N° 47 Mercredi 19 Dhou El Kaâda 1439

57ème ANNEE Correspondant au 1er août 2018

JJOOUURRNNAALL OOFFFFIICCIIEELL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE CONVENTIONS ET ACCORDS INTERNATIONAUX - LOIS ET DECRETS ARRETES, DECISIONS, AVIS, COMMUNICATIONS ET ANNONCES (TRADUCTION FRANÇAISE)

Algérie ETRANGER DIRECTION ET REDACTION Tunisie SECRETARIAT GENERAL ABONNEMENT Maroc (Pays autres DU GOUVERNEMENT ANNUEL Libye que le Maghreb) WWW.JORADP.DZ Mauritanie Abonnement et publicité: IMPRIMERIE OFFICIELLE 1 An 1 An Les Vergers, Bir-Mourad Raïs, BP 376 ALGER-GARE Tél : 021.54.35..06 à 09 Edition originale...... 1090,00 D.A 2675,00 D.A 021.65.64.63 Fax : 021.54.35.12 Edition originale et sa traduction...... 2180,00 D.A 5350,00 D.A C.C.P. 3200-50 ALGER TELEX : 65 180 IMPOF DZ (Frais d'expédition en sus) BADR : 060.300.0007 68/KG ETRANGER : (Compte devises) BADR : 060.320.0600 12

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SOMMAIRE

LOIS

Loi n° 18-14 du 16 Dhou El Kaâda 1439 correspondant au 29 juillet 2018 modifiant et complétant l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971 portant code de justice militaire...... 3

DECISIONS INDIVIDUELLES

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions d’un sous directeur à l’ex-ministère de l’intérieur et des collectivités locales...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions d’un wali hors cadre...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de directeurs de l’administration locale de wilayas...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions du directeur de la réglementation et des affaires générales de la wilaya d’...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions d’un inspecteur à l’inspection générale à la wilaya d’Illizi...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de la directrice des transports à la wilaya de Boumerdès...... 20

Décrets présidentiels du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de chefs de daïras de wilayas...... 20

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de secrétaires généraux auprès de chefs de daïras de wilayas...... 24

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de secrétaires généraux de communes...... 25

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 portant nomination de chefs de daïras de wilayas...... 25 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 3 1er août 2018

LOIS

Loi n° 18-14 du 16 Dhou El Kaâda 1439 correspondant Art. 3. — Les dispositions de l'article 3 de l'ordonnance au 29 juillet 2018 modifiant et complétant n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont modifiées, l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971 portant code complétées et rédigées comme suit : de justice militaire. « Art. 3. — ———— Les dispositions du présent code sont applicables à l’ensemble des personnels militaires et civils relevant du ministère de la défense nationale ». Le Président de la République, Vu la Constitution, notamment ses articles 58, 59, 136, Art. 4. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971 susvisée 140-7, 144, 158, 160, 162, 164, 165, 169 et 171 ; est complétée par un article 3 bis rédigé comme suit : « Art. 3 bis. — Les juridictions militaires sont organisées Vu la loi organique n° 04-11 du 21 Rajab 1425 en tribunaux militaires et en Cours d'appel militaires ». correspondant au 6 septembre 2004 portant statut de la magistrature ; Art. 5. — Les dispositions des articles 4 et 5 de Vu la loi organique n° 05-11 du 10 Joumada Ethania 1426 l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont correspondant au 17 juillet 2005, modifiée, relative à modifiées, complétées et rédigées comme suit : l'organisation judiciaire ; « Art. 4. — Un tribunal militaire et une Cour militaire d'appel sont créés dans chaque région militaire. Vu la loi organique n° 11-12 du 24 Chaâbane 1432 correspondant au 26 juillet 2011 fixant l'organisation, le Le tribunal militaire et la Cour d'appel militaire sont fonctionnement et les compétences de la Cour suprême ; désignés par le nom du lieu où leur siège a été fixé. Vu l'ordonnance n° 66-155 du 8 juin 1966, modifiée et Ils peuvent siéger en tout lieu du territoire de la région complétée, portant code de procédure pénale ; militaire, sur décision du ministre de la défense nationale ». Vu l'ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966, modifiée et « Art. 5. — Le tribunal militaire comprend une juridiction complétée, portant code pénal ; de jugement, un parquet militaire, des chambres d'instruction et un greffe. Vu l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, complétée, portant code de justice militaire ; La juridiction de jugement du tribunal militaire est composée d'un magistrat en qualité de président ayant au Vu l'ordonnance n° 06-02 du 29 Moharram 1427 moins le grade de conseiller à la Cour, et de deux assesseurs correspondant au 28 février 2006, complétée, portant statut militaires. général des personnels militaires, notamment son En matière criminelle, cette juridiction comprend, outre le article 69 ; président, deux magistrats militaires et deux assesseurs militaires. Vu la loi n° 13-07 du 24 Dhou El Hidja 1434 correspondant au 29 octobre 2013 portant organisation de la Le président du tribunal militaire est désigné pour une profession d'avocat ; année renouvelable, par arrêté conjoint du ministre de la défense nationale et du ministre de la justice, garde des Vu la loi n° 14-06 du 13 Chaoual 1435 correspondant au sceaux ». 9 août 2014 relative au service national ; Art. 6. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971 Vu loi n° 15-03 du 11 Rabie Ethani 1436 correspondant au susvisée, est complétée par les articles 5 bis et 5 bis 1, 1er février 2015 relative à la modernisation de la justice ; rédigés comme suit : Après avis du Conseil d'Etat, « Art. 5 bis. — La Cour d'appel militaire comprend une juridiction de jugement, un parquet général militaire, une Après adoption par le Parlement, chambre d'accusation, et un greffe. Promulgue la loi dont la teneur suit : La juridiction de jugement de la Cour d'appel militaire est composée d'un magistrat des Cours en qualité de président Article 1er. — La présente loi a pour objet de modifier et ayant, au moins, le grade de président de chambre à la Cour, de compléter les dispositions de l'ordonnance n° 71-28 du et de deux assesseurs militaires. 22 avril 1971 portant code de justice militaire. En matière criminelle, cette juridiction comprend, outre le Art. 2. — Les dispositions de l'article 1er de l'ordonnance président, deux magistrats militaires et deux assesseurs n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont modifiées, militaires. complétées et rédigées comme suit : Le président de la Cour d'appel militaire est désigné pour « Article 1er. — La justice militaire est rendue par les une année renouvelable, par arrêté conjoint du ministre de la juridictions militaires, sous le contrôle de la Cour défense nationale et du ministre de la justice, garde des suprême ». sceaux ». 19 Dhou El Kaâda 1439 4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

« Art. 5 bis 1. — En cas d'empêchement du président de la Le procureur militaire de la République représente le juridiction militaire ou de l'un des magistrats militaires, il est procureur général militaire auprès du tribunal militaire, il est procédé à leur suppléance, selon le cas, par des magistrats assisté par un ou plusieurs procureurs militaires de la des juridictions d’une autre région militaire par arrêté du République adjoints. ministre de la défense nationale ». Le procureur général militaire et le procureur militaire de la République exercent leurs fonctions conformément au Art. 7. — Les dispositions des articles 6, 7, 8, 9 et 10 de code de procédure pénale, sous réserve des dispositions du l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont présent code. modifiées, complétées et rédigées comme suit : Le procureur général militaire et le procureur militaire de « Art. 6. — Les assesseurs militaires siégeant auprès du la République sont chargés de l'administration et de la tribunal militaire et de la Cour d'appel militaire sont désignés discipline ». pour une année, par arrêté conjoint du ministre de la défense nationale et du ministre de la justice, garde des sceaux. Art. 8. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, Les assesseurs militaires exercent leurs fonctions, tant qu'il susvisée, est complétée par les articles 10 bis et 10 bis 1, n'a pas été procédé à de nouvelles désignations et jusqu'à rédigés comme suit : l'achèvement des audiences, dans une affaire où ils ont siégé « Art. 10 bis. — La chambre d'accusation près la Cour à la première audience. d'appel militaire est composée d'un président, magistrat des Lorsqu'un procès est de nature à entraîner de longs débats, Cours ayant le grade de président de chambre à la Cour, au des assesseurs militaires suppléants peuvent être appelés à moins, et de deux magistrats militaires. assister aux audiences en vue de remplacer, le cas échéant, Le président de la chambre d'accusation près la Cour un des membres empêchés pour une cause régulièrement d'appel militaire est désigné pour une année renouvelable, constatée ». par arrêté conjoint du ministre de la défense nationale et du ministre de la justice, garde des sceaux. « Art. 7. — Lorsque l'inculpé est un homme du rang ou un sous-officier, l'un des assesseurs militaires est un sous- En cas d'empêchement du président ou de l'un des officier. membres de la chambre d'accusation, il est suppléé, selon le cas par le président ou l'un des magistrats militaires de la Lorsque l'inculpé est un officier, les assesseurs militaires chambre d'accusation d'une autre Cour d'appel militaire par sont officiers, au moins, du même grade que l'inculpé. arrêté du ministre de la défense nationale. Pour la composition du tribunal ou de la Cour d’appel Le ministère public est exercé par le procureur général militaire, il est tenu compte du grade ou du rang détenu par militaire ou de l’un de ses adjoints. le prévenu au jour du jugement. La gestion de greffe est assurée par les personnels du En cas de pluralité de prévenus de grades ou de rangs greffe relevant de la Cour d'appel militaire. différent, il est tenu compte du grade et de l'ancienneté les plus élevés ». Les dispositions du code de procédure pénale, relatives à la chambre d'accusation, sont applicables à la chambre « Art. 8. — Pour le jugement des prisonniers de guerre, la d'accusation auprès de la Cour d'appel militaire sous réserve composition de la juridiction militaire de jugement est des dispositions du présent code ». identique à celle prévue pour le jugement des militaires algériens, par assimilations des grades ». « Art. 10 bis 1. — La chambre d'instruction comprend un juge d'instruction militaire et un greffe. « Art. 9. — Le ministre de la défense nationale dresse périodiquement une liste, par grade et ancienneté, des Le juge d'instruction militaire procède à l'instruction officiers et sous-officiers appelés à siéger en qualité conformément aux dispositions du code de procédure pénale, d’assesseurs militaires auprès de chaque tribunal militaire et sous réserve des dispositions du présent code. de chaque Cour d’appel militaire. Le juge d'instruction militaire ne peut instruire une affaire Cette liste est modifiée au fur et à mesure des mutations. dont il a connu en qualité de membre du ministère public ». Elle est déposée au greffe de la juridiction militaire. Art. 9. — Les dispositions des articles 11, 12, 13 et 14 Les officiers et sous-officiers inscrits sur cette liste sont de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont appelés successivement et dans l'ordre de leur inscription, à modifiées, complétées et rédigées comme suit : occuper les fonctions d’assesseurs militaires, à moins d'empêchement admis par le ministre de la défense nationale. « Art. 11. — Le statut particulier des magistrats militaires est fixé par un texte particulier ». En cas d'empêchement d'un assesseur militaire, le ministre de la défense nationale le remplace provisoirement, selon le « Art. 12. — Les services du greffe des juridictions cas, par un officier du même grade ou par un sous-officier, militaires sont dirigés par des personnels militaires et/ou dans l'ordre de la liste prévue à l'alinéa 1er ci-dessus ». civils relevant du ministère de la défense nationale. Ils exercent leurs fonctions, conformément au code de justice « Art. 10. — Le procureur général militaire représente le militaire et au code de procédure pénale. ministère public auprès de la Cour d'appel militaire, et est Les personnels du greffe sont désignés dans leurs fonctions assisté par un ou plusieurs procureurs généraux militaires conformément à la réglementation en vigueur, et sont soumis adjoints. à un statut particulier fixé par voie réglementaire ». 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 5 1er août 2018

« Art. 13. — Nul ne peut, à peine de nullité, connaître 1 - Au premier président de la Cour suprême : lorsqu'il d'une affaire, en qualité de président ou de membre d'une s'agit du président de la Cour d'appel militaire ; juridiction militaire, ou de juge d'instruction militaire : 2- Au président de la Cour d'appel militaire : 1- s'il a, ou son conjoint une relation de subordination, ou — avant le dépôt des mémoires, s'il s'agit du président ou un lien de parenté avec l'une des parties, jusqu'au degré de des membres de la chambre d'accusation ; cousin issu de germain inclusivement ; — Avant tous débats au fond, s'il s'agit du président ou des 2- s'il a, ou son conjoint un lien d'alliance avec l'une des membres du tribunal militaire ou des membres de la Cour parties jusqu'au deuxième degré inclusivement, même en d'appel militaire. cas de divorce ou de décès du conjoint ; 3- Au président de la chambre d’accusation, avant 3- s'il a, ou son conjoint, ou les personnes dont l'un d'eux l'interrogatoire sur le fond, si le magistrat à récuser est le juge est tuteur, subrogé tuteur ou curateur, ont intérêt dans chargé de l'instruction, à moins que les causes de la l'affaire ; récusation ne soient survenues, ou ne lui soient révélées que 4- s'il a porté plainte, ou a été entendu comme témoin ou, postérieurement. en ce qui concerne le président et les membres de la Les dispositions du code de procédure pénale sont juridiction militaire, s'ils ont participé officiellement à applicables en matière de récusation ». l'enquête ; Art. 11. — Les dispositions des articles 15, 16, 17, 19, 22, 5- s'il y a eu procès entre lui ou son conjoint, ou l'un de 24, 25, 26, 28, 29, 30, 34, 35, 37, 38, 39 et 40 de leurs parents ou alliés, et l'une des parties ou l’un de leur l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont conjoint, ou l'un de leurs parents ou alliés, au cours des cinq modifiées, complétées et rédigées comme suit : dernières années qui précèdent sa saisine de la procédure en tant que juge d'instruction militaire, ou le renvoi de l'affaire « Art. 15. — A leur entrée en fonctions, les magistrats devant la juridiction militaire dont il est président ou militaires prêtent le serment dans les termes suivants : « باسم ال ّله الرحمن الرحيم ; membre أقسم بال ّله العﲇ العظيم أن أقوم ﲟهمتي بعناية وإخﻼص، وأن s'il a précédemment connu de l'affaire comme 6- أحكم وفقا ﳌبادئ الشرعية واﳌساواة وأن أكتم سر اﳌداوﻻت، ; administrateur وأن أسلك ﰲ كل الظروف سلوك القاضي النزيه والوﰲ ﳌبادئ العدالة وال ّله عﲆ ما أقول شهيد ». s'il y a eu entre lui ou son conjoint, et l'une des parties 7- ou l'un de leur conjoint, toutes manifestations suffisantes pour faire suspecter son impartialité. Un procès-verbal de prestation de serment en est dressé ». Les parents et alliés, jusqu'au degré d'oncle et de neveu, « Art. 16. — Au début de la première audience de la inclusivement, ne peuvent, à peine de nullité, être membres juridiction militaire auprès de laquelle ils sont appelés à d'une même juridiction militaire». siéger, les assesseurs militaires prêtent, à l'invitation du président, le serment dans les termes suivant : « باسم ال ّله الرحمن الرحيم Art. 14. — Tout président de Cour d'appel militaire, qui » أقسم بال ّله العﲇ العظيم أن أقوم ﲟهمتي بعناية وإخﻼص وفقا estime se trouver dans l'un des cas prévus à l'article 13 du ﳌبادئ العدالة واﳌساواة وأن أحافظ عﲆ سر اﳌداوﻻت حتى بعد ,présent code, est tenu de le déclarer, par voie de requête انقضاء مهمتي وال ّله عﲆ ما أقول شهيد ». .adressée au premier président de la Cour suprême De même, tout président ou membre d'une juridiction Un procès-verbal de prestation de serment en est dressé ». militaire, se trouvant dans la même situation, est tenu de la déclarer par écrit au président de la Cour d'appel militaire « Art. 17. — Les personnels du greffe prêtent à leur première nomination dans la juridiction militaire dont compétente, qui statue après avis du procureur général laquelle ils sont désignés et avant leur prise de fonction, le militaire par une décision qui ne peut faire l'objet de recours. serment suivant : « باسم ال ّله الرحمن الرحيم Lorsqu'il s'agit du juge d'instruction militaire, la أقسم بال ّله العﲇ العظيم أن أقوم ﲟهامي بأمانة وصدق وعناية déclaration est adressée au président de la chambre وإخﻼص، وأن أحافظ عﲆ السر اﳌهني وألتزم بشرف اﳌهنة وأن .« d'accusation أراعي ﰲ ك ---- ل اﻷح ---- وال وال ---- ظ --- روف ال --- واج --- ب --- ات ال --- تي ت --- ف --- رضه --- ا عﲇ مهامي وال ّله عﲆ ما أقول شهيد ». Art. 10. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971 susvisée, est complétée par l’article 14 bis, rédigé comme Un procès-verbal de prestation de serment en est dressé ». suit : « Art. 19. — En temps de guerre, des juridictions militaires « Art. 14 bis. — L'inculpé a le droit de demander par écrit peuvent être créées ». la récusation, dans les cas prévus par l'article 13 ci-dessus. La demande doit, à peine d'irrecevabilité, désigner le nom Le siège de ces juridictions est fixé par décret sur rapport du magistrat ou de l’assesseur militaire à récuser et contenir du ministre de la défense nationale. l'exposé des moyens invoqués. Elle est accompagnée de Les magistrats du corps des magistrats militaires et les toutes justifications utiles. Elle est signée par l'inculpé, et personnels du greffe, versés dans la réserve, peuvent être est adressée : rappelés à compléter les personnels de ces juridictions ». 19 Dhou El Kaâda 1439 6 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

