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Archives de l'Opéra de Paris. Opéra de Paris et Opéra comique (1897 -1938), Réunion des théâtres lyriques nationaux (1939-1978), Théâtre national de l'Opéra de Paris (1978-1980) (1897-1980) Répertoire numérique détaillé des articles AJ/13/1467 à 1706 et des versements 19900035, 19900036, 19900457 et 19900458 Par Bruno Galland Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 1991 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_000844 Cet instrument de recherche a été encodé en 2011 par l'entreprise diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales sur la base d'une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives Nationales 2 Archives nationales (France) Préface Table de concordance entre les cotes de l’inventaire et les cotes à utiliser pour la consultation Liens : Liens annexes : • Table de concordance entre les cotes de l’inventaire et les cotes à utiliser pour la consultation 3 Archives nationales (France) Sommaire Archives de l'Opéra de Paris. Opéra de Paris et Opéra comique (1897-1938), 6 Réunion des théâtres lyriques nationaux (1939-1978), Théâtre national de ... PREMIERE PARTIE THEATRE DE L'OPERA ET THEATRE DE L'OPERA- 16 COMIQUE REGISTRES DE L'OPERA-COMIQUE, 1897-1939 16 Personnel. 16 Décors, costumes, matériel Inventaire des costumes et accessoires : classement 27 chronologique par spectacle monté ; sont indiqués, pour chaque rôle, ... Abonnements. Registre comptable des abonnements en matinée, 1925-1929. 27 Comptabilité 27 DIRECTION JACQUES ROUCHE, 1913-1944 31 Administration générale et direction artistique. 31 Administration du personnel. 33 DEUXIEME PARTIE REUNION DES THEATRES LYRIQUES NATIONAUX PUIS 35 THEATRE NATIONAL DE L'OPERA DE PARIS ARCHIVES DE L'ADMINISTRATEUR DE LA R.T.L.N., 1945-1972 35 Administration générale 35 Direction artistique 41 Administration du personnel 48 ADMINISTRATION LIEBERMANN, 1973-1980 57 Administration générale 57 Direction artistique 60 Administration du personnel 62 DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS ET FINANCIERS puis 63 PRESIDENCE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION et DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS, 1954-1980 ... Administration générale 63 Administration du personnel 70 AGENCE COMPTABLE, 1939-1980 72 Journal général, 1940-1979. 73 Grand livre, 1939-1975. 75 Grand livre, 1977 (1). 78 Grand livre, 1978. 79 Grand livre, 1979. 81 4 Archives nationales (France) 5 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence AJ/13/1467-AJ/13/1706 Référence 19900035/1-19900035/93 Référence 19900036/1-19900036/38 Référence 19900457/1-19900457/69 Référence 19900458/1-19900458/118 Niveau de description fonds Intitulé Archives de l'Opéra de Paris. Opéra de Paris et Opéra comique (1897-1938), Réunion des théâtres lyriques nationaux (1939-1978), Théâtre national de l'Opéra de Paris (1978-1980) Date(s) extrême(s) 1897-1980 Nom du producteur • Théâtre national de l'Opéra-Comique (Paris ; 1714-....) Localisation physique Pierrefitte DESCRIPTION Présentation du contenu INTRODUCTION En 1932, puis en 1961, les archives de l'Opéra de Paris, depuis ses origines jusqu'au milieu du XIXe siècle, avaient été versées aux Archives nationales, où elles sont désormais accessibles grâce à l'inventaire établi par Madame Brigitte Labat-Poussin (1). La perspective du transfert d'une partie des services administratifs du Palais Garnier sur le nouvel Opéra construit Place de la Bastille a incité les Archives nationales à entreprendre, en 1989, une nouvelle opération de collecte. Grâce à la compréhension et à la collaboration des différents services de l'établissement, un important versement a ainsi pu être effectué, qui permet de disposer d'un ensemble intéressant et cohérent depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'en 1980, et aussi de compléter les archives précédemment recueillies sur la période de l'entre-deux guerres. C'est ce versement qui fait l'objet du présent répertoire. L'Opéra de Paris, de 1914 à 1989. Avant qu'une loi promulguée en 1939 ne confère un cadre juridique aux théâtres lyriques nationaux, l'Opéra de Paris, comme l'Opéra-Comique, vivaient sous le régime de la concession. Le directeur, nommé par l'Etat, et bénéficiant de subventions, dirigeait son théâtre de manière semi-privée, et en assurait personnellement la responsabilité financière. C'est ainsi que Jacques Rouché dirigea l'Opéra de Paris de 1913 à 1939, cependant que plusieurs directeurs se 6 Archives nationales (France) succédèrent à la tête de l'Opéra-Comique (2). En 1936, lorsque Pierre-Barthélemy Gheusi, directeur de l'Opéra- Comique, dut démissionner de ses fonctions face aux difficultés financières qui étaient les siennes et qui exigèrent une liquidation judiciaire, Rouché fut appelé par le ministre de l'Education nationale à assurer à titre temporaire sa succession. Les deux scènes se trouvèrent alors réunies sous une même direction. La liquidation de la succession de Gheusi