INVENTAIRE-SOMMAIRE '

DES ARCHIVES 'PEPAUTE1dIE1'TA ES

ANTÉRIEURES A 1790

RÉDIGÉ PAR M. H . TARTIÈRE, ARCHIVISTE.

LANDES.

ARCHIVES CIVILES . - SÉRIES A à F.

PARIS, IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE ADMINISTRATIVES

DE PAUL DUPONT.

1868 Les inventaires - sommaires des archives des villes de Dax, de Saint-Sever, de , de et de Villeneuve-de-Marsan, en raison de leur importance, sont imprimés séparément à la fin du supplément à la série E . ARCHIVES DES .

INTRODUCTION.

L'inventaire-sommaire des archives du département des Landes embrasse les séries A, B, C, E, G, 11 et leurs suppléments ; il n'existe aucun document se rapportant à la série D . A la suite de la série F se trouve un supplément spécial pour les archives des communes . Les inventaires - sommaires des archives des villes de Dax, de Saint-Sever, de Tartas et de Capbreton sont les seuls qui n'y figurent pas ; ils pour- ront et ils devraient, à raison de leur importance, être imprimés séparément.

SÉRIE A.

DOMAINE ROYAL.

La série A remonte à l'an 1321 et contient avec son supplément 23 articles. Le domaine royal possédait, dans notre pays, par suite de l'avénement de Henri IV au trône, la vi- comté de Marsan, et Gabardan et le duché d'Albret. Le Marsan comprenait les paroisses qui suivent :

Agos (quartier de ), Cère, Bargues (quartier de Lucbardez), Cézeron (quartier d'Uchacq), Beaussiet (quartier de Mazeroles), Gaillères, Belis, , , Lamolère (quartier de Campet), Bouguc, Lucbardez, Bretagne, Manières, , Martiens (quartier de Saint-Perdon), Campagne, Mazeroles, Canenx, Nonères (quartier de Mont-de-Marsan),' - 4 -

Pareutis (quartier d'Uchacq), Frèche ;le), ltéattt (quartier de Canenx), Gauhe (quartier de ), Saint-Avit, Contaud (quartier de Saint-Justin), Sainte-Croix-de-Bague (quartier de Campet), Goussiès 'quartier du h'rèche), Saint-Jean d'Aoîtt (quartier de Mont-de-Marsan), Grenade, Saint-Martin, Guipas (quartier de Cachera), Saint-Médard-de-Beausse (quartier de Mont-de-Marsan), IIontanx, Saint-Orens (quartier de Saint-Perdon), , Saint-Perdon, , Saint-Pierre, Loubens (quartier ale IIontanx), Saint-Relui (quartier de Maillères), rayant, Uchacq, Lussaignet, Lusson;(quartier de Perquie), Arthez, Perquie, Arne, Priant (quartier de Larrivière), Baclten (Dup ort-Bachen), (du Tursan au xvt e siècle), , neigeons (quartier de Lugaut, Berg-once (quartier de Lugaut), Ilintblé (quartier de Perquie), Bostens (quartier de Bascons), Roquefort, Bordères, Saint-Cricq, Caclten, Saint-Étienne (quartier du Frèche), Carro (quartier de l'ou~-desseaux), Saint-Justin, Cazères, Saint-Laurent (quartier du Frèche), Corblue (quartier de Pouv-desseaux), Saint-_Martin-de-Noct (quartier de Saint-Justin); Cornet (quartier de Renung), Saint-Médard-de-Meignos (quartier de Bougue), Douzcvielle (quartier de Saint-Justin), Saint-Vidou «manier du Frèche), Duport, , , Vignatt (te), Villeneuve.

Les 33 premières paroisses formaient ce qu'on appelait la Banlieue de :dont-de-Marsan ; les autres, avec le Gabardan, composaient les Bastilles de Marsan.

Le Gabardan comprenait vingt-trois paroisses, savoir :

Arx, Sainte-Meille (quartier d'), Baudiets (quartier de nimbez), Saint-Jouanet (quartier de Losse), , Saint-Martin-le-Vieux (quartier d'Esealans), Escalans, Vi elle-Soubiran, Estampon (quartier de Losse), , natte la) (quartier de ), Grauloux (quartier de Losse), Rouan (quartier de Parleboscq), IIcrré, Esperon (quartier de Parleboscq), Losse, Moras (quartier de Parleboscq), , Mus (le) (quartier de Parleboscq), Lussole (quartier de Losse', Saint-Crieq (quartier de Parleboscq), nimbez, Sarrau (quartier le Parleboscq), 5 - Le Tursan renfermait vingt-huit paroisses ; nous en avons puisé les noms dans une enquéte du 7 jan- vier 1580, communiquée par M . Sorbets, docteur en médecine à Aire :

Aire, Miramont, , Montgaillard, Baclien (1), il1onségur, Ballas-Soubiran, Payros, Bats, , L'uanes, Pujo, Castelnau-Tursan, Renung et Saint-Savin (1), llullort, Saint-Loubouer, Fargues, , , Sansac (quartier de Miramont), , , , Sorbets et Bardos, Man, , Mas (l'Aire le) (quartier d'Aire), Vielle.

L'Albret, qualifié d'abord de série, fut érigé en duché-pairie par lettres patentes', du roi Henri II, à la date du 29 avril 1550 . Il comprenait les paroisses suivantes (supplément à la série C, art . 155) :

Arengosse, , , , Ali uzanx, Laharie (quartier d'Onesse), , Laurède, Bas- (quartier de Beylongue), , Bégaar, Lesperon, Belllade (2), , Beylongue, Lue, Bézaudun (quartier_d'), , Biganon (7g, Morcenx, Boos, , Bouricos (qiu rtier de Pontent), Ordize (quartier de Sort), Carcarès, Ousse, Carcen, Ponson (Carcen-Ponson), , Pontonx, Clerinout, , Commensaeq, , Eseource, Préchacq, Gaillarde, Richet, Garosse, Ilion, Goos, Sabres, , Saint-Geours-d'Auribat,

(1) Bacben, Renung et Saint-Savin, au svttt' siècle, n'étaient pas dans le Tursan . - Saint-Savin ou Saint-Sabin cat . aujourd'hui un quartier de Larrivière. (`?) et Biganon, au xvm e siècle, n'étaient pas compris dans l'Albret . - 6 -

Saint-Jean-de-Lier, Tartas, Saint-Pierre-de-Lier (quartier de Saint-Jean-de-Lier), , Saint-Saturnin, Vert, Saint-Yaguen, Vicq, Sen (le, , Sore, Yehoux, Suzan (Ousse-Suzan), Ygos.

Les besoins du Trésor forcèrent Louis XIV et Louis XV à aliéner les domaines dont nous venons de parler. Ces domaines consistaient généralement en justice haute, moyenne et basse, avec nomination des officiers de justice, des baillis, maires, consuls ; en cens, rentes, lods et ventes ; droits de prélation, de bâtardise, de chasse, de pêche, de péage, etc . (série A, art . 21 ; supplément à la série A, art. 23). Dès '1673, on avait mis en vente les droits du domaine en Dax et sa prévôté, , Mont-de- Marsan et sa banlieue, Villeneuve et sa juridiction, Roquefort, Grenade, Bascons, Saint-Justin, Estigarde, Aire et le Mas, Lugaut, , Perquie , Cazères , et dans le Gabardan (supplément à la série A, art. 23). Par contrat du 12 avril 1096, le Gabardan fut aliéné en faveur de Joseph de Gillet, marquis de la Caze, président à mortier au parlement de Bordeaux, pour le prix de 12,500 livres et les 2 sous par livre (série A, art. 21). La même année, on vendit la justice haute, moyenne et basse des paroisses composant la prévôté de Dax pour le prix de 11,500 livres et 2 sous par livre . Cc furent les paroisses elles-mêmes qui, au moyen d'une imposition extraordinaire, firent cette acquisition, afin de continuer ' ,à être justiciables du roi (sup- plément à la série A, art . 23) . Les populations, en effet, préféraient partout la justice royale aux justices seigneuriales. Eu '1766 et 1767, les droits du domaine en Cazères et Bordères, Saint-Perdon et Campagne, Bougue, Beaussict, Mazeroles, Saint-Médard, le Vignau furent acquis par l'abbaye de la Castelle, d'Espens, de Cours, baron d'Arricau, de Grateloup, écuyer, de Lobit de Monval, écuyer, Diusse, capitaine aux gre- nadiers de . - Le prix de vente varie entre 35 et 600 livres de rente annuelle et perpétuelle (série A, art. 21). Quant à l'Albret, Louis XIV l'avait échangé, ainsi que la baronnie de Durance, à la date du 20 mars 161, contre la principauté souveraine de Sédan et de Raucourt, appartenant à Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne . Le dernier duc de Bouillon qui ait possédé l'Albret fut Charles--Jacques-Léopold de La Tour d'Auvergne (supplément à la série A, art . 23). En résumé, le domaine royal ne possédait presque plus rien dans notre pays quand éclata la Révo- lution .

