Sites et monuments R. Ranjard, « La Touraine « Le patrimoine des communes Brigitte Lucas, « Mémoire en Sitographie archéologique », 1994 d’Indre-et-Loire », Flohic éditions, images : », éd. Sutton, Joué- Paris, 2001, Tome 2. lès-Tours, 1996 Muraille gallo-romaine P8-9 : IVème siècle, une muraille pour se P1267 vers 370-380 - protéger des invasions barbares, dont la partie sud, formée par les murs de l’amphithéâtre en suit la forme semi-circulaire. On peut voir la brèche faite par les Normands en 903, chassés par une procession des reliques de St Martin au-dessus des remparts. P50 : C’est aujourd’hui la rue du Général Meusnier P53 : Dans la muraille on voit à droite la Tour du Petit-Cupidon (aurait été bâtie sur un temple dédié à Vénus) et à gauche une des portes d’entrée de Caesarodunum. Rue Manceau P51 : autrefois rue Creuse, traverse en A cause de son « profil en creux », diagonale l’emplacement de l’arène de naturellement en pente car construit sur les l’amphithéâtre ruines de l’ancien amphithéâtre au XVè-XVIè Rue du Change, rue de P77-78 : Quartier très vivant, très marchand. Rue de la Monnaie, hôtel de la Monnaie où l’on Rue de la Monnaie : Livre tournois, monnaie la Monnaie, des Trois frappait monnaie après 1540 frappée dans cette rue dès 1205 sur décision de orfèvres, Rue de Rue du Change : boutiques des changeurs qui Philippe Auguste, en circulation dans le l’Ecorcherie + procuraient aux pèlerins la monnaie de Tours royaume. P101 : Rue des Tanneurs : nombreuses tanneries à Tanneurs + rue de la Rue de la Paix ou rue de l’Ecorcherie car ancien proximité de l’eau de la Loire et de l’abattoir Lamproie abattoir à l’extrémité nord Rue du Change : les pèlerins de tous les pays échangent leur monnaie contre les livres tournois frappées Turonus civis ». Rue de la Lamproie : poisson de rivière qui entrait dans le menu de la population tourangelle Place Plumereau P78 : Ancien Carroi aux Chapeaux, maisons du Carroi aux Chapeaux car on y vendait des fleurs XVè siècle naturelles pour décorer les chapeaux. Jeanne d’Arc y aurait réuni ses troupes avant de partir en guerre contre les Anglais. Au centre d’un quartier très actif et très prospère. Plumereau du nom de Charles Plumereau conseiller municipal qui légua à la ville de Tours de nombreuses maisons sur cette place (1888) Place Foire-le-Roi P28 : Foire franche établie par François Ier en P1295 : - Lieu public très fréquenté, où le peuple se 1545, dont les taxes servirent à financer de réunissait, nombreux évènements et spectacles, nouveaux remparts. Exécutions capitales et animation vive, pilori. Il est dit que le faux- mystères monnayeur Louis Segrétain fut plongé dans une marmite d’eau bouillante mais parvint à en ressortir trois fois. Fontaine de 1518 (dôme en bronze) Tour de l’Horloge, rue P63 : Autrefois Tour du Trésor de la Collégiale P1269 : Détruite entre 1798 et 1802 ou Basilique St Martin qui fut pendant treize En façade de cette basilique des Halles siècles l’un des sanctuaires les plus célèbres et les plus vénérés de toute la Chrétienté. P69-71 : XIIè siècle Nouveau nom à cause de l’Horloge Conservation du trésor de la basilique Passage du Cœur- P28-29 : Date du XVème siècle (enseigne P1295 : étroitesse et obscurité qui reflètent la Fournisseur d’épées représentant un cœur percé d’une épée qui densité du tissu urbain à la fin du Moyen-âge. Cœur navré ou cœur blessé navré pendait à l’une de ces maisons Les maisons empiètent avec leurs Conduisait les condamnés au pilori place Foire- encorbellements et certaines rues ne voient pas le-Roi la lumière du jour. Tour Charlemagne P63, 68 + plan : Son nom viendrait du tombeau de Luitgarde Autrefois Collégiale ou Basilique St Martin qui d'Alémanie, quatrième épouse de Charlemagne, fut pendant treize siècles l’un des sanctuaires qui décéda le 4 juin 800 lors du séjour de les plus célèbres et les plus vénérés de toute la l'empereur à Tours. La tradition rapporte que Chrétienté. l'empereur la fit enterrer sous