COMMUNE DE BEZANNES

Vu pour être annexé à la délibération 12 juillet 2013 Document A approuvant le Plan Local d’Urbanisme Rapport de Cachet et Signature du Maire présentation

Procédure Date d’approbation Elaboration de PLU 01/03/2012 1ere modification 20/12/2012 1ère modification simplifiée 12/07/2013

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 A. RAPPORT DE PRESENTATION

SOMMAIRE GENERAL DU DOCUMENT A

A1. Diagnostic territorial

 Mot du Maire ...... p. 2  Préambule ...... p. 3  Le positionnement de BEZANNES ...... p. 5  Les dynamiques socioéconomiques ...... p. 7  L’habitat et la mixité sociale ...... p. 16  Les dynamiques urbaines ...... p. 17  La synthèse des enjeux territoriaux ...... p. 24

A2. Analyse de l’état initial de l’environnement et de la consommation des espaces

 Les caractéristiques géophysiques ...... p. 26  Les ressources en eau ...... p. 30  L’environnement ...... p. 46  Les nuisances et les risques ...... p. 55  Le mode d’occupation des sols ...... p. 60  La synthèse des enjeux environnementaux ...... p. 62

A3. Justification des choix retenus

 Explication des choix retenus pour établir le PADD ...... p. 63  Motifs de délimitation des zones ...... p. 82  Passage de POS en PLU...... p. 100

A4. Evaluation des incidences sur l’environnement

 Préambule ...... p. 107  Evaluation des orientations générales d’aménagement . p. 109  Conclusion ...... p.115

A5. Adaptations mineures du PLU

 Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques ...... p. 116  Adaptations du PLU suite à l’enquête publique ...... p. 121  Explication et justification des adaptations mineures ... p. 122  Incidences sur l’environnement ...... p. 124

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION

 A1. DIAGNOSTIC TERRITORIAL

SOMMAIRE

 Mot du Maire ...... p. 2

 Préambule ...... p. 3

 Le positionnement de BEZANNES ...... p. 5

 Les dynamiques socioéconomiques ...... p. 7

 L’habitat et la mixité sociale ...... p. 16

 Les dynamiques urbaines ...... p. 17

 La synthèse des enjeux territoriaux ...... p. 24

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A1  MOT DU MAIRE

LE MOT DU MAIRE

Chers amis, Habitants et habitantes de Bezannes

En juin 2010, votre Conseil Municipal a entamé les travaux de transformation de notre Plan d’Occupation des Sol (POS) en Plan Local d’Urbanisme (PLU). C’est un chantier d’importance et surtout élément déterminant pour l’avenir de notre commune. Bien plus qu’une simple adaptation obligatoire d’un document réglementaire, cette élaboration du PLU est destinée à imaginer et initier les bases de ce que deviendra Bezannes dans les prochaines années.

Il s’agit d’une tâche difficile, nous en sommes conscients, qui exigera que nous fassions tous preuve de créativité, mais aussi de responsabilité, et surtout que nous gardions toujours à l’esprit l’intérêt général de notre commune et de ses habitants, actuels et futurs.

J’ai souhaité que l’ensemble des forces vives du territoire puisse participer à cette réflexion : les conseillers municipaux, mais aussi chacun d’entre vous à travers les différents moyens d’échange que nous avons mis en place à l’occasion de ce projet.

Les trois mots clés de notre projet communal sont convivialité, solidarité et durabilité.

Notre commune a besoin d’un développement économique pour conforter ses ressources, et financer les équipements que nous souhaitons tous en matière d’éducation, de sports, de loisirs ou d’accueil de nos aînés. Ce développement, comme celui de l’habitat, sera maîtrisé et harmonieux.

Ensemble nous construirons notre futur.

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A1  PREAMBULE

Le contexte juridique La loi relative à la Solidarité et Renouvellement Urbains (S.R.U.) du 13 décembre 2000 a profondément réformé les documents de planification urbains. Plus de trente ans après la loi d’orientation foncière de 1967, le législateur organise le passage du Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) au profit du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.). Ce nouveau document d'urbanisme permet de fonder une politique locale d'aménagement, tout en conservant sa vocation de gestionnaire de l'espace.

Expression d’un projet urbain, il est l’occasion pour la collectivité de coordonner les différentes actions d’aménagement.

Comme tous les documents d’urbanisme, le P.L.U. est établi en application des dispositions législatives et réglementaires du Code de l'Urbanisme.

Le P.L.U. est établi pour une perspective de développement s’étendant sur environ une dizaine d’années. Il est évolutif et ses règles peuvent être modifiées ou révisées afin de prendre en compte les nouveaux objectifs communaux et intercommunaux.

Ce plan est établi en compatibilité avec les documents de planification de niveau intercommunal et notamment avec les grandes orientations du Schéma de Cohérence de la Région Rémoise (approuvé le 3 décembre 2007) et celles des documents de portée normative supérieure, tels le P.D.U., P.L.H. … mais également par la prise en compte des dispositions applicables dans les Zones d’Aménagement Concerté.

La Loi Urbanisme et Habitat (L.U.H.) du 2 juillet 2003 a modifié le contenu des P.L.U. ainsi que la fonction du Projet d’Aménagement de Développement Durable (P.A.D.D.) en distinguant les orientations d’aménagement de celui-ci. Le décret du 9 juin 2004 ne constitue qu’un toilettage réglementaire du code suite à l’adaptation de la L.U.H.

La Loi Engagement National pour l’Environnement (E.N.L.) du 12 juillet 2010 mais également le Grenelle de l’environnement (I et II) ont conduit à un renforcement des PLU et la prise en compte des problématiques environnementales et de gestion économe des espaces.

La Loi portant engagement national pour l’environnement (E.N.E.) n°2010-788 du 12 juillet 2010 dite «Grenelle II» constitue le 2sd volet de la mise en oeuvre législative du Grenelle de l’envi- ronnement.

La loi de programmation relative à la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement, dite «Grenelle I» ayant déterminé les objectifs en matière environnementale, la Loi E.N.E. énumère les dispositions pratiques pour la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement. Cette loi entame notamment une modification importante du Code de l’Urbanisme pour l’adapter aux exigences d’un développement urbain durable.

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A1  PREAMBULE

L’historique de la planification communale : du P.O.S au P.L.U.

Projet arrêté le : Publié le : Approuvé le : 28/07/1978 31/12/1980

Révisions Modifications Révision simplifiée Mises à jour Projet arrêté le : Approuvé le : Approuvé le : Approuvé le : Arrêté du : 25/07/2000 19/01/2001 26/11/1984 18/10/2005 10/08/1999 26/02/1993 26/02/2008 12/11/2008 14/01/2010 17/02/2010 23/05/2011

Mises en compatibilité Arrêté du : 13/02/2008

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A1  LE POSITIONNEMENT DE BEZANNES

UN TERRITOIRE EN FRANGE DE L’AGGLOMERATION

Une Ville importante au sein de l’Agglomération BEZANNES se situe aux franges Sud Ouest de l’agglomération rémoise. Localisée en périphérie immédiate de , le territoire bezannais constitue une zone d’extension urbaine stratégique. L’accueil d’une gare TGV nouvelle porte d’entrée pour l’agglomération rémoise, le développement d’une zone d’activités économiques communautaire, la desserte programmée par le tramway lui confère une situation privilégiée et stratégique.

BEZANNES occupe une place privilégiée Pour pallier un déficit d’attractivité et élargir l’offre en matière de logements comme en matière d’activités économiques, le Schéma de Cohérence Territoriale oriente la croissance urbaine vers les franges d’agglomération. Cette stratégie vise à placer les populations dans des conditions optimales de logement, d’emploi, de services sur des territoires desservis par les transports en commun et bénéficiant d’un environnement favorable. Plus que toute autre, la commune de BEZANNES cumule toutes ces conditions pour conforter sa position de Ville au sein d’une Métropole attractive et durable. La situation du territoire communal Limitrophe avec les communes urbaines de REIMS et , BEZANNES est à l’interface avec des territoires ruraux du pays rémois. Son vaste territoire de près de 917 hectares est borné au Nord et à l’Est par ceux de Tinqueux et de Reims ; au Sud, par ceux de Villers-aux-Nœuds, d’Ecueil et de Sacy et à l’Ouest, par celui des Mesneux. Historiquement le village constitué essentiellement de fermes s’est implanté au centre du territoire communal, aux abords du ruisseau de la Muire qui irrigue le territoire du Nord au Sud. Le développement de l’urbanisation s’est poursuivi à l’Est de la Muire, en direction du Sud-Est et suivant un axe Nord-Est Sud-Ouest, dans le prolongement du bourg d’origine. Le projet de développement de l’urbanisation d’une zone d’environ 172 hectares à l’Est du village (initié en 2004) en lien avec la création de la Ligne ferrée à Grande Vitesse et la création de la gare en 2007 a fortement modifié la configuration urbaine du territoire communal tout en préservant le cœur de vie villageois, en améliorant la desserte notamment vers Reims et en affirmant la ceinture verte autour de la commune. Toutefois, La réalisation de cette infrastructure a créé un effet de coupure isolant le village de la partie sud du territoire. Effet qui sera renforcé par la création en cours du contournement Sud autoroutier (A4/A26) de la métropole (parallèlement au tracé de la LGV )

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A1  LE POSITIONNEMENT DE BEZANNES

REIMS METROPOLE : UNE COOPERATION ACTIVE

Le territoire bezannais : l’emboîtement de plusieurs échelles La Ville de BEZANNES n’est pas isolée sur le territoire et les réflexions d’aménagement imposent de porter un regard sur les logiques territoriales : - liens avec l’agglomération et la Ville de Reims (entrées de ville, Coulée verte …) rapports avec les communes en franges d’agglomération en particuliers Tinqueux ; , Villers-aux-Nœuds, Ecueil, Sacy mais aussi de Champfleury,Ormes, et Champigny (en terme d’activités commerciales, de déplacements …) - interrogations actuelles sur les impacts de la réalisation du contournement sud autoroutier et du développement économique de zones périurbaines (Thillois, Champigny, …) - devenir de l’espace communal interne (par la réutilisation d’espaces potentiellement mutables ou le développement d’équipements de centralité et de proximité) ou encore sur des lieux clés de la ville, porteurs de son image. BEZANNES au Sud Ouest de la Métropole rémoise BEZANNES, commune limitrophe de la Ville centre (Reims) se localise au Sud Ouest de l’agglomération. La commune intégrée à la Communauté de l’Agglomération de Reims (Reims Métropole) et compte 1291 habitants (RRP2007) et une densité de 161,1 habitants/km². Cet établissement public de coopération intercommunal résulte de la transformation de la C.C.A.R. le 13 novembre 2003, elle-même issue du passage du District constitué le 10 juin 1964 en Communauté de Communes le 31 décembre 2000. La C.A.R. a conservé le périmètre du District en englobant cinq autres communes ou villes (Bezannes, , Reims, Saint-Brice- Courcelles, Tinqueux) pour une population totale de 210 970 habitants (RRP2007). Le développement économique (création, aménagement, entretien et gestion des zones d’activités industrielle, communale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire d’intérêt communautaire), l’urbanisme opérationnel, l’équilibre social de l’habitat, la maîtrise du cycle de l’eau (alimentation, évacuation et traitement), l’élimination et valorisation des ordures ménagères, l’action foncière (Z.A.D et D.P.U), figurent parmi les compétences majeures de la C.A.R qui assure en outre l’élaboration des S.Co.T (par l’intermédiaire du S.I.E.P.R.U.R). Dans le cadre de ses compétences, la C.A.R. a élaboré le Plan de Déplacement Urbain (P.D.U), le projet d’agglomération et la finalisation du Plan Local Habitat (P.L.H) BEZANNES dans le bassin de vie du Pays rémois Par l’intermédiaire notamment de la C.A.R, BEZANNES: - intègre le Syndicat Intercommunal d’Études et de Programmation de la Région Urbaine de Reims (S.I.E.P.R.U.R) créé le 26 avril 1988, regroupant 140 communes afin d’élaborer, réviser et suivre le S.Co.T de la Région rémoise et la Charte du Pays rémois, - participe au Syndicat Mixte Intercommunal de l’Aménagement du Bassin de la Vesle (S.I.A.BA.VE) créé le 26 mars 1973 pour assurer l’entretien de la Vesle, - et contribue au Syndicat Mixte Intercommunal de l’Aménagement de la Vallée de la Vesle, (S.I.VA.VE) créé le 19 février 1969, pour assurer la protection des ressources en eau de l’agglomération, l’aménagement de la Vallée de la Vesle et coordonner le processus d’urbanisation sur ce territoire. La commune de BEZANNES adhère au Syndicat Intercommunal d’Électrification de la (S.I.E.M) créé le 24 décembre 1948, chargé du service du fonctionnement, de l’exploitation et de la distribution d’énergie électrique.

ENJEUX DE POSITIONNEMENT : Bezannes, pôle de vie au sein de l’agglomération

 Comment développer les partenariats entre territoires (avec les communes, les communautés voisines, l’agglomération rémoise …) ?  Comment conforter la position de BEZANNES en tant qu’interface entre la ville active en appui du développement urbain de la Métropole rémoise et les espaces ruraux du Pays rémois ?

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A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES

Une tendance à la stabilisation de la population

La commune de BEZANNES compte 1291 habitants (source :Insee RRP2007 exploitations principales) Après avoir connu une baisse constante de l’effectif de population entre 1936 et 1962, la population s’est accrue à un rythme soutenu à partir de 1982. La population a augmenté de manière significative de 1982 à 1990 avec +54%. (669 habitants à 1031 habitants) Cette croissance s’est poursuivie jusqu’en 1999 pour atteindre 1302 habitants. Cette forte augmentation est liée à l’accueil d’une population nouvelle grâce aux nombreuses créations de logements sous forme d’opérations de lotissement dès 1981.

Evolution de l'effectif de population

140 0

120 0

100 0

800

1302 12 60 129 1 600 103 1

400 669 563 558

363 375 200 320 319

0 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007

De 1999 à 2006, une légère baisse de la population s’est amorcée (-3,2%). Au regard des derniers chiffres, on peut observer une tendance à la stabilisation de l’effectif de population. Cette évolution de la population est essentiellement liée à un double phénomène, un net ralentissement du solde migratoire qui se situe à un niveau faiblement positif et une baisse du solde naturel.

Indicateurs démographiques

350 400 300 300 250

200 200 150 100 100 50 0 0 -50 -100 5 90 07 97 9 0 -1 -2 5-1982 9 68 7 9 990-1999 99 1 19 1982-1 1 1

Solde Nat urel Solde M igratoire Evolution de la population

L

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A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES

e solde migratoire largement excédentaire sur la période 1982-1999 est actuellement très faible (La variation annuelle moyenne de la population du au solde apparent des entrées et sorties est de -0,3% de 1999 à 2007). Cette évolution coïncide avec l’aboutissement des programmes de logements. De 1968 à 1999, le solde naturel s’est accru légèrement et depuis 1999, il est en baisse. Cette 0 variation est liée à la diminution importante du taux de natalité (de 5,7 /00. en 2007contre 7,9 0 /00 en 1999) tandis que le taux de mortalité reste à un niveau stable. Au cours des dernières années, on peut constater des fluctuations importantes du solde naturel par année lié à un nombre de décès élevé, signe de vieillissement de la population.

M ouvement naturel

12

10 8 6 Naiss anc es 4 Déc ès 2 Solde Naturel 0 4 5 6 -2 07 08 999 1 2000 2001 2002 2003 200 200 200 20 20 -4

-6

Au regard de cette évolution, on peut constater que le gain de population est fortement dépendant du solde migratoire et d’autant plus que l’arrivée de nouveaux habitants correspond souvent à l’installation de personnes en âge de procréer.

La population représente 4,7% de la population de l’agglomération rémoise (hors ville de Reims). BEZANNES demeure la plus petite commune de l’agglomération en terme de poids de population. Avec une superficie de 917 hectares la densité moyenne de 161,1 hab/km² en 2007 (673 hab/km²RM hors ville de Reims) BEZANNES ne constitue pas un cas isolé en terme de stagnation démographique. Cette évolution démographique s’observe également à l’échelle de l’agglomération rémoise. Au regard de la variation annuelle moyenne de la population de 1999 à 2007, de nombreuses communes suivent cette même évolution avec un phénomène parfois plus marqué. BEZANNES a une variation annuelle moyenne de -0,1% (-0.2% à Reims, -0.3% à Cormontreuil, -0.6% à Saint Brice Courcelles/+1,5% Tinqueux, +6,4% pour Bétheny).

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A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES

Une tendance au vieillissement de la population

En 2007, la population est Structure par âge de la population en 2007 jeune car plus de la moitié de la population a moins de 44 ans (56% de la population). Pop 75 ans ou plus 4% Les moins de 20 ans Pop 0-14 ans représentent 30% de l’effectif Pop 60-74 ans 21% 13% de population. Cependant, au regard de la situation de 1999, la population bezannaise Pop 15-29 ans Pop 45-59 ans n’échappe pas au phénomène 18% national de vieillissement 27% global de la population. La

part des + de 45 ans a Pop 30-44 ans progressé. L’effectif des + de 17% 60 ans a augmenté de +60%. Ils représentent en 2007 17% de la Evolution de la population par tranche d'âge population contre 11% en 1999. 400 338 350 303 286 292 300 269 278 236 250 219 200 171

150 119

100 57 50 24

0 Pop 0-14 ans Pop 15-29 ans Pop 30-44 ans Pop 45-59 ans Pop 60-74 ans Pop 75 ans ou pl us

1999 2007

Des ménages composés majoritairement de couple avec enfant Le nombre de ménages a progressé depuis 1999. 494 ménages ont été recensés en 2007 contre 448 en 1999 et 466 en 2006.

Composition des ménages en 1999 et 2007

116 M énages 1 personne 88

M énages avec 374 famille(s) 356 2007 19 9 9 494 Nombre de Ménages 448

Population des 12 6 2 Ménages 12 72

0 200 400 600 800 1000 1200 1400

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A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES

Les ménages sont constitués majoritairement de famille avec enfants (48%). Cette proportion a cependant diminué depuis 1999 avec la progression très importante des ménages en couple sans enfants et dans une moindre mesure d’une augmentation du nombre de familles monoparentales qui représente 9% des ménages et concerne les femmes.

Evolution de la composition des ménages avec famille

9% M én fam princ Famille mono 7%

2007 48% M én f am p rinc Co up le avec 1999 enf ant (s) 67%

43% M én f am p rinc Co up le sans enf ant 26%

0102 3 4 50 6 70 0 0 0 0

A l’origine de cette évolution le vieillissement de la population et le départ des enfants accédant à leur indépendance, l’arrivée de jeunes couples sans enfants et le phénomène de décohabitation. On peut souligner dans cette progression, l’augmentation du nombre de personne vivant seule et la diminution continuelle de la taille des ménages qui est de 2,55 personnes par ménage en 2007 contre 2,83 personnes par ménage en 1999. (3,22 personnes par ménage en 1990).

Sur 374 familles, 180 familles sont sans enfants soit la majorité (43%). - ¼ des familles comptent 2 enfants. - Les familles nombreuses (3 enfants et plus) sont minoritaires Depuis 1999, les familles se sont agrandies. La part des familles de 2 et 3 enfants a progressé.

Effectifs de famille par nombre d'enfant

200 18 0

16 0

14 0 12 0 19 9 9 10 0 2007 80

60 40 20

0 Fam 0 enf ant Fam 1 enf ant Fam 2 enf ants Fam 3 enf ant s Fam 4 enf ants moins 25 ans moins 25 ans moi ns 25 ans moi ns 25 ans ou plus moins 25 ans

PLU DE BEZANNES– RAPPORT DE PRESENTATION – PAGE 1010

A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES DYNAMIQUES DEMOGRAPHIQUES

Le nombre de personnes vivant seules est peu élevé mais a progressé de +33,7% et représente 9% de la population des ménages en 2007. Les personnes les plus touchées sont les populations les plus âgées. (47% des personnes seules ont +55ans en 2007 contre 33% en1999). Une scolarisation en baisse La population scolarisée est de 420 personnes en 2007. Elle a diminué (-12%) depuis 1999. Les enfants scolarisés de -12ans représentent 19,5%. A noter que parmi ces enfants près de 6% sont scolarisés dans une autre commune (source : Insee RP 2007 exploitation principale)

Populat ion scolarisée par tranche d'âges

500

450 400 350

300 1999 250 2007 200

150 100 50

0 Pop scolar isée Pop scol ar i sée Pop scolar isée Pop scolar isée Pop scol ar i sée Pop scolar isée TOTAL 2-5 ans en 2007 6-14 ans en 2007 15-17 ans en 18-24 ans en 25-29 ans en 30 ans ou pl us (pr inc) (princ) 2007 (pr i nc) 2007 (pr i nc) 2007 (pr i nc) en 2007 (pr inc)

Cependant les effectifs de l’école de Bezannes se stabilisent avec 145 élèves répartis en 6 classes pour l’année 2009-2010.

Effectifs de l’école de Bezannes

2004- 2005- 2006- 2007- 2008- 2009- 2005 2006 2007 2008 2009 2010

148 135 127 154 140 145

ENJEUX DEMOGRAPHIQUES : Bezannes : pour une commune solidaire

 Comment maintenir les populations sur place ?  Comment accueillir de nouvelles populations ?  Comment accompagner le vieillissement de la population ?  Comment répondre aux besoins des populations compte tenu de l’évolution des modes de vie ?

PLU DE BEZANNES– RAPPORT DE PRESENTATION – PAGE 1111

A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES MUTATIONS SOCIALES

Une population active … dont la part des retraités progresse Depuis 1999, Bezannes connaît une évolution du nombre d’emplois localisés sur son territoire. Le nombre d’emplois passe de 552 à 654 en 2007 soit une évolution de +18%.

Bezannes compte 589 actifs, soit un taux d’activités de 66,9% et un taux de chômage de 6,2%. Des emplois stabilisés avec environ 74,7% de CDI ou fonction publique contre 9,2% d’emplois précaires (CDD, intérim, apprentissage …). On constate une progression des retraités avec (+6.2%) et une part importante d’étudiants : 19.5%

Autr es inacti f s 6%

Etudi ant s 17%

Retraités 10% Acti f s ayant un emploi 63% Chômeur s 4%

Sour ce : INSEE, RP 2007

Une taux de d’emploi en croissance continue L’indice de concentration de l’emploi désigne le rapport entre le nombre d’emplois offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune. On mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres, à Bezannes, il est passé de 95,8 en 1999 à 116,6 en 2007. La croissance du nombre d’emplois : +14.3% essentiellement dans le domaine tertiaire et perte d’emplois dans l’industrie (24% en 2006 contre 34% en 1999) Une part majoritaire d’emplois stables Des emplois stabilisés : 76% de CDI ou titulaire de la fonction publique On constate une évolution du nombre d’emplois entre 1999 -2006 avec une progression du tertiaire.

PLU DE BEZANNES– RAPPORT DE PRESENTATION – PAGE 1212

A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

LES MUTATIONS SOCIALES

nombre d'emplois par secteur en 1999

agriculture 1%

industrie tertiaire 34% 38%

construction 27%

agriculture industrie construction tertiaire

nombre d'emplois par secteur en 2006

agriculture 2% industrie 24%

tertiaire 47%

construction 27%

agriculture industrie construction tertiaire

PLU DE BEZANNES– RAPPORT DE PRESENTATION – PAGE 1313

A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

UNE DYNAMIQUE DE PRODUCTION D’ACTIVITES

Des zones à typologie variée • Augmentation du nombre d’entreprises et des établissements secteurs des services et du commerce de 2000 à 2008 • 68 entreprises • 80 établissements (au 1er janvier 2008 dont 37,5% sont des établissements de services Une forte création d’entreprises En 2009, le taux de création des entreprises est de 17,1%. Ces créations sont fortement liées au développement des activités commerciales, transports et services divers (taux de création : 28,2%), 10% pour le secteur de l’administration et 5,9% pour le secteur de la construction.

L’implantation des entreprises témoignent du dynamisme de la commune avec 36% des entreprises ont 10 ans et plus d’existence, 14% de 6 à 9 ans, 22% entre 3 à 5 ans et 28% de moins de 3 ans.

Bezannes bénéficie des grands équipements de l’agglomération rémoise et des territoires limitrophes (Champfleury, Thillois ...) mais également d’un réseau socio- sanitaire à proximité (CHU : Ville de Reims). Le milieu associatif est important avec des équipements scolaires et sportifs de bonne qualité. Une agriculture péri-urbain résiduaire Enfin, avec 9 exploitations ayant leur siège social sur la commune, l’agriculture péri- urbaine se maintient en nombre d’exploitation avec 514 ha SAU soit une réduction de 78 ha entre 1988 et 2000. Constituant un secteur économique, l’agriculture concerne principale de grandes cultures (6 exploitations) et 3 exploitations de légumes, fruits, viticultures.

PLU DE BEZANNES– RAPPORT DE PRESENTATION – PAGE 1414

A1  LES DYNAMIQUES SOCIOECONOMIQUES

UNE DYNAMIQUE DE PRODUCTION D’ACTIVITES

ENJEUX ECONOMIQUES : Bezannes : pour une commune dynamique

 Quelle stratégie économique afficher ? En complémentarité avec l’agglomération et les territoires ruraux limitrophes ?  Comment améliorer la «performance» économique des sites d’activités, en les rendant mieux accessibles aux services ?  Faut-il prévoir d’autres sites d’accueil d’activités ? Si oui, où ?  Comment articuler les développements économiques futurs et l’aménagement de la ZAC ?  L’emploi se tertiarise : faut-il encourager la création de zones d’activités tertiaires ? Si oui, de quelle sorte ? Commerciales ? Services aux entreprises, autres ???  Comment permettre le maintien ou l’accueil des activités, des commerces, et l’artisanat dans les quartiers afin de renforcer le dynamisme de la vie locale et de la ville de proximité ?  Quel accompagnement minimum doit-on mettre en œuvre ? Desserte ? Forme urbaine ? Équipements des zones, comme le développement des communications numériques …?  Quid de l’activité agricole ?  Quelle politique de valorisation, de préservation, et de gestion des espaces naturels et agricoles ?

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A1  L’HABITAT ET LA MIXITE SOCIALE

UN EQUILIBRE DE L’HABITAT RECHERCHE

Une croissance du parc dans les années 82-90 Bezannes est une commune à taille humaine avec 491 résidences principales. Soit 27.9% du parc construit avant 1975 et 31.7% du parc construit entre 1990-2004

La production de logement s’est ralentie passant de 36% du parc construit entre 1975- 1989 contre 32% entre 1990-2004 avec 143 logements construits.

On constate à lecture du graphique que la moitié des ménages demeurent à Bezannes depuis plus de 10 ans et les arrivées sont progressives avec une part d’environ 15% tous les 2-3 ans. Donc le développement semble cadencé dans le temps. Une prédominance de résidences principales et des maisons individuelles … Une majorité de résidences principales (+96%)

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A1  L’HABITAT ET LA MIXITE SOCIALE

UN EQUILIBRE DE L’HABITAT RECHERCHE

Le parc de logement présente les caractéristiques des communes périurbaines avec une forte proportion de logements individuels (87.5% de résidences principales) et la présence de grands logements (73,6% de logement de 5 pièces et plus). Le nombre moyen de pièces par logement augmente alors que la taille des ménages diminue. La grande taille des logements (+70% de 5 pièces et plus) avec une progression de 32% des logements intermédiaire (3 pièces) entre 1999-2006 Une mixité sociale à conforter La mixité sociale se traduit par un taux de propriétaire de 63,3% en 2007 et 36,3% de locataires dont 19,2% de locatif social.

Selon les éléments du porter à connaissance de l’Etat, la commune de Bezannes en 2009, comptait 119 logements sociaux pour 497 résidences principales, soit 23,10 % de logements sociaux

Les besoins en matière d’habitat La commune compte 23.10% de logements sociaux et participe à la production de logement dans le cadre du PLU dont les objectifs ne sont pas territorialisés par commune. L’agglomération dans sa globalité doit produire 900 logements par an. La commune de Bezannes dans le cadre de l’aménagement de la ZAC et de la récente construction du lotissement de la Bergerie (80 parcelles) participe à l’effort de production d’un logement diversifié (logement en accession et en locatif sur la ZAC ou par le pôle intergénérationnel de vie à venir …).

ENJEUX HABITAT : Bezannes : pour une commune solidaire

 Dans un territoire comportant des disponibilités, comment développer de nouvelles zones d’habitat pour répondre aux besoins actuels et futurs ?  Quel type de logement pour quelle population ?  Faut-il développer du logement collectif, intermédiaire ?  Dans le champ privé (accession et locatif privé) ou social (locatif et accession sociale) ? avec quel équilibre, quelle mixité ?  Faut-il développer des produits adaptés aux personnes vieillissantes, aux jeunes ménages … ?

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UN FONCTIONNEMENT URBAIN SATISFAISANT

Des milieux naturels présents créant une ambiance d’écrin de verdure Bezannes est marqué par un paysage agricole ouvert offrant des vues lointaines sur la Montagne de Reims et les villages alentours, et sur les quartiers Sud de Reims dont la forte densité de construction s’oppose au vide des champs cultivés.

La commune doit également composer avec la présence de la Muire qui constitue une coupure verte structurante, un dévidoir des eaux pluviales et un élément de trame verte d’agglomération.

De l’extérieur, le village de Bezannes apparaît dans un « écrin » de verdure constitué du parc en limite Nord dont le boisement a été préservé et des plantations anciennes ou récentes existants à l‘intérieur du village. Le taux de boisement de la commune est de 0,25% (données issues du porter à connaissance de l’Etat).

Un patrimoine, témoignage de l’histoire de Bezannes Il existe une relation forte entre les axes de déplacements et la structure urbaine de la commune.

Le patrimoine architectural et urbain se caractérise par des corps de ferme champenois, l’Église romane classée, le monument aux morts …

Le patrimoine urbain et paysager est traité de manière plus détaillée dans le chapitre 2 du rapport de présentation

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UN FONCTIONNEMENT URBAIN SATISFAISANT

Des formes urbaines de qualité

ZAC

Bezannes bien que située à proximité immédiate de Reims, a conservé une taille modeste et un caractère fortement rural. Il en résulte le maintien de limites franches avec les quartiers urbanisés au sud des communes de Reims et de Tinqueux. Le développement des secteurs pavillonnaires résidentiels autour du village s‘est fait de manière limitée. • A l’origine, Bezannes était un village essentiellement agricole, dont les fermes et les quelques commerces existants étaient les éléments principaux de la structuration villageoise. • Avant 1945, le village était aggloméré à la mairie et l’église romane. La création du Chemin de fer de la Banlieue de Reims (CBR) en 1903 a marqué l’essor de la commune. • Après la deuxième guerre mondiale, l’urbanisation s’est développée sur les terrains situés à l’Est de la Muire, en direction du Sud-Est ainsi qu’en prolongement du bourg d’origine en direction du Nord-Est et Sud-Ouest. • Dés les années 1960, de nouveaux quartiers se sont développés dans l’actuelle rue Victor Lambert, rue Saint -Rémy, rue Charles de Gaulle et dans l’impasse du château, densifiant l’Est du village, déjà urbanisé. Globalement le village s’est développé de manière concentrique par des opérations de lotissements. La création de la ZAC communautaire le 29 décembre 2004 sur 172 hectares à l’Est du village s’inscrit dans la dynamique d’évolution liée à la création des grandes infrastructures (LGV et gare TGV) ainsi que le contournement sud autoroutier. Ce nouveau secteur prévoit une zone d’urbanisation mixte comprenant des secteurs d’activités, d’habitat, d’équipements et des espaces verts et paysagers.

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UN FONCTIONNEMENT URBAIN SATISFAISANT

ENJEUX DE FORMES URBAINE : Bezannes : pour une commune qualitative

 Quelles formes urbaines pour mieux utiliser le territoire et répondre aux usages et attentes actuels des habitants ?  Comment mieux relier les quartiers en traitant les espaces publics ?  En quoi les espaces publics permettent-ils d’améliorer la qualité urbaine ?  Existe-t-il des secteurs de renouvellement urbains ou en mutation ?  Quels équilibres entre renouvellement urbain et développement nouveau ?  Quelle architecture pour demain (architecture contemporaine …) ?  Comment s’orienter vers les éco-constructions (panneaux solaires, isolation, basse consommation d’énergie …) ?  Comment mieux affirmer l’identité de la commune au sein d’une agglomération ?

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UN TERRITOIRE BIEN RELIE …

Des déplacements très ancrés sur la voiture particulière 84.5% des résidents travaillent à l’extérieur contre 15.5% d’emplois sur place avec une forte utilisation de la voiture

Avec 58% des actifs qui travaillent sur Reims, les actifs de Bezannes sont donc très mobiles, ce qui montre la vocation résidentielle de la commune, c’est-à-dire les nombreuses navettes « domicile-travail ».

La part d’utilisation de la voiture pour les déplacements domicile-travail s’élève à 86% ce qui est plus important que la moyenne observée sur le bassin de vie rémois (73,3%) ou celle observée dans la couronne périurbaine de l’agglomération (85,3%). La part des transports en commun et celle de la marche sont faibles en dépit d’une desserte par les transports collectifs.

616 actifs travaillent sur la commune dont 15% viennent de Bezannes et 40% de Reims. Les échanges entre Reims et Bezannes sont donc importants.

… par la route en lien avec la Métropole et le Pays Un territoire relié à l’agglomération par la RD6 et RN51 et aux villages voisins par la RD6 vers Les Mesneux et la RD6e vers Ormes. Des infrastructures de déplacement générant des coupures (Contournement Sud Autoroutier, la LGV) … par le fer sur un réseau national voire européen Plusieurs destinations depuis la gare TGV vers Paris et en interconnexion avec plus de 6 destinations (68% de taux d’occupation en avril 2008) … par les transports collectifs à haute performance de service Une offre de réseau de transport en commun (lignes de bus

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UN TERRITOIRE BIEN RELIE …

(passage de 37 arrêts à 87 dans le cadre de la restructuration du réseau bus) et une ligne de tramway desservant la gare Champagne Ardenne et la gare centre)

… par les liaisons douces émergentes Des liaisons douces existantes et convergent vers le parc du lotissement Jardin Petit et dans l’aménagement de la ZAC. Les boucles ne sont pas complètes ou sont en cours de finalisation … par les réseaux numértiques

Certains secteurs de Bezannes bénéficient du réseau d'initiative publique réalisé par Reims Métropole dans le cadre du réseau Jupiter (fibre optique).

ENJEUX : Bezannes : pour une commune mobile

 Comment relier les différentes infrastructures (voiries et numériques) ?  Comment mieux organiser la commune autour des modes de déplacements alternatifs à la voiture particulière ?  Est-il nécessaire d’améliorer la desserte en transports en commun ?  Comment développement les modes doux (liaisons interquartiers) ?  Comment articuler les déplacements internes et externes avec l’agglomération ?  Comment desservir le territoire en frange avec Tinqueux, Champfleury et Villers aux Nœuds, Les Mesneux ?

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A1  LES DYNAMIQUES URBAINES

UNE OFFRE DE SERVICES COMPLETEE PAR LA PROXIMITE DE L’AGGLOMERATION

Une complémentarité avec le niveau d’équipement rémois Bénéficiant des grands équipements de l’agglomération rémoise et des territoires limitrophes (Champfleury, Thillois ...), la commune offre des équipements sportifs (tennis …) à proximité de l’Espace de Bezannes. S’agissant du réseau socio-sanitaire, les habitants de Bezannes bénéficie de la proximité du CHU : Ville de Reims mais également du pôle universitaire de Croix Rouge. Une commune dotée partiellement en commerces et services de proximité Le milieu associatif est important avec des équipements scolaires et sportifs de bonne qualité (CLSH éducatif et scolaire) mais également l’installation d’une crèche et d’une clinique vétérinaire sur la ZAC. En revanche, en matière de commerces de proximité, de nombreux segments sont manquants depuis la fermeture du proxi et en dépit de la présence d’un dépôt de pain.

Espace de Bezannes

ENJEUX : Bezannes : pour une commune des proximités

 Quels services pour accompagner le vieillissement de la population ?  Faut-il développer l’offre commerciale de proximité ?  Faut-il diversifier l’offre en services et en commerces de proximité ?  Quels sont les segments manquants en termes de services et de commerces de proximité ?

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A1  LA SYNTHESE DES ENJEUX TERRITORIAUX

Bezannes, pôle de vie au sein de l’agglomération

 Comment développer les partenariats entre territoires (avec les communes, les communautés voisines, l’agglomération rémoise …) ?  Comment conforter la position de BEZANNES en tant qu’interface entre la ville active en appui du développement urbain de la Métropole rémoise et les espaces ruraux du Pays rémois ?

Bezannes : pour une commune solidaire

 Dans un territoire comportant des disponibilités, comment développer de nouvelles zones d’habitat pour répondre aux besoins actuels et futurs ?  Quel type de logement pour quelle population ?  Faut-il développer du logement collectif, intermédiaire ?  Dans le champ privé (accession et locatif privé) ou social (locatif et accession sociale) ? avec quel équilibre, quelle mixité ?  Faut-il développer des produits adaptés aux personnes vieillissantes, aux jeunes ménages … ?

Bezannes : pour une commune dynamique

 Quelle stratégie économique afficher ? En complémentarité avec l’agglomération et les territoires ruraux limitrophes ?  Comment améliorer la «performance» économique des sites d’activités, en les rendant mieux accessibles aux services ?  Faut-il prévoir d’autres sites d’accueil d’activités ? Si oui, où ?  Comment articuler les développements économiques futurs et l’aménagement de la ZAC ?  L’emploi se tertiarise : faut-il encourager la création de zones d’activités tertiaires ? Si oui, de quelle sorte ? Commerciales ? Services aux entreprises, autres ???  Comment permettre le maintien ou l’accueil des activités, des commerces, et l’artisanat dans les quartiers afin de renforcer le dynamisme de la vie locale et de la ville de proximité ?  Quel accompagnement minimum doit-on mettre en œuvre ? Desserte ? Forme urbaine ? Équipements des zones, comme le développement des communications numériques …?  Quid de l’activité agricole ?  Quelle politique de valorisation, de préservation, et de gestion des espaces naturels et agricoles ?

Bezannes : pour une commune de proximité

 Quels services pour accompagner le vieillissement de la population ?  Faut-il développer l’offre commerciale de proximité ?  Faut-il diversifier l’offre en services et en commerces de proximité ?  Quels sont les segments manquants en termes de services et de commerces de proximité ?

Bezannes : pour une commune mobile

 Comment relier les différentes infrastructures ?

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A1  LA SYNTHESE DES ENJEUX TERRITORIAUX

 Comment mieux organiser la commune autour des modes de déplacements alternatifs à la voiture particulière ?  Est-il nécessaire d’améliorer la desserte en transports en commun ?  Comment développement les modes doux (liaisons interquartiers) ?  Comment articuler les déplacements internes et externes avec l’agglomération ?  Comment desservir le territoire en frange avec Tinqueux, Champfleury et Villers aux Nœuds, Les Mesneux ?

Bezannes : pour une commune qualitative

 Quelles formes urbaines pour mieux utiliser le territoire et répondre aux usages et attentes actuels des habitants ?  Comment mieux relier les quartiers en traitant les espaces publics ?  En quoi les espaces publics permettent-ils d’améliorer la qualité urbaine ?  Existe-t-il des secteurs de renouvellement urbains ou en mutation ?  Quels équilibres entre renouvellement urbain et développement nouveau ?  Quelle architecture pour demain (architecture contemporaine …) ?  Comment s’orienter vers les éco-constructions (panneaux solaires, isolation, basse consommation d’énergie …) ?  Comment mieux affirmer l’identité de la commune au sein d’une agglomération ?

Bezannes : pour une commune durable

 Faut-il édicter des orientations générales d’économie du foncier ? Si oui, comment ? Par secteur ou par pôle, en fonction des formes urbaines … ?  Quel paysage naturel et urbain souhaite-t-on créer pour demain ?  Quel type de paysage à protéger ? Entrée de ville, de commune … Et de quelle façon ? Incitations, préconisation, interdiction …  Quelle traduction donner à la trame verte d’agglomération ?  Comment intégrer dans le développement de la ville, la préservation des ressources naturelles et les équilibres écologiques ?  Comment protéger les personnes et les biens contre les risques et les nuisances ?  Comment prendre en compte et valoriser la biodiversité ?

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 A2. ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA CONSOMMATION DE L’ESPACE

SOMMAIRE

         Les caractéristiques géophysiques ...... p. 26

 Les ressources ...... p. 30

 L’environnement ...... p. 46

 Les nuisances et risques ...... p. 55

 Le mode d’occupation des sols ...... p. 60

 La synthèse des enjeux environnementaux p. 62

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A2  LES CARACTERISTIQUES GEOPHYSIQUES

GEOGRAPHIE

La commune de BEZANNES située au Sud Ouest de l’agglomération de REIMS s’étend sur une superficie de 801 hectares 22 ares et 53 centiares. Elle a pour territoires limitrophes à l’Est la ville centre de Reims, au Nord la ville deTinqueux, au Sud les villages de Villers-aux-Nœuds, Ecueil, Sacy, à l’Ouest la commune Les Mesneux et au Nord Ormes.

Comptant 1291 habitants en 2007, la commune est un bourg qui s’est développé de manière maîtrisée en conservant un caractère villageois malgré la forte pression urbaine liée la proximité de la ville de Reims.

Historiquement le village constitué essentiellement de fermes s’est implanté au centre du territoire communal, aux abords du ruisseau de la Muire qui irrigue le territoire du Nord au Sud. Le développement de l’urbanisation s’est poursuivi à l’Est de la Muire, en direction du Sud-Est et suivant un axe Nord-Est Sud-Ouest, dans le prolongement du bourg d’origine. Le projet de développement de l’urbanisation d’une zone d’environ 172 hectares à l’Est du village (initié en 2004) en lien avec la création de la Ligne ferrée à Grande Vitesse et la création de la gare en 2007 a fortement modifié la configuration urbaine du territoire communal tout en préservant le cœur de vie villageois, en améliorant la desserte notamment vers Reims et en affirmant la ceinture verte autour de la commune. Toutefois, La réalisation de cette infrastructure a créé un effet de coupure isolant le village de la partie sud du territoire. Effet qui sera renforcé par la création en cours du contournement Sud autoroutier (A4/A26) de la métropole (parallèlement au tracé de la LGV ). Le territoire communal appartient à la région naturelle de la Champagne Crayeuse. Il se situe dans la plaine champenoise qui correspond à un paysage d’ondulations où alternent monts et vallées sèches et vallées humides en forme de berceau. Cette géomorphologie est héritée des périodes froides du quaternaire. L’ensemble topographique est limité au Sud par la « Montagne de Reims » et au Sud-Ouest par le pied des plateaux du Tardenois correspondant au talus de la cuesta tertiaire représentant l’extrémité Est des plateaux d’Ile de .

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A2  LES CARACTERISTIQUES GEOPHYSIQUES

GEOGRAPHIE

La topographie du territoire communal coïncide avec la forme de berceau. Le profil Ouest -Est du territoire montre une légère dépression en son centre (82 mètres NGF au point le plus bas) et une pente régulière et peu marquée depuis les altitudes plus élevées des contre-forts du Mont Benoît (117,5 mètres NGF) au Sud-Est, et depuis les Monts Couteaux (106 mètres NGF) à l’Ouest. Le relief ne présente pas d’accidents notoires.

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A2  LES CARACTERISTIQUES GEOPHYSIQUES

GEOLOGIE

Le territoire de BEZANNES fait partie du vaste ensemble géographique que constitue la Champagne crayeuse dont le substrat est essentiellement constitué de craie datant du Crétacé Supérieur.

La roche affleurant majoritairement sur le territoire communal correspond aux formations datant du Campanien inférieur (période de formation de couche de craie blanche). Les formations superficielles que l’on retrouve autour du ruisseau de la Muire (à la hauteur du village et plus à l’Est) sont des formations de type graveluche alluvio-colluviale dont l’épaisseur varie de 1 à 3 mètres. Ce type de sol s’est formé au cours des dernières périodes froides du Quaternaire sous l’effet de phénomènes périglaciaires. Ces sols crayeux d’une texture fine sont bien pourvus en matière organique sous culture, ils sont meubles, d’une bonne structure, très perméables. Leurs propriétés hydriques sont favorables au développement des cultures.

