PANIQUE Un Filmduvivier De Julien Un

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PANIQUE Un Filmduvivier De Julien Un LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINÉMA 164 PANIQUE dossier enseignant Un film de Julien Duvivier 1 Lycéens et apprentis au cinéma est un dispositif national d’éducation artistique au cinéma initié par le Centre National du Cinéma et de l’image animée destiné aux élèves des lycées d’enseignement général, technique, professionnel, agricole, et des Centres de Formation des Apprentis. Mis en place en septembre 2001, il est l’un des points forts de la convention de développement cinématographique, audiovisuel et multimédia signée en janvier 2001 entre l’Etat (DRAC), le CNC et la Région des Pays de la Loire. Ce projet est développé en partenariat avec le Rectorat de l’Académie de Nantes et la DRAAF. Il associe les établissements scolaires et leurs enseignants volontaires, les partenaires culturels et artistiques de la région, et particulièrement les salles de cinéma. Il propose aux élèves et apprentis de découvrir au minimum trois œuvres cinématographiques lors de projections en salle de cinéma et de se constituer, grâce au travail pédagogique conduit par les enseignants et les partenaires culturels, les bases d’une culture cinématographique. L’objectif poursuivi est ainsi de développer le regard et le sens critique face à l’image et de parfaire les pratiques culturelles et civiques de ce jeune public. La coordination régionale du dispositif a été confiée à l’association Premiers Plans. Couverture Fiche technique 1 : R. © D. Réalisateur 2 Un univers de désillusion Genèse 3 Un contexte trouble Adaptation 4 Simenon et le cinéma Genre 6 Le film de lynchage Découpage narratif 7 Récit 8 La horde et le bouc émissaire Acteur 10 Michel Simon, le rôle d'une vie Influences 11 Traces de l'expressionnisme allemand Mise en scène 12 Foules au spectacle et spectacle de la foule Séquence 16 Énergie du montage ● Rédacteur du dossier Point de vue 18 Critique au magazine Chronic'art et à la revue Carbone, Guillaume Un manifeste ironique Orignac est l'auteur de plusieurs courts métrages et d'un documentaire. Il a enseigné Réception critique 20 le cinéma à l'École spéciale d'architecture. Il est, par ailleurs, L'histoire comme seul juge l'auteur du livre David Fincher ou l'heure numérique paru chez Capricci. ● Rédacteurs en chef Camille Pollas et Maxime Werner sont respectivement responsable et coordinateur éditorial des éditions Capricci, spécialisées dans les livres de cinéma (entretiens, essais critiques, journalisme et documents) et les DVD. 2 Fiche technique ● Générique PANIQUE France | 1946 | 1 h 31 © 1946 - TF1 Studio - © 1946 Réalisation Julien Duvivier Scénario Charles Spaak et Julien Duvivier, adapté du roman Les Fiançailles de M. Hire de Georges Simenon Directeur de la photographie ● Synopsis Nicolas Hayer Chef décorateur Villejuif, aux portes de Paris. Le corps d'une femme étran- Serge Piménoff glée est découvert dans un terrain vague alors que des forains Son s'installent sur la place du faubourg. À l'écart de la foule des Joseph de Bretagne curieux, le solitaire M. Hire rentre chez lui. Le soir même, Alice, Musique une jeune femme, arrive dans le quartier. Elle y retrouve secrè- Jean Wiener tement Alfred, son amant, pour qui elle s'était accusée d'un vol Montage qu'elle n'avait pas commis. Installée peu après dans une chambre Marthe Poncin à l'hôtel, elle surprend Hire qui l'observe se déshabiller depuis les Producteur fenêtres de son logis. Le lendemain, celui-ci répond avec dédain Pierre O'Connell aux questions de la police, alors que les soupçons se concentrent Société de production sur lui. À la fête foraine, il suit ensuite Alfred et Alice, avant de Filmsonor croiser la jeune femme seule à qui il laisse entendre que son Distribution amant est impliqué dans le crime. Ce dernier qui la rejoint dans Filmsonor sa chambre avoue froidement le meurtre. Le lendemain, Alice Les Acacias (reprise) se rend chez un certain docteur Varga, sur les conseils de Hire. Format Mais c'est bien Hire qui lui ouvre la porte. Elle tente de le séduire 1.37, noir et blanc, 35 mm alors qu'il reconnaît détenir la preuve de la culpabilité d'Alfred, Sortie et promet de la protéger. Après son départ, Alfred, venu à son 15 janvier 1947 tour pour le tuer, est jeté dehors sans ménagement par Hire. Les 30 mars 2016 jeunes amants décident alors de le piéger, en déposant le sac de la victime dans son logis. Pendant que Hire emmène Alice dans Interprétation une maison de campagne, où il lui propose de l'épouser, Alfred Michel Simon M. Hire fait courir une rumeur insistante sur sa culpabilité. Le soir, Alice Viviane Romance Alice dépose le sac dans la chambre de M. Hire, en feignant d'accepter Paul Bernard Alfred sa demande en mariage. Le piège mis en place, des complices Lita Recio Marcelle entreprennent de fouiller la chambre de M. Hire et, découvrant Guy Favières M. Sauvage le sac, attisent la colère des habitants. Arrivé sur la place, Hire Charles Dorat M. Michelet doit fuir une foule prête à le lyncher, en fuyant par les toits. Il finit Max Dalban Capoulade par tomber, et meurt. Un policier découvre dans ses affaires une Émile Drain M. Breteuil photographie prouvant la culpabilité d'Alfred. 