REVUE DE PRESSE

10 juin 2021

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PRODUIT PAR La Presse Plus, 10 juin 2021, page B3

ÉDITORIAL LES BALS ET LES « CASSEUX DE PARTY »

PHILIPPE MERCURE LA PRESSE

Quoi que tu fasses, tu auras toujours tort, doivent parfois se dire François Legault et Horacio Arruda. Sur les conseils de la Santé publique, le gouvernement avait d'abord interdit les bals de fin d'études. Devant la déception générale et l'épidémie qui se dégonfle plus vite que prévu, M. Arruda a accepté de réexaminer la question. Mardi, le gouvernement pensait donc annoncer une bonne nouvelle en permettant les bals extérieurs à partir du 8 juillet. Mais c'était sans compter les directions d'école, qui se sont dites « stupéfaites » et ont qualifié l'annonce d'« irréaliste ». On comprend que cela force à revoir les plans. On comprend aussi qu'après une dure année, le milieu scolaire est exténué. Mais qu'attend-on exactement de nos dirigeants ? Le gouvernement n'oblige pas les écoles à tenir des bals : il ne fait que les permettre ! Si vous jugez qu'il est si compliqué de louer un chapiteau et de mobiliser quelques parents et élèves pour organiser cet important rite de passage, passez votre tour. Ce n'est quand mêmepas le rôle de M. Legault de planifier la logistique et de mélanger le punch (sans alcool). On a beaucoup accusé le gouvernement de paternalisme pendant la pandémie. Il faudra aussi se demander si on n'agit pas parfois comme des enfants en bougonnant alors même qu'il nous accorde une permission. Le Journal de Montréal, 10 juin 2021, page 15

Le vaccin pourra se donner à l'école Des jeunes de 12 à 17 ans de Montréal n'avaient accès à aucune sortie pour recevoir leur dose Les élèves de l'ouest de Montréal avoir l'option de se faire vacciner à l'école vices scolaire Marguerite-Bourgeoys, qui pourront finalement se faire vac- ou avoir accès à un transport scolaire vers avait fait des représentations en ce sens ciner en milieu scolaire, le CIUSSS un centre. Le CIUSSS de l'Ouest avait plu- pour que le CIUSSS revienne sur son plan. ayant « viré sur un 10 sous » son tôt décidé de miser sur une formule « fami- « On est au jour 3 de la vaccination et plan controversé. liale » en dehors des heures de classe. il y a encore des écoles qui n'ont pas été Le Centre indiquait alors être aux prises contactées », déplore toutefois Kathleen DOMINIQUE SCALI avec un manque d'effectifs. Legault, présidente de l'Association mon- Le Journal de Montréal En quelques jours, les responsables ont tréalaise des directions d'établissement « On a entendu les difficultés [du terrain], finalement « viré sur un 10 sous » pour scolaire (AMDES). on a regardé les taux de vaccination. On offrir la vaccination en milieu scolaire à s'adapte, on apprend », explique Kathleen tous, résume Mme Moxness. Moxness, directrice du programme jeu- ÇA SERA POSSIBLE nesse au Centre intégré universitaire de Ainsi, les jeunes pourront se faire vac- santé et de services sociaux (CIUSSS) de ciner à leur école ou dans une école à dis- l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal. tance de marche de la leur. Le Journal publiait samedi un article sur L'opération a débuté mardi et devrait le plan de vaccination des 12 à 17 ans qui se terminer le 23 juin, estime-t-elle. faisait sourciller. « Nous saluons le travail qui a été fait », Depuis lundi, tous les ados sont censés réagit Annie Bourassa, du Centre de ser-

Peu gourmandes ÉTIQUITIES', -y Pompe ROIAW

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© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 10 juin 2021, page 8 Le Journal de Montréal, 10 juin 2021, page 4

Un mauvais farceur gâche l'album des finissants Des modifications faites avant l'impression fâchent des élèves Déjà amputés d'un vrai bal, les élèves peu dans des photos de groupes. « Tout le monde de cinquième secondaire de l'école des est fâché », a fait valoir un groupe d'élèves en Sentiers ont vu leur album de finissants nous montrant des exemples de la mauvaise modifié par un mauvais farceur qui blague dans l'album. s'est « approprié » le livre en y faisant L'une des responsables de l'album est aussi plusieurs changements et blagues tout venue à la rencontre du Journal, affichant tout juste avant l'impression. son désarroi.« Je trouve ça décevant, on a tra- vaillé fort, dit-elle. Quelqu'un s'est approprié NICOLAS SAILLANT l'album, il a fait ça tout seul », a-t-elle expliqué. Le Journal de Québec Le Journal a préféré ne pas révéler l'identité « Ça fait [suer] », réagissaient des finissants des jeunes qui se sont exprimés. qui se rendaient à l'école. Inutile de dire que Bien que la situation fasse « scandale » aux les mauvaises blagues de l'album 2020-2021 de Sentiers, d'autres élèves ont relativisé la blague l'école secondaire des Sentiers sont le sujet de en disant que « ce n'était pas un drame ». Malgré conversation de l'heure depuis qu'ils ont reçu tout, plusieurs étaient déçus du résultat final. le précieux souvenir. « C'est notre album, c'est nos souvenirs. » Selon les élèves et parents à qui nous avons parlé, un des membres de l'organisation de «PAS ACCEPTABLE» l'album aurait fait des modifications de der- La situation est d'autant plus décevante que nière minute, et ce, sans le consentement de les jeunes des Sentiers n'auront pas de bal des ses collègues, juste avant l'impression du livre. finissants proprement dit, malgré l'annonce Plusieurs photos en petit format ont été ajou- de mardi du premier ministre. Seule une céré- tées dans les pages, par exemple sur le front monie de remise des diplômes est prévue pour d'un élève, ou dissimulées dans d'autres. l'instant, le 22 juin. La directrice de l'école, qui doit organiser la « TOUT LE MONDE EST FACHÉ» vaccination de 600 élèves aujourd'hui, a été La liste de musique créée par toutes les informée peu de temps avant que Le Journal classes de cinquième secondaire, accessible la contacte. Manon Dufour a toutefois indiqué par un code QR, a été modifiée. que la situation «n'était pas acceptable ». Le mauvais farceur a aussi ajouté plusieurs « On va voir qu'est-ce qu'on peut faire dans photos de lui aux dépens d'élèves qui paraissent ce dossier-là », a-t-elle confirmé.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 10 juin 2021, page 9

Des élèves comptent boycotter les activités Ils dAplorent que des écoles ne veulent pas de vrais bals

Déçus de voir leurs directions « C'est essoufflant, on a tout essayé pour d'école refuser d'organiser un proposer des solutions. Et contrairement « vrai » bal après la date permise aux profs, nous, on n'est pas syndiqués », du 8 juillet, des jeunes d'un peu lance avec une pointe d'ironie dans la partout prévoient déjà boycotter voix Laurence Turenne-Fortier, prési- les activités réduites organisées en dente des élèves de l'école secondaire bulle-classe. de Neufchâtel. Et même si certains membres du person- PIERRE-PAUL BIRON Le Journal de Québec nel ne voulaient pas collaborer, les jeunes semblent convaincus que des parents « Il y a déjà pas mal de monde qui s'orga- superviseraient volontiers l'activité. « Il nise des "contre-bals" chez eux plutôt que y a bien des parents qui seraient prêts à d'aller à l'école cette journée-là », confirme organiser ou à donner un coup de main », José Gonzalo, étudiant de l'école secon- ajoute Flavie Légaré. daire De Rochebelle, à Québec. « Tant qu'à payer 100 $ pour rester dans une classe, MANQUE DE VOLONTÉ pas voir nos amis des autres groupes, aussi Parmi ces parents qui prennent le parti bien ne pas y aller. » des jeunes, Frédéric Gonzalo, le père de Et le mot se passe, à Québec comme ail- José. leurs. Plusieurs jeunes à qui Le Journal a « Je les comprends. Payer 100 $ pour aller parlé hier se disent désabusés de voir que s'asseoir dans une classe sans nos amis même si le gouvernement Legault a donné des autres groupes, avec les parents sur son aval, ce sont maintenant les directions Zoom, pour manger des crudités, non mer- d'écoles qui jouent contre eux. ci, ça va aller », déplore le père de famille « Vingt minutes après [l'annonce du gou- qui a dénoncé dans une lettre ouverte « le vernement], on apprenait qu'on n'en aurait manque de volonté des directions ». pas, que ça allait être en bulle-classe, sans Questionnée à cet effet, la direction du nos parents et tout le reste », déplore Flavie Centre de service scolaire des Découvreurs Légaré, qui est dans le comité organisateur a préféré ne pas commenter, n'ayant pas du bal à De Rochebelle. «S'ils l'avaient vrai- eu les détails du plan de match de l'école ment voulu, on en aurait eu, un bal. » De Rochebelle. SACRIFICES Les jeunes en ont contre les explications qu'on leur fournit depuis mardi. Evidem- ment, une activité après le 8 juillet impac- terait les vacances du personnel, mais les élèves rappellent qu'ils ont été touchés eux aussi par les journées de grève du personnel dans les dernières semaines.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 10 juin 2021, page 11 Le Journal de Montréal, 10 juin 2021, page 5

Explosion du nombre de jeunes en détresse à l'urgence Les t. L0 11— eme de sarti'y cn x : ricJ e_ % un an

Même si la pandémie s'essouffle « On a des jeunes qui ont au Québec, des salles d'urgence bien tenu le coup [...], mais on abondent en jeunes aux prises avec a aussi des jeunes très sains, une grande détresse psycholo- confiants, avec une famille sou- gique en lien avec le confinement tenante, qui n'ont pas de diffi- des derniers mois. cultés académiques et sociales, qui ont complètement cassé », MARIE-LISE MORMINA Bureau d'enquête affirme la pédiatre Marie- Claude Roy. Les effets des deuxième et troisième « Les mesures qu'on leur a imposées sont JUILLET-AOÛT 2020 vagues ont été particulièrement dévas- en contradiction avec leur développement. par rapport à 2019 tateurs. Des spécialistes n'hésitent pas à [...] Plus le temps file, plus ils tombent les dire qu'on a atteint un point de rupture de uns après les autres », ajoute-t-elle. la santé psychologique. Sans minimiser l'importance de la lutte « Depuis janvier-février, il y a une espèce à la COVID-19, la Dre Roy plaide pour que d'explosion. C'est une nouvelle vague la Santé publique aborde d'autres enjeux, SEPTEMBRE-OCTOBRE 2020 qui s'amorce pour les prochains mois, les tels que la santé mentale des jeunes. par rapport à 2019 prochaines années », observe la pédiatre Marie-Claude Roy, du Centre hospitalier AMÉLIORATION EN VUE? universitaire (CHU) de Sherbrooke. Un sentiment d'impuissance gagne des ^ 9% Les cas de troubles alimentaires sont pédiatres dans des hôpitaux et les cliniques. JANVIER-FÉVRIER 2021 notamment en forte hausse depuis « On veut être présent pour par rapport à 2020 quelques semaines (voir autre texte). nos jeunes, mais en même temps, La DTe E. Lila Amirali, cheffe du dépar- quand je veux un support psy- tement de psychiatrie au CHU Sainte-Jus- chologique pour mon patient au tine, a vu cette hausse de la détresse psy- public, il y a des listes d'attente •40% chosociale s'installer tranquillement après infinies », déplore Marie-Claude SOURCE: INESSS la première vague. Roy. « C'est difficile pour les jeunes, particu- Le ministre de l'Éducation, lièrement pour les 12 à 14 ans », dit-elle. Jean-François Roberge, a annon- Les plus récents chiffres rendus publics cé le 2 juin qu'un retour à la nor- par l'Institut national d'excellence en santé male dans le réseau scolaire est et services sociaux (INESSS) montrent fortement envisagé pour la pro- que, pour les deux premiers mois de 2021, chaine rentrée scolaire. les admissions des jeunes à l'hôpital pour Ce sera un grand soulagement un problème de santé mentale pour ceux en souffrance psycho- ont grimpé de 40 % par rapport sociale, estime E. Lila Amiral à la même période un an plus « Mais pour ceux qui ont un trouble psy- tôt. chiatrique, on aura un grand travail pour les accompagner », ajoute-t-elle. DES JEUNES ONT a CASSE

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l'école de traiter de tout ou mettre. presque. Un problème sans solution Tout cela part d'une bonne pleinement satisfaisante? intention, mais... Peut-être. Comme le nombre d'heures Tout de même, se pour- est limité, tous ces nouveaux rait-il qu'un des problèmes sujets reçoivent forcément de l'école moderne soit des traitements superficiels. qu'en voulant parler de tout, D'où cette désagréable souvent pour d'excellentes impression qu'on enseigne raisons, elle s'éparpille dans souvent à nos enfants non toutes les directions? joseph.facalOquebecormed ia.com pas comment penser, mais quoi penser. Éduquer demande du temps. Endoctriner est plus rapide puisque la «bonne ré- Éducation: Qui trop ponse » est connue d'avance : il suffira à l'enfant de mémo- embrasse mal étreint riser la cassette. Jadis, l'école m'enseignait Non, ceci n'est pas une écrire, à compter. la curiosité et la confiance. chronique nostalgique. On me donnait des bases Je suis frappé par le de culture scientifique, manque de curiosité et l'an- Non, ceci n'est pas un plai- historique et géographique, xiété de beaucoup de jeunes doyer pour un retour au « bon ainsi que de l'éducation d'aujourd'hui. vieux temps ». physique. Jadis, l'école m'enseignait J'ai cependant la convic- Les matières étaient peu le doute. tion que le passé peut nous nombreuses. On avait le Je suis frappé par les apprendre des choses, et que temps d'approfondir. certitudes de beaucoup de tout changement n'est pas Regardez maintenant la jeunes... qui s'effritent après forcément un progrès. tendance qui prévaut au- deux questions. jourd'hui. Jadis, l'école m'enseignait TOUT La pollution est un pro- des savoirs objectifs, et mes On parle beaucoup de la blème? Parlons-en â l'école. parents se chargeaient des piètre qualité du français de Les autochtones vivent valeurs morales. nos enfants et des faiblesses des situations dramatiques? Je suis frappé par le conte- de leur culture générale. Parlons-en à l'école. nu très idéologique et mo- On multiplie les explica- Nos enfants sont plongés ralisateur de bien des cours tions globalement justes : dans une société hypersexua actuels, comme ceux des faiblesse des aspirants au lisée? Parlons-en à l'école. curés d'avant ma jeunesse. métier d'enseignant, mau- Le racisme demeure un Et forcément, plus on vaises méthodes, indifférence fléau? Parlons-en à l'école. multiplie les sujets, moins il des gouvernements, etc. La diversité religieuse reste moins de temps pour la Je concède aussi que la soulève des défis? Parlons-en langue. belle éducation classique de à l'école. ÈPARPILLEMENT jadis était réservée à une Les réseaux sociaux créent élite. une dépendance toxique? Je sais, je sais, les temps Je soumets maintenant au Parlons-en à l'école. ont changé. débat une dimension qui me Nos jeunes gèrent mal Bien des parents se fient à semble négligée. leurs finances? Parlons-en à l'école pour se décharger de Je repense à mon propre l'école. leurs responsabilités. parcours scolaire. Vous comprenez l'idée. Dans des sociétés com- Jusqu'au cégep, qu'est-ce Dans des sociétés de plexes et diversifiées, il y a aussi de la confusion sur qu'on m'enseignait à l'école? plus en plus complexes et Pas de changement à On m'enseignait à lire, à confuses, on demande à les savoirs de base à trans- moins d'une stabilisation