« Art. 22. — Les dispositions prévues pour le Lorsque le mis en cause a un grade égal ou supérieur à fonctionnement et le service des juridictions militaires, en « colonel » ou lorsqu'il est magistrat militaire ou officier temps de paix sont applicables aux juridictions militaires en ayant la qualité d'officier de police judiciaire militaire et a temps de guerre ». commis un crime ou un délit ès-qualité, le ministre de la défense nationale désigne la juridiction militaire compétente « Art. 24. — La justice militaire statue sur l'action publique ». qui, sauf impossibilité matérielle, ne peut être celle de la région militaire dont il relève ». « Art. 25. — Les juridictions militaires connaissent des infractions spéciales d'ordre militaire prévues au livre III du « Art. 34. — Lorsque le présent code définit ou réprime présent code. Les auteurs, coauteurs et complices de ces des infractions imputables à des justiciables étrangers à infractions seront traduits, qu'ils soient militaires ou non, l'armée, les juridictions militaires sont compétentes à l'égard devant les juridictions militaires. de l'auteur, du coauteur ou du complice ». Sont également jugés par les juridictions militaires, les personnels militaires et civils du ministère de la défense « Art. 35. — La juridiction militaire du lieu de la résidence nationale, auteurs, coauteurs et complices d'infractions de est également compétente, soit pour connaître des infractions toute nature commises dans le service et chez l'hôte. commises par des personnes étrangères à l'armée, et libérées La compétence des juridictions militaires s’étend aux de leurs obligations militaires, pour des faits antérieurs, soit auteurs, coauteurs et complices d'infractions commises dans pour continuer une procédure antérieurement engagée ou les enceintes militaires ». pour purger une opposition, quelle que soit la juridiction précédemment saisie. « Art. 26. — Sont considérés comme militaires au sens du présent code, les personnels militaires de carrière, ceux Dans le cas où l'auteur réside hors du territoire national, la servant en vertu d'un contrat, ou qui accomplissent le service compétence revient à la juridiction militaire dont l'accès est national ou rappelés dans le cadre de la réserve, qui se le plus facile ». trouvent en position d'activité de service, de détachement, de non activité ou de congé spécial, qu'ils soient en situation de « Art. 37. — En temps de guerre, lorsque les circonstances présence, d'absence régulière ou d’absence irrégulière durant l'exigent, les dossiers des procédures en cours, devant une le délai de grâce précédant la désertion. juridiction militaire, peuvent être, sur décision du ministre Sont considérés comme personnels civils, les personnels de la défense nationale, portés en l'état devant une autre civils relevant du ministère de la défense nationale servant juridiction militaire ». en vertu des statuts qui leur sont applicables. Sont considérés comme individu embarqué toute personne « Art. 38. — La juridiction devant laquelle est traduite une qui se trouve à quelque titre que ce soit à bord d’un bâtiment personne qui avait été déférée à une autre juridiction militaire des forces navales ou d’un aéronef militaire ». ou de droit commun, continue la procédure suivant les règles en vigueur. « Art. 28. — Sont également justiciables des juridictions La poursuite ainsi que les actes d'instruction ou de militaires : procédure précédemment effectués, demeurent valables ». 1° les personnes qui, à quelque titre que ce soit, sont à bord d'un bâtiment des forces navales ou d'un aéronef militaire ; « Art. 39. — A l'ouverture des hostilités, les juridictions 2° les personnes qui, sans être liés légalement ou militaires sont compétentes pour connaître des crimes et contractuellement à l'armée, sont portées sur les contrôles et délits commis par un ennemi ou un national rallié à l'ennemi accomplissent du service ; sur le territoire national ou dans toute zone d'opération de 3° les membres d'un équipage de prise ; guerre : 4° les prisonniers de guerre ». — soit à l’encontre d'un citoyen ou d'un individu sous protection algérienne, d'un militaire servant ou ayant servi « Art. 29. — Sont assimilés aux enceintes militaires, toutes sous le drapeau algérien, d'un apatride ou réfugié résidant installations ou casernes, permanentes ou temporaires, sur un des territoires visés ci-dessus ; utilisées par l'armée, les bâtiments des forces navales et les aéronefs militaires, en quelque lieu qu'ils se trouvent ». — soit au préjudice des biens de toutes les personnes physiques visées ci-dessus et toutes les personnes morales « Art. 30. — La juridiction militaire territorialement de droit algérien ; compétente est celle dans le ressort de laquelle a été commise l'infraction. La juridiction militaire du lieu d'arrestation ou — lorsque ces infractions, même commises à l'occasion d'implantation de l'unité d'appartenance de l’inculpé ou des ou sous le prétexte du temps de guerre, ne sont pas justifiées inculpés, peut déclarer sa compétence. par les lois et coutumes de la guerre ; Au cas de conflit de compétence, la juridiction militaire Est réputée commise sur le territoire national, toute dans le ressort de laquelle a été commise l'infraction, est infraction dont un acte caractérisant un de ses éléments compétente. constitutifs a été accompli sur le territoire algérien ». 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 7 1er août 2018

« Art. 40. — Lorsqu'un subordonné est poursuivi comme En matière de garde à vue, les officiers de police judiciaire auteur principal d'une des infractions prévues à l'article 39 militaires agissent dans les conditions et délais fixés par le ci-dessus, et que ses supérieurs hiérarchiques ne peuvent être code de procédure pénale, sous réserve des dispositions du poursuivis comme coauteurs, ils sont considérés comme présent code. complices dans la mesure où ils ont toléré les agissements criminels de leur subordonné ». Lorsqu'une poursuite judiciaire est ouverte, les officiers de police judiciaire militaire exécutent les délégations de la Art. 12. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, juridiction militaire et défèrent à ses réquisitions ». susvisée, est complétée par les articles 40 bis et 40 bis 1, rédigés comme suit : « Art. 45. — Sont officiers de police judiciaire militaire : « Art. 40 bis. — Les juridictions de l'instruction ou de 1° tous les militaires de la gendarmerie nationale ainsi que jugement peuvent procéder à l'interrogatoire ou la les officiers et les sous-officiers des services militaires de confrontation de l'inculpé, ou à l'audition des parties par sécurité ayant la qualité d'officiers de police judiciaire, visioconférence dans le respect des droits et des règles conformément aux dispositions du code de procédure prévus par le code de procédure pénale et conformément aux pénale ; dispositions prévues dans le présent code. 2° tous officiers des corps de troupe ou de service Le procédé utilisé doit garantir la confidentialité et la spécialement désignés par arrêté du ministre de la défense fidélité de la transmission. nationale. L'enregistrement de l'audition est réalisé sur un support qui Dans l'exercice de leurs attributions, les officiers de police en garantit l'intégrité. Il est joint au dossier de la procédure. judiciaire militaire relèvent de l'autorité du parquet général Il est procédé à la retranscription intégrale et littérale de militaire. l'audition sur procès-verbal, signé par le juge en charge du dossier et le greffier ». Lorsqu'ils effectuent des perquisitions en matière de crimes ou délits flagrants, hors d'un établissement militaire, ils sont « Art. 40 bis 1. —L'interrogatoire, la confrontation ou tenus d'en aviser le procureur de la République près le l'audition par visioconférence ont lieu dans la juridiction tribunal civil compétent ». militaire la plus proche du lieu où se trouve la personne dont les déclarations sont requises, en présence du représentant « Art. 46. — Sont agents de police judiciaire militaire, les du parquet général militaire territorialement compétent et militaires de la gendarmerie nationale ainsi que les d'un greffier. personnels des services militaires de sécurité exerçant les Le procureur militaire de la République vérifie l'identité fonctions d’agent de police judiciaire, conformément aux de la personne à entendre et dresse un procès-verbal. dispositions du code de procédure pénale ».

S'il s'agit d'un détenu, la visioconférence a lieu dans « Art. 47. — Les commandants des différentes formations, l'établissement pénitentiaire où la personne est détenue selon unités et structures militaires ont qualité pour faire les modalités prévues ci-dessus ». personnellement, à l'intérieur de leurs enceintes militaires, Art. 13. — Les dispositions des articles 41, 42, 43, 45, 46, tous les actes nécessaires à l'effet d’enquêter sur les 47, 48, 50, 51, 52, 53, 54, 57, 58, 59, 60, 61, 63, 64, 66, 68, infractions relevant des juridictions militaires, d'en 70, 74, 76 et 79 de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, rassembler les preuves et d'en rechercher les auteurs. susvisée, sont modifiées, complétées et rédigées comme Ces autorités peuvent déléguer à un officier placé sous suit : leurs ordres, les pouvoirs qui leur sont attribués à l'alinéa « Art. 41. — Sauf dans les cas où la loi en dispose ci-dessus. autrement et sans préjudice des droits de la défense, la Elles peuvent également requérir tout officier de police procédure au cours de l'enquête et de l'instruction, est judiciaire militaire territorialement compétent, aux fins secrète. prévues par les articles 50 et 51 ci-dessous ». Toute personne qui concourt à cette procédure, est tenue au secret professionnel ». « Art. 48. — En cas de crime ou de délit flagrant commis en leur présence, les procureurs militaires de la République « Art. 42. — Tout officier de police judiciaire militaire ou et les juges d'instruction militaires peuvent procéder d'office, civil, tout chef d'unité, toute autorité militaire ou civile conformément aux dispositions des articles 38 et 56 du code habilitée, ayant connu ou constaté une infraction de la de procédure pénale ». compétence des juridictions militaires, est tenu d'en aviser, sans délai, le procureur militaire de la République et de lui « Art. 50. — Les officiers de police judiciaire militaire remettre les procès-verbaux dressés ». procèdent à des enquêtes préliminaires, soit d'office, soit sur « Art. 43. — Les officiers de police judiciaire militaire sont les instructions de l'autorité qualifiée pour demander les chargés d’enquêter sur les infractions, d'en rassembler les poursuites ou sur celles du ministère public militaire, soit sur preuves et d'en rechercher les auteurs, tant qu'une réquisition de l'une des autorités énumérées à l'article 47 information judiciaire n'est pas ouverte. ci-dessus ». 19 Dhou El Kaâda 1439 8 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

« Art. 51. — Dans les cas définis à l'article 41 du code de « Art. 60. — Au plus tard, à l'expiration des délais fixés procédure pénale ou s'il est requis en application de l'article selon le cas, par les articles 57, 58 ou 59 ci-dessus, les 47 du présent code, l'officier de police judiciaire militaire se militaires arrêtés en flagrant délit ou contre lesquels existent transporte sans délais sur le lieu du crime ou du délit. des indices graves et concordants de culpabilité doivent être Il procède à toutes constatations utiles ainsi qu'aux mis en route pour être présentés au procureur militaire de la perquisitions et saisies, auditions et investigations République ou à l'autorité judiciaire militaire ou civile qui nécessaires au rassemblement de preuves et à la découverte se trouve compétente. Les supérieurs hiérarchiques doivent des auteurs des infractions ». être avisés du transfert ».

« Art. 52. — Les militaires de la gendarmerie nationale « Art. 61. — Les dispositions des articles 51 bis à 54, 65 et ainsi que les officiers et les sous-officiers des services 141 du code de procédure pénale, sont applicables à la garde militaires de sécurité ayant la qualité d'officiers de police à vue, sous réserve des dispositions de l'article 59 ci-dessus ». judiciaire militaire ont compétence dans les limites territoriales desquelles ils dépendent. « Art. 63. — Les officiers de police judiciaire militaire et En cas d'urgence, ils peuvent opérer dans tout le ressort du les officiers de police judiciaire civile peuvent placer en tribunal militaire auquel ils sont rattachés. garde à vue les personnes étrangères à l'armée, conformément aux dispositions des articles 57, 59, 60 et 61 Exceptionnellement soit sur instruction de l'autorité du présent code. qualifiée pour demander les poursuites ou sur réquisition du procureur militaire de la République au cours d'une enquête Le contrôle de la garde à vue est assuré par le procureur de flagrant délit soit sur commission rogatoire expresse du militaire de la République ou le juge d'instruction militaire juge d'instruction militaire, ils peuvent procéder aux territorialement compétents ; ces magistrats peuvent, opérations prescrites par ces autorités, en tous lieux qui leur toutefois, déléguer leurs pouvoirs respectivement au sont désignés. procureur de la République ou au juge d'instruction près le Les officiers de police judiciaire militaire énumérés à tribunal dans le ressort duquel la garde à vue est exercée. l'article 45 tiret 2 ci-dessus, ont compétence dans les limites Les personnes étrangères à l'armée contre lesquelles territoriales où ils exercent les missions particulières qui leur existent des indices graves et concordants de culpabilité sont dévolues par les lois, ou les règlements militaires ». doivent être mises en route, au plus tard, à l'expiration des délais prévus par la loi pour être présentées au procureur « Art. 53. — Le ministre de la défense nationale et le militaire de la République ou au juge d'instruction militaire procureur militaire de la République peuvent prescrire, par instructions écrites, aux officiers de police judiciaire déjà saisi ». militaire, de procéder, même de nuit, à des perquisitions et saisies dans les enceintes militaires ». « Art. 64. — En temps de guerre, les officiers de police judiciaire militaire se conforment, aux règles fixées par les « Art. 54. — Sous réserve des dispositions du présent code, articles 57, 59, 60 et 61 du présent code, lorsqu'ils placent les officiers de police judiciaire militaire effectuent leurs en garde à vue des personnes étrangères à l'armée ». opérations et établissent leurs procès-verbaux en conformité avec les prescriptions du code de procédure pénale ». « Art. 66. — Les individus ainsi arrêtés, peuvent être gardés dans les conditions définies à l'article 57 « Art. 57. — Dans les cas de crime ou de délit, et sans (alinéa 2) ci-dessus ; au plus tard, à l'expiration d'un délai de préjudice des pouvoirs disciplinaires dont disposent les quarante-huit (48) heures, ils doivent être mis en route aux supérieurs hiérarchiques, l'officier de police judiciaire fins de présentation à l'autorité militaire compétente pour militaire peut procéder à l'arrestation des militaires suspects. régulariser leur situation ». Il doit en aviser immédiatement le procureur militaire de la République et lui rendre compte des motifs et des lieux de « Art. 68. — Le droit de mettre en mouvement l'action l'arrestation. publique appartient, dans tous les cas, au ministre de la La durée de la garde à vue ne doit pas excéder quarante- défense nationale. huit (48) heures ». Ce droit peut être exercé également sous l'autorité du « Art. 58. — Les supérieurs hiérarchiques doivent satisfaire ministre de la défense nationale, devant les juridictions à la demande des officiers de police judiciaire militaire militaires par le procureur général militaire et le procureur tendant à mettre à leur disposition un militaire en activité de militaire de la République ». service, lorsque les nécessités d'une enquête préliminaire ou de crime ou de délit flagrants ou l'exécution d'une « Art. 70. — La prescription de l'action publique résultant commission rogatoire exigent cette mesure. de l'insoumission ou de la désertion ne commencera à courir qu'à partir du jour où l'insoumis ou le déserteur aura atteint Ces officiers de police judiciaire militaire ne peuvent l'âge de cinquante (50) ans. retenir les militaires mis à leur disposition plus de quarante- huit (48) heures ». L'action publique ne se prescrit pas dans les cas cités aux « Art. 59. — La garde à vue peut être prolongée sur articles 265 à 267 ci-dessous ou lorsque, en temps de guerre, autorisation écrite du procureur militaire de la République un déserteur ou un insoumis s'est réfugié ou est resté à dans les délais fixés par le code de procédure pénale. l'étranger pour se soustraire à ses obligations militaires. Dans les mêmes conditions, la garde à vue peut être L'action publique ne se prescrit pas, également, pour les prolongée cinq (5) fois pour les crimes d'ordre militaire ». infractions citées aux articles 277 à 281 du présent code ». 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 9 1er août 2018