SERIE B.

ADMINISTRATION JUDICIAIRE.

La série B ne renferme que quelques documents provenant des sénéchaussées de Marsan et de Tartas. La pièce la plus ancienne ne remonte qu'à l'an '1683 . Les greffes des tribunaux de Mont-de-Marsan, de Amou*** Arboucave**

Doazit**

Hagetmau Bahus-Soubiran** Banos*

Baigts

Buanes*

Lamothe et le Luy (auj . 2 communes)*

Caupenne**

1 astérisque : juridiction secondaire 2 astérisques : baronnie 3 astérisques : marquisat -7 - Saint-Sever et de Dax ont conservé en partie les archives des anciennes sénéchaussées dont ces villes étaient les Eiéges. Le pays désigné aujourd'hui sous le nom de département (les Landes comprenait, outre la sénéchaussée de Marsan, qui avait pour siége Mont-de-Marsan, la sénéchaussée des Lannes avec deux siéges, Saint- Sever et D .x. - Tartas était un des siéges de la sébéchaussée d'Albret dont les trois autres étaient : Nérac, Casteljaloux et Castelmoron. La sénéchaussée de Marsan embrassait les paroisses du Marsan et du Gabardan (voir ces paroisses) . - dépendait de la sénéchaussée de Bazas. Les siéges des juridictions secondaires ressortissant à la sénéchaussée du Marsan étaient : Grenade, Roquefort, Saint-Justin, Gabarret, Villeneuve, Cazères et le marquisat de la Caze, dont la juridiction s'étendait sur Moras, Sarran, le Mus, Saint-Cricq, la Balle, Bouau et Lsperon formant le Parleboscq. La haute fustice sur ces sept paroisses avait été accordée aux marquis de la Caze, par suite d'un con- trat passé le 25 juillet 1591 entre Ilenri IV et Françoise de Marsan, dame de la Caze (supplément à la série A, art . 22). Les magistrats composant le tribunal étaient : un grand sénéchal, titre purement honorifique, un lieu- tenant général, un lieutenant particulier, un lieutenant criminel, un lieutenant de police, un assesseur, un conseiller, un procureur du roi et un greffier . La composition des tribunaux de Dax, de Saint-Sever et de Tartas était la même. La sénéchaussée des Lannes au siége de Saint-Sever comprenait, à la fin du xvie siècle, les paroisses suivantes (supplément à la série C, art . 155):

Amou, Cazalis, Arboucave, , Arricau (quartier de ), Daaloulens (quartier de Bahus-Soubiian), , , Arthos (quartier de Vielle), Duales, Arzac (Basses-Pyrénées), Lyres (en partie de Coudures et de Sainte-Colombe), , , Alldigllon, , , llagetmau, Dahus, tlauriet, Banos, llauterive (Basses-Pyrénées), , Ilorsarricu, Bats, Jupoy (quartier de Vielle), , Jurent (Basses-Pyrénées), , Labastide, , Lacadie (Basses-Pyrénées), . Lacquy, , , Campet, , Castaignos, Laminsans (quartier de Bordcres), et Bondebeeuf, Lamothe et le Luy (auj . 2 communes), Castelnau-Tursan, , Castera (quartier d'), Larrivière, Canna, Loumérac (Basses-Pyrénées), , , -8- Louvigny (Basses-Pyrénées), Puyoo (Basses-Pyrénées), Lucpeyrous (tasses-Pyrénées, Roquefort-de-Tursan (Basses-Pyrénées), Malausanne, (Basses-Pyrénées), Saint-Cricq-Chalosse, Maurin, Sainte-Colombe, iiliramont, Sainte-Croix (Carcarès-Sainte-Croix), Mounry et Cazalon, Saint-Gein, 11loncuhe el Sannuinet ,,I:) res iloncube Saint-Gor, , Saint-Loubouer, Montant, Saint-Maurice. Montégut, Sarraziet et Balazin (Sarraziet), Montfort, Dadou et Fargues (Targues), Sarroo, Moutgaillard, Sebie (Basses-Pyrénées), Morganx, Segarret (quartier de Saint-Cricq-Chalosse), , Sei resgaston, -Castet (Nerbis), Serreslous, Patin, et (auj . 9. coinu►unes), Pei re, Souslens (Castaiguos-Souslens), Pimbo, , Plan (le) (quartier de Pujo-le-Plan), Urgons, Poudeux, Vielle. l'oyaler,

La sénéchaussée comprenait encore les paroisses de Mauvezin, Saint-Julien de Gabarret, Créon, Betbezer et Arouille, dans la vicomté de Juliac,-el les 15 qui suivent et qui formaient la prévôté avant sa suppres- sion (supplément à la série C, art . 155).

Saint-Sever, liant, Aire et le Mas, , Argelos, Monségur, Bonnot (Basses-Pyrénées), Nassict, Castelnau-Chalosse, Poinarez, , Samadet, Castel-Sarrazm, Sault-de-Navailles (Basses-Pyrénées). ,

Les siéges des juridictions secondaires ressortissant à la sénéchaussée des Lannes, siége de Saint-Sever, étaient : Saint-Loubouer, Sault-de-Navailles, Samadet, Toulouzette, Montaut, Urgons, Amou, Caupenne, Serresgaston, 'Vielle, Lamolhe, Bonnut et , Banos, Saint-Cricq, Sarraziet, Balazin, IIugelmau, Bahus-Soubiran, Arboucave, Doazit, Buanes, Marpaps et Nassict, , Mugron, Pimbo, Donzacq .- Sault-de-Navailles, Samadet, Montaut, Urgons, Caupenne, Bonnut et Arsague, Sarraziet, IIugetmau, Bahus-Soubiran, Arboucave, Doazit, Doazacq avaient le titre de baronnies ; Amou formait un marquisat. (archives du greffe du tribunal de Saint-Sever). Comme on le voit, les juridictions secondaires étaient plus nombreuses que les justices de paix actuelles auxquelles elles correspondaient d'ailleurs sous tant de rapports. La sénéchaussée des Lannes au siége de Dax comprenait les paroisses qui suivent (supplément à la série A, art. 23 ; supplément à la série B, art . 42) :

Saint-Cricq-Chalosse*

Saint-Loubouer

Montaut** ' Sarraziet et Balazin (Sarraziet)**

Serresgaston* Mu gr on*

Toulouzette* Pimbo* Urgons** Vielle*

Marpaps*

Bonnut (Basses-Pyrénées)** Arsague * Pomarez* Samadet** Sault-de-Navailles (Basses-Pyrénées)** Donzacq**

Doazit, Donzacq Arzet (quartier de Saugnac et Cambran), , Bédiosse et (Narrosse), , Bénesse, Rivière, Cambran (Saugnac et Cambran), Saint-Cricq-du-Gave, , Saint-Pandelon, Est.ibeaux et Ozouri (auj. 2 communes), Saint-Paul, Courbera, Saint-Pée-de-Vicq ou , Gourbie (quart .er de Saint-Gcours-de-Maremne), Saubagnac, Latorte et Saint-Vincent-de-Xaiutes (réunis Ilabas, à Dax), IIerm, Saugnac (Saugnac et Cambran), IIeugas, , Josse, Sort, Labatut, Talauressc (quartier de ), Méos, Téthieu. Misson,

Ces paroisses composaient l'ancienne prévôté royale (supplément à la série A, art . 23 ; - supplé- ment à la série B, art. 42) ; les autres paroisses de la sénéchaussée étaient :

Ara licou. (Basses-Pyrénées), Muret, Belhade, , Bolus, , I;iganou, Ortheviclle, Cagnote, Pey, Cames (Basses-Pyrénées), Peyreliorade, Capbreton et L ibenne (auj . 2 communes), Port-d e-Lanne, Cauncille, Pouillon, Cazordite (Cagnote et Cazordite). Pouy (Saint-Vincent-de-Paul); Dax, Saint-André, Gaas, Saint-Dos (les IIostaux-Royaux de) (Basses-Pyrénées), llastiugues, Saint-Étienne-d'Orthe, Ilauterive-dii-Gave (Basses-Pyrénées), Saint-Lon, Ilinx, Saint-Pé-de-Lereu (Basses-Pyrénées), Labontan (liasses-Pyrénées), Saint-Vincent-de-Loren (Basses-Pyrénées), Leren (Basses-Pyrénées), Sanies (Basses-Pyrénées), , Saugnac (Saugnac et Muret), piano,. , Montfort, Sorties, Mouscardez, Terris, , .

