mardi 5 février – 20h

Richard Wagner – version de concert

Acte I entracte

Acte II entracte

Acte III

Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise Chœur de la Radio Néerlandaise Jaap van Zweden, direction Udo Mehrpohl, chef de chœur Klaus Florian Vogt, ténor (Lohengrin) Anne Schwanewilms, soprano (Elsa von Brabant) Eike Wilm Schulte, baryton (Friedrich von Telramund) Marianne Cornetti, mezzo-soprano (Ortrud) Ronnie Johansen, basse (le roi Heinrich) Geert Smits, baryton (le héraut) | Mardi 5 février | Mardi

Stefan Heibach, ténor (premier noble du Brabant) Amand Hekkers, ténor (deuxième noble du Brabant) Hugo Oliveira, basse (troisième noble du Brabant) Dennis Wilgenhof, basse (quatrième noble du Brabant) Elma van den Dool, soprano, Anitra Jellema soprano, Anjolet Rotteveel, alto, Ans van Dam, alto (pages) Lohengrin |

Ce concert est surtitré.

Cette production est une collaboration du Chœur de la Radio Néerlandaise, de l’Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise, de la Salle Pleyel et de ZaterdagMatinee.

Fin du concert vers 0h30. ichard Wagner Wagner R ichard

MARDI 5 FÉVRIER

Personnages

Heinrich der Vogler (Henri l’Oiseleur), roi de Germanie Lohengrin Elsa von Brabant Le Duc Gottfried, son frère (rôle muet) Friedrich von Telramund, comte de Brabant Ortrud, son épouse Le héraut du roi Quatre nobles du Brabant Comtes et nobles du Brabant, de Saxe et de Thuringe, dames, pages et serfs

Argument

L’action se déroule à Anvers, dans la première moitié du Xe siècle.

Acte I. Une prairie sur les bords de l’Escaut.

Scène 1. Le roi Henri L’Oiseleur, accompagné de nobles de Saxe et de Thuringe, est venu en Brabant chercher des renforts pour faire face à la menace d’une invasion hongroise. Il s’étonne de voir le pays en proie au désordre. Friedrich von Telramund, proche de feu le duc de Brabant, lui explique que ce dernier, au moment de mourir, lui a confié ses deux enfants, Elsa et Gottfried. Or, le jeune duc, héritier du trône, a disparu lors d’une promenade en forêt avec sa sœur. Le chevalier accuse Elsa du meurtre de son frère et, se déclarant horrifié par la situation, prétend avoir préféré, à la main de la jeune héritière que son père lui avait promis, épouser Ortrud, princesse frisonne. Il réclame la couronne du Brabant. Le roi l’interroge sur les raisons possibles de ce meurtre. Friedrich ajoute qu’Elsa l’a repoussé, preuve, selon lui, qu’elle veut favoriser un amant secret. Le roi fait venir Elsa.

Scène 2. Elsa s’avance, toute de blanc vêtue. Face aux questions qu’on lui pose, elle reste muette ; mais quand le roi l’engage à se confier davantage, elle raconte avoir vu en songe un chevalier merveilleux, venu du ciel pour la sauver. Le roi fait sonner l’appel signifiant qu’Elsa attend le champion qui défiera Telramund. Un long silence suit, interrompu par des exclamations de surprise. Sur l’Escaut paraît un cygne, tirant une nacelle, dans laquelle se tient un chevalier revêtu d’une éclatante armure. La foule reconnaît le héros du rêve d’Elsa et salue « l’envoyé de Dieu ».

Scène 3. Lohengrin met pied à terre, salue le roi et se tourne vers Elsa : à cette dernière, émerveillée, il propose d’être son champion et son époux, à condition qu’elle ne cherche jamais à connaître ni son nom, ni ses origines. Celle-ci, au comble du ravissement, accepte. Les chevaliers se préparent au combat, qui bientôt fait rage. Mais Lohengrin triomphe aisément de Telramund. Il laisse la vie sauve à ce dernier, sous les acclamations de la foule qui salue « la victoire divine ».

 Acte II. La citadelle d’Anvers.

Scène 1. Sur les marches de l’entrée de la cathédrale, la nuit, Friedrich et Ortrud ruminent leur défaite. Friedrich reproche violemment à Ortrud de l’avoir conduit au déshonneur par ses perfides conseils. N’est-ce pas elle qui prétend avoir vu Elsa assassiner son frère et qui lui a prédit que la lignée des princes frisons, qui jadis régnait sur le Brabant, retrouverait la souveraineté de ces terres ? Mais Ortrud ne se laisse pas impressionner et forme de nouveaux desseins : connaît-on le nom du héros amené par le cygne ? Ne tient-il pas sa puissance de quelque magie ? Seule Elsa peut amener son époux à révéler son nom, ce qui assurément briserait le sortilège et anéantirait la puissance du chevalier.

Scène 2. Elsa paraît sur la terrasse et confie à la nuit son bonheur. Courbée et gémissante, Ortrud se jette à ses pieds et implore sa pitié. Émue, Elsa lui accorde sa protection. Mais la princesse frisonne entend mériter ces faveurs : elle souhaite protéger sa bienfaitrice d’une aveugle confiance en son sauveur, dont la magique apparition lui paraît suspecte. Indignée, Elsa lui oppose que l’amour vrai ne laisse aucune place au doute.

Scène 3. Le jour se lève, ramenant sur la place une joyeuse animation. Le héraut annonce que le roi a décrété le bannissement de Telramund et que la couronne du Brabant est accordée au chevalier, envoyé de Dieu. Les noces seront célébrées le jour même, car le lendemain, tous devront se préparer à partir pour la guerre. Friedrich, escorté de vassaux, tente de fomenter une révolte.

Scène 4. Mais voici qu’Elsa, accompagnée d’un long cortège de femmes, se dirige pieusement vers la cathédrale. La foule acclame sa souveraine et loue sa vertu quand Ortrud se jette violemment sur son passage et la défie de dire le nom et les origines de son héros. Elsa proteste impérieusement, soutenue par l’assistance, puis chancelle sous le poids de ces haineuses déclarations.

Scène 5. Le roi paraît, accompagné de Lohengrin. Il chasse Telramund, mais celui-ci accuse Lohengrin de ruse et de magie. Lohengrin oppose qu’il n’a pas à répondre à un félon et que son action est de nature à faire taire tous les doutes. Pendant qu’il recueille des chevaliers des marques de sincère adhésion, Friedrich s’approche d’Elsa et lui instille encore le poison du doute. Le cortège reprend sa route, mais Elsa croise, en tremblant, le regard menaçant d’Ortrud.

 MARDI 5 FÉVRIER

Acte III

Le prélude évoque les noces fastueuses de Lohengrin et d’Elsa.

Scène 1 : La chambre nuptiale. Deux cortèges d’hommes et de femmes conduisent les mariés l’un à l’autre et les célèbrent dans un chant nuptial.

Scène 2. Restés seuls, les deux héros se livrent à de tendres effusions, mais Elsa laisse rapidement poindre sa curiosité. Le nom de son époux, comme elle aimerait le prononcer dans l’amour ! Lohengrin tente de détourner le cours de ses pensées en rappelant à sa bien-aimée le caractère miraculeux de leur rencontre et de l’amour qu’elle lui inspira, bien qu’accusée d’une lourde faute. Mais Elsa insiste, de plus en plus agitée et anxieuse. Submergée par l’angoisse, elle croit voir le cygne attendant le départ du chevalier. Soudain, elle aperçoit Friedrich et ses compagnons, prêts à se jeter sur Lohengrin. Prestement, elle lui tend son épée et celui-ci, d’un coup, étend raide mort son ennemi. Lohengrin confie Elsa aux femmes et annonce qu’il lui fera connaître son origine devant le roi.

