dossier de presse L’œuvre construite l’œuvre graphique exposition 20 janvier-2 mai 2010 Maison André Bloc, Cap d'Antibes (1959-1962) - Claude Parent, architecte © Dominique Delaunay - Graphisme : Capa © Dominique Delaunay - Graphisme architecte Cap d'Antibes (1959-1962) - Claude Parent, Bloc, Maison André

dossier de presse CLAUDE PARENT L’œuvre construite l’œuvre graphique exposition 20 janvier-2 mai 2010

Contacts presse Cité Agostina Pinon Tél. 01 58 51 52 85 06 03 59 55 26 [email protected] Opus 64 Valérie Samuel & Arnaud Pain Tél. 01 40 26 77 94 [email protected] Cité de l’architecture & du patrimoine / Institut français d’architecture 1 place du Trocadéro et du 11 novembre 75116 www.citechaillot.fr

3 Claude Parent, « passant considérable » François de Mazières, Président de la Cité de l’architecture & du patrimoine

Avec l’exposition « Claude Parent, l’œuvre construite, l’œuvre graphique », La Cité de l’architec- ture & du patrimoine renoue avec les monographies d’architecte, exercice qu’elle n’avait plus pratiqué depuis les grandes expositions consacrées successivement à Christian de Portzamparc en 2007 et à Vauban ainsi qu’à l’Atelier de Montrouge en 2008.

Dans le cas de Claude Parent, la monographie ne saurait toutefois être strictement « biogra- phique », tant cette figure d’architecte constitue un personnage dans le siècle.

Son activité d’architecte, qui commence en 1953 pour s’arrêter il y a une dizaine d’années seule- ment, compte presque autant par sa production de bâtiments devenus des icônes architecturales – il suffit de citer la Maison Drusch à Versailles, l’église Sainte-Bernadette du Banlay à ou le Pavillon de l’Iran à la Cité universitaire internationale – que par les rencontres qui l’ont mar- qué. Des rencontres avec des personnalités aussi variées qu’André Bloc, Ionel Schein, Nicolas Schöffer, Yves Klein, Sylvia Monfort, Jean Tinguely…

Chacune d’entre elles aura déterminé des pans entiers, des « périodes » pourrait-on dire, de la production d’un architecte qui aura été et demeure également un dessinateur hors pair, ainsi qu’un polémiste, caricaturiste à ses heures.

Autant de facettes d’une œuvre qui aura interrogé, voire dérangé, ses contemporains. Ce qui ex- plique peut-être que la reconnaissance de Claude Parent ne vienne qu’aujourd’hui à la faveur de cette grande rétrospective que lui dédie la Cité de l’architecture & du patrimoine, qui est aussi la première.

Une telle reconnaissance consacre d’abord l’influence croissante de celui qui fut d’abord un avant- gardiste quasiment « marginal » et que l’actualité a replacé au cœur des débats architecturaux du moment. Il est à ce titre éminemment symbolique que , dont la carrière a commencé dans l’agence de Claude Parent, soit le scénographe de l’exposition, après avoir dédicacé à ce dernier son projet pour la Philharmonie de Paris.

4 TOUJOURS DANS LE MOUVEMENT par Francis Rambert « Utopiste du territoire », comme le qualifiait récemment Paul Virilio, son complice dans l’aven- ture de la « Fonction oblique », Claude Parent est l’un des héros de la modernité. L’expérimenta- tion est son champ d’investigation permanent.

Reconnu aujourd’hui par les jeunes générations, Claude Parent fut longtemps oublié, marginalisé dans une utopie qui fascine encore hors de nos frontières, en Amérique comme en Asie. Portrait d’un homme résolument moderne autant que celui d’une époque contemporaine, avec ses mul- tiples séquences, la monographie consacrée à Claude Parent retrace le parcours de l’architecte et sa ligne conceptuelle, comme ses liens avec l’art, la mode, le théâtre, sans oublier son goût illimité pour l’automobile.

« Renouer avec l’espace expérimental », invite Jean Nouvel qui, ayant fait ses premières armes chez Claude Parent, lui a dédié en 2007, dans une filiation assumée, son projet lauréat pour la future Philharmonie de Paris. Il y a donc plus qu’une logique à ce que l’architecte de la Fondation Cartier mette en scène la rétrospective de son mentor, qui est la première grande exposition monographique consacrée à cette figure atypique de l’architecture.

Mais qui est donc ce Parent ? Membre actif du groupe Espace, cofondé par André Bloc au tout début des années 50, Claude Parent va militer pour l’intégration de l’art dans la société et dans l’architecture. Passé brièvement par l’atelier Le Corbusier, rue de Sèvres, où il travaille sur l’Unité d’habitation de Rézé, il prend très vite ses marques avec l’architecte du pavillon de l’Esprit nouveau pour ten- ter de renouveler le langage de l’architecture moderne. On lui doit notamment deux des icônes de l’architecture contemporaine : la Maison de l’Iran à la Cité universitaire de Paris et l’église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers. Soit une petite tour métallique suspendue, signal d’une entrée dans Paris, et un monolithe de béton, expression de la modernité d’une périphérie en devenir dans les années 60. Auteur de maisons-culte comme la Maison Drusch à Versailles (le célèbre cube renversé), ou la villa Bloc à Antibes (en fusion avec le paysage marin), Claude Parent a travaillé de manière sérielle sur deux programmes qui manient la grande échelle : les centres commerciaux (dont le bâtiment tout en rampes de béton à Sens) et les centrales nucléaires. Pour EDF, il deviendra en quelque sorte le directeur artistique du programme « Architecture du nucléaire », animera le collège des architectes impliqués dans ce plan et dessinera personnelle- ment deux « Maisons de l’atome » sur les sites de Cattenom et de Chooz.

Rendre hommage à son travail, c’est rendre compte d’une vision large et transversale. Sur la ville, sur l’art, sur la vie. Claude Parent a une écriture forte, engagée, que l’on peut identifier dans ses livres, ses articles, ses tribunes comme dans ses bâtiments et ses dessins. Sans oublier son activisme dans les années 60, loin de tout parisianisme, avec les maisons de la culture, du Havre à Amiens en passant par Saint-étienne. Il occupe alors les lieux avec des praticables, et la scène avec des débats animés. Ces scénographies qui mettent l’acteur ou le visiteur en question restent un domaine méconnu de son travail. Après 68, on lui confiera le pavillon français de la Biennale de Venise, la biennale d’art et non d’architecture. Il faut voir là le témoignage d’une transversalité reconnue.

5 6 Parallèlement à l’œuvre construite se développe l’œuvre graphique. Expressive et généreuse. Un véritable travail d’auteur. Le dessin occupe une place très impor- tante dans son riche parcours. L’exposition exploite ainsi la mine d’archives, avec force maquettes et dessins, conservées par le Frac Centre (à l’initiative de Marie-Ange Brayer et de Frédéric Migayrou) et par l’Institut français d’architecture. Sans oublier les dessins de recherche qui, encore aujourd’hui, motivent l’architecte à prendre le crayon. Que disent ces œuvres à la mine de plomb ou à l’encre de Chine ? Elles expriment la Fonction oblique autant que la ville continue, bien sûr, mais révèlent dans tous les cas une inextinguible soif de liberté de création. Aujourd’hui, il s’affaire sur le thème des « Incisions urbaines », creusant ainsi la voie de la Ville linéaire.

L’exposition, qui donne les clés de cette logique spatiale, s’attachera aussi à mettre au jour les influences directes des idées de Claude Parent dans le travail d’autres architectes, dont Jean Nouvel en premier lieu, mais aussi Coop Himmelb(l)au, ou Snøhetta… de la Philhar- monie de Paris à l’Opéra d’Oslo, il aura fallu 35 ans pour accréditer la thèse de l’oblique et la voir réalisée, par d’autres, à grande échelle.