Biganon, Belhade, Moustey, Muret, Saugnac formaient la vicomté de Belhade . --- La vicomté d'Orthe était composée des paroisses de Belus, Cagnote, , Cazordite, Laune_ou Port-de-Lanne, OEyregave, Orist, , Pey, , Saint-Étienne d'Orthe, Saint-Lon, Siest, Ygaas (quartier de Peyrehorade). La sénéchaussée d'Albret, au siége de Tartas, fut établie, en 1566, par Jeanne d'Albret . Voici quelle était au xvtne siècle la composition de ce siége, le plus étendu de tous . Il comprenait : l'Albret dont nous 2 - 10 -- avons déjà nommé les paroisses, sauf Belhade et Biganon, qui étaient de la sénéchaussée de Dax ; la baronnie de Scignanx avec 5 paroisses ; le pays de Gosse avec 10 paroisses ; la 1Iaremne qui en comptait 9 ; le Mareusin qui en avait 10 et le Born qui en renfermait 13 (supplément à la série B, art . 42).

BARONNIE DE SEIGNANX.

Ondres, Saint-Martin-de-Seiguans, Saint-Étienne-de-Seignaus, . Saint-André-de-Seignans,

PAYS DE GOSSE.

Iiarrotte, Saint-Barthélemy, , Saint-Jean-de-Marsacq, (, Saint-Laurent-de-Gosse, Ors, Saint-Martin-de-Ilins, S(inte-Marie-de-Gosse, Sauln'ignes.

MAREmNE.

Augresse, , Bcuossc-1Lu ,elnue, Booms, Saint-Gconrs-de-Mai crante, S011S10llS, Saind Vincent-dc Tvrosse, Tosse, Sain doit,

M A 1: E NSI \ .

Azur, Lit, Gastyts, \[aa (llolicts et Man`, Escalus Saint-Michel-Escalus), Messattges, Léon, Saint-Michel, lise, 'l'aller, Mollets, Vielle, Saint-Girons-du-Camp ;quartier de Vielle), Viens-Ilouc;lu (le Boucau avant le changement de direc- Saint-( ;irons-de-l'Est (quartier de Vielle, tion de l' en 157S ;. Liure,

B0 RN.

AureilIian, Saint-Paul-en-Born, Bias, Levignacq, Biscvosse llézos, Gestes, , Pat entis-on-Born, Saint-Julien-en-Born, Pontent, Sangninet . Sainte-Eulalie-en-Born,

Saint-Martin-de-Seignanx* Saint-Etienne-de-Seignanx ou d ' Arribelabourd*

Saint-Martin-de-*

Soustons* Tosse*

Castets*

Léon*

Linxe*

Biscarosse* Mimizan* Saint-Julien-en-Born* ? Pontenx* Sanguine t*

Meilhan (de la sénéchaussée de Saint- Sever au XVIIIe siècle)*

Laharie (quartier d ' Onesse)* * (justice vicomte de Belhade) * Rion*

Saint-Esprit (Basses-Pyrénées)* * Mauco* (justice vicomte Belhade)* = 11 --

Le siége de Tartas comprenait encore :

AngonIné et Saas, Meilhan (de la sénéchaussée de Saint-Sever au xve Callen, sièiile), Garrey, Onesse, Laharic (quartier d'Onesse), Pissos, Laluque, Rion, Liliosthey, lionsacq (quartier de Meilhan), , Saint-Esprit (Basses-Pyrénées), Luxe-v (de la sénéchaussée de Bazas jusqu'en 1724), Saubusse, Mauco, Sindères, S estons.

Les siéges des juridictions secondaires ressortissant au siége de Tartas étaient : Arjuzanx, Sabres, Labrit, Labouheyre, Sore, Pissos, Ychoux, Mimizan, , Biscarosse, Pontenx, Laharie, Pion, Pontons, Saubusse, Tosse, , Saint-Martin de IIinx, Saint-Martin-de-Seignanx, Saint-1 tienne- d'Arribclahourt ou Saint- tienne-de-Seignanx, Saint-Esprit, Lesgor, Saint-Geours-d'Auribat, Préchacq, Camarde, Poyanne, Clermont, Poyartin, Léon, , Saint-Julien, , Laluque, Meilhan, Mauco. Le duc de Bouillon avait la haute justice dans plus de 50 de ces paroisses ; à Pissos et à Ychoux, elle appartenait ru vicomte de L'elhade ; à Lallarie, Pion, Pontonx, au marquis de Pontonx ; à Camarde, Poyanne, Poyartin, au marquis de Poyanne. Nous avons parlé des prévôtés royales de Dax et de Saint-Sever ; il y avait encore la prévôté de Born. Les prévôtés avaient juridiction en première instance clans toutes les matières civiles entre roturiers ; au criminel elles instruisaient les procès (série B, art . 30, 39). La prévôté de Dax fut réunie à la sénéchaussée en 1748, et un édit du mois d'avril 1749 ayant supprimé toutes les prévôtés, celles de Saint-Sever et du Born cessèrent de subsister . On continua cependant, jusqu'à la fin du wui° siècle, à désigner les siéges de justice en Born sous le nom de prévôté de Born (série B, art . 36, 38, 39). Outre les sénéchaussées dont nous venons d'indiquer le ressort, il y avait à .Dax un présidial . Les présidiaux furent établis par Ilenri II en 1551, afin de décharger les parlements d'un certain nombre d'apis listions . lis jugeaient par appel en dernier ressort jusqu'à la somme de 250 livres de principal, et par provision, nonobstant appel, jusqu'à 500 livres . Chaque présidial devait avoir son lieutenant général, un lieutenant particulier et sept conseillers . En 15G6, l'ordonnance de Moulins décida qu'il n'y aurait qu'un présidial dans chaque sénéchaussée ou bailliage et que son siége serait fixé dans la ville qui était le siége principal de la sénéchaussée ou du bailliage . Les officiers du présidial devaient être les inénaes que ceux de la sénéchaussée ou du bailliage : ainsi les magistrats à Dax jugeaient à l'ordiuare les causes qui excédaient les deux chefs de l'édit des présidiaux, et en dernier ressort ou présidialement celles qui étaient au premier ou au second chef de l'édit. Les sénéchaussées de notre pays ressortissaient au parlement de Bordeaux établi par Louis XI en 1'162. Lus peine : infligées le plus ordinairement dans les affaires criminelles étaient le bannissement hors de la sénéchaussée ou de toutes les sénéchaussées du parlement, les verges, les galères avec la marque par le fer rouge, la pendaison, la roue . Le tribunal de Tartas ordonnait encore la question ordinaire et extraor- - 12 - dinaire en 1780, malgré les énergiques réclamations qui s'élevaient de toutes parts, en France, contre cette barbarie (série B, art . 18, 20, 21). La conduite des riverains de l'Océan, lorsque survenait un naufrage, nous fait assister à de véritables scènes de sauvages :

La vie des infortunés que les flots jettent sur la plage est soumise à un calcul atroce . . . Il est affligeant « de penser qu'un naufrage est pour eux (les riverains) un jour de fête . Quand le vent de la tempête « souffle sur leurs côtes, ou les voit s'y porter en foule avec des armes et souvent avec des voitures, « moins pour tendre une main secourable aux infortunés que pour profiter de leurs dépouilles . . . Si le « vaisseau fait côte, ils montent à l'abordage comme des corsaires ; ils menacent, ils maltraitent, ils « pillent . . . Deux femmes (c'étaient la mère et la fille) s'étant précipitées dans la chaloupe de leur « vaisseau en perdition avec plusieurs hommes de l'équipage, la tempête renversa la barque ; elles furent « roulées par les flots sur le rivage . La mère avait cessé de vivre, la fille respirait encore lorsque les « ravisseurs arrivèrent . L'une fut dépouillée dans l'instant sans qu'on daignât s'assurer de sa mort; « l'autre portait à ses oreilles des ornements d'or ; on les lui déchira brutalement plutôt que d'en détacher « les anneaux, car le temps était précieux, et il fallait courir à de nouvelles découvertes . L'infortunée « qu'on aurait peut-être sauvée périt à côté de sa mère . » (Procès-verbal des délibérations du Conseil général, session de l'an xu, séance du 22 germinal .)

