Martigny, lundi 13 avril 1936. 76me année No 44. LE CONFÉDÉRÉ ABONNEMENTS : ORGANE DES UBÊRAUX-RADICAUX VALAISANS SUISSE i Un an ... fr. 8.— PARAISSANT A MARTIGNY ANNONCES RÉCLAMES Avec ,.Bulletin officiel" fr. 12.50 la mm. ligna • le mm. ligna ÉTRANGER i Un an . . fr. 16.- ou son espace 2 colonnes/si mm. Avec ..Bulletin officiel" fr. 21.— RÉDACTION. ADMINISTRATION ET ANNONCES : 8 et Canton 20 et (Expédition un* fols par samalna ensemble) 10 et Suisse 30 et Cwpti di Chèques postaux : Il c. 58 Avenue de la Gare IN/IARTIGNY Avenue des Acacias 10 et Etranger 30 et \ Avis mortuaires (2 coi.) 20 eet t | H Joindra 20 et. en timbras posta I-I TÉLÉPHONES: Rédaction No 31. Administration et Annonces N° 2.52 à toute demande de changement d'adresse [ Cimpte M Chèques postaux II ci., 500 j Régie des Annonces : ORELL FUSSLI-ANNONCES, Martigny, Avenue de la gare et succursales dans toutes les principales villes suisses.

Lettre de Fribourg NOTRE DEFENSE NATIONALE se rend compte de cette élémentaire vérité. L'heu­ re n'est plus aux arguties et aux intérêts de parti — comme le croit encore M. Grimm — mais le A propos de moment est venu de se déclarer nettement et ca­ le Gobe-Mouches tégoriquement pour ou contre la défense natio­ nale. Le parti socialiste suisse serait donc bien Le public fribourgeois qui s'intéresse à la poli- I ge au tribunal de la Sarine. Occasion unique de plans stratégiques inspiré de faire son choix et d'agir en conséquence. tique a eu avec infiniment d'intérêt l'interview que montrer que les belles promesses, pour une fois, Il importe, en effet, vis-à-vis de l'étranger, que le M. le conseiller national Crittin a accordé à un n'étaient pas un gobe-mouche, un attrape-moi­ La tension politique internationale actuelle est peuple suisse, sur cette question importante, soit correspondant de Curieux. Les déclarations du neau, une méchante duperie propre à rendre les propice aux articles à sensation, surtout lorsqu'il unanime derrière son gouvernement. C'est la meil­ chef du parti radical valaisan avaient d'autant fous joyeux. Le parti radical avait officiellement s'agit du domaine militaire. Aussi, est-ce sans leure réponse qu'on pourra faire aux « plans stra­ plus de saveur qu'elles coïncidaient avec une é- revendiqué le siège, et présenté quatre candidats grand étonnement qu'on a pris connaissance au tégiques » publiés de temps à autre par la presse îrange exactitude avec l'opinion professée par un tous parfaitement qualifiés. Personne n'a songé à Palais fédéral et plus particulièrement dans les étrangère. grand nombre de radicaux fribourgeois quant au contester ce point. milieux militaires, des articles publiés par un jour­ problème de la collaboration gouvernementale. Or, le croiriez-vous ? les quatre candidats radi­ nal parisien Excelsior, au sujet d'un prétendu plan Certes, à Fribourg comme dans votre beau Var caux ont tous été proprement bazardés, l'élu étant stratégique élaboré par l'état-major allemand et lais, les temps sont bien durs et nécessitent de la un jeune protégé de M. Piller, conseiller d'Etat et prévoyant une attaque de la France à travers no­ Une nouvelle initiative socialiste part de tous les bons citoyens une dose particu­ conseiller aux Etats, un Monsieur qui se croit, com­ tre pays. lière de civisme, pour faire face aux angoissan­ me beaucoup d'autres, sorti de la cuisse de Jupi­ Il convient, en effet, sans négliger l'avertisse­ L'Union syndicale suisse projette une nouvelle tes difficultés de l'heure. A Fribourg comme en ter et qui, en fait de prodiges mythologiques, n'a ment que représente les données publiées par le initiative ayant pour but de faire consacrer cons- Valais, la majorité qui détient les ficelles, les rê­ rien accompli de plus et de mieux que de s'attirer journal précité, de ne pas leur accorder une im­ titutionnellement l'assurance contre le chômage. nes du pouvoir, les leviers de commande et tout le des ressentiments inexpiables de la part du corps portance exagérée. D'une façon générale, il est Elle part du principe que la crise a le caractère saint-frusquin, désire ardemment voir la minori­ enseignant primaire. Non content d'enregistrer ce assez difficile d'admettre que, même avec des di­ d'un état économique endémique, et qu'il est par té s'associer spontanément et de bon cœur aux beau bilan, M. Joseph Piller a encore jugé qu'il visions motorisées, la Suisse ne représente pas conséquent nécessaire d'envisager l'introduction responsabilités gouvernementales. On assure que manquait quelque chose à sa gloire : et il a tout pour l'adversaire un obstacle sérieux. La nature d'une disposition spéciale à son sujet dans notre dans les milieux dirigeants du parti conservateur fait pour provoquer l'échec de la candidature ra­ accidentée de notre sol n'est nullement propice, il Constitution fédérale. fribourgeois, on serait volontiers prêt à d'impor­ dicale au tribunal de la Sarine ! est facile de s'en rendre compte à l'évolution de Mais un tel article est-il vraiment indispensa­ tantes concessions à la minorité, en vue d'obtenir Bien entendu, la minorité a conçu une très vive grandes unités motorisées. Pour le surplus, il est ble ? c'est ce que l'on est en droit de se demander. d'elle une collaboration franche et loyale. Cet ar­ irritation de cette révoltante vilenie et cette ab­ permis de supposer que l'armée française consti­ La loi fédérale sur la participation de la Confé­ dent désir a trouvé dernièrement son expression jecte chiquenaude ne contribuera guère à faciliter tuerait une sérieuse menace sur le flanc de la co­ dération à l'assurance contre le chômage ne suf­ dans un éditorial de la Liberté, déclarant sans les transactions en vue du maintien du régime de lonne ennemie ayant traversé la Suisse de Bâle à fit-elle pas ? D'autant plus que le Conseil fédéral ambages que le parti conservateur se devra de collaboration. La minorité libérale-radicale se Genève. Enfin, notre armée et même ce qu'il en a édicté une nouvelle ordonnance en vertu de la­ faire à l'opposition les « concessions opportunes » conduirait d'une façon enfantine si, après ce cro­ resterait, retranchée dans les bastions que repré­ quelle la subvention fédérale est répartie, en 1936, le jour où cette dernière témoignera d'un désir que-en-jambe dégoûtant, elle acceptait bravement sentent les vallées alpestres, ne constituerait pas entre les caisses d'assurance-chômage existantes. sincère de collaborer. N'importe quel esprit non de s'associer sans conditions préalables à un régi­ pour l'ennemi un facteur négligeable. La participation fédérale a dès lors été fixée à prévenu reconnaîtra volontiers, d'ailleurs, le pro­ me dans lequel fleurit l'exclusivisme, l'ostracisme Il convient donc d'accueillir ces articles sans en 25 % du produit des indemnités quotidiennes fit que la collaboration d'un Victor Buchs a valu et l'égoïsme partisan avec une si frénétique pléni­ exagérer la portée réelle, mais de ne pas les con­ pour les caisses paritaires publiques et privées, et aux intérêts de la collectivité cantonale. tude. Elle demandera raison à la majorité de ce sidérer non plus comme de pures utopies. On n'i- à 20 % pour les caisses privées à participation Concessions opportunes ! Oh ! le parti majori­ sale tour et exigera des garanties qui ne soient pas -gnore pas, en effet, que la situation militaire de unilatérale à l'assurance-chômage. L'union syn­ taire avait une occasion unique d'en faire une, des gobe-mouches et des chiffons de papier. Elle "^l'Europe s'est profondément modifiée au cours de dicale suisse demande que la part de la Confédé­ tout dernièrement. On sait qu'à l'encontre du par­ serait trop sotte et trop candide d'agir autrement. ces dernières années. La réoccupation de la zone ration soit portée au moins à 30 % des secours ti radical valaisan, le parti radical fribourgeois ne Comme l'a dit très justement M. le conseiller na­ démilitarisée du Rhin crée aussi un état de fait versés, en prévoyant un accroissement de ce taux possède aucun représentant à la Cour d'appel. En tional