BENJAMIN BIOLAY 30 Juillet 2021
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
BENJAMIN BIOLAY 30 juillet 2021 Benjamin Biolay et Pomme grands gagnants des 36e Victoires de la musique Publié le : 13/02/2021 Benjamin Biolay, artiste masculin aux 36e Victoires de la musique, le 12 février 2021 à la Seine musicale à Boulogne-Billancourt. © Bertrand Guay, AFP Benjamin Biolay a reçu le prix du meilleur artiste masculin et du meilleur album, vendredi soir, lors des 36e Victoires de la musique. Pomme, de son côté, a été sacrée artiste féminine, à l'issue d'une cérémonie particulièrement revendicative. "Grands Prix" pour Benjamin Biolay, avec un doublé, et Pomme, sacrée artiste féminine, pour la 36e édition des Victoires de la musique vendredi 12 février, devenues tribunes de soutien au spectacle vivant sinistré et au mouvement #MeToo. "Ça n'a pas été une année très victorieuse pour la musique", a lâché Benjamin Biolay au moment de recevoir son premier trophée de la soirée, celui d'artiste masculin. Et de tacler le "silence assourdissant des pouvoirs publics" face à la situation de la filière musicale, en général, et de la scène, en particulier, fragilisées par la crise sanitaire. "Et maintenant, la bamboche !", a-t-il crié de joie en emportant le deuxième prix, le plus prestigieux, celui du meilleur album, au titre prémonitoire "Grand Prix". À 48 ans, l'artiste a désormais obtenu six Victoires. L'autre Victoire très attendue, celle d'artiste féminine, a fini dans les mains de Pomme, qui avait fort à faire face à Aya Nakamura, artiste française la plus écoutée au monde. PUBLICITÉ Ce trophée est un gros coup de projecteur au mouvement #MeToo, encore naissant dans la filière musicale et nommé #Musictoo. Pomme a en effet décrit son "arrivée dans l'industrie de la musique" comme "traumatisante" dans une lettre ouverte publiée jeudi par Mediapart. "De mes 15 ans à mes 17 ans, j'ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement, sans en avoir conscience à cette époque évidemment", confiait l'artiste de 24 ans. "Renverser les codes" En recevant son prix – deuxième Victoire de sa jeune carrière –, elle a souhaité une "industrie [musicale] plus safe [sûre] pour les femmes", en espérant que ces dernières puissent "renverser les codes" du milieu. Cette 36e cérémonie des Victoires restera celle de tous les symboles et de tous les combats. "Le chemin est encore long pour les femmes, les Noires, les grosses", a ainsi commenté Yseult, révélation féminine de l'année. La chanteuse a toujours expliqué qu'elle faisait de la couleur de sa peau et de ses formes une arme politique au travers de ses morceaux et de ses vidéos. Crise sanitaire oblige, la soirée s'est déroulée dans une ambiance étrange à la Seine Musicale (à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine), sans public. Près de 200 figurants étaient cependant présents dans la salle pour applaudir les prestations live des artistes. Jean-Louis Aubert, président d'honneur, a d'ailleurs ouvert la cérémonie en entonnant à la guitare "Je rêvais d'un autre monde...", paroles du tube "Un autre monde" de Téléphone à forte portée symbolique en cette période troublée. "Président, ce n'est pas facile par les temps qui courent, car le présidentiel a été remplacé par le présentiel", a ironisé Jean-Louis Aubert dans son discours inaugural. Grinçant, il a profité "de la présence ou de l'absence de la ministre de la Culture [Roselyne Bachelot, pour lui demander de] continuer à prendre soin des musiciens, des équipes techniques, des organisateurs de spectacle", le temps que la situation revienne à la normale. Soutien aux clubs Le résumé de la semaine France 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine Bien présente, dans les coulisses, Roselyne Bachelot a réaffirmé son soutien aux artistes, auprès de l'AFP. "Je travaille d'arrache-pied de jour comme de nuit […] pour bâtir un modèle résilient qui va nous permettre de traverser cette crise. Je suis avec les artistes et je leur souhaite beaucoup de courage. Je suis avec eux", a-t-elle affirmé en coulisses. Benjamin Biolay a lui chanté "Comment est ta peine ?", l'un des tubes de son dernier album, dans une version très club, en solidarité aux lieux de vie nocturne fermés eux aussi, en raison de la crise sanitaire. Un des musiciens de l'orchestre a également pris le micro pour dire qu'il avait perdu la moitié de ses revenus depuis l'arrivée de la pandémie de Covid-19. Plus tôt dans la journée, des manifestants de la CGT Spectacle avaient occupé symboliquement la Philharmonie de Paris, en déployant des banderoles "Culture sacrifiée", "Gouvernement disqualifié". Parmi