Rebelle dans l’âme, l’architecte est aujourd’hui l’un de nos académiciens. Qui aurait pensé qu’il siégerait un jour sous la Coupole en habit vert ? Lui, l’auteur de L’Architecte, bouffon social ? Lui qui a toujours prôné la culture du risque et qui prenait plaisir à interpeller le public sur l’architec- ture par voie d’affiche dans les années 70 ?

Oui, Claude Parent est toujours dans le mouvement.

7 Maison de l’Iran à Paris (1960 - 1968)

8 Claude Parent architecte, dessinateur, utopiste, polémiste Par Frédéric Migayrou

L’élaboration d’une exposition monographique rétrospective consacrée à Claude Parent est tout à la fois la mise en valeur de l’activité intense d’un architecte sur plus de cinquante années de carrière et la mise en valeur d’une intense période de création marquée par de multiples rup- tures et rebondissements, mais c’est aussi la traversée des moments qui ont animé l’histoire culturelle, sociale et, bien sûr, les mutations du milieu architectural français et international.

Claude Parent est avant tout un acteur culturel, un personnage « agissant », pour qui l’architec- ture est le principe effectif d’une transformation et d’une évolution sociale. Claude Parent est architecte, mais il est aussi un remarquable dessinateur, un utopiste, un polémiste qui s’exprime au travers d’innombrables textes et qui s’est toujours engagé tel un tribun pour défendre et faire partager ses idées.

Parce qu’il poursuit la ligne de front d’une recherche esthétique dynamique et toujours réactua- lisée, parce qu’il prend les risques nécessaires pour anticiper l’adéquation de l’architecture aux besoins de son époque, Claude Parent s’impose comme le révélateur permanent des ruptures et des rebonds d’une histoire de l’architecture qu’il a accompagnée.

Engagé dans un courant spatialiste à forte résonance européenne, sa collaboration avec André Bloc et le groupe Espace le mène à s’associer à de nombreux artistes comme Michel Carrade, Yves Klein, Gérard Mannoni, Nicolas Schöffer, le poussant à initier une approche plastique et critique d’une architecture très expérimentale. Recherche sur les grilles, sur les diagonales, les ruptures de plan… Il exploite les premières recherches du néoplasticisme d’un Théo van Does- burg pour les éprouver à l’échelle du bâti, initiant alors une facture personnelle forte et singulière qui trouve son accomplissement avec la réalisation de la maison -le-Pecq et celle de la Maison Drusch.

Cette architecture de la limite est la condition même de son association avec Paul Virilio et de la fondation d’Architecture principe en 1963 ; entre utopie et mise en crise politique de l’architec- ture, il s’impose comme un prescripteur d’une époque à venir. La Fonction oblique, qu’il défendra toute sa vie, conçue alors comme une absurde mise en question du plan – soit de la fonction la plus évidente du vocabulaire architectural –, apparaît aujourd’hui, avec près de quarante ans de recul, comme une évidence de l’âge informatique.

Ce combat contre les faux-semblants, les bonnes consciences, les idées reçues le mènera à s’engager pour une meilleure appropriation collective du programme nucléaire qu’il défendra au nom de l’intégration paysagère et urbaine. N’évitant pas le scandale lié à l’acceptation d’un programme industriel devenu alors nécessaire avec la crise pétrolière, il s’ancre au contraire au cœur des contradictions animant la société, afin de toujours mettre l’architecture en péril, y cherchant la voix d’un renouvellement et d’une acceptation.

Portés par cette radicalité, les grands centres commerciaux qu’il réalisera dans les années 70, invraisemblables blocs de béton basculés ou émergents, élaborent un univers plastique et un paysage du domaine marchand encore aujourd’hui inégalé.

Claude Parent s’ouvre alors à la commande publique, réalisant de nombreux lycées et collèges et, au gré des commandes, de multiples bâtiments portés par le déploiement de ses recherches graphiques sur les possibles transformations de l’espace architectural et urbain.

9 05 Église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers (1963 - 1968) Maison Drusch à Versailles (1963)

10 Après les grands dessins utopiques du milieu des années 60, largement publiés et exposés – et accompagnant ceux d’Archigram et de Walter Jonas que Claude Parent exposera d’ailleurs pour la première fois en à Arc-et-Senans en 1965 –, il aura fait du dessin un domaine d’exercice constant par lequel il a initié une grammaire spatiale jusqu’alors inconnue.

Si l’on s’attache à la typologie que ses dessins génèrent – Turbosite, les Vagues, les Grandes Oreilles… jusqu’aux Incisions – ces quarantes années de recherche graphique constituent une œuvre dans l’œuvre et déploient une inventivité non encore affaiblie par la prolifération des recherches morphogénétiques de l’architecture numérique.

Si d’évidence pour l’œuvre d’un grand architecte, d’un grand créateur, on souligne toujours l’appartenance de l’homme à son époque, Claude Parent incarne au mieux cet adage, ayant toute sa vie partagé son activité avec d’autres, mesurant en permanence ses idées à l’aune de celles des autres : Ionel Schein, André Bloc, Nicolas Schöffer, Yves Klein, Jacob Agam, Jacques Polieri, Jean Tinguely, Gérard Mannoni, Michel Carrade, Roger Tallon, Lionel Mirabaud, Paul Vi- rilio, Jean Nouvel, François Seigneur, Wolf Prix… La litanie des noms évoque à elle seule les atmosphères, les périodes, les univers plastiques, politiques et sociaux qui ont marqué notre histoire culturelle.

Accompagner l’œuvre de Claude Parent, c’est suivre le chemin d’une perpétuelle confrontation au monde de la création in vivo.

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03 01 Spatialismes 02 Fonction oblique 03 Impliquer l’oblique 04 Projets récents

12 l’exposition

L’exposition est présentée dans la galerie d’exposition temporaire haute, sur près de 600 m2, et dévoilera, en quatre grandes parties, plus d’une soixantaine de projets réalisés ou non, et pour la plupart liés à des collaborations riches avec des architectes, artistes, intellectuels…

Elle mêle œuvres originales (dessins, maquettes, écrits…), issues de plusieurs fonds d’archives institutionnels et privés, et de nombreuses séquences photographiques ou filmiques retraçant les projets et la vie de l’architecte.

Les différents fonds d’archives : • Centre des archives d’architecture du XXe siècle de l’Ifa • Archives du Frac Centre à Orléans • Archives du Centre Georges Pompidou • Archives personnelles de Claude Parent • Collections privées

les quatre parties de l’exposition

• Première section - « Spatialismes » • Deuxième section - « la Fonction oblique » et l’espace critique • Troisième section - « Impliquer l’oblique » • Quatrième section - « Les projets récents, 1975-2000 »

les cabinets de dessin

Claude Parent étant un dessinateur prolixe, trois cabinets de dessins viennent s’insérer dans le parcours de l’exposition.

