Table des matières

Avant-propos ...... 1 Synthèse ...... 2-3 Territoires ...... 4-5 Morphologie ...... 6-12 Infrastructures - déplacements ...... 13-20 Équipements Axes de communication Migrations alternantes, déplacements Démographie...... 21-31 Évolution de la population Structure par âge Logement ...... 32-44 Évolution et répartition géographique du parc Évolution de la vacance Parc locatif social Social ...... 45-55 Ressources Localisation des populations en situation de pauvreté Économie ...... 56-66 Spécialisations Évolution du nombre d’établissements et des effectifs

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de 67 Avant-propos

ue ce soit en vue de préparer des documents de planification locale (schémas de cohérence territoriale) ou d’élaborer des contrats territoriaux (de ville, d’agglomération, de pays), la connaissance des Qterritoires et de leur fonctionnement est un préalable incontournable. C’est pourquoi l’INSEE Centre et la direction régionale de l’Équipement ont pris l’initiative de réaliser une série de dossiers socio-économiques sur les princi- pales aires urbaines de la région Centre. Chaque dossier présente un état des lieux actualisé d’une aire urbaine et bénéficie notamment des apports du re- censement de 1999.

Les élus et les techniciens des collectivités locales ou de l’État y trouveront l’information quantitative et les analyses statistiques dont ils ont besoin pour conduire leurs travaux.

Ces dossiers intègrent aussi largement que possible les thèmes relatifs à l’amé- nagement du territoire : la morphologie du territoire étudié, les infrastructures et les déplacements de personnes, la démographie, les ménages et leur loge- ment, les aspects sociaux et économiques. Dans la présentation, la visualisa- tion spatiale a été privilégiée grâce à de nombreuses illustrations.

L’approche comparative a été recherchée, en identifiant à chaque fois les spé- cificités de l’aire urbaine étudiée par rapport à une aire urbaine de référence. Cette comparaison se décline en trois échelons géographiques intermédiaires, la ville-centre, la banlieue et la couronne périurbaine.

Le Conseil régional du Centre et la Caisse des dépôts et consignations appor- tent leur concours à la démarche.

Ce dossier est le fruit d’une collaboration entre l’INSEE Centre, la direction régionale de l’Équipement, la direction départementale de l’Équipement du , le centre d’études techniques de l’Équipement Normandie Centre, la Commu- nauté d’agglomération de Bourges et la communauté de communes En Terres Vives. La composition du document a été assurée par l’INSEE Centre et la direction régionale de l’Équipement.

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 1 Synthèse

Centre culturel et économique très ancien, Bour- Le tissu commercial est de bonne qualité en cen- ges est dotée d'un patrimoine historique remarqua- tre-ville et dans les deux grandes zones commer- ble, symbolisé par sa cathédrale. A partir des an- ciales du sud et du nord de l'agglomération du fait

Morphologie nées 1870, Bourges et sa région sont devenues de l'éloignement relatif des grands centres urbains progressivement un centre de production d'arme- de niveau régional et de la tradition commerciale ments. de la ville. La Détente, au tournant des années 1990, a eu des conséquences très importantes pour l'économie lo- Du fait de son histoire singulière, l'évolution de l'em- cale puisqu'elle marque le début d'une indispensa- ploi au cours des années quatre-vingt dix est moins ble reconversion qui mettait fin à une période de favorable si on la compare à celle des aires urbai- mono-industrie qui aura duré 120 ans. nes de référence. Avec à peine 300 emplois ga- gnés, l'aire urbaine de Bourges, tout en dévelop- Une forte empreinte des industries de Défense pant son secteur tertiaire et en perdant bon nom- bre d'emplois industriels, a fait moins bien que la Encore aujourd'hui, l'industrie reste dominée par le plupart des aires de référence du Bassin Parisien. secteur de la Défense qui emploie près de 3,3 % des actifs, ce qui différencie nettement l'aire urbaine Une érosion démographique certaine dans la ville-

Infrastructures-déplacements Une érosion démographique certaine dans la ville- de Bourges des aires urbaines référentes (0,5%). Ainsi, l'industrie des biens d'équipement occupe une centre place prépondérante. Au contraire, les industries Au-delà des seules considérations économiques, de consommation et de biens intermédiaires sont l'aire urbaine présente d'autres particularités. Ainsi, moins présentes que dans les aires de référence. six habitants sur dix résident dans la ville-centre et seulement 15 % en banlieue (respectivement 46% Les emplois, tant industriels que de service, sont et 23 % pour les villes-centre et banlieues de réfé- généralement plus qualifiés du fait de l'histoire in- rence). dustrielle propre à cette région. Ceux du secteur Démographie "recherche et développement" notamment sont Durant la dernière période intercensitaire, l'aire a nombreux. Deux pour cent des actifs travaillent dans perdu près de 2 000 habitants, ce qui mettait fin ce dernier secteur contre à peine 0,4 % des actifs aux périodes de croissance des périodes des aires de référence. intercensitaires précédentes. Cependant, cette évo- lution, générée à la fois par un solde naturel en L'aire urbaine bénéficie d'une situation baisse et un déficit migratoire élevé, est relative- géographique favorable. Ainsi, l'existence d'axes de ment générale aux aires urbaines de taille moyenne communication modernes, les autoroutes A71 et de la région Centre. Seules Blois et Montargis A85, au croisement de l'axe Paris-Clermont échappent à ces tendances. Ferrand-Espagne et de l'axe Nantes-Lyon-Turin, la Logements proximité avec d'un nœud ferroviaire Au sein de l'aire urbaine, seule la couronne important et de l'autoroute A20 vers Toulouse sont périurbaine a fait preuve d'un certain dynamisme des atouts importants. démographique entre 1990 et 1999. Parmi les qua- rante-sept communes qui la composent, vingt-huit Cependant, les problèmes d'adaptation ne man- d'entre elles ont vu leur population augmenter tan- quent pas pour cette aire urbaine comptant plus de dis que la population des communes de banlieue 120 000 habitants et plus du quart des habitants du avait tendance à stagner et que la commune de Social Cher. Ainsi Bourges souffre du manque d'attraits Bourges perdait 6 % de ses habitants. de certains quartiers, comme celui de Nord- Asnières où le taux de vacance des logements, en Beaucoup d'habitants de Bourges ont changé de mars 1999, était particulièrement important. Même domicile entre 1990 et 1999. Mais, contrairement le quartier du Centre-ville, au fort pouvoir de sé- aux mouvements observés dans les aires urbaines duction avec entre autres monuments prestigieux de référence, trois fois sur quatre, il s'agissait de la Cathédrale Saint-Etienne classée au Patrimoine rester dans la ville-centre, reflet probable de la Mondial de l'Humanité, affiche un taux de vacance moindre influence qu'exercent sur eux banlieue et des logements élevé.

Économie

2 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005

Synthèse Morphologie couronne périurbaine. déplacements. En revanche, les migrations vers l'extérieur de l'aire urbaine sont importantes et ne sont pas totalement Le programme de rénovation urbaine, engagé sur compensées par des arrivées. Les départs sont sou- les quartiers nord de Bourges, ainsi qu'une réflexion vent le fait de personnes jeunes et actives qui par- sur la requalification des zones d'activité constituent tent pour des raisons professionnelles. Si le vieillis- autant de pistes pour rétablir un équilibre au sein

sement de la population concerne toutes les com- de l'agglomération. Infrastructures-déplacements posantes de l'aire, le problème semble plus aigu en banlieue ; le nombre de jeunes a diminué de 15 De nouvelles perspectives, en matière d'emploi, ap- % en dix ans (1990-1999) tandis que la population paraissent progressivement. Bourges devient un des plus de 60 ans augmentait de moitié. pôle d'excellence pour la maîtrise des risques tech- nologiques et environnementaux aussi bien qu'en Des situations sociales différenciées matière de techniques de l'information et de la com- munication. Ainsi, la banlieue prospère côtoie la ville-centre moins aisée où subsistent des îlots importants de De fait, Bourges, depuis toujours, se distingue par pauvreté - un tiers des allocataires CAF de Bour- son histoire. André Malraux y créa la première Mai- ges dispose de revenus inférieurs au seuil de pau- son de la Culture et le Printemps de Bourges est vreté - tandis que les habitants de la première cou- une manifestation à résonance nationale. Toutes ronne perçoivent des revenus confortables et que ces initiatives, anciennes ou nouvelles, devraient ceux de la deuxième couronne apparaissent permettre à Bourges de conforter sa position au comme moins privilégiés. Ainsi, à Bourges, le re- sein du Sud régional. Démographie venu mensuel fiscal moyen par ménage se situe à 1160 € tandis qu'il atteint 1440 € en banlieue et 1490 € dans certaines communes du sud de l'aire ur- baine.

Autre indicateur important, le taux de chômage, même s'il a recommencé à monter dans la dernière période, demeure dans l'aire urbaine relativement moins élevé que pour l'ensemble des aires urbaines de référence. Sept chômeurs sur dix résident à Bourges qui ne concentre que 60% de la population. Logements

Una aire urbaine en mouvement Parfois peu attirés par des logements anciens (Cen- tre-ville) ou excentrés (Asnières), les Berruyers dis- posant de ressources font construire des maisons individuelles en banlieue ou dans la couronne

périurbaine. Le taux de construction neuve dans la Social couronne périurbaine est ainsi de 7,6 %, sur la pé- riode 1996-2000, alors qu'il n'est que de 5,5 % dans les couronnes périurbaines de référence. Bien que relativement maîtrisé jusqu'à présent - on l'a vu, la couronne périurbaine ne compte qu'un quart des habitants -, un phénomène d'étalement urbain pour- rait advenir dans les prochaines années d'autant

Économie plus que l'achèvement de la Rocade facilitera les

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 3 Aire urbaine de Bourges Les territoires

Aire urbaine ACHERES Communauté d'agglomération de Bourges

Communauté de communes "En Terres Vives"

Morphologie SAINT-PALAIS MENETOU-SALON Communes SAINT-MARTIN- D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES-VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SAINT-ELOY-DE-GY SAINTE-SOLANGE SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARDSAINT-GERMAIN-DU-PUY

MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L' SAVIGNY-EN-SEPTAINE SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER Infrastructures-déplacements PLAIMPIED- GIVAUDINS CROSSES SAINT-JUST

Le Cher

LISSAY-LOCHY SAINT-CAPRAIS ARCAY 0 5 10 SENNECAY Kilomètres SAINT-DENIS- LEVET DE-PALIN LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN- DES-BOIS Démographie CONTRES Couronne périurbaine Unité urbaine

Les quartiers de Bourges Position dans le département

% Logements

Bourges Nord - Asnières Vierzon

Couronne centrale nord est

Centre ville Bourges Social

Pignoux Couronne centrale sud ouest

Aéroport Saint-Amand- Val d'Auron Zone rurale Montrond

Économie © IGN 2000 Source : Préfecture du Cher Réalisation : CETE Normandie-Centre, Insee (mai 2004)

4 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine Morphologie Zonage défini par l’INSEE afin de permettre l’analyse du territoire d’influence des agglomérations. Ce découpage permet de caractériser les dynamiques démographiques qui animent le territoire national. Ensemble de communes d’un seul tenant et sans enclave, constitué d’une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et des communes dont au moins 40 % des actifs ayant un emploi travaillent dans cette unité urbaine ou dans les communes attirées par elle.

Au sein d’une aire urbaine sont distinguées : la ville-centre, la banlieue - qui forment à elles deux l’unité Infrastructures-déplacements urbaine - et la couronne périurbaine.

Unité urbaine (agglomération au sens de l’INSEE) Ensemble d’une ou plusieurs communes comportant au moins 2 000 habitants et dont les zones bâties ne sont pas discontinues de plus de 200 m. L’unité urbaine de Bourges comprend cinq communes aujourd’hui : Bourges, Fussy, Saint-Doulchard, Saint-Germain-du-Puy, Trouy.

Banlieue Fait référence à la zone agglomérée à la ville-centre. Elle correspond à l’unité urbaine moins la ville- centre.

Couronne périurbaine Couronne périurbaine Démographie Aire urbaine hors ville-centre et banlieue.

Commune multipolarisée Commune dont 40 % ou plus des actifs résidents vont travailler dans plusieurs aires urbaines sans attein- dre ce seuil avec une seule d’entre elles.

Espace à dominante rurale Complément à l’espace à dominante urbaine, lequel est constitué des aires urbaines et des communes

multipolarisées. Logements

Aire urbaine de référence Aire urbaine virtuelle correspondant à la moyenne de 21 aires urbaines de taille comparable et situées dans le grand Bassin parisien. Ce sont celles de Chartres, Blois, Compiègne, Charleville-Mézières, Châ- teauroux, Saint-Quentin, Beauvais, Nevers, Creil, Evreux, Elbeuf, Auxerre, Châlons-en-Champagne, Mon- targis, Alençon, Soissons, Dreux, Sens, Saint-Dizier, Vierzon en plus de Bourges.

Ville-centre, banlieue, couronne périurbaine de référence Social Espaces virtuels calculés comme la moyenne des espaces de référence (respectivement : villes-centres, banlieues, couronnes périurbaines de référence).

Périmètre de la Communauté de l’agglomération de Bourges en 2004 Dans le présent document, les données font référence au territoire de la communauté de l’agglomération de Bourges qui comprend les communes de Arçay, Annoix, Berry-Bouy, Bourges, La Chapelle-Saint-

Ursin, Marmagne, Morthomiers, Plaimpied-Givaudins, Saint-Doulchard, Saint-Germain-du-Puy, Saint- Économie Just, Saint-Michel-de-Volangis, Le Subdray, Trouy.

Périmètre de la Communauté de communes «En terres vives» en 2004 Toutes les communes qui composent cette communauté appartiennent à l’aire urbaine. Il s’agit des com- munes de Allogny, Fussy, Menetou-Salon, Pigny, Quantilly, Saint-Éloy-de-Gy, Saint-Georges-sur-Moulon, Saint-Martin d’Auxigny, Saint-Palais, Vasselay, Vignoux-sous-les-Aix.

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 5 Morphologie

L'aire urbaine de Bourges est située au cœur du liés à l'armement ou à des activités pyrotechniques département du Cher et de l'ancienne province du : La Chapelle Saint-Ursin (LUCHAIRE) et Le Berry, dont l'autre composante est le département Subdray (M.B.D.A -ex Aérospatiale) au sud-ouest

Morphologie de l'Indre. Elle comprend, en 1999, 52 communes de la ville-centre et Moulins-sur-Yèvre (EPIS CEN- structurées autour d'une unité urbaine composée TRE), au nord-est. Le polygone de tir, situé au sud- de la ville-centre, Bourges (72 480 habitants1) et est de Bourges et s'étendant sur une trentaine de de quatre communes formant la banlieue2 kilomètres, constitue également une coupure phy- berruyère : Saint-Doulchard (9 018 habitants), sique et une contrainte foncière majeure. Saint-Germain du Puy (5 007 habitants), Trouy (2 Cependant, la répartition des activités et des fonc- 978 habitants) et Fussy (1 951 habitants). De gran- tions urbaines est aujourd'hui relativement bien des disparités démographiques la caractérisent équilibrée par rapport à d'autres agglomérations puisque seules six communes dépassent 2 000 de la région Centre, même si les quartiers nord, habitants. séparés du centre-ville par la voie ferrée, concen- trent une grande majorité des logements sociaux de l'agglomération et accueillent les principaux si- Bourges, premier pôle urbain tes d'enseignement supérieur ainsi que de nom- du sud-régional Bourges, vue de la campagne Dans le Berry, territoire char- nière entre le Bassin parisien et le Massif central, l'espace à dominante rurale occupe 70% de la superficie du terri- toire. La densité de popula- tion de l'aire urbaine (106 ha- bitants/km²) est moins élevée que celle des aires urbaines comparables prises pour ré- férence (132 habitants/km²). Cependant, la den- breuses zones d'activités, industrielles ou tertiai- sité de population de l'agglomération de Bourges res. (615 habitants/km²), c'est-à-dire la ville-centre et les communes formant la banlieue, est similaire à Une grande variété paysagère, à préserver la moyenne observée dans les agglomérations des aires de référence (620 habitants/km²). L'aire urbaine de Bourges se situe en Champagne Berrichonne, marquée par des paysages de plai- Hormis Châteauroux et Nevers situées à 60 et 80 nes peu boisées, agrémentées de vallons et de kilomètres, les agglomérations telles qu'Orléans, marais. Tours ou Clermont-Ferrand se trouvent à des dis- tances de 120, 160 et 190 kilomètres. L'aire urbaine offre cependant de nombreuses va- riations paysagères3. Des paysages de vallée ont L'organisation de l'agglomération berruyère est été structurés par les rivières, dont le Cher. An- contrainte par des coupures à la fois naturelles et ciens axes de communication importants, elles sont artificielles, que sont la vallée de l'Yèvre et la voie à l'origine de l'organisation de la trame bâtie. Bour- ferrée. Elle est également confrontée à deux types ges se situe ainsi à la confluence de l'Auron et de de risques majeurs, les risques d'inondations liés l'Yèvre, principales coulées vertes de l'aggloméra- à l'Yèvre, l'Auron et au Cher et les risques techno- tion. Les plaines méridionales de Bourges et logiques. En plus de Bourges (GIAT Industries), d'Arnon symbolisent, au sud-ouest de Bourges, des trois communes sont en effet limitées dans leur dé- paysages de plaine dédiés à la grande culture cé- veloppement par la présence de sites SEVESO II réalière. Les structures foncières agricoles y sont plus grandes que dans la Beauce. Entre ces deux

1 La population prise en compte est la population sans double compte au recensement de 1999. 2 D'après la définition de l'INSEE, la banlieue fait référence à la zone agglomérée à la ville-Centre. Elle correspond à l'unité urbaine moins la ville-centre. 3 D'après : Atlas paysager du Cher, Cabinet Girardin, DDE, DIREN, 2004.

6 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005

Morphologie Morphologie unités, le Cher et l'Auron délimitent des paysages Une aire urbaine qui s'étend au nord et au sud mixtes de plaines et de bois. Des paysages viticoles autour du vignoble de En 1999, les communes de l'aire urbaine sont ré- Menetou-Salon se présentent, au nord de Bour- parties de façon équilibrée autour de la ville-cen- ges, comme une transition entre les massifs boi- tre, qui accueille près des deux-tiers de la popula- sés de la Sologne et du Pays Fort et la plaine de Champagne Berrichonne. Huit Des arbres d'aligements précédés par des haies communes du vignoble AOC appartiennent et des fossés ainsi à l'aire urbaine. Toujours au nord de la ville-centre, le ver- ger du canton de Saint-Martin d'Auxigny ou verger forêtin est composé d'exploitations fruitières, produisant quasi-exclusivement des pommes. Ce paysage de forêt de bas- ses tiges plantées en rangs serrés occupe les sols des communes de Quantilly, Saint- Georges-sur-Moulon, Saint-Martin d'Auxigny, Saint-Palais et Vasselay. Ces paysages constituent cependant des espaces fragiles à préserver ou à mettre en valeur. La plantation d'arbres le long des routes peut, par exemple, constituer une mise en valeur efficace des terres agrico- les.