les autres prix attribués, on retiendra la Victoire d'honneur remise à Jane Birkin, en baskets comme à son habitude, pour l'ensemble de sa carrière. Benjamin Biolay : « Penser à l’héritage qu’on va laisser, c’est le meilleur moyen de rater sa vie » PODCAST Le chanteur français est le nouvel invité du « Goût de M », à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Grand Prix ». Le Monde Publié le 26 juin 2020 Partage Benjamin Biolay est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde, à l’occasion de la sortie de son nouvel album « Grand Prix ». Le chanteur a répondu depuis son appartement du 6e arrondissement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Benjamin Biolay y évoque son enfance à Villefranche-sur-Saône, l’odeur des merguez aux abords du stade de foot et celle des gitanes filtre qu’il achetait pour sa mère ; son départ pour Lyon et ses années au conservatoire. Il décrit la passion de son père pour la musique romantique allemande ; ses premières compositions à l’âge de 14/15 ans ; son amour alors de la pop anglaise des Beatles à The Smiths. Et revient sur sa rencontre décisive avec Hubert Mounier, le chanteur de L’Affaire Louis’ Trio. Il dit son admiration pour les crooners de Sinatra à Jim Morrison, son amour pour Marilyn Monroe ou l’écrivain Scott Fitzgerald. Aborde son rapport à l’Amérique, sa fascination pour les premiers romans de Bret Easton Ellis ou les disques des Strokes ; son statut de chanteur, sa relation à la nuit et pourquoi il a décidé de maintenir la sortie de son premier single en plein confinement. Enfin, se proclamant imperméable au goût des autres, il chante les louanges de Frank Ocean et de Chet Baker, « l’esthète absolu » et dénonce l’obscénité d’une partie de la politique menée par le gouvernement. Toutes les deux semaines, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s’est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d’origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences. Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal) Réalisation : Sulivan Clabaut Musique : Gotan Project Victoires de la musique : Benjamin Biolay, champion en attente de sacre Les faits Les 36e Victoires de la musique sont retransmises en direct ce vendredi 12 février à 21 heures sur France 2 et France Inter. Présidées par Jean-Louis Aubert, ces Victoires qui ne décernent pas de prix « Concert », pandémie oblige, devraient sacrer Benjamin Biolay qui compte trois nominations, artiste masculin, album et chanson. Nathalie Lacube, le 12/01/2021 à 15:19 Benjamin Biolay en concert au festival des Francofolies, à La Rochelle, en juillet 2017.XAVIER LEOTY/AFP Benjamin Biolay avait déjà décroché le Prix RTL de l’album de l’année pour Grand Prix, sorti fin juin 2020 chez Polydor. Avec trois nominations aux Victoires de la musique 2021, l’artiste de 48 ans confirme qu’il est devenu le « patron » de la chanson française. Benjamin Biolay, la route du rock Critique « Grand Prix », le nouvel album de Benjamin Biolay s’inspire de la course automobile pour chanter le temps qui passe avec une belle mélancolie. Musique, cinéma, sport, style, l’hyperactif Biolay brasse ses passions. Nathalie Lacube, le 26/06/2020 à 16:57 « La vie des pilotes m’a toujours fasciné d’un point de vue romanesque», confie l’artiste.UNIVERSAL « Faut pas qu’on s’entraîne à toucher le bas/Il faudrait qu’on apprenne/à vivre avec ça/Comment est ta peine ?/La mienne s’en vient, s’en va… » Le temps du confinement a résonné avec cette chanson de Benjamin Biolay sortie en avant-goût de son disque Grand Prix, et avec ses reprises sur Instagram, dont Syracuse d’Henri Salvador. Il met maintenant le turbo en sortant les 13 chansons originales inspirées par l’automobile qui composent Grand Prix. « La vie des pilotes m’a toujours fasciné d’un point de vue romanesque et quasi shakespearien, expose Benjamin Biolay. Pour ce disque, la première chanson écrite, Grand Prix, remonte à l’accident fatal de Jules Bianchi au Grand Prix de Suzuka en 2014, qui m’a, comme beaucoup, vraiment choqué. » Le jeune pilote décédé à 25 ans et Ayrton Senna, mort lors du Grand Prix de San Marin en 1994, sont les deux figures tutélaires de cet album hanté par la finitude. Le Brésilien, honoré par la saudade Interlagos, dernière plage du disque, termine ce parcours d’une belle mélancolie rock. Victoires de la musique 2021 : Biolay et Pomme récompensés dans une soirée revendicative « Grands Prix » pour Benjamin Biolay, avec un doublé, et Pomme, sacrée artiste féminine, aux 36e Victoires de la musique, ce vendredi, devenues tribunes en soutien au spectacle vivant sinistré et au mouvement #MeToo.