1er cabinet : la Fonction oblique, 1963-1968

02 Fonction oblique • 1960 Les Villes cônes avec Lionel Mirabaud • 1965-1968 Les Vagues, les Turbosites, la Faille, les Grandes Oreilles, le Potentialisme, les Ondes, Habitat à l’oblique, les Spirales, la Baule • 1965 L’exposition « Exploration du futur », Saline d’Arc-et-Senans 2e cabinet : les dessins issus de la Fonction oblique, 1970-1982 • Les développements de l’Inclisite • Les Ponts urbains • 1972-1984 Colères et Envahissements, Habitat oblique, les Villes ensevelies, les Routes, les Cascades et les Tombes 3e cabinet : 1990-2009 • Le Nombril de la France • La pratique contemporaine de Claude Parent • Dessins « hommage » à Claude Parent

les interviews

En plus des archives audiovisuelles (Ina), la Cité réalisera une trentaine d’entretiens ; témoi- gnages reccueillis auprès d’architectes, d’artistes, de collectionneurs, d’historiens et d’anciens collaborateurs de Claude Parent. Personnalités interviewées Diana Chan Chieng, François Letaillieur, Madame Courrèges, Philippe Trétiack , Paul Virilio, Andrée Bellaguet , Bernard Tschumi , , Odette Ducarre, Alain Renk , Nicoletti Manfredi, Gérard Mannoni, Wolf Prix, François Seigneur, Marie Ange Brayer, Marc Noel Vigier, Frédéric Borel, Pascale Blin, Maurice Culot, Odile Decq, Michel Ragon, Rudy Ricciotti, Michel Carrade, Béatrice Simonot, Claude Vasconi, Jakob MacFarlane, Jean Nouvel, Lucien Kroll.

13 1950-1952 Maison de Claude Parent, Neuilly-Longchamp

14 Première section « Spatialismes »

Si l’œuvre de Claude Parent commence par une quête d’optimisation du programme de la maison individuelle (Maisons G et Morpain), il déborde très vite cette première approche programma- tique pour s’ouvrir à un questionnement plus plastique sur l’espace, porté par sa collaboration avec un André Bloc qui, bien qu’animateur permanent de la revue L’Architecture d’aujourd’hui, fonde avec Félix Del Marle le groupe Espace et la revue Art d’aujourd’hui totalement ouverte aux arts plastiques.

Si l’empreinte du néoplasticisme marque les réalisations en collaboration avec André Bloc (café des Champs-élysées, maison du Cap d’Antibes puis Maison de l’Iran), ou celle avec Nicolas Schöffer (projet pour la ville spatio-dynamique), Claude Parent est cependant en quête d’une compréhension plus radicale de l’espace. Sa collaboration avec Yves Klein est à cet égard exem- plaire : l’idée d’une architecture de l’air, d’une architecture de l’eau et du feu à laquelle il prend part (Architectures de l’air et Fontaine de Varsovie) constitue un véritable tournant – l’espace alors porté par une immatérialité fondamentale s’imposant comme un concept perceptuel.

Tout en réalisant quelques petits programmes commerciaux pour l’entreprise Goulet-Turpin, il applique ses premières recherches au domaine de la scénographie, multipliant les projets de scènes (théâtre avec Agam), mobiles fragmentaires polyvalents, jusqu’à la conception de théâtres (notamment avec André Bloc à Dakar). Mais c’est avec la construction de ses premières grandes maisons que Claude Parent signe l’avènement d’un langage expérimental (Maison Soultrait, 1956) qui débouche sur une expérimentation concrète en totale rupture avec le mo- dernisme du plan libre ou du cube de verre. Rupture incarnée par le cube basculé de la Maison Drusch qui rompt avec la continuité de la boîte de verre de Mies van der Rohe ou avec les vagues de béton de la maison Bordeaux-le-Pecq.

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16 Première section «Spatialismes»

1. Les premières maisons individuelles avec Ionel Schein • 1952 Maison G, Ville-d’Avray [réalisée] ill. 01 Avec Ionel Schein et Gilles-Louis Bureau • 1953-1955 Maison Morpain, La Celle-sur-Seine [réalisée] Avec Ionel Schein • 1954 Maison Le Jeannic , Issy-les-Moulineaux [réalisée] Avec Ionel Schein • 1955 Maison Perdrizet, Champigny-sur-Marne [réalisée] ill. 02 Avec Ionel Schein, M. Perdrizet et Antoine Fasani • 1955 Maison Hammelburg, Le Chesnay [réalisée] ill. 03

2. Autour d’André Bloc et Nicolas Schöffer Bloc et le néoplasticisme • 1950-1952 Maison de Claude Parent, Neuilly-Longchamp [réalisée] ill. 04 • 1955-1956 Maison de gardien, Meudon [réalisée] • 1955 Maison Neyret, Fontenay-aux-Roses [réalisée] Avec André Bloc • 1958 Aménagement du café du rond-point des Champs-élysées, Paris [réalisé] ill. 05 Avec André Bloc • 1959 Villa André Bloc, Cap d’Antibes [réalisée] Avec André Bloc • 1960-1968 Maison de l’Iran, Cité universitaire, Paris 14e [réalisée] Avec André Bloc • 1960 Urbanisme, Paris Parallèle, Paris [non réalisé] Avec André Bloc, Marcel Lods • 1962 étude pour une voiture de ville [non réalisée] Avec André Bloc

Nicolas Schöffer • 1955-1956 Projet pour la ville spatio-dynamique [non réalisé] Avec Nicolas Schöffer • Centre commercial à Chatenay-Malabry [non réalisé] Avec Nicolas Schöffer

3. Collaboration avec Yves Klein • 1958 Les dessins de l’Architecture de l’air • 1962 Les Fontaines de Varsovie, Trocadéro, Paris • 1964-1965 Projet de mémorial pour Yves Klein à Nice

4. CollaborationS avec Jacob Agam, Jacques PoliEri, Jean Tinguely et Gérard Mannoni

Gérard Mannoni • 1960-1973 Maisons Mannoni, Créteil et Villennes-sur-Seine [non réalisées] Avec Gérard Mannoni • 1963 Hôtel, Corse [non réalisé] Avec Gérard Mannoni

17 1956-1958 Maison Soultrait, Domont 1963-1965 Maison Bordeaux-le-Pecq, Bois-le-Roi

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18 « Spatialismes » [suite]

Le théâtre (décor et aménagement) • 1953 Décor pour Ondine, théâtre de verdure, Paris 16e ill. 01 • 1960 Décor pour Chitra, Unesco, Paris 7e Avec Madeleine Claass et Sylvain Dhomme • 1961 Décor pour Les Oiseaux, théâtre des Arts, Paris 9e ill. 02 03 Avec André Bloc, Michel Parent, Guy Kayat • 1962 Projet de théâtre, Dakar Avec André Bloc et Jacques Poliéri • 1964 Projet de théâtre ovale, Dijon Avec Michel Parent, Georges Vitaly et Silvia Monfort • Projet de théâtre à polyvalence spatiale avec Yacob Agam • 1968 Théâtre de Marc’O, Architecture principe

Jean Tinguely • 1964 Lunatour, projet de labyrinthe dynamique Avec Jean Tinguely

5. Les commerces Goulet-Turpin • 1950 Superette, Anthony [réalisée] • 1958 Superette ‘’La Folie’’, Nanterre [réalisée] ill. 06 • 1959 Centre commercial et station-service de la Châtaigneraie [réalisé] ill. 05 • 1959 Centre commercial, Athis-Mons [réalisé] Avec Gravereaux (architecte en chef), Marty (architecte), J. Heckly (architecte) et système Jawerth

6. La deuxième naissance les maisons individuelles, 1956-1963 • 1956-1958 Maison Soultrait, Domont [réalisée] • 1961 Maison Mauriange, Meudon [réalisée] • 1963 Maison Drusch, Versailles [réalisée] Avec D.M. Davidoff, Michel Carrade et Roger Fatus • 1963-1965 Maison Bordeaux-le-Pecq, Bois-le-Roi [réalisée]

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20 deuxième section « la Fonction oblique » et l’espace critique

Dès le début des années 60, Claude Parent s’impose à lui-même une rupture par la mise en crise du formalisme d’une certaine continuité spatiale. L’apparition de la fracture et de la discontinuité dans son langage le mène à initier un nouveau vocabulaire porté par une grande inspiration utopique.