Scène 3. La prairie sur les bords de l’Escaut. Le jour s’est levé. Des groupes se rassemblent autour des bannières. Le roi paraît sous les acclamations. Celui-ci cherche du regard Lohengrin, absent. Les vassaux de Telramund déposent alors le cadavre du traître, dans l’effroi général. Elsa s’approche, très pâle, puis Lohengrin fait son entrée, armé de pied en cap comme lors de sa première apparition. Mais il annonce qu’il n’emmènera pas les hommes au combat. Devant tous, il accuse Elsa d’avoir trahi son serment et devant tous, à présent, il va révéler son nom et son origine. Dans une vision extasiée, il évoque le lointain château de Montsalvat, où repose le Graal. Le vase sacré, visité chaque année par une colombe divine et gardé par une légion d’anges, dispense aux chevaliers qui le servent une force surnaturelle. Le père du héros est Parsifal et règne sur Montsalvat. Son nom à lui est Lohengrin : comme ses compagnons chevaliers, il a pour mission de défendre la vertu dans le monde. Mais pour rester parmi les hommes, il ne doit pas révéler son origine divine : aussi, à présent, le Graal le rappelle-t-il. Au comble de l’émotion, l’assistance voit approcher le cygne. Lohengrin s’adresse alors à l’animal, regrettant de lui faire entreprendre ce voyage. Si Elsa avait tenu sa parole, un an plus tard il aurait pu voir l’oiseau sous une forme bien différente, celle du jeune duc. Surgit alors Ortrud, qui se félicite du départ de Lohengrin : il emmène ainsi le duc Gottfried, que par un sort maléfique elle a transformé en cygne. Entendant ces paroles, le héros tombe en prière à genoux. La colombe du Graal vole au-dessus de la nacelle. Lohengrin délivre le cygne, qui disparaît, faisant place à un beau jeune homme. Un instant éperdue de joie, Elsa tourne ses regards anxieux vers la rive. Tous peuvent apercevoir, dans le lointain, la silhouette du chevalier. Dans un cri de désespoir, Elsa s’effondre morte dans les bras de son frère.

 (1813-1883) Lohengrin Opéra romantique en trois actes sur un livret du compositeur

Composition du livret : juillet-novembre 1845, à Marienbad et Dresde. Composition de la musique : début 1846-avril 1848, à Dresde. Première exécution en concert de la fin de l’acte I : le 22 septembre 1848 à Dresde, Königliches Sächsisches Hoftheater, sous la direction de Richard Wagner. Première représentation : le 28 août 1850 à , Grossherzogliches Hoftheater, sous la direction de , avec August Höfer (Heinrich der Vogler), Karl Beck (Lohengrin), Rosa Agthe (Elsa von Brabant), Hans Feodor von Milde (Friedrich von Telramund), Josephine Fastlinger (Ortrud), August Pätsch (le Héraut). Dédicace : « À mon cher ami Franz Liszt ». Première édition de la partition : Leipzig, Breitkopf &Härtel, 1852. Durée : environ 3h45.

C’est à la fin de son séjour à Paris (hiver 1841-1842) que Wagner, souffrant du mal du pays et animé d’un « patriotisme aigu » mais « libre de toute coloration politique », comme il le dira dans Une communication à mes amis, prend connaissance, grâce à son ami le philologue Samuel Lehrs, de la Wartburgskrieg ou Guerre des chanteurs, célèbre tournoi de Minnesänger (trouvères allemands) qui eut lieu au début du XIIIe siècle à Eisenach. Cet important épisode de la vie littéraire et musicale du Moyen Âge germanique lui fournira matière à deux opéras, Tannhäuser et Lohengrin. Wolfram von Eschenbach, l’un des prestigieux acteurs de cette joute, consacra un chapitre de son long poème Parzival au personnage de Lohengrin. En 1845, alors qu’il est en poste à Dresde, Wagner approfondit son étude du mythe du chevalier au cygne par la lecture du poème anonyme Lohengrin, écrit par un poète bavarois à la fin du XIIIe siècle, source la plus détaillée de cette légende d’origine française, intégrée à la généalogie de Godefroid de Bouillon, et dont le succès donna naissance à de nombreuses traductions dans différents pays d’Europe. Wagner tire de ce récit la trame du livret de Lohengrin, à laquelle il amalgame, en faisant du cygne de Lohengrin le jeune duc Godefroid (Gottfried) métamorphosé par un mauvais sort, le conte de Grimm Les Six Frères Cygnes. Différents ouvrages sur la poésie, les coutumes et le droit dans l’Allemagne du Moyen Âge sont pour l’artiste de précieux alliés pour forger une langue héritière du haut-allemand. Par ailleurs, la lecture des tragédies grecques le marque profondément, lui fournissant de nouveaux modèles dramatiques ainsi qu’une nouvelle philosophie de l’art.

Œuvre de transition, Lohengrin reflète l’évolution opérée par Wagner pendant ces années, qui aboutira à de nouveaux principes exposés dans Opéra et Drame (1851). Sous-titrée « opéra romantique », l’œuvre présente bien des aspects du drame lyrique à venir. Wagner condense, suivant les principes d’Aristote, l’action du poème épique, qui se déroule sur plusieurs années, en une durée de trois jours, lui conférant ainsi l’efficacité lapidaire de la tragédie. Une pléthore de personnages est supprimée (dont ceux des enfants de Lohengrin et Elsa), ainsi que les longs récits de bataille. La tragédie s’accomplit dans la mort d’Elsa, imaginée par Wagner.

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Il est à noter que Lohengrin partage avec Euryanthe de Weber (1823) nombre de parentés dans la dramaturgie : l’héroïne injustement accusée (thème exploité dans les « opéras à sauvetage » de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, tels La Pie voleuse de Rossini), le secret dévoilé, l’opposition entre deux couples, l’un vertueux, l’autre félon. À travers les péripéties de cette action mouvementée, Wagner retient un symbole, « le contact d’une apparition transcendante avec la nature humaine, et l’impossibilité de sa durée ». L’aventure médiévale atteint ainsi l’universalité du mythe, rejoignant, selon les termes du compositeur, celui de Jupiter et de Sémélé.

La concentration dramatique est servie par une forme musicale fluide, dans laquelle les trois actes de déroulent de façon continue. La mélodie vocale elle-même tend vers le flot de la « mélodie infinie » qui caractérisera Tristan und Isolde. Expressive et souple, elle évite le plus possible la partition entre récitatif et air. Le rôle du roi Henri, personnage historique de grande importance, père d’Othon, le premier empereur du Saint-Empire, est particulièrement significatif. Ses nobles accents rappellent ceux du sage Sarastro deLa Flûte enchantée. Influencé par l’opéra gluckiste, Wagner accorde une large place au chœur, traité dans un contrepoint très élaboré, moins marqué d’éléments populaires que celui du Vaisseau fantôme. Presque omniprésent, il donne aux scènes de l’opéra l’allure de tableaux vivants.

Lohengrin retrouve dans sa musique une poésie qui fait surgir une Allemagne médiévale idéalisée, rêve de tous les romantiques : ainsi, la déclamation du héraut et les sonneries rituelles forment de riches enluminures musicales encadrant les panneaux de cette fresque. Le thème du Graal, emblème de l’œuvre, déploie dans le prélude ses transparentes harmonies, modales et archaïsantes, mais réchauffées d’un frémissant chromatisme. À l’acte I, le héros, proposant à Elsa d’être son époux, en emprunte la mélodie, qui marque son personnage d’une poésie élégiaque, traduisant tant sa nature divine que son fervent désir d’amour.

