terres des terres un PAR abrégé • Indemniser les personnes affectées avant le démarrage des travaux ; • Mettre en œuvre des mesures d’accompagnement au profit des personnes affectées Protection de • Empiètement • S’assurer que les emprises Libération des l’environnement sur des aires n’ont pas été acquises en emprises et des ressources classées ou des détriment d’aires classées ou écosystèmes des écosystèmes sensibles sensibles (zones (zones humides) ; humides) • Sensibiliser les travailleurs • Empiètement sur la protection des d’aires des aires classées ou des écosystèmes protégées ou sensibles (zones humides). classées

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Pollutions • Utiliser des véhicules et Circulation/transpor Préservation de la atmosphériques engins en bon état et les t des matériaux et qualité de l’air et et émissions de entretenir régulièrement ; équipements de l’ambiance gaz à effets de • Utiliser les véhicules et sonore serres ; engins les plus performants • Nuisances en termes de réduction des sonores émissions sonores. • Risque • Informer les travailleurs sur d’accidents de les risques liés aux tâches qui travail et des leurs seront confiées ; Gestion de la maladies • Les doter d’EPI et en exiger Fonçage, santé et de la professionnelles le port équipement des sécurité • Mettre en place une forages et procédure de travaux en construction des hauteur réservoirs • Risque • Installation une signalisation d’accident au routière à l’approche des niveau des établissements humains et communautés limiter les vitesses à 20km/h. • Risque de • Sensibiliser les travailleurs développement et les riverains des bases des IST/SIDA chantiers sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements d’augmentation non nécessaires de personnes des cas de et réduire le format des COVID 19 rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Protection des • Risques de • Aménager des aires étanches ressources pollution des pour le stockage des hydriques et eaux et des sols substances dangereuses et pédologiques suite à des fuites les entretiens de la de machinerie ; déversements • Assurer la collecte de polluants systématique et la prise en charge des déchets dangereux par un prestataire agréé. • Risque de • Faire faire les vidanges par contamination un prestataire agréé afin de des nappes par minimiser les risques de des boues de déversements accidentels de forage souillées boues.

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Préservation de • Modification du • Créer et maintenir un écran l’esthétique du paysage par la végétal autour des ouvrages paysage et du présence pour assurer leur insertion cadre de vie physique des paysagère ; réservoirs • Assurer la collecte • Prolifération systématique des déchets et des déchets leur évacuation vers des (boues et décharges autorisées. déchets de chantier) Phase exploitation • Risque de • S’assurer que les nappes surexploitation ciblées supportent les des nappes prélèvements envisagés ; • Promouvoir la gestion durable des ressources grâce à la sensibilisation des Mise en service des usagers sur l’économie de forages et des l’eau réservoirs • Risque de • Assurer un suivi régulier de colmatage des la qualité des eaux infrastructures prélevées et des entretiens Maintien de la d’adduction réguliers des réseaux disponibilité de d’eau et d’adduction ; l’eau d’équipement • Tenir compte de la capacité de forages avec de recharge des nappes et les eaux à fortes raisonner les prélèvements teneurs en fer pour éviter leur rabattement • Risque de précoce ; rabattement • Prévoir une source précoce de la alternative nappe et d’arrêt d’approvisionnement en eau de pour parer aux désagréments l’approvisionne en cas d’arrêt des captages. ment en eau • Risque de • S’assurer que les nappes Préservation de la salinisation des ciblées ne présentent pas un qualité des eaux risque trop élevé de nappes souterraines salinisation en cas de suite à prélèvement important ; l’avancée du biseau • Risque de • Sensibiliser les exploitants pollution des miniers et les orpailleurs eaux dans les traditionnel sur les risques zones minières pollution des eaux souterraines et de surface associés aux produits comme le mercure qu’ils sont susceptibles d’utiliser dans leurs process et assurer leur surveillance 301

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Assurer un suivi régulier de la qualité des eaux prélevées Sécurisation des • Risque • S’assurer que les formations zones d’affaissements géologiques traversées ne rapprochées aux de sol suite à comportent pas de risques autour des l’apparition de d’affaissement en cas de captages cône pompage prélèvement important aux d’eaux souterraines rabattements de nappe • Conflits entre • Promouvoir l’équité et éleveurs l’égalité dans l’accès à (concurrence l’eau ; Conflits sociaux pour accès à • Promouvoir la concertation, l’eau) et entre la collaboration entre agriculteurs et usagers de l’eau et une éleveurs gestion concertée de la (parcours du ressource. bétail)

• Discrimination • Proscrire toute Inégalités et basée sur l’âge discrimination dans l’accès vulnérabilité et la strate à l’eau. sociales sociale pour l’accès à l’eau

• A1)- Travaux de réalisation de 11 unités de potabilisation de traitement d'eau de surface

Impacts et risques liés aux unités de potabilisation de l’eau

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux • Respecter toutes les normes Préservation des • Pertes/restrictions relatives à l’expropriation des moyens d’accès aux moyens biens (emprises, parcelles d’existence des d’existence et aux agricoles, terrain privé, Acquisition populations terres occupation illégale etc.) ; des emprises S’assurer que les emprises sont

légalement acquises ;

• Réaliser un PAR en cas de besoin ; • Indemniser les personnes affectées avant le démarrage des travaux

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• Empiètement sur des • S’assurer que les emprises Protection de aires classées ou des n’empiètent pas sur des aires l’environnement écosystèmes protégées ou sensibles. et des ressources sensibles (zones humides) • Réduction de la • Veiller au respect strict de la couverture végétale législation forestière ; Protection de (espèces ligneuses et • Installer les ouvrages en dehors l’environnement herbacées) et des aires boisées ; Libération biologique et des destructions • Limiter les abattages d’arbres au des emprises ressources d’habitats strict minimum ; renouvelables fauniques ; • Procéder à des reboisements ; • Risque de • Sensibiliser les travailleurs pour braconnage éviter tout braconnage. Circulation Préservation de la • Pollution • Utiliser des véhicules et engins transport des qualité de l’air et atmosphérique et et bon état et les entretenir matériaux et de l’ambiance émission de gaz à régulièrement ; équipements sonore effet de serre ; • Utiliser les véhicules et engins • Nuisances sonores limitant les émissions de bruit • Risque de • Remettre en état les aires Conservation des fragilisation des sols remaniées et si possibles les ressources liée aux fouilles et reboiser pour parer à l’érosion pédologiques excavations des sols Construction • Risque de des ouvrages contamination des de sols suite à des fuites potabilisation et/ou déversements de polluants • Risque de • Aménager des aires étanches Préservation de la contamination des pour le stockage des substances qualité des eaux eaux suite à des polluantes et les entretiens de la fuites et/ou machinerie ; déversements de • Collecter les déchets et assurer substances leur prise en charge par un dangereuses prestataire agréé. Préservation du • Défiguration du • Créer un écran végétal autour paysage paysage par la des ouvrages pour assurer leur présence physique insertion paysagère ; des ouvrages et les • Collecter les déchets et les déchets abandonnés évacuer vers des décharges autorisées. • Risque de • Procéder à un recensement du Préservation du découverte fortuite patrimoine en amont des patrimoine de vestiges lors des travaux ; culturel fouilles et • En cas de découverte de vertiges excavation culturel, arrêter les travaux et alerter les autorités compétentes. Gestion de la • Risque d’accidents • Sensibiliser les travailleurs sur santé et de la de travail et des les risques et les doter d’EPI ; sécurité maladies • Faire faire les travaux à risques professionnelles par des ouvriers qualifiés.

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• Risque d’accident au • Installation une signalisation niveau des routière à l’approche des communautés établissements humains et limiter les vitesses à 20km/h. • Risque de • Sensibiliser les travailleurs et développement des les riverains des bases chantiers IST/SIDA sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements non d’augmentation des nécessaires de personnes et cas de COVID 19 réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Phase exploitation • Rejets des eaux • Assurer la collecte et le Protection de usées de rétro-lavage traitement des eaux usées avant Mise en l’environnement des filtres, des boues leur rejet dans la nature services des et des ressources issues des bassins de • Choisir des agents chimiques ouvrages de sédimentation ; moins dangereux potabilisation • Risque de rejets de l’eau d’eaux usées contenant de produits chimiques (Chlore, coagulant, floculant…) Santé • Risque de pollution • Assurer un suivi régulier de la environnementale accidentelle de l’eau qualité de l’eau distribuée aux (maladies à distribuée ; usagers ; transmission • Maitrise du dosage • Assurer un bon dosage des hydrique et des réactifs chimique produits de potabilisation de intoxications (coagulant, l’eau chimiques) floculant, chlore)

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux • Respecter toutes les normes Préservation des • Pertes/restrictions relatives à l’expropriation des moyens d’accès aux moyens biens (emprises, parcelles d’existence des d’existence et aux agricoles, terrain privé, Acquisition populations terres occupation illégale etc.) ; des emprises S’assurer que les emprises sont

légalement acquises ;

• Réaliser un PAR en cas de besoin ;

304

• Indemniser les personnes affectées avant le démarrage des travaux

• Empiètement sur des • S’assurer que les emprises Protection de aires classées ou des n’empiètent pas sur des aires l’environnement écosystèmes protégées ou sensibles. et des ressources sensibles (zones humides) • Réduction de la • Veiller au respect strict de la couverture végétale législation forestière ; Protection de (espèces ligneuses et • Installer les ouvrages en dehors l’environnement herbacées) et des aires boisées ; Libération biologique et des destructions • Limiter les abattages d’arbres au des emprises ressources d’habitats strict minimum ; renouvelables fauniques ; • Procéder à des reboisements ; • Risque de • Sensibiliser les travailleurs pour braconnage éviter tout braconnage. Circulation Préservation de la • Pollution • Utiliser des véhicules et engins transport des qualité de l’air et atmosphérique et et bon état et les entretenir matériaux et de l’ambiance émission de gaz à régulièrement ; équipements sonore effet de serre ; • Utiliser les véhicules et engins • Nuisances sonores limitant les émissions de bruit • Risque de • Remettre en état les aires Conservation des fragilisation des sols remaniées et si possibles les ressources liée aux fouilles et reboiser pour parer à l’érosion pédologiques excavations des sols Construction • Risque de des ouvrages contamination des de sols suite à des fuites potabilisation et/ou déversements () de polluants • Risque de • Aménager des aires étanches Préservation de la contamination des pour le stockage des substances qualité des eaux eaux suite à des polluantes et les entretiens de la fuites et/ou machinerie ; déversements de • Collecter les déchets et assurer substances leur prise en charge par un dangereuses prestataire agréé. Préservation du • Défiguration du • Créer un écran végétal autour paysage paysage par la des ouvrages pour assurer leur présence physique insertion paysagère ; des ouvrages et les • Collecter les déchets et les déchets abandonnés évacuer vers des décharges autorisées. • Risque de • Procéder à un recensement du Préservation du découverte fortuite patrimoine en amont des patrimoine de vestiges lors des travaux ; culturel fouilles et • En cas de découverte de vertiges excavation culturel, arrêter les travaux et alerter les autorités compétentes.