Ce droit de bris avait existé clans toute sa force sous la domination anglaise . Henri IV, roi d'Angleterre, avait concédé à un certain Pey Arnauton une rente annuelle de 20 marcs à prendre sur les épaves depuis Capbreton jusqu'à Fontarabie . Les religieux du prieuré de Soulac jouissaient de ce même droit sur les côtes du Médoc, et c'était tut de leurs plus beaux revenus (Francisque-Michel, histoire du commerce et (le la navigation de Bor(leaux) .

SLBIE C.

ADMINIST1tÀTION ET FINANCES.

La série C embrasse les documents provenant de l'Élection des Lannes, des Subdélégations de Mont-de- Mars:nt, Saint-Sever, Dax et Bayonne, des Ponts et Chaussées et des Bastilles ; - presque tous ces documents sont du xvni l' siècle. Notre département dépendit tour à tour des Intendances de Bordeaux, d'Auch et Pau, et de Bayonne et Pau (1) . Jusqu'en 1716, il fit partie de l'Intendance de Guienne ou de Bordeaux . A cette époque, on créa l'Intendance d'Auch et Pau dont le siége fut à Auch ; les Landes y furent rattachées . En 1767, l'Intendance d'Auch et Pau fut démembrée, et on établit celle de Pau et Bayonne qui comprit les Landes . En l'175, on supprima cette Intendance et notre pays fut rattaché à l'Intendance de Bordeaux . L'Intendance de Pau et de

(1) Nous indiquerons à la fin de ce travail les articles qui intéressent les Landes dans la série C des inventaires-som- maires des archives du Gers, de la Gironde et des Basses-Pyrénées . - 13 - Bayonne ayant été reconstituée de nouveau en 1784, notre pays fut compris dans son ressort . Enfin, en 1787, on démembra une dernière fois l'Intendance de Bayonne et Pau ; Bayonne et les Landes passèrent dans celle de Bordeaux et y restèrent jusqu'en septembre 1790, époque où les nouvelles administrations entrèrent en fonctions. Les intendants créés par Richelieu furent supprimés en 1648, pendant la Fronde ; mais on les rétablit en 1651, dès que la royauté eut triomphé des factions . Les attributions des intendants étaient, comme celles des prérets, très-multiples : elles touchaient à tout, administration communale, finances, culte, armée, marine, police générale, etc.

Voici la liste des intendants qui ont administré les Landes jusqu'en 1 790 (1) :

1658-1663. - Ilotman, intendant de Guienne. 1663-1G64. - Legeay, intendant de Guienne. 166i-1669 . - Pellot, idem. 1669-1672 . - IIenri d'Aguesseau, idem. 1672-1676 . - Guillaume de Sève, idem. 1676-1686 . - Faucon de Ris, idem. 1686-1700. - Louis Bazin de Bezons, intendant de Bordeaux. 1700-1709 . - Ives-Marie de La Bourdonnaie, idem. '1709-1716 . - Guillaume-Urbain de Lamoignon, idem. 1716-1718 . - Gaspard-François Le Gendre, intendant d'Auch et Pau. 1718-1731 . - Charles-Nicolas Le Clerc de Lesseviile, idem. 1731-1134 . - Michel-Gervais-Robert de Pomereu, idem. 1735-1737 . - Paul-Mailhard de Balosre, idem. 1737-1739 . - François-Dominique de Barberie, seigneur de Saint-Contest, idem. 1139-1744 . - Jean-Nicolas Mégret de Sérilly, idem. 11 .14-1749 . - Gaspard-IIenri Caze, baron de La Bove, idem. 1749-1751 . - Étienne-Jean-François-Marie d'Aligre, idem. 1751-1167 . - Antoine Mégret d'Étigny, idem (2). 1767-1774. -- Marius-Jean-Baptiste-Nicolas d'Aine (3). 1775. - Esmangart, intendant de Bordeaux (4). 1715-1770 . Jean-Étienne-Bernard de Clugny, idem. 1716-1181 . - Nicolas Dupré de Saint-Maur, idem.

(1) Cette liste est due en partie à nos collègues MM . Raymond, archiviste des Basses-Pyrénées, et Dulaurens, hihliothé- caire et archiviste de la ville de Bayonne. (2) Disgracié en [765, il fut rappelé en 17G6 . Claude-IIenri Feydeau de Marville fut intendant pendant sa disgrâce. 3) 11 porta successivement le titre d 'intendant de Pau et Bayonne, et d'Auch et Béarn . A la même époque, Étienne- Louis .lournet s'in titule intendant d'Auch et Pau, ou de Navarre, Béarn et Généralité d'Auch . Il administra, conjointement avec d'Aine, et il donnait encore des ordres en janvier 1775. (4) Il paraît avoir exercé ses fonctions jusqu'en juillet 1775 .

17841-17811 . - François-Claude-Michel-Benoît Le Camus, seigneur de Néville (1). 1786-1787 . - Claude-François Bertrand de Boucheporn, intendant de Pau et Bayonne (2). 1787-1790 . - François-Claude-Michel Le Camus, seigneur de Néville, intendant de Guienrre.

Les intendants ayant à administrer une vaste province avaient besoin, soit en cas d'absence, soit pour faire exécuter leurs ordres, d'agents spéciaux, ne relevant que d'eux ; on les appela subdélégués, et le ressort dans lequel s'exerçait leur autorité constitua la subdélégation . Les subdélégués n'apparaissent clans les Landes qu'au xvut'' siècle . Leurs fonctions avaient beaucoup d'analogie avec celle des sous-préfets actuels ; hais c'était l'intendant qui les nommait et les révoquait, et ils étaient toujours pris dans le pays même. L'intendant nommait parfois un subdélégué général qui résidait au chef-lieu de l'Intendance . Jean de Salenave fut pourvu de ce titre par d'1?tigny et d'Aine . Le secrétaire général des préfectures n'est que la tradition de cet usage . 011 voit que vers la fin du xvnr'' siècle l'organisation administrative se rapprochait beaucoup !le celle qui mous régit actuellement. Notre département comprenait quatre subdélégations : Mont-de-Marsan , Saint-Sever , Dax et Bayonne. La subdélé gation de Mont-dé-Marsan se composait des paroisses formant le Marsan et le Gabardan. Nous ne connaissons que les nones des subdélégués Cist et Lefranc ; ce dernier était encore en fonctions au l e' septembre 1790. La subdélégation de Bayonne comprenait 27 paroisses (série C, art . 131) :

Saille-le an-tle-Marsaeq, Saint-Llurent, 8;lint-7lei tin-de-Ilinx, Saint-ilartiii-tic-Sei nana, Saint '3 in(ent de rosse, S;(inte-)larie-de-Gosse, Sautlion. S ;i illri_ues,

SoorH .'imilstoii,,

i' o :ÇC .

I .e s ;'ids slduiétê,'ués que nous contrai srolis -let Pucomnau et Cbegaray ; ils exerçaient leurs folle- tiua dan ,- la seconde moitié du xvln'' siècle.