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Le Journal de Québec, 10 juin 2021, page 24 Le Journal de Montréal, 10 juin 2021, page 30

Les professeurs doivent valoriser leur propre vocation:

Dans les pages du Journal du 7 juin trop grand nombre d'entre eux agit sède une tenue: non seulement dans dernier, l'enseignant Jocelyn Desaul- aussi de cette façon. l'habillement, mais dans la manière de niers revenait sur les résultats désas- Le professeur véritable n'est pas, se tenir, de parler et d'interagir avec treux au test de français des futurs comme beaucoup le croient dans le ses élèves. professeurs au secondaire. Pour y réseau de l'éducation, un pédagogue trouver une explication, il proposait branché qui doit niveler vers le bas UN MODÈLE une lecture axée sur la « logique du pour s'ajuster à ses élèves. S'il veut Il doit être un modèle qui pousse jeu de marché », notant qu'il « n'y a retrouver son statut et le respect que â l'élévation, qui montre à quoi res- aucun gain à faire dans la hiérarchie la société a le devoir de lui rendre, semble un homme ou une femme com- sociale en devenant prof ». le professeur doit lui-même plet, qui a de la classe et qui détient Face a des programmes aux admis- d'abord apprendre à se res- le sens de l'ouverture à l'autre et de la sions-restreintes et qui mènent à une pecter en assumant ce curiosité sur le monde. Le professeur doit incarner chaque jour un pilier du reconnaissance sociale importante. qu'il est vraiment. Mais, dur désir de durer; Il est un passeur, un les professeurs seraient victimes en pour cela, il nous maillon dans ia chaîne des générations étant':< traités comme des commis de faudra retrouver un qui se trouve conscient de se vouer dépanneur » par le gouvernement. _es idéal en perdition â ses élèves gour assurer ya suite du étudiants talentueux se détourneraient depuis fort long- monde . le cette profession pour se tourner temps. Attention ,e le suis oas a• train de "ers des programmes débouchant sur Qu'est-ce que dire que es professeurs actuels sont les emplois valorisés et payants. cela veut dire? Cela signifie indifférents au sort de leurs élèves. Je RESPONSABLES DE LEURSORT qu'un profes- suis parfaitement conscient que oon i nous ne pouvons dédouaner les seur n'est pas nombre d'entre eux se vouent corps et gouvernements successifs de leur quelqu'un qui âme à ces derniers. responsabilité à l'égard de la qualité se laisse tutoyer, Mon propos veut simpiemera sou- des professeurs, il faut noter ceci: les qui s'habille en ligner le fait qu'ils ne s'y prennent professeurs eux-mêmes sont aussi res- mou, qui lit peu, souvent pas de la bonne manière, en ponsables de leur propre sort. S'ils sont qui s'exprime mai, cherchant à toujours s'adapter â-l'élève traités en commis de dépanneur, c'est qui zombifie ses au lieu de le pousser vers le haut. C'est peut-être bien souvent parce qu'un élèves à coups de ce sens de l'école comme lieu d'éléva- diapositives et qui ne tion que nous devons retrouver, et au maîtrise pas sa matière. plus vite. Le professeur véritable est un passionné, un érudit, Philippe Lorange sui abhorre les écrans et qui pos- Bachelier en Science politique et philosophie Université de Montréal

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IF CHAT BOi TE twitter.com/WChaLliotte2012 1.es étudiants commencent à en avoir ras-le-bal.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 10/06/2021 Fin de session au Parlement de Québec : la COVID-19 qui fait déborder le vase | Coronavirus | Radio-Canada.ca

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Analyse Fin de session au Parlement de Québec : la COVID-19 qui fait déborder le vase

Le premier ministre Francois Legault avec le directeur national de santé publique, Horacio Arruda PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Alex Boissonneault 4 h 01 | Mis à jour à 8 h 01

Il n’y a pas que dans les cégeps et les universités qu'on termine la session avec l’espoir d’enfn tourner la page sur la pandémie. En quittant l’Assemblée nationale cette semaine, plusieurs députés espèrent qu’ils pourront enfn dire adieu au régime d’exception imposé par la COVID-19 depuis plus d’un an.

Évidemment, il est encore trop tôt pour dire si la rentrée parlementaire sera « normale » cet automne. Mais déjà, on entend dans les partis qu’il serait difcile, voire impossible, d’accepter que les règles soient plus strictes pour les élus que dans les autres sphères de la société.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800329/fin-session-assemblee-nationale-covid-deputes-alex-boissonneault 1/3 10/06/2021 Fin de session au Parlement de Québec : la COVID-19 qui fait déborder le vase | Coronavirus | Radio-Canada.ca Aucun député ne regrettera la tyrannie du virus, mais c’est surtout dans l'opposition que le trop-plein de la COVID-19 se fait sentir. Parce qu’il faut bien le dire, pour le gouvernement, le régime pandémique comporte quand même certains avantages.

Service minimum

Rappelons que le Parlement au temps de la COVID-19, c’est 37 députés au Salon bleu, et un premier ministre présent aux périodes de questions seulement deux jours sur trois (ou deux sur quatre lors des semaines de travaux intensifs). C’est aussi une disette de contacts entre les journalistes et les élus.

Ce que ça veut dire, c’est que depuis un an, il n’y a plus ou presque plus de mêlées de presse avec les ministres. Quand un élu veut s’adresser aux journalistes, il les convoque et se présente au micro, à bonne distance. Une pratique qui, on s’en doute, n’a rien pour indisposer le conseil des ministres, qui peut contrôler le message et éviter les sujets glissants.

François Legault a beau répéter qu’il est un exemple de transparence et de disponibilité, il n’empêche qu’il répond généralement aux questions des médias deux fois par semaine, durant deux séances allant de 20 à 60 minutes, qui comprennent la déclaration d’introduction et les échanges avec la presse anglophone. C’est bien moins qu’avant la pandémie, ou même qu'au pire de la crise l’an dernier. De leur côté, les partis d'opposition ont droit au même nombre de séances pour questionner le premier ministre, qui leur répond avec moins de détails, et un peu plus de verbiage.

Et évidemment, lorsqu’il s’adresse aux médias, la plupart du temps, le chef caquiste est fanqué de la santé publique pour faire le point sur la COVID-19, pour présenter son plan de match COVID-19, pour répondre aux questions sur la vaccination contre la COVID-19, et pour se féliciter du recul de la COVID-19.

Un collègue rappelait par ailleurs que, quand ça se corse, le gouvernement peut toujours se rabattre sur la santé publique, ce qu’il ne s’est pas privé de faire. Une consigne est mal accueillie ou paraît incohérente? C’est la faute du Dr Arruda!

Casse-tête pour l’opposition

Cela a déjà été dit : pas facile pour les adversaires du gouvernement de se démarquer durant la pandémie. On n'en a que pour les enjeux de santé, et le gouvernement est seul à prendre les décisions qui intéressent véritablement la population.

Ce dont on a moins entendu parler en revanche, c’est de la lourdeur logistique que représente le régime COVID-19 au Parlement. C’est le cas par exemple quand les partis veulent questionner le gouvernement en chambre sur les dossiers chauds, mais que les ministres sont triés sur le volet pour respecter le quorum.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800329/fin-session-assemblee-nationale-covid-deputes-alex-boissonneault 2/3 10/06/2021 Fin de session au Parlement de Québec : la COVID-19 qui fait déborder le vase | Coronavirus | Radio-Canada.ca Les règles de la COVID-19 sont un bon prétexte pour éviter de présenter au Salon bleu quand la commissaire à l’éthique vient de déposer un rapport accablant sur son compte. Ou Andrée Laforest quand les oppositions veulent parler de la crise du logement.

« Combien de députés j’ai entendu se plaindre de s’être déplacés à Québec pour rien… parce qu’il n’a pas pu poser de question sur son dossier, parce que le ministre n’était pas là », déplore un élu, qui espère éviter les mêmes maux de tête à la rentrée.

Un nécessaire retour à la vie normale

« Je prie tous les jours pour qu’on ne soit pas en COVID-19 en septembre », lance un stratège politique qui admet qu’une quatrième vague ne serait pas loin de la catastrophe pour les partis d’opposition. Il est d’avis qu’en pleine année préélectorale, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour assurer la réélection de la CAQ. Le peuple tend à se ranger derrière le chef en temps de crise.

Évidemment, si la santé publique impose un nouveau régime COVID-19 aux élus, tout le monde devra prendre son mal en patience. Mais dans le cas contraire, il est clair dans l’esprit de tout un chacun que l’entente actuelle sur le fonctionnement du Parlement ne tiendra plus.

Ni le PLQ, ni QS, ni le PQ n’accepteront que le gouvernement fasse du zèle avec un virus qui a le dos large. « Pas question que les règles soient plus strictes pour nous que pour les étudiants du cégep », nous répètent à peu près dans les mêmes termes autant les élus que les conseillers des partis d’opposition. Si la rentrée est normale dans les établissements d’enseignement, ça devrait être la même chose à l'Assemblée nationale.

Si le gouvernement se laisse quand même tenter par la voie des règles strictes, ce qui est peu probable, la résistance sera farouche. La CAQ pourrait aussi devenir son pire ennemi un an avant le scrutin d’octobre 2022.

Comme le rappelait une source, aux yeux du public, un bon père de famille en temps de crise prend rapidement des allures paternalistes avant les élections.

Alex Boissonneault

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800329/fin-session-assemblee-nationale-covid-deputes-alex-boissonneault 3/3 10/06/2021 Pénurie de main-d'œuvre au Québec : « Les entreprises doivent se prendre en main » | Radio-Canada.ca

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Pénurie de main-d'œuvre au Québec : « Les entreprises doivent se prendre en main »

Le ministre du Travail souligne que le niveau de productivité du Québec est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Valérie Gamache 4 h 00 | Mis à jour à 7 h 36

Face à la pénurie de main-d'œuvre, le ministre du Travail du Québec Jean Boulet invite les entreprises à prendre leur part de responsabilité. Le ministre veut leur passer le message que l'immigration n'est pas la seule solution pour répondre à leurs besoins.

« On estime que 22 % de nos besoins dans les 10 prochaines années seront comblés par des personnes immigrantes », précise le ministre.

Il y avait 148 000 postes vacants au Québec au dernier trimestre de 2020, selon Statistique Canada, et la tendance est loin de s'inverser. « De 2019 à 2023, on prévoit 600 000 départs à la retraite. Si on https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800328/penurie-main-oeuvre-entreprises-responsabilite-ministre-travail-boulet 1/3 10/06/2021 Pénurie de main-d'œuvre au Québec : « Les entreprises doivent se prendre en main » | Radio-Canada.ca additionne ces départs à la création anticipée de 150 000 emplois, cela représente 750 000 postes à combler », explique Jean Boulet.

« On est à une étape où les entreprises doivent se prendre en main. »

— Jean Boulet, ministre du Travail

Le déf n'est pas impossible à relever, mais les entreprises doivent d'abord faire un examen de conscience, juge le ministre. « Il y a seulement 25 % des processus d'afaires au Québec qui sont automatisés, contre 55 % aux États-Unis. Malgré ça, un sondage de la Commission des partenaires du marché du travail démontre que 60 % des entreprises considèrent qu'elles sont à niveau en ce qui concerne les technologies », constate-t-il.

Il estime que ce retard a un impact sur le niveau de productivité du Québec, qui se situe sous la moyenne des 20 pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). « Le taux de productivité du Québec est à 64 $ de l'heure travaillée, alors qu'en Ontario, c'est 68 $. Et en moyenne pour les pays de l'OCDE, c'est à peu près à 84 $ de l'heure », ajoute M. Boulet.

Pour combler le retard, le ministre a mis en place un programme par lequel le gouvernement rembourse, sous forme de subvention salariale, jusqu'à 85 % des dépenses liées à la réorganisation du travail et toute la formation qui découle de l'acquisition de nouvelles technologies.

« On va devoir prendre en considération l'immigration, mais il faut d'abord épuiser notre capacité à intégrer les personnes qui sont disponibles ici au Québec. »

— Jean Boulet, ministre du Travail

Intégrer les travailleurs disponibles

Le ministre estime aussi que les patrons ont encore des eforts à faire pour aller chercher les travailleurs qui sont disponibles. Il évoque l'embauche de personnes handicapées qui requièrent certaines adaptations de la part des entreprises.

Et puis, il y a les personnes qui ont un casier judiciaire, pour lesquelles il est souvent difcile de trouver un emploi. « Il y a encore de la stigmatisation et des préjugés défavorables par rapport à leur intégration », dit Jean Boulet.

Le ministre rappelle que le taux de chômage des personnes immigrantes qui habitent au Québec depuis moins de cinq ans est encore de 16,5 %. Depuis que le plan d'action sur la main-d'œuvre du gouvernement a été lancé en 2019, 223 000 personnes ont pu être intégrées au marché de l'emploi grâce à diférents programmes, mais c'est insufsant pour combler le défcit de travailleurs.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800328/penurie-main-oeuvre-entreprises-responsabilite-ministre-travail-boulet 2/3 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

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La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique

Les règles encadrant le renouvellement et la sortie de l'état d'urgence sanitaire ne font pas consensus.

Le cabinet du ministre Christian Dubé indique que seule la Loi sur les services de santé et les services sociaux est visée par la consultation qui sera lancée cet été (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

David Rémillard 6 h 05 | Mis à jour à 7 h 35

Alors que les partis d'opposition sont unanimes pour réclamer la fn de l'état d'urgence sanitaire en cette période de déconfnement, le gouvernement caquiste ne démontre pas d'appétit à moderniser la Loi sur la santé publique, qui lui a permis de s'arroger et de reconduire des pouvoirs exceptionnels depuis plus de quinze mois.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 1/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca Le ministre de la Santé, Christian Dubé, annonçait cette semaine sa volonté de revamper la Loi sur les services de santé et les services sociaux.

En entrevue au Journal de Québec, il a dévoilé le souhait de consolider la banque de données centralisée mise sur pied durant la pandémie et à mettre fn au traitement de l'information en silo dans le réseau de la santé. Ces pratiques ont été rendues possibles grâce à la fexibilité exceptionnelle oferte par la déclaration de l'état d'urgence sanitaire, toujours en vigueur au Québec.