ou à proximité de Construite au-dessus du tombeau de Luitgarde, l'édifice3, mais les avis sont très partagés quant élevée au cours du XIème siècle à l'emplacement exact du tombeau, jamais formellement identifié Château de Tours P32 : La plus forte des tours est la tour de Guise P1268 : Bâti par décision de Philippe III le Hardi et constituait le donjon. Le 15 août 1591, fuite fin XIIIè siècle. du jeune duc de Guise fils du Balafré, en pleine guerre de religion, sur ordre d’Henri III. Hôtel de Beaune- P25-26 : Jardin de Beaune-Semblançay, restes P1299 : Hôtel Renaissance 1er quart du XVIème d’une belle demeure dont une partie a disparu siècle, Jacques de Beaune surintendant des Semblançay suite aux bombardements de la SGM. Finances de François Ier Fontaine dite de Beaune replacée à sa place Fontaine offerte par Jacques de Beaune à la ville primitive depuis que place du Grand-Marché en de Tours. 1826 (date de 1511, en marbre et pierre de Volvic). Axe rue Nationale – P 17-18, 24-25 : P 1279-1280, 1314-1315, 1342 P 28-29 : Début 1777 pour la rue Nationale Rue Neuve puis Rue Royale, percée en 1765 sur L’un des plus beaux ponts de , sur la Ouvertes de la levée du jour à 22h, droit de Place Anatole France – les plans de l’ingénieur route d’Espagne, donne d’un côté sur la fouille et de perquisition Pont Wilson - Octroi Au N°39 naquit Balzac Tranchée dans le coteau et de l’autre dur une Rue Nationale Dans la perspective de la rue Nationale a été magnifique place détruite par les construit le Pont de Pierre devenu Wilson en bombardements de 1940 – 1944. 1918, construit entre 1765 et 1767 Octroi, 4 pavillons qui abritent les fonctionnaires qui perçoivent jusqu’en 1943 les taxes aux barrières de la ville (12 en tout) Basilique St Martin P73 P 1328-1329 - Style néo-byzantin Nouvelle basilique St Martin sur les plans de Le 17 février 2014, la statue de saint Martin l’architecte Victor Laloux commencée en 1887 (statue de bronze sur structure d'acier, haute et terminée en 1924 de plus de quatre mètres et pesant 2,4 tonnes, Le chœur est situé au même endroit que réalisée en 1875 par Jean-Baptiste Hugues) et l’ancien chœur et l’on y a retrouvé située au sommet du dôme de la basilique, est l’emplacement où étaient déposées les reliques déposée en raison d'un risque de chute dû aux de St Martin intempéries hivernales. À cette occasion, une boîte en plomb contenant un os attribué au saint, relique placée en 1889 dans le bras droit de la statue, y est découverte ; la boîte renferme également des reliques de trois autres évêques de Tours (saint Brice de Tours, saint Perpet et saint Grégoire de Tours) Gare P 17 P 1332 1896-1898 Construite sur l’ancienne gare rasée en 1895 Ressemble à la gare d’Orsay, des femmes Matériaux de la 1ère révolution industrielle Sur les plans de Laloux personnifient les lignes desservies par la (acier, béton… + verre). compagnie Paris-Orléans. Conçue pour s’adapter à la révolution des transports (locomotives à vapeur) Femmes : Limoges, Bordeaux, Toulouse, Nantes Décors antiques Parois du hall carrés de faïence peinte illustre les sites à visiter et l’émergence du tourisme à cette époque grâce à la révolution du transport ferroviaire Hôtel de ville P 1330 1896 – 1904 Victor Laloux Des Atlantes (4) soutiennent le balcon central Les Boulevards P17 P 1322-1323, 1341 P56 Bd Heurteloup mail aménagé pour la Terrains qui bordaient au nord les remparts au Palais de Justice dans l’alignement Tradition du marché aux fleurs depuis le XIXè promenade depuis 1843 Béranger et XVIIè siècle et qui servaient au jeu de Mail Caisse d’Epargne Bd Béranger siècle tous les mercredis et samedis Bd Heurteloup (maillet) Béranger Ormeaux plantés au XVIIIè siècle Grand magasin « Le Grands magasins au XIXè : ce qui est nouveau c’est la façon de faire du commerce : vendre Printemps » rue de plus mais moins cher différentes catégories de Bordeaux produits disposés en rayonnages et sur une seule grande surface. En 1865, Jules Jaluzot