« Art. 74. —Dès qu'un ordre de poursuites a été délivré « Art. 80 bis. — L'inculpé peut à tout moment de contre une personne dénommée, celle-ci est mise à la l'instruction demander au juge d'instruction militaire de disposition du procureur militaire de la République recueillir ses déclarations ou d'auditionner un témoin, ou, de compétent. procéder à une confrontation avec un témoin ou un autre inculpé ou de procéder à un constat ou de produire une pièce Si les faits sont passibles de peines criminelles, le utile à la manifestation de la vérité. Si le juge d'instruction procureur militaire de la République ordonne l'ouverture militaire ne croit pas devoir procéder aux actes demandés, il d'une instruction préparatoire au moyen d'un réquisitoire doit rendre dans les dix (10) jours suivant la demande, une introductif d'information. ordonnance motivée. Si les faits sont passibles de peines correctionnelles ou de A l'expiration de ce délai, et à défaut d'ordonnance du juge police et si, au vu du dossier, le procureur militaire de la d'instruction militaire, l'inculpé peut saisir directement de sa République estime que l'affaire est en état d'être jugée, il demande la chambre d'accusation dans les trois (3) jours qui ordonne la traduction directe de l'auteur de l'infraction devant suivent ». le tribunal militaire. Dans ce cas, le procureur militaire de la République peut Art. 15. — Les dispositions des articles 82, 83, 86, 89, 91, décerner mandat de dépôt ; il s'assure de l'identité du ou des 94, 97, 98, 99, 100 et 101 de l'ordonnance n° 71-28 du 22 inculpés, leur notifie les faits dont ils sont accusés, les textes avril 1971, susvisée, sont modifiées, complétées et rédigées applicables et les avise de leur renvoi devant le tribunal comme suit : militaire à la plus prochaine audience. « Art. 82. — Les citations de témoins résidant à l'étranger L'inculpé peut, jusqu'à l'ouverture des débats, choisir son sont transmises en conformité avec les dispositions du code conseil. de procédure pénale ». En temps de guerre, le procureur militaire de la République « Art. 83. — Les dispositions du code de procédure pénale a la faculté de traduire directement devant le tribunal tout concernant les expertises sont applicables devant les individu, à l'exclusion des mineurs et pour toute infraction, juridictions militaires d'instruction et du jugement. sauf si elle est passible de la peine de mort. Les personnels spécialisés dépendant du ministère de la En cas de charges nouvelles telles que définies par l'article défense nationale peuvent être commis par les juridictions 175 du code de procédure pénale, à la suite d'une ordonnance militaires pour procéder à des expertises ». de non-lieu, le procureur militaire de la République est tenu, d'office ou suite à l'ordre de poursuites, de requérir la « Art. 86. — Le juge d'instruction militaire peut, sur réouverture de l'instruction préparatoire ». réquisition ou après avis conforme du procureur militaire de la République, inculper tout justiciable des juridictions « Art. 76. — Dans la conduite de l'instruction préparatoire, militaires ayant pris part comme auteur ou complice aux faits le juge d'instruction militaire dispose des mêmes qui lui sont reprochés, ou modifier l'inculpation lorsque ces prérogatives que le juge d'instruction de droit commun, sauf faits doivent recevoir une qualification nouvelle emportant prescriptions contraires du présent code. une peine plus grave ».

Il peut requérir directement par commission rogatoire, aux « Art. 89. — Indépendamment des nullités visées à l'article fins de procéder aux actes d'instruction qu'il estime 87 ci-dessus, il y a également nullité en cas de violation des nécessaires, tout juge d'instruction militaire ou civil, ainsi dispositions substantielles du présent titre, notamment en cas que tous officiers de police judiciaire militaire ou officiers de violation des droits de la défense. de police judiciaire civile territorialement compétents. La chambre d’accusation décide si l'annulation doit être Sous réserve des dispositions du présent code, l'exécution limitée à l'acte vicié ou s'étendre à tout ou partie de la des commissions rogatoires est soumise aux règles prévues procédure ultérieure. par le code de procédure pénale ». L'inculpé peut renoncer à se prévaloir de ces nullités « Art. 79. — Lors de la première comparution de l'inculpé, lorsqu'elles ne sont édictées que dans son seul intérêt. Cette à défaut de choix d'un conseil, le juge d'instruction militaire renonciation doit être expresse. doit lui en désigner un s'il le lui demande. Mention de cette A l'exception des dispositions de l'article 114 du présent formalité est faite au procès-verbal. Toutefois, la désignation code, la chambre d'accusation peut examiner d'office la du défenseur est obligatoire, lorsque les faits reprochés à régularité de la procédure, indépendamment de l'objet de sa l'inculpé constituent un crime ou un délit dont le maximum saisine. Après l'annulation de l'acte vicié, elle renvoie le de la peine encourue est supérieur à cinq (5) ans dossier de procédure au même juge d'instruction militaire ou d'emprisonnement. Il est loisible à l'inculpé, jusqu'à à tel autre, aux fins de poursuivre l'information ». l'ouverture des débats, de choisir son conseil. L'inculpé conserve le droit, au cours de l'instruction « Art. 91. — Les tribunaux militaires ont qualité pour préparatoire et jusqu'à sa comparution devant la juridiction constater les nullités visées aux articles 87 et 89 ci-dessus, de renvoi, de désigner un autre conseil que celui initialement ainsi que celles résultant de l'inobservation des prescriptions choisi ou qui a été désigné d'office ». de l'article 96 du présent code. Si l'ordonnance qui les a saisis est affectée par de telles Art. 14. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, nullités, les tribunaux militaires renvoient la procédure au susvisée, est complétée par l’article 80 bis rédigé comme procureur militaire de la République pour lui permettre de suit : saisir à nouveau le juge d'instruction militaire. 19 Dhou El Kaâda 1439 10 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

L'inculpé peut renoncer à se prévaloir des nullités visées — l'inculpé détenu, à compter de la notification qui lui est au présent article lesquelles doivent, dans tous les cas, être donnée de l'ordonnance par le chef de l'établissement prévu présentées à la juridiction de jugement statuant sur l’affaire à l'article 102 du présent code. avant toute défense au fond, conformément à l'article 150 du présent code ». L'inculpé doit être avisé de la durée et du point de départ du délai d'appel ». « Art. 94. — Si le juge d'instruction militaire estime que le fait reproché à l’inculpé ne constitue ni crime, ni délit, ni « Art. 100. — L'inculpé détenu provisoirement ou placé contravention, si l'inculpé n'a pu être identifié ou s'il n'existe sous contrôle judiciaire demeure en l'état jusqu'à ce qu'il ait pas à son encontre de charges suffisantes, le juge été statué sur l'appel interjeté par le procureur militaire de la d'instruction militaire rend une ordonnance de non-lieu ; si République, et dans tous les cas, jusqu'à l'expiration du délai l'inculpé est détenu, il est mis en liberté à moins qu'il ne soit d'appel, à moins que le procureur militaire de la République détenu pour autre cause. ne consente à la mise en liberté immédiate, ou à la mainlevée Des ordonnances comportant non-lieu partiel peuvent du contrôle judiciaire ». intervenir au cours de l'information. « Art. 101. — Le dossier de l'instruction ou sa copie L'ordonnance est immédiatement notifiée par le juge établie conformément à l'article 68 du code de procédure d'instruction militaire au procureur militaire de la République pénale, est transmis avec l'avis du procureur général qui en assure aussitôt l'exécution en même temps qu'il la militaire, au greffe de la chambre d'accusation qui statue en porte à la connaissance du ministre de la défense nationale. sa plus prochaine audience. La réouverture des poursuites sur charges nouvelles est Le juge d'instruction militaire poursuit l'information non effectuée, le cas échéant, conformément à l'article 74, liée à l'objet de la procédure dont est saisie la chambre (dernier alinéa) du présent code ». d'accusation, sauf si cette dernière en décide autrement ». « Art. 97. — Le procureur militaire de la République peut, dans tous les cas, interjeter appel des ordonnances rendues Art. 16. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, par le juge d'instruction militaire. susvisée, est complétée par un article 102bis, rédigé comme suit : L'inculpé ou son conseil peut interjeter appel des ordonnances par lesquelles le juge d'instruction militaire a, « Art. 102 bis. — Les personnes étrangères à l'armée d'office ou sur déclinatoire, statué sur sa compétence ou a peuvent être placées sous contrôle judiciaire, dans les rejeté une cause d'extinction de l'action publique, ainsi que conditions prévues par le code de procédure pénale ». des ordonnances portant refus de la mainlevée du contrôle judiciaire, de refus d'une demande d'expertise, de Art. 17. — Les dispositions de l’article 103 de complément d'expertise ou de contre-expertise, ainsi que les l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont ordonnances prévues par les articles 80 bis, 102, 103 bis, modifiées, complétées et rédigées comme suit : 103 bis 1, 103 bis 2 et 105 du présent code ». « Art. 103. — Les mandats de justice et les ordonnances de placement en détention provisoire et de placement sous « Art. 98. — L'appel est formé par : contrôle judiciaire demeurent valables jusqu'à ce que la — le procureur militaire de la République, par déclaration juridiction ait statué, à l'exception des cas prévus aux au greffe de la juridiction militaire ; articles 93 (alinéa 3), 94,105 (alinéa 4) et 117 (alinéa 1er) du présent code ». — l'inculpé en liberté, par déclaration au greffe de la juridiction militaire ; Art. 18. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, — l'inculpé détenu, par lettre remise au chef de susvisée, est complétée par les articles 103 bis, 103 bis 1, l'établissement prévu à l'article 102 ci-dessous, qui en délivre 103 bis 2 et 103 bis 3, rédigés comme suit : récépissé certifiant la remise ainsi que la date et l'heure auxquelles il a été procédé. Cette lettre est transmise « Art. 103 bis. — La détention provisoire en matière immédiatement au greffe du tribunal militaire. délictuelle ne peut excéder quatre (4) mois, si la peine prévue à l'infraction ne dépasse pas cinq (5) ans. Toutefois, pour les Il est tenu au greffe de la juridiction militaire, un registre nécessités de l’accomplissement de l'information, et d'après des appels et des requêtes et des transmissions d'office de la les éléments de la procédure, le juge d'instruction militaire procédure de cette juridiction, ainsi que des pourvois en peut, par ordonnance motivée, et après avis motivé du cassation ». procureur militaire de la République, prolonger la détention provisoire de l'inculpé pour une durée de quatre (4) mois ». « Art. 99. — L'appel doit intervenir dans le délai de trois (3) jours qui court contre : « Art. 103 bis 1. — Si le maximum de la peine prévue pour le délit dépasse cinq (5) ans d'emprisonnement, le juge — le procureur militaire de la République à dater du jour d'instruction militaire peut, pour les nécessités de de la notification de l'ordonnance ; l’accomplissement de l'information, et d'après les éléments — l'inculpé en liberté, s'il est militaire, à compter de la de la procédure, prolonger par ordonnance motivée la notification à personne ou à son corps, en cas d'absence détention provisoire de l'inculpé deux (2) fois, pour une irrégulière et pour tout autre justiciable, à compter de la durée de quatre (4) mois pour chaque prolongation, et ce, notification à parquet après recherches infructueuses ; après avis motivé du procureur militaire de la République ». 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 11 1er août 2018

« Art. 103 bis 2. — En matière criminelle, le juge « Art. 114. — La chambre d'accusation connait des appels, d'instruction militaire peut, pour les nécessités de des requêtes et des demandes dont elle peut être saisie durant l’accomplissement de l'information, et d'après les éléments l'instruction préparatoire ». de la procédure, prolonger par ordonnance motivée la détention provisoire de l'inculpé trois (3) fois, pour une durée « Art. 115. — Les fonctions du ministère public sont de quatre (4) mois pour chaque prolongation, et ce, après avis exercées par le représentant du parquet général militaire, motivé du procureur militaire de la République ». celles du greffe par le greffier de la chambre d'accusation ».

« Art. 103 bis 3. — La chambre d'accusation peut, sur « Art. 117. — Le procureur général militaire met l'affaire demande motivée du juge d'instruction militaire ou du en l'état, au plus tard dans les quarante-huit (48) heures de la réception des pièces et la soumet avec ses réquisitions à procureur militaire de la République, prolonger la détention la chambre d'accusation, qui doit statuer en sa plus prochaine provisoire de l'inculpé pour une durée de quatre (4) mois non audience, et au plus tard dans un délai de vingt (20 ) jours à susceptible de renouvellement. La demande doit être partir de la date de l'appel ou de la demande dont elle est formulée dans le délai d'un (1) mois avant l'expiration de la saisie, si l'inculpé est en détention provisoire, sauf si un durée de la détention provisoire. supplément d'information sur l'objet de l'appel ou de la demande est ordonné, ou au cas de force majeure mettant En matière de crime organisé, d'atteintes aux systèmes de obstacle à statuer sur l'affaire dans les délais fixés. traitement automatisés de données, de blanchiment d'argent ou de terrorisme, la chambre d'accusation peut, dans les En temps de guerre, les délais suscités sont réduits, dans conditions prévues à l'alinéa ci-dessus, prolonger la détention les mêmes conditions, de moitié ». provisoire de l'inculpé quatre (4) fois pour une durée de « Art. 118. — Le procureur général militaire fait notifier à quatre (4) mois pour chaque prolongation ». l'inculpé et à son conseil, la date à laquelle l'affaire sera appelée à l'audience. Un délai minimum de quarante-huit Art. 19. — Les dispositions des articles 105, 114, 115, 117, (48) heures en matière de détention provisoire et de huit (8) 118, 119, 120, 121, 123 et 125 de l'ordonnance n° 71-28 du jours en toute autre matière, doit être observé entre la date 22 avril 1971, susvisée, sont modifiées, complétées et de l'envoi de la lettre recommandée et celle de l'audience. Le rédigées comme suit : conseil de l'inculpé peut être convoqué verbalement. La « Art. 105. — La mise en liberté peut être demandée, à tout convocation ainsi faite est constatée par procès-verbal. moment de la procédure, au juge d'instruction militaire par Pendant ce délai, le dossier comprenant les réquisitions du l'inculpé ou son conseil, sous les obligations prévues à procureur général militaire, est déposé au greffe et tenu à la l'article 104 ci-dessus. disposition des conseils des inculpés. Le juge d'instruction militaire doit immédiatement La défense et l'inculpé sont admis jusqu'au jour de communiquer le dossier aux fins de réquisitions au l'audience, à produire des mémoires qu'ils communiquent procureur militaire de la République qui prendra ses au ministère public. Ces mémoires sont déposés au greffe de réquisitions dans les cinq (5) jours de la communication du la juridiction et visés par le greffier avec l'indication du jour dossier. et de l'heure de dépôt. Le juge d'instruction doit statuer par ordonnance L'inculpé et son conseil peuvent assister à l'audience et spécialement motivée, au plus tard, dans les dix (10) jours faire des observations orales pour soutenir leurs demandes. de la communication du dossier au procureur militaire de la La chambre d’accusation peut ordonner la comparution République. Faute par le juge d'instruction militaire d'avoir personnelle de l'inculpé ainsi que l'apport des pièces. En cas statué dans le délai fixé à l'alinéa 3 ci-dessus, l'inculpé peut de comparution de l'inculpé, celui-ci sera assisté de son dans les trois (3) jours suivant l'expiration de ce délai, saisir conseil dûment appelé à moins qu'il ne renonce directement de sa demande la chambre d'accusation qui, expressément ». après l'examen des réquisitions écrites et motivées du procureur général militaire, se prononce dans les vingt (20) « Art. 119. — La chambre d'accusation statue en chambre jours à partir de la date où elle est saisie de la demande ; faute du conseil, après lecture du rapport du président et examen de quoi, l'inculpé est mis d'office en liberté, sous réserve des des réquisitions écrites du procureur général militaire et les dispositions de l'article 117 (alinéa 1er) du présent code. demandes présentées par les parties ou leurs conseils, et délibère hors la présence du procureur général militaire, des A défaut d'ordonnance du juge d'instruction militaire parties et de leurs conseils, du greffier et de l'interprète ». relative à la demande du procureur militaire de la République dans le délai fixé à l'article 104 (alinéa 2) du présent code, « Art. 120. — La chambre d'accusation peut ordonner ce dernier peut saisir directement de sa demande la chambre d'office, ou sur réquisition du procureur général militaire, ou d'accusation qui statue selon les mêmes conditions. sur demande des parties et leurs conseils, tous actes d'information qu'elle juge utile. Il est procédé à l'information La demande de mise en liberté formulée par l'inculpé ou complémentaire conformément aux dispositions relatives à son conseil, ne peut être renouvelée, dans tous les cas, qu'à l'instruction préparatoire, soit par le président ou l'un des l'expiration d'un (1) mois, à dater du rejet de la précédente membres, soit par un juge d'instruction militaire délégué à demande. cette fin. En aucun cas, la mise en liberté n'est subordonnée à Le procureur général militaire peut, à tout moment requérir l'obligation de fournir un cautionnement ou d'élire la communication de la procédure, à charge par lui de la domicile ». restituer dans les vingt-quatre (24) heures. 19 Dhou El Kaâda 1439 12 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