Des consultations particulières seront lancées cet été avec divers experts dans le but de présenter un projet de loi l'automne prochain, confrmait-il lors de cette même entrevue.

Pas prévu

Il n'est cependant pas question d'en profter pour moderniser la Loi sur la santé publique, a-t-on indiqué à Radio-Canada. Cette loi, distincte, encadre notamment le déclenchement de l'état d'urgence sanitaire et son renouvellement.

C'est à partir de celle-ci que le gouvernement Legault a pu modifer plusieurs règles du jeu durant la pandémie. Contrats de gré à gré, suspension des conventions collectives du personnel de la santé, amendes et couvre-feu font partie des moyens qui ont été déployés pour lutter contre la COVID-19 en vertu de ces pouvoirs spéciaux.

Invité à préciser s'il entendait toucher à cette législation dans le cadre de ses travaux cet été, le cabinet du ministre Christian Dubé a répondu que ce n'est pas au menu.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 2/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

Le gouvernement Legault gouverne en vertu de l'état d'urgence sanitaire depuis le 13 mars 2020 (archives). PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

« Nous parlons de notre loi cadre, la Loi sur les services de santé et les services sociaux », a écrit Marjaurie Côté-Boileau, attachée de presse du ministre. « L’intention du ministre est davantage de pérenniser certains outils de gestion de la pandémie et de la vaccination. »

Le gouvernement n'a pas dit s'il souhaitait s'y pencher ultérieurement. Le cabinet du ministre Dubé a toutefois afrmé qu'il respectait « rigoureusement » les dispositions de la Loi sur la santé publique depuis le début de la pandémie.

« Faille » dans la loi

Or les critiques sont nombreuses et sévères à l'endroit de l'interprétation qu'en fait la Coalition avenir Québec (CAQ). D'emblée, personne n'est contre le fait que le premier ministre l'ait invoquée pour déclarer l'état d'urgence sanitaire, le 13 mars 2020, quand le coronavirus est arrivé dans la province.

Les doléances concernent plutôt son renouvellement systématique. Par décret, cet état d'urgence a été renouvelé unilatéralement à chaque tranche de 7 à 10 jours, sans arrêt depuis 15 mois.

Le gouvernement se base sur l'article 119 de la loi pour procéder de la sorte. Ce paragraphe prévoit qu'un gouvernement peut renouveler l'état d'urgence sanitaire tous les 10 jours, sans consulter les parlementaires. La CAQ aurait pu choisir une autre option, laquelle consiste à reconduire l'état d'urgence pour des périodes de 30 jours, mais à condition d'en débattre avec tous les élus de l'Assemblée nationale.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 3/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

Louis-Philippe Lampron, professeur à la Faculté de droit de l'Université Laval. PHOTO : RADIO-CANADA

L'expert en droit administratif et professeur à l'Université Laval, Louis-Philippe Lampron, parlait en avril dernier d'une « faille gigantesque » dans la loi, qui ne lui semble pas conçue pour des crises aussi prolongées que celle de la COVID-19.

Il estimait que le gouvernement ne respectait pas l'esprit de l'article, lequel précise pourtant des délais, tout en concédant que celui-ci était rédigé de façon à ce que la CAQ puisse en faire l'application actuelle.

Il invitait les oppositions à y voir et à rétablir « des garde-fous » démocratiques. Joint cette semaine, son opinion n'a pas changé.

Article 119

L’état d’urgence sanitaire déclaré par le gouvernement vaut pour une période maximale de 10 jours, à l’expiration de laquelle il peut être renouvelé pour d’autres périodes maximales de 10 jours ou, avec l’assentiment de l’Assemblée nationale, pour des périodes maximales de 30 jours.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 4/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

La chefe libérale, , réclame la levée de l'état d'urgence sanitaire (archives). PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Enquête publique

Chez les partis d'opposition, qui ont repris la balle au bond ces dernières semaines, il y a actuellement consensus sur le fait que l'état d'urgence sanitaire doit être levé, surtout que la province est en plein déconfnement. La CAQ répète qu'elle n'envisage pas d'y mettre un terme avant la fn de l'été, lorsque la majorité de la population aura reçu deux doses de vaccin.

Le Parti libéral du Québec réclame depuis des mois une enquête publique indépendante sur la gestion de la pandémie afn d'en dégager « des constats ». Sa chef Dominique Anglade déplore que Christian Dubé veuille déposer un projet de loi avant même d'avoir procédé à cet exercice.

Quant à la Loi sur la santé publique, Mme Anglade avait dénoncé l'interprétation de l'article 119 par la CAQ, plus tôt ce printemps. Relancée sur le sujet mercredi, la pilote libérale était toujours d'avis que le texte devrait « être revu pour éviter des renouvellements systématiques sans débats parlementaires ».

« Grotesque »

Chez Québec solidaire, on propose à court terme de créer une loi transitoire afn de sortir le Québec de l'état d'urgence sanitaire tout en conservant quelques outils.

Son leader parlementaire, Gabriel Nadeau-Dubois, croit en efet qu'il peut être utile de maintenir certains pouvoirs exceptionnels puisque la pandémie n'est pas terminée, mais pas « tous les pouvoirs ». https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 5/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

Gabriel Nadeau-Dubois ne s'oppose pas au maintien de certains pouvoirs exceptionnels d'ici la fn de la pandémie (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FANNIE BUSSIÈRES MCNICOLL

« Il y a plein de pouvoirs dont il est vrai de dire que le gouvernement a besoin. Mais ces pouvoirs-là ne devraient pas être conditionnels au fait qu'il y a un état d'urgence sanitaire total », a-t-il expliqué en entrevue, citant en exemples le port du masque en certaines circonstances et l'encadrement des rassemblements privés.

Plus largement, la deuxième opposition ferait de l'article 119 « une bataille prioritaire » si la Loi sur la santé publique était revue, le qualifant d'« anomalie démocratique ».

« Ce n'est pas normal qu'un gouvernement puisse se donner, à lui-même, carte blanche. C'est grotesque comme situation. »

— Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin et porte-parole de Québec solidaire

Au Parti québécois (PQ), le sentiment est tout aussi vif à l'efet que l'état d'urgence sanitaire a assez duré. Son prolongement malgré le déconfnement représente « un mépris de la démocratie », a dit le chef Paul St-Pierre-Plamondon en point de presse, mercredi.

Conscient que l'heure est aux vacances et aux terrasses, le chef péquiste dit noter l'enjeu « au procès- verbal » pour la suite. « Un gouvernement qui maintient l'urgence sanitaire, alors qu'il n'y a objectivement pas d'urgence, ce n'est pas un détail », a-t-il martelé.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 6/8 10/06/2021 La CAQ n'a pas l'intention de revoir la Loi sur la santé publique | Coronavirus | Radio-Canada.ca

« Ça devrait être une source d'inquiétude pour tout le monde, en ce moment. »

— Paul St-Pierre-Plamondon, chef du Parti québécois

Sur l'encadrement de l'état d'urgence, le PQ joint donc sa voix à celles des deux autres oppositions. Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine et critique du PQ en matière de santé, soutient qu'il « est incontestable qu'il faut revoir la Loi sur la santé publique ».

Sans partisannerie

Non seulement il voit des lacunes sur le renouvellement de l'état d'urgence, mais il ajoute que des balises sont nécessaires pour encadrer la sortie de ce système de gouvernance exceptionnel. Le PQ demande d'ailleurs depuis près de trois semaines l'établissement de critères objectifs pour déterminer la fn de l'état d'urgence.

Joël Arseneau souhaite que l'état d'urgence soit mieux balisé (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / DANIEL COULOMBE

Si M. Arseneau estime que le gouvernement « a le devoir » de se pencher sur une révision de la loi, il croit tout de même que les élus devront se donner « un minimum de recul » avant de procéder à des changements. « Mais il ne faudra pas attendre non plus la prochaine crise », nuance-t-il.

Le député péquiste appelle l'ensemble des élus à s'élever au-dessus de la partisannerie dans ce débat, rappelant qu'il s'agit de préserver la santé de la population. Reste qu'il « faudra rapidement préparer la prochaine [pandémie] ». https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1800155/loi-sante-publique-urgence-sanitaire-modernisation-christian-dube 7/8 10/06/2021 Le ministre Éric Caire a fait un rêve…. | Actualité gouvernementale

PROJET DE LOI 95 : DONNÉES LE MINISTRE ÉRIC CAIRE A FAIT UN RÊVE….

(LCP) L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le projet de loi 95 modifiant la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement et d'autres dispositions législatives. Le débat qui a précédé a été l’occasion pour le parrain de cette pièce législative d’y aller d’une anecdote. Il a rendu hommage à son collègue Christian Dubé.

« Quand le premier ministre m'a fait l'honneur de me nommer ministre délégué à la Transformation numérique, j'ai eu le privilège de travailler avec un homme exceptionnel, qui est actuellement le ministre de la Santé, et qui a été pour moi, excusez l'anglicisme, mais un coach, un coach qui m'a enseigné la chose suivante, il dit : la première chose, tu fais l'état des lieux. La deuxième chose, tu détermines ce qui est urgent, ce qui est important puis ce qui va devenir nécessaire éventuellement. C'est ce que j'ai fait, puis j'ai suivi religieusement les conseils », a-t-il dit.

Dans le P.L. 95, le ministre crée la fonction de chef gouvernemental de la transformation numérique. « Il ne s'agit pas d'une nouvelle structure, d'une part, il s'agit d'une nouvelle fonction, d'un nouveau pouvoir qu'on va attribuer au dirigeant principal de l'information qui, lui, pourra la déléguer à un membre de son organisation », explique Éric Caire.

« Ces pouvoirs-là sont les suivants : d'abord, par le biais de la présidente ou président du Conseil du trésor, de s'assurer que les organismes publics du gouvernement du Québec sont à même de produire des plans de transformation numérique. Le plan de transformation numérique va servir à quoi? Va servir à faire cette espèce d'autodiagnostic des organismes publics de quel est l'état de situation. »

Il ne veut plus voir des « organismes publics qui se dirigent dans toutes sortes de directions, qui prennent toutes sortes de décisions qui ne sont pas cohérentes, qui ne sont pas en cohésion avec la vue d'ensemble que doit avoir le gouvernement du Québec quand on parle de transformation numérique, dont le maître mot est l'interopérabilité », dit-il.

Le projet de loi veut donner au gouvernement la « capacité-là de simplifier la vie des citoyens, de faire des communications qui sont plus sécuritaires, de voir à ce qu'il y ait moins d'informations qui ne sont pas nécessaires qui circulent ». https://lcp-lag.com/article/le-ministre-eacute-ric-caire-a-fait-un-r-ecirc-ve-hellip--38676?key=94ed573eeb235dfaff9bcf23a22c5119 1/2 10/06/2021 Le ministre Éric Caire a fait un rêve…. | Actualité gouvernementale

Puis, il a conclu en exprimant un souhait. « J'ai le rêve un peu fou d'un citoyen qui, d'une façon complètement anodine, ira sur son dossier citoyen, sur son téléphone intelligent, ira transiger avec l'État comme si tout ça était naturel et allait de soi, terminera sa transaction, se rendra compte qu'on est un dimanche à 2 heures ou un mercredi soir à minuit puis que ça n'a pas d'importance parce que le service, il est là 24 heures sur 24, sept jours sur sept, que ça aura été simple, que ça aura été convivial, que ça aura été à la hauteur de ce que devraient être les services numériques du gouvernement pour nos concitoyens. » -30-

https://lcp-lag.com/article/le-ministre-eacute-ric-caire-a-fait-un-r-ecirc-ve-hellip--38676?key=94ed573eeb235dfaff9bcf23a22c5119 2/2 10/06/2021 Le plus gros du travail reste à venir | Actualité gouvernementale

PROJET DE LOI 95 : DONNÉES LE PLUS GROS DU TRAVAIL RESTE À VENIR

(LCP) On a assisté à une rare unanimité lors de l’adoption du projet de loi 95 modifiant la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement et d'autres dispositions législatives. L’opposition a voté en faveur ce qui n’a pas empêché les porte-parole d’y aller de leurs mises en garde amicales à l’endroit du ministre Éric Caire.

Pour le député Gaétan Barrette du Parti libéral, « un premier problème principal qu'il va avoir, c'est le budget. Le deuxième problème qu'il va avoir, le ministre, c'est les bâtons qu'il aura dans ses roues de la part de ses collègues », dit l’ex-ministre de la Santé.

On sait que Christian Dubé pense à rafraîchir sa loi pour moderniser l’informatisation de son propre ministère. Gaétan Barrette tend l’oreille. « Je regarde ce que le ministre de la Santé dit actuellement, puis ça va entrer en collision avec ce que le ministre délégué à la Transformation numérique veut faire avec 95 », dit-il.

« Le projet de loi, c'est une bonne affaire. Je suis d'accord avec ce projet de loi. Le défi, c'est que la personne qui sera à la tête de ça ait la connaissance et la compétence nécessaire, l'autorité et le budget pour amener ça à destination. Sinon, ce qui nous attend, c'est une cacophonie numérique nouvelle, et on n'a pas les moyens de se payer ça. »

Pour le député de Québec solidaire, il faudrait penser à mieux rémunérer les experts que le gouvernement embauche. Il serait moins difficile les garder à son service.

« Il faudrait aussi qu'on pense à habiller Jacques… pas déshabiller Jacques pour habiller Jean. Parce que si le gouvernement forme du monde puis que tous ces gens-là s'en vont au privé après, ce sera très bien pour le privé, mais on se tire dans le pied au gouvernement. »

Le ministre « est fier de son projet de loi, il a raison. Mais je lui dirais que le gros du travail est probablement devant et non derrière lui. Alors, on va suivre ça avec attention », conclut le député de Rosemont.

