Procès-verbal de la Commission Environnement - Séance du 24 février 2009 -

L’an deux mille neuf le vingt quatre février à dix-huit heures trente la commission environnement s’est réunie au siège de la Communauté de Communes du Miey de Béarn à Poey de sous la présidence de M. ROCA Jean, Maire de Poey de Lescar et Président de la Commission.

Etaient présents : M. BARADAT, Président de la communauté de communes, Mmes BEROT- ABADIE Isabelle, NOTTER Evelyne, BOURDIOL Cathy, MM. HONDET Pierre, CAUSSOU Jean- Claude, DESCLAUX Jean-Jacques, MARIOT Michel, SIVADON Pierre, ROUSSELET Patrick. Etaient absents : Mmes TOTAIN Cécile, SAVOYE Elisabeth et MM. BEYRIE Marc, LAYRE Bernard, STEPHANY Pascal, JACOBS Jacques.

ORDRE DU JOUR

1. Présentation de l’inventaire des milieux naturels remarquables (2004) et des possibilités de conventionnement sur les Saligues de Gave.

2. Présentation de l’association Collectif 21.

3. Avancement du dossier des résorptions des décharges sauvages.

4. Avancement du dossier de la voie verte.

5. Travaux de l’autoroute A 65 et conséquences sur l’environnement.

6. Contrat de Pays du Grand Pau.

7. Proposition de budget prévisionnel 2009

8. Diagnostic énergétique des bâtiments.

4 rue Principale 64 230 POEY de LESCAR  05.59.68.79.80 Fax 05.59.68.62.85 [email protected] www.mieydebearn.fr Arbus * * * * Beyrie en Béarn * * Caubios-Loos * * * Momas * Poey-Lescar * Saint-Faust * Siros * *

I. Présentation de l’inventaire des milieux naturels remarquables (2004) et des possibilités de conventionnement sur les Saligues de Gave.

Après un rappel sur l’inventaire des milieux naturels remarquables du Miey de Béarn réalisé en 2004 par le Conservatoire Régional des Espaces Naturels d’Aquitaine (CREN), M. Thierry LAPORTE présente à la commission le projet d’un plan de gestion du corridor alluvial du Gave de Pau. Ce plan de gestion concernerait 300 ha de saligue, réparties sur 5 communes Arbus, Artiguelouve, Denguin, Siros et Poey de Lescar. Actuellement, la saligue est une zone verte dans le cadre du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux), une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), un axe bleu pour les poissons migrateurs, une zone d’intérêt communautaire pour les oiseaux. De plus, les saligues intéressent le Conseil Général dans le cadre des Espaces Naturels Sensibles (ENS) et ont été proposées pour intégrer le réseau Natura 2000.

 Rôle de la saligue : Elle a un rôle fonctionnel : - c’est une zone naturelle d’expansion de crues, - elle contribue à l’épuration des eaux de surface (notamment la dénitrification), - c’est un ensemble d’éco-systèmes avec une faune et une flore diversifiées, - c’est un corridor écologique qui permet le déplacement et les échanges entre espèces, - elle a une dynamique hydraulique forte et permet donc un rajeunissement des milieux naturels. Elle a aussi un rôle socio-économique : loisirs, agriculture, exploitation de granulats, …

 Son patrimoine naturel : - 25 habitats naturels avec notamment des galeries de saules, des aulnaies, … - Environ 300 espèces végétales, 160 espèces d’oiseaux, 26 espèces de libellules et un intérêt ichtyologique (poissons). M. LAPORTE précise qu’après des années d’absence, la loutre est revenue depuis environ 2 ans dans le Béarn. Elle est présente dans les saligues du Gave de Pau.

 Facteurs d’altération de la saligue : - Dépôts sauvages de déchets. - Aménagement des berges. M. LAPORTE précise que la saligue a besoin des crues, il faut protéger des inondations les habitations et non la saligue. - Plantes invasives (Renouée du japon, …)

 Axes proposés : - Une gestion du site - Sa valorisation à court et moyen terme.