Crittin, dont les paroles s'accordent admi­ nouveau qui ne peut laisser notre pays indiffé­ atteignant jusuq'à 50 % dans les périodes de fort fait de juges de district, il détient pour tout pota­ rablement bien avec la situation de Fribourg, rent. Enfin, chacun sait que la doctrine militaire chômage. ge un siège de juge au tribunal de Morat. Rien « nous avons tout donné et rien reçu ». stratégique de l'Allemagne — ses généraux n'en A notre avis, c'est pousser beaucoup trop loin dans les justices de paix. Rien, bien entendu, dans font aucun mystère — est basée sur l'attaque brus­ les engagements de la Confédération dans ce do­ Nous serions vraiment trop bêtes et trop candi­ le corps enseignant, rien, rien, rien nulle part ! Un quée qui doit permettre d'emporter rapidement la maine. Il est, au contraire, nécessaire de considé­ des en continuant à nous prêter à ce jeu, après l'af­ ou deux fonctionnaires dans l'administration et décision. La fermeture des frontières française et rer quelles économies la Confédération pourrait front révoltant qui vient de nous être fait. On sait encore ces malheureux sont-ils étroitement sur­ belge par de solides lignes de fortifications place effectuer sans inconvénients ici aussi, dans ce sens maintenant ce que valent les « concessions oppor­ veillés. L'épée de Damoclès plane sur leurs pau­ notre pays dans une situation nouvelle à laquelle qu'il faudrait procéder à une répartition quelque tunes » dans l'esprit de tels adversaires. Avant de vres têtes. Et c'est tout. il devra s'adapter. peu différente des subsides fédéraux, en les réser­ leur tendre la main, nous serons obligés d'exiger Donc, il s'agissait de donner consistance à la C'est pourquoi une nouvelle organisation des vant essentiellement à ceux qui sont tout particu­ d'eux un minimum de franchise et de loyauté ! recommandation officieuse de la Liberté, en ac­ troupes — prévoyant en particulier des brigades lièrement touchés par la crise. La réglementation cordant à la minorité un maigre petit siège de ju­ X. indépendantes pour la couverture de la frontière de ces contributions devrait être reprise et modi­ — a été mise sur pied. Elle sera soumise prochai­ fiée, car la question des secours aux chômeurs se nement à la ratification des Chambres. La fortifi­ complique toujours davantage, dans les cantons cation de la frontière est chose décidée et l'éta­ industriels surtout qui ont le plus souffert de la Lourdes tâches blissement des premiers forts d'arrêt va commen­ crise. La connaissance et l'application des nom­ cer. Enfin, un projet va êfre soumis au Parle­ breuses dispositions qui ont été prises et publiées Rarement, les pouvoirs fédéraux, qui ont assu­ qui ne manquerait pas d'avoir les plus heureuses ment en vue d'augmenter et d'améliorer l'équipe­ au fur et à mesure des besoins constituent actuel­ mé la responsabilité très haute de présider aux répercussions sur l'ensemble de notre vie économi­ ment et l'armement des troupes y compris l'avia­ lement une sorte de science occulte, dans laquel­ destinées politiques, économiques, financières et que. tion. le seuls les secrétaires des syndicats se meuvent sociales de notre pays, se sont trouvés en face de L'œuvre de désendettement de notre agricultu­ Ainsi, méthodiquement et en parfaite connais­ plus à l'aise que beaucoup de ceux-là mêmes qui problèmes aussi graves et dont la solution exige re, qui sollicite aussi depuis si longtemps l'atten­ sance de cause, des mesures ont été prises qui ont à juger de ces questions, au sein des Parle­ une somme de travail, de prévoyance et de dé­ tion bienveillante des pouvoirs publics fédéraux, tiennent compte de la situation nouvelle et visent ments cantonaux et des commissions pour lutter vouement aussi énorme pour le salut de la patrie exigera une solution d'ensemble énergique et effi­ à mettre notre défense nationale à la hauteur des contre la crise. et la sauvegarde du pays. cace, en vue de sortir du marasme et de la détres­ exigences. Il est bon que cela également on ne l'i­ Ces questions sont, du reste, en plein état de Les récents événements internationaux ont pla­ se où elle se débat, une des branches vitales de no­ gnore pas aussi bien en Suisse qu'à l'étranger. développement ; d'anciennes prescriptions sont cé au premier rang des préoccupations gouverne­ tre économie et la clé de voûte de notre existence Ceci dit, il est permis de se demander si l'auteur constamment remplacées ou complétées par des mentales la nécessité de parer au plus tôt aux gra­ nationale. des articles en question, qui signe Henri Malevay, dispositions nouvelles, et il est souvent difficile ves et aux plus dangereuses éventualités, en com­ Ce sont là autant de vastes et très importants ne fait pas preuve d'une certaine fantaisie lorsqu'il d'acquérir une idée claire de leur état actuel. Les plétant activement notre système de défense na­ problèmes, dont la solution exigera autant de zè­ prétend que 15 divisions motorisées pourraient relations entre la Confédération et les cantons, tionale et en adaptant notre armement aux exigen­ le et de dévouement que de sens patriotique, et franchir la Suisse en un jour, du Rhin au Léman. dans ce domaine également de l'assurance contre ces sans cesse renouvelées de la guerre moderne. l'on sait que les organes directeurs du parti radi­ C'est tout de même un peu exagéré ! A part cela, le chômage, ne sont nettement comprises, bien Nul doute que le peuple suisse, mis en face de la cal-démocratique suisse ont déjà voué une solli­ ces articles et l'intérêt qu'ils_ ont suscité dans cer­ souvent, que de ceux-là seuls qui s'occupent jour­ menaçante réalité, ne consente de gaîté de cœur citude éclairée à ces questions d'un si haut intérêt tains milieux prouvent à l'évidence l'importance nellement de ces questions. les importants sacrifices supplémentaires que les pour l'avenir de notre pays. Qu'il s'agisse du ren­ qu'on attache à l'étranger à sentir la Suisse réso­ La nouvelle initiative tend-elle à exercer aussi pouvoirs publics lui demanderont d'accepter. forcement de notre défense nationale, de l'assai­ lue et capable de défendre sa neutralité. ses effets sur les cantons, et même à nos villes ? La défense de notre économie nationale, si du­ nissement durable de nos chemins de fer nationa­ N'est-ce pas la meilleure justification des sacri­ C'est là une question d'importance pour celles rement touchée par la crise universelle, a fait l'ob­ lisés, du redressement de notre économie ou du fices qu'on s'apprête à demander au peuple suisse des finances cantonales et citadines qui ont été le jet des préoccupations les plus vives de la part du désendettement de l'agriculture, nos hommes poli­ pour renforcer la défense nationale ? Un pays plus fortement bouleversées par la crise. chef du Département fédéral de l'économie publi­ tiques radicaux ont toujours été sur la brèche pour fermement décidé à défendre son indépendance On voit combien il est nécessaire que les mi­ que, et le parlement se ralliera sans doute aux stimuler les initiatives heureuses et activer la mise et sa neutralité — et qui agit en conséquence, lieux nationaux étudient en temps voulu cette ini­ conclusions pleines de sagesse par lesquelles M. le en œuvre de ces grandes réformes, sur une base et c'est-à-dire maintient son armée à la hauteur des tiative en considérant ses effets, et qu'ils pren­ conseiller fédéral Obrecht termine son Message dans un sens propre à servir intelligemment les in­ circonstances — est toujours en mesure d'inspirer nent position à son égard. D. sur le redressement de l'économie. térêts supérieurs de la patrie. à ses voisins un salutaire respect. Nul ne peut con­ L'assainissement des CFF, lui aussi, est un pro­ On souhaite donc, en ces heures si graves et si tester aujourd'hui que c'est là la meilleure garan­ blème capital pour le salut et l'avenir de notre lourdes de responsabilités, que ce grand exemple tie de paix pour notre pays. Pléthore de corbeaux à Sofia économie nationale, et les citoyens clairvoyants civique soit compris