Inventaire Du Fonds Pierre Brizon

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Inventaire Du Fonds Pierre Brizon Fonds Pierre Brizon Document PDF créé le 13/04/2016 Organisme responsable Centre d'histoire sociale du XXe siècle 9, rue Malher 75004 Paris Tél. : 01 44 78 33 87 Site du CHS Cote : PB Date : 1909-1920 Description physique : 2 boîtes. 0,22 mètres linéaires. Description : Le Fonds Pierre Brizon représente un ensemble d'environ 340 photocopies de lettres adressées entre 1909 et 1920 à Pierre Brizon (1878-1923), homme politique socialiste, pacifiste, député de l'Allier. Les photocopies de ces lettres, detenues par la famille Brizon, ont été effectuées par Madeleine Rebérioux au cours des années 1960. L’historienne les a ensuite déposées au Centre d’histoire sociale du XXe siècle. Une partie des lettres,190, datées de 1916 ont fait l'objet du mémoire de maitrise soutenu par Thierry Bonzon à l'Université Paris 1 en 1985, 190 lettres de pacifistes (juin 1916-octobre 1916) : étude d'une population et d'un discours pacifiste au travers d'une correspondance adressée au député Brizon, sous la direction d'Antoine Prost et de Jean-Louis Robert. Ces lettres ont été séparées du reste du corpus et numérotées par l'auteur du mémoire car elles correspondent à un événement, le discours pacifiste du député P. Brizon, pononcé à la Chambre le 24 juin 1916 justifiant son refus et celui de ses camarades, Alexandre Blanc et Jean-Pierre Raffin-Dugens, de voter les crédits de guerre. Ce discours avait suscité la correspondance de la part de soldats du front, de civils, ainsi que de militants et militantes socialistes s’adressant à l’homme en vertu de ses prises de positions politiques. 154 de ces lettres ont été publiées dans l'ouvrage de Thierry Bonzon et de Jean-Louis Robert, "Nous crions grâce", 154 lettres de pacifistes (juin-novembre 1916), Paris, Les Editions ouvrières, 1989. Le reste de la correspondance (non numérotée) est principalement constituée de lettres en provenance d’électeurs, de personnalités socialistes ou d’organisations politiques, adressées à P. Brizon pour le solliciter, le questionner ou le soutenir dans ses activités de représentant socialiste. Elu en 1909-1910 Conseiller d’arrondissement de Bourbon-l’Archambault (Allier), il recevait dans cette période des lettres de métayers du canton. De nombreuses lettres également de « camarades », de « collègues » ou d’électeurs le félicitaient lors de ses entrées en fonction en tant que député de la deuxième circonscription de Moulins, en avril 1910, puis en avril-mai 1914, en tant que député maire. Une vingtaine de lettres appartiennent à la période sélectionnée par Thierry Bonzon et par Jean-Louis Robert (juin-novembre 1916), mais ont été extraites du fonds numéroté, car elles n’évoquent pas le sujet retenu par les auteurs (c’est-à-dire le discours pacifiste de P. Brizon devant la chambre). Enfin quelques documents de cette section non numérotés concernent les élections législatives de 1910 et de 1914. Classement : Le fonds était séparé en deux volets que l'on a conservés tels quels : d'une part, les 190 lettres datées de juin à novembre 1916, numérotées par Thierry Bonzon et, d'autre part, les autres lettres et des documents relatifs aux élections législatives de 1910 et 1914. La première partie n'a pas été modifiée. Les lettres y sont numérotées de 1 à 190. L'autre partie a fait l'objet d'un classement succinct selon les dates des documents de décembre 1909 à novembre 1914. Une seule lettre est datée de 1920. 5 lettres n'ont pas de date lisible Biographie : Né le 16 mai 1878 à Franchesse (Allier) ; mort à Paris le 1er avril 1923 ; professeur d’enseignement primaire supérieur ; militant et député socialiste. Pierre Brizon, issu d’un milieu modeste et formé par l’enseignement primaire et primaire supérieur, entra dans le mouvement socialiste en adhérant à vingt ans, en 1898, au groupe des Étudiants collectivistes, alors qu’il était élève à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. Sa carrière de professeur fut particulièrement mouvementée. En une dizaine d’années, il n’occupa pas moins de dix postes aux quatre coins du pays. Il enseigna tour à tour aux écoles normales d’instituteurs de Laval, La Rochelle, Alençon, Parthenay (où il milita à la Ligue des droits de l’Homme en 1902 et où le directeur de l’école demanda et obtint son éloignement), puis passa dans les écoles professionnelles d’Armentières, Voiron, Marseille, et enfin dans les écoles pratiques de commerce et d’industrie de Narbonne, Clermont-Ferrand et Rennes. Militant remuant, il attirait sur lui les foudres administratives. À peine était-il arrivé dans une localité que sa parole sarcastique tonnait dans les réunions publiques, qu’il signait des articles violents dans les journaux d’avant-garde et se donnait à l’organisation socialiste, comme à Alençon où il créa le premier embryon, ou