L’opposition manichéenne du bien et du mal, déjà présente dans Tannhäuser, se renouvelle dans Lohengrin. La puissance de destruction de la païenne Ortrud s’impose dès les premières mesures du second acte, tapissées d’un chromatisme rampant et insidieux. Manifestant un pessimisme qui se confirmera dansL’Anneau du Nibelung, Wagner place ce personnage, qui est partiellement une création de son imagination, au premier plan du drame, ouvrant la voie aux héros malfaisants de L’Anneau, Alberich et Hagen.

Wagner avait composé son opéra pour le Théâtre de Dresde, mais la répression de l’insurrection de 1849, à laquelle le compositeur avait pris part, le contraignit à s’enfuir. C’est Franz Liszt qui en assura la première représentation et défendit l’opéra face aux critiques qu’il rencontra, avec sa sagacité et sa générosité coutumières.

Anne Rousselin

 Klaus Florian Vogt production de Nikolaus Lehnhoff dirigée à l’automne 2009 et à Madrid en 2010, Klaus Florian Vogt est né à Heide, dans par Kent Nagano à Baden-Baden. Il a chanté mais aussi de Parsifal en 2010 à Genève et, le Schleswig-Holstein. Après des études Lohengrin dans une mise en scène l’année suivante, au Liceu de Barcelone – de cor aux académies de Hanovre et de Klaus Maria Brandauer à l’Opéra où il reviendra en 2014 pour une nouvelle de Hambourg, il a commencé sa carrière de Cologne (direction Markus Sentz), production de La Walkyrie. La carrière de de musicien en tant que premier cor Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg concertiste de Klaus Florian Vogt l’a déjà de l’Orchestre Philharmonique de (Stolzing) à Genève et Lohengrin à conduit à Athènes (Missa Solemnis dirigée Hambourg. Parallèlement à son activité La Scala pendant l’hiver 2006/2007. par Helmuth Rilling), à la Philharmonie de d’instrumentiste, il a étudié le chant au Il a fait ses débuts à Munich en mars 2007 Berlin (Missa Solemnis) et à Leipzig Conservatoire de Musique de Lübeck avec dans une nouvelle production de (Neuvième Symphonie de Beethoven avec Günter Binge. À l’issue de sa formation, La Khovantchina (rôle d’André Khovansky, l’Orchestre du Gewandhaus). Il se produira il a rejoint l’Opéra de Flensburg pour la qui lui a valu d’être nominé pour le Prix prochainement au Musikverein de Vienne saison 1997/1998. En 1998, il est entré à la Faust en 2007 dans la catégorie « meilleur dans la Huitième Symphonie de Mahler, Semperoper de Dresde, où il a notamment chanteur/comédien sur la scène musicale »). à Genève dans la Neuvième Symphonie travaillé avec des chefs comme Giuseppe Pendant l’été 2007, Klaus Florian Vogt a de Beethoven et à la Radio SWF dans Sinopoli et Sir Colin Davis. Au cours de fait des débuts triomphaux à Bayreuth Le Chant de la Terre de Mahler. cette période, son répertoire s’est enrichi en interprétant Walther von Stolzing dans de nombreux rôles, parmi lesquels Tamino une nouvelle production des Maîtres Anne Schwanewilms (La Flûte enchantée), Hans (La Fiancée Chanteurs de Nuremberg mise en scène La soprano allemande Anne Schwanewilms vendue) et Matteo (Arabella). Après des par Katherina Wagner – il a ensuite repris a étudié le chant avec Hans Sotin à débuts remarqués dans le rôle-titre de le rôle au Festival d’Opéra de Munich. Cologne, où elle a également fait partie Lohengrin, il a été invité à reprendre ce rôle Il a également fait sa première apparition de la troupe de l’opéra de 1991 à 1996. à Dresde, à Madrid et sur de nombreuses à Los Angeles avec le rôle de Florestan En tant que chanteuse lyrique, elle s’est autres scènes lyriques. Depuis 2003, dans Fidelio (direction James Conlon). spécialisée dans les opéras de Richard il a été applaudi à Hambourg, à Dresde, À l’automne 2007, il a chanté dans une Strauss – Arabella, Capriccio, Le Chevalier à Bruxelles, à Anvers, à Amsterdam et nouvelle production de Parsifal à Naples. à la rose, Ariane à Naxos, Daphné, à Cologne. En 2004/2005, il a fait ses En 2008, il fera ses débuts à la Staatsoper L’Amour de Danaé et Elektra débuts dans le rôle de Loge (L’Or du Rhin) de Vienne avec Le Vaisseau fantôme (Erik), (Chrysothémis). On l’a récemment à Dresde et dans ceux de Walther von Lohengrin et La Ville morte (Paul). L’été entendue dans trois grands rôles Stolzing (Les Maîtres Chanteurs de prochain, il retournera en outre au Festival straussiens : Ariane (version de concert Nuremberg), Parsifal (Parsifal) et Erik de Bayreuth pour y chanter Les Maîtres à Londres avec Simon Rattle, Covent (Le Vaisseau fantôme) à Hambourg. Chanteurs de Nuremberg avant Garden avec Colin Davis, Staatsoper de En 2005, il a interprété Florestan (Fidelio) d’interpréter son premier Empereur Berlin, Dresde et Madrid), Chrysothémis à Cologne, Paul (La Ville morte) à dans La Femme sans ombre à Amsterdam (Covent Garden avec Semyon Bychkov, Amsterdam, puis Lohengrin et Matteo (automne 2008). En 2009, enfin, il fera ses Milan et Hambourg), Danaé (Dresde et (Arabella) à Dresde, tout en faisant débuts à Covent Garden dans une nouvelle version de concert à Amsterdam avec ses débuts dans le rôle de Siegmund production de Lulu et on pourra l’entendre Edo de Waart), Daphné (îles Canaries (La Walkyrie) à Karlsruhe, dans Euryanthe dans Lohengrin, Euryanthe et Fidelio avec Semyon Bychkov) et la Maréchale à Dresde et dans le rôle-titre des Contes à Dresde, ainsi que dans une reprise de (Opéra de Chicago avec Andrew Davis, d’Hoffmann à Tokyo. En mai 2006, La Ville morte à la Staatsoper de Vienne. Paris). Elle a aussi chanté les Quatre il a aussi fait des débuts remarqués aux Parmi les nombreux projets de Klaus Derniers Lieder (Milan, Madrid, États-Unis avec le rôle-titre de Lohengrin Florian Vogt, on peut mentionner de Strasbourg, Manchester avec le Hallé (Metropolitan Opera de New York) avant nouvelles productions de La Ville morte Orchestra et Mark Elder, Festival de de reprendre ce rôle dans une nouvelle à Francfort (direction Sebastian Weigle) Ravello avec Erich Wächter, Festival

