ÉLABORATION DU PLU -s Annexes Sanitaires Aude - déchet sur - Sanitaires Eauxusées xx/xx/2018 09/04/2018 Eaupotable des 12, rue du Mail Eauxpluviales Marcel - 34000 URBAN PROJECTS MONTS gestion - Annexes et [email protected] [email protected] 11 120 Saint 58, avenue Clemenceau Georges Mariette FONTAINEMariette Architecte Elaborationpar DCCarrêtée du Elaborationapprouvée par duCM Enlèvement 09 / avril / 09 CCAM 2018 LES AVANT LES – 04 / avril / 04 CM 2018 – COMMUNE DE DE COMMUNE Version pour arrêt du PLU 7 ° COMMUNAUTÉ DE COMMUNE COMMUNE DE COMMUNAUTÉ Pièce n – PLAN LOCAL D’URBANISME SANITAIRES ANNEXES Version pour arrêt DE MAGALAS / Liste / DE MAGALAS des servitudes d’utilité publique Projects PLU Urban

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ANNEXES SANITAIRES

Les incidences du projet ont été évaluées sur l’environnement au sens large du terme défini à la section 2 intitulée « L’état initial de l’environnement ».

COLLECTE ET TRAITEMENT DES DÉCHETS

Pour la collecte et le traitement des déchets, la commune de Magalas adhère au Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères Pézenas- (SICTOM).

Le SICTOM Pézenas-Agde est un Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) créé en 1976 par l’association de douze communes héraultaises (Alignan-du-Vent, , Castelnau-de- Guers, Caux, Lézignan-la-Cèbe, Montagnac, Nézignan-l’Évêque, Pézenas, Pinet, Pomérols, Saint- Thibery et Servian) volontaires pour déployer ensemble les moyens nécessaires pour assurer la collecte et le traitement des ordures ménagères.

Aujourd’hui, le SICTOM rassemble 58 communes et près de 130 122 habitants permanents, chiffre qui croît considérablement en période estivale : jusqu’à 282 732 résidents. Au fil des années, l’accueil de nouvelles communes, l’augmentation constante de la population, l’intérêt croissant de la population pour les questions environnementales et de développement durable, les collaborations réussies (l’ADEME, Eco-Emballages, le Conseil Général) ont permis de multiplier les missions du SICTOM : • collecte et traitement des déchets ménagers et assimilés, • collecte sélective et tri des emballages ménagers recyclables, • gestion d’un centre de tri et des deux quais de transfert, • gestion de 19 déchèteries et de 4 ISDI (Installations de Stockage des Déchets Inertes), • collecte du verre, des textiles et des points d’apport volontaire, • communication et prévention auprès des usagers.

Pour Magalas, adhérente depuis 2008, les déchets ménagers collectés sont acheminés vers le quai de transfert de Pézenas, lieu de stockage transitoire des déchets avant leur acheminement dans des centres de traitement de : • SITA LAMBERT à Narbonne (11) – Centre d’enfouissement • SITA ECONOTRE à Bessières (31) – Centre d’incinération • UVOM à Béziers (34) – Valorisation organique • SITOM du Littoral à (34) – Valorisation organique • COVED à Lavaur (81) – Centre d’enfouissement

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• TIRU à Calces (66) – Valorisation énergétique

Les volumes de déchets ménagers résiduels sont en diminution 2016 : 45 465 tonnes soit 349,7 kg par an et par habitant (130 022 habitants). Il baisse de 0,58 % entre 2015 et 2016.

Les déchèteries de Laurens et Magalas permettent aux particuliers de déposer gratuitement leurs déchets triés par catégories de matériaux : ferrailles, carton, végétaux, tout venant, bois et encombrants. Elle est également équipée de colonnes d’apport volontaire : verres, papiers, boîtes métalliques et des conteneurs adaptés pour recevoir les piles, huiles de moteurs, batteries et déchets toxiques (peintures, solvants, produits de nettoyage). Elles sont ouvertes de 8h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30 tous les jours sauf les mardi et dimanche pour Laurens et le dimanche pour Magalas. La déchetterie de Magalas dispose d’un accueil pour les professionnels.