Une richesse patrimoniale remarquable Centre historique, culturel et économique Extrait de l'atlas des paysages du Cher, Diren Centre et DDE Cher, M. Girardin de l'est du Berry, Bourges est dotée d'un patrimoine remarquable, dont la cathédrale Saint- tion totale de l'aire. L'aire se situe dans la moyenne Étienne, classée au patrimoine mondial de des aires urbaines de référence et arrive, avec 52 l'UNESCO et le Palais Jacques Cœur du nom de communes, en troisième position en région Cen- l'Argentier de Charles VII. Les rues de la ville sont tre derrière l'aire urbaine de Chartres (73 commu- bordées de maisons médiévales. Des marais, nes) et de Blois (64 communes). Elle est structu- aujourd'hui cultivés et irrigués par l'Yèvre, longent rée autour de Bourges, qui avec plus de 72 400 le centre historique et sont classés sur la liste des habitants, constitue le premier pôle du Berry, avant monuments naturels et des sites. L'aire urbaine of- Châteauroux. Son périmètre est contigu avec ce- fre également de nombreux châteaux et églises lui de l'aire urbaine de Vierzon, au nord-ouest, et romanes (l'abbaye de Plaimpied-Givaudins est celui de l'aire urbaine de Saint Amand-Montrond, classée au titre des monuments historiques), ainsi au sud du département du Cher. qu'un riche patrimoine naturel : vallée du Cher, forêts de Saint-Palais et d'Allogny, aménagée. Le Depuis les années quatre-vingt, l'aire urbaine Canal de Berry, construit à la fin du XVIIIème siè- s'étend sur un axe nord-sud. Sa progression a été cle dans le but d'approvisionner le Nord de la la plus marquée entre 1982 et 1990. Elle intègre en minerais et houilles du Massif Central, alors en effet 17 communes, essentiellement si- présente par ailleurs une véritable valeur paysa- tuées sur ses franges nord et sud-est. Son évolu- gère. C'est, enfin, le festival de musique du Prin- tion s'est ralentie depuis 1990, date depuis laquelle temps de Bourges, qui contribue à la renommée seules cinq communes de moins de 500 habitants, du territoire au niveau national. en majorité localisées à l'ouest, s'y sont rattachées.

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 7 Morphologie

Pour comparaison, l'aire urbaine de Châteauroux s'est étendue sur 17 communes entre les deux derniers recensements. Un programme local de l'habitat, prescrit le 8 juillet 2003, est engagé par la communauté d'agglomé-

Morphologie ration Bourges Plus. Le schéma directeur de l'ag- Une construction progressive de l'intercommunalité glomération de Bourges (valant schéma de cohé- rence territoriale), approuvé en mars 2001, con- L'aire urbaine de Bourges est organisée autour de cerne 21 communes de l'aire urbaine. nombreuses structures intercommunales, dont les périmètres sont parfois de taille très modeste. L'aire urbaine s'étend par ailleurs sur plusieurs Les périmètres de trois intercommunalités sont in- pays. Le Pays de Bourges, structuré autour de l'ag- clus en totalité dans l'aire urbaine. La communauté glomération berruyère, de Mehun-sur-Yèvre et de d'agglomération Bourges Plus, créée en 2002, Saint-Florent-sur-Cher, concerne 43 communes de comprend quatorze communes et regroupe plus l'aire pour plus de 121 000 habitants. Six commu- de 100 000 habitants. La communauté de commu- nes font partie du Pays Berry Saint-Amandois, li- nes En Terres Vives, organisée autour de Saint mitrophe du Pays de Bourges au sud. Deux com- Martin d'Auxigny, englobe onze communes situées munes de l'aire appartiennent au Pays - au nord de l'aire, en périphérie de Bourges, et Sologne qui couvre le nord du département du compte plus de 12 000 habitants. En volume de Cher. Enfin, la commune de Sainte-Thorette est population, ces deux structures intercommunales rattachée au Pays de Vierzon à l'extrémité ouest sont les plus importantes de l'aire. La communauté de l'aire urbaine. de communes de Rampennes avec cinq commu- nes, jouxte la communauté d'agglomération au sud. Huit autres structures couvrent également l'aire ur- Les enjeux de la recomposition urbaine et de la baine, mais pour partie seulement. Au nord de Bour- ges, cinq communes de la communauté de com- préservation du cadre de vie munes des Terroirs d'Angillon et une commune de L'aire urbaine est ainsi confrontée à des enjeux celle des Hautes Terres en Haut Berry sont englo- multiples : un patrimoine et un cadre naturel de bées par l'aire urbaine. Plus au sud, les commu- qualité, à protéger et à valoriser, dans un contexte nautés de communes du Dunois (3 communes in- de restructuration économique liée à la reconver- tégrées dans l'aire), des Rives du Cher (2 commu- sion des établissements militaires et industriels d'ar- nes) et de la Septaine (6 communes) sont pour mement. Un des enjeux majeurs concerne la re- partie rattachées à l'aire. Les communautés de conquête des friches urbaines et industrielles dans communes des Vals du Cher et de l'Arnon (1 com- l'agglomération et plus généralement, la mune intégrée), des Portes du Boischaut (1 com- recomposition urbaine. Le programme de rénova- mune) et de Fercher-Pays florentais (2 communes) tion urbaine engagé à Bourges, ainsi qu'une ré- sont situées sur les franges de l'aire urbaine. flexion sur la requalification des zones d'activités en lien avec la rocade constituent autant de pistes pour rétablir un équilibre au sein de l'aggloméra- tion.

8 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges

L'environnement géographique Morphologie %

ORLEANS AUXERRE GIEN

BLOIS

COSNE-COURS-SUR-LOIRE

ROMORANTIN-LANTHENAY

VIERZON

BOURGES

NEVERS ISSOUDUN

CHATEAUROUX

SAINT-AMAND-MONTROND

MOULINS

MONTLUCON

0 10 20 Kilomètres GUERET VICHY

Pôle urbain Limites départementales Couronne péri-urbaine Limites régionales

Communes multipôlarisées ©IGN 2000, Insee 2004 Source : Insee, recensement de la population 1999 Espace à dominante rurale Réalisation : Insee - mai 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 9 Aire urbaine de Bourges Occupation des sols

Aire Urbaine  Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges

Morphologie Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY

AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES-SUR-MOULON SOULANGIS

SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY D955 D944 VASSELAY

SAINTE-SOLANGE FUSSY N76 SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY D940 BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY N151

L'Yèvre MARMAGNE MOULINS-SUR-YEVRE

SAINTE-THORETTE BOURGES D976 N151 OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY N76 LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS A71 CROSSES

SAINT-JUST Le Cher

LISSAY-LOCHY

N144 ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

05 SENNECAY VORLY Kilomètres SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN 10 SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES

Occupation du sol Zones d'habitat Zones industrielles ou commerciales Carrières, décharges Prairie, culture Vigne, verger Forêt Végétation naturelle Marais Eau libre

© IGN BD Carto 2000 Source : Préfecture du Cher Réalisation : CETE Normandie-Centre (mai 2004)

10 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges

Les communautés de communes et d'agglomération au 1er janvier 2004 Morphologie

Achères

Menetou- St-Palais Salon Parassy % Allogny Quantilly Aubinges St-Martin- d’Auxigny

St-Georges/ Vignoux- Moulon sous- St-Eloi- les-Aix Soulangis Pigny de-Gy Vasselay

St-Michel- Ste-Solange Fussy de-Volangis Brécy Berry-Bouy

St-Germain- St-Doulchard du-Puy Moulins/ Nohant- Marmagne Yèvre en-Gout Bourges Ste-Thorette La Chapelle- St-Ursin Osmoy Morthomiers Savigny- en-Septaine Soye- en-Septaine Villeneuve/ Le Subdray Cher Trouy Crosses Plaimpied- Givaudins St-Just St-Caprais Lissay- Lochy Senneçay Annoix Vornay Arçay

Vorly Levet Lapan St-Denis- Ste-Lunaise de-Palin

St-Germain- Corquoy des-Bois 0 5 10

Kilomètres Serruelles Contres

Communauté d’agglomération Bourges Plus Périmètre de l’aire urbaine

Communautés de communes comptant au moins une commune dans l’aire urbaine

En Terres Vives Septaine Portes du Boischaut Territoires d’Angillon Dunois Rives du Cher Hautes Terres en Haut-Berry Rampennes Fercher ValduCheretdel’Arnon

© IGN BD Carto 2003 Source : Préfecture du Cher Réalisation : DRE Centre - CDR Carto/Pao (octobre 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 11 Aire urbaine de Bourges Extension géographique de 1982 à 1999

Aire Urbaine  Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges

Morphologie Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SOULANGIS SAINT-GEORGES-SUR-MOULON VIGNOUX-SOUS-LES-AIX SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE MARMAGNE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY CROSSES PLAIMPIED-GIVAUDINS SAINT-JUST Le Cher

LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

0510 SENNECAY Kilomètres VORLY LAPAN LEVET

SAINTE-LUNAISE SAINT-DENIS-DE-PALIN

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES

Situation 1982

Extension de 1982 à 1990

Extension de 1990 à 1999

© IGN BD Carto 2000 Source : Insee Centre Réalisation : CETE Normandie-Centre (mai 2004)

12 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Infrastructures - déplacements

L'aire urbaine de Bourges se situe à un carrefour Depuis l'électrification récente de la ligne Bourges- d'axes de communication structurants, l'axe nord- Vierzon, des lignes directes de qualité relient Bour- sud reliant Paris au Massif Central et l'axe est-ouest ges à Orléans et Paris. Environ deux heures sont reliant le sillon rhodanien à la façade atlantique. nécessaires pour atteindre la gare d'Austerlitz. Le trafic de transit induit, auquel s'ajoutent de nom- Des lignes nationales participent aussi à la des- breux déplacements domicile-travail, conséquence serte de l'aire, via des correspondances à Vierzon

du poids économique de l'agglomération berruyère, (Paris-Toulouse et Paris-Montluçon), nœud ferro- Infrastructures-déplacements pose de manière forte la problématique des dépla- viaire des franges nord du Massif Central accessi- cements locaux. ble en vingt minutes depuis la gare de Bourges, ou à Tours (Paris-Bordeaux).

Un carrefour d’axes de transit nationaux Des liaisons régionales sont également assurées par des trains express régionaux et concernent les L'aire urbaine est traversée par de grands axes lignes Bourges-Vierzon (desserte de Marmagne et routiers de transit. Les liaisons nord-sud sont as- Mehun-sur-Yèvre, hors aire urbaine), Bourges- surées par l'A71 (Paris-Clermont-Ferrand), qui des- Nevers (desserte de Saint-Germain du Puy) et sert l'agglomération berruyère au sud-ouest et la Vierzon-Bourges-Montluçon (accessible à Saint- RN 144 qui relie Bourges au département de l'Al- Florent-sur-Cher). lier. Les liaisons est-ouest sont assurées grâce à La gare de Bourges et deux points d'arrêts SNCF la RN 76 qui relie la Nièvre à Tours, et au-delà, la sont situés, dans l'aire, sur les communes de vallée du Rhône à la Bretagne, ainsi que grâce à Marmagne et de Saint-Germain-du-Puy. A l'ouest la RN 151 qui rejoint Issoudun, Châteauroux et Le du périmètre, les gares de Mehun-sur-Yèvre et Blanc/Poitiers et irrigue le sud régional. A Saint-Florent-sur-Cher permettent également des l'échéance 2008, l'A85 assurera la liaison Bour- connexions au réseau. ges-Tours, et reliera, à terme Bourges à Nantes et Auxerre. Par ailleurs, l'achèvement de la rocade L'activité de l'aéroport de Bourges est essentielle- de Bourges permettra le contournement de l'ag- ment orientée vers l'aviation d'affaires et de loisirs. glomération et une meilleure fluidité des trafics. Le développement de liaisons Bourges-Lyon est actuellement à l'étude. Les trafics sur les routes nationales, dans le dé- partement du Cher, ont augmenté en moyenne de Des échanges domicile-travail importants avec l'aire 7,2% entre 2002 et 20031, pour un accroissement moyen de 1,2% au niveau national. Cette évolu- urbaine de Vierzon tion est essentiellement due à l'accroissement du Plus de 9 600 actifs résidant en couronne trafic sur les rocades Sud et Est de Bourges, de- périurbaine ainsi qu'à Fussy et Trouy se rendent puis l'ouverture du tronçon RN 76 - RD 976 en oc- chaque jour à Bourges, Saint-Doulchard et Saint- tobre 2002. Sur les routes départementales, le tra- Germain du Puy, communes dans lesquelles se fic a cependant diminué de 0,3% en moyenne. concentre l'emploi. Plus de 6 500 actifs habitant le reste du département et en dehors de l'aire urbaine Les pôles régionaux tels qu'Orléans, Tours ou s'y rendent également. Enfin, près de 2 000 rési- Clermont-Ferrand sont accessibles en moyenne en dents hors du Cher viennent travailler dans le cœur une à deux heures. D'autres axes assurent les d'emploi de Bourges. Ainsi, sur les 50 850 actifs liaisons interurbaines et participent au maillage du ayant un emploi de l'aire urbaine, près de 18 000 département et de la région, tels les RD 976 (Bour- actifs convergent quotidiennement vers les trois ges- Nevers), RD 940 (Bourges-Gien-Montargis), communes les plus pourvoyeuses d'emplois. Si l'on RD 944 (Bourges-Salbris, puis Orléans par la y ajoute les 28 600 actifs résidant et travaillant sur RN20) et la RD 955 (Bourges-Sancerre-Cosne-sur- les trois communes cœur d'emploi, on constate que Loire). plus de neuf actifs sur dix de l'aire urbaine travaillent dans le cœur d'emploi. La ligne ferroviaire directe Nantes-Lyon dessert Bourges et passe par Tours, Vierzon et Nevers. Les actifs travaillant dans les communes de la cou- ronne périurbaine (au nombre de 6 500) y résident

1 Sources : Conseil Général du Cher - Direction départementale de l’Équipement du Cher

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 13 Infrastructures - Déplacements

à près de 60%. dans l'aire sont aussi nombreux. Entre les deux Les trois-quarts des actifs ayant un emploi et rési- derniers recensements, le nombre d'actifs entrants dant à Bourges travaillent dans la ville-centre, part parisiens a doublé tandis que celui des actifs en- comparable à celle de villes telles que Château- trants d'Issoudun a augmenté de moitié. roux ou Évreux. Trois quartiers2 accueillent quoti- diennement la plus grande partie de ces actifs. Le A l'inverse, plus de 600 actifs résidant dans l'aire centre-ville attire ainsi 3 700 actifs résidant dans berruyère se rendent chaque jour à Vierzon pour un autre quartier de la ville (soit plus de 80% du travailler. Par ordre d'importance, les Berruyers tra- nombre des actifs travaillant et habitant à Bour- vaillent ensuite à Paris, et dans de moindres me- ges). Pour sa part, le quartier Bourges Nord- sures, dans le reste de la région Centre, plus par- Asnières emploie 3 130 actifs berruyers habitant ticulièrement à Saint-Amand-Montrond, Orléans ou pour près de la moitié d'entre eux dans ce même Issoudun. Les sorties vers Saint-Amand-Montrond quartier. Le quartier de l'aéro- port, au sud-ouest de la ville, en Aire urbaine de Bourges plein développement grâce à la Part des déplacements des actifs selon le mode en 1999 présence de l'échangeur de l'A71, accueille 3 035 actifs de Aire urbaine de référence 8% 73% 5% 4% 6% 4% Infrastructures-déplacements la ville-centre qui viennent pour 78% d'entre eux d'un autre quar- tier de la ville. Aire urbaine de Bourges 8% 72% 6% 4% 6% 3% Les échanges domicile-travail avec d'autres aires urbaines Communauté d'agglomération de 10% 69% 7% 4% 7% 3% sont également nombreux. En Bourges 1999, les actifs entrant dans l'aire urbaine quotidiennement Communauté de communes En sont plus nombreux que ceux y 0,2% 92% 4% 3% Terres Vives résidant et travaillant à l'exté- 1% 0,4%

rieur. 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Marche Voiture Transport en commun Deux-roues Plusieurs modes Pas de transport Les activités de l'aire urbaine de Source : INSEE - RGP 1999 Bourges attirent une main d'œuvre plutôt locale. et Issoudun sont celles Les flux en provenance de l'aire urbaine de Vie- qui se sont le plus développées entre 1990 et 1999.

Échanges domicile-travail avec l'aire urbaine Les habitants de l'aire urbaine utilisent es- de Bourges en 1990 et 1999 sentiellement leur voiture personnelle pour

Sorties de l’aire Entrées dans l’aire se rendre à leur travail, ce qui se retrouve Aires urbaines urbaine de Bourges urbaine de Bourges d'une manière générale pour les aires ur- 1990 1999 1990 1999 Vierzon 493 654 671 895 baines de référence. Leurs pratiques en Paris 464 418 136 277 terme de déplacement se situent en effet Saint-Amand-Montrond 140 237 402 457 Issoudun 69 137 157 226 dans les moyennes observées. Châteauroux 64 121 186 169 Orléans 124 152 63 130 Nevers 52 101 107 121 Plus urbains, les actifs de la communauté Tours 41 42 60 70 Total 1447 1862 1782 2345 d'agglomération Bourges Plus pratiquent Source : INSEE, RGP 1990 et 1999 plus la marche et utilisent davantage leur deux-roues pour rejoindre leur lieu de tra- rzon sont les plus importants. Près de 900 actifs vail. Des voies partagées permettent de faire du vierzonnais s'y rendent quotidiennement. Viennent vélo dans la ville-centre. Inversement, neuf actifs ensuite, par ordre d'importance, les flux en prove- sur dix de la communauté de communes En Ter- nance de Saint-Amand-Montrond, d'Issoudun et de res Vives, comprenant des communes plus rura- Châteauroux. Les actifs parisiens venant travailler les et plus éloignées du cœur d'emploi, sont exclu- sivement des automobilistes.