et suivi par le peuple suisse D'une façon générale, l'accueil réservé aux On va empoisonner les corbeaux de Sofia ; il souhaitent ardemment que cette vaste entreprise et ses représentants, et que les tâches considérables projets du département militaire montre que l'o­ paraît qu'il y en a trop. Venise est la ville aux de réforme ferroviaire aboutisse au plus tôt à un qui sont à pied d'œuvre soient activement, menées pinion publique dans son ensemble se rend comp­ pigeons, Sofia serait la ville aux corbeaux, avec résultat positif et substantiel, et qu'une solution à chef, grâce à la lucidité patriotique, au dévoue­ te de la gravité de la situation et de la nécessité cette différence que la première est fière de ses harmonieuse et équitable de la répartition du tra­ ment et à l'esprit d'abnégation des hommes qui de consentir aux sacrifices demandés. Pouvoir se protégés, tandis que la deuxième a l'air d'avoir fic entre le rail et la route, en revigorant le trafic savent bien, eux aussi, qu'ils serviront utilement préserver à ce prix des horreurs de l'invasion, honte des siens à tel point qu'elle veut s'en débar­ marchandises sans préjudicier des intérêts légiti­ leur pays en suivant les traces et l'exemple des c'est encore y trouver son compte, et largement. rasser. Ils nuisent aux semailles. Et puis ils sont mes, permette à notre grande entreprise nationale inoubliables fondateurs de notre Suisse moderne. L'attitude ambiguë de la presse socialiste prouve sales. Ils souillent les rebords des fenêtres et les de transports de procéder à une réduction de tarifs P. R.-D. que même dans les milieux d'extrême-gauche, on ménagères s'en plaignent. 0 Leytron, le 26 avriS]l 8mc Congrès de la Jeunesse radieale du Valais LE CON ÈDÊRÊ

cantonaux, et, comme ces subsides ne sont alloués Chœur d'hommes que pour des travaux entrepris par des communes, Mardi soir, 14 avril, répétition générale de la re­ —— Confédération Vaiais il en résultera pour ces dernières qui voudront en vue radiophonique au Casino Etoile. Mercredi soir et bénéficier, de gros sacrifices d'où, toujours de vendredi soir 15 et 17 avril, deux dernières répéti­ Le Conseil fédéral L'insouciance nouvelles charges pour l'ensemble, des contribua­ tions générales des chœurs. Il est inutile de dire que tout le monde sera sur place à l'heure exacte. et la Corporation bles, i du Conseil d'Etat Dès lors, on se demande si, pour favoriser la : Ce soir, prolongation dans nos 2 cinémas création des travaux désirés sans continuer de A la demande de nombreuses personnes, qui ont été On nous écrit de Berne : provoquer des dépenses publiques, il n'y aurait empêchées de voir les deux beaux programmes de Pâ­ Les esprits réactionnaires et moyenâgeux qui se pas eu lieu d'envisager de subsidier et d'encoura­ ques, les cinémas Royal et Etoile donneront, ce soir, Il se moque des salariés sont précipités sur le Message du Conseil fédéral ger des travaux entrepris par des particuliers, des lundi, une dernière séance. relatil au redressement économique du pays, dans sociétés, des entreprises privées. En ce faisant, ! Au Royal : un chef-d'œuvre français avec Pierre l'espoir d'y trouver un panégyrique du régime cor­ Les contribuables valaisans ont reçu du Dépar­ l'on aurait peut-être, du même coup, provoqué Blanchar et Harry Baur : Crime et Châtiment. : poratiste, ont subi une cruelle déception, qu'ils tement des finances un œuf de Pâques sous la for­ l'emploi de capitaux non déclarés à l'impôt, ce A l'Etoile, le véritable spectacle de famille : Quand exhalent naïvement dans la presse de droite. Cette me d'un formulaire de déclaration pour la 2me qui, quoique bien indirectement il est vrai, aurait mon cœur citante, avec Jean Kiépura, Larquey, Da- presse gémit lamentablement parce que le nouveau période fiscale de la contribution fédérale de cri­ ainsi contribué à venir en aide à la collectivité. nielle Darrieux. Deux heures de joie et de gaîté. Pa­ se 1936-1937. les ce soir, à l'Etoile. Ils en sortiront enchantés. chef du Département fédéral de l'Economie publi­ Les deux salles sont chauffées. que condamne un tel régime (en termes d'ailleurs Chacun s'y attendait, cela n'a donc personne Aux amis de la Société valaisanne ; extrêmement modérés), du fait qu'il est inapte à surpris ; par contre, de nombreux citoyens — tous d'éducation. — Le mercredi 22 avril prochain résoudre d'une façon normale et harmonieuse, ceux qui sont employés, salariés — ont reçu une aura lieu à Ardon l'assemblée générale de la So­ dans notre démocratie, le problème de l'organisa­ deuxième feuille intitulée certificat de sa­ ciété valaisanne d'éducation. M. l'instituteur P. tion professionnelle. Le Message cite des textes ti­ laire sur laquelle l'employeur certifiera avoir ver Broccard y présentera son rapport sur : « La for­ -" La mort rés de l'Encyclique du Pape Pie XI, touchant l'or­ se les salaires, y compris les heures supplémentai­ mation de la conscience, du caractère et de l'es­ ganisation des métiers, pour prouver que dans no­ res, indemnités, gratifications, qui seront indiqués. prit de responsabilité de l'enfant, surtout en ces des grands guides temps de crise ». tre pays, les conditions psychologiques et morales Cette nouvelle déclaration a été décidée par le La discussion de ce sujet ne manquera pas d'in­ Le corps des guides valaisans a été sérieuse­ indispensables font défaut pour édifier un tel sys­ Conseil fédéral dans une ordonnance qui a été térêt pour tous ceux qui, à cause de leur profession tème dans des conditions favorables pour l'écono­ vertement critiquée dans la presse. ment éprouvé depuis quelques mois. Vers Noël ou simplement par sympathie, ont souci de l'ave­ ce fut l'excellent guide Jean Follonier d'Evolène, mie nationale, la production et le rapprochement Il y a quelques semaines nous avons signalé ici nir de notre jeunesse. qu'une avalanche emporta avec sa fillette entre des classes. même qu'une intervention serait faite au cours de Avec la conviction de les retrouver à nos côtés les Haudères et Arolla ; puis dernièrement, les al­ On ne sait trop ce que M. le conseiller fédéral la prochaine session des Chambres fédérales pour aussi nombreux que par le passé, nous leur disons pinistes apprirent avec une douloureuse stupeur le Etter, grand corporatiste devant l'Eternel, aura demander la suppression d'une décision qui sépare bien chaleureusement : décès des guides d'Ayer Victor Cotter et Théophi­ pensé de cette dissertation. Le fait est que le Con­ les contribuables en deux catégories : ceux que A Ardon, le 22 avril. Le Comité. le Theytaz : la mort de ce dernier, due à une seil fédéral a fait siennes les conclusions très ob­ l'on croit sur parole et ceux que l'on jectives et approfondies de notre ministre de l'E­ ne croit pas sur parole. Horaire : 9 h. 15, rassemblement sur la place de fracture du crâne provoquée par une chute dans la la gare et départ pour Ardon ; 9 h. 45, office di­ rue, est particulièrement navrante. conomie. A la suite de ces faits, le Conseil d'Etat vau- vin ; 10 h. 15, séance selon ordre du jour spécial ; Théophile, fils du guide réputé Louis Theytaz, Naturellement, le syndicalisme à outrance, les dois a prolongé jusqu'à nouvel avis le délai impar­ 12 h. 30, banquet au hall populaire. qui périt en descendant en ski du Pigne d'Arolla organisations unilatérales, incapables d'envisager ti pour la déclaration. Ordre du jour : 1) Rapport du président ; 2) en janvier 1911, était lui-même un guide-skieur de les intérêts supérieurs de la collectivité, sont éga­ A Genève, la Chambre de commerce a adressé Affaires administratives ; 3) Lecture des conclu­ première classe ; déjà en 1914, à 18 ans, il avait lement condamnés par le Message gouvernemen­ au Département des finances la requête suivante : sions du rapport et discussion ; 4) Divers : com­ accompagné, comme porteur, le célèbre alpiniste tal, car nos magistrats fédéraux entendent accor­ « Que les Chambres fédérales seront vraisem­ munications de l'Association des maîtres de gym­ Marcel Kurz, dans les 1ères