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ASSAINISSEMENT ET TRAITEMENT DES EAUX USÉES

Cette notice est extraite des dossiers suivants réalisés par le bureau d’études OTEIS et les bureaux du groupe SAUR : • Rapport annuel du délégataire : Assainissement – Commune de Magalas (2016) ; • Projet de zonage d’assainissement des eaux usées – Commune de Magalas (mars 2018). ;

Quelques chiffres sur l’assainissement

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Volume EU Total facturé 166 374 182 276 174 506 191 315 177 806 175 827 189 220 (m3) / assujetti Nbr d’abonnés EU 1 369 1 413 1 456 1 473 1 518 1 541 1583 domestiques Volume moyen rejeté 121,5 129 119,9 129,9 117,1 114,1 120 réseau par abonné (m3/an)

Entre 2009 et 2015, les volumes rejetés au réseau par abonné étaient compris entre 115 et 230 m3/an par habitation.

Le zonage d’assainissement a défini les modalités d’assainissement suivantes : - Assainissement collectif : secteur urbain du village + ZAE « L’Audacieuse » + secteur du Vic (partie sud). Le taux de raccordement au réseau est d’environ 93%.

- Assainissement non collectif : reste du territoire communal et habitat diffus. Le Service Public d’Assainissement Non Collectif est assuré par la Communauté de Communes Les Avant-Monts Centre Hérault qui gère les 115 installations en assainissement non collectif. Le contrôle initial des installations fut réalisé par la SAUR en 2007.

La commune de Magalas dispose d’un système d’assainissement collectif de type séparatif constitué des équipements suivants : En 2016, un réseau d’assainissement collectif séparatif d’environ 25,6 km et collectant les effluents domestiques de 1541 abonnés (volume moyen assaini = 180.000 m3)

Les ouvrages sont exploités par contrat d’affermage par la société SAUR (jusqu’au 31/12/2022).

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Le réseau d’assainissement de la ville est un réseau séparatif d’un linéaire total de 25.500 ml (dont 23.900 gravitaires ml et 1.600 refoulement/sous-pression). Magalas compte 8 postes de refoulement et 10 postes de relevage. Dans le centre ancien ces derniers sont constitués d’Amiante-Ciment 200 mm et de PVC 200 mm dans les lotissements récents. Tout matériaux confondus, près de 90% des circulaires ont un diamètre de 200 mm. Quelques autres matériaux sont minoritairement utilisés comme la fonte.

Quatre points de rejets potentiels sont présents sur le système d’assainissement : le rejet de la station d’épuration ainsi que les 3 dispositifs de trop-pleins des postes de refoulement équipés.

L’analyse des débits journaliers issus des enregistrements de l’autosurveillance montre que les débits moyens par temps sec sont d’environ 500 à 525 m3/jour soit environ 75% de la capacité nominale. En période de temps de pluie, les débits sont relativement élevés et peuvent dépasser 2000 m3/jour. Ainsi, hors rejet exceptionnel et surcharge hydraulique par temps de pluie, la capacité résiduelle des ouvrages d’épuration peut être augmentée de 25% en charge hydraulique par temps sec c’est-à-dire 175 m3/jour soit environ 875 Equivalents-Habitants (0,2 m3/jour et par habitant).

Pour ce qui est du raccordement des nouvelles constructions au réseau collectif, il est à la charge du propriétaire.

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Diagnostic de la station d’épuration (STEP)

La commune de Magalas dispose actuellement d’une station d’épuration sur son périmètre communale. La STEP est située à l’ouest du centre ancien sur la rive gauche du Libron à l’extrémité du chemin de Rignac.

Il s’agit d’une station d’épuration de capacités 3500 Equivalent-Habitants de type Boues Activées. Elle a été mise en service en 2007. Les boues sont les résidus produits par une STEP. En 2016, la STEP de Magalas a rejeté 51,75 tMS (tonnes de Matière Sèche) pour 67 tMS produites, soit 5 587 m3 et 265 m3. Il s’agit de quantités plus importantes qu’en 2013, 2014 et 2015. 100% des 51,75 tMS de boues sont destinées au compostage.

En 2016, pour le traitement des eaux usées, la commune de Magalas avait une consommation totale d’électricité de 254 893 KWh contre 270 825 en 2015.

