ÉBLOUISSANTS REFLETS 100 Chefs-D’Œuvre Impressionnistes

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

ÉBLOUISSANTS REFLETS 100 Chefs-D’Œuvre Impressionnistes ÉBLOUISSANTS REFLETS 100 chefs-d’œuvre impressionnistes MUSÉE DES BEAUX-ARTS DE ROUEN Dossier pédagogique Dossier réalisé par le service des publics et le se rvice éducatif des musées de la ville de Rouen 1 1ère de couverture : Claude Monet, En Norvégienne ou La Barque à Giverny , 1887 Paris, musée d’Orsay © Rmn-Grand Palais / Hervé Lewandowski 2 SOMMAIRE INTRODUCTION : L’IMPRESSSIONNISME………………………………………………….p.4 PRÉSENTATION ET PARCOURS DE L’EXPOSITION…………….…………………….…p.4 Éblouissants reflets : présentation de l’exposition Le peintre, ce Narcisse Le voyage aux Pays-Bas de Claude Monet L’armada des peintres Les ponts Une vision nouvelle : la photographie Canotages Le bateau-atelier et Vétheuil Photographes paysagistes contemporains de l’impressionnisme naissant Les vues stéréoscopiques Arbres au bord de l’eau Rouen et son école Les néo-impressionnistes Le mouvement pictorialiste Monet et l’horizon RESSOURCES DOCUMENTAIRES……………………………………………….……………p.13 Quelques biographies Glossaires Repères chronologiques PISTES PÉDAGOGIQUES…………………………………………………………………….….p. 25 ORIENTATIONS BIBLIOGRAPHIQUES…………………………………………………….p. 31 POUR ALLER PLUS LOIN………………………………………………………………………..p. 33 Parcours « reflets » dans les collections permanentes Chefs-d’œuvre impressionnistes dans les collections permanentes VISITER L’EXPOSITION AVEC SA CLASSE………………………………………………..p. 34 AUTRES EXPOSITIONS DANS LE CADRE DU FESTIVAL NORMANDIE IMPRESSIONNISTE …………….p. 35 Caen Giverny Le Havre 3 INTRODUCTION L’impressionnisme Composé d’artistes refusant le système officiel du Salon, le groupe impressionniste naît historiquement en 1874, date de leur première exposition commune. À cette occasion, parmi les œuvres de Degas, Renoir, Pissarro, Sisley, est présenté le tableau de Monet Impression, soleil levant (1872) à l’origine du nom donné au mouvement. Les impressionnistes organisent huit expositions communes. La dernière a lieu en 1886. Changements atmosphériques, fluides en mouvement, variations lumineuses, la peinture impressionniste rompt avec le passé en refusant l’idée de permanence. Les artistes, en cherchant à traduire la fugacité des sensations, développent une facture rapide dont l’effet est de laisser apparente sur la toile la touche du peintre. L’aspect « non fini » de leur travail ne constitue pas la seule révolution : les impressionnistes dissolvent les formes, exaltent la couleur pure et adoptent le mélange optique des couleurs. Du point de vue iconographique, le caractère mouvant de la nature (paysages de Normandie et d’Ile-de-France), tout comme la modernité (chemin de fer, architecture métallique, transformations des villes, scènes de loisirs urbains ou maritimes…) fascinent les artistes. PRÉSENTATION ET PARCOURS DE L’EXPOSITION Éblouissants reflets : présentation de l’exposition Dès son premier coup d’éclat, avec Impression , soleil levant de Claude Monet, le mouvement impressionniste a été placé sous le signe du reflet. Noces éphémères de l’eau et de la lumière, célébrées et réinventées à chaque instant, les reflets des peintres modernes apparaissent comme une métaphore des temps nouveaux : incertains et changeants, bien loin de la beauté impassible des fleuves anciens. Peintres de l’eau, les impressionnistes l’ont été plus que tous leurs prédécesseurs. Qu’il s’agisse des boucles de la Seine ou de rives lointaines, ils n’ont cessé de peindre la vie ordinaire des berges, le passage des saisons, le labeur des hommes et leurs nouvelles industries. Dans ces tableaux d’une époque en devenir apparaissent les premiers ponts métalliques, les chemins de fer, les remorqueurs à vapeur, toute une économie naissante du loisir où se croisent canotiers, rameurs, baigneurs, flâneurs, ces nouveaux personnages de la vie moderne. Ces motifs n’ont pas échappé aux premiers photographes qui, de même, se sont attachés à capter les transformations de