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du Schleswig-Holstein) et donné un récital Strauss, Beethoven, Mendelssohn, les rôles de Beckmesser (Les Maîtres de lieder de Strauss au Gran Teatre Schönberg et Wagner. Elle a été dirigée Chanteurs de Nuremberg), d’Amfortas del Liceu de Barcelone, à Porto, aux par des chefs comme Simon Rattle, Mark et de Klingsor (Parsifal), de Kurwenal festivals de Strasbourg et d’Édimbourg. Elder, Myung-Whun Chung, Lorin Maazel, (Tristan und Isolde), du Héraut du roi Ses engagements récents ou à venir Riccardo Chailly, Giuseppe Sinopoli, Seiji et de Telramund (Lohengrin), de Gunther permettent de nouveau de l’entendre Ozawa, James Levine, Semyon Bychkov, (Le Crépuscule des dieux), de Wolfram dans les rôles d’Ariane (Dresde), James Conlon, Daniel Barenboïm, von Eschenbach (Tannhäuser), de Chrysothémis (Covent Garden, Vladimir Jurowski ou Michael Gielen, et de Rigoletto (Rigoletto), d’Alidoro Berlin), de la Maréchale (Monaco, Dresde, on a pu l’entendre dans la Missa solemnis (La Cenerentola), du Maître de musique version de concert à São Paulo), avec le Deutsches Symphonie-Orchester (Ariane à Naxos), de Faninal (Le Chevalier d’Arabella (Francfort) et de Daphné et Kent Nagano à Neubrandenburg, à la rose), de l’Orateur dans La Flûte (Dresde), mais aussi dans les Quatre Berlin et Bad Kissingen, ainsi qu’avec enchantée, de Peter (Hänsel und Gretel), Derniers Lieder (Madrid, Amsterdam, l’Orchestre National de France et Kurt de Don Pizarro (Fidelio) et de Germont Bonn, Salzbourg), dans des lieder avec Masur à Paris. Parmi ses engagements (La Traviata). Dans les années qui orchestre (Lyon) et dans des récitals récents ou à venir, mentionnons viennent, il interprètera plusieurs à Barcelone, Strasbourg, Madrid, la Symphonie lyrique de Zemlinsky de ces rôles à la Staatsoper de Munich, Amsterdam, Washington et Londres à Lille, la Symphonie n° 2 de Mahler à à la Semperoper de Dresde, à Covent (Wigmore Hall). Le répertoire d’Anne Bamberg et la Symphonie n° 8 de Mahler Garden, au Metropolitan Opera de New Schwanewilms comprend en outre à Vienne, les Gurrelieder (rôle de Tove) York, à la Deutsche Oper de Berlin, des opéras de Bartók, Berg, Gluck, à Amsterdam et à Bruxelles, Les Nuits à La Scala de Milan et aux opéras Mozart, Poulenc, Schumann, Schreker, d’été de Berlioz à Londres ou les Trois de Cagliari et de Toulouse. Renommé Szymanowski, Verdi, Wagner et Weber. Extraits de Wozzeck et Der Wein de Berg à Bayreuth pour ses interprétations du Elle a notamment chanté Wozzeck à Amsterdam. Parmi les nombreux Héraut du roi, de Wolfram et de Gunther, (Bordeaux et Dresde), Idoménée (rôle enregistrements d’Anne Schwanewilms, il a également incarné Pizarro au Festival d’Électre à Glyndebourne, Londres, on peut mentionner la Symphonie n° 9 de Bregenz et Klingsor au Festival Berlin, Lucerne et Salzbourg), Genoveva de Beethoven avec Seiji Ozawa, de Pâques de Salzbourg et au Festival (Leipzig et Vienne), Der ferne Klang la Symphonie n° 8 de Mahler avec d’Édimbourg. Le répertoire de concert (Berlin et Amsterdam), Otello (Malmö Riccardo Chailly, des lieder avec orchestre d’Eike Wilm Schulte comprend les et Dresde), Lohengrin (Parme, Bonn, de Strauss avec le Hallé Orchestra, le rôle oratorios de Bach, La Création de Haydn, Ravello, Essen, La Scala de Milan, de Chrysothémis avec Semyon Bychkov Un Requiem allemand de Brahms, les Cologne, Dresde et Covent Garden et la Symphonie n° 2 « Lobgesang » Carmina Burana d’Orff, la Symphonie n° 9 à Londres avec Semyon Bychkov en de Mendelssohn avec l’Orchestre et la Missa Solemnis de Beethoven, vue d’un enregistrement), Euryanthe du Gewandhaus de Leipzig et Riccardo la Symphonie n° 8 et les Chants d’un (Glyndebourne et Londres), Chailly. En 2002, elle a été élue compagnon errant de Mahler, Elias Die Gezeichneten (Salzbourg), « chanteuse de l’année » par le magazine de Mendelssohn, les Scènes de Faust les Dialogues des carmélites (rôle spécialisé allemand Opernwelt. de Schumann, la Symphonie lyrique de Madame Lidoine, Hambourg), de Zemlinsky, les Gurrelieder Tannhäuser (rôle d’Elisabeth, tournée Eike Wilm Schulte de Schönberg ainsi que des lieder au Japon avec la Semperoper de Eike Wilm Schulte a fait ses études de Schubert, Schumann, Brahms, Dresde), Le Roi Roger (rôle de Roxane, à la Musikhochschule de Cologne et Wolf, Pfitzner et Strauss. On aura Bregenz et Barcelone) et Les Noces de au Mozarteum de Salzbourg. Il s’est vu prochainement l’occasion de l’entendre Figaro (rôle de la Comtesse, Chicago et offrir ses premiers contrats à Bielefeld à Tanglewood et à Montréal (Gurrelieder), Berlin). En concert, Anne Schwanewilms et par les opéras de Wiesbaden et de à Bonn (Pizarro dans la version de 1806 a interprété des œuvres de Berg, Mahler, Düsseldorf. Il compte à son répertoire de Leonore), à Amsterdam (Telramund

