René ABERLENC (10 Novembre 1920 - 31 Août 1971)
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René ABERLENC (10 novembre 1920 - 31 août 1971) "Nous pénétrons dans une Lumière sans chiffre" (André ANTONIN) BIOGRAPHIE CHRONOLOGIQUE Cinquième partie : 1967-1971 La fin du chemin Période Fluide par Henri-Pierre ABERLENC 1 1967 Note d'Hélène Girod de l'Ain sur une invitation pour les Peintre Témoins de leur Temps (au Musée Galliera, du 18 janvier au 26 février 1967, sur le thème "la chanson" : René n'y a pas exposé) : "Merci de tes vœux et catalogues de Cahors. Bonne année 67 pour toi. Hélène." Lundi 2 janvier 1967 Pierrette note : "René travaille toujours". Mardi 3 janvier 1967 Pierrette note : "Sur le soir les Walch venus chercher leurs plantes" Mercredi 4 janvier 1967 Pierrette note : "René allé à un vernissage arrivé un peu tard" Jeudi 5 janvier 1967 Pierrette note : "Luc François et sa femme doivent dîner" Vendredi 6 janvier 1967 Pierrette note : "Soir René a réunion peintres" 8 janvier 1967 Carte de vœux de Marcelle et Albert Michaut à René et Pierrette Aberlenc : "Chers amis, Toujours l'architecture et vous, toujours la peinture, n'est-ce pas – ce que nous aimons le mieux – Bons souhaits pour ce que nous aimons le mieux et bonne santé pour y parvenir. Les amis Marcelle et Albert Michaut" Jeudi 12 janvier 1967 Pierrette note : "René travaille toujours". Samedi 14 janvier 1967 Pierrette note : "René a une réunion". Janvier 1967 Exposition d’Arts Plastiques au XVIIIe Congrès du Parti Communiste Français. 01 - Peinture « L’Ecurie » Autres exposants : Auricoste, Babin, Brayer, Calder, Cézar, Commère, Desnoyer, Ernst, Fougeron, Garcia-Fons, Léger, Lorjou, Lurçat, Miailhe, Miro, Montané, Mottet, Picart-le-Doux, Picasso, Pignon, Rebeyrolle, Salmon, Soulage, Tal-Coat, Tisserand, Vasarely, etc. Texte de présentation. Lundi 6 février 1967 Pierrette note : "Soir Jacqueline". Mercredi 8 février 1967 Pierrette note : "Soir Heurteloup passée". Dessins à la Nationale 01 – dessin «Les Jeunes Filles» (ou plusieurs dessins figurant chacun une jeune fille ?) Autres exposants : Babin, Collomb, Derbré, Guiramand, Girod de l’Ain, Maillol, Osouf, Salmon, Signori, etc. Jean Rollin dans « L’Humanité » du 10 février 1967 : « (…) Le dessin est l’accompagnement naturel de la sculpture. On remarquera les silhouettes nerveuses de Colamarini, les Jeunes filles d’Aberlenc (…) » « Le Peintre » du 15 février 1967, « Salon de la Nationale » : « (…) suivent des dessinateurs tels que C.-J. Darmon, Rudel, Hélène Neveu, Aberlenc (…) » Samedi 11 février 1967 Pierrette note : "Soir Garcia. Matin allée voir expo Bonnard avec René". 2 19 février 1967 Lettre de Jean Dalevèze à René Aberlenc : "Mon cher Ami, Merci d'abord pour vos vœux… avec quelque retard. Ne m'en veuillez pas. J'ai souvent eu envoie de venir vous rendre visite dans votre atelier pour voir vos derniers travaux. Et puis je mène une vie de fous. Il nous serait agréable, à ma femme et à moi, si vous-même et madame Aberlenc vous pouviez venir dîner à la maison samedi prochain 25. Est-ce possible ? Il y a si longtemps que je nous ne nous sommes vus. Cela me ferait personnellement grand plaisir. Et je suis pris si souvent le soir puisque je vais professionnellement au théâtre presque chaque jour ! Dans l'espoir