This Dissertation by Sylvain Montalbano Is Accepted in Its Present Form
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This dissertation by Sylvain Montalbano is accepted in its present form by the Department of French Studies as satisfying the dissertation requirement for the degree of Doctor of Philosophy. Date_____________ _________________________________ Réda Bensmaïa, Advisor Date_____________ _________________________________ Lewis Seifert, Co-Advisor Recommended to the Graduate Council Date_____________ _________________________________ David Wills, Reader Date_____________ _________________________________ Verena Andermatt Conley, External Reader Approved by the Graduate Council Date_____________ _________________________________ Peter Weber, Dean of the Graduate School Narcisse dis-joint: la création de moi(s) postmoderne(s) dans le roman contemporain français et francophone By Sylvain Montalbano License, Université Lyon 2, 2003 Maîtrise, Université Lyon 2, 2005 Maîtrise, Université Lyon 2, 2006 M.A, University of Oregon, 2008 A Dissertation Submitted in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree of Doctor of Philosophy in the Department of French Studies at Brown University Providence, Rhode Island May 2014 © Copyright 2014 by Sylvain Montalbano CURRICULUM VITAE Sylvain Montalbano est né le 26 juillet 1983 à Lyon. Il a obtenu une Licence d’Anglais, une Maîtrise d’Anglais ainsi qu’une Maîtrise de Lettres à l’Université Lyon II, avant d’intégrer l’Université d’Oregon où il a obtenu un M.A. en Littérature Comparée. Il va recevoir son doctorat en Etudes Françaises en mai 2014. IV REMERCIEMENTS J’aimerais tout d’abord tout particulièrement remercier mon directeur de thèse, Réda Bensmaïa, pour son soutien indéfectible, sa générosité et ses soins critiques. Ce ne fut pas moins qu’un privilège d’une extrême rareté de pouvoir travailler si étroitement avec celui que je considère comme un véritable mentor intellectuel de classe mondiale. Il a su allier la chaleur de ses propos à la précision d’acier de ses critiques. A travers beaucoup de discussions collégiales dans son bureau, au restaurant, ou même dans le train nous menant à Harvard tous les jeudis en 2010, il m’a appris avec rigueur, à ne pas douter de moi et à penser comme le chercheur que je suis devenu. Je tiens à remercier Lewis Seifert, mon co- directeur pour le temps qu’il a passé à m’épauler intellectuellement, administrativement et surtout humainement. Sans lui, ma présence dans ce programme se serait sans doute écourtée. Aujourd’hui encore, il ne cesse de s’investir dans mon avenir et de me faire profiter de ses conseils et de son temps précieux. Merci beaucoup à David Wills d’avoir assez cru en moi et en mon projet pour pouvoir accepter en route d’être sur mon comité de thèse et se plonger dans une série de textes ardus dans leur ordre d’arrivée. Je remercie également Verena Conley d’avoir gracieusement accepté de faire partie de mon comité de thèse et de m’apporter son concours pour améliorer ce projet de recherche. Je tiens à étendre ma gratitude au Département d’études françaises de Brown. Je me sens privilégié d’avoir pu travailler, prendre des cours avec, ou tout simplement côtoyer Pierre Saint-Amand, Ed Ahearn, Virginia Krause, Gretchen Schultz, Thangam Ravindranathan, et Justin Izzo. Je suis extrêmement reconnaissant envers Annie Wiart et Stéphanie Ravillon, ainsi que feu Shoggy Waryn pour la formation pédagogique qu’ils ont su m’insuffler au fil des années. Je suis devenu bien meilleur enseignant à leur contact respectif, et à ce jour Stéphanie m’aide encore à peaufiner mes performances. Je tiens aussi à remercier Laura Hess du Sheridan Center, dont le soutien et l’expertise m’ont beaucoup aidé dans mon développement professionnel. Je reste enfin reconnaissant aux professeurs qui m’ont accueilli et soutenu lors de mon M.A. à l’université d’Oregon : Françoise Calin, Tres Pyle, Lis Freinkel, Ken Calhoon et Karen McPherson. L’écriture de la thèse est un art solitaire et difficile. N’étant pas moi-même artiste, j’ai eu de la chance de trouver soutien et réconfort chez ma famille et mes amis dans les moments de doutes, de frustrations, voire de dégoût. Merci infiniment à mes parents qui se sont sacrifiés financièrement et m’ont toujours soutenu dans mes choix de carrière, quant bien même ceux-là étaient liés à la littérature. Pour ses soins renouvelés et sa patience face à mon emploi du temps de thésard, qui l’empêchait d’apprécier pleinement le (peu de) temps passé ensemble, je remercie du fond du cœur Matthew, mon partenaire. Pour leur amitié sans faille je remercie Valentine, sans qui ce projet – ainsi que toute ma scolarité à Brown– n’aurait pu être possible ; je remercie particulièrement par ordre d’arrivée Sarah, Acey, Becca, Justin, et Marie qui ont dû tour