 et Beckmesser), à Paris (Telramund), et à Tokyo, où elle a chanté sa première chantera Ulrica à l’Opéra des Pays-Bas à Monaco (Klingsor), à Cleveland (Faninal), Princesse Eboli (Don Carlos) sous la et le Requiem de Verdi pour Radio TROS. à Tokyo (Symphonie n° 9 de Beethoven) direction de Daniel Oren. Durant l’été Marianne Cornetti achèvera la saison et à Pittsburgh (Carmina Burana). 2006, Marianne Cornetti se produit dans 2007/2008 avec le rôle de Preziosilla dans le rôle d’Amneris aux Chorégies d’Orange, La Force du destin à La Monnaie de Marianne Cornetti aux Thermes de Caracalla à Rome et aux Bruxelles. À l’automne 2008, on pourra La mezzo-soprano Marianne Cornetti est Arènes de Vérone. Elle revient également l’entendre à Florence (Adrienne Lecouvreur), considérée comme l’une des plus grandes à Brême pour chanter Azucena. Marianne au Teatro San Carlo de Naples (où elle interprètes de Verdi. Elle s’est produite Cornetti débute la saison 2006/2007 avec ouvrira la saison avec Jeffrey Tate en dans les lieux les plus prestigieux (La Scala une version de concert d’Adrienne interprétant la Princesse Eboli dans Don de Milan, Metropolitan Opera de New York, Lecouvreur avec Nelly Miriciou pour Radio Carlos), à Barcelone (où elle fera ses débuts Staatsoper de Vienne, Staatsoper de Vara au Concertgebouw d’Amsterdam. avec le rôle d’Amneris) et à l’Opéra des Munich, Opéra de Rome, Deutsche Oper Elle revient au Concertgebouw dans la Pays-Bas (où elle interprétera Ulrica dans de Berlin, Teatro Comunale de Florence, Symphonie n° 9 de Beethoven sous la une nouvelle production d’Un bal masqué Arènes de Vérone, Teatro San Carlo de baguette de Marius Janssons. En janvier avec Rolando Villazon). Marianne Cornetti Naples) et on a pu l’entendre dans des 2007, elle fait ses débuts à Bilbao dans un se produit régulièrement en concert dans rôles comme Amneris (Aïda), Azucena nouveau rôle, Cuniza d’Oberto de Verdi. des œuvres comme le Requiem de Verdi, (Le Trouvère), la Princesse Eboli Elle retourne aux États-Unis en février pour le Stabat Mater de Rossini, Sea Picture (Don Carlos) et la Duchesse de Bouillon des versions de concert de L’Arlésienne de d’Elgar ou El Amor brujo de De Falla. (Adrienne Lecouvreur). En 2005, son Cilea avec l’Orchestre de l’Opéra de New Elle compte en outre à son répertoire les interprétation d’Ortrud dans Lohengrin York au Carnegie Hall. Elle se produit à San rôles de Santuzza (Cavalleria Rusticana), au Teatro Giuseppe Verdi de Trieste lui a Diego dans le rôle d’Amneris et au Festival de Dalila (Samson et Dalila) et de Martha par ailleurs valu les louanges de la presse de Mai de Cincinnati dans celui d’Azucena (La Khovantchina). Son interprétation italienne (il s’agissait de son premier rôle sous la direction de James Conlon. Elle est d’Amagoia dans la version de concert wagnérien). En 2006, elle poursuit son de retour en Italie pour chanter Preziosilla d’Amaya avec l’Orchestre Symphonique et incursion dans ce répertoire avec le rôle dans La Force du destin sous la baguette la Société chorale de Bilbao (direction Theo de Brangäne (Tristan et Isolde), à l’Opéra de Daniel Oren au Teatro Carlo Felice de Alcantara) est disponible en CD chez Marco de Rome. Née à Cabot, Pennsylvanie, Gênes et est de nouveau Amneris aux Polo. Elle a également gravé L’Arlésienne dans une famille de musiciens, Marianne Arènes de Vérone. Par la suite, elle chante de Cilea et Edgar de Puccini avec Plácido Cornetti a fait ses études à l’Université Aïda à Vienne et Barcelone, Don Carlos Domingo pour Sony. Duquesne avec une spécialisation en chant et Cavalleria Rusticana à Naples, et en musique. Elle s’est ensuite Un bal masqué à Amsterdam, Adrienne Ronnie Johansen perfectionnée au Conservatoire de Musique Lecouvreur à Florence et Turin. Marianne Le baryton-basse norvégien Ronnie de Cincinnati, à l’École de Musique de Cornetti débute la saison 2007/2008 en Johansen a effectué sa formation à Manhattan et à l’EPCASO d’Oderzo (Italie). interprétant Ulrica dans Un bal masqué l’Académie d’Opéra de Copenhague. En 2000/2001, elle a fait ses débuts à l’Opéra de Montréal. Elle se rend ensuite Au cours de la saison 1993/1994, il a été à La Scala de Milan avec Le Trouvère à Bilbao pour chanter le rôle de Giovanna membre de la troupe du Landestheater (Azucena) puis aux Arènes de Vérone avec Seymour dans Anna Bolena de Donizetti, d’Innsbruck, où il a fait ses débuts dans une nouvelle production de l’opéra mise en et interprète Amneris dans Aïda au Liceu le rôle de Leporello (Don Giovanni) avant scène par Franco Zeffirelli et dirigée par de Barcelone. Elle chantera également ce de chanter Le Château de Barbe-bleue, Daniel Oren ; elle a également été rôle à la Staatsoper de Vienne plus tard Mascarade de Nielsen, La Sonnambula, applaudie à l’Opéra de Rome dans le rôle dans la saison. Marianne Cornetti reviendra La Damnation de Faust et Les Noces d’Azucena, à la Staatsoper de Vienne (où ensuite au rôle d’Ortrud, qu’elle interprétera de Figaro. Ses premiers engagements elle a fait ses débuts avec le rôle d’Amneris) pour la Radio Vara des Pays-Bas. Elle internationaux l’ont mené à Copenhague

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pour Escamillo (Carmen), à Francfort pour Il travaille actuellement avec Margreet de Waart, Lothar Zagrosek et Jaap van Don Basilio (Le Barbier de Séville), Donner Honig. Geert Smits a fait ses débuts Zweden. Il compte à son répertoire les (L’Or du Rhin) et Gunther (Le Crépuscule de chanteur lyrique avec les rôles de cantates, la Messe en si mineur et les des dieux), à la Deutsche Oper de Berlin Valentin (Faust de Gounod) à Cologne, passions de Bach, Les Saisons (Festival pour Leporello et au Grand Théâtre de du Comte Almaviva (Les Noces de de Melbourne) et La Création de Haydn, Genève pour Colline (La Bohème) et la Figaro) et de Lescaut (Manon Lescaut) la Missa Solemnis et la Symphonie n° 9 Voix (Idoménée). Au cours de la saison à Nancy et à Caen. En 1996, il a par de Beethoven, Paulus de Mendelssohn, 1995/1996, Ronnie Johansen a interprété ailleurs fait ses débuts au Festival les Rückert-Lieder, les Lieder aus des pour la première fois le rôle du Hollandais de Salzbourg avec Oberon (direction Knaben Wunderhorn et les Chants (Le Vaisseau fantôme) dans la nouvelle Sylvain Cambreling) et avec Leonore d’un compagnon errant de Mahler, salle d’opéra de Göteborg. Il a également de Beethoven, dans lequel il a interprété la Symphonie n° 14 de Chostakovitch fait ses débuts à Paris en incarnant Joe Don Fernando sous la direction de John et la Symphonie lyrique de Zemlinsky. dans Grandeur et décadence de la ville Eliot Gardiner (la représentation a été Il a interprété Lodoïska de Cherubini de Mahagonny à l’Opéra de Paris, et suivie d’une tournée en Europe). De 1998 avec l’Orchestre de chambre de la Radio initié une collaboration régulière avec le à 2003, Geert Smits a été membre de la Néerlandaise (direction Frans Brüggen), Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, où troupe de la Staatsoper de Vienne, où il l’opéra contemporain Merlijn de Willem il a chanté des rôles comme Shaklovity a incarné le Comte Almaviva (Les Noces Pijper (direction David Porcelijn), (La Khovantchina), Lodovico (Otello) et de Figaro), Ottokar (Der Freischütz), La Favorite de Donizetti (Alfonso), Barbe-bleue. Ses engagements récents Arlequin (Ariane à Naxos), le Héraut Daphné et Ariane à Naxos de Strauss, ou à venir comprennent Le Vaisseau du Roi (Lohengrin), Silvio (I Pagliacci), La Fiancée du spectre de Dvorák et Der fantôme à Palerme, Copenhague, Oslo, Donald (Billy Budd), Faninal (Le Chevalier ferne Klang de Schreker en direct du Düsseldorf, Mannheim et Malmö, Telramund à la rose), Don Fernando (Fidelio), Concertgebouw d’Amsterdam. Geert (Lohengrin) à Göteborg, le Roi Heinrich Sharpless (Madame Butterfly), Wolfram Smits donne régulièrement des récitals (Lohengrin) à Séville, Turin et Milan, (Tannhäuser) et Kothner (Les Maîtres de lieder avec les pianistes Rudolf Macbeth à Oslo et Düsseldorf, Ramfis Chanteurs de Nuremberg). Il a également Jansen et Hans Eijsackers – avec ce (Aïda) à Cincinnati, Jochanaan (Salomé) interprété Donner (L’Or du Rhin) et dernier, il a été récompensé au Concours à Bergen, Cincinnati, Anvers et Ottawa, le Héraut du Roi (Lohengrin) à l’Opéra international de lieder Walter Gruner Pizarro (Fidelio) à Düsseldorf, Leipzig des Pays-Bas sous la direction d’Edo de à Londres et par le Prix des Amis et Oslo, Michele (Il Tabarro) à Oslo et Waart (mise en scène de Pierre Audi), du Concertgebouw d’Amsterdam. Düsseldorf, Shaklovity à Bruxelles, Carmen Sharpless et Wolfram à la Deutsche Oper à Trondheim, Gunther à Nuremberg, de Berlin, Zurga (Les Pêcheurs de perles) Stefan Heibach Iphigénie en Tauride à la Komische Oper de à l’Opéra de Flandre et Faninal à l’Opéra Le jeune ténor Stefan Heibach est Berlin et Sebastiano (Tiefland) à Barcelone. de Monte-Carlo et à la Staatsoper de né à Berlin. Après l’obtention de son Vienne. En 2004/2005, il a fait ses baccalauréat, il a étudié la pédagogie Geert Smits débuts dans le rôle du Hollandais musicale et le chant à Dresde. Il a Le baryton néerlandais Geert Smits a (Le Vaisseau fantôme) à l’Opéra du Sud ensuite travaillé avec Scot Weir, Julia été formé au Conservatoire Sweelinck de Maastricht et chanté la partie de Varady et Reiner Goldberg à l’Académie d’Amsterdam, où il a obtenu ses Jésus dans une version mise en scène de Musique Hanns Eisler de Berlin, où il diplômes avec mention en 1993. de la Passion selon saint Matthieu à a obtenu ses diplômes avec mention et En 1997, il a remporté le prestigieux Berlin. En tant que concertiste, Geert conclu ses études en mai 2005 avec le Prix de Musique néerlandais, ce qui lui Smits s’est produit sous la direction rôle de Bacchus dans Ariane à Naxos. a permis de suivre les master-classes de chefs comme Riccardo Chailly, Pendant ses années de formation, de Robert Holl, Walter Berry, Dietrich Rafael Frühbeck de Burgos, Philippe Stefan Heibach a incarné Bénédict Fischer-Dieskau et Elio Battaglia. Herreweghe, René Jacobs, Eri Klas, Edo dans Béatrice et Bénédict (production