ENJEUX GEOPHYSIQUES

- Comment gérer l’équilibre entre espaces naturels et urbanisation ? - Faut il édicter des orientations générales d’économie du foncier ? - Comment privilégier la gestion raisonnée du foncier et éviter les mitages ?

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A2  LES RESSOURCES

LA RESSOURCE EN EAU

La région hydrographique fait parti du Bassin Seine Normandie, territoire qui s’étend de la Normandie à la Champagne Ardenne et de la Picardie à la Beauce.

Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E) Le bassin Seine Normandie a approuvé le 29 octobre 2009 le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.D.A.G.E.) modifié. Il constitue un document de planification qui fixe pour une durée de 6 ans les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité concernant les nappes souterraines, les rivières et le littoral. A ce titre, il a vocation à encadrer les choix de tous les acteurs du bassin dont les activités ou les aménagements ont un impact sur la ressource en eau. Dans cette optique, le législateur a donné une valeur juridique particulière au SDAGE en lien avec les décisions administratives du domaine de l’eau et les documents d’aménagement du territoire. Ainsi, les plans locaux d’urbanisme (PLU, art. L.123-1 du même code) et les cartes communales (article L.124-2 du même code) doivent être compatibles ou rendus compatibles avec « les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les SDAGE ».

Orientation 1 Continuer la réduction des apports ponctuels de matières polluantes classiques dans les milieux Orientation 2 Maîtriser les rejets par temps de pluie en milieu urbain par des voies préventives (règles d’urbanisme notamment pour les constructions nouvelles) et palliatives (maîtrise de la collecte et des rejets) Orientation 3 Diminuer la pression polluante par les fertilisants (nitrates et phosphore) en élevant le niveau d’application des bonnes pratiques agricoles Orientation 4 Adopter une gestion des sols et de l’espace agricole permettant de réduire les risques de ruissellement, d’érosion et de transfert des polluants vers les milieux aquatiques Orientation 5 Maîtriser les pollutions diffuses d’origine domestique Orientation 6 Identifier les sources et parts respectives des émetteurs et améliorer la connaissance des substances dangereuses Orientation 7 Adapter les mesures administratives pour mettre en oeuvre des moyens permettant d’atteindre les objectifs de suppression et de réduction des substances dangereuses Orientation 8 Promouvoir les actions à la source de réduction ou de suppression des rejets de substances dangereuses Orientation 9 Substances dangereuses : soutenir les actions palliatives de réduction, en cas d’impossibilité d’action à la source Orientation 10 Définir la vulnérabilité des milieux en zone littorale Orientation 11 Limiter les risques microbiologiques d’origine domestique et industrielle Orientation 12 Limiter les risques microbiologiques d’origine agricole Orientation 13 Protéger les aires d’alimentation de captage d’eau souterraine destinée à la consommation humaine contre les pollutions diffuses Orientation 14 Protéger les aires d’alimentation de captage d’eau de surface destinées à la consommation humaine contre les pollutions Orientation 15 Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité Orientation 16 Assurer la continuité écologique pour atteindre les objectifs environnementaux des masses d’eau Orientation 17 Concilier lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le bon état Orientation 18 Gérer les ressources vivantes en assurant la sauvegarde des espèces au sein de leur milieu Orientation 19 Mettre fin à la disparition et à la dégradation des zones humides et préserver, maintenir et protéger leur fonctionnalité Orientation 20 Lutter contre la faune et la flore invasives et exotiques Orientation 21 Réduire l’incidence de l’extraction des granulats sur l’eau et les milieux Aquatiques Orientation 22 Limiter la création de nouveaux plans d’eau et encadrer la gestion des plans d’eau existants Orientation 23 Anticiper et prévenir les surexploitations globales ou locales des ressources en eau souterraine Orientation 24 Assurer une gestion spécifique par masse d’eau ou partie de masses d’eau souterraines Orientation 25 Protéger les nappes à réserver pour l’alimentation en eau potable future Orientation 26 Anticiper et prévenir les situations de pénuries chroniques des cours d’eau Orientation 27 Améliorer la gestion de crise lors des étiages sévères Orientation 28 Inciter au bon usage de l’eau Orientation 29 Améliorer la sensibilisation, l’information préventive et les connaissances sur le risque d’inondation Orientation 30 Réduire la vulnérabilité des personnes et des biens exposés au risque d’inondation Orientation 31 Préserver et reconquérir les zones naturelles d’expansion des crues Orientation 32 Limiter les impacts des ouvrages de protection contre les inondations qui ne doivent pas accroître le risque à l’aval Orientation 33 Limiter le ruissellement en zones urbaines et en zones rurales pour réduire les risques d’inondation Orientation 34 Améliorer la connaissance sur les substances dangereuses Orientation 35 Améliorer la connaissance sur les milieux aquatiques, les zones humides et les granulats Orientation 36 Améliorer les connaissances et les systèmes d’évaluation des actions Orientation 37 Favoriser une meilleure organisation des acteurs du domaine de l’eau Orientation 38 Renforcer et faciliter la mise en oeuvre des SAGE Orientation 39 Promouvoir la contractualisation entre les acteurs Orientation 40 Sensibiliser, former et informer tous les publics à la gestion de l’eau Orientation 41 Améliorer et promouvoir la transparence Orientation 42 Renforcer le principe pollueur-payeur par la tarification de l’eau et les redevances Orientation 43 Rationaliser le choix des actions et assurer une gestion durable

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A2  LES RESSOURCES

LA RESSOURCE EN EAU

Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (S.A.G.E) Aisne- Vesle- Suippe La Loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA) impose l’élaboration d’un SAGE chaque fois que cela s’avère nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par le SDAGE. Cette Loi renforce la Loi n°2004-338 du 21 avril 2004 en imposant la compatibilité des documents d’urbanisme avec le SDAGE et le SAGE.

Le SAGE est un outil de planification à portée réglementaire fixant les orientations d’une politique de l’eau globale et concertée, sur une unité hydrographique cohérente, tant en terme d’actions que de mesures de gestion. Il détermine les modalités d’utilisation et de protection des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques à l’échelle des unités hydrographiques.

Le SAGE Aisne Vesle Suippe est en cours d’élaboration. L’état des lieux et le diagnostic ont été validés le 30 avril 2009. Le SAGE est élaboré par la Commission Locale de l’Eau. (L’arrêté de composition de la commission locale de l’eau a été signé par le préfet de la Marne le 4 mai 2005, par le préfet des Ardennes le 23 mai 2005 et par le préfet de l’Aisne le 9 juin 2005.) Le S.I.A.BA.VE (le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Bassin de la Vesle) en collaboration avec l’Agence de l’Eau Seine Normandie est la structure porteuse du SAGE.

Le SAGE Aisne Vesle Suippe couvre 3096 km² et concerne 277 communes des départements de la Marne, des Ardennes et de l’Aisne. (arrêté du périmètre le 16/01/2004) Les enjeux définis sont : - La préservation et sécurisation de la ressource en eau potable - L’amélioration de la qualité des eaux superficielles - La gestion du régime des eaux (prévention des inondations, entretien des ouvrages) Préservation des milieux aquatiques

La motivation de la démarche et les objectifs poursuivis sont : - La préservation et la sécurisation de la ressource en eau potable, - La lutte contre les inondations, - L’amélioration de la qualité des eaux superficielles, - La préservation des milieux naturels et des zones humides en particulier. Ces objectifs concernent les masses d’eau constituées par les rivières mais aussi les masses d’eau souterraine.

La commune peut se rapprocher de la Commission Locale de l’Eau de ce SAGE pour connaître les orientations précises de ce schéma. En effet, l’article L123-1 du Code de l’Urbanisme impose que le PLU soit rendu compatible avec le SAGE lorsqu’il aura été approuvé et ce, dans un délai de trois ans.

Le S.Co.T., à travers son Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) et son Document d’Orientations Générales (DOG) a défini des dispositions compatibles avec le SAGE, dont il est nécessaire de tenir compte dans le P.L.U. soit parce que celles-ci s’imposent (lorsqu’elles sont définies dans le DOG) soit parce que les choix réalisés doivent être compatibles avec ces dispositions (lorsqu’elles sont définies dans le PADD).

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A2  LES RESSOURCES

LA RESSOURCE EN EAU

Les eaux souterraines

La région hydrogéologique se caractérise par l’extrême fragmentation des nappes. Le réservoir de la craie est le plus vaste et le plus capable de subvenir aux besoins en eau potable.

L'aquifère est constitué par les craies du Campénien et du Sénonien. Le substratum serait représenté par la craie marneuse du Turonien moyen ; toutefois, la perméabilité de la craie décroissant rapidement avec la profondeur, le mur de l'aquifère est généralement situé entre 30 et 40 m sous la surface du sol.

La perméabilité de la craie varie cependant considérablement entre les plateaux et les vallées. Dans les vallées, la dissolution créée par le rassemblement des eaux donne naissance à des réseaux de fissures, et les ouvrages de captage donnent des débits importants pour de faibles rabattements. Sous les plateaux ou les buttes, la craie est compacte et les débits obtenus sont très faibles. Ce phénomène est encore accentué sous le recouvrement tertiaire. Les sables cuisiens renferment une nappe superficielle qui est soutenue par les argiles sparnaciennes ; au contact des deux formations, on observe de très nombreuses sources, à débit faible mais relativement constant. Les calcaires lutétiens donnent naissance à d’importantes circulations d’eau, qui se manifestent par de belles sources particulièrement dans les endroits où le faciès des argiles de Laon est bien développé dans le Cuisien sous-jacent ; ces sources ont un débit variable, diminuant considérablement en étiage. On observe également des niveaux de petites sources à faible débit dans la formation de Brie. D’une manière générale, les eaux des terrains tertiaires sont assez minéralisées, elles peuvent même donner lieu à des phénomènes de pétrification. La nappe de la craie représente une quantité d’eau considérable pour l’alimentation en eau potable. Elle est renouvelée essentiellement grâce aux précipitations et est donc très sensible aux aléas naturels type sécheresse. La quantité d’eau souterraine est donc très liée à son remplissage (voir le point « pluviométrie ») et aux prélèvements qui s’y effectuent. La préservation de la nappe de la Craie est un des enjeux les plus importants car c’est la seule réserve d’eau exploitée aujourd’hui, pour répondre notamment aux besoins domestiques.

Le débit des ouvrages de captage est lié à deux facteurs principaux : - la position du forage par rapport à l'axe de drainage principal de la nappe, - la profondeur de l'eau par rapport au sol puisque la perméabilité de la craie diminue rapidement avec son enfouissement. Les débits spécifiques dans la vallée de la Vesle sont compris entre 30 et 250 m³/h/m. Les cœfficients d'emmagasinement varient également de la même façon mais avec une amplitude plus faible. L'amplitude des fluctuations saisonnières du niveau piézométrique varie en raison inverse de la fissuration de la craie, elle est faible dans les vallées et plus importante près des crêtes piézométriques. Ces variations sont liées directement à la pluviosité hivernale pour la recharge, et au débit des cours d'eau drainant pour la décharge. En plus, on peut observer des variations pluri annuelles liées à l'importance de la recharge hivernale.

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LA RESSOURCE EN EAU

Le territoire est concerné par le ruissellement et les remontées de nappe avec une sensibilité très forte sur la partie village suivant l’axe drainant de la Muire. Cette sensibilité diminue de manière concentrique du centre vers la périphérie. La topographie augmente alors que le niveau de la nappe paraît identique d’Ouest en Ouest.

Les plaintes des riverains concernant l’inondation de leurs caves s’étendent dans un périmètre relativement éloigné du ruisseau. Elles vont même jusqu’aux parcelles situées à l’extrême Nord-Ouest du site de la future Z.A.C.

La récurrence de ces évènements est de plusieurs années (environ une dizaine) et actuellement, très peu de données existent sur ces phénomènes hydrogéologiques. Ce phénomène est particulièrement marqué lors d’épisodes pluvieux importants.

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LA RESSOURCE EN EAU

La qualité des eaux souterraines

Pour les 2 captages les plus proches du secteur de la Z.A.C. (au Sud-Est et à l’Ouest de Reims) les concentrations moyennes en nitrates de la nappe de la craie pour l’année 2001 sont comprises entre 40 et 50 mg/l (limite de potabilité).

La contamination par les produits phytosanitaires, plus connus sous le nom de pesticides, suivie depuis peu, est préoccupante pour l’avenir. Les deux paramètres suivis en 2001 sont l’Atrazine et la Déséthylatrazine. Les teneurs moyennes mesurées sur les points du réseau AQUAREL de la DDASS sont respectivement 0,03 µg/l et 0,07 µg/l. Sur les 37 points de mesures, 18 % ont connu des dépassements de la norme (0,1 µg/l) en 2001. 34 % des analyses détectent une contamination par l’une ou l’autre des molécules recherchées (au-dessus du seuil de détection), mais seuls 50 % des points apparaissent exempts de toutes pollutions.

Les valeurs maximales mesurées à proximité de Reims (Nord-Est et Sud-Ouest) sont en dessous du seuil de détection de 0,02 µg/l pour l’Atrazine et de 0,05 µg/l pour la Déséthylatrazine.

La surface moyenne de la nappe de la craie est à 80 m d’altitude sur le secteur d’étude. Compte tenu de l’altitude de la surface du sol variant de 107,45 à 82,5 m d’Est en Ouest, on peut supposer que la nappe se situe entre 27,5 m (à l’extrême Sud- Est du site) et 2,5 m de profondeur (à l’extrême Nord-Ouest du site).

À cet endroit, son débit moyen et de 37,4 m³/h. La nappe connaît un battement important avec une phase de recharge d’octobre à mars et de décharge d’avril en septembre.

Son sens d’écoulement Sud/Nord est dirigé vers la Vesle.

La nappe d’eau étant très proche de la surface, est par conséquent très vulnérable. Pour la masse d’eau « Alluvions du Perthois » à laquelle elle appartient, un objectif de qualité a été fixé de bon état chimique en 2021 et un objectif de quantité en 2015. Le report de délai est justifié par les fortes teneurs en pesticides difficiles à résorber en raison de l’inertie du milieu.

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A2  LES RESSOURCES

LA RESSOURCE EN EAU

Les eaux de surface

Dans l’ensemble, la nappe de la craie est fortement drainée par les cours d’eau.

Le réseau hydrographique du Pays Rémois est essentiellement constitué de 4 rivières : la Vesle, l’Ardre, la Suippe et le , auxquelles on peut ajouter le Canal de l’Aisne à la Marne. Il s’agit de rivières de petit calibre, à débit faible ou moyen. Le réseau hydrographique du bassin de la Vesle a une faible densité. Il est inexistant sur les plateaux et les cours d’eau débitent généralement en aval de vallées sèches.

La Vesle est la principale rivière du territoire. Le bassin versant de la Vesle a une superficie totale de 1 480 km². La partie incluse dans le département de la Marne (1 110 km²) comprend 121 communes regroupant environ 220 000 habitants, dont 80 % résidant dans la Communauté d’Agglomération de Reims. Au Nord, le bassin versant est limité par la butte de (270 m) et les monts de Moronvilliers (256 m), au Sud-Ouest par la Montagne de Reims, dont l’altitude est voisine de 270 m. En dehors de ces buttes témoins, le relief est peu marqué et se caractérise par les ondulations de la craie. Les limites des bassins versants hydrogéologiques correspondent sensiblement à celles des bassins géographiques.

Les principaux affluents de la Vesle sont : la Noblette, en rive droite (confluent à environ 40 km de sa source) et l’Ardre, en rive gauche (confluent au niveau de , en aval de Reims). Parmi les cours d’eau les moins importants, on peut citer le Chenu et la Prosne, en rive droite ; le Rouillat (par intermittence) et la Muire en rive gauche.

Le territoire communal est concerné par la Muire. Ce ruisseau prend sa source dans la montagne de Reims et une résurgence apparaît au Sud-Ouest du village. Il s’écoule en direction du Nord et se déverse dans la rivière Vesle au niveau des Marais de la Muire. Il s’agit d’un ruisseau au débit intermittent dont la fonction est double. Il assure l’évacuation des eaux pluviales qui y sont dirigées et constitue un exutoire naturel des eaux de ruissellement suivant les pentes des terrains. Il permet également le drainage de la nappe phréatique. Un étang au Nord de la résurgence reçoit les eaux pluviales de la zone artisanale.

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LA RESSOURCE EN EAU

Une attention particulière doit être portée à la qualité des eaux de la Muire afin de répondre aux objectifs définis par le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Seine- Normandie (SDAGE) du bassin Seine-Normandie, le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Aisne-Vesle- et le contrat de rivière «Contrat global de la Vesle Marnaise ». En aval de Reims particulièrement, la qualité des eaux de la Vesle est qualifiée de mauvaise sur le plan chimique et physico-chimique, en matière de qualité piscicole. L’impact des pratiques agricoles et industrielles et de l’urbanisation croissante (pollution diffuse et chronique) est mis en avant par les types de pollutions relevés dans les mesures. Des phénomènes d’eutrophisation* apparaissent notamment, du fait de taux trop importants de nitrates et de phosphates dans l’eau. La Vesle risque de ne pas atteindre le « bon état écologique** » en 2015. Cet objectif figure dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Seine- Normandie (SDAGE) du bassin Seine-Normandie et dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Aisne-Vesle-Suippes.

*Détérioration d’un écosystème aquatique par la prolifération de certains végétaux, en particulier des algues planctoniques. La cause peut être le rejet d’origine anthropique de nitrates (engrais azotés par exemple), de phosphates (lessives par exemples) et de matières organiques. Les conséquences sont variables et nombreuses : prolifération des algues planctoniques et de certains types de zooplancton, modification des caractéristiques physiques et chimiques de l’eau, disparition ou forte réduction du nombre d’animaux et de certains végétaux, réduction de la teneur en oxygène, etc.

**il correspond pour les eaux douces non souterraines au respect de valeurs de référence pour des paramètres biologiques et des paramètres physico-chimiques ayant un impact écologique. Le Contrat global de la Vesle Marnaise 2009-2015 Le contrat territorial pour la protection de la ressource en eau de la Vesle moyenne signé en 2004 pour une durée de 5 ans étant échu, un contrat de rivière appelé «Contrat global de la Vesle Marnaise 2009-2015» comprenant tout le bassin versant de la Vesle dans le département de la Marne a été signé et effectif depuis le 30 juin 2010. Ce contrat a été établit entre l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et les maîtres d’ouvrages représentés par les communautés de communes, les communes riveraines, les syndicats intercommunaux, les organismes consulaires, le Conseil Général de la Marne en tant que financeur. Cette contractualisation s’inscrit dans une démarche de préservation et d’amélioration de la ressource en eau et des milieux naturels (aquatiques et humides). Il est la formalisation de l’engagement des acteurs pour développer et promouvoir, au moyen d’un programme d’actions, les opérations à mener pour atteindre cet objectif. Il définit les objectifs et résultats à atteindre, le programme d’actions à mettre en oeuvre, les modalités de suivi–évaluation, les modalités de communication et de fonctionnement et les engagements des parties. Les objectifs sont : - A/ L’amélioration de la qualité des eaux superficielles en vue du bon état. - B/ L’amélioration de la gestion des eaux de pluie en vue de leur dépollution. - C/ La préservations, la restauration et l’entretien des milieux aquatiques et des zones humides. - D/ La préservation, voire l’amélioration, de la qualité des eaux souterraines en vue de l’alimentation en eau potable. - E/ L’amélioration de la qualité des eaux distribuées. - F/ La protection des captages. - G/ La gestion quantitative de l’eau. Les résultats attendus sur le milieu et vis à vis des usages sont appréciés au minimum par un diagnostic pendant la phase d’élaboration du contrat, et un diagnostic en fin de contrat et après réalisation des actions financées au contrat. La commune de Bezannes est concernée dans la mesure où le territoire est traversé par l’un de ses affluents: le ruisseau la Muire. D’après le diagnostic réalisé en février 2009, à partir de l’analyse de l’état des cours d’eau, plusieurs objectifs et enjeux sont identifiés pour la Vesle et ses affluents. L’un des objectifs pour le cours d’eau de la Vesle est notamment d’atteindre un bon état à l’horizon 2021. Concernant la Muire, plusieurs enjeux sont identifiés. Ils ont été déterminés à partir du diagnostic préalable du bassin versant décrits page suivante.

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LA RESSOURCE EN EAU

Bezannes

(source: Extrait du Projet de Contrat Global de la Vesle Marnaise - Synthèse du diagnostic préalable du bassin versant - 2009)

Etat de la Muire Source :Extrait du Projet Global de la Vesle Marnaise- diagnostic préalable du bassin versant - février 2009)

Volet Etat Pressions et altérations

Physico- Absence de données  Activité domestique (carte 30) : chimie - Constat : aucune station d’épuration ne rejette dans la Muire.

 Activité vinicole : - Aucun pressoir n’a été recensé.

 Activités agricoles : (cartes 1 à 8 ; annexe 10 : Évolution des pratiques agricoles – bilan 2008) - Recensement (source RGA 2000*) : Les communes riveraines de la Muire dénombrent en moyenne 19 exploitations : 3 viticoles, 16 agricoles dont par déduction probablement une exploitation mixte agri-viti (cartes 2 et 3). On recense également parmi ces exploitations, un maraîcher converti à l’agriculture biologique (carte 7). - Orientation (source RGA 2000) : Territoire à 85 % agricole (part de la SAU*), orienté grandes cultures et viticulture avec 12 ha de vignoble (cartes 2 et 4). - Pas d’élevage recensé sur les communes riveraines de la Muire (carte 6). - Pas de drainage observé sur les communes riveraines de la Muire (carte 32)

Chimie Absence de données  Activité artisanale et industrielle: - 1 garage et 1 imprimerie ont été recensés (carte 34).

 Activité agricole : - recensement : 19 exploitations dont 4 viticulteurs (cartes 2 et 3) - enherbement (cartes 103 et 105) : En 2008, la surface de vignoble enherbé moyenne en Champagne est de 8%. D’après nos références, sur l’aire d’alimentation du captage de Villers aux Noeuds, ce pourcentage est de 5.15 (5% en 2007). - Lutte biologique (confusion sexuelle, données 2008) : Pas de confusion sexuelle sur la commune de Bezannes (carte 35). Biologie La majorité de son écoulement se fait en section busée.

Hydrologie Il s’agit d’un ruisseau temporaire alimenté par l’affleurement de la nappe phréatique et essentiellement par le ruissellement des eaux du bassin versant (carte 37).

Hydraulique D’après le rapport du schéma Commune Schéma général Étude parcellaire ASA (date de création) Travaux MO des travaux du vignoble général hydraulique, le débit de Ville-Dommange oui oui 2001 Simple bassin avec ASA fuite d’un bassin aménagé sur la débit de fuite vers la commune de Ville-Dommange serait Muire dirigé vers la Muire.

Enjeux pour la Muire Source :Extrait du Projet Global de la Vesle Marnaise- diagnostic préalable du bassin versant - février 2009)

Thématique Enjeux Localisation Acteurs potentiels Amélioration des connaissances du la qualité physico- Communauté d’Agglomération de Reims, Connaissances Tout le linéaire chimique, chimique, hydrobiologique et piscicole ONEMA, FMPPMA, autres Amélioration des connaissances des caractéristiques de Communauté d’Agglomération de Reims, Artisanat et industries gestion des rejets d’assainissement des artisans et des Tout le bassin versant CNAMS, CCI industriels (conventions, pré-traitement…) Restauration des habitats aquatiques et humides Tout le linéaire Communes riveraines, Propriétaires riverains Habitats Emergence d’un maître d’ouvrage en gestion de rivière Tout le linéaire Non identifié

Hydrologie Gestion quantitative des prélèvements d’eau souterraine Tout le bassin versant Non identifié

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LA RESSOURCE EN EAU

D’après le Schéma Départemental des Vocations Piscicoles, ce cours d’eau est de 2ème catégorie piscicole. La Muire présente un mauvais état écologique, non seulement en raison des pollutions domestiques et industrielles ponctuelles et diffuses, mais aussi en raison de l’altération des habitats : chenalisation, busage sur 2,9 kilomètres pour une longueur de la Muire de 4,3 kilomètres. Une étude sur la situation de la Muire a été lancée par REIMS METROPOLE de 2009 à 2011, elle a été réalisée par des bureaux d’études spécialisés. Les principales conclusions sont les suivantes : la Muire est déconnectée de la nappe sauf en période de hautes eaux ; il n’y a pas de débordement du cours d’eau en dessous de la crue centennale ; l’hydraulicité est très faible sur certains tronçons ; la Muire subit des pressions agricole et viticole (lessivage des cultures) et urbaine (déchets, encombrements, busage, berges artificielles, apports pluviaux). Des analyses ont été effectuées et montrent une mauvaise qualité de l’eau en amont et en aval du cours d’eau. Des aménagements ont été proposés afin d’améliorer les écoulements et la qualité des eaux. L’atteinte du bon état* est reporté à 2021 en raison des difficultés techniques et financières prévisibles pour réhabiliter le milieu. *(en application de la Directive Cadre sur l’eau) L’atteinte du bon état chimique passe par la diminution des pollutions domestiques, la diminution des polluants par les toxiques. Quant à l’atteinte du bon état écologique, il nécessite de préserver ou de restaurer la qualité du milieu en outre par un entretien régulier et adapté. L’urbanisation et la création de nouvelles infrastructures ne devront pas augmenter les débits de crue et la qualité des cours d’eau.

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RESEAUX DES EAUX

L’eau potable

L'alimentation en eau potable de BEZANNES fait partie des attributions de la Communauté d'Agglomération de Reims (C.A.R.) qui comprend les communes de BÉTHENY, BEZANNES, CORMONTREUIL, REIMS, SAINT-BRICE-COURCELLES et TINQUEUX.

Pour l’ensemble des communes de la C.A.R., la Direction de l’Eau et de l’Assainissement gère en régie directe : • la production et distribution d’eau potable • la collecte, transport et traitement des eaux usées et des eaux pluviales • la maîtrise d’ouvrage des travaux sur le patrimoine des services d’eau et d’assainissement • la prospective, l’exploitation et la maintenance des équipements industriels, des réseaux et ouvrages associés • la facturation et l’encaissement des prestations • la gestion de la relation à l’usager • le raccordement des usagers et les contrôles des installations privatives relatives à l’eau et l’assainissement • la mise en place et la gestion du Service Public d’Assainissement non collectif • l’exploitation et la maintenance des organes de lutte contre l’incendie.

Les besoins en eau potable de la commune sont assurés à partir des 3 champs captants exploités par la C.A.R., ce sont :

- FLÉCHAMBAULT, positionné sur le territoire communal de REIMS au "terrain des sources", situé au lieudit "La villageoise". Ce captage peut produire au maximum 25 000 m³/jour.

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A2  LES RESSOURCES

RESEAUX DES EAUX

Suite à un rapport hydrogéologique en date du 28 février 1977, des périmètres de protection ont été établis. Ceux-ci ont été déclarés d'utilité publique par arrêté préfectoral en date du 17 août 1981.

- COURAUX, situé sur les communes de et de , de part et d'autre des rives de la Vesle. Ce captage peut produire 30 000 m³/jour au maximum. Par un rapport hydrogéologique en date du 5 mars 1970, modifié par un nouveau rapport en date du 28 février 1977, des périmètres de protection ont été mis en place. Ils ont été déclarés d'utilité publique un arrêté préfectoral en date du 17 août 1981.

- AUMÉNANCOURT, ce dernier captage situé sur la commune d'AUMÉNANCOURT, en rive gauche de la Suippe. Ce captage a une production limitée à 25 000 m³/jour au maximum jusqu'au 31/12/2011, et passera à 20.000 m3/j maximum au 01/01/2012.

Ces 3 captages bénéficient de périmètres de protection leur assurant une bonne qualité. L’eau captée est dirigée puis stockée dans 3 réservoirs répartis sur le territoire de Reims. Pour sa part, Bezannes est alimentée par le réservoir de Croix-Rouge d’une capacité de 5000m3. La capacité du réservoir et la bonne qualité du réseau de distribution permettent, outre une bonne desserte des habitants, une protection incendie de type « grand secours ». Le réseau de distribution de la commune a été prolongé pour desservir le secteur de la ZAC et se raccorder au réseau de distribution de Reims à la hauteur de la rue Irène et Frédéric Joliot Curie. L’eau alimentant la commune respecte les exigences réglementaires de qualité, notamment l’arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine, mentionnées aux articles R1312-3,R1321-7 et R1321-38 du code de la santé publique.

Il est obligatoire pour tous les usages sanitaires et alimentaires, de se raccorder au réseau d’eau potable de l’adduction publique. Tout prélèvement, puits ou forage, réalisé à des fins domestiques de l’eau doit faire l’objet d’une déclaration en mairie.

Comme le montre le schéma suivant, une conduite de diamètre 200 mm sur le périmètre du site de la ZAC raccorde la commune de Bezannes au réseau de distribution de Reims, entre le chemin d’Ecueil et la rue Frédéric et Irène Joliot- Curie.

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RESEAUX DES EAUX

Les eaux usées

L’épuration des eaux usées doit être assurée en conformité avec l’arrêté ministériel du 22 juin 2007 fixant les prescriptions techniques applicables à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations d’assainissement. Le raccordement d’effluents non domestiques au réseau de collecte devra faire l’objet d’une autorisation de rejet par la collectivité en charge de l’assainissement.

La commune de BEZANNES est raccordée au réseau de collecte des eaux usées de la C.A.R. et fait partie des 18 communes raccordées à la station d’épuration (STEP) de Reims. Ce réseau a été amorcé lors de la reconstruction suivant la première guerre mondiale. Sans cesse amélioré et complété depuis, il compte désormais plus de 480km. La réalisation et la gestion des réseaux d’assainissement Eaux Usées de la commune font partie des attributions et de la compétence de la C.A.R. Un schéma d’assainissement a été mis en place par la C.A.R..

Réseau eaux usées structurant Le réseau de collecte des eaux usées s’étend sur l’ensemble de l’agglomération de Reims et achemine les effluents à la station d’épuration par un ensemble de plusieurs collecteurs. La majeure partie du réseau fonctionne gravitairement à l’exception de certains lieux dont la topographie nécessite des postes de refoulement des eaux usées.

La commune Bezannes est bien assainie. Elle dispose d’un réseau complet d’assainissement des eaux usées, renforcé avec l’aménagement de la ZAC. Il existe une station de refoulement et un collecteur primaire d’un diamètre de 300mm qui évacue l’ensemble des effluents sur le réseau de Reims. …

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A2  LES RESSOURCES

RESEAUX DES EAUX

Les eaux pluviales La compétence assainissement des eaux pluviales est assurée également par la CAR. La commune est inscrite dans le bassin versant rive gauche de la Vesle. Elle dispose d’un réseau de collecte de ses eaux pluviales qui sont acheminées gravitairement à la Muire puis à la Vesle par les 2 dalots de la Muire (de 1,9m x 1,5m à 2m x 1,4m). Ces ouvrages reçoivent en plus des eaux du ruisseau, les eaux pluviales en provenance des collecteurs de Croix-Rouge et une partie des eaux pluviales de Tinqueux. Ce réseau peut être influencé par le niveau de la Vesle dans sa partie située le plus en aval. De plus, il est saturé en cas d’évènements pluvieux importants.

Réseau eaux pluviales structurant

ENJEUX DE L’EAU

- Comment tirer parti des espaces végétalisés pour participer à la gestion de l’eau ? - Comment préserver les ressources naturelles ? - Comment limiter les apports supplémentaires d’eaux pluviales liées à l’urbanisation et l’imperméabilisation des terrains ?

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A2  LES RESSOURCES

RESSOURCES ENERGETIQUES

Consommations énergétiques

Bilan global des émissions de gaz à effet de serre La Région a voté en 2007 l’élaboration d’un plan climat énergie régional qui vise à mobiliser les acteurs locaux autour d’un objectif commun : diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. A l’échelle du pays rémois le bilan global des émissions des gaz à effets de serre (GES) indique des émissions* annuelles de 2104 408 tonnes d’équivalent (teq) CO2 par an et des émissions par habitant de 9,2 tonnes d’équivalent (teq) CO2 par an. Les premiers secteurs d’émission des GES sont les transports (36%) et le bâtiment (36%) puis l’industrie (27%) et l’agriculture (9%).

*Les émissions comptabilisées sont celles liées à l’activité ou à l’attractivité du territoire et pouvant être inventoriées et cadastrées sur le territoire. Pour la commune de Bezannes, les émissions totales sont de l’ordre de 8483 tonnes d’équivalent (teq) CO2 par an. (Reims : 1million 68 000 tonnes d’équivalent (teq) CO2 par an. Pour les autres communes de la CAR : entre 13 000 et 1 million 68 000 tonnes d’équivalent (teq) CO2 par an). Les premiers secteurs d’émission des GES sont l’industrie (40%) et le bâtiment (31%) puis les transports (26%) et l’agriculture (3%). Source : Plan Climat Energie Champagne-Ardenne fiche territoriale du Pays rémois- septembre 2008- Données statistiques par secteurs de 2005. Les émissions dues au secteur de l’industrie sont de 3355 teq CO2 par an, celles dues au transport à Bezannes sont de l’ordre de 2204 teq CO2 par an (dont 69% liées à la mobilité urbaine). Les valeurs mesurées sur le territoire communal sont inférieures à celles observées sur l’agglomération. Cependant, la réalisation du contournement sud autoroutier A4 A26 devrait modifier sensiblement ces mesures sur le territoire de Bezannes. Les émissions liées au secteur du bâtiment sont de l’ordre de 2650 teq CO2 par an (55% des émissions sont liées à l’usage du fioul ; 35% à l’électricité). Celles liées au secteur agricole sont très faibles sur la commune de l’ordre de 274 teq CO2 par an.

Bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) annuelles par secteur (source : Plan Climat énergie Champagne-Ardenne - septembre 2008)

bâtiment 31%

industrie 40%

agriculture 3%

transport 26%

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A2  LES RESSOURCES

RESSOURCES ENERGETIQUES

Bilan carbone de l’agglomération Reims Métropole a lancé un plan d'action pour atteindre son ambition en matière de lutte contre le changement climatique : réduire par quatre les émissions de CO2 d'ici 2030 – et non 2050 comme le veut le Protocole de Kyoto. Dans ce cadre, Reims Métropole a lancé son Agenda 21 en février 2009 après avoir lancé le Plan Climat énergie. Celui-ci a été initié en juillet 2008 avec la réalisation d'un Bilan carbone de l'agglomération et deviendra le volet de lutte contre le changement climatique de l'Agenda 21. Plusieurs actions sont menées dans ce sens. Dans le domaine du logement notamment, Reims Métropole va mettre en place un label spécifique "Reims métropole développement durable" établi avec des maîtres d'ouvrage et des bailleurs qui comportera un volet HQE et un volet énergétique.

Sources d’énergie Le Schéma éolien régional Elaboré avec les acteurs régionaux, la Région a adopté en novembre 2005, un schéma régional éolien pour promouvoir le développement harmonieux de l’énergie éolienne en Champagne- Ardenne. Aujourd’hui, le développement croissant de cette technologie, l’évolution de certaines données et l’amélioration des connaissances dans ce domaine, justifient que ce schéma soit actualisé. Sa révision a été lancée en mars 2010.

Concernant les autres énergies renouvelables, des études spécifiques et au cas par cas devront être réalisées pour en valider la pertinence. Le recours à l’énergie solaire est envisageable en introduisant dans le PLU les dispositions l’autorisant. La géothermie profonde ne semble pas être adéquate dans la région. La géothermie de surface en revanche est une ressource énergétique tout à fait envisageable.

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A2  LES RESSOURCES

RESSOURCES ENERGETIQUES

Les réseaux La commune est concernée par des infrastructures de transport d’énergie : des ouvrages électriques et un gazoduc.  Ouvrages électriques : Quatre ouvrages électriques aériens à haute et très haute tension, exploités par R.T.E., traversent la commune : - deux ouvrages de 225 000 volts : « Ormes-Vesle 1 » et « Ormes-Vesle 3 », - deux ouvrages de 63 000 volts : « -Ormes » et « Cernay-Linguet-Murigny-Les Nouettes ». Sur le site de la Z.A.C., un ouvrage de 225 000 volts (« Orme-Vesle 1 ») et un de 63 000 volts (« Murigny-Ormes ») sont présents et six autres ouvrages, gérés par E.D.F. Ce sont des lignes Hautes Tension, au nombre de 5, et une ligne souterraine située à environ 80 cm de profondeur. Elles sont toutes de voltages identiques (15 000/20 000 volts).

 Gazoduc : Un gazoduc, posé en 2001, se situe sur le site de la ZAC. Il vient de Reims et longe la rue Saint-Rémy puis le chemin de la Maison Blanche pour rejoindre le centre du village. Son diamètre est de 125 mm, il est en Polyéthylène (PEHD), et se situe entre 80 cm et 1 m du sol.

ENJEUX ENERGETIQUES

- Comment développer le recours aux énergies renouvelables en tenant compte des secteurs de contraintes ou servitudes et en veillant à préserver la qualité architecturale, urbaine et paysagère ?

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A2  L’ENVIRONNEMENT

BIODIVERSITE - LA TRAME VERTE ET BLEUE

La trame verte est constituée des espaces protégés en application du droit de l’environnement et des territoires assurant leur connexion et, plus globalement, le fonctionnement de la biodiversité. La trame bleue est l’équivalent de la trame verte pour les eaux de surface continentales et leurs écosystèmes associés. Les espaces naturels le long de la Muire sont autant de « réservoirs de biodiversité » qui méritent d’être protégés car il s’agit de zones vitales, riches en biodiversité, où les individus (faune, flore) réalisent l’ensemble de leur cycle de vie (reproduction, alimentation, repos...). Leur préservation participe à la constitution de continuités écologiques, en rejoignant la Coulée Verte de l’agglomération rémoise. Sur le territoire communal, il n’existe pas actuellement d’espaces protégés et gérés, ZNIEFF ou sites archéozoologiques et archéobotaniques. En revanche, sur le territoire, il existe parmi les espèces répertoriées, des espèces protégées et espèces menacées.

D’après l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, 46 taxons terminaux (espèces et infra- espèces) ont été recensés. Ce sont des groupes d'organismes vivants qui descendent d'un même ancêtre et qui ont certains caractères communs. Les embranchements, classes, ordres, familles, espèces...

Toutes les espèces répertoriées à BEZANNES : Source : INPN Inventaire National du patrimoine naturel 1. Animaux (Animalia) Mammifères (Mammalia)

Nom valide Dernière observation Statut* Apodemus sylvaticus (Linnaeus, 1758) 1982 P Mulot sylvestre Capreolus capreolus (Linnaeus, 1758) 1985 P Chevreuil européen, Chevreuil

Microtus arvalis (Pallas, 1778) 1982 Campagnol des champs Sus scrofa Linnaeus, 1758 1985 P Sanglier

Campagnol des champs Milot sylvestre

2. Règne végétal (Plantae)

Filicopsida

Nom valide Dernière Statut* observation Thelypteris palustris Schott 1925 P Fougère des marais, Thélyptéris des marais

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BIODIVERSITE - LA TRAME VERTE ET BLEUE

Dicotylédones (Dicotyledones)

Barbarea verna

Nom valide Dernière Statut* observation Barbarea verna (Mill.) Asch. 1884 P Barbarée printanière Cardamine amara L. 1925 P Cardamine amère Chenopodium polyspermum L. Chénopode à nombreuses 1925 P graines Diplotaxis tenuifolia (L.) DC. 1925 P Diplotaxe vulgaire Erysimum cheiranthoides L. 1925 P Vélar fausse-giroflée Euphorbia flavicoma DC. subsp. verrucosa (Fiori) Pignatti 1925 P Euphorbe verruqueuse Galium uliginosum L. Gaillet aquatique, Gaillet 1925 P fangeux Hottonia palustris L. 1925 P Hottonie des marais Hypericum tetrapterum Fr. 1925 P Millepertuis à quatre ailes Inula salicina L. 1925 P Inule à feuilles de saule Lotus glaber Mill. 1925 P Lotier à feuilles ténues Medicago arabica (L.) Huds. 1902 P Luzerne tachetée Medicago tuberculata (Retz.) Willd. 1902 P Luzerne à tubercules Myosoton aquaticum (L.) Moench 1925 P Stellaire aquatique Myriophyllum verticillatum L. 1925 P Myriophylle verticillé Physalis alkekengi L. 1925 I Coqueret Pinguicula vulgaris L. Grassette commune, 1925 P Grassette vulgaire Polygonum mite Schrank 1902 P Renouée douce Ranunculus lingua L. 1925 P Grande douve Rubus caesius L. 1925 P Rosier bleue Salix alba L. subsp. vitellina 1884 P (L.) Schubler & G.Martens Salix purpurea L. 1925 P Osier rouge Scorzonera laciniata L. 1925 P Podosperme lacinié Sium latifolium L. Berle à larges feuilles, 1925 P Grande berle Thysselinum palustre (L.) Hoffm. 1925 P Peucédan des marais Utricularia vulgaris L. Utriculaire vulgaire, 1925 P Utriculaire commune Xanthium spinosum L. 1925 I Lampourde épineuse

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BIODIVERSITE - LA TRAME VERTE ET BLEUE

Monocotylédones

Nom valide Dernière Statut* observation Baldellia ranunculoides (L.) Parl. subsp. ranunculoides 1925 P Butomus umbellatus L. 1925 P Butome en ombelle, Jonc fleuri Carex lasiocarpa Ehrh. 1925 P Laîche à fruit barbu, Laîche à fruit velu, Laîche filiforme Carex paniculata L. 1925 P Laîche paniculée Carex pseudocyperus L. 1902 P Laîche faux-souchet Carex pulicaris L. 1925 P Laîche puce Eleocharis uniglumis (Link) Schult. 1884 P Scirpe à une écaille Festuca arundinacea Schreb. 1925 P Fétuque roseau Hydrocharis morsus-ranae L. 1925 P Hydrocharis morène, Morène, Petit nénuphar Potamogeton acutifolius Link 1902 P Potamot à feuilles aiguës Potamogeton compressus L. 1884 P Potamot à tige comprimée, Potamot comprimé Potamogeton natans L. 1902 P Potamot nageant Sparganium minimum Wallr. 1925 P Rubanier minuscule, Rubanier nain, Petit rubanier Typha angustifolia L. 1925 P Massette à feuilles étroites

Les espèces menacées répertoriées à BEZANNES Suivant la Liste rouge des espèces menacées en France, selon les catégories et critères de l'UICN. Chapitre Mammifères de France métropolitaine dressée par le MNHN, UICN France, ONCFS & SPEFM publiée en 2009 par communiqué de presse.

Les espèces répertoriées à Bezannes sont les suivantes :

Nom scientifique Nom français Statut Critères Apodemus sylvaticus Mulot sylvestre LC Capreolus capreolus Chevreuil européen LC Microtus arvalis Campagnol des champs LC Sus scrofa Sanglier LC

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LE PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER

L’environnement naturel Un paysage de qualité Le territoire de la commune de Bezannes est marqué par un paysage agricole ouvert offrant des vues lointaines sur la Montagne de Reims et les villages alentours, et sur les quartiers Sud de Reims dont la forte densité de construction s’oppose au vide des champs cultivés. Le finage du territoire est constitué de grandes parcelles cultivées ouvertes correspondant au paysage d’openfield propre au paysage de plaine de la région où l’on pratique la grande culture. Le parcellaire s’organise à partir des voies de communications et d’un maillage complet des chemins ruraux. Au Sud du territoire quelques parcelles plantées de vigne annoncent les coteaux viticoles de la Montagne de Reims. De l’extérieur, le village de Bezannes apparaît dans un « écrin » de verdure constitué du parc en limite Nord dont le boisement a été préservé et des plantations anciennes ou récentes existants à l‘intérieur du village. Ces boisements apparaissant comme résiduels, épargnés par le développement de l’urbanisation et de l’agriculture, méritent d’être protégés. (Le taux de boisement actuel de la commune étant faible = 0,25%) A l’intérieur du village, le fleurissement soigné a valu l’attribution du label de village fleuri et l’obtention de 3 fleurs au concours des villes et village fleuris.