la société. Pour ce nouvel art qui s’élabore en parallèle de l’impressionnisme, les reflets constituent également un défi technique. Pour saisir des instantanés du quotidien les photographes, comme les peintres, ont dû réduire le temps de pose, et inventer de nouveaux procédés. Dans cette quête, le lieu du reflet apparaît, sur la toile comme en photographie, celui de l’invention et de l’expérimentation. C’est là, dans cet espace de liberté, que les artistes expriment leur plus grande audace : celle d’inventer un monde de lumière, de matière et de couleurs, détaché du simple souci de fidélité au réel. Dans ces éblouissants reflets se trouve, en somme, le berceau de l’art moderne. 4 Le peintre, ce Narcisse. Le mythe grec de Narcisse, rapporté par le poète latin Ovide, n’a cessé d’alimenter la tradition artistique. Jeune homme à la beauté fascinante, Narcisse tombe amoureux fou de son propre reflet, qu’il essaie vainement de saisir, au point de se laisser dépérir. À sa mort, il se métamorphose en une fleur des milieux humides, qui penche ses inflorescences vers l’eau, et témoigne de cette passion malheureuse. Ce personnage mythologique a très tôt été associé à la figure de l’artiste, se mirant dans sa création, confronté à la Ernest Eugène Hiolle, Narcisse , 1868 quête d’une beauté inaccessible. À l’interprétation Marbre philosophique du XVII e siècle succède au XVIII e siècle une Valenciennes, Musée des Beaux-Arts © RMN-Grand Palais / René-Gabriel OJéda / Thierry Le vision plus plastique. Le mythe se fait le support d’une Mage peinture gracieuse, où la forme prime sur le fond. La transparence et la fragilité du reflet, l’anatomie androgyne du Jeune homme, constituent autant de défis techniques dans le contexte d’une émulation académique. Une tradition se met en place, du Narcisse peint par Nicolas-Bernard Lépicié (1771) à celui, sculpté, d’Ernest Eugène Hiolle (1868). Au-delà des aspects formels et mythologiques, la figure du Jeune homme au bord de l’eau trouve dans la seconde moitié du XIX e siècle un nouvel essor, à travers le motif du reflet qui fait corps avec les préoccupations nouvelles des peintres centrées sur la représentation de l’éphémère. Narcisse semble alors incarner une interrogation de l’artiste sur le caractère transitoire du réel, comme en témoigne Le Garçon couché de Cézanne. Le voyage aux Pays-Bas de Claude Monet Irrigués par la mer du Nord et d’innombrables canaux, les Pays-Bas sont depuis le XVII e siècle, une terre propice à la transcription des paysages maritimes. Les peintres hollandais excellent dans la restitution des interactions de l’eau et de la lumière, et inspirent au XIX e siècle la rénovation de la peinture de paysage en France. Johan Barthold Jongkind (1819-1891), né aux Pays-Bas mais actif en France dès 1846, Joue un rôle de passeur pour la Monet, Moulin à Zaandam ,1871 génération impressionniste. Sa Vue d’Overschie est un Huile sur toile Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague exemple de cette transition : le réalisme, le large ciel, le miroir d’eau, la volumétrie de l’architecture, sont un hommage flagrant à la tradition hollandaise ; le premier plan, immergeant le spectateur dans le paysage, constitue une innovation que vont reprendre les impressionnistes. Claude Monet (1840-1926) admire Jongkind qu’il rencontre en 1862. Peut-être est-ce sur ses conseils qu’il décide en mai 1871 de se rendre au nord de la Hollande, à Zaandam. En peignant les moulins, les maisons à pignons, et leur réflexion dans les canaux, Monet dépasse son modèle et met au point certains procédés comme la fragmentation de la touche qui rend vibrante la surface de l’eau, à l’image des emblématiques Maisons au bord de la Zaan à Zaandam. Monet effectue un second séJour, à Amsterdam, en 1872 ou 1874. Il compose avec soin ses toiles et Joue sur les effets atmosphériques à travers ses ciels orageux et gris. En 1886, il 5 revient une dernière fois, brièvement, et concentre son attention sur les champs de tulipes qu’il dépeint avec une économie