La station d’épuration de Magalas vue depuis le chemin de Rignac

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Tableau synthétique des caractéristiques de la station d’épuration de Magalas :

Type Boues Activées Année de mise en service 2007 3500 Equivalents-Habitants : 700 m3/jour Capacité 210 kg DBO5/jour 525 kg DCO/jour • Prétaitement physique : Dessableur/ Deshuileur • Bassin d’aération (700 m3) avec aération fines bulles. Zone anoxie / Aérée pour dénitrification

• Déphosphatation physicochimique par injection Filière de traitement de chlorure ferrique • Clarificateur (diamètre de 13,65 m) • Traitement des boues : centrifugeuse + compostage Milieu récepteur Le LIbron Arrêté du 15 décembre 2005 : • DBO5 : 25 mg/l ou rendement de 92% • DCO : 90 mg/l ou rendement de 88% Objectif de rejet • MES : 30 mg/l ou rendement de 93% • NGL : 15 mg/l • NH4 : 5 mg/l • PT : 2 mg/l (01/05 au 01/10) STEP surchargée hydrauliquement par temps de Fonctionnement pluie / Nappe haute et proche de la capacités organique (80% à 90% en pointe)

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Volume entrant dans le système de traitement des eaux usées au cours d’une année : Un pic s’observe durant l’automne du fait d’une suractivité des vignerons (visiblement ces activités devraient traiter leurs effluents sur leur terrain avant rejet ; un arrêté du Maire est pris en ce sens). Les quantités d’eau assainies restent globalement les mêmes. Les autres pics sont dus à l’augmentation des précipitions à certaines périodes de l’année.

Projet d’agrandissement de la STEP

Le PLU de Magalas (actuellement en cours de révision) anticipe la croissance démographique de la commune pour 2030. S’élevant à 3318 habitants en 2015 la population totale de Magalas est amenée à augmenter d’ici 2030. Sur la totalité des magalassiens, 2787 habitants utilisent l’assainissement collectif communal soit une utilisation annuelle à 79% des capacités de l’actuelle STEP. 21% de la population utilisent ainsi des réseaux d’assainissements résiduels (type fosse septique individuelle) et ne sont ainsi pas raccordé au réseau communal.

Néanmoins, chaque année au début de l‘automne, Magalas connaît un pic de consommation en eau potable du fait d’une surconsommation ponctuelle de la part des viticulteurs (lavage des cuves etc.) Les capacités de la STEP sont ainsi exploitées à 170%.

A l’horizon 2030, la commune prévoit la construction de 646 nouveaux logements, ce qui correspond à l’installation d’environ 1500 habitants (desserrement inclu) à Magalas. La population s’échelonnera ainsi à environ 4900 habitants. Sans compter les 581 habitants dotés de leur propre moyen d’assainissement, la STEP devra donc répondre à un besoin en assainissement d’eau pour environ 4350 habitants. A 100% de ses capacités d’utilisation, avec ses caractéristiques actuelles,

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la STEP ne pourrait actuellement assurer un assainissement seulement pour 3500 habitants (actuellement à 75% de ses capacités avec 2787 habitants).

Afin d’assurer la validité de la projection du PLU de Magalas qui prévoit une population de près de 5000 habitants, la STEP communale devra garantir une réponse aux besoins en assainissement pour 5000 habitants, et ce, d’ici 2030. Actuellement, son impossibilité d’assurer une telle quantité d’assainissement fait que les Zones AU sont bloquées à la construction de nouveaux logements et subordonnées à la réalisation des travaux de la STEP et sa mise en service.

En parallèle à l’agrandissement de la station, il conviendra de poursuivre la réduction des eaux parasites permanentes et pluviales sur le réseau d’assainissement de façon à améliorer le fonctionnement de la station par nappe haute et/ou temps de pluie.

3 scénarios ont été étudiés pour permettre une augmentation de la capacité de traitement eaux usées générées par la commune de Magalas : • Scénario 1 : Extension de la capacité de traitement de la STEP actuelle • Scénario 2 : Ajout d’une 2e file de capacités équivalente sur le site actuel • Scénario 3 : Réalisation d’une nouvelle STEP sur un nouveau site

Comme évoqué précédemment, il a été choisi de retenir le premier scénario : augmenter les capacités de l’actuelle station afin de lui attribuer une capacité de traitement de 5000 Equivalent-Habitants d’ici 2030.