La proximité des quartiers urbanisés de la ville de Reims La commune de Bezannes se situe en limite des quartiers urbanisés au sud de la Ville de Reims et en vis-à-vis direct du grand quartier d’habitat social constitué par Croix-Rouge mais aussi dans une moindre mesure par le secteur Murigny sur Reims et les quartiers sud-est de la commune de Tinqueux. Le quartier Croix-Rouge présente un urbanisme dense, intégrant une forte séparation des circulations automobiles et piétonnes, ainsi qu‘une faiblesse d‘activités économiques et d‘emplois. Cette organisation urbaine du quartier a créé une forte opposition d‘image et d’étanchéité fonctionnelle entre les îlots bâtis au sud du quartier et le secteur rural contigu. L’opération de création des jardins familiaux le long de la rue Joliot Curie a permis de redonner une fonction sociale et un projet d‘occupation de qualité à cette frange urbaine/rurale peu valorisée.

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LE PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER

La Muire Le ruisseau de la Muire avec les boisements préservés tout au long de son parcours dessine un sillon de verdure du Sud au Nord du territoire. Depuis l’étang collectant les eaux de surface de la zone industrielle et le bois qui l’entoure, le ruisseau parcourt le village bordé d’alignements d’arbres jusqu’au massif boisé préservé du parc au Nord Est. Rejoignant la coulée verte autour de la Vesle et du Canal, plus au Nord, ce couloir constitue un élément de la trame verte de l’agglomération. Pour le village, la Muire est une véritable coupure verte structurante autour de laquelle s’organise l’urbanisation du cœur villageois et à partir de laquelle une trame verte pourrait se développer en direction des futures zones de développement de l’urbanisation.

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A2  L’ENVIRONNEMENT

LE PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER

L’environnement urbain Un bourg rural préservé La commune de Bezannes bien que située à proximité immédiate de la Ville de Reims, a conservé une taille modeste et un caractère fortement rural. Les terres agricoles qui couvrent 692 ha (en 1999) représentent encore 86% de la surface totale de la commune (801 ha). Il en résulte une absence de mitage autour du village de Bezannes et le maintien de limites franches avec les quartiers urbanisés au sud des communes de Reims et de Tinqueux. Le développement des secteurs pavillonnaires résidentiels autour du village s‘est fait de manière limitée dans le cadre d‘une cohérence de la structure urbaine et du renforcement de la qualité paysagère.

Projet de Z.A.C.

A l’origine, Bezannes était un village essentiellement agricole, dont les fermes et les quelques commerces existants étaient les éléments principaux de la structuration villageoise. Avant 1945, le village était aggloméré à la mairie construite en 1854 et l’église romane du XIème siècle, fortement transformée. (Cet édifice est classé monument historique depuis le 12 octobre 1920). La création du Chemin de fer de la Banlieue de Reims (CBR) réseau secondaire de chemins de fer et la mise en service du « tortillard » en 1903 a marqué l’essor de la commune. Après la deuxième guerre mondiale l’urbanisation s’est développée sur les terrains situés à l’Est de la Muire, en direction du Sud-Est ainsi qu’en prolongement du bourg d’origine en direction du Nord-Est et Sud-Ouest.

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A2  L’ENVIRONNEMENT

LE PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER

Dés les années 1960, de nouveaux quartiers se sont développés dans l’actuelle rue Victor Lambert, rue Saint -Rémy, rue Charles de Gaulle et dans l’impasse du château, densifiant l’Est du village, déjà urbanisé. Globalement le village s’est développé de manière concentrique par des opérations de lotissements. La création de la Zone d’Aménagement Concerté communautaire le 29 décembre 2004 sur 172 hectares à l’Est du village s’inscrit dans la dynamique d’évolution liée à la création des grandes infrastructures que sont la ligne ferré à grande vitesse et l’implantation de la gare ainsi que le contournement sud autoroutier de l’agglomération de Reims. Ce nouveau secteur prévoit une zone d’urbanisation mixte comprenant des secteurs d’équipements (20 à 30 hectares), d’habitat (15 à 25 hectares) et d’activités(60 à 70 hectares) et des espaces verts et paysagers(30 à 50 hectares).

Bezannes a conservé un cœur historique dont l’ambiance urbaine liée à la configuration des rues, la présence de corps de ferme champenois, l’église romane lui donne un caractère villageois.

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A2  L’ENVIRONNEMENT

LE PATRIMOINE URBAIN ET PAYSAGER

Les entrées de ville - L’étude nécessaire de la qualité architecturale, urbaine et paysagère En application de l’article L111-1-4 du Code de l’Urbanisme, en dehors des espaces urbanisés, la constructibilité est limitée aux abords des autoroutes, routes express, déviations et routes classées à grande circulation. Ainsi, aux abords du contournement Sud Autoroutier A4-A26, classé voie à grande circulation, il existe de part et d’autre de l’axe une zone non aedificandi de 100 mètres. L’inconstructibilité peut être levée à la condition que le PLU comporte une étude justifiant des règles compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l’urbanisme et des paysages.

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A2  L’ENVIRONNEMENT URBAIN

L’ARCHEOLOGIE

Le territoire présente une richesse exceptionnelle en vestiges archéologiques, 3 zones sont affectées d’un seuil de surface hiérarchisant le potentiel archéologique. Ceci ne représente que l'état actuel des connaissances et ne saurait en rien préjuger de découvertes futures sur ce territoire.

Les textes qui constituent le cadre législatif et réglementaire de protection du patrimoine archéologique sont : - Code du patrimoine, notamment son livre 1er, titre 1er et livre V, titres Il, III et IV et le décret n°02004-490 du 3 juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d'archéologie préventive, - Code de l'urbanisme, articles L425-11, R425-31, R111-4 et R160- 14, - Code pénal, articles R645-13, 311- 4-2, 322-3-1, 714-1 et 724-1.

ENJEUX PATRIMONIAUX

- Comment assurer une cohérence patrimoniale entre les différentes entités de la commune ? - Comment respecter le tissu urbain, l’identité des bâtiments existants, de l’innovation architecturale ? - Comment assurer une intégration paysagère de l’urbanisation dans le respect de l’environnement ? - Quel paysage naturel et urbain souhaite-t-on créer pour demain ? - Quel type de paysage protéger ? - Quelle traduction donner à la trame verte d’agglomération ?

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A2  LES NUISANCES ET RISQUES

LES NUISANCES SONORES

Les nuisances sonores liées aux infrastructures de transport Le territoire est concerné par deux infrastructures de transport générant des nuisances sonores que sont la voie ferrée de la ligne de train à grande vitesse et le contournement sud autoroutier de Reims. Ces projets d’intérêt général ont fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique. Dans l’étude d’impact de ces projets, pour la prise en compte de l’environnement, et notamment du bruit, des mesures compensatoires ont été définies. Concernant ces infrastructures des aménagements à vocation paysagère (merlons plantés) ont été envisagés face à Bezannes pour contribuer à réduire le bruit en provenance de l’autoroute en plus des dispositifs de protection acoustique déjà prévus au niveau des infrastructures. La ligne TGV Est ainsi que le contournement sud autoroutier de Reims sont classés voie bruyante de catégorie 1 par Arrêtés Préfectoraux du 24 juillet 2001 réglementant le bruit aux abords du tracé des voies ferrées et des autoroutes. La zone affectée par le bruit est de 300 mètres de part et d’autre de l’emprise des voies. Les bâtiments construits dans ces secteurs doivent en conséquence présenter un isolement acoustique minimum contre les bruits extérieurs. (Voir Arrêtés Préfectoraux dans le document E1 (annexes).)

Le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement. (PPBE) de l’Agglomération rémoise Reims Métropole en partenariat avec ATMO CHAMPAGNE-ARDENNE, Conseil Général, SANEF, RFF et le Bureau d’étude « IMPEDANCE » a mis en place une démarche visant à évaluer et planifier la prévention du bruit dans l’environnement et la préservation de la qualité de l’air à l’échelle de l’agglomération de Reims. Considérant que la qualité de l’air et l’ambiance sonore sont étroitement liées aux activités humaines, que les substances émises dans l’atmosphère induisent des effets néfastes sur les écosystèmes, altèrent les matériaux et modifient les grands équilibres et que ces deux paramètres sont susceptibles de nuire à la santé de la population, face à ce constat, et conformément aux directives européennes, Reims Métropole a réagit et mis en place des outils d’évaluation et de planification visant à : - Réduire les nuisances et les pollutions ; - Préserver les espaces calmes et la bonne qualité générale de l’air de l’agglomération rémoise. Les paramètres étudiés sont le Bruit (Trafic routier, trafic ferroviaire, industrie) et l’Air (Trafic routier, secteur résidentiel, industrie).

Des cartes stratégiques du bruit et de la qualité de l’air sont élaborées. Issues de modèles de calcul et calées par des mesures réelles effectuées sur des points stratégiques du territoire, elles mettent en évidence la répartition spatiale des niveaux de bruit et de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire, les zones de dépassement des seuils réglementaires pour chaque type de sources de bruit ou de polluants de l’air. Ces cartographies sont en cours de validation. Le plan de prévention du bruit dans l’environnement et le plan de protection de la qualité de l’air sont en cours d’élaboration. Les zones à enjeux sont identifiées en croisant l’information des cartes stratégiques, notamment sur les dépassements de seuil, avec la densité de population. C’est à partir de cet état des lieux que se construit une réflexion concertée, associant les communes et les instances de REIMSMETROPOLE, sur les plans d’actions. Ces derniers exposent les mesures chiffrées financièrement de préservation et de correction des nuisances et des pollutions. Concernant le Plan de prévention du bruit : l’état des lieux, la définition des zones d’enjeux et des zones calmes sont prévus au 1er semestre 2011 et le programme d’actions pour fin 2012. Concernant l’air, la carte de répartition du NO2, PM10 est prévue pour juin 2011.

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A2  LES NUISANCES ET RISQUES

LA QUALITE DE L’AIR

Le plan régional pour la qualité de l’air en Champagne-Ardenne a été approuvé par arrêté préfectoral du 27 mai 2002. Les principales orientations sont les suivantes : - développer les connaissances de la qualité de l’air et ses impacts ; - maîtriser les installations provenant des installations fixes ; - maîtriser les émissions provenant des transports et déplacements ; - informer, former et sensibiliser, - créer les structures nécessaires à la mise en œuvre du plan.

La commune de Bezannes ne dispose pas de station de mesure sur son territoire. Toutefois, son appartenance à la C.A.R. autorise l'utilisation des données recueillies sur l'agglomération disposant de cinq stations par ATMO Champagne-Ardenne effectuant des mesures au quotidien. Les plus proches stations se situent rue Jean d’Aulan à Reims et rue Henri Barberousse à Tinqueux. Les polluants mesurés sont : le dioxyde de soufre, le monoxyde d’azote, le dioxyde d’azote, l’ozone les particules (PM10) correspondant aux poussières fines mais également les pollens suivants des relevés quotidiens. Les taux les plus élevés enregistrés concernent les particules fines puis le dioxyde d’azote et l’ozone et dans une moindre mesure le monoxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Conformément à l’arrêté préfectoral n°2008-DIV-05-Qualité de l’Air du 12 janvier 2009, une procédure d’information et de recommandation est déclenchée en cas de dépassement de seuils suivant les polluants passant par une procédure variant suivant l’importance des taux de mise en vigilance à celle d’information et de recommandation puis à celle d’alerte.

La prise en compte des besoins de déplacements liés aux projets de développement urbain est un moyen notamment de prévenir les pollutions et nuisances et de contribuer à améliorer la qualité de l’air.

ENJEUX DE TRANQUILITE

- Comment prendre en compte la problématique du bruit dans les opérations d’aménagement et de constructions ? - Comment réduire le bruit et limiter sa propagation ? - Comment intégrer la problématique de la diminution de l’émission des gaz à effet de serre ?

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A2  LES NUISANCES ET RISQUES

LE TRAITEMENT DES DECHETS

Les ordures ménagères de la commune de Bezannes étaient collectées par des «camions poubelles» et acheminées vers l’usine d’incinération de la C.A.R. jusque ces dernières années.

L’évolution de la législation concernant les ordures ménagères a conduit progressivement à transformer l’ancien système de ramassage en tri sélectif.

Une première loi votée le 15 juillet 1975 interdisait les décharges sauvages. Les collectivités locales devenaient compétentes et responsables pour collecter et traiter les déchets ménagers qui devaient être entreposés sur des sites autorisés par la Préfecture.

Cette loi a été renforcée en 1992 et 1995. Parmi le train de mesure, figurait notamment l’interdiction de mettre autre chose en décharge que les déchets «ultimes», c’est-à-dire impossible à recycler, transformer ou réutiliser.

Ces mesures législatives sont appuyées par des directives européennes indiquant que la valorisation de tous les emballages jetés devra atteindre 50 à 65 %, ou 25 à 45 % si un minimum de 15 % est atteint pour chaque matériau. En 1998, une nouvelle directive précise qu’il faut privilégier le recyclage et le compostage.

Le 18 décembre 2003, le plan départemental d’élimination des déchets et assimilés de la Marne a été approuvé par arrêté préfectoral. Ce plan a pour objet : - de prévenir ou de réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la fabrication et sur la distribution des produits ; - d’organiser le transport des déchets et de le limiter en distance et en volume ; - de valoriser les déchets par réemploi, recyclage ou toute action visant à obtenir à partir des déchets des matériaux réutilisables ou de l’énergie ; - d’assurer l’information du public sur les effets pour l’environnement et la santé publique des opérations et de production et d’élimination des déchets, sous réserve des règles de confidentialité prévues par la Loi, ainsi que sur les mesures destinées à en prévenir ou à en compenser les effets préjudiciables.

La Communauté d’Agglomération de Reims a donc décidé de mettre en place le tri sélectif progressivement entre janvier 2001 et décembre 2003.

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A2  LES NUISANCES ET RISQUES

LES RISQUES

Risque mouvement de terrain L’étude théorique de l’aléa glissement de terrain réalisée par le B.R.G.M. en avril 2000, à l’échelle du département de la Marne, a déterminé une classe d’aléa modéré à fort sur le territoire de Bezannes. Le territoire n’est pas concerné par le Plan de Prévision des Risques Mouvements de Terrain (P.P.R.M.T.) concernant les risques d’effondrement.

Risque « retrait-gonflement des argiles » Les mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation désignés sous le vocable « retrait-gonflement des argiles » sont liés à des propriétés qu’ont certaines argiles de changer de volume en fonction de leur capacité d’absorption. Ce « retrait- gonflement » successif des terrains argileux, qui peut être accentué par la présence d’arbres à proximité, engendre des dommages importants sur les constructions : fissures des murs et cloisons, affaissements des dallages, rupture de canalisations,…

Risque inondation L’origine des inondations est la remontée de nappes lors d’épisodes pluvieux importants. Ce phénomène est centré autour d’un axe principal de drainage : la Muire. Les plaintes des riverains concernant l’inondation de leurs caves s’étendent dans un périmètre relativement éloigné du ruisseau. Elles vont même jusqu’aux parcelles situées à l’extrême Nord- Ouest du site de la future Z.A.C. La récurrence de ces évènements est de plusieurs années (environ une dizaine) et actuellement, très peu de données existent sur ces phénomènes hydrogéologiques. Le risque d’inondation par remontées de nappe phréatique devra être pris en compte par le maître d’ouvrage pour ne pas aggraver ni l’aléa, ni la vulnérabilité aux inondations. Les champs d’expansion des crues doivent être préservés et le ruissellement doit être maîtrisé.

Risques technologiques et industriels La commune est concernée par la présence d’installations classées soumises à déclaration : o B&B Hôtels, lieu dit Pierre Salmon ; o BARTA, 35 grande rue ; o FORGEL, 16 rue Pierre Salmon ; o Groupe LAZARD, ZAC de Bezannes ; o Hôtel du Golfe Desvignes, rue Louis-Victor de Broglie ; o Le bâtiment Menuisieur, 13 rue Pierre Salmon ; o Le Millenium, ZAC de Bezannes ; o Mobilité d’Agglomération Rémoise, ZAC de Bezannes ; o M2d, rue Henri Moissan ; o Terranova, ZAC de Bezannes ; o Transdev, ZAC de Bezannes ;

Il est important de veiller à la compatibilité du parti d’aménagement de la commune et des dispositions réglementaires du PLU avec ces activités.

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A2  LES NUISANCES ET RISQUES

LES RISQUES

D’une manière générale, les zones constructibles doivent respecter : - la protection de la ressource en eau et du milieu naturel en général - Un éloignement suffisant des installations à risques ou présentant des nuisances.

Autres risques Aucun site et/ou sol pollué appelant une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif n’est répertorié sur le territoire communal.

ENJEUX DE SALUBRITE

- Comment assurer pour tous les individus et entreprises, un environnement sain, sûr et de qualité ? - Comment réduire les nuisances ? - Comment prévenir les risques par des contraintes renforcées ?

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A2  LE MODE D’OCCUPATION DES SOLS

LA CONSOMMATION DES ESPACES

Carte de l’organisation de l’espace

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A2  LE MODE D’OCCUPATION DES SOLS

LA CONSOMMATION DES ESPACES

Evolution de la consommation de l’espace (1999 à 2009) Source : données DGI 1999 et 2009

Surface totale de la commune : 801 ha 22ares 53 ca

Surface agricole terres près vignes TOTAL 1999 691ha 19a 53ca 2ha 84a 73ca 11ha 39a 30ca 705ha 43a 56ca 2009 652ha 08a 03ca 0 11ha 39a 30ca 663ha 47a 33ca variation 99-09 -39ha 11a 50ca -2ha 84a 73ca 0 -41ha 96a 23ca

Surface naturelle vergers bois landes marais eaux jardins TOTAL 1999 23a 96ca 2ha 02a 57ca 88a 90ca 0 11a 84ca 3ha 54a 59ca 6ha 81a 86ca 2009 8a 85ca 2ha 02a 57ca 88a 90ca 0 1 184 3ha 45a 76ca 6ha 57a 92ca variation 99-09 -15a 11ca 0 0 0 0 -8a 83ca -23a 94ca

Surface terrains sous total non artificialisée terrains à bâtir d'agréments chemin de fer sols (bâti imposable) cadastré TOTAL 1999 3ha 30a 84ca 12ha 06a 51ca 0 46ha 83a 26ca 26ha 76a 50ca 88ha 97a 11ca 2009 10ha 97a 73ca 12ha 81a 62ca 6ha 93a 76ca 86ha 51a 24ca 13ha 92a 93ca 131ha 17a 28ca variation 99-09 +7ha 66a 89ca +75a 11ca +6ha 93a 76ca +39ha 67a 98ca -12ha 83a 57ca +42ha 20a 17ca

1999 2009

artificialisée 11,10% artificialisée naturelle 16,37%

0,85% naturelle 0,82%

agriculture agriculture 88,04% 82,81%

De 1999 à 2009, la surface artificialisée a progressé de près de 42 hectares (soit une progression de 47,4%) réduisant d’environ 6% les espaces agricoles et de 3,5% environ les espaces naturels. Cette évolution correspond à la progression de la superficie des terrains à bâtir liée au projet de ZAC et à l’augmentation des surfaces bâties liée aux opérations de construction de logements.

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A2  LA SYNTHESE DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX

ENJEUX GEOPHYSIQUES

- Comment gérer l’équilibre entre espaces naturels et urbanisation ? - Faut il édicter des orientations générales d’économie du foncier ? - Comment privilégier la gestion raisonnée du foncer et éviter les mitages ?

ENJEUX DE L’EAU

- Comment tirer parti des espaces végétalisés pour participer à la gestion de l’eau ? - Comment préserver les ressources naturelles ?

ENJEUX PATRIMONIAUX

- Comment assurer une cohérence patrimoniale entre les différentes entités de la commune ? - Comment respecter le tissu urbain, l’identité des bâtiments existants, de l’innovation architecturale ? - Comment assurer une intégration paysagère de l’urbanisation dans le respect de l’environnement ? - Quel paysage naturel et urbain souhaite-t-on créer pour demain ? - Quel type de paysage protéger ?

ENJEUX DE TRANQUILITE

- Comment prendre en compte la problématique du bruit dans les opérations d’aménagement et de constructions ? - Comment réduire le bruit et limiter sa propagation ? - Comment intégrer la problématique de la diminution de l’émission des gaz à effet de serre ?

ENJEUX DE SALUBRITE

- Comment assurer pour tous les individus et entreprises, un environnement sain, sûr et de qualité ? - Comment réduire les nuisances ? - Comment prévenir les risques par des contraintes renforcées ?

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 A3. EXPLICATION DES CHOIX RETENUS

SOMMAIRE

 Explication des choix retenus pour établir le PADD ...... p. 63 Le PADD : expression d’un projet partagé Le PADD articulé à une ambition communautaire Le PADD : une réponse aux objectifs de développement durable

 Motifs de délimitation des zones ...... p. 82 Les dispositions réglementaires Les grands principes de zonage La délimitation des zones

 Passage de POS en PLU...... p. 100 L’architecture du dossier de PLU L’évolution du zonage Les changements apportés

PLUPLU DE DE BEZANNES BEZANNES – RAPPORT – RAPPORT DE DE PRESENTATION PRESENTATION – page –63 page 63 63

A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : EXPRESSION D’UN PROJET PARTAGE

Les ambitions communales : le projet de développement de Bezannes pour les 10 prochaines années

La révision du PLU : vers un urbanisme renouvelé de Bezannes Par délibération du 4 novembre 2009, le Conseil Municipal a décidé de prescrire la révision du Plan Local d'Urbanisme sur l'ensemble du territoire communal afin de mettre en adéquation les règles relatives à l'affectation des sols avec les nouvelles réalités économiques et sociologiques de la commune. Les objectifs du PADD défini par Bezannes Le PADD permet de fixer des objectifs et des cadres à l’évolution urbaine, à l’échelle de la commune comme celle de secteurs ou de quartiers, dans tous les domaines aujourd’hui sensibles de l’urbanisation nouvelle et du renouvellement urbain : assurer une répartition équilibrée de l’habitat et des activités économiques, répondre aux besoins de logement en assurant la diversité sociale de la ville et de ses quartiers, apporter une meilleure organisation des déplacements, protéger et mettre en valeur les ressources naturelles et environnementales, le patrimoine

Le PADD devient ainsi l’expression du projet politique de la collectivité locale. La loi précise qu’il doit rester simple et compréhensible de tous. La commune de Bezannes souhaite lui donner tout son sens en s’appuyant sur l’ambition de « Construire une commune nature ». Les principes d’un développement durable, déjà inscrits dans le POS précédent sont affirmés et développés dans le Projet d’Aménagement et de Développement Durables du PLU.

Le PADD de la commune de Bezannes contribue également au respect et à la mise en oeuvre des orientations d’aménagement et de programmation dont se dote la communauté d’agglomération « Reims Métropole ». Parmi elles figure la volonté de lutter contre « l’étalement urbain » pour favoriser le développement d’une agglomération plus équilibrée, plus solidaire et plus économe des ressources environnementales.

Pour Bezannes, cela veut dire que ses fonctions de pôles de vie doivent être renforcées (équipements, commerces…) ainsi que sa capacité d’accueil des habitants et des activités économiques. En même temps, les déplacements les plus fluides et les moins polluants doivent être encouragés (transports collectifs, circulations douces…), et les qualités du patrimoine et des paysages bezannais mises en valeur, de manière à ce que la commune et son agglomération conservent et développent plus encore la qualité de vie qui fonde leur attractivité.

Les enjeux du PLU sont importants pour Bezannes. La commune doit en effet répondre à de nouveaux besoins de développement et d’accueil de population. Elle doit répondre à de nouveaux défis en matière de mobilité durable, d’emplois, d’activités économiques, etc. En même temps, il lui faut conserver la maîtrise de son évolution, sa diversité sociale et urbaine, ses qualités environnementales.

Pour faire face à ces enjeux, la commune de Bezannes veut réguler la spéculation foncière. Dans le prolongement de ces enjeux, issus du diagnostic du territoire, trois axes fédérateurs ont été définis pour le PADD de Bezannes : - d’aménagement urbain diversifié et de qualité voire de requalification de secteur, - de renouvellement urbain, - de gestion équilibrée des espaces naturels, agricoles et urbains

Ces grands objectifs sont précisés dans les différents domaines de l’urbanisme et du développement urbain par quatre thématiques : - construire la commune dans le cadre d’une ambiance végétale en respectant son caractère en frange d’agglomération (lien urbain / rural) - conforter l’attractivité et le dynamisme communal - améliorer les conditions de déplacement - pérenniser et valoriser la qualité du cadre de vie - …

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La justification des choix du PADD au regard des enjeux du diagnostic Le diagnostic territorial a fait apparaître l’importance de la structuration de la commune, basée sur un bourg et une ZAC créée en 2004 pour un développement mixte d’activités et d’habitat, d’équipements et d’espaces de paysagement.

Porte d’entrée de l’agglomération rémoise, Bezannes souhaite valoriser et conforter son cadre de vie, accueillir de manière cadencée de nouveaux habitants et développer les activités économiques ainsi que l’emploi. Aujourd’hui, la commune cherche à confirmer ses atouts dans une recherche d’équilibre entre sauvegarde de ses particularismes et participation à la construction de l’agglomération. Les aménagements mis en place sur la commune ont pour principal axe fédérateur la qualité urbaine et l’intégration paysagère des constructions en adaptant les programmes à la nature et au cadre paysager de la zone dans laquelle il s’insère.

Le PADD doit répondre aux enjeux communaux définis lors du diagnostic territorial de manière efficiente, en composant avec ses atouts et ses faiblesses. Il répond également aux grands principes fixés en matière de développement durable (art. L110 et L121-1 du code de l’urbanisme), à savoir, le respect des principes d’équilibre, de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale et le respect de l’environnement.

Les objectifs du PADD de la commune de Bezannes sont :

- La volonté d’un développement harmonieux, maîtrisé et cadencé (activités / habitat / équipements / espaces agricoles) - Le désir de créer des lieux de vie pour les habitants et les actifs (services et commerces de proximité) - L’ambition d’aménager un cadre de vie de qualité (par des formes d’habitat cohérentes en « îlots villageois », des aménagements d’espaces publics et des liaisons entre les quartiers) - L’exigence de valorisation de l’identité bezannaise (« la campagne en ville », le village « nature », le patrimoine ….) - L’accompagnement du développement d’une vitrine économique avec la ZAC et en relevant le défi du pôle urbain de l’innovation.

CONSTRUIRE UNE COMMUNE « NATURE », telle est l’ambition de Bezannes

Au regard du diagnostic et des enjeux soulevés, la vision de la commune est d'intégrer son développement local à la logique d'agglomération, au travers d'un processus : - d’aménagement urbain diversifié et de qualité pour une ville conviviale - de renouvellement urbain pour une ville solidaire - de gestion équilibrée des espaces pour une ville durable

Pour une ville conviviale, il s’agit d’offrir aux habitants et aux entreprises un environnement urbain attractif.

Pour une ville solidaire, il s’agit de produire une richesse (activités et emplois) accessible à tous les habitants en s’appuyant sur les ressources locales.

Pour une ville durable, il s’agit de combiner les éléments d’attractivité et de solidarité tout en recherchant un équilibre entre le développement urbain et la gestion économe du foncier.

La commune n’est pas isolée sur le territoire et les réflexions d’aménagement imposent de porter un regard sur les logiques territoriales, intercommunales. Les liens avec l’agglomération rémoise, les rapports avec les intercommunalités, les interrogations actuelles sur les impacts des mutations en matière de mode de déplacement et de développement durable, sont des éléments qui militent pour une réflexion qui emboîte les échelles d’approche.

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La commune de Bezannes est en voie de transformation majeure et maîtrisée avec : - La gare TGV - La ZAC mixte (habitat / activités/ équipements) - Le Tramway - La dynamique métropolitaine notamment en matière d’innovation

Les choix d’aménagement sur la commune ne peuvent être définis sans lien avec le territoire environnant (franges d’agglomération). Ainsi les analyses et les stratégies seront aussi inscrites sur un territoire étendu permettant de comprendre les logiques d’interactions entre la ville et la campagne et en compatibilité avec le SCoT de la Région rémoise. Les choix retenus en matière d’habitat Le diagnostic territorial a dressé un état des lieux des caractéristiques générales de la population ainsi que du parc de logements communal.

Avec 1411 habitants en 2011, Bezannes a vu sa population stagner voire légèrement augmenté par rapport à 2004 en dépit de la construction de logements (lotissement de la Bergerie notamment). Dans ce contexte, la commune souhaite continuer à accueillir de nouveaux habitants tout en permettant aux familles qui le désirent de rester à Bezannes dans de bonnes conditions, quel que soit leur niveau de revenus.

La commune doit répondre à une demande en logement de plus en plus hétéroclite (petits, locatifs, … etc.). L’installation de nouveaux ménages sur le territoire communal est gage de renouvellement de la population et de dynamisme pour Bezannes ; or, si le parc immobilier est trop homogène, le manque de petits logements et de locatifs peut constituer un obstacle à cet enjeu.

L’extension du parc doit se faire de manière raisonnée, cadencée, dans le cadre du développement durable. Le PADD de Bezannes affirme la volonté de répondre aux besoins par une offre d’habitat diversifiée et un renforcement des équipements publics tout en préservant un cadre de vie de grande qualité et en renforçant l’attractivité de son bourg et de la ZAC.

Construire la commune en valorisant le foncier disponible sur la ZAC et en favorisant le qualification urbaine, tels sont les enjeux de Bezannes. Pour ce faire, le PADD de la commune de Bezannes prévoit de : - Maintenir la population sur place - Diversifier l’offre en logement - Rechercher l’innovation architecturale et urbaine - Offrir une offre de logement notamment à destination des personnes âgées (pôle intergénérationnel, des jeunes ménages (formes d’habitat diversifiées …).

Les choix retenus en matière d’économie Avec 556 actifs, Bezannes affiche un taux d’actifs de 66.9 %. L’indice de concentration de l’emploi désigne le rapport entre le nombre d’emplois offerts dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune. On mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres, à Bezannes, il est passé de 95,8 en 1999 à 116,6 en 2007

Pourvue de sites d’emplois dynamiques. La zone artisanale sont actuellement le principal pourvoyeur d’emplois et nécessite d’être requalifiée. La ZAC contribue également au dynamisme du territoire d’agglomération et de Bezannes avec la création de nombreux emplois. Sa proximité avec Reims et Thillois et son réseau d’infrastructures routières font de Bezannes un pôle économique privilégié. Avec l’installation d’entreprises et commerces sur la ZAC, la commune voit notamment le secteur tertiaire se développer rapidement.

Afin de permettre l’accueil de nouvelles activités, des sites sont disponibles sur la ZAC …

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Bezannes souhaite continuer à favoriser l’attractivité de son territoire et les commerces traditionnels, les services de proximité et les équipements.

Les espaces naturels, doivent être protégés afin de pérenniser l’ambiance végétale qui participe à l’identité de Bezannes. Le maintien des activités agricoles périurbaines et viticoles contribuent également au renforcement de l’identité bezannaise.

Dans le cadre de l’agglomération, Bezannes entend prendre toute sa place, participer aux projets d’avenir (pôle urbain de l’innovation) et s’affirmer en tant que pôle dynamique (ZAC). Le développement des emplois sur le territoire communal, l’installation de nouvelles activités, le développement de l’offre commerciale de proximité et l’amélioration des espaces urbains avec la ville de Reims et les franges d’agglomération (Thillois, Ormes, Les Mesneux …) participent à l’attractivité économique de Bezannes.

Pour ce faire, le PADD de la ville de Bezannes prévoit de : - Rechercher la complémentarité des zones d’activités - Améliorer la qualité urbaine des parcs d’activités - Consolider les zones existantes - Renforcer les pôles de vie Les choix retenus en matière de déplacements La commune est caractérisée par une bonne accessibilité et un réseau d’infrastructures routières satisfaisant.

Grâce à la desserte autoroutière et routière, il est possible de rallier rapidement les autres communes de l’agglomération et la gare TGV Champagne Ardenne.

Malgré l’amélioration de la desserte des transports publics (tramway et réseaux renforcé de bus), l’automobile reste le moyen de déplacement privilégié des bezannais. Pour concilier cadre de vie agréable et circulation, les modes alternatifs à la voiture doivent être développés. Cela passe par le renforcement voire le développement des continuités douces.

Les pistes cyclables sont en cours d’aménagement, et assureront, à terme, un cheminement apaisé et des liaisons vers les communes voisines. Les cheminements piétons quant à eux sont encore à développer.

Bezannes s’inscrit dans la politique du PDU et souhaite favoriser la fluidité et le maillage de la circulation et réconcilier circulation avec cadre de vie agréable. Les mesures prises en matière de déplacements concourent à faire de Bezannes une commune durable.

Pour ce faire, le PADD de la commune de Bezannes prévoit de : - Améliorer les liaisons interterritoires (vers Villers aux Nœud, Champfleury, Les Mesneux, Ormes, Tinqueux, Reims …) - Maîtriser le stationnement - Créer des modes alternatifs de déplacements pour lutter contre le changement climatique par la réduction de l’émission des gaz à effet de serre - Favoriser le développement des communications numériques dans les secteurs d’activités et d’habitat, d’équipement (ZAC, pôle urbain de l’innovation) Les choix retenus en matière de cadre de vie Secteur particulièrement attractif de Reims Métropole, Bezannes a accueilli des habitants et souhaite continuer d’en accueillir de nouveaux selon un rythme maîtrisé, cadencé.

Les enjeux concernent dorénavant l’intégration des nouveaux quartiers au bourg existant et le développement de constructions respectueuses de l’environnement et du site, la préservation de l’identité de la commune et la dynamisation des secteurs stratégiques en confortant les pôles de vie existants ou futurs.

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La commune est également la porte vers le rural. La préservation et la mise en valeur des espaces naturels et des paysages sont les objectifs que s’est fixée la commune dans son PADD, en souhaitant valoriser le cadre de vie des habitants, en renforçant les trames vertes existantes, en protégeant les espaces naturels majeurs (trame verte, diagonale verte, parc aquatique …), le paysage architectural et urbain.

Pour ce faire, le PADD de la ville de Bezannes prévoit de : - Affirmer la présence du végétal dans la commune - Créer un réseau d’espaces verts - Protéger les espaces naturels et ambiances végétales - Préserver le patrimoine bâti et urbain Les objectifs de modération de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain Compte tenu de la participation à la dynamique métropolitaine, l’utilisation cadencée des espaces est programmée dans le ZAC créée le 29 décembre 2004 (172 ha).

Le présent projet de PADD défini un objectif de modération de l’espace qui est axé préférentiellement sur le projet de développement de la ZAC avec une réserve foncière mesurée grâce : - à une optimisation des surfaces utilisées, - à la réutilisation des espaces intra-muros par le développement de pôle de vie (équipement ou intergénérationnel) - et à la valorisation des zones naturelles et boisée … Ainsi le PADD maintient une consommation modérée, axant les principaux développements sur la ZAC de 172 hectares.

La mise en cohérence des politiques sectorielles

Le PADD exprime les orientations du projet de développement du territoire communal au sein d’une métropole dont l’aire d’influence est plus grande. Le diagnostic des forces et faiblesses du territoire du point de vue économique mais également environnemental, s’est inscrit dans une analyse territoriale élargie. Le choix des orientations du PADD résulte de la rencontre entre un territoire dynamique et une volonté politique de cohésion sociale de la commune au sein d’une communauté.

La hiérarchie des normes en matière de document d’urbanisme

L’attractivité, décrite dans le SCoT de la région rémoise, nous renvoie à peu près à toutes les dimensions du développement local : les fondements économiques, l’innovation, la formation des hommes, les fonctions métropolitaines, l’hospitalité urbaine qui recouvre un vaste champ (qualité de la vie urbaine, des sites, de l’environnement naturel, culturel, sportif…), la solidarité. Cette ambition relève de plusieurs registres d’intervention, dont la mise en cohérence doit être un objectif permanent afin de garantir l’efficacité de l’action publique. La mise en synergie des principaux projets supra et intercommunaux permettent la mise en œuvre d’un projet partagé au sein du bassin de vie rémois. L’élaboration du PLU a donné lieu à un travail partenarial qui s’est attaché à croiser l’analyse du terrain à l’échelle fine de la commune voire des quartiers avec les grands enjeux thématiques de développement de l’agglomération rémoise fixés par les politiques communautaires. Enfin, l’article L123-1 du code de l’urbanisme pose un rapport de compatibilité du PLU avec les documents, plans ou schémas issus du code de l’urbanisme. Les documents supracommunaux Le Schéma Directeur de l’Aménagement et la Gestion des Eaux (SDAGE) Les orientations fixées par le SDAGE Seine-Normandie sont les suivantes : - Défi 1 : Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques

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- Défi 2 : Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques - Défi 3 : Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les substances dangereuses Défi 4 : Réduire les pollutions microbiologiques des milieux - Défi 5 : Protéger les captages d’eau pour l’alimentation en eau potable actuelle et future - Défi 6 : Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides - Défi 7 : Gestion de la rareté de la ressource en eau - Défi 8 : Limiter et prévenir le risque d’inondation Le SDAGE approuvé le 29 octobre 2009 comprend également des orientations en vue de la prise en compte des changements climatiques. Le Schéma d’Aménagement et la Gestion des Eaux (SAGE) La très grande majorité du territoire du SCoT est couvert par le SAGE Aisne Vesle Suippe dont le périmètre a été arrêté le 16/01/2004. L’arrêté de constitution de la Commission Locale de l’Eau (CLE) date du 09/06/2005. Le SAGE est porté par le S.I.A.BA.VE (Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Bassin de la Vesle). Le SAGE Aisne Vesle Suippe couvre 3096 km², 270 communes réparties sur les départements de la Marne, des Ardennes et de l’Aisne et concerne 334 900 habitants. Les motivations de la démarche et les objectifs poursuivis sont : - La préservation et la sécurisation de la ressource en eau potable ; - La lutte contre les inondations ; - L’amélioration de la qualité des eaux superficielles ; - La préservation des milieux naturels et des zones humides en particulier. Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) La commune de Bezannes, comprise dans le Schéma de Cohérence Territoriale de la Région Rémoise approuvé par délibération du Comité du Syndicat d'Études et de Programmation de la Région Urbaine de Reims (S.I.E.P.R.U.R.), en date du 3 décembre 2007.

Le Projet d’aménagement et de développement durable du SCoT prévoit : - 1. Concrétiser le destin métropolitain pour Reims et sa Région - 2. Tracer un avenir commun pour des territoires solidaires - 3. Organiser le territoire pour faciliter la mobilité - 4. Planifier une gestion raisonnée des espaces - 5. Pour une mise en œuvre optimale Les documents intercommunaux Le Plan de Déplacements Urbains (PDU) Le PDU de l’agglomération rémoise, dont la première version a été approuvée le 15 mai 2001, a été révisé en 2007 définit les principes généraux : - de l’organisation des transports, - de la circulation et du stationnement dans le périmètre des transports urbains.

L’objectif principal réside dans l’utilisation plus rationnelle de la voiture, une plus grande place accordée aux piétons, aux deux-roues et aux transports en commun. Le projet de Tramway de l’Agglomération rémoise s’intègre parfaitement dans l’esprit de ce plan. Il s’agit :  de diminuer le trafic automobile,  de développer les transports collectifs et les moyens de transport économiques et les moins polluants (2 roues et marche à pied),  de rendre plus efficace l’usage de la voirie,  d’organiser le stationnement sur le domaine public,  d’organiser le transport et la livraison des marchandises,  d’encourager les entreprises et les collectivités publiques à favoriser le transport de leur personnel, notamment par l’utilisation des transports collectifs et le co-voiturage.

En matière de stationnement, le PDU définit deux objectifs primordiaux :  rendre de l’espace aux piétons par la reconquête des trottoirs et des espaces publics, ces espaces pouvant alors être requalifiés pour devenir des lieux de convivialité,

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 inciter les usagers de longue durée (les pendulaires) à libérer des places de stationnement au bénéfice des usagers de courte durée (les chalands).

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) Le PLH adopté par le Conseil de la Communauté d’agglomération de Reims Métropole du 13 décembre 2005 définit pour la période 2006-2011: - des objectifs de construction : une estimation d’environ 900 logements par an pour une mixité des produits avec prés de 300 logements sociaux, 200 logements intermédiaires, 400 logements locatifs libre (150) et accession (250). - et 9 actions prioritaires : relancer la production de logement, produire une offre diversifiée, anticiper l’évolution des marchés de l’habitat et appréhender les attentes des habitants, poursuivre l’amélioration du parc constant, mettre en place une politique concertée de renouvellement du parc social, apporter des réponses aux populations confrontées à des besoins spécifiques, créer les conditions de fluidité de l’offre foncière, garantir un développement durable, promouvoir et animer la politique locale de l’habitat. L’enjeu majeur du PLH rémois est de contribuer à accroître l’attractivité de l’agglomération rémoise, à travers toutes les composantes du marché de l’habitat. Les quatre principaux objectifs du PLH se déclinent comme suit : - relancer la production de logements pour faire face à l’accroissement du nombre de ménages et rattraper le retard accumulé au cours des dernières années. - assurer une plus grande diversité de l’habitat, qui ne peut s’envisager sans considérer tous les segments du marché de l’habitat, du locatif social à l’accession en individuel neuf, en passant par le collectif privé ou l’accession en collectif ou individuel d’occasion. Cet objectif ne peut en outre s’abstraire du suivant. - améliorer la qualité urbaine et résidentielle, dans toutes les composantes de l’habitat du logement, dans le parc existant comme dans la construction neuve. - renforcer la solidarité à travers l’habitat et le logement. C’est mettre en œuvre le droit au logement pour tous, et le droit à un logement décent, tout en améliorant la nécessaire diversité urbaine et sociale. L’ensemble de ces quatre objectifs couvre donc tous les segments du marché, qu’il s’agisse de la production neuve ou du parc existant, de l’offre publique comme de l’offre privée. Le Schéma Départemental de Développement Commercial (SDEC) Le SDEC approuvé en septembre 2004 a pour enjeu majeur le renforcement de l’attractivité des pôles urbains et le nécessaire maillage du territoire par - l’accueil d’enseignes qualifiantes, - l’accessibilité aux pôles commerciaux, - la requalification des espaces commerciaux actuels et des espaces d’accompagnement (traitement des espaces urbains), - la mixité des fonctions urbaines.