 Outils proposés : - A court terme : une convention de gestion tripartite avec le Miey de Béarn et les communes, - A moyen terme : une convention de gestion tripartite avec le Miey de Béarn et les propriétaires privés.

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M. HONDET informe la commission de l’agrandissement du champ captant pour l’exploitation de l’eau potable sur la commune d’Arbus. M. LAPORTE précise que cette mesure est une garantie de protection du milieu naturel. M. SIVADON interroge M. LAPORTE sur la compatibilité entre la préservation des saligues par le CREN et les actions du Syndicat du Gave de Pau et en particulier aux droits des sites sensibles qu’il convient de protéger par des enrochements. M. LAPORTE répond que les pratiques pour aménager le Gave évoluent dans le bon sens avec des interventions moins lourdes en privilégiant le génie végétal aux enrochements. Dans le cadre du plan de gestion, un comité de pilotage sera mis en place, le Syndicat du Gave en sera membre de droit.

 Un Plan de gestion quinquennal. Une méthodologie devra être définie par le comité de pilotage, composé des différents partenaires et collectivités. Des objectifs à court, moyen et long terme et des propositions chiffrées sur le suivi, la conservation, la gestion et la valorisation seront définis. Le comité de pilotage devra valider ce plan de gestion. D’une durée de 5 ans, il pourrait s’étaler sur 2011-2015. Le plan de financement de la phase initiale 2009/2010 est estimé à 50 000 €. Sa prise en charge se répartit entre le Miey de Béarn (50 %), l’Agence de l’eau Adour Garonne (30 %) et la Région et le Département (20 %).

M. LAPORTE précise que cette opération est déjà en place sur la CDA Pau Pyrénées, des surfaces de terrain ont déjà été conventionnées. La CDA est dans la phase initiale. Il serait souhaitable qu’il y ait une cohérence entre les 2 intercommunalités afin de créer un corridor continu.

M. ROCA demande si le plan de gestion peut être opposable. M. LAPORTE répond qu’il ne l’est pas, mais que Natura 2000 l’est. M. BARADAT précise que les 5 communes concernées seront amenées à signer une convention pour engager les terrains communaux dans cette démarche et demande à M. LAPORTE comment travailler avec les propriétaires privés. M. LAPORTE informe la commission que c’est le CREN qui contacte les propriétaires privés. Cette démarche prend du temps, mais heureusement, il y a peu de propriétaires privées dans la zone concernée. Le plan de gestion définira la stratégie d’animation foncière avec les propriétaires privés pour leur proposer de l’acquisition, des conventions, … Mme BOURDIOL demande à connaître les tenants et les aboutissants de cette convention afin d’en parler rapidement à la commission environnement de sa commune.

Un projet de convention est remis à chaque délégué avec une carte du parcellaire par propriétaire.

M. LAPORTE précise que cette convention est un projet, elle peut être modifiée. Ce modèle a été remis aux communes de la CDA. M. BARADAT propose que les délégués fassent remonter ces informations dans les conseils municipaux. Un délai de 2 mois est laissé aux communes concernées avant que M. LAPORTE présente ce projet aux conseils municipaux. L’assemblée remercie M. LAPORTE pour son intervention.

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II. Présentation de l’association Collectif 21.

M. Richard LABOURDETTE, Président de l’association Collectif 21, présente son association et remet à chaque délégué un document de présentation et des plaquettes. Il précise que la 1 ère journée du développement durable sera organisée le samedi 4 avril à Caubios-Loos. L’association souhaite pérenniser cette journée et la faire migrer sur le Miey de Béarn. Au programme : - Marché fermier et Expo/conférences toute la journée sur différents thèmes : la consommation énergétique, la mise en place d’un agenda 21, le fonctionnement d’une AMAP, le nettoyage des voitures à sec, … - Midi : repas fermier « Los d’Aci » - Spectacle de théâtre « La belle ou la berk ? Coup de pouce pour la planète » - Soirée : grillades et concert

L’association tend à développer le ramassage scolaire à pied ou à vélo (carApattes et CarAvel’, termes déposés par l’ADEME). Ceci peut se mettre en place dans des communes avec une concentration urbaine importante près de l’école. En effet, le périmètre est de 1 km autour de l’école pour le CarApattes et peut aller jusqu’à 2 km pour le CarAvel’.