Les aménagements et travaux suivants ont été préconisés :

- Reprise des prétraitements

- Construction d’un bassin tampon de 300 m3 en tête de la STEP de sorte à maîtriser la charge hydraulique en évitant les à-coups hydrauliques lors de la réinjection des débits en période creuse. Le bassin sera couvert et l’air extrait désodorisé sur une tour à charbon actif pour limiter les nuisances olfactives.

- Construction d’un bassin d’anoxie agité de 300 m3 entre la sortie des prétraitements et le bassin d’aération (connexion du bassin d’anoxie à la zone de contact existante, mise en place d’un agitateur, connexion du bassin d’anoxie à l’ouvrage de répartition,

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modification de la recirculation des boues avec création de la recirculation des liqueurs mixtes. Remplacement des surpresseurs / ajout de diffuseurs d’air supplémentaires).

- Déshydratation des boues : stockage des bennes à augmenter ou rotation des bennes plus fréquente. Temps de fonctionnement de la centrifugeuse à augmenter.

Il s’agit du projet le moins coûteux parmi les trois scénarios évoqués.

Augmentation de capacités des ouvrages actuels avec ajout d’un bassin tampon et d’un bassin d’anoxie Caractéristiques

Capacité des ouvrages portée à 5000 EH (3500 EH actuel) Coût 684 250 € HT, soit entre 400 et 500 € HT/hab Coût d’investissement. Délai de réalisation (1 à Avantages 2 ans) Proximité des premières habitations (60m) et du centre ancien Inconvénients Capacité épuratoire limitée à 5000 EH (2030/moyen-terme) et donc insuffisante pour une projection à plus long-terme (2045-2050)

Les travaux d’assainissement collectif à l’horizon 2030 ne concernent cependant pas uniquement la STEP.

Les autres coûts concernent, le cas échéant : - La réalisation d’une extension de réseau gravitaire (en PVC 200 mm) : entre 200 et 250 € HT/m/hab/an suivant la nature du terrain. - Le coût de la réalisation d’un branchement individuel pour le raccordement de l’habitation au réseau d’assainissement : entre 800 et 1500€ HT/hab/an - Le coût de réalisation, le cas échéant, d’un poste de refoulement individuel : 2000 € HT/hab/an - Le coût d’entretien de la station d’épuration : 40€ HT/hab/an - Le coût de fonctionnement et d’entretien, le cas échéant, d’un poste de refoulement collectif : 2300 € HT/hab/an

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- Le coût de curage du collecteur d’eaux usées : 2 € HT/m

L’assainissement non collectif magalassien

Comme précisé précédemment, Magalas compte 115 logements qui ne sont pas desservis par l’assainissement collectif : le reste du territoire communal et habitat diffus.

La compétence du Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) a été transférée à la Communauté de Communes Les Avant-Monts Centre Hérault en 2013 (devenu CCAM) mais les diagnostics avaient été réalisés sur 101 installations en 2007 par la société SAUR suivant la loi sur l’eau du 30 décembre 2006. 23% des installations présentaient un risque sanitaire avec nécessité de réhabilitation.

Tous les sols ne sont pas aptes à supporter un épandage souterrain, il existe des facteurs limitants. La réalisation d’un assainissement autonome doit prendre en compte l’ensemble des données caractérisant le site naturel : Le type de sol, l’eau (caractéristique d’une nappe pérenne), la roche (profondeur de la roche altérée) et la pente. Des sondages de reconnaissance évaluent ces caractéristiques et permettent d’établir une carte d’aptitude des sols à l’assainissement non collectif qui a donc pour objectif de donner une orientation générale et globale sur les filières d’assainissement à mettre en œuvre en fonction de la nature des sols rencontrés pour les particuliers désireux d’installer un assainissement non collectif.

Chaque projet fera l’objet de 2 visites de terrains par le SPANC, aujourd’hui compétence intercommunale. Cependant, les charges de ces contrôles sont à la charge de la commune.

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COLLECTE ET TRAITEMENT DES EAUX PLUVIALES

Cette notice reprend les éléments du dossier suivant réalisé par le bureau d’études OTEIS pour le compte de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse : • Schéma de gestion des eaux pluviales – Commune de Magalas (En cours d’élaboration décembre 2017).