à tour supporté mon esprit aussi vif que parfois corrosif. Je remercie également Carmen du département d’études hispaniques, qui est devenue depuis longtemps, à mes yeux, un membre honoraire du département de français. Enfin, je voudrais remercier les membres du personnel administratif, que l’on oublie trop souvent. Merci donc à Melissa qui a usé de mille et une astuces pour me rendre la vie plus facile. Merci à Michelle pour ses prompts remboursements et ses réponses à mes demandes de dernière minute. V TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ................................................................................................................ V INTRODUCTION .................................................................................................................... 1 CHAPITRE I: POUR RENTRER ENFIN DANS LE POSTMODERNE EN LITTERATURE ................................................................................................................................................. 12 Du postmodernisme en architecture à la postmodernité critique européenne .................................. 13 Rejet contre projet : la querelle postmoderne .................................................................................. 19 La littérature comme lieu d’agissement et d’exploration oblitéré de la postmodernité ................... 28 Pour rentrer enfin dans le postmoderne : reconsidérer le nœud entre littérature et subjectivation .. 42 CHAPITRE II: JEAN GENET : VIVRE LA LITTERATURE POST-MORTEM ................. 46 Repenser l’ascèse du Mal sous condition de la mort de la littérature .............................................. 54 La solitude comme brèche ontologique postmoderne : l’improductivité sans dépense. .................. 64 Contre l’interpellation institutionnelle : le chainon manquant postmoderne pour penser (ce) « qui vient après le sujet » ......................................................................................................................... 72 CHAPITRE III : DU « DEVENIR-EXTINCTION » AU GROUPE-SUJET DANS L’ŒUVRE DE MICHEL HOUELLEBECQ .......................................................................... 84 Le corps sans histoire : le sujet à l’époque de la reproductibilité génétique .................................... 90 Le devenir-extinction écartelé : paralogisme temporel et redistribution de la cartographie du sujet ........................................................................................................................................................ 104 CHAPITRE IV : NINA BOURAOUI : MARTYR(S) DE L’ECHO ................................... 128 Perséphone blessée ou le corps écartelé entre postmodernité et hypermodernité .......................... 128 Entre autodiction et « écriture qui saigne » .................................................................................... 135 L’ « autodiction », au diapason des changements épistémiques de la postmodernité ................... 138 La scène de l’énonciation épochale de l’autodiction ou le corps qui se blesse en écrivant ........... 144 Ethique de l’écho ............................................................................................................................ 154 CONCLUSION ..................................................................................................................... 174 BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 178 NOTES...................................................................................................................................182 VI INTRODUCTION L’artiste et l’écrivain travaillent donc sans règles et pour établir les règles de ce qui aura été fait. De là que l’œuvre et le texte aient les propriétés de l’événement, de là qu’ils arrivent trop tard pour leur auteur, ou ce qui revient au même, que leur mise en œuvre commence toujours trop tôt. Postmoderne serait à comprendre selon le paradoxe du futur (post) antérieur (modo) (J.-F. Lyotard, Le Postmoderne expliqué aux enfants 31). Dans Le postmoderne expliqué aux enfants, Jean-François Lyotard recensait des correspondances qui toutes tentaient de répondre aux critiques acerbes dont il avait été la cible malencontreuse de la ‘querelle postmoderne’. Celles-ci s’étaient manifestées dans la tribune qu’offrait alors la revue Critique au début des années 1980. Revenant sur le concept mal compris de « grands récits », le philosophe français développait dans ce nouveau texte tout à la fois une réévaluation critique du postmoderne et une pensée postmoderne du littéraire, voire une philosophie sous condition de la littérature au sein du paradigme postmoderne. Ainsi l’écrivain devenait-il l’un des piliers d’une pensée postmoderne à laquelle se refusaient obstinément les chantres de la modernité. Le postmoderne,