Le magistrat chargé de l'information complémentaire, ne Lorsque l'information est terminée, le président de la peut rendre des ordonnances juridictionnelles. chambre d'accusation ordonne le dépôt au greffe du dossier de la procédure. Le procureur général militaire fait aviser de Lorsque l'information complémentaire est terminée, le ce dépôt les parties et leurs conseils. Il est procédé, alors, président de la chambre d’accusation ordonne le dépôt au conformément aux dispositions des articles 116 et suivants greffe, du dossier de la procédure. Le procureur général du présent code. militaire fait aviser de ce dépôt les parties et leurs conseils. Il est alors procédé conformément aux dispositions des La chambre d'accusation peut rendre un arrêt de non-lieu, articles 116 et suivants du présent code ». ou d'incompétence ou ordonner le renvoi de la procédure devant la juridiction de jugement. « Art. 121. — Lorsque la chambre d'accusation statue sur Dans la procédure suivie en vertu du présent article, les la détention provisoire ou le contrôle judiciaire, ou sur la pouvoirs du procureur militaire de la République restent ceux mise en liberté, soit qu'elle confirme l'ordonnance ou prévus à l'article 78 ci-dessus ». l'infirme et rende une autre décision en la matière, le procureur général militaire fait, sans délai, retour du dossier Art. 20. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, au juge d'instruction militaire après avoir assuré l'exécution susvisée, est complétée par les articles 127 bis, 127 bis 1, de l'arrêt. 127 bis 2 et 127 bis 3, rédigés comme suit : Il appartient à cette juridiction de statuer sur toute demande « Art. 127 bis. — La chambre d'accusation contrôle de mise en liberté, de la mainlevée du contrôle judiciaire ou l'activité des officiers de police judiciaire militaire. A ce titre, du placement en détention provisoire, lorsqu'elle est saisie elle est saisie, soit par son président ou par le procureur sur l'appel d'une ordonnance de règlement ». général militaire, des manquements professionnels relevés à l’encontre des officiers de police judiciaire militaire dans « Art. 123. — Lorsque, en toute autre matière que celle l'exercice des activités de police judiciaire militaire. visée à l'article 121 du présent code, la chambre d'accusation Les manquements professionnels dans l'exercice des infirme une ordonnance du juge d'instruction militaire, ou activités de police judiciaire militaire sont définis par voie accepte une demande par laquelle elle est saisie directement, réglementaire ». elle doit : — évoquer selon la procédure édictée par l'article 120 du « Art. 127 bis 1. — La chambre d'accusation procède à une présent code, lorsque l'ordonnance infirmée est celle prévue enquête. Elle entend le procureur général militaire en ses par les articles 94 et 95 du présent code, à moins que l'arrêt réquisitions et l'officier de police judiciaire militaire en ses infirmatif clôture l'information ; moyens de défense. Ce dernier doit avoir été préalablement mis à même de prendre connaissance du dossier des faits — faire retour du dossier, dans les autres cas, au même objet de l'enquête, comme il peut se faire assister d'un juge d'instruction militaire, ou à tel autre, afin de poursuivre conseil ». l'information. « Art. 127 bis 2. — La chambre d'accusation peut, sans L'inculpé demeure en état de détention, sauf décision préjudice des sanctions disciplinaires qui pourraient être contraire de la chambre d’accusation. infligées à l'officier de police judiciaire militaire par ses Si la chambre d'accusation ordonne le renvoi devant le supérieurs hiérarchiques, décider de lui adresser des tribunal militaire, l'arrêt doit, à peine de nullité, contenir observations, ou de le suspendre temporairement ou définitivement de l'exercice de ses fonctions d'officier de l'exposé et la qualification des faits reprochés à l'inculpé, et police judiciaire militaire ». préciser les motifs de l'arrêt de renvoi. Si le fait constitue une contravention, le prévenu est mis « Art. 127 bis 3. — Les décisions prises par la chambre en liberté ». d'accusation concernant les officiers de police judiciaire militaire sont notifiées immédiatement par le procureur « Art. 125. — Lorsque la chambre d'accusation a rendu un général militaire aux autorités dont ils dépendent ». arrêt de non-lieu, et en cas de charges nouvelles telles qu'elles sont définies par l'article 175 du code de procédure Art. 21. — Les dispositions des articles 128, 129, 133, pénale, le procureur général militaire peut requérir d'office 134, 135, 138 et 140 de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril ou en vertu d'un ordre de poursuite, la réouverture de 1971, susvisée, sont modifiées, complétées et rédigées l'information judiciaire. comme suit : Dès que la procédure est soumise à la chambre « Art. 128. — Le procureur militaire de la République est d'accusation, son président peut, sur réquisitions du chargé de citer à comparaître à l'audience les prévenus procureur général militaire, décerner un mandat de dépôt ou traduits directement ou renvoyés devant le tribunal militaire. d'arrêt jusqu'à ce que la chambre d'accusation se réunisse. Le procureur militaire de la République avise les Il est procédé à l'information conformément aux assesseurs militaires désignés à composer le tribunal dispositions relatives à l'instruction préparatoire, par un juge militaire et éventuellement les assesseurs militaires d'instruction militaire désigné par la chambre d'accusation à suppléants, ainsi que les conseils, de la date, du lieu et de cette fin. Ce magistrat dispose de toutes les prérogatives qui l'heure de sa réunion. lui sont conférées par la loi, à l'exception de celles de rendre Les notifications et les avis sont effectués conformément des ordonnances de règlement. aux délais fixés à l'article 194 du présent code ». 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 13 1er août 2018

« Art. 129. — Si l'instruction lui semble incomplète ou si Le président demande au prévenu ses : nom, prénom, âge, des éléments nouveaux ont été révélés, depuis la clôture de lieu de naissance, profession et adresse. Si le prévenu refuse l'instruction ou la traduction directe, le président du tribunal de répondre, il est passé outre ». peut ordonner tous actes d'instruction qu'il estime utiles. Art. 22. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, Il est procédé, conformément aux dispositions relatives à susvisée, est complétée par l’article 141 bis, rédigé comme l'instruction préparatoire, par un juge d'instruction militaire suit : qu'il délègue à cette fin. Les dispositions de l'alinéa 3 de l'article 120 du présent code sont ainsi applicables. « Art. 141 bis. — Si l'inculpé ne peut, en raison de son état de santé, comparaître devant le tribunal militaire, et s'il existe Les procès-verbaux et les autres pièces ou documents des raisons graves de ne point renvoyer l'affaire, le tribunal réunis au cours du supplément d'information, sont déposés militaire ordonne que l'inculpé, éventuellement assisté de son au greffe et joints au dossier de la procédure. conseil, soit interrogé dans le lieu où il se trouve. Il est Ils sont mis à la disposition du ministère public et du procédé à l'interrogatoire de l'inculpé par le président conseil du prévenu qui sont avisés de leur dépôt par les soins accompagné d'un greffier et en présence du représentant du du greffier. ministère public. Un procès-verbal en est dressé. Le procureur militaire de la République peut, à tout Le prononcé du jugement est renvoyé à la plus prochaine moment, requérir communication de la procédure, à charge audience, le prévenu étant dûment convoqué. Celui-ci peut de rendre les pièces dans les vingt-quatre (24) heures ». se faire représenter par son conseil. Le jugement est, dans tous les cas, rendu contradictoirement ». « Art. 133. — A défaut de dispositions expresses dans le présent code, les règles de procédures prévues pour les Art. 23. — Les dispositions des articles 145, 148, 149, juridictions de jugement dans le code de procédure pénale, 151, 154, 158, 159, 160, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, sont applicables devant le tribunal militaire, à moins 168, 169, 173, 174, 176 et 177 de l'ordonnance n° 71-28 du qu'elles soient incompatibles avec les dispositions du présent 22 avril 1971, susvisée, sont modifiées, complétées et code ». rédigées comme suit : « Art. 145. — Dans les cas prévus aux articles 137, 138, « Art. 134. — Le tribunal militaire se réunit au lieu indiqué, 142 et 143 ci-dessus, le greffier donne lecture du jugement au jour et à l'heure fixés par le président sur demande du rendu au condamné, et l'avertit du droit d'interjeter appel procureur militaire de la République. dans le délai fixé par le présent code, et en dresse procès- Le tribunal militaire peut accorder un délai de quarante- verbal, à peine de nullité ». huit (48) heures, au moins, à l'inculpé, traduit directement devant le tribunal, pour lui permettre de préparer sa défense. « Art. 148. — Dans le cas où l'un des témoins ne comparaît pas, le tribunal peut : En temps de guerre, ce délai est réduit à vingt-quatre (24) heures. — soit passer outre aux débats. Néanmoins, si ce témoin a déposé à l'instruction, lecture de sa déposition sera donnée, Le procureur militaire de la République prend, au nom de si le conseil ou le ministère public le demande ; la loi, toutes les réquisitions qu'il juge utiles. Le tribunal militaire est tenu de lui en donner acte et d'en — soit ordonner, sur réquisition du ministère public ou délibérer ». d'office, la comparution du témoin absent, au besoin, par la force publique et renvoyer l'affaire à une date ultérieure. « Art. 135. — Le tribunal militaire peut, par jugement rendu en audience publique, interdire en tout ou partie, la Dans ce cas, le tribunal militaire doit condamner le témoin transmission ou la diffusion par quelque moyen que ce soit, qui ne comparaît pas ou qui refuse de prêter serment, ou de faire sa déposition, à une amende de 5.000 DA à 10.000 DA, des débats de l'affaire. Cette interdiction est de droit, si le ou à une peine d'emprisonnement de dix (10) jours à deux huis clos a été ordonné pour préserver la sûreté, l'ordre public (2) mois. ou les mœurs ; elle ne peut s'appliquer au prononcé du jugement sur le fond. Toute infraction aux dispositions du Le témoin qui ne comparaît pas peut faire opposition présent article, est punie conformément aux prescriptions contre le jugement de condamnation dans les trois (3) jours de la législation en vigueur ». à partir de la date de notification à personne. Le tribunal militaire statue selon le cas, pendant l'audience où les débats « Art. 138. — Sans préjudice des peines plus sévères ont eu lieu, ou à une date ultérieure. prévues par le code pénal, quiconque se rend coupable En temps de guerre, le délai d'opposition est réduit à deux envers le tribunal ou envers l'un de ses membres de voies de (2) jours pour le témoin défaillant condamné ». fait, d'outrages ou de menaces par propos ou geste, est puni, selon le cas, par les peines prévues par les articles 310 « Art. 149. — Sous réserve des dispositions du présent (alinéa 1er) , ou 313 (alinéa 1er) du présent code ». code, les autres dispositions du code de procédure pénale relatives aux témoins, sont applicables devant les juridictions « Art. 140. — Le président fait amener le prévenu lequel militaires ». comparaît libre et seulement accompagné de gardes ; il est assisté de son conseil. « Art. 151. — Les jugements prévus à l'article 150 ci-dessus, ne sont susceptibles de recours qu'en même temps A défaut du conseil, le président, en commet un à la que le jugement rendu sur le fond. demande de l'inculpé. Toutefois, la désignation du conseil est obligatoire, lorsque les faits reprochés à l'inculpé Toute déclaration faite au greffe, relative à une voie de constituent un crime ou un délit dont le maximum de la peine recours dirigée contre ces jugements, sera jointe à la encourue est supérieur à cinq (5) ans d'emprisonnement. procédure, sans examen par le tribunal militaire ». 19 Dhou El Kaâda 1439 14 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

« Art. 154. — Le président procède à l'interrogatoire de « Art. 164. — Si le tribunal statuant en matière de délits et l'inculpé et reçoit les dépositions des témoins. Si l'inculpé ou contraventions estime que les faits dont il est saisi constituent le témoin est sourd ou muet, il est procédé ainsi qu'il est dit un crime, il renvoie l'affaire aux fins de reconstitution du à l'article 92 du code de procédure pénale. Les membres du tribunal ». tribunal militaire peuvent poser des questions à l'inculpé et aux témoins par l'intermédiaire du président, sans pour autant exprimer leur opinion. L'inculpé ou son conseil, peut, « Art. 165. — Dans le cas prévu à l'article 164 ci-dessus, également, poser des questions par l'intermédiaire du et lorsqu'il s'agit d'une affaire renvoyée directement devant président aux co-inculpés et aux témoins. Le ministère public le tribunal, celui-ci fait retour du dossier au ministère public peut, également, poser directement des questions à l'inculpé afin de procéder tel qu'il est édicté à l'article 75 et suivant du et aux témoins. présent code ». Une fois l'instruction à l'audience terminée, le procureur militaire de la République est entendu dans ses réquisitions, « Art. 166. — Si le tribunal estime que les faits objet de le prévenu et son conseil dans leur défense. poursuites ne constituent aucune infraction, ou ne sont pas Le procureur militaire de la République réplique, s'il le établis, ou ne sont pas imputables à l'inculpé, il rend un juge nécessaire, mais le prévenu et son conseil ont toujours jugement d'acquittement ». la parole les derniers. Le président demande au prévenu s'il n'a rien à ajouter à « Art. 167. — Si le tribunal estime que les faits objet de sa défense ». poursuites sont établis à l’encontre de l'inculpé, il prononce soit sa condamnation avec la peine soit l'absolution. « Art. 158. — Le président déclare les débats terminés, et fait retirer le prévenu de la salle d'audience. Au cas où la peine est prononcée, le tribunal peut ordonner qu'elle soit assortie de sursis ». Les membres du tribunal se rendent dans la salle de délibérations ou, si la disposition des locaux ne le permet pas, le président fait retirer l'auditoire. « Art. 168. — En cas d'acquittement, d'absolution ou de condamnation avec sursis, et sous les réserves des Les membres du tribunal ne peuvent plus communiquer dispositions de l'article 173 ci-dessous, le prévenu est avec personne, ni se séparer avant que le jugement ait été remis en liberté immédiatement, s'il n'est détenu pour autre rendu. Ils délibèrent hors la présence du procureur militaire cause ». de la République, de l'inculpé, du conseil, des témoins et du greffier. « Art. 169. — En cas de condamnation ou d'absolution, le Ils ont, sous les yeux, les pièces de la procédure, mais ils jugement condamne le prévenu aux frais envers l'Etat et se ne peuvent recevoir connaissance d'aucune pièce qui n'aurait prononce sur la contrainte par corps. pas été communiquée à la défense ou au ministère public ». Il ordonne, en outre, dans les cas prévus par la loi, la « Art. 159. — Les membres du tribunal délibèrent sur la confiscation des objets saisis et la restitution, soit au profit condamnation, les circonstances aggravantes et les excuses de l'Etat, soit au profit des propriétaires, de tous les objets absolutoires aux termes des dipositions de la loi ». saisis ou produits au procès comme pièces à conviction. « Art. 160. — Si l'inculpé est déclaré coupable, le tribunal En cas d'appel interjeté contre le jugement rendu, la Cour délibère sur les circonstances atténuantes et la peine. d'appel militaire est compétente pour statuer sur le sort des Chacun des membres est appelé à émettre son avis, en objets saisis. commençant par le membre de grade le moins élevé. Le Si la restitution des objets placés sous main de justice n'a président émet son avis le dernier. pas été ordonnée dans le jugement, elle pourra être demandée Au cas de condamnation à l'amende ou à par requête, à la dernière juridiction militaire qui a connu de l'emprisonnement, le tribunal délibère également sur les l'affaire ». peines complémentaires et le sursis ». « Art. 173. — Lorsqu'il résulte des pièces produites ou des « Art. 161. — Le jugement doit être rendu à l'audience dépositions des témoins entendus dans les débats que le même à laquelle ont eu lieu les délibérations, ou à une date ultérieure. Dans ce cas, le président informe les parties prévenu peut être poursuivi pour d'autres faits, le président présentes, de la date où le jugement sera prononcé. Au fait dresser procès-verbal, et après avoir prononcé le prononcé du jugement, le président constate à nouveau, la jugement, renvoie le condamné et les pièces à l'autorité présence des parties ». compétente, pour être procédé, s'il y a lieu, à la délivrance d'un nouvel ordre de poursuites, ou à la saisine de la « Art. 162. — Le président fait comparaître le prévenu, et juridiction compétente. donne lecture du jugement en public et précise les articles des lois pénales dont il est fait application ». S'il y a eu acquittement ou absolution, le tribunal ordonne que le militaire acquitté ou absous sera conduit par la force « Art. 163. — Si le tribunal estime que les faits ne relèvent publique à l'autorité militaire ». pas de la compétence de la justice militaire, il rend un jugement d'incompétence. « Art. 174. — Après avoir prononcé le jugement, le Dans ce cas, il est fait application des dispositions de président avertit le condamné qu'il a le droit d'interjeter l'article 93 (alinéas 2, 3 et 4) du présent code ». appel, et précise le délai de l'appel. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 15 1er août 2018