ascensions hivernales der leur placet à une solution intermédiaire, pro­ blablement appelées à statuer sur la question par nastique du Valais romand ; situation du person­ du Bieshorn (4161 m.), Rothorn (4223 m.), et pre à sauvegarder les intérêts légitimes de tou­ suite de la demande d'interpellation déposée au nel enseignant primaire, etc. ; 5) renouvellement Grand Cornier (3969 m.) ; dès lors, il avait ac­ tes les classes, sans sombrer dans la démagogie ou Conseil national, la Chambre de commerce de Ge­ du comité. compli maintes autres escalades en hiver et en la dictature. On sait qu'il existe un projet libéral, nève a demandé au Dépt des finances de ce can­ été. Le brave Théophile n'était pas un inconnu élaboré par nos amis radicaux de la Suisse orien­ ton d'examiner la possibilité de surseoir à l'envoi Loterie Pro-Sïon. — Tous les intéressés pour les skieurs martignerains : au 1er concours tale, MM. Schirmer et Pfister, et que M. l'abbé des déclarations pour l'impôt fédéral de crise jus­ attendent avec impatience le 17 avril, date du ti­ organisé par le Ski-club Martigny, en 1911, au André Savoy, en désespoir de cause, a fait mine, qu'à ce que l'attitude définitive des autorités fé­ rage de la loterie Pro-Sion, dont le gros lot est de Val Ferret, il avait été classé 1er des juniors à la récemment, de se rallier à cette nouvelle formule. 100.000 francs. dérales soit connue. » course de fond. Nous adressons à la famille de ce L'essentiel est que le corporatisme chrétien-so­ Mais les formulaires n'ont pas encore été en­ Le nombre des billets de cette loterie étant res­ valeureux guide nos condoléances émues. treint les chances en sont très intéressantes. Nous cial, tel qu'il s'est défini dans le désastreux projet voyés. Tout dernièrement encore, le Confédéré rela­ savons que cette loterie rencontre tout le succès fribourgeois de régime corporatif, ne voie jamais Ces faits sont de notoriété publique et comme tait le décès du guide Antoine Georges, qui gravit qu'elle mérite. le jour sur notre terre de liberté. les Chambres siègent dès demain 14 avril, on pou­ 726 fois la Dent Blanche, un véritable record. Que tous ceux qui ont attendu jusqu'à présent Il semble bien, heureusement, que malgré tous vait espérer que le Conseil d'Etat du Valais Au delà de nos frontières, Maurice Bich, guide pour acheter des billets ne tardent plus car les bil­ les efforts de la réaction, il soit définitivement attendrait la décision prise par nos hautes auto­ de grande classe du Val Tournanche, a été ense­ lets s'enlèvent atuellement très rapidement du fait voué à un échec certain. P. rités législatives. Il est plus que probable qu'elles veli, il y a environ 2 mois, à 50 m. de son village, que la date de tirage approche de jour en jour. n'admettront pas que dans une ordonnance d'exé­ sous une avalanche, avec une demoiselle qu'il con­ Nous ne croyons pas inutile de rappeler que la cution il soit introduit une mesure anticonstitu­ duisait : tous les journaux ont relaté la perte fata­ Un joli monsieur tionnelle, à notre point de vue, et qui choque nos totalité du bénéfice de cette loterie sera affecté à le de ce vainqueur des faces est et sud du géant de habitudes. des œuvres d'utilité publique. Zermatt. Le tribunal de Bâle a condamné un individu Une fois de plus, notre gouvernement a montré Le gel en Valais. — Il a gelé cette nuit Ces morts accidentelles successives de guides, à nommé Jacob Baumgartner, 32 ans, pour escro­ ce qu'il valait. Lui qui, si souvent, a peine à se dans la plaine du Rhône ; par endroits, le thermo­ la fleur de l'âge, dans les régions inférieures, ont querie au mariage, à 15 mois de réclusion et à 5 soumettre aux décisions fédérales, qui n'applique mètre est descendu 4 à 5 degrés au-dessous de zéro^. consterné les alpinistes ; elles ont un caractère de ans de privation des droits civiques. En peu de pas la Constitution, n'a pas hésité à se conformer Un peu partout, on a essayé d'enrayer le mal tragique destinée si l'on pense aux grands dangers temps, il avait réussi à escroquer à 5 jeunes filles immédiatement aux desiderata du fisc. en allumant des feux, pour produire des fumées. auxquels ont été exposés ces montagnards aguer­ un total de plus de 4500 francs et avait fui à Pa­ ris où il fut arrêté. Il a, par là, démontré quelle était sa conception Il est difficile de mesurer l'étendue des dégâts. ris, dans l'exercice de leur périlleuse profession. D'après les nouvelles en notre possession, on réelle du principe de l'égalité devant la loi.' D'autres fois, des guides de grande valeur ont pé­ Arts et métiers Nous savions depuis longtemps que les citoyens peut déduire que si le coteau n'a pas trop souf­ ri, en haute montagne, victimes d'inattention ou étaient répartis en deux catégories : les bons, les fert, il n'en est pas de même en plaine. peut-être aussi par mépris du danger. Un coup L'Union suisse des arts et métiers annonce que purs qui votent les listes conservatrices, et les On se rappelle qu'il y a 23 ans, soit le 13 avril d'œil rétrospectif sur les accidents de ce genre pendant l'année 1935 trois organisations ont adhé­ autres, corvéables et taillables à merci, tous ceux 1913, le froid avait été si vif que toutes les récol­ nous semble offrir quelque intérêt, même en de­ ré à l'union, qui compte actuellement 23 organi­ qui ont l'audace de ne pas admirer le régime ac­ tes furent anéanties. Au cours d'un incendie qui hors du cercle des grimpeurs. sations cantonales, 114 organisations profession­ tuel ; nous saurons désormais encore que ceux qui détruisit un raccard près de l'Hôtel Kluser, à Mar- Le 9 août prochain, célébrera le nelles, 6 associations d'achat, 19 musées des arts sont à la tête de notre administration se mon­ tigny, l'eau gelait dans les hydrantes. 150ème anniversaire de la 1ère ascension du et métiers et instituts d'éducation. Ses 162 sec­ tions comptent 1980 associations locales. trent heureux d'une décision qui mortifie les sala­ Sion. — Mme Maurice Gay* — Une longue Mont-Blanc par le Dr Michel Paccard et le guide riés — on sait qu'en matière cantonale le princi­ ; nous ne manquerons pas de re­ cohorte d'amis et connaissances a rendu hier les Oeuvre nationale « pour les veuves » pe a déjà été admis pour les salaires des ouvriers derniers honneurs à Mme Gay, épouse de notre venir, en temps voulu, sur cet événement impor­ qui se voient retenir l'impôt sur leur paye. ami Maurice Gay, enlevée à l'affection des siens tant dans les origines de l'alpinisme ; nous men­ L'œuvre « Pour les veuves » a été fondée en dé­ La hâte de nos autorités est d'autant plus in­ après une longue maladie courageusement sup­ tionnerons seulement la triste fin du célèbre Bal- cembre 1934 avec l'appui d'un comité national de compréhensible qu'elles savent ou auraient dû sa­ portée. mat qui, vers la fin septembre 1834, périt misé­ patronage composé d'une cinquantaine de person­ voir que M. le conseiller fédéral Minger ne s'est Nous adressons à son mari et à toute la famille rablement en cherchant de l'or dans les escarpe­ nalités de toutes les régions de notre pays, qui ont pas montré sourd aux réclamations dirigées contre les condoléances émîtes du parti libéral-radical ments rocheux du Fer à Cheval qui dominent la reconpu l'urgence de venir en aide aux veuves. son administration ; la note suivante a paru dans valaisan et du Confédéré. combe de Sixt ; cette mort resta même, pendant Dès le premier appel, les demandes de secours, la presse quotidienne : un certain temps, entourée d'un mystère qui, véritables cris de détresse, ont afflué. Des centai­ heureusement pour Pache, son compagnon, de nes de veuves avec de petits enfants n'ont pas plus « Une conférence a eu lieu à Berne entre des Vallorcine, finit par s'éclaircir. de 1200 fr. par année et des veuves seules pas plus délégations de l'association suisse des banquiers, Le 24 août 1895, un accident stupide coûta la de 750 fr. par année pour vivre. La nécessité s'im­ l'association suisse des Cies d'assurances conces- Ravoire. — t Paul Soudan vie au célèbre