(IN)Formatives ET Ateliers Artistiques
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CONCERTS, EXPOSITIONS, RENCONTRES (IN)FORMATIVES ET ATELIERS ARTISTIQUES DU 17 SEPTEMBRE AU 20 DÉCEMBRE 2009 PRESSE le confort moderne association l’oreille est hardie 185, rue du faubourg du pont-neuf BP 502 – 86012 Poitiers Cedex Tel : +33 (0)5 49 46 08 08 www.confort-moderne.fr Du 17 septembre au 20 décembre 2009 DJ KENTARO / DJ NONAMES / DUB-U / DAVID EVRARD SÉBASTIEN SCHULLER / MONTGOMERY / RAEKWON AL / VINCENT GANIVET / LANG/BAUMANN DIRTY SOUND SYSTEM / GENERAL ELEKTRIKS T-LOVE VIDABLEU / GUILLAUME KOSMICKI NAPALM DEATH / THE WASHINGTONIANS / PIVIXKI ROBIN FOX LASER SHOW / PATERAS/FOX ANTOINE CHESSEX / SHANNON WRIGHT / JEREMY JAY JIL IS LUCKY / CHRIS GARNEAU / ILDI!ELDI / D.V.D FORDAMAGE / FLAIRS / PUBLICIST / JOAKIM DAT POLITICS / DJEDJOTRONIC / TOOT / SERGE PEY JEAN-PIERRE BOBILLOT / OLIVIER MELLANO MICROFILM / TANEN / Heaven’s COLT / REVENGE CHINESE MAN / YOGGYONE / HAIR POLICE / PAPIER TIGRE DANAKIL / THE SKROTUM FAMILY / AIDS WOLF DJ OOF / JAVA / LA POMPE MODERNE / THE PAINS OF BEING PURE AT HEART PULL (SOLO) / STAFF BENDA BILILI BLACK JOE LEWIS & THE HONEYBEARS NAOMI SHELTON & THE GOSPEL QUEENS JEUDI 17 SEPTEMBRE DJ KENTARO TURNTABLISM ÉCLECTIQUE / JAPON DJ NONAMES duBSTEP VS HIP HOP / ROYAUME-UNI DUB-U duBSTEP VS DUB / FRANCE Salle de concerts à 21h00 Plein Tarif 12€, Website : www.djkentaro.com Dj dans le bar dès 18h00 Tarifs réduits 9€, Website : www.myspace.com/djnonames Entrée libre à la carte pour les Bourse spectacles 3,50€, Website : www.myspace.com/dubuhifi adhérents ! Adhérents 7€ SOIRÉE DUB’N’BREAKS Le Confort s’associe à Dub-U pour vous proposer les soirées Dub’n’breaks, consacrées au dub sous toutes ses formes et au hip hop, dont la première édition inaugure cette nouvelle saison. Auteur du premier score parfait de l’histoire des DMC, c’est à présent avec ses deux Technics 1200 dorées que Dj Kentaro enflamme les dancefloors. Hip hop, breaks, drum & bass et turntablism valsent entre les mains de ce japonais zélé. Si la technique est irréprochable, la mise en images de sa musique et l’ouverture d’esprit du monsieur rendent le tout irrésistiblement dansant. Son nom est personne mais il est sur toutes les lèvres. Le dj de Foreign Beggars (formation hip hop qui avait fait l’unanimité en février dernier dans nos murs) est du genre prolifique : il a tenu 18 mois une émission hip hop sur la BBC, tourné avec Unkle et forme encore djs et producteurs. En solo, c’est tout le meilleur du hip hop, du grime et du dubstep qu’il vous sert sur un plateau. Pour cette première soirée Dub’n’breaks, le selector de Poitiers viendra avec ses perles strictement vinyls, entre trésors reggae dub les plus rares et nouvelles sonorités dubstep. Recommandé à tous les amateurs de basses fréquences. DJ KENTARO Hayaji, dmute.net Gratifié de la note maximale en finale du championnat DMC 2002, le japonais Kentaro n’est pas manchot avec une paire de Technics. Soit. Mais faut-il absolument faire produire un album (au moins) à chaque lauréat de cette épreuve ? N’est-ce pas rapprocher dangereusement la création musicale d’un business à millésime comme les Miss France et les Star Academyciens ? Ben si, justement. Mais n’accablons pas le pauvre Kentaro, il n’y est sans doute pour rien. En revanche, il est certainement responsable de la bonne qualité d’ensemble de son album. Porté par des featurings prestigieux (c’est-à-dire des gens connus qui viennent causer sur la musique), Enter est sans tache ni faute de goût. Les instrumentations très maîtrisées du DJ font le lit des rimes de Pharcyde, entre autres, et donnent lieu à quelques beaux moments, tel Free, qui voit Spank Rock donner avec plaisir dans le miami bass le plus racoleur. Mais à l’exception de cette petite audace, de Hatsuyume et de la perle de swing qu’est One hand blizzard, il faut reconnaître que le reste de l’album est passablement convenu. Des instrumentaux très honorables, certes, qui n’hésitent pas à embarder et à chatouiller le drum’n bass, mais rien de révolutionnaire. Faut-il alors juger l’album en tenant compte de la virtuosité de son interprète ? On peut en effet saluer la prouesse technique du Japonais, mais il n’y a pas lieu d’en faire une valeur ajoutée sur le plan artistique (on dit même parfois que les virtuoses sont les pires des interprètes). Par ailleurs, on peut se demander où réside l’intérêt, puisqu’à un tel niveau d’adresse on ne fait plus la différence entre le turntablism et les sampleurs (qui, eux, ne provoquent pas de tendinites). Ce qui distingue ainsi l’habile artisan qu’est Kentaro de turntablistes comme DJ Krush ou Kid Koala, c’est que ces derniers exploitent les défauts de leur instrument (et de leur méthode) sans chercher à imiter la régularité et la pureté du sampleur; le son grésille, les basses grondent et le scratch secoue les repères du rythme et de la mélodie. En somme, pour profiter pleinement du talent de Kentaro, il vaut sans doute mieux le voir enchaîner les cuts à la vitesse du son (par exemple sur son DVD), car à l’écoute, plus rien ne distingue l’homme et la machine. 