Lorsque le bénéfice du sursis a été accordé au condamné, Art. 24. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, le président doit également l'avertir qu'au cas de nouvelle susvisée est complétée par un Titre III bis intitulé « de condamnation dans les conditions prévues à l'article 231 l'appel », comprenant les articles 179 bis, 179 bis 1 et 179 ci-dessous, la première peine sera susceptible d'être exécutée bis 2, rédigés comme suit : sans cumul possible avec la seconde, et éventuellement, que les peines de la récidive pourront être encourues, sous les réserves de l'article 232 du présent code ou des articles 445 « Titre III bis et 465 du code pénal. De l’appel » La minute du jugement portera mention de l'accomplissement des formalités qui précèdent ». « Art. 179 bis. — Les jugements rendus par les tribunaux militaires sont susceptibles d'appel dans les conditions, « Art. 176. — Le jugement doit être motivé et contient, le délais, et procédures prévus par le code de procédure pénale, cas échéant, des décisions motivées rendues sur les moyens sous réserve des dispositions du présent code ». d'incompétence et les incidents. Il énonce, à peine de nullité : « Art. 179 bis 1. — Sont applicables devant la Cour d'appel 1° La dénomination du tribunal qui a statué ; militaire, les règles et les procédures prévues pour le tribunal militaire. Il est fait application en outre, des dispositions des 2° La date du prononcé de la décision ; articles 431 à 434 (alinéa 1er), 435, 436 et 438 du code de 3° Les noms, prénoms, qualités et grades des magistrats, procédure pénale ». les noms, prénoms et grades des assesseurs militaires titulaires, et, s'il y a lieu, ceux des membres suppléants ; « Art. 179 bis 2. — Si la Cour d'appel militaire, estime au cours de l’examen d'une affaire renvoyée directement devant 4° Le nom, prénom, âge, filiation, profession et domicile du prévenu ; le tribunal, que les faits poursuivis retiennent une qualification criminelle, elle ordonne le renvoi du dossier au 5° Les crimes, délits ou contraventions pour lesquels le prévenu a été traduit devant la juridiction militaire ; ministère public afin de requérir une instruction préparatoire ». 6° Le nom du conseil ; 7° Les prestations de serment des témoins et experts et, Art. 25. — Les dispositions des articles 180 et 181 de éventuellement, les raisons qui ont motivé la non prestation l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont de serment par l'un d'entre eux ; modifiées, complétées et rédigées comme suit : 8° La référence aux conclusions de la défense et les réquisitions du procureur militaire de la République ; « Art. 180. — En tous temps, les arrêts rendus par les Cours d'appel militaires et les jugements des tribunaux militaires 9° Les motifs du jugement rendu contradictoirement ou sont susceptibles de pourvoi en cassation devant la Cour par défaut ; suprême dans les conditions et conformément à la procédure 10° La déclaration, à la majorité, qu'il y a ou qu'il n'y a prévue par les articles 495 et suivants du code de procédure pas, des circonstances atténuantes ; pénale, sous réserve des dispositions du présent code ». 11° Les peines prononcées et, le cas échéant, les autres mesures décidées par le tribunal ; « Art. 181. — En temps de paix, même au cas d'itératif 12° Les articles de loi appliqués, mais sans qu'il soit défaut, le condamné aura huit (8) jours francs après celui où nécessaire de reproduire les textes eux-mêmes ; le jugement lui aura été signifié , pour déclarer au greffe qu'il 13° Lorsque le sursis à l'exécution de la peine est accordé, se pourvoit en cassation. la déclaration qu'il a été ordonné, à la majorité que le Le procureur militaire général et le procureur militaire de condamné bénéficiera des dispositions des articles 230 et suivants du présent code ; la République pourront, dans le même délai, à compter du prononcé du jugement, déclarer au greffe qu'il demande la 14° La publicité des audiences ou la décision qui a ordonné le huis clos ; cassation de la décision rendue. 15° La publicité de la lecture du jugement faite par le En temps de guerre, ces délais sont réduits à un jour président ». franc ».

« Art. 177. — La minute du jugement est signée par le Art. 26. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, président et le greffier. Ils approuvent, le cas échéant, les susvisée, est complétée par les articles 198 bis et 204 bis, ratures et les renvois. rédigés comme suit : En cas d'empêchement du président, la minute est signée par le magistrat suppléant et est visée par le représentant du « Art. 198 bis. — Les dispositions du code de procédure ministère public qui a assisté à l'audience. pénale relatives au jugement par défaut et à l'opposition sont En cas d'empêchement du greffier, la minute est signée par applicables devant les tribunaux militaires, sous réserve des le président ; mention en est portée sur la minute ». dispositions du présent code ». 19 Dhou El Kaâda 1439 16 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

« Art. 204 bis. — Dans les cas où la loi prévoit la Dès leur mise en liberté conditionnelle, les militaires sont confiscation des biens utilisés pour la commission de mis à la disposition du ministre de la défense nationale pour l'infraction, et les produits de l'infraction, même s'ils ont été accomplir le temps de service qu'ils doivent à l'Etat, dans une transformés ou convertis, et s'il arrive que l'inculpé décède unité choisie par lui, à cet effet et sont exclusivement soumis avant que l'affaire ne soit jugée définitivement, le ministère à l'autorité militaire. public est tenu de présenter une requête motivée à la La révocation de la libération conditionnelle peut être juridiction militaire connaissant de l'affaire, pour ordonner prononcée par le ministre de la défense nationale, sur la confiscation des biens susmentionnés. proposition du procureur général militaire en cas de sanction Les ayants droit de l'inculpé et, le cas échéant, toute grave ou de nouvelle condamnation encourue avant que le personne qui prétend avoir droit sur les biens placés sous condamné ne purge sa peine. main de justice, peuvent comparaître à l'audience et être Le condamné est alors envoyé dans un établissement assistés par un avocat dans leurs demandes. pénitentiaire pour y accomplir toute la durée de la première La juridiction militaire statue sur ces demandes par peine non subie au moment de sa libération, cumulativement, jugement indépendant, ou par jonction au fond pour être s'il y a lieu, avec la nouvelle peine encourue. Le temps du statuées par un seul jugement. Le jugement rendu est service passé au corps avant la révocation est toujours déduit susceptible de voies de recours par les parties sus-citées, de la durée du service militaire qui lui reste à accomplir. conformément aux dispositions du présent code ». Pour les condamnés qui atteignent la date de libération de leur service militaire, sans avoir été frappés de la révocation Art. 27. — Les dispositions des articles 211, 224, 229, 232, de leur libération conditionnelle, le temps passé par eux, au 233, 236, 237, 239, 243 et 254 de l'ordonnance n° 71-28 du service militaire, compte dans la durée de la peine encourue. 22 avril 1971, susviée, sont modifiées, complétées et rédigées comme suit : Il en est de même pour ceux qui, ayant achevé leur service militaire sans être entièrement libérés de leur peine, n'ont pas « Art. 211. — Il est sursit à l'exécution du jugement ou de encouru la révocation de la libération conditionnelle, après l'arrêt, pendant les délais de pourvoi en cassation, et s'il y a leur renvoi dans leurs foyers. eu pourvoi, jusqu'au prononcé de l'arrêt de la Cour suprême, sous réserve des dispositions de l'article 172 du présent code. Ceux qui, après leur renvoi dans leurs foyers, encourent la révocation de la libération conditionnelle, sont réintégrés En dépit du pourvoi, est mis en liberté immédiatement pour toute la durée de la peine non subie, sans aucune après la décision, l'inculpé acquitté ou absous, ou condamné réduction du temps passé, par eux, sous les drapeaux ». soit à l'emprisonnement avec sursis, soit à l'amende. Il en est de même pour l'inculpé détenu, condamné à une « Art. 232. — Les condamnations prononcées pour un peine d'emprisonnement, aussitôt que la durée de la détention crime ou délit militaires, ne peuvent constituer le condamné provisoire aura atteint celle de la peine prononcée ». en état de récidive. « Art. 224. — Pour l'exécution des peines prononcées par Les juridictions militaires appliquent les dispositions des les juridictions militaires, il est tenu compte du temps articles 54 bis et suivants du code pénal, pour le jugement pendant lequel l'individu a été privé de la liberté, même par des infractions de droit commun ». mesure disciplinaire, si celle-ci a été prise pour les mêmes faits. « Art. 233. — Les dispositions du code de procédure pénale relatives à la réhabilitation légale ou judiciaire sont Un des membres du parquet militaire est désigné par arrêté applicables aux condamnés par les juridictions militaires, du ministre de la défense nationale dans les fonctions de juge sous réserve des dispositions du présent code. d'application des peines. A ce titre, il veille à l'exécution des La requête en réhabilitation est adressée au procureur sentences pénales, au contrôle de la légalité de l'application militaire de la République, lequel après avoir formalisé le des peines privatives de liberté, à l'individualisation des dossier, saisira le tribunal militaire de la résidence du peines et des traitements, ainsi qu'au contrôle des conditions requérant. de détention ». Le jugement rendu par le tribunal militaire est susceptible « Art. 229. — Les dispositions relatives à la libération d'appel devant la Cour d'appel militaire. conditionnelle sont applicables à toute personne condamnée Mention du jugement ou de l'arrêt prononçant la par les juridictions militaires, sous réserve des dispositions réhabilitation est portée par le greffier de la juridiction du présent code. militaire en marge du jugement de condamnation ». Le droit d'accorder la libération conditionnelle appartient au ministre de la défense nationale, sur proposition du « Art. 236. — La prescription des peines prononcées pour procureur général militaire, après avis du directeur de insoumission ou désertion ne commencera à courir qu'à partir l'établissement pénitentiaire dans lequel le condamné purge du jour où l'insoumis ou le déserteur aura atteint l'âge de sa peine. cinquante (50) ans. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 17 1er août 2018

Toutefois, les peines ne se prescrivent pas pour les « Art. 271. — Tout individu qui par quelque moyen que ce infractions citées aux articles 265 à 267 du présent code, ou soit, qu'il ait été ou non suivi d'effet, provoque ou favorise lorsqu'un déserteur ou un insoumis s'est réfugié ou est resté la désertion, est puni, en temps de paix, de six (6) mois à cinq à l'étranger en temps de guerre, pour se soustraire à ses (5) ans d'emprisonnement et, en temps de guerre, de cinq (5) obligations militaires. ans à dix (10) ans d'emprisonnement. Les peines ne sont pas prescrites, également, pour les A l'égard des individus étrangers à l’armée, une amende infractions citées aux articles 277 à 281 du présent code ». de 20.000 à 50.000 DA peut, en outre, être prononcée ».

« Art. 237. — Les condamnations prononcées par les « Art. 272. — Tout individu qui a sciemment, recelé un juridictions militaires sont soumises aux dispositions du code déserteur, ou soustrait ou tenté de soustraire d'une manière de procédure pénale relatives au casier judiciaire, sous quelconque, un déserteur aux poursuites ordonnées par la loi, réserve des dispositions du présent code ». est puni d'un emprisonnement de deux (2) mois à deux (2) ans, et peut, s'il est étranger à l’armée, être puni, en outre, « Art. 239. — La juridiction militaire qui a statué sur le d'une amende de 20.000 à 50.000 DA ». fond, est compétente pour la rectification des mentions portées au casier judiciaire, conformément aux dispositions « Art. 274. — Si les complices appartiennent au corps du code de procédure pénale. médical, la peine prévue à l’article 272 ci-dessus, peut être portée au double. La demande de rectification des mentions portées au casier judiciaire est adressée par requête au président de la Si les coupables sont étrangers à l’armée, la peine est juridiction militaire, ce dernier, la communique au ministère assortie d'une amende de 20.000 à 50.000 DA ». public et fait le rapport. « Art. 276. — Est puni de la réclusion criminelle à temps Si la demande est acceptée, la juridiction militaire ordonne de dix (10) ans à vingt (20) ans, tout commandant d'une que mention de sa décision soit faite en marge du jugement formation, d'un bâtiment des forces navales ou d'un aéronef objet de la demande en rectification, et un extrait de cette militaire qui, pouvant attaquer ou combattre un ennemi égal décision est transmis au service du casier judiciaire pour ou inférieur en force, pour secourir une troupe, un bâtiment rectification du bulletin n° 01 ». ou un aéronef algériens poursuivis par l'ennemi ou engagés dans un combat, ne l'a pas fait, lorsqu'il n'en aura pas été « Art. 243. — Sous réserve des dispositions du présent empêché par des instructions générales ou des motifs code, les juridictions militaires prononcent les mêmes peines graves ». que les juridictions de droit commun. « Art. 282. — Dans tous les cas où une condamnation est Ces peines sont appliquées selon les principes généraux et prononcée pour trahison ou espionnage, le tribunal militaire les règles de droit commun ». doit ordonner la confiscation des biens produits de l'infraction ou qui ont concouru à sa commission, « Art. 254. — Tout individu coupable d'insoumission aux conformément aux modalités prévues au présent code ». termes des lois sur le service national, la réserve et la mobilisation, est puni, en temps de paix, d'un Art. 30. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, emprisonnement de trois (3) mois à cinq (5) ans. susvisée, est complétée par l'article 295 bis, rédigé comme En temps de guerre, la peine est de deux (2) ans à dix (10) suit : ans d'emprisonnement, avec l'interdiction d'un ou plusieurs « Art. 295 bis. — Sans préjudice des peines plus sévères des droits civiques et civils pour une durée n'excédant pas prévues par la loi, est puni d'un (1) an à cinq (5) ans cinq (5) ans ». d'emprisonnement tout militaire ou tout individu qui vole un animal, un véhicule, des armes, des munitions, des Art. 28. — L'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, équipements ou des effets d'habillement ou des fonds ou susvisée, est complétée par un article 265 bis rédigé comme valeurs publics, ou tout autre objet saisi ou affecté ou suit : appartenant à l'armée. Les mêmes peines sont applicables à tout militaire ou « Art. 265 bis. — Est puni d'un emprisonnement de deux individu qui, sciemment, recèle, achète ou vend ces objets, (2) ans à dix (10) ans, tout militaire qui déserte devant une biens ou deniers ». bande armée. Si le coupable est officier, la peine encourue est la Art. 31. — Les dispositions des articles 310, 311, 313, 316, réclusion criminelle à temps de dix (10) ans à vingt (20) ans. 317, 318, 324 et 329 de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont modifiées, complétées et rédigées Si la désertion a été commise avec complot, le maximum comme suit : de la peine est prononcé ». « Art. 310. — Les voies de faits exercées par un militaire Art. 29. — Les dispositions des articles 271, 272, 274, 276 envers un supérieur ou une autorité civile habilitée, pendant et 282 de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, ou à l'occasion du service, sont punies d'un (1) an à cinq (5) sont modifiées, complétées et rédigées comme suit : ans d'emprisonnement. 19 Dhou El Kaâda 1439 18 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

