Zizi Jeanmaire Samedi 6 Mars À 22.30 Dans MUSICA Zizi, Je T’Aime Réalisation : Mischa Scorer Production : Scorer Associates, BBC (Royaume Uni, 1998-1H)
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Hommage à Zizi Jeanmaire Samedi 6 mars à 22.30 dans MUSICA Zizi, je t’aime Réalisation : Mischa Scorer Production : Scorer Associates, BBC (Royaume Uni, 1998-1h) Dimanche 7 mars à 20.15 dans DANSE La danse Réalisation : Josette Affergan et Emmanuelle Dupont Production : ARTE France, Telmondis (2004-26mn) Dimanche 14 mars à 20.15 dans DANSE Le musicall Réalisation : Josette Affergan et Emmanuelle Dupont Production : ARTE France, Telmondis (2004-26mn) ARTE France Direction de la Communication 8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux Contact presse 01 55 00 70 45 / 44 Frédérique Champs / Cécile Braun [email protected] / [email protected] dossier de presse en ligne sur www.artepro.com plus d’infos sur www.arte-tv.com 2 « Elle a des jambes plus longues que son corps… Elle a des yeux à vider un couvent de trappistes en cinq minutes. Elle a une voix comme on n’en fait qu’à Paris. Cette sirène canaille est aussi une danseuse divine, une vraie force de la nature. » Boris Vian n connaît de Zizi son charme très original, déluré et chic à la fois, -mélange piquant de naturel et de sophistication- sa silhouette O androgyne façonnée par la danse, son irrésistible dynamisme qui en fait une superbe meneuse de revue. Elle fut d’abord une ballerine classique. Admise comme “petit rat” à l’Ecole de l’Opéra de Paris en 1933, Renée Jeanmaire entre à 16 ans dans le corps de ballet de la prestigieuse “Maison”, alors sous la conduite de Serge Lifar (1940). Elle suivra ce dernier aux “Ballets de Monte-Carlo”, pendant les années sombres de la guerre. A la libération, Roland Petit – lui aussi danseur soliste à l’Opéra de Paris – quitte le Palais Garnier pour fonder sa propre compagnie : il a vingt ans et a déjà réalisé ses premières chorégraphies. Avec l’aide matérielle de son père et les conseils de Boris Kochno, il crée les “Ballets des Champs-Elysées” (1945). Et il invite son ancienne camarade de l’Opéra à le rejoindre. Elle repart la saison d’après danser dans les “Ballets russes” du Colonel de Basil, pour mieux revenir aux “Ballets de Paris”, nouveau nom de la compagnie de Roland Petit, qui se produit maintenant au Théâtre Marigny (1948). L’année suivante ce sera la création de Carmen. Vision audacieuse de la présentation scénique, expression intense des interprètes, acuité d’une technique classique utilisée de façon moderne, le ballet éclate comme une bombe dans l’univers du spectacle et Renée Jeanmaire, en coupant ses cheveux, devient Zizi. Pour illustrer ce talent double de Melle Jeanmaire et de Zizi, ARTE diffuse deux émissions de 26 minutes dans DANSE. La première est consacrée à la ballerine (Le Jeune homme et la mort, La Chauve-souris, La Silla, La Croqueuse de Diamants et Carmen, cinq ballets de Roland Petit), la seconde met en scène la danseuse/chanteuse de music-hall, qui réussit à mettre le feu aux planches avec de savantes chorégraphies (toujours de Roland Petit) et des textes qui sont loin d’être anodins. Un cocktail spectaculaire d’humour et d’élégance qu’immortalise le fameux Truc en plumes. ARTE complète cet hommage dans Musica avec le film de Mischa Scorer Zizi, je t’aime. « Si l’on me demandait ce que je connais de plus parisien en matière de séduction, je dirais Zizi, ses jambes, sa voix, ses bras, ses mains, son corps, ses chevilles, sa façon de bouger. Elle est ce qui dure, elle est le style » Edmonde CHARLES ROUX 3 « Sans elle, Paris ne serait pas Paris » Aragon « Zizi est née à Paris, très vite le Palais Garnier lui ouvre ses portes, et l’installe la main à la barre devant un grand miroir. Sous les combles froids, l’hiver, trop chauds l’été, il faut à la petite fille bien du courage pour commencer sa carrière de danseuse. Aller à l’école tôt le matin, ensuite tout l’après-midi éduquer son corps à la discipline la plus exigeante, celle de la danse classique, pour enfin se retrouver le soir faisant de la figuration dans les plus grands opéras pompeux qui exigent la présence d’enfants disciplinés, un soir pour défiler dans Aïda le visage barbouillé de noir, ou bien pour faire une ronde déguisée en petit diable dans La Damnation de Faust. Quelques années plus tard, Zizi possède une technique précise, soignée, brillante et rythmée ; elle a vingt ans, elle est une danseuse étoile hors pair. Très vite, de ballet en ballet, de théâtre en théâtre, Zizi danse tout autour du monde. Enfin, c’est la rencontre avec Carmen. Quel succès ! Impossible de faire mieux. Si c’est possible ! Zizi a une idée : Raymond Queneau vient d’écrire une chanson : La croqueuse de diamants, c’est elle qui la chantera. Premier