que vous pourrez venir, je vous prie, mon cher ami, de me rappeler au bon souvenir de madame Aberlenc et de croire à mon amicale sympathie. P.S. Vous connaissez mon adresse, mais la revoici. Bien sûr, vous pouvez amener le fils !" Samedi 25 février 1967 Pierrette note : "Cartons, Antonins invités" Jeudi 2 mars 1967 Pierrette note : "Besson-Walch doivent venir" 5 et 12 mars 1967 Élections : René au bureau de vote de l'école de filles, 1 rue de Cherbourg Paris 15e (N° 180 de la liste) Dimanche 19 mars 1967 Pierrette note : "Kretz et Elia venus vers les 5 H" Mercredi 22 mars 1967 Pierrette note : "Fait les valises et tout préparé pour le départ. Maman venue fin après-midi" Jeudi 23 mars 1967 Pierrette note : "Départ" Vendredi 24 mars 1967 Pierrette note : "René prépare l'érection de la colonne dans le massif de roses" Lundi 27 mars 1967 Pierrette note : "Sur le soir allés visiter le site de Vausservière" Mardi 28 mars 1967 Pierrette note : "René enlève buisson devant fenêtre (chambre rez-de-chaussée)" Mercredi 29 mars 1967 Pierrette note : "René enlève racines pommier du Japon" Jeudi 30 mars 1967 Pierrette note : "Mr Esteban (locataire espagnol) a fini d'enlever pommier du Japon. Après-midi, René a fini de préparer parterre pour roses" Vendredi 31 mars 1967 Pierrette note : "Après-midi pose" Samedi 1er avril 1967 Pierrette note : "Pose nu pastel assis, commencé nu debout" Dimanche 2 avril 1967 Pierrette note : "Sieste au soleil puis pose pour nu debout. Sur le soir allés Font-Vive et au Chastelas" Lundi 3 avril 1967 Pierrette note : "René a dessiné. Après-midi dessins à Raveyron" Mercredi 5 avril 1967 Retour à Paris. 3 Samedi 8 avril 1967 en fin d’après-midi Inauguration de l’exposition du peintre Jean Amblard au château de Saint-Denis, de la rétrospective de René Iché, de la salle de gravures de Jean Delpech et des photos de Gérald Bloncourt. René Aberlenc, Carton, Derbré, Arcadi Kazanski (conseiller culturel de l’ambassade de l’URSS), etc.. y étaient. Vernissage le mardi 11 Avril 1967 de 17 à 21 h Pierrette note : "Vernissage Galerie Boissière 5 h. Maman venue vernissage, rentrée pour garder Kiki avec Luc François. Dîner à la Coupole, puis Edith. Rentrés 4 h 30" Galerie Boissière : Pastels, 52 rue Boissière, Paris 16e 01 – Pastel « Nu » 02 – Pastel « Nu » (combien de nus en tout ?) 03 – Pastel « Sous-bois » 04 – Pastel « Terrasse d’Oliviers » 05 – Pastel « Marine » 06 – Pastel « Marine » Exposants : René Aberlenc, Germain Bonel, Jacqueline Bret-André, Jean Carton, Paul Collomb, François Desnoyer. Texte de George Besson : « Pastels d’Aujourd’hui » : « De la création artistique, « le pastel est une fleur ». Je ne sais qui l’a dit. Je ne l’ai pas inventé. Mais prenant à mon compte ce petit revenez-y de résonance littéraire, j’ajouterai que le pastel peut devenir une promesse de bonheur. À condition, bien sûr, que bien gouverné dans l’organisation des tons, des valeurs et, grâce à ce que doit engager d’intelligence le dessin, le pastel soit d’abord un plaisir pour l’œil…, un plaisir susceptible d’être apprécié par un œil juste. De même que certaines personnes ont “l’oreille juste” et d’autres qui ne l’ont pas, pourquoi n’y aurait-il plus que des yeux faux ou inertes du fait de tout ce que le pauvre cerveau du mammifère humain récolta de