3/Concert VENDREDI 18 SEPTEMBRE SÉBASTIEN SCHULLER POP / FRANCE / ÉTATS-UNIS MONTGOMERY POP / FRANCE Salle de concerts à 21h00 Plein Tarif 14€, Website : sebastienschuller.com Dj dans le bar dès 18h00 Tarifs réduits 11€, Website : www.myspace.com/chezmon- Bourse spectacles 3,50€, tgomery Adhérents 9€ On lui dit souvent que sa voix ressemble à s’y méprendre à celle de Robert Wyatt. On lui trouve aussi des similitudes avec Thom Yorke, quand les gens ne le comparent pas à Sufjan Stevens, Beirut, Yann Tiersen ou Panda Bear. Pourtant, Sébastien Schuller semble évoluer dans la sphère musicale avec une indépendance rare et se rattacherait plutôt à une sorte d’Internationale de l’Art Libre. Discret, l’homme s’est éclipsé outre-atlantique et, après la sortie de Happiness, a fait languir ses fans pendant trois longues années avant de revenir sur le devant de la scène avec Evenfall, son dernier opus. Traversée d’une lumière douce, la musique qu’il y développe est une sorte de pop moderne aux orchestrations luxuriantes. Balancées entre lyrique et électronique, ses compositions révèlent une écriture soignée et exigeante, subtile et raffinée, mais ne cèdent jamais à la préciosité. Tout en évitant soigneusement les mauvais dérapages, Sébastien Schuller nous fait partager une vaste palette de sonorités et d’émotions, portées par des climats musicaux dont il a le secret. Le quintet surprenait tout le monde en 2002 avec un premier album éponyme offrant une pop sophistiquée et bordélique, légère et angoissante. Ce désordre de surface recelait, en filigrane, un véritable sens de la mélodie. Autant dire que les cinq de Montgomery étaient attendus pour leur second opus : Stromboli. Du changement dans la continuité pour ce nouvel effort puisque les Rennais creusent leur sillon hors des mélodies battues et ponctuent chaque titre de trouvailles presque accidentelles. A nous de nous laisser emporter par cette musique hybride, entre chanson française aux textes doucement dingues et énergie pop très anglo-saxonne. SÉBASTIEN SCHULLER Magic RPM / Julien Welter La discrétion de Sébastien Schuller ne doit pas faire oublier combien il s’est aventuré sur un terrain accidenté, où le faux pas guette à chaque instant, celui du lyrisme dépouillé. Beaucoup n’en reviennent jamais, tout simplement parce qu’ils s’y plaisent, enferrés dans la convention et certains que quelques notes de musique noblement pianistiques et une voix gagnée par l’émotion suffisent à faire acte de présence dans l’actualité discographique. Anti-spectaculaire et nuancée, la musique dont il est question ici affiche au contraire une exigence, malgré (grâce à ?) sa vulnérabilité. Il s’agit, en veillant toujours à garder à distance la préciosité ou le geste trop doucereux, de faire venir à elle l’auditeur et de ne plus le lâcher. Il lui faut veiller à lui faire perdre de son indifférence et de son sarcasme, au contact de ces Lieder qui surviennent comme autant de gestes caressants et de cette voix qui balance entre le ton légèrement plus haut et le ton légèrement plus bas, comme autant d’ondulations d’un plaisir manifeste mais jamais putassier. Et ça, ce n’est pas une mince affaire, surtout si le choix est assumé de maintenir aussi une sensibilité pop, une approche accessible et directe. À première écoute, Evenfall peut rappeler les grandes pages de Perry Blake et surtout celles du Belge Wim Mertens, dont le titre le plus connu sonne presque comme une profession de foi pour Sébastien Schuller : Struggle For Pleasure. Torché en une semaine sur ProTools par un dilettante sûr de son fait, Evenfall ressemblerait à une parodie de Rue Des Cascades (1996) de Yann Tiersen. Oui, mais voilà, à force de travail et de jugeote, ce second album se dégage des stéréotypes de l’école répétitive et le piano, majoritaire, entame un dialogue privilégié avec l’élément vocal pour laisser subsister une intensité calme dont on ne décèle que la subtile magie, jamais les ressorts grossiers. Harmonieux et concis, ce disque éradique aussi toute trace d’un ennui poli. Avec des petits moyens et sans en rajouter, Sébastien Schuller a placé la barre haut et il vient même de la sauter. 4/Concert MERCREDI 23 SEPTEMBRE RAEKWON (WU-TANG CLAN) RAP / ÉTATS-UNIS AL RAP / FRANCE GET ON THE FLOOR DANSE Salle de concerts à 21h00 Plein Tarif 18€, Website : www.myspace.com/raekwon Dj dans le bar dès 18h00 Tarifs réduits 15€, Website : www.matiere-premiere.org Bourse spectacles 3,50€, Adhérents 13€ Le Wu-Tang Clan est juste la plus grosse success story de l’histoire du rap.