M. BARADAT informe l’assemblée que le collectif 21 a demandé au Miey de Béarn un soutien financier, qui pourrait se traduire par une prise en charge du coût de la pièce de théâtre du samedi 4 avril qui aborde les notions sur le développement durable et les déchets. Les 2 commissions sont concernées. M. SIVADON demande si l’association apporte une expertise pour le CarApattes. M. LABOURDETTE répond que l’association peut apporter un soutien dans sa mise en place. Il faut responsabiliser les enfants, trouver des parents volontaires. Une étude doit être faite avant de commencer, afin d’établir les règles de sécurité à suivre. M. ROCA demande si l’association Collectif 21 peut s’opposer à certaines manifestations, comme par exemple la voltige du dimanche matin. M. LABOURDETTE précise que Collectif 21 n’a pas vocation à s’opposer ou à manifester mais plutôt une vocation au dialogue pour sensibiliser et avancer sur les sujets. L’assemblée remercie M. LABOURDETTE pour sa présentation.

III. Avancement du dossier des résorptions des décharges sauvages

Le tableau ci-dessous présente le bilan du dernier recensement des décharges sauvages réalisées par les communes.

Communes Emplacement des décharges brutes Etat actuel

ARBUS Saligue 2. Terrain communal. fermé depuis le 22 juillet 2005 ARTIGUELOUVE - - AUBERTIN Route des Pyrénées. Terrain privé reçoit toujours des déchets AUSSEVIELLE - - BEYRIE EN BEARN - - BOUGARBER - -

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CAUBIOS LOOS Lieu dit Le Luy. Terrain communal. 400 m² fermé depuis 1994 DENGUIN - - LAROIN - - Lieu-dit Tauziet. Terrain communal. 200 m² fermé depuis 1980 MOMAS Terrain privé. 200 m² reçoit toujours des déchets Terrain privé. 300 m² reçoit toujours des déchets POEY DE LESCAR Saligue du Gave. Terrain communal reçoit toujours des déchets SAINT-FAUST Chemin Courreyou. Terrain privé reçoit toujours des déchets Saligue. Terrain communal. 500 m² fermé depuis janvier 2006 SIROS Sainte-Marie (ancien bras du Gave). Terrain reçoit toujours des déchets communal + de 1 000 m² UZEIN - -

Sur le Miey de Béarn, 10 décharges brutes ont été recensées par les communes : 6 sur terrain communal et 4 sur terrain privé.

Des visites de ces sites vont être organisées en présence de la commune, du Conseil général et de la communauté de communes. Il s’agira d’estimer les travaux à réaliser et la nécessité de réaliser ou non un diagnostic par un hydrogéologue.

M. MARIOT demande comment intervenir pour les décharges situées sur un terrain privé si le propriétaire s’y oppose. Melle TESCARI répond qu’il faudra voir au cas par cas avec le technicien du Conseil Général mais que le Maire est responsable sur le domaine public et sur le domaine privé. Mme BOURDIOL demande pourquoi il n’apparait pour la commune de Siros que 2 décharges alors qu’elle en avait recensé davantage. Melle TESCARI répond que le tableau regroupe les éléments transmis par Mme le Maire. M. HONDET souhaite savoir ce qui va être fait sur des décharges fermées depuis plusieurs années et où la végétation a repris le dessus. Melle TESCARI répond que le Conseil Général souhaite aussi cartographier ces décharges pour éviter qu’elles ne soient oubliées. Les travaux éventuellement à réaliser se décideront le jour de la visite. M. SIVADON demande s’il y aura d’autres recensements. Melle TESCARI répond qu’en tant que maitre d’ouvrage pour la réhabilitation des décharges brutes, le Miey de Béarn fera une demande de subvention auprès du Conseil Général (35 %) et auprès de l’ADEME (30 %). Or l’ADEME met fin à ces aides en décembre 2009. Il faut donc dès maintenant lancer les études sur les décharges recensées à ce jour.

