Contrat de pays du Pays du Trégor-Goëlo

2006 - 2012

Conseil régional de Bretagne 283, avenue du Général Patton – CS 21 101 – 35711 RENNES CEDEX 7 Tél. : 02 99 27 10 10 – Fax. : 02 99 27 11 11 – www.region-bretagne.fr • territoire •

Vu le Code Général des Collectivités Territoriales,

Vu la délibération n° 05-TERR/1 du Conseil régional en date des 15 et 16 décembre 2005, validant notamment les orientations de la nouvelle politique territoriale, la méthode de contractualisation, ainsi que les dotations par pays proposées,

Vu la délibération n°06-BUDG/1 du Conseil régional en date des 9, 10 et 11 février 2006 adoptant le budget primitif 2006,

Vu la délibération n° 06-TERR/2 du Conseil régional en date du 12 et 13 octobre 2006, autorisant le Président du Conseil régional à signer le présent contrat,

Vu la délibération du GIP du Pays du Trégor-Goëlo, en date du 5 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération de la -Trégor Agglomération, en date du 24 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération de la Communauté de communes de Beg ar C'hra, en date du 28 novembre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération de la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux, en date du 25 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération n° 2006-94 de la Communauté de communes des Trois Rivières, en date du 12 décembre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération de la Communauté de communes du Centre Trégor, en date du 21 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

Vu la délibération de la Communauté de communes du Pays Rochois, en date du 10 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant la Présidente à signer celui-ci,

Vu la délibération n° 102/2006 de la Communauté de communes - Goëlo, en date du 24 octobre 2006, approuvant le présent contrat et autorisant le Président à signer celui-ci,

1 Dans le cadre mentionné ci-dessus, il est convenu le présent contrat, pour la période 2006-2012, entre :

La Région Bretagne, représentée par le Président du Conseil régional, Monsieur Jean-Yves LE DRIAN, et

Le Pays du Trégor-Goëlo, représenté par son Président, Monsieur Yves LEROUX,

La Communauté d’agglomération Lannion Trégor, représentée par son Président, Monsieur Denis MER,

La Communauté de communes de Beg ar C'hra, représentée par son Président, Monsieur Michel DISEZ,

La Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux, représentée par son Président, Monsieur Loïc MAHE,

La Communauté de communes des Trois Rivières, représentée par son Président, Monsieur Patrick TOULARASTEL,

La Communauté de communes du Centre Trégor, représentée par son Président, Monsieur Maurice OFFRET,

La Communauté de communes du Pays Rochois, représentée par sa Présidente, Madame Janine LE BECHEC,

La Communauté de communes Paimpol - Goëlo, représentée par son Président, Monsieur Jean-Paul POCHARD,

2 Fait à Lannion, en 12 exemplaires originaux, le 18 décembre 2006

Jean-Yves LE DRIAN Yves LEROUX Président du Conseil régional de Bretagne Président Pays du Trégor-Goëlo

Denis MER Michel DISEZ Loïc MAHE Président de la Communauté Président de la Communauté de Président de la Communauté de d’agglomération Lannion Trégor communes de Beg ar C'hra communes de la Presqu’île de Lézardrieux

Patrick TOULARASTEL Maurice OFFRET Janine LE BECHEC Président de la Communauté de Président de la Communauté de Présidente de la Communauté de communes des Trois Rivières communes du Centre Trégor communes du Pays Rochois

Jean-Paul POCHARD Président de la Communauté de communes Paimpol - Goëlo

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Préambule

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Parce que le développement de la Bretagne et celui de ses territoires sont intimement liés, le Contrat de pays doit permettre la rencontre des vocations spécifiques de chaque pays et du projet régional exprimé dans le document « Pour une vision ambitieuse, stratégique et partagée » rédigé à l’occasion des premières Assises des territoires en 2004 et décliné à présent en 10 grands chantiers fédérateurs.

Un projet régional Lors des Assises régionales des territoires organisées en 2004 et en 2005, la Région a proposé aux élus, aux acteurs socioprofessionnels et, plus largement, à toutes les Bretonnes et les Bretons, un « nouveau Contrat pour la Bretagne ». Le document élaboré à cette occasion, intitulé « Pour une vision stratégique, ambitieuse et partagée de la Bretagne », définit la démarche choisie par la Région pour assurer le progrès et le développement de la Bretagne dans les incertitudes actuelles du contexte mondial.

Le projet régional tel que présenté dans ce cadre est fondé sur trois grandes lignes : - L’identification des défis auxquels la Bretagne doit faire face, qu’ils relèvent de réalités nationales, internationales ou soient spécifiquement bretons ; - L’affirmation des atouts sur lesquels la Bretagne doit s’appuyer, avec l’affirmation partagée d’une confiance en l’avenir de la région qui doit s’exprimer par le volontarisme de l’action ; - La culture de valeurs communes, solidarité, égalité des chances, prise en compte des intérêts des générations futures, responsabilité collective et individuelle, ouverture au monde et fraternité, sans lesquelles il ne peut y avoir de projet collectif fort.

L’expression du projet régional repose sur quatre ambitions : - Positionner la Bretagne parmi les grandes régions en Europe ; - Trouver les voies d’un nouveau développement économique en donnant la priorité à la haute qualité et en développant les savoirs et les compétences des hommes et des femmes ; - Donner toutes leurs chances aux territoires de Bretagne ; - Inventer un modèle de développement solidaire et de qualité.

La méthode retenue pour mettre en œuvre cette méthode repose sur : - L’affirmation de l’importance de la prospective, de la connaissance et de l’évaluation dans les processus de décision ; - La priorité donnée à la concertation et à la participation pour assurer une bonne « gouvernance locale ».

La stratégie régionale se décline aujourd’hui en 10 grands « chantiers fédérateurs » : 1. Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines ; 2. Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ; 3. Pour un projet agricole partagé, à la fois performant et respectueux de l’environnement ; 4. Pour une exemplarité des démarches environnementales ; 5. Pour une Bretagne équilibrée, accessible et connectée à l’Europe et au Monde ; 6. Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne ;

7 7. Pour une Bretagne équitable et solidaire ; 8. Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture ; 9. Pour l’élaboration d’une véritable politique linguistique ; 10. Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité.

Le Contrat de pays permet de croiser ce projet régional et les projets territoriaux présentés par le pays, tout en cherchant à mettre en application les principes d’équité, d’efficacité, de transparence et de simplicité. Le pays, territoire de projets s’appuyant sur des vocations identifiées, lieu de mobilisation des élus et de la société civile, a été retenu comme l’échelle pertinente pour la réflexion et pour cette mise en cohérence. Il appartient donc à chaque pays de se saisir de cette opportunité pour mobiliser les acteurs du territoire autour de la formulation de sa vocation, de ses enjeux et de la réalisation des objectifs à atteindre, méthode partenariale qui semble indispensable à la qualité du contrat. Des vocations spécifiques au Pays du Trégor-Goëlo Le Pays du Trégor-Goëlo est un territoire multiple. Espace reliant l'Armor et l'Argoat, il associe le Trégor, terre des Télécoms et des Technologies de l'Information et de la Communication, avec le Goëlo, porteur d'une histoire maritime, deux régions unies par la première zone légumière des Côtes d'Armor. Les acteurs du Pays du Trégor-Goëlo oeuvrent pour préserver et valoriser cette diversité historique, économique, culturelle et sociale avec une volonté d'un développement équilibré de leur territoire. C'est dans cet esprit qu'ont été dégagées cinq grandes vocations territoriales. Le Pays du Trégor-Goëlo se veut :

Un Acteur majeur des réseaux « Hautes Technologies et Innovations » Possédant l'ensemble des outils économiques nécessaires à un développement industriel performant – les établissements d'enseignement, les centres de recherche et les entreprises (grands groupes et PME/PMI), les acteurs du Pays du Trégor-Goëlo se mobilisent afin que les compétences existantes sur le territoire soient conservées et développées. Le Pays souhaite, dès lors, que le Conseil régional accompagne les projets d'investissement et de recherche portés par : - les établissements d'enseignement supérieur (l'ENSSAT et l'IUT) et les lycées (sections BTS), - les centres techniques que sont le Centre d'Etudes et de Valorisation des Algues (CEVA) de et la Station expérimentale de Pleumeur-Gautier, dont il faut conforter les activités de recherche et développement dans les cultures marines et l'environnement pour le premier et dans l'agriculture biologique pour le second, - l'Agence de Développement Industrielle du Trégor (ADIT), outil qui agit sur l'ensemble du Pays. En matière de services aux entreprises, le territoire est doté d’outils d’animation performants : - l’ADIT, Agence de Développement Industriel du Trégor, qui œuvre sur l’ensemble du territoire, - les trois chambres consulaires ont des antennes sur Lannion et tendent à adapter leurs interventions aux spécificités du territoire, - la Communauté d’agglomération et une majorité des communautés de communes du Pays assurent en interne l’accueil et l’accompagnement des créateurs d’entreprises. En outre, le territoire du Pays doit développer l’offre foncière et immobilière aux entreprises. Un schéma des espaces d’activités industrielles et artisanales a été élaboré dans ce sens avec un double objectif : - être en mesure de proposer aux entreprises des terrains répondant à leurs attentes (superficie, accessibilité…)

8 - éviter un phénomène de concentration des espaces d'activités qui contribue à dégrader la qualité des paysages du territoire

Un Pays touristique De par son littoral et la richesse de son patrimoine, le Pays du Trégor-Goëlo bénéficie d'une forte fréquentation touristique. Le territoire concentre 38% de la capacité en lits (hébergement hors plein air) du département des Côtes d'Armor. Suite à la constitution du Pays « Loi Voynet », les acteurs du territoire ont souhaité fusionner les deux pays touristiques préexistant sur le Trégor-Goëlo pour disposer d'un seul outil au service de l’aménagement et du développement touristiques. De façon coordonnée, à travers un plan pluriannuel et en complémentarité de l’offre d’équipements et de produits touristiques proposés par les partenaires privés, les collectivités du Pays ont la volonté de développer une offre diversifiée et adaptée aux nouvelles pratiques touristiques : - Mise en place du schéma de mise en valeur de la randonnée (travaux de restauration et signalétique, réactualisation des Relais Information Services, création de guides de randonnées…) - Mise en œuvre du plan de valorisation du patrimoine rural et maritime (création de circuits de découvertes, travaux de restauration, plan de gestion et d’animation…) - Mise en œuvre du programme des équipements de loisirs (structure de l’accueil information touristique, développement de l’offre en terme de tourisme nature et écotourisme, développement du tourisme vert sur le secteur rural)

Un Pays maritime Avec sa longue bordure littorale, le Pays du Trégor-Goëlo est largement tourné vers la mer. La pêche côtière reste aujourd'hui un des atouts économiques du Pays. Si la majorité des bateaux armés sur le quartier de Paimpol fait 50 à 60 % de son chiffre d'affaires avec les campagnes de coquilles Saint-Jacques, les professionnels se tournent aussi vers quelques autres activités spécialisées et notamment les arts dormants avec la pêche aux crustacés. Par ailleurs, Paimpol est un bassin ostréicole majeur en . Les acteurs du Pays du Trégor-Goëlo souhaitent soutenir et promouvoir cette diversité maritime à travers l’amélioration des équipements pour les professionnels et la création de centres destinés à valoriser les produits maricoles du territoire. Le Pays du Trégor-Goëlo est particulièrement attaché à conserver sur son territoire une valeur ajoutée qui s'évade vers d'autres régions (Normandie, Bretagne Sud, Charentes).

Un Territoire agricole et notamment de production légumière Sur le Pays, l'ensemble des activités agricoles sont bien représentées avec toutefois une dominante bovine (lait, vaches allaitantes et taurillons). Mais la particularité du Pays dans le domaine agricole est l'existence d'une zone de production légumière : ce secteur d'activité représente environ 800 producteurs. Dans ses cantons côtiers, environ 88 % des exploitations ont une production légumière contre 11 % au niveau départemental. La part de la surface agricole utile (SAU) occupée en légumes est globalement de 54 %. Les productions sont sans cesse adaptées aux marchés : chou – fleur : 7 000 ha, pomme de terre primeur : 1 000 ha, haricot demi-sec AOC « Coco de Paimpol » : 1 600 ha, artichauts (Camus, Castel, violet) : 2 000 ha, le brocoli : 250 ha, les cultures sous-abri : 90 ha de surfaces couvertes. Cette adaptation est possible grâce à l'action volontariste générée par les outils créés par les légumiers : l’Union Coopérative Paimpol - Tréguier (UCPT) et la Station d’Essais de Pleumeur – Gautier.

9 Dans le cadre du Contrat avec la Région Bretagne, le Pays du Trégor-Goëlo propose un accompagnement des évolutions des productions, notamment en zone légumière, et des pratiques agricoles, ceci en visant le double objectif d'une viabilité économique et d'un respect de l'environnement : - en développant de nouvelles filières en relation avec la recherche appliquée, - en favorisant l’innovation par l’usage des nouvelles technologies, - en accompagnant les agriculteurs dans des démarches collectives.

Un Lieu de création et de diffusion culturelles et artistiques Le Trégor-Goëlo a la chance de bénéficier, aujourd’hui encore, d’une identité culturelle forte portée par ses habitants. Cette identité est, avec l’environnement naturel et architectural, le principal facteur d’attachement à ce territoire. Elle est moteur de dynamisme et d’innovation et un facteur attractif important (entreprises, tourisme...). La culture a toujours été un élément fédérateur pour le Pays. « Œuvrer pour un Pays de culture, une culture de Pays », tel est l’un des objectifs de la Charte de territoire du Trégor-Goëlo. Plusieurs initiatives ont été lancées dans ce domaine : - une réflexion sur un réseau de bibliothèque de Pays, - un diagnostic des pratiques musicales, - la fédération des acteurs des Musiques Actuelles, - la création de médiathèques, dont un équipement structurant financé dans le cadre du Contrat de pays 2000 – 2006 qu’est la médiathèque de la Ville de Lannion, - un soutien à la culture bretonne avec par exemple la création d’une Maison de la culture bretonne, Ty Ar Vro, outil de soutien et de promotion de la culture bretonne pour l'ensemble du Pays. Toutefois, certaines de ces initiatives n’ont pu aboutir faute de moyens d’animation ou de lieux de création et de diffusion adaptés. C’est pourquoi, à travers le Contrat 2006 – 2012, les acteurs du Pays du Trégor-Goëlo s’engagent à intervenir pour : - le développement de la création et de la diffusion culturelles et artistiques, notamment par l’équipement de lieux et l’appui aux actions collectives, - la valorisation de la création culturelle et artistique, - le soutien à la culture bretonne. Par ailleurs, le Pays du Trégor-Goëlo a souhaité bénéficier de l’accompagnement proposé par le Conseil régional et la DRAC dans la construction de son projet culturel. La volonté des acteurs du Pays amène à proposer l'affectation d'une partie de l'enveloppe 3 au soutien à l'animation culturelle. Pourraient ainsi être soutenues la mise en réseau des équipements culturels de proximité tels que les bibliothèques – médiathèques, les salles d’exposition et l'animation des activités fédérées au sein de la Maison de la culture bretonne.

Développement des services à la population Pour atteindre l’ensemble de ses ambitions territoriales, le Pays du Trégor-Goëlo veut soutenir à travers son contrat avec la Région Bretagne, les actions concourant aux objectifs précités. Mais ceci ne peut se faire sans le développement des services à la population. Le Pays du Trégor-Goëlo a pour projet de répondre aux besoins actuels et futurs en matière de services à la population à travers plusieurs programmes qu’il anime : - LEADER+, programme axé sur le développement de l’usage des nouvelles technologies et des nouveaux savoir-faire, - Le Pôle Territoire & Compétences qui a pour ambition de répondre aux attentes des hommes et des femmes

10 du Pays en matière d’accès à la formation, de développement des compétences, en adéquation avec les besoins des entreprises, - L’Animation Territoriale de Santé, qui, après l’élaboration d’un diagnostic partagé par une majorité des acteurs du secteur, souhaite apporter des réponses spécifiques aux difficultés rencontrées par les populations des jeunes et des personnes âgées du territoire, le poids de la dépendance se faisant particulièrement sentir. Par ailleurs, le Contrat 2000-2006 a permis de créer des outils de mutualisation des services à la population que sont les « Maisons du développement et des services à la population », sur l’ensemble du territoire : à (CC de Paimpol-Goëlo), à Cavan (CC Centre Trégor), à la Roche Derrien (CC Pays Rochois) et à (CC Beg Ar C’hra). Le contrat 2006 – 2012 avec la Région Bretagne permettra de compléter cette offre par la création de la Maison du développement et des services de la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux à . Enfin, selon l' « enquête sur les services publics, d'intérêt général et de proximité dans les Côtes d'Armor » (Etude IPSOS / Préfecture des Côtes d'Armor / Conseil général des Côtes d'Armor – Octobre 2005) les types de services existants qui devraient être maintenus et renforcés en priorité sur le Pays du Trégor-Goëlo sont : - les services liés à l'éducation, l'enfance et la jeunesse (écoles, crèches, garde d'enfants) (36% des personnes interrogées), - les services liés à la sécurité et au secours des populations (police, gendarmerie, pompiers) (32% des personnes interrogées), - les services liés à la santé, la vieillesse et la dépendance (29% des personnes interrogées), - les services de transports (30% des personnes interrogées). Les services, liés à l'éducation, l'enfance et la jeunesse, sont essentiels au maintien d'une population jeune en milieu rural. Combinée à une politique volontariste de développement de l'habitat, l'offre de services est un atout pour maintenir une population mais aussi en attirer une nouvelle, compte tenu de l'augmentation du prix du foncier et de l'immobilier particulièrement en milieux urbain et littoral. C'est pourquoi le Pays du Trégor-Goëlo veut que le contrat avec le Conseil régional puisse apporter un soutien financier aux travaux engagés pour restructurer les écoles maternelles et primaires publiques, pour la construction, la rénovation et l'extension des équipements enfance / jeunesse, ainsi que tout projet innovant de développement de services à la population. Le Pays du Trégor-Goëlo poursuit son travail sur l’organisation des services à la population à l’échelle de son territoire. Un comité de pilotage a été constitué au mois de mai 2006. Plusieurs axes de travail ont été proposés : - l’accessibilité des services : transports, nouvelles technologies… - une démarche expérimentale sur le canton de la Roche Derrien, territoire habité par une population vieillissante mais qui accueille de plus en plus une nouvelle population, plutôt jeune. Une réflexion prospective sera donc engagée afin de cerner les besoins de ces populations dans les 10 années à venir. Le Pays du Trégor-Goëlo a donc déposé sa candidature auprès du Conseil régional de Bretagne afin de bénéficier de son accompagnement.

Intégration des objectifs du développement durable Les collectivités et acteurs divers du Pays du Trégor-Goëlo travaillent depuis 3 ans, de façon concertée avec le Pays de , à l'élaboration d'une Charte de l'environnement pour un développement durable. Cette Charte définie de façon concertée, traduit les principes que se fixe le Pays en matière d'environnement et de développement durable pour les années à venir.

11 Les communautés d'agglomération et de communes du Pays ainsi que les acteurs du territoire, qui ont validé les objectifs de la Charte, s'engagent à la mettre en oeuvre et à participer activement à l'atteinte de ses objectifs. Aussi, les maîtres d'ouvrage qui ont présenté des projets dans le Contrat de pays, se sont engagés à intégrer les approches du développement durable dans leurs projets.

Les huit objectifs de la Charte du Pays du Trégor-Goëlo : 1. Développer une culture de l'environnement et du développement durable 2. Réduire les consommations d'énergie et d'eau, promouvoir les énergies renouvelables 3. Poursuivre la reconquête de la qualité des eaux 4. Améliorer la connaissance, la protection et la mise en valeur des espaces naturels terrestres et côtiers 5. Prévenir la production et améliorer le tri, le recyclage et la valorisation des déchets 6. Développer un urbanisme en cohérence avec les objectifs de développement durable 7. Aménager le territoire dans un souci de développement équilibré et d'amélioration de la qualité de vie 8. Mettre en oeuvre, suivre et évaluer la mise en application de la Charte de l'environnement

Ainsi, les projets du Contrat de pays intègreront les dimensions économique, environnementale et sociale du développement durable. Les maîtres d'ouvrage s'attacheront à respecter et à appliquer concrètement les approches du développement durable en traitant les questions relatives : - à la gestion durable des ressources en eau et en énergie (matériels économes, récupérateurs d'eau de pluie...), - à la gestion durable des chantiers (tri et recyclage des déchets...), à leur impact environnemental (limiter les nuisances...), - aux choix des procédés et produits de construction (éco-matériaux, locaux, innovants, sols perméables ou semi-perméables...), - à l'accessibilité (déplacements doux, transports en commun, accès pour handicapés ...), - à la prise en compte des coûts environnementaux. Par ailleurs, les maîtres d'ouvrage prendront en compte la satisfaction des besoins humains (rendre accessibles pour tous les services et équipements collectifs, intégrer la solidarité spatiale ...), le développement économique (renforcement de la richesse en emplois, diversification des activités économiques ...). La chargée de mission Environnement qui travaillent sur les territoires du Pays de Guingamp et du Trégor-Goëlo accompagnera les maîtres d'ouvrage dans leurs démarches, en complément des économes de flux oeuvrant pour la Ville de Lannion et Lannion – Trégor Agglomération et des chargés de mission environnement des EPCI qui en sont dotés.