Le réseau hydrographique de Magalas est composé d’un bassin versant principal orienté en direction du Libron qui coule de nord en sud et draine ainsi la majorité des écoulements sur la commune. Sur toute la partie ouest et centrale de Magalas les eaux ruissellent ainsi vers le fleuve côtier et donc indirectement vers la mer. Le Libron compte au total 20 affluents ce qui représente un bassin versant de 236 km2. A l’est du territoire communal les quelques ruisseaux présents se dirigent vers le sud-est sur les communes de et . Les cours d’eau de Magalas ont des ruissellements d’importances différentes et parfois temporaires. Les principaux ruisseaux rejoignant le bassin versant du Libron sont le ruisseau de Mayroune et tous ses petits affluents et le ruisseau de Badeaussou, qui traverse le village.

Les autres ruisseaux s’écoulant sur le territoire magalassien mais qui rejoignent des bassins versant plus à l’est sont : • le ruisseau de Verdols ; • le ruisseau de St-Pierre ; • la source de la rivière la Lène

Les eaux ruisselant sur la commune de Magalas sont en provenance d’un large bassin versant occupé sous diverse forme : agriculture, urbanisation, zone naturelle. Il n’existe pas d’industrie polluante sur la commune de Magalas. Depuis 2011, la commune suite la démarche « Zéro Phyto ». D’un point de vue hydrogéologique, les sols permettent la formation de nombreuses sources mais à de faibles débits d’exploitation du fait de l’aspect très compartimentés des sols du secteur.

La commune de Magalas a souhaité se doter d’un schéma directeur de Gestion des Eaux Pluviales couplant un diagnostic, des propositions d’aménagements, un programme de gestion et un zonage pluvial. Le but étant de mieux appréhender le fonctionnement des réseaux d’eaux pluviales afin de déterminer l’origines des débordements et donc à l’avenir de mieux maîtriser le ruissellement urbain. Le village de Magalas étant un village perché, son relief représente ainsi un enjeu en matière de gestion du ruissellement des eaux pluviales.

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État actuel du réseau de collecte des eaux pluviales

Actuellement la gestion des eaux pluviales de Magalas se fait à la fois par : le réseau enterré, le ruissellement sur les chaussées, dans les fossés ou via le ruisseau Badeaussou au cœur du village. Le Libron, du fait de la faiblesse de son débit et des altérations anthropiques (pollution) subit une eutrophisation (dépôt de nutriment dans ses eaux). Ses affluents sont également relativement secs mais présentent également un risque de crues violentes lors des épisodes printaniers et automnaux.

Dans le centre ancien, en grande partie imperméabilité, les gouttières sont majoritairement piquées directement vers le réseau enterré communal. Les ouvrages de collecte sont également présents en quantité. Sa position en hauteur l’isole des zones à risques d’inondations mais cela favorise néanmoins l’augmentation des débits dans les collecteurs et l’apports d’eaux polluées. Dans les zones pavillonnaires plus récentes, seules les voiries sont directement collectées, il n’y a pas ou peu de branchements directs des parcelles vers les réseaux. Les eaux de toitures rejoignent directement les ouvrages de collecte par ruissellement ce qui limitent fortement la contribution à la production de débit.

Des pollutions domestiques peuvent éventuellement résulter d’apports par les réseaux d’assainissement par débordement par temps de pluie ou d’un branchement de la collecte des eaux usées sur le réseau pluvial. A cela s’ajoute les pollutions agricoles. Des stations sont disposées sur le territoire communal et mesurent la pollution subie par les eaux pluviales ruisselantes. La qualité de l’eau pluviale de Magalas correspond à celle rencontrée dans une zone urbaine normale.

Des études hydrauliques ont récemment été réalisées sur la commune. Des défauts ont relevé parmi le réseau de collecte des eaux pluviales. Au sein du lotissement Micocoulier par exemple, le bassin de rétention n’est que très peu alimenté par le réseau, l’eau ruisselle sur la chaussée en direction d’autres zones urbanisées. Le long de l’avenue du Stade, le réseau sature et l’ouvrage SNCF accumule jusqu’à 30 cm d’eau en souterrain.

Depuis le 1er janvier 2018, la compétence de l’entretien du réseau pluvial appartient à la Communauté de Communes Les Avant-Monts mais est déléguée au Syndicat Intercommunal Mare et Libron. Cet entretien concerne les fossés et les bassins de rétention pour lesquels le fauchage est réalisé et un faucardage annuel au minimum. L’entretien des voiries est réalisé par les agents communaux du Centre Technique Municipal et

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contribue au nettoyage des caniveaux afin de limiter le risque de pollution et de colmatage des réseaux.