11 de l’Université Humboldt de Berlin) et Micha Hamel, Martin Mälzer, Kenneth de Nuremberg de Wagner) et de Dormont Don Ottavio dans Don Giovanni avec la Montgomery ou Ivan Marinov, Amand (L’Échelle de soie de Rossini). En novembre Neuköllner Oper. Il a aussi fait ses débuts Hekkers a interprété Nemorino dans dernier, Amand Hekkers a fait ses débuts à la Komische Oper de Berlin dans L’Élixir d’amour de Donizetti, Arvino dans de metteur en scène dans une nouvelle Sweeney Todd et interprété Admetus Les Lombards, Macduff dans Macbeth production de La Traviata. Il renouvellera dans Alceste de Gluck au Théâtre et Borsa dans Rigoletto de Verdi, Don l’expérience en 2009 avec une production du Château de Rheinsberg ainsi que Eusebio dans L’Occasion fait le larron de de La Chauve-souris. Enfin, il a participé plusieurs autres rôles au Kampnagel de Rossini, Tebaldo dans Les Capulets et les à l’enregistrement des scènes finales Hambourg. En 2005, Stefan Heibach a Montaigus et Elvino dans La Somnambule de Marie Stuart, Anne Boleyn et Roberto chanté dans La Duchesse de Chicago de Bellini, Calaf dans Turandot de Busoni, Devereux de Donizetti sur le CD Regina de Kálmán à l’Opéra de Detmold et le Nadir dans Les Pêcheurs de perles et le de la soprano Cristina Deutekom. rôle de Don Ottavio à Detmold puis Remendado dans Carmen de Bizet, à la Staatsoper de Hanovre. Invité à Gonzalve dans L’Heure espagnole de Hugo Oliveira donner un concert de gala à l’Expo 2005 Ravel, l’Aumônier dans Dialogues des Hugo Oliveira est né à Lisbonne. Il a au Japon, il a par ailleurs interprété carmélites de Poulenc et le rôle-titre dans commencé la musique en suivant les Méphistophélès dans le Faust de La Délivrance de Thésée de Milhaud avec cours de l’Institut grégorien dès l’âge Boitos et la partie de ténor solo dans le Residentie Orkest de La Haye. Amand de 6 ans et a passé son diplôme à l’École la Symphonie n° 9 de Beethoven à la Hekkers a donné des récitals de lieder Supérieure de Musique de Lisbonne Philharmonie de Berlin. En 2006/2007, dans la petite salle du Concertgebouw avec Pina Manique et Luis Madureira. il a fait partie de la compagnie du d’Amsterdam et il a été à l’affiche de Une bourse de la Fondation Calouste- Staatstheater de Schwerin, où il a festivals musicaux en Zélande et en Frise Gulbenkian lui a ensuite permis d’aller été applaudi dans les grands rôles du avec les cantiques de Britten et les lieder parfaire sa formation avec Jill Feldman et répertoire de basse. Il a fait ses débuts de Wim van Lichtenberg (création Michael Chance au Conservatoire Royal de au Festival de Bayreuth en 2007 mondiale). Il a également incarné La Haye. Hugo Oliveira a fait ses débuts de avec le rôle d’Augustin Moser dans Rodolphe dans La Bohème de Puccini au soliste avec l’Ensemble Hilliard, qui l’a Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg. Festival d’Orvieto. Il a chanté les solos de sollicité en 1997 pour interpréter Jésus Stefan Heibach sera de nouveau à ténor dans la Messa di Gloria de Puccini dans la Passion d’Arvo Pärt. Depuis cette l’affiche du Festival de Bayreuth en et le Te Deum de Bizet à Leipzig, à Dresde époque, il s’est produit avec de nombreux 2008 pour le rôle d’Augustin Moser et et à Weimar. Il compte à son répertoire orchestres (Ensemble Schönberg, on pourra l’entendre l’an prochain au d’oratorio la Petite Messe solennelle de Orchestre Gulbenkian, Concert des Liceu de Barcelone dans Salomé de Rossini, la Messe du couronnement et la Nations, Ensemble Remix) et on a pu Richard Strauss (rôle de Narraboth). Grande Messe en ut mineur de Mozart, la l’entendre dans des œuvres comme la Messe solennelle de sainte Cécile de Passion selon saint Matthieu, l’Oratorio Amand Hekkers Gounod et La Création de Haydn. Parmi de Noël et les cantates de Bach, les Le ténor néerlandais Amand Hekkers a ses derniers engagements, on peut Vêpres de Monteverdi, les requiems de fait ses études au Conservatoire Royal mentionner Egon von Wildenhagen Fauré et de Duruflé,Le Messie, le Nisi de Musique de La Haye avec Meinard dans Der Vetter aus Dingsda de Künneke, Dominus et le Dixit Dominus de Haendel, Kraak tout en suivant les master-classes le Coryphée dans Le Comte Ory de la Messe des enfants de John Rutter, la de Cristina Deutekom et de Vera Rosza. Rossini (« matinées du samedi » au Messe Nelson de Haydn, la Messe en ut Il a travaillé avec Gabriella Ravazzi en Concertgebouw d’Amsterdam) et Gaston majeur et la Messe du couronnement de Italie, avec Henny Diemer à Utrecht et dans La Traviata de Verdi. On aura Mozart, la Passion selon saint Matthieu avec Nelly Miricioiù à Londres. Sous la prochainement l’occasion de l’entendre de Schütz (rôle de Jésus) et la Petite direction de chefs comme Bruno Rigacci, dans Le Messie de Haendel et dans les Messe solennelle de Rossini. Il a chanté Ed Spanjaard, Lawrence Renes, rôles de Moser (Les Maîtres Chanteurs Pulcinella de Stravinski sous la direction de