12 1. Principes généraux

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Article 1 : Objet du contrat Le présent contrat précise les modalités de mise en œuvre de la politique territoriale régionale par les contrats de pays sur le territoire du Pays du Trégor-Goëlo.

Article 2 : Durée et révision du contrat Le Contrat de pays est signé pour six ans (2006-2012) et définit la programmation des actions à compter de sa date de signature. En 2009, une révision du contrat sera organisée par la Région afin de : - permettre au Conseil régional d’évaluer globalement le dispositif ; - faire évoluer, si nécessaire, la liste des projets inscrits ou leurs plans de financement, où d’affecter les crédits qui ne l’auraient pas été jusqu’alors. En dehors de cette révision à mi-parcours, toute modification devra faire l’objet d’un avenant.

Article 3 : Architecture et principes généraux du Contrat de pays

Article 3-1 : Principes généraux Une dotation globale de 12 893 592 € est allouée au Pays pour lui permettre de mettre en œuvre les projets qui auront été retenus par la Région ainsi que sa stratégie d’ingénierie. Cette dotation globale n’a pas vocation à évoluer en 2009. La Région prendra uniquement en compte les cas où des éléments très significatifs, sur le plan de l’évolution démographique ou du développement économique, auraient frappé le territoire du Pays. Cette procédure ne pourrait être qu’une exception et ne peut faire l’objet d’une anticipation. L’aide régionale ayant pour objectif de jouer un effet levier dans l’aboutissement des projets, celle-ci ne sera pas accordée sans que soit vérifiée l’existence d’un engagement financier réel et manifeste des collectivités du territoire. En tout état de cause, un autofinancement d’au moins 20% est demandé pour chaque projet. Lors de l’instruction du projet, une révision à la baisse de la participation régionale peut être envisagée, par exemple en cas d’intervention financière de nouveaux partenaires non connus à la date de signature des contrats, ou en cas de diminution de la dépense subventionnable par rapport aux prévisions qui ont servi à établir la fiche-projet du contrat. De manière exceptionnelle, et en fonction de la nature particulière des projets, le financement régional pourra représenter, au maximum, jusqu’à 50% de la dépense subventionnable du projet. Les subventions régionales obtenues via les nouveaux contrats peuvent couvrir des dépenses d’investissement comme de fonctionnement. Toutefois, en dehors de l’enveloppe consacrée à l’ingénierie, seules des dépenses liées à la réalisation d’un projet déterminé peuvent être prises en compte. En aucun cas il ne doit s’agir du financement de frais de structures préexistantes. Peuvent être aidées, à titre ponctuel et exceptionnel, les opérations en démarrage ayant un caractère d’innovation, et cela, pour une durée explicitement limitée (maximum 3 ans). Il est rappelé la nécessité du respect des régimes d’aides en vigueur et des taux maximum d’aides publiques autorisés. Dès lors, les bénéficiaires s’engagent à informer la Région de toute autre aide publique qui leur serait attribuée sous peine de devoir rembourser la subvention régionale.

15 Aucun projet (ou tranche fonctionnelle) ne pourra bénéficier simultanément d’une aide régionale au titre du Contrat de pays et d’une aide régionale hors Contrat de pays. Aucune demande inférieure à 2000 € ne sera instruite.

Article 3-2 : Principes s’appliquant aux différentes enveloppes du contrat Le Contrat de pays s’articule autour de trois enveloppes consacrées à la mise en œuvre de projets et d’une quatrième destinée à soutenir l’ingénierie de la structure Pays. Tout maître d’ouvrage potentiel, quel que soit son statut (public, privé…) est susceptible de présenter un projet (que ce soit au titre de la 2ème ou de la 3ème enveloppe). Le Conseil régional sera toutefois attentif à ce que le projet se caractérise bien par sa dimension collective et qu’il bénéficie d’une dimension intercommunale. Cette dernière se traduira, par ordre décroissant d’envergure intercommunale, par : - une maîtrise d’ouvrage intercommunale ou intercommunautaire ; - des fonds de concours de l’intercommunalité ou des autres communes ; - une gestion intercommunale ; - l’existence d’un schéma de développement et de mise en réseau effective à l’échelle du pays ou de l’EPCI pour le thème concerné ; - un usage par des associations pluri-communales.

Première enveloppe : projets et intentions de projets très structurants, priorités régionales Les projets mentionnés par la Région dans la 1ère enveloppe n’entrent pas dans le cadre du contrat à proprement parler. Cette enveloppe a pour unique objectif de rendre compte, à l’échelon local, chemin faisant, des interventions de la Région sur le Pays au titre de ses propres politiques (PPI des lycées, infrastructures de transport, actions inscrites dans le Contrat de Plan Etat-Région…) ou sur des projets d’intérêt régional. Les projets entrant dans ce cadre ne sont pas financés dans le cadre de la dotation allouée au pays.

La deuxième enveloppe : « structurant régional/local » : projets co-décidés entre la Région et le Pays Le montant financier alloué aux projets de cette enveloppe doit représenter au moins 9 877 709 €, soit 80 %, de la dotation du Pays hors ingénierie. Cette deuxième enveloppe est au cœur même du dispositif de contractualisation et elle est la résultante de la négociation entre la Région et les pays. Elle concerne des projets ou actions structurants pour le pays concerné et d’intérêt régional. Cette 2ème enveloppe vise des projets identifiés lors de la négociation et figurant dans ce contrat. Cette liste de projets peut être révisée en 2009 selon les conditions prévues aux articles 2 et 3. Les projets retenus doivent tous se caractériser par leur envergure intercommunale ou de pays. Une fiche synthétique présente chaque projet. Elle fait apparaître le montant maximum garanti de l’intervention régionale pour la réalisation du projet. Le vote de la subvention régionale est conditionné à la levée des conditions suspensives inscrites dans la fiche. Le montant définitif de la subvention régionale est calculé en fonction du dossier détaillé et du plan de financement définitif présentés par le maître d’ouvrage. Il ne sera pas supérieur au montant indiqué dans le contrat.

La troisième enveloppe : « structurant local » Le montant financier alloué aux projets de cette enveloppe doit représenter au plus 2 469 427 €, soit 20 % de la dotation du Pays hors ingénierie. Dans le cadre de cette enveloppe, les projets ne sont pas définis a priori, mais seront présentés au fur et à mesure

16 de la durée du contrat par leurs maîtres d’ouvrage et examinés en comité local. Dans le cadre de cette 3ème enveloppe, la préférence de la Région pour les projets qui bénéficient d’une dimension intercommunale est rappelée. La Région fera également valoir ses préoccupations d’aménagement du territoire et ses exigences en matière de qualité (notamment environnementale) et de développement durable. Aucun projet contradictoire avec les politiques sectorielles régionales ne pourra être cofinancé dans le cadre du Contrat de pays.

Enveloppe Ingénierie La Région, reconnaissant le caractère essentiel des capacités d’ingénierie pour un développement territorial de qualité, réalise un effort très significatif en matière de crédits d’ingénierie. Il s’agit ainsi d’offrir aux territoires les capacités de réflexion, d’analyse et d’accompagnement des projets qui vont permettre de mettre en œuvre la stratégie du Pays. Cette enveloppe vise donc à financer les frais de structure du Pays.

Fonctionnement de l’enveloppe ingénierie La Région garantit au Pays une enveloppe ingénierie de 546 456 euros pour la durée du présent contrat. La consommation de cette enveloppe est plafonnée à 91 076 euros par an. La non-utilisation du plafond annuel n’entraîne pas la hausse des plafonds pour l’ingénierie des années suivantes. La part non consommée de cette enveloppe sur les trois premières années du contrat, réintégrera, lors de la révision en 2009, le reste de la dotation du Pays affectée à la 2ème et à la 3ème enveloppes (tout en restant dans le cadre des 80% et 20% des enveloppes 2 et 3). Cette enveloppe peut être mobilisée dès 2006, afin de soutenir la démarche de préparation des contrats avant leur signature. Cette anticipation se déduira de l’enveloppe 2006-2012.

Le Pays exprime la stratégie de son territoire en matière d’ingénierie Le Pays s’engage, par la mobilisation de l’enveloppe ingénierie, à s’inscrire dans la stratégie présentée dans le présent contrat.

Modalités d’attribution des fonds ingénierie chaque année Chaque année, afin de solliciter le versement de son enveloppe annuelle consacrée à l’ingénierie, le Pays devra transmettre au Conseil régional un dossier complet. Ce dossier devra notamment comprendre : - un bilan financier complet sur l’utilisation des moyens d’ingénierie par le Pays au 31 décembre de chaque année, - le volume annuel des dépenses d’ingénierie du Pays (sur les 3 dernières années), - la description des choix locaux d’organisation et de fonctionnement (nombre de salariés, missions réalisées (ex : observatoire), sous-traitance, travail en réseau, hébergement de la structure de Pays…) - la répartition par poste (salaires, logement, prestations extérieures, frais de structure, déplacements, communication) ; - les recettes de fonctionnement (participations locales, subventions). Le Pays s’engage à présenter des comptes sincères à la Région. Lorsque le dossier est réputé complet, il peut être inscrit, sur proposition de la Région, à l’ordre du jour du Comité local afin que ce dernier s’assure de l’adéquation entre la demande formulée par le Pays pour l’année en cours et la stratégie du territoire en ce domaine.

17 Article 4 : Modalités de dépôt et d’examen des projets Article 4-1 : Modalités de dépôt des dossiers La Direction de l’Aménagement et des Politiques Territoriales (DAPT) du Conseil régional constitue le point d’entrée des dossiers instruits dans le cadre des contrats de pays. Les dossiers complets de demande de subvention lui sont adressés, en deux exemplaires (identiques en forme et en composition). L’un de ces exemplaires est destiné à l’examen par la DAPT, l’autre étant communiqué par la DAPT au(x) service(s) sectoriel(s) concerné(s). Un seul accusé de réception sera délivré. L’accusé de réception des dossiers ne sera délivré par la DAPT que pour des dossiers complets. Article 4-2 : Pièces à fournir pour le dépôt du dossier Les dossiers doivent représenter des projets ou des tranches fonctionnelles de projet. Seront réputés complets les dossiers comprenant : - une note de présentation du projet - un plan de financement détaillé en dépenses et recettes - la copie des décisions d’aides publiques si certaines sont déjà obtenues - un échéancier de réalisation des travaux - les plans - les devis, projet de contrat ou tout autre document permettant d’apprécier le montant de la dépense - les documents précisant la situation juridique des terrains et immeubles dans le cas de travaux ou acquisitions - le récépissé du dépôt de permis de construire - l’état des autorisations préalables requises par la réglementation - un RIB

Pièces spécifiques aux collectivités publiques : - Délibération autorisant le projet, sollicitant la Région et validant le plan de financement - Attestation de non-récupération de la TVA si nécessaire

Pièces spécifiques aux maîtres d’ouvrage privés : - Preuve de l’existence légale : o Extrait Kbis, inscription au registre ou répertoire concerné o Pour les associations : copie de la publication au JO ou du récépissé de déclaration à la préfecture, statuts si la subvention est supérieure à 23 000 € o Pour les GIP : copie de la publication de l’arrêté d’approbation de la convention constitutive, convention constitutive si la subvention est supérieure à 23 000 € Les structures ayant déjà fait parvenir ce type de pièces à la DAPT à l’occasion d’une précédente demande de subvention, ne seront pas tenues de les adresser à nouveau sauf évolution intervenue entre temps (changement de statut, etc…)

18 - Comptes : Pour les associations et GIP sollicitant plus de 23 000 € en une ou plusieurs fois dans l’année, derniers bilans et comptes de résultats approuvés par l’assemblée, rapport du commissaire aux comptes s’il y en a un. Les structures ayant, à l’occasion d’une précédente demande de subvention, déjà fait parvenir ce type de pièces comptables dans l’année à la DAPT ne seront pas tenues de les adresser à nouveau.

Pour certains types de projets, certaines pièces supplémentaires pourront être réclamées compte tenu du caractère particulier du dossier.

Article 4-3 : Plans de financement des projets

Article 4-3-1 : Date d’éligibilité des dépenses Les dépenses sont éligibles à compter de la date de réception du dossier complet au Conseil régional qui figure sur l’accusé de réception transmis par la DAPT. En aucun cas l’accusé de réception du dossier complet ne vaut promesse de subvention.

Article 4-3-2 : Types de dépenses éligibles Les subventions peuvent être consacrées au financement des différentes phases d’une opération : études, acquisitions foncières et immobilières, travaux de construction ou d’aménagement, équipement en matériel. Les dépenses de fonctionnement sont éligibles aux conditions précisées précédemment. Les frais financiers directement rattachables à l’opération sont éligibles. Les acquisitions foncières ne peuvent constituer, à elles seules, un projet éligible. En outre, les acquisitions foncières auprès d’une collectivité publique sont inéligibles. La TVA n’est pas éligible sauf si elle est effectivement et définitivement supportée par le bénéficiaire. Pour les dépenses d’investissement, sauf s’ils sont facilement et directement identifiables, les travaux réalisés en régie ne pourront être pris en compte.

Article 4-3-3 : Dépense subventionnable Selon le type de dossiers, une base subventionnable spécifique pourra être définie à partir du coût total du projet. Ce point sera notamment examiné selon les critères existant au niveau de chaque politique sectorielle concernée. Le taux d’intervention régionale est calculée en rapportant la subvention globale régionale à cette dépense subventionnable. Il ne dépassera pas 50%.

Article 4-3-4 : Prise en compte des recettes engendrées par le projet Certaines opérations permettent à leur maître d’ouvrage d’obtenir des recettes directes : cession ou location de terrains aménagés ou d’immobilier, redevance d’affermage, excédent d’exploitation, etc. Ces recettes peuvent être ponctuelles (vente) ou récurrentes (loyers). Les recettes engendrées directement par le projet ne sont pas comptabilisées dans l’autofinancement du maître d’ouvrage. Elles doivent figurer explicitement dans le plan de financement définitif. Sauf cas particulier, la durée de prise en compte des recettes récurrentes correspond à celle prise en compte pour les frais financiers de l’opération, et, à défaut, de dix ans.

19 Article 4-4 : Modalités d’examen des projets par les acteurs de pays et la Région

Article 4-4-1 : Composition et missions du Comité local Le Comité local mis en place à l’occasion de la précédente génération de contrats de pays 2000-2006 et conventions PRAT est conservé. La composition du Comité local demeure à la libre appréciation des acteurs locaux. Les signataires du contrat (Présidents de pays, d’EPCI…) en sont membres de droit. Dans le Pays, la Région est représentée par un Conseiller régional référent nommé par arrêté du Président du Conseil régional. Les conseillers régionaux du territoire sont également membres de droit du Comité local. Les conseils généraux, lorsqu’ils ont désigné un référent, ont également vocation à participer à ce groupe. Le Sous-Préfet peut être invité à participer à la réunion.

La réunion du Comité local est préparée par le Pays. Lorsque l’ordre du jour de la réunion du Comité local est relatif à l’affectation de crédits régionaux, la Région, représentée par le Conseiller régional référent, invite et préside le Comité local, sans préjudice de l’organisation retenue localement au titre d’autres dispositifs (CPER, fonds européens…). L’ordre du jour de la réunion est proposé par le pays et doit être validé par l’élu référent avant envoi des invitations par le pays. En cas de non-respect de cette formalité, l’élu référent peut refuser l’examen d’un projet dont il n’a pas été informé préalablement.

Un calendrier des réunions du Comité est établi (sur une période souhaitable de 6 mois) pour assurer une information suffisamment en amont des acteurs locaux et de la Région et afin d’articuler au mieux programmations locale et régionale (passage en commission permanente).

Plusieurs missions sont assignées au Comité local : - Pour les projets relevant de la 1ère enveloppe du contrat : La réunion du Comité local est l’occasion, par la voix du Conseiller régional référent, de faire part de l’état d’avancement des grands dossiers structurants régionaux sur le territoire, lorsque cela est jugé opportun. Le Comité local peut également inviter les Vice-Présidents sectoriels de la Région à participer à ses réunions lorsque l’ordre du jour le justifie (dans un souci de territorialisation des politiques). - Pour les projets relevant de la 2ème enveloppe du contrat : Le Comité local assure le suivi du bon avancement des dossiers retenus dans le cadre de la 2ème enveloppe. Il alerte, le cas échéant, sur des retards de réalisation ou des modifications de plans de financement. - Pour les projets relevant de la 3ème enveloppe du contrat : Le Comité local est chargé d’examiner les dossiers concernant les projets au titre de la 3ème enveloppe. Il est informé par le Conseiller régional référent de la compatibilité des projets présentés avec les préférences et la politique régionales (cf. article 3-2). Le Comité local formule un avis sur les projets. L’avis du Comité local est adopté selon la règle de la majorité. En cas de divergence entre l’avis du Comité local et l’avis de la Région, l’examen du dossier est arbitré par le Comité territorial du Conseil régional.

20 - Concernant l’enveloppe « ingénierie » du contrat : Avant transmission au Conseil régional, toute demande au titre des crédits d’ingénierie fait l’objet de l’avis du Comité local qui vérifie l’adéquation avec la stratégie du territoire en ce domaine. - Le suivi de la consommation de la dotation du Pays : A l’occasion des réunions du Comité local, le Pays est chargé de présenter l’évolution de l’affectation de sa dotation, ainsi que les tableaux de bord nécessaires à la bonne gestion du contrat, en lien avec les informations communiquées par la Région.

Article 4-4-2 : Composition et missions du Comité territorial Un Comité territorial est crée au sein du Bureau de l’exécutif régional sous l’autorité de Mme la 1ère Vice-Présidente du Conseil régional. Le Comité territorial rend compte de ses travaux à la Commission Aménagement du territoire du Conseil régional. Outre sa mission essentielle au moment de la négociation et de la révision du contrat, le Comité territorial a pour mission d’examiner les dossiers présentés au titre de la 3ème enveloppe qui ont fait l’objet d’avis divergents lors du Comité local. Le Comité territorial arbitre ce différend et décide d’accorder ou de refuser de soumettre au vote de la Commission permanente de la Région la participation régionale demandée. Tant au moment de la négociation ou de la révision du contrat (2ème enveloppe) que lors de l’examen des projets de la 3ème enveloppe, la réunion du Comité territorial est préparée par Madame la 1ère Vice-Présidente, avec le Conseiller régional référent du pays.

Article 4-5 : Modalités de présentation des dossiers en Commission permanente Une fois les dossiers ayant obtenu un avis favorable du Comité local et du Conseil régional, ils font ensuite l’objet d’une décision de la Commission Permanente du Conseil régional, seule habilitée à affecter les crédits. La DAPT assure l’information du maître d’ouvrage et du Pays.

Article 5 : Règles de liquidation des subventions Le versement de la subvention est effectué sur justification de la réalisation du projet et de la conformité aux conditions définies lors de l’inscription au Contrat de pays, rappelées par la décision de la Commission permanente. La liquidation de la subvention s’effectue par application du montant de la dépense réelle, plafonné au montant prévisionnel de la dépense subventionnable, défini par la Commission permanente ; Pour les dépenses de fonctionnement, une avance de 30 % est versée au moment de la signature de la convention ou de l’arrêté, le solde de la subvention étant versé en une ou plusieurs fois sur présentation des justificatifs de réalisation. Pour les dépenses d’investissement, le versement de la subvention peut être effectué en fonction de l’avancement de la réalisation du projet, au prorata des dépenses effectuées, sur présentation des justificatifs de réalisation. Pour les dépenses d’ingénierie du Pays (enveloppe ingénierie), le paiement des subventions fait l’objet d’une avance de 30 % à la signature de l’arrêté ou de la convention, le solde étant versé en une ou plusieurs fois sur production des justificatifs de service fait (facture acquittée du prestataire pour le recours à des compétences externes ; bilan et compte de résultat, bilan d’activité, rapport du commissaire aux comptes pour le financement de structure). Les demandes de paiement doivent parvenir au Conseil régional avant le 15 décembre de chaque année.

21 Article 6 : Caducité de la subvention Si, à l’expiration d’un délai de trois ans (à compter de la date de l’arrêté de subvention), le projet n’a reçu aucun commencement d’exécution, ou si la totalité des justificatifs n’a pas été fournie, la Région constate la caducité de sa subvention ou du reliquat non versé.