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Une lecture de la commune à plusieurs échelles de territoire La démarche d’élaboration du projet correspond à la définition d’un ensemble cohérent d’orientations visant à harmoniser les actions de la commune avec d’autres collectivités publiques et acteurs locaux. Les divers projets relèvent de registres d’intervention différents, dont la mise en cohérence doit être un objectif permanent afin de garantir l’efficacité de l’action publique. Ces projets se situent à quatre niveaux géographiques différents : - à l’échelle du bassin de vie rémois : le projet correspond aux thématiques de développement et de protection qui dépassent les simples limites communales et intercommunales comme le développement économique, les déplacements et flux de circulation, les grands équipements … - à l’échelle de l’agglomération : le projet correspond aux thématiques de développement et de protection qui dépassent les simples limites communales comme la politique sociale de l’habitat, les déplacements, l’environnement … Comme le PLH traduit de manière transversale et spatialisée les efforts de la collectivité en faveur des grands équilibres dans la diversité de l’habitat et d’une meilleure intégration des habitants dans les quartiers - à l’échelle de la commune : le projet s’inscrit dans le territoire administratif où sont conduites les réflexions et l’opérationnalité des actions dans le domaine de l’habitat et de la mixité sociale, de l’aménagement (urbanisme opérationnel), de l’environnement … - à l’échelle du quartier : le projet permet de mettre en évidence les spécificités de chaque quartier, les équilibres voire les dysfonctionnements observés au niveau du territoire de proximité et de mesurer l’intérêt et l’attractivité de la qualité du cadre de vie qui fondent l’identité du quartier, les liaisons inter quartiers, le renouvellement urbain … Une prise en compte des objectifs métropolitains de développement Bezannes dessine son avenir dans son PADD, en prenant en considération les grandes orientations communautaires ainsi que les grandes politiques d’aménagement et de développement engagées par Reims Métropole notamment débattues lors du projet urbain de « Reims 2020 ». Bezannes au sein d’une métropole valorisant la qualité urbaine et environnementale Il convient, dans le PLU, d’achever de manière cohérente le développement de la commune notamment en matière d’activités économiques et de ménager son territoire de manière harmonieuse, cadencée et économe dans un souci de préservation des ambiances et espaces végétales identifiés, en un mot du cadre de vie, sur la commune. Les diverses démarches et débats (rencontre de partenaires du territoire, réunion publique, interviews d’acteurs …) menés dans le cadre de l’élaboration du PLU ont démontré, si besoin était, à quel point la qualité urbaine devra faire l’objet d’une recherche transversale dans toutes les actions et projets menés sur le territoire communal mais également intercommunal. - Mieux relier les quartiers. Si Bezannes est marqué par la qualité de ses quartiers d’habitat (Le Jardin Petit, les Bonnières pour les plus récents …) et l’existence de potentialité de développement (zone d’activités, d’habitat, d’équipements, de pôles de vie et espaces publics). Depuis de nombreuses années, le développement des zones d’habitat semble centré sur lui-même et s’est traduit par la formation de quartiers sans véritables liens inter- quartiers et donc un aménagement d’espaces urbains destiné aux flux routiers de circulation (les entrées du village ont un aspect routier et non urbain, il est nécessaire de renouer avec cette aspect urbain par des paysagements d’accompagnement de la voirie, c’est-à-dire une requalification paysagère et urbaine des entrées) . Le désir est de rompre avec la juxtaposition de quartiers, parfois non ouvert sur les autres quartiers. Il est donc nécessaire de compenser certaines carences de ces productions par des recommandations urbanistiques, architecturales et paysagères (cf. prise en compte de la qualité et de l’environnement urbain, création de liaisons interquartiers dans le PADD puis retranscrit dans les pièces réglementaires). - Offrir des espaces urbains aménagés et adaptés aux usages. La recherche de l’identité et de qualité urbaine repose tout d’abord sur une meilleure définition de l’usage des espaces urbains mais également naturels voire verts. Réconcilier l’espace public (en définissant son emprise, sa nature et sa fonction) et l’enveloppe bâtie (délimitation claire des espaces

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privés et publics, traitement qualitatif des espaces …) constituent un enjeu d’organisation voire de réorganisation de la commune. La réalisation d’accès (motorisés et modes doux) devra outrepasser les effets de coupure urbaine jusqu’à présent constatés afin de renforcer l’identité et le bâti communal notamment par la réalisation de lieux d’identité emblématiques et de centralité renforcée. - Protéger les espaces naturels, les écosystèmes sensibles et la biodiversité. Reims Métropole s’est fixée pour mission de développer les corridors en renforçant le maillage entre les grands espaces naturels liés dans le cadre de la Coulée verte notamment le long de la Muire. Le PADD de Bezannes entend développer une politique forte pour conforter les qualités environnementales et patrimoniales de son territoire. Ces sites pourront faire l’objet d’une valorisation ludique dans le respect des équilibres naturels. - Prévenir les risques naturels et urbains. Le territoire de Bezannes est soumis aux risques naturels (inondations …), sans oublier les nuisances environnementales (bruits, pollutions de l’air, …). Le PADD de Bezannes confirme le principe de préservation et de valorisation des espaces et des paysages naturels. Dans son projet de développement, la commune met en valeur ses paysages grâce à l’aménagement de liaisons douces entre le bourg et les quartiers et ses espaces naturels ou son parc aquatique dans un objectif de permettre leur découverte dans le cadre du réseau identifié dans les itinéraires. Cette démarche s’intègre, de fait, dans le développement des continuités piétonnes et dans la valorisation de la trame verte pour permettre l’accès à la diversité des paysages. - Limiter le mitage des espaces. La commune de Bezannes s’engage à préserver l’ensemble de ses espaces naturels et agricoles en urbanisant en priorité sur la ZAC et en continuité des quartiers existants. Afin de garantir cette maîtrise des espaces, une action volontariste en faveur de la préservation de ces espaces a été mise en œuvre par une interdiction de construction, une limitation des extensions et une inscription en zone naturelle à préserver. En outre, fait paraissant surprenant les emprises de la gare sont maintenues en zone N comme cela avait été inscrit dans le POS lors de sa mise en compatibilité avec la DUP de la LGV. Bezannes au sein d’une métropole dynamique Le tissu économique de Reims Métropole présente une certaine dynamique. Les objectifs que l’agglomération se fixe visent à conforter son rayonnement afin de devenir une métropole économique attractive, une locomotive économique de la Champagne Ardenne. La réaffirmation du centre - ville comme pôle de centralité, le développement économique des zones d’activités et l’amélioration des transports urbains avec Reims et Bezannes (vers la gare TGV Est européen) représentent des enjeux majeurs pour soutenir le dynamisme de la commune. - Conforter le tissu existant et faciliter l’installation de nouvelles activités sur le territoire. Bezannes entend prendre toute sa place au sein de l’agglomération et s’affirmer en tant que pôle attractif, tant pour ses habitants que pour l’ensemble du territoire communautaire. Avec le site de l’entrée d’agglomération (par la gare) qui accueille l’essentiel des futures entreprises bezannaises, la commune participe à conforter l’offre en matière d’activités économiques et d’emplois à l’ouest de l’agglomération rémoise, participant ainsi de son dynamisme et attractivité. L’aménagement de la ZAC et à long terme du pôle urbain de l’innovation participeront à renforcer l’attractivité communale. - Stimuler l’offre commerciale et activités. Dans le cadre du PADD, la commune a la volonté de conserver et de renforcer la présence de commerces de proximité dans les zones de centralité et l’installation d’un pôle médical d’excellence offrant des services à la population bezannaise et métropolitaine. - Soutenir les entreprises agricoles périurbaines et viticoles. Ces sites de production agronomiques sont préservés afin de maintenir l’activité qui participe à l’identité de la commune. Bezannes au sein d’une métropole solidaire L’agglomération rémoise a connu une stagnation de son développement urbain ces dernières années. Elle se pose aujourd’hui les questions d’un développement urbain soutenu et équilibré pour les dix années à venir en prenant en compte cette donnée démographique. Dans cette perspective, l’ambition communautaire est de créer une agglomération solidaire où chacun, jeunes, personnes âgées et personnes handicapées, actifs, ménages modestes, doit trouver sa place.

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Bezannes souhaite continuer d’accueillir de nouveaux habitants tout en maîtrisant la construction de nouveaux logements (de manière cadencée) pour garantir un développement durable de son territoire. La traduction de cet objectif passe par des choix d’urbanisation guidés par le souci d’économie d’espace, en favorisant l’intensité urbaine et en ouvrant à l’urbanisation les secteurs identifiés dans le respect de son caractère et des capacités d’accueil de ses équipements. La municipalité souhaite répondre aux besoins du territoire par une offre d’habitat diversifiée et un renforcement des équipements publics tout en préservant un cadre de vie de grande qualité et en renforçant l’attractivité de son centre-ville. La politique de logement de Bezannes Le PLH adopté par le Conseil de la Communauté d’agglomération de Reims Métropole du 13 décembre 2005 définit pour la période 2006-2011 des objectifs de construction : une estimation d’environ 900 logements par an pour une mixité des produits avec prés de 300 logements sociaux, 200 logements intermédiaires, 400 logements locatifs libre (150) et accession (250). Bezannes participe à cet objectif en s’engageant à construire une part de logements neufs à la fois en accession et en locatifs dans le cadre d’une diversité des formes urbaines. Au-delà de cet objectif, le PADD vise à la poursuite de la diversification du parc de logements pour mieux répondre aux besoins exprimés. Ainsi, il s’agit de construire des logements sociaux dans les opérations d’ensemble qui devront être intégrés harmonieusement dans le nouveau quartier de la ZAC et en continuité avec l’existant en lien avec le développement de commerces de proximité, de transport en commun et en favorisant la mixité sociale par des types d’habitat diversifiées en formes (individuel, groupé, intermédiaire …) comme en tailles. Cette offre doit respecter les principes d’économie et de maîtrise des espaces. Elle sera donc localisée, autant qu’il est possible, dans les zones d’urbanisation future situées dans la ZAC et en en continuité du tissu urbain existant. La commune souhaite accueillir des nouveaux habitants tout en proposant une typologie des logements plus diversifiée et plus adaptée aux besoins de la population: accueil de jeunes ménages et de leurs enfants en bas âge, des logements plus petits pour les décohabitants et les personnes âgées (pôle intergénérationnel) … L’attractivité devra toutefois être maîtrisée afin de conserver un cadre de vie de qualité et répondre à la capacité des équipements. Il sera également nécessaire de poursuivre vers une nécessaire mixité de population (classes d’âge et niveau de vie), avec un renouvellement des classes jeunes. La création de pôles de vie permet de développer l’animation et le rôle social à travers la fréquentation des commerces et des équipements publics, et également de limiter l’impact des futurs secteurs urbanisés sur les zones naturelles de qualité. Le PADD affirme également la volonté de préserver le caractère de la commune de Bezannes en limitant leur extension à la ZAC (et à long terme sur le pôle urbain de l’innovation) et en engageant des actions de renouvellement urbain dans les tissus anciens (zone artisanale : aménagements des espaces publics …), en valorisant aussi les quartiers en tant qu’éléments patrimoniaux de la commune. La politique de renouvellement urbain de Bezannes Reims Métropole prend en charge ou soutient des projets de renouvellement urbain d’ampleur variable. Il s’agit d’opérations d’envergure telles que Wilson, Croix Rouge … Le renouvellement urbain passe aussi par le renforcement des centres-villes des communes de l’agglomération avec la requalification des espaces publics, le développement de l’habitat, de l’offre commerciale et des transports collectifs. Bezannes au sein d’une métropole mobile Le Pays rémois dans sa partie ouest (Thillois, …) a connu une expansion urbaine entraînant une augmentation croissante des déplacements. La maîtrise des déplacements est un objectif majeur de l’agglomération en entrée d’agglomération. Porte ouest de l’agglomération rémoise, Bezannes est fortement mobilisée par la problématique des déplacements et la diversification de l’offre en matière de déplacements pour ses habitants.

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A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD ARTICULE A UNE AMBITION COMMUNAUTAIRE

En effet, il ressort du diagnostic territorial la nécessité de réconcilier circulation et cadre de vie en améliorant les transports alternatifs à l’automobile. De nombreux projets concernent la commune (renforcement du réseau bus et tramway) afin d’améliorer sa desserte en transports en commun et en continuités douces au regard de son développement urbain, de l’accueil cadencé de population, et de l’évolution des besoins en terme de déplacements. - Améliorer l’équilibre entre la place de l’automobile et celle des modes de transports collectifs. C’est un objectif du PDU approuvé en 2007, pour l’atteindre Reims Métropole donne la priorité aux modes doux et travaille à l’évolution des comportements individuels et collectifs. Elle s’engage également dans le renforcement du réseau de transports collectifs, ce qui fut la cas sur Bezannes passant de 37 à 87 arrêts bus et des arrêts tramway. Enfin, les choix d’urbanisation se font en cohérence avec les orientations du PDU, notamment par la prise en compte, dans les aménagements des futurs quartiers. En effet, la volonté de renforcer l’habitat, autour des arrêts de transports en commun ainsi que les interventions en faveur des modes doux (deux roues, marche à pied) incitent à un meilleur équilibre entre la place de l’automobile et celle des modes de transports alternatifs. - Maîtriser la circulation automobile. L’action forte de Reims Métropole sur les transports publics s’accompagne d’aménagements nécessaires sur la voirie, notamment par des actions pour assurer un meilleur partage de la voirie entre les différents modes de déplacements. A ce titre, Bezannes prévoit de mieux partager la voirie entre les différents modes de déplacements. Les aménagements des futurs quartiers devront prendre en compte cet élément en créant des voiries adaptées à tous les modes de déplacement. La complémentarité entre l’usage de la voiture ou du vélo et celui des transports en commun est assurée, notamment un meilleur partage de la voirie entre les différents modes de déplacement sont en cours d’étude accompagnant des réflexions concernant l’aménagement de la ZAC. - Développer l’usage du vélo et les continuités piétonnes. Dans un objectif de développement durable, Reims Métropole soutient activement le développement des modes doux (vélo et marche à pied) et leur mise en réseau. Pour favoriser la marche à pied, elle a pour projet l’aménagement de plusieurs lieux publics afin de créer des espaces agréables et conviviaux propices aux déplacements piétons. Il s’agit de poursuivre les efforts engagés pour le prolongement et l’aménagement des continuités piétonnes existantes. Bezannes est engagée dans le développement des cheminements piétons. La commune a, notamment pour objectif de créer des liens entre les itinéraires existants ainsi que de créer des liaisons entre les espaces verts et naturels communaux (bourg, ZAC …) ou la création de liaisons interquartiers, prévoir des pistes cyclables dans les nouveaux aménagements, etc.

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A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : UNE REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

L’aménagement du territoire communal doit répondre aux exigences de qualité de vie des générations actuelles sans nuire à celle des générations futures. Cette problématique se traduit dans la conception de développement durable de la ville et ceci à différentes échelles.

La ville durable est celle qui se renouvelle au maximum sur elle-même, tout en répondant aux aspirations des habitants. Appuyée sur le tissu existant et hérité du passé, la ville doit gérer de manière économe ses espaces naturels tout en les préservant pour l’avenir.

Les orientations du projet d'aménagement et de développement durables de la commune de Bezannes ont été définies en s’appuyant sur les principes directeurs de l’urbanisme relatif aux objectifs de développement durable. Les principes directeurs de l’urbanisme Selon l’article L110 du code de l’urbanisme, le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses ressources, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace.

Article L123-1 : « Le plan local d’urbanisme respecte les principes énoncés aux articles L.110 et L.121-1. Il comprend un rapport de présentation, un projet d’aménagement et de développement durables, des orientations d’aménagement et de programmation, un règlement et des annexes. Chacun de ces éléments peut comprendre un ou plusieurs documents graphiques » Article L. 123-1-3 « Le projet d’aménagement et de développement durables définit les orientations générales des politiques d’aménagement, d’équipement, d’urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques. Le projet d’aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant l’habitat, les trans-ports et les déplacements, le développement des communications numériques, l’équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l’ensemble de l’établissement public de coopération intercommunale ou de la commune. Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain » Article L121-1 : « […], les plans locaux d'urbanisme […] déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre a) le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la re-vitalisation des centres urbains et ruraux, b) l’utilisation économe des espaces naturels, et la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages espaces naturels et des paysages d'autre part, c) la sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquable, 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville ; 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs ;

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A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : UNE REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature. L’application bezannaise des principes directeurs de l’urbanisme La diversité des fonctions Le territoire de Bezannes est couvert par des espaces aux vocations très diverses qui offrent des images multiples de la ville : résidentielle, artisanales, commerciale, naturelle, agricole, ferroviaire ….

Quatre grands modes d'occupation du sol permettent d'identifier les espaces relativement homogènes tels que les zones d'activités, les zones naturelles, les zones d'habitat existant (noyaux anciens intégrant équipements), les lotissements et les opérations récentes réalisées dans le cadre de ZAC. Commune de l’agglomération rémoise, la situation de Bezannes, en limite de l’espace rural, présente un atout réel, affirmé par le site de la ZAC, situés en frontière de l’urbanisation et de la campagne environnante (Ormes, Champfleury). L’observation des lieux a permis de noter que les promeneurs utilisent les cheminements actuels pour rejoindre les espaces de loisirs. Par conséquent, il conviendra de garder une transparence visuelle, au moins partielle (à travers des cheminements piétonniers). Le traitement paysager de cette frange ne devra pas créer une coupure, mais au contraire un espace de transition accessible aux populations. La végétation est un élément déterminant de l’ambiance paysagère. Le recours aux essences locales est à encourager dans les espaces privés et à développer dans les espaces publics. Cet éventail d’espaces constitue un atout à valoriser car il offre aux habitants un cadre de vie varié. Toutefois, il faut éviter que ce cadre de vie en évolution permanente, ne se détériore par le développement de projet de mauvaise qualité urbaine, mal insérés dans l’environnement et ne respectant pas l’identité recherchée par chacun des secteurs du territoire communal et en lien avec l’agglomération. De cet objectif découlent les orientations du PADD : Dynamiser l’économie et l’emploi  par l’accueil de nouvelles entreprises dans la ZAC,  par la création d’équipements, de commerces et de services de proximité et la création d’un centre de vie et d’emplois en relation avec le village Valoriser et maintenir les activités existantes  par la valorisation de la zone artisanale,  en conciliant développement de la ZAC et le maintien de l’agriculture périurbaine Créer une vitrine du dynamisme économique de la Métropole :  par la participation au pôle urbain de l’innovation,  par l’installation d’un pôle d’excellence médicale  par le renforcement ou la création de « pôles de vie et d’échanges » avec des espaces de loisirs, d’équipements … Structurer le développement en fonction des déplacements  par la hiérarchisation des voiries (accessibilité interurbaine, accessibilité des secteurs à enjeux, accessibilité en réseau urbain de transport en commun …)  par la création de continuité de circulations douces notamment en liaison avec le tramway  par la création de liaisons interquartiers  par une valorisation des entrées de village

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A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : UNE REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

 par la bonne gestion du trafic et du stationnement Faciliter l’accès au tramway et à la gare d’interconnexion  par une réflexion sur la traversée de la commune : vivre la commune à pied ou à vélo  par le traitement de l’entrée d’agglomération à partir de la gare TGV Contribuer au développement des communications numériques Ainsi, certains secteurs de Bezannes bénéficient du réseau d'initiative publique réalisé par Reims Métropole dans le cadre du réseau Jupiter (fibre optique). Il s’agit de :  favoriser autant que possible l'implantation des activités ou des logements, dans des zones couvertes numériquement ou en voie de l'être,  envisager un pré-équipement de chaque zone à aménager et de chaque rue en réfection,  penser à la mise en place de fourreaux lors de travaux de raccordement d'une habitation ou de travaux de rénovation d'un raccordement aux réseaux. Le maintien des grands équilibres La commune comprend une multitudes d’espaces, c’est pourquoi son action doit s’appréhender de manière diversifiée et globale par une nécessaire mise en cohérence du développement et de l’aménagement. Ainsi, le projet d'aménagement et de développement durables doit être l’occasion de cette mise en cohérence spatiale entre le territoire communal voire intercommunal et les divers quartiers pour ce qui concerne le développement de l’habitat, les sites économiques, le maillage de voirie mais également le devenir des espaces naturels et agricoles. De cet objectif découlent les orientations du PADD : Affirmer l’identité du village et de ses quartiers :  par un développement raisonné favorisant les solidarités urbaines,  par la valorisation du centre ancien, du patrimoine bâti et urbain, par la préservation de la Muire et des continuités paysagères et écologiques liées à sa présence,  par le renforcement ou la création de « pôles de vie et d’échanges » avec des espaces de loisirs, d’équipements …  et par la réduction de nuisances qui dévalorisent la qualité de vie Une utilisation économe et équilibrée des espaces Dans une logique de développement durable, la commune a veillé à une utilisation raisonnée des ressources de son environnement en garantissant soit la préservation, soit l’utilisation rationalisée, soit la régénération. Cette préoccupation dépasse les simples limites communales pour s’inscrire dans une démarche d’agglomération notamment dans le cadre de la trame verte (en lien avec la Muire) ou l’alimentation en eau potable (grand Parc de Champagne). De cet objectif découlent les orientations du PADD : Traiter qualitativement les limites et les coutures d’urbanisation  par une production de logements diversifiés et de qualité  par la création de « transition » de village, espace intermédiaire entre le village ancien et le développement de la ZAC  par la recomposition des entrées de ville et des espaces publics  par une gestion raisonnée des espaces (diversité des formes urbaines) Renforcer l’image du village par une architecture ancrée dans une ambiance végétale  par la création d’îlots villageois en lien avec l’existant : réalisation d’espaces en conciliant le calme et le dynamisme des nouveaux quartiers  par un traitement des espaces publics assurant la transition entre les divers secteurs : zone résidentielle, économique, équipements, espaces naturels ou agricoles  par la création d’une ambiance urbaine diversifiée

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A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : UNE REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

 par des opérations de construction respectueuses de l’environnement (Haute Qualité Environnementale) et économes en énergie  par l’intégration de nouveaux secteurs de développement (économie, habitat, équipement …) qui tiennent compte de l’existant Les débats et échanges sur le devenir de Bezannes La commune de Bezannes a mis en œuvre diverses modalités de concertation et d’association afin d’élaborer un PADD concerté.

Ainsi, un travail qualitatif a été diligenté :  avec l’ensemble du Conseil municipal (ateliers d’urbanisme durable)  avec un comité de pilotage élargi  avec les partenaires du territoire (réunions et interviews)

Au regard du diagnostic et des enjeux soulevés, la vision de la commune est d'intégrer son développement local à la logique d'agglomération, au travers d'un processus : - d’aménagement urbain diversifié et de qualité pour une ville conviviale - de renouvellement urbain pour une ville solidaire - de gestion équilibrée des espaces pour une ville durable

Pour une ville conviviale, il s’agit d’offrir aux habitants et aux entreprises un environnement urbain attractif.

Pour une ville solidaire, il s’agit de produire une richesse (activités et emplois) accessible à tous les habitants en s’appuyant sur les ressources locales.

Pour une ville durable, il s’agit de combiner les éléments d’attractivité et de solidarité tout en recherchant un équilibre entre le développement urbain et la gestion économe du foncier.

La commune n’est pas isolée sur le territoire et les réflexions d’aménagement imposent de porter un regard sur les logiques territoriales, intercommunales. Les liens avec l’agglomération rémoise, les rapports avec les intercommunalités, les interrogations actuelles sur les impacts des mutations en matière de mode de déplacement et de développement durable, sont des éléments qui militent pour une réflexion qui emboîte les échelles d’approche.

La commune de Bezannes est en voie de transformation majeure et maîtrisée avec : - La gare TGV - La ZAC mixte (habitat / activités/ équipements) - Le Tramway - La dynamique métropolitaine notamment en matière d’innovation

Les choix d’aménagement sur la commune ne peuvent être définis sans lien avec le territoire environnant (franges d’agglomération). Ainsi les analyses et les stratégies seront aussi inscrites sur un territoire étendu permettant de comprendre les logiques d’interactions entre la ville et la campagne et en compatibilité avec le SCoT de la Région rémoise.

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 7878

A3  EXPLICATIONS DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PADD LE PADD : UNE REPONSE AUX OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DURABLE

Des orientations générales … aux objectifs induits…

Construire une commune « nature » Projet Projet

Participer au développement Habiter et partager économique de Faciliter la mobilité durable la ville l’agglomération Orientations

Affirmer l’identité du Dynamiser l’économie et Structurer le développement en village et de ses l’emploi fonction des déplacements quartiers

Renforcer l’image du Valoriser et maintenir les Faciliter l’accès au tramway et à la village par une activités existantes gare d’interconnexion architecture ancrée dans une ambiance végétale

Objectifs induits Traiter Créer une vitrine du dynamisme Contribuer au développement des qualitativement les économique de la Métropole communications numériques limites et les coutures d’urbanisation

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 7979

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Le règlement est établi conformément aux dispositions législatives et réglementaires du Code de l'Urbanisme.

Le règlement d’urbanisme du PLU se décompose en documents graphiques (plans de zonage) et en un document littéral, permettant respectivement de délimiter différentes zones et de définir les règles applicables pour chacune d’elles, conformément aux orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durables. Il est complété par des orientations d’aménagement et de programmation prescrites sur certaines parties du territoire afin d’y expliciter les conditions d’organisation urbaine et de fonctionnement qui y sont spécifiquement attendues.

Le champ territorial du règlement s'applique à l'ensemble du territoire de la commune de Bezannes. La méthodologie utilisée Les principaux objectifs de l’élaboration des pièces réglementaires du dossier de PLU sont, au travers de documents graphiques et d’un document littéral ayant la même portée normative, de :  fixer les règles générales et les servitudes d’utilisation des sols en cohérence avec les intentions d’aménagement et de développement formulées dans le PADD,  les présenter de manière à faciliter leur application dans le cadre de l’instruction des autorisations d’urbanisme,  permettre ainsi aux utilisateurs de comprendre le sens de la règle, et de mieux accepter les limites ou conditions opposées à un projet particulier dès lors qu’elles servent un projet plus global.

A ce titre, le règlement ne doit être considéré que comme l’un des outils de traduction du projet (les OAP jouent également ce rôle de traduction du projet) dont la mise en oeuvre ne peut s’appuyer sur la seule application des servitudes d’urbanisme définies par le PLU.

La formulation réglementaire a été menée en référence constante aux enjeux identifiés, les contraintes en découlant devant être sous-tendues par des objectifs traduisant les intentions du projet.

La base structurante du règlement, graphique et littéral, consiste en :  une esquisse de découpage en zones (bâtie sur des objectifs d’extension urbaine, de protection, de mise en valeur),  la mise en exergue des principales différences du corpus réglementaire (en fonction soit de la vocation, soit des formes urbaines).

Elle a été construite à partir d’une confrontation entre trois « déterminants » :  caractéristiques du territoire (réalité de l’occupation du sol),  morphologie urbaine (apparence et caractéristiques physiques de cette occupation),  volontés d’aménagement exprimées (dynamique souhaitée : préservation, évolution, mutation, renouvellement urbain, rupture…).

Les choix ont ensuite été affinés à partir :  des éléments d’information externe (annexes, porter à connaissance…),  d’un examen approfondi des règles à instituer et de leur application territoriale souhaitable (travail avec le Comité de pilotage élargi et les partenaires du territoire).

Le contenu des pièces réglementaires, fixé par les textes de loi, se compose de 3 types d’outils :  Un découpage en zones de 4 types, puis sectorisation possible : urbaine « U », à urbaniser « AU », agricoles « A » et naturelle « N ».  Des surcharges graphiques, exprimant des règles indépendamment des vocations (emplacements réservés …).  Le règlement d’urbanisme qui fixe, à travers son document littéral, un corps de règles applicable à chacune des zones délimitées par les documents graphiques, qui peut se décliner en 14 articles. Sachant que seuls les articles 6 et 7 sont

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 8080

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

obligatoires, ce qui conduit à ne pas faire apparaître les articles non réglementés, c’est-à-dire sans prescriptions particulières Les articles de chaque zone Le règlement littéral est construit pour chaque zone autour d’articles qui ont été regroupés par catégorie, selon la nature des règles qu’ils induisent (rappel : seuls les articles 6 et 7 sont obligatoires) :

Les dispositions générales

Compte tenu de son mode d’aménagement, la ZAC comprend une réglementation qui promeut la qualité urbaine des aménagements.

La zone UE est mise en place pour permettre la prise en compte et/ou la réalisation d'équipements publics ou d’intérêt collectif. La réalisation des équipements nécessaires étant de compétence de la collectivité, des collectivités ou par délégation de service public, elle est donc inscrite en zone urbaine. En conséquence, elle comprend un règlement ciblé et spécifique aux équipements publics ou d’intérêt collectif. Il reste simple et souple pour éviter tout risque de blocage ultérieur et pour tenir compte des particularités, notamment architecturale liée aux constructions de ce type.

La destination générale des sols (articles 1 et 2)

Pour assurer le bon fonctionnement de la commune, organiser de façon rationnelle l’espace, le règlement définit les occupations et utilisations interdites (article 1) et soumises à des conditions particulières (article 2) fondées sur des critères objectifs urbanistiques, de préservation et de gestion économe des espaces, de risques ou de nuisances.

Dès lors qu’une occupation ou une utilisation du sol ne figure pas dans l’article 1 ou l’article 2, elle est admise dans la zone concernée. Comme le prévoit l’adage en droit, ce qui n’est pas interdit est autorisé.

La justification des limitations aux articles 1 et 2 : le cas de Bezannes

. Répondre aux objectifs de diversité des fonctions urbaines

En zone urbaine, le contenu des articles 1 et 2 du règlement du PLU permet de répondre en priorité aux objectifs du PADD de construction d’un cadre environnemental valorisé.

Dans les zones urbaines à dominante d’habitat, les nouvelles installations non compatibles avec la vie urbaine et l’habitat telles que l’industrie ou les carrières sont interdites. Cela afin de garantir l’attractivité des pôles de vie ou du bourg, la mise en valeur du patrimoine ainsi que la maîtrise des flux de circulation.

En contrepartie, la fonction d’habitat, dans la mesure où elle n’est pas directement liée à l’activité, est interdite dans les zones économiques afin de ne pas exposer de nouvelles populations à des nuisances ou à des risques éventuels.

. Préserver la trame des espaces naturels et agricoles

Le règlement des zones N a pour objectif de limiter fortement voire à interdire la construction afin de préserver et gérer les ressources naturelles conformément aux orientations du PADD.

Seules les constructions ou installations directement liées à l’activité ferroviaires, d’équipement public ou d’infrastructures sont prévues dans la zone N. Il s’agit d’une particularité, et fait paraissant surprenant les emprises de la gare sont maintenues en zone N comme cela avait été inscrit dans le POS lors de sa mise en compatibilité avec la DUP de la LGV.

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 8181

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Zone Motifs des changements apportés au POS (articles 1 et 2) UC UD - L’article 1 est remodelé pour simplifier la lecture et permettre une meilleure compréhension. Pas de modification des articles 1 UE et 2. UX - L’article 1 est remodelé pour simplifier la lecture et permettre une meilleure compréhension en matière de zone ouverte à l’urbanisation (1AU) et de réserve foncière (2AU) - L’article 1 ajoute l’interdiction pour Les abris de jardin, Les constructions liées aux activités agricoles, viticoles et à l’élevage, AU (les serres professionnelles). Les constructions de toute nature ne s’inscrivant pas dans une opération d’aménagement couvrant tout ou partie de la zone, Les dépôts cités au journal officiel du 16 mai 1963 (ferrailles, matériaux de démolition, déchets, pneus, chiffons, ordures et véhicules désaffectés), Les locaux à usage commercial, artisanal et professionnel, Les constructions à usage de poulailler, de clapier, de chenil ou de tout autre élevage d’animaux - Les articles 1 et 2 ciblent les interdictions et conditions particulières en adéquation avec les caractéristiques des divers secteurs de la zone AUX. - L’article 2 apporte une précision relative aux constructions à usage d'habitation intégrée au bâtiment destiné au logement des AUX personnes dont la présence est indispensable pour assurer la direction ou la surveillance des établissements ou services généraux. Le logement doit constituer l’accessoire de l’activité pour un maximum de 150 m² de SHON - Précisions quand aux déclarations nécessaires en vue de l’édification de clôture - Ajout de l’interdiction suivante : Les carrières, les dépôts de matériels et de matériaux à l’air libre, Les installations classées sauf celles visées à l’article A2. - Précisions quand aux déclarations nécessaires en vue de l’édification de clôture A - Ajout des admissions sont conditions suivantes : les installations classées liées aux exploitations et aux activités commerciales agricoles et viticoles, les constructions de toute nature nécessaire aux exploitations et aux activités agricoles et viticoles y compris les surfaces de plancher habitables qui leur sont nécessaire et directement liées et les travaux, exhaussements et affouillements liés à la réalisation, l’exploitation ou la mise en valeur des infrastructures routières, ferroviaires. N - Précisions quand aux déclarations nécessaires en vue de l’édification de clôture

Les références aux articles du code sont mises à jour notamment concernant : les travaux, installations et aménagements soumis aux articles R421-19 à R 421-22 du Code de l’Urbanisme.

Les conditions de desserte des terrains par les équipements (articles 3 et 4)

L’article 3 fixe les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et l’article 4 fixe les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d’eau et d’assainissement et autres réseaux notamment électroniques.

La justification des limitations aux articles 3 et 4 : le cas de Bezannes

. Organiser le maillage de voiries

Dans l’ensemble des zones, l’objectif est d’assurer une bonne accessibilité des espaces à construire par un réseau de voirie suffisamment dimensionné, répondant aux besoins de la zone à desservir en terme de capacité et participant à un maillage de voie assurant une bonne desserte de l’ensemble des quartiers.

Les principes de dimensionnement et de localisation des voiries posés par le PLU sont en cohérence notamment avec le PDU.

Ainsi, le PLU doit tenir compte, pour les prescriptions relatives à la création des voies nouvelles ou pour l’aménagement de voies existantes, des règles de partage de l’espace pour chacun des modes de déplacement (vélos, piétons, voitures). En effet, la voirie doit être adaptée, dans ses formes et caractéristiques, aux usages qu’elle supporte. Imposer des normes trop rigides peut avoir pour conséquence de freiner la recherche de nouvelles formes urbaines.

Peu de largeurs d’emprise minimale des voiries sont indiquées et tiennent compte des principes évoqués ci-dessus. Cela répond, entre autres, aux exigences de l’Etat qui demande une largeur utilisable pour le passage des véhicules d’incendie et de sécurité. Dans ce cas leur dimensionnement ainsi que le nombre de terrains desservis et leur capacité constructible limitée répondent à des exigences en termes de sécurité et de fonctionnement.

. Traiter les accès et assurer la desserte en réseaux

La configuration des accès doit répondre aux impératifs en terme de sécurité. Cependant, dans les quartiers à dominante d’habitat ou dans les pôles de vie, le nombre d’accès sur voie ou

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

emprise publique est limité en fonction de la largeur de la façade sur rue, pour des raisons de sécurité, mais aussi de paysage urbain et de traitement des rez-de-chaussée d’immeubles.

De plus, toujours dans un objectif de gestion du paysage urbain et de traitement architectural, les accès sont réglementés en fonction des besoins et du bon fonctionnement urbain.

Enfin, dans les secteurs de centralité, les règles de création d’accès dans les façades existantes visent à ne pas défigurer les constructions présentant un intérêt architectural ou patrimonial.

L’article 4 fixe les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d’eau et d’assainissement en privilégiant l’infiltration à la parcelle dans l’ensemble des secteurs sauf ceux qui font l’objet de remontées de nappe où le réseau collecteur demeure la solution privilégiée.

Une précision est apportée en termes d’autres réseaux avec la mention dans les zones U ET AU : toute construction nouvelle devra pouvoir être raccordée aux réseaux d'électricité, de téléphone, ainsi qu'aux autres réseaux (câble, distribution de gaz, chauffage urbain, réseaux de communications y compris les TIC, etc.) quand ils existent. En conséquence, des canalisations de branchement seront installées depuis le domaine public jusqu'à la parcelle à desservir. Les branchements électriques et téléphoniques doivent être enterrés dans leur traversée des parties privatives.

Les caractéristiques des terrains (article 5)

La Loi SRU a modifié le Code de l’Urbanisme en n’autorisant pas les PLU à réglementer la superficie minimale des terrains dans les secteurs raccordés à l’assainissement collectif (la Loi Urbanisme et Habitat de 2003 a intégré quelques exceptions mais elles sont peu applicables à Bezannes).

Cet article relatif à la superficie minimale des terrains constructibles ne peut imposer de prescriptions que lorsqu’elles sont justifiées par deux motifs :  par des contraintes techniques liées à la réalisation d’un dispositif d’assainissement non collectif  par la préservation de l’urbanisation traditionnelle ou l’intérêt paysager.

Ces changements du Code visent d’une part à renforcer les densités urbaines afin d’économiser les espaces naturels. C’est pour ces raisons que le PLU de Bezannes ne comporte plus de surface minimale.

Cet article n’est pas réglementé dans le PLU de Bezannes.

Zone Motifs des changements apportés au POS (article 5) Toutes Désormais, l'article 5 n'est pas réglementé pour être au plus près de l'esprit de la loi S.R.U., d'autant que la commune est équipée d'un système collectif d'assainissement des eaux usées. Toutefois, afin de répondre au phénomène d'identification au tissu urbain les existant, mais aussi pour éviter notamment l'altération des dynamiques urbaines ainsi que certains conflits de voisinage, d'autres zones règles sont mises en place telles celles liées aux implantations, emprises etc… développées ci-dessous. U, AU

Les règles morphologiques (articles 6, 7, 8, 9 et 10)

Les règles d’implantation

Les articles 6, 7 et 8 définissent les règles d’implantation des constructions sur la parcelle. Deux principes majeurs ont guidé ces règles :  L’urbanisation en ordre continu ou semi continu. Lorsqu’une organisation bâtie continue ou semi-continue est souhaitée, le règlement privilégie une structure d’îlot en implantant les constructions sur la périphérie, le long des voies ou espaces publics et en limitant la constructibilité sur les arrières afin de constituer ou de maintenir des jardins pour plus de tranquillité et une valorisation du cadre de vie.  L’urbanisation en ordre discontinu. Lorsque l’on souhaite promouvoir une typologie d’îlot ouvert, favorisant la transparence visuelle sur les jardins et une présence forte du végétal,

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DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

l’implantation de la construction sur la parcelle répond à des règles de prospect définies par le recul par rapport à la voie ou à l’emprise publique – plus ou moins important en fonction du caractère d’ambiance que l’on veut obtenir – et des retraits par rapport aux limites séparatives latérales et de fond de parcelle, définis par la hauteur du bâtiment, afin de ne pas créer de vues directes sur les parcelles voisines, et respectant une distance minimum. Les règles de constructibilité

Les articles 9 et 10 définissent l’emprise au sol et la hauteur maximum de la construction. C’est à partir du cumul de ces deux règles qu’est défini le volume enveloppe à l’intérieur duquel la construction doit s’inscrire. Cette disposition a pour objectif de traduire la forme urbaine souhaitée plutôt que de définir la constructibilité seulement à partir d’un Coefficient d’Occupation des Sols (COS), dont la finalité répond seulement à une comptabilisation de m2 de plancher, sans autre détermination.

La justification des limitations aux articles 6, 7, 8, 9 et 10 : le cas de Bezannes

 Le principe général L’emprise au sol et la hauteur de la construction sont déclinées ou modulées en fonction de zones ou de secteurs afin de répondre au mieux à l’occupation de la parcelle ou au vélum souhaité. Sur les autres zones, l’emprise au sol est calculée par rapport à la superficie totale de la parcelle afin de gérer au mieux le rapport entre espace construit et non-construit.

Enfin, afin de répondre aux besoins, des hauteurs spécifiques sont autorisées pour les installations et équipements d’intérêt collectif qui répondent à des usages et des gabarits particuliers.

Les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables sont soumis aux règles de hauteur et de gabarit afin de favoriser leur intégration mais sans entraver leur utilisation, en accord avec les orientations du PADD. Il convient de permettre leur intégration à la construction en permettant de les placer en toiture.

 Les cas particuliers Dans la zone urbaine, les règles de constructibilité sont identiques qu’il s’agisse d’une construction existante ou d’une construction neuve.

Zone Motifs des changements apportés au POS (articles 6, 7, 8, 9 et 10) - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune. UC - Des précisions sont apportées en matière d’implantation des piscines enterrées et non couverte d’une structure hors sol (articles 8 et 9) pour éviter d’éventuels blocages - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune. UD - Des précisions sont apportées en matière d’implantation des piscines enterrées et non couverte d’une structure hors sol (articles 6, 7 et 9) pour éviter d’éventuels blocages UE - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune. - Des précisions sont apportées en matière d’implantation des piscines pour éviter d’éventuels blocages UX - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune. AU - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 présentent les caractéristiques de la ZAC comprenant des règles permettant une mixité des fonctions urbaines (pavillonnaire, habitat groupé, collectif, équipements, services …) et des formes urbaines (largeurs de voiries permettant un fonctionnement urbain apaisé et partagé, des reculs et des hauteurs en cohérence avec le tissu existant - Des précisions sont apportées en matière d’implantation des piscines pour éviter d’éventuels blocages - Le secteur 1AUa est précisé en terme d’implantation par rapport aux limites séparatives afin d’anticiper d’éventuels conflits de voisinage liés à la forme urbaine - Dans le secteur 1AUe, la surface bâtie au sol ne peut excéder 30 % de la surface de la parcelle, ce qui permet également la gestion des eaux pluviales notamment par l’infiltration sur la parcelle - L’article 10 délimite la hauteur maximale au faîtage pour éviter des dérives altimétriques et conserver une morphologie urbaine en cohérence avec le tissu existant. AUX - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune. A - Ajout d’un secteur Aa dont les règles (6, 7, 8, 9 et 10) ont été définies pour permettre une intégration de siége d’exploitation dans un paysage ouvert agricole N - Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune.

Les règles qualitatives (articles 11 et 13)

Adapter les prescriptions aux secteurs

L’article 11 réglemente l’aspect extérieur des constructions dans un souci d’intégration des bâtiments nouveaux à l’environnement urbain ou naturel ou d’un respect de la modénature (l'ensemble des moulures qui ornent une partie d'un monument ou l'ordre qui le caractérise) et

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

des éléments de composition pour l’existant dans le cas d’extensions ou de modifications. Il peut aussi donner des prescriptions pour l’aménagement des abords des constructions, notamment en ce qui concerne les clôtures soumises à déclaration.

L’article 13 définit les prescriptions concernant le traitement des espaces libres et des plantations. Il s’agit en l’occurrence de mettre l’accent sur le traitement qualitatif des espaces résidentiels qui participent au cadre de vie des habitants ou bien à la valorisation des zones économiques de qualité urbaine affirmée. C’est pourquoi des modalités d’aménagement paysager des espaces libres de toute occupation est préconisée afin de garantir la présence du végétal et d’éviter de minéraliser et d’imperméabiliser la totalité de la parcelle. Selon les zones, les dispositions de traitement paysager sont adaptées, privilégiant des plantations sur les reculs.

Afin de répondre aux orientations du PADD de constituer un maillage d’espaces verts, les opérations d’ensemble doivent prévoir des espaces verts communs accessibles par tous et si possible en lien avec les espaces publics.

La justification des limitations aux articles 11 et 13 : le cas de Bezannes

Les prescriptions réglementaires sont adaptées en fonction des secteurs concernés suivant qu’il s’agit de quartiers à caractère patrimonial ou historique, de quartiers de lotissement ou des futurs secteurs de développement. C’est pourquoi les dispositions pour les constructions nouvelles sont plus détaillées dans certaines zones. Dans la zone urbaine à prédominante d’habitat offrant une structure de bâti en limite d’espace public, les prescriptions qualitatives concernent la meilleure intégration dans le site.

L’accent est mis sur le traitement des clôtures préconisé en limite de voie ou d’espace public dont l’occultation est interdite à l’exception des murs autorisés. En effet, dans ces secteurs, la clôture est souvent l’élément situé en premier plan et donc perçue avant la façade de la construction. Ces prescriptions sont complétées par les dispositions de l’article 13. Une distinction est apportée dans le traitement des clôtures suivant que l’on se situe en limites séparatives ou en limites de l’emprise publique encourageant les dispositifs paysagers en haies vives.

Pour ce qui concerne les zones d’activités économiques, le souci de qualité a conduit à préconiser des marges de recul paysagères et l’aménagement végétal des aires de stationnement. Les locaux techniques doivent être intégrés à la construction ou faire l’objet d’un traitement paysager.

Zone Motifs des changements apportés au POS (articles 11 et 13) - L’article 11 est à présent plus développé pour tendre vers une qualité accrue tant pour les aspects extérieurs (préconisations en termes de matériaux) UC - L’article 13 exige une qualité environnementale et un paysagement plus important ainsi qu’une intégration paysagère des futurs sites d’activités (avec un minimum de plantations) L’article 11 est à présent plus développé pour tendre vers une qualité accrue tant pour les aspects extérieurs que les UD aménagements des espaces de transition (précisions apportées aux clôtures et une meilleure insertion dans le site en particulier (préconisations en termes de matériaux) UE - Les articles 11 et 13 sont pour reconduits car correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune UX L’article 11 est à présent plus développé pour tendre vers une qualité accrue tant pour les aspects extérieurs que les aménagements des espaces de transition (précisions apportées aux clôtures et une meilleure insertion dans le site en particulier (préconisations en termes de matériaux) AU L’article 11 est à présent plus développé pour tendre vers une qualité accrue tant pour les aspects extérieurs que les aménagements des espaces de transition (précisions apportées aux clôtures et une meilleure insertion dans le site en particulier (préconisations en termes de toitures, matériaux) - L’article 13 exige une qualité environnementale et un paysagement plus important ainsi qu’une intégration paysagère des futurs sites d’activités (avec un minimum de verdissement) y compris le long de la Muire par une préservation de la biodiversité (aménagement de la ripisylve) AUX - Les articles 11 et 13 sont pour reconduits car correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune A - L’article 11 est à présent plus développé pour tendre vers une qualité accrue par une meilleure insertion dans le site en particulier s’agissant des structures techniques mais également des matériaux utilisés dans le cadre d’une covisibilité avec la gare - L’article 13 exige une qualité environnementale et un paysagement plus important ainsi qu’une intégration paysagère des futurs sites d’activités (avec un minimum de verdissement) sur le secteur Aa par la création d’un écran végétal N - Les articles 11 et 13 sont pour reconduits car correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune

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DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Les règles de stationnement (article 12)

Les normes de stationnement retenues dans l’article 12 des différents types de zonage ont été établies dans l’objectif d’une mobilité maîtrisée, en s’efforçant de répondre aux besoins générés par les futures constructions tout en maîtrisant l’usage de la voiture, au profit des autres modes de transport.