!lll i(i .' rait et ~;'1~01111t', 11 tut 1ui :iltiu, eil 178;''), intul(l ;rnt (lt' (;tueale, litais conserva par Intérim Rut et ' ;;',nllile,u ,U ' ull (l('('.;anIn t t .t;. - Il resta Intetiditilt (tu i,lne,nie jllsqu'ell septembre 1700. 2 il l'ut, ; iit etalan( (le l'au et :;a~mule jusqu en 1'7 ;)O. - 15 - La subdélégation de Dax renfermait les paroisses de l'arrondissement actuel de Mont-de-Marsan qui ne faisaient pas partie de la subdélégation de ce nom ; celles de l'arrondissement de Dax, déduction faite des paroisses qui appartenaient à la subdélégation de Bayonne et que nous venons de nommér ; enfin le canton actuel de Tarlas-ouest tout entier, et Audon, Carcarès-Sainte-Croix, Tartas du canton de Tartas-est. - De Peuls, Lafargue et Darmana sont les seuls subdélégués qui aient laissé des traces dans nos archives. La subdélégation de Saint-Sever renfermait toutes les autres paroisses de l'Élection de Lannes, sauf celles du Born qui (épendaient de l'Élection de Bordeaux . Nous ne connaissons comme subdélégués de Saint- Sever que Basquiat et Laporterie. Sous le rapport de l'impôt, notre département était divisé en pays d'Élection, - Élection des Lannes, et en pays d'État abonné, -Marsan ou Mont-de-Marsan avec sa banlieue et les Bastilles. Le Marsan citait autrefois réuni aux États du Béarn ; mais comme les charges locales de ce dernier pays surchargeaient le Marsan dont le territoire, formé en grande partie de sables, ne produisait qu'un peu de seigle, de panic et de millet, ses habitants demandèrent et obtinrent leur séparation en 1607 . Le 10 octobre 1(;445, le Marsan fut reçu à un abonnement ou don gratuit de 4,500 livres par an pour les 108 paroisses dont il était ccmposé . Plus tard on y ajouta 5,500 livres pour l'exemption du quartier d'hiver ; enfin, vers la dernière péri )de du xvm e siècle, l'abonnement et l'exemption du quartier d'hiver avaient été portés à 12,5GO livres. Au xvur" siècle, le Marsan se divisa : Mont-de-Marsan et les 32 paroisses de sa banlieue formèrent une seule communauté de 750 feux ; les autres 76 paroisses, réunies sous 22 ou 23 communautés (1), avec 118)i feux formèrent les Bastilles. Les députés des États de Mont-de-Marsan et de sa banlieue se composaient (les maire et jurats de la ville et du syndic de la banlieue ; ils se réunissaient à Mont-de-Marsan. Les États des Bastilles se réunissaient à Villeneuve ; ils nommaient un syndic qu'on changeait tous les trois ans et qui était chargé d'administrer les affaires du pays . C'était à lui qu'étaient adressés les ordres de l'intendant ; c'était lui qui convoquait les États pour faire la répartition des impôts etpour y traiter toutes les affaires qui pouvaient intéresser la contrée : nos conseils généraux peuvent y retrouver leur origine. On choisissait aussi pour trois ans un trésorier et quatre auditeurs des comptes, chargés, avec le syndic, de vérifier la comptabilité du trésorier . Cette vérification se faisait la veille de l'assemblée générale, et le lendemain, cette dernière arrêtait les comptes . Vers la fin du xvi e siècle, on trouve deux syndics, Mon- bel, père et f ls. Lors de la division des États du Marsan, il avait été convenu que Mont-de-Marsan et sa banlieue supporteraicn ; un tiers (le l'abonnement et les Bastilles les deux autres tiers . Cc partage eut lieu plus tard poar les autres impositions , comme on peut le voir par le tableau que nous donnons ci-après. Avant (le faire connaître le tableau de nos impositions , disons un mot de ces impositions elles- mêmes. La taille ou impôt foncier ne frappait ni également ni indistinctement toutes les terres, comme l'indique l'article 10 du cahier du Tiers-État de la sénéchaussée de Tartas, et la distinction dans nos terriers des

(1) 22 ou 23 selon qu'Estigarde est ou n'est pas compté comme communauté . fonds taillables et des fonds non-taillables . Dans le Marsan, pays abonné, les États répartissaient le montant de la taille entre les communautés (1) à proportion de leurs feux, d'après un ancien affouage- ment ou cadastre dont il n'existait cependant pas de vestiges . - Pour les communautés de l'Élection des Lannes, l'intendant leur expédiait le montant de leur cote respective, et ensuite dans chaque communauté les jurais avec les cotisateurs et les auditeurs des comptes en faisaient la répartition, selon leurs usages, ou par métairie ou par journal (série C, art . 22). La capitation était un impôt qui pesait sur tous les habitants indistinctement . Elle fut établie en 1695, suspendue en 1698 et rétablie en 1701 . Cet impût se payait par les taillables au marc la livre de leur taille et se trouvait souvent porté sur le même rôle que la taille et en regard du chiffre de cette dernière. L'intendant fixait la somme afférente à chaque communauté, et celle-ci procédait ensuite comme pour la taille . Mais, à l'Intendance, on dressait des rôles particuliers et nominatifs pour les nobles, les privilégiés, et les employés des fermes. Les impositions accessoires ou du second brevet comprenaient le billon de la gendarmerie (cavalerie de l'armée), les gages des officiers et archers de la maréchaussée, ainsi que les gages et taxations des trésoriers généraux desdites maréchaussées, les dépenses des étapes des troupes, le 10'' ou 2 sous par livre de toutes ces impositions . Ces impositions figuraient sur le même rôle que la taille , con- fondues avec cette dernière . Elles étaient, avec la taille, au Frèche de 7 sous par journal , à Villeneuve de 9 sous (i deniers , à Buanes de 20 sous , à Samadet de 19 sous /t deniers (série C, art . 22 ). Cette différence considérable était le résultat (le l'inégale fertilité de la Lande et de la Chalosse. L'origine des vingtièmes est le 10e créé en 1'710 et qui devait être levé sur tous les Français indis- tinctement, comme la capitation . Ce 10 e fut remplacé par le 20 e auquel on ajouta depuis un second et mente un troisième vingtième . Le clergé seul ne payait pas de vingtième (Assemblée des notables en 1787, 2 e séance). Le vingtième rural s'imposait sur les fonds, maisons et autres objets susceptibles de revenu (série C, art . 2, 2G). Le vingtième d'industrie était supporté par les commerçants et industriels, mais ne frappait que les villes (série C, art . 2, 26). Le vingtième des offices et droits se percevait sur les charges des notaires, procureurs, huissiers, etc. (série C, art . 2, 20). Les rôles des vingtièmes avaient pour base les rôles précédents et les renseignements recueillis sur l'évaluation (les revenus effectifs des biens-fonds, (lu négoce ou des offices. Les vingtièmes se répartissaient, comme les autres impositions, entre les communautés, à p :opor- lion de leurs feux . Chaque communauté répartissait ensuite son contingent en y faisant contribuer les biens nobles dans une certaine proportion basée généralement sur la contenance . Ainsi, à Villeneuve,

(l; tt ne faut pas ColltOllllIC communauté et paroisse . Une communauté comprenait plusieurs paroisses : 'ainsi le 1'ri.l'ile renfermait 3 paroisses, Roquefort 3, Lugaut 3, Saint-Justin 4, etc .

-17- les biens ruraux supportaient les quatre cinquièmes des vingtièmes, à raison de 3 sous 3 deniers par journal ; le dernier cinquième était supporté par les biens nobles (série C, art . 22). Les capitations, autres que la capitation roturière et les offices et droits, étaient versées directement dans les caisses du receveur particulier de l'Élection ou du trésorier des États . Les autres impositions, recueillies par les collecteurs, qui étaient au nombre de un, deux ou trois, et responsables de leur rôle, étaient versées par eux dans la caisse du receveur particulier, et ce dernier les versait dans celle du receveur général de la Généralité.

IMPOSITIONS DU MAIDSAN EN 1787 (série C, art . 16, 17, 21).

- Mont-de-Marsan et sa banlieue.

Don gratuit et exemption du quartier d'hiver (abonnement) 4,166 liv . 13 s. 4 d. Impositions accessoires (abonnement) 7,600 » des nobles (au nombre de 41) 1,030liv. Capitation des roturiers 9,060 '10,416 » » des officiers du sénéchal 300 (1 et' vingtième 5,250 e vingtième 5,250 Vingtières jJ 2 15,487 » n 4 sous par livre du 'Pr vingtième 1,050 3e vingtième 3,937

Total du § 1 er 37,669 liv. 13 s .4d.

2 . - Bastilles .

Don gratuit et exemption du quartier d'hiver (abonnement) 8,333 liv. 6 s. 8 d Impositions accessoires (abonnement) 11,361 » » des nobles (comprise dans celle de Capitation Mont-de-Marsan) » » 12,960 » » autres 12,960 » lu vingtième 11,550 » Vingtièmes 2C vingtième 11,550 » 25,410 » » 4 sous par livre du 'ter vingtième . . . 2,310 » 4 deniers par livre pour les collecteurs 1,046 17 1 Entretien des milices '1,271 » »

Total du 2 60,381 liv. 23 s . 9 d. LANDES . - INTRODUCT10N . 3

- 18 - Outre ces impositions, dites royales, Mont-de-Marsan et sa banlieue s'imposaient 7,058 livres 9 sous 3 deniers, et les Bastilles 5,194 livres 17 sous pour les impositions dites provinciales . C'était une sorte de budget départemental pour les ponts et chaussées (oeuvres d'art), les frais d'assemblée des États, les appointements des syndics, des trésoriers, des secrétaires, des inspecteurs aux manufactures, les droits d'usage, le port des sommes à la Recette générale et le 10 C d'amortissement. Les impositions royales et provinciales du Marsan et du Gabardan s'élevaient donc au chiffre de '111,5410 livres 10 sous en 1787 ; à la même époque, la population de ee petit pays était évaluée à 48,0741 habitants.

ntrosITIONS DE L 'ÉLECTION DES LANNES EN 1787 (série C, art . 1 et 2).