de moyens qu’il ne cessera d’accentuer par la suite. L’armada des peintres En 1856, le photographe Gustave Le Gray fait sensation en exposant à Londres de somptueuses marines prises sur la côte normande. Pour certaines d'entre elles, il a recours à un artifice en collant ensemble deux négatifs différemment exposés pour le ciel et pour la mer. Leur composition géométrique presque abstraite, avec une ligne d’horizon les barrant horizontalement et symétriquement, les rapproche des compositions que peindront près de dix ans plus tard Courbet, Whistler, et les impressionnistes. Berthe Morisot, Le Port de Nice , 1881-1882 Cette nouvelle génération d’artiste va en effet remettre à Huile sur toile l’honneur un genre plutôt négligé en France, la peinture de Texas, Dallas Museum of Art The Wendy and Emery Reves marine. Jongkind, en digne héritier des peintres du Siècle d’Or Collection hollandais montre la voie, suivi par Boudin, puis Monet, Lebourg ou encore Berthe Morisot. Lieu de passage, de vie et d’échange, mais aussi de transition économique, le port devient une source d’inspiration privilégiée pour les artistes modernes. Ils enregistrent l’image d’un monde en mutation, où se croisent les anciens gréements et les premiers navires à vapeur, les pêcheurs et les plaisanciers. Mais plutôt que la description fidèle de l’activité du port, ce qui retient l’attention des artistes est plutôt l’atmosphère brumeuse, traversée par le flux continu des embarcations, éclairée par les innombrables reflets de leur sillage. Le réalisme encore à l’œuvre chez Jongkind, dans L’estacade , cède devant des recherches picturales de Monet, Jouant tour à tour du graphisme des lignes ou de l’éclatement de la couleur, pour atteindre une dimension presque expérimentale dans les Ports de Nice de Berthe Morisot aux cadrages particulièrement audacieux. Les ponts Inscrit dans la tradition védutiste du XVIII e siècle, le motif classique du pont ne pouvait que séduire des peintres impressionnistes attentifs aux effets atmosphériques et aux reflets. Avec son format allongé qui autorise une variété de points de vue, il offre aux peintres de multiples solutions plastiques et incarne aussi bien la stabilité que le dynamisme.
Recommended publications
  • Perspectives on the Académie
    PERSPECTIVES ON THE ACADÉMIE LA LETTRE DE L’ACADÉMIE NUMBER 91 1 | | 2 Editorial | As we were editing this special issue of the Lettre de l’Académie des Beaux-Arts presenting our Compagnie’s activities and heritage, the Wednesday 15 January 2020 election of Catherine Meurisse to the Painting section further broadened the spectrum of disciplines it embraces. This young artist, elected at the age of 39, became the youngest member not only of our Académie but of the entire Institut de France. With her, we welcome comics – often referred to as the Ninth Art – as well the art of press cartooning. Sixty years thus separate Catherine Meurisse from our beloved oldest member, Pierre-Yves Trémois. This election is yet another demonstration the extraordinary diversity of aesthetics and means of expression found within each section of the Académie de Beaux-Arts. Catherine Meurisse, an artist whose path has been rich and open to life, but also tragic, knows that she will join women and men committed to supporting creation and defending our artistic heritage. As you will see in the following pages, our Compagnie makes full use of the means available to encourage the emergence of new talent while affording an ever wider public access to the magnificent works and sites in its care. And to salute the election of our young colleague, a future issue of the Lettre de l’Académie will be devoted to the teeming world of comics. Need one still say that it is an art in its own right, with its techniques and codes, its major trends and collectors and a considerable public: an art that has been shown in major exhibitions at the Centre Pompidou and elsewhere? It would be as ridiculous as wanting to engage in a defence and illustration of cinema.
