1943 ARTS PLASTIQUES • Fondation de l'associa- tion du Salon de Mai à Paris. Président, Gaston Diehl. * Exposition « Jean FAUTRIER », présentée par Jean-Paulhan, Galerie René Drouin, Paris. • Mort de Soutine. POLITIQUE France totalement occupée. Gouvernement de Vichy (Pétan, Laval). ANIMATION ARTS PLASTIQUES Résistance de Stalingrad. l'expo-journal ni Débarquement allié en Italie. LITTÉRATURE G. BACHELARD : L'air et les songes. A. CAMUS : L'étranger. P. CLAUDEL : LeSoulier de Satin. P. ÉLUARD : Poésie et vérité. J. GIRAUDOUX : Sodome et Gomorrhe. J.P. SARTRE : Les Mouches ; L'Être et le Néant. FILMS J. BECKER : Goupi Mains Rouges. H.G. CLOUZOT: Le Corbeau. J. DELANNOY- J. COCTEAU : L'Éternel Retour. C. DREYER : Jour de colère1944. ARTS PLASTIQUES • Exposition « Peintures abstraites, compositions de matières », IMAGNELLI, KANDIN- SKY, DOMÉLA, Nicolas DE STAËL) galerie l'Esquisse, Paris. • BISSIÈRES, exposition de Pastels, galerie de rance, Paris. • DUBUFFET, l° exposition, galerie Drouin, Paris. • PICASSO, adhésion au Parti Communiste et Scandale du Salon d'Automne. • Nicolas DE STAËL, l° exposition personnelle, galerie L'Ésquisse, Paris. • Mort de KANDINSKY à Paris. Mort de MONDRIAN à New-York. ÉVÉNEMENTS POLITIQUES 6 juin : Débarquement allié en Normandie. rançois, 15 août : Débarquement La Valette, (Var) 1924. en Provence. Gouvernement provisoire « Les boxeurs », duGénéral plastiques. Saison Huile sur toile. 72 x 60. 1950, de Gaulle. Galerie Ariel. Paris. LITTÉRATURE 1977 - 78. J. ANOUILH : Antigone. L. ARAGON : Aurélien. Sept., Oct.. Nov., A. CAMUS : YVES NIORE, « Dessins d'humeur » Le Malentendu. (Rencontre avec l'auteur). L.F. CÉLINE : Guignol's Band. "NIL YALTER, « Habitations provisoi- C. MALAPARTE : Kaputt. res » (Rencontre avec Nil Yalter et Bernard J.P. SARTRE : Huis Clos. Dupaigne, ethnologue). MUSIQUE : 0. MESSIAEN : Trois *« Architectures Marginales aux petites liturgies. U.S.A. » réalisé par le CCI. et le F. POULENC : CENTRE CULTUREL AMERICAIN et, une Les Mamelles de Tirésias. exposition sur ce thème, par rapport à la Parution quotidienne des journaux « Combat » région, réalisée par l'A.D.E.T.E.N. « L'Humanité », Nov., Déc, « Le Monde ». *« C'est la foire de Beaucroissant », photographies de PIERRE FILLIOLEY. 1945 L'enjeu du jouet : ARTS PLASTIQUES *« Des jouets par milliers », réalisé par le 1° Salon de Mai. CCI. Jean Cassou, Conservateur du Musée d'Art Moderne, *« Jouets d'ailleurs, d'Afrique et Paris. d'Orient », conçu par CHANTAL LOM- Charles Estienne prend BARD. (Rencontres, animations, débats position pour l'abstraction (1ar article dans avec Chantai Lombard). ATLAN Jean-Michel *« L'espace d'une ludothàque » avec le périodique « Terre Constantine. 1913 - Paris, 1960. des Hommes »). ELISABETH ROY et KATIA MOULAS. Exposition « Art concret », (Exposition-animation). « Sant titre », galerie Drouin, Paris Peinture sur isorel, 65 x 50, 1953, (ARP, S. et *« La fête du jeu et du jouet », fête- R. DELAUNAY, ateliers-animations le samedi 17 décembre. Galerie Ariel, Paris. FREUNDLICH, GORIN, HERBIN, KANDINSKY, Janv. 78 « Villiers », MAGNELLI, PEVSNER, *« 150 ans de Photographie française » Huile sur toile. 130 x 80, 1959, MONDRIAN). conçu par l'unité « audio-visuelle » de la FAUTRIER, exposition Musée de Peinture et de Sculpture, MAISON DE LA CULTURE DE LA SEINE des « Otages » présentée Grenoble. par A. Malraux, galerie SAINT-DENIS. Drouin, Paris. *« Photographie actuelle en France », BAZAINE Jean. MAX ERNST, exposition réalisé par l'association CONTREJOUR. galerie Denise René, Paris, en 1904, Paris. •MICHAEL SNOW, « 7 films et « Plus POLIAKOFF, l° exposition tard », réalisé par le MUSEE D'ART « 1er Mars 54 », personnelle, galerie MODERNE, CENTRE GEORGES Huile sur bois, 22 x 65, 1954, Drouin, Paris. POMPIDOU. Galerie Jeanne Bûcher, Paris. , l° exposition personnelle, galerie *Un stage de formation à la pratique de Drouin, Paris. la photographie, avec JEAN PIERRE 1 Publication « Problèmes RAMEL. Lli- * de la peinture », sous la direction de G. Diehl, *v. Revue Confluences. •JOËL HUBAUT et MICHEL SOHIER. ÉVÉNEMENTS □ Exposition VICTOR HUGO « autour des I POLITIQUES février : Conférence Burgraves » et dessins de ERIK DESMA- de Yalta. ZIERES. Saison 1978-1979. Projets. 8 mai : fin de la guerre 1 Mars il* -'in en Europe, Sept, Déc, Fév, Mars, Avril f'f ^D *« Le jazz en pochettes » 1 "Si â,« 1*1 juin : Charte O.N.U. •« Images/Messages d'Amérique Latine » août : explosion de la bombe atomique Mars, Avril, réalisé par le CENTRE CULTUREL MUNI- à Hiroshima. •JACQUES DURAND, sculpteur greno- CIPAL DE VILLEPARISIS. I *»»-•' LITTÉRATURE blois. « L'espace du temps ». L'abstraction des L. ARAGON : La Diane années 50 en france ». BISSIERE Roger. française. •Atelier de sculpture avec NICOLE Villereal (Lot et Garonne) 1888 A BRETON : Arcane 17. ALGAN, conseiller pédagogique au Service « L'affiche politique en France ». A. CAMUS : Caligula. de la Jeunesse et des Sports de l'Isère et •Histoire de l'affiche politique en Marminiac, )Lot 1964. j. GIRAUDOUX : La Folle JACQUES DURAND. France au XX° siècle, présentée par « Image sans titre », de Chaillot. ALAIN GESGON. A. KOESTLER : Le Zéro Peinture à l'œuf, 41 x 33,1951, Mai, Juin, Juillet, •Exposition des affiches de l'atelier et l'infini. Galerie Jeanne Bûcher, Paris. M. MERLEAU-PONTY : *« Le travail et ses représentations », GRAPUS. (atelier) Phénoménologie de *« La représentation du travail, mines, •Exposition des affiches de ROMAN la perception. forges, usines, réalisé par le CRACAP. CIESLEWICZ. (atelier). « Compositon grise et REVERDY : Plubart •« Images du travail en ladre, fin XVIII- rouge », du Temps. Mai, Juin, Juillet J.P. SARTRE : debut XX" » avec ELISABETH BESSON. 131 x 50, 1952, ♦Ernest PIGNON-ERNEST. Une Les Chemins de *« Les éléments mécaniques et les Hj| Musée de Peinture et de Sculpture la liberté (I et II). exposition rétrospective de son œuvre, Constructeurs » de FERNAND LEGER. | Grenoble. FILMS *« Des travailleurs créent autour de en coïncidence avec la réalisation du Mural M. CARNE : Les Enfants i de la Bourse du Travail de Grenoble, du paradis. leur travail », avec l'association Travail et « Compositon », H. BRESSON : Les Dames Culture de l'Isère.*« Photographies de (atelier) — Co-réalisation avec la Section du Bois de l'entreprise » par le PHOTOCLUB NAVIS, A.R.C. du Musée d'Art Moderne de la Ville Huile sur toile. 50 x 131, 1954, Boulogne. de Rhône Poulenc Textile. de Paris. Galerie Jeanne Bûcher, Paris. EISENSTEIN : Ivan Le Terrible. •Différentes rencontres avec ERNEST •HONORÉ DAUMIER. Exposition, R. ROSSELINI : Rome, PIGNON-ERNEST au cours de l'année, en colloques, débats publics, réalisés avec « Equinoxe d'Hiver », ville ouverte. vue de la réalisation d'une fresque sur la L'ASSOCIATION « HISTOIRE ET CRITI- Huile sur toile, 130. 162, 1957. MUSIQUE Bourse du Travail de Grenoble. QUE DES ARTS ». Galerie Jeanne Bûcher, Paris.