Les voies de faits exercées par un militaire ou un individu La peine d'emprisonnement peut être portée à cinq (5) ans, embarqué envers un supérieur, à bord d'un moyen de si l’infraction a été commise en temps de guerre ou sur un transport militaire, bâtiment des forces navales ou d'un territoire en état de siège ou d'urgence, ou d’exception, ou aéronef militaire, sont punies de cinq (5) ans à dix (10) ans lorsque la sécurité d'une enceinte militaire, d'une formation d’emprisonnement. Dans ce cas et si le coupable est un militaire, d'un bâtiment des forces navales ou d'un aéronef officier ou si les voies de fait ont été commises par un militaire, est menacée. militaire armé, la peine peut être portée à vingt (20) ans ». La peine d'emprisonnement peut, également être portée à cinq (5) ans, lorsque le fait a été commis en présence de « Art. 311. — Si les voies de fait n'ont pas été exercées l’ennemi ou d’une bande armée. pendant le service ou à l'occasion du service, elles sont punies d'un emprisonnement de deux (2) mois à (3) trois ans. Le domaine de l'infraction des consignes générales, porte Si le coupable est officier, il est puni d’un (1) an à (5) cinq sur la préservation, la sécurité et la protection des moyens, ans ». des documents et des personnes. Sont exclues de ce domaine les fautes statutaires et disciplinaires ». « Art. 313. — Tout militaire ou tout individu embarqué qui, pendant ou à l'occasion du service, outrage son supérieur par « Art. 329. — Tout individu embarqué qui, lorsque le paroles, écrits, gestes ou menaces, est puni de six (6) mois à bâtiment des forces navales ou l'aéronef militaire est en cinq (5) ans d'emprisonnement. danger, l'abandonne sans ordre et en violation des consignes Si le coupable est un officier, il est puni d'un (1) an à cinq reçues, est puni d'un emprisonnement de deux (2) mois à (5) ans d'emprisonnement. deux (2) ans. Si les outrages sont commis à bord par un militaire ou un Si l’auteur est membre de l'équipage du bâtiment des individu embarqué, sont considérés comme étant commis forces navales ou de l'aéronef militaire, la peine est de pendant le service. deux (2) ans à cinq (5) ans d'emprisonnement ».

Dans les autres cas, la peine est de deux (2) mois à Art. 32. — Certains intitulés dans la version en langue deux (2) ans d'emprisonnement ». française de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée, sont modifiés, complétés et rédigés comme suit : « Art. 316. — Tout militaire ou tout individu coupable de violences contre un personnel assurant une permanence ou « Livre I : Organisation et compétence des juridictions une sentinelle, est puni de six (6) mois à trois (3) ans militaires. d'emprisonnement. Titre I : Organisation des juridictions militaires. Si les violences ont été commises par deux individus ou Chapitre I : Des juridictions militaires en temps de paix. plus, la peine est d'un (1) an à cinq (5) ans d'emprisonnement. Section I : Organisation, composition et missions, où sont Si les violences ont été commises à main armée, la peine inclus les articles 3 bis à 12. est de la réclusion criminelle à temps de cinq (5) ans à dix (10) ans. Section II : Cas d’incompatibilité et de récusation, où sont inclus les articles 13 à 14 bis. Si les violences ont été commises en temps de guerre, ou sur un territoire où a été proclamé l'état d'urgence, de siège, Section III : Serment, où sont inclus les articles 15 à 17. ou d'exception, ou à l'intérieur ou aux abords d'un arsenal, Section IV : la défense, où est inclus l’article 18. d'une forteresse, d'une poudrière ou d'une base militaire, la peine est portée à la réclusion criminelle à temps de Chapitre II : Des juridictions militaires en temps de dix (10) ans à vingt (20) ans. guerre, où sont inclus les articles 19 à 23. Si les violences ont été commises en présence de l'ennemi Titre II : Compétence des juridictions militaires. ou d'une bande armée, elles sont punies de la réclusion à Chapitre V : L'utilisation de la visioconférence au cours perpétuité ». des procédures judiciaires, où sont inclus les articles 40 bis et 40 bis1. « Art. 317. — Tout militaire ou tout individu qui insulte un personnel assurant une permanence ou une sentinelle par Livre II : La procédure pénale militaire. paroles, gestes ou menaces, est puni de six (6) jours à six (6) mois d'emprisonnement ». Titre I : Police judiciaire militaire et action publique. Section II : Attributions des officiers de police judiciaire « Art. 318. — Tout militaire qui, après avoir été averti, militaire. refuse, sans excuse légitime, de se rendre aux audiences d'une juridiction militaire où il est appelé à siéger, est puni Chapitre II : La garde à vue. d'un emprisonnement de deux (2) mois à six (6) mois ». Section I : La garde à vue des militaires, où sont inclus les articles 57 à 61. « Art. 324. — Tout personnel militaire ou civil du ministère de la défense nationale, qui viole une consigne générale Chapitre I : Le juge d’instruction militaire. préalablement définie par voie réglementaire, ou une Section IV : Présence de la défense. consigne qu'il a reçu mission de faire exécuter ou qui force une consigne donnée à un autre militaire, est puni d'un Section IV bis : Des demandes, où est inclus l’article emprisonnement de deux (2) mois à deux (2) ans. 80 bis. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 19 1er août 2018

Section XI : Des ordonnances de règlement. - « procureur militaire de la République » dans l’article 127 par « procureur général militaire ». Chapitre II : Détention provisoire, mise en liberté et contrôle judiciaire. - « cette liste » dans l’article 146 par les termes « la liste sus-citée ». Chapitre III : Chambre d’accusation, où sont inclus les articles 114 à 127 bis 3. - « supplémentaires » dans l’article 155 par les termes « assesseurs militaires supplémentaires ». Titre III : Procédure devant la juridiction de jugement. - « juges » dans l’article 156 par les termes « membres du Chapitre II : Procédure de l’audience et débats. tribunal ». Chapitre III : Délibération et jugement. - « le tribunal » dans l’article 187 par « la juridiction ». Section I : De la délibération, où sont inclus les articles - « réclusion criminelle » par « réclusion criminelle à 158 à 160. temps » dans les articles 263, 284 et 330. Section II : Du jugement du tribunal, où sont inclus les - « tribunal militaire permanent » par « tribunal articles 161 à 175. militaire ». Titre III bis : De l’appel, où sont inclus les articles - « assimilé » par « personnel civil relevant du ministère 179 bis à 179 bis 3. de la défenses nationale ». Titre VI : Procédure particulière et procédure d’exécution. - « état de siège ou d’urgence » par « états de siège ou d’urgence ou d’exception ». Chapitre I : Jugements par défaut et jugement d’itératif défaut, où est inclus l’article 198 bis. Art. 34. — A titre transitoire, et jusqu'à l'installation de toutes les Cours militaires d'appel, la compétence Livre III : Peines applicables par les juridictions militaires territoriale : et infractions d’ordre militaire. - de la Cour d'appel militaire de Blida, est étendue aux 3° Désertion à ou devant une bande armée. tribunaux militaires d'Oran et de Constantine, Section II : Trahison, espionnage, complot militaire et - de la Cour d'appel militaire de Ouargla, est étendue aux prise illégale du commandement : tribunaux militaires de Béchar et de Tamenghasset. 1° Trahison, où sont inclus les articles 277 à 280. Art. 35. — En cas de cassation des jugements rendus par 2° Espionnage, où est inclus l’article 281. les tribunaux militaires avant la mise en vigueur de la 3° Complot militaire et prise illégale du commandement, présente loi, le renvoi après cassation se fait devant la Cour où sont inclus les articles 283 à 285. d’appel militaire installée, conformément à l’article 34 ci-dessus. Chapitre IV : Infractions aux consignes de l’armée, où sont inclus les articles 323 à 334 ». Art. 36. — Les jugements qui n’ont pas l’objet de pourvoi en cassation à l’entrée en vigueur de la présente loi, sont Art. 33. — Sont remplacées dans la version en langue susceptibles d’appel. française de l'ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, les expressions suivantes : Art. 37. — Sont abrogées les dispositions des articles 20, - « tribunal militaire » dans les articles 85, 88, 109, 110 21, 23, 27, 62, 122, 157, 182, 244, 245, 246, 247, 248, 249, et 250 de l’ordonnance n° 71-28 du 22 avril 1971, susvisée. et 126 par le terme « chambre d’accusation ». - « liberté provisoire » par « liberté ». Sont abrogées, également, toutes les peines portant destitution, dégradation militaire et perte du grade prévues - « détention préventive » par « détention provisoire ». par les articles 256, 257, 273, 277, 278, 279, 280, 285, 288, - « tribunal militaire faisant office de chambre 294, 295, 300, 322, 323 et 326 de l’ordonnance n° 71-28 d’accusation » dans les articles 124 et 127 par les termes du 22 avril 1971, susvisée ». « chambre d’accusation ». Art. 38. — La présente loi sera publiée au Journal officiel - « préventivement » dans l’article 124 par le terme de la République algérienne démocratique et populaire. « provisoirement ». - « le tribunal » dans l’article 124 (alinéa 2) par les termes Fait à Alger, le 16 Dhou El Kaâda 1439 correspondant au « la chambre d’accusation ». 29 juillet 2018. - « il demeure » dans l’article 124 (alinéa 3) par le terme Abdelaziz BOUTEFLIKA. « elle demeure ». 19 Dhou El Kaâda 1439 20 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

DECISIONS INDIVIDUELLES

Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions d’un fonctions d’un sous directeur à l’ex-ministère de inspecteur à l’inspection générale à la wilaya l’intérieur et des collectivités locales. d’Illizi. ———— ———— Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux d’inspecteur à l’inspection générale à la wilaya d’Illizi, fonctions de sous directeur des étrangers et des exercées par M. Hamza Basalah, appelé à exercer une autre conventions consulaires à l’ex-ministère de fonction. l’intérieur et des collectivités locales, exercées ————H———— par M. Kaci Amrane, appelé à exercer une autre fonction. Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de la ————H———— directrice des transports à la wilaya de Boumerdès. ———— Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions d’un wali Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 hors cadre. correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin, à compter du ———— 23 juin 2017, aux fonctions de directrice des transports à la wilaya de Boumerdès, exercées par Mme. Yamina Mabrouk, Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 décédée. H correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions ———— ———— de wali hors cadre, exercées par M. Rabah Mokdad, admis à Décrets présidentiels du 25 Ramadhan 1439 la retraite. correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux H ———— ———— fonctions de chefs de daïras de wilayas. ———— Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 directeurs de l’administration locale de wilayas. correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions ———— de chefs de daïras aux wilayas suivantes, exercées par Mmes. et MM. : Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Wilaya d’Adrar : correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions de directeurs de l’administration locale aux wilayas — Abdelouahab Moulay, daïra de Tsabit ; suivantes, exercées par Mme. et M. : — Mahmoud Jakal, daïra de Tinerkouk ; — Nadia Nabi, à la wilaya de Sidi Bel Abbès ; — Abdennabi Belmiloud, daïra d’Aougrout.

— Hocine Laouar, à la wilaya de Souk Ahras ; Wilaya de Chlef : appelés à exercer d’autres fonctions. — Baroudi Embarek, daïra d’El Marsa ; ————H———— — Omar Boutahraoui, daïra de Taougrit ; Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant — Rachid Mouaci, daïra de Beni Haoua ; au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions du — Nor-Eddine Fliti, daïra de Zeboudja ; directeur de la réglementation et des affaires générales de la wilaya d’El Oued. — Hadj Farsi, daïra de Abou El Hassan ; ———— — Aissa Aroua, daïra de Ain Merane.

Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Wilaya de Laghouat : correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions — Abdelkader Khalfa, daïra de Ksar El Hirane ; de directeur de la réglementation et des affaires générales de la wilaya d’El Oued, exercées par M. Abderrahmane — Ibrahim Khezzane, daïra de Sidi Makhlouf ; Hamiter, appelé à exercer une autre fonction. — Mohamed Bensefia, daïra d’El Ghicha. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 21 1er août 2018

Wilaya d’Oum El Bouaghi : Wilaya de Tlemcen : — Abdeslem Lalaoui, daïra de Dhalaa ; — Abdelfetteh Benguergoura, daïra de Sabra ; — Samir Nefla, daïra de Souk Naamane. — Farid Khedim, daïra de Beni Snous ; Wilaya de Batna : — Benameur Yousfi, daïra de Fellaoucene ; — Fathi Bouzaid, daïra d’El Madher ; — Abdelkader Hadri, daïra de Ben Sekrane ; — Mohamed Nacer Khaldi, daïra de Menaa ; — Mohamed Nedjini, daïra de Hennaya ; — Idir Medebbeb, daïra de Chemora ; — Ahmed Benyoucef, daïra d’Ichmoul ; — Aissa Aissat, daïra de Nedroma. — Omar Rebai, daïra de Bouzina ; Wilaya de Tiaret : — Elmehri Trad, daïra de Tkout ; — Mohamed Habri, daïra de Medroussa ; — Nasser Sba, daïra de Timgad. — Zoubir Aissa El-Bey, daïra de Ain Dheb ; Wilaya de Béjaïa : — Ghouti Cherifi, daïra de Mahdia ; — Abdelaziz Djouadi, daïra de Tichy ; — Nacereddine Belouar, daïra de Sougueur ; — Aissa-Aziz Bouras, daïra d’Amizour ; — Fethi Kada Kelloucha, daïra de Oued Lili ; — Lies Haddad, daïra de Timzrit ; — Rachid Bougara, daïra de Souk El Tenine ; — Ali Abed-Meraine, daïra de Hamadia. — Mabrouk Tebbani, daïra d’Ighil Ali ; Wilaya de Tizi Ouzou : — Amar Mechiche, daïra d’Aokas ; — Ahmed Mekki, daïra de Tizi Ghenif ; — Noureddine Boulghalegh, daïra d’Adekar ; — Smail Zokrami, daïra de Maatka ; — Boussad Menacer, daïra de Seddouk ; — Messaoud Boularas, daïra de Bouzguen ; — Mohamed-Tahar Brachene, daïra d’Ouzellaguene ; — Benaissa Mohamed Lamine Rezgui, daïra de — Rachid Benyoucef, daïra de Beni Maouche. Ouadhia ; Wilaya de : — Abdelhamid Attoui, daïra de Boghni ; — Ali Saidi, daïra de Biskra ; — Faycal Amrouche, daïra de Ouacif ; — Mokhtar Laoun, daïra d’El Kantara ; — Dalila Benaich, daïra de Draa Ben Khedda. — Abdelhakim Fekraoui, daïra d’El Outaya ; — Abdelmalek Boutasseta, daïra de Djemoura ; Wilaya de : — Abdelkader Samaoui, daïra d’Ourlal. — Djamel Haddou, daïra de Hassi Bahbah ; — Abdelkrim Lamouri, daïra de Messaad. Wilaya de Béchar : — Mohamed Lansari, daïra de Lahmar ; Wilaya de Jijel : —Mohamed Abdelouareth, daïra de Kerzaz. — Khaled Dahmani, daïra d’El Aouana ; Wilaya de Blida : — Mouloud Messara, daïra de Sidi Maarouf ; — Benabdellah Chaib Eddour, daïra de Bouinan. — Mourad Haddada, daïra d’El Ancer.