305

Gestion de la • Risque d’accidents • Sensibiliser les travailleurs sur santé et de la de travail et des les risques et les doter d’EPI ; sécurité maladies • Faire faire les travaux à risques professionnelles par des ouvriers qualifiés. • Risque d’accident au • Installation une signalisation niveau des routière à l’approche des communautés établissements humains et limiter les vitesses à 20km/h. • Risque de • Sensibiliser les travailleurs et développement des les riverains des bases chantiers IST/SIDA sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements non d’augmentation des nécessaires de personnes et cas de COVID 19 réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Phase exploitation • Rejets des eaux • Assurer la collecte et le Protection de usées de rétro-lavage traitement des eaux usées avant Mise en l’environnement des filtres, des boues leur rejet dans la nature ; services des et des ressources issues des bassins de ouvrages de sédimentation ; potabilisation • Risque de rejets de l’eau d’eaux usées contenant de produits chimiques (Chlore, coagulant, floculant…) Santé • Risque de pollution • Assurer un suivi régulier de la environnementale accidentelle de l’eau qualité de l’eau distribuée aux (maladies à distribuée ; usagers ; transmission • Maitrise du dosage • Assurer un bon dosage des hydrique et des réactifs chimique produits de potabilisation de intoxications (coagulant, l’eau chimiques) floculant, chlore)

• A1) - Travaux de remise à niveau d’ouvrages dans la DSP de Tambacounda ;

Impacts négatifs et risques liés à la mise à niveau des ouvrages hydrauliques

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Pollution • Utiliser des véhicules et Circulation/tra Préservation de la atmosphérique et engins et bon état et les nsport des qualité de l’air et de émission de gaz à effet entretenir régulièrement ; matériaux et l’ambiance sonore de serre ; • Utiliser les véhicules et équipements • Nuisances sonores des engins limitant les véhicules et engins de émissions de bruit chantier • Production de déchets • Assurer la collecte inertes ; systématique des déchets • Abandon dans la solides et leur évacuation Préservation du nature de déchets vers des sites de paysage et du cadre métalliques ou recyclage, de réutilisation de vie plastiques (pièces ou d’élimination. Travaux de électromécaniques, réhabilitation pièces de plomberie, des ouvrages et électropompes d’extension des obsolètes…) réseaux • Pertes d’espèces • Veiller au respect strict ligneuses et herbacées de la législation • Abattage de la faune forestière ; • Installer les ouvrages en dehors des aires boisées ; Préservation de la • Limiter les abattages végétation et de la d’arbres au strict faune minimum ; • Procéder à des reboisements ; • Sensibiliser les travailleurs pour éviter tout braconnage. • Risques de frustration • Se rapprocher des et de plaintes des concessionnaires afin de populations disposer de la (perturbation du cartographie de leurs Sécurisation de la ravitaillement en eau réseaux ; continuité des potable et de la • Informer les travailleurs services sociaux distribution de la présence de réseaux (eau potable) d’électricité suite à enterrés ; des arrêts programmés • En cas de dommages sur ou des incidents de les réseaux enterrés, travaux) arrêter les travaux et les réparer dans les plus brefs délais afin de minimiser les désagréments sur les usagers. • Risque de conflits liés • Privilégier la main- Préservation du au recrutement de la d’œuvre locale ; climat social main d’œuvre • Assurer une large diffusion des offres d’emploi pour assurer une égalité de chance à tous. 307

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Risque de pollution • Aménager des aires des sols suite à des étanches pour le stockage Préservation de la fuites et/déversement des déchets et les qualité des sols et de substances entretiens de la des ressources dangereuses ; machinerie ; hydriques • Collecter les déchets et assurer leur prise en charge par un prestataire agréé. • Risque d’accidents de • Sensibiliser les travail et des maladies travailleurs sur les risques professionnelles et les doter d’EPI ; • Faire faire les travaux à risques par des ouvriers Gestion de la santé qualifiés. et de la sécurité • Risque d’accident au • Installation une niveau des signalisation routière à communautés l’approche des établissements humains et limiter les vitesses à 20km/h. • Risque de • Sensibiliser les développement des travailleurs et les IST/SIDA riverains des bases chantiers sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements d’augmentation des non nécessaires de cas de COVID 19 personnes et réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Phase exploitation Maintien de la • Risque de • Promouvoir l’économie disponibilité de surexploitation de la de l’eau et raisonner les Mise en services l’eau et des nappe prélèvements ; des ouvrages différents usages • Rupture dans la • Prévoir des sources continuité du service alternatives d’eau et retour à des d’approvisionnement en sources non potables eau et sensibiliser les usagers contre la tentation de recourir à des sources non potables d’eau destinées à la consommation. 308

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Risque d’asséchement • S’assurer que les nappes Préservation de la et de salinisation des ciblées ne comportent pas qualité des eaux eaux suite à une de risque de salinisation avancée du biseau et qu’elles supportent les consécutivement au prélèvements prévus. rabattement des nappes • Risque de • Assurer un suivi régulier Santé contamination de des eaux à prélever ; environnementale l’eau potable par les • Sensibiliser les métaux exploitants miniers et les lourds (mercure dans orpailleurs traditionnels la région de sur les risques de Kédougou) contamination des eaux associés aux produits chimiques qu’ils sont susceptibles d’utiliser. • Risque de • Assurer une bonne développement de qualité de l’eau maladies à distribuée. Pour ce faire, transmission hydrique assurer un suivi qualitatif (contamination de régulier et un bon dosage l’eau dans le réseau de de produits de distribution et potabilisation. ouvrages de stockage, des bornes fontaines et au niveau domestique)

• A1) - Travaux d'extension/densification de réseaux d’eau potable et de réalisation de branchements sociaux

Impacts et risques liés aux branchements et à l’implantation des bornes fontaines Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation

Phase travaux Branchements Préservation • Risque d’interruptions • Faire faire les travaux par des des du bien-être ponctuelles de spécialistes pour minimiser les particuliers et des l’adduction d’eau interruptions du service implantation populations potable lors de d’adduction d’eau des bornes l’établissement des fontaines branchements Gestion • Risque de perte d’eau • Diligenter la réparation des rationnelle suite à des casses de conduites pour minimiser les de l’eau conduites pertes d’eau. Phase exploitation Gestion • Gaspillage de l’eau aux • Sensibiliser les usagers sur rationnelle bornes fontaines l’économie de l’eau Adduction de l’eau d’eau potable Préservation • Déversement et • Aménager un bassin fermé de de la santé stagnations d’eau collecte des eaux qui seront

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation

des autour des bornes déversées pour éviter la formation populations fontaines et de flaque et le développement de prolifération de larves de vecteurs de maladies moustiques (paludisme…)

ANNEXE 2.III.b.3. Impacts positifs associés à la sous-composante A2 : Infrastructures d’assainissement de centres ruraux et semi-urbains et mesures de bonification

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Impacts positifs de la gestion de l’assainissement et des ouvrages d’assainissement Ouvrages Impacts Mesures de bonification Impacts Mesures de bonification / environnementaux / d’optimisation d’optimisation • Privilégier les achats • Sensibiliser les • Sécurité de l’accès à l’assainissement ; locaux et l’emploi local populations afin de • Opportunité d’affaires pour les durant la phase de vaincre leurs fournisseurs et prestataires locaux ; travaux et réticences et de les • Création d’emplois d’exploitation ; inciter à substituer les • Pérennisation des ouvrages ; • Veiller à une implication boues stabilisées aux • Réduction des inégalités d’accès entre fertilisants zones géographiques ; effective de toutes les • Réduction de la chimiques ; • Amélioration de la santé animale parties prenantes, consommation • Promouvoir des • Amélioration de la productivité animale notamment les d’engrais activités de et des revenus des éleveurs populations et autorités chimiques reboisement autour • Amélioration des rendements des locales pour assurer • Développement des bassins de cultures et de revenus des paysans grâce l’acceptabilité des de micro- traitements des eaux à l’utilisation des boues stabilisées ouvrages; Tous les ouvrages écosystèmes usées ; comme fertilisants agricoles ; • Prendre en compte les (système autour des bassins • Intégrer la lutte • Création d’emplois et augmentation des d’assainissement) de traitement des considérations contre les revenus ; eaux usées culturelles lors de la changements • Sentiment de de confiance vis-à-vis de • Régénération des construction des climatiques dans la l’Etat et des autorités publiques ; écosystèmes ouvrages ; stratégie du projet • Promotion du genre et l’équité sociale ; aquatiques • Assurer des entretiens (gestion des GES, réguliers des ouvrages ; utilisation des sous- • Mettre un service de produits de qualité et de gestion de l’épuration pour la proximité par délégation fabrication de bio- de service public dans le fertilisants, secteur Assainissement traitement et pour assurer une bonne réutilisation des performance des eaux usées, etc.) ; réalisations ;

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Ouvrages Impacts Mesures de bonification Impacts Mesures de bonification / environnementaux / d’optimisation d’optimisation • Réaliser des branchements sociaux au profit des ménages à faible revenus ; • Accompagner les paysans afin d’optimiser les avantages des boues utilisées comme fertilisants ; • Privilégier la main- d’œuvre locale et assurer une large diffusion des offres d’emploi ; • Promouvoir les toilettes séparées (homme/femme)

• Sensibiliser les • Sensibiliser les • Réduction des populations sur le populations sur avantages rejets d’eaux usées • Réduction de la prévalence des maladies à respect des principes de l’utilisation des et de boues non transmission hydrique ; d’hygiène et pour un ouvrages traitées dans les • Production d’eaux usées traitées destinées bon usage optimal des d’assainissement ; Assainissement écosystèmes à l’agriculture ; infrastructures • Privilégier les prestataires collectif/ aquatiques • Promotion de l’investissement public et d’assainissement et fournisseurs locaux Centralisé • Réduction de la privé ; collectif • Respecter la mise en place pollution des sols • Promotion du développement urbain des investissements prévus • Amélioration du durable par les plans directeurs cadre de vie urbain d’assainissement

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Ouvrages Impacts Mesures de bonification Impacts Mesures de bonification / environnementaux / d’optimisation d’optimisation • Intégrer un dispositif qui • Recul de la vulnérabilité sanitaire des facilite l’accès pour les usagers à motricité enfants et du péril fécal • Assurer des réduite et les personnes • Recul de la vulnérabilité sociale des • Réduction de la âgées dans les édicules consommation informations aux parents liés à un manque d’assainissement publics ; d’eau ; bénéficiaires des • Amélioration dans la prise en compte de la • Mettre le dispositif lave- édicules/latrines et dignité humaine ; • Minimisation des mains dehors pour une des prestataires • Amélioration de l’iniquité en matière risques de surveillance et une Assainissement débordement de d’accès à l’assainissement pour les chargés de la vidange sensibilisation continues autonome populations démunies fosses septiques et pour un usage sur le lavage des mains par de déversements de optimales des • Amélioration de l’hygiène domestique et les enseignants dans les boues dans le cadre de la Santé publique établissements scolaires, de vie liés à la infrastructures • Production de boues biologiques • Inclure dans le volet IEC vidange manuelle stabilisées destinées à l’agriculture les critères de localisation

• Inclusion des personnes vivant avec un des ouvrages handicap d’assainissement et les méthodes de sécurisation des latrines traditionnelles

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ANNEXE 2.III.b.4. Impacts négatifs et risques associés à la sous-composante B2 et mesures d’atténuation