Divers objectifs ont été fixés en vue de l’élaboration de cet article et de son application :  prise en compte des principes du PDU et du PADD,  prise en compte de la réalité du stationnement aussi bien que de la morphologie du tissu urbain et de son évolution par le biais d’extension, agrandissement, ou surélévation

Un découpage territorial spécifique

Si les normes varient en fonction du type de constructions, elles doivent aussi évoluer en fonction des territoires de la commune. Par exemple, il est indispensable d’appliquer des normes différentes selon qu’il s’agit de zone d’habitat ou d’activités. Le choix a donc été fait de décliner les futures normes en fonction de ces occupations et utilisation du sol.

Il a été nécessaire de distinguer la problématique résidentielle (les constructions à usage d’habitation) de celle des autres types de constructions. En effet, la réflexion concernant les habitations fait référence au lieu de vie (morphologie, urbaine, taille des logements…) ainsi qu’aux taux de motorisation des ménages et aux possibilités d’accès au réseau transport en commun en sortie de domicile.

En revanche, la réflexion concernant les autres types de constructions intègre pleinement la notion de déplacements et la distance à effectuer en qualité de migrant (domicile - travail) ou de visiteur (achats, loisirs…).

L’article R. 123-9 du Code de l’urbanisme définit les destinations de constructions selon lesquelles les normes imposées par l’article 12 peuvent être différentes. Il s’agit des catégories suivantes : Habitations ; Hébergement hôtelier ; Bureaux ; Commerces ; Artisanat ; Etablissements industriels ; Exploitations agricoles et forestières ; Entrepôts ; Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

La justification des limitations à l’article 12 : le cas de Bezannes

 Les habitations Les nouvelles normes ont été fixées sur la base du taux de motorisation moyen des ménages (représentatif de la réalité des besoins moyens d’un ménage en matière de stationnement) observé dans les secteurs selon différents types et tailles de logements, et sur celle d’une place de stationnement minimum par logement.

On notera, que les paliers de surface hors oeuvre nette correspondent habituellement aux types de logements.

 Les activités Les modalités de stationnement ont été dimensionnées en fonction de la typologie des activités et des modes de déplacements de la commune (présence de ligne de transport collectif ….)

Zone Motifs des changements apportés au POS (article 12) Toutes les L’article 12 est plus développé et prévoit dorénavant des places en fonction de la vocation des opérations et constructions zones

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Le coefficient d’occupation du sol (article 14)

La gestion de la densité par le biais du COS permet de maîtriser la densité à la parcelle mais s’avère souvent inadaptée à l’introduction d’objectifs relatifs à la forme urbaine.

Le COS peut avoir certains effets pervers tels que des ruptures dans le gabarit de fronts bâtis que l’on souhaiterait plus homogène ou l’utilisation maximum de la constructibilité d’un terrain, sans prise en compte de sa configuration ou de son environnement.

C’est la raison pour laquelle, le COS qui permet une approche quantitative (la densité) s’accompagne d’une approche qualitative (la forme urbaine) avec le CES (coefficient d’emprise au sol), la hauteur, les marges de recul ...

Zone Motifs des changements apportés au POS (article 14) Dans les zones - L’article 14 est reconduits car correspondant parfaitement au fonctionnement urbain de la commune U, N et A AU - Ajout d’un secteur ne comprenant pas de COS (1AUe) AUX - Ajout d’un secteur comprenant COS O (2AUXi) car il s’agit d’un secteur de développement à long terme relatif au pôle urbain de l’innovation D’autres dispositions réglementaires Les adaptations mineures (article L 123-1 du Code de l’Urbanisme)

Les dispositions des articles 3 à 13 des règlements de chacune des zones ne peuvent faire l'objet que d'adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.

Lorsqu'un immeuble bâti existant n'est pas conforme aux dispositions édictées par le règlement applicable à la zone, le permis de construire ne peut être accordé que pour des travaux qui ont pour objet d'améliorer la conformité de cet immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur égard.

Les emplacements réservés

Conformément à l’article L123-8 du Code de l’urbanisme, la commune peut fixer, dans son PLU, les emplacements réservés (ER) aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, ainsi qu’aux espaces verts.

Les ER sont repérables sur les documents graphiques et le numéro qui est affecté à chacun d’eux renvoie à une liste figurant sur le cartouche du plan de zonage (document D2). Cette liste indique la collectivité bénéficiaire de la réserve et sa destination.

L’inscription d’un ER rend inconstructible les terrains concernés pour toute autre utilisation que celle prévue dans la liste.

En contrepartie, le propriétaire d’un terrain réservé peut mettre la collectivité bénéficiaire en demeure d’acquérir son bien en application de l’article L123-17 du Code de l’urbanisme.

Les ER prévus à Bezannes concernent essentiellement des créations ou modifications de voies, liaisons, cheminements et d’un bassin de laminage.

Numéro Destination Bénéficiaire de l’ER 1 Bassin de laminage CAR 2 Création de voirie et modes doux Commune

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES

Par rapport au POS (approuvé le 23/05/2011) qui comptait 3 emplacements réservés, le PLU prévoit 2 ER : - suppression de 2 ER : l’ancien n°3 et N°4 - la création d’un nouvel ER désormais numéroté n°2 - la renumérotation des ER (le 5 devient 1)

Ancien Numérotation de l’ER ER dans le PLU approuvé 3 supprimé 4 supprimé 5 1 Création d’un ER n°2

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 8888

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

GRANDS PRINCIPES DES ZONES

Le territoire couvert par le Plan Local d'Urbanisme est divisé en zones urbaines (zone U), en zones à urbaniser (zone AU), en zones agricoles (zone A) et en zones naturelles et forestières ou non équipées (zone N). La définition et la répartition spatiale de ces 4 grandes délimitations sont issues du projet de développement communal conformément aux options retenues dans le SCoT de la région rémoise. Les grands équilibres territoriaux Les espaces urbains majeurs (zones U) détermine les processus d’urbanisation dans un objectif d’utilisation économe de l’espace en limitant l’étalement urbain périphérique (concentré dans les zones AU en extension).

L’équilibre entre les zones urbanisées et le reste du territoire est assuré par des espaces libres destinés aux activités de jardin (le long de la Muire) ou à la préservation des espaces naturels en zone N (avec parfois un classement en espaces boisés classés). Les principes du zonage S’agissant de la zone urbaine, les principes de zonages veillent à intégrer une dimension multifonctionnelle. Des composantes variées qui caractérisent les fonctions urbaines se côtoient afin de délimiter un espace développant des fonctions résidentielles dans un contexte de mixité sociale mais également urbaine par la présence d’activités commerciales, de services, culturelles … (activités de proximité) et une meilleure accessibilité au pôle de centralité.

Cette multifonctionnalité s’inscrit dans un contexte de préservation du cadre de vie et de gestion économe des espaces naturels de la commune mais également de l’agglomération (trame verte …). Ainsi, il est privilégié une démarche de proximité et d’accessibilité aux diverses fonctions urbaines (habitat, commerces, équipements, transport collectif …) afin de limiter l’urbanisation des espaces naturels et périurbains.

Par souci de cohérence, il est nécessaire de prendre en compte les évolutions urbaines de ces dernières années et d’adapter le zonage en conséquence.

Ainsi, la révision du PLU engendre :  le maintien voire le développement des principales zones urbaines : les zones urbaines ont peu changé avec la loi SRU. Les zones urbaines ont évolué à la marge (UD s’est agrandie sur sa périphérie immédiate avec le secteur N et limitrophe avec la ZAC)  la transformation des zones NA en zones AU et la création de nouvelles zones à urbaniser en distinguant les temporalités d’ouverture à l’urbanisation (1AU : ouverture immédiate et 2AU : réserve foncière)  la transformation des zones ND en zones et des zones NC en zones A conformément aux dispositifs issus de la loi SRU et du Grenelle de l’environnement et des précisions quant à la préservation des richesses naturelles, des paysagements ou la gestion raisonnée des ressources en eaux (remontées de nappes phréatiques …).

Des prescriptions réglementaires au zonage pour la protection de l’environnement ont été maintenues :  les prescriptions par rapport aux voies et axes de transports (le long des voies routières, ferroviaires, des lignes électriques …)  les marges de recul issues de l’application des lois relatives à l’acoustique …  les emplacements réservés mis en place pour faciliter l’acquisition des terrains sur lesquels sont projetés des équipements, voiries ou ouvrage publics …  …

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 8989

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

Chaque zone du P.L.U. a été définie à partir d’une confrontation entre son occupation du sol, sa morphologie bâtie et les volontés d’aménagement exprimées dans le PADD et les OAP. Le règlement d’urbanisme qui leur est associé exprime les conditions d’utilisation du sol de nature à traduire les objectifs d’aménagement et de développement de la collectivité rappelés pour chacune des zones, dans la partie précédente relative aux principes de zonage du territoire communal. Les zones urbaines (U) Le zonage du code de l’urbanisme Selon le code de l’urbanisme, les zones urbaines sont dites "zones U". Peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Le zonage de Bezannes Les zones urbaines couvrent non seulement les secteurs déjà urbanisés, mais aussi ceux où les équipements publiques existants ou en cours de réalisation ont la capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Ces terrains sont donc immédiatement constructibles.

4 catégories de zones urbaines ont été retenues au P.L.U. de la commune

Zone UC Zone urbaine Continue Zone UD Zone urbaine Discontinue Zone UE Zone urbaine d’équipement Zone UX Zone urbaine d’activités

Motifs de la délimitation des zones urbaines L’affectation des différents zonages repose sur le maintien des formes urbaines existantes dans les divers secteurs de la commune, voire le déploiement vers des secteurs dont des caractéristiques morphologiques similaires se sont progressivement constituées.

Le découpage distingue 4 zones qui se différencient au regard de la diversité des tissus urbains (densité, morphologie, fonctions spécifiques...). La démarche commune à l’ensemble des zones urbaines, vise à encourager une mixité fonctionnelle caractéristique au tissu. Que ce soit en territoires urbains constitués ou en devenir, l’enjeu consiste à assurer une diversité des usages et des pratiques (équipements, commerces, services, diversités résidentielles, emplois,...).

Enfin, il importe de préciser que l’affectation des différents zonages sur le territoire urbain communal repose sur deux critères complémentaires :  d’une part, le maintien de formes urbaines dans les quartiers constitués a abouti à des zonages confortant les caractéristiques morphologiques existantes,  d’autre part, sur certains sites appelés à se transformer l’application du zonage s’inscrit dans une logique de projet et prévoit l’évolution vers d’autres formes urbaines plus adaptées (par l’évolution du bâti …).

Compte tenu de son mode d’aménagement, la ZAC comprend une réglementation qui promeut la qualité urbaine des aménagements. La zone UE est mise en place pour permettre la prise en compte et/ou la réalisation d'équipements publics ou d’intérêt collectif. La réalisation des équipements nécessaires étant de compétence de la collectivité, des collectivités ou par délégation de service public, elle est donc inscrite en zone urbaine. En conséquence, elle comprend un règlement ciblé et spécifique aux équipements publics ou d’intérêt collectif. Il reste simple et souple pour éviter tout risque de blocage ultérieur et pour tenir compte des particularités, notamment architecturale liée aux constructions de ce type.

Les règles relatives au traitement des clôtures, adaptables aux différentes configurations bâties, participent à la promotion d’une qualité de traitement de l’espace urbain notamment à

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DELIMITATION DES ZONES

l’interface entre le domaine public et le domaine privé. Le corps de règle fixé permet ainsi la production de formes urbaines et architecturales diversifiées et adaptées aux différentes natures de voies et permettant des densités bâties importante pour la commune.

L’article UE6 fixe une implantation en application du règlement national d’urbanisme (RNU). Le secteur UE est inséré dans le tissu existant et la souplesse de la règle (ainsi que des articles 7, 8 et 10) permet ainsi une intégration à l’environnement en fonction du bâti à proximité. Cette règle complète celle prévue à l’article UE11 prescrivant que « Par leur aspect extérieur, les constructions et les clôtures ne devront pas porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales (Code de l'Urbanisme, article R 111-21) ». Le récapitulatif des zones urbaines (non exhaustif) Il est rappelé que seuls les articles 6 et 7 sont obligatoires, si bien que dans la mesure où certains articles ne seraient pas réglementés, ils n’apparaissent pas dans le règlement sans pour autant modifier la numération.

Droit à Traitement du bâti Zone Objectifs bâtir Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Art 14 10.1. La hauteur des constructions ne peut excéder 7 m à l’égout du toit et 11 m au faîtage par rapport au sol naturel. 10.2. Toutefois, lorsque la construction future est mitoyenne à une construction existante 9.1. Dans le cas de 14.1. Le dépassant la terrains qui ne sont Cœfficient hauteur fixée ci pas issus de d’Occupati avant, le 7.1. A l’exception des piscines, les division, la surface on des Sols dépassement de constructions doivent implantées : d’emprise des est fixé à celle-ci peut - soit d’une limite séparative à constructions ne 0,70. 6.1. A l’exception des piscines, les être autorisé - Créer une l’autre, peut excéder 60 % 14.2. Dans constructions en bordure des voies jusqu’à morphologie bâtie - soit sur une limite séparative, la de la surface du le cas de publiques ou privées doivent être concurrence de qui structure le distance à l’autre devant être au terrain. mise en implantées : la hauteur de la bourg minimum de 4 m, 9.2. Dans le cas de état - soit en limite d’emprise de ces voies, construction - soit sur aucune des limites terrains issus de d’habitabili - soit en retrait de 3 m minimum de ces mitoyenne - Favoriser les séparatives, la distance à celles-ci division, la surface té de voies. existante. extensions du bâti devant être au minimum de 4 m. d’emprise des bâtiments 6.2. Toutefois, des implantations 10.3. Dans le cas existant 7.2. Toutefois, des implantations constructions ne qui ne sont UC différentes peuvent être autorisées dans le d’agrandissemen différentes peuvent être autorisées peut excéder 40 % pas cas d’agrandissement ou de reconstruction t ou de - Borner davantage dans le cas d’agrandissement ou de de la surface du destinés à de constructions existantes qui ne satisfont reconstruction l’espace public reconstruction de constructions terrain. l’habitation pas à cette règle. Dans ce cas, elles de constructions existantes qui ne satisfont pas à cette 9.3. La surface des , ce C.O.S. doivent respecter une distance au moins existantes - Permettre règle. Dans ce cas, elles doivent piscines enterrées est porté à égale à celle qui sépare la voie de la dépassant la l’évolution du tissu respecter au moins la distance et non couvertures 0,90. construction existante. hauteur fixée ci existant en séparant la construction existante de d’une structure 14.3. Pour 6.3. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de avant, il est respectant les la limite séparative. hors sol n’est pas les Prescription Particulière. possible caractéristiques 7.3. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de comprise dans O.T.N.F.S. d’agrandir ou de actuelles Prescription Particulière. l’emprise au sol. P. : Pas de reconstruire à 9.4. Pour les Prescriptio une hauteur O.T.N.F.S.P. : Pas n n’excédant pas de Prescription Particulière la hauteur de la Particulière. . construction existante. 10.4. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière, sauf pour les installations radioélectrique ou radio téléphonique qui elles sont limitées à 12 m par rapport au sol naturel. UD 6.1. A l’exception des piscines, les 7.1. A l’exception des piscines, la 9.1. La surface 10.1. La hauteur 14.1. Le constructions doivent être implantées en distance comptée horizontalement de bâtie au sol ne des Cœfficient

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

Droit à Traitement du bâti Zone Objectifs bâtir Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Art 14 retrait de 5 m minimum par rapport à la tout point du bâtiment au point le peut excéder 40 % constructions ne d’Occupati limite d’emprise du domaine public. plus proche de la limite séparative, de la superficie de peut excéder on des Sols 6.2. Pour les O.T.N.F.S.P. et les piscines doit être au moins égale à la moitié la parcelle. 5,50 m à l’égout est fixé à enterrées et non couvertures d’une de la différence d’altitude entre ces 9.2. Pour les du toit et 10 m 0,40. structure hors sol : Pas de Prescription deux points, avec un minimum de 4 O.T.N.F.S.P. : Pas au faîtage par 14.2. Pour Particulière. m. de Prescription rapport au sol les 7.2. Toutefois, la construction en Particulière. naturel. O.T.N.F.S. limite séparative peut être autorisée 9.3. La surface des 10.2. Dans le cas P. : Pas de si la construction ne dépasse pas 3 m piscines enterrées de parcelle en Prescriptio de hauteur sur cette limite et non couvertures pente, la n séparative par rapport au terrain d’une structure hauteur est Particulière naturel. hors sol n’est pas mesurée au . 7.3. Toutefois, dans le cas de comprise dans milieu de la reconstruction de construction l’emprise au sol. façade. existante implantée en limite 10.3. Pour les séparative dépassant la hauteur fixée O.T.N.F.S.P. : ci-dessus, le dépassement de celle-ci Pas de peut être autorisé jusqu’à Prescription concurrence de la hauteur initiale. Particulière. 7.4. Pour les O.T.N.F.S.P., les piscines enterrées et non couvertures d’une structure hors sol et les abris de jardin : Pas de Prescription Particulière. 10.1. La hauteur des bâtiments ne peut excéder 12 m au faîtage par rapport au sol naturel. 10.2. Toutefois, lorsque la construction 7.1. Les constructions doivent être future est réalisées : mitoyenne à une soit en limites séparatives, construction soit à une distance d’au moins 3 m de existante celles-ci. dépassant la 6.1. Les constructions doivent être 7.2. Toutefois, des implantations hauteur fixée ci réalisées : différentes peuvent être autorisées - Favoriser avant, le - soit en limite d’emprise du domaine dans le cas d’agrandissement de Non l’intégration des dépassement de public, constructions existantes. Les réglementé équipements dans Non réglementé celle ci peut - soit en retrait d’au moins 3 m par extensions doivent alors s’implanter (donc UE l’environnement (donc n’apparaît être autorisé rapport à la limite d’emprise du domaine en respectant au moins la distance n’apparaît - Privilégier les pas le règlement) jusqu’à public. séparant la construction existante de pas le pôles de centralité, concurrence de 6.2. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de la limite séparative. règlement) pôles de vie la hauteur de la Prescription Particulière 7.3. Toutefois, aucune construction construction ne peut être implantée à moins de 10 mitoyenne m de part et d’autre des rives du ru existante. de la Muire. 10.3. Dans le cas 7.4. Pour les O.T.N.F.S.P et les de parcelle en piscines. : Pas de Prescription pente, la Particulière. hauteur est mesurée au milieu de la façade. 10.4. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. 10.1. La hauteur des bâtiments 9.1. La surface ne doit pas 6.1. Toute construction doit être 7.1. Toute construction doit être bâtie ne peut excéder 11 m au Non - Développer des implantée à une distance des limites implantée à une distance des limites excéder 60 % de la faîtage par réglementé zones d’activités d’emprise des voies publiques ou privées séparatives du terrain au moins égale surface de la rapport au (donc UX attractives au communes, au moins égale à la moitié de à la moitié de sa hauteur et jamais parcelle. terrain naturel. n’apparaît niveau communal sa hauteur, et jamais inférieure à 5 m. inférieure à 5 m. 9.2. Pour les 10.2. Pour les pas le et d’agglomération 6.2. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de 7.2. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de O.T.N.F.S.P. : Pas O.T.N.F.S.P. : règlement) Prescription Particulière. Prescription Particulière. de Prescription Pas de Particulière. Prescription Particulière. Se référer au règlement et aux OAP du PLU pour le détail des règles appliquées Les zones à urbaniser (AU) Le zonage du code de l’urbanisme Selon le code de l’urbanisme, les zones à urbaniser sont dites "zones AU". Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. - lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les

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DELIMITATION DES ZONES

constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, les orientations d'aménagement et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d'aménagement et le règlement. - lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme.

Le zonage de Bezannes

Zone à urbaniser divisée en 10 secteurs : 1AUa, 1AUb, 1AUc, 1AUd, 1AUe, 1AUf, 1AUg, Zone AU 1AUl, 1AUp, 2AUaet 2AUe Zone à urbaniser réservées à l’implantation d’activités économiques divisée en 6 secteurs : Zone AUX 1AUXa, 1AUXb, 1AUXd, 1AUXf, 1AUXt et 2AUi

Motifs de la délimitation des zones à urbaniser D’une manière générale, ces zones AU se situent dans la ZAC et/ou en continuité des tissus urbains existants et leur urbanisation contribuera à compléter et finaliser une logique de développement urbain, déjà engagée, s’appuyant sur un maillage d’équipements existants (voirie, réseaux, services, etc…).

En complémentarité de la stratégie de préservation de patrimoine urbain engagée par le PLU, l’urbanisation de terrains de la ZAC par l’extension mesurée de nouveaux quartiers contribueront à accueillir de nouvelles populations ainsi que l’offre en pôles d’emplois et en équipements nécessaires à ces populations attendues.

Dans le cadre d’une intensification urbaine planifiée, les zones AU sont déclinées en deux secteurs distincts :  Dans les zones à urbaniser, constructibles sous conditions, les constructions sont autorisées dans le cadre de la ZAC,  Dans les zones à urbaniser à long terme inconstructibles (2AUXi, pôle urbain de l’innovation), les voies publiques et les réseaux d’eau, d’électricité et, le cas échéant, d’assainissement existant à la périphérie immédiate d’une zone AU n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de cette zone. Ainsi l’ouverture à l’urbanisation peut être subordonnée à l’ouverture à la viabilisation du secteur.

La délimitation des zones AU situées en bordure d’espaces naturels, s’appuie essentiellement sur des éléments naturels ou des voiries. Il convient, en effet, de marquer lors de l’ouverture à l’urbanisation, un traitement des limites afin d’optimiser l’intégration de nouveaux lieux de vie.

Enfin, l’ouverture de nouvelles zones AU ne doit pas exposer de nouvelles populations à des risques naturels ou technologiques et à des nuisances. Le récapitulatif des zones à urbaniser (non exhaustif) Le règlement d’urbanisme de la zone AU constitue l’un des outils devant permettre la mise en œuvre des objectifs de développement et d’aménagement poursuivis par la commune dans son PADD et ses orientations d’aménagement et de programmation. L’affectation du sol

Zone Objectifs Art 1 Art 2 Secteur Les usages non compatibles avec le - Développer la fonction résidentielle et les développement des fonctions résidentielles Toutes les autres occupations du sol sont autorisées dès lors AU fonctions d’accompagnement mixte (carrières, détentions d’animaux, qu’elles s’intègrent dans la ZAC - Créer de nouveaux équipements collectifs stationnement de caravanes, camping, serres professionnelles …) - Développer des zones d’activités attractives Les usages non compatibles avec le au niveau communal et d’agglomération développement des fonctions d’activités Toutes les autres occupations du sol sont autorisées dès lors AUX - Promouvoir le développement économique en (carrières, stationnement de caravanes, qu’elles s’intègrent dans la ZAC lien avec le développement de l’habitat et la camping …)

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DELIMITATION DES ZONES

préservation des espaces fonciers Limitation des usages d’habitation en lien avec les activités Les conditions de dessertes

Zone Objectifs Art 3 Art 4 Art 5 Secteur Raccordement aux réseaux d’eaux et autres réseaux (électronique) Non réglementé AU - Assurer une desserte répondant aux exigences Aménagement spécifique pour traiter (donc n’apparaît pas minimales de sécurité Respect des règles minimales de desserte les eaux pluviales sur site et le règlement) - Hiérarchiser le réseau de voirie Tracé et caractéristiques des voies devront l’écoulement des eaux. - Maîtriser les rejets des eaux pluviales s’intégrer dans un plan d’aménagement Privilégier l’aménagement spécifique - Favoriser le multi-usage des voiries (partage d’ensemble pour traiter les eaux pluviales sur site Non réglementé AUX entre les flux routiers et les flux modes doux) et l’écoulement des eaux. En cas (donc n’apparaît pas d’impossibilité, raccordement aux le règlement) réseaux d’eaux Le traitement du bâti et droit à bâtir

Zone Traitement du bâti Droit à bâtir Objectifs secteur Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Dans Dans l’ensemble l’ensemble de de la la zone : zone : 10.1. La 9.1. La hauteur surface maximum des bâtie au constructions sol ne peut ne peut excéder 40 excéder 10 m % de la au faîtage surface de 10.2. Pour les la O.T.N.F.S.P. : parcelle. Pas de Dans l’ensemble de la zone : La surface Prescription 7.1. À l’exception des piscines, la des Particulière. distance comptée horizontalement de piscines tout point du bâtiment au point le n’est pas Dans les plus proche de la limite séparative comprise secteurs Dans l’ensemble de la zone : doit être au moins égale à la moitié dans 2AUa, 2AUe, 6.1. À l’exception des piscines, les de la différence d’altitude entre ces l’emprise 1AUp et constructions doivent être deux points, avec un minimum de 4 au sol. 1AUg : Pas de implantées en retrait de 5 m m. 9.2. Pour Prescription minimum par rapport à la limite 7.2. Toutefois, la construction en - Favoriser une les Particulière. d’emprise du domaine public. limite séparative peut être autorisée diversité des O.T.N.F.S. 6.2. Pour les Ouvrages Techniques si la construction ne dépasse pas 3 m gabarits P et les Dans le Nécessaires au Fonctionnement des sur cette limite séparative par architecturaux piscines secteur Services Publics (O.T.N.F.S.P.) et les rapport au sol naturel. - Assurer la diversité enterrées 1AUb : piscines enterrées non couverture 7.3. Pour les O.T.N.F.S.P. et les des paysages bâtis et non La hauteur par un bâtiment hors sol : Pas de piscines enterrées et non couvertures (tissu urbain, tissu couverture maximale Prescription Particulière. d’une structure hors sol : Pas de 1AUa = 0 et porté à 0.4 résidentiel, s d’une autorisée ne Prescription Particulière. après viabilisation d’activités, structure doit pas Dans les secteurs 2AUa, 1AUd, 1AUp, 1AUb = 0.4 équipements, hors sol : excéder 10 m 1AUl et 1AUg : Dans les secteurs 2AUa, 2AUe, 1AUp 1AUc = 0.6 espaces de Pas de au faitage. 6.3. Pas de Prescription Particulière. et 1AUg : 1AUd = 1 AU paysagement) Prescriptio Les dispositifs 7.4. Pas de Prescription Particulière. 1Auf = 1 - Favoriser des n techniques Dans les secteurs 1AUb, 1AUc et 1AUg = 0.03 produits bâtis et Particulièr (ventilations, 1AUd : Dans le secteur 1AUl : 1AUl = 0.5 implantations e. ascenseurs, 6.4. À l’exception des piscines, les 7.5 Toute construction doit être 1AUe et 1AUp = PPP favorables à la mise climatiseurs… constructions doivent être implantée soit en limite soit à une 2AUa, 2AUe, = 0 en œuvre de normes Dans les ) devront être implantées soit à alignement soit en distance de 3 m des limites environnementales secteurs intégrés à retrait de 4 mètres minimum par séparatives des constructions 2AUa, l’architecture rapport à la limite d’emprise du - Permettre 1AUc, générale des domaine public Dans les secteurs 1AUb, 1AUc et l’intégration de 1AUd, bâtiments 1AUd : l’urbanisation dans 2AUe, Dans le secteur 1AUe : Toute construction doit être le site 1AUp et Dans le 6.5. Les constructions doivent être implantée soit à l’une des limites soit 1AUg : secteur implantées en retrait de 5 m à une distance des limites séparatives 9.3. Pas de 1AUd : minimum par rapport à la limite du terrain avec un minimum de 4 m Prescriptio La hauteur d’emprise du domaine public. Dans le secteur 1AUe : n maximale Les constructions doivent être Particulièr autorisée ne implantées : e. doit pas - soit en limite séparative, excéder 13 - soit à une distance minimale de 3 Dans les mètres par m. secteurs rapport au

1AUl : terrain 9.4. La naturel. surface Cette hauteur bâtie au peut être sol ne peut portée à 15 m excéder 40 pour : % de la - Les surface de dispositifs la techniques parcelle. (ventilations, ascenseurs, Dans le climatiseurs… secteur ) qui devront

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

Zone Traitement du bâti Droit à bâtir Objectifs secteur Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 1AUe : être intégrés 9.5. La à surface l’architecture bâtie au générale des sol ne peut bâtiments. excéder 30 - Les % de la innovations surface de et/ou la parcelle expérimentati ons architecturale s et/ou environnemen tales sur 30% du bâtiment Si le terrain est en pente, la hauteur sera mesurée à la moitié de la façade ou du pignon.

Dans les secteurs 1AUc et 1AUe : La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 10 mètres par rapport au terrain naturel. Dans le cas de terrain en pente, la hauteur est mesurée au milieu de la façade

Dans le secteur 1AUl : La hauteur maximum des constructions ne peut excéder 6 m. Dans l’ensemble de la zone : Dans 6.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de l’ensemble de Prescription Particulière. la zone : 10.1. Pour les Dans le secteur 1AUXa et 1AUXb : O.T.N.S.F.P. : 6.2. Toute construction doit être Pas de implantée soit Prescription - à l'alignement sur un minimum de Particulière. Dans l’ensemble de la zone : 60 % de la longueur de la façade 7.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de donnant sur le domaine public les 40 Dans le Prescription Particulière. % restants pouvant être implantés en secteur

retrait. Tout débord sur le domaine 1AUXa et Dans le secteur 1AUXa et 1AUXb : public est soumis à l’autorisation du 1AUXb : Dans l’ensemble de la 7.2. Toute construction doit être gestionnaire de la voie. 10.2. La zone : implantée à une distance des limites - en retrait de 5 m minimum, à hauteur 14.1. Pour les séparatives du terrain au moins égale l'exception des éléments Non maximale O.T.N.F.S.P. : Pas de à la moitié de sa hauteur au faîtage architecturaux ornant les façades, y réglement autorisée ne Prescription Particulière. et jamais inférieure à 5 m, à compris les débords (toit, bandeau, é doit pas l’exception des édicules techniques marquise, auvent,...) et des (donc excéder 17 m Dans les secteurs 1AUXa, AUX (transformateurs locaux, décrochements de façade (éléments n’apparaît par rapport 1AUXb, 1AUXd, 1AUXf et emplacements déchets, locaux du bâti) pas le au sol 1AUXt : techniques …) et/ou des abris de - dans le cas de projets règlement) naturel. Les Le C.O.S. est fixé à 1 deux roues architecturaux dont le bâti est dispositifs

complété d'éléments architecturaux techniques Dans le secteur 2AUi : Dans les secteurs 1AUXd, 1AUXf et ornant les façades, ces éléments (ventilations, Le C.O.S. est fixé à 0 1AUXt : doivent se trouver, en volume, pour ascenseurs, 7.3. Toute construction doit être au moins 60 % du linéaire de la climatiseurs implantée à une distance des limites façade, en limite d'emprise du …) devront séparatives du terrain d’au moins 5 domaine public. Le bâti peut se être intégrés m. situer dans la bande de 5 m depuis le à domaine public. l’architecture générale des Dans le secteur 1AUXd : bâtiments et 6.3. Les constructions doivent être de pas implantées en retrait de 10 m dépasser une minimum par rapport à la limite hauteur d’emprise du domaine public maximale de

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

Zone Traitement du bâti Droit à bâtir Objectifs secteur Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 17 mètres. Dans le secteur 1AUXt et 1AUXf : 10.3. Dans le 6.4. Les constructions doivent être cas de terrain implantées : en pente, la - soit en alignement, hauteur est - soit en retrait de 4 m minimum par mesurée au rapport à la limite d’emprise du milieu de la domaine public. façade.

Dans les secteurs 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt : 10.4. La hauteur maximale ne pourra excéder 17 m par rapport au niveau du sol naturel. Les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs …) devront être intégrés à l’architecture générale des bâtiments et de pas dépasser une hauteur maximale de 17 m.

Dans leur ensemble, ces règles ont également pour objectif de ne pas obérer les possibilités de mise en œuvre de critères de qualité environnementale des constructions et des aménagements. Les règles de hauteurs, la souplesse d’implantation des constructions … sont autant d’éléments considérés à ce titre.

Le règlement d’urbanisme de la zone AU est construit de manière à permettre la production d’un cadre bâti de qualité, laissant des marges de manoeuvre intéressantes aux concepteurs, notamment par le corps de règles concernant le traitement du bâti.

Pour permettre d’atteindre certains objectifs d’aménagement et garantir le respect de certains principes fondamentaux, sont définies, complémentairement au règlement, des orientations d’aménagement et de programmation (Cf. pièce du dossier de PLU). Celles-ci, de même portée normative que le règlement, s’imposent aux aménageurs. Se référer au règlement et aux OAP du PLU pour le détail des règles appliquées Les zones agricoles (A) Le zonage du code de l’urbanisme Cette zone comprend des terrains non équipés à réserver par le PLU pour l’exploitation agricole ou viticole. Elle se situe principalement dans la partie Sud du territoire communal au delà des infrastructures futures par rapport au village.

Le zonage de Bezannes  1 catégorie de zone agricole

Zone A Zone agricole avec 2 secteurs : Aa et Ab

Cette zone est composée de 2 secteurs : - - secteur Aa autorisant les installations classées liées aux exploitations et aux activités commerciales liées aux activités agricoles et viticoles

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A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

- - secteur Ab correspondant au caractère proprement dit de la zone

Motifs de la délimitation des zones naturelles et forestières Dans un souci de préservation de l’intégrité des espaces, les zones agricoles sont constructibles pour les activités liées à l’exploitation agricole, viticoles ou commerciales liées à la viticulture ou l’agriculture. Afin de proscrire tout mitage et consommation de l’espace foncier, les constructions d’habitation sont interdites si elles ne sont pas liées à l’activité agricole ou viticole.

Cette zone correspond aux secteurs agricoles et viticole, qu’il convient de préserver et notamment pour le maintien de l’agriculture périurbaine. Le récapitulatif des zones agricoles (non exhaustif) L’affectation du sol

Objectifs Art 1 et 2 Tous les types d'occupation et/ou d'utilisation du sol sont autorisés à - Pérenniser les activités agricoles et viticoles condition de concerner les activités liées à l’exploitation agricole, - Valoriser l’environnement de la commune viticoles ou commerciales liées à la viticulture ou l’agriculture. Afin de - Limiter les possibilités de mitage proscrire tout mitage et consommation de l’espace foncier, les - Protéger la qualité paysagère et l’intérêt agronomique, constructions d’habitation sont interdites si elles ne sont pas liées à écologiques des sites l’activité agricole ou viticole Les conditions de dessertes

Objectifs Art 3 Art 4 Art 5 4.1. Eau potable Toute construction ou installation nouvelle le nécessitant doit être alimentée en eau potable, soit par branchement sur réseau 3.1. Pour être collectif de distribution constructible, un terrain de caractéristiques doit avoir accès à une suffisantes, soit par voie publique ou privée, captage, forage ou puits soit directement, soit par particuliers, l’intermédiaire d’un conformément à la passage aménagé sur réglementation en fonds voisins. vigueur. 3.2. Les accès doivent

présenter des 4.2. Eaux usées caractéristiques 4.2.1. Les eaux vannes et permettant de satisfaire de lavage sont dirigées aux exigences de la par des canalisations sécurité, de la défense souterraines sur des Non réglementé - Assurer une desserte répondant aux contre l’incendie et de la fosses septiques et (donc n’apparaît pas le exigences minimales de sécurité protection civile. dispositifs épurateurs. règlement) 3.3. Les accès situés sur Les eaux ménagères sont les R.D. hors du dirigées sur des fosses ou périmètre appareils de traitement. d’agglomération doivent Les eaux épurées sont être aménagés de telle ensuite évacuées manière que la visibilité conformément aux vers la voie soit assurée exigences des textes sur une distance d’au réglementaires en moins 80 m de part et vigueur. d’autre de l’axe de 4.2.2. L’évacuation des l’accès, à partir du point eaux vannes, de lavage, de cet axe situé à 3 m en des eaux ménagères et retrait de la limite de la des effluents, dans les voie. fossés, cours d’eau ou égouts pluviaux, est interdite.

4.3. Eaux pluviales Les eaux pluviales seront infiltrées à la parcelle Le traitement du bâti et droit à bâtir

Droit à Traitement du bâti Objectifs bâtir Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Art 14 - Limiter les possibilités de Dans l’ensemble de Dans l’ensemble de la Dans 10.1. La Non mitage la zone zone l’ensemble hauteur des réglement - Intégration dans le site, dans Les constructions 7.1. Les constructions de la zone construction é l’environnement paysager doivent être doivent être 9.1. Pas de s ne peut (donc - Maintien des activités implantées à 10 m implantées : Prescription excéder 13 n’apparaît

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 9797

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

Droit à Traitement du bâti Objectifs bâtir Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Art 14 agricoles et viticoles au moins de la limite - soit à l’une des Particulière. m au faîtage pas le d’emprise du limites séparative par rapport règlement) domaine public et - soit à 10 m au moins Dans le au sol des rives de la Muire. des limites secteur Ab naturel Pour les O.T.N.F.S.P. séparatives. La surface 10.2. La : Pas de Prescription 7.2. Pour les bâtie au sol hauteur des Particulière. O.T.N.F.S.P. : Pas de ne pourra construction Prescription excéder 30% s pourra être Dans le secteur Aa Particulière. de la surface portée à 15 Les constructions Dans le secteur Aa de la m afin pourront être Les constructions parcelle. d’intégrer là implantées en limite pourront être l’architectur d’emprise du implantées en limite e générale domaine public séparatives des bâtiments les dispositifs techniques (ventilations , ascenseurs, climatiseurs …) 10.3. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. Se référer au règlement et aux OAP du PLU pour le détail des règles appliquées Les zones naturelles et forestières (N) Le zonage du code de l’urbanisme Selon le code de l’urbanisme, les zones naturelles et forestières sont dites "zones N". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit de l'existence d'une exploitation forestière, soit de leur caractère d'espaces naturels. - En zone N, peuvent être délimités des périmètres à l'intérieur desquels s'effectuent les transferts des possibilités de construire prévus à l'article L. 123-4. Les terrains présentant un intérêt pour le développement des exploitations agricoles et forestières sont exclus de la partie de ces périmètres qui bénéficie des transferts de coefficient d'occupation des sols. - En dehors des périmètres définis à l'alinéa précédent, des constructions peuvent être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers ni à la sauvegarde des sites, milieux naturels et paysages.

Le zonage de Bezannes  1 catégorie de zone naturelle et forestière

Zone N Zone naturelle et forestière

Cette zone correspond aux emprises des secteurs naturels de la commune. Motifs de la délimitation des zones naturelles et forestières Dans un souci de préservation de l’intégrité des espaces, les zones naturelles sont inconstructibles ou fortement contraintes. Afin de proscrire tout mitage et consommation de l’espace foncier, les constructions d’habitation sont interdites.

Cette zone correspond aux secteurs sensibles au niveau paysager, qu’il convient de protéger et notamment correspondant au parc boisé au Nord du village, la ligne de crête bordant l’agglomération dans sa partie Ouest et le parcours des infrastructures (T.G.V. – autoroute), ainsi que le cours de la Muire en amont et pour partie en aval du village Le récapitulatif des zones naturelles et forestières (non exhaustif)

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 9898

A3  MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

DELIMITATION DES ZONES

L’affectation du sol

Objectifs Art 1 et 2 - Valoriser l’environnement de la commune - Limiter les possibilités de mitage Tous les types d'occupation et/ou d'utilisation du sol sont interdits à - Protéger la qualité paysagère et l’intérêt écologiques et l’exception des équipements publics ou d’intérêt collectif de biodiversité des sites Les conditions de dessertes

Objectifs Art 3 Art 4 Art 5 Non réglementé Non réglementé - Assurer une desserte répondant aux (donc n’apparaît pas le Infiltration à la parcelle (donc n’apparaît pas le exigences minimales de sécurité règlement) règlement)

Le traitement du bâti et droit à bâtir

Droit à Traitement du bâti Objectifs bâtir Art 6 Art 7 Art 9 Art 10 Art 14 9.1. Dans le cas de remise en état et/ou d’extension de constructions existantes, l’emprise au sol de celles ci ne doit pas excéder 10 % Non - Limiter les possibilités de Non de l’emprise réglement mitage réglementé Application du Application du au sol é - Intégration dans le site, dans (donc Règlement National Règlement National initiale. (donc l’environnement paysager n’apparaît d’Urbanisme. d’Urbanisme. 9.2. Pour les n’apparaît - Maintien des activités pas le autres pas le ferroviaires règlement) constructions règlement) autorisées dans la zone : Pas de Prescription Particulière. 9.3. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. Se référer au règlement et aux OAP du PLU pour le détail des règles appliquées

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A3  PASSAGE DE POS EN PLU

ARCHITECTURE DU DOSSIER

Passer du POS au PLU

Le droit de l’urbanisme a été profondément reformé par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000 et a remplacé le Plan d’Occupation des Sols (POS) par le Plan Local d’Urbanisme (PLU). Cette loi a pour objectif principal de définir un meilleur équilibre des agglomérations en alliant les questions d’urbanisme, d’habitat de déplacements et d’environnement. De plus, la loi vise à rendre les politiques d’urbanisme plus claires et plus démocratiques par la simplification des procédures, la généralisation de l’information de la population par une concertation renforcée. L’urbanisme est profondément remanié avec le Grenelle de l’environnement qui impose un certain nombre de contrainte environnementale notamment. Hier, les Plans d’Occupation des Sols Qu’est-ce qu’était un POS ? Le POS est un document d’urbanisme qui fixe les règles générales et les servitudes d’occupation du sol. L’objectif principal est de parvenir à un équilibre ente le développement urbain et la protection de l’environnement. L’intérêt d’un POS réside dans la possibilité pour la commune de mieux maîtriser l’évolution de l’urbanisme de son territoire. Pourquoi passer des POS aux PLU ? Les POS sont certes des instruments d’urbanisme réglementaire reconnus et efficace mais peu adaptés aux besoins de renouvellement urbain. En outre, les POS sont souvent l’expression d’une simple police du droit des sols. Aujourd’hui, les Plans Locaux d’Urbanisme L’ambition du PLU est de supprimer les insuffisances ou les difficultés des POS. Le PLU devient l’expression du projet urbain de la commune. Le PLU a pour objectif de donner aux communes un cadre de cohérence des différentes actions d’aménagement qu’elles engagent tout en continuant à préciser le droit des sols. L’idée du PLU est de réconcilier l’urbanisme réglementaire et l’urbanisme opérationnel. Le contexte juridique des P.L.U. La loi relative à la Solidarité et Renouvellement Urbains (S.R.U.) du 13 décembre 2000 modifiée par la Loi Urbanisme et habitat du 2 juillet 2003 (L.U.H.) a profondément réformé les documents de planification urbains. Plus de trente ans après la loi d’orientation foncière de 1967, le législateur organise le passage du Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) au profit du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.). Ce nouveau document d'urbanisme permet de fonder une politique locale d'aménagement, tout en conservant sa vocation de gestionnaire de l'espace en régissant les possibilités de construction et d’usages des sols. Plus ambitieux que le P.O.S., ce nouveau document est l’expression du projet urbain de la commune et l’occasion de coordonner dans une même vision : l’habitat, l’économie, les transports, l’environnement, l’urbanisme… mais également la préservation des paysages et milieux naturels. Cette ambition est renouvelée à travers le Grenelle de l’environnement. La composition du dossier de P.L.U. Le Code d’Urbanisme précise que le «P.L.U. comprend un rapport de présentation, le projet d’aménagement et de développement durables de la commune et un règlement ainsi que des documents graphiques. Il peut comporter en outre des orientations d’aménagement et de programmation (…). Il est accompagné d’annexes. Le Rapport de Présentation (document A) Il se compose : - d’un diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précise les besoins répertoriés en matière de développement économique, d’aménagement de l’espace, d’environnement, d’équilibre social de l’habitat, de transports d’équipements et de services. - analyse l’état initial de l’environnement et la consommation des espaces,

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- explique les choix retenus pour établir le P.A.D.D. et la délimitation des zones, expose les motifs des limitations administratives à l’utilisation du sol apportée par le règlement, - évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (document B) Document récemment créé par la loi S.R.U. et dont le contenu fut refondu par la L.U.H., il présente et fixe la politique locale d’aménagement de la commune pour les années à venir. Ce document est la traduction du projet urbain de la commune. Son caractère d’opposabilité fut supprimé par la L.U.H. ainsi les tiers ne peuvent se prévaloir des dispositions du P.A.D.D. pour intenter des recours. Le Code de l’Urbanisme précise que le «P.A.D.D. définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues pour l’ensemble de la commune». Les Orientations d’aménagement et de programmation (document C) La loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU), modifiée par la loi Urbanisme et Habitat, prévoit que le PLU soit assorti, de façon facultative, d'orientations relatives à des quartiers ou secteurs en vue de prévoir des actions spécifiques et cohérentes avec le PADD. Elles peuvent prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics. Ces orientations d'aménagement et les schémas doivent être établi en cohérence avec le PADD, ce qui signifie qu'ils ne doivent pas comprendre de dispositions qui lui seraient contraires. De plus, les orientations d’aménagement s’inscrivent en complémentarité du règlement en proposant un parti d’aménagement pour un secteur, un site, un quartier. Cette complémentarité interdit toute confusion. Ce qui relève du domaine réglementaire figure dans le règlement. En revanche, les orientations d’aménagement peuvent donner un sens ou une précision au règlement, sans constituer, en elles-mêmes, des prescriptions. Les orientations d’aménagement traduisent les intentions locales et précisent par voie graphique les principes d’aménagement retenus sur chacun des sites de projet. Il s’agit bien de rechercher un rapport de compatibilité avec tous les travaux ou autorisations du droit des sols car ces orientations générales ont une portée juridique renforcée. Au plan juridique, Les travaux ou opérations doivent en outre être compatibles, lorsqu'elles existent, avec les orientations d'aménagement mentionnées au code de l’urbanisme et avec leurs documents graphiques ». Les orientations d'aménagement peuvent, par quartier ou par secteur, prévoir les actions et opérations d'aménagement mentionnées au code de l’urbanisme. Le Règlement écrit (document D1) Composé dorénavant de 14 articles maximum, le règlement : - fixe les règles d’affectation des sols en délimitant 3 types de zones à savoir les zones urbaines (dites zones U), les zones à urbaniser (dites zones AU), et les zones naturelles et forestières (dites zones N), - précise les règles d’utilisation des sols à l’intérieur de chacune des zones (article R.123-9 du Code de l’Urbanisme). Au plan juridique, le règlement est opposable à tous travaux ou opération d’une personne publique ou privée.