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HONEGGER : Symphonie BITRAN Albert, liturgique. ESTEVE Maurice. Istamboul. 1929, Culan (Cher), 1904. 1946 « Nature Morte », « Tourdille », Huile sur toile, 81 x 100, 1959, 1° Salon des Réalités Huile sur toile. 73 x 100. 1958. Nouvelles. Galerie Ariel, Paris. « Art abstrait », Musée de Peinture et de Sculpture, DEWASNE, DEYROLLE, Grenoble. HARTUNG, « Intérieur-extérieur », M. RAYMOND, Huile sur toile. 116 x 89. 1970. SCHNEIDER galerie Denise rené, Paris. Galerie Ariel, Paris. « Quatorze américains d'importance » Musée « Forme familière », d'Art Moderne, Paris. ATLAN, VASARÈLY Huile sur toile, 73 x 93, 1965. galerie Denise René, Paris. Galerie Ariel, Paris. BISSIÈRE, « Tapisseries, Cires et quelques peintures dont la « Vénus Noire ». CALDER, « Les Mobiles » présentés par J.P. Sartre, galerie Carré, Paris. Rétrospective DELAUNAY, galerie Carré, Paris. DUBUFFET, « Mirobolus, Macadam et Cie^Haute pâte » galerie Drouin, Paris. Rétrospective KANDIN- SKY, galerie Drouin, Paris. Rétrospective P. KLEE à Londres. Rencontre de KLEIN et ARMAN à Nice. ÉVÉNEMENTS POLITIQUES De Gaulle, président du gouvernement, provisoire, démissionne, octobre : adoption pat référendum de la Constitution de la IV République, novembre : début de la guerre d'Indochine. LITTÉRATURE R. CHAR : Feuillets d'Hypnos. J. COCTEAU : La Belle et la Bête. P. ELUARD : Poésie ininterrompue. A. GIDE : Thésée. M. LEIRIS : L'âge d'homme. J. PRÈVERT : Paroles. FILMS R. CLÉMENT : La Bataille du rail. V. De SICA : Scinscia. MUSIQUE A. HONEGGER : Deliciae Basilienses.

1947 ARTS PLASTIQUES Exposition « l'imaginaire », initialement intitulée « Vers l'abstraction lyrique » présentée par Jean José Marchand et G. Mathieu (ATLAN, ARP, BRAUNER, BRYEN, HARTUNG, LEDUC, MATHIEU, « From a coral Cauldron », PICASSO, RIOPELLE, UBAC, WOLS). Acrylique sur toile, 200 x 350, « 6 peintres 1969, Musée de Peinture et de américains » (BAZIOTES, Sculpture, Grenoble. BEARDEN, GOTTLIEB, MOTHERWELL, HOTTY) galerie Maeght, Paris. Exposition des « Automatistes » GARANJOUD Claude, québecquois, (BORDUAS, Grenoble, 1926, BARDEAU, LEDUC, MOUSSEAU, RIOPELLE), « Antartique », galerie du Luxembourg, Huile sur toile, 89 x 146, 1964. Paris. 7° exposition internationale Col. de l'auteur. du Surréalisme, galerie Maeght, Paris. BAZAINE, LE MOAL, MANESSIER sont associés Huile sur toile, 146 x 267, 1976, à la commande du Plateau Col. de l'auteur. d'Assy. par le Père Couturier, visant au renouveau de l'art religieux. A. ARTAUD, Exposition GILLET Roger-Edgar. de ses dessins, galerie né en 1924, Pierre, Paris. ATLAN, exposition galerie « La Pucelle », Maeght, Paris. Huile sur bois, 73 x 100, 1954, BAZAINE termine ses 3 Galerie Ariel, Péris. vitraux pour l'église d'Assy. BISSIÈRE, galerie René « Sans titre », Drouin. Pcris. J. DUBUFFET commence DEBRE Olivier. Huile sur toile, 130 x 89, 1960, à organiser des expositions Paris. 1920, Galerie Ariel, Paris. qu'il nommera « Art brut ». « Concert champêtre », HARTUNG, l° exposition, « Composition », galerie Lydia Conti, Paris. Huile sur toile, 216 x 366, 1947-1952, LE CORBUSIER, unité Collection de l'auteur. Huile sur toile. 116 x 81, 1962, d'habitation n° 1 à Galerie Ariel, Paris. Marseille. SCHNEIDER, l° exposition « Composition bleue », galerie Lydia Conti, Paris. Huile sur toile, 189 x 194, 1965, SOULAGES, l° exposition Musée de Peinture et de Sculpture, au Salon des Grenoble. Surindépendants, Paris. VASARELY, « Optique, Graphisme et publicité » « Blanc sable », dans Art présent n° 6, 7. Huile sur toile, 180 x 180, 1974 WOLS, galerie René Drouin, Paris. Col. de l'auteur. WOLS illustre de gravures les œuvres de Paulhan, « Ocre vert foncé » Sartre, René de Solier, Antonin Artaud, Huile sur Toile, 180 x 180. 1975. Kafka. Col. de l'auteur Publication « Pour ou contre l'art abstrait » par les « Amis de l'art ». Mort de BONNARD. ÉVÉNEMENTS DOUCET Jacques. POLITIQUES né en. 1924, Auriol, président de la République, « L. VIII », gouvernement Ramadier. Huile sur toile, 92 x 60, 1953-1954 avril : fondation du RPF. mai : le parti communiste Galerie Ariel, Paris. entre dans l'opposition. grèves très dures. « Sans titre », Partage de la Palestine : presse israëlo-arabe. Huile sur toile, 81 x 65, 1955-1956, Insurrection Malpache. Galerie Ariel, Paris. LITTÉRATURE J. ANOUILH : L'Invitation au château. « Danse de l'Ilien », A. ARTAUD : Van Goph Huile sur toile, 92 x 73, 1973. Ou le Suicidé de la Société. Galerie Ariel, Paris. AUDIBERTI : Le Mal court. A. CAMUS : La Peste. A. GIDE : prix NOBEL. DUBUFFET Jean H. GIONO : Un roi sans Georges Brassens divertissement ; Noé. Le Havre. 1901. H. MONTHERLANT : Le « Paysage d'Ample », J0H Maître de Santiago. B. VIAN : L'Écume déploiement », des Jours. Peinture sur toile, 97 x 130, 1953, L'Automne à Pékin. Galerie Ariel, Paris. FILMS Cl. AUTANT-LARA: Le diable au corps. M. CARNÉ : Les portes de la nuit.