• A2) - Réalisation d’ouvrages d’assainissement (latrines et édicules) en milieu rural dans les régions de Tambacounda, Kédougou et Kolda

Tableau 39 : impacts et risques liés aux ouvrages d’assainissement individuels, édicules publiques et latrines Activités Enjeux Impacts/risques Mesures de bonification

Phase travaux Préservation de • Risque de pollution • Procéder à des arrosages des aires Fouilles et la qualité de atmosphérique et de travail et des pistes non excavations l’air et de de nuisances bitumées pour diminuer (Creusement l’ambiance sonores l’émanation de poussières et si des trous des sonore latrines) et possible installer une clôture de aménagement confinement de poussières autour des latrines et des zones de travail. des édicules • Risque • Procéder à des sondages pour d’interception des déterminer la profondeur des nappes et de nappes avant d’engager les Préservation de pollution des eaux travaux dans un contexte la qualité des suite à des fuites ou hydrogéologique inapproprié ; ressources déversements de • Aménager des aires étanches hydriques substances pour le stockage des substances dangereuses dangereuses et les entretiens de la machinerie ; • Collecter les déchets et assurer leur prise en charge par un prestataire agréé Conservation • Risque de • Procéder à un recensement du du patrimoine découvertes patrimoine culturel en amont des fortuites de vestiges travaux archéologiques • Arrêter les travaux en cas de découverte fortuite de vestiges culturel et alerter les autorités compétentes Phase exploitation • Risques Mise en d’infections virales • Sensibiliser les bénéficiaires sur service des Préservation de et bactériennes l’hygiène corporelle et celles des latrines et la santé des (hépatite A, de ouvrages édicules usagers maladies gastro- • Assurer la propreté des ouvrages publiques intestinales pour minimiser les risques de typhoïde, pullulation d’animaux choléra…) dû péril opportunistes comme les fécal lié à un défaut mouches et cafards. d’hygiène au niveau des latrines

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures de bonification

et édicules, et du lavage des mains • Risques de contamination par transport de germes infectieux par des insectes (mouches, cafards…) Préservation de • Risque • Faire une bonne étude du sol la sécurité des d’affaissement des surtout dans les zones usagers dalles des latrines et accidentées ; des édicules • S’assurer de la qualité des publiques matériaux de construction et des ouvrages réalisés, notamment en intégrer dans la procédure de passation des marchés, des clauses de garantie des ouvrages et/ou des infrastructures ; • Faire faire les travaux par des ouvriers qualifiés ; • Faire respecter les bonnes dimensions mesures de sécurité en matière de construction des latrines et édicules. Préservation de • Risque de • S’assurer que les latrines et la qualité des contamination des édicules ne comportent pas de eaux nappes par les risques de pollution des nappes souterraines latrines et les (fonds des trous latrines à au édicules publiques moins 10m du toit des nappes). Transport de • Prolifération • Assurer la propreté des latrines et germes d’insectes édicules pour éviter la infectieux et prolifération des mouches et parasitoses cafards • Nuisances • S’assurer que les fosses sont Cadre de vie olfactives équipées d’évents à même (conception et d’évacuer les gaz malodorants entretien des pour minimiser les nuisances ouvrages) olfactives

• A2) - Travaux de réalisation d’ouvrages d’évacuation et de traitement des eaux usées dans les centres semi-urbains de : Ourossogui, Kanel, Ranérou, Koumpentoum, Goudiry;

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Tableau 40 : impacts négatifs et risques liés aux réseaux d’assainissement (assainissement collectif) et mesures d’atténuation Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Continuité des • S’assurer que les emprises sont activités • Perturbations des légalement acquises ; Libération économiques activités socio- • Au besoin élaborer un PAR ou des emprises économiques un PAR abrégé pour assurer une compensation juste et équitable de toutes pertes liées au projet ; • Mettre en œuvre de mesures d’accompagnement au profit des personnes affectées Protection de • Empiètement sur des • S’assurer que les emprises l’environnement aires classées ou des n’empiètent pas sur des aires Ouverture et des ressources écosystèmes sensibles protégées ou sensibles. des tranchées (zones humides Maintien de la • Risque • Sensibiliser les riverains et les Pose des mobilité des d’entrave/perturbation usagers des voies de conduites populations des déplacements sur communication avant le riveraines et des les routes suite à démarrage des travaux ; usagers des l’ouverture de Aménager des déviations routes tranchées; temporaires ; • Risques d’entraves de • Aménager des plateformes l’accès aux d’accès aux habitations le habitations temps des travaux Préservation du • Abandon des déchets • Assurer systématique des cadre de vie minéraux (déblais) déchets et leur évacuation vers des décharges autorisées • Risque de découvertes • Procéder à un recensement du Protection du fortuites de vestiges patrimoine culturel en amont patrimoine archéologiques des travaux ; • Arrêter les travaux en cas de découverte fortuite de vestige culturel et informer les autorités compétentes. Conservation • Risque de fragilisation • Protéger les tranchées par des sols et d’érosion hydrique blindage ou talutage ; des sols • Remblayer les tranchées une fois les conduites posées ; • Réhabiliter les zones remaniées. Protection des • Risque de destruction • S’approcher des réseaux des des réseaux des concessionnaires afin de concessionnaires concessionnaires disposer de la cartographie de et maintien des (SDE, SENELEC, leur réseaux enterrés ; services publics SONTATEL…) ; • Informer les travailleurs de la • Risque d’arrêt des présence de réseaux enterrés. services concernés • Destruction de • Eviter autant que faire se peut, terrasses et/ou de les destructions de

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Protection des rampes d’accès terrasses/rampes d’accès aux biens des d’habitations habitations ; riverains • Compenser les rampes endommagées ; • Remettre en état les rampes/terrasses démolies. Préservation de • Risque de chutes de • Mettre en place une la sécurité des riverains dans des procédure de travaux de travailleurs et tranchées creusement et d’excavation des riverains • Informer les riverains avant l’ouverture des tranchées ; • Baliser les tranchées et les sécuriser pour en empêcher l’accès ; • Remblayer les tranchées une fois les conduites posées. • Risque de • Sensibiliser les travailleurs et développement des les riverains des bases chantiers IST/SIDA sur les risques d’IST/VIH- SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements non d’augmentation des nécessaires de personnes et cas de COVID 19 réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Préservation de • Risque d’exposition à • Sensibiliser les travailleurs sur Pose des la santé des des fumées et/ou de a les risques liés aux fumées de conduites travailleurs sciures de PVC PVC, le doter d’EPI et en exiger le port. Phase exploitation Préservation de • Risques d’infections • Réparer les conduites cassés le la santé des parasitaires, de plus rapidement possible pour populations maladies du péril éviter un déversement de Mise en fécal… liés à des grande ampleur d’eaux uses service du déversements dans le cadre de vie. réseau eaux d’effluent dans le • Sensibiliser les populations sur usées cadre suite à des fuites le risque lié au péril fécal. ou casses des conduites d’eaux usées • Risque de • Réparer les conduites cassées le Protection des contamination des plus rapidement possible pour ressources nappes suite à des minimiser le risque de hydriques fuites, ou casses des contamination des nappes. conduites

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation d’évacuation des eaux usées Maintien des • Risque de retours • S’assurer que les conduites sont performances d’effluent dans les bien dimensionnées et les des conduites conduites et de entretenir régulièrement. d’évacuation des déversement d’eaux eaux usées usées dans le cadre de vie des populations

Tableau 41 : impacts négatifs et risques liés aux fosses septiques et mesures d’atténuation Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Préservation de Risques de pollution • Utiliser des engins en bon état et les la qualité de atmosphérique entretenir régulièrement Fouilles et l’air excavations • Risque • Procéder à des sondages pour Protection des d’interception des déterminer la profondeur des nappes nappes et de nappes pollution des eaux • En cas d’interception de nappe, suite à des fuites procéder à un pompage leur ou déversements rabattement le temps des travaux. de substances dangereuses Conservation • Risque de • Procéder à un recensement du du patrimoine découvertes patrimoine culturel en amont des fortuites de travaux ; vestiges • Arrêter les travaux en cas de archéologiques découverte fortuite de vestige culturel et informer les autorités compétentes. Phase exploitation Mise en Préservation • Risques de • Veiller à ce que les fosses soit service des des conditions contamination par hermétiques et assurer la propreté fosses sanitaires des transport de des fosses pour éviter la prolifération septiques usagers germes infectieux des mouches et cafards ; par des insectes • Sensibiliser les usagers et les (mouches, vidangeurs les mesures d’hygiène et cafards…) de sécurité individuelle et collective. • Risques de contamination des usagers et des vidangeurs manuels par contact, ingestion et inhalation d’émanations de gaz. Préservation de • Risque • S’assurer que les fosses sont la sécurité des d’affaissement des construites conformément aux règles usagers dalles des fosses de sécurité. septiques 318

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Protection des • Risque de • S’assurer que les fosses sont eaux contamination des étanches souterraines nappes par les fosses

Tableau 42 : impacts négatifs et risques liés aux déposantes de boues de vidange Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Préservation des • S’assurer que les emprises moyens d’existence • Pertes/restrictio sont légalement acquises ; des populations n d’accès à des • Au besoin réaliser un PAR moyens pour recenser et indemniser Acquisition des d’existence les pertes occasionnées ; emprises • Mettre en œuvre des mesures d’accompagnement au profit des personnes affectées. Protection de • Empiètement • S’assurer que les emprises l’environnement et sur des aires n’empiètent pas sur des aires des ressources classées ou des protégées sensibles. écosystèmes sensibles (zones humides • Réduction de la • Respecter la législation couverture forestière ; Protection de végétale et • Limiter les coupes au strict Libération des l’environnement et destructions minimum nécessaires ; emprises des ressources d’habitats • Procéder à des reboisements fauniques ; autour des ouvrages ; • Risque de • Sensibiliser les travailleurs braconnage pour parer au braconnage. • Pollution • Utiliser des véhicules en bon Circulation et Préservation de la atmosphérique état et les entretenir transport des qualité de l’air et de et émission de régulièrement ; matériaux et l’ambiance sonore gaz à effet de • Utiliser les véhicules les plus équipements serre ; performants en termes de • Nuisances réduction des émissions sonores sonores. Aménagements Préservation des • Risque de • Remettre en état les zones de déposantes ressources fragilisation des remaniées ; (fouilles/excava pédologiques et de la sols liée aux • Procéder à des reboisements tion et travaux qualité des eaux fouilles et pour éviter la pollution des de maçonnerie) excavations sols ; • Risque de • Aménager des aires étanches contamination pour le stockage des polluants des sols et des et les entretiens de la eaux suite à des machinerie. fuites • Mettre en place une et/déversement procédure de travaux de de polluants creusement et d’excavation 319