1 Réalisateur Un univers de désillusions En quarante-huit ans de carrière, Julien Duvivier a réalisé plus de soixante longs métrages. Cette prolixité fut le résultat de l'infatigable travail mené par un cinéaste qui se considérait avant tout comme un artisan. Sa réputation de tech- nicien hors pair fera dire à certains qu'il n'était pas un auteur. Mais Jean Renoir déclara que « ce rigoriste était un poète ». Et de fait, derrière une œuvre éclectique et protéiforme, Duvivier n'a jamais cessé de poser un regard aussi féroce que désil- lusionné sur les rêves des hommes. Né le 8 octobre 1896 à Lille, il vit une enfance austère dans un milieu familial catholique, tempérée cependant par sa fréquentation assidue du théâtre. Arrivé à Paris en 1914, il trouve un emploi comme régisseur et acteur de complément au Théâtre de l'Odéon. En novembre 1915, un insurmontable trou de mémoire lors d'une représentation enterre définitive- ment sa carrière de comédien. Ce sera désormais le cinéma : d'abord comme assistant et scénariste à la Société ciné- matographique des auteurs et gens de lettres, puis comme réalisateur, en 1919, avec le long métrage Haceldama. L'expé- rience, bien qu'éprouvante, s'avère suffi- samment concluante pour que Duvivier tourne à nouveau. Après avoir perdu les négatifs de son deuxième long métrage, © D.R. il s'engage alors vers des sujets plus com- merciaux en adaptant des œuvres littéraires reconnues. Le succès France, entrée en guerre, est occupée par l'Allemagne nazie. ne tarde pas à venir, lui offrant l'opportunité de tourner régulière- De l'exil hollywoodien n'émergeront que quatre films sans ment, parfois trois films en une seule année. Cette période dite grand éclat, conçus comme des ersatz de ses succès français. « muette » de sa carrière sera notamment occupée par des sujets L'expérience américaine, relativement amère, lui fera revenir le d'inspiration religieuse, et connaîtra un pic de notoriété avec Poil plus vite possible en Europe, où un contrat avec le producteur de carotte inspiré de l'œuvre de Jules Renard, avant de culminer Alexander Korda l'attendait pour réaliser une adaptation bri- avec l'adaptation du roman d'Émile Zola, Au bonheur des dames. tannique du roman de Tolstoï, Anna Karénine. Le projet étant retardé, Duvivier, soucieux de ne pas perdre de temps, se lance À l'arrivée du cinéma parlant, Duvivier, s'empare très vite donc entre-temps dans l'adaptation d'un roman de Georges de ce nouveau moyen pour présenter un mélodrame, David Simenon. Ce sera donc Panique, dont le pessimisme foncier lan- Golder, tiré d'un roman d'Irène Némirovsky. Fort de ce premier cera sa carrière d'après-guerre sur une tonalité plus sombre que succès, le cinéaste enchaîne rapidement avec de nouveaux films jamais. La noirceur de Duvivier culminera ainsi dix ans plus tard où il creuse son goût des dramaturgies fortes. Les années 1930 avec Voici le temps des assassins, drame cruel où il retrouve Jean allaient être la décennie la plus féconde de Duvivier, aussi bien Gabin. Entre-temps, il aura retourné un film à sketches, flirté sur un plan productif (il tourne vingt films en moins de dix ans) avec le mélodrame fantastique et même connu son plus grand qu'artistique. Entre 1935 et 1938, il réalise trois jalons importants succès populaire avec la comédie Don Camillo dont il tourne une du cinéma français (La Bandera, La Belle Équipe, Pépé le Moko), suite deux ans plus tard. Mais, même à travers un tel véhicule tous interprétés par Jean Gabin dont le réalisateur contribue à de comédie conçu pour Fernandel, Duvivier ne peut s'empêcher former l'image de héros populaire, romantique et tragique. À d'affirmer un regard désillusionné sur le monde. Son cinéma cette touche de « réalisme poétique » qu'il partage avec d'autres s'éloigne alors des préoccupations de l'époque, à l'heure où les grands cinéastes de l'époque (Marcel Carné, René Clair et, dans films de la Nouvelle Vague débarquent sur les écrans. Avec ces une moindre mesure, Jean Renoir), Duvivier apporte un sens des nouveaux corps d'acteurs, ces figures et ces motifs plus natu- lieux et des ambiances construit en partie sur des décors natu- rels, les formules artisanales de Duvivier semblent brutalement rels. La réussite exemplaire de ces films, et le succès international vieillissantes. Il a de plus en plus de mal à tourner. Son dernier de son film à sketches, Un carnet de bal, lui ouvrent une première film, Diaboliquement vôtre, avec Alain Delon, sort sur les écrans fois les portes d'Hollywood où il tourne en 1938 une biographie en 1967.
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