fonde le Printemps. Véritable visionnaire, il sera précurseur dans de nombreux domaines : Technique : avec l'installation d'ascenseurs dès 1874, l'électrification de l'ensemble des étages seulement 3 années après l'invention de l'électricité et la mise en place d'un standard téléphonique en 1905... Relations commerciales : avec le lancement des premières soldes. Communication : avec la création des premiers catalogues. Le Printemps de Tours : Situé au milieu de la rue de Bordeaux, le magasin Art Déco, Le Printemps, a été construit au départ pour un négociant de meuble (art déco, abréviation de art décoratif : un retour à la rigueur classique : symétrie, ordres classiques (souvent très stylisés), pierre de taille (sans aucun effet pittoresque) avec roses art déco, bow- windows… A la Pucelle armée, P 27 P 1296 Jeanne d'Arc fut pourvue de son armure par un N° 39, logis du 1er quart du XVIème siècle qui Maisons à pans de bois brigandinier demeurant ici. rue Colbert remplace celle où Colas de fabriqua (Une brigandine est une petite cotte de mailles l’armure de Jeanne d’Arc en 1429. ou armure légère en usage du XIIème au XVème Un de ses successeurs adopta l’enseigne à la siècle. Corselet de plates rivées sur cuir ou sur Pucelle armée. tissu.) Cette maison remplaça celle où l'armurier Colas de Montbazon (ou un autre de ses collègues) aurait fabriqué l'armure de Jeanne d'Arc en 1429. D'après les comptes de Me Hémon Regnier, trésorier des guerres, il fut payé " au maistre armurier, pour ung harnois complet pour la dite Pucelle, cent livres tournois ". Jeanne d'Arc partit de Tours vers le 25 avril 1429 équipée de son armure, son épée (un armurier de la ville alla chercher l'épée déposée par Charles Martel à Sainte-Catherine-de- Fierbois) et son étendard (bannière blanche peinte par l'artiste tourangeau Hennes Poulvoir). Une plaque placée sur la façade du logis à l'occasion du 500ème anniversaire du passage de Jeanne d'Arc à Tours, rappelle cet épisode historique. Cathédrale St Gatien P 32-34 P 1280-1281 Dédiée à St Gatien, 1er évêque de Tours Construction du XIIIè jusqu’au XVIè (1170 à 1547) Trois styles car construction lente : roman, gothique flamboyant et Renaissance Brasserie de l’Univers, Brasserie réputée, institution de la Place Jean Jaurès à Tours : verrière classée de 1896, par le place Jean Jaurès maître-verrier Lux Fournier. Rendez-vous des Tourangeaux Jardins des Beaux-Arts Le majestueux cèdre plus que bicentenaire à l’entrée du musée domine la cour où l’éléphant et de la place F. Sicard Fritz, qui fut abattu sur la place Nicolas Frumeaud en 1903, est exposé au public. Plus loin, le jardin régulier dit « à la Française » fut réaménagé en 1911, ceint parc des ifs taillés en créneaux, est composé de deux parterres en mosaïculture. Un ancien boulingrin, étendu de pelouses servant autrefois de terrain pour le jeu de boules en occupe le centre. Le fond du jardin, proche du style anglais, est composé d’arbres divers tels que micocouliers, mûriers, marronniers, tilleuls et charmes qui surplombent la rue des Ursulines. Le 22 janvier 1854, une délibération du Conseil Municipal est lancée pour la création d'un jardin sur la place de l'Archevêché. L'idée et le terme de square sont tout nouveaux, ils accompagnent la période d'aménagement intensif des places parisiennes. Les travaux font naître un jardin en parallélogramme reprenant l'ancienne forme de la place, avec une plantation irrégulière d'arbres souvent à feuilles persistantes pour dissimuler l'asymétrie de la place, mais en laissant une certaine visibilité en accord avec les bonnes mœurs de l'époque. Ce jardin représente une miniature des parcs privés de l'époque tout en y apportant une vue communautaire puisqu'il est muni de 4 bancs, 3 portillons et qu'il est symboliquement clôturé par une grille de 1 mètre de haut. Au nord-est, le paysagiste a aménagé un amas de rochers d'où s'échappe une source d'eau vive qui s'écoule vers un bassin (style romantique).