Le député du Parti québécois reconnaît avoir été sceptique au moment des consultations, mais il a connu son chemin de Damas. https://lcp-lag.com/article/le-plus-gros-du-travail-reste-agrave-venir-38677?key=94ed573eeb235dfaff9bcf23a22c5119 1/2 10/06/2021 Le plus gros du travail reste à venir | Actualité gouvernementale

« Le ministre ainsi que les collègues qui étaient membres de cette commission ont pu faire le tour des interrogations que nous avions. Et à la lumière des travaux que nous avons faits, il est devenu clair pour nous que les réponses ont été satisfaisantes et éclairantes et qu'au final le projet de loi 95 est une bonne voie pour moderniser l'État québécois, l'aider à faire cette véritable transition vers le numérique, et se donner les garde-fous nécessaires, et surtout les ressources pour y arriver », conclu l’élu de René-Lévesque. -30-

https://lcp-lag.com/article/le-plus-gros-du-travail-reste-agrave-venir-38677?key=94ed573eeb235dfaff9bcf23a22c5119 2/2 Le Journal de Québec, 10 juin 2021, page 36

Une tn11e cour rénovée Grâce à une remise en argent de 55000 $ offerte par le Comité coopération et Fonds d'aide au développement du milieu (FADM) de la Caisse Desjardins des Chutes Montmorency, la cour de l'École primaire aux Quatre-Vents de l'arrondissement Beauport à Québec, sera réno vée. D'une valeur estimée à plus de 250 000 $, les travaux débuteront après la fin de l'année scolaire, soit le 28 juin. Deux nouvelles aires de jeux y seront conçues, beaucoup d'arbres y seront plantés, une section comptine pour la maternelle, de nouvelles balançoires et une classe extérieure s'ajouteront, en plus d'un espace de repos. En plus de la Caisse, de nom- breux autres partenaires participent au projet, dont la Ville de Québec, les députés du secteur, Jean-François Simard et Julie Vignola, le minis- tère de l'Éducation et quelques partenaires privés. Sur la photo, David-Étienne .tel . i er, directeur de i' École aux Quatre-Vents; ..:eanne d'Arc Lefrançois, présidente du Comité coo- pération et FADM de la Caisse Desjardins des Chutes Montmorency, accompagnés d'élèves de la première et deuxième année de l'école.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Soleil (Numérique), 10 juin 2021, page A4

leSoleil L'ultime casse-tête des bals de finissants

j'organise un bal pour 50 % des jeunes?» demande le ISABELLE MATHIEU directeur Lehoux. LE SOLEIL Les équipes de direction, les enseignants, le personnel de soutien : tout le monde est à bout de souffle, peu Planifier des bals à 250 finissants alors que le virus importe l'école. Est-ce réaliste de demander au circule toujours, que des classes doivent encore être personnel d'organiser un bal en quelques semaines et de confinées? Certaines écoles secondaires risquent de repousser des vacances planifiées pour encadrer et trouver que le jeu n'en vaut pas la chandelle. assister à l'événement, demande le directeur.

L'annonce du gouvernement Legault mardi de Les écoles peuvent aussi se poser des questions sur permettre des bals extérieurs, sans masque ni leurs responsabilités en cas de débordement envers des distanciation, à partir du 8 juillet semble avoir ajouté une jeunes qui ne sont plus leurs élèves, une fois l'année pression sur les épaules des directions d'école et une scolaire terminée. déception pour plusieurs jeunes, a pu constater Le Soleil, lors d'un coup de sonde dans quelques milieux. Le Collège de Lévis sonde ses jeunes finissants pour arriver au meilleur scénario pour eux, dans les Elle a aussi généré énormément d'interrogations : des contraintes actuelles. «C'est certain qu'il va y avoir une écoles contactées sur la Rive-Nord et en Beauce se sont remise de diplômes digne de ce nom et on veut que tous dites incapables de donner des détails, puisqu'elles puissent signer les albums de tout le monde avec leur attendaient des réponses à plusieurs questions avant de crayon, décrit David Lehoux. Pour le reste, dans une prendre une décision. semaine, on va être où, on ne le sait malheureusement pas.» «On les aime nos jeunes et on veut le mieux pour eux, on veut qu'ils quittent en étant le plus fiers possible d'eux, insiste David Lehoux, directeur général du Collège de ÊTRE LÀ POUR APPLAUDIR Lévis, une école privée qui compte 200 finissants. Mais si je fais un événement en grand groupe et une éclosion À l'école secondaire publique Pointe-Lévy, qui compte ressort de ça, qu'est-ce que ça va donner?» 500 finissants, on garde le cap vers la journée spéciale pour les 5e secondaire, le 21 juin. Environ 430 jeunes se Le virus de la COVID-19 est toujours présent dans les sont inscrits jusqu'à maintenant. En matinée, les jeunes écoles, notamment en Chaudière-Appalaches, rappelle le sont invités à venir à l'école pour un «tapis rouge» le directeur général. «On a nos règles très sévères à l'école, plus fastueux et animé possible, dans leurs robes et mais les jeunes ont recommencé à se voir la fin de habits chics. Après un dîner commun en respectant les semaine, rappelle-t-il. Et je ne les critique pas : ça fait un bulles-classes, l'après-midi sera occupé par une an et demi qu'ils sont dans leur sous-sol, avec leur cérémonie protocolaire de remise de diplômes, avec famille!» toges et mortiers, sur le terrain de l'école secondaire, un événement webdiffusé pour les parents. La campagne de vaccination pour les 12-17 ans bat son plein, mais chaque école doit attendre son tour. Pour le Après l'annonce des bals à 250 personnes, quelques Collège de Lévis, par exemple, la vaccination scolaire se jeunes sont venus voir Lise Bergeron, la technicienne en fera le 14 juin au Centre des congrès de Lévis. Les jeunes loisirs responsable de la cérémonie de fin d'études. «Il y qui, à ce moment, seront en isolement après avoir été en a en a une qui était vraiment déçue, jusqu'à ce qu'elle se contact avec un cas positif devront décaler leur rende compte qu'après le 8 juillet, elle s'en va dans un vaccination chalet avec sa famille et qu'elle ne serait même pas là», raconte Mme Bergeron. Avant même le début juillet, les finissants seront mobilisés par leurs boulots d'été. Plusieurs seront aussi partis en vacances avec leurs parents, qui ont souvent fait des réservations il y a déjà plusieurs mois. «Est-ce que

Oui, s'habiller, se coiffer, se maquiller tôt le matin peut avoir un côté saugrenu, convient la technicienne en loisirs. «Mais l'important, c'est qu'on va être là pour vous applaudir, quelle que soit l'heure», lance-t-elle.

À l'école secondaire Marcelle-Mallet, toujours à Lévis, le plan de match reste inchangé. La journée des finissants a d'ailleurs lieu jeudi, le 10 juin. Le 21 juin, se sera le défilé des finissants.

Organiser un événement avec les parents est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. «Ce qu'on a comme consigne, nous, c'est que si l'enfant est avec ses parents, il doit rester en bulle familiale, il ne va plus avec sa bulle classe», explique Julie Ouellette, directrice des services aux élèves. Les finissants devraient être alors à deux mètres de chacun en tout temps.

Après avoir discuté avec les élèves, il était clair qu'ils préféraient être proches de leurs camarades dans un événement pour eux seulement, explique madame Ouellette. La date du 8 juillet, à laquelle les bals seraient permis, fait aussi en sorte que le personnel scolaire aura quitté pour les vacances. "Ça serait un bal avec moi et le monsieur de l'entretien", blague Julie Ouellette. (Avec Sarah Rodrigue) Le Soleil (Numérique), 10 juin 2021, page A14

leSoleil Bals: «ça risque d'être impossible», craint Manon Massé

«Est-ce que le premier ministre n'était pas en mesure OLIVIER BOSSÉ d'identifier et de nommer quel aurait été ces LE SOLEIL perspectives ou c'est encore une fois parce que ça a résonné fort dans l'espace public qu'il est arrivé quelque chose?» a-t-elle demandé, lors de son point de presse Malgré l'accord de la Santé publique aux bals de précédant la période de questions. finissants, dans la pratique, dans les écoles, cela s'annonce périlleux. «À trois semaines d'avis, c'est difficile, ça risque Cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade d'être impossible. Surtout que nos professeurs... Tout le va dans le même sens. monde est à bout», constate Manon Massé, de Québec solidaire «J'aurais souhaité que les règles arrivent plus tôt pour qu'il y ait moins de confusion dans toute cette Mardi, François Leault et Horacio Arruda ont annoncé démarche-là, parce que c'est vrai qu'au 8 juillet, les qu'il sera possible d organiser des bals de finissants sans écoles sont fermées depuis un certain temps», a dit Mme restrictions sanitaires pour la fin de l'année scolaire. Mais Anglade, à son tour au lutrin du hall du parlement. au minimum deux semaines après la fin de l'année scolaire, soit à partir du 8 juillet. «Étant donné que les écoles sont fermées, tu ne peux pas dire : partout au Québec, c'est ce qui va se passer. Ça Le sujet a continué à faire des vagues à l'Assemblée va être laissé un peu au bon vouloir des écoles. nationale, mercredi matin. Les trois partis d'opposition se réjouissent de voir enfin une porte ouverte pour permettre «Il y en a qui le feront, mais on ne peut pas demander aux élèves de cinquième secondaire de souligner le à tout le monde de le faire. L'année a été moment, mais craignent que cela arrive trop tard. particulièrement chargée pour tout le monde, on pense à tout le corps professoral également, les enseignants, «Je comprends qu'en repoussant dans le temps, on ceux qui les ont soutenus. Chacun va vouloir y aller de minimise le risque. Mais c'est surprenant, vu l'ensemble la meilleure façon, mais c'est vrai que le 8 juillet, c'est des activités qui sont autorisées en ce moment, qu'il n'y loin. Il y en a qui ont déjà prévu des vacances, il y en a ait pas moyen à court terme d'organiser des bals dans le qui ont déjà prévu autre chose, alors c'est sûr que ça va respect des mesures sanitaires qui ont cours», a commenté être un peu plus compliqué», a conclu la cheffe libérale. le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, lors de sa mêlée de presse matinale. Impossible, disent des directions «Tout le monde est conscient que noseunes avaient besoin qu'on reconnaisse qu'ils avaient fait des efforts Par ailleurs, l'Association québécoise du personnel de particuliers. Je pense que la Santé publique a essayé de direction des écoles (AQPDE), qui regroupe plus de 690 trouver une voie de passage», a analysé de son côté la co- directions d'établissement surtout dans la région élargie porte-parole et cheffe parlementaire de Québec solidaire de Québec, «croit qu'il est impossible d'organiser, par pour encore trois jours, Mme Massé, convenant que les les directions d'école, un bal traditionnel en seulement jeunes «ont aussi besoin qu'on prenne soin d'eux». quelques jours», lit-on dans son communiqué. «Un bal des finissants se prévoit normalement sur une Plus tôt, moins de confusion année scolaire complète. La très grande majorité des écoles ont déjà organisé des activités de reconnaissance «Ceci étant dit, je comprends tout à fait les écoles qui dans leurs milieux. Il serait impossible, en pleine fin disent : bien là, attention, on finit dans deux semaines. d'année scolaire pandémique, de planifier un bal Vous nous mettez ça en plus comme charge, on n'aurait traditionnel en quelques jours», fait valoir le président pas pu le savoir avant? questionne la solidaire Massé. de l'AQPDE, Carl Ouellet.

Le manque de personnel déjà criant vient ajouter à la complexité du dossier. «Il y a une pénurie de personnel scolaire tout au long de l'année scolaire, imaginez-en juillet! Assurer la sécurité, la logistique et le bon fonctionnement d'un événement impliquant jusqu'à 250 personnes ne peut pas être organisé en seulement quelques jours», tranche M. Ouellet. Le Soleil (Numérique), 10 juin 2021, page AFF3

leSolel Entente sur l'équité salariale: des versements pour 5200 travailleuses

LIA LÉVESQUE CSN, CSQ et FTQ heureuses LA PRESSE CANADIENNE Les trois centrales syndicales se sont félicitées des Plus de 5200 travailleuses — des secrétaires d'école et ententes conclues. des techniciennes en service de garde scolaire — vont pouvoir toucher des milliers de dollars, grâce à une À la CSN, la vice-présidente de la Fédération des entente sur l'équité salariale qui vient d'intervenir entre employés de services publics, Stéphanie Gratton, y a vu Québec, la CSN, la CSQ et la FTQ.. «une victoire importante pour toutes ces travailleuses du soutien scolaire qui vivaient une injustice depuis de Cette entente a permis de rehausser le rangement de ces nombreuses années. Enfin, elles sont reconnues pour deux titres d'emploi dans le milieu de l'éducation, ce qui l'ensemble du travail qu'elles accomplissent au fait que leur salaire augmentera en conséquence et qu'une quotidien dans nos écoles et nos centres de services». importante rétroactivité leur sera versée. À la CSQ, le président de la Fédération du personnel L'entente vise des plaintes de maintien en équité de soutien scolaire, Éric Pronovost, y a vu un geste salariale qui remontent à 2010. Les correctifs salariaux important de reconnaissance à l'endroit de ces femmes. versés remontent donc au 31 décembre 2010 — d'où «En dépit de l'adoption de la Loi sur l'équité salariale à l'importance des montants versés, qui pourront atteindre la fin des années 90, plusieurs corps d'emploi occupés plusieurs milliers de dollars par travailleuse, selon la majoritairement par des femmes, comme les secrétaires situation propre à chacune. d'école et de centre et les techniciennes en service de garde, n'étaient pas reconnus à leur juste valeur. Enfin, il Plus précisément, une secrétaire d'école gagne 24,22 $ était temps que le gouvernement du Québec rende l'heure au septième et dernier échelon de son échelle de justice à ces milliers de femmes», a-t-il commenté. salaire. Son salaire passera à 25,27 $ l'heure. «Nous sommes heureux de cette entente, car nos Une technicienne en service de garde scolaire touche membres l'attendent depuis longtemps. Depuis la 29,05 $ au 11e et dernier échelon de son échelle de salaire. dernière conciliation, nous demandions au Conseil du Elle passera à 30,46 $ l'heure. trésor de reconnaître les catégories d'emploi pour lesquelles nous avions conclu une entente et de faire L'équité salariale vise à corriger la discrimination trancher les litiges restants par la CNESST. Nous saluons salariale qui existe à l'égard des emplois à prédominance l'ouverture dont il fait maintenant preuve», a commenté féminine. Mélanie Gougeon, conseillère syndicale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) affilié à la FTQ. Les emplois doivent donc être évalués, en soupesant des facteurs comme les efforts, les responsabilités, les qualifications requises, les conditions dans lesquelles le travail est exercé, etc.

Un pointage est attribué à chacun et c'est le total qui détermine le rangement. Plus le rangement est élevé, plus le salaire est élevé.

