Diplôme De DOCTORAT
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ANIMALE Latimeria chalumnae THESE POUR L’OBTENTION DU Diplôme de DOCTORAT Formation Doctorale : Sciences de la vie Option : Biologie, Ecologie et Conservation Animales BIO-ECOLOGIE DES VERS A SOIE (LASIOCAMPIDAE GONOMETINAE) DE LA FORET DE TAPIA D’ARIVONIMAMO ET INFLUENCES DES PLANTES NOURRICIERES SUR LE DEVELOPPEMENT ET LE COMPORTEMENT DE Borocera cajani Vinson 1863 (Landibe) Présentée par : Madame Tsiresy Maminiaina RAZAFIMANANTSOA Devant le JURY composé de : Président : Monsieur Hajanirina RAKOTOMANANA Professeur Directeur de thèse : Madame Noromalala RASOAMAMPIONONA RAMINOSOA Professeur Rapporteur interne : Monsieur Fidimanana RAZAFINDRASATA Professeur Titulaire Rapporteur externe : Monsieur François MALAISSE Professeur Examinateur : Madame Gabrielle Lalanirina RAJOELISON Professeur Soutenue publiquement le : 24 septembre 2013 UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE ANIMALE Latimeria chalumnae THESE POUR L’OBTENTION DU Diplôme de DOCTORAT Formation Doctorale : Sciences de la vie Option : Biologie, Ecologie et Conservation Animales BIO-ECOLOGIE DES VERS A SOIE (LASIOCAMPIDAE GONOMETINAE) DE LA FORET DE TAPIA D’ARIVONIMAMO ET INFLUENCES DES PLANTES NOURRICIERES SUR LE DEVELOPPEMENT ET LE COMPORTEMENT DE Borocera cajani Vinson 1863 (Landibe) Présentée par : Madame Tsiresy Maminiaina RAZAFIMANANTSOA Devant le JURY composé de : Président : Monsieur Hajanirina RAKOTOMANANA Professeur Directeur de thèse : Madame Noromalala RASOAMAMPIONONA RAMINOSOA Professeur Rapporteur interne : Monsieur Fidimanana RAZAFINDRASATA Professeur Titulaire Rapporteur externe : Monsieur François MALAISSE Professeur Examinateur : Madame Gabrielle Lalanirina RAJOELISON Professeur Soutenue publiquement le : 24 septembre 2013 REMERCIEMENTS Mes remerciements les plus sincères s’adressent à toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, scientifiquement, moralement ou financièrement, à l’élaboration de ce travail. Je tiens ma chaleureuse reconnaissance à tous les membres du jury composés de : - Monsieur le Professeur Hajanirina Rakotomanana, Enseignant – Chercheur au Département de Biologie Animale de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, qui m’a fait l’honneur de présider cette thèse. Veuillez agréer mon profond respect. - Madame le Professeur Noromalala Rasoamampionona Raminosoa, Enseignant – Chercheur au Département de Biologie Animale de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, Responsable de la Formation Doctorale d’Option : Biologie, Ecologie et Conservation Animales, Directeur de la thèse. Ses pertinents conseils et ses directives m’ont permise de mettre ce travail à terme. Qu’elle trouve ici mes précieuses gratitudes. - Monsieur le Professeur Titulaire Fidimanana Razafindrasata, Enseignant – Chercheur au Département d’Entomologie de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo, Responsable de la Formation Doctorale d’Option : Entomologie, qui a évalué cet ouvrage en qualité de rapporteur interne. Veuillez agréer le témoignage de mon éternelle reconnaissance. - Monsieur le Professeur François Pierre Malaisse, Enseignant - Chercheur à l’Unité Entomologie Fonctionnelle et Evolutive à Gembloux Agro‐Bio Tech. de l’Université de Liège, Rapporteur externe de la thèse. Sa disponibilité, sa contribution à la correction du présent travail et ses précieux conseils m’ont beaucoup aidée dans l’amélioration de ce document. Qu’il soit assuré de mes sincères et chaleureux remerciements. - Madame le Professeur Gabrielle Lalanirina Rajoelison, Enseignant - Chercheur au Département des Eaux et Forêts de l’Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA) de l’Université d’Antananarivo, Coordinatrice du projet GeVaBo à Madagascar, Examinateur de ce travail. Son appui moral m’a encouragée à mener cette étude à terme. Je la prie d’accepter mes hautes et sincères considérations. J’exprime mes vifs remerciements également à : - Monsieur le Professeur Eric Haubruge, Vice- Recteur de l’Université de Liège, Recteur de Gembloux Agro‐Bio Tech ; Enseignant - Chercheur à l’Unité Entomologie Evolutive et i Fonctionnelle, Coordinateur et Concepteur du projet GeVaBo, Co-directeur de la thèse qui m’a encadrée malgré ses multiples responsabilités. Veuillez croire en ma respectueuse déférence ; - Monsieur le Docteur François Verheggen, Enseignant - Chercheur à l’Unité Entomologie Fonctionnelle et Evolutive à Gembloux Agro‐Bio Tech. de l’Université de Liège, Promoteur de la thèse, pour l’intérêt qu’il a eu à mon égard dans la réalisation de cette oeuvre. Son encadrement et ses incalculables aides ont été précieux sur la rédaction de mes publications. Aucun mot ne saurait exprimer ma sincère reconnaissance ; - La feue Olga