guide Emile Rey, de , posait d'organiser immédiatement une action de sionnées et de l'Union suisse du commerce et de L'inexorable faucheuse vient de nous ravir un jeu­ qui, deux ans auparavant, avec le Dr Gûssfeldt et secours. l'industrie, auxquelles s'était joint un délégué des ne homme plein d'avenir. En effet, samedi, se répan­ Christian Klucker, avaient gravi le Mont-Blanc Nous avons distribué jusqu'à fin mars 1936 : 560 Chambres de commerce de la Suisse romande, dait, comme une traînée de poudre, la nouvelle du par l'arête difficile de l'Aiguille Blanche de décès de Paul Saudan, mort au service militaire, des allocations pour un montant total de 7230 fr. Si d'une part, et MM. Meyer, président de la Confé­ Péteret. Descendant avec un touriste anglais de dération, Blau et Ruof, directeur et vice-directeur suites d'une opération qui ne paraissait pas dangereu­ nous n'avons pas pu faire davantage, c'est parce se. L'ami Paul s'était fait remarquer par son intelli­ l'Aiguille du Géant, Rey, sous prétexte d'aller que cette œuvre nouvelle si impatiemment atten­ de l'Administration fédérale des contributions, plus vite à cause du temps menaçant, commit d'autre part. Les visiteurs ont exposé les doléances gence et son dévouement : il était secrétaire de la Jeu­ due et accueillie avec tant de joie par les pauvres nesse radicale. l'imprudence de se décorder à la base du pic ; un veuves, n'a pas été suffisamment soutenue. Les al­ du public au sujet des mesures prises pour perce­ peu plus bas, à la sortie d'une cheminée, il sauta voir l'impôt de crise. Ils ont spécialement critiqué A sa famille en deuil va l'expression de notre sin­ locations sont distribuées avec prudence, sur la ba­ cère sympathie. sur une dalle inclinée extérieure, glissa, ne peut se de renseignements sûrs et de préavis de per­ l'obligation de fournir une déclaration de la part Les membres des Jeunesses radicales de la région se retenir malgré ses efforts et fit, en plusieurs du patron. M. Meyer, conseiller fédéral aux finan­ sonnes de confiance (autorités, civiles et religieu­ sont priés d'assister à l'ensevelissement qui aura lieu bonds, une chute de 180 m. ses, médecins, etc.) connaissant les veuves. ces, s'est déclaré disposé à revoir cette question et mardi 14 avril à 10 heures. à prendre une décision éventuelle modifiant la Un guide anniviard réputé, Joachim Tabin, Oeuvre « pour les veuves » Lausanne. procédure de perception du dit impôt. » périt le 4 août 1899, à la descente du Rothorn, cô­ (CL post. II. 6203) Représentations des écoles communales té Zermatt, avec M. Baumann et le porteur An- Sachons tirer la leçon des agissements du gou­ tille, par suite d'une glissade peut-être volontai­ C'est dimanche 19 avril que les enfants des Ecoles Pour la défense nationale vernement valaisan ; pour lui : les capitalistes, les re au début. rentiers, ceux qui cachent leurs titres, ceux qui communales de Martigny-Ville se produiront pour la première fois dans la belle et spacieuse salle du nou­ En novembre 1907, mourut, victime d'un acci­ Le message sur les armements élaboré par le spéculent, ceux qui remplissent un bas de laine, dent en forêt, le guide de déjà connu, Département militaire est terminé. Il sera soumis ne peuvent que dire la vérité. veau Collège. Maîtres et élèves ont fait tout leur pos­ sible afin de prouver leur reconnaissance aux auto­ Adrien Crettex, frère des anciens guides Onésime au Conseil fédéral, qui pourra en délibérer en Les autres, qui exploitent un commerce et une rités pour les sacrifices consentis pour la construction et Emile Crettex ; c'était le compagnon du grand séance plénière à la fin de cette semaine. Les cré­ industrie, doivent présenter des livres à l'appui d'un établissement muni de tous les conforts et per­ industriel français M. Kùhlmann, qui disait de lui dits nécessaires s'élèvent à 235 millions de francs de leurs dires. fectionnements tant pour l'hygiène que pour l'ensei­ qu'il était fort comme un ours, agile comme un comme on l'avait annoncé. Quant aux derniers qui sont payés à la semaine, gnement. chamois et adhérent comme une limace ! à la quinzaine ou au mois, ils sont considérés com­ Les petits, toujours si naturels dans leur interpré­ Il a neigé presque partout tation, charmeront le public par leurs petites rondes Le 8 juillet 1910, urte terrible catastrophe se me des fraudeurs puisqu'on les oblige à présenter produisit dans l'Oberland bernois : en traversant La température a sensiblement baissé samedi, des attestations de leurs employeurs. si bien appropriées à leur âge. Les fillettes feront va­ loir leur grâce ingénue dans des productions fraîches de la station Eismeer à la cabane Bergli, une nom­ et dans la nuit de samedi à dimanche il a neigé C'est ce qu'on appelle l'égalité des citoyens de­ et enjouées. Quant aux garçons, ils se produiront dans breuse caravane fut emportée par une avalanche. presque sur tout le territoire situé entre les Alpes vant la loi ! Mr. une comédie qui nous permettra d'apprécier déjà leur Les deux touristes allemands, le célèbre guide et le Jura ainsi que dans le nord et l'est du pays. talent de diction. D'autres nous feront entendre de d'Eisten, Alexandre Burgener, son fils Adolphe, Les stations élevées signalent une nouvelle couche jolis chœurs patriotiques où nous sentirons vibrer l'a­ Travaux de chômage. — (Corr.) Le Gd et un guide de Grindelwald furent tués sur le coup de neige de 30 centimètres et un froid très vif. A mour pour leur pays. Bâle, Lausanne et Genève, il est tombé quelques Conseil a donc voté un crédit de 100.000 fr. pour et un autre mourut pendant le transport. Que tous les parents et amis de nos enfants vien­ flocons hier matin. favoriser la création de travaux, en vue d'obvier nent les applaudir et encourager par leur présence les Citons encore le fatal accident mortel survenu, au chômage, ce qui est bien. Malheureusement, maîtres qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour la en 1933, à l'as des guides, Franz Lochmatter, de En Valais, il a neige, dans la matinée et l'après- pour couvrir cette dépense, il faudra probable­ réussite de ces représentations. Le détail du program­ St-Nicolas, en descendant du Weisshorn par le midi de dimanche, dans la région St-Maurice- ment avoir recours à une augmentation des impôts me paraîtra dans le prochain numéro. chemin ordinaire. G. C. Bouveret. *-c OONFEDERL J—_^> -i.«x.— ifaai^

Aide extraordinaire aux chômeurs 1er tour, 21 et 28 juin : Autriche I-Tchécoslovaquie Une conférence, à laquelle ont pris part les re­ III ; vainqueur Italie IV-Suisse IV - Hongrie II ; Ita­ Dernières nouvelles-,. lie I - vainqueur Autriche IV-Suisse III ; Hongrie III- présentants de plusieurs cantons particulièrement M. Eden irait jusqu'à Berlin Tchécoslovaquie II ; vainqueur Tchécoslovaquie IV- éprouvés par la dépression économique, s'est tenue L'Italie quittera telle la S. d. N. ? Suisse I - Italie III ; Hongrie I-Autriche II ; Autriche à Berne, sous la présidence de M. Renggli, direc­ Le Sunday Chronicle annonce qu'une des pre­ La Gazetta del Popolo, dans un éditorial, se Ill-Italie II ; Tchécoslovaquie I - vainqueur Hongrie teur de l'Office fédéral de l'industrie, des arts et mières mesures que prendra M. Eden dans le but demande si l'Italie restera dans la S. d. N. et si IV-Suisse II. métiers et du travail, pour examiner la question de clarifier la situation entre la France et l'Alle­ elle maintiendra sa collaboration pour le Locarno Le 2me tour aura lieu les 5 et 12 juillet, le 3me de l'extension de l'aide extraordinaire aux chô­ magne sera de rendre une visite personnelle au futur. Nous n'avons aucun intérêt particulier à tour les 6 et 13 septembre et la finale selon entente meurs à de nouvelles industries. ! chancelier Hitler. Le journal ajoute qu'une des j rester partie contractante de Locarno, à mainte- entre les deux clubs qualifiés. Ensuite de l'aggravation de. la situation géné­ propositions que M. Eden fera à M. Hitler sera I nir des obligations découlant des traités ou à en Cyclisme. — Nouvelle