Client événements, les traumatismes de mieux remonter vers sa réalité la Seconde Guerre Mondiale intérieure, reprendre conscience avaient révélé au grand jour la de son essentiel, votre de son crise d'identité de l'homme et du absence ». La composition de peintre dans la pensée et la leurs tableaux, où l'on devine un pratique de l'art occidental. (5) héritage du Cubisme (le morcel- Comme si, au lendemain de la lement de l'espace plastique en Libération, par un sursaut de arabesques qui cernent et V ESPACE DU TEMPS naturalisme, l'art abstrait se rythment d'intenses aplats de devait de représenter la vision couleurs pures) est un moyen L' abstraction des années 50 tragique et mythique du chaos, terme dans le débat prononcé tel une réification de ce qui serait entre abstraction et figuration. Et en France informe, ou bien une fantasma- c'est bien une telle mesure har- gorie de ce qui serait absence de monique, équilibre maintenu forme. « Certitude de l'incer- entre une méditation sur la « réa- tain », titrait récemment une lité intérieure » de l'artiste et une exposition (6) sur le « Lyrisme et « réalité extérieure » plutôt an- le paysagisme abstrait en France Je veux dire retrouver, aujour- point tel qu'il ne sera plus crée dans le terroir et la de 1945 à 1975 ». campagne, que développent ces D'une exposition d'hui, sans autre interprétation, possible de regarder la peinture L'utopie et le rêve de Tur- œuvres : une variation poétique et donc entretenir ce qui serait les quelle qu 'elle soit, comme dans le ner, un siècle plus tard, devien- sur l'espace et le temps qui exhu- équivoques justifiées ou non du passé : dans un rapport natura- nent faits de société. merait la nature humaine de la Il faudra bien se demander un moment : soit des jugements liste d'un modèle choisi à peindre terre familière et du sol nourri- jour ce qui favorise cette frénésie polémiques, des antagonismes dans un rapport d'imitation et de cier. La Nature demeure de thè- des expositions d'art ; l'intensité d'intérêts ou de partis ; soit des mise en scène des faits et gestes, me d'inspiration. Elle est évoquée de leur programmation qui, sans initiatives, qui alors étaient aux genres divers, que procurent Les années 45 à Paris à la manière d'un prétexte. cesse s'est amplifiée ces vingt ou comprises — et même y étaient les extérieurs de la nature, les trente dernières années. valorisées — dans l'ensemble du sensations de la réalité. S'interroger sur leurs motiva- contexte — art contemporain —, Dans la relation du peintre au A Paris, dans l'immédiat tions par rapport aux instances, en France dans ces années 50, et tableau, quelque chose semble après-guerre, une incertitude 1945 - 1947 aux institutions différentes qui les qui, depuis s'en sont démarquées. être rompu, la transition de filtre qui, ayant trouvé sa justifi- produisent. Une exposition d'art, A prétendre que, des démarches l'image. Rompu, aussi, le cation sous l'Occupation, va per- principe quasi régulé du sens de sister et tendre à se généraliser tel et d'art contemporain, serait ce considérées assimilables à un mo- Mais dès 1945 le contexte tend ment donné, contenaient déjà des l'échange que symbolisait le ta- un problème de culture ou livre ouvert qui ferait « parler » à se modifier, à s'écarteler : l'art et son histoire. Et en même divergences irréductibles dans les bleau. Ce principe qui faisait une question de civilisation : amplifiant d'une part l'antago- temps, ce livre insolent qui formes et dans les intentions. oublier le peintre au profit du l'intégrité et l'identité de la Tra- oserait montrer l'art dans son C'est ainsi que, sur le plan de « sujet » à peindre et de ses dition Française et de ses attribu- nisme abstraction-figuration (9) mutisme. Le fait est que la pein- l'exposition, se trouve confronté, significations. tions, le bon goût, le savoir faire, (on parlera alors de « passage de ture, les arts dits plastiques, pour la majorité des auteurs, un Au cours du XIXème siècle, le la raison et la mesure. Et de cette la ligne » et creusant d'autre part restent un art muet, statique, ensemble d'oeuvres dont la sens de cette relation, au fur et à préoccupation, aux allures les possibilités promises de comme figé dans une situation réalisation date des années 50, et mesure de la remise en cause des parfois de réflexe nationaliste, l'abstraction dans le sens d'une qui solliciterait l'absolu ou bien dont la réalisation est la plus ré- systèmes figuratifs traditionnels, et source de nombreux méditation plus affinée, toujours s'est inversé (qui ira même malentendus, en tous les cas de l'éternité. cente possible. plus affirmée sur la forme plasti- C'est dire que l'argument du jusqu'à la négation de l'œuvre). polémiques encore actuelles Cette position d'ailleurs parait que et l'espace pictural. Le être aggravée d'un autre phéno- temps qui voile la définition de Pour gagner des espaces inédits (Paris - New-York), naîtra l'ap- tableau est évoqué à la façon mène : que les formes contempo- cette exposition à caractère en peinture, le peintre a dû pellation d' « Ecole de Paris ». A d'une structure. raines de l'art sont conduites à se rétrospectif et historique, renver- s'investir de plus en plus totale- vrai dire cette « Ecole », — terme clôturer en leur stricte intimité, rait à des données différentes. ment dans la conception et la familier à une traditionnelle con- Plusieurs directions sont offer- comme reconduites à s'accrocher Elles impliqueraient d'emblée la réalisation de l'œuvre et y situer ception de l'histoire de l'art —, tes qu'éclairent les recherches et sur les murs de l'atelier où il se vision et la compréhension de la son point de vue. Une anecdote qui somme toute dit bien ce qu'il l'œuvre de personnalités diffé- travaille ; ou bien à se retran- peinture, non seulement dans son du peintre anglais Joseph Wil- veut dire —, regroupe donc des rentes : BISSIÈRE, Maria Elena cher seules dans le salon où sont temps historique, mais aussi dans liam Mallord TURNER (1775- artistes dont le seul point VIEIRA DA SILVA, ESTÈVE, 1851) à propos de sa toile « Tem- commun est de résider à Paris. reçus les initiés. son temps de production : tenir Nicolas de STAËL, POLIA- compte, du point de vue de pête de neige » (L1842) est signi- Paris la Capitale des Arts ? La peinture, c'est quelque KOFF, WOLS. chose qui se passe entre la vue et l'auteur, des relations qu'il entre- ficative : - au Révérend Kingsley Mais le malentendu commence BISSIÈRE, bien sûr, qui con- le toucher, quelque chose de tient, en tant qu'individualité et qui lui disait que sa mère avait sûrement dès lors que cette seillait d' « apprendre à moins Vordre d'une pensée visuelle par personnalité, à son travail artisti- vécu une expérience similaire et notion sert à définir ce qui se- rapport à une surface ou un sup- que dans ses moyens et dans ses qu'ainsi il pouvait