Journal De Conchyliologie Comprenant L'étude Des Mollusques Vivants & Fossiles
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Volume Ll. — IV» 1 JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS & FOSSILES PUBLIÉ, DP, 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, MUTZENBERG <fc G. DOLLFUS A PARIS e CHEZ H. FISCHER, 51, BOULEVARD St-MICHEL (5 Ait. Dépôt à Londres, chez MM. Williams et Norgate, 4, Henrietta Street, Coveut-Garden. — à lidimliiHir!;, chez MM. Williams et Norgate, 20, South Frederick Street. \ Le Journal paraît par trimestre et foimc un vol m ire par an. to»^ MM. SOWERBY et FULTOH ont 1 honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier, dont ils envoient sur demande des séries en communication. Ils attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues (contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique), imprimés sur beau papier, avec deux colonnes par page et une large marge ; chacun d'eux renferme un index : ils constituent donc des répertoires fort commodes et au courant de la science. Encoi franco aux Conservateurs de Musées et aux Clients. Cette maison, fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby, reçoit des commandes de coquilles de presque tous les principaux Musées du inonde. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d'espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. Adresse : Sowerby et Fulton, 15, Station Parade, Kew Gardens, London. AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuitement (Irais de purt exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier suivie manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de iitOl). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page, entière pour 1 Numéro. 18 fr. ; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » 10 fr. ; » » . 30 fr. Un quart de page » » 6 fr. ; » ». 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE JOURNAL CONCHYLIOLOGIE PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUE PAR H. FISCHER, MUTZENBERG & G. DOLLFUS Ve) I u Série — Tome VOLUME El A PARIS CHEZ H. FISCHER, BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51 1903 JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE e I ' Trimestre 1903 CONTRIBUTION A LA FAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE ET D'EAU DOUCE DES ILES OBI ET IOLO par Ph. Dautzenberg M. Groult ayant eu l'obligeance de nie commuuiquer un lot de mollusques récoltés dans les îles d'Obi (Molu- ques) et d'Iolo (Archipel Sulu), j'ai publié récemment (1) les diagnoses des espèces qui m'ont paru nouvelles. Malheureusement, un travail de M. Ed. von Martens de 1899 : « Conchologische Miscellen III, Neue Landsch- necken aus Niederlândisch-Indien, » publié dans les « Archiv fur Naturgeschichte », vol. LXV, l re partie, p. 27 et suivantes, m'avait échappé et il renferme, ainsi que l'a fait observer M. Pilsbry dans le « Nautilus » de Décembre 1902, les descriptions de deux des formes que j'avais regardées comme inédites. M. le D r 0. von Môllendorfï, en donnant dans le « Nach- richtsblatt der deutscheo Malakozoologischen Gesells- chaft » les diagnoses d'une série de coquilles provenant (1) Le Naturaliste, n° 376, pp. 247. — 6 — également de l'île Obi, n'a pas non plus tenu compte du travail de M. von Martens et il a également décrit comme nouvelles les deux mêmes espèces. Il eu résulte que cha- cune d'elles porte trois noms différents et que ceux de M. von Martens doivent seuls être maintenus. Le travail de M. von Môllendorff, bien qu'il soit contenu dans les n os 11-12 du « Nachrichsblatt » (Novembre-Décem- bre 1902), a, en réalité, paru le 23 Octobre, date qui se trouve inscrite à la fin de ce numéro double, de sorte que la plupart des noms que j'ai proposés dans le « Naturaliste » du 1 er novembre doivent tomber en synonymie. M. von Môllendorff a décrit comme nouvelles un certain nombre de formes que j'avais assimilées à des espèces déjà connues. Un examen plus approfondi m'a amené à reconnaître dans certains cas le bien fondé de sa manière de voir, tandis que dans d'autres, mon appréciation me paraît devoir être maintenue. En présence de ces diver- gences d'opinions, j'ai cru qu'il ne serait pas inutile de donner ici une liste des espèces que j'ai pu étudier et de les faire représenter sur une planche coloriée. Cette plan- che était déjà imprimée lorsque j'ai eu connaissance des travaux de MM. von Martens et von Môllendorff, de sorte qu'elle porte les noms que j'avais proposés dans le « Natu- raliste ». On en trouvera la rectification dans la liste qui suit. I. ILE OBI Nanina (Xesta) obiana v. Môllendorff. 