Dans les cas présents, les «secrétaires d'école ou de centre» passeront du rangement 9 au rangement 10 et les techniciennes en service de garde scolaire passeront du rangement 13 au rangement 14. Il existe 28 rangements dans le secteur parapublic. The Gazette, 10 juin 2021, page A1-2

lives. This would not only em- power the National Assembly to The devil is in the details of govern unimpeded as it sees fit, it would undermine the role of the judiciary as one of the three pillars Bill 96 — and they are alarming of our democracy, along with the the anglophone rights group raised executive and legislative branches a number of red flags, starting of government. with 's of unilaterally "It's literally a reordering of our constitutional architecture," amending the Constitution to rec- ognize Quebec as a nation and the Jennings said. "Why does the pro- primacy of the French language. tection of the French language Bill 96 doesn't specify who be- require the blanket suspension of longs to the Quebec nation, said human rights?" ALLISON HANES Marlene Jennings, president of the The QCGN compares Bill 96 to an QCGN. But it drops strong hints iceberg, with only a small, innocu- Quebec anglophones were brac- that membership would be based ous portion visible and immense ing for the worst when Quebec on language. peril lurking below. For instance: Premier François Legault tabled Essentially, it would elevate the a Bill 96 seeks to expand the use his long-awaited bill to beef up collective rights of francophones of English eligibility recognition protection for the French lan- over those of individuals and mi- to much more than school. It guage last month. nority groups. This imbalance could determine who is allowed And at first glance, it seemed would be further aggravated by the to receive government services like maybe all the hand-wringing pre-emptive use of the notwith- in English from health care to tax had been for nothing. There is no standing clause to nullify constitu- documentation. Large numbers outlawing of the controversial tional protections and leave those of allophones and other linguistic Bonjour/Hi greeting — it's not whose rights have been trampled minorities could be stripped of the even grounds for a complaint to with no recourse. ability to communicate with the the Office québécois de la langue "Bill 96 also calls for the most government in English. Eva Lud- française. Francophones aren't sweeping use of human rights vig, a QCGN board member, said completely barred from attending overrides in the history of Quebec Bill 96 would essentially freeze the English-speaking community English CEGEPs, although their and Canada, ousting the applica- in time like a "fly stuck in amber" numbers will be capped. Munici- rter of tion of both the Quebec Cha to constrain its growth and vitality. palities with bilingual status can Human Rights and the Canadian a Quebec civil servants could vote to retain it if the number of and Freedoms," Charter of Rights face disciplinary measures if they anglophones among their popu- Jennings said. "In so doing, Bill 96 speak or communicate in English lation has fallen below the 50-per- follows the path of Bill 21." with citizens deemed ineligible. cent threshold. Quebec's secularism law, which There are no guarantees ensur- But don't be lulled into a false bars religious minorities who wear a ing emergency services like 911 sense of security. the hijab, kippah or turban from or Urgences-Santé ambulances As Quebec anglophones know working in such jobs as teachers, would continue to be offered in after 45 years of language wars: prosecutors and police officers, English. Private agencies contract- the devil is often in the details. mostly withstood the early round ed by public health agencies to pro- And after an exhaustive analysis of a constitutional challenge. A of Bill vide nursing services or long-term 96, the Quebec Communi- Quebec Superior Court judge ty Groups Network has detected geriatric beds for the elderlywould found Bill 21 violates the rights of some potentially explosive land- be under no obligation to provide Muslim women and others, but the mines buried within the draft law English care. law was shielded by the notwith- that could have profound implica- a The new powers granted to the standing clause. tions — not only for English-speak- OQLF — infamous for insisting But since Bill 96 governs a much ing Quebecers, but for other mi- the word pasta be translated into broader array of activities, it would French on an Italian restaur ant nority groups, fundamental rights effectively create a "Cha rter-free and freedoms, and the very bed- menu — include the ability to: exclusion zone" around com- search company-issue computers, rock of Canadian democracy. merce, employment, education, In a briefing Wednesday ahead of laptops and smartphones with- health care, the legal system, and out a warrant and authorize it to a public unveiling of their findings, so many aspects of Quebecers'

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investigate, charge and sanction or a minority. No one wants to rock businesses outside the scope of the the boat. justice system. If Prime Minister Justin Requirements for court docu- Trudeau, a champion of diversity, mentation in English to be accom- felt powerless to stop the suppres- paniedby a French translation and sion of religious minority rights the elimination of knowledge of under Bill 21, he's even more im- English as a criterion for selecting potent on language. He's ready to judges could make accessing justice let Quebec rewrite sections of the more costly and time-consuming. Constitution to its own liking. He's Municipalities can vote to pre- just letting Legault stealthily inch serve their bilingual status — but toward Quebec sovereigntyby less they must renew it every 10 years. obvious means. If they forget, it's gone forever. Other provinces who might Jennings said Bill 96 is an ex- have concerns are keeping a low tremely sophisticated and care- profile, fearful of stoking Quebec fully crafted piece of "enabling nationalism or Western alienation. legislation," one that paves the way Alberta Premier Jason Kenney for radical change. is supportive of Legault's aim to But if that sounds scary, even alter the Canadian Constitution more frightening is the fact few because it might help advance his are standing up to question, chal- own agenda. lenge or debate it. Only Indigenous leaders are Quebec francophones are so sup- standing up as allies, with Kane- portive of protecting the French satake Mohawk Grand Chief Serge language, they are blind to some Simon this week releasing a video of hidden consequences of Bill 96. statement describing Bill 96 as a The is busy "second colonization." rebuilding and needs to cou rt fran- But the QCGN hopes that cophone Quebecers if it ever wants through outreach and consulta- to win power again. tions it can alert francophones, the Worse, Quebec is an increasingly business community, Quebec civil important battleground that could society and the Canadian popula- determine who wins or loses the tion to what's at stake. next federal election and whether [email protected] the next government is a majority

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites The Gazette, 10 juin 2021, page A4

stage those events, Legault said. The late announcement, coming Holding proms in July as the school season is coming to a close, has left many schools strug- gling to find solutions. nearly impossible, "This news is still fresh and our administrators need time to pro- cess this and see if organizing a administrators say prom is even feasible," English School Board spokesman Mike Cohen said. "We do know that Most schools lack staff, planning time some schools have plans to cele- brate the Grade 11 graduates in dif- and available facilities to manage events ferent ways before the end of June. " Darren Becker, spokesman for a COVID-19 vaccine at least two the Lester B. Pearson School Board, RENÉ BRUEMMER weeks prior to that date. said that having just learned of the "Sadly, it seems impossible to decision, "we are awaiting more QUEBEC Despite the Quebec gov- organize a prom," in the middle of details before making any further ernment's decision to allow high July, Kathleen Legault, president comments." school proms in July, most Mon- of the Montreal association of ad- At Kuper Academy, a private treal schools will probably not be ministrators for public schools, said high school in the West Island, able to organize traditional events in an interview with 98.5 FM. "We administrators welcomed the during the summer months, school can't guarantee the safety of our news parents would be allowed administrators said Wednesday. graduates when all of our person- A lack of staff, planning time and to attend convocations, although nel are on vacation. It can't happen, other family members would have available facilities are conspiring and this saddens us, because this against allowing schools to throw to be restricted to keep numbers announcement is bringing false down. They were scrambling to an outdoor party under a tent for hope to our youth, and it will bring 250 students on or after July 8. find accommodations in order to more disappointment." host a graduation party for their "It's not feasible for most schools, David Bowles, president of the 106 graduates in July. Many ven- because most teachers are finished Quebec federation of private ues were struggling themselves to work on June 30," said Heidi Yet- schools, told the radio station the find kitchen staff man, president of the Quebec Pro- situation was similar with many and waiters at the last minute, assistant headmaster vincial Association of Teachers. of their schools, because most of Eric Casarotto said. "Organizing a prom is normally a the staff is on vacation. His school, long process, it takes months. And Collège Charles-Lemoyne, is hold- "The minute the news came out, teachers are going to be on holi- ing their prom in September. Some we were on the phone talking to day and believe me, they need their administrators said postponing various venues," he said. "The fly holidays. Administrators are also graduation balls until the fall could in the ointment is going to be the going to be on holiday." be problematic, because many stu- weather." Responding to widespread dis- dents will have moved on to CE- The school has been coming up appointment and frustration that GEP or other pursuits by then and with several different scenarios all year for convocation ceremo- standard proms and convocations are less motivated to attend. were not being allowed while the- Bowles also questioned what nies and prom, due to the shifting atres and NHL hockey arenas message it was sending to students pandemic. Normally the school holds its convocation one day in were welcoming thousands, Que- who have been good about distanc- bec's public health department ing and wearing masks all year that mid-June, followed the next day by prom. announced Tuesday it would al- suddenly they are allowed to have a "This year has been all about low the celebrations, under cer- party with 250 unmasked friends. adapting," Casarotto said. tain conditions. The government Anticipating pandemic restric- said proms would be allowed as tions, most schools have already rbruemmer@postmedia. corn of July 8 because most students planned events to take the place of would have received a first dose of the standard prom, and will likely

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites The Gazette, 10 juin 2021, page A6

School support workers call off next week's strike days

Strike days scheduled for June 14, 15 and 16 by support personnel in 31 French-language school service centres and two English-language school boards have been called off. In a statement issued late Tuesday, unions affiliated with the Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) made the decision after noting "significant progress at the negotiating table." Nathalie Arguin, president of the FEESP-CSN, said in the statement that the "exceptional mobilization of the education sector last May 26-27" broke the impasse at the negotiating table to such an extent that next week's work actions were no longer necessary. The FEESP-CSN represents about 35,000 employees. Presse Canadienne

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites The Gazette, 10 juin 2021, page A10

GROUND BROKN,NONNH,W SCHOOT

A ground-breaking ceremony for Collège preschool / primary school along Bouch- Sainte-Anne's new high school in Dorval ard Boulevard. was held on June 4. Collège Sainte-Anne also has a high The future schoolbuildingwas designed school located in Lachine, which was by architect Pierre Thibault in collabora- founded in 1861. tion with Atelier 49. It will be equipped Guests at the ground-breaking includ- with creative labs, a gym, weight room, ed Dorval Mayor Edgar Rouleau, Mar- synthetic sports field, greenhouse, com- quette MNA , and Marco munity garden, as well as a farmhouse. de Monte, head of Collège Sainte -Anne's The new school, set to open in fall board. 2022, will be adjacent to Sainte-Anne's Postmedia News

Plerrofoads-Ro.boro lraw.mams new Versailles Gardens community pool

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Tribune (Numérique), 10 juin 2021, page A16

laTribune Un retour et une reconnaissance pour l'ASTROLab à Distance

ANTHONY OUELLET La Tribune

Le succès phénoménal du projet ASTROLab à distance de l'observatoire du mont Mégantic durant la dernière Nomination pour un prix Idéa année scolaire lui permettra de revenir l'an prochain et aura valu à Standish, la firme de communications Cette campagne de publicité a valu à Standish une estrienne derrière la campagne publicitaire du projet, une place parmi les finalistes de la catégorie Résultats nomination au gala du concours Idéa. d'affaires et stratégie du concours Idéa, concours habituellement dominé par de grandes firmes L'initiative proposait aux enseignants de recevoir montréalaises et qui récompense chaque année les gratuitement dans leur classe, de manière virtuelle, des meilleurs projets de communication créative au Québec. experts en astronomie de l'ASTROLab du mont Mégantic pour répondre aux questions des élèves. « [...] recevoir cette reconnaissance par des grands de l'industrie n'est que la confirmation que nous faisons « Habituellement, les groupes scolaires venaient visiter bien les choses. Se retrouver parmi des agences l'observatoire. Nous offrions aussi le service de questions travaillant avec des budgets de plus grande envergure et réponses virtuellement, mais c'était vraiment moins est certainement flatteur quant au travail que nous populaire avant la pandémie », note la coordonnatrice du effectuons », a mentionné dans un courriel envoyé à La projet et responsable du service à la clientèle du Parc Tribune le directeur général de Standish, Karl P. Hardy. national du Mont-Mégantic, Marie-Georges Bélanger. La firme sherbrookoise découvrira si elle remporte le prix Idéa le 16 juin prochain lors d'une cérémonie Pour faire connaître ce programme auprès des virtuelle. enseignants, l'ASTROLab a fait appel à la firme sherbrookoise Standish. Des démarches ont été entreprises par Standish pour promouvoir l'ASTROLab à distance sur Facebook, notamment dans des groupes d'enseignants.

« Ça n'a pas de sens à quel point on a eu du succès. À un point, on a reçu 100 nouvelles demandes par jour durant deux semaines. C'est le fruit d'un excellent travail publicitaire de Standish et d'un professionnalisme épatant de notre équipe, qui a livré la marchandise jour après jour », souligne Mme Bélanger.

Ce sont au total 600 classes de partout au Québec, mais aussi en France. Le succès était tel que la campagne publicitaire a dû être arrêtée avant la date prédéterminée, car tout était réservé. Devant l'ampleur de la réussite, l'ASTROLab prévoit relancer l'initiative l'an prochain.

« On va l'offrir de nouveau, cette fois-ci sous formule payante. Avec le déconfinement qui approche, on va aussi réintégrer les visites de groupes scolaires directement à nos installations », confirme Marie-Georges Bélager. La Tribune (Numérique), 10 juin 2021, page A17

laTribune Une nouvelle classe extérieure à l'Odyssée de Valcourt

LILIA GAULIN initiative de journalisme local, La Tribune

Une nouvelle classe extérieure verra le jour dans les classes extérieures possédant des tables, deux groupes prochaines semaines à l'école secondaire de l'Odyssée de peuvent sortir grâce à des chaises portatives afin de Valcourt, dans le cadre du Projet Carboneutre, au grand réaliser des apprentissages plus près de la nature. « Ils bonheur des élèves et des enseignants. peuvent partir avec la chaise et aller n'importe où. »

Une première classe extérieure avait vu le jour il y a trois « Toute l'école pourrait être dehors et je crois que tout ans. Cette dernière est nommée « La classe du Saule ». le monde serait heureux », lance en riant Marie-Josée Depuis l'arrivée du printemps, la demande pour cette Proulx. classe était continuellement en augmentation. Afin de répondre à la demande, les responsables du Projet Elle constate que les élèves se rendent de plus en plus à Carboneutre ont souhaité en instaurer de nouvelles. l'extérieur lors des récréations. « On avait cette impression-là que les adolescents ne voulaient pas sortir, À ce jour, les élèves et les enseignants de l'école mais je pense que c'est juste parce qu'on n avait pas secondaire de l'Odyssée peuvent compter sur trois classes facilité leurs sorties. L'installation des tables à pique- extérieures. niques, ç'a été très gagnant. »

Depuis plus d'une décennie, le projet Carboneutre est La mise en place de la quatrième sera complétée dans les en marche à l'Odyssée. Dans le cadre de ce projet prochains jours. Une des responsables du projet éducatif, écocitoyen et coopératif, plusieurs initiatives carboneutre et enseignante de sciences à l'école secondaire responsables ont été mises sur pied telles que la de l'Odyssée, Marie-Josée Proulx explique que cette plantation des chênes rouges et l'installation d'un nouvelle classe sera intégrée à une remise. panneau photovoltaïque.

« C'est comme sur une petite colline, on a mis des blocs Le parc de la Toile amélioré de béton et ils sont recouverts de bois. Ils vont servir de sièges. Le garage va devenir comme notre classe à l'avant Le parc de l'école de l'Odyssée reçoit également une avec un tableau qu'on va pouvoir glisser. » cure de jeunesse avec la construction de nouvelles installations. La remise intèvera également un préau afin d'éviter que les élèves et I enseignant soient éblouis par le soleil Un mur d'escalade sera installé sur la remise qui sert lorsqué ils regardent au tableau. également de classe extérieure et de rangement,pour les différents projets notamment le programme Eco-Plein Il était important pour les enseignants et la direction de Air. Un terrain de volleyball sera également construit. l'école que l'extérieur soit partie intégrante du milieu de vie des élèves. « Nous avons voulu que les jeunes « C'est comme un ensemble d'idées pour jouer et s'approprient l'extérieur, que ce ne soit plus juste un lieu étudier dehors. On essaie de rendre les choses utiles », de récréation, mais que l'extérieur fasse partie de l'école. note la directrice de l'école, Marie-Claude Farrell. On a un immense terrain. C'est vraiment génial. » D'autres projets sont à venir dans le parc-école de l'Odyssée. Marie-Claude Farrell indique qu'une piste de Que ce soit lors de temps chaud ou de temps plus froid, BMX pourrait éventuellement voir le jour. Toutefois, des les classes extérieures sont « toujours remplies », indique détails restent encore à peaufiner notamment sur le plan Marie-Josée Proulx. des assurances.