victoire de Speicher. rale du marché du travail enregistrée depuis l'an­ que VAllemagne devrait faire envers la France | assumer d'autres. « Nous désirons de moins en L'épreuve importante Paris-Roubaix (262 km.) s'est née dernière, le nombre des assurés qui ont épuisé un geste de conciliation en donnant notamment la | moins contribuer à résoudre des questions concer­ courue hier par un temps défavorable. Tous les as leur droit aux 90 indemnités journalières de l'as- garantie qu'aucune fortification ne sera construite nant d'autres pays lorsque nous trouvons si peu de français et belges étaient présents, ainsi que les Suis­ surance-chômage augmentera probablement dans \ dans la zone rhénane jusqu'à la fin des conversa­ compréhension à l'égard des questions qui tou­ ses Âmberg et Egli. Ce dernier a fait bonne impression une certaine mesure. Aussi les représentants des tions internationales en cours. chent l'Italie au cœur. Nous le disons aussi en ce et a terminé 34e. C'est le champion de France Spei­ cantons ont-ils été d'avis qu'il faudrait étendre le « Si M. Hitler déclarait à M. Eden qu'il craint qui concerne la S. d. N. qui est en train de com­ cher qui passe le premier la ligne d'arrivée, battant au service des allocations de crise qui, jusqu'à pré­ une invasion de l'Allemagne par la France, con­ mettre vis-à-vis de l'Italie des injustices, des er­ sprint Romain Maes et Rebry ; puis Romain Gyssels, sent, avaient été surtout accordées aux travailleurs clut le Sunday Chronicle, M. Eden lui répondrait reurs et des illégalités. » Rossi, Wauters, Bonduel, Van de Pitte, Grysolles, Le- que, si VAllemagne rentrait dans le cadre du pac­ vel, Archambaud, Decroix, Verlinden, Hendrickx, de l'horlogerie, de l'industrie des métaux et ma­ * * * Danneels, S. Maes, Kaers, Bilietti, A Deloor, etc. chines et de l'industrie textile, aux chômeurs d'au­ te de Locarno, elle pourrait, dans une telle éven­ tres industries et professions, en particulier aux tualité, compter entièrement sur l'appui anglais. » L'abstention de l'Italie Critérium cycliste amateur de Monthey ouvriers du bâtiment. * * * On croit savoir dans les milieux bien informés Cédant aux pressantes sollicitations des milieux cy­ A la suite de cette conférence, il appartiendra La réponse de l'Italie que l'Italie ne sera pas représentée à la réunion clistes ainsi qu'au vif désir des spectateurs de l'an des Etats-majors français et britanniques qui aura dernier de voir se renouveler le très beau spectacle au Conseil fédéral de se prononcer sur cette pro­ Le gouvernement italien a adressé au secrétai­ position et de désigner les professions auxquelles lieu mercredi. Aucune déclaration n'a cependant sportif offert par le 1er critérium disputé le 30 juin re général de la S. d. N. sa réponse au nouvel ap­ été faite dans ce sens par les milieux officiels. 1935, le Vélo-club de Monthey n'a pas craint de se . l'aide extraordin aireaux chômeurs doit être éten­ pel du comité des treize. Le gouvernement de Ro­ charger de reprendre l'organisation de cette épreuve * * * due. me prend connaissance du fait que les plaintes pour l'année courante. La date de ce 2me critérium Vevey formulées depuis des mois contre les atrocités Le Négus proteste encore a été fixée au dimanche 17 mai prochain. Les organi­ commises par les Abyssins feront l'objet d'un exa­ sateurs ont déjà reçu l'offre de nombreuses primes de Plaisirs de gourmets sous « La Coupole » passage et de plusieurs prix. men approfondi de la part des organes compé­ L'empereur d'Ethiopie a envoyé à la Société (Comm.) Rassurez-vous, gens aimables, vous, nos tents. « Le respect des lois de la guerre, dit la ré­ des Nations un nouveau télégramme de protesta­ On connaît le circuit idéal choisi en pleine ville de lecteurs ! Il ne s'agit point ici d'une compromission en­ tion contre les « perpétuels ajournements » de Monthey, qui sera à couvrir 70 fois pour atteindre la ponse italienne, sera toujours observé par l'armée distance de 101 kilomètres. Il y aura des sprints avec tre Brillât-Savarin et la coupole des... immortels ! italienne. Le gouvernement de Rome tient à le l'affaire abyssine et des négociations de paix par l'assemblée de Genève. primes tous les 5 tours. Bref ce sera du beau sport et Nous voulons évoquer ici des instants plaisants dans confirmer par cette note. Ce respect doit être réci­ il n'y a qu'à se reporter au succès très net remporté un lieu aimable qui se nomme « La Coupole ». Il s'a­ proque. Les autorités militaires italiennes doivent « Dans sa résolution du 3 mars, rappelle l'em­ l'an dernier pour être certain que le 2me critérium de git d'une nouvelle maison de la gastronomie qui a sur­ pereur, le comité des treize a demandé aux deux gi, il y a quelques mois, au centre de la ville de Vevey, naturellement agir contre de telles atrocités com­ Monthey aura la faveur du public et des coureurs. parties belligérantes d'entrer d'urgence en négo­ dans un immeuble moderne, place de l'Hôtel de Ville. mises par l'adversaire au mépris du droit et de la Ski. — Rominger premier au Glacier d'Argentiere. Vous entrez, une chose tout à fait inattendus se présen­ moralité. » ciations. Cependant, cinq semaines se sont écou­ Dans une course de descente organisée par le Ski- te à vos yeux. Voici une première salle, la brasserie qui * * * lées et les négociations en sont toujours à la pério­ club de Paris au Glacier d'Argentière, notre compa­ révèle un genre très à part, inédit, inspiré par une ar­ de préliminaire. Maintenant, la réunion du comité triote Rominger, champion du monde de ski, s'est clas­ chitecture arabe. Aux parois, des colonnes et des cin­ Les Italiens bombardent les des treize a de nouveau été ajournée et la ques­ populations civiles sé premier en effectuant le parcours en 3 min. 45 ; 2. tres qui rappellent les maisons orientales. L'or, les tons tion de sanctions supplémentaires demeure en Becker, 4 min. 02 sec. ; 3. Uselin, Chamonix. mastics et beiges jouent sur un fond vert véronèse. Au Lord Cecil a donné connaissance à la Chambre suspens, comme elle l'a été depuis le début de plafond, une majestueuse verrière en coupole déverse des lords d'un message de la fille du Négus an­ mars. Pendant tout ce temps, l'ennemi a poursui­ une abondante lumière et jutifie l'appellation de l'é­ tablissement. En continuité de la brasserie, une gran­ nonçant que les Italiens ont bombardé les popu­ vi impunément sa guerre d'agression, rendue plus de loggia offre six boxes d'une agréable intimité ; puis lations civiles et les troupes avec des gaz terri­ horrible encore par l'usage quotidien de gaz as­ Monsieur et Madame Maurice SAUDAN et leurs en­ le restaurant, d'une atmosphère accueillante, teintée de bles ; des centaines de femmes et d'enfants sont phyxiants. Nous protestons avec la plus grande é- fants Marthe et Noélie, à Ravoire ; bordeau et de gris très doux. En annexe, voici encore devenus aveugles. nergie contre le perpétuel ajournement des mesu­ Madame et Monsieur Jean MORET et leurs enfants, à un bar spacieux où l'on a réalisé par la mosaïque du Ces faits révoltants arriveront-ils à émouvoir la res devant être prises pour empêcher que de telles Ravoire ; parterre, le jeu des éléments bois et métal du comp­ S. d. N., qui de plus en plus fait figure de fanto­ choses puissent se reproduire. ainsi que les familles parentes et alliées, ont la dou­ leur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent toir, et l'habillement des parois, un ensemble très gai che ? Hailé Sélassié. » et très décoratif, rehaussé par un beau panneau de d'éprouver en la personne de peinture murale où l'amusement est exprimé par des images du music-hall, du cirque et de la fantaisie des Un général aviateur tué Mort d'une comédienne Iles. Monsieur Paul SAUDAN Au cours d'un vol nocturne, près de Milan, le Paris-Midi annonce la mort de Mme Madelei­ leur cher fils, frère, beau-frère, oncle et cousin, décé­ Voici pour les yeux. Pour la bouche, toutes choses général Mario Beltrami, commandant de la briga­ ne Guitty ; la populaire