Après les Villes cônes projetées en 1960 avec Lionel Mirabaud, sa collaboration avec Paul Virilio et la fondation de l’agence Architecture principe lui permette de formaliser la notion de Fonction oblique traduite alors par les dessins du Potentialisme mais aussi par ceux des Vagues, des Tur- bosites, des Failles… Encore utopique, cet avènement d’un espace critique revendiqué par l’ex- position « Exploration du futur » à la Saline d’Arc-et-Senans devient concret avec la construction de l’église Sainte-Bernadette du Banlay à Nevers (1963-1968).

Le radicalisme spatial de Claude Parent croise la vision socio-critique de Paul Virilio, les va- gues dynamiques de béton de Bordeaux-Le-Pecq se referment dans la compacité de l’image du bunker, certainement affirmée par un Paul Virilio qui, dès 1958, a entamé comme photographe une vaste archéologie industrielle des bunkers du mur de l’Atlantique. Sainte-Bernadette est tout à la fois l’accomplissement des recherches sur le brutalisme, l’avènement d’une culture de l’oblique en rupture avec l’horizontalité du plan moderne, mais surtout un événement culturel d’une rare violence où une forme militarisée incarne la culpabilité, la conscience collective de la destruction.

Architecture principe mènera à bien d’autres recherches, la réalisation de l’usine Thomson- Houston, le projet de la Maison Mariotti mais aussi la proposition de la véritable performance que représentait l’Instabilisateur pendulaire, soit l’expérimentation par les architectes eux-mêmes des effets d’une vie à l’oblique sur une période de plusieurs mois.

Ce credo d’une transformation sociale liée à une autre pratique de l’espace mènera Claude Parent, alors séparé de Paul Virilio, à une vaste campagne d’action culturelle s’incarnant dans le réseau des maisons de la culture. La construction de praticables permettant à tout un chacun de faire l’expérience du vivre à l’oblique trouvera son accomplissement avec la réalisation de quatre grands hypermarchés qui mêleront encore le brutalisme du béton hérité de Sainte-Bernadette et l’expérience collective des pentes.

Jusqu’au milieu des années 70, Claude Parent déploiera ce même vocabulaire pour des projets d’habitation (Toueg, Woog, Illés) qui ne trouveront leur concrétisation qu’avec la réalisation de l’appartement d’André Bellaguet, le réaménagement de sa maison de Neuilly, toutes deux arti- culées autour de plans obliques, ou avec la maison de l’artiste Michel Carrade.

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22 « la Fonction oblique » et l’espace critique [suite]

1er cabinet de dessins la Fonction Oblique, 1963-1968 • 1960 Les Villes cônes Avec Lionel Mirabaud • 1965-1968 les Vagues, les Turbosites, la Faille, les Grandes Oreilles, le Potentialisme, les Ondes, Habitat à l’oblique, les Spirales, la Baule • 1965 L’exposition du futur, Salines d’Arc-et-Senans

1. Parent-Virilio (Architecture Principe) • 1963-1968 Eglise Sainte-Bernadette du Banlay [réalisée] ill. 01 • 1964-1971 Usine Thomson-Houston, Villacoublay [réalisée] • 1966 Projet de palais des expositions, Charleville [non réalisé] • 1967 Maison Mariotti [non réalisée] ill. 04 • 1968 Instabilisateur pendulaire n°1, Nanterre [non réalisée]

2. Actions culturelles 1970-1973 • 1970 Pavillon français, Biennale de Venise [réalisé] • 1972-1973 les Affichages urbains, Paris et Versailles • 1969-1975 Praticables et expositions ill. 05 06 Le Havre. Royan, Rouen, Nevers, Saint-Etienne. Mâcon, Reims, Douai, Caen et Amiens • 1962 projet de maison de la culture [non réalisée] Avec Jacob Agam • 1963-1965 Maison des jeunes et de la culture, Troyes [réalisé et détruite] ill. 07 Avec Georges Patrix • 1972 Projet d’habitacle pour exposition au musée d’Art moderne, Paris [non réalisé]

3. la série des hypermarchés • 1969 Centre commercial de Tinqueux, rue du 29 Août 1944, Tinqueux, Reims [réalisé] • 1967-1970 Centre commercial de Sens [réalisé] ill. 02 • 1967-1971 Centre commercial, Ris-Orangis [réalisé] ill. 08 • 1969-1970 Supermarché, Epernay-Pierry [réalisé]

4. Les maisons individuelles de la Fonction oblique • 1969 Maison Toueg [non réalisée] • 1970 Maison Woog, Lac Léman, Suisse [non réalisée] ill. 09 • 1970-1971 Aménagement de l’appartement d’Andrée Bellaguet, Neuilly [réalisé] • 1971-1972 Maison Illès, Cap d’Antibes [non réalisée] Avec André Svetchine • 1972-1974 Maison Carrade, Soual [réalisée] ill. 10 • 1973 Réaménagement de l’habitation de Claude Parent selon les principes de la Fonction oblique, Neuilly [réalisé]

23 Centrale de Cattenom

24 troisième section « impliquer l’oblique »

La fermeture de l’agence marque dans le milieu des années 70 une période de doute qui cor- respond pleinement à la désillusion de l’après 68, au départ de l’agence de collaborateurs que Claude Parent a formés, comme Jean Nouvel, et à la nécessité d’un repositionnement prenant en compte les transformations de la demande sociale et politique de l’architecture.

Cette rupture consacre une certaine prise de distance avec le credo d’une aspiration esthétique collective. Tout en poursuivant ses recherches graphiques sur une syntaxe spatiale de plus en plus riche (Colères et envahissements, les Routes, les Cascades, les Tombes), Claude Parent cherchera à impliquer l’oblique dans des programmes beaucoup plus concrets. Le concours pour le PAN de 1974 ainsi que la Maison oblique minimale avec François Seigneur montrent ce prag- matisme.

à l’inverse, son brutalisme formel semble s’être incarné dans une aspiration politique et so- ciale beaucoup plus vaste, notamment dans le domaine du nucléaire. Claude Parent s’engage d’abord comme conseiller du programme nucléaire d’EDF qui impliquera des architectes comme Willerval, Taillibert ou Andreu… En rupture avec ses collègues, non seulement il l’assume mais il le revendique, multipliant les publications et les recherches sur l’intégration des constructions dans le paysage, sur leur mise en couleur, afin de donner à l’architecture industrielle une qua- lité plastique jusqu’alors inenvisagée. S’il ne réalise finalement que des éléments des centrales de Chooz et de Cattenom, cet engagement inattendu, bien dans la logique de Claude Parent, ne manquera pas de susciter d’importantes polémiques.