2 La ville de Bourges a été découpée en huit quartiers pour cette étude : centre-ville, couronne centrale nord-est, couronne centrale sud-ouest, Pignoux, Bourges Nord-Asnières, Val d’Auron, aéroport et zone rurale

14 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Infrastructures - Déplacements

Sauldre, Levet, Mehun-sur-Yèvre et Marmagne. Le Une offre en transports collectifs variée, axée sur la réseau comprend des lignes régulières offrant des liaisons quotidiennes avec Bourges ainsi que des multimodalité services de transport à la demande en zone ru- L'autorité organisatrice des transports urbains est rale. Des circuits scolaires complètent l'offre de le SIVOTU, syndicat intercommunal des transports transports en commun. Des tarifs combinés et des horaires adaptés permettent d'accéder à la fois aux urbains de l'agglomération de Bourges. Le périmè- Infrastructures-déplacements tre des transports urbains (PTU) de l'aggloméra- transports urbains et interurbains et de voyager en tion berruyère comprend dix-sept communes pour continu, en utilisant différents modes de transports plus de 108 000 habitants. Quatorze lignes assu- sur les communes du PTU. rent la desserte des communes du périmètre et couvrent ainsi plus de 160 kilomètres. Le réseau urbain est organisé en étoile autour de la ville-cen- Des équipements et services de qualité concentrés tre. Une navette gratuite complète le réseau de sur Bourges l'hypercentre de Bourges du lundi au samedi avec des arrêts sur demande. L'agglomération berruyère dispose des services et L'opération " La cigale et la fourmi " lancée en 2003 équipements d'un chef-lieu de département. permet par ailleurs des dessertes grâce à une li- L'offre commerciale est concentrée dans l'agglo- gne reliant Bourges Nord au centre-ville en soirée mération berruyère. L'éloignement des grands cen- les mercredis, vendredis et samedis, ainsi que les tres urbains de niveau régional (Orléans, Tours, dimanches matin. Une offre de transports à la de- Clermont-Ferrand) permet au tissu commercial du mande est mise en place, depuis septembre 2004, centre-ville de Bourges de se maintenir à un bon sur la commune de Saint-Doulchard. niveau et d'accueillir des enseignes nationales qui participent à la vitalité de l'hypercentre. Le com- L'offre kilométrique rapportée au nombre d'habi- merce de grande distribution est quant à lui situé tants est supérieure aux moyennes nationales et à sur deux pôles de la périphérie de Bourges : à celles observées en région Centre, sauf Orléans. Saint-Doulchard, le long de la RN 76 et à Saint- Le nombre de voyages par habitant et par an, qui Germain-du Puy, le long de la RN 151. s'élève à 92 pour Bourges, révèle une fréquenta- L'offre culturelle est 3 Éléments comparatifs sur les transports urbains en 2001 concentrée à Bour- Nombre de Kilomètres par Voyages par ges qui accueille no- Population du PTU communes du PTU habitant du PTU habitant du PTU tamment une maison Tours 290 876 21 27,7 87,7 Orléans 271 706 20 38,2 69,4 de la culture compre- 2001 107 479 9 30,0 91,2 Bourges nant deux théâtres et 2003* 108 624 17 29,4 92,1 un cinéma Art et Es- Chartres 89 302 8 23,3 51,0 Blois 71 741 8 18,3 28,4 sai, le théâtre Jac- Montargis 57 477 8 16,5 27,6 ques Cœur et une Dreux 49 131 5 18,4 28,4 Moyenne nationale 26,0 87,2 école nationale de Moyenne nationale des PTU de 100 000 à 300 000 habitants 28,2 76,9 musique et de Source : Annuaire statistique Transports collectifs urbains, DTT-CERTU-GART, 2001 danse. D'autres * Source pour l'année 2003 : syndicat intercommunal à vocation unique des transports urbains de communes de l'aire l'agglomération de Bourges (SIVOTU) urbaine accueillent tion supérieure. également des bibliothèques, dont certaines offrent un équipement multimédia. Les équipements spor- Les dessertes interurbaines, gérées par le Conseil tifs sont majoritairement situés dans l'aggloméra- Général du Cher, sont assurées par cinq lignes ré- tion berruyère, avec des équipements d'envergure gulières qui convergent vers Bourges et qui per- sur la ville-centre, tels qu'un palais des sports, un mettent de rejoindre Sancerre, Châteauroux (via stade de football, une patinoire, une base nauti- Saint-Florent-sur-Cher), , Argent-sur- que et un parcours de golf.

3 PTU : périmètre des transports urbains. Kilomètres par habitant du PTU : kilomètres parcourus par les véhicules de transports collectifs urbains, rapportés à la population des communes faisant partie du périmètre de transports urbains. Voyage : un voyage est un trajet effectué sur une ligne de transport collectif sans changement

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 15 Infrastructures - Déplacements

ressource national " sport et handicaps ". En matière de formation, le centre universitaire de Bourges accueille près de 4 000 étudiants en 20014. L'aire urbaine de Bourges, porte sud-est de la ré- Il comprend, en plus de l'antenne scientifique de gion Centre, est ainsi bien desservie par les axes l'université d'Orléans et du centre universitaire de communication, notamment nord-sud et béné- d'études juridiques, un institut universitaire de tech- ficie d'un réseau de transports collectifs de qualité nologie, un centre national des arts et métiers et dans l'agglomération. L'existence de nombreuses une école nationale supérieure d'ingénieurs, ressources tant du point de vue de la recherche l'ENSIB (360 étudiants à la rentrée 2004/20055), que de son système de formation font d'ailleurs du spécialisée dans le risque industriel et s'orientant centre universitaire de Bourges, depuis 1990, le vers les sciences et technologies de l'information. troisième pôle régional au sein de l'université d'Or- L'extension de l'ENSIB s'est accompagné, en 2002, léans. de la création du Centre National sur les Risques Industriels, qui renforce ainsi les liens enseigne- ment supérieur, recherche et entreprises existant tels le pôle national sur les risques industriels, le pôle Mécanique et Matériaux, le pôle Capteurs et Infrastructures-déplacements Automatismes et le pôle national Propulsion du futur. Le centre régional d'éducation physique et spor- tive (CREPS) est par ailleurs implanté à Bourges. Une de ses missions concerne l'animation d'un pôle

4 Source : Schéma directeur de l'agglomération berruyère - Rapport de présentation approuvé par le SIRDAB le 2 mars 2001 - CODRA, Mars 2001. 5 Source : École nationale supérieure d'ingénieurs de Bourges, septembre 2004

16 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les infrastructures de transport et les zones d’activité

Aire urbaine

Communauté d'agglomération de Bourges  ACHERES Communauté de communes "En Terres Vives"

Communes

SAINT-PALAIS MENETOU-SALON ALLOGNY QUANTILLY PARASSY

AUBINGES Infrastructures-déplacements SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES-SUR-MOULON SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY D955 D944 VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY N76 SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY D940 BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY N151

L'Yèvre MARMAGNE MOULINS-SUR-YEVRE BOURGES NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE

D976 N151 OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron MORTHOMIERS Pas de Fenêtre SAVIGNY-EN-SEPTAINE SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY N76

LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY SAINT-CAPRAIS N144 ANNOIX VORNAY ARCAY SENNECAY 0510 VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN Kilomètres LEVET LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES

Départementale Nationale Voie future Autoroute Voie ferrée

© IGN 2002 Source : DDE du Cher, INSEE Réalisation : CETE Normandie-Centre, DRE Centre (mai 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 17 Aire urbaine de Bourges Le contexte interrégional

Evreux

27 Versailles 61 78

Evry Alençon Chartres 91 Fontainebleau 77 A11 28 A Le Mans 6 Laval A19 (projet)

A7

72 Orléans 7

(en cours) A10 45 89 A28 A71

Infrastructures-déplacements Blois A 8 Angers 5 Tours 41 58 49 A85 (en cours) Bourges A7 Nevers 37 1

0 18 1 A20

A

36 Châteauroux Poitiers 79 Moulins 03 Montluçon A 7 Niort 86 1 87

0 0

2 1 Guéret 23 A A

© IGN - BD Carto - Route 120 Réalisation : DRE Centre - CDR carto-Pao - mai 2004

18 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les échanges domicile-travail entre l’aire urbaine et les autres aires urbaines en 1999 Flux supérieur à 20 personnes

ParisParis Infrastructures-déplacements 900 300

OrléansOrléans

BloisBlois

Romorantin-LanthenayRomorantin-Lanthenay Cosne-Cours-sur-LoireCosne-Cours-sur-Loire

ToursTours

VierzonVierzon

BourgesBourges NeversNevers IssoudunIssoudun

ChâteaurouxChâteauroux Saint-Amand-MontrondSaint-Amand-Montrond

LyonLyon

MontluçonMontluçon

Clermont-FerrandClermont-Ferrand

BordeauxBordeaux LimogesLimoges Aires urbaines en 1999

Aire urbaine de Bourges

Région Centre

© IGN 1999, Insee 2004 Source : INSEE, recensement de la population 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 19 Aire urbaine de Bourges Les densités de trafic en 2003



ACHERESACHERES

4 880 2 630 18% 13%

SAINT-PALAISSAINT-PALAIS MENETOU-SALONMENETOU-SALON PARASSYPARASSY ALLOGNYALLOGNY QUANTILLYQUANTILLY D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D9D9D9D9D9D9D9 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D 940 D9D9D9D9D9D9D9 D 940 D9D9D9D9D9D9D9 D9D9D9D9D9D9D9 AUBINGESAUBINGES 4444444 4444444 4444444 4444444

4444444 SAINT-MARTIN-D'AUXIGNYSAINT-MARTIN-D'AUXIGNY 4444444 4444444 SAINT-MARTIN-D'AUXIGNYSAINT-MARTIN-D'AUXIGNY 4444444 4444444 SAINT-MARTIN-D'AUXIGNYSAINT-MARTIN-D'AUXIGNY 3 040 3 330 940 4% 8% 1 305 6% 940

VIGNOUX-SOUS-LES-AIXVIGNOUX-SOUS-LES-AIX SAINT-GEORGES-SUR-MOULONSAINT-GEORGES-SUR-MOULON 900 7 220 SOULANGISSOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GYSAINT-ELOY-DE-GY 11% PIGNYPIGNY 4 670 VASSELAYVASSELAY 555 7% 2110 555 5 060 5% 6% D9D9 FUSSYFUSSY 5 790 FUSSYFUSSY SAINTE-SOLANGESAINTE-SOLANGE 7% SAINT-MICHEL-DE-VOLANGISSAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS 5 640 2 710 N7N76 5 480 BERRY-BOUYBERRY-BOUY 66 10 850 5% 5% 7% 11% 10 110 BRECYBRECY Infrastructures-déplacements 4 070 14 435 7% 13% 19% 3 850 1 035 5% 5511 3 750SAINT-DOULCHARDSAINT-DOULCHARD N1N155 1 430 4% SAINT-DOULCHARDSAINT-DOULCHARD 10 560 SAINT-GERMAIN-DU-PUYSAINT-GERMAIN-DU-PUY 6% 2 960 8 095 9% 3 700 A7A7 8% 4 380 11 5% 3% 12% MOULINS-SUR-YEVREMOULINS-SUR-YEVRE 2 470 MARMAGNEMARMAGNE 4 780 19 620 21 940 8% 9 810 8 090 11 250 NOHANT-EN-GOUTNOHANT-EN-GOUT 1 960 7% 8% 2% 8% 5% 12% 4% BOURGESBOURGES D9D9 SAINTE-THORETTESAINTE-THORETTE 5 750 10 750 SAINTE-THORETTESAINTE-THORETTE 1 430 5% 12 810 7766 5 590 14% 10% 5% 9% 1 030 6 290 OSMOYOSMOY 17 370 20% OSMOYOSMOY 14% LALA CHAPELLE-SAINT-URSIN CHAPELLE-SAINT-URSIN 4 780 6 760 6% 2 720 13 740 7% 6% SAVIGNY-EN-SEPTAINESAVIGNY-EN-SEPTAINE 20% 3 665 MORTHOMIERSMORTHOMIERS 5% 11 10 090 55 30 % SOYE-EN-SEPTAINESOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHERVILLENEUVE-SUR-CHER VILLENEUVE-SUR-CHERVILLENEUVE-SUR-CHER 11 800 N1N1 TROUYTROUY 11% 10 580 1 080 28% LELE SUBDRAY SUBDRAY 5% 4 390 PLAIMPIED-GIVAUDINSPLAIMPIED-GIVAUDINS 7 350 6% PLAIMPIED-GIVAUDINSPLAIMPIED-GIVAUDINS 27% CROSSESCROSSES

1 620

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4

4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4

SAINT-JUSTSAINT-JUST N76N76

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1 N1

LISSAY-LOCHYLISSAY-LOCHY 14 260 ANNOIXANNOIX 7% ANNOIXANNOIX VORNAYVORNAY SAINT-CAPRAISSAINT-CAPRAIS VORNAYVORNAY ARCAYARCAY 6 570 ARCAYARCAY 11% 2 580 8% SENNECAYSENNECAY VORLYVORLY VORLYVORLY SAINT-DENIS-DE-PALINSAINT-DENIS-DE-PALIN

A7A7A7A7A7A7A7 A7A7A7A7A7A7A7 A7A7A7A7A7A7A7 LEVETLEVET 1111111 1111111 1111111 LAPANLAPAN SAINTE-LUNAISESAINTE-LUNAISE 1 510 9% 4 030 10%

CORQUOYCORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOISSAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLESSERRUELLES

CONTRESCONTRES

Evaluation du trafic moyen journalier annuel (MJA) : Moins de 1000 véh./j de 1 000 à 2 500 véh./j de 2 500 à 5 000 véh./j de 5 000 à 10 000 véh./j Plus de 10 000 véh./j

Comptage : xxxx Nbre de véhicules sur RN et Autoroutes xx% Pourcentage de poids lourds

xxxx Nbre de véhicules sur RD xx% Pourcentage de poids lourds © IGN - BD Carto® Source : Direction départementale de l’Équipement du Cher - SGR (2003) Réalisation : DDE18 - novembre 2004

20 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Démographie

Au début des années soixante, un habitant du dé- le déficit migratoire (-0,51) et l'aire urbaine perd partement sur trois résidait dans l'aire urbaine de près de 2 000 habitants. Bourges. En 1999, elle en accueille 123 600, soit Le déficit migratoire moyen des aires urbaines de près de 40 % de la population du département. référence est de -0,43 pour la période 1990-1999. C'est avec celle de Chartres, l'aire urbaine la plus Dans la région, seules deux aires urbaines affichent importante parmi celles de référence. des soldes légèrement positifs (Blois et Montargis). Elle s'organise de façon concentrique autour de la ville centre. Sa densité, relativement faible (106 La baisse continue de la population dans la ville hab/km2) reflète un espace étendu, moins urba- centre… nisé que la majorité des aires urbaines de réfé- rence dont la densité moyenne est de 132 hab/ Ce schéma démographique ne se retrouve pas à km2. Malgré une légère extension de son territoire l'identique au sein de l'aire urbaine. Cependant, la au cours de la dernière décennie, l'aire urbaine a ville centre, qui représente 60 % de l'aire urbaine, perdu, pendant cette période, une partie de sa po- est naturellement la composante qui s'en rappro- pulation. che le plus. A Bourges, le déficit migratoire, amorcé Cette baisse résulte notamment d'une moindre au milieu des années 70, s'est accentué ces der- attractivité du territoire mais également du faible nières années. Les mouvements naturels de po- solde des mouvements naturels. Ces évolutions pulation, bien que légèrement positifs, s'inscrivent s'accompagnent de tendances démographiques également à la baisse. Ces deux phénomènes con- lourdes telles que le poids croissant des person- jugués contribuent ainsi à ancrer durablement le nes âgées et, corrélativement, celui décroissant des déclin démographique ; Bourges a ainsi perdu 6 % jeunes. Ce schéma n'est nullement spécifique à de sa population depuis 1975. l'aire urbaine de Bourges. On observe en effet les Ce comportement démographique n'est pas spé- mêmes tendances dans d'autres aires urbaines, cifique à Bourges, le déficit migratoire étant désor- notamment, à l'échelon régional, celles de Châ- mais une réalité pour toutes les villes-centre de ré- teauroux et de Vierzon. Néanmoins, le vieillisse- férence. Seules quelques villes (Chartres, Beau- ment de la population est plus accentué dans l'aire vais, Evreux), où le solde naturel est fortement po- urbaine de Bourges que dans la moyenne des aires sitif, gagnent de la population. Cependant, la ville de référence. de Bourges se situe au quatrième rang des villes- centre ayant le plus perdu de population pendant la dernière période intercensitaire.