L'Élection des Lannes comprenait 337 paroisses appartenant aux sénéchaussées de Dax, Saint-Sever et Bartas . - Le Born était de l'Élection (le Bordeaux . - Parmi ces 337 paroisses, 28 font aujourd'hui partie du département des Basses-Pyrénées ; ce sont : Arancon, Arzaeq, Boueilh et Boueilho, Bonnot, Bou- cau, Bourgnau, Cabidos et I'uyoo, Cames, Castevde, Corhluc et Pouliacq, Fichons, IIauterive du Gave, Lacadée, Lahontan, Leren, Loncon, Louvigny etBeyrie, Malausanncs, Méracq et Mialon, Mialos, Poursuigue, P►asiguct, Roquefort de Tursan, Royaux de Saint-Dos, Saint-Pé de Leren, Saures, Sault de Navailles, Seby. - En revanche, , Pissos, Moustey, Muret, , Callen et Maillas ne faisaient pas partie de l'Élection des Lamies .

Taille : 200,055 liv . 18 s. » Impositions accessoires ou du second brevet '187,025 11 3 d. des nobles (au nombre de 100) 5,605 des privilégiés (60) 1,15!1 Capitation des officiers de justice 6,006 } 262,801 des employés des fermes 2,655 des roturiers 247,381 Capitation de la ville de Dax (abonnement . - Dax ne payait pas de taille) 5,000 » » Impositions extraordinaires 3,037 18 7

Vingtièmes ruraux ou des taillables 184,542 19 !1 Vingtième d'industrie 2,505 5 » Offices et droits 3,746 1 »

Total 8 118,7141 liv . '13 s . 2 d.

Les impositions royales, dans notre département, s'élevaient donc à 96,766 livres 10 sous 3 deniers. Dans l'ancienne monarchie, outre l'enrôlement volontaire, destiné à former les régiments du Roi, il y avait l'enrôlement forcé qui (levait fournir ce qu'on appelait les milices provinciales ou régiments provin-

-19- ciaux . Cette institution des milices date de la fin du xviP siècle, de l'ordonnance du 29 novembre 1688, qui servit de fondement à cette organisation d'où devait sortir la conscription actuelle. Chaque Généralité était tenue de fournir un certain nombre d'hommes . Une fois ce nombre déterminé, l'intendant fixais, le contingent à fournir par chaque subdélégation et désignait les paroisses sur lesquelles il devait peser . Dans le principe, on désignait autant de paroisses qu'il y avait d'hommes à fournir ; plus tard, l'administration se montra plus équitable et répartit les recrues à peu près selon la population, réu- nissant quelque'lois 2 ou 3 paroisses pour un seul homme . Ainsi, en 1787, dans la subdélégation de Mont- de-Marsan, dont le contingent était de 30 hommes, la ville de Mont-de-Marsan dut en fournir G ; Cam- pagne, Saint-Orens et Saint-Perdon n'en fournirent qu'un, Brocas et Garein un, Grenade et Bor- dères, 3, etc. (;série C, art. 39). Les paroisses dressaient l'état des garçons et des hommes veufs, depuis l'âge de 18 ans jusqu'à 40; le subdélégué excluait de la liste ceux qui se trouvaient exempts ou par suite de quelqu'un des priviléges énoncés dans l'ordonnance du Iloi du '1cr décembre '1774, ou par infirmités, ou par défaut de taille. Cette dernière devait être, dans notre pays, de 5 pieds . Ceux qui restaient après ce travail d'élimination tiraient au sort (série C, art . (iti, 107, etc.). C'était la paroisse qui équipait son milicien . On trouve dans les registres des délibérations de la commu- nauté de Saint-Justin : « Pour les 2 miliciens, une épée 3 livres ; pain et vin pendant leur séjour en prison, « '14 sous . » -- Comme la paroisse était responsable de ses miliciens jusqu'à leur arrivée au régiment, elle ne trouvait pas de moyen plus sûr de les empêcher de déserter que de les faire coucher en prison et conduire souvent enchaînés comme des malfaiteurs (archives de Dax, BB . G). La durée du service militaire était de six ans ; voici la copie d'un modèle de congé (série C, art . 39).

« Nous soussigné, certifions, à tous ceux qu'il appartiendra, avoir donné congé absolu au nommé Jean « Persillon, soldat provincial de la levée de 1781, pour la paroisse de Roquefort, subdélégation de Mont-de- « Marsan, Élection de . . . compagnie de . . . au régiment provincial de . . . natif de Roquefort en la province « de Guyenne, taille de 5 pieds 1 pouce, vocation de tuilier, cheveux et sourcils noirs, les yeux gris, le nez « gros, le visage allongé, marqué d'une tache naturelle et noirâtre, dont le temps de service est expiré • cette année, et qu'en conséquence il doit jouir des exemptions à lui accordées par l'ordonnance du Roi « du 1C~ décembre 1774.

« Fait à le 'P jour du mois de mai 1787 .

« DG BOuCIIEPOnN . ))

De L'oucheparn était intendant de Pau et Bayonne (voir la liste des intendants) ; c'étaient en effet les intendants qui convoquaient les miliciens, les maintenaient dans leurs foyers, les passaient en revue, les congédiaient, etc . Le remplacement militaire était admis et réglé par l'ordonnance du ter février '1705. Un règlement du 10.septembre 1709 admettait l'exonération moyennant le versement dans les caisses de l'État d'une somme de 75 livres par homme (Isambert, X, 544). Le bilan de l'ancienne administration des ponts et chaussées est facile à établir dans les Landes . Tous nos ponts importants sont postérieurs à 1789 ; il en est de même de presque toutes nos routes. L'ingénieur crr chef de la Généralité résidait à Bordeaux . Notre pays était partagé en deux services nom- inés départements, celui ;à; Dax et celui de Saint-Sever . En 1785, le service du département de Dax était - 20 - dirigé par Robert, avec le titre d 'inspecteur, et celui de Saint-Sever, par Berruyer, avec le titre de sous- inspecteur . Ils avaient sous leurs ordres 1 ou 2 conducteurs et 3 ou 4 piqueurs. Voici le tableau de nos routes dressé en 1 787 (série C, art . 38).

1° Grande route de poste (le Paris en Espagne, par Bordeaux, les Grandes-Landes et Bayonne . - Lar- geur, 42 pieds . - C'est la route actuelle ii° 132. Jusqu'à Saint-Vincent de Tyrosse, elle ne présentait qu'une ligne à peine indiquée au milieu des sables mouvants ; on se contentait d'y entretenir quelques petits ponts de bois sur les ruisseaux.

2° Route des messageries royales de Bordeaux à Bayonne, par Langon, Bazas, les Petites-Landes, Mont- de-Marsan, Tartas et Dax . Elle rejoignait la précédente aux abords de Saint-Vincent de Tyrosse . - C'est la route actuelle n° 10 . - Elle était en assez bon état, quoiqu'elle présentât cependant de mauvais pas et des sables purs entre Roquefort et Bazas et entre Tartas et Dax . - Largeur, 3G pieds.

3° Route des troupes de Dax en Espagne, par Saint-Lon et Port-de-Lanne.-- C'est le chemin de grande communication n° G et la route impériale n° 117 . - Largeur, 3G pieds.

4° Route de poste (le Paris aux Eaux minérales des Pyrénées .' C'était, jusqu'à Castets, la même que la route de Paris en Espagne à travers les Grandes-Landes . De Castels elle se dirigeait, à travers des sables presque impraticables, vers Dax et de là sur l' avarreins . - Route en mauvais état. - Largeur, 30 pieds.

5° Route de Paris aux Eaux minérales des Pyrénées, par Bordeaux, Langon et Roquefort . A partir de cette localité, elle se dirigeait sur Villeneuve, Aire et Pau . - C'est la route actuelle n° 134 . - Elle était en fort mauvais état à partir de Roquefort . -- Largeur, 3G pieds.

60 Route de Paris aux Eaux ,ninérales des Pyrénées, par Bordeaux, Langon, Roquefort, Villeneuve, Aire et 'Vie-Bigorre . - La même que la précédente jusqu'à Aire. - Largeur, 30 pieds.