Elle souligne qu'au total, six groupes peuvent suivre simultanément leurs cours en plein air. En plus des quatre La Voix de l'Est (Numérique), 10 juin 2021, page A16

laVoixde .'Est Education: grèves annulées

MARIE-ÈVE LAMBERT LA VOIX DE L'EST

Les journées de grève prévues les 14, 15 et 16 juin prochains sont finalement annulées. Les syndicats représentant le personnel de soutien scolaire affiliés à la FEESP-CSN ont pris cette décision à la suite «de progrès significatifs aux tables de négociations».

«À la table sectorielle, nous nous sommes entendus sur des éléments importants pour le personnel de soutien scolaire à la table centrale, les négociations avancent positivement, notamment sur la revendication de la CSN d'accorder une attention particulière aux bas salarié-es», laisse savoir Annie Charland, présidente du secteur scolaire FEESP-CSN.

Les élèves des établissements des CSS du Val-des-Cerfs et des Hautes-Rivières sont donc attendus en classe comme d'habitude. Le Droit (Numérique), 10 juin 2021, page A7

LDroit Bals des finissants en juillet: «c'est comme rêver en couleurs» «Avant de prendre cette décision-là, il aurait fallu que DANIEL LEBLANC la Fédération québécoise des directions d'établissements Le Droit d'enseignement (FQDE) soit consultée, car c'est à la dernière minute. Organiser un bal, ça prend au moins La décision du gouvernement Legault de faire un pas de sept, sinon huit mois. Il y a bien du monde impliqué là- recul puis d'autoriser la tenue de bals des finissants à dedans. En même temps, si les élèves étaient arrivés l'extérieur avec un maximum de 250 personnes mais avec d'autres solutions, peut-être qu'on aurait réfléchi à seulement après le 8 juillet est perçue en Outaouais d'autres solutions. Mais finalement, ils sont satisfaits de comme un plan difficile à réaliser, voire «infaisable». La ce qu'on a préparé pour eux», lance-t-il. majorité des établissements comptent opter pour le statu quo ou faire quelques allègements. De plus, le directeur de l'école rappelle que même avec les meilleures intentions du monde, il est bien probable À l'école secondaire de l'Île, le directeur Michel Letang que peu de membres du personnel auraient levé la main n'a pas caché sa surprise face à cette volte-face, estimant à un tel moment de la saison estivale. que de penser qu'un bal peut s'organiser sans problème deux semaines après la fin des classes, de surcroît à un «Les profs quittent le 29 juin, les gens du soutien et les mois d'avis, «c'est comme rêver en couleurs». professionnels finissent au début juillet. Et dans le cas des directions, étant donné qu'il ny a pas d'examen du «C'est sûr que c'est infaisable et c'est trop tard. J'ai ministère, on quitte justement autour du 7 ou 8 juillet rencontré les représentants des groupes de cinquième puis on ne revient pas avant la mi-août. [...] Les gens secondaire en leur exposant l'annonce d'hier (mardi) et ils sont épuisés et en plus il y a la gestion de la vaccination ont été unanimes: on préfère maintenir l'activité qu'on en ce moment. Les gens veulent juste tourner la page et avait prévu (le 23uin sous un chapiteau durant la repartir à neuf l'an prochain», s'exclame Michel Letang. journée, par bulles-classes). Ils veulent vraiment que les 250 finissants soient ensemble. Après le 8 juillet, tout le Pas dans les cartons monde est conscient que le personnel sera en vacances, sans compter les élèves qui auront quitté pour passer du Au Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD), temps au chalet ou qui seront déjà à l'extérieur de la où aucune école n'a l'intention d'organiser un région», affirme-t-il. traditionnel bal même s'il est permis de le faire après le 8 juillet, la situation est assez similaire. Même advenant qu'un scénario d'un bal après le 8 juillet avec soirée dansante et sans masque ni distanciation «Chacune des quatre écoles secondaires, tout comme la sociale s'était avéré plausible, précise-t-il, les jeunes plupart des écoles primaires, vont organiser une n'auraient pu être tous présents simultanément car en y cérémonie de remise de diplômes, soit le 22 ou le 23 juin, ajoutant les adultes, la capacité maximale d'accueil aurait dans le respect des consignes. Ce n'est pas dans les été surpassée. cartons d'organiser un bal des finissants car non seulement il y a peu de temps à leur disposition, mais Ce sera donc le statu quo à l'établissement scolaire du après cette date, il n'y aura personne en fonction. Si les secteur Hull, qui célébrera ses finissants avec une élèves organisent quelque chose entre eux, ils pourront cérémonie à l'extérieur lors de laquelle ils seront divisés le faire, mais les écoles ne prendront pas ces initiatives- en bulle-classe. Un repas sera fourni à tous, y compris le là», de dire le conseiller en communication par intérim, personnel, et une longue haie d'honneur sera formée pour Mathieu Daoust. accueillir les finissants, en plus de la présence de musiciens. Les élèves recevront aussi une boîte souvenir «Minuit et quart» dont le contenu reste secret. Les parents pourront visionner l'événement en différé sur le web. Dans le cas du Collège Saint-Alexandre, où selon le directeur général Mario Vachon il y avait déjà depuis le Selon M. Letang, un changement de cap d'une telle début de l'année «un plan A, B, C, D, E, F, etc», très peu ampleur est en quelque sorte irréaliste. de changements seront apportés à la suite de cette nouvelle annonce. La cérémonie, qui inclut la remise de diplômes, est à l'agenda le 21 juin sous un chapiteau

extérieur. «Pour nous, il était important d'avoir tout notre monde, autant les élèves que les membres du personnel. On veut marquer le coup car c'est important, mais il faut bien le faire. On ne changera pas nos plans, sauf qu'on essaie de trouver une façon originale d'intégrer les parents dans un laps de temps très précis. On travaille là-dessus. On pense avoir trouvé une solution qui va convenir à tout le monde», lance-t-il. De l'avis de M. Vachon, sachant l'ampleur de la tâche pour préparer un bal des finissants, les nouvelles mesures annoncées par Québec mardi arrivent certes trop tard. «Il n'est pas minuit moins une, il est minuit et quart», s'exclame le gestionnaire, qui précise lui aussi que nombreux seront les gens qui seront déjà en vacances à l'extérieur de la ville deux semaines après la fin de l'année scolaire. Une chose est claire, selon lui, les finissants de la cohorte 2020-2021 se souviendront longtemps de leur fin de parcours, pour les bonnes comme les mauvaises raisons. «Ils pourront se vanter dans quelques années qu'ils étaient la cohorte COVID», conclut-il. Le Nouvelliste (Numérique), 10 juin 2021, page A2

leNouvelliste Les cours reprennent jeudi dans les écoles affectées par la rafale BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

MATTHIEU MAX-GESSLER réalisé que j'avais laissé le toit ouvrant de ma voiture Le Nouvelliste ouvert. Je me suis dépêché, avec mon fils, d'aller à l'auto pour le fermer. Puisqu'il pleuvait beaucoup, je l'ai fait rentrer à l'intérieur. Quelques secondes après, un arbre Les classes reprendront jeudi matin dans les écoles du est tombé sur mon auto. Je n'ai jamais eu aussi peur de Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy qui ont été ma vie, et mon fils aussi», témoigne Isabelle Dubord. affectées par la tempête de mardi. Cette dernière a toutefois pu rentrer chez elle saine et «Les interventions après sinistre ont été complétées et la sauve avec son enfant, après que les pompiers et de bons recommandation des experts nous confirme que les cours samaritains ont scié et dégagé l'arbre. pourront reprendre normalement pour les écoles touchées», indique la porte-parole du CSS du Chemin-du- Mme Dubord était par ailleurs aux premières loges Roy, Anne-Marie Bellerose. pour constater les dégâts causés par le violent orage à l' école. Mercredi soir, l'École des bâtisseurs de Trois-Rivières a annoncé sur sa page Facebook que le retour en classe «La foudre s'est abattue sur l'école, puis on a vu l'eau allait officiellement se faire dans leurs trois édifices jeudi rentrer de partout. Il a fallu évacuer le bâtiment. Les matin. enfants pleuraient et criaient», raconte-t-elle.

Mercredi, au lendemain de la tempête, on s'affairait à Selon Mme Dubord, une quarantaine d'enfants se réparer divers dommages ou à rétablir le courant dans les trouvaient à l'école, avec le service de garde, lorsque écoles du Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy l'orage a éclaté. qui avaient été fermées pour la journée à la suite de la tempête de mardi, soit l'école secondaire des Pionniers, Selon ce que Le Nouvelliste a pu apprendre sur place l'édifice Monseigneur-Comtois de l'école des Bâtisseurs, mercredi, la cour risque de demeurer fermée pour l'édifice Sainte-Bernadette de l'école des Bâtisseurs, encore plusieurs jours, le temps que les arbres tombés l'école Cardinal-Roy, l'École d'alimentation et d'hôtellerie soient débités et que les branches cassées, mais du Centre de formation professionnelle Bel-Avenir, demeurées en équilibre précaire dans d'autres arbres, l'école primaire d'éducation internationale du secteur est soient enlevées. et l'école Saint-François-d'Assise. Retard dans le transport scolaire En avant-midi, mercredi, il n'en restait que quelques- uns à faire à l'édifice Sainte-Bernadette de l'école des L'édifice DLS, regroupant le Centre de formation Bel- Bâtisseurs ainsi qu'à l'école Saint-François-d'Assise où Avenir, le Centre d éducation des adultes et le SARCA, a des arbres devaient être coupés. dû suspendre ses cours pour le reste de la journée à cause des pannes de courant. «En effectuant les travaux Une employée de l'école Saint-François-d'Assise confie d'émondage des arbres tombés hier (mardi), des fils ont d'ailleurs avoir eu la peur de sa vie lorsqu'un arbre est été touchés ainsi que des transformateurs», indique tombé sur son véhicule, alors qu'elle s'y trouvait avec son Mme Bellerose. enfant d'âge scolaire, dans le stationnement de l'école. Cette dernière ajoute que mardi, il y a eu entre 30 à 60 «On était dans l'école quand la pluie a commencé et j'ai minutes de retard du côté des autobus scolaire lors du retour à la maison.

«Les autobus étaient immobilisés soit à cause de la circulation, des grands vents ou de débris sur la chaussée», explique-t-elle.

«On a pu constater encore une fois la grande collaboration des transporteurs entre eux. Tous ensemble, ils se sont entraidés pour assurer la sécurité et le bien-être des élèves», souligne-t-elle. Le Nouvelliste (Numérique), 10 juin 2021, page A14

kNouvelliste Les professionnels de l'éducation manifestent à nouveau BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

Nouvelle manifestation de professionnelles et postes vacants», fait-elle valoir. professionnels de l'éducation, mercredi, cette fois dans les rues de Trois-Rivières. Les manifestants en grève sont en effet partis de l'édifice administratif du Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy, à 9 h, pour se rendre vers le centre-ville où il y a eu prise de parole.

D'autres endroits ont aussi été ciblés par les 1000 membres du SPPECCQ-CSQ pour manifester, soit les écoles Curé-Chamberland, Marie-Leneuf et des Pionniers.

Du côté du CSS de l'Énergie, les manifestants se sont rendus aux bureaux de la députée Marie-Louise Tardif tandis que ceux du CSS de la Riveraine se sont rendus à l'École commerciale de Bécancour.

La présidente du SPPECCQ-CSQ, Alexandra Vallières, déplore que les négociations «n'avancent pas du tout.»

La présidente rappelle que déjà, le tiers de ses membres ont manifesté leur intention de quitter leur profession et que ce chiffre s'accroît, car plusieurs de ces employés, comme les psychologues et orthophonistes, possèdent des études de maîtrise, mais sont moins bien rémunérés que les enseignants, explique-t-elle. «Plusieurs veulent se tourner vers l'enseignement», dit-elle.

La présidente craint une rupture de services, lors de la prochaine année scolaire.

Elle dit espérer que les négociations vont débloquer prochainement. Les membres avaient en effet voté 5 journées de grève et trois journées et demie ont été prises jusqu'à présent, dit-elle.

«Personne n'aime faire la grève et on ne veut pas prendre les enfants en otage», précise Mme Vallières, mais cette dernière estime qu'il est très difficile pour les professionnels de l'éducation d'obtenir de la reconnaissance. «Le gouvernement annonce qu'il va ajouter des services, mais on a de difficulté à combler les Le Nouvelliste (Numérique), 10 juin 2021, page A24

le Nouvelliste Un spectacle virtuel de fin d'année

BRIGITTE TRAHAN Le Nouvelliste

L'école primaire Félix-Leclerc de Shawinigan a décidé de souligner la fin de l'année de façon particulière en présentant un spectacle virtuel alliant musique et technologie numérique.

L'événement, qui sera présenté le 14 juin sur la page Facebook de l'école, est réalisé en collaboration avec Gestion Willard.

Chant chorale, percussions et pièces instrumentales feront partie de ce spectacle qui mettra en vedette 175 élèves de 4 à 12 ans.

Les auditeurs reconnaîtront des extraits du répertoire du Roi Lion ainsi que des pièces provenant d'artistes aussi variés que Queen et Charles Aznavour. Le tout sera enrobé de mises en scène et de capsules vidéos.

La création de studios d'enregistrement et de télévision à même l'école aura contribué à stimuler l'intérêt des élèves à devenir les artistes de ce spectacle.