Wilaya de Bouira : Wilaya de Sétif : — Saad Chenouf, daïra de Souk ; — Hacene Djari, daïra de Bir El Arch ; — Tahar Chettih, daïra de Haizer ; — Abdelmadjid Ghaib, daïra de Ain Oulmene ; — Mohamed Zeghmache, daïra de Bechloul. — Kamel Nouibet, daïra de Ain Azel ; Wilaya de Tamenghasset : — Arezki Briki, daïra de Guenzet. — Abed-Rabi Mouddene, daïra de Tamenghasset. Wilaya de Saïda : Wilaya de Tébessa : — Salem Gherbi, daïra de Sidi Boubekeur. — Brahim Ghemired, daïra de Marsott ; — Meziane Ait Ali, daïra d’El Ogla ; Wilaya de Skikda : — Mahieddine Slimani, daïra de Ouenza. — Abdelhamid Seffari, daïra d’El Hadaiek. 19 Dhou El Kaâda 1439 22 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

Wilaya de Sidi Bel Abbès : Wilaya d’Oran : — Mohamed Bouzidi, daïra de Marhoum ; — Abdelmadjid Himeur, daïra de Boutlelis. — Leila Ammour, daïra de Sidi Lahcene ; Wilaya d’El Bayadh : — Sadek Hadjar, daïra de Moulay Slissen ; — Zine Eddine Boumerzoug, daïra de Rogassa. — Said Khelil, daïra de Sfisef. Wilaya de Bordj Bou Arréridj : Wilaya de Annaba : — Elies Laidani, daïra d’El Mansourah ; — Yahia Yahiatene, daïra d’El Bouni ; — Ahmed Kadaoua, daïra de Djaafra. — Mahfoud Benflis, daïra de Chetaibi. Wilaya d’El Tarf : Wilaya de Guelma : — Amine Grimes, daïra de Bouhadjar ; — Kamel Hadji, daïra de Hammam N’Bails ; — Abdellah Hammoudi, daïra de Ben M’Hidi. — Djelloul Cheboui, daïra de Boucheggouf ; — Rachid Chehat, daïra de Heliopolis. Wilaya de Tissemsilt : — Badis Mokhtar, daïra de Bordj Bou Naama ; Wilaya de Constantine : — Mahammed Takkouche, daïra de Bordj El Amir — Mohamed Bousbia, daïra de Zighoud Youcef ; Abdelkader. — Assia Sebaa, daïra d’Ibn Ziad. Wilaya d’El Oued : Wilaya de Médéa : — Ferhat Arami, daïra d’El Oued ; — Nidal Mahmoud Berrachad, daïra de Médéa ; — Abdelhamid Khiari, daïra de Guemar ; — Cherif Bourkaib, daïra de Ain Boucif ; — Faouzi Lakhdari, daïra de . — Brahim Benzemamouche, daïra de Souaghi ; Wilaya de Khenchela : — Mohamed Arezki Ibriche, daïra d’El Azizia ; — Sadek Sebia, daïra de Khenchela ; — Kouider Bouzina, daïra de Si Mahdjoub ; — Hadj Benchetta, daïra de Kais ; — Amar Chetiret, daïra de Seghouane. — Messaoud Mayouf, daïra de Bouhmama ; Wilaya de Mostaganem : — Salah Baaziz, daïra de Chechar ; — Boucif Belbachir, daïra de Hassi Mameche ; — Ali Bourghoud, daïra d’Ouled Rechache. — Mohammed El-Amine Senouci, daïra de Ain Tedeles ; Wilaya de Souk Ahras : — Mohammed Chelef, daïra de Kheir Eddine. — Allaoua Hadj-Taieb, daïra de Souk Ahras ; Wilaya de M’Sila : — Larbi Bouziane, daïra de Mechroha ; — Mebarek Boufedjighane, daïra d’Ouled Derradj ; — Abdallah Bouguern, daïra d’El Haddada ; — Maamar Maameri, daïra de Khoubana ; — Farhi Zeroual, daïra d’Oum El Adhaim. — Ammar Adjal, daïra de Ain El Hadjel ; Wilaya de Tipaza : — Tahar Dari, daïra de Bou Saâda ; — Mohamed Ali Seridi, daïra de Tipaza. — Boualem Allouache, daïra de Ouled Sidi Ibrahim ; — Belgacem Bouguerra, daïra de Medjedel ; Wilaya de Mila : — Saad Nems, daïra de Djebel Messaad. — El-Djamai Kara, daïra de Rouached ; — Ibrahim Bouchachi, daïra de Grarem Gouga. Wilaya de Mascara : — Zoubir Kahlallou, daïra de Ghriss ; Wilaya de Ain Defla : — Ahmed Belkoniene, daïra de Ain Fekkan ; — Mohamed Ammar, daïra de Djellida ; — Noureddine Saidani, daïra de Aouf ; — Mahfoud Zekrifa, daïra de Djendel ; — Slimane Sadok, daïra de Oggaz. — Farid Bounab, daïra de Ain Lechiakh.

Wilaya de Ouargla : Wilaya de Ain Témouchent : — Azzedine Hemmadi, daïra d’El Hadjira ; — Kheira Telli, daïra de Ain Kihel ; — Mabrouk Ouled Abdennebi, daïra d’El Borma. — Djillali Yahmi, daïra d’El Amria. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 23 1er août 2018

Wilaya de Ghardaïa : — Nor-Eddine Mohamed, daïra de Mouzaïa, à la wilaya de Blida ; — Mahmoud Lehelli, daïra de Ghardaïa ; — Riad Boudoumi, daïra de Meftah, à la wilaya de — Mohamed Benelmouaz, daïra de Zelfana. Blida ; Wilaya de : — Mohamed Cherif Bourmani, daïra de Boufarik, à la wilaya de Blida ; — Djelloul Hamed, daïra de ; — Bachir Meziane, daïra de Lakhdaria, à la — Messaoud Abdelli, daïra de ; wilaya de Bouira ; — Raber Ouali, daïra de ; — Abdelhak Adami, daïra d’El Hachimia, à la wilaya de Bouira ; — Youcef Cherfaoui, daïra de Djidioua ; — Salah Bekhouche, daïra de Aïn Bessem, à la — Slimane Lasfar, daïra de ; wilaya de Bouira ; — Abdellah Guedjiba, daïra de Ain Tarek ; — Belgacem Djaghnoun, daïra de In Ghar, à la appelés à exercer d’autres fonctions. wilaya de Tamenghasset ; ———————— — Hacene Benghida, daïra de Tébessa, à la wilaya de Tébessa ; Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions — Mohamed Saoudi, daïra d’El Aouinet, à la de chefs de daïras aux wilayas suivantes, exercées par wilaya de Tébessa ; MM. : — Bachir Bouchouk, daïra de Beb El Assa, à la wilaya de Tlemcen ; — Djillali Bouyousfi, daïra de Brida, à la wilaya de Laghouat ; — Rachid Merabet, daïra de Maghnia, à la wilaya de Tlemcen ; — Abdelouahab Touati, daïra de Ain Beida, à la wilaya d’Oum El Bouaghi ; — Mohamed Abd-Nassere Medjdoub, daïra de Frenda, à la wilaya de Tiaret ; — Abdelbaki Benzara, daïra de Sigus, à la wilaya d’Oum El Bouaghi ; — Aïssa Aoudia, daïra de Ziamah Mansouriah, à la wilaya de Jijel ; — Abdelhakim Messaâdia, daïra de F’Kirina, à la wilaya d’Oum El Bouaghi ; — Nadjib Metatla, daïra de Jimla, à la wilaya de Jijel ; — Hacene Bourechak, daïra de Ksar Sbahi, à la wilaya — Salah Noui, daïra de Béni Aziz, d’Oum El Bouaghi ; à la wilaya de Sétif ; — Saïd Cheriet, daïra de Merouana, à la wilaya de — Abdelaâli Ghebghoub, daïra de Hammam Batna ; Guergour, à la wilaya de Sétif ; — Laïd Mebarki, daïra d’Arris, à la wilaya de Batna ; — Abdelmoutaleb Hammadi, daïra de Saïda, — Moussa Zayoud, daïra de Djezzar, à la wilaya de à la wilaya de Saïda ; Batna ; — Sami Medjoubi, daïra de Azzaba, à la wilaya de — Cherif Aroua, daïra de Aïn Touta, à la wilaya de Skikda ; Batna ; — Brahim Lebbad, daïra de Zitouna, à la wilaya de Skikda ; — Mohamed Salah Touhami, daïra de Ras El Aïoun, à la wilaya de Batna ; — Mohamed Ghalem, daïra de Sidi Mezghiche, à la wilaya de Skikda ; — Derradji Si-Nacer, daïra d’Akbou, à la wilaya de Béjaïa ; — Hamza Regagba, daïra de Mostefa Ben Brahim, à la wilaya de Sidi Bel Abbès ; — Ramdane Imessaoudene, daïra de Tazmalt, à la wilaya de Béjaïa ; — Miloud Meslem, daïra de Sidi Ali Ben Youb, à la wilaya de Sidi Bel Abbès ; — Bachir Kaddour, daïra de Sidi Aich, à la wilaya de Béjaïa ; — Abdellah Harnane, daïra de Guelaât Bousbaâ, à la wilaya de Guelma ; — Bouzid Rebbache, daïra de Sidi Okba, à la wilaya de — Sebti Tolba, daïra de Hamma Bouziane à la wilaya de Biskra ; Constantine ; — Mohammed Habbour, daïra de Kenadsa, à la wilaya de — M’Hamed Aïchoune, daïra de Ouzera, à la wilaya de Béchar ; Médéa ; — Mohammed Khemliche, daïra d’Igli, à la wilaya de — Abdelmadjid Abdelli, daïra de Bouguirat, à la wilaya Béchar ; de Mostaganem ; — Ahmed Larbi, daïra d’El Ouata, à la wilaya de — Kouider Benderbal, daïra de Aïn El Melh, à la wilaya Béchar ; de M’Sila ; 19 Dhou El Kaâda 1439 24 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

— M’Hamed Abbourah, daïra de Aïn Fares, à la wilaya de Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Mascara ; correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions de chefs de daïras aux wilayas suivantes, exercées par — Farid Sefar, daïra de Ouargla, à la wilaya de Ouargla ; MM. : — M’Hamed Ouafi, daïra de Megarine, à la wilaya de — Mohammed Benbelkacem, daïra de Laghouat, à la Ouargla ; wilaya de Laghouat ; — Mostefa Assenine, daïra de Boualem, à la wilaya de — Lakhrouf Soltani, daïra de Tazoult, à la wilaya de d’El Bayadh ; Batna ; — Mohammed Alhachemi, daïra de Chellala, à la wilaya — Djelloul Bensaha, daïra de Bougara, à la wilaya de d’El Bayadh ; Blida ; — Mohamed Lamine Benghanem, daïra de Bordj — Mohamed Ammi, daïra de Sour El Ghozlane, à la Zemmoura, à la wilaya de Bordj Bou Arréridj ; wilaya de Bouira ; — Ali Bouyahiaoui, daïra de Rachem, à la wilaya de — Malek Kemoum, daïra de Aïn Taghrout, à la wilaya Mascara ; de Bordj Bou Arréridj ; — Mehdi Khouazem, daïra de Hassi Messaoud à la wilaya — Belkacem Bouchabou, daïra d’El Hamadia, à la wilaya de Ouargla ; de Bordj Bou Arréridj ; — Mohand Ouali Bribi, daïra de Naciria, à la wilaya de — Abderrahmane Hadjar, daïra de Boudouaou, à la wilaya Boumerdès ; de Boumerdès ; — Tahar Kouidri, daïra de Mansourah, à la wilaya de — Abdelaziz Gougam, daïra de Khemis El Kechna, à la Ghardaïa ; wilaya de Boumerdès ; admis à la retraite. ———————— — Meziane Ouabdesselam, daïra d’El Kala, à la wilaya d’El Tarf ; Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions — Benisli Merzouk, daïra de Lardjem, à la wilaya de du chef de daïra d’El Tarf, à la wilaya d’El Tarf, exercées Tissemsilt ; par M. Omar Sifi. — Naïmi Aoumeur, daïra de , à la wilaya ————H———— d’El Oued ; Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant — Bouzid El Selkh, daïra de Magrane, à la wilaya d’El au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de Oued ; secrétaires généraux auprès de chefs de daïras de — Hocine Bouraoui, daïra de Sedrata, à la wilaya de Souk wilayas. Ahras ; ———— — Mohamed Berrah, daïra d’Ouled Driss, à la wilaya de Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 Souk Ahras ; correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions de secrétaires généraux auprès de chefs de daïras aux wilayas — Mohammed-Tahar Touami, daïra de Bir Bouhouche, à suivantes, exercées par Mme. et MM. : la wilaya de Souk Ahras ; — Brahim Bouknnonou, daïra de Tinerkouk, à la wilaya — Loulki Mellakh, daïra de M’Daourouch, à la wilaya de de d’Adrar ; Souk Ahras ; — Youcef Serim, daïra de Ténes, à la wilaya de Chlef ; — Ahmed Triki, daïra de Teleghma, à la wilaya de Mila ; — Ahmed Maati, daïra de Tibelbala, à la wilaya de Béchar ; — Abdellah Ouadi, daïra de Sidi Merouane, à la wilaya de Mila ; — Abed Slimani, daïra de Oued Lili, à la wilaya de Tiaret ; — Saâd Saoud Bouledroua, daïra de Terrai Bainen, à la wilaya de Mila ; — Rabah Flissi, daïra de Tizi Ghenif, à la wilaya de Tizi Ouzou ; — Mohamed Boumezbeur, daïra de Aïn Defla, à la wilaya — Yahia Guerzou, daïra de Messaad, à la wilaya de de Aïn Defla ; Djelfa ; — Seddik Bentahar, daïra d’El Khemis, à la wilaya de Aïn — Abdelkamel Bouchemal, daïra de Jijel, à la wilaya de Defla ; Jijel ; — Boubekeur Bendjebara, daïra d’El Attaf, à la wilaya de — Mohamed Dadouche, daïra de Maouklen, à la wilaya Aïn Defla ; de Sétif ; — Mohamed Bouhamidane, daïra de Bathia, à la wilaya — Abdelkader Berraoui, daïra de Mustapha Ben Brahim, de Aïn Defla ; à la wilaya de Sidi Bel Abbès ; — Kaddour Kamouche, daïra de Hammam Debagh, à la — Mohamed Larbaoui, daïra de Moghrar, à la wilaya de wilaya de Guelma ; Naâma ; — Slimane Mesri, daïra de Mostaganem, à la wilaya de — Abdelkrim Benkaida, daïra de Berriane, à la wilaya de Mostaganem ; Ghardaïa ; — Touati Benchehida, daïra de Masra, à la wilaya de admis à la retraite. Mostaganem ; 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 25 1er août 2018