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26 troisième section « impliquer l’oblique »

2e cabinet de dessins les dessins de la Fonction Oblique, 1970-1982 • Les développements de l’Inclisite • Les Ponts urbains • 1972-1984 : Colères et Envahissements, Habitat oblique (1973), les Villes ensevelies, les Routes, les Cascades et les Tombes

1. Les implications de l’oblique • 1967-1972 Immeuble du Centre de transfusion sanguine de l’hôpital Saint-Antoine, Paris 12e [non réalisé] ill. 01 • 1970-1971 Immeubles de bureaux pour le ministère de l’Education nationale, La Défense [non réalisé] • 1970 Concours du Plateau Beaubourg, Paris [non réalisé] • 1971 La Colline, projet de ville oblique • 1972 Habitacle oblique pour le musée d’Art moderne, Paris [non réalisé] • 1973 Bureaux de l’ELF, Libreville, Gabon [non réalisés] • 1974 Concours pour le PAN [non réalisé] Villes moyennes et habitat de loisirs type villages de vacances Avec Pierre Aïoutz et Irene Labeyrie • 1976 Maison oblique minimum [non réalisée] • 1976 Maison oblique minimale [non réalisée] présentée au Salon des artistes décorateurs, Paris Avec François Seigneur • 1973 Hôtel de ville de Montceau-les-Mines [non réalisé] ill. 02 • 1979 La Colline solaire, projet [non réalisé] ill. 03

2. Les centrales nucléaires • études du Collège des architectes du nucléaire • Les centrales de Chooz et de Cattenom ill. 04 05 Les projets construits de Claude Parent

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28 quatrième section les projets récents, 1975-2000

Les années 1980-2000 marque une période d’apaisement où Claude Parent assume plus facile- ment une distinction entre l’exercice du métier d’architecte et ses recherches personnelles sur la limite du langage architectural.

La réalisation de nombreux collèges et lycées affirmant toujours une grande qualité plastique enrichie d’éléments marquants de son vocabulaire, puis les nombreux projets d’immeubles de bureaux (SEPTEN, Nîmes, Marseille) confortent une intense activité professionnelle.

Toujours en rupture avec le courant alors dominant d’un néomodernisme ou d’un postmoder- nisme de l’architecture française, Claude Parent poursuit, principalement dans la revue L’Archi- tecture d’aujourd’hui, son activité critique, tentant de sauver une certaine idée de l’architecture de recherche et de ses capacités d’initiation.

Si des réalisations comme Roissy Pôle, l’Hôtel de ville de Lillebonne ou sa participation au concours du Musée du Prado jalonnent encore son engagement dans l’époque, c’est sa participa- tion au pavillon français de la Biennale de Venise de 1996 qui lui apportera un regard renouvelé du milieu international. Ses conférences à Londres, à la Columbia University de New York, à la SCIARC à Los Angeles, attireront sur lui l’attention des architectes de la jeune génération, trou- vant dans l’oblique des correspondances avec des problématiques contemporaines.

Sa collaboration avec Wolf Prix pour le concours du CCC de Tours l’imposera comme un référent pour nombre d’architectes internationaux, qui voient dans les innovations de Claude Parent les éléments d’un alphabet renouvelé par le numérique.

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30 quatrième section les projets récents 1975-2000

3e Cabinet de dessins : 1990-2009 • Le Nombril de la France, projet ill. 02 • La pratique contemporaine de Claude Parent • Dessins « hommage » à Claude Parent

1. Les lycées et collèges • 1978 Collège René Cassin, Arpajon [réalisé] Avec S. Malisan • 1978 Collège des Matagots, La Ciotat [réalisé] ill. 05 • 1979 Lycée polyvalent, Luzarches. Avec L. Martel [réalisé] • 1985-1987 Lycée Vincent d’Indy, Paris [réalisé]

• 1972-1981 Pavillon d’accueil, Grotte de Clamouse, Hérault [réalisé] ill. 01 • 1984 Immeuble du SEPTEN, Lyon-Villeurbanne [réalisé]

2. Partie 2 • 1983-1993 Immeuble de bureaux, Nîmes [réalisé] ill. 03 • 1984-1991 Théâtre Silvia Monfort, Paris [réalisé] • 1989-1996 Centre d’animation Roissy Pôle [réalisé] ill. 06 • 1990-1992 Centre culturel juif européen, Paris [non réalisé] • 1991 Immeuble Kanstrasse, Berlin [non réalisé] • 1993 Hôtel de ville de Lillebonne [non réalisé] • 1993 Immeuble Myslbek Prague [non réalisé] • 1993 Concours pour le palais des congrès Le Vinci, Tours [non réalisé] Avec Coop Himmelb(l)au • 1995-1996 Concours extension Musée du Prado, Madrid [non réalisé] • 1996 Pavillon français, Biennale de Venise [non réalisé] ill. 04 • 2002 Réaménagement de l’habitation de Claude Parent, Neuilly [réalisé]

3. Les résonances de l’oblique • 2007-2012 Philharmonie de Paris, Jean Nouvel [en cours de réalisation] • 2007 New Opéra House Oslo, agence Snøhetta [réalisé] • 2008 Musée des Confluences, Lyon, agence Coop Himmelb(l)au, Wolf D. Prix et Helmut Swiczinsky [en cours de réalisation] • Dessins hommages

31 32 SCÉNOGRAPHIE JEAN NOUVEL

« Lumière, matière et rythme », ainsi Jean Nouvel décrit-il l’esprit de sa scénographie pour la monographie Claude Parent, qui veut privilégier le « plaisir de la découverte ». Une scénographie « en écaille », imaginée à partir d’un dispositif de « volets », comme des « cimaises en biais », accrochés sur les murs, aux plafonds, sur les sols.

Conçue en terme de « variations », la scénographie s’attachera à hiérarchiser les choses, don- nant plusieurs échelles d’information. L’enjeu est de « redonner une dimension symbolique » par des séries de séquences pour mettre les choses en relation. « Pas de grande structure, mais des petits fragments pour mettre en place la narration », précise Jean Nouvel.

JEAN NOUVEL équerre d’argent pour l’Institut du monde arabe en 1987 et en 1993 pour l’Opéra de Lyon, commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres depuis 1997, Lion d’or de la Biennale de Venise en 2000, Médaille d’or du Royal Institute of British Architects en 2001, Prix Borromini pour le Centre de culture et de congrès de Lucerne en 2001, Praemium Imperiale en 2001, Wolf Foundation Prize en architecture en 2005, Arnold W. Brunner Memorial Prize en architecture et International Highrise Award pour la tour Agbar en 2006, Prix Pritzker en 2008.

Parmi ses principales réalisations, l’Institut du monde arabe et la Fondation Cartier à Paris, l’Opéra de Lyon, le Centre de Congrès de Tours, les Galeries Lafayette à Berlin, le Centre de culture et de congrès de Lucerne, un hôtel à Lucerne, l’immeuble Andel à Prague, la Cité judiciaire à Nantes, le réaménagement d’un gazomètre en logements à Vienne, la tour Dentsu à Tokyo, le Pôle technologique à Wismar, le Musée gallo- romain à Périgueux, la tour Agbar à Barcelone, l’extension du Musée Reina Sofia à Madrid, le Musée du quai Branly à Paris, le théâtre Guthrie à Minneapolis, le Pôle technologique de Brembo à Bergame, le siège social de la société Richemont à Genève, le complexe aquatique des Bains des docks au Havre, la salle sympho- nique de Copenhague…

Les principaux chantiers et études en cours sont : le Centre de la mer du Havre, l’hôtel de ville de Montpellier, un immeuble de bureaux à Londres, deux immeubles de logements à New York, une tour à Vienne compre- nant des commerces, des bureaux et un hôtel, le théâtre de l’Archipel à Perpignan, des logements à Ibiza, un hôtel à Barcelone, une tour de bureaux à Marseille, le musée du Louvre à Abu Dhabi, la Philharmonie de Paris, la Tour de verre à New York, une tour de logements à Los Angeles, la tour Signal à Paris La Défense…

33 Affiche et photogramme du film Les idoles de Marc’o, 1968

34 Autour de l’exposition le catalogue Coédition Cité de l’architecture & du patrimoine / éditions hyx, décembre 2009

Soulignons que l’œuvre de Claude Parent n’a fait l’objet d’aucune monographie depuis l’ouvrage de Michel Ragon paru en 1982. Ce catalogue, analyse de l’œuvre complète, viendra réparer cet oubli. Conçu comme un livre objet, cet ouvrage de format carré, regroupe une iconographie très abon- dante, sous la direction de Frédéric Migayrou et Francis Rambert. Il reprend les quatre grandes parties de l’exposition. Mais si celle-ci présente une sélection de 92 projets, l’ouvrage en proposera près de 400. 408 pages, quadrichromie, format 26,5 x 26,5 cm, 700 illustrations, 4 000 exemplaires en français, prix public 45 €. séquences d’architectures PROGRAMMATION AUdIOVISUELLE

Environ un samedi sur deux, sous le titre générique « Séquences d’architectures », la program- mation audiovisuelle associe documentaires et films de fiction, en accompagnement de l’exposi- tion. Avec, en outre : une rencontre exceptionnelle entre l’architecte et le cinéaste Marc’O autour du film Les Idoles ; en présence de personnalités du cinéma, la redécouverte du film de Michel Cournot, Les Gauloises bleues, restauré à cette occasion. Et quelques « perles » du 7e art…deux jours, une lecture commentée de la ville roumaine dans le prisme du cinéma.