IV. Avancement du dossier de la voie verte.

M. BARADAT informe l’assemblée sur l’avancée de ce dossier et précise que la voie sera en enrobé. M. HONDET demande si le tracé est arrêté. M. BARADAT répond que oui à l’exception d’un endroit sur Artiguelouve où le Gave a dernièrement érodé les berges.

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M. HONDET s’étonne que toutes les voies soient en enrobé même celles qui traversent le champ captant d’eau potable. M. BARADAT précise que le Conseil Général vise un public familial, cyclotouriste et roller, et non un public de sportif. Mme BOURDIOL demande où l’on peut se procurer le tracé de la voie verte. M. BARADAT précise que l’on peut se renseigner auprès de Laurence PAULY du Conseil Général. La voie verte reprend les sentiers des berges du Gave et traverse des propriétés privées. Le conseil Général doit conventionner avec ces propriétaires.

IV. Travaux de l’autoroute A 65 et conséquences sur l’environnement.

La politique du 1% paysage et développement vise à maîtriser les effets négatifs dus à l’arrivée d’une infrastructure tout en favorisant la valorisation d’un territoire sur un périmètre circonscrit autour de l’infrastructure. Elle s’inscrit dans le cadre des circulaires de 1994 et 2005 qui prévoit un cofinancement par l’Etat de 1% du montant des travaux de l’infrastructure. C’est avant tout une politique partenariale qui est l’occasion pour les acteurs locaux d’une réflexion sur le devenir des territoires permettant de définir une stratégie de valorisation/développement au travers du financement de certaines actions liées à la valorisation paysagère. Cette politique repose sur un dossier d’axe, contenant un diagnostic du paysage, une charte d’objectifs et aire d’éligibilité, et un programme d’action prévisionnel.

Pour l’A65, l’élaboration de ce dossier a été confiée à l’agence FOLLEA-GAUTIER : enveloppe de 5 M d’euros sur l’ensemble de l’axe ; pas de pré-répartition départementale ; engagement signé dans les 3 ans d’achèvement de l’A 65.

Objectifs retenus : • Objectif 1 : maîtriser les dynamiques d’urbanisation : réduire la consommation des espaces et l’artificialisation des sols liée à l’urbanisation nouvelle, conforter les centralités historiques existantes, respecter les typologies urbaines et paysagères propres aux territoires pour chaque extension, valoriser les espaces publics des cœurs de bourg, intégrer ou requalifier les arrières d’urbanisation et fronts bâtis perceptibles depuis l’A65 ;

• Objectif 2 : valoriser les espaces agricoles et boisés liés à l’A 65 : faire des espaces agricoles et boisés des vitrines valorisantes des territoires en accord avec la qualité des produits, préserver et réhabiliter le patrimoine bâti rural , renforcer et préserver les structures végétales qui animent les étendues agricoles, résorber les points noirs bâtis, mettre en valeur le linéaire des cours d’eau et fossés en milieu agricole et boisé, favoriser la création de chemins et circulation douce ;

• Objectif 3 : promouvoir un développement économique respectueux des territoires : qualifier ou requalifier les linéaires d’entrées de ville ou d’accueil depuis les échangeurs, fonder les éventuelles créations de ZA sur des études économiques de faisabilité et d’opportunité à l’échelle supra communale, positionner les ZA à distance de l’autoroute, promouvoir la qualité architecturale et paysagère de nouvelle ZA ;

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• Objectif 4 : Mettre en valeur le patrimoine, les sites et les itinéraires touristiques ou de loisirs : promouvoir des projets de valorisation des sites respectueux des paysages des milieux naturels et de l’histoire, développer le réseau de circulation douces à partir des voies déjà existantes ;

• Objectif 5 : Requalifier la route historique Langon Pau dans ses traversées urbaines : promouvoir les projets de requalification urbaines des traversées des bourgs, valoriser les entrées et sorties de bourgs liées à cette route ;

• Objectif 6 : harmoniser les actions sur les 13 sites clés : promouvoir des plans de paysage avant toute intervention ponctuelle qui respectent et précisent les principes de la charte et garantissent l’harmonie et la cohérence des dispositions d’aménagement.