Une vitalité démographique qui s’essouffle Démographie Près de 35 000 personnes sont venues s'installer …qui n'est plus compensée par la hausse en banlieue dans l'aire urbaine entre 1962 et 1999. Cette pé- riode, pour le moins favorable, est illustrée cepen- En 1999, près de 19 000 personnes habitent la dant par une courbe de croissance irrégulière, ca- banlieue1 de Bourges, un territoire "à taille humaine" ractérisée par trois cycles démographiques dis- représentant 15 % de la population de l'aire urbaine. tincts. Après avoir plus que doublé entre 1962 et 1982, la • Jusqu'en 1975 une phase de forte croissance population de la banlieue berruyère a peu évolué. démographique, tirée par des soldes migratoire Toutefois, en perdant environ 1 % de sa popula- et naturel largement excédentaires, qui permet- tion durant la dernière décennie, elle se désolida- tent à l'aire urbaine d'accueillir plus de 25 000 rise du groupe majoritaire des banlieues qui ga- personnes. gne de la population, et se positionne parmi les moins attractives. • Puis, une étape de consolidation durant les an- nées 1975-1990. L'augmentation est plus mo- Cette perte de population résulte d'une part de dérée, le taux de variation annuel diminue et le mouvements migratoires déficitaires et d'autre part solde naturel devient le principal élément mo- de soldes naturels particulièrement faibles. teur de la croissance. A Saint-Germain-du-Puy, le déficit migratoire sem- ble s'inscrire dans la durée. A Saint-Doulchard, de • Enfin au cours de la dernière décennie, une 1968 à 1990, le solde migratoire contribuait pour rupture dans l'évolution démographique. Le taux 75 % de l'augmentation de la population. Désor- de variation annuel de population devient né- mais, l'attractivité de Saint-Doulchard, commune gatif, le solde naturel (0,35) ne compense plus

1 banlieue : appellation générique qui correspond au pôle urbin à l’exclusion de la ville-centre

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 21 Démographie

la plus importante de la banlieue, ne semble plus de mise. Le solde migratoire négatif se traduit, pour Des habitants qui déménagent… la dernière période inter censitaire, par une perte de plus de 400 habitants ; soit 4,5 % de sa popu- Un habitant de l'aire urbaine sur deux a changé de lation. Des quatre communes composant la ban- logement entre 1990 et 1999. Celle-ci peut donc lieue, seule Trouy conserve un taux de variation s'analyser comme un territoire de forte mobilité, annuel positif. favorable au renouvellement socio-économique. Il est cependant nécessaire de distinguer les migra- Une augmentation de population moins soutenue dans tions externes à l'aire urbaine des mobilités inter- nes. la couronne périurbaine La banlieue n'exerce donc plus cet attrait qu'elle …tout en restant attachés à leur territoire possédait jusqu'au début des années 80. Celui-ci Les mobilités internes représentent 56 % des chan- reste l'apanage de la couronne périurbaine. En gements de résidence des habitants de l'aire ur- 1999, plus de 32 000 personnes habitent la cou- baine ; 35 000 habitants ont changé de logement ronne périurbaine. Son poids, à l'image de sa voi- entre 1990 et 1999. Ces mouvements de popula- sine castelroussine, n'est pas très important (25 tion traduisent le besoin de changement d'une po- %), assez loin de la couronne périurbaine blésoise pulation qui, pour raisons professionnelles ou bien- qui représente plus de 40% de la population de être personnel, déménage tout en restant au sein l'aire urbaine. de l'aire urbaine. La population de la couronne périurbaine continue Ces derniers s'installent généralement dans un de croître mais à un rythme moins soutenu. Elle a périmètre proche de leur ancien logement. Plus de augmenté de moitié depuis 1975, et sa part dans 25 000 berruyers ont changé de domicile pendant l'aire urbaine est passée de 20 % en 1975, à 26 % la dernière période inter censitaire. Parmi ceux-ci, en 1999. Ce phénomène de desserrement urbain 75 % sont restés dans la ville centre ; le reste se pourrait bien se poursuivre, car à l'inverse de la partageant entre la banlieue et la couronne ville de Bourges et de sa banlieue, le solde migra- périurbaine. Ce phénomène de "mobilité de proxi- toire de la couronne, bien qu'en forte baisse, reste mité" est également observé, mais dans une moin- positif (0,22). Ce taux d'évolution est d'ailleurs lé- dre mesure, pour la banlieue et la couronne gèrement supérieur à la moyenne des couronnes périurbaine. Changer de résidence, oui mais sans périurbaines de référence. pour autant "s'expatrier". Seules 20 % des mobili- tés internes s'effectuent au bénéfice de la couronne 60 % des communes de la couronne périurbaine périurbaine. Les habitants ne reproduisent pas ici, gagnent de la population. Il s'agit de communes le schéma de population de certaines aires urbai- de moins de 2 000 habitants pour la majorité d'en- nes de référence, où les changements de résidence

Démographie tre-elles, situées principalement au nord de l'aire à l'intérieur de l'aire urbaine se font principalement urbaine et à proximité de la banlieue. Parmi ces au bénéfice de la couronne. dernières, celles situées aux abords de la banlieue sud de Bourges possèdent des taux de variation A ces mobilités internes s'ajoutent les mouvements annuelle importants. Les communes de Le Subdray migratoires externes. Les échanges entre l'aire ur- et de Lissay-Lochy ont presque doublé leur popu- baine et le reste du territoire ne sont pas en faveur lation en 10 ans soutenant ainsi le mouvement de de l'aire urbaine. Les flux migratoires sont défici- périurbanisation et accréditant ce que certains ap- taires, les arrivées ne compensant pas les départs. pellent les "campagnes des villes". A l'identique des flux relevés dans plusieurs aires A l'opposé, la frange sud de l'aire urbaine continue urbaines, les échanges migratoires s'effectuent de perdre de la population. Faiblement urbanisée principalement avec la ville centre. La majeure et dotée d'un solde migratoire fortement déficitaire, partie de ces échanges se réalisent avec le reste cette zone est en voie de "désertification". Les jeu- du département. Cependant, la relation avec la nes quittent massivement cet espace rural. En région parisienne est également forte. On compte 1990, les jeunes de moins de 25 ans représen- en effet, pour la dernière décennie, 3 900 départs taient 34 % de la population, en 1999, ils ne sont pour 4 200 arrivées. Ces flux représentent environ plus que 23 %. 15 % des échanges migratoires de l'aire urbaine avec l'extérieur.

22 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Démographie

Bourges accueille la grande majorité des nouveaux banlieue s'accélère de façon préoccupante. En dix arrivants. La banlieue, moins attractive, n'en sé- ans, le nombre de jeunes a chuté de 15 %. Paral- duit que 10 % soit deux fois moins que la couronne lèlement la population âgée a augmenté de plus périurbaine. de 50 %. L'indice de vieillesse a presque doublé C'est également de Bourges qu'est issue la majo- pendant cette période. rité (70 %) des départs de l'aire urbaine. Ce sont L'augmentation des plus de 60 ans bien que moins des personnes jeunes, actives quittant générale- significative, n'empêche pas la ville de Bourges, ment l'aire urbaine pour raisons professionnelles comme celles de Vierzon ou de Châteauroux, de pour s'installer souvent hors région Centre, notam- vieillir plus rapidement que ses voisines référentes. ment en région parisienne. En 1999, on dénombrait autant de jeunes de moins Au-delà de ces évolutions, ces migrations de po- de 20 ans que de personnes âgées de plus de 60 pulation ont un effet particulièrement négatif sur ans. Par contre, le nombre des personnes âgées l'évolution de la population, notamment son vieillis- de 75 ans augmente dans des proportions moins sement. importantes que dans les autres villes-centre. Au regard des autres composantes, le profil mi- Le vieillissement prononcé de l'aire urbaine gratoire de la couronne périurbaine est différent de Les dynamiques démographiques du territoire dé- celui observé dans l'agglomération berruyère. Atti- pendent à la fois de tendances liées au contexte rés par la périphérie, les jeunes adultes (27-45 ans) national, comme la réduction de la natalité, mais s'installent avec leur famille. Ceci a un effet béné- également aux spécificités du contexte local, tels fique sur le nombre d'enfants de moins de 15 ans. la structure par âge de la population ou le déficit Ainsi, et conformément au constat réalisé dans migratoire. Les effets conjugués de ces différents d'autres aires urbaines, la part des jeunes dans la facteurs sur le territoire se traduisent par un vieillis- population augmente. à mesure que l'on s'éloigne sement plus prononcé que dans la majorité des de la ville-centre. aires urbaines de référence. L'indice de vieillesse est inférieur à la moyenne des En 1999, les personnes âgées représentaient 21 % couronnes de référence, et l'on trouve deux per- de la population, et moins d'un habitant sur quatre sonnes âgées pour trois jeunes. Cette image de avait moins de 20 ans. Les indices de vieillesse2 jeunesse de la couronne périurbaine est néan- de 1990 et 1999 confirment le vieillissement pro- moins altérée par une hausse de la population âgée noncé de la population ; mais surtout, ils expriment plus rapide que dans les couronnes de référence. un vieillissement plus rapide que dans les aires ur- En prolongeant les tendances observées au cours Démographie baines référentes. des deux dernières décennies, tant au point de vue A l'instar des aires urbaines du sud de la région, le des mouvements naturels que des mobilités rési- déficit migratoire, d'abord concentré dans la ville- dentielles, la population de l'aire urbaine serait de centre, s'étend dans la banlieue tandis que la crois- 121 000 habitants en 2020, contre 123 600, en sance du périurbain est moins forte qu'auparavant. 1999. La diminution de la population tendrait à s'ac- Les jeunes adultes (20-35 ans), classe en âge de célérer vers 2015 en raison notamment d'une di- fonder une famille, quittent en nombre l'aire urbaine. minution des naissances. Le solde migratoire redevient positif à partir de 65 Le vieillissement se poursuivrait et l'on compterait ans : l'aire urbaine semble retrouver toute son en 2007 autant de jeunes de moins de 20 ans que attractivité pour une population en quête d'acces- de personnes âgées de plus de 60 ans. L'aire ur- sibilité aux équipements de proximité, notamment baine, à l'instar des autres territoires, va connaître médicaux. Au final, l'aire urbaine gagne plus de 3 une forte augmentation du nombre de ses "seniors" 400 habitants de plus de 60 ans, un chiffre équiva- à l'horizon 2020. Le pourcentage des personnes lent au nombre de jeunes ayant quitté le territoire. âgées de 85 ans et plus va doubler dans la popu- lation. Les jeunes préfèrent la campagne Une telle prospective résulte d'une projection mé- canique des tendances passées. Elle sera confron- Toutes les composantes de l'aire urbaine sont con- tée à la capacité des acteurs et des territoires de frontées, à des degrés divers, à ce problème du répondre aux besoins nouveaux qui apparaîtront, vieillissement de la population et aux conséquen- notamment en matière de logements, d'équipe- ces de celui-ci. Toutefois, le vieillissement de la ments et d'emplois. 2 indice de vieilesse : ratio de personnes de 60 ans et plus sur le nombre de personnes de moins de 20 ans.

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 23 Aire urbaine de Bourges La population en 1999 et son évolution depuis 1990

Communes Commauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette Marmagne Bourges Nohant-en-Goût L'Yèv re

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just Démographie

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Evolution en % Senneçay -20,7 Levet Vorly -1,5 Saint-Denis Lapan -de-Palin 1,5 Sainte-Lunaise 15,3

49,0 Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Serruelles Population en 1999

72 480 Contres (Bourges)

0 2.5 5 24 160 Kilomètres

Population Evolution de population Répartition en 1999 (1) entre 1990 et 1999 de la population en %

Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence Bourges référence

V0ille centre 712 48 410 01 -24, -72, 598, 45,

B4anlieue 178 95 290 18 -80, 13, 115, 23,

C0ouronne périurbaine 352 15 297 07 42, 40, 206, 31,

Ensemble de l'aire urbaine 123 584 87 273 - 1,4 0,6 100,0 100,0

Communauté d'agglomération 100 024 - 2,4 80,9

CC en Terres Vives 12 093 3,1 9,8

(1) moyenne pour l'aire de référence

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population de 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

24 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Évolution de la population entre 1990 et 1999 de Bourges et des aires urbaines de référence

Limite régionale Aires urbaines de référence 

SAINT-QUENTINSAINT-QUENTIN CHARLEVILLE-MEZIERESCHARLEVILLE-MEZIERES

BEAUVAISBEAUVAIS BEAUVAISBEAUVAIS COMPIEGNECOMPIEGNE SOISSONSSOISSONS ELBEUFELBEUF ELBEUFELBEUF CREILCREIL

EVREUXEVREUX CHALONS-EN-CHAMPAGNECHALONS-EN-CHAMPAGNE

DREUXDREUX SAINT-DIZIERSAINT-DIZIER

ALENCONALENCON

ALENCONALENCON CHARTRESCHARTRES Démographie

SENSSENS

MONTARGISMONTARGIS

AUXERREAUXERRE

BLOISBLOIS

VIERZONVIERZON

BOURGESBOURGES NEVERSNEVERS

CHATEAUROUXCHATEAUROUX Evolution en % -6,5 -2,2 0 0 30 60 2,1 3,9 Kilomètres 5,0

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population de 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 25 Aire urbaine de Bourges Variation de population due au solde naturel entre 1990 et 1999

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine

 Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette Marmagne Nohant-en-Goût Bourges L'Yèvre

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just Démographie

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Senneçay Taux de variation en % Levet entre 1990 et 1999 Vorly Saint-Denis Lapan -de-Palin -32 Sainte-Lunaise 0 2,7 Saint-Germain-des-Bois 5,3 Corquoy 11,1 Serruelles

Population en 1999 Contres 72 480 (Bourges) 0 2.5 5 Kilomètres 24 160 Taux de variation Taux de variation dû entre 1990 et 1999 au solde naturel

Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence

V1ille centre -24, -22, 38, 5, B9anlieue -80, 15, 31, 4, C9ouronne périurbaine 42, 49, 28, 2, Ensemble de l'aire urbaine - 1,4 0,6 3,2 4,5 Communauté d'agglomération - 2,4 3,3 CC en Terres Vives 3,1 2,6

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

26 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Variation de population due au solde migratoire entre 1990 et 1999

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette Marmagne Nohant-en-Goût Bourges L'Yèv re

Chapelle- Osmoy

Saint-Ursin (La ) Démographie

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Taux de variation en % Vornay Senneçay entre 1990 et 1999

Levet -27,9 Vorly Saint-Denis -9,9 Lapan -de-Palin Sainte-Lunaise 0 12,6 47,4 Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Serruelles Population en 1999

72 480 Contres (Bourges)

0 2.5 5 24 160 Kilomètres

Taux de variation Taux de variation dû entre 1990 et 1999 au solde migratoire

Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence

V1ille centre -24, -42, -07, - 8, B9anlieue -80, 13, -24, - 2, C9ouronne périurbaine 42, 40, 24, 1, Ensemble de l'aire urbaine - 1,4 0,6 - 4,6 - 3,9 Communauté d'agglomération - 2,4 - 5,8 CC en Terres Vives 3,1 0,5

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 27 Aire urbaine de Bourges Mobilité résidentielle entre 1990 et 1999

Départs des communes

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères  Aire urbaine

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Arrivées dans les communes Thorette L'Yè Marmagne vre Nohant-en-Goût Bourges Communes

Communauté de communes "En Terres Vives" Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La ) Communauté d'agglomération de Bourges Savigny-en-Septaine Achères Aire urbaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses Saint-Palais Menetou-Salon L'Auron Saint-Just L e Cher Parassy Allogny Quantilly Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Aubinges Vornay Saint-Martin-d'Auxigny Taux de départs en % Senneçay Saint- Vignoux 17,7 Georges sous-les-Aix sur-Moulon Levet Soulangis 27,7 Vorly Saint-Denis -de-Palin Saint-Eloy-de-Gy 31,4 Lapan Pigny Sainte-Lunaise Vasselay 37,0 55,2 Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Saint-Germain-des-Bois Fussy Berry-Bouy Brécy Corquoy Serruelles Saint- Population en 1999 Doulchard

Saint-Germain- Moulins- 72 480 du-Puy Contres sur-Yèvre (Bourges) Sainte- Thorette Marmagne L'Yèv Nohant-en-Goût Bourges re 0 2.5 5 24 160 Kilomètres Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La ) Démographie

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just Le Cher Le taux de départs est le rapport entre le nombre de personnes qui ont Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix quitté la zone entre 1990 et 1999 et la population de cette même zone Taux d'arrivées en % Vornay Senneçay 24,8 en 1990. Levet 30,4 Vorly Saint-Denis Lapan -de-Palin 34,4 Sainte-Lunaise 40,7 57,4 Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Population en 1999 Serruelles 72 480 (Bourges) Contres

0 2.5 5 24 160 Kilomètres

Le taux d’arrivées est le rapport entre le nombre de personnes qui sont venues s’installer dans la zone entre 1990 et 1999 et la population de cette même zone en 1999. Taux d'arrivées en % Taux de départs en %

Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence

V1ille centre 227, 257, 354, 38, B4anlieue 391, 303, 370, 32, C3ouronne périurbaine 345, 364, 208, 30, Ensemble de l'aire urbaine 29,9 31,0 32,4 34,6 Communauté d'agglomération 29,0 33,2 CC en Terres Vives 31,4 27,0

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

28 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Mobilité par âge entre 1990 et 1999

Ville centre Agglomération

800 800

600 600

400 400

200 200

0 0

5

0

5

0

15 25 35 45 55 65 75 85 95

10 20 30 40 50 60 70 80 90

15 25 35 45 55 65 75 85 95

10 20 30 40 50 60 70 80 90

100 - 200 - 200 100

- 400 - 400

Arrivées Arrivées - 600 Départs - 600 Départs Solde migratoire Solde migratoire - 800 - 800

- 1 000 - 1 000

Périphérie Aire urbaine

800 800 600 600 400 400

200 200 Démographie 0

5 0 0

5

0

15 25 35 45 55 65 75 85 95

10 20 30 40 50 60 70 80 90

15 25 35 45 55 65 75 85 95

10 20 30 40 50 60 70 80 90

100 - 200 100 - 200

- 400 - 400 Arrivées Arrivées - 600 Départs Départs - 600 Solde migratoire Solde migratoire - 800 - 800

- 1 000 - 1 000

Source : Insee, recensement de la population 1999 Réalisation : Insee - juillet 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 29 Aire urbaine de Bourges Part de la population de moins de 20 ans

 Démographie

Part de la population de moins Part de la population de de 20 ans en 1990 moins de 20 ans en 1999

Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence

V6ille centre 274, 277, 252, 25, B3anlieue 288, 239, 264, 26, C8ouronne périurbaine 239, 390, 216, 27, Ensemble de l'aire urbaine 26,5 29,0 24,0 26,2 Communauté d'agglomération 25,7 23,5 CC en Terres Vives 29,6 25,7

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

30 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Part de la population de 60 ans et plus

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette Marmagne Nohant-en-Goût Bourges L'Yèvre

Chapelle- Osmoy

Saint-Ursin (La ) Démographie

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Part des 60 ans et plus Senneçay en 1999 (en %) Levet 4,3 Vorly Saint-Denis Lapan -de-Palin 12,3 Sainte-Lunaise 16,5 22,0 Saint-Germain-des-Bois 34,5 Corquoy Population en 1999 Serruelles 72 480 Contres (Bourges)

0 2.5 5 24 160 Kilomètres

Part de la population Part de la population de 60 ans et plus en 1990 de 60 ans et plus en 1999

Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence

V0ille centre 230, 168, 222, 20, B3anlieue 183, 135, 260, 19, C8ouronne périurbaine 125, 167, 177, 18, Ensemble de l'aire urbaine 17,9 17,4 21,0 19,6 Communauté d'agglomération 18,2 21,6 CC en Terres Vives 16,1 18,6 © IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensements de la population 1990 et 1999 Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 31 Logement