Article 7 : Obligation de publicité Les bénéficiaires des subventions régionales devront respecter une obligation de publicité sous peine de remboursement. En matière de réalisation d’équipements, la mention de la participation régionale se matérialisera par : - la présence du logo ou de toute signalétique du Conseil régional de Bretagne sur le lieu du projet (le logo de la Région étant à télécharger sur son site Internet) ; - la mention du montant de la (les) subvention(s) régionale(s) sur les panneaux de chantier. En matière d’aide au fonctionnement, tout moyen approprié devra être employé afin d’assurer l’information des publics bénéficiaires et des citoyens (articles dans la revue du Pays ou des EPCI ou leurs autres supports d’information…). Lors des inaugurations ou lors de l’organisation d’événements, les maîtres d’ouvrage s’engagent à adresser une ou des invitations selon l’importance des manifestations au Président du Conseil régional, mention étant faite sur les cartons d’invitation de la participation de la Région en tant que partenaire de l’opération. Les justificatifs des mesures prises devront être joints à la demande de solde de la subvention régionale (photos de panneaux, articles, plaquettes réalisées, etc…).

Article 8 : Suivi et évaluation Dans le cadre de cette évaluation, le Pays et la Région chercheront, notamment, à juger de : - la bonne réalisation des résultats attendus du projet mentionnés, pour les projets de la 2ème enveloppe, dans les fiches insérées au contrat ; - de l’adéquation entre la stratégie d’ingénierie du Pays et les actions qu’il a menés avec le soutien des fonds régionaux.

Deux types d’évaluation concerneront la réalisation de ce contrat : - une évaluation annuelle, réalisée par le Conseil régional et le Pays. Cette dernière concernera essentiellement le suivi de l’avancement des projets et la consommation de la dotation affectée au Pays. Dans ce cadre, le Pays s’engage, chaque année, à l’occasion d’une réunion du Comité local, à présenter l’évolution de l’affectation de sa dotation, ainsi que les tableaux de bord nécessaires à la bonne gestion du contrat, en lien avec les informations communiquées par la Région. Dans ce cadre, le Pays s’engage également à faire parvenir régulièrement au Conseil régional le compte-rendu des réunions de ses instances, ainsi que ses publications permanentes (publications du pays, brochure de promotion…). L’extranet des pays pourra être un outil pertinent pour faciliter cet échange d’informations entre la Région et le Pays. - une évaluation à mi-parcours (2009) et au terme du contrat (2012). Afin de préparer la révision du contrat, le Pays remettra à la Région un bilan d’exécution du contrat afin d’être en mesure de procéder aux ajustements éventuels nécessaires. Au terme du contrat, une évaluation sera conduite par la Région et le

22 Pays, en collaboration avec les différents partenaires du territoire. L’objectif sera d’évaluer les opérations réalisées, de mesurer leur impact sur le territoire et d’identifier les nouvelles orientations stratégiques qui en découlent. Dans ce cadre, le Pays s’engage à mettre en œuvre les conditions permettant la bonne réalisation de cette évaluation. Le Pays s’engage à produire à la Région toutes données nécessaires à l’évaluation du contrat, celles-ci seront identifiées et collectées en fonction de la nature des projets conduits.

Article 9 : Remboursement des sommes indûment versées La Région pourra demander le remboursement des subventions versées dans le cadre du présent contrat en cas d’opération adoptée par la Commission permanente mais annulée ou non réalisée dans les trois ans, dans les conditions prévues au présent contrat. La Région émettra un titre de recettes auprès du bénéficiaire de la subvention afin qu’il procède au remboursement des acomptes versés au prorata de la dépense réalisée.

Article 10 : Contrôle La Région pourra exercer, à tout moment, auprès du Pays, des EPCI ou des bénéficiaires des aides régionales, un contrôle, sur pièces ou sur place, des actions financées dans le cadre de ce contrat

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2. Projets retenus pour la 2ème enveloppe du contrat

25 Le contrat pour la Bretagne – Pays du Trégor-Goëlo

Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines...... 29 La Cité de l’emploi, de l’orientation et de la formation du Pays du Trégor-Goëlo...... 31 Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social39 Schéma des espaces d’activités du Pays du Trégor-Goëlo...... 41 Parc d’activités Pégase V – Zone de Pays - Lannion...... 45 Zone d’activités Bel Air – Zone intermédiaire - Lannion ...... 47 Extension de la zone d'activités de Kerbiquet - Cavan ...... 49 Parc d'activités de Kerantour - Pleudaniel...... 51 Zone intermédiaire d’activités de Paimpol (Espaces du Savazou, de la Petite Tournée et de Kermin) ...... 53 Extension (Phase 1 – études) du parc d’activités de Convenant-Vraz - Minihy-Tréguier...... 58 Hôtel d’entreprises sur l’espace de Broglie - Lannion...... 60 Hôtel d’entreprises sur la Zone d’activités de Plestin les Grèves ...... 62 Hôtel d’entreprises : ex Lucent Technology - Lannion...... 64 Construction d’un hôtel d’entreprises - Minihy-Tréguier ...... 66 Reconversion du site du Centre de Télécommunications Spatiales (CTS) - Lannion Ouverture d'un espace Domopôle - Aménagement d'une zone d'activités - Aménagement et promotion du site touristique Cosmopolis 70 Pour un projet agricole partagé, à la fois performant et respectueux de l’environnement75 Création d’une unité de déshydratation des fourrages pour les élevages du Trégor-Goëlo - Etudes...... 77 Pour une exemplarité des démarches environnementales...... 81 Création d'une plate-forme de stockage des plaquettes - Plounérin...... 83 Création d’une plate-forme pour le stockage et la distribution de plaquettes de bois déchiqueté...... 86 Animation et gestion de la filière bois énergie...... 89 Aide pour l’acquisition de matériel de désherbage alternatif pour les collectivités ...... 92 Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne...... 95 Valorisation de l’ostréiculture en Baie de Paimpol – Boulgueff - Implantation d’une zone à terre...... 97 Extension du Port de Lézardrieux - Phase 1 - Etudes...... 100 Extension du port de Paimpol - Etudes pour la construction d’un troisième bassin ...... 104 Centre d’interprétation de l’algue – études ...... 107 Gestion expérimentale des algues vertes échouées sur la baie de St-Michel-en-Grève...... 112 Pour une Bretagne équitable et solidaire...... 115 Schéma des écoles du Pays du Trégor-Goëlo...... 117 Restructuration de l'école publique - Cavan...... 119 Ouverture d'une seconde classe à l'école publique dans le cadre d’un RPI - Lanmérin...... 121 Extension Ecole publique (classes maternelles) – Construction d’un restaurant scolaire, d’une garderie périscolaire - Plouaret ...... 123 Extension de l’école Primaire - ...... 125 Construction de 3 Classes Ecole primaire Le Febvre - Plouézec ...... 127

26 Restructuration de l'école publique - Pluzunet ...... 129 Rénovation de l'école - Pouldouran ...... 131 Création d'une cantine scolaire et d'une garderie - Ecole de Prat...... 133 Construction d’un préau et réaménagement de sanitaires - Ecole primaire - ...... 135 Restructuration et extension de l'école - ...... 137 Construction de trois classes - Ecole primaire publique de Trébeurden ...... 139 Extension du groupe scolaire de Picherel - Ecoles publiques de Trégastel ...... 141 Rénovation de l’école publique - Trégrom...... 143 Cartographie des projets de création des pôles enfance - jeunesse ...... 145 Construction de la maison des services à l’enfance et à la jeunesse - Plouaret...... 146 Construction d'une maison pour activités enfance-jeunesse - Cavan...... 148 Construction d'une maison de la petite enfance - Lézardrieux...... 150 Maison de l’enfance-jeunesse - Minihy-Tréguier ...... 153 Création d'un pôle Enfance-Jeunesse - Trégastel...... 156 Construction d'une maison du développement et des services - Lézardrieux ...... 158 Création d’une auto-école associative d’insertion ...... 160 Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture...... 167 Réalisation d'ateliers d'artistes - Lannion ...... 169 Développement d'un pôle de découverte et d'enseignement des arts plastiques Villa Labenne - Paimpol...... 171 Réhabilitation du site des Papeteries Vallée - 2ème tranche - Création d'une résidence d'artistes...... 173 Construction d'une salle d'animation, festive et culturelle - Pleubian...... 176 Centre culturel de Trébeurden...... 178 Construction d'une salle festive et culturelle intercommunale...... 182 Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité...... 185 Création de guides randonnées...... 187 Développement d'un Système d'Information Géographique (SIG) Randonnée...... 189 Développement de l’hébergement pour randonneurs en Pays du Trégor-Goëlo - Création d’une Maison de la randonnée à Penvénan...... 196 Animation du plan de valorisation du petit patrimoine rural et maritime du Pays du Trégor-Goëlo ...... 200 Création d’une Maison des Talus, Routoirs à lin et du bocage...... 204 Valorisation du site de Penhoat-Lancerf - Création d’une maison de la nature et d’un hébergement touristique pour groupes - Plourivo...... 206 Achat et mise en état de fonctionnement d'une locomotive à vapeur...... 209 Equipement aquatique - Minihy-Tréguier...... 212 Base nautique du Léguer...... 215 Complexe sportif du Guindy - Tréguier ...... 218

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Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines

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LA CITE DE L’EMPLOI, DE L’ORIENTATION ET DE LA FORMATION DU PAYS DU TREGOR-GOËLO

1. Maître d’ouvrage Communauté d’agglomération de Lannion 1, rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises ». Chantier fédérateur régional n°1 « Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines ». Chantier fédérateur régional n°7 « Pour une Bretagne équitable et solidaire ».

2.2. Objectifs du projet L’ambition des élus locaux, des responsables socio-économiques, de la Région et de l’Etat plus que jamais, est de maintenir, mais plus encore de développer et de diversifier, dans le Pays du Trégor-Goëlo, l’emploi, l’insertion sociale et la formation professionnelle dans le cadre d’une dynamique d’extension territoriale des services à la population. Il s’agit dans le présent projet : - de permettre, à court terme, la création d’un équipement structurant pour le Pays offrant en particulier à la jeunesse locale et aux citoyens touchés par le chômage et l’exclusion un lieu unique d’accueil, d’information et de service articulé à des antennes rurales, en matière d' : o Information sociétale et professionnelle o Orientation scolaire et professionnelle o Insertion sociale et professionnelle o Accès à la formation professionnelle et continue o Accès et retour à l’emploi et placement en entreprises o Aide au recrutement et à la gestion des ressources humaines o Accompagnement à la création et à la reprise d’entreprises - de garantir la possibilité, quel que soit l’âge ou le statut de la personne, son lieu de résidence sur le Pays, de trouver en un même lieu ressource de multiples informations et services et des conseils sur « l’insertion et la formation tout au long de la vie et l'égalité des chances ».

31 Objectifs spécifiques Mutualiser des moyens pour offrir de nouveaux services dont : - L'accès à la formation aux TIC - La formation à distance et l’accès à la VAE - L'accès gratuit aux nouveaux outils de communication - Des expositions sur les métiers, les formations, l'économie locale… - Associer des compétences en rapprochant les professionnels Agglomérer des outils : - Documentation - Matériels de communication, de reprographie - Informatique....bornes internet - Les données statistiques économiques et sociales - Salles de réunion et d’exposition Offrir une réelle lisibilité par un bouquet de services de même nature ou connexes en direction des : - Demandeurs d’emploi, jeunes et adultes, bénéficiaires des minima sociaux en particulier - Salariés - Lycéens et étudiants - Entreprises et associations Optimiser les procédures d’accompagnement et de suivi des utilisateurs de services et des personnes accompagnées par les partenaires présents sur le site. Améliorer, pour les différentes et nombreuses catégories de publics concernées par les structures visées, la qualité du service rendu sur le territoire en termes d’accueil, d’information, d’orientation, d’accompagnement et d’accès ou de retour à l’emploi, d’insertion sociale et d’évolution professionnelle.

Les intérêts saillants du projet - Accueil unique global et de proximité (relais techniques sur les différents cantons du Pays) - Partage et mutualisation des outils professionnels (espace d’accueil et d’attente, reprographie, salles de conférence et de réunion, espaces d’exposition, équipement de restauration…) - Individualisation et personnalisation de la relation à l’usager - Efficience des services polyvalents déployés au profit des usagers - Espace commun d’information et de documentation (Métiers et filières professionnelles, droits, programmes de formation professionnelle, citoyenneté, égalité des chances, etc…) - Mise en synergie des acteurs pour une optimisation des parcours des usagers - Conséquentes économies financières pour les structures concernées et les finances publiques

Des réponses nouvelles et optimisées - Mutualisation des données relatives aux bénéficiaires ainsi qu’à l’économie locale, analyse des besoins du Pays en matière de qualifications et de formations professionnelles, etc… - Appui à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences - Aide au reclassement des salariés privés d’emploi - Aide à la création et à la reprise d’entreprises

32 - Soutien aux reconversions et à l’émergence de nouvelles filières - Partage et mutualisation des outils professionnels (cartographie, études, analyses et données macro et micro économiques et sociales, salles de réunion et de conférence, mini amphi-théâtre, salles d’exposition, espaces sanitaires partagés) - L’information sur l’environnement économique L’objectif du projet est bien le rapprochement sur un même site, moderne et fonctionnel, équipé des dernières technologies de l’information et des télécommunications, relié à des antennes décentralisées des principaux acteurs de l’emploi , de la formation, de l’information, de l’orientation et du développement local. Ce regroupement doit favoriser la mutualisation de leurs moyens et de leurs compétences, d’optimiser toutes les formes de travail en réseau entre eux pour un meilleur et plus efficace service à la population et à l’économie locale dans son ensemble. A noter que pour son fonctionnement, cet équipement fédérateur comprendra une équipe d'animation chargée de l'administration spatiale, il intégrera par ailleurs dans son environnement une nouvelle « Organisation » déjà esquissée à travers la mission du Pôle Territoire et Compétences. Cette « organisation » aura en particulier à prendre en compte les préoccupations touchant à l’observation, à l’analyse et à l’anticipation des besoins économiques du Pays du Trégor-Goëlo .

2.3. Descriptif du projet

Eléments du diagnostic à l'origine du projet Le Pays du Trégor-Goëlo est, dans l’ensemble, plutôt bien doté en matière de services publics ou para publics dans les domaines de l’information, l’orientation, l’insertion et l’emploi. Par contre, il l’est beaucoup moins en ce qui concerne l’offre de formation professionnelle et continue. Le projet, par la mise en réseau des différentes entités parties prenantes ambitionne également de favoriser le développement de nouvelles formations sur le territoire en lien avec les besoins économiques émergeant (services à la personne, tourisme, hôtellerie-restauration, agriculture, services aux entreprises, nouvelles technologies, …) L'emploi, la formation et l'orientation au sens le plus large sont et resteront encore longtemps au cœur des débats dans notre pays. Convergences avérées - L'Etat, préconise sur le territoire national la réflexion sur la concentration de services dédiés au volet emploi-formation à travers, en particulier, la mise en place des « Maisons de l'emploi » et en complément ou parallèlement a lancé récemment l'idée d’un grand service public de l’orientation - De même les transferts de compétences dans le domaine de la formation professionnelle provoquent des initiatives multiples de la part des collectivités territoriales, la Région Bretagne en premier lieu a incité les Pays à la réflexion sur la mise en réseau et la conception des Maisons de la Formation Professionnelle - Le Département pour sa part initie un projet appelé Forum des Savoirs. La Cité des Métiers installée à évolue, elle s'oriente vers un nouveau concept comprenant la territorialisation de son action sur les thématiques de la MDE. Ce projet invite et participe à la mise en place d'une organisation locale pour étendre son impact - Par ailleurs à l’échelon national encore sont examinés et expérimentés des rapprochements entre opérateurs oeuvrant dans le champ de l’emploi -Assedic, ANPE, Mission Locale… - La mission du pôle territoire et compétence a été tracée préalablement à la mise en place du concept « Maison de l'Emploi » du plan de cohésion sociale. Les objectifs fixés dans ce projet ne se distinguent pas du cadre dans lequel doit s'inscrire la mise en oeuvre d'une Maison de l'Emploi.

33 Ces initiatives se rencontrent toutes et se traduisent indubitablement par l'idée d'un rapprochement des structures et invitent expressément à la synergie entre les acteurs. Tôt ou tard ces orientations prendront corps sur notre territoire et il paraît opportun dès à présent de s’y préparer voire de les anticiper et d’être en situation de proposer des solutions innovantes, rationnelles et pratiques. Sur la Communauté d’agglomération de Lannion-Trégor les services ciblés dans le présent projet sont éparpillés aux quatre coins de la ville de Lannion. Cet agencement actuel des services n’offre pas le meilleur confort aux usagers, ceux ci étant sans cesse contraints de se déplacer d’un service à l’autre à travers la ville. Par ailleurs cette situation ne favorise pas la mise en synergie et en réseau des acteurs dont chacun attend qu’ils travaillent de manière coordonnée et au bénéfice des citoyens du Pays tout entier.

Enjeux et intérêts pour le territoire Si la conjoncture actuelle invite au regroupement des services en un même lieu, l'inventaire des situations des principaux intéressés par l'opération encourage à saisir une réelle opportunité. En effet il existe une demande pressante de relogement des principaux acteurs de l'emploi, de l’information, de l’orientation et de l’insertion (locaux trop sommaires, vétustes, exigus, inadaptés, dispersés, mal identifiés). Les circonstances qui se présentent aujourd'hui sont très favorables ; elles ont été maintes fois recherchées par le passé et ne se représenteront peut être pas sous un angle si favorable dans l'avenir. L'enjeu est aussi de disposer d'un outil en mesure de répondre aux nouvelles attentes des nombreux usagers et des organismes actuellement en pleine évolution. La voie choisie répond aux orientations actuelles de l'Etat, de la Région et des collectivités territoriales sur le volet générique «emploi formation»…l’optimisation des coordinations et des synergies entre les acteurs délivrant des services dans la sphère emploi-formation est fortement attendue. Le Pays du Trégor -Goëlo a d'ores et déjà engagé deux actions coïncidentes : - La première consistant à renforcer le maillage territorial à travers le projet de « maisons de services ». Le présent projet s'inscrit également dans cette perspective de structuration des réseaux Emploi Formation au plus fin des zones du Pays autour des PAE et « Cybers points » - La seconde, « Pôle Territoire et Compétence » dont la mission est de réfléchir au meilleur dispositif qui répondrait aux attentes du territoire sur le volet Emploi Formation Cette conjonction de facteurs est propice au développement de ce projet. Cet équipement de services à la population, structurant et innovant, reflet de notre époque et notre modernité, indispensable au développement du Pays et de sa ville centre Lannion et à leur image aurait vocation à accueillir les organismes piliers suivants: - ANPE, Mission Locale, Assedic, CIO, Prométhée, CIBC - Il intégrerait des services accolés à des structures existantes : PIJ, CLLAJ, Espace-emploi multimédia/MLOCA - Il accueillerait les permanences du CIDF, de la Boutique de gestion, du Fongécif, de la Coopérative d’activité et d’emploi ( CAE ), Action carrière emploi ( ACE ), des associations « séniors ou retraités », AGIR, EGEE, etc… - Il permettrait d'accueillir des services délocalisés non permanents sur le Pays (AFPA, ADIE, etc…) - Il comprendrait des espaces d'animation, de documentation partagée, de réunion, de conférence et de formation (P@T), de reprographie partagée…

34 Tableau inventaire des structures pouvant être hébergées m2 Loyer m2 N Structure actuels HT Salle de Espace d’accueil Besoins salariés réunion ANPE 630 3500 40 Espace découverte, offres d’emploi, Internet 700 33 + documentation + espace de travail Mission 300 1100 35 Espace découverte + documentation + 300 15 locale Salle multimédia ASSEDIC 300 1200 30 Accès Internet + documentation 280 10 Prométhée 200 805 30 Espace de travail + Multimédia 180 5 CIBC 80 439 40 Attente 80 3 CIO 450 30 Espace découverte + Multimédia 300 8 PIJ 50 Espace documentation 25 1 Animation Bureaux 40 2 P@T Espace de formation 65 1 Bureaux visiteurs 40 Détente/repas 80 Salles réunion 3 : 4 180 Locaux techniques sanitaires 40 Locaux mutualisés (caves) 60 Total 2010 3500 205 2370 78 CIO gratuit MAD par la ville de Lannion Partenaires non permanents, visiteurs Avant première FONGECIF AFPA CIDF SOP AFPA BDI

Description de l’opération Première étape du projet : - Constitution d'un comité de pilotage du projet comprenant : o Les Elus de la Communauté d’agglomération Lannion-Trégor, de la ville de Lannion, du Pays du Trégor-Goëlo, de la Région et du Département o Les Techniciens de la Communauté d’agglomération et de la ville de Lannion o Les Directeurs et responsables des structures intéressées o Le chef de Projet du Pôle Territoire et Compétences o Les techniciens représentant l’Etat et la Région

35 Travaux à engager : - Affiner les besoins propres à chaque structure (surfaces, dispositions, équipements) - Définir les espaces relatifs aux besoins partageables ainsi que les communications et liaisons physiques entre les acteurs - Structurer les espaces réservés aux permanents et aux organismes de passage - Déterminer les espaces d'animation, d'accueil de documentation, de travail des utilisateurs - Désigner et répartir les espaces communs et utiles pour permettre les progrès attendus - Esquisser le projet immobilier sur Lannion et son irrigation territoriale à l’échelle du Pays

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Avril à septembre 2006 Consultations avec les partenaires Septembre à fin 2006 Approche détaillée du projet Elaboration d'une charte Décembre 2006 Présentation de l'architecture du projet Présentation d'une organisation (dispositifs communs et harmonisation) Mars 2007 Dépôt du permis de construire Juin 2007 Début des travaux 1er semestre 2008 Entrée dans les locaux

4. Conditions suspensives particulières Les différentes dépenses devront être précisées, étant entendu que seules les dépenses liées à la maison de la formation seront éligibles : - l’investissement et le fonctionnement de la maison de l’emploi ne sont pas éligibles ; - pour les dépenses d’investissement sur les espaces communs, un calcul au prorata des surfaces liées à la maison de la formation professionnelle devra être opéré ; - des précisions sur les dépenses de fonctionnement présentées devront être apportées. Le fonctionnement de la maison de l’emploi ne saurait être financé. Seules les dépenses de fonctionnement partagées, et calculées au prorata des missions relatives à la formation, pourront être retenues, et sur une durée limitée (aide au démarrage). Les missions directement liées à la formation font déjà l’objet d’un financement régional via le temps de travail du délégué territorial. Par conséquent, le poste de chargé de mission évoqué dans le plan de financement ne pourra être financé.