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Martin André, Jephté de Carissimi, Lauda au Conservatoire de Maastricht pour y au Conservatoire d’Amsterdam avant Sion et Christus de Mendelssohn ainsi que suivre l’enseignement de Lieuwe Visser de devenir, à 19 ans, le plus jeune chef le Requiem de Mozart sous la direction et de Barbara Schlick. Depuis la fin de ses dans l’histoire de l’Orchestre du de Michel Corboz, les Invitatórios e études, il travaille avec le ténor américain Concertgebouw. En tant que soliste, Responsórios de Natal de Casanoves avec James McCray et Prizrenka Petkovic. il s’est produit sous la direction de chefs La Capella Reial de Catalunya et Jordi Dennis Wilgenhof a fait ses débuts comme Bernard Haitink, Antal Dorati, Savall et Jezt immer Schnee de au Concertgebouw d’Amsterdam en Kirill Kondrashin, Leonard Bernstein, Goubaïdoulina avec Reibert de Leeuw. interprétant le rôle du Troisième Baleinier Carlo Maria Giulini, Georg Solti ou Sous la direction de Marcus Creed, il a en dans Légende de Peter-Jan Wagemans Riccardo Chailly. De 1996 à 2000, enfin créé la cantateVerbum Caro de sous la direction de Jaap van Sweeden il a été chef principal de l’Orchestre Nuno Côrte-Real et interprété Un Requiem (le concert, qui avait lieu dans le cadre des Symphonique des Pays-Bas, avec lequel il allemand de Brahms. À l’opéra, Hugo « matinées du samedi », a été retransmis a tourné aux États-Unis et fait ses débuts Oliveira a incarné Le Temps dans Le en direct par la chaîne de radio néerlandaise au Carnegie Hall. Chef invité honoraire Triomphe du temps et de la vérité de NPS). Il a interprété Luther et Crespel dans du Residentie Orkest jusqu’en 2009, Haendel, Figaro dans Les Noces de Figaro Les Contes d’Hoffmann, Calchas dans il a aussi dirigé cet ensemble en tant que de Mozart, Adonis dans Vénus et Adonis La Belle Hélène, Pangloss dans Candide chef principal de 2000 à 2005 – leur de John Blow (direction Nigel North) et de Bernstein et, tout récemment, Leone collaboration a donné lieu à plusieurs Damião de Góis dans les Melodias dans Attila (Concertgebouw d’Amsterdam, tournées au Japon, en Amérique du Sud, estranhas d’António Chagas Rosa dirigées direction Jaap van Zweden). Il a par au Festival de Gran Canaria et en Europe, par Stefan Asbury (co-production Porto ailleurs chanté Macbeth en tournée aux à plusieurs représentations de Fidelio 2001-Rotterdam 2001, avec le soutien Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Uni. et à l’enregistrement d’une intégrale de la Fondation Onafhankelijk Toneel). Il chante le rôle du Quatrième Noble du des symphonies de Beethoven pour Il a également participé à l’Académie Brabant (Lohengrin, NPS et Concertgebouw) Philips Classics. Chef d’opéra renommé, baroque européenne d’Ambronay, où il a mais aussi celui d’Alonso (La Tempête de Jaap van Zweden a notamment dirigé tenu le rôle de La Discorde dans Les Arts Frank Martin, NPS et Concertgebouw). La Traviata et Fidelio au Nationale florissants de Marc-Antoine Charpentier Reisopera de Hollande et Vanessa (direction Christophe Rousset), et on a pu Jaap van Zweden de Samuel Barber dans une version l’entendre en 2005 dans Les Malheurs Jaap van Zweden est né à Amsterdam de concert au Concertgebouw avec d’Orphée de Darius Milhaud à la Cité de en 1960. Chef principal et directeur l’Orchestre Philharmonique de la Radio la musique (direction Werner Herbers). artistique de l’Orchestre Philharmonique Néerlandaise. La saison dernière, il a fait En tant que membre de l’Opéra-Studio de de la Radio Néerlandaise, il occupe le ses débuts à l’Opéra des Pays-Bas en la Maison de la Musique de Porto, Hugo poste de directeur artistique de la dirigeant Madame Butterfly et on aura Oliveira a chanté Azaria (2001) et Jojada Philharmonie de chambre de la Radio bientôt l’occasion de l’entendre avec (2003) dans Joaz de Benedetto Marcello Néerlandaise depuis le commencement le Philharmonique des Pays-Bas (direction Richard Gwilt), Lucas dans de la saison 2005/2006 (son contrat a dans Tristan et Isolde. Lors des saisons L’Ivrogne corrigé de Gluck récemment été prolongé jusqu’en 2013). passées, Jaap van Zweden a travaillé (accompagnement Jeff Cohen) et La saison prochaine, il prendra en outre avec des orchestres comme l’Orchestre Frankenstein ! de Heinz-Karl Gruger ses fonctions à la tête de l’Orchestre Symphonique de Göteborg, l’Orchestre (direction Pierre-André Valade). Symphonique de Dallas (dont il vient Symphonique de la Radio de Cologne, d’être nommé directeur musical) et l’Orchestre National de France, Dennis Wilgenhof de l’Orchestre Philharmonique Royal de l’Orchestre Philharmonique de Munich, Après des études de langue, de littérature Flandre (dont il sera le nouveau chef l’Orchestre Philharmonique d’Oslo et de pathologie du langage, le chanteur principal). Jaap van Zweden a commencé et l’Orchestre du Concertgebouw néerlandais Dennis Wilgenhof est entré par entreprendre des études de violon d’Amsterdam. Il fera prochainement ses

13 débuts avec l’Orchestre Philharmonique Orchestre Philharmonique Violons II de Londres, l’Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise Casper Bleumers de la République tchèque, l’Orchestre Depuis sa création en 1945 par Albert Eveline Trap Symphonique de la NHK et l’Orchestre van Raalte, l’Orchestre Philharmonique Andrea van Harmelen de Philadelphie, tout en faisant de de la Radio Néerlandaise est un acteur Sarah Loerkens nouvelles apparitions à la tête de essentiel de la vie musicale aux Pays- Jill Bernstein l’Orchestre du Concertgebouw et de Bas. Dirigé depuis septembre 2005 par Esther de Bruijn l’Orchestre Symphonique de la Radio son chef principal Jaap van Zweden, il a Michiel Eekhof Danoise. Il poursuivra également également travaillé sous la direction de Odilia Fiedler l’enregistrement de son cycle Bruckner Paul van Kempen, Bernard Haitink, Jean Yvonne Hamelink avec l’Orchestre Philharmonique de la Fournet, Willem van Otterloo, Hans Vonk Annemarie van Helderen Radio Néerlandaise pour Octavia – les et Sergiu Comissiona, tout en collaborant Dana Mihailescu Symphonies n° 4, n° 7 et n° 9 ont déjà été régulièrement avec les chefs les plus Alexander van den Tol accueillies par une critique enthousiaste. renommés au monde (Kirill Kondrashin, Anique van Neer Antal Dorati, Riccardo Muti, Kurt Masur, Paul Hendriks Udo Mehrpohl Mariss Jansons, Michael Tilson Thomas, Udo Mehrpohl est originaire d’Allemagne Gennadi Rozhdestvensky, Peter Eötvös, Altos du Nord : il est né en 1937 à Melle Vladimir Ashkenazy, Leonard Slatkin, Francien Schatborn Basse-Saxe). Après avoir obtenu son Valery Gergiev). En 1989, l’arrivée d’Edo Huub Beckers baccalauréat, il a débuté des études de Waart au poste de chef principal a Arjan Wildschut de musique à la Musikhochschule de marqué le début d’une nouvelle ère dans Connie de Dreu Cologne, de philosophie et d’archéologie l’histoire de l’orchestre, qui considère Ben Joles à l’Université. Il a complété sa formation désormais la promotion de la musique Erik Krosenbrink à la direction lors de master-classes et des compositeurs néerlandais comme Robert Meulendijk de Wolfgang Sawallisch. Son premier l’une de ses missions principales. Petr Muratov engagement l’a mené à l’Opéra de Ewa Wagner Cologne comme répétiteur du chœur et Violons I Jouke van der Leest adjoint du chef de chœur. Son parcours Ronald Hoogeveen Elka Berberich l’amène à assumer les fonctions de chef Joris van Rijn Wouter Schmidt de chœur et de maître de chapelle Semjon Meerson à Fribourg-en-Brisgau, Brunswick et Mitcho Dimitrov Violoncelles Nuremberg, avant d’être nommé chef Alexander Baev Arturo Muruzabal de chœur à la Staatsoper de Munich. Fred Gaasterland Anton Istomin Cette expérience lui a permis de Cobi Berculo Yifat Weltman collaborer avec des chefs d’orchestre Alberto Facanha Johnson Wim Hülsmann comme Wolfgang Sawallisch ou Zubin Mariska Godwaldt Harm Bakker Mehta. En marge de ses activités à la Wouter den Hond Mirjam Bosma Bayerische Staatsoper, il a été l’invité Kerstin Kendler Crit Coenegracht régulier du Chœur de la Radiodiffusion Karina Korevaar Eveline Kraayenhof bavaroise, avec lequel il a réalisé de Anna Korpalska Ansfried Plat nombreux projets, dont des Ankie van Ommeren Rebecca Smit enregistrements d’opéras. Pieter Vel Vegard Nilsen