Il est rappelé que seuls les articles 6 et 7 sont obligatoires, si bien que dans la mesure où certains articles ne seraient pas réglementés, ils n’apparaissent pas dans le règlement sans pour autant modifier la numération. Le Règlement graphique (document D2) Selon les articles du Code de l’Urbanisme, les documents graphiques indiquent le champ d’application du règlement par la localisation des zones (U, AU et N) et des différentes prescriptions s’il y a lieu avec un tramage spécifique tels : - les espaces boisés classés,

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- les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces verts, en précisant leur destination et les collectivités, services et organismes publics bénéficiaires, - etc. Les Annexes (document E1) Composées de documents graphiques et écrits, elles comprennent à titre informatif divers documents (Code de l’Urbanisme). La liste des Emplacements Réservés est supprimée dans les annexes mais reportée sur le document graphique du règlement. Le Plan des Servitudes (document E2) Comprenant le servitudes d’utilité publiques fournies dans le cadre du porter à connaissance de l’Etat.

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L’EVOLUTION DU ZONAGE

Avant de décrire les diverses dispositions de la règle d’urbanisme modifiées sur le territoire de Bezannes dans le cadre du passage de POS en PLU, il convient de préciser le tableau de correspondance de zonage. L’évolution réglementaire et les éléments issus des études et de la concertation ont engendré une modification des zones, de leurs nombres et de leur dénomination.

La plupart des modifications opérées entre le POS et le PLU vont, en effet, dans le sens d’une harmonisation par rapport aux nouvelles législations mais également compte tenu des orientations de la commune retenues par le PADD.

Il peut paraître difficile de faire une comparaison entre les données du POS approuvé (les chiffres indiqués dans le tableau ci-dessous sont issus du rapport de présentation) et le PLU au regard des superficies des zones pour 2 raisons principales : - premièrement, le plan de zonage est établi dans le présent dossier de PLU à partir d’outils informatiques récents et donc plus performants qu’auparavant ce qui atténue voire supprime les marges d’erreur caractérisent les plans de zonage notamment contenus dans les documents d’urbanisme antérieurs. Ceci explique d’éventuels différentiels entre la superficie totale comptabilisée dans le POS et celle reportée dans le présent PLU, - deuxièmement, l’évolution réglementaire et les éléments issus des études et de la concertation ont engendré une modification des zones, de leur nombre.

Dans la mesure où le code de l’urbanisme n’impose plus la présence d’un tableau des surfaces au rapport de présentation, ce dernier a été supprimé. Il est remplacé par un tableau des correspondances

Dénomination Zonage POS transcrit en PLU dans le PLU

UC : zone urbaine continue, inchangée UD : zone urbaine discontinue, inchangée UE : zone d’équipements publics inchangée UX : zone d’activités industrielles ou artisanales inchangée le secteur NAa à vocation d’habitat, correspondant à la définition proprement dite de la zone ci dessus 1AUa et réalisable à court terme, le secteur NAa1 à vocation d’habitat 1AUa le secteur NAb, constituant la réserve foncière à vocation d’habitat 2AUa le secteur NAc1 à vocation d’habitat individuel diffus et mitoyen 1AUb le secteur NAc2 à vocation mixte d’habitat, de tertiaire et de service 1AUd le secteur NAc3 à vocation d’habitat individuel et groupé 1AUc le secteur NAe, constituant une réserve foncière destinée à accueillir à terme des terrains de sports ainsi Inchangée avec nouvelle que les équipements connexes qui leur sont directement nécessaires. dénomination le secteur NAe1 destinée à la création de continuités de paysagement public de grandes dimensions 1AUp le secteur NAe3 destiné à la création de continuités de paysagement autorisant la construction 1AUg d’équipements sportifs et de loisirs (golf …) le secteur NAXa, constructible pour des activités de services, de bureau, de formation, d’enseignement Inchangée avec nouvelle et de recherche, hôtel, restaurant dénomination le secteur NAXb, constructible pour des activités de services, de bureau, de formation, d’enseignement Inchangée avec nouvelle et de recherche, hôtel, restaurant, et les activités artisanales et commerciales liées aux métiers de dénomination bouche le secteur NAXe constructible pour des activités tertiaires, de services 1AUXd le secteur NAXf constructible pour des activités industrielles inchangée le secteur NAXt, constructible pour l’activité du dépôt-atelier et de bureaux d’exploitation du tramway inchangée secteur NC correspondant au caractère proprement dit de la zone Inchangée avec nouvelle dénomination le secteur ND Inchangée avec nouvelle dénomination Création d’un secteur autorisant les installations classées liées aux exploitations et aux activités Aa commerciales agricoles et viticoles Création d’un secteur permettant à long terme la création du pôle urbain de l’innovation 2 AUXi

Les principales évolutions dans le zonage sont les suivantes : - modification de la dénomination des zones pour prendre en compte la nouvelle appellation issue de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, - compte tenu des caractéristiques bâties de la commune, les objectifs de développement communaux actuels se traduisent par un maintien des zones à urbaniser (AU et AUX) et dans un objectif de réponse aux enjeux de développement maîtrisé, harmonieux et cadencé principalement sur la ZAC que ce soit en matière d’habitat, d’équipement ou d’activités ...

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L’EVOLUTION DU ZONAGE

- création d’un secteur autorisant les installations classées liées aux exploitations et aux activités commerciales agricoles et viticoles (secteur Aa) - création de deux secteurs permettant de créer un pôle d’équipement en lien avec l’Espace de Bezannes et avec un prolongement vers la ZAC (UE) mais également sur le secteur 1AUe pour le pôle intergénérationnel (habitat, équipements, services à la personne, paysagement, préservation de la Muire …) - enfin, s’agissant des zones naturelles, l’évolution la plus sensible est liée à l’élargissement de la zone UD et suppression d’EBC. Pour les autres secteurs, une volonté de préserver ces secteurs a été affichée en limitant très fortement la constructibilité pour une meilleure prise en compte de la transition urbain / naturel.

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LES CHANGEMENTS APPORTES

Schéma d’organisation de la commune La description de ces zones, et les choix urbains retenus pour chacune d’entre elles, fait l’objet de la justification de la présente troisième partie du rapport de présentation (cf. voir supra).

Les grands principes de zonage traduisent ainsi le schéma d’organisation à moyen et long terme de la commune, entérinant la réalité de l’affectation du sol d’une part, et affirmant les principes d’aménagement du PADD d’autre part. Le schéma dessine ainsi : - Le bourg existant dont il s’agit d’affirmer la lisibilité à l’échelle communale et dont les constructions doivent être articulées avec les autres espaces d’attractivité (urbains ou naturels), - des développements (ZAC) venant se greffer à la commune (limitrophe de la Ville de Reims, porte d’entrée de l’agglomération par le ferrée) et dont la qualité urbaine doit être favorisée pour permettre la réappropriation des espaces publics par les habitants et les liaisons interquartiers et la mixité fonctionnelle avec les secteurs d’activités, - un secteur résidentiel (mixité des fonctions habitat/économie/services) d’une densité raisonnée devant favoriser l’aménagement de qualité et cadencé d’un habitat respectueux de l’environnement, avec des services et des équipements de proximité en assurer la transition vers les espaces agricoles, - une première tranche d’extension de l’urbanisation (secteur2AU) préfigurant le développement urbain à long terme de cette partie du territoire communal, limitrophe de Tinqueux et de Ormes, - le maintien et le développement d’une ambiance végétale pour l’ensemble des aménagements et développements futurs. Evaluation des besoins de construction et dimensionnement des sites supports Définition de contenus de programme L’objectif démographique exprimé par le Conseil Municipal dans le cadre de la révision du PLU est double : - retrouver une dynamique démographique suffisante (selon un rythme cadencé et maîtrisé) pour assurer la vitalité de la commune et garantir de bonnes conditions de gestion des équipements publics et notamment des écoles, - offrir des conditions de logement attractives (typologies, coûts, environnement) pour les jeunes et permettre le maintien de personnes âgées.

Par ailleurs, compte tenu des enjeux gravitant autour de la question du logement exprimés dans différentes politiques locales (PLH, projet de Pays et d’Agglomération, SCoT), la commune de Bezannes souhaite, à son niveau et à hauteur de ses possibilités, participer activement à la mise en œuvre des objectifs quantitatifs et qualitatifs exprimés dans les divers documents actés.

Afin de définir les objectifs de production de logements, plusieurs aspects ont été étudiés : - le rythme actuel de construction, - les besoins annuels nécessaires au renouvellement du parc et au desserrement des ménages, - la baisse de la taille moyenne des ménages, - la possibilité d’agir sur le rythme de construction, - le taux de vacances nécessaire à une meilleure fluidité du marché du logement.

L’estimation des zones de développement s’est en effet appuyée sur les éléments du PLH. La commune n’a pas souhaité prévoir un nombre d’habitant car les évolutions sociétales (décohabitation, déstructuration des ménages, baisse de la taille des ménages) ne permettent pas toujours des réalisations précises. Dimensionnement des sites de développement Capacités de densification Dans l’espace central, le règlement d’urbanisme favorise la densité telle qu’elle existe déjà (COS : 0.7 en UC et 0.4 en UD), et offre des possibilités d’extension mesurée et intégrée au site et à l’environnement.

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LES CHANGEMENTS APPORTES

Une volonté de maîtriser le développement confronté à des besoins d’extension urbaine Pour répondre aux objectifs de développement urbain, des secteurs d’urbanisation nouvelle ont été recherchés nécessitant une mobilisation de foncier à long terme. Pour le court terme, le développement se limitera à la ZAC de Bezannes de 172 ha créée en 2004 et dont l’aménagement est en cours.

Ce dimensionnement tient compte de la volonté d’organiser dans ces zones à urbaniser : - une mixité, en recherchant des formes urbaines permettant de privilégier des formes bâties autour du pôle d’équipements et de transports collectifs, - une accroche sur les voiries d’agglomération et la définition d’un principe de trame de voirie hiérarchisée, - un confortement en pôles de vie, - un maillage d’espaces publics structurants s’appuyant sur la préservation des espaces naturels. Leur aménagement doit permettre de proposer une qualité des espaces résidentiels par la constitution d’une trame verte permettant tout à la fois d’atténuer les effets de densité des zones bâties et de favoriser leur articulation avec les espaces de détente/loisirs environnants, - la mise en oeuvre de dispositifs permettant une gestion des eaux pluviales sur site, - l’accueil d’autres types de fonctions urbaines au sein de secteurs de mixité urbaine (équipements sportifs et de loisirs, équipements d’accompagnement de la fonction résidentielle, activités économiques, etc.), - l’intégration de secteurs déjà bâtis.

Ce dimensionnement des zones à urbaniser a également tenu compte des équilibres financiers à trouver, compte tenu des coûts d’aménagements à consentir pour desservir les nouveaux territoires (voirie, réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, gestion des eaux pluviales). Ce programme prévisionnel restera à affiner lors des études opérationnelles. La densité, qui reste compatible avec la morphologie urbaine de la commune, est à moduler au sein de l’opération, en privilégiant les formes bâties les plus intégrées autour des pôles d’équipements publics et transports collectifs. Résumé des principales modifications apportées à la règle Le tableau présenté ci-après reprend les principales modifications apportées à la règle dans le cadre de la révision du POS et l’élaboration du PLU. Les dispositions réglementaires sont regroupées sous les rubriques suivantes : plans des zones, évolutions réglementaires relatifs aux diverses zones, les éléments annexes (emplacements réservés, servitudes …)

Dispositions réglementaires Modifications Plan de zonage Voir document plan de zonage D2 Emplacements réservés Voir document plan de zonage D2 Servitudes + plan de servitudes Voir document annexe : document D3 pour le Plan et document E Evolutions réglementaires Voir 3ème chapitre du rapport de présentation Espaces boisés classés L’ensemble des EBC, à protéger ou à créer, couvrait au total une superficie de 7.83 ha au POS approuvé. Ils couvent aujourd’hui 7.31 ha, soit un différentiel de 0.52 ha. Le classement EBC permet de protéger les boisements présentant des enjeux importants. En revanche, un classement systématique de tous les espaces boisés sur un territoire communal, alors qu’il existe déjà des mesures de protection prévus par ailleurs, conduit à une perte de lisibilité et de crédibilité de ce classement sans que soient envisagées par ailleurs des actions propres à la gestion durable de la forêt. Il convient donc d’utiliser à bon escient ce classement en tenant compte des enjeux liés à la protection des boisements et en connaissant au préalable le panel des mesures utilisables pour cette protection. C’est la raison pour la commune a opté pour une adéquation entre les exigences réglementaire et la réalité du terrain. Ainsi, les OAP notamment préconise de créer des continuités par des aménagements paysagers, d’intégration, de valorisation et de gestion raisonnée de la Muire et de la ripisylve (parc d’agrément dans le pôle intergénérationnel : 1AUe), de créer partir de cet espace urbain empreint de « nature » un maillage qui viendrait s’insérer dans le tissu urbain et l’exigence d’un pourcentage d’espaces verts ou engazonnés supplémentaires sur l’ensemble de la commune.

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 A4. EVALUATION DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

SOMMAIRE

 Préambule ...... p. 107

 Evaluation des orientations générales d’aménagement . p. 109

 Conclusion ...... p. 115

PLUPLU DE DE BEZANNES BEZANNES – RAPPORT – RAPPORT DE DE PRESENTATION PRESENTATION – page –107 page 107 107

A4  PREAMBULE

LA DEFINITION DES ORIENTATIONS EVALUEES

Le code de l’urbanisme précise que le rapport de présentation « évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de préservation et de sa mise en valeur et analyse la consommation des espaces ». Dans la mesure où le PADD constitue l’élément fondateur des dispositions du PLU, il est donc important d’évaluer les incidences de ses orientations sur l’environnement. Sans oublier que les prescriptions issues des orientations d’aménagement impactent également l’environnement. L’impact du PADD et des orientations d’aménagement et de programmation est, par conséquent, évalué au regard de la situation et des tendances actuelles issues du diagnostic. C’est pourquoi, il ne s’agit en aucun cas d’une identification exhaustive des effets. Pour les orientations générales du PADD Au regard des études qualitatives, du diagnostic et des enjeux soulevés, la vision de la commune est d'intégrer son développement local à la logique d'agglomération, au travers d'un processus :  d’aménagement urbain diversifié et de qualité pour une ville conviviale  de renouvellement urbain pour une ville solidaire  de gestion équilibrée des espaces pour une ville durable Dans cette perspective, elle souhaite mettre en œuvre un PADD décliné au travers de 3 grandes orientations :  Habiter et partager la ville  Participer au développement économique de l’agglomération  Faciliter la mobilité durable Pour les orientations d’aménagement et de programmation Ces orientations portent sur les quartiers et secteurs dans lesquels sont menées des actions ou opérations d’aménagement qui visent à  requalifier le paysage bâti et naturel de la commune,  améliorer les conditions de vie des habitants,  assurer le développement harmonieux des quartiers et secteurs concernés. Au travers des tableaux qui suivent ; chacune des orientations du PADD a fait l’objet d’une évaluation de ses impacts positifs, et le cas échéant, négatifs. Les mesures de préservation et de mise en valeur retenues sont encadrées par les dispositions réglementaires du PLU mais également par d’autres législations issues des Codes de l’urbanisme et de l’environnement.

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A4  EVALUATION DES ORIENTATIONS GENERALES

HABITER ET PARTAGER LA VILLE

Le diagnostic des tendances actuelles Sur la base de l’analyse de la situation et des tendances, le diagnostic met en évidence une :  une stagnation démographique récente avec une légère reprise  une population vieillissante  une diminution de la taille des ménages, en corollaire une augmentation du nombre de ménages conduisant à une forte demande en logement  une mobilité résidentielle faible  plus de 19% de logement locatif social Les enjeux identifiés

Bezannes : pour une commune solidaire

 Dans un territoire comportant des disponibilités, comment développer de nouvelles zones d’habitat pour répondre aux besoins actuels et futurs ?  Quel type de logement pour quelle population ?  Faut-il développer du logement collectif, intermédiaire ?  Dans le champ privé (accession et locatif privé) ou social (locatif et accession sociale) ? avec quel équilibre, quelle mixité ?  Faut-il développer des produits adaptés aux personnes vieillissantes, aux jeunes ménages … ?

Bezannes : pour une commune de proximité

 Quels services pour accompagner le vieillissement de la population ?  Faut-il développer l’offre commerciale de proximité ?  Faut-il diversifier l’offre en services et en commerces de proximité ?  Quels sont les segments manquants en termes de services et de commerces de proximité ?

Bezannes : pour une commune qualitative

 Quelles formes urbaines pour mieux utiliser le territoire et répondre aux usages et attentes actuels des habitants ?  Comment mieux relier les quartiers en traitant les espaces publics ?  En quoi les espaces publics permettent-ils d’améliorer la qualité urbaine ?  Existe-t-il des secteurs de renouvellement urbains ou en mutation ?  Quels équilibres entre renouvellement urbain et développement nouveau ?  Quelle architecture pour demain (architecture contemporaine …) ?  Comment s’orienter vers les éco-constructions (panneaux solaires, isolation, basse consommation d’énergie …) ?  Comment mieux affirmer l’identité de la commune au sein d’une agglomération ?

Bezannes : pour une commune durable

 Faut-il édicter des orientations générales d’économie du foncier ? Si oui, comment ? Par secteur ou par pôle, en fonction des formes urbaines … ?  Quel paysage naturel et urbain souhaite-t-on créer pour demain ?  Quel type de paysage à protéger ? Entrée de ville, de commune … Et de quelle façon ? Incitations, préconisation, interdiction …  Quelle traduction donner à la trame verte d’agglomération ?  Comment intégrer dans le développement de la ville, la préservation des ressources naturelles et les équilibres écologiques ?  Comment protéger les personnes et les biens contre les risques et les nuisances ?  Comment prendre en compte et valoriser la biodiversité ? Les orientations retenues pour répondre au diagnostic évoqué  Faire le choix d’accueillir, de manière cadencée, de nouvelles populations en proposant une offre en logements diversifiés (cf. mixité sociale prônée par le SCoT et le PLH)

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A4  EVALUATION DES ORIENTATIONS GENERALES

HABITER ET PARTAGER LA VILLE

 Axer le développement sur la recherche d’une cohérence de l’urbanisation (mixité urbaine)  Rééquilibrer et conforter les pôles de vie par une gestion raisonnée des espaces  Compléter le développement urbain futur à proximité des territoires urbanisés et de la gare TGV Les orientations du PADD Affirmer l’identité du village et de ses quartiers :  par un développement raisonné favorisant les solidarités urbaines,  par la valorisation du centre ancien, du patrimoine bâti et urbain, par la préservation de la Muire et des continuités paysagères et écologiques liées à sa présence,  par le renforcement ou la création de « pôles de vie et d’échanges » avec des espaces de loisirs, d’équipements …  et par la réduction de nuisances qui dévalorisent la qualité de vie Traiter qualitativement les limites et les coutures d’urbanisation  par une production de logements diversifiés et de qualité  par la création de « transition » de village, espace intermédiaire entre le village ancien et le développement de la ZAC  par la recomposition des entrées de ville et des espaces publics  par une gestion raisonnée des espaces (diversité des formes urbaines) Renforcer l’image du village par une architecture ancrée dans une ambiance végétale  par la création d’îlots villageois en lien avec l’existant : réalisation d’espaces en conciliant le calme et le dynamisme des nouveaux quartiers  par un traitement des espaces publics assurant la transition entre les divers secteurs : zone résidentielle, économique, équipements, espaces naturels ou agricoles  par la création d’une ambiance urbaine diversifiée  par des opérations de construction respectueuses de l’environnement (Haute Qualité Environnementale) et économes en énergie  par l’intégration de nouveaux secteurs de développement (économie, habitat, équipement …) qui tiennent compte de l’existant Les effets attendus de ces orientations  Poursuivre l’accueil cadencé de nouvelles populations  Développer des programmes de logements en faveur de la mixité sociale et générationnelle  Promouvoir de nouvelles formes d’habitat (maisons de ville, intermédiaires, individuels groupés, HQE …) En résumé dans les tableaux ci-après

Dispositions du PLU Effets attendus Incidences positives Incidences négatives et/ou autres législations Poursuivre l’accueil de nouvelles Poursuite de la production de Consommation des Zones mixtes populations logements réserves foncières Développer des programmes de Offrir les conditions optimums logements en faveur de la mixité pour le maintien et l’accueil sociale et urbaine cadencé des populations Créer des pôles de vie, des pôles de proximité (mixité urbaine) Promouvoir de nouvelles formes Gestion raisonnée des espaces Renforcer les d’habitat (maisons de ville, Offre d’un cadre de qualité de dispositifs intermédiaire, individuels l’habitat d’amélioration de la groupés, HQE …) qualité

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A4  LES ORIENTATIONS GENERALES

PARTICIPER AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L’AGGLOMERATION

Le diagnostic des tendances actuelles Sur la base de l’analyse de la situation et des tendances, le diagnostic met en évidence une :  le maintien de la population active  un taux de chômage inférieur à celui de Reims  une progression des cadres et des professions intermédiaires  une grande diversité d’emplois et d’entreprises  une économie tournée vers le commerce, les services et les activités artisanales Les enjeux identifiés : Bezannes : pour une commune dynamique  Quelle stratégie économique afficher ? En complémentarité avec l’agglomération et les territoires ruraux limitrophes ?  Comment améliorer la «performance» économique des sites d’activités, en les rendant mieux accessibles aux services ?  Faut-il prévoir d’autres sites d’accueil d’activités ? Si oui, où ?  Comment articuler les développements économiques futurs et l’aménagement de la ZAC ?  L’emploi se tertiarise : faut-il encourager la création de zones d’activités tertiaires ? Si oui, de quelle sorte ? Commerciales ? Services aux entreprises, autres ???  Comment permettre le maintien ou l’accueil des activités, des commerces, et l’artisanat dans les quartiers afin de renforcer le dynamisme de la vie locale et de la ville de proximité ?  Quel accompagnement minimum doit-on mettre en œuvre ? Desserte ? Forme urbaine ? Équipements des zones, comme le développement des communications numériques …?  Quid de l’activité agricole ?  Quelle politique de valorisation, de préservation, et de gestion des espaces naturels et agricoles ? Les orientations retenues pour répondre au diagnostic évoqué  Poursuivre l’aménagement de la ZAC en complémentarité avec les développements limitrophes (Reims, Thillois-Champigny, Ormes, Champfleury …)  Organiser et requalifier les fonctions économiques de la zone artisanale  Améliorer l’accessibilité (voiries et réseaux numériques) et la desserte des zones des zones d’activités Les orientations du PADD Dynamiser l’économie et l’emploi  par l’accueil de nouvelles entreprises dans la ZAC,  par la création d’équipements, de commerces et de services de proximité et la création d’un centre de vie et d’emplois en relation avec le village Valoriser et maintenir les activités existantes  par la valorisation de la zone artisanale,  en conciliant développement de la ZAC et le maintien de l’agriculture périurbaine Créer une vitrine du dynamisme économique de la Métropole :  par la participation au pôle urbain de l’innovation,  par l’installation d’un pôle d’excellence médicale  par le renforcement ou la création de « pôles de vie et d’échanges » avec des espaces de loisirs, d’équipements … Les effets attendus de ces orientations Ces orientations devraient permettre un développement équilibré et de conforter l’attractivité économique de la commune au sein de l’agglomération rémoise :  Une structuration et amélioration de l’accueil, de l’image et de la lisibilité des activités économiques autour d’une ossature principale de sites stratégiques,  Une action en faveur de la qualité paysagère et architecturale des sites d’activités  Une adaptation de l’offre en zone d’activités aux besoins émergents

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A4  LES ORIENTATIONS GENERALES

PARTICIPER AU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE L’AGGLOMERATION

En résumé dans les tableaux ci-après

Dispositions du PLU Effets attendus Incidences positives Incidences négatives et/ou autres législations Une structuration et Développement de l’emploi Possible gènes dans les Ouverture à amélioration de l’accueil, de Renforcement de la ville des zones mixtes avec des l’urbanisation sous l’image et de la lisibilité des proximités conflits d’usages dans conditions (zones activités économiques autour les secteurs résidentiels mixtes, souples, de d’une ossature principale de qualité …) sites stratégiques Une action en faveur la Maîtriser des flux de Compatibilité entre les Renforcer les qualité paysagère et déplacements (organisation activités et les quartiers dispositifs architecturale des sites du stationnement et des résidentiels environnant d’amélioration de la d’activités dessertes) qualité (aspects Améliorer l’intégration des extérieurs, normes de parcs d’activités dans construction, …) l’environnement (aspects Zonage spécifique et extérieurs …) règlement adapté Améliorer les services rendus aux entreprises Encourager les plans de déplacements d’entreprises (PDE) Une adaptation de l’offre en Développement de l’emploi Manque de lisibilité de Ouverture à zone d’activités aux besoins Retombées économiques l’offre économique l’urbanisation sous émergents d’agglomération qui conditions (zones peut paraître importante mixtes, souples …) et concurrente Favoriser une mixité économique dans les destinations des sols

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A4  LES ORIENTATIONS GENERALES

FACILITER LA MOBILITE DURABLE

Le diagnostic des tendances actuelles Sur la base de l’analyse de la situation et des tendances, le diagnostic met en évidence une :  Un fonctionnement urbain satisfaisant mais marqué par un réseau en développement  Absence de liaisons interquartiers  Une hiérarchisation du réseau viaire  Une desserte en transports en commun (renforcement réseau bus et tramway)  Des modes doux peu pris en compte  Un stationnement résidentiel à gérer Les enjeux identifiés : Bezannes : pour une commune mobile  Comment relier les différentes infrastructures ?  Comment mieux organiser la commune autour des modes de déplacements alternatifs à la voiture particulière ?  Est-il nécessaire d’améliorer la desserte en transports en commun ?  Comment développement les modes doux (liaisons interquartiers) ?  Comment articuler les déplacements internes et externes avec l’agglomération ?  Comment desservir le territoire en frange avec Tinqueux, Champfleury et Villers aux Nœuds, Les Mesneux ? Les orientations retenues pour répondre au diagnostic évoqué  Développer les échanges (interquartier) en favorisant les communications  Réorganiser d’une part, les déplacements métropolitains (vers l’agglomération et vers le rural) et d’autre part, les déplacements internes  Envisager les déplacements à long terme avec le développement urbain futur (autres modes de déplacement : cyclable, piéton …) Les orientations du PADD Structurer le développement en fonction des déplacements  par la hiérarchisation des voiries (accessibilité interurbaine, accessibilité des secteurs à enjeux, accessibilité en réseau urbain de transport en commun …)  par la création de continuité de circulations douces notamment en liaison avec le tramway  par la création de liaisons interquartiers  par une valorisation des entrées de village  par la bonne gestion du trafic et du stationnement Faciliter l’accès au tramway et à la gare d’interconnexion  par une réflexion sur la traversée de la commune : vivre la commune à pied ou à vélo  par le traitement de l’entrée d’agglomération à partir de la gare TGV Contribuer au développement des communications numériques Ainsi, certains secteurs de Bezannes bénéficient du réseau d'initiative publique réalisé par Reims Métropole dans le cadre du réseau Jupiter (fibre optique). Il s’agit de :  favoriser autant que possible l'implantation des activités ou des logements, dans des zones couvertes numériquement ou en voie de l'être,  envisager un pré-équipement de chaque zone à aménager et de chaque rue en réfection,  penser à la mise en place de fourreaux lors de travaux de raccordement d'une habitation ou de travaux de rénovation d'un raccordement aux réseaux. Les effets attendus de ces orientations  Maîtriser les mutations des modes de déplacements  Repenser les conditions de stationnement  Améliorer l’organisation des espaces publics

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A4  LES ORIENTATIONS GENERALES

FACILITER LA MOBILITE DURABLE

 Renforcer le maillage interquartier En résumé dans les tableaux ci-après

Dispositions du PLU Effets attendus Incidences positives Incidences négatives et/ou autres législations Maîtriser les Intégrer les cheminements aux nouveaux Renforcer les mutations des espaces à urbaniser dispositions modes de Renforcer le caractère de centralité d’amélioration de la déplacements (pôles de vie, pôle d’échanges) autour qualité concernant des équipements existants l’aspect extérieur des constructions Sécurisation des voies destinées aux modes doux (espaces dédiés ou espaces partagés) Repenser les Limiter l’emprise des stationnements Risque d’aggravation de Mise en place de conditions de résidents en surface par l’intégration des la congestion de normes de stationnement aires de stationnement aux nouvelles l’espace public si les stationnement constructions (sur parcelle) comportements civiques spécifique en fonction Compenser le déficit de stationnement restant identiques de la typologie de résidents sur certaines zones d’habitat et (stationnement illicite l’occupation et d’activités (pas une définition adaptée sur les voies publiques) l’utilisation des sols aux typologies d’activités) Améliorer Mise en valeur des espaces publics Emplacements l’organisation des réservés pour espaces publics poursuivre les aménagements de voirie Renforcer le Prolonger les aménagements sécurisant Augmentation de l’offre Renforcer les maillage les piétons de voirie dispositions interquartier Renforcer les liens piétonniers et modes Si cette dernière est d’amélioration de la doux entre les pôles d’habitat et les pôles partagée, possibilité qualité (art 11 et 13) de vie d’augmentation de Développer des formes d’habitat nombres d’accidents structurantes et assurant la transition deux roues avec le bâti existant (hauteur progressive du bourg aux constructions d’activités) Renforcer le caractère de polarités par l’aménagement de places sur les zones à urbaniser, de pôles de vie et d’échanges

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 114114

A4  CONCLUSION

La volonté Faire du développement durable, c’est participer à la maîtrise et à la gestion économe des ressources mais également concourir au bien être des populations. A travers une démarche globale et transversale, la révision du PLU peut être considérée comme un acte fondateur de la volonté communale voire communautaire d’inscrire le développement de son territoire dans une dynamique environnementale. Dès l’origine de la prescription de la révision en 2009, la commune s’est engagée dans une politique de promotion et de diffusion du développement durable où le cadre et la qualité de vie des habitants sont une priorité. De nombreux chantiers ont été engagés par la collectivité afin de traduire les concepts de « ville à la campagne », de « ville verte et durable » et donner un sens à la mixité sociale et urbaine. Le suivi Dans de nombreux domaines, les dispositifs de mis en œuvre du PLU devraient permettre de lutter efficacement contre les principales sources de pression sur l’environnement liées au développement du territoire. La commune de Bezannes s’engagera à définir les outils d’observation et d’évaluation qui permettront de rendre compte des résultats effectifs des volontés transcrites dans le PLU dans les divers domaines qu’elle jugera prioritaires. Le suivi sera également l’occasion de poursuivre et s’appuyer sur la participation des habitants afin d’ajuster en continu les projets aux besoins nécessairement évolutif de la commune.

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 115115

 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques

Lors de la consultation des personnes publiques, des observations ont été formulées et prises en compte suite à l’enquête publique. Elles font l’objet d’adaptations aux chapitres et paragraphes correspondants. Cette 5ème partie est ajoutée au rapport de présentation pour plus de lisibilité et une meilleure compréhension des compléments mineurs apportés au dossier de PLU approuvé. Adaptations mineures du rapport de présentation 1. Des corrections et compléments d’informations sont ajoutés dans la partie A2 correspondant à l’analyse de l’état initial de l’environnement et de la consommation de l’espace au chapitre concernant les ressources : - Page 33 et 58 des correctifs sont apportés sur le risque d’inondation. La phrase suivante est supprimée : « plus on s’éloigne du ruisseau, plus le risque d’inondation diminue ». - Page 38, un paragraphe relatif à la Muire est ajouté et les informations concernant l’état de ce cours sont complétées. - Page 39 et 40, une mise à jour est apportée sur la capacité de production d’eau potable des champs captant exploités par la Communauté d’Agglomération de Reims. - Page 42, il est précisé que le réseau des eaux pluviales peut être influencé par le niveau de la Vesle dans sa partie située le plus en aval et qu’il est de plus saturé en cas d’évènements pluvieux importants. 2. Des corrections et compléments d’informations sont ajoutés dans la partie A2 correspondant à l’explication des choix retenus dans le PLU. Au chapitre concernant les explications des choix retenus pour établir le PADD - Les erreurs de syntaxe et d’orthographe sont corrigées, les mots manquants sont ajoutés. - Page 64, le 3ème axe du PADD est ajouté au rapport de présentation c’est : le renouvellement urbain comme indiqué dans le PADD page 5 : • aménagement urbain diversifié et de qualité (…) • un renouvellement urbain (…) • gestion équilibrée des espaces (…) - Page 68, le verbe manquant est ajouté. Le paragraphe est corrigé comme suit : « Le présent projet de PADD défini un objectif de modération de l’espace qui est axé préférentiellement sur le projet de développement de la ZAC avec une réserve foncière mesurée grâce : - à une optimisation des surfaces utilisées, - à la réutilisation des espaces intra-muros par le développement de pôle de vie (équipement ou intergénérationnel) - et à la valorisation des zones naturelles et boisée … Ainsi, le PADD maintient une consommation modérée des espaces, axant les principaux développements sur la ZAC de 172 hectares » Aux chapitres traitant les motifs de délimitation des zones et le passage de POS en PLU

- Page 81, les dispositions inscrites dans la partie « dispositions générale » s'apparentant davantage à des dispositions particulières, seule la zone UE étant en grande partie traitée sont transférées à la page 90.

- Page 81 et 82 le tableau décrivant les motifs de changements apportés au POS par zone est complété. Concernant la zone AU, est ajoutée à l’article 1, la mention « des serres professionnelles ». Concernant la zone AUX, le paragraphe est modifié comme suit : « Les articles 1 et 2 ciblent les interdictions et conditions particulières en adéquation avec les caractéristiques des divers secteurs de la zone AUX. ». - Page 82, la phrase sera modifiée comme suit : « Les articles 1 et 2 ciblent les interdictions et conditions particulières en adéquation avec les caractéristiques des divers secteurs de la zone AUX ».

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 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques

- Page 84, dans le tableau « cas particuliers » pour les zones UC, UD, UE, AUX et N, la phrase est modifiée comme suit : « Les articles 6, 7, 8, 9 et 10 sont reconduits car ils correspondent parfaitement au fonctionnement urbain de la commune ».

- Une faute de frappe s’étant glissée dans l’ensemble du rapport de présentation, il est modifié pour mentionner le secteur 2AUXi au lieu de 2AUi.

- Page 90, la rédaction est modifiée comme suit : « La zone UE est mise en place pour permettre la prise en compte et/ou la réalisation d'équipements publics ou d’intérêt collectif. »

- Page 93, pour être plus explicite, la phrase suivante est ainsi rédigée : « Ainsi l’ouverture à l’urbanisation peut être subordonnée à l’ouverture à la viabilisation du secteur ». - Des adaptations sont réalisées tenant compte des modifications apportées aux dispositions réglementaires. Adaptations mineures du PADD - Page 5, le verbe manquant est ajouté. Le paragraphe est corrigée comme suit : « Le présent projet de PADD défini un objectif de modération de l’espace qui est axé préférentiellement sur le projet de développement de la ZAC avec une réserve foncière mesurée grâce : - à une optimisation des surfaces utilisées, - à la réutilisation des espaces intra-muros par le développement de pôle de vie (équipement ou intergénérationnel) - et à la valorisation des zones naturelles et boisée … Ainsi, le PADD maintient une consommation modérée des espaces, axant les principaux développements sur la ZAC de 172 hectares »

- La référence aux zones humides est apportée au PADD à la page 9 « préservation de la Muire et des continuités paysagères et écologiques … ». Il est également fait mention dans un rappel que des zones sont impactées par les zones humides.

- Concernant le pôle urbain de l’innovation, page 19, le paragraphe faisant référence au Pôle de l’innovation et à l’implantation de RMS est rédigé de la manière suivante : « ce lieu de foisonnement intellectuel et de création économique pourrait accueillir des équipements majeurs : l’université de Reims, Reims Management School, des sièges sociaux, des laboratoires high tech, une pépinière de jeunes entreprises universitaires … ». Adaptations mineures des Orientations d’Aménagement et de Programmation Concernant le pôle urbain de l’innovation - Page 11, le paragraphe est ainsi modifié « Ce lieu de foisonnement intellectuel et de création économique pourrait accueillir des équipements majeurs : l’université de Reims, Reims Management School, des sièges sociaux, des laboratoires high-tech, une pépinière de jeunes entreprises universitaires… » - Page 12, s’agissant des futurs aménagements hydrauliques, il est ajouté qu’ils privilégieront la gestion des eaux pluviales in situ, avec gestion distincte des eaux des parcelles privées et des espaces publics. Adaptations mineures du règlement écrit - Rappel : les éléments réglementaires de la 7ème modification du P.O.S. approuvée le 23 mai 2011 ont été intégrés au règlement du PLU soumis à enquête publique. Dans la mesure où les procédures ont été menées concomitamment comme l‘autorise l’article L123-13 du Code de l’Urbanisme. - Page 6, 2.7. La faute de frappe est corrigée, la référence est à l’article UC 1. - A l’article 2, chaque fois que la disposition est formulée ainsi : « Dans le cas de lotissements ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division parcellaire en propriété ou en jouissance, les constructions sont autorisées à condition d'appliquer les règles du présent règlement à chaque lot issu de la division parcellaire et non à

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 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques

l'ensemble du projet », la mention « par dérogation à l’article R123-10-1 du Code de l’Urbanisme » est ajoutée.

- Dans les paragraphes 4.2.3. relatifs aux eaux usées industrielles des zones concernées, ajout d’une mention : « l’évacuation des eaux usées industrielles dans le réseau public d’assainissement est subordonnée à une autorisation de déversement délivrée par Reims Métropole qui en fixera les caractéristiques »

- Page 8, au 7.1. le verbe « être » est ajouté. - Page 9, 9.3 les ponctuations sont ajoutées pour une meilleure compréhension. - Page 23 : Les dispositions inscrites au 1.9. s’appliquent aux secteurs 1AUb, 1AUd, 1AUp, 1AUl, 1AUg. - Page 34, dans le caractère de la zone, les infrastructures étant réalisées, la phrase est actualisée.

- Page 44, pour la zone A, reformulation comme suit des paragraphes relatifs à la desserte par les réseaux:

4.2. Eaux usées

4.2.1. Toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée au réseau public d’assainissement, s’il existe. Le branchement se fera conformément aux articles L.1331-1 du Code de la Santé Publique. A défaut d’un réseau public existant, les eaux usées pourront être traitées sur des dispositifs individuels, conformément à la réglementation en vigueur, et sous contrôle du Service Public d’Assainissement Non Collectif de Reims Métropole.

4.2.2. Les eaux usées ne doivent pas être déversées dans le réseau d’eaux pluviales. 4.3. Eaux pluviales Les eaux pluviales seront intégralement gérées à la parcelle, sous espaces privés non rétrocédables. Le propriétaire devra s’assurer qu’en cas de dépassement de la capacité de ces ouvrages, il n’y aura pas désordres sur l’espace public ou les fonds voisins.

- Page 48, pour la zone N, reformulation comme suit des paragraphes relatifs à la desserte par les réseaux: 4.1. Les eaux usées seront traitées sur des dispositifs individuels, conformément à la réglementation en vigueur, et sous contrôle du Service Public d’Assainissement Non Collectif de Reims Métropole 4.2. Les eaux pluviales seront intégralement gérées à la parcelle, sous espaces privés non rétrocédables. Le propriétaire devra s’assurer qu’en cas de dépassement de la capacité de ces ouvrages, il n’y aura pas désordres sur l’espace public ou les fonds voisins.

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 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques

Le règlement graphique  Rappel : les éléments réglementaires de la 7ème modification du P.O.S. approuvée le 23 mai 2011 ont été intégrés au règlement du PLU soumis à enquête publique. Dans la mesure où les procédures ont été menées concomitamment comme l‘autorise l’article L123-13 du Code de l’Urbanisme.  Le secteur AUf est adapté pour prendre en compte les limites de voirie nouvellement créées  Le secteur 1AUf est créé au détriment du 1AUd.  Dans la légende, le secteur 1AUi est supprimé.

Dossier arrêté le 04/07/2011 Corrections apportées au dossier de PLU approuvé

Les Annexes - Des compléments et mises à jour sont intégrés à l’ensemble du document Annexes. - Des correctifs sont apportés au descriptif du fonctionnement des réseaux actuels et futurs tenant compte des mesures prises par Reims Métropole pour l’amélioration de la gestion des réseaux. En outre, il est précisé : • que l’évacuation des eaux usées industrielles dans le réseau public d’assainissement est subordonnée à une autorisation de déversement délivrée par Reims METROPOLE qui en fixera les caractéristiques ; • que la gestion des eaux pluviales à la parcelle devra être systématiquement étudiée, dans des ouvrages privés non rétrocédables. Dans le cas où l’infiltration des eaux s’avèrerait impossible, sur justification, une limitation des rejets au réseau public

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 119

 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU issues de la consultation des personnes publiques

pourra être fixée par la Direction de l’Eau et de l’Assainissement de REIMS METROPOLE, qui devra être contactée pour émettre ses prescriptions avant dépôt des demandes d’autorisation d’urbanisme. A ce titre, toute demande de raccordement au réseau pluvial postérieure à la validation des demandes d’urbanisme pourra être refusée. • qu’au sein de la ZAC en zone sensible, les eaux pluviales seront raccordées au réseau public d’assainissement séparatif selon les prescriptions de la Direction de l'Eau et de l'Assainissement de Reims METROPOLE. - Les cartographies des annexes sanitaires sont adaptées suivant les modifications du règlement graphique. - Les règlements de service d'eau potable (2010) et du service d'assainissement non collectif (2010) sont ajoutés au chapitre relatif à l’assainissement.