comédienne a succombé dé au service militaire après une courte maladie. vont en parallèle, mets soignés, bons vins et bonnes de d'aviation de Lonate-Pozzolo, s'est tué dans un dans la nuit de samedi à dimanche aux suites d'u­ L'ensevelissement aura lieu à Martigny, mardi 14 boissons. Touristes et citadins, « La Coupole » est un accident d'aviation. Le général était un des offi­ ne intervention chirurgicale qu'elle avait subie avril, à 10 heures. Départ de l'Hôpital. lieu qu'il faut connaître. Nous vous en donnons ici le ciers les plus en vue de l'aviation militaire ita­ voici deux mois. Elle était âgée de 65 ans. chemin. lienne. Une auto dans un canal Un cyclone en Uruguay Dimanche matin, une automobile traversant le pont de Thorey, près de Dijon, est tombée dans De nouvelles troupes sont attendues Un cyclone s'est abattu sur la ville de Melo, v le canal. Sur les quatre occupants, trois se sont *~ dans la zone rhénane détruisant plusieurs centaines de maisons. On Le Commandant de l'Ecole de recrues d'infanterie noyés ; seul le conducteur a pu être dégagé, mais 1/1 à Lausanne, a le pénible devoir de faire part du On mande de Mayence au journal « Social De- compte six morts et cinquante-deux blessés. Le il est sérieusement blessé. décès de la recrue mocraten » de Scenderborg (Slesvig danois) : village d'Orroyo Grande a également subi de « Les préparatifs pour l'installation des quar­ grands dégâts. De nombreux habitants ont été Pédagogie municoise tiers des troupes allemandes en zone rhénane ré­ blessés. '•• Les leçons de manipulation d'armes anti-aérien­ SAUDAN Paul occupée continuent à un rythme accéléré, spéciale­ nes vont figurer dans les programmes scolaires à „Cp. I. mont. V/11" ment près de la frontière. Des troupes sont atten­ Tué dans une crevasse Munich. Les élèves se rendront, pendant les heu­ dues près des villes-frontière de Landau, Pirma- Au cours d'une excursion en montagne, qu'il res de classe, aux champs de tir hors de la ville, où survenu le 11 avril 1936. sens, Neustadt, Kaiserlautern, Saarlautern. Pour le effectuait avec son jeune frère et un ami, au des batteries anti-aériennes seront installées. Ses chefs et ses camarades garderont de ce frère logement de ces troupes, on utilise des fabriques, Mont Vallier, près d'Artigne, un étudiant fran­ d'armes enlevé prématurément le meilleur souvenir. des marchés couverts et les grands locaux dispo­ çais de 20 ans a disparu dans une crevasse de 80 Obsèques de M. von Hoesch L'enterrement aura lieu à Martigny le mardi 14 nibles. Le nombre des troupes à Ludwigswafen est mètres. Une caravane partie à sa recherche n'a pu Le corps de M. von Hcesch, ambassadeur d'Al­ avril dans la matinée. si élevé que les casernes utilisées pendant l'occu­ ramener qu'un cadavre. lemagne à Londres, sera ramené mercredi sur le Lt.-Colonel Montfort. '- pation se révèlent insuffisantes. Une partie des continent, à bord d'un contre-torpilleur anglais. troupes a dû être logée dans des quartiers provi­ La cathédrale de Calcutta en feu Une cérémonie sera organisée jeudi à l'église lu­ soires. La cathédrale catholique de Calcutta a été sa­ thérienne allemande. » Les préparatifs, en ce qui concerne l'arme et la medi complètement détruite par un gigantesque Madame veuve François BOCHATAY née GIROUD, protection aériennes, se poursuivent avec une incendie. Le sinistre qui avait éclaté dans un sé­ grande activité. Tous les hommes en état de por­ à Charrat, et familles, remercient bien sincèrement minaire voisin se propagea rapidement, avec l'ai­ Bâle a battu Sion 4-0 toutes les personnes qui ont pris part à leur grand ter les armes qui, jusqu'ici, étaient employés à la de du vent et des nombreux arbres aux dépendan­ Le championnat suisse chôme le dimanche de Pâ­ deuil. défense aérienne, sont placés dans l'aviation acti­ ces de la cathédrale, puis à la cathédrale elle-mê­ ques. Aussi les clubs disputent des matches amicaux ve et remplacés par des femmes ou par des hom­ me, qui ne fut bientôt plus qu'un amas de ruines. ou de championnats cantonaux. A Sion, le club local mes qui ne sont plus en état de porter les armes. L'évêché, la bibliothèque et le laboratoire furent n'avait pas craint de faire venir la forte équipe de li­ Les organismes de protection seront, le cas éché­ gue nationale Bâle, avec ses Jaccard, Jaeck, de Kal- rapidement réduits en cendres. Il n'y aurait aucu­ bermatten, Hufschmid, etc. Sion opposa à ce onze re­ ant, confiés uniquement à des personnes qui ne ne victime à déplorer. Ne pouvant répondre à toutes les marques de sym­ peuvent plus être employées au service actif de doutable une belle défense, mais succomba finalement pathie reçues, les familles BOCHATAY-MOTTIER, par 4 buts à 0. guerre. » Padereivski à l'écran à Vernayaz, remercient bien sincèrement toutes les Monthey bat Martigny 1-0. — A Monthey s'est dis­ personnes qui ont pris part à leur grand deuil. Mort d'un ambassadeur allemand Pianiste universellement connu et apprécié, an­ puté un match de championnat valaisan entre les 2 cien homme d'Etat polonais, Paderewski va pou­ premières équipes de Monthey et Martigny. La partie On annonce la mort survenue subitement, ven­ voir ajouter une nouvelle, corde à son arc. En ef­ s'est jouée sous la neige, ce qui n'a pas été pour élever dredi matin, à Londres, de M. von Hcesch, ambas­ fet, en juin prochain, il tournera un film anglais la valeur du jeu. Monthey a été supérieur durant pres­ sadeur d'Allemagne en Angleterre. M. von Hcesch dans les studios de Buckinghamshire. Paderewsky que tout le match et a gagné par 1 but à 0, point ac­ Monsieur et Madame Valentin JACQUIER-CHE- SEAUX et famille, à Leytron, remercient sincèrement a succombé dans sa chambre pendant qu'il s'ha­ a 75 ans. Il y a 2 ans une importante société de T. quis par Forneris, qui fut le meilleur homme sur le ter­ rain. A noter également la belle partie fournie, du cô­ toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympa­ billait. Il semblait, jeudi soir, en parfait état de S. F. américaine lui donna 190.000 fr. pour avoir thie à l'occasion du grand deuil qui vient de les frap­ santé. Il s'était levé mais, pris d'un malaise subit, té montheyan, par les frères Marquis, Barman et Byr- joué du piano pendant une demi-heure devant de, et chez les Martignerains, du gardien Sculati et per. il s'affaissa, perdit connaissance et mourut quel­ son micro ! Que recevra-t-il donc pour tourner des deux défenseurs Nicollerat et de Cocatrix. ques instants après. quelques heures ? M. Leopold von Hcesch était âgé de 54 ans. Il Saxon bat Aigle 3-1. — Cette partie amicale s'est était entré en 1907 au service du ministère alle­ Limitation des droits du mari disputée hier à Saxon et a vu la victoire de l'équipe lo­ mand des affaires étrangères et avait participé à cale qui a fait une forte impression. Aussi on peut lui Un employé de. commerce belge voulait absolu­ faire confiance dans son match d'appui de dimanche ..Amazone de Beverwijk" la représentation diplomatique allemande à Pé­ ment que sa femme lui rendît compte exactement kin, Paris et Londres. prochain, contre St-Léonard. On sait également que Une nouveauté de valeur pro­ de toutes les dépenses du ménage. L'épouse s'y Aigle rencontrera dimanche Chippis à Martigny. venant de Hollande, d'une crois­ SACS M. von Hcesch fut ambassadeur à Londres de­ sance extrêmement saine. La étant refusée, l'employé s'adressa aux tribunaux valeur de cette sorte consiste puis septembre 1932. pour demander le divorce, en prétextant de ce re­ La coupe de l'Europe centrale en son énorme rendement et en Cette importante compétition de football va bientôt sa précoce maturité à 600 m. fus. Le, tribunal a repoussé sa demande. Les juges de hauteur, elle îtiûrli fin mai. de dames ont estimé que la femme s'occupant des soins do­ débuter. Voici les équipes qui prendront part à cette Nous offrons de jeunes plants N&s Echos coupe : la Suisse et la Hongrie enverront les quatre mestiques doit pouvoir disposer en toute liberté des à fr. 10.