traumatismes dus à un art de choc, à “ l’acte pur de peindre” toute inintelligibilité et tout sentiment exclus. Voici réunis, pour la première fois, à la Galerie Boissière, en qualité de pastellistes, un grand sculpteur Carton et cinq peintres, le jeune et flamboyant doyen Desnoyer, entouré d’Aberlenc, Bonel, Jacqueline Bret-André, Collomb, six fortes têtes qui se distinguent dans la technique du pastel lorsque, mieux que tout autre, elle leur paraît propice à la décharge de leurs sensations. Venu de rivages divers et prisonniers volontaires des lois de l’art de peindre, ces artistes dans la diversité de leur vision n’ont cessé de prouver la plus fervente et totale cordialité pour les aspects multiples de la réalité. Et, faut-il que je révèle, non sans plaisir, quitte à faire figure de déchet d’un autre siècle…, que les participants à cette exposition, avec des œuvres solides et savantes, traitées sans concessions, se prêtèrent sans équivoque à la réhabilitation de la puissance rayonnante du charme dans la création artistique — plaisir de l’esprit — depuis longtemps oubliée ou décriée comme étant une indécence Les Sages de cette « Réunion Boissière » ne se font peut-être pas grande illusion sur les qualités critiques et réceptives d’un public amorphe, embrouillé et égaré dans le labyrinthe d’un néant chargé de littérature. Moins pessimiste qu’eux tous, je crois que Desnoyer, Carton et Cie sont en train de se faire des complices épris de leurs séduisants artifices et prêts à avouer que le plaisir physique dispensé par les effets de l’animation plaisante du frottis d’un pastel et par la soie, embuée de couleurs, de formes éveillées avec vivacité. » « Aux Écoutes » du 20 avril au 26 mai 1967, « Dans les galeries » : « (…) Aberlenc, lui, toujours solide, sait nous dire son émotion devant la beauté du monde. (…)» « L’Indépendant de Perpignan » du 23 avril 1967, « Pour la troisième fois, Germain Bonel expose à Paris » : « (…) on trouve une pléiade de grands artistes : le sculpteur Carton et les peintres Aberlenc, Collomb, Bret-André, Desnoyer (…) » Juliette Darle dans « L’Humanité » du 15 mai 1967, « Galerie Boissière, Aberlenc, Bonel, Bret-André, Desnoyer, pastellistes » : « (…) René Aberlenc présente là quelques nus qui attestent l’acuité, la maîtrise de son trait. Sa sensibilité se donne libre cours dans l’atmosphère d’un sous-bois, d’une terrasse d’oliviers. (…) » Lundi 17 avril 1967 Pierrette note : "René a commencé une grande plage" Mercredi 19 avril 1967 4 Pierrette note : "René a commencé 2 grands nus" Jeudi 20 avril 1967 Pierrette note : "René allé chercher avec Kiki de vieilles étagères à Bécon. Avons acheté du bois. René a fait après-midi étagères pour Kiki. (une bibliothèque dans sa chambre) André venu" Jeudi 27 avril 1967 Pierrette note : "René a presque fini son nu et sa nature morte" Samedi 29 avril 1967 Pierrette note : "Fin matinée Frédéric (Fiedorczyk) passé" 3 mai 1967 Lettre de David S. C. Archer, d'A.M.C. (Associated Merchandising Corporation), 14 rue de Castiglione, Paris 1er (Headquarters : 1440 Broadway, New York 18) à René Aberlenc, 125, rue Castagnary, Paris 15e : "Monsieur, Nous sommes un bureau d’achat pour les États-Unis, le Canada et l’Angleterre, et nous sommes entre autre intéressés par l’achat d’œuvres d’art.