comprendre ce raient les caractéristiques du regarder autour de soi, et à port. Devant la peinture et ses modalités. L'espace de l'art, qui se passait sur la toile, Turner travail de ces peintres ou de ces davantage regarder en soi ». Qui, tableaux, il y va du plaisir du l'espace du tableau, ne dévelop- répondit indigné : « Je ne l'ai pas sculpteurs. Ensemble on y cite ce à propos de son œuvre a écrit : regard et de son désir aussi. peraient-ils pas le lieu visuel et le peinte pour être compris ; j'ai que Gaston DIEHL (7) nommait « Je n 'ai pas voulu faire de ta- Mais très vite, dans le cadre milieu privilégié que détermine le souhaité montrer ce à quoi une alors « les Directeurs de Cons- bleaux au sens pompeux du mot, telle scène pouvait ressembler, cience » : PICASSO, BRAQUE, artificiel et réservé de l'exposition peintre pour y fonder des inten- mais seulement des images colo- après l'avoir observée, attaché à BONNARD, MATISSE et l'objet d'art produit, comme livré tions dans le domaine qui le rées où chacun peut accrocher ses préoccupe ? un mât ; pendant quatre heures, ROUAULT, et des jeunes pein- à lui même ou « exhibé », propres rêves ». Avec lui l'abs- symbolise une médiation incroya- je n 'ai pu y échapper et j'étais lié tres tels Jean BAZAINE, Alfred traction provoque un imaginaire ble. Une relation d'échange inouï à enregistrer ce que j'ai éprouvé MANESSIER, Le moal, Gustave entre un auteur présumé mais autant que possible. De quel SINGIER, ESTÈVE... Par la sans allusion autre que celles que L'espace du temps absent, et, un vivant, le specta- droit quelqu'un d'autre peut suite, cette « école » s'enrichira dessinent un réseau de lignes teur présent. La provocation de aimer cette peinture » (1). De d'apports « étrangers » avec des fragmentées noires, une texture l'exposition est là qui appelle le même, différemment, l'observa- personnalités telles que, par de tâches de couleur, une mani- monologue du public, excite son L'espace du temps, ce serait tion de Paul CEZANNE : « La exemple la portugaise Helena pulation et une curiosité de plu- VIEIRA DA SILVA, les Russes silence, incite son respect ; ou alors l'idée de l'appropriation de peinture est une optique d'abord. sieurs techniques et matériaux. La matière de notre art est là, Nicolas DE STAËL, Serge alors abuse sa présence jusqu'à l'espace par le temps ; l'espace Au jour le jour l'œuvre de dans ce que pensent nos yeux... » CHARCHOUNE, POLIAKOrF, l'injure. possédé par le temps. La déter- BISSIÈRE se trame, imprime un Pour autant demeure le tableau mination de l'espace plastique et (2) indique cette mise en avant ou Léon ZACK, le Chinois ZAO- tissu d'émotions où l'éclat d'une tel un « morceau choisi » de visuel par l'intervention du bien cette découverte de l'auteur WOU-KI. intimité sereine exhale son désir. peinture ; extrait de l'œuvre d'un Temps, tel un moment vécu de dans son rapport au modèle, à la BAZAINE, MANESSIER, LE auteur. Au delà de sa présenta- présent par l'auteur lors de la nature, à la peinture. Plus tard MOAL, ESTÈVE se sont connus Le sentiment d'espace que tion visuelle et de ses effets, il réalisation d'une œuvre. Et ce écrira : « L'art n'est à l'Académie Ranson entre 1924 se donne VIEIRA DA SIL- s'agit de son interprétation. moment vécu de l'auteur, qui pas une science que fait avancer et 1937 où ils suivaient l'ensei- VA tend à nier le repli sur Quand surtout les œuvres expo- disposerait tel d'un territoire, et pas à pas l'effort impersonnel des gnement de BISSIÈRE. En 1941 soi, les limites imposées de la à l'initiative de BAZAINE, ils sées ont fait histoire par le parti arrangerait l'espace pictural, chercheurs. Au contraire, l'art toile. Le sens de son œuvre se relève du monde de la différen- exposent des œuvres avec Char- pris et l'engagement de leurs mène à situer le travail du peintre libère, se construit au fur et là ce : chaque personnalité, une fois les LAPICQUE, DESNOYER, auteurs. comme une « action », comme mesure du réseau visuel, presque un « comportement ». Dans les ses moyens d'expression en Edouard PIGNON, BERTHOL- tangible, qu'elle peint. Tel un années 50, ce qui paraît être mis mains, a voix au chapitre... » (3) LE, André BEAUDIN... à la circuit qu'imprimeraient « Le L'argument du temps en œuvre, c'est une conception et ou encore, « L'art ne reproduit galerie Braun. Le titre de l'expo- une perception autres de l'espace pas le visible ; Il rend visible. Et sition est provoquant à l'époque : rythme et le battement de notre et du temps, comme sujets le domaine graphique, de par sa « Vingt jeunes peintres de Tradi- cœur » dans un contexte urbain. mêmes de la peinture. C'est une nature même, pousse à bon droit tion Française ». A partir de Le filet de lignes et de couleurs « L'espace du temps », à situation et une condition aisément à l'abstraction ». (4). 1945, au hasard de qu'elle trame sur la surface lisse propos des années 50, pourrait nouvelles de la subjectivité dans Dans ce bouleversement autant manifestations de plus en plus évoquer, bien sûr, un certain finit par se rompre, se défaire tous ses états ;une subjectivité formel qu'intellectuel, qui va tra- nombreuses tant en France retour sur ce passé relatif ; pro- dans le fondu enchaîné de larges engagée dans un processus vital verser la première moitié du qu'en Europe, leurs œuvres font che encore pour ceux qui en fu- plans teintés utilisés comme toile d'expression dans ses relations au XXème siècle, se profile une autorité, reconnues alors comme rent les témoins, les vivants, et de fond. « Monde », emportée à trans- inquiétude autrement plus emblèmes de la Modernité. lointain déjà pour ceux, qui ne Maurice ESTÈVE arrange l'es- gresser les limites que ses profonde dans ses implications ; A leur égard, Jean LAUDE peuvent obtenir de ce passé relations établissent, confrontées la crise de « l'authentique » su- souligne que « cette peinture cor- pace de la toile en un système de qu'une connaissance intellectuelle à ces limites qui font et fondent jet : l'auteur. Une crise d'identi- respondait à une attente : ce découpage de larges aplats de et livresque. Mais ce n'est pas de le pouvoir et l'autorité. té, de définition et de situation de dont, après les années noires, formes-couleurs-lumière. Des ce Temps-nostalgie ou de ce l'auteur, peintre, dans ses l'on ressentait alors le besoin, effets de matière apparaissent Temps-mémoire qu'il est ques- c'était tout à la fois la constitu- rapports à l'institution, à la jouant sur la densité de la tion. société. Ce qui, dans une inter- tion d'un ordre personnel et couche, l'épaisseur de la pâte et Il y aurait là illusion à vouloir La crise du « sujet » prétation romantique, paraissait d'une audace qui, sans se couper reconstituer ce qui serait un position exigente, égocentrique et de la tradition, pût permettre une son application : ce qu'elle re- « salon d'époque » montrant