LES SPECTACLES VIVANTS DU CENTRE POMPIDOU COMMUNIQUÉ DE PRESSE - MUSIQUE

Juillet 2016 (MAROC) MASTER MUSICIANS OF JOUJOUKA

Direction de la communication MERCREDI 14 SEPTEMBRE 2016 / 20H30 et des partenariats

GRANDE SALLE, NIVEAU -1, (18€, 14€) directeur Benoît Parayre EN ÉCHO À L’EXPOSITION BEAT GENERATION 01 44 78 49 08 benoit.parayre @centrepompidou.fr avec The Master Musicians of Joujouka : Ahmed El Attar, Mustapha El Attar, El Khalil Radi, Les Spectacles vivants Abdeslam Boukhzar, Ahmed Talha, Abdeslam RRtoubi, Abdellah Ziyat, Ali Ezouglali, service de presse MYRA

El Touhami Talha, Mohamed El Attar, Mohamed Mokhchan, Mohamed El Hatmi, Ahmed Talha Yannick Dufour Alexandre Minel

01 40 33 79 13 Consacrée lors de leur concert à Glastonbury en 1980, la musique millénaire des Master [email protected] Musicians rifains de Joujouka a fait le tour du monde. Leurs tambours et flûtes si particuliers www.centrepompidou.fr ont entre temps aussi fait chavirer quelques rockstars et jazzmen. , Ornette Coleman, Mick Jagger : tous sont venus à Joujouka afin d’enregistrer cette empreinte

musicale.

Le Centre Pompidou invite les Master Musicians of Joujouka pour un concert, en écho à

l’exposition Beat Generation. Un choix évident car l’on sait que l’artiste , figure du mouvement, a largement popularisé leur musique. À l’orée des années 1950 et passionné par la culture marocaine, Brion Gysin a une révélation pour cette musique. Débute une longue

histoire : associé à Mohamed Hamri, originaire de Joujouka, il ouvre le restaurant les 1001 Nuits à Tanger. C’est ici même que William Burroughs les découvre. Avec et Ian

Sommerville, initiateurs de la technique du cut-up, les trois artistes s’inspirent alors de la musique des Master Musicians.

Si leurs échanges avec les autres cultures musicales sont intenses, les Master Musicians préservent leur art ancestral. Au nombre de 12 aujourd’hui, ils revêtent toujours leur costume traditionnel et se partagent sept instruments différents, avec une dominante de tambours

et flûtes. Ils sont aussi accompagnés d’un danseur ressemblant à Bou Jeloud, figure Master Musicians of Joujouka © Herman Van Aershot mythologique moitié homme, moitié chèvre, dont la transe rituelle assurerait la fertilité des terres.

M ASTER MUSICIANS OF JOUJOUKA

production Les Master Musicians of Joujouka sont originaires du village nord-marocain de Joujouka, situé Frank Rynne / The Master Musicians of dans la région du Rif. Leur musique est transmise de génération en génération. Depuis Joujouka leur premier concert en Occident à Glastonbury en 1980, ils ont enregistré plusieurs albums producteur délégué Rikki Stein / Calm Before The Storm Ltd. dont Joujouka Black Eyes for Sub Rosa (1994), Sufi: Moroccan Trance and Boujeloud, 10% File Under Burroughs (1998). En 2008, les Maîtres rendent hommage à Brian Jones et à son album www.joujouka.org Brian Jones Presents the Pipes of Pan at Joujouka en organisant un festival à Joujouka. Daragh McCarthy a réalisé un film sur les Maîtres Musiciens à l’occasion de ce festival, depuis devenu

annuel.

BEAT GENERATION Exposition jusqu’au lundi 3 octobre 2016

Le Centre Pompidou présente « Beat Generation. New York, San Francisco, Paris», une

rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années

1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960. Aux États-Unis au lendemain de

la Seconde Guerre mondiale et aux premiers jours de la guerre froide, l’émergence de la Beat

Generation "scandalisa" l’Amérique puritaine et maccarthyste et préfigura la libération

culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse des années 1960. D’abord perçus par la

culture dominante comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme

e les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du 20 siècle que le Centre

Pompidou se propose de traverser en le replaçant dans un horizon élargi, de New York à Los

Angeles, de Paris à Tanger.

La Beat Generation est née de la rencontre de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack

Kerouac qui se rencontrent à New York, à la Columbia University en 1944. Le mouvement se

déplace ensuite sur la côte Ouest et gravite autour de la librairie de Lawrence Ferlinghetti à

San Francisco, la maison d’édition City Lights et brièvement, autour de la Six Gallery où a lieu,

le 7 octobre 1955 la célèbre lecture par Ginsberg de son poème Howl, qui donnera lieu à un

retentissant procès pour obscénité et apportera aux poètes beat une célébrité paradoxale.