Entre 1990 et 1999, le parc de logements de l'aire 8,6%, celui de la banlieue 2,6% et celui de la cou- urbaine de Bourges s'est développé de près de 4 ronne périurbaine 5,8%. Le taux de logements va- 000 logements pour atteindre le nombre de 57 000. cants de la banlieue est nettement inférieur à celui La croissance du parc, de l'ordre de 7%, a bénéfi- des banlieues de référence. cié à l'ensemble du territoire. La vacance au sein du parc de Bourges peut être considérée comme préoccupante. Certains quar- Plus de résidences principales dans la ville-centre tiers sont davantage concernés par ce phénomène. Ainsi, le quartier Bourges Nord-Asnières concen- Le parc de logements est composé à 90% de rési- tre 39,7% des logements vacants de la ville de dences principales qui sont situées pour 63% d'en- Bourges et le Centre-ville 16,6%. La vacance pour tre-elles dans la ville-centre. Cette répartition spa- le Centre-ville peut s'expliquer par l'ancienneté du tiale est spécifique à l'aire urbaine de Bourges. En parc. Bourges Nord-Asnières est un quartier isolé effet, les villes-centre des aires urbaines de réfé- physiquement du reste de la ville par la ligne de rence en accueillent moins de 50%. A l'intérieur de chemin de fer et détient le plus grand nombre de la ville-centre, le quartier Bourges Nord-Asnières, logements sociaux, ce qui peut entraîner une cer- avec près de 32% des résidences principales, a taine désaffection pour ce quartier. un poids prépondérant. La banlieue compte 14,3% des résidences principales de l'aire urbaine (pour Le nombre de logements vacants a fortement pro- 21,9% dans les banlieues de référence) et la cou- gressé sur l'ensemble de l'aire urbaine lors de la ronne périurbaine 23% (pour 28,7%). dernière période intercensitaire. Cette évolution de près de 27% est supérieure à celle des aires ur- Entre 1990 et 1999, le parc de résidences princi- baines de référence (14,8%). Elle est le résultat de pales s'est développé à hauteur de 7%, ce qui est l'augmentation du nombre de logements vacants inférieur à l'évolution constatée dans les aires de de la ville-centre à hauteur de 43,6% qui est nette- référence (+8,5%). La couronne périurbaine, avec ment supérieure à celle des villes-centre de réfé- un taux de 12,7%, a bénéficié d'une croissance un rence (35,6%). Ce développement de la vacance peu supérieure à celle des couronnes périurbaines dans la ville-centre alors que parallèlement le nom- de référence (11,7%). L'augmentation de 10,4% du bre de résidences principales augmente, montre nombre de résidences principales dans la banlieue qu'une partie de l'offre de logements ne correspond est équivalente à celle des banlieues de référence. pas aux besoins des ménages : logements trop Bourges enregistre une progression de 4,4%, moin- anciens manquant de confort ou de taille inadap- dre que les villes-centre de référence (+ 6%). tée. A l'inverse, le parc de logements vacants de la couronne périurbaine, de la banlieue et plus parti- Les résidences secondaires représentent 3% du culièrement de la communauté de communes En parc de logements de l'aire urbaine et sont situées Terres Vives a diminué quant à lui sur la même

Logement principalement dans la couronne périurbaine période. (57%), et plus précisément au nord de l'aire ur- baine. Leur nombre a diminué de 17% contre De nombreuses constructions individuelles en 18,1% pour les aires urbaines de référence. Cette évolution concerne l'ensemble du territoire. Peu de périphérie résidences secondaires sont localisées en banlieue (5%). La répartition géographique des résidences prin- cipales laisse supposer que l'étalement urbain est Une vacance préoccupante dans la ville-centre un phénomène mois important au sein de l'aire ur- baine de Bourges qu'au sein des aires de référence En 1999, les 4 090 logements vacants de l'aire ur- et qui a commencé plus récemment. baine représentent 7,1% du parc de l'aire urbaine, ce qui est une proportion légèrement supérieure à La construction neuve individuelle progresse dans celle des aires urbaines de référence dont la part l'ensemble de l'aire urbaine et particulièrement est de 6,4%. Plus des trois-quarts des logements dans la banlieue et dans la couronne périurbaine. vacants sont situés dans la ville-centre, ce qui est Cette dernière a accueilli davantage de construc- nettement supérieur aux villes-centre référentes. tions neuves que les autres composantes de l'aire urbaine. Près de 1 500 logements y ont été cons- Le taux de vacance du parc de Bourges atteint 1 Rapport entre le nombre de logements neufs commencés et le parc de départ

32 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Logement

truits entre 1991 et 2000. Le taux de construction Davantage de logements construits neuve1 dans la couronne périurbaine est passé après 19812 de 4,1% entre 1991 et 1995 à 7,6% entre 1996 et 2000. Ce taux est supérieur à celui observé dans Bourges les communes périurbaines de référence qui en- registrent un taux de construction neuve de 3,3% 10% 6% puis de 5,5%. 31% La banlieue, avec 8,6%, enregistre le taux de cons- truction neuve individuelle le plus élevé. Il est le double de celui des banlieues de référence. 53% Le taux de construction neuve collective est quant à lui en diminution sur l'ensemble des composan- Banlieue tes géographiques de l'aire urbaine. Dans la cou- ronne périurbaine, il reste cependant plus impor- 9% 12% tant (11,4%) que celui des couronnes périurbaines 15% de référence (10,5%).

Le dispositif du prêt à taux zéro a favorisé, entre 1997 et 2000, la construction de logements neufs 64% individuels qui représentent 85% des logements financés dans ce cadre. Plus de la moitié de ces Couronne périurbaine logements sont localisés dans la couronne périurbaine, 25% dans la banlieue et près de 19% 11 % dans la ville-centre. Peu de bénéficiaires de ce dis- 16% positif ont investi dans des logements collectifs (2%) 42% et ce, uniquement dans la ville de Bourges. Une part importante de logements récents 31% L'habitat dans l'aire urbaine de Bourges s'est da- avant 1948 de 1982 à 1989 vantage développé après 1981 que dans les aires de 1949 à 1981 en 1990 ou après urbaines de référence. En effet, les logements Logement construits après 1981 représentent plus de 15,5% été construits avant 1948 contre 31% pour l'ensem- du parc de la ville-centre contre 13,3% dans les ble de l'aire urbaine. aires urbaines de référence, 24,3% dans la ban- En 1999, 55% des ménages de l'aire urbaine sont lieue contre 22,9% dans celles de référence et propriétaires de leur logement, ce qui est compa- 26,2% dans les couronnes périurbaines pour 21,5% rable à la proportion relevée dans les aires urbai- dans celles de référence. nes de référence. La part des propriétaires est, ce- pendant, légèrement supérieure à Bourges com- Les logements de l'aire urbaine ont été construits parée à celle observée dans les villes-centre pour près de la moitié entre 1949 et 1981, ce qui référentes. Elle atteint 72% en banlieue et 79% est comparable à la proportion enregistrée dans dans la couronne périurbaine. Les logements lo- les aires urbaines de référence. La ville de Bour- catifs privés représentent 23% du parc de la ville- ges et la banlieue se sont particulièrement déve- centre, 8% de celui de la banlieue et 13% de celui loppées à cette époque avec une part respective de la couronne périurbaine. Comparée à la situa- de leur parc de 53,7% et de 63,5% datant de cette tion des aires de référence, l'offre en logements période. locatifs privés est particulièrement faible dans la Le parc de la couronne périurbaine est plus an- cien que celui des autres zones géographiques du territoire étudié. Ainsi, 42,3% de ses logements ont

2 Source : Recensement de la population 1999 - Insee

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 33 Logement

banlieue de Bourges. couronne périurbaine que dans celle de référence. Près d'un logement aidé sur trois à Bourges Un programme de rénovation urbaine ambitieux Le parc locatif social représente 22,3% des loge- Les quartiers nord de la ville de Bourges, classés ments de l'aire urbaine de Bourges ce qui est com- en zone urbaine sensible et regroupant 6 000 lo- parable à la moyenne des aires urbaines de réfé- gements, sont concernés par un programme de rence. rénovation urbaine. La localisation des logements locatifs sociaux se Le volet habitat du programme de rénovation ur- distingue néanmoins de celle des autres aires ur- baine a pour objet de réduire le nombre de loge- baines. En effet, 86,4% des logements locatifs so- ments vacants, de restructurer l'offre de logements ciaux de l'aire urbaine sont situés dans la ville-cen- par rapport à la demande et de satisfaire la de- tre. Ce parc qui représente plus de 30% de l'en- mande courante en logements sur Bourges et sur semble des logements y est plus développé que son agglomération. Les chiffres reflètent l'ampleur dans les villes-centre des aires urbaines de réfé- du projet : 2 200 logements à démolir, 1500 loge- rence (25,1%). Il est principalement localisé dans ments à reconstruire, 3 000 logements à réhabili- le quartier Nord - Asnières et dans une moindre ter. mesure dans le quartier Val d'Auron. La zone ru- L'offre sociale devrait diminuer dans le quartier rale de Bourges et le centre-ville sont les quartiers Nord et à l'inverse augmenter sur d'autres quar- les moins équipés. Entre 1994 et 1999, le nombre tiers de la ville comme le centre-ville, l'aéroport…3 de logements locatifs sociaux a augmenté de 4,8% ce qui est inférieur à l'évolution des aires urbaines Le marché de l'habitat de l'aire urbaine de Bour- de référence (5,9%). ges est à apprécier dans un contexte démographi- que départemental et local en érosion. Il connaît Dans le parc locatif social, les logements restant relativement peu de tensions. Ainsi, le parc de ré- vacants pendant plus de trois mois sont assez nom- sidences principales progresse moins que celui des breux. Ils représentent 8% de ce parc au début de aires urbaines de référence et la vacance a aug- 2003. Les logements sociaux de Bourges sont plus menté davantage sur la dernière période touchés par la vacance que ceux de la banlieue et intercensitaire. Cependant cette aire urbaine, dis- de la couronne périurbaine. posant d'une ville-centre très importante, voit l'ur- banisation de sa couronne périurbaine et dans une Les démolitions de logements sociaux, opérées en moindre mesure de sa banlieue se développer. Ce 2004, ont eu pour effet de faire diminuer le taux de phénomène peut s'expliquer par un coût foncier vacance. Cependant, la demande locative sociale élevé à Bourges du fait des contraintes reste importante sur Bourges. urbanistiques et archéologiques, par la réalisation

Logement programmée de la rocade Nord de Bourges et par De grands logements dans la ville de Bourges le développement du foncier à vocation d'activité. Ces différents éléments obligent ou obligeront nom- Dans l'aire urbaine, plus de la moitié des logements bre d'acquéreurs à s'éloigner de la ville-centre. sont composés de 3 ou 4 pièces. Au regard des villes-centre des aires de référence, Bourges possède un nombre conséquent de grands logements et relativement peu de petits lo- gements. La part de petits logements est aussi moins élevée dans la banlieue que dans les ban- lieues de référence. A l'inverse, le parc de loge- ments de petite taille est plus important dans la

3 Direction départementale de l’Équipement du Cher - mars 2004

34 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Nombre de résidences principales en 1999 et évolution 1990-1999

 Aire Urbaine

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY

SAINT-MARTIN- AUBINGES D'AUXIGNY

VIGNOUX- SOUS-LES-AIX SAINT-GEORGES- SUR-MOULON SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY

FUSSY SAINT-MICHEL-SAINTE-SOLANGE DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE- SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE- EN-SEPTAINE VILLENEUVE- TROUY SUR-CHER LE SUBDRAY PLAIMPIED- GIVAUDINS CROSSES SAINT-JUST

Le Cher

LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY 0510 Kilomètres SENNECAY VORLY SAINT-DENIS- DE-PALIN LEVET LAPAN

SAINTE-LUNAISE Logements

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

CONTRES

Nombre de résidences principales Évolutionen% 32 310 -6.7 à 0 0à10

10 à 20 10 770 20 à 40 Répartition du nombre de Évolution du nombre de résidences principales en 1999 (en résidences principales 1990- %) 1999 (en %) Moyenne des Moyenne des Aire de Aire de Bourges aires urbaines aires urbaines Bourges de référence de référence Ville Centre 62,7 49,4 4,4 6,0 Banlieue 14,3 21,9 10,4 10,2 Couronne périurbaine 23,0 28,7 14,7 11,8 Ensemble de l’aire urbaine 100,0 100,0 7,0 8,5 Communauté d’agglomération 90,7 6,2 Communauté de communes en terres vives 8,9 11,5

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 35 Aire urbaine de Bourges Nombre de logements occasionnels et de résidences secondaires en 1999 et évolution 1990-1999

Aire Urbaine 

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY SAINT-MARTIN- AUBINGES D'AUXIGNY

VIGNOUX- SOUS-LES-AIX SAINT-GEORGES- SOULANGIS SUR-MOULON SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY

FUSSY SAINT-MICHEL-SAINTE-SOLANGE DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

L'Yèvre MOULINS- MARMAGNE SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

0510 SENNECAY VORLY SAINT-DENIS- Kilomètres DE-PALIN LEVET LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

Logements CONTRES

Evolution en % Nombre de résidences secondaires 660 Part des résidences secondaires -100 à -50 -50 à -25 et logements occasionnels en -25 à 0 220 1999 (en %) 0à 50 50 à 180 Moyenne des Aire de Bourges aires urbaines de référence Ville Centre 1,8 2,0 Banlieue 1,2 1,7 Couronne périurbaine 7,3 7,6 Ensemble de l’aire urbaine 3,0 3,6 Communauté d’agglomération 1,9 Communauté de communes en terres vives 6,8

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

36 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les logements vacants en 1999 et évolution 1990-1999

Aire Urbaine 

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES- VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SAINT-ELOY-DE-GY SOULANGIS PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL- BERRY-BOUY DE-VOLANGIS BRECY

SAINT-GERMAIN- SAINT-DOULCHARD DU-PUY MOULINS-SUR-YEVRE MARMAGNE L'Yèvre NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY- MORTHOMIERS EN-SEPTAINE SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER LE SUBDRAY TROUY CROSSES PLAIMPIED-GIVAUDINS SAINT-JUST

Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY 0510 SENNECAY Kilomètres VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN

SAINTE-LUNAISE Logements

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

CONTRES

Variation du nombre de logements vacants en % Nombre de logements vacants +50 à +250 3 100 0 à +50 -25 à 0 -50 à -25 -75 à -50 1 030

Evolution du nombre de Taux de vacance en 1999 logements vacants (en %) 1990-1999 (en %) Moyenne des Moyenne des Aire de Aire de Bourges aires urbaines aires urbaines Bourges de référence de référence Ville Centre 8,6 8,0 43,6 35,6 Banlieue 2,6 4,6 -19,7 12,3 Couronne périurbaine 5,8 5,0 -34,1 -17,9 Ensemble de l’aire urbaine 7,1 6,4 26,9 14,8 Communauté d’agglomération 7,4 36,6 Communauté de communes en terres vives 5,2 -5,5

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 37 Aire urbaine de Bourges La construction neuve sur la période 1991-2000

Aire Urbaine 

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES- VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST

Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

SENNECAY VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LAPAN LEVET SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES Logements

Taux de construction neuve en % Nombre de logements neufs 740 0à 5 5à15 15 à 25 25 à 52.3 250

1991-1995 1996-2000 1991-2000 Ville Centre 1,8 3,0 4,8 Banlieue 3,7 8,6 12,3 Couronne périurbaine 4,1 7,6 11,7 Communauté d’agglomération 2,7 5,7 8,4 Communauté de communes en terres vives 4,2 5,8 10,0 Ensemble de l’aire urbaine 3,0 5,7 8,7 Aires urbaines de référence 3,5 5,0 8,5

© IGN 2000 Source : DRE Centre Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

38 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Répartition des logements en 1999 selon la période de construction

Part des logements construits Part des logements construits avant 1948 après 1981

  ACHERES ACHERES

SAINT-PALAIS SAINT-PALAIS MENETOU-SALON MENETOU-SALON ALLOGNY ALLOGNY PARASSY PARASSY QUANTILLY QUANTILLY AUBINGES AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

VIGNOUX- SAINT-GEORGES- VIGNOUX- SOUS-LES-AIX SOUS-LES-AIX SUR-MOULON SOULANGIS SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY PIGNY VASSELAY VASSELAY SAINTE-SOLANGE SAINTE-SOLANGE FUSSY FUSSY SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES SAINTE-THORETTE BOURGES OSMOY OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS LE SUBDRAY CROSSES PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES SAINT-JUST

SAINT-JUST Le Cher

Le Cher LISSAY-LOCHY SAINT-CAPRAIS ANNOIX VORNAY LISSAY-LOCHY ANNOIX ARCAY SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY SENNECAY VORLY SENNECAY SAINT-DENIS-DE-PALIN VORLY LEVET SAINT-DENIS-DE-PALIN LAPAN LEVET SAINTE-LUNAISE LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES CONTRES

CONTRES

Part des logements en % Aire Urbaine Part des logements en % 60 à 86.7 0à10 45 à 60 Communauté d'Agglomération 10 à 20 30 à 45 de Bourges 20 à 30 15 à 30 30 à 40 9.9 à 15 Communauté de Communes 40 à 42.1 "En Terres Vives" Communes Logements

Part des logements construits Part des logements construits avant 1948 (en %) après 1981 (en %)

Moyenne des Moyenne des Aire de Aire de Bourges aires urbaines aires urbaines Bourges de référence de référence Ville Centre 30,8 28,4 15,6 13,3 Banlieue 12,2 22,1 24,3 22,9 Couronne périurbaine 42,3 44,6 26,2 21,5 Ensemble de l’aire urbaine 31,0 31,9 19,3 17,7 Communauté d’agglomération 27,7 18,2 Communauté de communes en terres vives 42,0 25,0

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 39 Aire urbaine de Bourges Les logements individuels en 1999

Aire Urbaine 

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES-VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SAINT-ELOY-DE-GY SOULANGIS PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY SENNECAY VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES Logements

Part des logements en % 42.9 à 50 70 à 80 80 à 90 90 à 99.9 100

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

40 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les logements de cinq pièces et plus en 1999

Aire Urbaine 

Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY QUANTILLY PARASSY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES- VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL-DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

0510 SENNECAY Kilomètres VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN

SAINTE-LUNAISE Logements

CORQUOY SAINT-GERMAIN-DES-BOIS SERRUELLES

CONTRES

Taux de logements en % 23.5 à 35 35 à 45 45 à 55 55 à 56.9 Part des logements de1à2 Part des logements de 5 pièces pièces en 1999 (en %) ou plus en 1999 (en %) Moyenne des Moyenne des Aire de Aire de Bourges aires urbaines aires urbaines Bourges de référence de référence Ville Centre 23,9 23,9 21,8 21,8 Banlieue 10,9 10,9 36,1 36,1 Couronne périurbaine 8,1 8,1 44,8 44,8 Ensemble de l’aire urbaine 16,5 16,5 31,6 31,6 Communauté d’agglomération 18,2 25,5 Communauté de communes en terres vives 14,6 38,2