s'avéra délicate, et le dossier que l'on conserve sur cette liquidation (3) illustre bien l'ambiguïté du régime de la concession, et son inadaptation face aux difficultés rencontrées par les théâtres. Comme l'expliquait un créancier de Gheusi - la compagnie parisienne de distribution d'électricité - à Jacques Rouché, en 1937 : "Nous avions toujours considéré M. Gheusi, votre prédécesseur, comme agissant en tant qu'administration d'Etat et l'avions dispensé, comme il est de règle dans ce cas, des avances sur consommation relatives à ses différents contrats. La liquidation judiciaire qui a eu lieu depuis, nous a appris que M. Gheusi, directeur de l'"Opéra-Comique", n'était aux termes de son bail, que locataire de l'administration des Beaux-Arts". Rouché se trouvait ainsi obligé d'acheter à Gheusi, à un prix convenu entre eux, le matériel scénique de l'Opéra-Comique. Le nouveau directeur tenait, au reste, à limiter le champ de ses responsabilités face à la mauvaise situation de la salle Favart, et obtenait de son ministre Jean Zay une attestation en ce sens : "J'atteste bien volontiers, lui écrivait Jean Zay, que vous n'avez pas pris la succession de M. Gheusi dans la direction du théâtre de l'Opéra-Comique, que je ne vous ai chargé que d'une mission temporaire, ne comportant aucune responsabilité financière de votre part et excluant toute connexité avec les directions précédentes". En fait, pour faire face aux dépenses entraînées par un nombreux personnel et la représentation d'ouvrages en alternance, les théâtres étaient obligés de solliciter une subvention de l'Etat ; et l'importance de cette subvention - près de quarante millions de francs en 1939 - ne permettait pas de maintenir la responsabilité sous patrimoine privé des directeurs. Il convenait donc que l'Opéra et l'Opéra-Comique fussent dotés d'un statut qui, pour reprendre l'expression d'une brochure diffusée quelques années après la réforme, manifestât clairement que l'Etat était prêt à assumer leur charge financière, sans attendre des spectateurs autre chose qu'un appoint pour les recettes. La nécessité d'une réforme était suffisamment ressentie pour que Rouché, en recevant l'Opéra-Comique, se trouvât aussi chargé d'étudier les mesures à prendre pour réorganiser les théâtres lyriques nationaux. La réforme ainsi entreprise fut mise en place par la loi du 14 janvier 1939, qui consacrait l'union des deux scènes. De même que les musées et les bibliothèques d'Etat avaient été rassemblés au sein d'établissements publics nationaux - la Réunion des Musées nationaux et la Réunion des Bibliothèques nationales -, était institué, sous la tutelle du Ministère de l'Education nationale, un nouvel établissement public, la "Réunion des théâtres lyriques nationaux" (R.T.L.N.). Cet établissement était chargé de "la gestion artistique et financière de l'Opéra et de l'Opéra-Comique". Il était dirigé par un administrateur nommé par décret pour trois ans. Un décret du 11 mai 1939 constitua le règlement d'administration publique pour l'exécution de la loi. Il appartenait à l'administrateur, qui assurait "toute la responsabilité du fonctionnement général des services de la Réunion", de désigner un chef des services administratifs, commun pour l'ensemble de la Réunion et qui le suppléait en cas d'absence ou d'empêchement, et un directeur pour chaque théâtre, chargé d'en assurer le fonctionnement ordinaire. A l'exception de l'administrateur, tout le personnel de la Réunion était "sous le régime du louage de travail, dans les conditions du droit privé". Quant à la comptabilité de la Réunion, elle était assurée par un agent de l'administration des Finances désigné par décret. La R.T.L.N. constituait ainsi un établissement public à caractère industriel et commercial, doté d'un agent comptable. Deux autres décrets, pris respectivement le 25 février 1943 et le 27 novembre 1946, déterminèrent, d'une part, les conditions de concession des bâtiments, théâtres, magasins et du matériel, d'autre part, le statut des caisses de retraite du personnel. En outre, un arrêté du 8 janvier 1941 porta règlement intérieur de la R.T.L.N. Le premier administrateur de la Réunion fut Jacques Rouché, qui exerçait en fait cette fonction depuis 1936, et demeura en fonction, par suite de prorogations successives, jusqu'en 1945 (4). Cette nomination était un gage de continuité. Depuis le 1er janvier 1915, Rouché était directeur de l'Opéra. La nomination de ce polytechnicien, qui avait d'abord entrepris une carrière industrielle où il avait brillamment réussi, avait alors été accueillie avec scepticisme ; mais, après les inévitables difficultés liées à la Première guerre mondiale, il avait réussi à imposer une politique artistique de qualité, appuyée sur une équipe solide. L'administration de Vichy confirma Rouché comme administrateur de la R.T.L.N., ce qui lui permit de maintenir, tant bien que mal, l'activité des deux théâtres pendant 7 Archives nationales (France) l'Occupation, mais entraîna sa révocation après la Libération.