36 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Immobilier : 2 830 400 - Acquisition terrain 70 000 - Travaux 2 417 400 - Maîtrise d'œuvre 250 000 - C.T. 10 000 - Réseaux 35 000 - Sécurité 10 000 - Dommage ouvrage 35 000 - Divers 3 000 Matériel informatique et bureautique services communs 34 000 - Bureautique 12 000 - Reprographie 12 000 - Téléphonie 10 000 Mobilier (services communs) 148 000 - Bureaux 70 000 - Salle de réunion 25 000 - Classement – rayonnage 30 000 - Matériel d'exposition 20 000 - Banque d'accueil 3 000 Sous-Total (Investissement) 3 012 400 Budget de fonctionnement (sur trois ans) 240 000 € Salaires et charges (poste de chargé de mission + poste de secrétariat) soit 80 000 €/an Frais de fonctionnement TOTAL 3 252 400

6. Intervention totale de la Région : 237 520 € 141 520 € pour l’investissement, 96 000 € pour le fonctionnement

37

Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social

39

SCHEMA DES ESPACES D’ACTIVITES DU PAYS DU TREGOR-GOËLO

Etat des lieux Présentation de l’existant (Le Pays dispose d'un état des lieux complet élaboré par Côtes d'Armor Développement en 2005 actualisé en 2006) : Superficies des ZA Superficie par EPCI totale occupée disponible extension Lannion – Trégor 313,3 244,2 69,1 115,8 Agglomération CdC Beg Ar C'hra 25,4 8,7 16,7 0,0 CdC Centre Trégor 95,6 93,6 2,0 14,0 CdC Presqu'île de 32,8 26,8 6,0 2,9 Lézardrieux CdC Paimpol-Goëlo 38,3 36,3 2,0 6,3 CdC Trois Rivières 47,5 32,4 15,1 7,8 CdC Pays Rochois 26,8 23,4 3,4 4,5 Com. Perros-Guirec 5,0 4,5 0,5 0,0 Total 584,7 469,9 114,8 151,3

41

Pays du Trégor-Goëlo Localisation et vocation principale des espaces d'activités

CDC des CDC de la Trois Rivières Presqu'île de Lézardrieux

CDC CA Paimpol-Goëlo Lannion-Trégor

CDC du Pays Rochois

Industrie, recherche (1) CDC Agroalimentaire, conditionnement, logistique (4) Centre Trégor Artisanale (10) Commerciale (2) Horticole (1) Maricole (3) Mixte (15) Mixte à dominante : industrie, recherche (1) CDC logistique (1) Beg Ar C'hra artisanale (9) commerciale (2) SC t td

Schéma adopté Le Pays du Trégor-Goëlo a adopté un schéma reposant sur quatre catégories de zones d'activités : - une zone à vocation industrielle et accueillant des entreprises liées à l'activité économique principale de la zone de Lannion, les « Hautes technologies » : o Pégase V à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération - des zones à vocation industrielle et/ou artisanale : o Zone de Buhulien à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération o Zone de d'activités de Beg Ar C'hra à Plounevez-Moëdec – CdC de Beg Ar C'hra o Zone de Kerbiquet à Cavan – CdC du Centre Trégor o Zone de Savazou – La Petite Tournée - Kermin à _ Pléhédel – CdC de Paimpol-Goëlo o Zone de Pont-Losquet à – CdC du Pays Rochois o Zone de Kérantour à Pleudaniel – CdC de la Presqu'île de Lézardrieux o Zone de Convenant Vraz à Minihy – Tréguier – CdC des Trois Rivières - des zones à vocation commerciale et artisanale : o Zone de Bel Air à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération - des zones à vocation spécifique : o Zone ostréicole : Zone de Boulgueff à Paimpol – CdC de Paimpol – Goëlo

42 o Zone d'activités du port de Paimpol o Espace « Domotique » : Zone du CTS à Pleumeur – Bodou – Lannion – Trégor Agglomération Dans ce cadre, le Pays propose : - d'inscrire au titre de la politique du Conseil général des Côtes d'Armor, Pégase V à Lannion comme Zone d'intérêt départemental. - d'inscrire au titre de la politique du Conseil général des Côtes d'Armor, les espaces d'activités suivants comme zones intermédiaires : o Zone de Buhulien à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération o Zone du CTS à Pleumeur – Bodou – Lannion – Trégor Agglomération o Zone de Bel Air à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération o Zone de d'activités de Beg Ar C'hra à Plounevez-Moëdec – CdC de Beg Ar C'hra o Zone de Kerbiquet à Cavan – CdC du Centre Trégor o Zone de Savazou – La Petite Tournée – Kermin à Kerfot _ Pléhédel et Paimpol – CdC de Paimpol- Goëlo o Zone de Pont-Losquet à Langoat – CdC du Pays Rochois o Zone de Kérantour à Pleudaniel – CdC de la Presqu'île de Lézardrieux o Zone de Convenant Vraz à Minihy – Tréguier – CdC des Trois Rivières o Zone de Boulgueff à Paimpol – CdC de Paimpol – Goëlo o Zone d'activités du port de Paimpol - d'inscrire au titre de la fiche 12 « Aménagement numérique des espaces d'activités » du programme LEADER+, les espaces d'activités suivants : o Zone de d'activités de Beg Ar C'hra à Plounevez-Moëdec – CdC de Beg Ar C'hra o Zone de Kerbiquet à Cavan – CdC du Centre Trégor o Zone de Savazou – La Petite Tournée à Kerfot _ Pléhédel et Paimpol – CdC de Paimpol-Goëlo o Zone de Pont-Losquet à Langoat – CdC du Pays Rochois o Zone de Kérantour à Pleudaniel – CdC de la Presqu'île de Lézardrieux o Zone de Convenant Vraz à Minihy – Tréguier – CdC des Trois Rivières o Zone d'activités du port de Paimpol - d'inscrire au titre du Contrat de Pays 2006 – 2012 avec le Conseil régional, les espaces d'activités suivants : o Pégase V à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération o Zone du CTS à Pleumeur – Bodou – Lannion – Trégor Agglomération o Zone de Bel Air à Lannion – Lannion – Trégor Agglomération o Zone de d'activités de Beg Ar C'hra à Plounevez-Moëdec – CdC de Beg Ar C'hra o Zone de Kerbiquet à Cavan – CdC du Centre Trégor o Zone de Savazou – La Petite Tournée - Kermin à Kerfot _ Pléhédel et Paimpol– CdC de Paimpol- Goëlo o Zone de Pont-Losquet à Langoat – CdC du Pays Rochois o Zone de Kérantour à Pleudaniel – CdC de la Presqu'île de Lézardrieux o Zone de Convenant Vraz à Minihy – Tréguier – CdC des Trois Rivières

43 o Zone de Kermin à Paimpol – CdC de Paimpol-Goëlo o Zone de Boulgueff à Paimpol – CdC de Paimpol - Goëlo

Localisation des zones retenues dans le cadre du Contrat de Pays

Zones d'activités de Lannion – Trégor Agglomération

44 PARC D’ACTIVITES PEGASE V – ZONE DE PAYS LANNION

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Ce projet doit concourir au renforcement du pôle « Haute technologie et innovation » du bassin d’emplois lannionnais et à la diversification du tissu industriel local.

2.2. Objectifs du projet L’aménagement de zones d’activités doit permettre à la Communauté d’agglomération de disposer de terrains à vocation industrielle disponibles pour répondre aux besoins d’implantation de nouvelles entreprises. Ce projet doit permettre d’offrir les meilleures conditions d’accueil et d’implantation possibles aux entreprises. Cette zone d'activités répond aux critères des zones de Pays définis par le Conseil général des Côtes d'Armor, donc identifiée comme zone d’intérêt départemental. Elle a une vocation exclusive de développement industriel. Il s’agit d’une zone qui vient compléter le parc technologique de Pégase. En effet, ce dernier n’a plus de disponibilité foncière et seul un développement est possible par l’est. Cette zone bénéficiera d’un environnement industriel exceptionnel car située près des grands groupes internationaux des télécommunications : France TELECOM R&D, ALCATEL, SAGEM, DEVOTEAM. Elle aura un accès direct à partir de la voie de contournement de Lannion.

2.3. Descriptif du projet Le parc d’activités de Lannion Pégase est aujourd’hui saturé. Afin d’assurer un potentiel de développement à court et moyen terme, il convient d’acquérir environ 40 ha de terrains et de procéder à l'aménagement d’une première tranche de 20 ha selon le dispositif Qualiparc. Les accès à cette zone vont nécessiter en particulier l’aménagement d’un échangeur sur la voie de contournement est de l’agglomération, une voie transversale ainsi qu’un rond point de raccordement à la route départementale. La réalisation de cet ouvrage sous la voie de contournement est permettra également de connecter cette zone « Pégase V » au Parc Pégase existant actuellement et ainsi équilibrer les flux de circulation. Le prix de revente au m² est fixé à 20,5 €.

45 2.4. Résultats attendus Implantation de nouvelles entreprises et/ou développement d'entreprises existantes Indicateurs d’évaluation : nombre d'entreprises implantées, nombre d'emplois créés

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Date de démarrage du projet 2012 Date de fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 5 950 000 €

6. Intervention de la Région : 900 000 €

46 ZONE D’ACTIVITES BEL AIR – ZONE INTERMEDIAIRE LANNION

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Ce projet doit concourir au renforcement du pôle « Haute technologie et innovation » du bassin d’emplois lannionnais et à la diversification du tissu industriel local.

2.2. Objectifs du projet L’aménagement de zones d’activités doit permettre à la Communauté d’agglomération de disposer de terrains à vocation commerciale et artisanale disponibles pour répondre aux besoins d’implantation de nouvelles entreprises. Ce projet doit permettre d’offrir les meilleures conditions d’accueil et d’implantation possibles aux entreprises.

2.3. Descriptif du projet Dans le cadre de la politique de développement des zones d’activités, la Communauté souhaite réaliser des travaux d’aménagement de ses zones afin de rééquilibrer son offre sur le territoire communautaire en particulier sur son secteur sud. Il s'agit d'acquérir 20 ha de terrains et de procéder à leur aménagement dans le cadre du référentiel Bretagne Qualiparc. Cette opération comprendra plusieurs tranches de travaux. Il s’agit d’une zone dite intermédiaire ayant le label Qualiparc, située sur le Sud de notre territoire que l’on souhaite développer davantage, dans le cadre de notre politique d’aménagement. Cette zone se présente en deux parties : - Une partie lannionaise qui est purement artisanale d’une surface de 94 000 m2 - Une partie située sur la commune de Ploulec’h à caractère commercial, d’une surface de 68 500 m2 Seule la partie artisanale fait l’objet de la demande de financement du Contrat de pays. Le prix de revente est fixée à 21 €/m2.

47 2.4. Résultats attendus Implantation de nouvelles entreprises et/ou développement d'entreprises existantes Indicateurs d’évaluation : nombre d'entreprises implantées, nombre d'emplois créés

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Démarrage du projet 2009 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif des investissements : 2 787 000 €

6. Intervention de la Région : 300 000 €

48 EXTENSION DE LA ZONE D'ACTIVITES DE KERBIQUET CAVAN

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes du Centre Trégor

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°2 « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises ».

2.2. Objectifs du projet La zone d'activités de Kerbiquet à Cavan est identifiée comme zone intermédiaire dans le schéma des zones d'activités du Pays du Trégor-Goëlo. Tous les terrains de la ZA de Kerbiquet à Cavan sont vendus et plusieurs entreprises ont manifesté le désir de s'installer sur cette zone.

2.3. Descriptif du projet Cette zone a une vocation industrielle et artisanale. Le projet consiste en une extension sur environ 10 hectares. Le prix de revente au m² n'est pas déterminé à ce jour.

2.4. Résultats attendus Implantation de nouvelles entreprises Développement de l'emploi sur le secteur

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 - 2009

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

49 5. Présentation financière du projet Coût estimatif : 600 000 €

6. Intervention de la Région : 60 000 €

50 PARC D'ACTIVITES DE KERANTOUR - PLEUDANIEL

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes de la Presqu'île de Lézardrieux

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Développement économique

2.2. Objectifs du projet Equiper la Presqu'île de Lézardrieux d'un parc d'activités dans le double but de désenclaver le territoire face aux nouveaux impératifs économiques et de valoriser, de diversifier, de développer le tissu des entreprises . Mettre en place un parc d'activités doté des moyens modernes de communications, d'échanges et de promotion des activités et des productions hébergées. Démontrer par cette expérimentation la complémentarité des productions « Terre-Mer ». Externaliser par les nouveaux moyens de communication les potentialités économiques afin d'attirer de nouveaux entrepreneurs et de créer et/ou de développer des entreprises dans les différents secteurs économiques. Donner une base logistique pour lancer les nouveaux métiers et les créations d'unités locales de production, de transformation et/ou de sous-traitance. Mettre en œuvre la réalisation de l'ensemble du parc d'activités de la Presqu'île.

2.3. Descriptif du projet Le parc d'activités de Kérantour est identifié comme zone d'intérêt intermédiaire dans le schéma des espaces d'activités du Pays. Cette zone sera aménagée selon le dispositif Bretagne Qualiparc. Le prix de revente des terrains au m² est aujourd'hui estimé à 15 €.

2.4. Résultats attendus L’aménagement d’un parc d’activités à Kérantour ne peut qu’amener une croissance de la population de la CC de la Presqu’île : - Constructions de maisons individuelles voire pavillons locatifs - Maintien voire évolution des effectifs scolaires - Amélioration de la qualité de vie de la population : éventuellement moins de déplacement vers Paimpol ou Tréguier, si sur ce parc ou ses environs des commerces, artisans… s’installent L’aménagement de ce parc d’activités à KERANTOUR ne peut qu’apporter une augmentation d’emploi ; aujourd’hui sur la Presqu’île, les emplois sont surtout concentrés sur l’agriculture (serristes), les activités liées à la mer implantées sur la zone de Pen Lan en PLEUBIAN (récoltes, traitement des algues) ; le Centre d’Etudes et de Valorisations des Algues (CEVA) qui emploie environ 25 agents (ingénieurs, chercheurs…), l’ostréiculture… L’aménagement de ce parc d’activités à KERANTOUR peut encore développer l’artisanat et le commerce et, donc créer de nouveaux emplois.

51 Le regroupement des activités sur un parc d’activités moderne est une synergie de développement qui nous permettra de désenclaver le territoire de la CC de la Presqu’île et de permettre le maintien d’une population active jeune sur le territoire. L’aménagement de ce parc d’activités à KERANTOUR apportera une meilleure harmonisation de l’espace, avec une préservation du paysage existant.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2ème semestre 2006 Démarrage du projet Premier trimestre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Il est rappelé qu’une éventuelle partie commerciale ne sera pas éligible. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif : 754 726 €

6. Intervention de la Région : 75 473 €

52 ZONE INTERMEDIAIRE D’ACTIVITES DE PAIMPOL (ESPACES DU SAVAZOU, DE LA PETITE TOURNEE ET DE KERMIN)

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes Paimpol-Goëlo 2 rue Lagadec – BP 6 22860 PLOURIVO Tél. : 02.96.55.97.71 Fax : 02.96.55.97.63 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Ce projet s’inscrit dans le cadre du levier prioritaire de développement des services aux entreprises du Pays du Trégor-Goëlo : Zone intermédiaire le long de la RD 7, axe structurant du territoire communautaire faisant la liaison Saint Brieuc-Lannion. Les aménagements de la zone intermédiaire rentrent dans les stratégies territoriales de développement économique du Conseil régional : le Bassin de vie de Paimpol doit disposer, afin de renforcer son attractivité, d’équipements destinés aux entreprises. Or, actuellement, la C.C.P.G. n’est plus en mesure de proposer de terrains viabilisés : le Parc d’activités de Goasmeur, espace jouxtant celui plus ancien de Guerland, est saturé. Ce projet est en mesure de conforter le deuxième pôle urbain du Pays du Trégor-Goëlo et, ainsi, d’assurer un développement plus harmonieux du Pays et de conforter l’alliance Trégor et Goëlo. Il convient de préciser que l’ensemble du projet de zone intermédiaire s’inscrit en application de la Charte de l’Environnement avec un aménagement suivant le référentiel Qualiparc, la première disposition prise étant d’insérer les implantations des entreprises dans le tissu urbain actuel (3 sites).

2.2. Objectifs du projet Dans le cadre du Plan communautaire d’aménagement et de développement des zones d’activités, la C.C.P.G. a décidé de réaliser une Zone intermédiaire s’articulant autour de 3 sites le long de la RD 7 : - Espace de Savazou à Kerfot avec son extension de 6 hectares, - Espace de la Petite Tournée à Pléhédel- de près de 9 hectares, - Espace de Kermin à Paimpol de 17 hectares. Cette stratégie communautaire tient évidemment compte du contexte local caractérisé par les éléments suivants : - une pression foncière importante et une vocation maraîchère des terres laissant une marge de manœuvre restreinte pour la collectivité d’aménager des espaces réservés aux entreprises, - une pénurie de m² viabilisés puisque, actuellement, la C.C.P.G. ne dispose, à l’exclusion de la ZA de Plouézec, que de 0,5 hectare : lots concentrés sur le Parc de Savazou à Kerfot, - une qualité paysagère évidente à conserver : aussi, la discontinuité relative des zones d’implantation permet une meilleure insertion environnementale en prolongeant les secteurs déjà urbanisés tout en

53 ménageant les coupures vertes existantes et en limitant également l’impact sur des terres maraîchères de bonne qualité, - des emplacements attractifs en raison de la RD 7 avec pour, les sites de Kerfot et de la Petite Tournée, des entreprises déjà implantées, - une offre totale potentielle de 18 ha à commercialiser sur 2008/2013 sur 32 ha de superficie totale (6 années, soient 3 ha par an environ), ce qui est conforme aux besoins estimés pour le territoire, - une intervention communautaire facilitée avec des réserves foncières constituées (7 hectares sur La Petite Tournée) et/ou des dispositions urbanistiques déjà remplies, - la réalisation de projets communautaires d’immobiliers d’entreprises (atelier-relais et hôtels d’entreprises) visant, après la période de location temporaire, l’installation des porteurs de projets sur les parcs d’activités.

2.3. Descriptif du projet

Phase 1 Réalisation d’études préliminaires dans la perspective d’intégrer cette zone intermédiaire suivant un schéma d’aménagement et d’équipement conforme au référentiel et aux préconisations de Bretagne Qualiparc. Le cabinet d’études aura pour mission de proposer les principes d’aménagement relevant, entre autres, de l’insertion architecturale, l’aménagement paysager, l’aménagement des voiries et stationnement, le traitement des parcelles privatives, les services communs (gestion de la zone, entretien, sécurité…) etc.