- L’arrêté du 24/06/2008 modifié le 01/10/2009 est inséré dans les annexes

- Et un plan E3 concernant la servitude I4 est ajouté au dossier de PLU

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 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Adaptations du PLU suite à l’enquête publique

Les adaptations suite à l’enquête publique prennent en compte la majorité des demandes formulées par personnes publiques consultées. Le rapport de présentation Complété du présent chapitre 5. Le règlement Page 23, dans le caractère de la zone est inscrit un nouveau secteur « 1AUf 1) Page 2, le secteur 1AUf est ajouté à la liste des secteurs à urbaniser. Création d’un secteur 1AUf correspondant au pôle de vie (mail) où les commerces, d’une SHON inférieure ou égale à 300 m², seront autorisés. Pour accompagner la création de ce secteur, l’article 12.6 sera complété par « pour les activités commerciales : 1 place pour 30 m² de SHON » et l’article 13.1 « il sera planté au minimum 2 arbres de hautes tiges ou d’arbustes par tranche de 150 m² de terrain libre de toute construction ». Pour le reste, la réglementation est similaire à celle du secteur 1 AUd. - Page 32, l’article 12.6 est complété par « pour les activités commerciales : 1 place pour 30 m² de SHON » - Page 32, l’article 13.1 « il sera planté au minimum 2 arbres de hautes tiges ou d’arbustes par tranche de 150 m² de terrain libre de toute construction ». 2) Afin de permettre l’installation des activités médicales dans de bonnes conditions de fonctionnement des activités mais également d’intégration dans l’aménagement de la ZAC du regroupement des cliniques Courlancy – Saint André, des précisions sont apportées en matière de typologie et de hauteur des constructions : les installations classées sont autorisées compte tenu des matériels médicaux nécessaires au fonctionnement des cliniques. Des compléments sont introduits également en matière de stationnement avec des aires de parking dimensionné en fonction des besoins du site. Des précisions réglementaires suivantes sont apportées : - Page 34, dans le caractère de la zone, Dans les secteurs 1AUXa et 1 AUXb : est ajouté la mention de « développement » pour les « activités d’enseignement, de recherche et développement » - Page 34 l’article 1.3. est précisé concernant les parkings indépendants et en structures hors sols. - Page 34 l’article 1.6. est complété par « …et en 1AUXa pour les activités médicales », la disposition est ainsi rédigé comme suit : « Les installations classées soumises à autorisation et celles soumises à déclarations pouvant porter atteinte au voisinage excepté en 1AUXd et en 1AUXa pour les activités médicales. » - Page 35, dans le secteur 1 AUXa, il est précisé que « les activités de commerces sont autorisées si ces dernières sont intégrées au bâtiment à vocation médicale ». - Page 39, 10.2. un complément relatif aux activités médicales est ajouté. L’article est ainsi rédigé : « La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 17 m par rapport au sol naturel. Les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs …) devront être intégrés à l’architecture générale des bâtiments et de pas dépasser une hauteur maximale de 17 mètres. Pour les activités médicales, la hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 21 m par rapport au sol naturel.» - Page 40, l’article 12.4 de la zone AUX est complété comme suit : « les parkings silos indépendants en superstructures hors sols sont interdits ». Cette interdiction est également rappelée à l’article 1 de l’ensemble de la zone AUX. Page 41 est ajouté l’article 12.9 réglementant le stationnement pour les activités médicales dans les secteurs 1AUXa et 1AUXb. (1 place pour 50 m² de SHON).

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 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Explication et justification des adaptations mineures

Créer une cohérence des aménagements Par l’implantation du pôle médical d’excellence La Commune de Bezannes accueille dans sur la ZAC, le regroupement des cliniques Courlancy – Saint André antérieurement située sur Reims (dont les bâtiments ne répondaient plus aux critères de développement des activités médicales du groupe). Afin de permettre l’installation des activités médicales dans de bonnes conditions de fonctionnement des activités mais également d’intégration dans l’aménagement de la ZAC, des précisions sont apportées : - en matière de typologie et de hauteur des constructions : les installations classées sont autorisées compte tenu des matériels médicaux nécessaires au fonctionnement des cliniques. - en matière de stationnement avec des aires de parking dimensionné en fonction des besoins du site. Par la couture avec l’existant Dans cet objectif, la réglementation liée à l’implantation du pôle intergénérationnel a été adaptée en fonction des secteurs existants et ainsi une homogénéisation des implantations sur la rue de l’ancien Château permet une bonne intégration des secteurs en développement dans le bâti existant. Par la modification des règles relatives à « la Bergerie » Conformément à l’article L442-11 du Code de l’Urbanisme « lorsque l'approbation d'un plan local d'urbanisme […] intervient postérieurement au permis d'aménager, un lotissement […], l'autorité compétente peut, après enquête publique réalisée […] et délibération du conseil municipal, modifier tout ou partie des documents du lotissement, et notamment le règlement et le cahier des charges, pour les mettre en concordance avec le plan local d'urbanisme […]. Ainsi, le PLU, approuvé le 01/03/2012, apporte des modifications au règlement du lotissement pour le mettre en concordance dans un objectif de cohérence des aménagements futurs avec l’ensemble de la réglementation de la commune. Mixer les fonctions autour de pôles mixtes de vie et de mail de proximité Pour permettre une mixité des fonctions et surtout l’implantation de commerces et services de proximité, le secteur 1AUf a été créé en complément du secteur 1AUd. Privilégier la biodiversité et la prise en compte de la nature La référence aux zones humides est apportée au PADD à la page 9 « préservation de la Muire et des continuités paysagères et écologiques … ». Pour information, les zones humides sont prises en compte : - OAP page 10 : Créer des continuités par des aménagements paysagers, d’intégration, de valorisation et de gestion raisonnée de la Muire et de la ripisylve. - Créer à partir de cet espace urbain empreint de « nature » un maillage qui viendrait s’insérer dans le tissu urbain - dans le règlement : Dans le secteur 1AUe : Les ripisylves, les boisements d’accompagnement aux abords immédiat de la Muire devront être aménagés Adapter la politique de stationnement aux développements résidentiels La norme de stationnement a été adaptée en fonction de la taille des logements et compte tenu de la bonne desserte en transports collectifs sur le territoire communal et en lien avec l’agglomération. Ainsi, les exigences pour les logements inférieurs ou égaux à 2 pièces ont été revues à la baisse. Anticiper la Grenellisation du PLU

Le PLU de Bezannes a été arrêté le 4 juillet 2011 et sera approuvé au 1er mars 2012, il a donc fait le choix d’anticiper le Grenelle en intégrant les dispositions relatives : - dans le rapport de présentation avec une analyse de la consommation des espaces (page 60 et suivants) - dans le PADD avec la définition d’un objectif de modération de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain (page 5), avec la mention aux communications numériques (page 24-25)

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 122

 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Explication et justification des adaptations mineures

- dans les orientations d’aménagement et de programmation : elles comprennent des dispositions portant sur l’aménagement, l’habitat (page 8 et suivantes), les transports et les déplacements (page 21 et suivantes)

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 123

 A5. ADAPTATIONS MINEURES DU PLU

Incidences sur l’environnement

L’évaluation des incidences a été réalisée au rapport de présentation des pages 108 à 114, essentiellement eu égard aux orientations du PADD. En effet, le code de l’urbanisme précise à l’article R123-2 4° du Code de l’urbanisme que le rapport de présentation évalue les incidences des orientations du plan sur l'environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. La mention de la partie du PLU, faisant l’objet de l’évaluation, ne figure pas expressément dans le code, donc nous avons opté pour les incidences, eu égard au PADD. Ainsi, comme indiqué page 108 du rapport de présentation : Le code de l’urbanisme précise que le rapport de présentation « évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de préservation et de sa mise en valeur et analyse la consommation des espaces ». Dans la mesure où le PADD constitue l’élément fondateur des dispositions du PLU, il est donc important d’évaluer les incidences de ses orientations sur l’environnement. L’impact du PADD et des orientations d’aménagement et de programmation est, par conséquent, évalué au regard de la situation et des tendances actuelles issues du diagnostic. C’est pourquoi, il ne s’agit en aucun cas d’une identification exhaustive des effets. Pour les orientations générales du PADD : Au regard des études qualitatives, du diagnostic et des enjeux soulevés, la vision de la commune est d'intégrer son développement local à la logique d'agglomération, au travers d'un processus : - d’aménagement urbain diversifié et de qualité pour une ville conviviale - de renouvellement urbain pour une ville solidaire - de gestion équilibrée des espaces pour une ville durable Dans cette perspective, elle souhaite mettre en œuvre un PADD décliné au travers de 3 grandes orientations : - Habiter et partager la ville - Participer au développement économique de l’agglomération - Faciliter la mobilité durable Pour les orientations d’aménagement et de programmation : Ces orientations portent sur les quartiers et secteurs dans lesquels sont menées des actions ou opérations d’aménagement qui visent à : - requalifier le paysage bâti et naturel de la commune, - améliorer les conditions de vie des habitants, - assurer le développement harmonieux des quartiers et secteurs concernés.

En parallèle, la ZAC a fait l’objet d’un dossier de création et d’une étude d’impact lors de sa réalisation L’évaluation des orientations générales est traitée sous 2 formes : - aux pages 110 à 114 du rapport de présentation (d’une part, les effets généraux, d’autre part, sous la forme de tableau) - Page 108 : Au travers des tableaux ; chacune des orientations du PADD a fait l’objet d’une évaluation de ses impacts positifs, et le cas échéant, négatifs. Les mesures de préservation et de mise en valeur retenues sont encadrées par les dispositions réglementaires du PLU mais également par d’autres législations issues des Codes de l’urbanisme et de l’environnement. En outre, les adaptations apportées suite à l’enquête publique n’ayant qu’un caractère mineur, ne remettent pas en question l’évaluation des incidences réalisée précédemment.

PLU DE BEZANNES – RAPPORT DE PRESENTATION – page 124

MODIFICATION DU PLU : n°1

1ère MODIFICATION DU PLU

I. LES OBJECTIFS ET JUSTIFICATIONS

Cette première modification du PLU s’inscrit dans la poursuite du développement économique engagé par Reims Métropole et la commune de Bezannes.

Il s'agit de faire évoluer certains éléments réglementaires du PLU notamment sur la partie de la ZAC pour mettre en œuvre des projets qui n'étaient pas jusqu'alors aboutis. Pour ce faire, il est nécessaire de procéder à des ajustements du PLU. Ce sont ces évolutions relatives au zonage et au règlement qui font l'objet de la procédure de la 1ère modification du PLU.

Cette modification est principalement engendrée : - par les nécessités d’une clarification et d’une simplification réglementaire qui permettra une lisibilité plus simple et plus sûre du PLU par les pétitionnaires et par les services instructeurs - une adaptation à l’évolution réglementaire notamment par prise en compte de l’écriture liée à la surface de plancher en remplacement de la SHON

Pour faciliter la compréhension, les simplifications du règlement écrit portent notamment sur : - la suppression du caractère de la zone. Non appliqué dans l’instruction - les écritures des articles 1 et 2 car l’énumération des occupations autorisées est facultative car tout ce qui n’est pas expressément interdit ou conditionné, est autorisé. - les destinations des zones et la nature des constructions autorisées ont été réécrites en fonction de l’article R123-9 du Code de l’urbanisme qui dispose que « les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux, au commerce, à l'artisanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif. » - la généralisation des prescriptions dans l’ensemble de la zone (cela éviter les répétitions dans chacun des secteurs) et/ou une réorganisation des paragraphes

Le plan de zonage est également adapté en fonction des tracés de voiries d’ores et déjà réalisées sur la ZAC au cours de son aménagement. Ces altérations ne concernent que marginalement le secteur sud de la zone 1AUa entre la rue de Sacy et Raymond Mathieu, le secteur 1 AUf, 1AUb, 1AUc et 1AUd.

II. LA MOTIVATION DE LA PROCEDURE DE MODIFICATION

L’article L123-13 du code de l’urbanisme précise que « La procédure de modification est utilisée à condition que la modification envisagée : a) Ne porte pas atteinte à l'économie générale du projet d'aménagement et de développement durables; b) Ne réduise pas un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière, ou une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels ; c) Ne comporte pas de graves risques de nuisance »

Le présent dossier est établi en application des dispositions de l’article L.123-13 du code de l’urbanisme car les points modifiés par la procédure sont mineurs et ne touche pas à l’économie générale du PADD.

125

MODIFICATION DU PLU : n°1

1ère MODIFICATION DU PLU

l’altération du règlement écrit pour intégrer des prescriptions générant de la mixité fonctionnelle, une meilleure clarté et lisibilité du règlement et pour faciliter l’instruction des permis l’ajustement du plan de zonage en fonction de la réalisation des voiries sur la partie de la ZAC.

III. L’IMPACT SUR LE DOCUMENT

Cette modification implique des adaptations du zonage et du règlement écrit

3.1. Le Rapport de Présentation

Pour une meilleure compréhension du document, il est restructuré par ces derniers feuillets ainsi qu’un tableau de surfaces.

3.2. Le Règlement

Pour une meilleure compréhension du document, les modifications réglementaires apportées par la procédure sont indiquées selon une typographie différente zone : suppression pour simplification et clarification zone : généralisation de la prescription et/ou réorganisation des paragraphes / réécriture zone : complément apporté pour une lisibilité plus simple et plus sûre du PLU par les pétitionnaires et par les services instructeurs, pour intégrer des prescriptions générant de la mixité fonctionnelle et la production d’une forme urbaine de qualité

Pour l’ensemble des zones s’agissant de la nature de l’occupation du sol 1. Cette partie du règlement est consacrée aux occupations du sol interdites ou soumises à condition. Par principe, le droit prévoit que ce qui ne fait pas l’objet d’une interdiction ou d’une condition est autorisé, c’est aussi le principe pour ce PLU. 2. Le caractère des zones a été supprimé 3. Le code de l’urbanisme (R123-9) ne distingue en effet que quelques grandes catégories entre lesquelles on peut faire une distinction à savoir les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux, au commerce, à l'artisanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif. 4. Remplacement de la référence de SHON par surface de plancher

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1ère MODIFICATION DU PLU

Modifications apportées Justifications Zone U

ZONE UC

Caractère de la zone Il s’agit d’une zone à caractère central d’habitat, de services et d’activités, où les bâtiments sont construits en ordre continu. La densité autorisée des constructions et l’organisation spatiale prescrite doivent conduire à la reproduction des caractéristiques actuelles du centre village. ZONE UD Caractère de la zone

Il s’agit d’une zone à caractère péri-central d’habitat, de services, où les bâtiments sont construits en ordre discontinu. La densité autorisée des constructions et l’organisation spatiale prescrite doivent conduire à un type d’architecture de transition entre l’habitat dense et resserré du centre village actuel et le milieu non urbanisé.

ZONE UE

Caractère de la zone Il s’agit d’une zone réservée aux équipements publics collectifs communaux et intercommunaux à caractère d’enseignement, de sport et de loisirs. ZONE UX

Caractère de la zone Cette zone équipée est affectée aux activités industrielles artisanales, aux commerces et aux services et aux commerces. UX 1 OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL INTERDITES L’article 1 résulte du caractère spécialisé de la zone. 1.1. Le stationnement de caravanes hors des terrains aménagés, les terrains de caravanes, les terrains de camping, les habitations légères de loisirs. Il tend à exclure toute une série de destinations, et à 1.2. Les constructions à usage d’habitation qui ne sont pas destinées au logement des personnes dont la présence réserver par exclusion les secteurs particuliers aux est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance des établissements ou des services généraux à l’exception de vocations et occupations du sol particulières qui les celle prévues à l’article 2 ont suscité. On trouve ainsi les constructions 1.4. Les opérations d’aménagement d’ensemble à usage d’habitation. destinées à l’habitat sauf exception 1.5. Les carrières. 1.6. Le changement de destination à vocation d’habitation et la construction de nouvelles habitations, à l’exception de Les extensions de l’existant à la date d’approbation 127

1ère MODIFICATION DU PLU

celle prévues à l’article 2 du PLU sont limitées à 200 m² de surface de UX 2 OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES plancher. Autrement dit, pour pouvoir rénover fortement le bâti existant et reconstruire du neuf, il 2.1. Les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement du Service Public (O.T.N.F.S.P.). faut au préalable démolir la part correspondante 2.2. Les défrichements. de constructions existantes. Cette règle n’empêche 2.3. Les clôtures. nullement le bâti d’évoluer mais fige la densité 2.4. Les constructions à usage d’habitation à condition qu’elles soient destinées au logement des personnes dont la d’occupation au sol à celle que l’on connaît présence est nécessaire pour assurer la direction ou la surveillance des établissements ou des services généraux, sous réserve des interdictions mentionnées à l’article UX 1. aujourd’hui, avec juste un volant de souplesse. Cette disposition devrait maintenir les caractéristiques 2.5. Les extensions, agrandissements des constructions à usage d’habitation existantes à condition de limiter la superficie totale de l’habitation à 200 m² de surface de plancher. d’occupation du sol du secteur, dans un souci de 2.5. Les constructions destinées aux activités industrielles, artisanales, commerciales et de services. préservation de l’identité d’activité et éviter les 2.6. Les opérations d’aménagement d’ensemble à vocation artisanale, industrielle, commerciale et de services, éventuels conflits d’usage entre zone d’activités et habitations. 2.4. Les constructions d’hébergement à condition d’être nécessaire liées aux activités de services publics et d’intérêts collectifs 2.7. Les installations classées, De plus, est soumis à conditions les hébergements 2.8. Les travaux, installations et aménagements soumis aux articles R421-19 à R 421-22 du Code de l’Urbanisme liés aux activités de la LEVPA existantes sur le secteur UX 12 STATIONNEMENT 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en- dehors des voies publiques. 12.2. En ce qui concerne le personnel, il doit être aménagé 1 place de stationnement par tranche commencée de 100 m² de surface de plancher 12.3. Les aires de stationnement doivent permettre le stationnement des véhicules de service et de livraison. Zone AU Caractère de la zone Tout au plus, compte tenu de leur destination, a-t-on La zone AU est une zone naturelle non équipée, réservée pour l'urbanisation future dans le cadre d’un plan souhaité interdire les activités aujourd’hui d’aménagement cohérent. Elle est divisée en 10 secteurs. manifestement en contradiction avec cette Zone à urbaniser destination. Par commodité rédactionnelle, on a - le secteur 1AUa, zone à vocation d’habitat réalisable à court terme, retenu la vocation industrielle comme étant interdite, - le secteur 1AUb à vocation d’habitat individuel diffus et mitoyen, au sens de la nomenclature du code de l'urbanisme, - le secteur 1AUc à vocation d’habitat individuel et groupé, c’est-à-dire les activités de fabrication lourde et - le secteur 1AUd à vocation mixte d’habitat, de tertiaire et de service, susceptibles d’engendrer des risques ou des 128

1ère MODIFICATION DU PLU

- le secteur 1AUe à vocation mixte d’habitat et d’activités (pôle de vie intergénérationnel) nuisances impossibles à faire cohabiter avec un - le secteur 1AUf à vocation mixte d’habitat et d’activités (pôle de vie - mail) quartier d’habitat. L’industrie est ici considérée - le secteur 1AUg destiné à la création de continuités de paysagement autorisant la construction d’équipements sportifs comme des activités de grande ampleur, avec et de loisirs (golf …), beaucoup de trafic généré, des process de - le secteur 1AUl destiné à la création de continuités de paysagement autorisant la construction d’équipements de fabrication, de nombreux emplois et de grandes loisirs, éducatifs (comme les crèches …), emprises bâties, voire l’existence de risques ou de - le secteur 1AUp destinée à la création de continuités de paysagement public de grandes dimensions, nuisances, bref, une forme et une fonction urbaines Zone de réserve foncière nécessaires, mais peu adaptées, la solution - le secteur 2AUa, constituant la réserve foncière à vocation d’habitat, réglementaire simple passerait par son interdiction. - le secteur 2AUe, constituant une réserve foncière destinée à accueillir à terme des terrains de sports ainsi que les Pour pallier à l’incapacité réglementaire de équipements connexes qui leur sont directement nécessaires. distinguer finement entre les différents types de AU 1. OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL INTERDITES destinations et d’occupations des sols, le PLU a opté pour une interdiction générale des installations, Dans l’ensemble de la zone : occupations et utilisations du sol incompatibles avec 1.1. Les créations d’installations classées soumises à autorisation. la vocation du quartier considéré. 1.2. Le stationnement de caravanes, les terrains de caravanes, les terrains de camping, les habitations légères de loisirs

1.3. Les carrières. Dans le même ordre d’idée, le PLU instaure une 1.4. Les travaux, installations et aménagements soumis aux articles R421-19 à R 421-22 du Code de l’Urbanisme interdiction d’un certain nombre d’occupations du sol 1.5. Les serres professionnelles particulières, susceptibles de poser des problèmes 1.6. Les constructions liées aux activités agricoles, viticoles et à l’élevage. d’insertion dans le tissu urbain, soit en raison des 1.7. Les constructions à usage de poulailler, de clapier, de chenil ou de tout autre élevage d’animaux risques, soit en raison des nuisances, soit en raison 1.8. Les constructions destinées à l’industrie. de l’atteinte à la qualité paysagère que provoquent 1.9. Les dépôts en fonction de la législation en vigueur cités au journal officiel du 16 mai 1963 (ferrailles, matériaux de ces occupations. On trouve notamment les dépôts démolition, déchets, pneus, chiffons, ordures et véhicules désaffectés) de déchets ou de matériaux … Dans les secteurs 1AUa, 1AUb et 1AUc : 1.8. Les constructions de toute nature ne s’inscrivant pas dans une opération d’aménagement couvrant tout ou partie de la zone.

1.11. Les locaux à usage commercial et artisanal professionnel Dans les secteurs 1AUa et 1AUb : 1.10. Les créations d’installations classées Dans les secteurs 1AUb, 1AUd, 1AUp, 1AUl, 1AUg, 1AUf, 2AUa : 1.11. Toute modification à l’occupation et/ou à l’utilisation du sol, sauf celles prévues dans l’ensemble de la zone à 129

1ère MODIFICATION DU PLU

l’article AU2. Dans le secteur 1AUe : 1.11. Les abris de jardin 1.13. Les constructions liées aux activités agricoles, viticoles et à l’élevage 1.12. Les constructions de toute nature ne s’inscrivant pas dans une opération d’aménagement couvrant tout ou en partie de la zone Les locaux à usage commercial et artisanal et professionnel sauf celles prévues à l’article AU2 Dans les secteurs 1AUg et 1AUp : 1.13. Les constructions, les installations et utilisation du sol à usage d’habitation L’objectif du PLU est en effet d’obtenir des AU 2. OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES aménagements qui optimisent le foncier classé en Dans l’ensemble de la zone : zone d’urbanisation future. 2.1. Les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement du Service Public (O.T.N.F.S.P.). : Pas de prescription particulière Le PLU instaure des conditions pour un certain 2.2. Les constructions, les installations et utilisations du sol à condition de participer au paysagement qui par leurs nombre d’occupations du sol particulières, aspects extérieurs, ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites et à l’environnement susceptibles de poser des problèmes d’insertion dans le tissu urbain pour des raisons d’éventuelle 2.3. Les ressources énergétiques et les installations classées annexes à celles-ci, ainsi que les aires de stockage et les installations de chargement qui par leurs aspects extérieurs, ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des atteinte à la qualité paysagère que provoquent ces lieux avoisinants, aux sites et à l’environnement occupations, mais également s’agissant des risques 2.4. Les clôtures sont soumises à déclaration. (inondation par remontée de nappe phréatique) 2.5. Dans le cas de lotissements ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division parcellaire en propriété ou en jouissance, les constructions sont autorisées à condition d'appliquer les règles du présent règlement à chaque lot issu de la division parcellaire et non à l'ensemble du projet. 2.6. Les constructions, les installations et utilisations du sol à usage d’habitation 2.13. Les abris de jardins ne devront pas excéder 8 m². 2.8. Les défrichements sont soumis à déclaration 2.9. Les aires de jeux et de sport, ainsi que les aires de stationnement ouvertes au public qui par leurs aspects extérieurs, ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites et à l’environnement 2.11. Les constructions en sous-sol susceptibles d’être inondées par remontées de la nappe phréatique, ne seront admises que si elles sont réalisées avec des dispositions techniques interdisant tout risque d’infiltration d’eau ou d’inondation (exemples : cuvelage, cristallisation…) Dans les secteurs 1AU : Dans le secteur 1AUa : 130

1ère MODIFICATION DU PLU

2.7. Les constructions de toute nature, sauf celles mentionnées à l’article AU1. 2.9. Les opérations d’aménagement d’ensemble. 2.11. Les sous-sols doivent être cuvelés 2.12. Les abris de jardin ne peuvent excéder 8 m² Dans le secteur 1AUp : 2.11. Les paysagements publics 2.13. Les abris de jardins ne devront pas excéder 8 m². Dans les secteurs 1AUb et 1AUc : 2.18. Les constructions à vocation d’habitat et annexes 2.17. Les paysagements publics

2.18. Les sous-sols doivent être cuvelés pour le secteur 1AUc en limite de la rue Alcide Gasperi

Dans le secteur 1AUd :

2.15. Les commerces autorisés auront une surface de plancher de 300 m² maximale. Cette surface limitée ne s’applique pas aux restaurants.

2.16. Les commerces doivent être intégrés au bâtiment d’habitation

2.16. Les constructions à vocation d’habitat et annexes

2.17. Les constructions à vocation, de bureaux, tertiaire et de services Dans le secteur 1AUl : 2.18. Les paysagements publics 2.19. Les constructions d’équipements de loisirs, éducatifs (comme les crèches …) Dans le secteur 1AUg : 2.20. Les paysagements publics 2.21. Les constructions à usage d’équipements sportifs et de loisirs Dans le secteur 1AUe : 2.28. Les constructions à usage d’habitation, d’abri de véhicules et accueillant des services à destination des habitations. 2.18. Les aires de stationnement ouvertes au public 2.30. Les constructions en sous-sol étant susceptibles d’être inondées par remontées de la nappe phréatique, ne seront admises que si elles sont réalisées avec des dispositions techniques interdisant tout risque d’infiltration d’eau ou d’inondation (exemples : cuvelage, cristallisation…) Dans le secteur 1AUf 2.31. Les constructions à usage d’habitation 131

1ère MODIFICATION DU PLU

2.19. Les constructions, les installations et utilisations du sol à usage de commerces 2.20. Les commerces autorisés auront une surface de plancher de 300 m² maximale. Cette surface limitée ne s’applique pas aux restaurants. AU 3. ACCÈS ET VOIRIE

3.1. Accès

Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie, publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins. Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile. Lorsque le terrain est riverain de deux ou plusieurs voies publiques, l’accès sur celle de ces voies qui présenterait une gêne ou un danger pour la circulation est interdit 3.2. Voirie : Dans l’ensemble de la zone : 3.2.1. Les voies nouvelles doivent avoir des caractéristiques qui correspondent à la circulation prévisible ainsi qu’à la circulation des véhicules de sécurité. 3.2.2. Lorsqu’une de ces voies nouvelles est en impasse, elle doit comporter dans sa partie terminale située en limite d’opération, un espace permettant aux véhicules privés et à ceux des services publics, de faire aisément demi-tour. En outre, la possibilité de prolonger cette voie au-delà de la partie lotie aménagée doit être réservée, si cela est nécessaire Correction d’un doublon à la cohérence d’ensemble de la zone.

3.2.3. Dans les secteurs 2AUa, 1AUb, 1AUc, 1AUd, 2AUe, 1AUp, 1AUl et 1AUg :

3.2.3.1. Les voies nouvelles doivent avoir des caractéristiques qui correspondent à la circulation prévisible ainsi qu’à la circulation des véhicules de sécurité.

3.2.3.2. Lorsqu’une de ces voies nouvelles est en impasse, elle doit comporter dans sa partie terminale située en limite d’opération, un espace permettant aux véhicules privés et à ceux des services publics, de faire aisément demi-tour. 3.2.3.3. En outre, la possibilité de prolonger cette voie au-delà de la partie lotie aménagée doit être réservée, si cela est nécessaire à la cohérence d’ensemble de la zone.

AU 4. DESSERTE PAR LES RÉSEAUX

Dans l’ensemble de la zone : 4.1. Eau potable Remplacement de la CAR par Reims Métropole Toute construction ou installation nouvelle le nécessitant doit être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable, conformément aux conditions techniques du règlement approuvé par le Conseil Municipal et Reims Métropole la Communauté d’agglomération de Reims et exécuté par un professionnel. 4.2. Eaux usées 4.2.1. Toute construction ou installation nouvelle doit être raccordée au réseau public d’assainissement. 132

1ère MODIFICATION DU PLU

4.2.2. Le branchement est à la charge du propriétaire. 4.2.3. L’évacuation des eaux usées industrielles dans le réseau public d’assainissement est subordonnée à une autorisation de déversement délivrée par Reims Métropole qui en fixera les caractéristiques. 4.2.4. Les eaux usées ne doivent pas être déversées dans le réseau d’eaux pluviales. 4.3. Eaux pluviales Dans l’ensemble de la zone : 4.3.1. Les eaux pluviales ne doivent pas être déversées dans le réseau d’eaux usées. Dans les secteurs 1AUb, 1AUg et 1AUl : 4.3.2. Les eaux pluviales seront intégralement gérées à la parcelle, sous espaces privés non rétrocédables. Le propriétaire devra s'assurer qu'en cas de dépassement de la capacité de ses ouvrages, il n'y aura pas désordres sur l'espace public 4.3.3 Les aménagements nécessaires appropriés et proportionnés sont à la charge exclusive du pétitionnaire propriétaire aménageur. Dans les secteurs 1AUa, 1AUc, 1AUp et 1AUl (sur le parvis de la gare et pointe Est) : 4.3.4. Les eaux pluviales seront raccordées au réseau public d’assainissement séparatif Dans les secteurs 1AUd et 1AUf : 4.3.5. A l’ouest de la Rue Alcide de Gasperi, les eaux pluviales seront raccordées au réseau public d’assainissement séparatif 4.3.6. A l’est de la Rue Alcide de Gasperi, les eaux pluviales seront intégralement gérées à la parcelle, sous espaces privés non rétrocédables. Le propriétaire devra s'assurer qu'en cas de dépassement de la capacité de ses ouvrages, il n'y aura pas désordres sur l'espace public

AU 6. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Dans l’ensemble de la zone : La logique qui sous-tend cet article est la recherche 6.1. Pour les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement des Services Publics (O.T.N.F.S.P.) et les piscines d’une optimisation du foncier et la fabrication d’un enterrées non couverture par un bâtiment hors sol : Pas de Prescription Particulière. paysage de rue. C’est pourquoi on permet 6.1. À l’exception des piscines, les constructions doivent être implantées en retrait de 5 m minimum par rapport à la l’implantation à l’alignement et qu’en cas de recul, on limite d’emprise du domaine public. fixe un minimum. 6.2. Les constructions doivent être implantées : - soit à l’alignement Réglementation des piscines est spécifiée - soit en retrait de 4 mètres minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public 6.3. Les piscines seront implantées en retrait de 2 m minimum. Dans les secteurs 2AUa, 1AUd, 1AUp, 1AUl et 1AUg : 6.3. Pas de Prescription Particulière. 133

1ère MODIFICATION DU PLU

Dans les secteurs 1AUa, 1AUb, 1AUc, 1AUd et 1AUf : 6.4. À l’exception des piscines, les constructions doivent être implantées : - soit à alignement - soit en retrait de 4 mètres minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public Dans les secteurs 1AUa et 1AUe : Dans l’objectif de créer un cœur de ville, le secteur 6.4. Les constructions doivent être implantées en retrait de 5 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine sur 1AUa bénéficie de règle complémentaire public. permettant la création d’un mail. 6.5. Dans la rue de l’ancien Château (dans le secteur 1AUe), et dans le secteur sud 1AUa (compris entre la rue de Sacy et la rue Raymond Mathieu, limitrophe du secteur 1AUf) les constructions doivent être implantées, - soit en limite d’emprise publique, - soit en retrait de 5 m par rapport à la limite d’emprise du domaine public. AU 7. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SÉPARATIVES

Dans l’ensemble de la zone : 7.1. Pour les O.T.N.F.S.P. et les piscines enterrées et non couvertures d’une structure hors sol : Pas de Prescription Particulière. 7.2. À l’exception des piscines, La distance comptée horizontalement de tout point du bâtiment de la construction au point le plus proche de la limite séparative doit être au moins égale à la moitié de la différence d’altitude entre ces deux points (H/2), avec un minimum de 4 m. 7.2. Toutefois, la construction en limite séparative peut être autorisée si la construction ne dépasse pas 3 m de Dans l’objectif de créer un cœur de ville, le secteur hauteur sur cette limite séparative par rapport au sol naturel. sur 1AUa bénéficie de règle complémentaire Dans les secteurs 1AUb, 1AUc, 1AUd, 1AUe, 1AUf, 1AUl et dans le secteur sud 1AUa (compris entre la rue de permettant la création d’un mail. Sacy et la rue Raymond Mathieu, limitrophe du secteur 1AUf) : 7.1. Les constructions doivent être implantées : - soit d’une limite séparative à l’autre, - soit sur une limite séparative, la distance à l’autre devant être au moins égale à H/2 avec un minimum de 3 m, - soit sur aucune des limites séparatives, la distance à celles-ci devant être au moins égale à H/2 avec un minimum de 3 m. Dans les secteurs 2AUa, 2AUe, 1AUp et 1AUg : 7.4. Pas de Prescription Particulière. Dans le secteur 1AUl : 7.5 Toute construction doit être implantée - soit en limite - soit à une distance de 3 m des limites séparatives 134

1ère MODIFICATION DU PLU

Dans les secteurs 1AUb, 1AUc, 1AUd et 1AUf : Toute construction doit être implantée soit à l’une des limites en limites, soit à une distance des limites séparatives du terrain avec un minimum de 4 m Dans le secteur 1AUe : Les constructions doivent être implantées : - soit en limite séparative, - soit à une distance minimale de 3 m. La recherche d’une optimisation du foncier et une AU 8. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MÊME souplesse d’implantation à l’intérieur des parcelles, PROPRIÉTÉ cela conduit à la non réglementation de l’article 8 : PPP Dans l’ensemble de la zone : 8.1. Pour les O.T.N.F.S.P. et les piscines enterrées et non couvertures d’une structure hors sol : Pas de Prescription Particulière.

Dans les secteurs 2AUa, 2AUe, 1AUe, 1AUd, 1AUf, 1AUp, 1AUl et 1AUp :

8.2. Pas de Prescription Particulière. Dans les secteurs 1AUb et 1AUc : 8.2. Les bâtiments situés sur un même terrain doivent être implantés soit à une distance minimum de 3 m. AU 9. EMPRISE AU SOL

Dans l’ensemble de la zone :

9.1. Pour les O.T.N.F.S.P et les piscines enterrées et non couvertures d’une structure hors sol : Pas de Prescription Particulière. Clarification de la lecture de l’article Dans les secteurs 2AUa, 1AUc, 1AUd, 1AUf, 2AUe, 1AUp et 1AUg :

9.3. Pas de Prescription Particulière.

Dans les secteurs 1AUa et 1AUl

9.4. La surface bâtie au sol ne peut excéder 40 % de la surface de la parcelle. Dans le secteur 1AUe : 9.3. La surface bâtie au sol ne peut excéder 30 % de la surface de la parcelle AU 10. HAUTEUR MAXIMUM DES CONSTRUCTIONS

Dans l’ensemble de la zone :

10.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière.

10.2. La hauteur maximum des constructions ne peut excéder 10 m au faîtage par rapport au niveau du sol naturel Suppression de la référence au faitage car l’article 135

1ère MODIFICATION DU PLU

10.3. Les hauteurs maximum comprennent les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs…) qui 10 porte sur la hauteur maximale des constructions devront être intégrés à l’architecture générale des bâtiments. donc le point le plus haut de la construction. 10.4. Si le terrain est en pente, la hauteur sera mesurée à la moitié de la façade ou du pignon Dans les secteurs 2AUa, 2AUe, 1AUp et 1AUg : 10.3. Pas de Prescription Particulière. Dans le secteur 1AUb 1AUc le long de la Rue Raymond Mathieu (au lieudit entre les 2 voies) : Pour des raisons techniques notamment de 10.5. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 11 m 10 m au faîtage par rapport au niveau du sol naturel. différentiel de hauteur des voiries (issues de Dans les secteurs 1AUd et 1AUf : remblais), la hauteur est augmentée pour 10.6. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 13 mètres par rapport au terrain naturel. compenser ce remblai lié à l’aménagement 10.7. Cette hauteur peut être portée à 15 m pour : opérationnel de la ZAC mais également la prise en - Les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs…) qui devront être intégrés à l’architecture générale compte des nappes phréatiques des bâtiments. - Les innovations et/ou expérimentations architecturales et/ou environnementales sur 30% du bâtiment Dans les secteurs 1AUc et 1AUe : 10.8. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 10 mètres au faitage par rapport au terrain naturel. Dans le cas de terrain en pente, la hauteur est mesurée au milieu de la façade Précision permettant de simplifier l’instruction des Dans le secteur 1AUl : autorisations du droit des sols 10.8. La hauteur maximum des constructions ne peut excéder 6 m par rapport au terrain naturel.

AU 11. ASPECT EXTÉRIEUR

Dans l’ensemble de la zone : Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. 11.1. Bâtiments

Dans l’ensemble de la zone : 11.1.1. Par son aspect extérieur, la construction ne doit pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales (Code de l’Urbanisme, article R 111-21). Dans le secteur 1AUa : 11.1.2. Les dalles du rez-de-chaussée ne devront pas excéder 0,60 m par rapport au niveau du trottoir. Dans le secteur 1AUe :

11.1.3. Les remblais ne devront pas excéder 60 cm par rapport au niveau du trottoir

11.1.4. En cas de sous-sol, la rampe d’accès ne devra pas présenter une pente supérieure à 15%

136

1ère MODIFICATION DU PLU

Pour uniformiser les réglementations liées aux 11.2. Clôtures clôtures. Pour les clôtures, la collectivité exprime des préoccupations d’aménagement du domaine public Dans 11.2.1 Les clôtures en limite du domaine public sont constituées : qui imposent d’avoir une limite fiable et physique l’ensemble - soit de murs bahuts de 0,80 m de hauteur maximum, surmontés de grilles ou tout autre dispositif à de la zone claire voie, entre revêtement public et privé pour éviter tout litige. - soit de clôtures à claire voie ou de grille

- soit de grillage ou grille doublé d’une haie vive.

- soit d’un mur plein non brut d’une hauteur maximale de 2 m 11.2.2. Les plaques bétons sont interdites Les clôtures en limite du domaine public sont constituées : - soit de murs bahuts de 0,80 m de hauteur maximum surmontés de grilles ou tout autre dispositif à claire-voie, - soit de haies vives doublées ou non de grillage. Leur hauteur ne doit pas excéder 2 m par rapport au sol naturel.

11.2.3. Les clôtures édifiées en limite séparative ne doivent pas excéder la hauteur de 2 m maximum 11.2.4. Les plaques bétons sont interdites 11.2.5. Les clôtures seront doublées d’une haie vive

Secteur Les clôtures en limite du domaine public sont constituées : 1AUa - soit de murs bahuts de 0,80 m de hauteur maximum surmontés de grilles. - soit haies vives doublées ou non d’un grillage. Les plaques bétons sont interdites L’ensemble de la clôture sera d’une hauteur maximum de 2 m. Clôtures édifiées en limite séparative : Elles ne doivent pas excéder la hauteur de 2 m par rapport au sol naturel. Elles seront constituées de grillage ou de dispositif à claire-voie et seront doublées ou non d’une haie vive. Les plaques bétons sont interdites Secteur De préférence, aucune clôture ne sera édifiée. Dans le cas contraire, la clôture devra être 1AUl constituée d’un grillage masqué d’une haie vive donnant sur l’espace public. La hauteur du grillage ne pourra pas excéder 1.70 m.

Secteurs De préférence, aucune clôture ne sera édifiée. 1AUb, 137

1ère MODIFICATION DU PLU

1AUc, Dans le cas contraire, la clôture d’une hauteur maximale de 2 m sera 1AUd, - soit essentiellement végétalisées avec une possibilité 1AUf - soit constitué d’un grillage masqué d’une haie vive donnant sur l’espace public - soit constitué d’un mur dont le matériau sera identique au bâtiment principal. La hauteur de la clôture ne pourra pas excéder 2 m. Secteur Les clôtures en limite du domaine public sont constituées d’une hauteur maximum de 2 m 1,5 m et 1AUe, constituées : - soit de grilles à barreaudage métallique verticale, - soit de haies vives doublées ou non de grillage, Clôtures édifiées en limite séparative : Elles seront constituées de grilles, de grillages ou de dispositifs à claire-voie et ne doivent pas excéder la hauteur maximum de 2 m 1,5 m par rapport au sol naturel. Elles pourront être doublées ou non d’une haie vive Secteurs Pas de Prescription Particulière 2AUa, 2AUe, 1AUp et 1AUg

11.3. Toitures

Dans l’ensemble de la zone : 11.3.1. OTNFSP : Pas de Prescription Particulière Pour permettre les éco constructions, les 11.3.2. Les toitures terrasses sont autorisées sous réserve qu’elles n’excèdent pas 3.5 m à l’acrotère au-dessus du architectures contemporaines, les toitures terrasses niveau du terrain naturel. sont autorisées. Dans un souci de gestion des eaux 11.3.2. Les toitures terrasses sont autorisées dans la limite des hauteurs fixées à l’article 10 du présent règlement. pluviales, les toitures contribuent à cette 11.3.3. Les toitures terrasses non accessibles seront végétalisées problématique mais également la végétalisation de 11.3.4. Tous les édicules techniques en terrasse devront être intégrés soit dans le dernier étage soit par un traitement la commune par le développement et le maintien architectural ou paysager cohérent avec celui du bâtiment principal. Les toits terrasses pourront être traités en terrasses d’une ambiance végétale et nature. plantées. 11.3.2. Dans le secteur 1AUl : 11.3.2.1. .Les toitures terrasses seront végétalisées 11.3.3. Dans le secteur 1AUb : Les toitures terrasses sont autorisées d’une hauteur maximale de 3,5 m au-dessus du sol naturel. Les toitures terrasses 138

1ère MODIFICATION DU PLU

non accessibles doivent être végétalisées 11.3.4 Dans les secteurs 1AUc, 1AUd et 1AUf : Les toitures terrasses sont autorisées dans la limite de hauteur fixée à l’article 10 respectivement pour chacun des secteurs. Les toitures terrasses peuvent être végétalisées Dans les secteurs 1AUe et 1AUa : 11.3.5. Les toitures, autres que couvertes de tuiles de coloris ardoise ou d’ardoises sont interdites. 11.3.6. Les toitures terrasses sont autorisées sous réserve qu’elles n’excèdent pas 3.5 m à l’acrotère au-dessus du niveau du terrain naturel 11.3.7. Les toitures terrasses seront végétalisées

11.4. Matériaux

Dans l’ensemble de la zone

11.4.1. Tous les matériaux et équipements apparents en façade (enduit, mur, toiture, cheminée, menuiserie, clôture, équipements divers) devront respecter le nuancier des couleurs disponible en mairie.