Samedi 30 janvier Séance 1 16h Conférence Parent-Virilio. Entretien filmé par Gilles Coudert Production : a.p.r.e.s production. France 1996. Vidéoprojection, couleur Durée : 2h04 Réalisé dans le cadre du cycle de grandes conférences conçues par Alain Julien-Laferrière et organisées par le Centre de Création contemporaine et l’Université François Rabelais de Tours, la captation de cette conférence exceptionnelle éclaire la relation entre Claude Parent et l’urbanisme et philosophe Paul Virilio : leur collaboration dans le cadre du groupe Architecture Principe (1963/1968) ; leur séparation au moment de mai 68… Présentée alors par Frédéric Migayrou, commissaire de la présente exposition, cet entretien fut le lieu d’une confrontation passionnante.

35 Projection en présence de Gilles Coudert Séance 2 19h Qui êtes-vous Pollymagoo ? Film de William Klein. Avec Dorothy Mc Gowan, Jean Rochefort, Sami Frey, Philippe Noiret, Alice Saprich… France, 1966. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 1h40 Avec trente ans d’avance, une parodie des délires fétichistes de la mode et l’arrogance du monde de la télévision. Dialogues caustiques, humour ravageur : un ovni cinématographique en forme de jeu de massacre, pour se replonger dans une époque, un style…et une utopie.

Samedi 13 février Séance 1 16h Claude Parent, une utopie dans le siècle. Documentaire de Jean-Louis André. Collection « Portrait d’architecte ». Production Filmtel ; La Cinquième. Distributeur : Europe Image international. France, 1996. Vidéoprojection, couleur. Durée : 52mn Il y a un peu plus de dix ans, le réalisateur de cette émission télévisée suivait Claude Parent chez lui, à sa table à dessin, mais également à Sénanque, devant cette abbaye cistercienne tenue par l’architecte pour l’une des œuvres majeures de l’art de bâtir occidental… Séance 2 18h30 Entretien sur le béton. Documentaire d’Eric Rohmer France, 1969. Production IPN. Distribution CNDP. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 30mn Dans le cadre de la collection « Civilisation » à destination pédagogique, cette émission a été conçue par Eric Rohmer comme une sorte d’interview entre Claude Parent et Paul Virilio, avec la participation du grand historien de l’architecture François Loyer. Un « incunable » ! 19h Alphaville. Film de Jean-Luc Godard. Avec Eddie Constantine, Anna Karina, Akim Tamiroff, Howard Vernon…France, 1965. Production André Michelin – Filmstudio. Distribution : Tamasa. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 1h35 L’agent secret Lemmy Caution est envoyé en mission dans la cité futuriste d’Alphaville pour convaincre le professeur Braun de revenir dans les « planètes extérieures ».En 1965, juste avant Pierrot Le Fou, Godard tourne ici son neuvième film, en partie dans le décor réel de la toute nouvelle Maison de la Radio (architecte Henry Bernard). Cette critique radicale du modernisme et de la métropole géométrique, aseptisée, déshumanisée, révèle le contexte dans lequel les propositions d’un Claude Parent pouvaient paraître iconoclastes.

Samedi 27 février Séance 1 16h : L’odeur du melon dans la poubelle. Court métrage de Julien Donada. Production Local Films. Avec Artus de Penguern, Sabine Bail, Pierre Lacan, Marie Payen et Antoine Chain. France, 2004. 35mm, couleur. Durée : 16 minutes. Plusieurs couples se rendent à un mariage, dans une petite église de Nevers : Sainte-Bernadette du Banlay. Une fantaisie autour du lieu. 17h15 : Nevers Nord. Documentaire de Jean Pierre Prévost et Mireille Bouillé. France, 1966. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 15mn En juillet 1966, le cinéaste, qui vient de visiter le chantier, envoie une lettre à l’abbé Bourgoin, alors en charge de l’église Sainte Bernadette du Banlay, et lui propose de réaliser un film « à la fois documentaire et contemplatif ». Presque mystique, Prevost s’attache à décrypter le bâti- ment autant que ses architectes, ses constructeurs et ses usagers… 17h 30 : A propos du Bunker. Documentaire de Julien Donada. Production Local Films. France, 1996. 35mm, couleur. Durée : 15mn Confrontant l’œuvre de Claude Parent à la théorie, un décryptage architectural de l’église Sainte-Bernadette – du - Banlay, construite par Claude Parent et Paul Virilio entre 1963 et 1966 : le lieu où se cristallise la fonction oblique.

36 Projection en présence du réalisateur (sous réserve). Séance 2 19h : Les Idoles. Film de Marc’O. Production International Thanos Film. Avec Bulle Ogier, Jean-Pierre Kalfon, Pierre Clémenti, Valérie Lagrange, Bernadette Lafont, Daniel Pommereule, Henry Chapier, Francis Girod. France, 1964 (sorti en 1968). 35mm, couleur. Durée : 1h30. Dans l’euphorie des années 60, la mystification du showbizz démontée avec un humour grinçant et une réjouissante cruauté, dans la spontanéité d’un jeu d’acteurs devenus célèbres depuis. Un film-culte. Certaines séquences ont été tournées dans la maison de Claude Parent, à Neuilly, avant que celui-ci ne la transforme à l’oblique ; d’autres en région parisienne, dans une maison signée de l’architecte Jacques Couëlle. Projection exceptionnelle en présence de Claude Parent et Marc’O.

Samedi 13 mars Séance 1 16h : Claude Parent, une utopie dans le siècle. Documentaire de Jean-Louis André. Collection « Portrait d’architecte ». Production Filmtel ; La Cinquième. Distributeur : Europe Image international. France, 1996. Vidéoprojection, couleur. Durée : 52mn Rediffusion (cf. séance 1 du samedi 13 février) 17h : Entretien sur le béton. Documentaire d’ Eric Rohmer. France, 1969. Production IPN. Distribution CNDP. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 30mn Rediffusion (cf. séance 2 du 13 février) Séance 2 19h : Qui êtes-vous Pollymagoo ? Film de William Klein. Avec Dorothy Mc Gowan, Jean Rochefort, Sami Frey, Philippe Noiret, Alice Saprich… France, 1966. Vidéoprojection, noir et blanc. Durée : 1h40 Rediffusion (cf. séance 2 du 30 janvier)

Samedi 24 avril Séance 1 16h : Conférence Parent-Virilio. Entretien filmé par Gilles Coudert Production : a.p.r.e.s production. France 1996. Vidéoprojection, couleur. Durée : 2h04 Rediffusion (cf. séance 1 du samedi 30 janvier) Séance 2 19h Les Gauloises bleues. Film de Michel Cournot. Avec Jean-Pierre Kalfon, Nella Bielski, Annie Girardot, Anne Wiazemski. France, 1968. Production Les Films Ariane, Les Films 13, A.A.A. Vidéoprojection. Durée :1h33 Renvoyé de son usine après s’être blessé à la jambe, Ivan (J.P. Kalfon) se met en quête d’un travail et d’un toit. Dans le café où il veut faire l’achat (à crédit !) d’un paquet de Gauloises, il fait la connaissance d’une serveuse, Jeanne ( Nella Bielski). Ils se marient ; bientôt, Jeanne tombe enceinte. En attendant la naissance de son fils, Ivan revoit son existence passée… Martine Pascal, compagne de Michel Cournot jusqu’à sa mort en 2007, a permis l’existence de cette copie numérique restaurée du film, montrée ici en exclusivité. Projection exceptionnelle en présence de Martine Pascal et Nella Bielski.