une marginale de l'artiste, et donc avancée vers une nouvelle couvre, ce qu'elle efface, ce variété écclectique de toiles qui cas isolés, semble s'imposer à sensibilité ». (8). précisément ferait « époque ». De Entre 1945 et 1950 avec un fort l'unanimité, dans les années 50, « Ce que je peins, écrit Jean cette énumération surgirait alors point culminant dans l'année comme condition unique de la BAZAINE, est l'aboutissement l'idée du souvenir ; la densité et 1947, il est tentant de penser que création : à chaque fois, vérité d'une émotion que j'ai éprouvée la sympathie du témoignage ris- l'art abstrait s'identifie à l'art relative et particulière de la devant la nature ». Ou encore queraient de ne pas découvrir la contemporaine. De dire à lui « condition humaine », vérité de cette réflexion d'Alfred confusion des faits et des idées seule. Pourtant c'est bien l'aven- son propre vécu comme principe MANESSIER : « La non-figura- que trament « fatalement » ture de l'art abstrait qui va de réalité. tion me semble être la « chance » l'action et son vécu. retenir enfin l'attention. Et à un Tout se passe comme si les actuelle où le peintre peut le

Client tions, les significations de L'attitude de Georges MA- pousse, le condamne, mais dans de la toile joue comme une peau, l'œuvre. THIEU portera à l'exhaltation ce quel sens, dans quelle stratégie ? un épiderme où, ce qui serait Un peu comme si la surface comportement dans une « abs- Il faudrait encore citer l'aven- « maladie » de peinture met à peinte dans ses propres limites traction lyrique ». Son œuvre, les ture solitaire des poètes Henri l'épreuve notre imagination. MICHAUX et Camille BRYEN, allait agir et réagir tel un organis- confrontations entre artistes eu- Avec André MARFAING, venus des confins du Dadaisme et ropéens, américains et japonais, sous une apparence plus austère me. C'est dire qu'une actuelle du Surréalisme. Leurs œuvres, signalée par les blancs, les noirs conscience de l'art se dessine dont avec Michel TAPIÉ il prit tels des « électro-cardiogram- et les bruns, et plus mesurée dans tendant à considérer la toile, non l'initiative, ses exhibitions, ont mes », établissent une sorte de le geste, les significations de qu'elle inscrit en réserve. La trace plus comme un plan inerte et mis en valeur l'idée que « le signe relais dans le domaine vagabond l'œuvre s'inscrivent tantôt dans visible du couteau dame la surface passif, mais comme un champ où (pictural) précède la significa- de la perception des formes et de la pâte, tantôt dans les modali- leurs idées ; relais qui solliciterait et patine la couleur en de multi- s'exercent des forces, s'échan- tion » (15). Et dans cette notion tés de glacis transparents. Les activement le psychisme du spec- ples vibrations. Les rouges et les gent des énergies. d'existence première du « signe » effets de texture des couches tateur, autant qu'il a pu délier la verts les plus crus, les bleus les Ainsi l'œuvre de WOLS ; on qui traduit essentiellement une (striées et laminées selon l'aplat subjectivité secrète de l'auteur. plus saturés, les infinies cite souvent l'enthousiasme de « façon d'être », MATHIEU dé- de la brosse, en fines pellicules Dès 1950, la stratégie de l'art variations des blancs et des gris se Georges MATHIEU qui écrit gagera un élément clé de sa laissant tracer les linéaments des abstrait va s'affirmer et se dé- création : la vitesse. poils du pinceau...) composent juxtaposent pour organiser à alors : « WOLS a tout pulvéri- ployer : ce qui semblait une chaque fois une topographie sé... Il vient d'anéantir à la fois Autrement dit, plus la vitesse l'environnement unique du « folie » parisienne se découvre, tableau. optique. PICASSO, KANDINSKY, KIR- d'exécution du geste, de la trace, à se relier, à un mouvement Claude GARANJOUD, dans Le registre de la matière, ses est rapide, plus l'œuvre sera en largement européen ; les Etats- CHNER, KLEE, en les dépassant des monochromies blanches et effets de pâte, et de couleur pure Unis y trouve une identité et de violence et de raffinement... » coïncidence avec l'engagement, bleues requiert l'ample et vigou- scelle, avec l'art abstrait son telle qu'elle sort du tube, sera (10). Devant ses aquarelles et ses l'intensité du vécu de l'action reuse expression du geste, les res- entrée dans l'histoire de l'art largement fouillé et découvert par huiles c'est bien un sentiment peinte. La trace de peinture sources du processus du temps contemporain ; surtout l'ouver- Nicolas de STAËL, Serge PO- indicible que l'auteur semble imprime le geste à se confondre dans les effets picturaux (séchage, ture de nombreuses galeries, la LIAKOFF et Jean FAUTRIER. arracher à la vie, soutirer aux avec lui : ainsi la vitesse du geste empreintes, surimpression des fondation des musées d'art Le premier par un emploi de glacis...) pour structurer le « ter- moyens de la peinture des frac- serait le garant des qualités sensi- moderne, les rôles nouveaux des rain » de sa peinture. Son formes-couleur-matière qui tions de son identité, prise dans le bles du tracé. critiques d'art dans la presse et relief. Un tableau, l'espace d'un confèrent aux relations de mouvement de l'instant en souf- Il s'agit là d'un travail de la auprès de ces institutions où ils instant, d'un moment. L'espace l'espace et du temps, une sensa- peinture effectué au ras de la france d'un temps absolu. favorisent et organisent des expo- du temps. tion d'extrême fluidité dans ce A partir de 1947 le contex- toile, « à fleur de peau » : sitions, les Biennales, créent un Mais encore ! Cette peinture qui serait un solide, un senti- te va rapidement évoluer dans le travail en termes de physique, de engouement pour l'art moderne n'est plus à dire ; elle est à fai- ment aigu de l'éphémère dans ce sens d'une réflexion sur l'histoire mécanique qui engage une éner- et contemporain. Dans ce con- texte l'histoire de l'art tend à se re ; elle reste à voir. Pourtant, qui sera un acte définitif : le de l'art, l'histoire de la peinture. gie, une puissance, un équilibre constituer comme une nouvelle tout commentaire commence où tableau. Le second, au contraire, des masses et des poids. Chez Et cet art abstrait, tel « un discipline des sciences humaines finit la peinture en dehors de sa confortant le support et les limi- moyen d'expression tout nouveau Gérard SCHNEIDER, c'est la et sociales. présence ; dans l'intervalle de ses tes concrètes du tableau en une un autre langage humain, plus véhémence d'une courbe, qui au Ainsi à Paris, avec Michel œuvres. table ou un monolithe de direct que la peinture précé- départ lovée, large et épaisse, SEUPHOR, Michel TAPIÉ, Yann Pavie. peinture à tout jamais statique. dente » (11) oriente une particu- termine sa course éclatée en de Charles ESTIENNE, Léon DE- Ils ont en commun le fait d'avoir lière réflexion sur les questions du multiples éclaboussures. La spon- GAND, et Michel RAGON, c'est 1. Graham Reynolds « Turner », Ed. Thames bâti un tableau tel un pan de mur processus de l'œuvre dans son tanéité du geste emporte le d'abord une redécouverte des and Hudson, Londres 1969. 