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Doter les travailleurs d’EPI Préservation de la • Risque • Sensibiliser les travailleurs Pose des drains santé des travailleurs d’exposition à sur les risques d’exposition des fumées aux fumées de PVC, les doter et/ou de a d’EPI et en exiger le port. sciures de PVC Phase exploitation • Risques de • Tenir compte de la direction frustrations des vents dominants lors du Maintien de la liées aux choix des emplacements des Exploitation cohésion sociale nuisances déposantes et les isoler au (mise en service olfactives et moyen d’un écran végétal des déposantes) mouvements pour minimiser l’exposition d’opposition à de la population aux la mise en nuisances olfactives service des • Réaliser des campagnes déposantes d’enquêtes de gêne auprès des populations riveraines les plus exposées • Risque de • Doter les travailleurs d’EPI contamination (masques, lunettes, gants, Préservation de la des travailleurs bottes…) et en exiger le port. santé des travailleurs par des boues de • Mise en place d’un vestiaire et vidange non de douches pour le personnel stabilisées • Vaccination du personnel (Hépatite A et B. -Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite, Leptospirose. et Typhoïde), après avis du Médecin du Travail • Interdire de manger, boire dans les aires de travail Préservation de la • Risques • Eviter les rejets ou santé des populations d’infections l’utilisation agricole de boues en cas de parasitaires, non stabilisées ; dysfonctionnement d’hépatites, de • Sensibiliser les populations ou d’arrêt des maladies sur les risques sanitaires liées déposantes gastro- aux boues de vidange ; intestinales • Sécuriser les ouvrages et/ou du péril d’assainissement par des fécal liés aux barrières de protection rejets de boues • Prévoir des bouées de sauvetage au niveau des bassins de traitement

• Risque de • Aménager des dispositifs de contamination collecte (drains) des au niveau Préservation de la des sols et des des déposantes ; qualité des sols et des eaux par des • Prévoir une filière alternative eaux lixiviats de de prise en charge des boues boues ; en cas d’indisponibilité ou de

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • En cas d’arrêt dysfonctionnement des des déposantes, déposantes pour éviter les risque de rejets de boues sur le sol nu. contamination des sols et des eaux des boues non stabilisées Préservation du cadre • Risque de rejet • Proscrire le rejet des boues de vie et de l’hygiène des boues dans dans le cadre de vie. Pour publique le cadre de vie cela, signer un contrat avec un des populations prestataire fiable pour l’enlèvement régulier et sécurisé des boues de vidange. • Risque de • Proscrire le rejet des boues contamination non stabilisées dans la nature Préservation des des chaînes et le rejet de boues même écosystèmes et des alimentaires par stabilisées dans les cours organismes vivants des boues ; d’eau. • Risque d’eutrophisatio n des cours d’eau et de perte d’habitats aquatiques ; Gestion de la • Risque de • Eviter l’accumulation de prolifération des prolifération déchets solides tels que les espèces opportunistes d’animaux boues sèches sur les (rats, rapaces) opportunistes déposantes

Tableau 43 : impacts négatifs et risques liés aux stations de traitement des eaux usées

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux Préservation des • S’assurer que les emprises sont moyens • Pertes/restriction légalement acquises ; Travaux d’existence des d’accès à des • Au besoin réaliser un PAR Acquisition des populations moyens d’existence pour recenser et indemniser les emprises pertes occasionnées ; • Mettre en œuvre des mesures d’accompagnement au profit des personnes affectées Protection de • Empiètement sur • S’assurer que les emprises l’environnement des aires classées n’empiètent pas sur des aires et des ressources ou des écosystèmes protégées sensibles. sensibles (zones humides

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Protection de • Réduction de la • Respecter la législation l’environnement couverture végétale forestière ; Libération des et des ressources et destructions • Limiter les coupes au strict emprises d’habitats minimum nécessaires ; fauniques ; • Procéder à des reboisements • Risque de autour des ouvrages ; braconnage • Sensibiliser les travailleurs pour parer au braconnage. Circulation Préservation de • Pollution • Utiliser des véhicules en bon transport des la qualité de atmosphérique et état et les entretenir matériaux et l’air et de émission de gaz à régulièrement ; équipements l’ambiance effet de serre ; • Utiliser les véhicules les plus sonore • Nuisances sonores performants en termes de des véhicules et réduction des émissions engins sonores. • Risque de • Remettre en état les zones Conservation de fragilisation des remaniées ; la qualité des sols liée aux • Procéder à des reboisements ressources fouilles et pour éviter la pollution des hydriques et excavations sols ; Construction des pédologiques • Risque de • Aménager des aires étanches infrastructures contamination des pour le stockage des polluants d’assainissement sols et des aux eaux et les entretiens de la des effluents suite à des fuites machinerie (bassins…) et/ou déversements de polluants Préservation du • Défiguration du • Créer un écran végétal autour paysage paysage par la des installations par améliorer présence physique leur insertion paysagère ; es ouvrages et les • Collecter et évacuer les déchets déchets abandonnés vers des décharges autorisées. Préservation du • Risque de • Procéder à un recensement du patrimoine découverte fortuite patrimoine avant le démarrage de vestiges des travaux ; • En cas de découverte fortuite de vestiges culturels, arrêter les travaux et informer les autorités compétentes • Risque d’accidents • Mettre en place un service Gestion de la de travail et des médical et des comités santé et de la maladies d’hygiène, santé et sécurité au sécurité professionnelles travail pour le sui sanitaire des travailleurs ; • Désigner des coordonnateurs sécurité et Santé au Travail ; • Mettre en place un système de sécurité et santé au travail pour tous les intervenants sur site • Mettre en place une procédure de travaux de creusement et d’excavation

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation • Doter les travailleurs d’EPI adaptés ; • Faire l’évaluation des risques professionnels et mettre en place des mesures de prévention et de protection ; • Informer et sensibiliser la formation des travailleurs sur la prévention des risques professionnels et les méthodes de gestion ; • Faire faire les travaux à risques par des ouvriers qualifiés et les doter d’EPI • Risque d’accident • Mettre en place un plan de au niveau des circulation pour éviter les communautés accidents lors de la phase de travaux ; • Installer une signalisation verticale à l’approche des établissements humains et limiter les vitesses à 20km/h à leur traversée ; • Sensibiliser les conducteurs d’engins sur la limitation de vitesse surtout en milieu rural et baliser les pistes ; • Renforcer la sensibilisation auprès des populations limiter les risques d’accidents sur les voies d’emprunt ; • Risque de • Sensibiliser les travailleurs et développement des les riverains des bases IST/SIDA chantiers sur les risques d’IST/VIH-SIDA et les mesures de prévention ; • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Risque • Eviter les regroupements non d’augmentation des nécessaires de personnes et cas de COVID 19 réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. Phase exploitation Maintien de la • Risques de • Informer et sensibiliser les cohésion sociale frustrations liés aux riverains sur les avantages du nuisances projet ; olfactives et • Tenir compte de la direction mouvements des vents dominants lors du d’opposition à la 323

Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Mise en service mise en service des choix des emplacements des des STEP STEP et des STEP ; déposantes • Couvrir les bassins et les ventiler pour minimiser les émanations d’odeurs incommodantes. Préservation du • Nuisances • Bien ventiler les bassins de bien-être des olfactives liées aux traitement et réduire le temps riverains bassins de de séjour des effluents pour traitement minimiser les émanations d’odeurs incommodantes. • Risque de • Sensibiliser les travailleurs sur Préservation de contamination des les risques liés aux tâches qui la santé et de la travailleurs par des leur sont confiées, les doter sécurité des bio-aérosols et/ou d’EPI et en exiger le port. travailleurs éclaboussures d’effluents • Risques d’accidents (chutes de travailleurs dans les bassins,…) liés à l’exploitation et l’entretien des ouvrages • En fonctionnement • Assurer des entretiens réguliers dégradé/d’arrêt des installations pour maintenir risques de maladies leurs performances ; (d’hépatites, • Prévoir un système alternatif gastro-entérites, de traitement des effluents pour Préservation de maladies du péril assurer leur prise en charge en la santé des fécal) liés aux cas de dysfonctionnement des communautés déversements installations ; riveraines d’effluents • Garder à l’esprit les équipements nécessaires pour prendre en charge les besoins en énergie du projet, en définissant la zone d’implantation du projet; • Sensibiliser les populations sur les risques sanitaires liés au contact avec les effluents. • En cas de • Assurer des entretiens réguliers Préservation de dysfonctionnement, des installations pour maintenir la qualité des risque de leurs performances ; sols et des eaux contamination des • Prévoir un système alternatif sols suite à des de traitement des effluents pour fuites et/ou assurer leur prise en charge en déversements cas de dysfonctionnement des d’effluents installations ; Préservation du • Risque d’abandon • Assurer la collecte cadre de vie et de déchets solides systématique de déchets de

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Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation de l’hygiène de dégrillage des dégrillage et leur évacuation publique effluents vers des décharges autorisées. Préservation des • Risque de • Assurer des entretiens réguliers écosystèmes et contamination des des installations pour maintenir des organismes chaînes leurs performances ; vivants alimentaires par • Prévoir un système alternatif d’effluents bruts ou de traitement des effluents pour insuffisamment assurer leur prise en charge en épurés ; cas de dysfonctionnement des Risque d’eutrophisation installations ; des cours d’eau et de perte d’habitats aquatiques ;

ANNEXE 2.III.b.5. Impacts positifs associés à la sous-composante : composante B2 : Appui institutionnel et mesures de bonification

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Récapitulatif des impacts positifs associés à la réalisation de travaux d'hydraulique agricole et pastorale dans les régions de Tambacounda, Kaffrine et Louga

Ouvrages Impacts socioéconomiques Mesures de bonification / d’optimisation • Opportunités d’affaires pour les fournisseurs et prestataires • Sensibiliser les paysans sur les mesures d’hygiènes en cas de locaux ; manipulation des eaux usées traitées des boues stabilisées ; • Opportunité de développement de cultures • Veiller à une gestion rationnelle des ressources en eau et une maraîchères et d’augmentation des revenus des utilisation optimale par les bénéficiaires ; paysans ; • Analyser les besoins en formation des OCB (groupements féminins,

• Augmentation de rendements des cultures et des associations, etc.) et mettre en œuvre des programmes pour y Réalisation de revenus des agriculteurs ; répondre ; travaux • Assurer aux paysans des formations dans la pratique du • Augmentation de l’offre de produits maraîchers ; d'hydraulique maraîchage et la commercialisation et la transformation des agricole et • Amélioration des conditions sanitaires grâce à une produits ; pastorale dans meilleure alimentation ; • Faciliter aux producteurs l’accès aux financements et aux intrants les régions de • Amélioration de la disponibilité de l’eau pour le bétail et agricoles ; Tambacounda, réduction des déplacements à la recherche de points d’eau ; • Sensibiliser les paysans sur les stratégies d’économie de l’eau ; Kaffrine et • Augmentation de la productivité des animaux d’élevage • Faciliter aux éleveurs l’accès aux financements à des races ou Louga pour 5 grâce à une meilleure alimentation et une réduction des variétés plus productives ; sites déplacements pour l’accès aux points d’eau ; • Promouvoir les cultures fourragères ; • Augmentation des revenus des éleveurs • Implanter les forages dans les unités pastorales existantes pour • Résilience aux changements climatiques/sécurisation de éviter des risques de conflits entre éleveurs et agriculteurs l’accès à l’eau pour les activités agropastorales • Créer un cadre de concertation entre agriculteurs et éleveurs pour réduire les risques de conflits

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ANNEXE 2.III.b.6. Impacts négatifs et risques associés à la sous-composante : composante B2 : Appui institutionnel et mesures d’atténuation