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Contrebasses Trompettes Il réunit pas moins de 74 chanteurs, Rien Wisse Hessel Buma mais son effectif varie en fonction du Walter van Egeraat Hans van Loenen répertoire qu’il aborde ou du chef qui le Annika Hope Rik Knarren dirige. Au cours de la première moitié de Edward Mebius Jacco Groenendijk la saison 2006/2007, il a interprété Erik Olsman Raymond Rook Le Pèlerinage de la rose de Schumann Stephan Wienjus Hans Verheij sous la direction de Jaap van Zweden, Eduard Zlatkin Marc Busscher Macbeth de Verdi avec Guiliano Carella, Guus Grentzius Maarten Elzinga Le Soleil des eaux de Boulez avec Arthur Kerklaan Lothar Zagrosek, la Symphonie n° 9 Flûtes Tonnie Kievits de Beethoven avec Mariss Jansons et la Carla Meijers Marielle Streun Symphonie n° 2 de Mahler avec Sir Simon Thies Roorda Simon Wierenga Rattle. La deuxième moitié de la saison Janneke Groesz Dick Teunissen 2006/2007 a quant à elle permis de l’entendre dans Maometto Secondo Hautbois Trombones de Rossini, dans la Passion selon saint Maarten Dekkers Jaume Gavilan Agullo Matthieu de Bach avec Sir Roger Hans Wolters Herman Nass Norrington, dans Le Paradis et la Péri Robert Tempelaar Quirijn van den Bijlaard de Schumann avec Philippe Herreweghe, Yvonne Wolters Peter Saunders dans le Requiem de Ligeti avec Jonathan Gerard van Andel Brandt Attema Nott, dans Légende (le nouvel opéra Bram Peeters du compositeur néerlandais Peter Jan Clarinettes Wagemans) sous la direction de Jaap van Arjan Woudenberg Tuba Zweden et dans la nouvelle pièce de Nanette Bakker Bernard Beniers James MacMillan, Sundogs, avec Marcus Diede Brantjes Creed. Le Chœur de la Radio Cécile Rongen Timbales Néerlandaise travaille en étroite Paul Jussen collaboration avec l’Orchestre Bassons Philharmonique de la Radio Jos Lammerse Percussions Néerlandaise, l’Orchestre de chambre Freek Sluijs Hans Zonderop de la Radio Néerlandaise, l’Orchestre Desirée van Vliet Henk de Vlieger du Concertgebouw d’Amsterdam Harry van Meurs et l’Orchestre Philharmonique de Cors Rotterdam. Tous ses concerts sont Petra Botma-Zijlstra Harpe retransmis en direct sur Radio 4. Toine Martens Ellen Versney En marge de ses nombreuses apparitions Fréderick Franssen publiques, le Chœur de la Radio Anneke Vreugdenhil Orgue Néerlandaise a sorti plusieurs CD, parmi Peter Janosi Niek van der Meij lesquels on peut mentionner Engel- Laurens Otto Prozessionen (écrit spécialement pour Fred Molenaar Chœur de la Radio Néerlandaise lui par Karlheinz Stockhausen), le Stabat René Pagen Le Chœur de la Radio Néerlandaise est Mater de Rossini avec l’Orchestre du le plus important et le plus polyvalent Concertgebouw dirigé par Riccardo des chœurs professionnels néerlandais. Chailly et le Gloria de Poulenc avec

15 Mariss Jansons. Un enregistrement Altos Jaap Smit du concert qu’il a donné en ouverture Yvonne Benschop Matthew Smith de la saison 2005/2006 (Das klagende Femke de Boer David del Strother Lied de Mahler, direction Jaap van Elisabeth Bosch Adam Tunnicliffe Zweden) est également sorti au Nicoline Bovens Henk Vels printemps dernier. Le chef principal Ans van Dam John Vredeveldt du Chœur de la Radio Néerlandaise, Marjan van Eldik Andrew Walters Simon Halsey, est considéré comme José Kamminga Barry Webb l’un des meilleurs répétiteurs et l’un Anneke Leenman Steven de Vries des meilleurs chefs de chœurs au Els Liebregt Richard Zook monde. Il est par ailleurs chef principal Susanne Meessen du Chœur de la Radio de Berlin, chef Marga Melerna Basses de chœur de l’Orchestre Symphonique Anjolet Rotteveel Stephen Alder de la Ville de Birmingham et directeur Ingrid van der Ven Gert-Jan Alders artistique et fondateur du chœur Lisinka de Vries Neil Bellingham professionnel European Voices. Harda van Wageningen Jeremy Birchall Anke Zuithoff Joep Bröcheler Sopranos Pierrette de Zwaan Erks Jan Dekker Esther Beima Math Dirks Reina Boelens Ténors Peter Duyster Annelie Brinkhof Russell Ablewhite Richard Fallas Elma van den Dool Alan Belk Joep van Geffen Daphne Druijf Cor van den Berg Geert van Hecke Willemijn van Gent Sebastian Brouwer Kees van Hees Loes Groot Antink Alexander Cadden Henk van Heijnsbergen Margriet van der Hucht Matthew Davies Gavin Horsley Anitra Jellema Simon Davies Palle Fuhr Jørgensen Gretha Kolvers Kevin Doss Itamar Lapid Marianne van Laarhoven Wynford Evans Russell Matthews

Vera von Oortmerssen Boguslaw Fiksinski Alastair Merry 080 3

Margo Post Andrew Friedhof Tom Oldham 50 9, 7 9, 7 0

Nicoline van de Rest Peter-Paul Houtmortels Hans Pootjes 3 50

Maja Roodveldt Marius Kwaks Simon Preece 8, 7 7 0 Josie Ryan Nick Madden Mitchell Sandler 3 50 Jolanda Sengers Aart Mateboer Menno van Slooten Henda Strydom Norbert Meyn Peter Snipp Helen Thomson Ioan Micu Lars Terray Dorien Verheijden Andy Morton Mario Veldpape Yuko Yagishita Brian Parsons Hans de Vries Richard Reaville Lawrence Wallington Anthony Robins Patrick Ardagh Walter Marten Smeding 7 | Licences Imprimeur SIC | BAF

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