Auditorium de la cité - 7 avenue albert de mun - paris 16e (m° iéna ou trocadéro) Tarif unique par séance : 4 € / Tarif réduit : 2 €, sur présentation d’un billet d’accès au musée ou aux expositions temporaires payantes Entrée libre sur présentation du billet du jour des collections permanentes du musée Programme détaillé sur www.citechaillot.fr

37 générique de l’exposition CLAUDE PARENT, L’ŒUVRE CONSTRUITE L’ŒUVRE GRAPHIQUE Une exposition conçue et réalisée par la Cité de l’architecture & du patrimoine / Institut français d’architecture avec le concours du FRAC Centre et du Mnam – CCI Centre Pompidou

Cité de l’architecture & du patrimoine François de Mazières, président de la Cité de l’architecture & du patrimoine Anne-Marie Le Guével, directrice générale déléguée Francis Rambert, directeur de l’Institut français d’architecture (Ifa) Commissariat Frédéric Migayrou, directeur adjoint du Musée national d’Art moderne, Centre Georges Pompidou Francis Rambert, directeur de l’Institut français d’architecture (Ifa) Commissariat associé Audrey Jeanroy, chargée d’études et de recherches à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA)

Production et coordination générale Service production Ifa Myriam Feuchot, respon sable du service Anne Roumet, Marion Zirk, chefs de projet avec Maëlle Viard, assistante Assistance commissariat et iconographie Solenne de Dianous, Audrey Jeanroy, Sophie Libercé, Anne Roumet, Maëlle Viard, Marion Zirk

38 RéALISATION DE L’EXPOSITION Scénographie et graphisme Ateliers Jean Nouvel (Jean Nouvel / Michel Pélissié) Scénographie : Jean Nouvel Architecte coordinateur du projet : Isabelle Agostini Architecte assistante : Fulvia Parlati Architecte stagiaire : Corto Troude Graphisme : Natalie Saccu de Franchi avec Vatsana Takham et Jugulta Le Clerre Rédaction et coordination éditoriale Isabelle Blumet Contributions Textes : Pascale Blin, Marie-Ange Brayer, Silvia Berselli, Paul Virilio, Christian Girard, Manfredi Nicoletti, Béatrice Simonot Notices de projets : Emmanuelle Chiappone-Piriou, Audrey Jeanroy, Nadine Labedade, Christelle Lecœur, Caroline Soppelsa Chronologies : Christelle Lecœur et Audrey Jeanroy Bibliographie : Anne-Marie Zucchelli Contributions particulières Jean Nouvel, Claude Parent et Paul Virilio Traduction des textes Français/anglais : Eileen Powis Italien/français : Valérie Chatelet Photographies Photographies d’époque Pierre Bérenger, Véra Cardot et Pierre Joly, Gilles Ehrmann Reportage photographique contemporain Dominique Delaunay, Ifa Audiovisuels Entretiens filmés Interviews : Francis Rambert avec Audrey Jeanroy et Anne Roumet Découpage et pré-montage : Dominique Delaunay (Ifa) Réalisation et montage : Julien Borel (Cité) Entretien avec Claude Parent : Marc Blume et Clémence Denis Films documentaires et fictions Sélection d’archives audiovisuelles : Audrey Jeanroy Film Nevers Nord : Jean-Pierre Prévost et Mireille Bouillé Programmation de l’auditorium Rémi Guinard, responsable de l’audiovisuel (Cité) Régie Jonathan Deledicq, service Production Ifa Fonds d’archives Fonds « Claude Parent », déposé par la direction des Archives de France au Centre d’archives d’architecture du XXe siècle, Ifa - David Peyceré, responsable FRAC Centre Marie-Ange Brayer, directrice Avec le concours du Mnam – CCI Centre Pompidou, des archives Yves Klein, du musée Tinguely et des prêteurs particuliers Diana Chan Chieng, Odile Decq, Odette Ducarre, Claude Parent, Michel Parent, Michel Carrade, François Letaillieur, Gérard Mannoni, Andrée Bellaguet, Galerie Natalie Seroussi Régie des œuvres Hélène Perrel et Laetitia Antonini, musée des Monuments français Nolwenn Rannou, Centre d’archives d’architecture du XXe siècle, Ifa Eïmelia Bagayoko, chargée des collections et Ludovic Lalauze, régisseur général, FRAC Centre

39 Restauration des œuvres et prises de vues Fonds d’archives Ifa : Marcos Carvalho-Canto (Ifa), suivi des restaurations ; Patrice Debois, maquettiste ; Antoine Buisson, Filigrane, Ateliers Laurenchet, Sophie Lennuyeux-Comnène, restaurateurs et Gaston Bergeret, photographe Fonds d’archives FRAC : Eïmelia Bagayoko, chargée des collections et Paul Laurent, administrateur du site Internet et responsable de l’iconographie Réalisation du dispositif scénographique Aménagement de l’espace : Duval et Mauler Impression numérique : Sericom Plastorex Sérigraphie : Les démons Menuiserie / serrurerie : Pyrrhus Conceptions Menuiserie Dibond® : Créations du Val-d’Oise (CVO) Encadrement et accrochage : Cadres en Seine Communication, Cité de l’architecture & du patrimoine Jean-Marie Guinebert, directeur de la communication et des partenariats Guillaume Lebigre, graphiste Agostina Pinon, relations presse Cité, en coordination avec Valérie Samuel et Arnaud Pain, Opus 64 Développement et mécénat, Cité de l’architecture & du patrimoine Guillaume de la Broïse, directeur du développement

éDITION HYX / Cité de l’architecture & du patrimoine, janvier 2010 Ouvrage édité sous la direction de Frédéric Migayrou et de Francis Rambert Direction associée : Audrey Jeanroy Auteurs : Pascale Blin, Marie-Ange Brayer, Silvia Berselli, Audrey Jeanroy, Frédéric Migayrou, Francis Rambert, Paul Virilio, Christian Girard, Manfredi Nicoletti, Béatrice Simonot Contributions particulières : Jean Nouvel, Claude Parent, Chloé Parent Notices de projets : Emmanuelle Chiappone-Piriou, Audrey Jeanroy, Nadine Labedade, Christelle Lecœur, Caroline Soppelsa Chronologies : Christelle Lecœur et Audrey Jeanroy, Bibliographie : Anne-Marie Zucchelli Coordination éditoriale : Emmanuel Cyriaque (Hyx) et Anne Roumet (Ifa) Graphisme : Laurent Pinon L’édition limitée a été rendue possible grâce au soutien de Lafarge