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 41 Aire urbaine de Bourges La part des propriétaires en 1999

Aire Urbaine ACHERES  Communauté d'Agglomération de Bourges Communauté de Communes SAINT-PALAIS "En Terres Vives" MENETOU-SALON Communes ALLOGNY PARASSY QUANTILLY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

VIGNOUX- SAINT-GEORGES-SOUS-LES-AIX SUR-MOULON SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY

FUSSY SAINT-MICHEL- SAINTE-SOLANGE DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN- DU-PUY MARMAGNE L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY- MORTHOMIERS EN-SEPTAINE SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES SAINT-JUST

Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY 0510 SENNECAY Kilomètres VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

CONTRES Logements

Part des propriétaires occupants en % 42.7 à 65 65 à 75 75 à 82.5 82.5 à 87.5 87.5 à 90.8

© IGN 2002 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (octobre 2003)

42 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les locataires du parc privé en 1999

Aire Urbaine  Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY QUANTILLY PARASSY AUBINGES SAINT-MARTIN-D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES-VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SOULANGIS SAINT-ELOY-DE-GY PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL- DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN- DU-PUY L'Yèvre MOULINS-SUR-YEVRE MARMAGNE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE-SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY- MORTHOMIERS EN-SEPTAINE SOYE-EN-SEPTAINE VILLENEUVE-SUR-CHER TROUY LE SUBDRAY PLAIMPIED-GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY 0510 SENNECAY Kilomètres VORLY SAINT-DENIS-DE-PALIN LEVET LAPAN

SAINTE-LUNAISE Logements

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

CONTRES

Part des locataires privés en % 5.4 à 10 10 à 15 15 à 20 20 à 25 25 à 35.9

© IGN 2000 Source : INSEE recensements de la population Réalisation : CETE Normandie Centre (mai 2004)

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 43 Aire urbaine de Bourges Les logements locatifs sociaux au 31 décembre 1999

Aire Urbaine  Communauté d'Agglomération ACHERES de Bourges Communauté de Communes "En Terres Vives" SAINT-PALAIS Communes MENETOU-SALON ALLOGNY PARASSY QUANTILLY SAINT-MARTIN- AUBINGES D'AUXIGNY

SAINT-GEORGES- VIGNOUX- SUR-MOULON SOUS-LES-AIX SOULANGIS SAINT-ELOY- DE-GY PIGNY VASSELAY SAINTE-SOLANGE FUSSY SAINT-MICHEL- DE-VOLANGIS BERRY-BOUY BRECY

SAINT-DOULCHARD SAINT-GERMAIN-DU-PUY

MOULINS- MARMAGNE L'Yèvre SUR-YEVRE NOHANT-EN-GOUT SAINTE-THORETTE BOURGES

OSMOY LA CHAPELLE- SAINT-URSIN L'Auron SAVIGNY-EN-SEPTAINE MORTHOMIERS SOYE-EN-SEPTAINE TROUY VILLENEUVE- LE SUBDRAY SUR-CHER PLAIMPIED- GIVAUDINS CROSSES

SAINT-JUST Le Cher LISSAY-LOCHY ANNOIX SAINT-CAPRAIS VORNAY ARCAY

0510 SENNECAY Kilomètres VORLY SAINT-DENIS -DE-PALIN LEVET LAPAN SAINTE-LUNAISE

CORQUOY SAINT-GERMAIN- SERRUELLES DES-BOIS

CONTRES Logements

Taux de logements sociaux en % Nombre de logements sociaux 11 040 0 <1 1à 5 5à10 10 à 30.6 3 680

© IGN 2000 Source : DRE Centre Réalisation : DRE Centre - CDR Carto-Pao - mai 2004

44 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Social

L’aire urbaine de Bourges présente l’image d’un La baisse du chômage constatée depuis 1999 territoire peu urbanisé, marqué par la forte em- preinte de la ville centre, tant au regard de son poids L’emploi proposé dans l’aire urbaine est resté sta- démographique que du fait de son attractivité sur ble pendant la dernière décennie. Le solde des na- la banlieue et la couronne périurbaine. Malgré les vettes domicile-travail (différence entre les entrées difficultés économiques rencontrées ces dernières et les sorties quotidiennes) est en nette augmen- années dans de nombreux secteurs, comme celui tation (+16 %) sur cette période. De nombreux ca- de l’armement, la situation sociale des habitants dres et professions intermédiaires, du tertiaire en semble relativement préservée. L’aire urbaine pré- majorité, ont semble-t-il mieux profité de l’offre de sente des taux de chômage plus faibles que dans travail de l’aire urbaine. Ces mobilités peuvent se les aires de référence, et les revenus moyens par traduire par un mouvement de périurbanisation ; foyers fiscaux1 sont parmi les plus élevés. Toute- elles peuvent également relever de facteurs plus fois des disparités existent entre les différentes ou moins indépendants du marché du travail, composantes de l’aire urbaine et au sein même de comme l’amélioration des conditions de transports celles-ci. Notamment à Bourges où la composition ou les coûts du logement. des ménages reflète une grande hétérogénéité et Entre 1990 et 1999, la baisse de la population ac- une forte dispersion des revenus. tive, conjuguée à la légère hausse du nombre des Enfin, l’aire urbaine évolue au rythme des muta- emplois dans l’aire urbaine, n’a pas eu tous les ef- tions sociales, marquées par la diminution de la fets positifs que l’on aurait pu attendre pour la po- taille des ménages et l’installation de la pulation du territoire. En effet, le chômage s’est monoparentalité dans le paysage familial, notam- accru parmi les résidents. Toutefois au regard des ment dans la partie urbaine de son territoire. aires de référence, l’indice de chômage2 de l’aire urbaine restait en 2000 parmi les moins élevés. Des revenus en lien avec une qualification élevée Au cours de la période récente, le chômage a évo- lué à la baisse. Ainsi au 1er janvier 2004, le nombre En 2001, le revenu mensuel moyen des foyers de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM3 ) fiscaux de l’aire urbaine est de 1 250 €. Il se situe dans l’aire urbaine s’élève à près de 5 300 person- parmi les plus élevés des aires de référence. Dans nes, soit une baisse de 14 % par rapport à 1999. la région, la situation de Bourges est plus proche Parmi ceux-ci, 22% sont des jeunes âgés de moins de celle de l’aire urbaine de Chartres où le revenu de 25 ans et 28 % sont inscrits à l’ANPE depuis par foyer fiscal est de 1 350 € que de celle de plus d’un an, des proportions identiques à celles Vierzon dont les habitants ne perçoivent que rencontrées dans les aires urbaines de la région. 1 070 €. La part des foyers non imposés est Les hommes sont désormais majoritaires parmi les relativement faible, un peu plus de quatre foyers demandeurs d’emploi. L’évolution récente du mar- sur dix n’étant pas assujettis à l’impôt. Cette relative ché du travail semble moins défavorable aux fem- prospérité des habitants peut s’expliquer d’une part mes, plus nombreuses à travailler dans des sec- par la bonne tenue du marché du travail pendant teurs créateurs d’emplois (tertiaire), contrairement la période 1990-1999, et d’autre part par le profil aux hommes, employés plus souvent dans l’indus- socioprofessionnel des résidents de l’aire urbaine trie. où l’on compte de nombreux emplois de cadres et de professions intermédiaires. L’implantation sur La moindre exposition des habitants de l’aire ur- le territoire de nombreuses entreprises travaillant baine à certaines difficultés sociales s’accompa- Social dans des secteurs de haute technologie explique gne également d’un recours moins fréquent aux aussi des taux d’encadrement et de qualification minima sociaux. Le nombre de bénéficiaires a lé- ouvrière parmi les plus élevés des aires urbaines gèrement augmenté ces cinq dernières années. de référence, respectivement 39 % et 64 %. Au 1er janvier 2004, ils sont 3650 à bénéficier soit du revenu minimum d’insertion (RMI), soit du fonds national de solidarité (FNS), soit de l’allocation

1 Le foyer fiscal correspond à un ensemble de personnes identifié par un contribuable imposable à l'impôt sur le revenu pour ses propres revenus, ceux de son conjoint et des personnes à sa charge. Sont imposables dans une commune, les contribuables qui ont leur domicile fiscal (résidence principale ou principal établissement) dans la commune 2 Indice de chômage : chômeurs ANPE (fin 4ème trimestre 2000) et population active résidente DADS (au 31/12/99) 3 sont pris en compte ici l'ensemble des demandeurs d'emploi de catégorie 1 et 6 qui recouvre toutes les personnes inscrites à l'ANPE déclarant être à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée indéterminée, y compris celles qui ont exercé une activité réduite de plus de 78 heures au cours du mois.

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 45 Social

parent isolé (API). Parmi l’ensemble des allocatai- res de minima sociaux, près de 2 500 personnes A Bourges, parmi les allocataires des caisses d’al- perçoivent le RMI. locations familiales (CAF), un ménage sur trois vit avec un revenu par unité de consommation infé- En 2002, les ménages à bas revenus4 représen- rieur au seuil de pauvreté, fixé au 1er janvier 2002 taient plus du quart des ménages (28,8 %) de l’aire à 720 € ; dans la ville centre, près de 11 000 habi- urbaine, soit cinq points de plus que dans les aires tants sont ainsi exposés à la pauvreté. Une situa- de référence. Plus de 13 500 habitants appartien- tion qui s’explique en partie par l’offre de logements nent à ces ménages à bas revenus dont une large dans la ville centre, espace urbain qui concentre la majorité réside à Bourges. plupart des logements sociaux collectifs.

Une situation sociale relativement difficile dans la ville- Une banlieue plutôt favorisée centre La situation sociale des habitants de la banlieue Le taux de foyers fiscaux non imposés (FNI) me- est en revanche plus favorable. Avec un revenu € sure l’importance de la population aux revenus mensuel moyen de 1 440 , la banlieue berruyère modestes. Ainsi un taux fort de FNI correspond, se situe parmi les banlieues référentes les plus fa- bien souvent, à des revenus moyens faibles. vorisées. Elle reste toutefois éloignée de la ban- Dans toutes les aires urbaines, ce sont les villes- lieue auxerroise où les habitants ont des revenus € centre qui possèdent les taux les plus élevés de supérieurs à 1 800 . Enfin, et contrairement à la foyers fiscaux non imposés. A Bourges, leur pro- moyenne des banlieues référentes, les habitants portion est de 46 %, un taux inférieur de 4 points à possèdent des revenus mensuels moyens supé- celui des villes de référence. rieurs à ceux de la couronne périurbaine.

Au 1er janvier 2004, près de 70 % des chômeurs Plusieurs éléments peuvent expliquer cette rela- de l’aire urbaine habitent la ville-centre. Cependant, tive «prospérité» de la banlieue. Dans ce territoire, et malgré la présence de deux zones urbaines sen- l’indice de chômage est peu élevé, au regard de sibles (ZUS), notamment celle de Bourges Nord, l’indice de l’aire urbaine mais également de celui qui abrite près de 20 % de la population berruyère des banlieues de référence. De plus, la part de mé- et un tiers des chômeurs, le revenu moyen de la nages à bas revenus y est plus faible. Enfin, les ville-centre est relativement élevé (1 160 € par foyer logements locatifs sociaux y sont moins nombreux. fiscal). Ce revenu situe la ville parmi les plus « ri- ches » des aires de référence derrière Chartres et Toutefois au sein de ce territoire, l’observation des Compiègne. communes révèle une grande hétérogénéité so- ciale, avec une grande dispersion des revenus La situation financière des habitants de Bourges moyens et un chômage très inégalement réparti. s’est légèrement détériorée pendant la période Ces disparités proviennent en partie de la géogra- 1990-2000. On observe ainsi une concentration de phie du parc de logements sociaux et de la con- populations à faibles ressources dans la ville-cen- centration de certaines catégories socioprofession- tre, et par ailleurs, une forte hétérogénéité sociale nelles : parmi les habitants de la ville centre où la disper- • Plus petite commune de la banlieue berruyère, sion des revenus est importante ; en effet, les mé- Fussy semble privilégiée. Le revenu mensuel nages les plus pauvres perçoivent des revenus plus moyen par foyer fiscal est important (1 600 €). Social de sept fois inférieurs à ceux des plus aisés. Le nombre de chômeurs peu élevé ainsi que l’ab- sence de logement social collectif peuvent expli- L’indice de chômage et le taux d’allocataires des quer ces revenus. minima sociaux5 sont en effet les plus élevés des • Bien que le parc de logements sociaux soit im- villes-centre de référence. Au regard de ces deux portant dans la commune de Saint-Doulchard, indicateurs, la situation sociale des habitants de les revenus des foyers fiscaux, relativement éle- Bourges demeure difficile pour de nombreux habi- vés (1 500 €), sont dus en partie à une propor- tants. Au 1er janvier 2004, la ville compte 3 650 de- tion élevée de cadres et de professions intermé- mandeurs d’emploi sur les 5 300 inscrits dans l’aire urbaine.4 Le seuil de bas revenus correspond à 50 % de la médiane des revenus disponibles avant impôt par unité de consommation. Au 31 décembre 2003, ce seuil était fixé à 718,97 euros par mois et par unité de consommation. 5 Le taux d’allocataires représente la part des bénéficiares de minima sociax (RMI, AAH, API) parmi les allocataires CAF

46 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Social

diaires et à un faible indice de chômage. ronne plus favorable : • En revanche, la commune de Saint-Germain-du- • des taux faibles de FNI, notamment dans certai- Puy se caractérise par la présence d’une popu- nes communes du sud de l’agglomération lation à faibles ressources, de logements sociaux berruyère (Plaimpied-Givaudins, la Chapelle- en nombre (26 % du parc) et un taux de ména- Saint-Ursin) ainsi que des revenus moyens pro- ges à bas revenus important parmi les allocatai- ches de 1 490 €. Au Subdray, le revenu moyen res des caisses d’allocation familiale (CAF). Dans atteint 1 800 € par foyer fiscal. cette commune où habitent de nombreux ouvriers • une population à bas revenus peu nombreuse. et employés et où l’indice de chômage est le plus élevé, le revenu mensuel moyen par foyer fiscal Les proportions de cadres et de professions inter- est de 1 250 €. médiaires élevées, notamment sur un axe Est- • Le revenus des foyers fiscaux de la commune Ouest de Berry-Bouy à Soye-en Septaine expli- de Trouy se situe dans la moyenne ; le taux de quent sans doute cette situation sociale. Toutefois, FNI, peu élevé, s’explique en partie par le faible après l’embellie de la période 2000-2002, le nom- nombre de ménages à bas revenus ainsi que par bre des demandeurs d’emploi s’affiche de nouveau l’absence de logements sociaux. en hausse et retrouve, au 1er janvier 2004, son ni- veau de 2002. Une couronne périurbaine peu exposée aux difficultés sociales… …mais davantage de familles aux faibles ressources aux franges est et sud Espace à forte dominante rurale (32 hab/km2), la couronne périurbaine a cependant, à l’inverse des Dans la deuxième couronne (Moulins-sur-Yèvre, autres composantes de l’aire urbaine, connu une Saint-Eloy-de-Gy ou encore Saint-Martin- augmentation du nombre d’actifs durant la dernière d’Auxigny), le nombre d’actifs, principalement des décennie. Dans un territoire où globalement les ouvriers et des employés, a augmenté entre 1990 habitants sont moins exposés aux difficultés so- et 1999, mais à un rythme moins soutenu que dans ciales, l’indice de chômage reste faible malgré une la première couronne. Une population, globalement augmentation du nombre des demandes d’emploi plus âgée, composée d’ouvriers et d’employés ces deux dernières années. Le revenu moyen par majoritairement, des retraités en nombre (17 % de foyer fiscal de 1 340 € reste supérieur à celui de la population) expliquent des revenus fiscaux l’aire urbaine. Le taux de ménages à bas revenus, moyens beaucoup plus faibles que dans la pre- le plus faible des composantes de l’aire urbaine, mière couronne, ainsi que des taux de FNI supé- représente seulement 16 % des ménages à bas rieurs à la moyenne de l’aire urbaine. revenus de l’aire urbaine. Une part cependant su- périeure à la moyenne des couronnes périurbaines A mesure que l’on s’éloigne de la ville-centre, d’une référentes. part les taux de chômage augmentent et peuvent devenir parfois très élevés dans des petites com- La situation sociale des habitants apparaît contras- munes comme Lapan ou Saint-Palais. D’autre part, tée au sein de la couronne périurbaine. la population à bas revenus devient proportionnel- Au sein de celle-ci, deux sous-ensembles lement plus importante. Tout ceci concourt au dé-

territoriaux apparaissent. Tout d’abord, une pre- veloppement d’une pauvreté monétaire qui touche Social mière couronne située au pourtour de l’agglomé- aussi bien des familles d’actifs aux revenus mo- ration berruyère, la campagne des villes, soutenue destes que des personnes âgées à faibles ressour- par le mouvement de périurbanisation. Ensuite et ces. au-delà, une deuxième couronne, la campagne ru- rale, espace fragile, parfois menacé de désertifi- D’importants changements structurels entre 1990 et cation. 1999 … avec une première couronne plus privilégiée… Au sein de l’aire urbaine de Bourges, les caracté- ristiques des ménages se sont profondément mo- De nombreux indicateurs laissent apparaître une difiées au cours des dernières années. La diminu- situation sociale des habitants de la première cou- tion de la taille des ménages se combine à la forte