Assistés à distance par des professionnels en multimédias, les jeunes participants ont eu la chance de découvrir les rudiments du métier lors de leurs nombreuses sessions d'enregistrement et d'apprendre ainsi des notions complémentaires à leur parcours de musicien. Le Quotidien (Numérique), 10 juin 2021, page A14

leQuotidien Pas de bal pour les finissants des centres de services scolaires De La Jonquière et des Rives-du-Saguenay

SOLVEIG BEAUPUY De son côté, l'École secondaire Kénogami prévoit tenir LE QUOTIDIEN son activité le 22 juin, de 13 h à 16 h. Durant ce laps de temps, les élèves auront droit à un mot de la part de la direction et de certains élèves, à une remise de diplômes Alors que le gouvernement a finalement autorisé les bals et une prise de photos, mais aussi à la remise d'une boîte de finissants à compter du 8 juillet, le Centre de services à lunch festive pour souligner cette journée. scolaire De La Jonquière (CSSDLJ) et celui des Rives-du- Saguenay ont préféré conserver leur plan initial et ne pas Quant à l'École polyvalente Jonquière, les finissants profiter de l'occasion pour offrir un bal à leurs finissants. seront accueillis le 21 juin, de 13 h à 17 h, par un tapis rouge, une remise de diplômes et d'albums de fin Les écoles concernées sont Charles-Gravel, d'année à faire signer, ainsi que le dévoilement des prix l'Odyssée/Dominique-Racine et des Grandes-Marées citrons. pour le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay ainsi que les écoles secondaires Jonquière, Arvida et « Il est à noter que pour certaines écoles, il est possible Kénogami pour le CSSDLJ. que des parents se mobilisent pour l'organisation de bals après la date du 8 juillet 2021, mais que les directions et Pour l'École polyvalente Arvida, l'activité de fin d'année le personnel de nos écoles ne sont pas parties prenantes se tiendra le 18 juin, de 13 h à 17 h. Arrivée sur tapis de l'organisation de ces initiatives privées », a expliqué rouge, tenue de soirée et repas trois services viendront dans un communiqué la conseillère en communication gâter les finissants. Ils pourront même profiter d'un du Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay, animateur de foule, le DJ FAREL. Des prix de présence, Claudie Fortin. dont deux ordinateurs portables, seront également distribués.

« Ce fût une longue année remplie de contraintes et de frustrations pour nos finissants et notre équipe a travaillé d'arrache-pied afin que notre activité de finissants soit la plus spectaculaire possible au regard des contraintes qui nous sont imposées », a fait savoir par communiqué le directeur de FEcole polyvalente Arvida, Carl Lévesque. Le Quotidien (Numérique), 10 juin 2021, page A17

leQuotidien Cinq cas de COVID-19 de plus au Saguenay- Lac-Saint-Jean

MARIANE GUAY Mardi, deux écoles secondaires du Lac-Saint-Jean LE QUOTIDIEN annonçaient que des élèves retournaient en ligne en raison de la COVID-19. En effet, des élèves de la Polyvalente des Quatre-Vents à Saint-Félicien et les Le bilan de la COVID-19 est stable au Saguenay-Lac- finissants de l'école Jean-Gauthier à Alma feront l'école à Saint-Jean. Cinq cas se sont ajoutés mercredi, mais aucun la maison pour quelques jours après que des cas aient décès supplémentaire n'a été rapporté. été recensés.

Le nombre de cas actifs est passé à 78, mercredi. Sept personnes étaient hospitalisées, dont trois aux soins En ce qui a trait à la vaccination, elle se poursuit sur le intensifs. Le total des cas confirmés depuis le début de la territoire. 219 007 doses avaient été administrées en date crise atteint désormais de 10 989, tandis que le nombre de de mercredi au Saguenay-Lac-Saint-Jean. décès liés au virus est inchangé avec 269. Au Québec, 178 nouveaux cas ont été enregistrés Plus de 95 % des cas enregistrés dans la région dans les mercredi, alors que la Santé publique rapporte huit sept derniers jours sont issus de variants. Mardi, seuls les décès supplémentaires. RLS de Chicoutimi et du Domaine-du-Roy avaient noté une augmentation des cas de COVID-19.

Selon la mise à jour du CIUSSS régional, les cas de mercredi sont répartis un peu partout dans la région. Deux cas se sont ajoutés dans le RLS du Domaine-du-Roy, un dans le RLS de Lac-Saint-Jean Est, un dans celui de Chicoutimi et un dans celui de Jonquière. Encore une fois, aucun cas n'a été enregistré dans les RLS de Maria- Chapdelaine et de La Baie. D'ailleurs, il y a présentement un seul cas actif dans le secteur de La Baie. Lac-Saint-Jean Est affiche le plus haut nombre de cas actifs, avec 27. *MaBeauce.com, 9 juin 2021, page NA

Les députés de la région octroient des bourses pour la motivation scolaire

Antoine Desrosiers

Les députés de Beauce-Nord, Luc Provençal et Beauce-Sud, Samuel Poulin, ont octroyé des bourses atteignant plus de 33 000$ pour les finissants d'établissements scolaires de la région.

Cette somme est injectée conjointement afin de souligner la motivation scolaire et l'excellence des jeunes en 2020-2021.

De nombreuses bourses de 100$ ont été remises à des élèves du primaire, du secondaire, de la fon nation professionnelle, ainsi que du collégial. *MonThetford.com, 9 juin 2021, page NA

Port du masque à l'école : précisions du CSS des Appalaches

Alain Faucher

Image par Christo Anestev de Pixabay

Le Centre de services scolaire des Appalaches apporte des précisions quant au port du masque pour les élèves.

Le ministère de l'Éducation a précisé les nouvelles consignes jusqu'à la fin de la présente année scolaire. Pour les élèves du préscolaire à la 4e année; le port du masque n'est plus requis nulle part, ni en classe, ni dans les déplacements, ni au service de garde, ni dans l'autobus.

Pour les élèves de 5e et 6e année: le port du masque n'est plus requis en classe, ainsi que partout où ils ne sont qu'avec des élèves de leur groupe-classe stable, dont au service de garde. S'ils y sont avec des élèves d'autres groupes, ils doivent continuer à porter le masque. Le port du masque demeure toutefois obligatoire dans les espaces communs, les corridors et dans le transport scolaire. Il n'y a plus d'obligation de porter le masque à l'extérieur.

Pour les élèves du secondaire; le port du masque n'est plus requis en classe, ainsi que partout où ils ne sont qu'avec des élèves de leur groupe-classe stable. S'ils sont avec des élèves d'autres groupes, ils doivent continuer à porter le masque. Le port du masque demeure toutefois obligatoire dans les espaces communs, les corridors et dans le transport scolaire. Il n'y a plus d'obligation de porter le masque à l'extérieur.

Enfin, pour les élèves de la formation professionnelle et de l'éducation des adultes; l'assouplissement permet d'enlever le masque en classe lorsqu'ils sont assis et qu'une distance minimale de 1,5 mètre est maintenue avec les autres élèves. *EnBeauce.com, 9 juin 2021

Sainte-Marie-de- Beauce Plus de 2,8 MS pour le nouveau centre administratif du CSSBE

a Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

C'est à cet endroit de la Route Saint- Martin que sera construit le nouvel édifice. - Photo: Jessy Pouliot

Le gouvernement du Québec vient de donner le coup d'envoi officiel pour la construction du nouveau centre administratif du Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin (CSSBE) qui sera attenant à la nouvelle école Maribel 2.0 à Sainte-Marie-de-Beauce.

L'annonce a été faite aujourd'hui par communiqué de presse, conjointement par le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, et le député de Beauce-Nord, Luc Provençal.

Il s'agit investissement de plus de 2 850 000 $, provenant des enveloppes d'indemnisation reçues suite aux inondations. La somme permettra de construire un bâtiment réunissant sous un même toit près del5 employés d'une division des Services éducatifs, du Service des ressources matérielles et du Service des ressources informationnelles et organisationnelles du CSSBE.

L'édifice comprendra, entre autres, des bureaux administratifs, une salle de rencontre et une salle de conférence interactive. La construction sur un terrain de la route Saint-Martin a été confirmée à la suite d'une entente d'échange de terrain entre la Ville de Sainte-Marie et le CSSBE.

Rappelons que le centre administratif était situé sur la rue Notre-Dame Nord, près de la rivière. Des dégâts importants avaient d'ailleurs été causés lors des inondations du printemps 2019, occasionnant sa démolition.

« C'est avec grande satisfaction que j'accueille cet investissement de notre gouvernement. Encore une fois, nous démontrons notre appui inconditionnel à relocaliser les services municipaux et scolaires de Sainte-Marie hors de la zone inondable. Je salue le travail de M. Normand Lessard et son équipe du CSSBE et la collaboration du maire M. Gaétan Vachon à mener à bien ce projet pour lequel, je dois l'avouer, j'ai quelque peu « talonné » amicalement mon collègue ministre de l'Éducation», a souligné le député Provençal.

Le directeur général du CSSBE, Normand Lessard, s'est dit très heureux de cette annonce et a souligné la proactivité des élus municipaux et provinciaux : « Nous avons collaboré étroitement pour que nos décisions communes soient aux bénéfices des contribuables en matière de gestion des deniers publics. C'est par des pratiques collaboratives avec le milieu que nous pouvons offrir des environnements stimulants et répondant aux besoins de nos élèves.»

« Ce bâtiment s'intégrera harmonieusement aux infrastructures présentes et projetées de la Cité Sainte-Marie et bonifiera encore une fois ce secteur en plein essor », a mentionné de son côté le maire de Sainte-Marie, Gaétan Vachon.

Le début des travaux est prévu en mai 2022 et l'ouverture officielle en janvier 2024, soit au même moment que l'école Maribel 2.0. *EnBeauce.com, 9 juin 2021

COVID-19: trois nouveaux cas dans le réseau du CSSBE

Par Salle des nouvelles

Photo: Jessy Pouliot

Le Centre de services scolaires de Beauce-Etchemin a annoncé que trois nouveaux diagnostics de COVID-19 ont été enregistrés hier dans le réseau scolaire.

Voici la répartition:

• 1 cas à l'école Rayons-de-Soleil (Saint-Magloire) — aucun isolement supplémentaire. • 1 cas à l'école des Appalaches (Sainte-Justine) — aucun isolement supplémentaire. • 1 cas à la polyvalente Benoît-Vachon (Sainte-Marie) — aucun isolement supplémentaire.

Les personnes mises en isolement ont déjà été contactées.

Compte tenu de la situation épidémiologique en vigueur dans la région de Chaudière-Appalaches, la Direction de la santé publique (DSP) souligne que tous les cas de COVID-19 déclarés sont susceptibles d'être des variants.

Communiqué (s) 10/06/2021 L’AQPDE demande plus de souplesse pour les bals de finissants | AQPDE

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Catégories Questions? L’AQPDE demande plus Sélectionner une ca 418 781- de souplesse pour les 0700 bals de finissants 1 844 781- Archives Publié le 9 juin 2021 0700

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AQPDE

L’association regroupe plus de 690 directions d’établissement scolaire, de centres de formation professionnelle et Québec, le mercredi 9 juin 2021 – L’Association québécoise du personnel de direction des d’éducation des écoles (AQPDE) croit qu’il est impossible d’organiser, par les directions d’école, un bal adultes sur le traditionnel en seulement quelques jours. territoire de 11 commissions Alors que le réseau scolaire vit une année exceptionnelle, que la priorité doit être scolaires. accordée à la réussite des élèves, l’AQPDE croit que le ministère de l’Éducation doit laisser chaque école organiser des activités de reconnaissance selon ses capacités organisationnelles. « Un bal des fnissants se prévoit normalement sur une année scolaire DEVENIR complète. La très grande majorité des écoles ont déjà organisé des activités de MEMBRE reconnaissance dans leurs milieux. Il serait impossible, en pleine fn d’année scolaire pandémique de planifer un bal traditionnel en quelques jours », explique le président de l’AQPDE, monsieur Carl Ouellet.

Le manque de personnel pour cette période de l’année préoccupe aussi l’Association. « Les directions ne peuvent pas, à elles seules, s’assurer du bon fonctionnement d’un bal au Cette complet. Il y a une pénurie de personnel scolaire tout au long de l’année scolaire, imaginez semaine à en juillet! Assurer la sécurité, la logistique et le bon fonctionnement d’un événement l’AQPDE impliquant jusqu’à 250 personnes ne peut pas être organisé en seulement quelques jours », affrme M. Ouellet. Aucun événement https://www.aqpde.ca/2021/06/09/5054/ 1/3 10/06/2021 L’AQPDE demande plus de souplesse pour les bals de finissants | AQPDE L’AQPDE encourage les équipes-écoles à maintenir des activités de reconnaissance avec les élèves afn de reconnaître leur engagement tout au long de leur parcours scolaire. OFFRES D’EMPLOI

À propos de l’AQPDE Consultez nos offres d'emploi L’AQPDE a pour but de représenter, de faire reconnaître et de défendre les intérêts professionnels, sociaux, politiques et économiques de nos membres. Elle infuence les décisions et les enjeux du milieu de l’éducation. Elle contribue à l’avancement de la profession et collabore au développement de l’éducation au Québec en participant à la Événements réfexion sur l’amélioration du système éducatif du Québec.

-30- 2e webinaire sur le Cadre de… Source : Anik Verville [email protected] 418-952-3314 Détails

Associa… J’aime

Association québécoise du personnel de direction des écoles il y a environ une semaine

Nous vous invitons à consulter le récent article de L'École branchée qui revient sur la conférence de Michael Fullan, présentée par

https://www.aqpde.ca/2021/06/09/5054/ 2/3 10/06/2021 Communiqué de presse — Le Défi OSEntreprendre honore ses lauréats nationaux!

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Communiqué de presse POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

23e Gala des Grands Prix Desjardins Le Défi OSEntreprendre honore ses lauréats nationaux!

Québec, le 9 juin 2021 – Résilience, engagement et créativité étaient au rendez-vous du 23e Gala des Grands Prix Desjardins du Défi OSEntreprendre, qui célébrait ses lauréats nationaux. Ces élèves, étudiants et entrepreneurs, sélectionnés parmi les quelque 40 000 participants des 17 régions du Québec, ont témoigné de leur expérience de l’esprit d’entreprendre au cours de la soirée animée par Anaïs Favron. Ces moments touchants sont disponibles sur le site internet d'OSEntreprendre.

Au total, 37 prix nationaux ont été remis, pour une valeur globale de plus de 220 000 $ dans les volets Scolaire, Création d’entreprise, Réussite inc. et le nouveau volet Faire affaire ensemble, qui fait rayonner des entreprises qui se démarquent par leurs pratiques d’approvisionnement auprès de fournisseurs d’ici. Cette somme vient s’ajouter aux 580 000 $ distribués dans le cadre des finales locales et régionales de l’édition.

« Parcourir des milliers de kilomètres, tenir des dizaines de rencontres virtuelles, échanger en direct avec les lauréats, voilà autant de façons d'être témoin de l'esprit d'entreprendre qui s'anime dans chacune des régions du Québec. Je suis habitée d'un grand sentiment de fierté, jusqu'à être émue de l'authenticité, de l'énergie et des convictions de ces milliers de gens qui osent l'aventure humaine d'entreprendre. L'avenir du Québec est prometteur! » a mentionné Manon Théberge, présidente- directrice générale d’OSEntreprendre.