On voit par cet état qu'il n'y avait, en définitive, qu'une route où pussent circuler des voitures, celle de Bordeaux à Bayonne par les Petites-Landes . - Quant aux voies de communication connues aujourd'hui sous le nom de routes agricoles, de chemins de grande communication, les unes, les routes agricoles, n'existaient pas, les autres n'étaient que d'impraticables chemins. Les travaux sur les routes, autres que les travaux d'art, se faisaient au moyen des corvées . Comme dans notre département, les localités sont fort éloignées les unes des autres, il arrivait que les corvéables avaient quelquefois 5 à G lieues à faire pour se rendre sur le chantier et autant pour en revenir. Ainsi, on se rendait de Gabarret et de Parleboseq sur les chantiers de la ligne de Bordeaux à Bayonne (série C, art . 51). De là des plaintes, des refus et presque une insurrection dans le Gabardan . L'administration, pour tirer le meilleur parti possible de la corvée, avait pris le parti d'affermer la tâche des paroisses à des entre- preneurs chargés de s'entendre avec ces dernières pour racheter cette tâche à prix d'argent, ou la faire exécuter sous leur responsabilité personnelle . Malgré cela, la corvée produisait en définitive peu de travail réel et constituait un impôt fort lourd pour les populations rurales , les seules sur qui elle pesât. L Un supplément particulier contient l ' inventaire-sommaire des archives anciennes des communes (399 articles) . L ' inventaire des archives des villes de Dax, Saint- Sever, Tartas, Capbreton et Villeneuve se trouve à la suite de ce premier supplé- ment et se compose de 356 articles

Voici, par archiprêtrés, l'état des paroisses du diocèse de Dax (supplément à la série G, art : . 67, document du XVI e siècle) . SÉRIE L.

MUNICIPALITÉS ; FAMILLES.

La série E renferme 85 articles relatifs à quelques communautés et à un certain nombre de familles. Ces familles sont : d'Apremont, d'Areisan, de Bachelier de Castejà, Banos, de Bary, de Basquiat, de Batz, de Betbezer, nié, de Borda, de Borrit, de Bresquit, de Brethous, de Brocas, de Cabannes, de Cau- cabanes, de Caupenne, de Chambre, de Cours, Dabadie, Danduran, Dargoubet, Darrieulort, Dauga, Des- chars, Destribat, Domenger, Dubernet, Dubroca, Ducamp d'Orgas, Duclercq, Dulyon, Dumoulin, Du- sault, Duiertre, d'Esparbès de Lussan, de Foix-Candale, de Foix-Rabat, Forest de Coulom, Gilet de La- caze, de Gourgues, de Mureaux, de Laborde, de Laborde-Lissalde, de Lacroix, Lamarque, de Larchède, de Larrouture, de Lartigau, de Lassalle, de Lupé, de Mesmes, de Monbel, de Portets, Sahubiette-Bour- rouilla, Segneux, Tachouères, de Valier, Valsh, Vivensang. Les menicipalités dont nos archives départementales possèdent quelques titres (ce sont généralement des terriers; sont Clermont, Créon, Dax, Gabarret, Geaune, Goos, Grenade , IIeugas, Mont-de-Marsan , OEyreluy, Peyre, Pouy, Roquefort, Saint-Martin de Seignanx, Saint-Sever, Saugnac et Arzet, Sort, Sou- lenx, Tartas, Urgons. Un supplément particulier contient l'inventaire-sommaire des archives anciennes des communes (399 articles), à l'exception de celles des villes de Dax, Saint-Sever, Tartas et Capbreton, dont les inven- taires pourront être publiés à part ou former un second supplément.

SFRIC G.

CLERGÉ SÉCULIER.

La série G contient un certain nombre de documents provenant de l'ancien clergé séculier . l.a pièce la plus ancienne ne remonte qu'à l'an 1355. Les Landes avant 1739 comptaient deux évêchés, Dax et Aire. Voici, par archiprctrés, l'état des paroisses du diocèse de Dax (supplément à la série G, art . 65, docu- ment du :ivlc siècle).

ARCIIIPReTRL DE GRESIN. Garrey, Saugnac, t'crcis, ereIIiprêtré, OEyrcluy, Se}gesse, Sort, Saint-P-de-Vicq et Yzosse, IIinx, Gaulante, Saint-André-de-IIinx, 22 -

Saint-Pierre-de-IIiux, I.ittxe, Goos, Escalus, Bédiosse, Saint-Michel-de-Gieure, Candresse. , Saint-Girons-du-Camp, Saint-Girons-de-Lest. ARCHIPRÊTRE DE GOSSE ET SEIGNANX.

ARCHIPRÊTRE.' DE CANESCQ. , areliiprêtré, Saint-Esprit, Sainte-Marie, Pouy (Saint-Vincent-de-Paul), arcbiprétré, Saint-Jean-de-Marsacq, Saint-Paul, Orx, IIerm, Sain t-Martin-de-Seignanx, Tétbieu, Tarnos, Pontonx, Saint-Étienne, Laluque, , Lesgor, Saint-Laurent, Ilion, Saint-André-de-Seignan', Lesper'on . Saint-Martin-de-IIiux, , ARCHIPRÊTRE DE RIVIERE-LA-DouZE. liiatutos .

'fartas, archiprêtré, ARCHIPRGTRt DE MAREMNE. Bcgaar, Andon, Soustous, archiprêtré, Couts, Capbreton, Carcels, Saubusse, Carearès, Tosse, Ponson, Saint-Geours-de-Maremne, i\Ieilban, , Saint-Yagucn . Saint-Vincent-de-Tyrosse et , Soorts, Rivière, ARCHIPRÊTRÉ DE CHALOSSE. Benesse-Maremme, Mées, Montfort, archiprêtré, Seignosse, , Magescq, Po}'artin, Gourby . , Castelnau-Chalosse, ARCHtPRÊrRd DE MARENSIN. Castelsarrazin, IIon et Gaujacq, Léon, archiprêtré, Labosse, Vielle, I)onzacq, Moliels et Maa, Caupenne, 11lessanges, L'ergouey, Pomarez, Cagets, Mixe, Bastcnnes . -23- Arengosse, ARCHIPRÊTRE D' AU111DAT. Ygos, Morcenx, Lourquen et Laurède, archiprêtré, Saint-Saturnin et Suzan, Louer, Arjuzanx. Gousse, l'oyanne, ARCHIPRÊTRE:DE LESCANAUX. Vicq et Lassen, Onard, Labouhcyre, archiprêtré, Saint-Geou rs-d'Auribat, Lue, Préchaeq, , Les Liers (Saint-Jean-de-Lier et Saint-Pierre-de-Lier). Sabres, Ychoux, ARCHIPRÊTRE. D'ORTIIE. Trensacq et , Sole, Pardiis, archiprêtré, Onesse, Cagnote, Richet, Orthevi elle, Belbade, Cazordite, Bouricos, Bélus, Sindères . l'or t-il,-Lanne, Dey, ARCHIPRÊTRE DE Rivtim-L Uv. Saint-Lon, Siest, Amon, archiprêtré, Orist, Sault-de-Navailles, Cauncille, Nassict et Marpaps, Saint-Gtienne-d'Orthe. Bonncgarde.

ARCHIPRÊTRE DE RIVIERE-GAVE. ARCHIPRÊTRE DE GERT ET POUILLON.

Ossages, archiprêtré, Ponilh_,n, archiprêtré, Lahontan, Clermont, Labatut, Gaas, Sainte-Marie-de-Bonnut, Babas. Tilh, Misson, Saint-Martin-de-Bonnut. Eshbelux, :liées et Mouscardès, \nimba stc, ARCHIPRÊTRE DE RIVIÈRE-FLEUVE. Ilcugas, Ozour ;. Sordes, archiprctré. Arthous, ARCl1IPRÊTRE DE BRASSENY. Saint-Dos, Carnes, Villen,ive, archiprêtré, Sint-Pé-de-Leren, Dusse, Ohyregave, Saint-lfartin-d'Oiiey, Saint-Cricq, Gaross;e, Leren, Luglon, Arancou, l eylonguc, Saunes. Le diocèse de Dax comprenait en outre les archiprctrés d'Orthez, de Salies, de Jutsaï, de Mixe et l'Ostabat, actuellement du département des Basses-Pyrénées et du diocèse de Bayonne.

Le diocèse d'Aire comprenait les arcbiprétrés et paroisses qui suivent (archives des Ilautes-Pyrénées, >érie E, art . I~ . - Manuscrit de Larcher de 1765. - Le signe indique les annexes).

ARCHIPRÊTRE DE CHALOSSE. ARCHIPRÊTRE DE MAItSAN.