L’OPéRATION A BéNEFICIé Du mécénat de la Fondation EDF Diversiterre Du soutien de LVMH / Moët Hennesy Louis Vuitton Du concours des sociétés Alcan composites (Dibond®), Plexiglas® et ThyssenKrupp Cadillac Plas- tic (distributeur) / iGuzzini (éclairage) / Lafarge et Tollens (peinture) Des ressources documentaires et des contributions des institutions et des personnes suivantes Brigitte Dieu, Archives développement éducatif et culturel de l’Institut National de l’Audiovisuel (INA), Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France Du partenariat média Archistorm, Arte, Beaux Arts Magazine, Direct Matin / Direct Soir, Evene.fr, France Culture, Les Inrockuptibles, La Tribune, Le Nouvel Observateur

40 La Cité de l’architecture & du patrimoine et les commissaires remercient particulièrement Pour leur précieuse présence Claude et Naad Parent Pour leur amicale participation à l’exposition

Personnalités interviewées Diana Chan Chieng, François Letaillieur, Madame Courrèges, Philippe Trétiack , Paul Virilio, Andrée Bellaguet , Bernard Tschumi , Paul Andreu, Odette Ducarre, Alain Renk , Nicoletti Manfredi, Gérard Mannoni, Wolf Prix, François Seigneur, Marie Ange Brayer, Marc Noel Vigier, Frédéric Borel, Pascale Blin, Maurice Culot, Odile Decq, Michel Ragon, Rudy Ricciotti, Michel Carrade, Béatrice Simonot, Claude Vasconi, Jakob MacFarlane, Jean Nouvel Prêteurs particuliers Diana Chan Chieng, Odile Decq, Odette Ducarre, Claude Parent, Michel Parent, Michel Carrade, François Letaillieur, Gérard Mannoni, Andrée Bellaguet, Galerie Natalie Seroussi Pour leur aide au reportage photographique contemporain Jean-Luc Bordeaux (Northridge, Los Angeles, Californie), Monsieur et Madame Drusch (Versailles), Michel et Pauline Herzele (Meudon), Jean-Marie Le Nail (Meudon), Père François Montagnon (Nevers), Natalie Seroussi (Meudon) et Guillaume Turquois, Antibes Luciana Ravanel (Anteprima Consultants, Paris) Dominique Pierre, chargée de mission communication et Yvonne Choisel, conférencière (EDF, Centre nucléaire de production d’électricité, Cattenom) Monsieur Prost, directeur (Intermarché Les Mousquetaires, Ris-Orangis) Philippe Bigot, directeur et Guy Archimède, responsable technique (Maison des Arts et métiers, Cité internationale universitaire, Paris) Muriel Auclert (Muriel Auclert Immobilier, Saint-Germain-en-Laye) Georget Geloen, responsable technique (Thales Electron Devices SA, Vélizy-Villacoublay) Ainsi que tous ceux et celles qui ont souhaité garder l’anonymat Pour leur appui ou leur contribution au programme de films « Séquences d’architectures » dans l’Auditorium Maxime Bissonnet et Laurent Garreau (CNDP), Julien Farenc ( BNF), Nella Bielski, Jean-Marc Chapoulie, Philippe Chevassu (Tamasa), Dominique Combe, Gilles Coudert, Janine Deunf (CulturesFrance), Emmelie Grée (Advitam), Raphaël Holt, Audrey Kamga (ARTE France), Elsa Masson (Agence du court métrage), Tia Sackda (Les Films 13), Régine Vial (Les Films du Losange). Pour leur présence aux projections « Séquences d’architectures » dans l’Auditorium Martine Pascal, actrice, Marc O’ et Julien Donada, réalisateurs

41 mécène de l’exposition

La Fondation EDF Diversiterre prolonge l’engagement du Groupe en faveur de la solidarité envi- ronnementale et sociétale et agit dans trois domaines : la nature et la biodiversité, la solidarité et la santé, la culture et le patrimoine.

Dans le domaine culturel, la Fondation soutient notamment des créations destinées à mettre en lumière les enjeux du développement durable et les réponses de ceux qui préparent ou qui ont préparé notre avenir : architectes, artistes et designers.

EDF a toujours favorisé la réflexion et l’inspiration de tous les acteurs du développement de l’éner- gie électrique dans le monde contemporain. Dans les années 70, EDF demande à Claude Parent de travailler sur l’architecture et l’intégration dans le paysage des centrales nucléaires. En quelques mois, Claude Parent produit des centaines d’esquisses et modèle des centrales avec une fraîcheur d’inspiration et une vision comparables à celles des premiers futuristes italiens. Un collège d’ar- chitectes est alors constitué et de leurs travaux vont naître des principes d’insertion dans le pay- sage et une authentique esthétique du nucléaire.

Aujourd’hui l’énergie nucléaire est la moins émettrice de CO² et permet de concilier durablement production énergétique et protection du climat.

La Fondation EDF Diversiterre est heureuse de soutenir l’exposition monographique « Claude Pa- rent ; l’œuvre construite l’œuvre graphique ».

> www.fondation.edf.com

42 mécène de l’exposition « Claude Parent », pour la célébration de l’un des maîtres français de l’architecture

Par son soutien à cette exposition, LVMH s’associe à la reconnaissance de l’esprit visionnaire et de l’œuvre de Claude Parent pour l’architecture contemporaine

Aux côtés de la Cité de l’architecture & du patrimoine, LVMH veut saluer tout particulièrement l’en- gagement de Claude Parent pour une architecture « de liberté » et son esprit de transversalité ou- vert à tous les arts ; une œuvre pionnière qui a marqué et inspiré quelques uns des plus grands ar- chitectes contemporains, de Jean Nouvel, Zaha Hadid… Jusqu’à , qui rencontra Claude Parent à Paris dès 1965 et qui partage avec lui l’ambition d’une création architecturale innovante, utopique, émotionnelle, ouverte aux artistes et à toute forme de création.

C’est dans cet esprit de liberté et pour une architecture au service des artistes que Bernard Arnault, Président de LVMH, a confié à Frank Gehry la création à l’horizon 2012 d’un bâtiment à Paris pour la Fondation Louis Vuitton pour la création, au cœur du Jardin d’Acclimatation, au Bois de Boulogne : un geste architectural ambitieux pour Paris.

Plus largement, la création en architecture a constamment trouvé au sein du groupe LVMH une expression forte, par les collaborations avec quelques uns des architectes parmi les plus emblé- matiques de notre époque : Jun Aoki pour Louis Vuitton à New York et à Tokyo, Kumiko Inui et Kazuyo Seijima pour Dior à Tokyo, Jean-Michel Wilmotte pour le siège de LVMH à Paris, Christian de Portzamparc pour la Tour LVMH à New York.

LVMH, une action globale de mécénat pour la culture

En soutenant début 2010 la réalisation de l’exposition « Claude Parent », LVMH renouvelle son en- gagement auprès de la Cité de l’architecture et du patrimoine puisque le groupe fut le mécène en 2007 de ses manifestations d’ouverture et de son exposition inaugurale « Portzamparc : Rêver la ville ».

Cette initiative s’inscrit globalement dans une démarche de mécénat culturel et artistique dévelop- pée depuis bientôt vingt ans, qui a par exemple permis la réalisation de quelques 35 expositions nationales et contribué au rayonnement du patrimoine artistique et architectural en France et à l’étranger. Rappelons tout spécialement la restauration des Salles d’Afrique, de Crimée et d’Italie du Château de Versailles, des Jardins du Palais Royal à Paris, de la Salle du Trône et des « Petits Appartements » du Palais Royal, Musée Correr, à Venise, de la Bibliothèque-Musée de l’Opéra de Paris… ou encore fait le don au nouvel Opéra de Shanghai du rideau de scène spécialement créé par Olivier Debré.

> Contact presse pour LVMH : Catherine Dufayet Communication Tél : 01 43 59 05 05 Email : [email protected]

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