Un repérage des ouvrages d’eaux pluviales a été réalisé sur la commune dans un but d’identifier les points de dysfonctionnement récurrents du réseau. Le linéaire de collecteurs pluviaux identifié est d’une vingtaine de kilomètres mais est composé de réseaux privés.

On compte 20 systèmes de rétention aériens sur la commune ainsi qu’une structure réservoir en pneus concassés. Les ouvrages de rétention des lotissements ne sont rétrocédés à la commune qu’une fois l’opération finalisées.

Préconisations

En matière de gestion des eaux pluviales, il n’existe pas de prescription particulière sur la commune hormis l’application du Code de l’Environnement et des documents de rangs supérieurs. Le SCoT préconise l’amélioration de la gestion des eaux pluviales dans les Zones U en réduisant la part des eaux pluviales rejetée dans le réseau d’assainissement en limitant les surfaces imperméabilisées. La maîtrise des ruissellements doit être renforcée en limitant leur débit. Le SCoT recommande également la mise en place de schémas d’assainissement pluvial en favorisant par exemple le maintien d’espaces végétalisés. Le PLU ne comporte à l’heure actuelle pas de zonage pluvial.

Ayant connu 8 catastrophes dues aux inondations depuis 1982, la commune est dotée d’un PPRi approuvé par Arrêté Préfectoral en mai 2016 face aux risques de débordements des cours d’eau depuis les bassins versants naturels, du ruissellement pluvial et du sous dimensionnement et de l’ancienneté des réseaux en place. Les cours d’eau étudiés correspondent au Libron, un de ses affluents nord, au ruisseau de la Marche et au Badeaussou. Plusieurs zones U et zones AU sont concernées par le risque de crue des cours d’eau et de la saturation potentielle de certains réseaux face au ruissellement pluvial.

Plusieurs travaux sont jugés prioritaires dans le schéma d’assainissement pluvial. En particulier sur la partie basse de la rue du stade où il est préconisé la pose d’une buse de diamètre 800 mm sur 235 mètres à partir de la rue de la République jusqu’à la partie basse du stade. Aussi, l’exutoire du chemin de ronde dans un fossé tend à poser des problèmes. Il est soumis au ravinement, creusant de plus en plus le lit du fossé et le rendant dangereux. Il est envisagé un remblaiement et la pose d’une buse de diamètre 600 mm sur environ 85 mètres pour sécuriser le fossé

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et assurer le bon écoulement des eaux pour un événement décennal.

Dans tous les cas, le curage et l’entretien régulier des fossés doivent être effectués afin de conserver le bon fonctionnement actuel du réseau pluvial, c’est à dire le bon écoulement des eaux. Mais aussi d’assurer la moindre gêne sur la circulation automobile. Les traversées busées du cimetière sont à reprendre mais il ne s’agit pas d’un aménagement prioritaire au regard des faibles nuisances générées sur les zones habitées.

Dans les zones U1 et U2, des mesures doivent être mises en place pour limiter l’imperméabilisation des sols pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement. Les travaux de voirie s’accompagneront de la création d’un réseau ouvert ou fermé de collecte des eaux afin d’éviter leur écoulement sur la chaussée.

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ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Cette notice est réalisée d’après : • Rapport annuel du délégataire : AEP – Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Mare & Libron (2016) ;

La commune de Magalas est adhérente au Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Mare & Libron, issu de la fusion du SIAE Vallée Mare (plus au nord) et du SIAE de la Rive gauche de l’Orb (SRGO) dont Magalas faisait partie. Le SIAE Mare & Libron a ainsi en charge la distribution d’eau potable aux communes membres. Son siège est basé dans le parc naturel régional du Haut- à Saint- Gervais-sur-Mare, une des communes les plus septentrionales et légèrement plus en altitude du périmètre du SIAE. Le syndicat est doté d’un plan de réseau et régie la compétence eau potable pour les 16 communes du périmètre : Saint-Gervais-sur-Mare, , Saint-Geniès-de-Varensal, Graissesac, La Tour-sur-Orb, Saint-Etienne-Estréchoux, Castanet-le-Haut, et les communes de l’ex- SRGO : Autignac, , , Faugères, Laurens, Magalas, , Saint-Nazaire- de-Ladarez. Ces 2 anciens syndicats sont géographiquement disjoints. Ils sont en effet séparés par la vallée de l’Orb. Ce partenariat entre ces 2 syndicats a eu lieu du fait des c Carences en eau durant les périodes sèches estivales pour l’ex-SRGO, qui sont maintenant complétées par les ressources hydrauliques de l’ex SIAE Vallée de la Mare. Néanmoins, le SIAE importe une grande partie de ses eaux potables.