Récapitulatif des impacts positifs associés à la réalisation de travaux d'hydraulique agricole et pastorale dans les régions de Tambacounda, Kaffrine et Louga Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Travaux • Risque de spéculations se Gestion des traduisant par des spéculations difficultés de • Suivre les procédures légales Acquisition foncières disposer des d’acquisition des emprises des emprises assiettes foncières nécessaires à l’implantation des ouvrages • Suivre les procédures légales d’acquisition des emprises ; • Si nécessaire élaborer un PAR • Risque de pertes abrégé pour recenser et évaluer Préservation des et/ou restrictions les pertes ; moyens d’accès à des terres • Indemniser les pertes avant le d’existence des agricoles démarrage des travaux ; populations • Assurer un accès prioritaire des personnes affectées aux réalisations du projet ; • Mettre en œuvre des mesures d’accompagnement en faveur des personnes affectées Préservation de • Pollutions • Utiliser des véhicules et engins et la qualité de atmosphériques et bon état et les entretenir l4air et du climat émissions de gaz à régulièrement ; effet de serre ; • Utiliser des véhicules et engins • Dégradation de minimisant les émissions sonores l’ambiance sonore Préservation des • Risque • S’assurer que les emprises sont aires protégées d’empiètement sur choisies en dehors de toutes aires et des des aires protégées protégées et écosystèmes écosystèmes et des écosystèmes sensibles. fragiles fragiles Préservation de • Risque de • Privilégier les engins légers à Aménagement la qualité des compactage des défaut du travail manuel ; des périmètres sols et des sols par les engins • Aménager des aires étanches maraîchers ressources de chantiers ; pour le stockage des substances hydriques • Risques de dangereuses et les entretiens de la pollution des sols machinerie ; suite à des fuites et/ou déversements de polluants

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• Respecter les dispositions du Code forestier et du Code de la Chasse et de la protection de la Protection des • Risque de faune ; ressources dégradation de la • Limiter les coupes au strict naturelles faune et de la flore minimum nécessaire ; vivantes • Sensibiliser les travailleurs pour minimiser les risque de braconnage ; • Procéder à des reboisements compensatoires Risque d’accidents de • Faire faire les travaux à risques travail et des maladies par des ouvriers qualifiés et les professionnelles doter d’Epi. • Installer une signalisation Risque d’accident au verticale à l’approche des niveau des établissements humains et limiter communautés les vitesses à 20km/h à leur Préservation des traversée. conditions Risque de d’IRA • Doter les travailleurs d’EPI et en sanitaires et exiger le port. sécuritaire • Sensibiliser les travailleurs et les riverains des bases chantiers sur les risques d’IST/VIH-SIDA et Risque de les mesures de prévention ; développement des • Mettre des préservatifs à la IST/SIDA disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants • Eviter les regroupements non nécessaires de personnes et Risque d’augmentation réduire le format des rencontres des cas de COVID 19 nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. • Procéder à un recensement du patrimoine culturel avant le Préservation du Risque de découverte démarrage des travaux ; patrimoine fortuite de vestiges et • En cas de découverte fortuite de culturel de destruction de vestiges archéologiques arrêter patrimoine culturel les travaux et informer les autorités compétentes Réalisation des Préservation de Pollutions • Utiliser des engins conformes et travaux la qualité de l’air atmosphériques et les entretenir régulièrement d’hydrauliques et du climat émissions de gaz à effet de serre

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agricoles et • Prévoir des produits absorbants pastorale • ou neutralisants (boudins, Risques de pollution coussins, granulés pour récupérer Préservation des des ressources les polluants déversés ; ressources hydriques lors de la • Aménager une station muni d’un hydriques réalisation des séparateur d’hydrocarbures pour ouvrages de captage les entretiens de la machinerie ; d’eau souterraines • Mettre en place un barrage et/ou de surface flottant antipollution autour des équipements de captage installés en milieu aquatique. Préservation des Risque de fragilisation • Remblayer les tranchées aussitôt ressources des sols suite à après la pose des conduites ; pédologique l’ouverture de • Procéder à des reboisements pour tranchées pour la pose stabiliser les sols remaniés des conduites d’eau Exploitation Exploitation • Assurer un suivi régulier de la des ouvrages Risques de gaspillage qualité des boues et des eaux d’hydrauliques Gestion et de surexploitation usées traitées utilisées par les agricoles rationnelle des des ressources maraîchers ressources hydriques ; • Sensibiliser les maraîchers sur hydriques ; Risque de pollution des l’économie de l’eau ; Préservation de eaux par des effluents • Promouvoir les spéculations peu la qualité des et/ou des boues non exigeantes en eau et les eaux stabilisées techniques d’irrigation minimisant la consommation d’eau. Risque de • S’assurer que les eaux usées contamination de traitées sont aptes à être maraîchers suite à réutilisées à des fins agricoles ; l’usage d’effluents • S’assurer que les boues sont Préservation des bruts et/ou de boues suffisamment stabilisées avant conditions non stabilisées leur usage comme fertilisant. sanitaires et Risque de • Respect les règles d’hygiène des sécuritaires contamination des produits alimentaires ; consommateurs par des • Bien laver les produits avant leur produits maraichers cuisson/consommation ; souillés par des eaux • Procéder à des suivis réguliers de usées et/ou des boues a qualité des produits maraîchers non stabilisées Préservation du Risque de conflits entre • Assurer un bon dimensionnement climat social éleveurs pour l’accès des ouvrage afin minimiser les aux abreuvoirs ; temps d’attente avant l’accès aux Risque de conflit avec abreuvoirs ; les autres usagers de • Intégrer dans le schéma l’eau d’allocation des ressources en eau, les besoins des autres Exploitation projets de développement des ouvrages d’hydraulique intervenant dans la zone, des pastorale municipalités… ;

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• Renforcer la sécurité publique dans les zones d’intervention ; Préservation des Risque de vols de bétail • Créer un cadre de concertation et sécurités des comités de vigilance pour biens minimiser les risques de vol de bétail. Risque de dégradation • Sensibiliser les éleveurs sur la de la flore et de la protection de la végétation ; Préservation de végétation autour des • Promouvoir les cultures flore et de la abreuvoirs suite à une fourragères ; végétation augmentation de la • Sponsoriser des activités de charge pastorale et des reboisement coupes d’arbres pour nourrir les animaux Protection des Risques d’épuisement • Promouvoir la récupération et la ressources des nappes valorisation pastorale des eaux de hydriques superficielles pluies grâce à la construction e bassins de rétention. Risque de • Promouvoir la récupération et la contamination des valorisation agricole de la bouse ressources hydriques de vache. par les nitrates suite à une trop importante accumulation bouses de vaches autour des abreuvoirs Prévoir des équipements de soins vétérinaires dans les zones d’intervention (enclos pour vaccination des animaux, pharmacie Risque d’apparition de vétérinaires) ; Préservation de zoonoses jusque-là Assurer un suivi sanitaire régulier des la santé des inconnues dans les animaux ; animaux zones concernées suite Rester à l’affut des moindre signe à l’afflux d’animaux de d’épizooties ; provenance divers Sensibiliser les éleveurs sur les risques sanitaires ; Former les éleveurs pour un dépistage précoce de problèmes sanitaires

ANNEXE 2.III.b.7. Impacts positifs associés à la sous-composante C3 : Soutien à l’organisation du Forum mondial de l’Eau Dakar 2021et mesures de bonification

Ouvrages Impacts socioéconomiques Mesures de bonification Appui aux • Opportunité d’affaires pour les • Privilégier la main-d’œuvre infrastructures, fournisseurs et prestataires locaux ; locale et assurer une large équipements • Création d’emplois ; diffusion des offres d’emploi (stands, • Rehaussement du niveau d’équipement • Garantir un entretien pavillons) de Dakar en infrastructures de permanent des réalisations personnes ; pour assurer leur durabilité

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• Augmentation de la capacité du pays d’abriter des rencontres de dimension nationale, sous-régionale et mondiale.

Résumé des impacts positifs associés à la sous-composante C3 : Soutien à l’organisation du Forum mondial de l’Eau Dakar 2021 et des mesures de bonification

ANNEXE 2.III.b.8. Impacts négatifs et risques associés à la sous-composante C3 : Soutien à l’organisation du Forum mondial de l’Eau Dakar 2021 et des mesures d’atténuation

Impacts négatifs et risques associés la sous-composante C3 : Soutien à l’organisation du Forum mondial de l’Eau Dakar 2021 et leurs mesures d’atténuation Activités Enjeux Impacts/risques Mesures d’atténuation Phase travaux • Pollution Préservation atmosphérique et • Utiliser des véhicules et engins de la qualité de émission de gaz à en bon état et les entretenir l’air effet de serre ; régulièrement ; Transport des • Altération de la matériaux et qualité de équipements l’ambiance sonore ; Construction Préservation • Risque • Sensibiliser sur le risque des de la santé des d’augmentation des COVID-19. infrastructures travailleurs et cas de COVID 19 • Eviter les regroupements non des usagers des nécessaires de personnes et routes réduire le format des rencontres nécessaires ; • Respecter les mesures barrières et de distanciation sociale. • Risque d’accidents • Faire faire les travaux à risques de travail et des par des ouvriers qualifiés et les maladies doter d’Epi. professionnelles • Installer une signalisation • Risque d’accident au verticale à l’approche des niveau des établissements humains et communautés limiter les vitesses à 20km/h à leur traversée. • Sensibiliser les travailleurs et les riverains des bases chantiers sur les risques d’IST/VIH- • Risque de SIDA et les mesures de développement des prévention ; IST/SIDA • Mettre des préservatifs à la disposition des travailleurs migrants et/ou itinérants

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Préservation • Pollution des eaux • Assurer un entretien régulier de de la qualité suite à des fuites la machinerie ; des ressources et/ou déversements • Aménager des aires étanches hydriques de substances pour le stockage des substances dangereuses et déchets dangereux et les entretiens de la machinerie ; • Assurer la prise en charge des déchets dangereux par un prestataire agréé ;

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ANNEXE 2.IV: MODELE DE CLAUSES ENVIRONNEMENTALES A INSERER DANS LES DAO

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PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES A RESPECTER PAR L’ENTREPRENEUR

Etant donné que les activités de construction pourraient avoir des impacts négatifs sur le cadre physique et apporter des désagréments, gênes ponctuelles aux zones avoisinantes et aux riverains, il essentiel de définir et respecter des règles (y compris les interdictions spécifiques et les mesures à prendre pour la gestion de la construction) qui devront être soigneusement respectées par les contractants.

L'information qui suit, est donnée à titre de prescriptions à insérer, sous réserve d’éventuelles adaptations légères, au cahier des clauses techniques particulières du dossier d’appel d’offres des différents types d’ouvrage qui seront financés dans le cadre du projet. Elles devront être suivies en liaison avec la législation nationale en matière de santé, sécurité et hygiène au travail12.

1 – CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La réalisation de la présente étude visait la prise en compte de la dimension environnementale et sociale dans la planification et l’exécution du projet.

Ainsi, l’intégration de prescriptions environnementales et sociales dans le DAO telle que préconisée dans la stratégie de mise en œuvre de l’EES permet à l’entreprise adjudicataire du marché d’apprécier sa responsabilité environnementale et d’en tenir compte dans le planning et l’exécution des travaux. Ces prescriptions devront être respectées, sans exception, par l’Entrepreneur. A cet effet, elles feront l’objet d’un contrôle au cours des missions de visite de chantier.