2. Joachim Gas- « origines » des « premiers quet, « Paul Cézanne ». Paris 1926, p. 144. 3. dressé à l'imagination et à ses moment d'élaboration ; comme « conscient » dans les méandres maîtres » de l'art abstrait ; ils Paul Kiee, « Théorie de l'art Moderne », Ed. fantasmes. Avec POLIAKOFF un retour aux sources de l'acte de « l'Inconscient ». La motiva- Gonthier, Paris 1968, p. 14. 4. Idem, p. 34. 5. représentent enfin une certaine Voir Jean Leymarie, préface à l'ouvrage » nous venons d'ailleurs buter sur pictural (le fait simple de poser tion de l'art ne serait plus seule- conscience, l'actualité de l'art « Depuis 1945 », Ed. La Connaissance, l'autre parti pris de l'abstrac- sur une surface un trait ou une ment dans « ce que pensent les vivant en train de se créer. Bruxelles 1969. 6. Exposition réalisée par le tion, celle dite géométrique. tâche colorée) et d'en exposer les yeux », mais serait aussi dans ce Musée Cantini, Marseille, Avril-Mai 1977. 7. Réflexions qui iront dans le « Problème de la Peinture » revue Confluences, Avec Jean FAUTRIER, dont conditions. que pensent les mains. sens onirique du « paysagisme Paris 1945, cité par Jean Laude, « problêmes l'œuvre présente un caractère Pour , Pierre Ce que Paul KLEE nommait abstrait » selon les termes de de la peinture en Europe et aux Etats-Unis Michel RAGON, ou bien qui (1944-1951). 8. Jean-Claude, « Problèmes de la plutôt intimiste, les effets de ma- SOULAGES, Jean DEGOTTEX, « le savoir professionnel » est mis peinture en Europe et aux Etats-Unis et (1944- tière ' seront investis d'une il est intéressant de signaler au profit d'un vouloir d'une s'orienteront dans le sens d'une 1951), dans un ouvrage collectif, » Art et tension, d'une dramatisation qu'une des références, au point conscience. « SOULAGES, rap- recherche sensible, voire sensuel- Idéologies — l'art en Occident, 1945-1949, Ed. le, d'un espace pictural sans C.l.E.R.E.C, Université de Saint-Etienne, entre ce qui serait du domaine de départ de leur œuvre, se porte Hubert JUIN, est un 1978. 9. Cette antagonisme sera marqué d'une comparaison. des formes plastiques et du trouve être inscrite dans le regard peintre qui aime préparer lui-mê- part, par les critiques de l'Humanité, de la « Rien, hors la nature, existe revue « Arts de France » et des « Lettres domaine des idées. Devant ses me ses couleurs, qui prend un d'une autre œuvre d'art ; pour de naturel » s'exclame Olivier Françaises », en face du Réalisme socialiste ». toiles on peut encore invoquer le HARTUNG, c'est NOLDE. « Si grand soin à établir ses propres et d'autre part, vis à vis des « peintres témoins DEBRE : « Je ne m'intéresse à de leur temps », Bernard Buffet, Lorjou... 10. symbole du mur ; mais cette fois l'on isole, dit-il, des détails de médiums, ses préparations et ses la peinture que comme à quel- Georges Mathieu, « Au-delà du », comme d'une surface qui se char- certaines de ses aquarelles, on mélanges ». (16). Parlant de ses que chose qui participe du Ed. Julliard, Paris 1963. 11. Hans Hartung, gerait de graffiti, lacérée de cre- signes noires, amples et hiéra- monde, qui participe de la pen- dans « Pour ou contre l'art abstrait », découvre ce que seront les toiles Témoignages recueillis par Denys Chevallier et vasses, perlée de boursouflures. des années 50. Dans cet « Orien- tiques, qui barrent et balayent la sée ». L'artifice de l'organisation Gaston Diehl, Cahiers des Amis de l'art, n" 11, Sous l'impulsion de Jean FAU- tal » de 1922, (12) on trouve des surface, Jacques LASSAIGNE y des formes éclate dans le jeu de Paris 1947. 12. Alain Jouffroy, « conversation l'étendue des couleurs, leur avec Hans hartung », Opus International, n° TRIER comme avec l'hypersen- éléments qui, plus tard, devien- voit « une sorte de matière nais- 54, Janvier 1975. L'«Oriental» est une surperposition, leur dilatation par sibilité de WOLS, l'espace plas- dront à eux seuls, le tout du sante, Intermédiaire entre la aquarelle de Hans Hartung. 13. Idem. 14. couches, les coulures : dans le jeu Soulages, « Opus International n° 57 », tique semble basculer du côté de peinture, la pierre et le bois ». tableau ». (13). SOULAGES qui dissémine par zones les Octobre 1975, p. 15. 15. L'article de Francine l'auteur, soumise intensément découvre en 1938 une reproduc- (17) Pierre SOULAGES dit : croûtes de matière, leur épaisseur C. Legrand, « Propos sur les signes et l'œuvre aux pulsions psychologiques de ouverte », dans « depuis 1945 ». 16. Hubert tion d'un lavis de REM- « J'espère davantage du rythme, leur brèche, leur bavure, fac- Juin, « Pierre Soulages », Ed. du Musée de l'être, à sa psychomotricité. BRANDT : Femme à demi cou- de ce battement des formes dans teurs d'effets visuels insolites ; Poche, Paris 1958, p. 51. 17. jacques Dans cette situation de « rup- chée, où il remarque « une série l'espace, de cette découpe de l'es- dans l'interaction enfin de tous Lassaigne, « Réalisme de Soulages », XXème siècle, Juin 1957, p. 53. 18. J. Grenier, « En- ture », les « Hautes Pâtes » de de coups de pinceaux très forts, pace par le temps. L'espace et le ces éléments par rapport aux tretiens avec dix-sept peintres non-figuratifs », Jean DUBUFFET, exposées peu les rapports des coups de temps cessent d'être le milieu limites de la surface du tableau. Ed. Calmann-Lévy, Paris 1963, p. 181-182. Pour Olivier DEBRÉ la surface après les « Otages » de FAU- pinceaux entre eux, les rythmes dans lequel baignent les formes TRIER dans la même galerie qu'ils faisaient naître... Le dessin peintes, ils sont devenus des ins- Drouin, marquent aussi un point se mettait à vivre comme une truments de la poésie de la toile. de départ particulier. Mais c'est peinture abstraite, c 'est-à-dire Plus que des moyens une autre histoire que celle de avec les seules qualités physio- d'expressions et des supports l'abstraction, avec cependant nomiques des formes, de l'espace d'une poésie, ils sont eux-mê- Repères bibliographiques : quelques points de rencontre qu'elles créent et de leur ryth- mes cette poésie ». (18) Les titres dans les « Texturologies » et les me». (14). de ses tableaux sont évocateurs *« L'art abstrait, ses origines, ses premiers maîtres », Mi- « Topographies » par exemple, d'un jour, d'un mois, d'une chel SEUPHOR Ed. Maeght, Paris 1950. L'œuvre de HARTUNG se morceaux de rêves matérialisés. année, date de leur réalisation. *« 1er bilan de l'art actuel, 1937-1955 », sous la direction caractérise, du moins jusqu'en SOULAGES, reste fidèle à cette de Robert LEBEL, Ed. Le Soleil noir, Paris 1953. 1958-59, par la composante ges- position. *« Lyrisme et abstraction », Pierre RESTANY, Ed. tuelle de la main, la motricité du Apollinaire, Milan 1960. 