54 La mission confiée au cabinet d’études devrait comprendre deux tranches se décomposant en quatre phases : - Tranche ferme : o Etudes préliminaires d’aménagement de la zone d’activités (diagnostic et schéma d’aménagement) o Procédure d’ouverture à l’urbanisation - Tranches conditionnelles : o N°1 : Réalisation de l’avant-projet et du projet d’aménagement, montage du dossier d’autorisation de lotir o N°2 : Mission « Conseil aux entreprises »

Phase 2 Acquisition des terrains

Phase 3 Travaux de viabilisation suivant un schéma d’aménagement et d’équipement conforme au référentiel et aux préconisations de Bretagne Qualiparc avec, s’agissant de l’espace d’activités du Savazou, des travaux de requalification de la zone d’activités existante : intervention sur les espaces restés publics et adaptation des règles d’urbanisme en vigueur pour tendre, à terme, à une requalification des espaces privés.

2.4. Résultats attendus

Effets attendus - Renforcement de l’attractivité du Bassin de vie de Paimpol : d’une part, consolider un développement endogène en répondant à une demande locale, d’autre part, miser sur un développement exogène en étant en capacité de proposer des terrains pour des activités nouvelles. - Augmentation d’implantations d’entreprises sur le territoire de Paimpol-Goëlo avec une meilleure intégration possible dans le respect du référentiel Qualiparc - Implantations d’artisans exerçant actuellement à leur domicile : différencier le lieu de travail du domicile et répondre aussi à la problématique de remise aux normes qui n’est pas toujours envisageable lorsque le professionnel exerce chez lui (manque de place,…)

Indicateurs de résultat - Nombre de terrains viabilisés en recherchant à répondre à la demande locale - Nombre de lots vendus - Nombre d’emplois créés

3. Echéancier de la réalisation du projet

Phase 1 Septembre 2006 Etudes (la consultation pour le choix du bureau d’études est inscrite au Conseil Communautaire du 26/09/06)

55 Phase 2 Acquisition des terrains (une mission d’acquisition du foncier sera confiée à la SBAFER au Conseil Communautaire du 26/09/06) Septembre 2006 Site de Savazou Site de la Petite Tournée 2008 Site de Kermin

Phase 3 Travaux Septembre 2007 – mars 2008 Site de Savazou Mars 2008 – septembre 2009 Site de la Petite Tournée Mars 2010 – mars 2011 Site de Kermin

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc ; Il est rappelé qu’une éventuelle partie commerciale sur ces zones ne sera pas éligible. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Phase 1 : Etudes Etudes préliminaires Savazou / Petite Tournée 46 800 Phase avant-projet et projet Savazou / Petite Tournée 27 800 Etudes préliminaires et avant-projet Kermin 97 000 Phase 2 : Terrains – Acquisition Acquisition Savazou 102 568 Acquisition La Petite Tournée 30 000 Acquisition Kermin 290 609 Phase 3 : Viabilisation Travaux sur le site du Savazou 446 000 Travaux sur le site La Petite Tournée 660 000 Travaux Kermin 1 650 000 TOTAL 3 350 777

56 Recettes prévisionnelles : - Hypothèse de 6 € / m² sur le site du Savazou (superficie à vendre : 33 000 m²) - Hypothèse de 5 € / m² sur le site Petite Tournée (superficie à vendre : 49 500 m²) - Hypothèse de 9 € / m² sur le site de Kermin (superficie à vendre 97 000 m²)

6. Intervention de la Région : 255 110 €

57 EXTENSION (PHASE 1 – ETUDES) DU PARC D’ACTIVITES DE CONVENANT-VRAZ MINIHY-TREGUIER

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes des 3 Rivières ZA de Convenant Vraz 22220 MINIHY-TREGUIER Tél. : 02 96 92 33 46 Fax : 02 96 92 47 61 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Ce parc est inscrit comme zone intermédiaire dans le cadre du schéma des zones d’activités du Pays du Trégor- Goëlo.

2.2. Objectifs du projet Extension de la zone d’activités de Convenant Vraz à Minihy-Tréguier dans le cadre du dispositif Bretagne Qualiparc. Ce parc est destiné à accueillir des entreprises des secteurs de l’artisanat et de l’industrie.

2.3. Descriptif du projet L’opération se réalisera en deux phases : - 1ère phase : études (diagnostic, études pré-opérationnelles) à partir de septembre 2006 - 2ème phase : travaux à partir de la fin de la période d’études

2.4. Résultats attendus Accueil de nouvelles entreprises sur le territoire (nombre d’entreprises, nombres d’emplois). Permettre le développement des entreprises du territoire (nombre d’entreprises, nombre d’emplois).

3. Echéancier de la réalisation du projet Septembre 2006 Lancement de la phase études Suite à la phase étude Réalisation des travaux

58 4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Il est rappelé qu’une éventuelle partie commerciale ne sera pas éligible. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 50 000 €

6. Intervention de la Région : 10 000 €

59 HOTEL D’ENTREPRISES SUR L’ESPACE DE BROGLIE LANNION

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social » Ce projet doit concourir au renforcement du pôle « Haute technologie et innovation » du bassin d’emplois lannionnais et à la diversification du tissu industriel local.

2.2. Objectifs du projet Le projet concerne la requalification de 5 200 m2 et l’acquisition et la rénovation de 1 300 m2 du site « Espace De Broglie », situé à Lannion, afin de disposer de locaux modernes et adaptés aux besoins actuels des entreprises. Ce projet doit permettre d’offrir les meilleures conditions d’accueil possibles aux entreprises souhaitant s’installer sur le territoire de Lannion-Trégor Agglomération.

2.3. Descriptif du projet L’espace De Broglie est situé sur la Ville de Lannion. Propriété de la Communauté d’agglomération, il appartenait auparavant à la SAGEM. Composé de différents bâtiments, le site est aujourd’hui dans un état vétuste et ne permet plus de répondre aux besoins actuels des entreprises. Il s’agit donc de requalifier les bâtiments (requalification de 5 200 m2 et acquisition et rénovation de 1 300 m2). Afin de reloger les entreprises, les travaux commenceront par la construction des nouveaux bâtiments avant de réaliser des travaux sur les anciens. Les locaux seront loués. Les loyers s’élèveront à : - 2,2 € le m2 pour la partie extension - 1,9 € + 0,26 € = 2,16 € le m2, arrondi à 2,2 €/m2 pour la partie requalification espace de production - 4 € + 0,26€ = 4,26 € le m2, arrondi à 4,3 €/m2 pour la partie tertiaire Pour mémoire, les loyers actuels sont de : - 2 € : Espace de production - 4 € : Tertiaire

60 2.4. Résultats attendus Implantation de nouvelles entreprises et/ou développement d'entreprises existantes Indicateurs d’évaluation : nombre d'entreprises implantées, nombre d'emplois créés

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Démarrage du projet 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - les baux pratiqués favorisent un roulement des entreprises bénéficiaires ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif de l’investissement : 950 000 € HT

6. Intervention de la Région : 190 000 €

61 HOTEL D’ENTREPRISES SUR LA ZONE D’ACTIVITES DE PLESTIN LES GREVES

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Ce projet doit à la diversification du tissu industriel local.

2.2. Objectifs du projet La construction d’hôtels d’entreprises doit permettre à la Communauté d’agglomération de satisfaire la demande des entreprises souhaitant s’installer sur le territoire communautaire en disposant de bâtiments disponibles pour les accueillir. Cette politique d’aménagement du territoire doit conforter l’attractivité du territoire de Lannion-Trégor Agglomération en offrant les meilleures conditions possibles d'implantation aux entreprises souhaitant s’y installer. Elle permet de répondre à une double problématique : - La crise des télécoms sur la bassin d’emplois lannionnais et la reconversion industrielle. Les cadres de grands groupes présents sur Lannion (France-Télécom, Alcatel, SAGEM, …) s’engagent dans des créations de leur propre entreprise, sans moyen logistique. - La diversification de l’activité de production artisanale sur l’ensemble du territoire communautaire. Il convient de conforter le tissu artisanal et des petites PME, notamment dans le bâtiment ou le nautisme. La location de bâtiments industriels portée par la Communauté d’agglomération Lannion-Trégor permet, à ces cadres dirigeants de très petites entreprises et aux artisans, de s’installer et/ou se développer sur notre territoire.

2.3. Descriptif du projet

Il est projeté la création d’un deuxième hôtel d’entreprises de 1 000 m2 sur la Zone d’activités de Plestin les Grèves. Le loyer est envisagé à 2,5 €/m2/mois.

2.4. Résultats attendus Attractivité du territoire, implantation de nouvelles entreprises et/ou développement d'entreprises existantes. Indicateurs d’évaluation : nombre d'entreprises implantées, nombre d'emplois créés

62 3. Echéancier de la réalisation du projet Septembre 2006 Démarrage du projet Décembre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - les baux pratiqués favorisent un roulement des entreprises bénéficiaires ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif des investissements : 600 000 €

6. Intervention de la Région : 120 000 €

63 HOTEL D’ENTREPRISES : EX LUCENT TECHNOLOGY LANNION

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Ce projet doit à la diversification du tissu industriel local.

2.2. Objectifs du projet La construction d’hôtels d’entreprises doit permettre à la Communauté d’agglomération de satisfaire la demande des entreprises souhaitant s’installer sur le territoire communautaire en disposant de bâtiments disponibles pour les accueillir. Cette politique d’aménagement du territoire doit conforter l’attractivité du territoire de Lannion-Trégor Agglomération en offrant les meilleures conditions possibles d'implantation aux entreprises souhaitant s’y installer. Elle permet de répondre à une double problématique : - La crise des télécoms sur le bassin d’emplois lannionnais et la reconversion industrielle. Les cadres de grands groupes présents sur Lannion (France-Télécom, Alcatel, SAGEM, …) s’engagent dans des créations de leur propre entreprise, sans moyen logistique. - La diversification de l’activité de production artisanale sur l’ensemble du territoire communautaire. Il convient de conforter le tissu artisanal et des petites PME, notamment dans le bâtiment ou le nautisme. La location de bâtiments industriels portée par la Communauté d’agglomération Lannion-Trégor permet, à ces cadres dirigeants de très petites entreprises et aux artisans, de s’installer et/ou se développer sur notre territoire.

2.3. Descriptif du projet En complément du site actuel de l’espace Ampère (ex friche industrielle d’Alcatel) et compte tenu de la restructuration du groupe industriel basé sur Lannion (depuis la fusion Alcatel/Lucent Technology), l’ensemble des salariés de Ex Lucent sera regroupé sur le campus Alcatel, libérant ainsi des locaux qui nécessitent une restructuration lourde en vue de les dédier à de l'immobilier industriel locatif. Le site comprend deux bâtiments représentant environ 3 000 m2 de locaux à louer, l’un pourra être dédié à une activité de service et l’autre à un espace de production.

64 Loyer 1 : 1 000 m2 x 2,3 €/m2/mois x 12 x 15 = 396 000 € Loyer 2 : 2 000 m2 x 4 €/m2/mois x12 x 15 = 720 000 €

2.4. Résultats attendus Attractivité du territoire, implantation de nouvelles entreprises et/ou développement d'entreprises existantes Indicateurs d’évaluation : nombre d'entreprises implantées, nombre d'emplois créés

3. Echéancier de la réalisation du projet Septembre 2006 Démarrage du projet Décembre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - les baux pratiqués favorisent un roulement des entreprises bénéficiaires ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif des investissements : 1 240 000 € HT

6. Intervention de la Région : 168 000 €

65 CONSTRUCTION D’UN HOTEL D’ENTREPRISES MINIHY-TREGUIER

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes des 3 Rivières Parc d’activités de Convenant Vraz 22220 MINIHY-TREGUIER Tél. : 02 96 92 33 46 Fax : 02 96 92 47 61 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°2 « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : Services à la population et aux entreprises.

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes a commencé en 2004 la rédaction de son projet de territoire. Ce projet a mis l’accent sur la poursuite des efforts de la collectivité dans le domaine économique. En effet, la Communauté de communes a toujours œuvré d’une manière volontariste dans ce secteur afin de favoriser son développement. En renforçant son offre immobilière, la Communauté de communes souhaite faciliter la création et le développement, sur son territoire, d’entreprises. Cela permettra à ce pôle intermédiaire de conforter sa place entre Lannion et Paimpol, les pôles majeurs du Pays du Trégor-Goëlo. Cette offre immobilière est complétée par un programme d’acquisitions et d’aménagements fonciers de parcs d’activités afin de permettre, à terme, la construction par les locataires de leurs propres unités de production. En effet, ces structures d’accueil des entreprises sont louées sur de courtes durées afin de favoriser le renouvellement des locataires. Les effets sont attendus en terme de nombre d’entreprises accueillies, de nombre d’entreprises ayant bénéficié des services de l’hôtel d’entreprises et plus globalement en terme de nombre d’emplois créés. De plus, la Communauté de communes, au travers de son chargé de mission « économie et développement local », et en relation avec les partenaires privilégiés du développement, assure le suivi des porteurs de projets dans les dimensions économiques et juridiques. Cet appui est, à notre sens, indispensable à la réussite des projets des entreprises en création ou en développement. La Communauté de communes des 3 rivières, pôle économique intermédiaire du Pays du Trégor-Goëlo, veut conforter et moderniser les infrastructures d’accueil des petites et moyennes entreprises. Pour cela, elle entend poursuivre son effort sur l’offre immobilière locative à destination des entreprises en création ou en développement. Actuellement, la Communauté de communes est déjà propriétaire de 5 ensembles immobiliers correspondant à 12 modules ou ateliers loués à des entreprises.

66 2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Réalisation d’un hôtel d’entreprises sur le parc d’activités de Convenant Vraz sur la commune de Minihy-Tréguier. Cet hôtel d’entreprise sera localisé sur un terrain de 7 535 m² du parc d’activités de Convenant Vraz, au bord de l’axe Tréguier – Guingamp (Route départementale n°8). En l’état actuel du projet le bâtiment sera construit pour une surface d’environ 700 m² qui se déclinera comme suit : - espace commun de 60 m², comprenant : o un hall d’accueil commun pour les entreprises (environ 25 m²) o une salle de réunion (environ 25 m²) o sanitaires et local technique (environ 10 m²) o deux bureaux pour l’accueil transitoire des porteurs de projets en cours de création de leurs entreprises (25 m² chacun) - trois ateliers (environ 200 m² chacun) comprenant : o deux bureaux (environ 25 m² chacun) o un local de production et de stockage : 125 m² o sanitaires, local technique, vestiaires (environ 25 m² par atelier) Cet hôtel d’entreprises pourra donc accueillir : - 3 entreprises en phase active - 2 porteurs de projets en préparation Des espaces extérieurs communs seront aussi aménagés pour l’accès aux ateliers et à l’espace commun, l’accueil de la clientèle mais aussi pour l’intégration du projet dans le site par un traitement paysager soigné. Plus généralement, dans un souci environnemental, et en adéquation avec le projet de territoire de la Communauté de communes des 3 rivières, ce projet fera l’objet d’un effort particulier sur la qualité environnementale du bâti et des abords. Il prendra en compte, dès sa conception, les objectifs de « durabilité » concernant les matériaux utilisés, les moyens pour économiser les flux. Ce bâtiment devra pouvoir constituer un exemple pour les entreprises qui y auront été hébergées dans le cadre de leur propre projet de construction ultérieure. La vocation de cet hôtel est d’accueillir des entreprises artisanales pour des porteurs de projets, des créateurs d’entreprises et des entreprises en développement. Les recettes de la location seront de l’ordre de : - 2 € HT /m² et par mois soit 24 € HT/m²/an soit 16 800 € HT au maximum par an. Il faut déduire de ce montant une moyenne de période de vacance des locaux entre deux locataires (1 mois par an soit 1 400 €). - Soit un loyer annuel de 15 400 € HT Il faut également noter que ces recettes de fonctionnement viendront en partie couvrir des dépenses de fonctionnement de l’hôtel d’entreprises : - frais de télécommunications, alarme, système de contrôle des entrées, contrats de maintenance, - fluides : chauffage, électricité, eau, - assurances, - entretien des espaces verts, - entretien et nettoyage des espaces communs, - entretien du bâtiment : petit entretien et dépenses récurrentes,

67 - intérêts des emprunts contractés, - taxes foncières. Une partie de ces dépenses est liée au fait de mettre à disposition des entreprises hébergées des services et des espaces communs.

Public visé Trois types de public sont concernés par ce projet : - Les porteurs de projets qui souhaitent disposer de bureaux pour affiner leur plan d’affaires : recevoir des prospects, des fournisseurs potentiels, des conseillers, etc. - Les créateurs d’entreprises principalement dans le domaine de l’artisanat du bâtiment, l’artisanat d’art et éventuellement l’artisanat de production. - Les entreprises du territoire en développement et souhaitant soit trouver une solution intermédiaire à l’extension de leurs surfaces de production soit désireuses de tester un nouveau marché mais dont les capacités de productions actuelles ne le permettent pas. Les entreprises ciblées sont principalement des entreprises artisanales compte tenu du tissu économique local, des potentialités de ce dernier et de la taille du bâtiment construit

Partenaires Comme pour les autres ateliers de la Communauté de communes, les différents acteurs qui sont amenés à intervenir auprès des entreprises hébergées sont : - la Chambre de commerce et d’industrie, - la Chambre de métiers, - l’Agence pour le Développement Industriel du Trégor (ADIT), - Côtes d’Armor Développement, - éventuellement en fonction des dossiers : le Pays Touristique Trégor-Goëlo, l’Association pour le Droit à l’Initiative Economique (ADIE), et d’autres partenaires intervenant dans l’aide aux entreprises. Ces partenaires interviennent, en complément et en lien avec le chargé de mission « économie et développement local » de la Communauté de communes, aux différentes phases pour : - aider le porteur de projet à affiner son plan d’affaires, - conseiller les entreprises sur les dimensions économiques, juridiques, techniques, etc. de son projet.

2.4. Résultats attendus Création d’entreprises et installation durable sur le territoire, création d’emplois au sein de ces entreprises Indicateurs de résultat : nombre d’entreprises hébergées, nombre d’entreprises hébergées qui construisent leurs propres ateliers sur le territoire, nombre d’emplois créés au sein de ces entreprises

3. Echéancier de la réalisation du projet Octobre 2006 Démarrage du projet Octobre 2008 Fin du projet

68 4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - les baux pratiqués favorisent un roulement des entreprises bénéficiaires ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Terrain d’assiette 23 000 Construction du bâtiment 700 000 Honoraires (architecte, paysagiste, missions de contrôle technique) 77 000 Travaux aménagements extérieurs et paysage 100 000 TOTAL 900 000

6. Intervention de la Région : 75 000 €

69 RECONVERSION DU SITE DU CENTRE DE TELECOMMUNICATIONS SPATIALES (CTS) - LANNION OUVERTURE D'UN ESPACE DOMOPOLE AMENAGEMENT D'UNE ZONE D'ACTIVITES AMENAGEMENT ET PROMOTION DU SITE TOURISTIQUE COSMOPOLIS

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur du Conseil régional : « Pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social ». Ce projet concourt au renforcement de la Vocation du Pays « Acteur majeur des réseaux « Haute technologie et innovation » et à la diversification du tissu industriel du bassin d'emplois lannionais.

2.2. Objectifs du projet Espace emblématique du Trégor, lieu de mémoire, le site du CTS – Centre de Télécommunications Spatiales – est devenu un pôle d’intérêt communautaire majeur de Lannion-Trégor Agglomération depuis juillet 2003. Le projet de reconversion des terrains libérés par France Telécom revêt, en effet, une importance stratégique décisive dans le plan de relance de la dynamique du Trégor. L’implosion de la bulle Internet et notamment de l’optronique en 2000, la mondialisation du marché des télécommunications, avec ses impacts en termes de restructurations et de délocalisations, ont fortement perturbé l’économie locale : le résultat, ce fut, ces dernières années, des centaines d’emplois perdus, des coupes sombres dans les budgets des programmes R&D des grands groupes, des pertes financières conséquentes pour la collectivité locale… Face à ce contexte difficile, les élus de Lannion-Trégor Agglomération ont décidé de réagir en favorisant la diversification des activités économiques et en s’engageant dans la mise en œuvre d’un programme d’infrastructures maîtresses : le renforcement et l’allongement de la piste de l’aéroport, les politiques de désenclavement dont le contournement nord de la ville de Lannion, le développement de zones d’activités… Dans leur démarche stratégique, les élus de Lannion-Trégor Agglomération ont choisi de tirer profit de l’opportunité exceptionnelle que constitue la libération des locaux du CTS de Pleumeur – Bodou. D’une superficie totale de 75 ha (incluant 25 ha clôturés et 50 ha de réserves foncières), le site de l’ex-CTS comprend des terrains viabilisés, des bâtiments d’une superficie totale de 10 300 m², partagés en plusieurs entités

70 distinctes, les réseaux, les voiries liées aux activités des antennes, et des terrains non aménagés. L’expertise conduite sur le site a permis de déterminer les locaux pouvant être réhabilités de ceux appelés à être démolis. Exceptionnel par ses dimensions et son potentiel mobilisable, le site l’est aussi par son environnement touristique, environnemental et paysager. La Communauté d’agglomération souhaite ainsi valoriser le site du CTS – Centre de Télécommunications Spatiales – avec une double orientation, économique et loisirs culturels destinés à la fois à la population locale et à la clientèle touristique. Lannion-Trégor Agglomération entend ainsi : - créer un nouveau pôle économique structurant, porteur de valeur ajoutée, et créateur d’emplois, - redynamiser la fréquentation de Cosmopolis, - ouvrir le site vers l’extérieur.