De même, l’entrepreneur demeure responsable des accidents ou dommages écologiques qui seraient la conséquence de ces travaux ou des installations liées au chantier.

2 – INFORMATIONS ET MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

L’entrepreneur doit, en rapport avec le maître d’œuvre, veiller rigoureusement au respect des directives suivantes :

1. Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux sur le calendrier des travaux, l'interruption des services et les détours à la circulation, selon les besoins;

2. Limiter les activités de construction pendant la nuit. S'ils sont nécessaires, veiller a ce que le travail nocturne soit soigneusement planifié et que la communauté soit informée pour qu'elle puisse prendre les mesures nécessaires ;

3. Procéder à la signalisation des travaux ;

4. Mener des campagnes de sensibilisation sur les IST/VIH/SIDA pour les ouvriers et les populations locales…

5. Faire interdire : (i) la coupe des arbres pour toute raison en dehors de la zone de construction approuvée ; (ii) chasser ou capturer la faune locale ; (iii) utiliser des produits toxiques non approuvés, tels que des peintures au plomb ; (iv) perturber quoi que ce soit ayant une valeur architecturale ou historique ;

12 La série de décrets N°2006 – 1249 au décret N°2006 – 1261 334

6. La communauté sera avisée au moins cinq jours à l'avance de toute interruption de service (eau, électricité, le téléphone), par voies de presse (en privilégiant les radios communautaires ou locales lorsqu’elles existent).

3- ENTRETIEN ET GESTION DES DECHETS

Pendant la durée du chantier, l’Entrepreneur veillera à ce que l’ensemble du site et ses abords soient maintenus en bon état de propreté et à ce que les déchets produits soient correctement gérés en prenant les mesures suivantes :

• Suivre les procédures appropriées en ce qui concerne l'entreposage, la collecte, le transport et l'élimination des déchets dangereux. Pour les déchets comme les huiles usagées, il est indispensable de les collecter et de le remettre à des repreneurs agrées ;

• Identifier et délimiter clairement les aires d'élimination et spécifiant quels matériaux peuvent être déposés dans chaque aire ;

• Contrôler le placement de tous les déchets de construction (y compris les excavations de sol) dans des sites d'élimination approuvés (>300 m des rivières, cours d'eau, lacs ou terres marécageuses) ;

• Placez dans les aires autorisées toutes les ordures, métaux, huiles usées et matériaux en excès produits pendant la construction en incorporant des systèmes de recyclage et la séparation des matériaux ;

• L’Entrepreneur prendra les dispositions nécessaires pour éviter la dispersion par le vent ou les eaux de pluie par exemple avant l’élimination des déchets

• Les produits du décapage des emprises des Terrassements seront mis en dépôt et éventuellement réemployés,

• Le transport des terres dans l’emprise du terrain sur les lieux à remblayer ou leurs évacuations aux décharges publiques

• Minimiser la génération des déchets pendant la construction et réutiliser les déchets de construction là ou c’est possible

• Collecte et transfert des déchets de démolition, de terre excavée à des sites municipaux appropriés ou décharges contrôlées.

Les mesures suivantes devront être prises pour l’entretien du chantier:

• Identifier et délimiter les aires pour l'équipement d'entretien (loin des rivières, cours d'eau, lacs ou terres marécageuses) ;

• Veiller à ce que toutes les activités de l'équipement d'entretien soient faites dans les zones d'entretien délimitées ;

• Ne jamais éliminer de l'huile ou la verser sur le sol, dans les cours d'eau, les zones basses, les cavités des carrières désaffectées ;

4 – MESURES PREVENTIVES CONTRE LES NUISANCES SONORES ET LES EMISSIONS DE POUSSIERES

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L’Entrepreneur prêtera une attention particulière pour limiter les éventuelles nuisances par le bruit. A cet effet, il devra respecter les seuils de bruit prescrits par l’article R 84 du Code de l’Environnement. Il veillera à limiter l’usage des engins bruyants au strict nécessaire et arrêtera ceux qui ne servent pas (groupe électrogène par exemple). Sauf cas d’urgence, les nuisances sonores (engins, véhicules, etc.) à proximité d’habitations, seront prohibées de 19 heures à 8 heures ainsi que le week-end et les jours fériés.

Lors de l’exécution des travaux, pour lutter contre la poussière et les désagréments, le contractant devra:

• limiter la vitesse de la circulation liée a la construction a 24 km/h dans les rues, dans un rayon de 200 mètres autour du chantier et limiter la vitesse de tous les véhicules sur le chantier a 16 km/h ;

• placer des écrans contre la poussière autour des aires de construction en portant une attention particulière aux aires proches des habitations, zones commerciales et aires de loisirs ;

• arroser les routes en terre, les excavations, le matériel de remplissage et le sol entassé autant qu'il le faudra ;

5 – STOCKAGE ET UTILISATION DES SUBSTANCES POTENTIELLEMENT POLLUANTES

De manière générale, le stockage et la manipulation de substances potentiellement polluantes ou dangereuses (huiles, carburant…) devra respecter les principes suivants :

• limitation des quantités stockées ;

• stockage organisé, en un site ou selon des modalités ne permettant pas l'accès à une personne extérieure au chantier ;

• manipulation par des personnels responsabilisés ;

• signalisation du site de stockage par un panneau indiquant la nature du danger.

• Le stockage des produits chimiques liquides se fera sur rétention pour prévenir les déversements accidentels et la pollution du sol • Les produits chimiques utilisés devront être munis de fiche de données de sécurité (FDS) à afficher sur le lieu de stockage.

5.1 – Carburants et lubrifiants

Dans le cas où l’entrepreneur utilise dans le chantier des carburants et lubrifiants, ils seront stockés en conteneurs étanches posés sur un sol plan, propre et stable. Les conteneurs seront isolés du sol par une bâche plastique ou un matériau absorbant (sable ou sciure) pour permettre la récupération des éventuels rejets accidentels.

A l’issue des travaux, le site du chantier sera débarrassé de toutes traces ou sous-produits.

5.2 – Autres substances potentiellement polluantes

L’emploi d’autres substances potentiellement polluantes sera signalé au maître d’œuvre avant leur utilisation. L’entreprise apportera la preuve du caractère légal de leur emploi et le maître d’œuvre avisera

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les services techniques compétents pour autorisation et éventuellement prescription de consignes de précaution.

5.3 – Gestion des pollutions accidentelles

En cas de pollution accidentelle, l’Entrepreneur avisera sans délai le maître d’œuvre. En fonction de la composante de l’environnement concernée par la pollution, les services techniques compétents seront avisés. L’Entrepreneur prendra toute disposition utile pour faire cesser la cause du problème et procéder au traitement de la pollution.

Les consignes conservatoires prescrites devront être rapidement mise en œuvre.

5.4 – Principe d’intervention suite à une pollution accidentelle

En cas de déversement accidentel de substances polluantes, les mesures suivantes devront être prises :

• éviter la contamination du sol par le saupoudrage de produits absorbants spécifiques ;

• en cas de proximité d’une source d’eau (puits, cours d’eau…), éviter la contamination des eaux par blocage, barrage, digue de terre, dans un premier temps ;

• excaver les terres polluées au droit de la surface d’infiltration ;

• traiter les parties polluées de façon écologiquement rationnelle (mise en décharge, enfouissement, incinération, selon la nature de la pollution)

6 – PROTECTION DES ESPACES NATURELS CONTRE L’INCENDIE

Il sera fait une stricte application de la réglementation en vigueur (code forestier). D’une façon générale, l’emploi du feu est interdit sur le chantier sauf dérogation expresse délivrée par le maître d’œuvre dans la limite des permissions édictées par la réglementation nationale en vigueur. Dans ce cas, l’Entrepreneur observera les consignes minimales suivantes :

• brûlage autorisé uniquement par vent faible ;

• site préalablement débroussaillé sur vingt mètres de rayon ;

• feu sous surveillance constante d’une personne compétente armée de moyens de lutte contre l’incendie ;

• en cas de propagation, alerte rapide des secours et du maître d’œuvre par tout moyen ;

• extinction totale du foyer en fin du brûlage. Le recouvrement par de la terre est interdit.

7 – CONSERVATION DE L’INTEGRITE PAYSAGERE DU SITE

Aucune atteinte ne sera portée à la végétation située hors de l’emprise des ouvrages, des accès ou des aires de travail ou de stockage prévues. De plus, des mesures de protection sur les essences protégées ou rares devraient être prises.

Seul l’abattage des arbres autorisé par le service forestier est toléré (se conformer aux dispositions du code forestier en cas d’abattage d’arbre ou de déboisement). Des pénalités sont encourues en cas d’abattage non autorisé d’arbre ou la destruction de la végétation du site. L’Entrepreneur devrait effectuer une plantation de compensation après les travaux en cas de déboisement ou d'abattage d'arbres.

337

Les matériaux utilisés pour les travaux (sable et gravier notamment) doivent obligatoirement provenir des carrières et sablières autorisées et contrôlées par le service des mines. Conformément aux dispositions du code minier, les carrières et sites d’emprunts devront être impérativement réhabilités.

La remise en état des lieux avant repli de chantier pourra être imposée en cas de modification significative du site.

Toute zone de sensibilité environnementale doit être contournée par le projet (exemple des zones d’inondation saisonnière). Aussi, toutes les précautions doivent être prises afin de préserver les points d’eau (puits, sources, fontaines, mares…)

8- ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS

Pour permettre au projet de générer des retombées positives sur le milieu social d’accueil, l’Entrepreneur veillera à :

1. éviter que le projet modifie les sites historiques, archéologiques, ou culturels ;

2. prendre en charge les préoccupations des femmes et favoriser leur implication dans la prise de décision ;

3. recruter en priorité la main d’œuvre non qualifiée dans la population locale.

Les mesures suivantes sont à prendre au cas où des objets de valeur culturelle ou religieuse seraient mis à jour pendant les excavations :

• arrêter le travail immédiatement a la suite de la découverte de tout matériel ayant une valeur possible archéologique, historique ou paléontologique, ou autre valeur culturelle, de faire connaitre les trouvailles au promoteur et de la notifier aux autorités compétentes ;

• protéger les objets autant que possible en utilisant des couvertures en plastique et prendre le cas échéant des mesures pour stabiliser la zone afin de protéger correctement les objets;

• ne reprendre les travaux qu'après avoir reçu l'autorisation des autorités compétentes.

9 – OUVERTURE ET EXPLOITATION DES CARRIERES ET EMPRUNTS

L’Entrepreneur doit demander les autorisations prévues par les textes et règlements en vigueur dont le code minier avant toute ouverture et exploitation de nouvelle carrière. Avant de solliciter l’autorisation d'ouverture de nouvelles zones d'emprunts, les emprunts retenus pour les travaux d'entretien devront être épuisés.