1947 bras qui investissent l'espace gra- *« Tendances contemporaines de l'art », Nello P0NENTE, phique. Le temps subjectif des Les années 50, du côté Ed. A. Skira, 1960. mouvements du bras qui contien- du « tachisme » *« Entretien avec dix sept peintres non-figuratifs », Jean L'espace du tableau, n'est plus nent en puissance la configura- GRENIER, Ed. Calmann-Lévy, Paris 1963. un lieu de transposition d'un état tion du tracé accuse, dans l'ins- *« La peinture abstraite », Michel SEUPHOR, Ed. sentimental envers la nature, ni cription de la marque, les fonc- Dès 1949 Jean MESSAGIER Flammarion, Paris 1964. impose ce qui deviendra caracté- seulement un lieu de transforma- tions expressives et émotives de la *« La peinture abstraite », Jean Clarence LAMBERT, Ed. ristique de sa manière : une flui- tion d'une attitude émotionnelle main, et donc la charge affec- Rencontre Lausanne Paris 1967. à l'égard de la peinture, de sa tive, les nuances, les rythmes de dité de la couleur, une limpidi- té de la forme que dissolvent en *« L'art abstrait », Dora VALLIER, Poche, Paris 1967. technique, de son savoir faire ; la peinture. Le geste, de nature rouleaux, et en traînées, de *« L'avant garde au XXème siècle », Pierre RESTANY et cet espace tend à délimiter un kinesthésique et psychologique larges mouvement de brosse, à Pierre CABANNE, Ed. André Balland, Paris 1969. milieu où la peinture se mêle au restitue, dans ses effets de mou- couvrir à maculer l'espace. Il y *« 25 ans d'art vivant », Michel RAGON, Ed. Casterman, geste du peintre, se mêle du com- vements, de variations, de répé- nait là une particulière sensation Paris 1969. portement de l'auteur, à son titions, la dynamique visuelle de du renouvellement cyclique du *« Depuis 1945 », Ouvrage collectif (3 vol.), Ed. La tempéremment ; ce dans quoi l'espace plastique. Ce qui est en temps, des saisons, et avec elle le Connaissance, Bruxelles, 1969. l'être va se trouver. jeu, dans ces configurations de sentiment qu'à chaque fois *« Jean Paulhan à travers ses peintres », Ed. des Musées Un milieu encore qui dispose- pleins et de déliés, c'est une quelque chose disparait, perdu et Nationaux, Grand Palais, Paris, 1974. éphémère. C'est bien ici l'équi- rait ses lois d'organisation en tant présence quasi intégrale et directe *« Paris - New-York, Situation de l'art », William RUBIN libre précaire de l'homme, dans que « problèmes de peinture », et de la personnalité de l'individu ; son mode de communication et Marcelin PLEYNET, Ed. du Chêne, Paris 1977. poserait là ses principes d'auto- une respiration ; un échange tendu entre son passé qui l'en- *« Art et Idéologie, l'art en Occident, 1945-1949 », 0 uvrage nomie : ensemble des phénomè- d'ordre sensitif, physique entre racine et l'avenir qui le projette. collectif, C.l.E.R.E.C, Université de Saint-Etienne, 1978. nes picturaux et des circons- l'auteur et l'œuvre, ce qui lui est Et au passage, la vie au jour le tances plastiques qui se produi- intérieur et ce qui lui est jour du présent exigeant et pres- sent et influencent les sensa- extérieur. sant : le tourbillon de l'action le

Client R. CLAIR : Le Silence est J. COCTEAU : Orphée. « L'Express ». d'or. E. IONESCO : MESSAGIER Jean. H.Q. CLOUZOT : Quai des La Cantatrice chauve. 1954 Paris. 1920. Orfèvres. R. NIMIER : Le hussard Pierre Guéguen crée le mot « Eté, Cimier », bleu. « tachisme » pour ridiculi- SAINT JOHN PERSE : Huile sur toile, 57 x 82. 1948 ser les idées de Ch. Amers. novembre : Exposition Galerie Ariel, Paris. A. HONEGGER : Estienne. (BRYEN, DE KOONING, Symphonie di Tre Re Biennale de Venise : GORKY, HARTUNG, JOLIVET : Concerto S. ARP, prix de sculpture. MATHIEU, PICABIA, du piano. M. ERNEST, prix de POLLOCK, REINHARDT, « Chemin à processions », F. POULENC : Stabat peinture. ROTHKO, RUSSEL, Mater. J. MIRO, prix de la gravure Huile sur toile. 190 x 220, 1964. SAUER, TOBEY, WOLS) < K. APPEL, prix de galerie du Montparnasse, ^UNESCO. Musée de Peinture et de Sculpture, Paris. 1951 CESAR, 1° exposition, Grenoble. avril : Exposition collective Exposition « Véhémences galerie L. Durand, Paris. organisée par G. Mathieu confrontées » TINGUELY, « automates « H.W. P.S.M.T.P. » présentée par Michel Tapié abstraits » galerie Arnaud, (HARTUNG, WOLS, galerie N. Dausset, Paris, Paris. Mort de HARTUNG Hans. « Les grands chiens PICABIA, STAHLY, (POLLOCK, DE KOONING, H. LAURENS, MATISSE, Leipzig. (Allemagne) 1904. courants », MATHIEU, TAPIE, CAPOGROSSI, WOLS, DERAIN. BRYEN} BRYEN, HARTUNG, ÉVÉNEMENTS « Sans titre », Huile sur toile, galerie Golette Allendy, MATHIEU, RIOPELLE). POLITIQUES, Huile sur toile, 38 x 100. 1947, 193 x 223, 1966-1967, Paris. 1° Salon des Peintres fév. mai : Dlen-Bien-Phu. Galerie Ariel, Paris. Fond National d'Art Contemporain, octobre : Exposition Témoins de leur temps, sur Fin de la guerre collective réalisée par le thème du travail. d'Indochine. Paris. G. MATHIEU, galerie 1° Biennale de peinture Juin : ministère Mendès- « Composition », du Luxembourg, Paris. en France à Menton France. FONDATION du Groupe (ATLAN, POLIAKOFF, novembre : début de la Huile sur toile. 117 x 88. 1949, COBRA (Copenhague, VASARELY, MAGNELLI, guerre d'Algérie. Musée de Peinture et de Sculpture, « signature de la déclara- Bruxelles, Amsterdam}. MORTHENSEN...). LITTERATURE Grenoble. Fondation de Ouverture de la Galerie M. BUTOR : Passage de tion d'indépendance du la Compagnie de l'Art Brut Arnaud consacrée Milan. printemps, assitée par les par DUBUFFET. aux jeunes abstraits. E. IONESCO : Amédée Rétrospective P. KLEE La galerie de France H. DE MONTHERtAND : radis de 18 jours et par SOULAGES Pierre. au Musée d'Art Moderne, fusionne avec la galerie Port-Royal. l'ortie », Rodez, (Aveyron) 1919, Paris. Caputo (ESTÈVE, F. SAGAN : Bonjour c n. Traduction française LE MOAL, MANESSIER, tristesse. Acrylique sur toile, 300 x 200, 1977, « Peinture 1950 », des « Ecrits théoriques » CD O SOULAGES. TAL Film Col. de l'auteur. Huile sur toile. 146 x 114, 1950. de P. KLEE publié en COAT...). Cl. AUTANT-LARA : Le Centre Georges Pompidou, Musée 1923 en Allemagne. DEGOTTEX, prix Rouge et le Noir. G! BRAQUE, grand KANDINSKY. J. RENOIR : French « Prise du machu-pichu par d'Art Moderne. ? s prix de la Biennale « KANDINSKY jusqu'à cancan. o o i o • de Venise. l'abstraction » exposition Musique. les œufs sur le plat », « Composition », r/> o_ S ÉVÉNEMENTS galerie Maeght, Paris. G. BRASSENS : La Acrylique sur toile. 200 x 200. 1977, Huile sur toile. 145 x 97, 1949, POLITIQUES ÉVÉNEMENTS mauvaise herbe. Col. de l'auteur. Blocus de Berlin POLITIQUES KENAKIS : Métastasis. Musée de Peinture et de Sculpture, janvier : assassinat Traité de paix entre Grenoble. de Gandhi, les U.S.A. et le Japon. 