Critères d éligibilité : • Conformité du projet avec les orientations du dossier d’axe ; • Co financement public équivalent à la subvention 1% ; • Situation dans l’aire d’éligibilité ; • Validation de chaque projet par un comité local de suivi.

La phase d'élaboration du projet est déjà bien avancée : le comité de pilotage a validé le diagnostic, les principes d'actions, a envoyé le dossier au comité national du 1%; la rédaction du programme d'actions complémentaires est en cours. L’impact sur le territoire de la communauté de communes du Miey de Béarn : la plaine agricole de la lande du Pont long (10 km), séquence vaste, plate et ouverte marquées à l’ouest et au nord par la prégnance des coteaux habités et au sud par le panorama largement ouvert sur la chaîne des Pyrénées. Plaine agricole humide parcourue d’un réseau hydrographique complexe.

Communes du Miey de Béarn concernées par le 1 %

CC Miey de Bearn T Enjeux/ Projet Momas X Uzein X Aérosite d'Uzein Bougarber X Beyrie en Béarn X Denguin Aussevielle Poey de Lescar X

M. BARADAT insiste sur le fait que l’enveloppe des 5 millions d’euros s’adresse aux départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. Aucun ratio n’a été défini pour la répartition de cette somme entre les départements. Il faut se mettre en piste rapidement pour déterminer les actions à réaliser. M. ROCA souhaite qu’on détermine un mode opératoire. Après discussion, il est convenu que les communes doivent désigner 2 référents/commune. Les projets d’actions seront remontés au Miey de Béarn. Une réunion avec la DDE sera organisée afin qu’elle explique le montage du projet.

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V. Contrat de Pays du Grand Pau OBJECTIF 2 : PLACER L’ENVIRONNEMENT AU CŒUR DU PROJET DE TERRITOIRE Le territoire du Grand Pau recèle une richesse environnementale indéniable : patrimoine naturel, paysager et architectural, prédominance de l’eau, biodiversité…. La progression de l’urbanisation sur les territoires du Grand Pau pèse fortement sur le devenir de cette richesse environnementale. Quelques initiatives ont été lancées sur le territoire (inventaire des espaces naturels, politique énergétique…) Le chantier du SCOT à l’échelle du Grand Pau doit être une opportunité pour se saisir de ce vaste champ de l’environnement et le placer au cœur du projet du territoire. C’est ainsi que peut être soulignée la volonté publique de mettre le développement durable et en particulier le respect de l’environnement au cœur du projet de territoire du Grand Pau. Le projet à construire se propose d’être une déclinaison locale du Grenelle de l’environnement sur tous les thèmes : habitat, déplacements, agriculture, énergie, biodiversité, eau, risques, urbanisme et paysage. A cet égard, les croisements et liens entre l’ensemble des diverses thématiques seront constants.

