L’Algérie profonde / Actualités

INTEMPÉRIES À SIDI BEL-ABBÈS

Une dizaine d’habitations inondées à Mérine

Une journée de pluies diluviennes sans interruption qui se sont abattues sur toute la région de la Mekerra, mercredi dernier, ont suffi pour réveiller oued Tadjmout. Ce dernier qui afflue à partir des hauteurs d’El-Gor relevant de la wilaya de Tlemcen et verse dans l’oued Mekerra à partir de la commune de , son débit a été important cette fois-ci à tel point que la furie des eaux de l’oued a débordé à plusieurs endroits longeant l’oued et notamment au niveau d’un pont situé à quelques encablures du village Serradj-Zouaoui, Boukhanéfis, Sidi Khaled et Sidi Lahcène. Ces pluies diluviennes n’ont pas épargné la daïra de située au sud de la wilaya et celle de , où les ruissellement des eaux pluviales ont inondé une dizaine d’habitations, jusqu’à une hauteur de plusieurs mètres et les occupants ont été contraints de quitter leurs appartements et d’en soustraire de justesse les quelques effets restés intacts. Au sein de la même commune, les eaux ont provoqué aussi des dégâts moins importants qui méritent aussi d’être signalés, surtout au niveau des routes. Malgré tout cela, la Protection civile affirme que l’état des routes reste relativement bon et aucune route n’est bloquée. En outre, les éléments des différentes unités de la Protection civile ont effectué 49 interventions, notamment des opérations de reconnaissance à travers les points sensibles de l’oued Mekerra, des épuisements d’eau au niveau des habitations de la commune de Sfisef et trois opérations de sauvetage de deux personnes qui allaient traverser le cours d’eau dans la localité de l’oued Mebtoub. Les pompiers sont aussi intervenus à pour sauver trois personnes qui se trouvaient à bord de deux véhicules en difficulté sur le CW7 et le sauvetage d’un autre véhicule léger qui a dérapé au niveau du CW37 menant à la commune de . Cependant malgré ces aléas et l’endommagement des cultures maraîchères, les importantes chutes de pluies ont suscité beaucoup d’espoir chez les fellahs et les éleveurs en particulier.

A. BOUSMAHA