2.3. Descriptif du projet Le Volet économique a trois composantes : - La création d’un Domopôle - La création d’une zone d’activités - La requalification du site touristique de Cosmopolis

Une ambition économique avec un nouveau pôle structurant, porteur de valeur ajoutée et d’emplois pour le Trégor : le Domopôle, un pôle dédié à la domotique et à l’éco –construction. La proposition de constitution d’un Domopôle est née de la nécessité d’une stratégie de repositionnement économique et de diversification du tissu industriel local. Le site du Trégor est reconnu pour ses capacités en recherche appliquée et développement en services logiciels, multimédias, réseaux et en fabrication d’équipements de télécoms. Il comprend également des compétences industrielles en informatique, électronique, optique, mécanique et plasturgie…Soit autant de compétences propices au développement d’activités domotiques. La Domotique bénéficie actuellement d’un marché national en pleine croissance et qui trouve dans le Trégor d’importants marchés potentiels : maisons intelligentes, aide au maintien à domicile des personnes dépendantes, et des handicapés, mise en sécurité des seniors valides chez elles… Le site de l’ancien CTS présente des atouts par sa notoriété, ses infrastructures et ses bâtiments, et son cadre paysager. Le Contrat de pays 2006 – 2012 favorise cette ambition économique, en permettant la reconversion du CTS en un Domopôle, avec le financement d’actions structurantes : - l’ouverture d’un espace Domopôle dans un bâtiment existant de 5 000 m2 associant des locaux industriels, un espace de formation et de recherche dédié à l’éco-construction et à la domotique et la création d’une vitrine des avancées technologiques dans ce domaine : 2 000 000 € HT - l’aménagement en zone d’activités d’une partie des 50 ha de terrains (12 500 m2 commercialisés). Le coût des travaux se monte à 500 000 € HT

Une ambition touristique et la volonté d’accroître la performance de Cosmopolis. Capter de nouvelles clientèles, fidéliser les clientèles touristiques de séjour et résidentes, accroître la fréquentation de Cosmopolis constituent les fondamentaux stratégiques du projet concerté d’aménagement et de développement du site.

71 Le Contrat de pays 2006 – 2012 favorise cette ambition touristique, avec le financement de : - L’aménagement et la promotion du site touristique de Cosmopolis, avec notamment des travaux d’infrastructures routières, d’accès et desserte interne, l’aménagement d’espaces de stationnement, une nouvelle signalétique et la création de cheminements piétonniers. Le coût de cet aménagement s’élève à : 800 000 € HT

Une deuxième phase de la reconversion sera proposée lors de la période 2010 – 2012 sur le volet équipement de service. Sur un espace intermédiaire, il est prévu de compléter la vocation du site en plus du volet touristique et économique par des équipements de service y compris à vocation culturelle. A court terme, il est prévu de réaménager les locaux existants pour y localiser un lieu dédié aux musiques actuelles (bâtiment de 800 m2) ainsi qu’un espace de congrès/spectacle (dans un ancien bâtiment industriel de 1 200 m2 dont le volume se prête à une jauge d’environ 500 places. A moyen terme, ces équipements seraient complétés par un espace «Chapiteau » de 3 000 m2 dédié aux salons et expositions ainsi qu’à des activités culturelles.

2.4. Résultats attendus Création d’entreprises et installation durable sur le territoire. Création d’emplois au sein de ces entreprises. Augmentation de la fréquentation touristique de Cosmopolis.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Démarrage du projet 2012 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est attribué sous réserve de précisions, notamment financières, à apporter sur chacun des volets. Concernant l’espace Domopôle, le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - le dimensionnement de ce projet réponde aux besoins identifiés ; - qu’un partenariat soit mis en place avec le Batipôle du pays de Saint-Brieuc afin de mutualiser les expériences ; - des précisions soient apportées sur le nombre d’entreprises ciblées et le nombre d’emplois attendus ; - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement pour ce type d’équipement ; - le produit de la location soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc.

72 Concernant la zone d’activités, le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation des terrains soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc. Le montant mentionné dans le plan de financement prévisionnel représente le montant maximum de la subvention régionale définitive qui sera calculée au regard des principes rappelés ci-dessus.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Domopôle 2 000 000 - Travaux 1 700 000 - Etudes et honoraires 300 000 Zone d’activités CTS 500 000 - Travaux 460 000 - Etudes et honoraires 40 000 Aménagement du site Cosmopolis 800 000 - Travaux 668 500 - Etudes et honoraires 131 500 TOTAL 3 300 000

6. Intervention de la Région : 770 000 €

73

Pour un projet agricole partagé, à la fois performant et respectueux de l’environnement

75

CREATION D’UNE UNITE DE DESHYDRATATION DES FOURRAGES POUR LES ELEVAGES DU TREGOR-GOËLO - ETUDES

1. Maître d’ouvrage Association pour la création d’une unité de déshydratation des fourrages Rond-Point de Bel Air – BP 60748 22307 – LANNION CEDEX Tél. : 02 96 46 62 60 Fax : 02 96 46 62 64 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet est présenté dans le cadre de la vocation de territoire agricole du Pays du Trégor-Goëlo. Il s’appuie sur deux leviers : le développement de services aux entreprises agricoles du secteur et la mise en œuvre de la charte de l’environnement. C’est un projet qui s’inscrit dans deux des chantiers identifiés pour la Bretagne : « pour un projet agricole partagé, à la fois performant et respectueux de l’environnement » et « pour une exemplarité des démarches environnementales ».

2.2. Objectifs du projet - Mettre en place une unité de déshydratation des fourrages et une organisation collective pour valoriser pendant toute l’année des protéines produites sur les exploitations de la zone, et limiter l’utilisation de protéines importées (tourteaux de soja, de colza…) - Diversifier les rations alimentaires dans les élevages bovins en développant les surfaces en fourrages type luzerne, trèfle violet, au détriment des surfaces de maïs. - Valoriser l’énergie fatale (non valorisable via le réseau EDF) fournie par l’incinération des ordures ménagères de l’usine du SMITRED (à Pluzunet) pour un projet de développement local. Cette énergie est valorisée en hiver pour le chauffage de serres, mais est perdue pendant la période estivale. - Développer des prestations pour les entreprises du secteur (coupe des fourrages, transport, déshydratation, puis retour sur les exploitations), permettant aux exploitants agricoles de limiter le temps de travail consacré aux cultures. Les premières analyses (à préciser lors de l’étude de faisabilité) montrent qu’une telle installation est rentable économiquement à partir de 10 000 à 15 000 tonnes de fourrages déshydratés produits, ce qui correspond à 200 à 300 producteurs adhérents, dans un rayon de 20 à 25 km autour de l’usine d’incinération d’ordures ménagères.

77 2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Phase préalable : Mobilisation et positionnement des acteurs - Visite d’une installation existante (CODEMA à Changé près de Laval) le 10 mars 2006 : participation du SMITRED, de la Coopérative du Trieux, du Conseil agricole du pays, de la Chambre d’agriculture - Intervention le 11 avril 2006 du bureau d’éude ESI pour préciser la faisabilité d’un tel projet avec le Directeur du SMITRED - Création (en cours) de l’association porteuse de l’étude pour la création de l’usine de déshydratation des fourrages Phase 1 : Etude de faisabilité technico-économique - Etude agricole : o Analyse des besoins à l’échelle des exploitations, des possibilités technico-économiques d’évolution des systèmes fourragers o Détermination de l’intérêt de l’évolution des fourrages utilisés dans l’alimentation en fonction du coût déterminé de déshydratation o Détermination du tonnage potentiel de fourrages à déshydrater sur le secteur o Chiffrage du prix de revient de la tonne de fourrage déshydraté rendu exploitation, minimal et maximal - Etude industrielle : o Chiffrage d’une usine de déshydratation (3 process) o Etablissement d’un coût d’exploitation o Etablissement d’un prix d’achat minimum/maximum de l’énergie thermique et de l’énergie électrique à Valorys - Discussion de ces prix avec Valorys et évaluation du partenariat Phase 2 : Mobilisation des agriculteurs - Information et formation des producteurs o Information sur le projet coopératif o Ecoute des attentes des producteurs (appui technique, organisation collective pour la récolte) o Formation sur les techniques culturales et la valorisation alimentaire des fourrages déshydratés o Détermination pour les agriculteurs intéressés des quantités de fourrages à déshydrater Phase 3 : Création de la structure coopérative - Etude juridique pour la création de la structure coopérative - Adhésion des producteurs à la structure coopérative - Montage du dossier de financement de l’usine Phase 4 : Réalisation des travaux et organisation des services - Choix d’un maître d’œuvre - Réalisation des travaux - Organisation des services - Embauche du personnel - Etablissement des contrats avec les agriculteurs

78 Public visé Les agriculteurs dont l’exploitation se situe dans un rayon de 20 à 25 km autour de l’usine d’incinération des ordures ménagères Valorys à Pluzunet.

Partenaires Partenaires actuels : Chambre d’agriculture, SMITRED, ESI (Europ Services Industries), Coopérative du Trieux. Contacts à prendre : Contrôle laitier, Coopératives agricoles, Comités des bassins versants du Léguer, de la Lieue de Grève, du Guindy, Jaudy, Bizien.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Septembre 2006 à décembre 2007 Phase 1 et 2 2008 Phase 3 2009-2010 Phase 4

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Phase 1: Etude de faisabilité technico-économique - Etude industrielle - Etude agricole 13 000 - Et synthèse 15 000 Phase 2 : Mobilisation des agriculteurs 5 000 Phase 3 : Création de la structure coopérative 5 000 TOTAL 38 000

6. Intervention de la Région : 11 400 €

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Pour une exemplarité des démarches environnementales

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CREATION D'UNE PLATE-FORME DE STOCKAGE DES PLAQUETTES - PLOUNERIN

1. Maître d’ouvrage Syndicat de voirie Plestin Plouaret Boulevard Louis Guillou BP 30415 22 304 LANNION cedex Tél. : 02.96.46.69.80 Fax : 02.96.46.69.99

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet de « création d'une plate-forme de stockage des plaquettes de bois », porté par le syndicat de voirie de Plestin Plouaret, s’inscrit dans un projet plus général de développement et de gestion d’une filière Bois-Energie sur le Trégor. Ce projet est en parfaite adéquation avec l'un des dix chantiers fédérateurs du Conseil régional, « une exemplarité des démarches environnementales ». En effet, la Région affiche, dans le cadre du Plan Energie pour la Bretagne, la volonté de développer les énergies renouvelables. Par ailleurs, le Pays du Trégor-Goëlo et celui de Guingamp se sont engagés depuis trois ans dans l'élaboration d'une Charte de l'environnement pour un développement durable. La Charte préconise des actions en matière de « développement de filières énergétiques renouvelables, locales ». Concernant l'articulation de ce projet avec le programme Breizh Bocage, la politique de l'eau et de préservation des haies, TBE travaille depuis le début de son action avec des partenaires impliqués dans ces programmes : Association pour la protection et la mise en valeur du Léguer, les Bassins – versants et le Conseil général des Côtes d'Armor (Politique bocage, à travers notamment le Plan de Gestion du Bocage, outil contractuel, dont le Président de TBE est un des rares signataires dans le département). L'approche des membres de TBE est globale. La filière Bois-Energie est appréhendée comme un moyen de préservation des talus et des haies. Des actions de sensibilisation des agriculteurs sont prévues dans ce sens dans les années à venir, en partenariat avec les structures citées plus haut (notamment le Bassin Versant du Léguer).

2.2. Objectifs du projet Objectifs généraux et spécifiques poursuivis - Permettre la livraison et le stockage de la plaquette agricole en un seul lieu centralisé - Donner aux consommateurs de plaquettes l'assurance d'un approvisionnement régulier - Assurer une qualité de plaquettes constante aux consommateurs - Garantir la préservation des haies exploitées

Enjeux et intérêts pour le territoire L'installation d'une plate-forme sur le territoire constitue un maillon indispensable au développement de la filière bois déchiqueté de bocage. Les agriculteurs, principaux producteurs de plaquettes dans le Trégor, pourront y déposer leur plaquette et valoriser leur travail en dégageant un revenu complémentaire.

83 2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Construction d'une plate-forme de stockage (hangar de 500 m² avec installation d'un pont bascule) Les plaquettes bocagères seront livrées sur cette plate-forme par les agriculteurs ou à l'aide d'un camion. Le hangar sera construit sur le site de la centrale d'enrobé du Syndicat de voirie, à Plounérin. Le Syndicat de voirie, géré par des élus locaux, sensibles à la question de l'entretien du linéaire bocager, notamment le long des voies communales, s'est proposé de mutualiser ses moyens logistiques, matériels, en personnel, ce qui va permettre de rendre l'action opérationnelle plus rapidement. De part ses compétences, son parc humain et matériel et sa capacité financière, il sera beaucoup plus facile pour le syndicat de porter cette action que l'association.

Public visé Cette filière s'adresse aux particuliers et collectivités locales rurales de la zone. Les plaquettes sont destinées à des installations de chauffages de petites puissances et souvent équipées de silos aériens ne pouvant pas être livrés par les industriels. Les producteurs sont en majorité des agriculteurs, mais aussi des paysagistes, des particuliers, des collectivités ayant en charge l'entretien de haies.

Partenaires - Trégor Bois Energie, - les collectivités locales déjà équipées ou en projet, certaines se sont déjà engagées à s'approvisionner auprès de la plate-forme collective, - l'association pour la protection et la mise en valeur du Léguer pour mobiliser les agriculteurs du territoire. - le Conseil général 22 en appuie à la structuration de la filière, - les associations Goëlo Bois Energie et Kreizh Bois Energie pour échanger sur leurs expériences, - l'association AILE, structure de dimension inter-régionale spécialisée dans le bois-energie d'origine agricole, avec une entrée technique.

2.4. Résultats attendus Augmentation de la production et de l'utilisation de plaquettes de bois déchiqueté dans le Trégor, préservation voir reconstitution du linéaire de haies. Indicateurs de résultat : Nombre de tonnes de plaquettes produites, nombre d'agriculteurs produisant de la plaquette, mètres de linéaire de haies entretenues. Indicateurs de réalisation : Plate-forme construite et adaptée à l'activité.

3. Echéancier de la réalisation du projet Novembre 2006 Démarrage du projet Février 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera accordé sous réserve de la recherche d’une articulation avec le programme Breizh bocage et la politique de l'eau et de préservation des haies.

84 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Hangar agricole de 500 m² 70 000 Pont bascule 20 565 Camion porteur 50 000 Bras crochet 18 000 Caisson de 20 m³ 4 000 Elévateur 55 700 TOTAL 218 265

6. Intervention de la Région : 61 114 €

85 CREATION D’UNE PLATE-FORME POUR LE STOCKAGE ET LA DISTRIBUTION DE PLAQUETTES DE BOIS DECHIQUETE

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

Stratégie régionale Le projet est en cohérence avec le plan bois-énergie Bretagne actuel et avec le plan régional de l'énergie en cours d'élaboration.

Vocation territoriale du Pays Mise en oeuvre de la charte de l'environnement pour un développement durable des Pays de Guingamp et du Trégor-Goëlo, objectif 2: « Réduire les consommations d'énergie et d'eau, promouvoir les énergies renouvelables» et objectif 3: « Poursuivre les efforts de reconquête de la qualité de l'eau et de complémentarité entre les actions » (préservation du bocage).

2.2. Objectifs du projet Contribuer à mettre en place d’une filière bois-énergie à partir des ressources locales issues du bois de bocage, du bois forestier ou du bois paysager.

2.3. Descriptif du projet

Contexte L’action concernée dans la présente fiche s’intègre dans une démarche globale de la Communauté d’agglomération, dans le cadre du plan communautaire pour l’environnement, d’une part pour la préservation et la reconstitution du bocage, et d’autre part pour la maîtrise des consommations énergétiques et l’utilisation des énergies renouvelables : - mutualisation des moyens de diagnostic et de conseil auprès des communes du territoire pour la maîtrise des consommations énergétiques et l’utilisation des énergies renouvelables, dont le bois-énergie - choix d’une chaudière bois pour le futur équipement aquatique communautaire, avec l’objectif qu’une partie des copeaux soit issue de l’entretien du bocage

86 - soutien de la réflexion menée par l’association Trégor-Bois-énergie pour la mise en place d’une filière bois- énergie locale à partir du bois de bocage. - réalisation d’une analyse macro-paysagère pour sensibiliser les acteurs sur la préservation et la valorisation du bocage, et rendre les exploitations agricoles du territoire éligibles à l’outil contractuel du Conseil général des Côtes d’Armor « plan de gestion du bocage » (menée conjointement avec les communautés de Beg ar c’hra et de Belle-Isle-en-Terre) - mobilisation des agriculteurs sur les bassins versants de la Lieue de Grève et du Léguer (en assistance à la Ville de Lannion)

Description de l’opération L’action consiste à créer une plate-forme de stockage de copeaux de bois, issus de différentes origines (bois de bocage, bois paysager et forestier), qui permettra ensuite de les redistribuer pour des chaudières de collectivités et de particuliers situés dans un rayon proche de la plateforme. L'action comprend: - La recherche d'un site approprié au vu de la localisation des projets de chaudières collectives déjà connus et de la complémentarité avec la plateforme prévue sur la commune de Plounérin par le Syndicat de voirie Plestin-Plouaret. - L'aménagement d'un hangar. - L'acquisition du matériel nécessaire pour gérer la réception, et le stockage des plaquettes: pont bascule, caissons de stockage, grappin et tapis élévateur. La capacité prévue de la plate-forme est de 1 000 m3. La plate-forme sera localisée sur l’une des 20 communes de la Communauté d’agglomération, dans le secteur de Lannion. Elle permettra d’alimenter en bois déchiqueté le secteur nord et est du territoire, en complément de la plate-forme projetée par le Syndicat de voirie Lannion-Plouaret sur la commune de Plounérin.

Public visé Approvisionnement par des agriculteurs, entrepreneurs paysagistes ou forestiers. Livraison à des collectivités et des particuliers.

Partenaires Communes, association Trégor-Bois-Energie, comités de bassins versants, association Vallée du Léguer, syndicat de voirie Lannion-Plouaret, Conseil général, Conseil régional, ADEME, AILE.

2.4. Résultats attendus

Impacts socio-économiques Création d’activités économiques pour l’entretien du bocage et l’installation de chaudières-bois ; tissage d’un lien ville/campagne

Impacts environnementaux Préservation du bocage en lui redonnant un intérêt économique (respect d’un cahier des charges de qualité type plan de gestion du bocage), ce qui conforte ses rôles sur le paysage, l’érosion des sols, les transferts de polluants et la diversité biologique; Préservation des énergies fossiles, utilisation de sources locales renouvelables.

87 Indicateurs d'évaluation Effets attendus : bocage préservé, bois forestier et paysager valorisé; effet moteur pour l’installation de chaudières bois ; réduction de la consommation d’énergie fossile. Indicateurs de résultat : - linéaire de bocage et d’agriculteurs impliqués dans la filière, nombre de plans de gestion du bocage signés - nombre de professionnels paysagistes ou forestiers livrant du bois - tonnage de bois déchiqueté livré et distribué - nombre de collectivités et de particuliers s’approvisionnant sur la plateforme - nombre de TEP économisés et de tonnes de CO2 non rejetés Indicateurs de réalisation : étude projet réalisée, plateforme créée, approvisionnée, et alimentant les chaudières bois du secteur

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Etude projet Fin 2008 Plateforme opérationnelle

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera accordé sous réserve de la recherche d’une articulation avec le programme Breizh bocage et la politique de l'eau et de préservation des haies.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Création de la plateforme : acquisition du terrain, construction d’un hangar de stockage, installation d’un pont bascule, de caissons de stockage, Acquisition d’un camion avec grappin et élévateur pour manutention des copeaux de bois 250 000 Recherche du site et élaboration projet d’aménagement 10 000 TOTAL 260 000

6. Intervention de la Région : 72 800 €

88 ANIMATION ET GESTION DE LA FILIERE BOIS ENERGIE

1. Maître d’ouvrage Association Trégor Bois energie Coat Azur 22300 Ploubezre Tél. : 02.96.47.80.27 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet « d’animation et de gestion de la filière bois-énergie », porté par l'association Trégor Bois Energie, s’inscrit dans un projet plus général de développement et de gestion d’une filière bois énergie sur le Trégor. Ce projet est en parfaite adéquation avec l'un des dix chantiers fédérateurs du Conseil régional, « une exemplarité des démarches environnementales » . En effet, la Région affiche, dans le cadre du Plan Energie pour la Bretagne, la volonté de développer les énergies renouvelables. Par ailleurs, le Pays du Trégor-Goëlo et celui de Guingamp se sont engagés depuis trois ans dans l'élaboration d'une Charte de l'environnement pour un développement durable. La Charte préconise des actions en matière de « développement de filières énergétiques renouvelables, locales ».