Les missions du service sont la production, la protection, le prélèvement, le traitement, le transport le stockage et la distribution de l’eau potable de toutes les communes du syndicat intercommunal dont Magalas. L’eau brute est acheminée depuis le nord jusqu’au périmètre de l’ex-Syndicat Intercommunal de la Vallée de la Mare. La ville de Magalas est géographiquement la plus méridionale et la plus au bas du relief des 16 communes alimentées en eaux par le SIAE Mare et Libron. En d’autres termes, l’ex- SRGO achète et reçoit par délégation l’eau potable d’autres SIAE légèrement plus en altitude et disposant de ressources hydrauliques plus confortables.

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Quelques chiffres clés

L’ex-SRGO était alimenté par le forage de Lacan sur la commune de Faugères (2 400 m3/j). En fonction depuis 1997, cet ouvrage ne fournissait plus suffisamment d’eau potable. Les communes de l’ex-SRGO subissaient ainsi des restrictions en eaux. En 2014 ont débuté les travaux d’un nouveau forage puisant à 210m « Lacan 2 » de sorte à atteindre un débit de 4800m3/j (200m3/h) et ainsi mettre à l’abri les communes des restrictions.

Le service des eaux du Syndicat est géré en affermage par la SAUR depuis 1966 (Société d’Aménagement Urbain et Rural de l’Hérault). Un nouveau contrat a été passé avec la SAUR le 20 septembre 2010 pour une durée de 12 ans. Le contrat prend fin le 31 décembre 2022. Avant la mise en service du forage de Lacan 2, l’ex-Syndicat de la Rive Gauche de l’Orb disposait donc de deux ressources :

• la source de Fontcaude, située au niveau de la Vallée de la Mare (convention d’achat entre le SRGO et le Syndicat de la Vallée de la Mare), • le forage de Lacan, situé sur la commune de Faugères. Le forage de Lacan 2 a été finalisé en juin 2017, il doit apporter davantage de ressources hydrauliques aux syndicats.

L’eau en provenance de Fontcaude est la ressource principale (2/3 des apports : environ 600.000 m3) ; le forage de Lacan ne fournit que 1/3 des ressources au périmètre de l’ex-SRGO.

Une grande partie de l’eau potable du syndicat ex-SRGO est donc importée.

Le réservoir de Bel-Air est le réservoir principal du Syndicat. Il stocke les eaux achetées au Syndicat de la Vallée de la Mare et les eaux produites par le forage de Lacan avec une capacité de 800 m3. Ce réservoir se situe sur le territoire communal de Faugères au lieu-dit de Bel-Air. Il alimente 12 autres réservoirs du Syndicat donc ceux de Magalas. La commune de Faugères constitue ainsi le point de départ de la distribution d’eau potable sur l’ensemble des communes du Syndicat. Le réseau de distribution est composé de trois antennes principales en direction de : • Roquessels/Laurens : conduite en fonte de diamètre 200, • Laurens/Autignac : conduite en acier de diamètre 150 • Caussiniojouls/Cabrerolles (adduction appuyée par le surpresseur de Caussiniojouls) : conduite en fonte de diamètre 100, qui se sépare du diamètre 150 acier au niveau de l’ouvrage de Caussiniojouls.

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L’ensemble des zones urbaines de Magalas est desservi par le réseau d’adduction d’eau potable, notamment par des canalisations primaires en fonte de diamètre 150. Les zones à urbaniser du PLU se situent à proximité ou sont limitrophes aux canalisations primaires du réseau ce qui facilitera leur raccordement en vue de leur viabilisation. Le plan de réseau ci-joint démontre de la suffisance du réseau actuel pour le développement futur de Magalas.

La commune de Magalas dispose de deux réservoirs de tête. Ces derniers sont tous deux situés le long du Chemin du Puech de Montcal à l’ouest de la ville de Magalas. L’eau provient du nord et est par la suite distribuée dans tous les secteurs de la commune par l’intermédiaire de ces réservoirs.