L’événement s’est déroulé sous la présidence d’honneur de Marie-Pier St-Hilaire, présidente d’Edgenda/AFI, avec la participation de François Legault, premier ministre du Québec, de Jean- François Roberge, ministre de l’Éducation, d’, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, de , ministre déléguée à l’Économie, de Samuel Poulin, adjoint parlementaire du premier ministre (volet jeunesse), de Réjean Houle, secrétaire adjoint à la jeunesse, et de Mario Limoges, sous-ministre adjoint, Entrepreneuriat, compétitivité des entreprises et des régions.

Voir le feuillet des lauréats

À propos du Défi OSEntreprendre OSEntreprendre a pour mission d’inspirer le désir d’entreprendre pour contribuer à bâtir un Québec fier, innovant, engagé et prospère. Sa principale activité, le Défi OSEntreprendre, est un grand mouvement québécois qui fait rayonner les initiatives entrepreneuriales de milliers de participants annuellement; de jeunes du primaire jusqu’à l’université et celles de créateurs d’entreprise. Cette initiative d’envergure est rendue possible grâce à l’engagement de partenaires, soit le Mouvement Desjardins, partenaire présentateur, le gouvernement du Québec, partenaire en titre, Québecor, Vidéotron Affaires, l’Ordre des CPA du Québec, Polycor, Saputo et Spektrum Media.

communication.osentreprendre.quebec/T/OFSYS/SM3/1201/2/S/F/8027/4332/xknVteF9.html 1/2 3e grève des professionnelles et professionnels de l'éducation - « Attention à nos enfants, c'est peut-être le vôtre… qui sera privé de services professionnels »

NOUVELLES FOURNIES PAR Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ)  Juin 09, 2021, 10:00 ET

MONTRÉAL, le 9 juin 2021 /CNW Telbec/ - Toujours profondément insatisfaits de l'iniquité qui prévaut dans la négociation pour le renouvellement des conventions collectives dans le milieu scolaire, plus de 10 000 membres de la Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ) prennent à nouveau le chemin des piquets de grève.

Pour cette troisième séquence de grève, les orthophonistes, les psychoéducatrices et les psychoéducateurs, les psychologues, les orthopédagogues, les conseillères et les conseillers pédagogiques, les conseillères et les conseillers d'orientation, les ingénieures et les ingénieurs, les analystes, les bibliothécaires, les conseillères et les conseillers en communication, etc., demandent que Québec négocie équitablement avec tous les acteurs du réseau scolaire pour éviter un exode massif vers le privé dans les prochaines semaines.

Dans le but de faire écho à l'exaspération croissante de ses membres, la FPPE-CSQ annonce que des écoles, partout, au Québec seront de nouveau fermées par des lignes de piquetage. Comme lors de la précédente journée de grève, la Fédération et ses syndicats ont conservé le mystère quant aux endroits précis jusqu'à ce matin.

 « Le gouvernement Legault devrait engager sans tarder des sommes supplémentaires permettant l'amélioration des services professionnels aux élèves en diffculté et à besoins particuliers. Parce qu'investir dans les conditions de travail du personnel professionnel de l'éducation permet de soutenir concrètement la réussite de milliers d'enfants, partout au Québec. L'avenir de notre société mérite cet investissement, et la négociation actuelle est l'occasion de concrétiser cet engagement à l'endroit des services offerts à notre jeunesse. N'est- ce pas un projet de société emballant pour un gouvernement qui prétend faire de l'éducation sa "priorité nationale"? », questionne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.

Une négociation inéquitable qui met en danger les services aux élèves

Parce que le réseau de l'éducation est composé majoritairement de femmes, c'est tout son personnel, autant professionnel, de soutien qu'enseignant, qui accuse un important retard salarial quand on le compare avec ses homologues de la fonction publique, du parapublic et du privé. Ce retard entraîne de graves problèmes d'attraction et de rétention dans le réseau, dans tous les corps d'emploi, qui contribuent tous à la réussite des élèves et au fonctionnement de l'école.

« Dans ses publicités, le gouvernement prétend qu'il ajoutera du personnel professionnel. Pourtant des postes demeurent vacants, malgré plusieurs affchages, dans la majorité des centres de services scolaires. Les conditions salariales y étaient déjà diffciles avant la négociation et la pandémie, et le gouvernement vient aggraver la situation en ne proposant rien de signifcatif aux tables. En choisissant d'apporter des correctifs salariaux visant seulement le groupe des enseignants, le gouvernement crée un déséquilibre qui mine le réseau de l'éducation au grand complet. Les élèves et les parents du Québec souhaitent et méritent d'avoir accès à des services publics effcaces. Pour y arriver, la négociation doit mettre fn au sentiment d'injustice et de colère des membres. Car ceux qui songent à quitter le bateau n'ont jamais été si nombreux…, et actuellement rien n'est fait pour les rassurer. L'écart salarial avec le privé, lui, n'a jamais été aussi grand et alléchant », soutient Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ.

À un tel point que le syndicat craint en ce moment pour la survie de plusieurs corps d'emploi.

 « Juin, c'est le moment de l'année où les centres de services planifent les effectifs et procèdent aux rondes d'affectations pour la prochaine année scolaire. Nous sentons qu'un grand nombre de professionnels sont sur le point de se désister de leur poste, et nous craignons des ruptures de services radicales dans la prochaine année. Le vrai mystère, ce sera de savoir combien il restera de professionnelles et de professionnels à leur poste, en bout de course », questionne Rémi Gaulin, président du Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l'éducation de Montréal (SPPMEM-CSQ).

« Une question se pose : cherche-t-on à privatiser nos services? C'est une question qui concerne chaque Québécoise et chaque Québécois parce que ce pourrait être l'enfant, le petit-enfant, le neveu, le cousin de chacun d'entre nous qui sera privé des services professionnels auxquels il a droit pour réussir, et ça, c'est inacceptable », conclut Carolane Desmarais, présidente du Syndicat des professionnelles et professionnels de l'Ouest de Montréal (SPPOM).

Profl de la FPPE-CSQ

La Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE-CSQ) représente 19 syndicats regroupant 10 000 membres répartis dans la quasi-totalité des centres de services scolaires du Québec, francophones et anglophones, ainsi que des commissions scolaires Crie et Kativik. Elle compte parmi ses membres différentes catégories de personnel dans les secteurs administratif, pédagogique et dans les services directs aux élèves (entre autres, psychologues, psychoéducatrices et psychoéducateurs, orthophonistes, conseillères et conseillers d'orientation, orthopédagogues, etc.).

SOURCE Fédération des professionnelles et professionnels de l'éducation du Québec (FPPE- CSQ)

Renseignements: Karine Lapierre, Conseillère en communication, FPPE-CSQ, Cell. : 514-213-4412, Courriel : [email protected]

Liens connexes http://www.fppe.qc.ca

 10/06/2021 Négociation dans les collèges - Le SPGQ demande un mandat de grève

NÉGOCIATION DANS LES COLLÈGES Le SPGQ demande un mandat de grève 10 juin 2021

En raison du piétinement dans les négociations en éducation supérieure, le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) entreprend le 9 juin une tournée de vote de grève auprès du personnel professionnel des 16 cégeps qu'il représente.

« Malgré la conclusion d'une entente de principe pour la fonction publique, nous ne constatons pas d'avancées significatives en éducation, souligne Line Lamarre, présidente du SPGQ. Pour l'instant, les propositions de l'employeur sont insuffisantes pour améliorer l'attraction et la rétention du personnel professionnel dans les collèges, un problème majeur. »

Une médiatrice a été nommée le 27 mai. Elle rencontre les parties le 9 juin. « Nous avons peu d'espoir que cette rencontre change la donne, signale Adi Jakupović, secrétaire du SPGQ et responsable politique de l'éducation supérieure. C'est pourquoi nous entreprenons dès demain une tournée de vote de grève dans les collèges. Les membres devront se prononcer sur la possibilité de tenir cinq journées de grève au moment jugé opportun. »

Depuis le dépôt du cahier de propositions syndicales des collèges à l'automne 2019, le SPGQ a participé à 14 rencontres de négociation intersectorielle avec le Secrétariat du Conseil du trésor et à 26 rencontres de négociation sectorielle avec le Comité patronal de négociation des collèges.

À propos du personnel professionnel des collèges

Le SPGQ représente quelque 900 professionnelles et professionnels dans les collèges suivants : Abitibi-Témiscamingue, Alma, André- Laurendeau, Bois-de-Boulogne, Chicoutimi, Gaspésie et des Îles, Jonquière, Lanaudière, Lévis, Montmorency, Thetford, Rosemont/Cégep à distance, Sainte-Foy, Saint-Hyacinthe, Saint-Laurent et Trois-Rivières.

Les personnes professionnelles des collèges sont dans les corps d'emploi suivants : agente ou agent de la gestion financière; aide pédagogique individuel; analyste; attachée ou attaché d'administration; bibliothécaire; conseillère ou conseiller à la vie étudiante; conseillère ou conseiller d'orientation; conseillère ou conseiller en adaptation scolaire; conseillère ou conseiller en communication; conseillère ou conseiller en information scolaire et professionnelle; conseillère ou conseiller en services adaptés; conseillère ou conseiller pédagogique; psychologue; spécialiste en moyens et techniques d'enseignement; travailleuse ou travailleur social.

Pour plus d'information

Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec 7, rue Vallière Québec Québec Canada G1K 6S9  www.spgq.qc.ca

https://ameqenligne.com/article/education/niveau/collegial/2/904091/b-le-spgq-demande-un-mandat-de-greve.html 1/1 Négociation dans le secteur public - Une entente négociée est nécessaire pour éviter une grève à la rentrée collégiale

NOUVELLES FOURNIES PAR FEDERATION DES ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTS DE CEGEP (FEC-CSQ)  Juin 09, 2021, 06:00 ET

QUÉBEC, le 9 juin 2021 /CNW Telbec/ - À l'occasion de leur instance de fn d'année, les syndicats membres de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) ont décidé de poursuivre le mouvement de grève à la rentrée collégiale de l'automne 2021 en cas d'échec dans les négociations d'ici là. « Bien que nous souhaitions en arriver à une entente satisfaisante d'ici la pause estivale, l'état actuel des discussions à la table de négociation nous oblige à envisager à nouveau le recours à la grève lors de la rentrée automnale », déclare Lucie Piché, présidente de la FEC-CSQ.

Rappelons que les enseignantes et les enseignants membres de la FEC-CSQ ont déjà exercé deux jours de grève en raison du peu d'avancées à la table de négociation sectorielle, de la stagnation des négociations pour la majorité des 500 000 employées et employés de l'État et en toute solidarité avec la multiplication des débrayages dans le secteur public. « Cela fait maintenant 18 mois que nous échangeons avec le Comité patronal de négociation des collèges (CPNC) et le Conseil du trésor. Si un déblocage ne s'opère pas au cours des prochaines semaines, nous serons obligés d'envisager la poursuite de moyens d'action lourds, soit l'exercice de trois journées de débrayage à partir du 7 septembre, assorties d'une consultation des membres afn de rechercher de nouveaux mandats de grève », ajoute Lucie Piché.

« Le gouvernement doit être conséquent avec le chantier sur la réussite en enseignement supérieur et nous donner les moyens de nous concentrer pleinement à la réussite étudiante en  vue de la rentrée de l'automne 2021. Or, il nous apparaît que ce n'est pas le cas, considérant l'absence d'avancées signifcatives dans les échanges sur le soutien aux étudiantes et aux étudiants en situation de handicap ou à besoins particuliers, sur le perfectionnement, sur le nécessaire encadrement de la formation à distance ou encore sur la précarité des membres, une situation qui fragilise la pérennité de l'expertise dans nos milieux et la stabilité des équipes, tant au secteur régulier qu'à la formation continue. Voilà pourquoi nous avons pris collectivement cette diffcile, mais nécessaire, décision », de conclure la présidente de la FEC- CSQ.

Profl de la FEC-CSQ

La Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) est un regroupement de quinze syndicats représentant près de 3000 enseignantes et enseignants de cégep venant de plusieurs régions du Québec. Fondée en 1968, la FEC-CSQ a toujours milité pour que les cégeps aient les moyens d'offrir aux étudiantes et étudiants une formation de qualité, préparatoire au marché du travail ou à l'université, tout en contribuant au développement de citoyennes et citoyens libres et autonomes. Elle est affliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

SOURCE FEDERATION DES ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTS DE CEGEP (FEC-CSQ)

Renseignements: Pierre Avignon, Conseiller FEC-CSQ, 514 258 1590, [email protected]

 Dans la foulée de l'entente de principe, la FTQ annonce un accord en équité salariale pour le soutien scolaire

NOUVELLES FOURNIES PAR FTQ  Juin 09, 2021, 17:02 ET

MONTRÉAL, le 9 juin 2021 /CNW Telbec/ - Une entente est intervenue dans le cadre du maintien de l'équité salariale de 2010 pour le personnel de soutien scolaire. Ainsi, les secrétaires d'école obtiendront un rangement de plus qui les amènera au rangement 10. Les techniciennes en service de garde auront aussi un rangement de plus, soit le rangement 14.

« Le tout sera rétroactif au 31 décembre 2010, ce qui représente une somme très intéressante pour nos membres. Elles seront enfn reconnues à leur juste valeur », d'expliquer Mélanie Gougeon, conseillère syndicale au SCFP-FTQ, spécialiste en évaluation des emplois.

Ces rangements avaient été convenus lors de la dernière conciliation avec le Conseil du trésor comme pour plusieurs autres catégories d'emploi, mais celui-ci souhaitait à cette époque négocier une entente globale pour l'ensemble des catégories d'emploi faisant l'objet d'une plainte.

« Nous sommes heureux de cette entente, car nos membres l'attendent depuis longtemps. Depuis la dernière conciliation, nous demandions au Conseil du trésor de reconnaître les catégories d'emploi pour lesquelles nous avions conclu une entente et de faire trancher les litiges restants par la CNESST. Nous saluons l'ouverture dont il fait maintenant preuve », d'ajouter la conseillère syndicale.

 La plainte de 2010 concernant les techniciennes en administration sera traitée par la CNESST, mais les discussions se poursuivent. Une entente est toujours possible tant qu'une décision n'a pas encore été rendue.

Il est à noter que les plaintes concernant le maintien de l'équité salariale de 2015 sont toujours actives.

On se rappellera que dans le cadre des négociations du secteur public, le 29 mai dernier, la FTQ a conclu une entente de principe globale qui permet notamment de mettre en place une nouvelle structure salariale avec des correctifs signifcatifs pour les bas salariés et une bonifcation des salaires d'entrée pour les autres catégories d'emplois. Déjà, cette entente globale historique a été largement entérinée par les structures de chacun des syndicats affliés impliqués dans cette négociation. À noter, le processus de ratifcation de l'entente par les membres est en marche et devrait être complété d'ici la fn juin.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Les travailleuses et travailleurs du secteur public de la FTQ sont représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (SQEES-298), le Syndicat des employées et employés professionnels- les et de bureau (SEPB) et l'Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800)

SOURCE FTQ

Renseignements: Jean Laverdière, 514 893-7809, [email protected]

Liens connexes http://ftq.qc.ca/