2.2. Objectifs du projet

Objectifs généraux et spécifiques poursuivis Animer pour organiser la production : travail de mobilisation des agriculteurs, organisation des chantiers de déchiquetage, faciliter le recours à des prestataires correspondant le mieux à la filière, pour le choix de bûcherons professionnels et de l’entreprise de déchiquetage… Assurer la fonction de vente : traçabilité des plaquettes provenant de diverses origines, mesures (pesées, taux d’humidité), gestion des stocks et centralisation des demandes en plaquettes pour y faire correspondre une fourniture suffisante en bois-énergie, organisation des livraisons...

Enjeux et intérêts pour le territoire Structurer et développer l'offre de plaquettes de bois déchiqueté d'origine bocagère permettant ainsi de développer une énergie renouvelable et économique. Fédérer les acteurs du territoire et créer une dynamique porteuse de développement local.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Le projet d'animation et de gestion de la filière bois énergie se décompose en deux phases.

89 L'activité de gestion proprement dite de la filière débutera en 2007. Il n'est donc pas possible pour TBE d'envisager dés aujourd'hui la création d'un poste lié à cette activité. En revanche, TBE doit au cours de l'année 2006 agir pour la mise en route dés 2007 de cette activité. Au cours de l'année 2006, TBE requiert un accompagnement pour la structuration de la filière. Phase 1 Accompagnement de TBE pour la structuration de la filière (Prestation de l'AFIP), dans le but : - d'animer la concertation avec les autres acteurs et partenaires de la filière (collectivités locales, autres associations, particuliers, agriculteurs...), - d' aider à ce que chacun trouve sa place dans le projet et dans la structure collective de gestion de la filière. Ce qui concrètement doit permettre : - le choix d'un statut et la mise en place d'un fonctionnement adapté à la structure collective de gestion, - l'organisation d'un partenariat avec les autres groupes d'agriculteurs impliqués dans des projets similaires pour l'entraide et l'échange de pratiques, - la sensibilisation et l'engagement des collectivités dans la filière, - la création d'un cahier des charges de qualité pour l'approvisionnement en plaquettes. L'AFIP accompagne l'association Trégor Bois Energie depuis sa création. TBE étant très satisfait des résultats de l'AFIP, c'est naturellement que l'association souhaite poursuivre l'accompagnement avec l'AFIP. L'AFIP a accompagné des démarches similaires sur d'autres territoires (Bocage Bois Energie en Ile et Vilaine et Goëlo Bois Energie dans les Côtes d'Armor). Elle se positionne comme passerelle entre groupes d'agriculteurs et élus (concertation, mise en place de partenariats). Ses apports, plus pédagogiques que techniques, sont nécessaires car il s'agit de construire un projet de développement local. L'AFIP et TBE s'appuieront sur les compétences locales déjà en place : association de la vallée du Léguer, comité de bassin versant du Léguer... notamment pour tout ce qui concerne la sensibilisation auprès des agriculteurs, le suivi technique des chantiers de broyage... Phase 2 Création d'un poste de salarié (tiers temps), dont les missions seront les suivantes : - mobiliser les agriculteurs, - coordonner les chantiers de déchiquetage, - gérer la plate-forme, les stocks et assurer la traçabilité, - organiser l'approvisionnement des chaudières : centraliser l’offre et la demande en plaquette bocagère afin que producteurs et demandeurs aient un interlocuteur unique et que les prix de vente soient identiques, - communiquer et promouvoir la filière auprès des particuliers, des collectivités. L'emploi sera porté par l'association TBE qui cherche à le partager pour proposer un temps plein à la personne qui sera recrutée.

Public visé Collectivités, agriculteurs, particuliers

Partenaires - Le syndicat de voirie de Plestin Plouaret, comme partenaire pour la construction et la gestion technique de la plate-forme de stockage - Les consommateurs, particuliers et collectivités locales déjà équipées ou en projet, certaines se sont déjà engagées à s'approvisionner auprès de la plate-forme collective

90 - L'association pour la protection et la mise en valeur du Léguer, les comités de bassin versant pour mobiliser les agriculteurs du territoire - Le Conseil général 22 en appuie à la structuration de la filière - Les associations Goëlo Bois Energie et Kreizh Bois Energie pour échanger sur leurs expériences - L'association AILE, structure de dimension inter-régionale spécialisée dans le bois-énergie d'origine agricole, avec une entrée technique

2.4. Résultats attendus Structurer la filière bois énergie sur le Trégor Indicateurs de résultat : Nombre de tonnes de plaquettes produites et livrées, nombre d'agriculteurs produisant de la plaquette, nombre de chaudières approvisionnées, mètres de linéaire de haies entretenues.

3. Echéancier de la réalisation du projet Mai 2006 Démarrage de la Phase 1 Décembre 2006 Fin de la Phase 1 Janvier 2007 Démarrage de la Phase 2 Décembre 2009 Fin de la Phase 2

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional ne pourra aller au-delà de trois ans.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (TTC) Montant (€) Phase 1 16 800 - Prestations de l'AFIP 16 800 Phase 2 53 100 - Salaires et charges/poste tiers temps (14 500 € / an) 43 500 - Frais de fonctionnement (2 400 € / an) 7 200 - Matériel de bureau 2 400 TOTAL 69 900

6. Intervention de la Région : 34 950 €

91 AIDE POUR L’ACQUISITION DE MATERIEL DE DESHERBAGE ALTERNATIF POUR LES COLLECTIVITES

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet s’inscrit dans la politique régionale de reconquête de la qualité de l’eau, qui a été défini comme un enjeu essentiel pour la Bretagne. Cette démarche est également cohérente avec le projet de SDAGE du bassin Loire Bretagne. Il vient en cohérence avec les 4 programmes des bassins versants sur le territoire du pays, les chartes phytosanitaires signées avec les communes dans le cadre des contrats de bassins versants. Recherche de cohérence avec les actions du Pays de Guingamp et avec la charte de l’environnement pour le développement durable en cours d’élaboration à l’échelle des deux pays.

2.2. Objectifs du projet Améliorer la qualité de l’eau. Réduire l’utilisation de pesticides par les communes en développant de nouvelles techniques alternatives. Réduire les risques liés au stockage des produits phytosanitaires. Contribuer au changement de pratiques chez les particuliers en montrant l’exemple sur les communes.

2.3. Descriptif du projet Sur le territoire du Pays du Trégor Goëlo, 4 opérations de reconquête de la qualité de l’eau sont engagées et menées par le Comité de bassin versant du Léguer, le Comité des bassins versants de la Lieue de Grève, le Comité de bassin versant Dour hon douar (Guindy-Jaudy-Bizien) et le syndicat mixte de la Côte du Goëlo pour le Leff. La reconquête de la qualité des eaux superficielles est un enjeu important pour le territoire du Pays du Trégor Goëlo, notamment pour la production d’eau potable, comme cela a été identifié dans le projet de charte de l’environnement pour un développement durable. Les différents maîtres d’ouvrage mènent des actions auprès des agriculteurs, des élus, des agents communaux, des scolaires, des particuliers… afin de faire évoluer les pratiques mises en cause dans la pollution des eaux de surface.

92 Concernant la pollution par les produits phytosanitaires (pesticides), les communes et les particuliers ont une part de responsabilité non négligeable. Des actions de sensibilisation sont donc nécessaires pour faire évoluer les pratiques de désherbage et des actions d’accompagnement et d’incitation auprès des communes sont souhaitables, afin qu’elles puissent être l’exemple à suivre par les habitants. Sur le territoire du Pays, les communes sont progressivement signataires de la charte de désherbage communale (ou sa déclinaison selon les bassins versants), outil conçu par Bretagne Eau Pure, marquant l’engagement des communes à modifier leurs pratiques de désherbage, à former leurs agents, à informer et sensibiliser les particuliers des pratiques communales et plus généralement des pratiques de désherbage respectueuses de la qualité de l’eau. Pour inciter aux adaptations en faveur de la qualité de l’eau et mieux promouvoir auprès des particuliers les « bonnes pratiques », il serait souhaitable de favoriser l’aménagement des locaux de stockage et l’achat de matériel « alternatif ». Lannion-Trégor Agglomération se propose d’effectuer l’achat groupé de ce type de matériel pour les communes du Pays Trégor Goëlo.

2.4. Résultats attendus Réduction de la présence de produits phytosanitaires non agricoles dans les eaux de rivières.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006-2012

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera accordé sous réserve de : - la compatibilité de cette opération avec le future SAGE de la baie de Lannion ; - la réalisation d’un suivi de l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire concerné et de la transmission d’indicateurs de suivi renseignés à la Région.

93 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Dépenses matérielles (investissements) : - Acquisition de matériel de désherbage alternatif : aquacide Eco 355, balayeuse aspirante, grille, sabot rotatif agria, désherbeurs thermiques, rototondeuse… - Acquisition d’armoires de stockage des produits phytosanitaires Projets d’acquisition dans les bassins versants : - Bassins versants du Léguer et de la Lieue de Grève 4 Aquacides (Lannion Tregor Agglomération, Ville de Lannion, Perros Guirec, SIVOM du St Ethurien) 3 balayeuses aspirantes autoportées (Lannion Tregor Agglomération, Ploubezre, SIVOM du St Ethurien) 2 balayeuses aspirantes autotractées (Lannion Tregor Agglomération, Plounerin) 400 000 2 grilles (désherbage des sablés, stabilisés) (Ville de Lannion, Le Vieux-Marché) 1 sabot rotatif (Le Vieux-Marché) 1 porteur pour rototondeuse (entretien de sablés engazonnés) (Ville de Lannion) - Bassins versants du Guindy-Jaudy-Bizien 4 aquacides (Communauté de communes Centre Tregor, , Trelevern, Penvénan) 3 balayeuses aspirantes autoportées (St Quay Perros, La Roche Derrien, ) - Bassin versant du Leff 2 aquacides (Paimpol, ) 3 armoires de stockage 3 désherbeurs thermiques à flamme TOTAL 400 000 Le recours à une entreprise d’insertion prestataire va être étudié.

6. Intervention de la Région : 80 000 €

94 Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne

95

VALORISATION DE L’OSTREICULTURE EN BAIE DE PAIMPOL – BOULGUEFF IMPLANTATION D’UNE ZONE A TERRE

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes Paimpol-Goëlo 2 rue Lagadec – BP 6 22860 PLOURIVO Tél. : 02.96.55.97.71 Fax : 02.96.55.97.63 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier régional fédérateur n°6 « Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne ». Axe d'intervention du Pays du Trégor-Goëlo : « Valoriser les ressources maritimes du territoire ». Ce projet s’inscrit dans le cadre du levier prioritaire de développement des services aux entreprises du Pays du Trégor-Goëlo : il s’agit d’une zone maricole, espace d’activités inexistant sur Paimpol et sa région. Il répond à la vocation territoriale du Pays du Trégor-Goëlo d’être un pays maritime. De même, il entre dans les stratégies territoriales de développement économique du Conseil régional et permet de répondre à l’affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne. Il convient de préciser que ce projet s’inscrit dans une démarche environnementale puisque l’aménagement se fera suivant le référentiel Qualiparc.

2.2. Objectifs du projet Ce projet de valorisation de l’activité ostréicole découle de la réflexion entamée dans le cadre du Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM) du Trégor-Goëlo : projet soutenu par les services de l’Etat au regard de son importance économique pour les professionnels du secteur et de son potentiel en création d’emplois : 50 à 80 emplois. L’enjeu essentiel est d’apporter une valeur ajoutée à l’importante production d’huîtres (9 000 tonnes) qui souffre de l’absence d’une zone de conditionnement. L’aménagement de cette zone vise à répondre à la demande des professionnels d’avoir des équipements adaptés : zone de stockage (dépôt en mer) et établissements à terre. Il est complémentaire du lieu d’accueil sur le terre-plein de Kerpalud qui n’offre pas la possibilité d’implantation d’établissements d’expéditions en raison, entre autres, de la qualité de l’eau et du manque de place. A la date du 31/05/2005, parmi les 26 professionnels potentiellement intéressés par l’obtention d’une parcelle dans cette future zone et interrogés par la SRC, 20 personnes ont répondu positivement. Il doit régler les situations conflictuelles qui perdurent particulièrement dans le secteur de Port-Lazo. De même, il permettra de supprimer les installations, anarchiques et non autorisées, d’établissements ostréicoles disséminés sur le territoire dans les secteurs d’habitat.

97 2.3. Descriptif du projet Aménagement d’un lotissement conchylicole sur le site de Boulgueff - Terrassement - Réserve eau de mer - Assainissement - Adduction eau de mer depuis réserve - Cale - Pompage eau de mer - Voie de liaison… Parmi les 20 réponses positives des professionnels : - 13 ostréiculteurs demandent une surface de terrain comprise entre 500 et 1 500 m², - 5 ostréiculteurs demandent une surface comprise entre 2 000 et 3 000 m², - 1 ostréiculteur demande une surface supérieure à 3 000 m². 21 parcelles (par précaution) ont pour le moment été prévues dans ce programme d’aménagement du lotissement avec une zone d’extension possible d’environ 11 500 m².

2.4. Résultats attendus Apporter une valeur ajoutée à la production d’huître (premiers pas dans une démarche de labellisation de l’huître de Paimpol). Répondre à la demande des professionnels déjà recensés : 20 demandes. Assurer un développement de l’activité ostréicole tout en réglant les situations conflictuelles.

Indicateurs de résultat Nombre de professionnels à s’installer. Nombre d’emplois créés. Nombre d’installations ostréicoles non autorisées supprimées.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Etudes Septembre 2007 Travaux Mars 2008 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve que : - l’aide de la Région n’ait pas pour effet de proposer de l’immobilier d’entreprise à des prix inférieurs au prix moyen pratiqué localement ; - le produit de la commercialisation ou de la location des terrains et/ou bâtiments soit pris en compte et ne soit pas considéré comme faisant partie de l’autofinancement ; - l’autofinancement soit au moins égal à 20% ; - la zone ait obtenu l’agrément Bretagne Qualiparc.

98 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Etudes préliminaires 40 000 Phase avant-projet, projet,… 19 000 Acquisition des terrains 16 000 Travaux de viabilisation & voies 1 500 000 Honoraires / phase travaux 150 000 TOTAL 1 725 000

6. Intervention de la Région : 310 500 €

99 EXTENSION DU PORT DE LEZARDRIEUX PHASE 1 - ETUDES

1. Maître d’ouvrage Commune de Lézardrieux

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Lézardrieux est une commune littorale qui se situe en amont de l'Ile de Bréhat, en aval de , à deux encablures du château de la Roche-Jagu ; un site privilégié dont le potentiel économique et touristique est indéniable. Aux vues de ce constat et des demandes de places au port de plaisance que nous ne pouvons satisfaire, la commune de Lézardrieux projette une extension de son port de plaisance départemental en eaux profondes dont la réalisation est prévue dès la fin des études, c'est-à-dire à l'horizon 2009. Il est nécessaire pour cela d'effectuer les démarches permettant, d'une part, d'obtenir les autorisations nécessaires et, d'autre part, de mettre en oeuvre les dossiers de demandes en vue d'obtenir les financements. Ce projet, déjà identifié comme « projet lourd » du nouveau schéma de la plaisance validé par l'Assemblée Départementale en 2004, rentre tout à fait dans les chantiers fédérateurs du Conseil régional, les vocations territoriales et les leviers de développement prioritaires du Pays Trégor-Goëlo, tels qu'ils sont définis pour le Contrat de pays 2006-2012. - Parmi les chantiers fédérateurs identifiés pour la Bretagne, le projet d'extension du Port de Plaisance tel que la collectivité l'a imaginé, oeuvre « pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité, entend respecter une exemplarité des démarches environnementales et affirme sans conteste la vocation et la spécificité maritimes de la Bretagne ». - Quant aux vocations territoriales auxquelles le Pays du Trégor-Goëlo entend donner une priorité, le projet du Port de plaisance s'inscrit tout à fait dans le cadre du Pays Touristique et du Pays Maritime. Parmi les leviers de développement prioritaires, le développement des services à la population et aux entreprises est une certitude, dès lors que l'on procède à un examen du projet.

2.2. Objectifs du projet Toutes les analyses faites sur les ports de plaisance français et plus particulièrement bretons font apparaître un manque cruel de places dans les ports, dont les capacités sont bien inférieures aux demandes qui peuvent exister. Les listes d'attente sont importantes, à Lézardrieux, plus de 700 personnes attendent une place. Or, actuellement, 2 places par an en moyenne, se libèrent dans le port ; par conséquent on peut constater que la situation est complètement bloquée. Par ailleurs, les places disponibles pour les plaisanciers de passage sont insuffisantes et nous obligent à de nombreux refus durant la période estivale. On sait et on connaît le fort potentiel économique et touristique qui existe mais que l'on ne peut exploiter faute de places en quantité suffisante.

100 2.3. Descriptif du projet L'atout majeur de Lézardrieux, c'est son port de plaisance, qui dynamise non seulement la ville mais aussi toute la Presqu’île, d'où l'intérêt communautaire reconnu de ce projet.

Description de l’opération La commune possède actuellement : - un port en eaux profondes de 250 places depuis 1974, - un port à flot de 250 places réalisé en 1994. Le projet souhaité comporte : - une extension du port en eaux profondes de 350 places, - un ponton d'accostage pour les vieux gréements, les vedettes à passagers..., - une extension de la zone artisanale portuaire, - l'aménagement d'une zone de carénage et de récupération des eaux usées en conformité avec la réglementation en vigueur, - l'aménagement d'une cale de mise à l'eau, - la construction d'une darse et l'acquisition d'un portique élévateur sur roues (Traveller lift), - l'aménagement d'une zone de parking et de commerces, - la construction d'un bâtiment pour la capitainerie.

Public visé Les publics visés par ce projet sont bien évidemment et en tout premier lieu, les plaisanciers français et étrangers qui souhaitent obtenir une place, les « 20 à 25 000 passagers » qui chaque année s'arrêtent à Lézardrieux (le nombre de bateaux de passage recensés oscille entre 5 000 et 6 000) et que nous devons, faute de capacité suffisante, refuser en grand nombre, plaisanciers qui font vivre notre économie, ainsi que toutes les activités directes ou indirectes liées au tourisme.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Pour poursuivre notre développement économique et touristique, il est impératif que le projet d'extension du port de plaisance voit rapidement le jour. A ce titre, les études seront menées dès le 2nd trimestre 2006. Plan de développement de la plaisance Il existe un plan de développement de la plaisance à l’échelle du Pays s’appuyant sur le plan départemental du développement de la plaisance. Le SMVM, dans son chapitre 4.8 « la plaisance », le schéma d’orientation voté par le Conseil municipal en attestent, ont retenu et souligné la vocation spécifique plaisance pour le Port de Plaisance de LEZARDRIEUX. Intégration du projet La particularité de LEZARDRIEUX est, sans conteste, d’être un port en eaux profondes, avec Tréguier et Saint Quay Portrieux, accessible à toute heure du jour et de la nuit, et le projet d’extension envisagé (une extension en eaux profondes) s’intègre dans une réflexion plus globale à l’échelle de la côte nord - bretonne. De multiples réflexions ont été engagées par le Conseil général sur ce sujet, les documents et analyses réalisés par ACT OUEST sur le schéma directeur de la plaisance ont depuis des années inventorié le manque de terre-pleins de place de port, les listes d’attente extrêmement importantes sur toute la côte nord bretonne, et Lézardrieux en fait évidemment partie. Les études réalisées : la Société SAFEGE a été retenue pour mener à bien l’étude de faisabilité qui pourra être communiquée fin novembre.

101 Partenaires Un projet d'une telle ampleur nécessite une collaboration étroite avec tous les partenaires – Etat, Région, Conseil général , Pays, Communauté de communes, Commune dans la définition même des objectifs. Le soutien financier, logistique, les compétences et les connaissances de tous les acteurs « habituels » doivent être mises à contribution.