1955 mai : guerre Israëlo- Signature à Paris du traité 1D Musée des Arts Décoratifs : o > arabe. instituant la Communauté Rétrospective PICASSO. Coup d'État Communiste Européenne de Défense. Musée National d'Art en Yougoslavie. LITTÉRATURE DE STAËL Nicolas. Moderne, Paris : LITTÉRATURE A. CAMUS : L'homme Saint-Pétersbourg, 1914 - 2 o « Cinquante d'art aux Etats HOSIASSON Philippe. J. COCTEAU : révolté. Unis » (POLLOCK, KLINE). Amibes 1955. CD CD Les Parents terribles. J. GIONO : Le hussard Exposition « Le Odessa. 1898. Paris. 1978, J.P. SARTRE : Les Mains sur le toit. « Composition », Mouvement » galerie il sales. E. IONESCO : La leçon. « Composition », Denise René, Paris Huile sur toile, 38 x 46, 1948. B. VIAN : J'irai cracher A. MALRAUX : Les Voix (AGAM, BURY, CALDER, Huile sur toile. 60 x 72. 1949. sur vos tombes. du silence. Galerie Jeanne Bûcher, Paris. SOTO, VASARELY, Musée de Peinture et de Sculpture, co -Û FILMS < È DUCHAMP.) 1949 H. BRESSON : Journal Grenoble. Exposition « Ecole de *3 d'un curé de campagne. Sur l'initiative de Paris » galerie Charpentier J. RENOIR : Le Fleuve. M. Andry-Farcy, (HARTUNG, SOULAGES, MUSIQUE TAL COAT Pierre. Conservateur du Musée de ATLAN, POLIAKOFF, MIOTTE Jean. DUTILLEUX : 1° Clohars-Carnôet, (Finistère) 1905, Grenoble, la galerie MANESSIER). il symphonie. paris, 1926. z 5 "2 Q_ O. Maeght organise la Scission du Salon D. MILHAUD : 18è « Accent vert », l° manifestation officielle d'Octobre : 2 expositions « Essor », concernant l'histoire de quatuor. Huile sur toile. 114 x 162. 1966-67, à la galerie Kléber : Huile sur toile, 130 x 81, 1956, l'art abstrait. « Alice in Wonderland » Col. André Schoeler, Paris. Edition « L'art abstrait, Renaud Heim de Balsac. ~ 3 1952 (DUVILLIERS, C O ses origines, ses premiers LOUBCHANSKY)... et O t . l° Salon d'Octobre fondé maîtres » Michel Seuphor, « 17 peintres préfacée par « composition abstraite », éd. Maeght, Paris. par Ch. Estienne (ARNAL, André Breton et Ch. Huile sur toile, 86 x 56. 1957, Création de la revue BELLEGARDE, DEBRÉ, - c S • Estienne, galerie l'Etoile Col. de*l'auteur, « Art d'aujourd'hui » en KOENIG, MESSAGIER,. Scellée, Paris. S m 2 P. faveur de l'art abstrait. « Peintres de la nouvelle MESSAGIER, importante S » m École de Paris » exposition ra S Léon Degand appelé au exposition personnelle « Jaillir », > CO 3 Brésil pour diriger le Musée par Ch. Estienne au cercle Volney, Paris. Ô> CD .£ Huile sur toile. 195 x 130, 1960, de Sao Paulo. (d'ARNAL à VIEIRA DA Mort de Nicolas dE MANESSIER Alfred. I° Salon de la Jeune SILVA). STAËL, Fernand LEGER, Col. de l'auteur. Saint-Ouen, (Somme) 1911. CD " Jj 5 Sculpture (jardin du musée Michel Tapié organise TANGUY. les expositions Rodin). ÉVÉNEMENTS « Le buisson ardent ». S"" Auguste HERBIN « l'art « Signifiants de l'informel » « Espace-temps », POLITIQUES Huile sur toile. 50 x 200,1960, figuratif, non objectif », « Peintures non CD CD Entrée de l'Allemagne Acrylique sur toile. 195 x 130. 1977. i N' » Paris. abstraites », « Un art Fond National d'Art Contemporain, S i = o Fédérale à l'O.T.A.N. 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DUVIVIER : Le petit « Mars, 1978, 6 », « Mosanto », Le deuxième sexe. monde de Don Camille Acrylique sur toile, 162 x 130, 1978. Huile sur toile, 50 x 150. 1954, G. BERNANOS : M. PAGNOL : Manon des -C CD Le dialogue des Carmélites. Sources. Col. de l'auteur. Galerie Jeanne Bûcher. Paris. FILMS MUSIQUE BECKER : Rendez-vous P. BOULEZ : 1e' Livre 311 ■? a de juillet. des Structures. « Mars, 1978, 8 ». s - s ■aE g3 -a) Xii. f2 "gc H.G. CLOUZOT : Manon. Acrylique sur toile. 162 x 130. 1978, 2 c, œ ° $ g- J. TATI : Jour de fête. Col. de l'auteur. MUSIQUE 1953 ZACK Léon. r» CD~ « £ SB 9B 0. MESSIAEN : Nijni Novgorod, 1892. 2 s S c5 . ~ « Lyrisme et abstraction » O O 2 c 3 Turangalila Symphonie. prfésentée par Ch. Estienne, « Sans titre », -ril-ifll galerie Craven, Paris. Huile sur toile. 120 x 119 - S"8 §Jû 1950 « Premier bilan de l'art 1948-1949, ^ n T : ° «J Galerie Denise René actuel » sous la direction b. O 5 O 3 © « Espaces nouveaux » Col. Mr et Mme Mony Calatchi, Ot 8 05 -J -> de Robert Lebel, ed. « Le (ARP. DEWASNE, Paris. soleil noir » Paris. POLIAKOFF Serge. POLIAKOFF, DEYROLLE, VASARELY, MAGNELLI, Fondation de la revue Moscou, 1906 - Paris, 1969, « Sans titre », GILIOLI, SCHNEIDER...). « Cimaise » par J.R. « Composition », Huile sur toile? 73 x 54, 1976 « Les mains éblouies » Arnaud, Julien Alvard, Col. Mr et Mme de Mony Calatchi, galerie Maeght, Paris, Huile sur contre-plaqué 76 x 77, Michel Ragon, CH. Sibert, Paris. présentée par Michel Herta Wescher. 1939, Musée de Peinture et de Ragon (ALECHINSKY, DEWASNE crée ses pre- sculpture, Grenoble. «Sans titre» ARNAL, Huguette A. BERTRAND, CORNEILLE, mières sculptures. MATHIEU Georges, Huile sur toile, 92 x 65, 1967, POLS BURU réalise des REZVANI, DMITRIENKO, Boulognes-sur-Mer, 1921. « La table d'or », Collection Mr et Mde Mony Calat- J. LANZMAN, œuvres manipulables. Huile sur toile, 98 x 130, 1952, chi, Paris. QUENTIN...). STAHLY, 1° exposition à « Un silence de Gilbert de Ouverture d'un atelier Galerie Ariel, Paris. la galerie Faccheti, Paris. Nogent », d'art abstrait à la Grande Mort de PICABIA. Chaumière avec Huile sur bois, 130, 218. 1950-1951. « Compotision », DEWASNE, PILLET. ÉVÉNEMENTS Fond National d'Art Contemporain, POLITIQUES. Charles Estienne, « l'art Paris. Huile sur toile. 116 x 89, 1954, abstrait est-il Mort de Staline. Galerie Ariel, Paris. un académisme ? » éd. Khrouchtchev, secrétaire de Beaune, Paris. général du Parti communiste « Toury », ARNAL, l° exposition, galerie Drouand-David, Soviétique. Signature de Huile sur toile, 73 x 130, 1965, Paris. l'armistice en Corée. Musée de Peinture et de Sculpture, SCHNEIDER Gérard. DEGOTTEX, l'exposition, Grandes grève générales Grenoble. Sainte-Croix. (Suisse) 1896. galerie de Beaune, Paris. en France. René Coty, LE CORBUSIER : chapelle Président de la République. « Composition », de Ronchamp. LITTERATURE Huile sur toile, 100 x 81. 1949, F. LÉGER, « les Constructeurs ». A. ROBBE-GRILLET : Les Musée de Peinture et de Sculpture, FAUTRIER Jean gommes. G. MATHIEU, l° Grenoble, «Boîte» exposition, galerie Drouin, B. VIAN : L'Arrache cœur. Paris. Peinture sur toile, 38 x 46, 1958, Filius « 70 - E », MATISSE, grand prix de H.G. CLOUZOT : Le salaire Collection Mr et Mde Mony Calat- la Biennale de Venise. de la peur. huile sur toile, 195 x 130, 1952-1960, Nicolas SCHOFFER, chi, Paris. Galerie Ariel, Paris. l° sculpture cinétique. J. RENOIR : Le Carrosse Mort de WOLS. d'or. SOULAGES Pierre ÉVÉNEMENTS J. TATI : Les vacances de «21 Août 1963» POLITIQUES « Composition OPUS 7 B », M. Hulot. Musique. Huile sur toile, 1 57 x 200, 1963, Début de la guerre MUSIQUE. Huile sur toile, 64 x 81, 1956, de Corée. Fond National d'Art Contempo- JOLIVET : 1° symphonie. Musée de Peinture et de Sculpture, LITTÉRATURE rain, Paris. M. AYME ; Clérambard. Pahtion de la revue Grenoble.

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