L’énergie • Encourager par les orientations d’urbanisme, de transports, la réduction de la consommation énergétique et la diversification des énergies (évolution règlementaire en cours : thématique sur laquelle les SCOT sont attendus) • Initier une action volontariste pour maîtriser la consommation énergétique ; efforts sur l’existant (exemple : logements), outils d’animation, outils opérationnels, projets ambitieux. Des actions ont été initiées par la CDA dont le Plan de développement des massifs étendu sur le Grand Pau depuis 2008 La biodiversité – Trame verte • Mettre en place les éléments de connaissance permettant de protéger, de gérer et de valoriser les milieux naturels et la biodiversité : espaces remarquables, corridors et réservoirs écologiques…. • Analyser, à l’échelle des paysages, le lien entre structures spatiales et processus écologiques • Veiller à l’évaluation environnementale de ces milieux en fonction des orientations d’aménagement qui seront prises L’eau – Trame bleue • Contribuer à l’objectif de bonne qualité des eaux en 2015 ainsi qu’à la préservation des ressources. • Eaux pluviales : encourager la maîtrise des rejets en amont • Contribuer à une bonne gestion intégrée des cours d’eau et des rivières du Grand Pau et du Gave de Pau • Engager un travail de coopération entre syndicats d’assainissement La prévention des risques • Réduire les atteintes à l’environnement en vue d’améliorer la santé des habitants • Plan de prévention contre les Risques d’Inondations (PPRI) : asseoir le Syndicat Mixte comme interlocuteur privilégié de l’Etat afin de faire évoluer les pratiques et les PPRI. • Contribuer à la lutte contre le bruit et à l’amélioration de la qualité de l’air Les paysages • L’enjeu de la protection et valorisation des espaces naturels et patrimoniaux est devenu prépondérant sur le Grand Pau, dans le contexte de fragilisation accrue des milieux liée à la pression urbaine. Il pourra donc s’agir de réfléchir à l’élaboration d’outils, en lien

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étroit avec le SCOT, ayant pour objectif, sur la base d’un inventaire des paysages, d’être utilisé comme référence utile à l’élaboration de documents d’urbanisme… Les déchets • Encourager la réduction des déchets à la source • La prise en compte des déchets inertes (sites à gravats, sols pollués….) déchets issus de la filière maraichers (paillage)…. Des pistes d’actions : • Plans Climats Territoriaux, agenda 21 … • Energie : programme pluriannuel de structuration et développement de la filière Bois Energie (Plan de développement du Massif et programme d’animation Filière Bois Energie), méthanisation, outils d’animation et outils opérationnels. • Biodiversité : inventaire des espaces naturels remarquables du Grand Pau. Un travail d’inventaire des espaces naturels remarquables a été effectué sur la CDA Pau Pyrénées et le Miey de Béarn par le CREN Aquitaine. Ce travail pourrait être étendu au Grand Pau. • Paysages : Charte architecturale et paysagère, charte de lotissements, • Programme de sensibilisation et communication ? • Projets innovants ? …

M. BARADAT précise qu’une action peut être labellisée par le Pays du Grand Pau et intégré au 1% paysage.

VI. Proposition de Budget prévisionnel 2009 « Environnement ». M. BARADAT présente le 1 er budget prévisionnel de la commission environnement. (Cf document annexe). La ligne « prestation pour éducation à l’environnement » pourrait prendre en charge le spectacle de théâtre organisé par le collectif 21 le 4 avril prochain. Le cachet de la compagnie CETO s’élève à 1 000 €. Il est prévu également de remettre à niveau le PLR et la signalétique. L’étude hydraulique du Jusclet, qui concerne les communes d’Aubertin, Artiguelouve et Saint-Faust a été lancé en 2008, elle sera financée en 2009. Le Miey de Béarn subventionne l’association Eau Vive qui réalise des opérations dans les Pays du Sahel sur l’approvisionnement en eau potable, l’alphabétisation, …. Des élus et des agents du Miey de Béarn sont déjà partis en mission au Mali pour se rendre compte des actions d’Eau Vive dans les villages. Une exposition consacrée à Eau Vive se déroule actuellement à , maison de la Route des Vins. Une ligne sera rajoutée sur la résorption des décharges sauvages. La commission donne son accord aux propositions du Président.

VII. Diagnostic énergétique des bâtiments. Le SDEPA assure la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation de diagnostic énergétique sur les bâtiments et l’éclairage public. Toutes les communes du Miey de Béarn ont à ce jour demandé ce diagnostic sauf Beyrie en Béarn, Bougarber, Caubios-Loos et Momas. Le SDEPA est à la disposition de ces communes pour plus de renseignements.

La séance est levée à 21h15. 

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