10 – SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS

• assurer la sécurité de la circulation. • les tranchées seront au besoin, entourées de solides barrières, • un éclairage des barrières et des passerelles sera assuré pendant la nuit • assurer la signalisation et le gardiennage imposés. • assurer le passage des véhicules, sauf impossibilité absolue • les routes ne seront pas coupées en même temps sur plus de la moitié de leur largeur • les tranchées longeant les routes et engageant l’emprise de celles ci ne seront pas ouvertes sur une longueur supérieure à 200 m ;

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• préserver de toutes dégradations les murs des riverains, les ouvrages des voies publiques, tels que bordures, bornes etc… les lignes électriques ou téléphoniques et les canalisations et câbles de toute nature rencontrés dans le sol. • Maintenir en état de fonctionnement, pendant toute la durée des travaux, les câbles existants et les canalisations et installations existantes assurant la distribution d’eau potable, ou l’évacuation des eaux usées

11- ABANDON DES INSTALLATIONS EN FIN DE TRAVAUX

A la fin des travaux, l’Entrepreneur doit réaliser tous les travaux nécessaires à la remise en état des lieux. L’Entrepreneur récupère tout son matériel, engins et matériaux. Il ne peut abandonner aucun équipement ni matériaux sur le site, ni dans les environs. Les aires bétonnées sont démolies et les matériaux de démolition mis en dépôt sur un site adéquat approuvé par l’ingénieur. Au moment du repli, les drains de l'installation sont curés pour éviter l'érosion accélérée du site.

S’il est dans l’intérêt du Maître d’ouvrage de récupérer les installations fixes pour une utilisation future, l’Administration peut demander à l’Entrepreneur de lui céder sans dédommagement les installations sujettes à démolition lors d’un repli.

Après le repli du matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et joint au PV de la réception des travaux.

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ANNEXE 2.V: FICHE DE SUIVI (CHECK-LIST) DES OUVRAGES HYDRAULIQUES ET D’ASSAINISSEMENT

Village de ………………………………………………………Commune de……………………………………………… Date de visite :………………………………………………..Visité par :……………………………………………..………………………………………………. Ouvrages Hydrauliques : Impacts négatifs – mesures prises ??

Oui Études hydrogéologiques réalisées pour ce site Non Implantation des points d’eau respecte les normes Oui (distances avec latrine plus de 15 m, absence de dépotoirs d’ordures et de toutes autres sources de pollution dans un Non rayon de 30 m) Respect périmètre de protection (Absence d’activités Oui pastorales, domestiques et de toutes formes de pollution dans un rayon de 30 m autour du point d’eau) Non Oui Point d’eau clôturé Non Sensibilisation des usagers pour l’appropriation des Oui ouvrages Non Oui Présence d’eau stagnante autour du point d’eau Non Oui Présence de fissures au niveau de la dalle de drainage du Non point d’eau Non Oui Présence de saveur dans l’eau Non Oui Présence d’odeur dans l’eau Non Oui Présence de couleur dans l’eau Non Oui Débit de pompage faible par moment Non

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Ouvrages Assainissements (Édicules publics): Impacts négatifs – mesures prises ??

Choix des sites d’implantation des ouvrages respectant les Oui normes (15 m des points d’eau, 5 m des bâtiments, en aval des points d’eau, etc.) en relation avec les communautés Non

Sensibilisation des usagers sur le fonctionnement, Oui l’utilisation, l’entretien des ouvrages et sur la vidange des Non latrines Non Oui Présence de trous ou autres ouvertures autour de la latrine Non Présence de mouches qui pénètrent et sortent du trou de Oui défécation de la latrine Non Présence de dispositif de lavage des mains à proximité de la Oui latrine Non Disponibilité d’eau et de savon au niveau du dispositif de Oui lavage des mains Non Oui Boues de vidange stockées à proximité de la latrine Non Existe-t-il un système d’élimination des boues issues des Oui latrines Non Oui Existe-t-il un groupe spécifique de personnes qui n’utilisent pas les latrines (femmes, personnes âgées, enfants) Non

Oui Présence d’odeurs désagréables au niveau des latrines Non Oui Stagnation d’eau autour des latrines Non Altération de la couleur du goût et de l’odeur des sources Oui d’eau à proximité des latrines Non

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ANNEXE 2.VI: PROJET DE TDR DE L’EVALUATION DU PGES

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1. Objectifs de la mission L’objectif de la présente mission est donc de passer en revue l’état de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale (PGES) du projet et d’autres initiatives d’ordre environnemental et social dans le cadre du projet. Il s’agira d’apprécier, particulièrement, le fonctionnement de la gestion environnementale et sociale du projet, d’évaluer la situation actuelle de mise en œuvre des actions recommandées, de déterminer les points faibles éventuels et proposer le cas échéant les mesures correctrices nécessaires.

2. Tâches de la mission d’évaluation Les activités d’évaluation du PGE sont articulées autour des points suivants :

• Faire le point sur l’état d’exécution des recommandations du PGES ; • S’assurer de l’effectivité, l’efficience, la pertinence et l’impact de la mise en œuvre des actions prévues dans le PGES. Plus spécifiquement, il s’agira d’effectuer les tâches suivantes :

• Dresser l’état d’avancement général du projet en rapport avec le PGE ; • Vérifier la conformité des actions avec les procédures et procéder aux réactualisations nécessaires; • Recueillir les éléments d’appréciation par des visites de terrain (pour constat technique et observations) et des discussions avec les principaux acteurs interpellés par les travaux ; • Faire la vérification de l’adéquation des mesures prises par rapport aux impacts prévus (impacts sur les eaux souterraines ; SUR les eaux de surface ; sur les déchets ; sur la santé publique ; etc.) et recommander des mesures environnementales complémentaires si nécessaire ; • Apprécier le dispositif et les procédures de contrôle, de suivi et de supervision du PGES ; • Faire une appréciation particulière concernant la coordination des actions la concertation entre acteurs et leur mobilisation dans la mise en œuvre du PGES • Evaluer la situation, déterminer les points faibles et proposer les actions correctrices nécessaires sur la gestion environnementale du projet ; • Donner une appréciation globale sur l’exécution du PGES et faire des recommandations générales pour sa finalisation avant la date de clôture du projet. • Elaborer un rapport d’évaluation à soumettre au projet ;

3. Points spécifiques d’évaluation

a) Impacts des déchets solides et effluents sur l’habitat naturel

a. Prise en compte des questions environnementales lors de la conception des ouvrages et lors des appels d’offre: insertion des ouvrages dans le paysage, minimisation des nuisances (bruits et odeurs), gestion des eaux usées après traitement, valorisation des boues d’assainissement. b. Les questions environnementales seront incorporées dans les offres, avec pour objectif la réutilisation des boues à des fins agricoles.

b) Impacts des activités de construction des composantes « alimentation en eau et assainissement »

a. Réseau principal: Consultations systématiques avec les communautés et les propriétaires utilisateurs sur les risques associés aux activités de construction. b. Réseau de distribution: Consultations systématiques avec les communautés et les propriétaires utilisateurs sur les risques associés aux activités de construction. c) Impacts du projet sur la santé publique

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a. Suivi des indicateurs de référence pour l’assainissement: accès des populations au système d’assainissement, % connections au réseau, volume d’eaux usées produits, % traitement, pourcentage de couverture, volumes d’eau distribué 4. Calendrier L’évaluation sera réalisée dans un délai de six (6) semaines.

5. Relations avec les autres partenaires Le consultant travaillera en étroite collaboration avec, entre autres, l’OFOR, le PEPAM, la DA, l’ONAS, la DGPRE, la SONES, la SDE, les collectivités locales, les Ministères en charge de la Santé, de l’Environnement, des ONG et tous autres services et projets impliqués dans le projet.

6. Expertise requise Le consultant devra avoir une expérience avérée dans la préparation de documents d’évaluation d’impact environnemental au standard des bailleurs de fond. Il aura une bonne connaissance des projets d’eau et d’assainissement.

7. Rapports Le consultant produira le rapport provisoire et le rapport final avec une version électronique.

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ANNEXES 2.VII : FICHE DE PLAINTE

Date : ………………… Commune de ………………… Localité Dossier N°…………..

PLAINTE Nom du plaignant : ______Adresse : ______Localité: ______Nature du bien affecté : ______DESCRIPTION DE LA PLAINTE : …………………………………………………………………………………………………

A ………………………, le………………..

Signature du plaignant

OBSERVATIONS: ………………………………………………………………………………………………… A ………………………, le……………….. ______(Signature de l’autorité)

RÉPONSE DU PLAIGNANT: ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… A ………………………, le……………….. ______Signature du plaignant

RESOLUTION

………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………

A ………………………, le………………..

(Signature de l’autorité) (Signature du plaignant)

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ANNEXE 2.VIII : CODE DE BONNE CONDUITE SUR LES CHANTIERS

Une charte de bonne conduite guidera les relations entre les intervenants des chantiers dans le cadre Projet spécial i2021. Cette charte contribuera au bon déroulement des chantiers, dans un climat de confiance et de respect mutuel, avec, au final, l’ambition de satisfaire le client et d’améliorer la qualité des ouvrages. Le code de conduite sera affiché sur les chantiers.

Règlement intérieur et code de bonne conduite Le présent Règlement intérieur et code de bonne conduite a pour objet de définir : • Les règles générales et permanentes relatives à la discipline au travail ; • Les principales mesures en matière d’hygiène et de sécurité dans l’entreprise ; • Le respect des droits de l’homme ; • Le respect de l’environnement ; • Les dispositions relatives à la défense des droits des employés ; • Les mesures disciplinaires ; • Les formalités de son application.

Le présent Règlement et Code de bonne conduite s’applique sans restriction ni réserve à l’ensemble des salariés et apprentis de l’Entreprise, y compris, ses sous-traitants et partenaires sécuritaires et autres.

Discipline générale La durée du travail est fixée conformément aux dispositions légales et conventionnelles du code du travail en vigueur. Les Employés doivent se soumettre aux mesures de contrôle des entrées et des sorties mises en place par la Direction. Le Personnel doit se trouver à son poste de travail à l’heure fixée pour le début du travail et à celle prévue pour la fin de celui-ci. Aucun retard au travail ou arrêt prématuré du travail sans autorisation n’est toléré. Le travailleur n’est pas autorisé à exercer une activité autre que celle confiée par l’Entreprise. Aucune absence injustifiée n’est tolérée. Toute absence doit, sauf cas de force majeure, faire l’objet d’une autorisation préalable de la Direction. L’absence non autorisée constitue une absence irrégulière qui est sanctionnée. Toute indisponibilité consécutive à la maladie doit, être justifiée auprès de la Direction dans les 48 heures qui suivent l’arrêt. Aucun travailleur ne peut être absent plus de 3 jours au cours d’un mois sans justification valable.