    [Show full text]
  • Ortraits: Home and Family P
    MONET’S GARDEN ~ MASTERPIECES FROM MUSÉE MARMOTTAN ortraits: Home and Family P Camille, and Monet’s early bohemian years Monet’s personal life was in many ways a small social revolution in its own right: his free approach to the transformation of Western painting as we know it was similarly applied to his private life, despite opposition from his own family and society at large, still rooted in a deeply old-fashioned moral code. His first companion, who became his first wife in 1870, was also his model: Camille Doncieux was a young woman of good family who posed for Monet’s first Salon success, the Woman in a Green Dress (1866, Bremen, Kunsthalle). Painter’s models often became their mis- tresses, but it was much rarer for the children of such ‘illicit’ liaisons to be recognised by their fathers. Yet Monet did just that after the birth of his first child, Jean, in 1867, registering the boy as his legitimate son and recording his intention to marry Camille, despite his family’s opposition (to the extent of cutting off his allowances and forcing him to return to live in Le Havre, the town of his youth). Still, the young painter continued to travel widely, frequently returning to Bougival to join his wife and son, who were now living in secret, in desperate poverty – a situation he often described in despairing tones, in letters to his friends and collectors. Monet was passionately attached to the idea of family life. Letters to his friend, the painter Bazille (Jean’s godfather) speak of mother and child in tones of deep affection: ‘I am very happy, very delighted.
    [Show full text]
  • Bibliographie Eugène Boudin
    BIBLIOGRAPHIE ANONYME, 1868 Anonyme, Catalogue officiel de l’Exposition maritime internationale du Havre, rapport du jury, Le Havre, 1868. ARAGO, 1890 Étienne Arago, Notice des peintures, sculptures et dessins de l’école moderne exposés dans les galeries du Musée national du Luxembourg, Paris, Imprimeries réunies, 1890. BAILLY-HERZBERG, 1980-1991 Janine Bailly-Herzberg, Correspondance de Camille Pissarro, Paris, Presses universitaires de France et Colombelles, Éditions du Valhermeil, 1980-1991, 5 vol. BARBILLON, 2001 Claire Barbillon, « L’Art pour tous », une mission de « propagande esthétique ». Histoire de l’art et musées, actes du colloque, École du Louvre-Direction des Musées de France, 27-28 novembre 2001. BAUDELAIRE, 1932 Charles Baudelaire, Œuvres, texte établi et annoté par Yves-Gérard Le Dantec, Paris, Gallimard, 1932, 2 vol. BAUDELAIRE, 1973 Charles Baudelaire, Correspondance, texte établi, présenté et annoté par Claude Pichois, Paris, Gallimard, 1973, 2 vol. BERGERET-GOURBIN, 1994 Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Jongkind. Au fil de l’eau, Paris, Herscher, 1994. BERGERET-GOURBIN, 1997 Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Monet. La Normandie, Paris, Herscher, 1997. BERGERET-GOURBIN, 2007 Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Honfleur et les peintres, Rouen, Éditions des Falaises, 2007. BERTALL, 1866 Bertall, « Le Salon de 1866 », Journal amusant, n° 545, 9 juin 1866. BILLOT, 1868 L. Billot, « L’Exposition maritime internationale », Journal du Havre, octobre 1868. BONNIN, 2013 Gérard Bonnin, Salons et expositions. Le Havre. Répertoire des exposants et liste de leurs œuvres, 1833- 1926, Dijon, L’Échelle de Jacob, 2013, 2 vol. BREARD, 1897 Charles Bréard, Le Vieux Honfleur et ses marins, Rouen, Cagniard, 1897. BUHOT, 1889 Félix Buhot, préface du Catalogue de l’exposition Boudin, 1889.
    [Show full text]
  • Impact Case Study (Ref3b) Institution: the University of Edinburgh
    Impact case study (REF3b) Institution: The University of Edinburgh Unit of Assessment: 34 Art and Design: History Practice and Theory Title of case study: Rethinking Monet: developing the concept for the most popular art exhibition ever held at Paris’s Grand Palais 1. Summary of the impact This project, which challenged both preconceptions about a renowned artist and also the character of a retrospective, resulted in the most visited art exhibition ever staged at the Grand Palais in Paris (913,064 visitors). At the request of the Musée d'Orsay and Réunion des Musées Nationaux, Professor Richard Thomson led the team organising Monet, 1840-1926. This was the first major retrospective of the work of Monet in Paris since 1980 and provided a model for mounting retrospectives. Building on research into the wider socio-historical impact of art, and its ability to stimulate debate, the radical display of Monet's paintings has made their scholarly interpretation more publicly accessible and is recorded in an exhibition catalogue that sold 83,000 copies. 2. Underpinning research Due, in part, to Claude Monet’s productivity, most surveys of his work have been presented in chronological order. While this has furthered appreciation of the artist’s output, it has done little to engage the viewing public with subtle continuities across Monet’s oeuvre, particularly those that are not so much technical as conceptual (for example, his sense of introspection and nostalgia). On becoming President-Director of the Musée d’Orsay in March 2008, Guy Cogeval wanted to reignite public interest in the world's most famous Impressionist by encouraging visitors to view the fruits of the artist's sixty-year career in a fresh light.