Deux autres figures majeures de la Beat Generation, les poètes Philip Lamantia et Michael

McClure prirent une part active à l’événement fondateur à la Six Gallery. Entre 1957 et 1963,

Paris sera un des foyers essentiels de la Beat Generation : William Burroughs, Gregory Corso,

Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Brion Gysin, etc. logent régulièrement au Beat Hotel, 9 rue Gît-

le-Cœur, haut lieu de la marginalité du Paris polyglotte d’après-guerre et véritable laboratoire

pour les expérimentations visuelles et sonores. C’est là en particulier que Brion Gysin, William Burroughs et Antony Balch développent la technique du « cut-up », que Burroughs compose

Naked Lunch, et que Brion Gysin invente sa Dreamachine.

Tanger a aussi été une ville importante dans le parcours des artistes de la Beat generation. Placée sous mandat des pays européens et déclarée zone franche jusqu’à l’indépendance du

Maroc en 1956, la Tanger de l’après-guerre fut un lieu d’élection accueillant pour nombre d’écrivains et d’artistes. William Burroughs loua une chambre à l’hôtel Muniria en 1954, bientôt rejoint par Ginsberg, Kerouac, Corso et Orlovsky. Paul Bowles vivait à Tanger depuis la fin des années 1930 et Gysin y ouvre un restaurant au commencement des années 1950, « Les Mille et Une Nuits », où les Master Musicians of Joujouka venaient jouer tous les soirs. L’exposition met l’accent sur l’influence de la musique de transe que Paul Bowles enregistre au cours de ses voyages à travers le Maroc en 1959, des pratiques magiques et de la consommation du kif sur la production littéraire et visuelle (c’est notamment à Tanger que Burroughs développe sa pratique du photomontage) de la génération beat. Les écrivains beat quittent Tanger un peu avant l’essor de la culture psychédélique.

INFORMATIONS PRATIQUES AU MEME MOMENT ET A VENIR AU CENTRE LES SPECTACLES VIVANTS

Centre Pompidou RENÉ MAGRITTE Directrice du département du 75191 Paris cedex 04 LA TRAHISON DES IMAGES développement culturel 21 SEPTEMBRE 16 - 23 JANVIER 17 téléphone Kathryn Weir attachée de presse 01 44 78 12 33 Céline Janvier métros, RER 01 44 78 49 87 Programmation Hôtel de Ville, Rambuteau, [email protected] Serge Laurent Châtelet-Les-Halles ART ET LIBÉRTÉ: attachés de presse Tarifs spectacle LE SURRÉALISME EN ÉGYPTE MYRA 18 euros / 14 euros 28 SEPTEMBRE 16 – 9 JANVIER 17 Yannick Dufour attachée de presse Alexandre Minel Anne-Marie Pereira Réservations 01 40 33 79 13 Sur place : 01 44 78 40 69 [email protected] à la billetterie centrale et 1 heure [email protected] avant le spectacle (selon les places PRIX MARCEL DUCHAMP 2016 disponibles) à la billetterie À VENIR : spectacles, niveau -1 12 OCTOBRE 16 - 30 JANVIER 17 En ligne : attachée de presse exposition Dorothée Mireux www.centrepompidou.fr/billetterie XAVIER LE ROY 01 44 78 46 60 TEMPORARY TITLE, 2015 Expositions [email protected] 15 – 18 SEPTEMBRE Ouvertes tous les jours, théâtre sauf les mardis, de 11h à 21h POLYPHONIES 19 OCTOBRE 16 - 30 JANVIER 17 THE WOOSTER GROUP attachée de presse EARLY SHAKER SPIRITUALS : Tarifs 11 à 14 € Dorothée Mireux A RECORD ALBUM INTERPRETATION 01 44 78 46 60 28 SEPTEMBRE – 1ER OCTOBRE Valable le jour même pour le [email protected] danse musée national d’art moderne et BRASSAÏ BOUCHRA OUIZGUEN l’ensemble des expositions. GRAFFITI CORBEAUX 9 NOVEMBRE 16 - 30 JANVIER 17 er Accès gratuit pour les adhérents 1 OCTOBRE attachée de presse du Centre Pompidou. Élodie Vincent théâtre (porteurs du laissez-passer annuel) 01 44 78 48 56 THE WOOSTER GROUP

[email protected] THE TOWN HALL AFFAIR Billet imprimable à domicile 6-8 OCTOBRE

CY TWOMBLY musique www.centrepompidou.fr 30 NOVEMBRE 16 - AVRIL 17 MATMOS / ASHLEY attachée de presse PERFECT LIVES Élodie Vincent 01 44 78 48 56 15 OCTOBRE [email protected] danse

OLIVIA GRANDVILLE

LE CABARET DISCRÉPANT 19-21 OCTOBRE

danse

GISÈLE VIENNE KINDERTOTENLIEDER 27-28 OCTOBRE

théâtre EL CONDE DE TORREFIEL LE POSSIBILITÉ QUI DISPARAÎT

FACE AU PAYSAGE 3-5 NOVEMBRE

danse I-FANG LIN EN CHINOISERIES,

Avec François Marry 17-19 NOVEMBRE

danse RAIMUND HOGHE LA VALSE 23-26 NOVEMBRE

danse CECILIA BENGOLEA, FRANÇOIS CHAIGNAUD CRÉATION 1er-4 DÉCEMBRE