Artiguebaude, archiprêtré, Uchacq, archiprêtré, Goudosse `, Broeas, Audinou, Cainpet et Sainte-Croix, llanos , Rague et Raguet ', Arcet Campagne, Aui iee, Saint-Opens *, Sainte-Eulalie `, Saint-Perdon Onuès ou Onez `, Caneux, Brassempouy, Réant Casa lis, Cère, Casalou, Vert `, Cauca, Gaillères, Geloux, Lagastet Doazit, Saint-:Martin Aulès Labrit, Mus *, Luv", Dulles, Ronsacq T, s, Manières, Mazeroles, IIagctnlau, IIorsarrieu, Lauiolère, Larbev, Martiens 1Mav'lis ', Nonères ', , Saint-Médard-de-Beausse, Montant, Mont-de-Marsan, Morganx, Saint-Gcnez ou Saint-Louis Lacrabe ', Garein, Lanlotlic, Saint-Avit ', Nerbis, Cezeron ', Saint-Aubin, Saint-Jean-d'Août `, Po' aler ', Parentis ' . Sainte-Colombe, Saint-Cricq-Chalosse, AltcHIIPRÊTltl DE MALLLON. Saint-Sever, Serreslous, (La plus grande partie de cet archiprêtré est aujourd'hui Souprosse, du département du Gers). Saint-Pierre ', Latrille, Toulouzette . Mauléon, archiprêtré, Saint-Cane `,

- 25 - Brevxar Cazères, La Peyrie Arthez, Lanemeignan ', Perquie Taychos ut ', Oignoas *, Ayzicu, Ravignan ', Vertus '. Castandet, Le Pin Maurin *, Labastid ,-d', Saint-Cricq-de-Maureilhan, Sainte-Anne *, Gaube, Argelowe Sainte-Christine Castets, Rimblez ', Estang, Grenade, - Heux, Saint-Maurice Goulsiès, Laglorieuse, Saint-Vidou', Saint-Médard-de-Meignos Le Frècle, Saint-Pierre-d'Arricau Saint-La urent-de-Beyties , Lacquy, Loubens ', Lias Moles, Marquessau Lussaignet ', Maupas, Pujo-de-Marsan, Mondai. , Lugarn ', Larrey *, Pédelève ', Monguilh cm, Priam, Eyres , Le Vignau, hlontaigut, Lautensans Saint-Jean-de- ' , Villeneuve- Gaube-Jusan ', Saint-Étienne, ARCRIPRÈTUI. DE ROQUEFORT. IIomide ', Ouilhède ', Arue, arcbiprétré, Soubère, Argelose, Cucassé Arouille, Toujouze ', Estigarde Guillas '. Soubière ', Saint-Jean-de-Guinas AnCniPRLTRE DU PLAN. Bostens, Relis, Le Plan, archiprétré, Bergonce, Saint-Geir Bouriot ', Lussent Lugaut ', Bascons, Vialotte Beaussiet, Betbezer, Artassenx Cacben, Bostens *, Le Ginx ', Benquet, Corbluc, Mauco Douzevielle, Bordères, Saint-Gor, Bougue, Lugassaut ', Bretagne, Vielle-Soubiran LANDES . - INTRODUCTION . -26- Juliac, l'écorade ', Créon `, Coudures. Saint-Julien Dadou, Saint-Johanuet ', Dup ort, Saint-Justin, Gcanne, Sain t-Marfin-de-Gontautl, Bederède Lenconacq, Lacajunte, Luchardez, Maut, [largues Le Mas, Saint-ieau-de-Loubaiguau Miramont, Maillas Maurieès Caro Montgaillard, Malallat Boulin ', Mauresin, Montségur, Saumon ", La Bastide, Saint-Martin-de-Noet, I lav'ros, Iiet .'eous, Casautets Belaaut Clèdes Roquefort, 1 'IIIlbO, Sarbazan, Lauret Pou\desseaux . l'ujo, Itruch ou Brus ',

AnclernÈTRE nE 'I cnsA .. Itenong, Saint-Savin tirions, archiprètré, Saint-Louhoucr, Aire, Sam ;ulet, Subéhargues Golonin Arboucave, Sausac, !Julien, Gabasvielle `, Batz, Sarraziet, _lubaguan Bahus-Jusan Serresgaston Bahus-Soubiran, Buanes, Sorbets `, Cornet Bardos `, Clussuu Soubanères', Castelnau=l'ursan, Vielle.

Le Born dépendait du diocèse de Bordeaux, le Gabardan de celui d'Auch, Callen, Luxey, Argelouse, Biganon, Liposthev, ylano, Moustey, Pissos, Saugnac, Muret étaient du diocèse de Bazas.

SERTE H.

CLERGÉ RÉGULIER.

La série H est la plus riche de nos archives. Les ordres religieux d'hommes y sont représentés par les abbayes de Saint-Sever, de Sordes, de Canote et de Pontaut (ordre de Saint-Benoît) ; de Saint-Jean de la Castelle, de Divielle et d'Arthous (ordre des Prémontrés) ; - par les couvents de Capucins à Saint- Les archives des commanderies de l ' ordre de Malte (Geaune . . .) ont été versées par suite d ' un arrêt du Conseil d'Etat à Bordeaux et à Toulouse . -27- S-ever et à Tartas ; de Cordeliers à .llont-de-Marsan, à Dax et à Tartas ; de Barnabites à 'Mont-de-Marsan et à Dax ; de Jacobins à Saint-Sever, et de Carmes à Dax. Les ordres re'igieux de femmes sont représentés par les couvents de Clarisses à Mont-de-Marsan, à Dax, à Tartas et à Roquefort ; - par ceux d'Ursulines à Mont-de-liarsan, à Dax, à Saint-Sever et à Tartas. Plusieurs des documents appartenant à la série H sont du xrn~ siècle ; un est Nu e (1139). Les documents en langue vulgaire sont assez nombreux dans nos archives : on en rencontre dans les séries A, L, G et surtout dans la série H . - Voir les articles A . 1, 12 ; L. ' •11, 23, 57 ; G. 18, 24, 32 ; Il . 1, 2, 3, 4, 5 . 169, 170, 171, etc. Les Laudes ayant successivement dépendu des Intendances de Bordeaux, d'Auch, de Pau et Bayonne, il nous a paru utile de citer les articles de la série C des archives départementales de la Gironde, du Gers et des Basses-Pyrénées (lui concernent le département des Landes.

Archives départementales de la Gironde . (L'inventaire de la série C annonce 3,000 articles, mais il s 'ar- rête à l'article 2,001 .1 - Série C, n"` 6, 25, 37, 51, (30, 65, 69, 73, 74, 78, 79, 82, 86, 89, 90, 92, 96, 98, 99, 100, 101, '102, '103, '104, 105, 106, 108, 109, '110, '1'12, 114, 115, 116, 118, 119, 120, 122, 158. 199, 201, 202, 203, 204, 209, 230, 254, 236, 273, 274, 291, 360, 364, 367, 615, 6811, 685, 686, 694, 751, 753, 754, 755, 756, 759, 760, 766, 767, 768, 770, 771, 772, 773, 77i, 775 . 778, 779, 780, 781, 782, 784, 785, 787, 788, 789, 793, 794, 795, 796, 797, 798, 799, 800, 801, 803, 807, 808, 809, 810, 818, 824, 831, 839, 1,41, 847, 851, 892, 894, 895, 896, 897, 898, 932, 935, 936, 991, 997,1 001, 1004, 1007, 1008, 1009, 1010, 1012, 1014, 1015, 1019, 1021, 1024, 1027, 1028, 1031, 1032, 1033, 1035, 1122, 1138, 1139, 1141, 1261, 1323, 1824, 1333, 1428, 1429, 1430, 1452, 1531, 1532,'1538, 1543, 1544, 1545, '1546, 1547, 1552, 1353, 1555, 1556, 1557, 1567, 1569, '1570, 1598, '1640, 1760, '1822, 1834, 1837, 1840, 1847, 1848, 1849, 1853, 1862, '1873, 1877, 1879, 1880, 1884, 1901, '1902, '1903, 1910, 1922, 1923, 1926, 1935, 1950, 1959, 1997.

Archives départementales du Gers . (L'inventaire s'arrête à l'article 278 .) - Série C, n" 1, 2, 3, 6, 7, 8, 11, 248, 260, 262, 266, 268, 271, 274, 277.

Archives départementales des Basses-Pyrénées . - Série C, 4, 22, 35, 75, 77, 82, 83, 84, 85, 91, 94, 96, 107, 121, '127, '128, '132, 149, 165, '167, 169, 243, 245, 248, 249, 273, 277, 278, 284, 302, 319, 322, 324, 341, 351, 352, 353, 354, 355, 356, 367, 380, 381, 383, 384, 387, 388, 389, 392, 395, 401, 403, 404, 407, 409, 421, 442, 456, 464, 466, 467, 512, 515, 582, 584, 596, 597, 598, 600, 602, 610, 614, 615, 617, 619, 625, 627, 632, 679, 680, 683, 689, 696, 698, 728, 785, 1229, '1231, 1532, 1609, 1615, 1616, 1618 .

H . TARTIÈRE ,

Archiviste des Landes .