disque, Grand Prix du disque. Ensuite ce fut une longue ronde de shows à Broadway, de films à Hollywood, à Paris. Les tours de chant se succèdent, les poètes sont la plume à la main (Vian, Aragon, M. Aymé, Barbara, Gainsbourg), Zizi découvre un ingénieur des ponts et chaussées qui écrit des chansons, et Guy Béart s’inscrit dans son répertoire. Aujourd’hui, c’est sa fille Valentine Petit qui écrit pour elle Entre rires et chagrins. Il y a aussi son chorégraphe qui à son tour lui donne une chanson, Dancer, composée pour un spectacle londonien en anglais. Le temps passe Zizi est toujours là. Unique, généreuse, elle fait le bonheur de tous ceux qui viennent la voir, ainsi que de tous ceux qui travaillent avec elle. » Roland Petit 4 Samedi 6 mars à 22.30 Zizi, je t’aime Réalisation : Mischa Scorer Production : Scorer Associates, BBC (Royaume Uni, 1998-1h) Tourné en 1998, Zizi, Je t’aime raconte l’une des plus belles histoires d’amour de notre époque. Roland Petit et son épouse Zizi Jeanmaire se connaissent depuis leur rencontre à l’école de l’Opéra de Paris à l’âge de neuf ans... Des années de collaborations magnifiques, les querelles, les anecdotes savoureuses et l’extrême complicité qui les unit composent ce chaleureux portrait. Tour à tour, et quelquefois réunis, Zizi et Roland nous livrent leurs confessions privées et profession- nelles. Ils se racontent l’un, l’autre, et soi-même, toujours avec une générosité et un appétit de vivre lumineux. Ils évoquent leurs carrières communes et personnelles, les tournées aux Etats-Unis, - Hollywood, Broadway, les figures de Fred Astaire, de Rita Hayworth ou d’Elisabeth Taylor -, la rivalité de Zizi avec Margot Fonteyn, leurs rencontres avec les personna- lités du monde culturel et artistique : on voit notamment Zizi lors d’une séance d’essayage chez Saint Laurent, qui a toujours créé ses costumes de scènes, et une superbe séquence au cours de laquelle Roland Petit évoque Rudolf Noureev avec une émotion intense. De nombreux extraits de leur travail en tant que chorégraphe et danseuse légendaire viennent illustrer leurs propos. Ces extraits couvrent l’ensemble de leurs carrières jusqu’en 1998 : les Forains (1945, le premier ballet de Roland Petit) ; Carmen (ballet créé par Roland Petit et Zizi Jeanmaire en 1949 et filmé en 1960) ; la Chambre (1955, un ballet dont Roland Petit a également signé la réalisation filmique); Zizi avec Bing Crosby dans le film Anything Goes tourné en 1954 à Hollywood ; la période de Zizi star de music-hall à l’Olympia en 1968 puis au Casino de Paris en 1970 avec Mon Truc en Plumes son tube absolu jusqu’au Zenith en 1995. Tournée également vers le futur, Zizi transmet son art lors d’une séquence de répétition avec l’étoile du Kirov Altynai Asylmuratova qui reprend le rôle de Carmen. On voit aussi les lieux que Roland Petit a “occupés”, l’Opéra de Paris dont il a dirigé le Ballet quelques mois avant de s’installer à Marseille, où durant 26 ans il a créé plus de soixante ballets, et enfin le tout nouveau Théâtre de Genève, encore en travaux en 1998, qui lui donne envie de poursuivre ses projets. Les splendides archives de Noureev dans le Jeune Homme et la mort, de Massimo Murru en 1998 dans le Lac des Cygnes, viennent parfaire ce portrait. 5 Dimanche 7 mars à 20.15 La danse Réalisation : Josette Affergan et Emmanuelle Dupont Production : ARTE France, Telmondis (2004-26mn) Ce premier programme propose une sélection de quelques rôles marquants de Renée/Zizi Jeanmaire à l’apogée de son art : une danseuse moderne s’exprimant dans un langage classique. Sa technique rigoureuse – apprise notamment auprès de Boris Kniaseff (initiateur de la “barre à terre”, et qui comptait dans ses cours toutes les gloires montantes, dont Yvette Chauviré) - sa présence magnétique et son physique insolent en font une personnalité unique dans le monde du ballet. Le Jeune homme et la Mort Chorégraphie et réalisation : Roland Petit (1965) Femme fatale, Zizi qui n’a pas créé le rôle (à la création en 1946, Nathalie Philippart était la Mort et Jean Babilée le jeune homme) affronte la star dont tout le monde parle, le “transfuge” du Kirov, qui a demandé l’asile politique à l’aéroport du Bourget en 1961 : Rudolf Noureev. Passé derrière la caméra pour ce film tourné en studio et destiné à la télévision, Roland Petit observe amoureusement le duel de ces deux danseurs-acteurs magni- fiques : Rudolf/Eros et Zizi/ Thanatos. Un document unique, puisque ni l’un ni l’autre ne redanseront le ballet sur scène par la suite. 6 La Chauve-souris Chorégraphie : Roland Petit Réalisation : Dirk Sanders (1980) Dans l’opérette de Johann Strauss revisitée en 1979 par Roland Petit pour le Ballet National de Marseille, Zizi paraît d’abord en bourgeoise, arborant perruque rousse et longues robes.