    [Show full text]
  • Claude Monet, 1840–1926
    Katie Hornstein and Caty Telfair exhibition review of Claude Monet, 1840–1926 Nineteenth-Century Art Worldwide 10, no. 1 (Spring 2011) Citation: Katie Hornstein and Caty Telfair, exhibition review of “Claude Monet, 1840–1926,” Nineteenth-Century Art Worldwide 10, no. 1 (Spring 2011), http://www.19thc- artworldwide.org/spring11/claude-monet-18401926. Published by: Association of Historians of Nineteenth-Century Art. Notes: This PDF is provided for reference purposes only and may not contain all the functionality or features of the original, online publication. Telfair: Claude Monet, 1840–1926 Nineteenth-Century Art Worldwide 10, no. 1 (Spring 2011) Claude Monet, 1840–1926 Galeries Nationales, Grand Palais, Paris September 22, 2010 – January 24, 2011 Catalogue : Claude Monet, 1840–1926. With contributions by Guy Cogeval, John House, Laurence Madeline, Sylvie Patin, Sylvie Patry, Anne Roquebert, and Richard Thomson. Paris: Réunion des Musées Nationaux, 2010. 385 pages; 2T73 color illustrations; 31 black & white illustrations; chronology; list of exhibited works; bibliography; index. Available in French and English editions. € 50. ISBN: 978 2 7118 5761 6 According to Guy Cogeval, the head of the Musée d'Orsay and head curator of the retrospective exhibition Claude Monet, 1840–1926 at the Grand Palais, Claude Monet has suffered from neglect in his native France. "This is an overwhelming collection of masterpieces. It will revive interest in Monet," he told Radio France.[1] The idea that Monet needs rescuing from cultural oblivion may seem ridiculous to anyone in England and the United States, where scholarship and museum exhibitions on the artist have flourished since the 1980s, but Cogeval's mission to restore interest in Monet comes out of a specifically French context.
    [Show full text]
  • Claude Monet (1840 – 1926)
    communiqué Claude Monet (1840 – 1926) 22 septembre 2010 – 24 janvier 2011 Galeries nationales, Grand Palais entrée Champs-Elysées www.monet2010.com #expomonet Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux et le musée d’Orsay, Paris. Elle est placée sous le haut patronage de Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République française. Cette exposition est réalisée grâce au mécénat exclusif de Natixis. Pendant plus de soixante ans, Claude Monet a peint sans relâche, élaborant une œuvre qui incarne l’expression la plus pure de l’impressionnisme, pour constituer au début du XX e siècle un des fondements de l’art moderne. C’est l’ensemble de ce parcours riche et fécond que l’exposition des Galeries nationales réinterroge. Cette exposition monographique est la plus importante manifestation dédiée à l'artiste depuis près de trente ans, lorsque s'était tenue aux Galeries nationales en 1980 une rétrospective en forme d'hommage. Depuis, les recherches sur l'artiste se sont multipliées et ont mis en lumière des aspects moins connus de son œuvre. Orchestrée selon des grands axes thématiques et chronologiques, l'exposition retrace la carrière de Monet, des débuts des années 1860 jusqu'aux ultimes tableaux liés au cycle des Nymphéas du musée de l'Orangerie. Le jeune artiste choisit des sujets assez traditionnels, forêt et plage. Dans la Normandie de son enfance où Boudin puis Jongkind l’avaient initié à la peinture de plein air, il exécute des marines mais aussi des « effets de neige ». Puis à Paris et en banlieue, avec un accent particulier porté sur Argenteuil, dans les années 1870, ses paysages lumineux et colorés des bords de Seine reflètent le plein épanouissement de l’impressionnisme.
    [Show full text]