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BULLETIN MUNICIPAL- MARS 2010 Aigrefeuille d'Aunis
Dans l’EGYPTE et la ROME antiques, il était de tradition d’offrir des œufs peints au printemps, car ils représentaient le symbole de la vie et de la renaissance. Dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, cette coutume s’est transformée en symbole religieux, en interdisant la consommation des œufs à une certaine période de l’année. De nos jours, cette interdiction n’est plus aussi suivie. Malgré tout, la tradition persiste d’offrir des œufs à cette époque de l’année, dès lors qu’ils sont en chocolat, pour la plus grande joie de nos jeunes enfants. Le printemps arrive, si, si… Aigrefeuille Mars10 24/03/10 10:49 Page2
Editorial
Aigrefeuillaises, Aigrefeuillais, Mars est le mois où les élus votent les budgets communaux. Un débat d’orientation budgé- Décembre 1999, mai 2007, février 2010, ces dates resteront taire a été présenté par notre longtemps gravées dans les esprits. Directrice Générale des Services. Cette année, c’est le littoral qui paie un lourd tribut avec le Des tableaux comparatifs, sur passage de XYNTHIA qui, en quelques heures, a balayé des vies, l’état de nos finances par rapport des biens et des paysages. aux communes de même impor- Nous avons une pensée émue pour toutes les victimes, et pour tance, ont permis aux élus de toutes celles et ceux qui ont tout perdu. constater que nos finances étaient Rapidement, de nombreux Aigrefeuillais se sont manifestés en saines, avec des taux d’imposition mairie, pour apporter leur aide aux sinistrés. Plusieurs personnes inférieurs aux moyennes départementales et se sont rendues spontanément sur les lieux dévastés, pour nationales. apporter leur aide aux personnes en désarroi. Je les en remercie Pratiquement toutes les statistiques sont très satisfaisantes, et la vivement. bonne gestion nous permet, cette année, de dégager une somme Nos sapeurs pompiers ont été mobilisés, et notre commune a de 163 000 € en auto financement, pour réaliser des travaux participé en envoyant une équipe municipale avec un camion et d’investissement. du matériel de nettoyage. Une famille a été relogée par la mairie. Alors, pour les personnes mal intentionnées qui se plaisent à faire Une subvention a été votée pour l’aide aux sinistrés. courir des rumeurs sur nos capacités financières, elles feraient Bref, un large esprit de solidarité s’est manifesté, et nous ne bien d’assister aux réunions du conseil municipal, où ils pouvons que nous en réjouir. pourraient constater que nous avons la capacité de financer A Aigrefeuille, le premier risque naturel est l’inondation par nos projets, sans une pression fiscale exagérée. remontée de la nappe phréatique. Les anciens se souviennent Dans le prochain bulletin municipal, vous aurez tous les détails d’avoir vu des rues inondées. de notre budget. Depuis, de gros travaux de drainage ont été réalisés, et des La Communauté de Communes a également voté son budget. ouvrages hydrauliques permettent de mieux gérer les niveaux. Cette année, il est orienté sur de gros investissements d’entretien Le nouveau plan local d’urbanisme a tenu compte de la du patrimoine, la remise en état du gymnase du collège cartographie des zones inondables fournie par les services de d’Aigrefeuille, la remise en état de la piste d’athlétisme, du terrain l’état. Il y interdit toute construction, les sous sols sont interdits et de tennis et pour le rugby, la création d’un terrain d’entraînement, les planchers doivent être surélevés. La conception de la et d’une tribune pour le terrain d’honneur. construction devra rechercher la meilleure adaptation au terrain Bref, tous les élus travaillent pour améliorer la qualité de vie de naturel, afin d’éviter tout risque d’innondation. Pourtant ces notre territoire et, si tout n’est pas parfait, il faut savoir relativiser mesures sont quelques fois contestées. Aujourd’hui, chacun peut par rapport au drame que viennent de vivre nos voisins de la côte. mesurer l’importance de ces décisions. Malheureusement, nous ne sommes pas à l’abri d’un phénomène Très cordialement à tous, inhabituel, avec de fortes précipitations, comme nous l’avons Le maire, vécu en mai 2007. Bernard FOUCHARD