11.4.2. Pour les abris de jardin, les matériaux et équipements apparents en façade devront être identiques à ceux de la construction principale Pour permettre les architectures contemporaines, de 11.4.3. L’emploi à nu de matériaux destiné à être enduits est interdit. L’emploi en façade de bardages métalliques bruts nouveaux aspects de matériaux sont autorisées (non laqués) et de tous matériaux hétéroclites ou disparates non prévus pour cet usage est interdit même pour la création de dépôt temporaire. 11.4.4. L’emploi de matériaux d’aspect zinc pré-patiné est autorisé pour les toitures et les brisis Dans le secteur 1AUe : 11.4.5. Tous les matériaux, revêtements et enduits apparents en façade (enduit, mur, cheminée, menuiseries extérieures, grilles) devront être choisis dans les coloris blancs et gris ou réalisés en bois de coloris naturel. Le bois Les normes de stationnement sont devenues un pourra être revêtu d’une lasure de coloris naturel ou choisie dans la gamme des gris. élément incontournable de toute une série de AU 12. STATIONNEMENT politiques. Parmi elles, bien sûr les politiques de déplacement, puisqu’en pesant sur ces places, on Dans l’ensemble de la zone : encourage plus ou moins le recours aux transports 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en- dehors des voies publiques. collectifs. Mais aussi, on joue sur le coût des Les besoins à prendre en compte sont de 2 places minimum par logement sauf pour les logements inférieurs ou égaux à réalisations en raison des surfaces mobilisées par 2 pièces. cette occupation, et c'est enfin un levier sur la 12.2. Pour les logements locatifs financés avec un prêt aidé par l’État et/ou les logements inférieurs ou égaux à 2 pièces, capacité d’agir sur le domaine public, puisque il sera exigé une place minimum par logement. l’absence de places en nombre suffisant dans les 12.3. Pour les logements : 1 place par tranche commencée de 70 m² de surface de plancher sur la totalité du bâtiment. constructions génère immanquablement un report 139

1ère MODIFICATION DU PLU

12.4. Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif, les logements et sur le domaine public. hébergement des personnes âgées : 1 place par tranche commencée de 100 m² de surface de plancher sur la totalité du Enfin, la présence de places de stationnement est bâtiment. aussi un élément d’attractivité et une charge pour un 12.5. Pour l’hébergement hôtelier et les commerces : 1 place par tranche commencée de 70 m² de surface de plancher sur la totalité du bâtiment. ménage. Dans ce contexte, le PLU a le devoir de 12.6. Pour les bureaux : 1 place par tranche commencée de 30 m² de surface de plancher sur la totalité du bâtiment dont fixer les normes à même de satisfaire les besoins au moins 20% des places de stationnement seront engazonnées des usages admis. Dans les secteurs 1AUd et 1AUf 12.7. Stationnement deux roues : les constructions devront comporter Toujours dans le cadre des objectifs de rééquilibrage - soit un local fermé de la place de l’automobile, le PLU s’est employé à définir, les besoins en stationnement deux-roues et - soit un local ouvert dont des dispositifs permettant le stationnement sécurisé (arceaux ou autres) des deux roues sont obligatoires les caractéristiques de réalisation de ces 12.8. Le local de stationnement des deux roues doit être aisément accessible stationnements. Dans le secteur 2AUa, 2AUe, 1AUp et 1AUg :

12.4. Pas de Prescription Particulière

12.7. Pour les activités liées à l’exploitation du golf, les besoins de stationnement à prendre en compte sont de 35 places. Dans les secteurs 1AUl : 12.8. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en- dehors des voies publiques. Les besoins à prendre en compte sont de 1 place minimum pour 35 m² de surface de plancher sur la totalité du bâtiment. Dans les secteurs 1AUb, 1AUc et 1AUd : 12.6. Pour les bureaux activités de bureaux, tertiaires et de service : 1 place pour 30 m² de surface de plancher dont au moins 20% des places de stationnement pourront seront engazonnées Dans le secteur 1AUf : 12.7. Pour les activités commerciales dont la surface de plancher est inférieur ou égale à 300 m² : 1 place sera créée pour 30 m² de surface de plancher. Simplification de la réglementation AU 13. ESPACES LIBRES, PLANTATIONS, ESPACES BOISÉS CLASSÉS

Dans l’ensemble de la zone Dans les secteurs 1AUa, 1AUb, 1AUc, 1AUf et 1AUl : 13.1. Il sera planté au minimum 2 arbres de hautes tiges ou d’arbustes par tranche de 150 m² de terrain libre de toute construction.

13.2. Dans le cas d’opérations d’aménagement, un dixième au moins de la superficie de l’opération est traité en espaces d’accompagnement hors Espaces Boisés Classés à créer. 140

1ère MODIFICATION DU PLU

Dans le secteur 1AUd : Pas de Prescription Particulière Dans le secteur 1AUe : 13.4. Dans les parcelles, il sera planté au minimum 2 arbres de hautes tiges par tranche de 150 m2 de terrain libre de toute construction. 13.5. Un dixième au moins de la superficie de l’opération est traité en espaces d’accompagnement. 13.6. Les ripisylves et les boisements d’accompagnement aux abords immédiat de la Muire devront être aménagés Dans la mesure où le secteur 1 AUa est viabilisé, la AU14. CŒFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL référence au COS qui évolue est inutile

Dans 1AUd 1AUe, 2AUa, l’ensemble 1AUa 1AUb 1AUc 1AUg 1AUl 1AUp 2AUe de la zone 1AUf

Pour les 0 et sera porté 0,4 0,6 1 0,03 0,5 PPP 0 O.T.N.S.F. : à 0,40 après Pas de réalisation prescription complète des particulière équipements (PPP) nécessaires à la desserte de la zone

Zone AUX Caractère de la zone : Compte tenu de leur destination, a-t-on souhaité Cette zone à urbaniser réservée aux activités : interdire les occupations aujourd’hui manifestement - en prolongement de la zone UX existante en contradiction avec cette destination d’activités. - en bordure des emprises du T.G.V. et de la voie de contournement Sud de Reims dans le cadre de la ZAC créée le Dans le même ordre d’idée, le PLU instaure une 29/12/2004 interdiction d’un certain nombre d’occupations du sol - limitrophe de la commune de Tinqueux particulières, susceptibles de poser des problèmes AUX 1. OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL INTERDITES d’insertion dans le tissu d’activités, soit en raison des risques, soit en raison des nuisances, soit en raison Dans l’ensemble de la zone : de l’atteinte à la qualité paysagère que provoquent 1.1. Le stationnement de caravanes, les terrains de camping et de caravanes, les mobil home, les constructions légères et de loisirs à usage d’habitation et ou de jardinage ces occupations. On trouve notamment les dépôts 1.2. Les carrières. de déchets ou de matériaux, les activités agricoles, 141

1ère MODIFICATION DU PLU

1.3 Les parkings silos indépendants en superstructures hors sols sont interdits certaines ICPE … 1.4. Le dépôt de véhicules et de matériaux. Les dépôts conformément à la législation en vigueur (ferrailles, matériaux de démolition, déchets, pneus, chiffons, ordures et véhicules désaffectés …) sauf dans le secteur 1AUXt L’article 1 résulte du caractère spécialisé de la zone. 1.5. Les bâtiments d’exploitation agricole, viticole ou d’élevage Il tend à exclure toute une série de destinations, et à 1.6. Les constructions à usage d’habitation autre que celles prévues en AUX2. réserver par exclusion les secteurs particuliers aux 1.7. Les installations classées soumises à autorisation à l’exception des activités médicales des constructions et vocations et occupations du sol particulières qui les installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif ont suscité. On trouve ainsi les constructions 1.8. Les installations classées soumises à autorisation sauf dans les secteurs 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt destinées à l’habitat sauf exceptions. 1.9. Les établissements constructions à fonction d’activité principale d’entrepôt logistique sauf dans le secteur 1AUXt

Dans les secteurs 1AUXa, 1AUXb et 1AUXd : 1.10. Les établissements constructions à usage de production industriel, de commerces, artisanat et de logistique à l’exception des hôtels et restaurants et à l’exception des activités autorisées à l’article AUX2 sauf les cas prévus à l’article 2

1.7. Les installations classées soumises à déclaration pouvant porter atteinte au voisinage excepté en 1AUXd et en 1AUXa. Dans les secteurs 1AUXt et 1AUXf : Dans le secteur 1AUXb : 1.11. Les établissements à usage industriel et logistique

1.13. Les installations classées soumises à autorisation et celles soumises à déclaration pouvant porter atteinte au voisinage. 1.12. Les constructions à usage d’habitation, commerce et artisanat autre que celles prévues aux articles AUX2.

AUX 2 OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Dans l’ensemble de la zone : 2.1. Les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement du Service Public (O.T.N.F.S.P.). 2.2. En application de l’article R421-12 du Code de l’urbanisme, l’édification de clôtures est soumise à déclaration préalable, 2.3. Les travaux, installations et aménagements soumis aux articles R421-19 à R 421-22 du Code de l’Urbanisme 2.4. Les ressources énergétiques et les installations classées annexes à celles-ci, ainsi que les aires de stockage et les installations de chargement. 2.5. Dans le cas de lotissements ou dans celui de la construction, sur un même terrain, de plusieurs bâtiments dont le terrain d'assiette doit faire l'objet d'une division parcellaire en propriété ou en jouissance, les constructions sont Le PLU veut maintenir les caractéristiques autorisées à condition d'appliquer les règles du présent règlement à chaque lot issu de la division parcellaire et non à d’occupation du sol du secteur, dans un souci de 142

1ère MODIFICATION DU PLU

l'ensemble du projet, par dérogation à l’article R123-10-1 du Code de l’Urbanisme. préservation de l’identité d’activité et éviter les 2.6. Les équipements communaux et intercommunaux d’intérêt constructions et installations nécessaires aux services éventuels conflits d’usage entre zone d’activités et publics ou d’intérêt collectif et les installations classées qui leur sont nécessaires habitations, c’est la raison pour laquelle les 2.7. Les installations classées soumises à déclaration à condition que soient mises en œuvre toutes dispositions pour constructions à usage d’habitation sont strictement les rendre compatibles avec le milieu environnant. réglementées 2.8. Les défrichements 2.9. Les infrastructures de transport collectif, de modes doux et toutes voies annexes. Par commodité rédactionnelle, on a retenu la 2.10. Les constructions à usage d'habitation intégrée au bâtiment destiné au logement des personnes dont la présence est indispensable pour assurer la direction ou la surveillance des établissements ou services généraux. Le logement doit vocation industrielle comme étant interdite, au sens constituer l’accessoire de l’activité pour un maximum de 150 m² de surface de plancher. de la nomenclature du code de l'urbanisme, c’est-à- 2.18. Les commerces sont limités à une surface de plancher de 300 m² maximum à l’exception des restaurants dire les activités de fabrication lourde et susceptibles 2.19. Les commerces doivent être intégrés au bâtiment d’activités d’engendrer des risques ou des nuisances Dans les secteurs 1AUXa et 1AUXb : impossibles à faire cohabiter sauf pour les activités 2.12. Les constructions destinées aux activités de services, de bureau, de formation, d’enseignement et de recherche et industrielles liées à l’étude, à la recherche et développement, hôtel, restaurant, médical et les activités artisanales et commerciales liées aux métiers de bouche. Les développement activités de commerces sont autorisées si ces dernières sont intégrées au bâtiment à vocation médicale. 2.11. Les constructions, installations et utilisation à usage d’industrie nécessairement liée à l’étude, recherche et Mais il s’avère qu’une activité, où seraient réalisées développement. des études ou la R&D, est aussi une «industrie» au Dans le secteur 1AUXb : sens de la nomenclature. Or une telle activité, qui ne 2.13. Les constructions destinées aux activités de services, de bureau, de formation, d’enseignement et de recherche et pose aucun problème d’insertion dans une zone développement, hôtel, restaurant, et les activités artisanales et commerciales liées aux métiers de bouche d’activités, se retrouverait par voie de conséquence interdite également. C’est pourquoi, une condition a Dans le secteur 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt : été insérée. 2.14. Les constructions destinées aux des activités tertiaires, de services 2.16. Les installations classées soumises à autorisation. Dans le secteur 1AUXf : 2.17. Les constructions de production industrielles, des activités de services, de bureau, de formation, d’enseignement et de recherche, hôtel, restaurant, médical et les activités artisanales et commerciales liées aux métiers de bouche, de commerces, artisanat. 2.19. Les installations classées soumises à autorisation Dans le secteur 1AUXt : 2.20. Les constructions, installations et utilisation de fonction d’entrepôt dépôt-atelier et de bureaux d’exploitation du tramway 2.15. Les clôtures sont soumises à déclaration. 2.21. Les équipements à usage de dépôt-atelier et de bureaux d’exploitation pour le tramway et les véhicules de 143

1ère MODIFICATION DU PLU

transport en commun, avec les équipements d’accès, les équipements d’exploitation connexes au tramway 2.22. L’ensemble des constructions et installations liées à l’activité, à l’entretien et au dépôt du tramway 2.23. Les constructions à usage d'habitation intégrée au bâtiment destiné au logement des personnes dont la présence est indispensable pour assurer la direction ou la surveillance des établissements ou services généraux. Le logement doit constituer l’accessoire de l’activité pour un maximum de 150 m² de SHON 2.24. Les installations classées soumises à autorisation Dans le secteur 2AUXi : 2.25. Les constructions, installations et utilisation à condition de participer à la création du constituant le pôle de l’innovation pour des activités de services, tertiaires, enseignement supérieur, recherche bureaux, services publics et intérêt collectif AUX 3. ACCÈS ET VOIRIE 3.1. Accès Dans les secteurs 1AUXa, 1AUXb et 1AUXd :

3.1.1. Les terrains doivent disposer d’un accès privatif adapté à la circulation des véhicules automobiles légers et poids lourds 3.1.2. Toute construction doit donner directement sur une voie permettant l’accès du véhicule matériel de lutte contre l’incendie. Correction pour plus de lisibilité 3.1.3. Lorsque le terrain est riverain de deux ou plusieurs voies publiques, l’accès sur celle de ces voies qui présenterait une gêne ou un danger pour la circulation est interdit AUX 6. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Dans l’ensemble de la zone : 6.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. Dans les secteurs 1AUXa et 1AUXb : 6.2. Toute construction doit être implantée soit - à l'alignement sur un minimum de 60 % de la longueur de la façade donnant sur le domaine public les 40 % restants pouvant être implantés en retrait. Tout débord sur le domaine public est soumis à l’autorisation du gestionnaire de la voie. - en retrait de 3 5 m minimum, à l'exception des éléments architecturaux ornant les façades, y compris les débords (toit, Volonté d’optimisation du foncier pour s’inscrire dans bandeau, marquise, auvent,...) et des décrochements de façade (éléments du bâti) les objectifs du Grenelle de l’environnement - dans le cas de projets architecturaux dont le bâti est complété d'éléments architecturaux ornant les façades, ces éléments doivent se trouver, en volume, pour au moins 60 % du linéaire de la façade, en limite d'emprise du domaine public. Le bâti peut se situer dans la bande de 5 m depuis le domaine public. Dans le secteur 1AUXd : 6.3. Les constructions doivent être implantées en retrait de 10 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine 144

1ère MODIFICATION DU PLU

public Dans les secteurs 1AUXt et 1AUXf : 6.4. Les constructions doivent être implantées : - soit en alignement, - soit en retrait de 4 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public.

AUX 7. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SÉPARATIVES

Dans l’ensemble de la zone : 7.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. Dans le secteur 1AUXa et 1AUXb : 7.2. Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives du terrain au moins égale à la moitié de sa hauteur au faîtage et jamais inférieure à 5 m, à l’exception des édicules techniques (transformateurs locaux, Reprise d’une écriture issue du RNU pour plus de emplacements déchets, locaux techniques …) et/ou des abris de deux roues lisibilité dans l’instruction des autorisations du droit La distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite parcellaire qui en est le plus des sols rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points (H/2), sans pouvoir être inférieure à 5 m, à l’exception des édicules techniques (transformateurs locaux, emplacements déchets, locaux techniques …) et/ou des abris de deux roues. Dans les secteurs 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt : 7.3. Toute construction doit être implantée à une distance des limites séparatives du terrain d’au moins 5 m.

AUX 8. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ

Dans l’ensemble de la zone : 8.1. Pour les O.T.N.S.F.P. : Pas de Prescription Particulière. Dans les secteurs 1AUXa, 1AUXd et 1AUXb : 8.2. La distance horizontale entre deux constructions non contiguës sur une même propriété ne devra pas être inférieure à 5 m. Dans les secteurs 1AUXf et 1AUXt : 8.3. Pas de Prescription Particulière. AUX 10. HAUTEUR MAXIMUM DES CONSTRUCTIONS

Dans l’ensemble de la zone : 10.1. Pour les O.T.N.S.F.P. : Pas de Prescription Particulière. 10.2. Dans le cas de terrain en pente, la hauteur est mesurée au milieu de la façade. Précision pour plus de lisibilité dans l’instruction des 145

1ère MODIFICATION DU PLU

Dans les secteurs 1AUXa et 1AUXb : autorisations du droit des sols 10.3. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 17 m par rapport au sol naturel. Les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs …) devront être intégrés à l’architecture générale des bâtiments et de pas dépasser une hauteur maximale de 17 mètres.

10.4. Pour les activités médicales, la hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 21 m par rapport au sol naturel. Dans les secteurs 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt : 10.5. La hauteur maximale ne pourra excéder 17 m par rapport au niveau du sol naturel. Les dispositifs techniques (ventilations, ascenseurs, climatiseurs …) devront être intégrés à l’architecture générale des bâtiments et de pas dépasser une hauteur maximale de 17 m.

AUX 11. ASPECT EXTÉRIEUR Dans l’ensemble de la zone : 11.1. Pour les O.T.N.S.F.P. : Pas de Prescription Particulière. Dans les secteurs 1AUXa, 1AUXb, 1AUXd, 1AUXf et 1AUXt : 11.2. Bâtiments 11.2.1. Par leur aspect, les constructions et les clôtures ne doivent pas porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains, ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales (Code de l’Urbanisme, article R.111-21). 11.2.2. Tout soubassement sera traité soit en maçonnerie soit caché par un talus planté. 11.3. Clôtures 11.3.1. En règle générale, la transparence des espaces sera recherchée. Dans le cas où les exigences particulières de protection et de gardiennage les imposeront, les clôtures devront répondre aux caractéristiques suivantes : Les règles de clôture ont été adaptées aux 11.3.2. La clôture visible des voies publiques sera réalisée caractéristiques de la zone - soit par un muret éventuellement surmonté d’une grille de couleur sombre verte - soit d’une grille éventuellement doublé d’une haie vive - soit d’un grillage rigide de couleur sombre verte éventuellement doublé d’une haie vive 11.3.3. En limites séparatives : 11.3.3.1. La clôture doit être implantée en limite séparative 11.3.3.2. Elle sera réalisée d’une grille ou grillage rigide de couleur verte d’une hauteur de 1,80 m et éventuellement doublée à l’intérieur d’une haie vive, à l’exception du secteur 1AUXd dont la hauteur n’est pas fixée. 11.4. Matériaux 11.4.1. L’emploi à nu de matériaux destinés à être enduits est interdit. L’emploi en façade de bardages métalliques bruts (non laqués) et de tous matériaux hétéroclites ou disparates non prévus pour cet usage est interdit même pour la création de dépôt temporaire. 146

1ère MODIFICATION DU PLU

11.4.2. Les bardages industriels ondulés sont interdits 11.5. Toitures 11.5.1. Tous les édicules techniques en terrasse devront être intégrés soit dans le dernier étage soit par un traitement architectural ou paysager cohérent avec celui du bâtiment principal 11.5.2. Les toits terrasses pourront être traités en terrasses plantées seront végétalisées en tout ou en partie en cas de Végétalisation pour une ambiance nature et contraintes techniques. qualitative des zones d’activités AUX 12 STATIONNEMENT Dans l’ensemble de la zone :

12.1. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré en dehors des voies publiques. 12.3. Les aires de stationnement doivent permettre le stationnement des véhicules de service et de livraison. 12.4. Les places de stationnement devront mesurées au minimum 2,35 m X 4.80 m. La norme encadrant les exigences de stationnement 12.5. 1 place pour 30 m² de surface de plancher dont 20% des places de stationnement seront engazonnées sauf dans les secteurs 1 AUXd et 1AUXf qui ne sont pas réglementé automobile imposées aux activités : plutôt que de 12.6. Pour les activités hôtelières l’hébergement hôtelier et commerces, 1.1 place par chambre au moins 1 place pour recourir à une norme imposant juste la satisfaction 70 m² de surface de plancher dont 20% des places de stationnement seront engazonnées des besoins en dehors des voies publiques, comme 12.7. Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics et d’intérêt collectif activités médicales : 1 dans les autres zones où la présence d’activités est place pour 50 m² de surface de plancher beaucoup plus occasionnelle, le règlement reprend 12.8. Pour les parkings de plus de 50 places, un plan de paysagement est exigé. Les parkings seront paysagés et des dispositions croisant la densité des emplois et la délimités par des pelouses, plantes couvre-sol ou haies surface construite. Cette norme a le mérite de poser 12.9. Les ensembles contigus de stationnement n’excéderont pas 50 places. la relation entre surface bâtie et nature de l’activité. 12.10. Les parkings silos indépendants en superstructures hors sols sont interdits Elle permet ainsi à la collectivité d’imposer peut-être 12.11. Stationnement deux roues : les constructions devront comporter plus facilement qu’ailleurs un minimum de places de - soit un local fermé parking, en faisant référence à cette disposition, - soit un local ouvert dont des dispositifs permettant le stationnement sécurisé (arceaux ou autres) des deux roues sont lorsque celles qui lui sont proposées au travers obligatoires d’une demande d’autorisation d’urbanisme ne sont 12.12. Le local de stationnement des deux roues doit être aisément accessible manifestement pas en rapport avec la nature de Dans les secteurs 1AUXa et 1AUXb : l’activité envisagée Dans les secteurs 1AUXd et 1AUXt : 12.13. En outre, pour le personnel, il sera aménagé 1 place de stationnement pour 3 emplois Ces normes sont rédigées avec des seuils Dans le secteur 1AUXf : d’application qui sont fonction de la surface, pour 12.13. 1 place pour 40 m² de surface de plancher dont 20% des places de stationnement seront engazonnés éviter d’engendrer d’immenses stationnements qui pourraient de ne pas être occupés. 147

1ère MODIFICATION DU PLU

AUX 13. ESPACES LIBRES, PLANTATIONS, ESPACES BOISÉS CLASSÉS

Dans l’ensemble de la zone : 13.1. Pour les O.T.N.F.S.P. : Pas de Prescription Particulière. Dans les secteurs 1AUXa, 1AUXb, 1AUXd et 1AUXf : 13.2. Dans l’espace libre de toute construction sur une profondeur d’au moins 5 m de d’emprise des voies ouvertes à la circulation, espace duquel sera exclu tout emplacement de stationnement, les terrains seront aménagés en espaces verts ou libres plantés. Pour prise en compte des stockages 13.2. Les surfaces libres de toute construction, circulation, aires de poubelles et stationnement devront être paysagées ou plantées. 13.3. Les parcs de stationnement devront être aménagés de la façon suivante : - une haie sera plantée sur le périmètre des aires de stationnement visibles depuis les voies et les espaces publics,

- les parkings de plus de 50 places, un plan de paysagement est exigé. Les parkings seront paysagés et délimités par des pelouses, plantes couvre-sol ou haies. 13.4. Les ensembles contigus de stationnement n’excéderont pas 50 places Zone A Caractère de la zone : La zone A correspond aux espaces de Cette zone comprend des terrains non équipés à réserver par le PLU pour l’exploitation agricole ou viticole. Elle se situe développement agricole. Ils sont constructibles principalement dans la partie Sud du territoire communal au-delà des infrastructures futures par rapport au village. essentiellement pour les exploitations. On voit donc Cette zone est composée de 2 secteurs : qu’il s’agit là encore d’une zone spécialisée dans sa - secteur Aa autorisant les installations classées liées aux exploitations et aux activités commerciales liées aux activités destination. agricoles et viticoles - secteur Ab correspondant au caractère proprement dit de la zone A2. OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Dans l’ensemble de la zone 2.1. Les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement du Service Public (O.T.N.F.S.P.). 2.1. Les habitations nécessaires et directement liées aux exploitations 2.2. Les défrichements hors des Espaces Boisés Classés. 2.3. Les clôtures sont soumises à déclaration. 2.4. Les installations classées nécessaires aux équipements publics communaux ou intercommunaux. 2.4. Les travaux, exhaussements et affouillements 2.5. Les équipements publics communaux ou intercommunaux, ainsi que les constructions qui leur sont indispensables, 148

1ère MODIFICATION DU PLU

les travaux, exhaussements et affouillements liés à la réalisation, l’exploitation ou la mise en valeur des infrastructures routières, ferroviaires. 2.6. L’agrandissement des constructions existantes. 2.7. La reconstruction, en cas de sinistre, des constructions existantes. 2.8. Les constructions liées aux activités agricoles ou viticoles. 2.9. Les ressources énergétiques et les installations classées annexes à celles-ci, ainsi que les aires de stockage et les installations de chargement. Dans le secteur Aa 2.10. Les installations classées liées aux exploitations et aux activités commerciales agricoles et viticoles 2.11. Les constructions de toute nature nécessaire aux exploitations et aux activités agricoles et viticoles y compris les surfaces de plancher habitables qui leur sont nécessaire et directement liées A12. STATIONNEMENT 12.1. Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions ou installations doit être assuré en- dehors des voies ouvertes à la circulation publique. 12.2. Pour les logements : 2 places de stationnement par logement 12.3. Pour les constructions à usages d’activités en dehors des lieux de production et de stockage : 1 place par tranche de 50m² de surface de plancher 12.4. Pour les opérations à usage d’activités - dont la surface de plancher est inférieure à 300m², un local ou une aire équipée de 1,50m² par tranche de 100 m² de surface de plancher et avec une surface minimale de 5m² - dont la surface de plancher est supérieure à 300m², un local ou une aire équipée de 1,50m² par tranche de 100 m² de surface de plancher et avec une surface minimale de 5m² Zone N

Caractère de la zone Elle demeure une zone de protection et de préservation, mais elle est aussi utilisable sur des Cette zone correspond aux secteurs sensibles au niveau paysager, qu’il convient de protéger et notamment correspondant au parc boisé au Nord du village, la ligne de crête bordant l’agglomération dans sa partie Ouest et le zones simplement naturelles ou agricoles parcours des infrastructures (T.G.V. – autoroute), ainsi que le cours de la Muire en amont et pour partie en aval du village. Par construction, cette zone ressemble beaucoup à N2. OCCUPATIONS OU UTILISATIONS DU SOL SOUMISES À DES CONDITIONS PARTICULIERES la zone A par ses principaux enjeux, comme au regard des quelques possibilités de construire qui s’y 2.1. Les Ouvrages Techniques Nécessaires au Fonctionnement du Service Public (O.T.N.F.S.P.). présentent. 2.2. Les coupes, abattages d’arbres, les défrichements dans les Espaces Boisés Classés. 149

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2.3. Les clôtures Le code de l’urbanisme a défini les occupations du 2.4. Les équipements publics communaux ou intercommunaux, ainsi que les constructions qui leur sont indispensables, sol admises en zone N. Le contenu de cet article est tels que château d’eau, station de pompage, station d’épuration, poste de transformation d’énergie électrique, terrains conforme au contenu prévu par le code de de sport, vestiaires etc… l’urbanisme. S’y ajoutent les exceptions sous 2.5. Les travaux et constructions nécessaires à l’entretien et à la réalisation de lignes électriques. conditions inscrites à l’article 2. 2.6. Les affouillements et exhaussements directement liés aux équipements et constructions nécessaires à la réalisation des infrastructures autoroutières et ferroviaires. Si les constructions d’activités commerciales et 2.7. Les extensions et/ou la remise en état des constructions existantes. d’habitation nécessaires aux exploitations viticoles 2.8. Les installations classées nécessaires aux équipements communaux. sont admises, le PLU comme en zone d’activités 2.9. Les ressources énergétiques et les installations classées annexes à celles-ci, ainsi que les aires de stockage et les économique a souhaité les soumettre à condition. La installations de chargement. superficie du logement limitée à 150 m²aux besoins 2.10. Les équipements publics d’infrastructures ou de services publics ainsi que les constructions, installations et ouvrages techniques nécessaires à leur réalisation, à leur fonctionnement, à leur exploitation ou à leur mise en valeur. courants d’une habitation pour éviter que ce ne soit 2.11. Les constructions, installations, utilisation du sol nécessaires aux exploitations viticoles y compris les surfaces de prétexte à une urbanisation rampante, protégeant plancher pour les activités commerciales ou d’habitation qui sont nécessaires et directement liées à l’exploitation viticole. ainsi la vocation agricole de ces espaces. La surface maximale de l’habitation est limitée à 150 m².

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1ère MODIFICATION DU PLU

3.3. Le plan de zonage

Extrait du PLU approuvé le 01/03/2012 Extrait du Projet de 1ère modification

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IV. ADAPTATIONS MINEURES A L’ISSUE DE L’ENQUETE PUBLIQUE

Vu les conclusions du commissaire enquêteur et les résultats de ladite enquête publique. Cela justifie quelques modifications mineures suivantes du PLU dans un souci de cohérence et lisibilité de la procédure. - Des demandes de modification formulées par les services de l’Etat lors de la notification de la procédure - Compléments apportés lors de l’enquête publique

Ces compléments, compte tenu de leur caractère mineur, sont conformes à la procédure de modification et font suite aux conclusions du commissaire enquêteur.

3.1. Le Rapport de Présentation

Pour une meilleure compréhension du document, il est restructuré par ces derniers feuillets.

3.2. Le Règlement

Règlement écrit Eléments généraux La suppression du caractère de la zone se justifie au regard de l’article R123-9 du Code de l’urbanisme dont seules les règles inscrites dans les divers articles composant le règlement sont opposables. Donc il s’est avéré nécessaire de supprimer les catégories de zones.

Conformément à l’article R123-9 du Code de l’urbanisme, la référence aux sous catégories sera supprimée, telle est le cas de la référence : - aux services dans les articles 2.5 et 2.6 de la zone UX avec la suppression de cette mention - aux restaurants dans les zones AU et AUX - dans l’article AU10.4. pour les activités médicales, cette catégorie n’existant pas à l’article R123-9 a été supprimée et remplacé par les constructions et installations nécessaires aux services ou d’intérêt collectif qui comprennent notamment les activités médicales - ainsi qu’en à l’article AU12.4 à l’hébergement des personnes âgées

L’article L123-5 du Code de l’urbanisme prévoit que « Le règlement et ses documents graphiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour … l'ouverture des installations classées appartenant aux catégories déterminées dans le plan », raison pour laquelle il est mentionné si les interdictions ou conditions concernent les diverses catégories d’ICPE à savoir soumise à autorisation, déclaration ou enregistrement. Sont ainsi complété en fonction des diverses catégories les articles UX2.7, AU2.4, AUX2.4 AUX2.6 et AUX2.13, A2.10, Zone AU Pour l’article AU2.9, des précisions sont apportées sur la localisation des risques d’inondation par remontée de nappes phréatique du fait des informations connues par la commune à la date d’approbation de la présente procédure. Ainsi, l’article sera rédigé comme suit : 2.9. « Les constructions en sous-sol susceptibles d’être inondées par remontées de la nappe phréatique, ne seront admises que si elles sont réalisées avec des dispositions techniques interdisant tout risque d’infiltration d’eau ou d’inondation en limite de la rue Alcide de Gasperi »

L’article AU8 n’étant pas réglementé a donc été supprimé car seules les articles 6 et 7 sont obligatoirement réglementés.

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1ère MODIFICATION DU PLU

A l’article AU9.1, il convient de remplacer le terme « couverture » par le terme « couverte »

S’agissant de l’article AU10 relatif aux hauteurs maximales, il sera précisé que la hauteur maximale des constructions se réfère au point le plus haut de la construction afin de simplifier la compréhension de cette règle.

Dans l’ensemble de la zone : 10.2. La hauteur maximum des constructions ne peut excéder 10 m au point le plus haut, par rapport au niveau du sol naturel Dans le secteur 1AUc le long de la Rue Raymond Mathieu (au lieudit entre les 2 voies) : 10.5. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 11 m au point le plus haut, par rapport au niveau du sol naturel. Dans les secteurs 1AUd et 1AUf : 10.6. La hauteur maximale autorisée ne doit pas excéder 13 mètres au point le plus haut, par rapport au terrain naturel. 10.7. Cette hauteur peut être portée à 15 m au point le plus haut, pour : Dans le secteur 1AUl : 10.8. La hauteur maximum des constructions ne peut excéder 6 m au point le plus haut, par rapport au terrain naturel.

L’article AU11.2 est précisé pour éviter toute ambigüité relative aux matériaux, 11.2.2. Les plaques d’aspect bétons sont interdites car seule une référence à l’aspect des matériaux est autorisée par le code de l’urbanisme en matière de PLU.

L’article 11.3.5 relatif aux toitures il sera ajouté dans la partie relative à l’ensemble de la zone par la référence prévue à l’article 11.4.4. L’emploi de matériaux d’aspect zinc pré-patiné est autorisé pour les toitures et les brisis

L’article 11.3.6. est modifié pour rétablir sa rédaction initiale dans le PLU à savoir la référence unique au secteur 1AUe de la réglementation relative aux matériaux des toitures qui se justifie par la proximité de l’église et l’inscription en secteur des monuments historiques.

Zone A Conformément à l’article R123-7 du code de l’urbanisme « Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. installations équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages ». C’est la raison pour laquelle il a été ajouté aux articles A2.1, A2.5, A2.8, A2.11. la mention, « seules sont autorisées » Zone N Conformément à l’article R123-8 du code de l’urbanisme « Les zones naturelles et forestières sont dites "zones N". Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison : a) soit de la qualité des sites, des milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique : b) soit de l'existence d'une exploitation forestière ; c) soit de leur caractère d'espaces naturels. En zone N, peuvent seules être constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière dans l’unité foncière où elles sont implantées et qu’elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages ». C’est pourquoi il a été ajouté aux articles A2.4, A2.5, A2.6, A2.7, A2.8, A2.9, A2.10. la mention, « seules sont autorisées ».

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1ère MODIFICATION DU PLU

Règlement graphique

Le plan de zonage est adapté en fonction des tracés de voiries d’ores et déjà réalisées sur la ZAC au cours de son aménagement ainsi qu’en fonction du parcellaire issu de la création de la ZAC. Ces altérations ne concernent que marginalement le secteur sud de la zone 1AUa entre la rue de Sacy et Raymond Mathieu, le secteur 1 AUf, 1AUb, 1AUc et 1AUd.

Il est également rappelé que le code n’impose pas d’échelle au document graphique réglementaire

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1ère MODIFICATION DU PLU

3.3. Le tableau des surfaces

PLU approuvé 1ère Modification Superficie EBC Superficie Observations Zone Différentiel (ha) (ha) (ha) UC 18,92 18,92 UD 34,02 1,34 34,02 UE 12,04 12,04 UX 14,82 14,82 1AUa 19,91 20,21 0,3 Ajustement du plan de zonage en 1AUb 4,8 3,65 -1,15 fonction de la réalisation des voiries et 1AUc 12,21 13,39 1,18 de la délimitation du parcellaire sur la partie de la ZAC pour une meilleure 1AUd 13,19 14 0,81 coordination des projets et cohérence des aménagements 1AUe 7,49 7,49 1AUf 6,2 5,41 -0,79 Ajustement du plan de zonage en fonction de la réalisation des voiries et de la délimitation du parcellaire sur la 1AUg 20,8 20,45 -0,35 partie de la ZAC pour une meilleure coordination des projets et cohérence des aménagements 1AUl 8,9 8,9 1AUp 15,87 15,87 2AUa 7,83 7,83 2AUe 43,28 43,28 1AUXa 58,59 58,59 1AUXb 3,81 3,81 1AUXd 24,77 0,21 24,77 1AUXf 5,11 5,11 1AUXt 7,18 7,18 2AUXi 63,58 63,58 Aa 2,73 2,73 Ab 272,34 272,34 N 128,75 5,53 128,75 TOTAL 807,14 7,08 807,14 (ha)

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1ère MODIFICATION DU PLU

3.4. Justification des observations issues de l’enquête publique

Nature des demandes issues de Réponse de la commune qui sont inscrites ou traduites dans le PLU l’enquête publique Les règles de constructibilité des secteurs 1 AUC et 1 AUa (près du parc aquatique) n’ont pas été impactées par cette modification. Dans le secteur 1 AUC le long de la rue Raymond Mathieu (au lieudit entre les 2 voies), la hauteur du faitage passe de 10m à 11 m car il faut tenir compte de la gestion de l'écoulement des eaux pluviales intégrant les impacts de l'altimétrie des voiries Maintien des règles réalisées (le terrain naturel est en contrebas de la voirie). Dans le secteur Sud 1 AUa (compris d'urbanisme du PLU en entre la rue de Sacy et la rue Raymond Mathieu) limitrophe du secteur 1 AUF : les règles vigueur d'implantations des constructions par rapport aux voies et emprises publiques qui ont été reprises sont également celles de la zone UC "dite de l'ancien village,". Ceci pour une meilleure harmonie paysagère et architecturale dont les règles d'implantions permettent une continuité avec le bâti existant de la zone d'habitat préexistante Les règles de stationnement contenues dans la modification du PLU sont cohérentes et conformes aux objectifs du PDU et de la Loi Grenelle (qui impose de mieux articuler urbanisme et transport notamment collectif) ; la commune a souhaité élaborer une politique de stationnement en tenant compte de plusieurs enjeux : la préservation du cadre de vie des habitants, le développement Maintien des règles économique local, et l'existence sur la commune d'infrastructures comme le bus, le tramway et les actuelles de pistes cyclables, La commune possède une qualité de desserte remarquable, concernant le stationnement stationnement lié aux commerces, il ne faut pas oublier que les activités commerciales sont très sensibles à l'accessibilité des lieux où elles se développent, Le stationnement qui permet cette accessibilité constitue un souci permanent des commerces pour leur valorisation. Les prescriptions indiquées dans la modification sont des prescriptions minimales: rien n'interdit aux promoteurs d'en prévoir plus dans leur aménagement. Ces remarques relèvent du code de la construction; mais le PLU s'est employé à définir dans les secteurs 1 AUD et 1 AUF les normes en stationnement des deux-roues et les caractéristiques de garage pour 2 roues réalisation de ces stationnements. Ainsi, comme le prévoit la loi SRU renforcé par la loi Grenelle, abri couverts pour 2 roues les problématiques de mobilité ont été traitées dans leur intégralité, à savoir les déplacements en véhicules motorisés ou non et en transports collectifs, ce qui explique les prescriptions définies en matière de stationnement. préservation de toutes les Les règles de constructibilité ont été préservées. La seule modification majeure a été de permettre zones d'habitat, les règles de créer d’un mail (commerce et habitat) actuelles sont suffisantes construction d'un parking La gratuité du stationnement ne relève pas du PLU mais d'une politique de gestion du gratuit pour les Bezannais stationnement qui se doit d'être compatible avec les prescriptions du PDU de Reims Métropole Le code de l'urbanisme n'impose pas cette modalité de concertation particulière dans le cadre mise en ligne du dossier d'une modification. La commune s'est conformée aux exigences de procédure de modification sur internet définies au code de l'urbanisme inscription d'un phasage Le code de l'urbanisme n'impose pas la définition d'un phasage ; c'est une faculté offerte à la prévisionnel de collectivité mais celle-ci ne peut pas préjuger des dynamiques d'évolutions et de production l'urbanisation des zones immobilière compte tenu du contexte de crise économique et financière actuelle. De plus, dans le dévolues à l'habitat cadre du PLU, aucun phasage n'avait été prévu. pas modification des Une des principales adaptations du PLU réside dans la possibilité de création d'un mail (commerce règles des zones 1AU et habitat), c'est la raison pour laquelle le secteur 1 AUa bénéficie de règle complémentaire jouxtant le village permettant une mixité des fonctions comme le prévoit la Loi Grenelle Les dispositions liées aux problématiques de densité sont conformes aux objectifs du Grenelle de risque de densification l'environnement et au code de l'urbanisme. relèvement d'un mètre le il faut tenir compte des contraintes de nappe phréatique et de remblai et de gestion de faîtage des constructions l'écoulement des eaux pluviales( intégration des impacts de l'altimétrie des voiries réalisées à rue R.Mathieu savoir que le terrain naturel est en contrebas de la voirie), absence de parking près La gestion des parkings relais doit se réalisée en compatibilité avec la politique de stationnement de la gare TGV du PDU de Reims Métropole. Hors le PDU actuel ne prévoit pas de parking relais près de la gare.

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1ère MODIFICATION DU PLU

V. ADAPTATIONS MINEURES A LA DEMANDE DU CONTROLE DE LEGALITE

Vu les observations formulées par le Préfet dans le cadre du contrôle de légalité, cela appelle des commentaires et quelques compléments mineurs du PLU.

S’agissant de la précision à apporter - La référence à la notion de « service » a bien été supprimée à l’article UX 2.6. Désormais et comme cela a été soumis à enquête publique, l’article 2.6 du règlement doit se lire comme suit : « Les opérations d’aménagement d’ensemble à vocation artisanale, industrielle, commerciale ».

S’agissant de compléments demandés et à apporter : - L’article AU2.10 est complété comme suit : Dans le secteur 1AUd : Les commerces autorisés auront une surface de plancher de 300 m² maximale. Cette limite ne s’applique pas aux restaurants - L’article AU2.12 est complété comme suit : Dans le secteur 1AUf : Les commerces autorisés auront une surface de plancher de 300 m² maximale. Cette limite ne s’applique pas aux restaurants - L’article AUX 2.10. Les commerces sont limités à une surface de plancher de 300 m² maximum à l’exception des restaurants. - L’article A12 est rectifié par la mention de la surface de plancher qui remplace la référence « SHON » initialement prévue dans le PLU approuvé le 1er mars 2012.

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MODIFICATION SIMPLIFIEE DU PLU : n°1

1ère MODIFICATION SIMPLIFIEE DU PLU

Rectification d’une erreur matérielle sur les secteurs 1AUa et 1AUe en matière de recul d’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques

Depuis l'approbation, en date du 20 décembre 2012, de la modification du P.L.U. de la Commune de BEZANNES, suite à une erreur matérielle d’ordre littéraire, il est nécessaire d'adapter le document : - Le règlement des secteurs 1AUa et 1AUe, en l'occurrence l'alinéa 6, comprend une rédaction inappropriée en matière de recul par rapport à la limite d’emprise du domaine public - Ainsi, la correction portera sur l’ajout du terme minimum à l’article 6.5 des secteurs 1AUa et 1AUe, « soit en retrait de 5 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public »

Cette rectification matérielle du règlement littéral entre dans le champ de l'article L.123-13-3 du Code de l'Urbanisme, notamment au regard de l'ordonnance n°2012-11 du 5 janvier 2012, et du décret n°2009-722 du 18 juin 2009 pris pour l'application des articles 1er et 2 de la loi n°2009-179 du 17 février 2009 pour l'accélération des programmes de construction et d'investissement publics et privés.

La Commune de BEZANNES peut engager une procédure de modification simplifiée afin d'adapter son document aux nécessités de la Collectivité, mais aussi en cohérence avec le Grenelle de l'Environnement et pour être en cohérence avec l’ensemble des secteurs 1AUa et 1AUe.

Afin de faciliter la lecture, et donc, la comparaison, les adaptations sont surlignées en vert. RÈGLE ACTUELLE (extrait) :

AU 6. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Dans les secteurs 1AUa et 1AUe : 6.4. Les constructions doivent être implantées en retrait de 5 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public. 6.5. Dans la rue de l’ancien Château (dans le secteur 1AUe), et dans le secteur sud 1AUa (compris entre la rue de Sacy et la rue Raymond Mathieu, limitrophe du secteur 1AUf) les constructions doivent être implantées, - soit en limite d’emprise publique, - soit en retrait de 5 m par rapport à la limite d’emprise du domaine public. RÈGLE PROPOSÉE (extrait) :

AU 6. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Dans les secteurs 1AUa et 1AUe : 6.4. Les constructions doivent être implantées en retrait de 5 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public. 6.5. Dans la rue de l’ancien Château (dans le secteur 1AUe), et dans le secteur sud 1AUa (compris entre la rue de Sacy et la rue Raymond Mathieu, limitrophe du secteur 1AUf) les constructions doivent être implantées, - soit en limite d’emprise publique, 158

MODIFICATION SIMPLIFIEE DU PLU : n°1

1ère MODIFICATION SIMPLIFIEE DU PLU

- soit en retrait de 5 m minimum par rapport à la limite d’emprise du domaine public.

Cette nouvelle rédaction permet une cohérence avec l’ensemble de l’article 6 relatif aux secteurs 1AUa et 1AUe

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