— Abed Kardjoudj, daïra de Sidi Khouiled, à la wilaya de Wilaya de Chlef : Ouargla ; — Abdelmadjid Ghaib, daïra de Chlef ; — Djamel Ait Hammouda, daïra de Hemmadia, à la wilaya de Bordj Bou Arréridj ; —Abdelaziz Chabane, daïra d’El Karimia ; — Smaine Semai, daïra de Bordj Ghdir, à la wilaya de —Nadia Nabi, daïra de Taougrit ; Bordj Bou Arréridj ; —Mohamed Habri, daïra de Beni Haoua ; — Ouaheb Boumendjel, daïra d’El Kala, à la wilaya —Slimane Lasfar, daïra Zeboudja ; d’El Tarf ; —Youcef Cherfaoui, daïra de Abou El Hassan ; — Ammar Mekroud, daïra de Tleghma, à la wilaya de Mila ; —Noura Bedri, daïra d’El Marsa ; — Larbi Bouras, daïra de Tissemsilt, à la wilaya de —Ghaouti Cherifi, daïra de Ain Merane. Tissemsilt ; — Issam Baouia, daïra de , à la wilaya d’El Wilaya de Laghouat : Oued ; — Faouzi Lakhdari, daïra de Ksar El Hirane ; — Hamed Touati, daïra de Bir Bouhouche, à la wilaya de — Abderrahmane Hamiter, daïra de Sidi Makhlouf ; Souk Ahras ; — Tahar Dari, daïra de Hassi R’mel ; — Noura Bedri, daïra de Damous, à la wilaya de Tipaza ; — Issam Baouia, daïra de Brida ; — M’Hamed Nedjari, daïra de Sidi Amor, à la wilaya de Tipaza ; — Mohamed Redouane Khori, daïra d’El Ghicha ; — Salem Berediaf Bourahla, daïra de Hamr El Ain, à la — Abderahmane Ba Brahim, daïra de Oued Morra. wilaya de Tipaza ; appelés à exercer d’autres fonctions. Wilaya d’Oum El Bouaghi : ————H———— — Bouchra Mahiddine, daïra de Fikirina ; Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant — Rachida Hosni, daïra de Ksar Sebahi ; au 10 juin 2018 mettant fin aux fonctions de —Hocine Laouar, daïra de Sigus. secrétaires généraux de communes. ———— Wilaya de Batna : Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 — M’Hamed Meziane, daïra de Seriana ; correspondant au 10 juin 2018, il est mis fin aux fonctions de secrétaires généraux de communes suivantes, exercées — Mohammed Lamine Bendjema, daïra de Menaa ; par Mlle. et MM. : — Fauzia Naama, daïra d’El Madher ; — Abdelhamid Mouaici, commune de Tizi Ouzou ; — Nadir Aouidi, daïra de Seggana ; — Abdelhalim Belarbi, commune de Sidi Bel Abbès ; — Assia Sebaa, daïra d’Ichmoul ; — Nadir Bettein, commune de Constantine ; — Salem Berediaf Bourahla, daïra de Chemora ; — Azeddine Aissani, commune d’El Khroub, à la wilaya — Elies Laidani, daïra de El Djezzar ; de Constantine ; — Naima Djazouli, commune de Bir El Djir, à la wilaya — Amine Grimes, daïra de Ain Touta ; d’Oran ; — Abdellah Hammoudi, daïra de Theniet El Abed ; appelés à exercer d’autres fonctions. — Zine Eddine Boumerzoug, daïra de Timgad ; ————H———— — Hadj Benchetta, daïra de Ras El Aioune ; Décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant — Abdelaziz Djouadi, daïra de Merouana. au 10 juin 2018 portant nomination de chefs de daïras de wilayas. Wilaya de Béjaïa : ———— — Mohamed Arezki Ibriche, daïra d’Amizour ; Par décret présidentiel du 25 Ramadhan 1439 correspondant au 10 juin 2018, sont nommés chefs de daïras — Seddik Bendjarou, daïra de Timzrit ; aux wilayas suivantes, Mmes, Mlles. et MM. : — Abdelhamid Mouaici, daïra de Souk El Tenine ; Wilaya d’Adrar : — Khaled Khatraoui, daïra de Tichy ; — Hassane Mirabti, daïra de Tsabit ; — Rabah Flissi, daïra d’Ighil Ali ; — Ahmed Maati, daïra de Tinerkouk ; — Malika Talbi, daïra d’Aokas ; — Mohamed Lansari, daïra d’Aougrout. — Salim Merdaci, daïra d’Adekar ; 19 Dhou El Kaâda 1439 26 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

— Abdelfetteh Benguergoura, daïra d’Akbou ; —Abdelhalim Benbrahim, daïra de Beni Snous ; — Messaoud Saidi-Sief, daïra de Seddouk ; —Ahmed Aissa, daïra de Bab El Assa ; — Abdelhakim Fekraoui, daïra de Tazmalt ; — Amina Belarouci, daïra de Fellaoucene ; — Nouredine Hamoudi, daïra d’Ouzellaguene ; —Messaoud Abdelli, daïra de Ben Sekrane ; — Ali Bourghoud, daïra de Sidi Aich ; —Kheira Telli, daïra de Hennaya ; — Rachid Chehat, daïra d’El Kseur ; —Yahia Yahiatene, daïra de Maghnia ; — Dalila Benaich, daïra de Béni Maouche. —Mohammed Chelef, daïra de Nedroma. Wilaya de Biskra : Wilaya de Tiaret : — Mahmoud Lehelli, daïra de Biskra ; — Mohamed Benelmouaz, daïra de Medroussa ; — Mahieddine Slimani, daïra de Sidi Okba ; — Mohamed Abdelouareth, daïra de Ain Dheb ; — Brahim Bouknounou, daïra d’El Kanatra ; — Baroudi Emebarek, daïra de Mahdia ; — Salah Bouali, daïra d’El Outaya ; — Abdelkrim Lamouri, daïra de Sougueur ; — Slimane Mahma, daïra de Djemoura ; — Belkacem Boudia, daïra de Meghila ; — Maamar Maameri, daïra d’Ourlal. —Cherif Bourkaib, daïra de Frenda ; Wilaya de Béchar : —Touati Benchehida, daïra de Oued Lili ; — Nasr Eddine Osmani, daïra de Lahmar ; —Ammar Adjal, daïra de Hamadia. — Moussa Dehini, daïra d’Igli ; — Abdennabi Belmiloud, daïra d’El Ouata ; Wilaya de Tizi Ouzou : — Mohamed Gherici Benyoucef, daïra de Kerzaz. — Zoubir Aissa El Bey, daïra de Tizi Ghenif ; — Youcef Serim, daïra de Tizi Rached ; Wilaya de Blida : — Ahmed Kadaoua, daïra de Maatka ; — Nidal Mahmoud Berrached, daïra de Bouinan ; — Mahammed Takkouche, daïra de Bouzguen ; —Mokhtar Laoun, daïra de Mouzaia ; — Boualem Allouache, daïra de Ouadhia ; —Mohamed Bousbia, daïra de Meftah. — Aissa Aissat, daïra de Tigzirt ; Wilaya de Bouira : — Fathi Bouzaid, daïra de Boghni ; — Zohra Bousbaa, daïra de Souk El Khemis ; — Djamel Ait Hammouda, daïra de Ouacif ; — Lies Haddad, daïra de Haizer ; — Hassina Adrar, daïra de Beni Yenni. —Aissa-Aziz Bouras, daïra de Lakhdaria ; Wilaya de Djelfa : — Fatma Zohra Belhocine, daïra d’El Hachimia ; — Meziane Ait Ali, daïra de Bechloul ; — Ahmed Mekki, daïra de Hassi Bahbah ; — Omar Boutahraoui, daïra de Ain Bessem. —Samir Slimani, daïra d’ ; —Sadek Hadjar, daïra de Messaad ; Wilaya de Tamenghasset : — Amar Mechiche, daïra de . — Hamza Basalah, daïra d’In Ghar. Wilaya de Jijel : Wilaya de Tébessa : — Djelloul Cheboui, daïra de Jijel ; — Mohamed Zeghmache, daïra de Tébessa ; — M’Hamed Nedjari, daïra d’El Aouana ; — Smaine Semai, daïra de Morsott ; — Mohamed Dadouche, daïra de Ziamah Mansouriah ; — Abdelwaheb Benramoul, daïra d’El Ogla ; — Allaoua Hadj-Taieb, daïra d’El Milia ; — Abdellah Guedjiba, daïra de Ouenza ; — Ouaheb Boumendjel, daïra de Sidi Maarouf ; — Belkacem Benali Cherif, daïra d’Oum Ali. — Benaissa Mohamed Lamine Rezgui, daïra d’El Wilaya de Tlemcen : Ancer ; — Benabdellah Chaib-Eddour, daïra de Sabra ; — Abdelhalim Cheloufi, daïra de Jimla. 19 Dhou El Kaâda 1439 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 27 1er août 2018

Wilaya de Sétif : Wilaya de Constantine : — Boussad Menacer, daïra de Beni Aziz ; — Kamel Hadji, daïra de Hamma Bouziane ; — Amar Chetiret, daïra de Bir El Arch ; — Miloud Fellahi, daïra de Zighoud Youcef ; — Mouloud Messara, daïra de Guedjel ; — Sadek Sebia, daïra d’El Khroub ; — Nadir Bettein, daïra de Djemila ; — Omar Rebai, daïra de Ain Abid ; — Hadj Farsi, daïra de Ain Oulmene ; — Larbi Bouziane, daïra d’Ibn Ziad.

— Mahfoud Zekrifa, daïra de Ain Azel ; Wilaya de Médéa : — Kaci Amrane, daïra de Guenzet ; — Abdeslem Lalaoui, daïra de Ain Boucif ; — Mohamed Tahar Brachene, daïra de Bougaa ; — Saâd Chenouf, daïra de Souagui ; — Touati Sadouki, daïra de Hammam Guergour. — M’Hamed Kessar, daïra d’El Azizia ; —Abdelkader Khalfa, daïra de Seghouane. Wilaya de Saïda : — Said Khelil, daïra de Saïda ; Wilaya de Mostaganem : — Kheira Khedidi, daïra de Youb ; — Hacene Djari, daïra de Mostaganem ; — Zoubir Kahlallou, daïra de Sidi Boubekeur. — Djillali Yahmi, daïra de Hassi Mameche ; — Khaled Dahmani, daïra de Ain Tedeles ; Wilaya de Skikda : — Djelloul Hamed, daïra de Kheir Eddine ; — Hadda Cheurfi, daïra d’El Hadaiek ; — Slimane Sadok, daïra de Bouguirat. — Mohamed Nacer Khaldi, daïra de Azzaba ; — Mourad Haddada, daïra de Collo ; Wilaya de M’Sila : — Bachir Ghedjati, daïra de Zitouna ; — Aissa Aroua, daïra de M’Sila ; — Fayçal Amrouche, daïra de Sidi Mezghiche. — Ferhat Arami, daïra d’Ouled Derradj ; — Abdelmadjid Ben Aissa, daïra de Khoubana ; Wilaya de Sidi Bel Abbès : — Abdelkader Samaoui, daïra de Ain El Hadjel ; — Salem Gherbi, daïra de Mostefa Ben Brahim ; — Samir Nefla, daïra de Bou Saâda ; — Rachid Mouaci, daïra de Sidi Ali Boussidi ; — Abdellah Belaid, daïra de Ouled Sidi Ibrahim ; — Slimane Mesri, daïra de Marhoum ; — Mabrouk Ouled Abdennebi, daïra de Ain El Melh ; — Rachid Benyoucef, daïra de Sidi Lahcene ; — Yahia Guerzou, daïra de Medjedel ; — Bouhadjar Maatli, daïra de Moulay Slissen ; — Kouider Bouzina, daïra de Djebel Messaad. — Ali Abed-Meraine, daïra de Merine ; — Abdelkader Hadri, daïra de Ras El Ma ; Wilaya de Mascara : — Noureddine Saidani, daïra de Sfisef ; — Fethi Kada Kelloucha, daïra de Tighenif ; — Abdelkader Berkouk, daïra de Sidi Ali Ben Youb. — Kheira Boubossela, daïra de Ain Fekkan ; — Mahdjouba Sandoug, daïra de Aouf ; Wilaya de Annaba : — Djillali Kadri, daïra de Ain Fares ; — Brahim Ghemired, daïra d’El Bouni ; — Mahfoud Benflis, daïra de Sig ; — Brahim Khezane, daïra de Ain El Berda ; — Larbi Bouras, daïra de Oggaz ; — Noureddine Boulghalegh, daïra de Chetaibi. — Mohammed El-Amine Senouci, daïra d’El Wilaya de Guelma : Mohammedia.

— Abdelmadjid Himeur, daïra de Guelma ; Wilaya de Ouargla : — Salah Baaziz, daïra de Oued Zenati ; — Ibrahim Bouchachi, daïra de Ouargla ; — Tayeb Hattabi, daïra de Khzara ; — Mouhamed Nasser Boukerch, daïra d’El Hadjira ; — Ahmed Belkoniene, daïra de Boucheggouf ; — Noureddine Selami, daïra de Megarine ; — Abdelhamid Seffari, daïra de Heliopolis. — Messaoud Ben Hammou, daïra d’El Borma. 19 Dhou El Kaâda 1439 28 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 47 1er août 2018

Wilaya d’Oran : — Messaoud Boularas, daïra de Sedrata ; — Nor-Eddine Fliti, daïra de Bir El Djir ; — Kaddour Kamouche, daïra de Mechroha ; — Kamel Nouibet, daïra de Ain Turk. — Ahcene Zeghdoud, daïra d’Ouled Driss ;

Wilaya d’El Bayadh : — Ahcen Ben Tounsi, daïra d’El Haddada ; — Mahmoud Jakal, daïra de Rogassa ; — Sabah Boufarh, daïra de Bir Bouhouche ; — Naima Bendebiche, daïra de Chellala. — Ammar Mekroud, daïra de M’Daourouch ; — Fouad Guediri, daïra d’Oum El Adhaim. Wilaya de Bordj Bou Arréridj : — Ahmed Benyoucef, daïra de Bordj Zemmoura ; Wilaya de Tipaza : — Mohamed Dellal, daïra de Ain Taghrout ; — Leila Ammour, daïra de Hadjout. — Abdelkamel Bouchemal, daïra de Djaafra. Wilaya de Mila : Wilaya de Boumerdès : — Abdallah Bouguern, daïra de Tleghma ; — Mohamed Ali Seridi, daïra de Boumerdès ; — Brahim Benzemamouche, daïra de Rouached ; — Youcef Si Bachir, daïra de Boudouaou ; — Abdelmalek Boutasseta, daïra de Grarem Gouga ; — Djamel Haddou, daïra d’Isser ; — Elmehri Trad, daïra de Sidi Merouane ; — Mohamed Nedjini, daïra de Dellys ; — Arezki Briki, daïra de Terrai Bainen. — Idir Medebbeb, daïra de Khemis El Khechna. Wilaya de Ain Defla : Wilaya d’El Tarf : — Farid Khedim, daïra d’El Khemis ; — Smail Zokrami, daïra d’El Tarf ; — Karima Derkaoua, daïra de Hammam Righa ; — Belgacem Bouguerra, daïra de Bouhadjar ; — Abdelhalim Belarbi, daïra de Djendel ; — Abdelhamid Khiari, daïra de Ben M’Hidi. — Abdelhamid Attoui, daïra de Ain Lechiakh.

Wilaya de Tissemsilt ; Wilaya de Naâma : — Nasser Sba, daïra de Bordj Bou Naama ; —Abed-Rabi Mouddene, daïra de Moghrar. — Abdelkader Berraoui, daïra de Bordj El Amir Abdelkader. Wilaya de Ain Témouchent : — Naima Djazouli, daïra de Ain Kihel ; Wilaya d’El Oued : — Raber Ouali, daïra de Hammam Bouhdjar ; — Abdelouahab Moulay, daïra d’El Oued ; —Boucif Belbachir, daïra d’El Amria ; — Badis Mokhtar, daïra de Guemar ; —Mohamed Ammar, daïra de Oulhassa Gheraba. —Messaoud Mayouf, daïra de Reguiba ; — Mebarek Boufedjighane, daïra de Hassi Khelifa ; Wilaya de Ghardaïa : —Azzedine Hemmadi, daïra de Taleb Larbi ; —El Djamai Kara, daïra de Ghardaïa ; — Hamed Touati, daïra de Magrane ; —Farhi Zeroual, daïra de Berriane ; — Kacem Khelili Hedjiri, daïra de Mih Ouensa. —Abed Kardjoudj, daïra Zelfana.

Wilaya de Khenchela : Wilaya de Relizane : — Farid Bounab, daïra de Khenchela ; — Ali Saidi, daïra de Oued Rhiou ; — Nacer-Eddine Belouar, daïra de Kais ; — Mohamed Bouzidi, daïra de Ammi Moussa ; — Azeddine Aissani, daïra de Bouhmama ; — Benameur Yousfi, daïra de Zemmoura ; — Tahar Chettih, daïra de Chechar ; — Saâd Nems, daïra de Djidiouia ; — Mabrouk Tebbani, daïra d’Ouled Rechache. — Mohamed Bensafia, daïra de Ain Tarek ; Wilaya de Souk Ahras : — Fethi Belmostfa, daïra de Ramka ; — Rachid Bougara, daïra de Souk Ahras ; — Abed Slimani, daïra de Mendes.

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