aux luttes prolétariennes, comme à Armentières d’où il fut déplacé pour avoir soutenu le grand mouvement de grève de la fin de 1903. Professeur à l’École nationale professionnelle de Voiron (Isère), P. Brizon vint renforcer, au lendemain de la scission de Zévaès, en 1902, l’équipe dirigeante de la Fédération socialiste départementale. Le 17 juillet 1905, dans l’organe de la Fédération socialiste Le Droit du Peuple, il salua les marins mutinés du Potemkine et « leur éternelle gloire [...] d’avoir, les premiers, arboré sur un cuirassé du capitalisme et de la mort le drapeau rouge du socialisme et de la vie ». Le ministre de l’Instruction publique le blâma de n’avoir pas observé, lui écrivait-il, « la réserve de langage que vous imposait votre qualité de fonctionnaire et de professeur » (Arch. Dép. Isère). En 1905, Brizon représenta l’Isère au congrès d’unité à Paris (avril) et au premier congrès de la SFIO à Chalon-sur-Saône (octobre). C’est dans l’Isère qu’il entra dans l’arène électorale. Candidat socialiste SFIO au premier tour des élections législatives de 1906, dans la 2e circonscription de Grenoble, il recueillit 3 996 voix sur 21 712 suffrages, malgré la présence d’un socialiste indépendant qui sera élu au scrutin de ballottage. Il prit, en 1907, une revanche modeste dans l’Allier, en enlevant par 2 082 voix le siège de conseiller d’arr. du canton de Bourbon-l’Archambault. Il l’abandonna en 1913 à un autre militant pour se consacrer à son mandat parlementaire. Il conserva par contre la mairie de sa commune natale, Franchesse, conquise en 1908. Le 24 avril 1910, il avait été élu, au premier tour, député de la deuxième circonscription de Moulins (Allier) par 8 697 voix sur 21 143 inscrits et 14 586 suffrages exprimés. Son compatriote, Émile Guillaumin, paysan et écrivain, évoquant trente ans plus tard le député de Moulins, esquisse sans complaisance sa physionomie telle qu’elle lui apparut vers la mi-septembre 1910 : « C’était, écrit-il, un homme d’assez belle prestance, très brun de poil, peau hâlée, sourire énigmatique, voix de nez caverneuse, plutôt désagréable. Point timide, la parole abondante, il se laissait tout de suite aller à son tempérament d’orateur de réunion politique, utilisant les gros effets faciles » (Ch. L. Philippe, mon ami, Paris, 1942, p. 85). Qu’un certain ton déclamatoire lui fût naturel, on le croirait volontiers à lire ses professions de foi. Mais elles témoignent aussi qu’il n’était pas homme à mettre son drapeau dans sa poche et qu’il ne remportait pas ses succès dans l’équivoque. Après avoir brossé un tableau sombre de la vie des travailleurs dont il sollicitait les suffrages en 1910, il s’écriait : « Voulez- vous que cela dure ? Alors restez désunis, éparpillés ; faites-vous la guerre les uns les autres ; fuyez les syndicats, fuyez le Parti socialiste ; fuyez l’instruction ; demeurez sans force, sans influence et sans voix ; sans vous plaindre, suez des rentes à vos maîtres qui ne font rien ; votez enfin pour les bourgeois. Au contraire, voulez-vous que cela cesse ? Voulez-vous en finir avec la vieille misère ? [...] Voulez-vous vivre enfin ? Si oui, vous avez un moyen, mais un seul, c’est l’union... Ne considérez qu’une chose : que tous vous faites partie de l’immense armée des exploités, de la grande famille des travailleurs. Et alors, unissez-vous dans vos syndicats ; unissez-vous dans le Parti du travail, c’est-à-dire le Parti socialiste, unissez-vous les jours d’élections, dans le vote en masse pour la République sociale des travailleurs contre la République bourgeoise des capitalistes ». Il dénonçait dans l’accaparement la source du « mal social », « accaparement de la richesse et accaparement du gouvernement par les bourgeois capitalistes ou leurs représentants » ; et il invitait « la classe ouvrière des campagnes et des villes à prendre le pouvoir » pour fonder la « République des travailleurs » dont il esquissait l’orientation. « Que le petit propriétaire possède les champs qu’il cultive, l’artisan ses outils et son atelier, c’est bien. Mais nous ne respectons pas la propriété des grands accapareurs. Nous réclamons la réunion du capital et du travail dans les mêmes mains par la socialisation des moyens de production et d’échange : grands domaines, grandes usines, grands magasins, mines, chemins de fer, etc. » Cependant, il ne faisait pas fi des réformes immédiates et prônait « des retraites pour les travailleurs, la nationalisation des assurances, des mines, des chemins de fer et l’impôt progressif sur les successions et revenus ». Il rappelait ses luttes de 1905 contre la pénétration au Maroc et s’écriait en terminant : « Voter pour le Parti socialiste, c’est voter contre la guerre » (Arch. Ass. Nat.). Sollicité par les événements, c’est sur le problème de la paix ou de la guerre qu’il commençait sa profession de foi de 1914.
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