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 47 Social

augmentation des familles monoparentales. En pour les recevoir (manque de logements sociaux, 1999, on dénombre 3 320 ménages de 5 person- de transports en commun ou de crèche). nes ou plus, une forte baisse puisqu’ils étaient La part des ménages «étrangers7 » au sein de l’en- 4 000 dix ans plus tôt. Bourges accueille de très semble des ménages a diminué dans toutes les nombreux ménages constitués de personnes seu- composantes de l’aire urbaine. Notamment dans les (39 %), dont une large part composée de jeu- la ville centre où ils représentent désormais moins nes de moins de 30 ans (22 %). Ces taux sont lé- de 5 % de la totalité des ménages berruyers. Bour- gèrement supérieurs à ceux observés dans les vil- ges est l’une des villes du bassin parisien dont le les-centre de référence (respectivement 37 % et taux de ménages «étrangers» est le plus faible. 20 %). Un grand nombre réside dans le quartier de Bour- ges-nord, là où sont situés de nombreux logements La monoparentalité a pris une place importante sociaux. dans le paysage familial de l’aire urbaine puisqu’elle Les disparités territoriales de l’aire urbaine ont créé, concerne 12 % de l’ensemble des familles et 23 % au fur et à mesure du temps, un clivage entre les des familles avec enfants. L’aire urbaine compte 4 différentes composantes de l’aire urbaine et à l’in- 100 familles monoparentales en 1999, soit une aug- térieur même de celles-ci. Des inégalités écono- mentation de 27 % pendant la dernière période miques et sociales s’inscrivent dans le territoire. intercensitaire. 85% des chefs de famille sont des Elles engendrent un phénomène de pauvreté-pré- femmes, souvent actives, mais aussi fréquemment carité touchant les populations les plus défavori- au chômage. Les familles monoparentales cumu- sées que l’on retrouve à la fois dans le pôle urbain lent en effet les difficultés6 (un seul salaire, rému- et dans l’espace rural, plus particulièrement dans nération plus faible à qualification égale, temps par- la deuxième couronne. tiel plus répandu) qui les rendent plus vulnérables face au chômage et à la pauvreté. Reflet d’une évolution sociale et culturelle de la so- ciété, la monoparentalité n’est toutefois pas exclu- sivement un phénomène urbain, puisque le nom- bre de familles monoparentales progresse dans toutes les composantes de l’aire urbaine. Toutefois, la majorité de ces familles (70 %) habi- tent la ville-centre où l’offre de services et leur ac- cessibilité est plus importante. A l’inverse, la couronne périurbaine les attire moins, les infrastructures n’étant pas toujours adaptées Social

5 Recherche et prévisions n°60 - chômage et famille, Gilles Nezori 6 Nombre de ménages en 1999 dont la personne de référence est de nationalité étrangère

48 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Part des foyers fiscaux non-imposés

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges  Achères Aire urbaine

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette L'Yèvre Marmagne Nohant-en-Goût Bourges

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Part des foyers fiscaux Vornay non imposés Senneçay 15,3 Levet 35,7 Vorly Saint-Denis Lapan -de-Palin 42,5 Sainte-Lunaise 50,5 58,2 Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Serruelles 0 2.5 5 Nombre de foyers fiscaux Kilomètres 40 910 Contres (Bourges)

13 640 Social

Part des foyers fiscaux non imposés en 2001 (en %)

Aeire de Bourges Aire de référenc

V4ille centre 436, 51, B7anlieue 326, 42, C1ouronne périurbaine 462, 42, Ensemble de l'aire urbaine 43,9 46,7 Communauté d'agglomération 43,9 CC en Terres Vives 42,3

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, DGI 2001 Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 49 Aire urbaine de Bourges Revenu moyen des foyers fiscaux en 2000

Communes Communauté de communes "En Terres Vives"

Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine  Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Vignoux Georges sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard

Saint-Germain- du-Puy Moulins- Sainte- sur-Yèvre Thorette L'Yèvre Nohant-en-Goût Marmagne Bourges

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers

Subdray (Le ) Plaimpied- Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Trouy Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Senneçay

Levet Vorly Revenu annuel moyen Lapan Saint-Denis -de-Palin (en €uros) Sainte-Lunaise 12 330 13 990 Saint-Germain-des-Bois

15 620 Corquoy 0 2.5 5 18 580 Serruelles 25 550 Kilomètres

Contres

Revenu annuel moyen Revenu annuel moyen des foyers fiscaux Variation des revenus des foyers fiscaux en 1990 en 2001 (en euros) 1990-2001 (en %) (en euros) Social Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence Bourges référence V6ille centre 181 96 191 37 164 33 183 19 109, 16, B0anlieue 184 56 143 03 187 71 175 85 261, 21, C1ouronne périurbaine 132 82 103 04 146 41 106 45 228, 26, Ensemble de l'aire urbaine 12 525 12 206 15 342 14 757 22,5 20,9 Communauté d'agglomération 12 498 15 234 21,9 CC en Terres Vives 13 687 16 408 19,9

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, DGI 2001 Réalisation : Insee - juin 2004

50 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Les chômeurs en mars 2003 dans la population

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges

Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette L'Yèvre Marmagne Nohant-en-Goût Bourges

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Part des chômeurs Senneçay

inscrits à l'ANPE Levet Vorly Saint-Denis en mars 2003 Lapan -de-Palin dans la population 1999 Sainte-Lunaise 1,3

2,2 Saint-Germain-des-Bois 2,8 Corquoy 0 2.5 5 4,0 Serruelles 10,4 Kilomètres

Contres

Part des chômeurs Social (inscrits à l'ANPE en mars 2003) dans la population Aeire de Bourges Aire de référenc V8ille centre 43, 6, B7anlieue 25, 4, C9ouronne périurbaine 27, 3, Ensemble de l'aire urbaine 4,0 5,1 Communauté d'agglomération 4,3 CC en Terres Vives 2,7

© IGN 2000, Insee 2004 Sources : Insee, recensement de la population 1999, ANPE Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 51 Aire urbaine de Bourges Population à bas revenus en 2002 dans la population

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette Marmagne Nohant-en-Goût Bourges L'Yèvre

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers

Subdray (Le ) Plaimpied- Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Trouy Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Population à bas revenus Senneçay en 2003 dans l'ensemble de la population 1999 Levet Vorly Lapan Saint-Denis 0 -de-Palin 3,5 Sainte-Lunaise 6,4 Saint-Germain-des-Bois 11,5 Corquoy 19,0 0 2.5 5 Serruelles Kilomètres

Contres

Part des personnes vivant dans un ménage à bas revenus dans l’ensemble de la population. en %

Social Population des ménages Part des ménages à bas revenus en 2003 à bas revenus en 2003 Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence V2ille centre 105, 115, 345, 31, B3anlieue 67, 72, 230, 21, C5ouronne périurbaine 43, 45, 145, 13, Ensemble de l'aire urbaine 11,1 9,7 29,6 24,7 Communauté d'agglomération 12,6 31,8 CC en Terres Vives 4,8 16,8

(1) Pour cette infographie, la zone de référence correspond aux neuf © IGN 2000, Insee 2004 aires urbaines de la région (Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux, Sources : Insee, recensement de la population 1999, CAF 2003 Dreux, Montargis, Orléans, Tours et Vierzon). On ne dispose pas Réalisation : Insee - juin 2004 de ces données pour les aires urbaines situées en dehors de la région.

52 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Niveau de précarité en 2000 et évolution de 1993 à 2000

50

45 Bourges

40

35 Communauté d'Agglomération

Ville centre Ensemble de 30 de référence (1) l’aire urbaine

25

Aire urbaine 20 de référence (1)

Saint-Germain-du-Puy

’allocataires en 2003 pour 1 000 habitants 15 Banlieue de référence (1) CC en Terres Vives

Nombre d St-Doulchard Banlieue 10 Couronne périurbaine Couronne de référence (1)

5

0 -50 -45 -40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Variation du nombre d’allocataires entre 1993 et 2003 (en %) Social

Les allocataires représentés sur ce graphique sont ceux qui touchent le Revenu Minimum d’Insertion, le Fond de Solidarité Vieillesse ou l’Allocation de Parent Isolé

(1) Pour ce graphique, la zone de référence correspond aux neuf aires urbaines de la région (Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux, Dreux, Montargis, Orléans, Tours et Vierzon). On ne dispose pas de ces données pour les aires urbaines situées en dehors de la région.

Sources : Insee, recensement de la population 1999, CAF 2003 Réalisation : Insee - juillet 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 53 Aire urbaine de Bourges Hébergement des ménages à bas revenus en % 100 0,6 5,1 7,4 4,9 3,4 3,2 11,7 5,9 5,5

80 15,4 30,0 33,1 30,0 33,6

60

40 72,2 44,4 61,7 59,2 57,5

20

15,1 0 Ville centre Banlieue Couronne Aire Aire urbaine périurbaine urbaine de référence (1)

Collectivités Foyers

Accédant à la propriété

Parc locatif privé

HLM Social

Note : ces données portent uniquement sur les ménages à bas revenu du champ réduit (hors étudiant et plus de 65 ans) et bénéficiant d’une aide au logement.

(1) Pour ce graphique, la zone de référence correspond aux neuf aires urbaines de la région (Blois, Bourges, Chartres, Châteauroux, Dreux, Montargis, Orléans, Tours et Vierzon). On ne dispose pas de ces données pour les aires urbaines situées en dehors de la région.

Sources : CAF 2003 Réalisation : Insee - juillet 2004

54 Portrait de l’aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Caractéristiques des ménages

Part des ménages constitués Part des ménages constitués de personnes seules en 1999 de cinq personnes ou plus en 1999

Part des ménages constitués Part des ménages constitués de personnes seules de moins de 30 ans en 1999 de personnes seules de plus de 65 ans en 1999

20 en %

16

12

8,7 8 7,6 6,0 4,6 4 1,9 2,5 1,1 1,2 0 Couronne Ville centre Banlieue Ensemble périurbaine de l'aire urbaine

Part des ménages étrangers en 1999 Part des familles monoparentales en 1999 Social

Aire urbaine de Bourges

Aire de référence

Sources : Insee, recensement de la population 1999 Réalisation : Insee - juillet 2004

Édition 2005 Portrait de l’aire urbaine de Bourges 55 Économie

L'aire urbaine de Bourges compte un peu plus de Tous les autres secteurs industriels sont moins im- 54 000 emplois en 1999. Dans l'aire, la distinction plantés dans l'aire urbaine de Bourges. Ainsi, les entre l'industrie et les " commerces-services " ne biens intermédiaires comptent moins de 3 000 montre pas un profil de l'appareil productif sensi- emplois, soit 5,4% de l'appareil productif de l'aire, blement différent de celui de l'ensemble des aires contre 8,9% dans l'ensemble de référence. Grâce de référence. Comme ailleurs, les services procu- aux établissements Michelin, seul le secteur de la rent la majorité des emplois1. Avec près de 40 000 chimie, du caoutchouc et des plastiques est plus emplois, ils représentent 72,6% des emplois de développé que la moyenne dans l'aire urbaine de l'aire urbaine de Bourges, contre 70,6% en Bourges, où il emploie 1 800 personnes (3,3% des moyenne dans les aires de référence. L'industrie emplois de l'aire, contre 2,2%). La métallurgie ne est en revanche un peu moins présente avec envi- représente que 1,3% de l'emploi local (contre ron 10 000 emplois, soit 19,1% des emplois de 3,2%), et les autres industries des biens intermé- l'aire, contre 21,6% en moyenne. diaires emploient moins de 200 personnes cha- L'évolution de l'emploi de l'aire de Bourges, mar- cune. quée depuis 25 ans par le développement du ter- Les industries des biens de consommation em- tiaire au détriment de l'industrie, est globalement ploient 1 200 personnes, soit 2,3% du total de l'aire, identique à celle de l'ensemble des aires de réfé- contre 3,8% en moyenne. Le cuir et l'habillement rence. En 1975, les emplois dans les services ne représentent près de la moitié des emplois dans représentaient en effet qu'un peu plus de la moitié cette industrie. Avec un peu moins de 1 000 em- (55%) de l'emploi total, tandis que l'industrie re- plois, l'industrie agroalimentaire est également présentait près du tiers des emplois. moins présente à Bourges (1,7% des emplois con- tre 2,3% dans les aires de référence). Un tissu industriel centré sur les biens d'équipement Si l'aire de Bourges compte moins d'emplois dans L'industrie présente une forte spécificité dans les l'industrie, les services en revanche sont un peu biens d'équipements. Plus de 4 700 personnes tra- plus développés. Les services aux entreprises re- vaillent dans ce secteur en 1999, soit près d'un présentent ainsi 11,5% de l'emploi de l'aire (6 200 emploi de l'aire sur dix (8,8%), contre 3,8% dans emplois), contre 10,7% dans les aires de référence. les aires de référence. La présence des établisse- C'est principalement le millier d'emplois du secteur ments GIAT industrie (fabrication d'armes et de de la recherche et développement qui marque la munitions) montre l'importance de l'industrie des spécificité locale dans ce domaine (1,9% des em- équipements mécaniques dans l'aire urbaine de plois de l'aire contre à peine 0,4% en moyenne dans Bourges, secteur qui emploie près de 2 400 per- l'aire de référence). sonnes dans l'aire (4,4% de l'emploi de l'aire con- Les services aux particuliers sont également un tre 2,7%). Mais le secteur de la construction aéro- peu plus nombreux dans l'aire avec plus de 3 400 nautique explique également l'importance des emplois (6,4% des emplois de l'aire urbaine de biens d'équipements avec près de 1 800 emplois, Bourges, contre 5,7% dans l'ensemble de réfé- soit 3,3% des emplois totaux de l'aire, contre 0,5% rence). Le secteur de l'hôtellerie et de la restaura- dans les aires de référence. La présence dans l'aire tion se distingue légèrement avec près de 1 700 de Bourges des établissements MBDA (ex Aéros- emplois, soit 3,1% des emplois de l'aire de Bour- patiale) n'est bien sûr pas étrangère à ce constat2. ges contre 2,7% dans les autres aires. Enfin, les équipements électriques et électroniques, Avec environ 6 000 emplois, le secteur de la santé dont font partie les établissements Auxitrol (fabri- et de l'action sociale est moins présent dans l'aire cation de matériel de mesure et de contrôle), sont urbaine de Bourges (11,1% des emplois contre eux aussi plus présents que la moyenne (1% des emplois).

1 La Nomenclature Economique de Synthèse (NES) utilisée ici est une double nomenclature, à la fois d'activités économiques et de produits, dont la logique n'est pas uniquement l'organisation en filière de production. Les secteurs d'activité sont ici regroupés dans des rubriques " agriculture ", " industrie ", " construction " et " tertiaire ". Cette répartition ne correspond donc pas exactement au découpage traditionnel en secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Économie 2 En 1999, les établissements Matra Aérospatiale étaient recensés par le répertoire Sirene comme constructeurs de cellules d'aéronefs, de lanceurs et d'engins spatiaux. A ce titre, ils étaient répertoriés dans le secteur " construction aéronautique et spatiale ". Depuis 1999, ces établissements sont intégrés dans le secteur de l'industrie des équipements mécaniques en tant que fabri- cants d'armes et de munitions.

56 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005 Économie

12,2% en moyenne). Malgré le statut de préfecture départementale de Des emplois plus qualifiés, notamment dans l'industrie la ville de Bourges, le secteur de l'administration publique et ses 6 500 emplois (12% de l'emploi de Les "cadres et professions intellectuelles supérieu- l'aire) n'est pas plus développé dans l'aire que la res" sont un peu plus nombreux à Bourges : 6400 moyenne (11,6%). salariés soit 11,6% des emplois de l'aire contre 10,1% en moyenne. Ils sont plus représentés dans De grands établissements dépendant de centres de les services (14,1% des emplois contre 12,8% dans les aires de référence) mais c'est dans l'industrie décisions extérieurs que l'écart est le plus important. Les "cadres et pro- Les 15 000 employés des établissements de plus fessions intellectuelles supérieures" représentent de 200 personnes représentent 28,4% des effec- en effet 11,7% des emplois industriels de l'aire, con- 3 tifs de l'aire urbaine de Bourges, contre 27% dans tre 7,7% en moyenne. Le taux d'encadrement dans l'ensemble de référence. En revanche, localement, l'industrie est ainsi de 19,7% à Bourges (contre un peu plus d'un salarié sur cinq travaille dans des 14,6% en moyenne), et le taux d'encadrement su- 4 établissements de moins de 10 salariés (21,1%, périeur de 59,5% (au lieu de 52,8%). contre 20,8% dans l'ensemble de référence). Les ouvriers sont en revanche moins représentés. Comme ailleurs, les établissements de moins de 14300 actifs sont des ouvriers soit 26,1% des em- 50 salariés emploient près de la moitié des effec- plois berruyers contre 30,2% en moyenne. Ce phé- tifs de l'aire (49,9%, contre 48,3% en moyenne). nomène, indépendant de la qualification, concerne tous les secteurs. En outre, le taux de qualification 5 Ce nombre relativement important d'emplois dans ouvrière est plus élevé que dans les aires de réfé- des établissements de grande taille peut poser des rence (66,1% contre 61,8%). Là encore, le phéno- problèmes de dépendance économique. Près de mène est particulièrement marqué dans l'industrie la moitié des salariés de l'aire de Bourges (49,1%) : 70,8% des ouvriers berruyers travaillant dans ce travaillent en effet dans des établissements dont secteur sont des ouvriers qualifiés, contre 62,2% le siège n'est pas situé dans l'aire, le plus souvent dans l'ensemble des aires. même extérieur à la région Centre (22 000 sala- riés sont dans ce cas, 43,3% du total). La seule On peut également aborder le degré de qualifica- région parisienne abrite les sièges d'établissements tion des emplois au travers des fonctions métro- 6 qui emploient plus du quart (27,7%) des salariés politaines supérieures . L'emploi dans ces fonctions de l'aire. représente 5,9% de l'emploi total de l'aire de Bour- ges en 1999. Cette proportion est comparable à Cette dépendance de centres de décision aug- celles des autres aires de même dimension. Tou- mente avec la taille de l'établissement. Seuls 29,6% tefois l'évolution de ce type d'emplois est particu- des emplois berruyers dans les établissements de lièrement favorable à Bourges. Le nombre de ces moins de 50 salariés dépendent de sièges exté- emplois (4,3% de l'emploi de l'aire en 1990) a en rieurs à l'aire, mais cette proportion atteint 78% pour effet augmenté de plus d'un tiers (+38,2%) sur la les établissements de 200 salariés ou plus. Ce sont période, signe d'une évolution positive de la quali- ainsi trois emplois sur quatre dans ce type d'éta- fication des emplois à Bourges. blissement qui dépendent de siège extérieur à la région, dont un peu moins de la moitié dans la ré- gion parisienne.

3 Le taux d'encadrement mesure la proportion de cadres (au sens large : cadres supérieurs et professions intermédiaires) dans l'ensemble des emplois 4

Nombre de cadres supérieurs rapporté au nombre total de cadres Économie 5 Proportion d'ouvriers qualifiés dans l'ensemble des effectifs ouvriers. 6 Il est fait référence ici à la grille qui a été établie pour décliner les emplois hautement qualifiés en 11 fonctions dites "fonctions métropolitaines supérieures", selon les catégories socioprofessionnelles et les secteurs d'activité où ils sont exercés. Ainsi, la fonction "recherche" est principalement constituée d'ingénieurs et cadres techniques de recherche dans les établissements indus- triels, de chercheurs de la recherche publique, etc.