L’adduction de l’eau des réservoirs vers la ville se fait par l’intermédiaire d’une conduite de refoulement en fonte 100 mm de tête acheminée depuis la commune de Laurens faisant elle aussi partie du SIAE de la Rive Gauche de l’Orb. Les eaux potables transitent ensuite vers la ville en direction de l’est par des canalisations en fonte de 250 mm. Dans les zones plus locales, ces canalisations en fonte deviennent moins larges au fur et à mesure du ruissellement (de 250 à 60 mm). Les lotissements pavillonnaires sont également desservies en eaux par l’intermédiaire de canalisations en PVC 110 mm ou encore en PEHd (Polyéthylène Haute Densité) de 63 mm. Le centre ancien est quant à lui uniquement desservi par des canalisations en fonte car relativement ancienne.

Sur l’ensemble du territoire du syndicat Mare et Libron, 2/3 des canalisations sont composées en fonte. Les autres matériaux utilisés étant l’acier et le PVC représentant 16% des canalisations chacun.

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En 2011, le Schéma Directeur d’AEP produit par le Syndicat de la Vallée de la Mare à l’époque prévoyait des ressources en eau futures pour des prévisions allant jusqu’à 4.350 habitants en période estivale en 2025 à Magalas.

Le PLU 2030 prévoit une population à 5000 habitants permanents. En suivant la croissance démographique prévue par le Schéma Directeur de 2011, nous arrivons à la prévision d’environ 4800 à 5000 habitants pour 2030. Le Schéma Directeur prévoit ainsi une hausse de la population et donc des apports en eaux potables cohérente avec les 1500 nouveaux habitants estimés par le PLU 2030 de Magalas.

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Plan du réseau d’Adduction en Eau Potable sur la commune de Magalas.

Partie sud (ci-dessus) : secteur centre-ville

Partie nord (ci-dessous) : secteur Le Vic

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Bilan hydraulique

Sur le périmètre &du SIAE Mare et Libron la consommation annuelle a été de 451 825 m3 en 2015 et de 459 660 m3 en 2016, hors Vente En Gros. Le nombre de branchement a par ailleurs augmenté passant de 4266 clients (2015) à 4350 (2016), ce qui est relatif à l’augmentation de la population héraultaise. Les nouveaux forages sont ainsi justifiés par ces augmentations de besoins en eaux.

Pour l’année 2016, le rendement du réseau sur le territoire du SIAE Mare et Libron était de 72,77%.

DE 2015 à 2017 l’ex-SRGO a importé plus de 60% de ses ressources en eaux potables (de l’ex Vallée de la Mare – mais en réalité à l’intérieur de Mare et Libron), soit entre 560 000 et 630 000 m3 chaque année pour seulement 200 000 m3 produits au sein du syndicat intercommunal (un problème sur le forage de Lacan 1 explique cela). Cela représente une quantité de 646 573 m3 qui sont mis en distribution mais seulement 459 660 m3 avaient été consommés. Cela dit, le rendement est largement amélioré par les travaux réalisés passant de 61,62 % en 2015 à 72,77 % en 2016. Des travaux sont toujours en cours.

L’Indice Linéaire de Perte moyen dans le périmètre du syndicat est 3,38 m3/km et par jour. Grâce aux travaux d’entretien, cette moyenne a pu largement être diminuée par rapport au volume de perte constaté en 2015 qui était de 5,54 m3/km et par jour. Le vieillissement du réseau étant l’un des principaux facteurs de sa dégradation. A titre de comparaison l’Indice Linéaire de Consommation (ILC) s’élève à 9,02 m3/km et par jour.

Qualité de l’eau distribuée

Les résultats du contrôle réglementaire sur les eaux distribuées sont fournis par l’Agence Régionale de la Santé (ARS).

Conformité bactériologique En 2016, 55 prélèvements (en tout type de points compris et en eaux traitées) ont été réalisés. L’ensemble des prélèvements est conforme.

Conformité physico-chimique En 2016, 61 prélèvements ont été réalisés. L’ensemble des prélèvements est conforme. La conformité physico-chimique de l’eau distribuée atteignait cependant 98% en 2015, 1 prélèvement n’était pas conforme.

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