1902. Xesta obiana Môllenoorff. Naehrichtsblatt, p. 186. J'avais considéré cette forme comme une variété du N. citrina Linné ; mais un nouvel examen m'a amené à me rallier à l'avis de M. v. Môllendorff. La forme du \. obiana est, en effet, moins globuleuse, sa spire est plus déprimée et composée de tours plus plans, sa colu- — 7 — nielle est plus oblique, enfin son dernier tour est suban- guleux à la périphérie. ïrochomorpha (Nigritella) ternatana Le Guillou. 1842. Hélix ternatana Le Guillou, Revue zoologique, p. 138. 1860. » batchianensis Pfeiffer, Malakozoologische Blâtter, p. 233. 1861. » » Pfeiffer in Proceedings of the zoological Soc. of London, p. 21, pi. 2, fig. 5. J'ai constaté, comme M. v. Môllendorff, que la taille est fort variable chez les spécimens de celte espèce provenant de l'île Obi ; mais aucun de ceux que j'ai sous les yeux n'est aussi surbaissé que ceux représentés par M. v. Martens : Preussische Exped. nach Ostasien, pi. 13, a b fig. l , l , ni aucun n'est aussi élevé que celui représenté e dans le même ouvrage, pi. 13, fig. I . Certains de nos individus concordent exactement avec la figuration de 1'//. batchianensis Pfeiffer : Proc. Zool. Soc, 1861, pi. 2, fig. 5. Var. subternatana, Dautzenberg. PI. I, fig. 14, 15 (aucta, sub. nom. : Tr. subternatana.) 1902. Trochomorpha subternatana Dautzenberg in « Le Naturaliste » n° 376, p. 247, fig. 1. Cette forme se distingue de la var. minor Pilsbry du Tr. ternatana par sa taille encore plus faible: diam. max. 12 millim., au lieu de 16 millim., par la carène du dernier tour qui est aiguë et bordée d'un filet saillant, ainsi que par sa coloration d'un brun plus foncé. Malgré ces quelques différences, je crois aujourd'hui qu'il vaut mieux la considérer comme une variété du 7V, ternatana que comme une espèce distincte. Hélix (Planispira) Liedtkei (Rolle) v. Môllendorfï. 1902. Planispira Liedtkei (Rolle) von Môllendorff in Nachrichtsblatt, p. 188. Cette forme, voisine de VHelix zonaria Linné, auquel il m'avait semblé convenable de la rattacher à titre de variété, constitue tout au moins une race bien particu- lière et peut donc, sans inconvénient, être maintenue au rang d'espèce. Elle se distingue par son test luisant et surtout par sa coloration qui est d'un blanc opaque, avec deux larges zones brun-noirâtre sur la partie supérieure du dernier tour, tandis que sa base est d'un ton jaune ver- dâtre subhyalin. Son péristome est tantôt blanc, tantôt d'un beau rose violacé, et dans ce dernier cas, l'ensemble de la coloration rappelle VHelix corniculum Hombr. et Jacq. Hélix (Planispira) pruinosa v. Môllendorff. 1902. Planispira pruinosa v. Môllendorff in Nachrichts- blatt, p. 188. Les spécimens de l'Ile Obi que nous avons sous les yeux concordent on ne peut mieux avec les figures de VHelix expansa dans : Preussische Exped. nach Osta- sien, pi. 14, fig. 3. Mais on ne peut nier que ces figura- tions présentent quelques différences avec celles données par Pfeiffer dans les « Novitates Conch. », pi. 45, fig. 4 à 6; l'ombilic est, en effet, plus ouvert et le labre est sen- siblement moins dilaté. Ces différences n'ont pas empêché M. Pilsbry de considérer ces différentes figurations comme représentant toutes VH. expansa. Toutefois la comparaison d'un exemplaire de H. expansa provenant de l'Ile Batjan et envoyé à Crosse par Pfeiffer lui-même, nous paraît démontrer qu'il s'agit en réalité de deux espèces distinctes et il y a lieu, dès lors, d'accepter le nom de pruinosa Môlleud. pour la forme d'Obi. Nous ne pouvons nous empêcher de déplorer le sys- tème adopté par M. vou Môllendorf et qui consiste à don- ner à des espèces de certains groupes (V Hélix, des noms spécifiques qui ont déjà été employés dans d'autres groupes. Il existe, en effet, déjà un Hélix pruinosa Pfeiffer, de Haïti, qui appartient à la section Helicella. Nous ne nous dissimulons pas qu'en présence du nombre considé- rable de noms employés dans le grand genre Hélix, il soit difficile de trouver aujourd'hui une dénomination bien appropriée pour désigner une espèce nouvelle ; mais nous préférerions cent fois voir créer des noms sans aucune signification, voire même des noms baroques, plutôt que des appellations faisant double emploi. Bien des sections du genre Hélix sont encore trop mal définies et basées sur des caractères trop peu stables pour que l'emploi des mêmes noms clans différentes sections n'amène pas de regrettables confusions. Hélix (Planispira) Kurri Pfeiffer var. obiensis- Nous rattachons comme variété à cette espèce connue originairement des Philippines, les spécimens provenant de l'Ile Obi et qui n'en diffèrent que par leur coloration plus foncée et la contraction moins accusée du dernier tour, derrière le péristome.