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de Bourges 57 Économie

Les services dynamisent l'emploi -23,6%). Les biens intermédiaires ne sont pas épargnés. La Le nombre des emplois de l'aire de Bourges a qua- baisse de leurs effectifs est nettement plus impor- siment stagné entre 1990 et 1999, n'augmentant tante à Bourges (-26,3%) que dans l'ensemble des que de 0,6% quand ils s'accroissaient de 2,1% dans aires de référence (-11,5%). En particulier, le sec- l'ensemble des aires de référence. teur de la chimie, du caoutchouc et des plastiques Dans l'aire de Bourges comme dans l'ensemble perd 29,4% de ses emplois, contre 10,8% en des aires de référence, les emplois industriels ont moyenne. diminué au profit des emplois dans les services. Les biens de consommation en revanche ont ré- Ce phénomène est cependant plus prononcé dans sisté à la baisse des effectifs observée dans l'en- l'aire de Bourges, où les emplois dans l'industrie semble des aires. Les emplois de ce secteur aug- baissent de 22,5% entre 1990 et 1999 (contre - mentent en effet de 2,2% à Bourges, alors qu'ils 15,7% en moyenne) tandis que les emplois dans diminuent de 19% en moyenne. Enfin, l'industrie les services s'accroissent de 11,3% (au lieu de agroalimentaire, si elle est relativement peu pré- +12,4%). sente à Bourges, connaît une évolution nettement plus favorable qu'ailleurs puisque le nombre de ses Dans les services, c'est le secteur des transports emplois augmente de 18,2% tandis qu'il diminue qui a le plus accru ses effectifs (+57,5%) à Bour- de 16,2% dans les aires de référence. ges, mais cette hausse est à relativiser en raison du modeste poids de ce secteur dans l'aire. Les L'évolution des effectifs industriels depuis 19997 effectifs dans la santé et l'action sociale augmen- confirme la dégradation de la situation de l'emploi tent de plus d'un tiers dans l'aire (+33,5%, contre dans l'aire. Ce secteur a perdu 5% de ses emplois +29,6% en moyenne), tandis que le secteur édu- à Bourges entre 1999 et 2003. L'aire n'a donc pas catif enregistre une hausse de 17,1% de ses em- suivi la hausse de plus de 4% de l'emploi industriel plois (contre +6,8%). observée dans l'ensemble de référence entre 1999 et 2003. En revanche, la progression des emplois dans l'ad- ministration est sensiblement plus faible. Ce sec- Des emplois fortement concentrés dans la ville de teur accroît ses effectifs de 8,2% dans l'aire pour atteindre 7 500 emplois, mais cette augmentation Bourges… est de 17,2% dans l'ensemble de référence. La ville de Bourges représente 70,4% des emplois La hausse de l'emploi dans les services aux entre- de l'aire, alors que les villes-centre de référence prises est également moins sensible (+21,6% con- ne regroupent en moyenne que 62,2% des em- tre +29,7%), tandis que la hausse de l'emploi dans plois. les services aux particuliers (+15%) est la même Les emplois du secteur "commerces-services" sont que celle observée dans les autres aires. particulièrement présents à Bourges, qui concen- Les activités de commerce, qui représentent 7 200 tre plus des trois quarts des emplois de ce type emplois en 1999, ont perdu 10,6% de leurs effec- localisés dans l'aire. Cette proportion n'est "que" tifs à Bourges (contre seulement -0,9% en de deux emplois sur trois dans l'ensemble des vil- moyenne). Enfin, la construction perd 400 emplois les-centre. La concentration du secteur tertiaire à Bourges (-12,1%, contre -15,4% en moyenne) et dans la ville de Bourges se vérifie dans la plupart n'en compte plus que 3 000. des activités. Ainsi, le poids de Bourges est supé- rieur à la moyenne des villes-centre dans les ser- Les évolutions dans l'industrie entre 1990 et 1999 vices aux entreprises et les services aux particu- sont globalement moins favorables à l'aire de Bour- liers, mais également dans le secteur éducation, ges. Les biens d'équipement, secteur important à santé et action sociale et le secteur administratif. Bourges, enregistrent une baisse de près d'un tiers En revanche, ce n'est pas le cas du transport et (-30,2%) de leurs effectifs (contre -22% dans les des activités immobilières. aires de référence). Les emplois dans les équipe- ments mécaniques baissent ainsi de 33,6% (con- Autre spécificité, près des deux tiers des emplois tre -25,7% en moyenne), et la construction aéro- industriels de l'aire se situent à Bourges, quand la nautique perd 35,9% de ses emplois (contre

Économie moyenne des villes-centre en regroupe la moitié. Ainsi, 79,6% des emplois de l'aire dans l'industrie des biens d'équipements sont localisés à Bourges, 7 évolution mesurée au travers du répertoire Sirene.

58 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005 Économie

alors que le poids des villes-centre n'est en tandis que la couronne en gagne davantage moyenne que de 55,4% pour ce type d'industrie. (+39,3% contre +3,8%). A un degré moindre, la situation est la même dans Enfin, l'augmentation de l'emploi dans les services la construction, où Bourges représente 51,6% des est générale et concerne toutes les composantes emplois de l'aire, contre 42,1% dans l'ensemble de l'aire berruyère. On peut toutefois noter que l'em- des villes-centre. ploi dans la couronne augmente davantage que dans l'ensemble des couronnes périurbaines. …Mais, on observe un desserrement depuis 1990 Enfin, l'évolution à la baisse ces dernières années de l'emploi industriel et la dépendance marquée Comme ailleurs, on observe un desserrement de des grands établissements à des centres de déci- l'emploi de la ville de Bourges vers la périphérie de sions extérieurs à la région Centre confirment la l'aire entre 1990 et 1999. Pour l'appareil productif nécessaire reconversion de l'appareil productif de l'aire urbaine, le mouvement semble davantage berruryer. La mutation est résolument engagée sur profiter à la couronne périurbaine que dans les aires quatre pôles technologiques (Risques Industriels, de référence. Electronique, Mécanique et Matériaux, Propulsion). La ville de Bourges a ainsi perdu 1,9% de ses em- Ainsi, les atouts mis en place en matière de forma- plois, ce qui est quasiment identique à l'ensemble tion supérieure, recherche et transfert de techno- des villes-centre (-1,6%). Mais contrairement aux logies ont pour objet de féconder sans tarder un autres aires, où l'emploi progresse à la fois dans la tissu industriel diversifié. banlieue (+7,7%) et la couronne périurbaine (+10,1%), seule la couronne de Bourges a connu une augmentation de ses emplois (+21%). La ban- lieue berruyère a en effet perdu 1,7% de ses em- plois sur la période. L'industrie en particulier s'est développée dans la couronne. La ville de Bourges et sa banlieue per- dent en effet plus d'emplois industriels que la moyenne (-27% pour Bourges contre -19,6% pour les villes-centre de référence ; -30% pour la ban- lieue berruyère contre -19,4% en moyenne),

Économie

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de Bourges 59 Aire urbaine de Bourges Nombre d’emplois au lieu de travail en 1999 et évolution entre 1990 et 1999

Communes Communauté de communes "En Terres Vives" Communauté d'agglomération de Bourges Achères Aire urbaine 

Saint-Palais Menetou-Salon

Parassy Allogny Quantilly

Aubinges Saint-Martin-d'Auxigny Saint- Georges Vignoux sur-Moulon sous-les-Aix Soulangis

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay

Saint-Michel Sainte-Solange de-Volangis Berry-Bouy Fussy Brécy

Saint- Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- sur-Yèvre Sainte- Thorette L'Yèvre Marmagne Nohant-en-Goût Bourges

Chapelle- Osmoy Saint-Ursin (La )

Savigny-en-Septaine Morthomiers Plaimpied- Subdray (Le ) Trouy Soye-en-Septaine Villeneuve-sur-Cher Givaudins Crosses

L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Arçay Lissay-Lochy Annoix Vornay Taux d'évolution Senneçay du nombre d'emplois Levet entre 1990 et 1999 Vorly Saint-Denis -de-Palin -32 Lapan Sainte-Lunaise -15 0 30 Saint-Germain-des-Bois

146 Corquoy Serruelles Nombre d'emplois en 1999 39 120 Contres (Bourges)

0 2.5 5 13 040 Kilomètres

Emplois au lieu Evolution de l'emploi au lieu de travail en 1999(1) de travail entre 1990 et 1999 (en %) Aeire de Bourges Asire de référenc Aeire de Bourge Aire de référenc V5ille centre 349 11 273 06 -31, - 1, B5anlieue 8053 7624 -55, 5, C7ouronne périurbaine 6048 5353 101, 4, Ensemble de l'aire urbaine 54 137 35 835 - 1,0 0,8 Communauté d'agglomération 49 698 - 1,2 (1) moyenne pour l'aire de référence © IGN 2000, Insee 2004

Économie Sources : Insee, recensements de la population de 1990 et 1999 (exploitation principale) Réalisation : Insee - juin 2004

60 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Localisation des grands établissements (200 salariés)

ETS D EXPERIENCES TECHNIQUES

ETS ETUDES FABRICATION ARMEMENTS En 1969 Achères 

Saint-Palais ECOLE SUP APPLICATION MATERIEL Menetou-Salon Allogny Parassy

MICHELIN CIE Quantilly Aubinges

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges sur-Moulon Vignoux Soulangis sous-les-Aix MAIRIE DE BOURGES

Saint-Eloy-de-Gy Pigny CENTRE AEROSPATIALE S N I Vasselay HOSPITALIER Nombre de salariés

Saint-Michel Sainte-Solange Fussy 3 670 de-Volangis Berry-Bouy Brécy 1 220 Saint-Doulchard Saint-Germain-du-Puy Moulins- sur-Yèvre Nohant-en-Goût Marmagne

Bourges L'Yèv FONDERIE ACIER SPECIAUX REFRAC re Sainte-Thorette 0 2.5 5 Osmoy Chapelle Saint-Ursin (La ) Kilomètres Savigny-en-Septaine Morthomiers Champ : établissements d’au moins 200 salariés au 31.12.1969 Trouy Soye-en-Septaine En étiquettes : les établissements d’au moins 500 salariés Villeneuve- Subdray (Le ) sur-Cher Plaimpied- Givaudins Crosses L'Auron Saint-Just

Le Ch

er Saint-Caprais Lissay-Lochy Annoix Vornay Arçay Senneçay

Vorly

Lapan Levet Saint-Denis- de-Palin Communes Sainte-Lunaise Communauté de communes "En Terres Vives" Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Communauté d'agglomération de Bourges Serruelles Aire urbaine Contres

MAIRIE DE BOURGES Secteurs d'activité

CENTRE HOSPITALIER activités productives Achères commerces services privés En 1979 ETS TECHNIQUE DE BOURGES Saint-Palais services publics Menetou-Salon Allogny Parassy

Quantilly Aubinges

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges Soulangis MANUF FRANC sur-Moulon Vignoux PNEUMATIQ MICHELIN sous-les-Aix ECOLE SUP APPLICATION MATERIEL

Saint-Eloy-de-Gy Pigny Vasselay Nombre de salariés

Fussy Saint-Michel AEROSPATIALESNI de-Volangis Sainte-Solange 3 730 Brécy Berry-Bouy 1 240 Saint-Doulchard Saint-Germain-du-Puy

Moulins- Marmagne sur-Yèvre Nohant-en-Goût L'Yèvre Bourges Sainte-Thorette Osmoy Chapelle- Saint-Ursin (La ) ETS ETUDES 0 2.5 5 Savigny-en-Septaine FABRICATION ARMEMENTS Morthomiers Kilomètres

Subdray (Le ) Soye-en-Septaine Villeneuve- Trouy sur-Cher Plaimpied-Givaudins Crosses L'Auron Saint-Just

Le Cher

Saint-Caprais Lissay-Lochy Annoix Vornay Arçay Senneçay

Vorly

Lapan Levet Saint-Denis- Sainte-Lunaise de-Palin

Économie Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Serruelles

Contres © IGN 2000, Insee 2004 Source : Insee, Bridge 1969 - 1979 Réalisation : Insee - août 2004

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de Bourges 61 Aire urbaine de Bourges Localisation des grands établissements (200 salariés)

CENTRE Achères HOSPITALIER MAIRIE En 1989 DE BOURGES Saint-Palais Menetou-Salon  Allogny MANUF FRANC Parassy PNEUMATIQ MICHELIN Quantilly Aubinges

Saint-Martin-d'Auxigny

Vignoux Saint-Georges sous-les-Aix Soulangis sur-Moulon COMPTOIRS MODERNES Saint-Eloy-de-Gy MAJOR-UNIDIS Pigny Nombre de salariés Vasselay Sainte-Solange 2 310 Fussy Saint-Michel ETS ETUDES de-Volangis FABRICATION ARMEMENT Berry-Bouy Brécy 770

Saint-Doulchard Saint-Germain- du-Puy Moulins- Marmagne sur-Yèvre Nohant-en-Goût AEROSPATIALE S L'Yèv re NI Bourges Sainte-Thorette DIR. ARMEM. TERRE 0 2.5 5 Osmoy INDUST. ARMEMENT Kilomètres Chapelle-Saint-Ursin (La ) CIRCONSCRIPTION Morthomiers Savigny-en-Septaine GENDARMERIE Subdray (Le ) Soye-en-Septaine Villeneuve- Champ : établissements d’au moins 200 salariés au 31.12.1989 sur-Cher Trouy Plaimpied-Givaudins En étiquettes : les établissements d’au moins 500 salariés Crosses L'Auron Saint-Just L eCher

Saint-Caprais Lissay-Lochy Annoix Vornay Arçay

Senneçay

Vorly

Lapan Levet Communes

Sainte-Lunaise Saint-Denis-de-Palin Communauté de communes "En Terres Vives" Saint-Germain-des-Bois Communauté d'agglomération de Bourges Corquoy

Serruelles Aire urbaine

Contres

Secteurs d'activité DEPARTEMENT DU CHER activités productives MAIRIE DE BOURGES Achères commerces services privés services publics Saint-Palais Menetou-Salon Parassy ETABLISSEMENT TECHNIQUE En 1989 Allogny DE BOURGES Quantilly MANUF FRANC Aubinges PNEUMATIQ MICHELIN Saint-Martin-d'Auxigny

Vignoux Saint-Georges Soulangis sur-Moulon sous-les-Aix COMPTOIRS MODERNES MAJOR-UNIDIS Saint-Eloy-de-Gy Pigny Nombre de salariés Vasselay Saint-Michel Sainte-Solange 1 850 Fussy de-Volangis

Brécy 620 Berry-Bouy GIAT INDUSTRIES Saint-Germain-du-Puy Saint-Doulchard

AEROSPATIALE Marmagne Moulins- MATRA sur-Yèvre Nohant-en-Goût Bourges MISSILES L'Yèvre

Sainte-Thorette Osmoy 0 2.5 5 Chapelle-Saint-Ursin (La ) CIRCONCRIPTION DE GENDARMERIE D'ORLEANS Kilomètres Savigny-en-Septaine Morthomiers

Soye-en-Septaine Villeneuve- Trouy sur-Cher Subdray (Le ) Plaimpied-Givaudins Crosses L'Auron HOPITAL PSYCHIATRIQUE Saint-Just DE BEAUREGARD CENTRE HOSPITALIER GENERAL DE BOURGES Saint-Caprais Lissay-Lochy Annoix Vornay Arçay

Senneçay Le Cher Champ : établissements d’au moins 200 salariés au 31.12.1999 Vorly Saint-Denis- En étiquettes : les établissements d’au moins 500 salariés Levet de-Palin Lapan Sainte-Lunaise

Saint-Germain-des-Bois

Corquoy Serruelles

Contres

Économie © IGN 2000, Insee 2004 Source : Insee, Bridge 1969 - 1979 Réalisation : Insee - août 2004

62 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Répartition des salariés selon la taille de l’établissement au 01/01/2001

en % 1 à 9 salariés 10 à 49 salariés 50 à 199 salariés 200 salariés et plus Total Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Aire de Bourges référence Bourges référence Bourges référence Bourges référence Bourges référence V5ille centre 282, 292, 265, 265, 212, 214, 249, 207, 1000, 100, B5anlieue 104, 175, 350, 227, 252, 265, 302, 302, 1000, 100, C7ouronne périurbaine 269, 284, 303, 383, 211, 275, 134, 107, 1000, 100, Ensemble de l'aire urbaine 21,1 20,8 28,1 27,5 22,4 24,7 28,4 27,0 100,0 100,0

Aire urbaine de Bourges Évolution des effectifs salariés de l’industrie de 1993 à 2002

Économie

Sources : Insee, fichiers SIRENE Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de Bourges 63 Aire urbaine de Bourges La création pure d’établissements

Tous secteurs Secteur tertiaire 12 12

10 10

8 8

6 6

Taux de création en % Taux 4 de création en % Taux 4

2 2 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Industrie Construction 10 12

8 10

6 8

4 6

2 4 Taux de création en % Taux de création en % Taux

0 2 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

Aire urbaine de Bourges

Aire de référence

Taux de création : rapport entre le nombre de créations pures enregistrées au cours de l’année et le nombre d’établissements présents au 1er janvier de l’année

Économie Sources : Insee, fichiers SIRENE Réalisation : Insee - juin 2004

64 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005 Aire urbaine de Bourges Répartition des secteurs d’activité en 1999 Spécificités de l’aire urbaine de Bourges par rapport à l’aire de référence (différence exprimée en point)

Ville centre de Bourges par rapport à la ville de référence

Banlieue de Bourges par rapport à la banlieue de référence

Couronne périurbaine de Bourges par rapport à la couronne périurbaine de référence

Aire urbaine de Bourges par rapport à l’aire urbaine de référence

Économie

Sources : Insee, recensement de la population 1999 Note de lecture : à Bourges, le poids du secteur de l’éducation, santé, (exploitation complémentaire) action sociale en terme de salariés est inférieur de 1,6 point à ce qu’il est dans la ville centre de référence. Réalisation : Insee - juin 2004

Édition 2005 Portrait de l'aire urbaine de Bourges 65 Aire urbaine de Bourges Répartition des catégories socio-professionnelles en 1999 Spécificités de l’aire urbaine de Bourges par rapport à l’aire de référence (différence exprimée en point)

Ensemble des secteurs

Construction Industrie

Commerce Services

Note de lecture : dans l’aire urbaine de Bourges, pour l’ensemble des secteurs, le poids des ouvriers non qualifiés est inférieur 2,7 points à ce qu’il est dans l’aire urbaine de référence.

Économie Sources : Insee, recensement de la population 1999 (exploitation complémentaire) Réalisation : Insee - juin 2004

66 Portrait de l'aire urbaine de Bourges Édition 2005