IL EST FORMELLEMENT INTERDIT au travailleur, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement, sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires par l’autorité publique, de : • Tenir des propos et attitudes déplacés vis-à-vis des personnes de sexe féminin ; • Avoir recours aux services de prostituées durant les heures de chantier ; • Avoir des comportements de violences physiques ou verbales dans les installations ou sur les lieux de travail ; • Attenter volontairement aux biens et intérêts d’autrui ou à l’environnement ; • Commettre des actes de vandalisme ou de vol ; • Refuser de mettre en application les ordres donnés par sa hiérarchie et les procédures internes édictées par la Direction du chantier ; • Faire preuve d’actes de négligence dans le cadre de ses fonctions ou d’imprudences entrainant des dommages ou préjudices à la population, aux biens d’autrui ou de l’Entreprise, à l’environnement, notamment en rapport avec les prescriptions de lutte contre la propagation des IST et du VIH Sida. • Quitter son poste de travail sans autorisation de la Direction du chantier ; • Introduire et diffuser à l’intérieur de l’entreprise des tracts et pétitions ; • Procéder à des affichages non autorisés sous réserve de l’exercice du droit syndical ;

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• Introduire sans autorisation dans l’entreprise des personnes étrangères au service sous réserve du respect du droit syndical ; • Emporter sans autorisation écrite des objets appartenant à l’entreprise ; • Se livrer à des travaux personnels sur les lieux du travail ; • Introduire dans l’entreprise des marchandises destinées à être vendues pour son compte personnel ; • Divulguer tous renseignements ayant trait aux opérations confidentielles dont le Personnel aurait connaissance dans l’exercice de ses fonctions ; • Garer les véhicules de l’Entreprise hors des emplacements prévus à cet effet ; • Quitter son poste de travail sans motif valable ; • Consommer de l’alcool ou être en état d’ébriété pendant les heures de travail, entrainant des risques pour la sécurité des riverains, clients, usagers et personnels de chantier, ainsi que pour la préservation de l’environnement ; • Signer des pièces ou des lettres au nom de l’entreprise sans y être expressément autorisé ; • Conserver des fonds appartenant à l’entreprise ; • Frauder dans le domaine du contrôle de la durée du travail ; • Commettre toute action et comportement contraires à la règlementation et à la jurisprudence du droit du travail ; • Se livrer dans les installations à une activité autre que celle confiée par l’Entreprise ; • Utiliser les matériels et équipements mis à sa disposition à des fins personnelles et emporter sans autorisation écrite des objets appartenant à l’entreprise ;

Hygiène et sécurité Le Personnel est tenu d’observer les mesures d’hygiène et de sécurité ainsi que les prescriptions de la médecine du Travail qui résultent de la règlementation en vigueur. L’Entreprise organise un service médical courant et d’urgence à la base-vie (dispensaire), adapté à l’effectif du personnel, et fournit les services de premiers secours nécessaires, y compris le transfert des membres du personnel blessés à l’hôpital ou dans d’autres lieux appropriés, le cas échéant. L’Entreprise met à la disposition du personnel des équipements de protection individuelle (EPI) et les badges et en veillant à ce que l’affectation des équipements soit faite en adéquation avec la fonction de chaque Employé

IL EST NOTAMMENT OBLIGATOIRE : Pour l’Employé : de se présenter à son poste muni des équipements qui lui ont été attribués (paire de bottes, combinaison appropriée pour chaque tâche, gant, cache-nez, casque, etc.) ; utiliser les accessoires et vêtements de sécurité mis à sa disposition par l’entreprise, chaque jour travaillé. L’Employé ne peut utiliser pour son intérêt personnel lesdits équipements, lesquels doivent être conservés par lui et utilisés en bon père de famille.

IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE : • Pénétrer et séjourner dans l’entreprise en état d’ébriété ou sous l’effet de stupéfiants ; • Consommer des boissons alcoolisées ou des stupéfiants pendant les heures de travail ; • Fumer en dehors des locaux prévus par l’entreprise à cet effet ; • Détenir ou transporter des armes exception faite des partenaires sécuritaires ; • Transporter à bord des véhicules des personnes étrangères à l’entreprise ; • Se servir des véhicules de l’entreprise à d’autres fins que celles prévues par l’entreprise ; • Utiliser des matériels électriques, engins, véhicules, machines dangereuses sans formation, sans compétence et sans autorisation préalables ; • Provoquer ou subir un accident sans informer dès le retour à l’entreprise, la personne responsable ;

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• Rouler avec un camion présentant une anomalie flagrante de fonctionnement sans le signaler aux personnes responsables et risquer ainsi de provoquer une détérioration plus importante du matériel ou encore un accident.

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ANNEXES 2.X. ENGAGEMENT DES ENTREPRISES EN CHARGE DES TRAVAUX EN MATIERE DE PROTECTION CONTRE LA COVID 19.

Le Sénégal à l’instar de beaucoup de pays d’Afrique et du monde est touché par la pandémie de la Covid 19. Ainsi, les entreprises ayant en charge l’exécution des travaux des infrastructures devront prendre en compte dans leur plan HSE, les mesures relatives à la protection du personnel de chantier contre la covid 19. Les mesures et dispositions ci-après doivent être prises et rigoureusement respectées par chaque entreprise et le personnel engagé dans les travaux.

 Veille règlementaire Le responsable HSE de l’entreprise doit assurer la veille règlementaire et l’information continue de tous les employés et ce, selon les sources officielles locales (Ministère de la santé et de l’action sociale) et internationales (organisation mondiale de la santé) ainsi que toute autre directive approuvée par le Groupe de la Banque Mondiale, applicable aux activités du projet.

 Exigences Générales pour le Personnel • Les exigences de distanciation sociale de 1,5 mètre entre les personnes doivent être maintenues ; • Le personnel qui est revenu d'un voyage international au cours des 14 jours précédents ou qui a été en contact avec des personnes susceptibles d'avoir été sous contrat avec des personnes infectées par la Covid-19 doit être déclaré et interdit d'accéder aux sites du projet.

• Le personnel doit porter un masque facial en tout temps en public (y compris les lieux de travail, les espaces partagés, les aires de repas, les bus). Ainsi que l’obligation de nettoyage et de la désinfection des équipements de protection individuelles comme les gants, les bottes, etc.

• Tous les outils, équipements et machines à usage commun / commun doivent être nettoyés et désinfectés entre les utilisateurs avec un désinfectant de qualité hospitalière ou industrielle préparé et utilisé selon les instructions du fabricant ou une solution de blanchiment de 1/3 tasse d'eau de Javel pour 3,5 litres d'eau. Donc tout personnel qui va utiliser un équipement dans le bureau doit s’assurer qu’il a été désinfecté conformément aux instructions.

 Exigences Générales pour les sites et les lieux de travail Des désinfectants et une désinfection des mains (gel hydro-alcoolique, solution d'alcool, etc.) doivent être disponibles pour tout le personnel dans les toilettes, les salles à manger, les bureaux et chaque façade de travail. Aussi il est obligatoire de désinfecter les tables à manger, les comptoirs, les bureaux, les claviers à la fin de chaque quart de travail à par les toilettes qui doivent être nettoyées toutes les 2 heures. Il faut éviter l’utilisation des documents sur papier et essayer de numériser le maximum sinon les personnes chargées doivent utiliser les gants et aussi il est recommandé de laisser les fenêtres des bureaux ouvertes lorsqu’il y a des employeurs dedans Dans les bureaux : Tous les bureaux qui ne peuvent pas être pris en compte dans les mesures de distanciation sociale comme devant être repositionnés. Si le repositionnement n'est pas possible, le bureau doit être mis hors service (par exemple en plaçant du ruban adhésif de danger sur le bureau et un avis indiquant qu'il ne peut pas être utilisé) Les discussions sur le site doivent avoir lieu séparément dans des groupes séparés pour éviter les grands rassemblements. Un maximum de 15 travailleurs assurant le respect d'une distance de 1,5 mètre pour chaque personne.

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 Réception du Matériel sur Site

Documentation de la chaîne de possession détaillant le lieu et l'heure de début de l'expédition, la durée du voyage, les détails des zones de stockage ou de stockage temporaire, les heures d'arrivée et les échanges de garde. Tous les véhicules et conteneurs de stockage seront désinfectés avant l'entrée sur le site.  Transport personnel Bus de transport : Les exigences de distanciation physique doivent être maintenues pendant le trajet, l’entrée et la sortie des transports collectifs et individuels. Les transports individuels doivent être privilégiés aux transports collectifs et le nombre de passagers dans les véhicules doit être aussi réduit que possible (aucun passager autorisé). Le nombre de personnes par bus / transport est limité à 8 personnes en minibus et 16 personnes en autocars. Chaque bus ou autocars doit disposer d’un désinfectant avec des quantités suffisantes pour tous les employés et au moins il faut que la moitié des fenêtres des bus doivent rester ouvertes. Les sièges dans les bus doivent être en zigzag.

Transport Individuel Les véhicules légers doivent être limités au conducteur uniquement, que le véhicule léger soit privé ou fourni par l'entreprise (c'est-à-dire 1 personne par voiture).

 Hébergement/ cantine du personnel Hébergement : Il faut se limiter à une seule personne dans les chambres pour bien appliquer la distanciation physique ainsi que l’aération fréquente des logements qui doivent être nettoyés régulièrement. Il est recommandé de désinfecter les poignées de porte, poignées de meubles, interrupteurs d’appareils électroménagers (four, grille-pain, plaques), interrupteurs d’éclairage, télécommandes, poignées de fenêtres, thermostat… Cantine du personnel : Dans la mesure du possible, il est demandé d’installer les lieux de repos et de pause en extérieur. Il faut adopter une organisation physique conforme avec les mesures de distanciation physique, que ce soit les chaises ou les tables devront être placés en respectant le 1,5 mètre Il faut opter pour l’échelonnement des heures de pause afin de minimiser le nombre des personnes rassemblés dans la salle Tout équipement partagé (réfrigérateurs, assiette, micro-ondes…) doit être désinfecté avant et après chaque pause Le gel hydro-alcoolique devra être mis à disposition pour assurer le lavage régulier des mains avant l’entrée et après la sortie des cantines. Les actions et considérations suivantes doivent être observées lors du traitement des cas possibles ou réels de Covid-19 détectés sur site ou à domicile.

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Tableau 44. Plan d’Actions si une personne montre des Symptômes de la Covid-19 Scenario Responsabilités de l’Employé Responsabilités de l’Employeur

J’ai un cas confirmé Auto-isolement pendant 14 jours Avertissez immédiatement le Covid-19 Responsable Contactez immédiatement votre supérieur hiérarchique Recueillir des informations sur l'endroit où la personne s'est rendue et avec qui Pensez à qui vous avez été en elle a été en contact dès le premier jour contact et où vous avez été depuis des symptômes votre premier jour de symptômes Avertissez toutes les personnes qui se Ne quittez pas votre maison sont trouvées à proximité dès le premier pendant la période de quarantaine jour de contact Appelez la hotline pour plus de Nettoyer à fond l'espace de travail des conseils médicaux employés et les environs

J'ai été en contact Auto-isolement pendant 14 jours Informer toutes les personnes qui ont été avec quelqu'un qui a en contact étroit depuis le contact Contactez votre supérieur Covid-19 hiérarchique Nettoyer à fond l'espace de travail des employés et les environs Appelez la hotline pour un avis médical Rapport sur le tracking, le cas échéant

J'ai des symptômes Auto-isolement pendant 14 jours Informer toutes les personnes qui ont été Covid-19 et je suis en contact étroit depuis le contact Contactez votre supérieur testé hiérarchique Nettoyer à fond l'espace de travail des employés et les environs Signalez vos résultats à votre supérieur hiérarchique ou à votre Rapport sur le Tracking, le cas échéant représentant du personnel Appelez la hotline pour plus de conseils médicaux

J'ai des symptômes de Auto-isolement pendant 14 jours Informer toutes les personnes qui ont été Covid-19, mais le en contact étroit depuis le contact Contactez votre supérieur ministère de la santé a hiérarchique Nettoyer à fond l'espace de travail des dit que je n'avais pas employés et les environs besoin d'être testé Rapport sur le Tracking, le cas échéant

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