— les 100 pièces et h'agitation au Mexique premiers du championnat, l'Italie et l'Autriche les 2 fr. 3.25 les 30 pièces, avec mode MAGASIN de moyens nécessaires et que le mari peut toujours premiers du championnat, le vainqueur de la coupe et de culture Près de Puebla, les troupes fédérales ont mis en contrôler les dépenses du ménage sans blesser l'a­ le 3e du championnat. Voici le calendrier des matches: Cultures de fraises Lie» l'imprimerie nouvelle déroute quarante rebelles commandés par le fa­ mour-propre de sa compagne. C'est pourquoi le Tour éliminatoire, les 7 et 14 juin 1936 : Suisse II- beleld près Berne, tél. 45.232 A. MONTFORT, MARTIGNY meux chef Tallarin. Seize rebelles ont été tués. mari ne saurait exiger de sa femme un compte dé­ Hongrie IV ; Tchécoslovaquie IV-Suisse I ; Suisse IV- Les troupes fédérales n'ont perdu qu'un homme. taillé des dépenses faites pour la communauté. Italie IV ; Suisse III-Autriche IV. L'ancien président du Mexique, M. Calles, ac­ compagné de trois de ses amis exilés avec lui, est arrivé à Los-Angeles. CE SOIR lundi Tout libéral-radical a noté cette date et sera Collision d'avions PROLONG A TION On mande de Buenos-Ayres qu'à la suite d'u­ 10 mai 1936 à Martigny DANS LES DEUX CINÉMAS ne collision en vol, deux avions civils sont tombés avec sa femme et ses enfants en flammes sur l'aérodrome de Moron. LE CONFÉDÉRÉ

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Diane, somptueusement vêtue, figurait une princesse costume de quakeresse ; toutefois, le travestissement Peu après, à l'extrémité de l'avenue, un cortège appa­ «LE CONFEDERE», FEUILLETON No 12 de conte de fée ; elle était le point de mire de toute n'avait de puritain que la coupe : l'étoffe de laine étant rut. l'assemblée et particulièrement de ses trois soupirants remplacée par un souple satin gris tourterelle, garni Etendue sur un palanquin que portaient quatre va­ en titre. de blanc. lets de pied, soutenue par des coussins de soie, Diane, D'Arcy Neville resplendissait sous sa casaque de — Pourquoi ne dansez-vous pas, Henriette ? de­ vêtue d'une robe constellée de bijoux, incarnait une Diane jockey en satin de deux couleurs ; Warrington Field manda lord Peregrine. princesse de légende. avait revêtu un travestissement des plus extravagants Puis il pensa : Deux hérauts d'armes précédaient le palanquin pour et lord Peregrine apparaissait dans un magnifique ha­ « Diane a raison, Henriette n'est pas jolie, mais il y lui ouvrir un chemin. et l'Amour bit de cour du temps de la reine Elisabeth. a en elle quelque chose d'attirant ; sa physionomie pos­ Les invités poussèrent des cris d'admiration sur le ROMAN DE CONCORDIA MERREL Diane avait promis à ce dernier de lui donner une sède un grand charme et son regard laisse deviner la passage de Diane qui lançait des roses alternative­ réponse le soir même. Il attendait. bonté de son cœur. » ment à droite et à gauche. Chacun se précipitait pour Quant à la jeune fille, sa résolution était prise de­ — Rassurez-vous, Perry ! Mon carnet de bal est les ramasser, provoquant une confusion indescriptible ; — N'oubliez pas, monsieur Landor, que si vous avez puis une semaine. Après sa conversation avec sa sœur rempli d'avance, ce soir, car tous les jeunes gens qui bien vite, les valets durent céder la place aux jeunes quelque chose à me demander, vous me trouverez tou­ Henriette, elle avait décidé en elle-même d'épouser sont nos hôtes considéreront comme un devoir de faire invités qui revendiquaient l'honneur de porter sur jours à votre disposition. lord Peregrine ; celui-ci représentait le type de l'hom­ danser la fille de la maison. leurs épaules la reine du jour. *— Merci. Plus tard, peut-être. me bien élevé, appartenant au même monde qu'elle : Le rire d'Henriette s'égrena en notes légères. Le cortège arriva ainsi au bas des marches condui­ — J'aurais préféré que ce fût tout de suite, riposta fort riche aussi, ce qui permettrait à Diane de conti­ Lord Peregrine s'nclina en souriant et lui présenta sant à la terrasse. Diane frappa alors dans ses mains l'excellent homme. nuer à mener la vie large et facile à laquelle elle était son bras : pour obtenir le silence. — Dès maintenant, je vais recevoir ma récompen­ accoutumée. — Quel agréable devoir ! — Maman et papa, je viens vous demander votre se : la « danse du souper ». N'êtes-vous pas au cou­ Inconsciemment égoïste, Diane avait supporté avec — Comme bouche-trou, alors, en attendant Diane ? bénédiction pour mon anniversaire, dit la jeune fille rant ? philosophie la période d'attente ; par contre, lord Pe­ — Taisez-vous, méchante ! en tendant les bras dans un geste de doux abandon — La... quoi ? regrine souffrait de cette incertitude et, ce soir-là, il — N'attendez-vous pas Diane ? vers ses parents. — Mlle Fawcett ne s'est-elle pas engagée, la nuit dissimulait avec peine sa nervosité. — Ah ! Henriette, je l'attends depuis toujours. — Enfant bien-aimée, nous te donnons avec bon­ dernière, à réserver la « danse du souper » pour celui Quand Diane apparut, les regards des deux jeunes Au même moment, Diane passa près d'eux, en leur heur notre double bénédiction. Puisse ce jour t'appor- qui découvrirait sa cachette ? Or, c'est moi qui ai trou­ gens se croisèrent. Celui de Perry était chargé de tant adressant un gentil petit signe de la main. ter tout ce que tu peux désirer. vé votre fille ! d'adoration et de tendresse que Diane s'avança vers Après avoir dansé, lord Peregrine et Henriette fi­ Diane distribua autour d'elle les roses qui lui res­ Pris au dépourvu, M. Fawcett se contenta de bal­ lui et, sans hésiter, dit à haute voix, de façon à être rent le tour des jardins. Puis, Perry accompagna sa taient. Puis elle ordonna : butier : entendu de tout le monde : danseuse au buffet où elle fut rapidement entourée. — Et maintenant, que chacun choisisse sa danseuse :' — Effectivement, c'est vous qui l'avez trouvée, — La « danse du souper » vous appartient, Perry. la musique va reprendre; amusez-vous, telle est ma vo­ lonté ! Perry ? mais... Et, presque dans un murmure, elle ajouta : VIII. A ce moment, Diane, déjà sur la route, appela son — Rendez-vous dans la grande allée, au pied du Lord Peregrine s'avança aussitôt. père. Le cheval de celui-ci, habitué à la voix de la perron. La grande avenue qui, de la grille principale, me­ — Aidez-moi à descendre, Perry, voulez-vous, dit- jeune fille, se mit de lui-même au pas pour rejoindre Soudain, pour Perry, les craintes se muèrent en es­ nait au château était bordée de deux rangs de lanter­ elle, en fixant sur le jeune homme ses yeux bleus qui son compagnon, mettant ainsi fin aux hésitations de pérances. Il chercha à saisir la main de Diane, mais nes vénitiennes. Des couples s'y promenaient ; d'autres brillaient d'un éclat anormal. M. Fawcett. celle-ci se sauva en riant. Elle prit le bras de son frè­ s'appuyaient sur la balustrade de pierre qui entourait Perry se préparait à s'emparer de la main tendue A partir de neuf heures, le même soir, une grande la terrasse. re et dansa avec lui. vers lui. activité régnait au château : les portes claquaient, les Appuyé au chambranle de la porte du grand salon, Tout le monde paraissait dans l'expectative. On sa­ Soudain, de l'ombre, surgit la haute stature de Ja­ femmes de chambre, affairées, allaient et venaient ; lord Peregrine, transporté de joie, suivait des yeux vait, en effet, que Diane réservait une surprise à ses mes Landor. Il s'arrêta devant le palanquin et, regar­ de joyeux rires faisaient écho à d'autres ; les hauts ta­ la radieuse vision de Diane Fawcett. De toute l'assem­ invités. dant Diane bien en face, dit du ton le plus naturel : lons martelaient les planchers. Tout était à la joie. blée, son regard ne voyait qu'elle. Lord Peregrine se tenait, comme en faction, au pied Une légère pression sur l'épaule interrompit le rêve des marches du perron. Son heure était venue, enfin ! — Je viens réclamer la « danse du souper » ! Tous droits de rebroduc.tion réservés. de Perry et le ramena sur terre : c'était Henriette, en Une sonnerie de trompettes fit sursauter l'assemblée. (à tuivre)