Ramilijaona qui fut initialement mon directeur de thèse. Qu’elle repose en paix ; - Monsieur le Doyen de la Faculté des Sciences, Monsieur le Responsable de la Formation Doctorale : Sciences de la Vie et Monsieur le Chef du Département de Biologie Animale qui ont donné leur accord pour la soutenance de cette thèse ; - Tous les Enseignants et les Personnels Administratif et Technique du Département de Biologie Animale et de la Faculté des Sciences qui m’ont formée pendant mon cursus universitaire ; - La Commission Universitaire pour le Développement (CUD) du Conseil interuniversitaire de la Communauté française de Belgique qui a financé ce travail ; - Toute l’équipe du projet GEVABO, en particulier Monsieur le Professeur Ramamonjisoa Bruno, Chef du Département des Eaux et Forêts de l’ESSA et Monsieur le Docteur Rakoto Ratsimba Harifidy du même Département, qui m’ont encouragée et m’ont assistée tout au long de la recherche. Une pensée particulière s’adresse aux autres Docteurs : Rakotondrasoa Lovanirina Olivia et Ratsimba Rabearisoa Misha ; - Fanny Barsics, Florence Heq, Leslie Wilmet, Romain Pinel et Cédric Delannoy, qui m’ont permise d’utiliser leurs données ; - L’Unité d’Entomologie Fonctionnelle et Evolutive, l’Unité de Chimie Analytique et l’Unité de Chimie Biologique et Industrielle de l’Université de Liège : Gembloux Agro Bio-Tech, qui m’ont acceuillie chez eux et qui ont participé aux traitements des données et des analyses ; - Monsieur Yves Braet, qui a déterminé les Insectes Braconidae ; - Monsieur Joel Minet, qui m’a partagée ses connaissances et m’a tant aidée dans diverses documentations ; - Toute l’équipe du Laboratoire des Recherches Appliquées (LRA) de l’ESSA spécialement Raoelison Gabriel, Rabenoro Lanto, Randriamalala Théodore, qui ont été des bons compagnons durant les études sur le terrain ; ii - Randriamahazomanana Philibert, Razafinimaro Emilienne, Randrianarimanana Zo, Randrianantenaina Nathalie et Thomas qui ont contribué à la collecte des données sur le terrain et sur l’élevage ; - Razafimahatratra Bertrand qui m’a tellement assitée dans les analyses statistiques des résultats. - Mes amis en particulier l’équipe Pinus qui m’ont aidée et m’ont encouragée tout au longs de mes parcours ; - Mamy et Miry qui m’ont beaucoup rendue service sur les calculs des carrés des papiers millimétrés ; - Ma mère qui n’a pas hésité à bien s’occuper de mes enfants durant mes années de recherche. Je remercie également mon mari, mes filles, toute la famille qui n’ont cessé de m’aider et de me soutenir. Du fond du cœur, merci à vous tous ! iii RESUME Borocera cajani est une espèce de vers à soie endémique de Madagascar, très réputée depuis des siècles par la qualité de la soie qu’elle produit. Peu d’études scientifiques ont été consacrées concernant cette espèce qui colonise particulièrement la forêt de Tapia située sur les hautes terres centrales. Des recherches ont été menées dans la forêt de Tapia d’Arivonimamo (Août 2009 à Juillet 2010) et dans le laboratoire du département de Biologie Animale à Antananarivo (2011). Elles consistent à étudier l’habitat de B. cajani, d’évaluer son abondance dans son milieu naturel ainsi que de déterminer les influences de ses plantes hôtes sur son développement et son comportement d’alimentation. Le dénombrement des arbres et leurs régénérations, l’inventaire des vers à soie à travers des observations directes et des fouilles systématiques des végétaux, à l’intérieur des transects préétablis dans la forêt ainsi que les élevages de l’insecte ont été les méthodes adoptées. L’habitat des vers à soie est formé principalement par le Tapia : Uapaca bojeri. Deux autres espèces séricigènes ont été découvertes dans la forêt, à savoir, Borocera marginepunctata et Europtera punctillata. Ces trois espèces ont une faible densité dans leur milieu naturel. B. cajani et E. punctillata sont bivoltins. Elles fréquentent les trois strates supérieures de la forêt (strates arborée, arbustive et herbacée) durant leur cycle de vie. Les vers à soie préfèrent les faciès de forêts où U. bojeri présente les plus fortes valeurs de diamètre. B. cajani est polyphage. L’espèce est fréquemment observée sur deux plantes hôtes : U. bojeri et Aphloia theiformis. Le taux de croissance pondérale moyenne (0,13g/jour), le poids des cocons (3,23g), la fécondité (373 œufs) sont meilleurs pour les larves se nourrissant d’U. bojeri. Les plantes hôtes affectent également la durée d’alimentation et le nombre de repas des larves. La teneur en eau des feuilles d’U. bojeri est supérieure à celles d’A. theiformis, 62,4% contre 53,6%. Les résultats de l’élevage sur ces deux plantes hôtes ont permis d’évaluer qu’U. bojeri se révèle être la plante la plus appropriée pour la croissance de B. cajani. Revitaliser la filière