2.4. Résultats attendus

Les effets de ce projet sont multiples Au niveau environnemental Respect et application de la réglementation : Loi sur l’Eau, aire de carénage, récupération des eaux usées. Au niveau socio-économique L’implantation d’Entreprises liées au secteur de la plaisance sur la zone amodiable qui sera agrandie avec l’extension du port et la création de 300 places dans le port en eaux profondes, l’attractivité pour toute une population en recherche de loisirs liés à la mer, ne peuvent que dynamiser toute l’économie de la presqu’île. L'extension du port de plaisance, par la création des nouvelles infrastructures portuaires aussi maritimes que terrestres permettra : - de couvrir une grande partie des besoins recensés en terme de places à l'année, de permettre l'accueil des plaisanciers dits de passage... par conséquent un développement de notre tourisme, - de développer les régates déjà nombreuses mais obligatoirement limitées - la mise en place de structures telles que la cale de carénage pour un port « propre » - l'accueil de nouvelles entreprises liées à la plaisance, tant la réparation navale, que des chantiers permettant la vente de bateaux (le manque de places dans les ports pénalise ce secteur, dans la mesure où nous n'avons pas la capacité à l'heure actuelle d'accueillir de nouveaux usagers). Des entreprises liées au secteur de la plaisance, à l'annonce du projet d'extension souhaité par la collectivité ont manifesté leur souhait de s'implanter à Lézardrieux - la création d'emplois directs et indirects, liés au tourisme et à l'économie - le développement de l'économie locale par l'implantation de nouveaux commerces et d’entreprises

3. Echéancier de la réalisation du projet Mai 2006 à décembre 2008 Etudes de faisabilité, d'impact, environnementale

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que : - soient communiquées les études réalisées : o Etudes stratégiques de référence. o Projets urbains et détermination des zonages respectifs. o Etudes portuaires ƒ Faisabilité économique ƒ Faisabilité technique ƒ Programmation ƒ Etude financière.

102 ƒ Modalités de gestion retenues - les ports du pays, dont les deux présentés dans ce contrat, se positionnent au sein d’une stratégie de développement globale (au moins à l’échelle du pays) avec des fonctions techniques complémentaires et non concurrentes. - leurs situations financières actuelles soient communiquées - que les études de faisabilité soient « croisées » afin d’éviter les doublons.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif des études : 1 000 000 € La dépense présentée constitue la dépense subventionnable, en effet, ce dossier n’a pour l’instant pas suscité l’achat de terrain, de travaux spécifiques.

6. Intervention de la Région : 200 000 €

103 EXTENSION DU PORT DE PAIMPOL - ETUDES POUR LA CONSTRUCTION D’UN TROISIEME BASSIN

1. Maître d’ouvrage Commune de PAIMPOL

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°6 « Pour une affirmation de la vocation et de la spécificité maritimes de la Bretagne »

2.2. Objectifs du projet Développement économique et touristique pour le territoire. Pérennité et développement des emplois directement et indirectement liés au projet. Le troisième bassin, véritable projet de développement économique maritime pour le territoire, répondrait : - à la forte demande d’amarrage non satisfaite pour des bateaux de plaisance. La liste d’attente, mise à jour au 1er janvier 2006, compte 210 demandeurs et le temps moyen d’attente est de l’ordre de 5 à 6 ans ; - à la demande estivale, notamment pour les vedettes anglo-normandes, qui constitue un potentiel à fort pouvoir d’achat pour les commerces et services qu’offre la ville ; - au développement de manifestations nautiques : escales de courses nautiques (ex : Tour de France à la voile) ; festival du chant de marin ; régates hauturières dont la prestigieuse « Skipper d’Islande ». En outre, le 3ème bassin est la seule solution à l’envasement de l’avant-port qui compromet sérieusement l’accès au port à très court terme.

2.3. Descriptif du projet

Localisation de l'opération Port départemental de Paimpol. Anse de Kerpalud.

Description de l’opération Selon plusieurs études Act Ouest/JF Revert/Créocéane, le projet de fermeture du 3ème bassin est techniquement faisable (digue, niveaux, accès) et économiquement indispensable. Il s’inscrit dans une démarche de développement durable, tant au plan économique que de la requalification urbaine de ce secteur. Le site est assujetti à une charte paysagère et a fait l’objet d’un plan de référence (Act Ouest/Revert) déclinant un volet portuaire et un volet urbanistique. Cet équipement participera à la politique « port propre » avec les différents utilisateurs (triage et récupération des déchets). Ce projet permettrait une extension de la capacité d’accueil, pour la porter à 650 bateaux, dont une partie réservée et indispensable à la pêche, afin d’optimiser, avec un plan d’eau permanent, l’utilisation du roule-lève de 70 tonnes, dans l’intérêt des réparateurs, constructeurs, accastilleurs et coopératives maritimes. Il conforterait et générerait une cinquantaine d’emplois et rationaliserait les activités ostréicoles et de pêche.

104 Public visé Plaisanciers ; marins pêcheurs ; constructeurs ; réparateurs ; accastilleurs ; régatiers ; coopératives maritimes.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Etudes : En relation étroite avec le Conseil général des Côtes d’Armor (concédant) et la Chambre de commerce et d’industrie (partenaire), de tous les problèmes techniques/juridiques/financiers et mise en place d’un programme correspondant aux procédures d’autorisations. Opérationnelle/réalisation : Les premiers projets de faisabilité technique ont prévu de réaliser le chantier afin de minimiser les impacts sur l’environnement et le trafic portuaire.

Le 3ème bassin de Paimpol est inscrit au Schéma Départemental de Développement de la Plaisance des Côtes d’Armor qui définit à la fois les besoins et la stratégie de développement globale. Inscrit également au schéma départemental de la réparation navale, le port de Paimpol vient de se voir doté d’un roule-lève de 70 tonnes et de deux aires de carénage spécialisées ; une à usage professionnel (pêche, vedettes, etc…), une pour la plaisance. Ces équipements sont destinés à servir les besoins bien au-delà du site paimpolais. Tous les ports environnants dans un périmètre à définir (demande adressée au Conseil général 22 et à la CCI) devront bien évidemment en tenir compte dans leur fonctionnement comme dans leur stratégie de développement. Le port de Paimpol (320 places) dégage chaque année un excédent net global de l’ordre de 100 000 €. Il vient de procéder à la mise en place d’une pompe à eaux usées, à la mise aux normes de sa distribution de carburant, et à la réalisation, en voie d’achèvement, d’une capitainerie/maison des plaisanciers. Le 3ème bassin trouvera donc l’essentiel de sa quote-part d’autofinancement sur le réajustement tarifaire en cours (+ 30 % sur 5 ans), sur le doublement de capacité d’accueil lié au 3ème bassin, et sur un excédent de la structure actuelle d’environ 100 k€/an. La pertinence du projet paimpolais vieux de 15 ans ne paraît pas devoir être mis en cause par l’émergence d’un nouveau projet sur Lézardrieux : - les deux projets sont inscrits au schéma départemental, - comme l’ont confirmé deux études récentes notamment du cabinet Act Ouest, le 3ème bassin est la condition sine qua non à la survie des activités implantées sur le terre-plein de Kerpalud (logique de filière oblige) et la contenance critique au plan économique est de l’ordre de 350 places. - l’accès au port de Paimpol est de plus en plus menacé par un envasement accéléré dû à une mauvaise appréciation des incidences de la mise en place du seul terre-plein. Dans cinq ans, la situation sera très critique ; seule la mise en place du projet permettra d’y remédier. La pertinence du projet paimpolais est donc totalement liée à des exigences reconnues et incontournables. Il ne peut pas être influencé par l’émergence de tel ou tel autre projet. Il n’y a pas de concurrence avec le Légué (voir supra).

Les fonctions techniques du terre-plein de Kerpalud sont mixtes (pêche plaisance). La clientèle du 3ème bassin sera donc obligatoirement mixte et comportera, synergie logistique oblige, un petit espace pêche. Les études à mener englobent l’affinement de cette problématique. Le Commune de Paimpol portera la maîtrise d’ouvrage. Ceci étant, les montages financiers explorables n’excluent pas une D.S.P. (contruction/gestion), hypothèse qui implique aussi l’apport de fonds publics. Le montage juridico financier est donc de toute évidence un élément important des études à entreprendre. S’agissant des études à financer, l’enveloppe prévue a, bien sur, déjà pris en compte le fait qu’il convenait d’éviter

105 les doublons. C’est la raison pour laquelle, vous le remarquerez, notre demande est deux fois moindre que pour le projet de Lézardrieux. J’ajoute que cette enveloppe a été définie en collaboration avec les services du Conseil général au vu de leur récente expérience sur Saint-Cast Le Guildo.

Partenaires Département des Côtes d’Armor, Chambre de commerce et d’industrie, Comité local des pêches, association des plaisanciers, tous les acteurs de l’accueil touristique.

2.4. Résultats attendus Consolidation et développement de l’emploi direct et induit ; création de 50 emplois. Amélioration des conditions de travail et donc de l’environnement pour les constructeurs et la pêche. Pérennisation de l’accès au port. Indicateurs de résultat : Evolution globale de l’emploi sur le territoire. Indicateurs de réalisation : Augmentation de la fréquentation touristique

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006-2009 Etudes préalables techniques, juridiques et financières. 2011-2013 Réalisation du projet : travaux

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve : - de pouvoir disposer de l’ensemble des études préalables réalisées en amont de ce dossier ; - de clarification : o de la stratégie de développement recherchée (plaisance, pêche, professionnels) notamment en ce qui concerne la réparation navale. (positionnement par rapport au Légué). o de la répartition des fonctions et espaces considérés, du nombre de places réelles attribuées à la plaisance, à la pêche et au passage. o de la nature réelle du maître d’ouvrage o du montage financier ainsi que des modes de gestion ultérieurs o de la nature des études déjà réalisées et celles restant à entreprendre - que les ports du pays, dont les deux présentés dans ce contrat, se positionnent au sein d’une stratégie de développement globale (au moins à l’échelle du pays) avec des fonctions techniques complémentaires et non concurrentes ; - leurs situations financières actuelles soient communiquées ; - que les études de faisabilité soient « croisées » afin d’éviter les doublons.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif des études : 500 000 €

6. Intervention de la Région : 100 000 €

106 CENTRE D’INTERPRETATION DE L’ALGUE – ETUDES

1. Maître d’ouvrage CEVA (Société d’Economie Mixte Locale) Presqu’île de Pen-Lan – BP 3 22610 PLEUBIAN Tél. : 02-96-22-93-50 Fax : 02-96-22-84-38 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet intitulé Centre d’interprétation de l’algue œuvre dans le sens de la réalisation de quatre des dix chantiers fédérateurs identifiés par le Conseil régional de Bretagne, à savoir : - pour une affirmation de la vocation de la spécificité maritime de la Bretagne - pour une définition de stratégies territoriales de développement économique et social - pour un développement touristique et des loisirs de qualité - et enfin pour une exemplarité des démarches environnementales. En effet, le projet de centre d’interprétation de l’algue se veut un outil structurant au service du développement économique du Pays Trégor Goëlo, oeuvrant pour le développement touristique du secteur. Cet outil affirmera, de par la thématique retenue, l’algue, légitime avec son territoire d’implantation, la vocation et une spécificité de la Bretagne (95 % des algues récoltées en France et plus de 50 % des algues transformées le sont en Bretagne). Le volet « algues indésirables », et en particulier les thématiques marées vertes et marées rouges, fera l’objet d’un traitement particulier afin d’expliciter aux visiteurs l’origine terrigène de ces dysfonctionnements et les mesures préventives et curatives prises par les collectivités (programme Prolittoral par exemple). De plus, l’intérêt plus global des algues pour l’environnement (chaîne alimentaire et production d’oxygène) sera très largement présenté aux côtés des applications et usage des algues. Pour le Pays du Trégor Goëlo, il répond bien à deux vocations territoriales : Pays Touristique – le centre d’interprétation de l’algue est un outil structurant à vocation touristique – et Pays Maritime – de par la thématique retenue, l’algue, qui constitue une vocation séculaire du territoire : industrie de l’iode, de la soude, de l’alginate, du maërl (1er site mondial pour l’extraction), de l’algue alimentaire (1er site français)… et présence du CEVA, 1er centre de recherche européen consacré exclusivement aux algues. Enfin cet outil répond également au levier de développement prioritaire de la mise en œuvre de la charte de l’environnement, notamment par des actions dans le développement d’une culture de l’environnement et du développement durable (éducation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté) ainsi qu’à l’information, la sensibilisation et l’éducation des différents publics à la protection des espaces naturels.

2.2. Objectifs du projet La zone considérée voit le passage d’un nombre important de touristes (environ 1 000 000/an) qui restent peu de temps sur le territoire, ceci est notamment vrai pour le secteur de Paimpol Goëlo qui constitue plus une zone de

107 passage vers l’Arcouest/Bréhat, compte tenu de l’absence, sur le secteur, de produits touristiques d’importance en dehors de Bréhat. L’intérêt de la mise en place du centre d’interprétation de l’algue est double : - offrir aux visiteurs la possibilité de découvrir un produit original - l’algue - et ses usages, mais aussi l’algue en tant qu’acteur de l’environnement (chaîne alimentaire et production d’oxygène) mais aussi l’algue victime des actions humaines terrigènes (eutrophisation et son corollaire, marées vertes bien connue sur le territoire). - réorienter les visiteurs vers les autres sites d’activités touristiques du secteur retenu (Abbaye de Beauport, Le Trieux à vapeur, la Roche Jagu…) pour le secteur Paimpol Goëlo ou les sites du Planétarium, du musée des Télécom, de l’aquarium, du forum de la mer pour les sites de Trégastel et de Trébeurden. Les enjeux et intérêts pour le territoire sont multiples : - renforcer les images « mer », « environnement » et « innovation technologique » du territoire - développer l’offre touristique du territoire par un projet structurant - conserver une partie du flux de visiteurs de passage - attirer de nouveaux touristes sur la zone par une offre spécifique et originale - ramener ses visiteurs vers d’autres sites touristiques du secteur

2.3. Descriptif du projet

Contexte Les algues, richesses naturelles des côtes de France, possèdent des propriétés ignorées du public et pourtant ! - Sources de nourriture pour les organismes marins, sources de l’oxygène que nous respirons, ancêtres des plantes terrestres, les milliers d’espèces constituent l’une des premières manifestations de la vie sur la planète. - Leur domestication ancienne se renouvelle en permanence ; du ramassage du goémon pour l’industrie de la soude, à la fragmentation des algues pour les médicaments de demain et l’alimentation des voyageurs de l’espace. - La Bretagne, première région d’Europe pour la récolte des algues, bénéficie d’une productivité naturelle au tout premier plan mondial. - Pour la vie dans la mer, pour l’air que l’on respire, pour la fertilité de la terre, pour l’alimentation, la santé et la beauté du corps, les algues, bien que méconnues, bénéficient d’une image positive. La Bretagne a une image maritime fortement ancrée dans l’esprit des touristes en recherche d’authenticité, d’épanouissement intellectuel et de bien-être. Le Centre d’interprétation de l’algue traite d’un sujet qui éveille la curiosité et l’intérêt du grand public.

Description de l’opération Le Centre d’interprétation de l’algue est l’expression de plusieurs ambitions : - faire partager au plus grand nombre la connaissance des algues, leur place dans l’environnement, leurs valorisations anciennes, contemporaines, futures, - mettre en scène les présentations pour que le public voyage dans le temps et dans l’univers des algues, découvre avec plaisir, s’implique pour comprendre, se prenne à rêver, - privilégier la scénographie destinée au monde des enfants et à celui des adultes.

108 A titre exploratoire, le fil conducteur pourrait être le suivant : Temps 1.Cosmologie et métaphysique : Approche poétique et scientifique sur notre appartenance, grâce aux algues, au cycle biologique de l’oxygène. Le spectaculaire domine. Temps 2. Typologie des algues : La présentation des grandes familles d’algues associe un produit aquarium original et des manipulations élémentaires. Le savoir simple domine. Temps 3. Les algues et les hommes : Rétrospective historique et perspectives de l’exploitation avec des animations et de l’interactivité. Temps 4. Les algues et la survie des hommes : Témoin de l’état de l’environnement, capteur de gaz à effet de serre ; les algues gardiennes de la vie. Expression par un parcours multimédia. Ces quatre temps constituent l’exposition permanente avec un jardin d’algues, parcours extérieur qui stimule la curiosité et la découverte. En outre, des expositions temporaires sont indispensables au renouvellement de l’attrait, à l’image et à la promotion du Centre. Enfin, le Centre d’interprétation de l’algue est un lieu de rencontre et d’échanges entre les publics et des spécialistes. Des actions spécifiques seront organisées pour le monde scolaire.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Une première étude a été confiée aux cabinets ACT-OUEST et GID. Les résultats de cette étude donnent un objectif de fréquentation estimé entre 55 000 et 63 000 visiteurs par an, selon trois périodes de fréquentation au cours de l’année : - hors saison : octobre à mars : 10 % - bord de saison : avril à juin et septembre : 38 % - haute saison : juillet et août : 52 %. L’équipement nécessaire se répartissant ainsi : 1375 m² de surface bâtie comprenant 975 m² de visite (auxquels s’ajoutent 700 m² de jardin humide), 100 m² de salle de conférence, 150 m² d’accueil et de boutique, 150 m² de bureaux et de services ainsi que 1 500 m² d’aire de stationnement pour cars et voitures. L’architecture devant être en cohérence avec les ambitions du Centre d’interprétation de l’algue. La cohérence entre le thème traité, l’histoire et la géographie du site d’implantation rendra plus légitime l’équipement aux yeux du public. Cela permettant de créer des synergies entre l’imaginaire que véhicule le lieu et l’équipement. Les algues sont naturellement en Bretagne, le département des Côtes d’Armor abrite l’unique Centre européen de recherche sur les algues. Dixième département touristique de France, il offre plusieurs possibilités d’implantation. Le Centre d’interprétation de l’algue doit être à la fois : - à proximité de la mer pour offrir un environnement propice à la découverte in situ des algues - dans un espace touristique important en termes de fréquentation et de capacité d’accueil - dans un espace résidentiel important situé à moins d’une heure trente en voiture. Une phase 1 réalisée sur les années 2006 et 2007 permettra de compléter le dossier avant sa réalisation proprement dite. Elle concernera : - la poursuite de la conception du projet : un comité d’orientation scientifique et scénographique sera créé, constitué d’une dizaine de membres, scientifiques, historiens, écrivains et professionnels du tourisme afin de poursuivre la réflexion pédagogique et culturelle. Ce comité serait présidé par une personnalité reconnue dans le domaine maritime.

109 - la conception scénographique sommaire : sur la base de la pré-étude réalisée par ACT-OUEST et GID et d’une réunion de travail avec les concepteurs, il sera demandé de proposer une problématique et une esquisse scénographique s’inscrivant dans le cadre budgétaire défini. Les contraintes architecturales qui en résultent seront envisagées. L’objet de cette étude sera de préciser les principes muséographiques à retenir pour la réalisation de l’appel d’offres final. Le document remis par chaque candidat sera constitué d’une proposition écrite, illustrée, intégrant présentation en salle, présentation en plein air et pleine eau. Il donnera les grandes lignes des outils privilégiés. Trois dossiers seront retenus de 10 000 euros chacun parmi les candidats choisis en fonction de leurs références à la suite d’une annonce légale. - Concours de maîtrise d’œuvre : à l’issue de la conception scénographique sommaire, un appel d’offre pour la maîtrise d’œuvre (architecture) sera réalisé en suivant la procédure des appels d’offres publics (idem au point précédent). Trois équipes seront retenues à l’issue du concours. - Etudes à caractère juridique : montage du projet et définition de la structure de propriété de l’équipement, de la structure de gestion du centre et des étapes à respecter pour leur mise en œuvre, notamment du fait de l’impact du centre sur le domaine public maritime. Il nous apparaît souhaitable de s’appuyer prioritairement sur les juristes des collectivités locales, mais aussi de recourir ponctuellement, en tant que de besoin, à un (des) cabinet(s) spécialisé(s). Les études seront attentives aux principes de qualité environnementale et des réalisations mettront en pratique sur les bâtiments construits ces principes. En effet, le Centre d’Interprétation de l’Algue recevra du public et, s’appuyant sur sa dimension pédagogique, il apparaît logique d’intégrer certaines pratiques simples et aisément applicables au domicile des visiteurs (économies d’eau, d’énergie, tri sélectif…). Dans un autre registre, rappelons aussi que le Centre d’Interprétation de l’Algue présentera l’algue dans sa dimension environnementale et qu’à ce propos seront abordés les volets : - qualité de l’eau, eutrophisation, marées vertes et rouges - l’algue à la base de la chaîne alimentaire - les algues, poumons de la planète.

2.4. Résultats attendus Emploi et activité économique du secteur Indicateurs de réalisation : Ouverture du centre d’interprétation de l’algue Indicateurs de résultats : Création d’emplois directs (11), indirects (22 minima), chiffre d’affaire direct réalisé : 600.000 €/an

3. Echéancier de la réalisation du projet janvier 2007 – avril 2008 Etudes

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve des conclusions des études financées par la Région en 2005.

110 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Fonctionnement du comité d’orientation scientifique et scénographique 10 000 Conception scénographique 37 500 - Elaboration et gestion du dossier 7 500 - Coût de l’étude : (3 x 10 000) 30 000 Concours de maîtrise d’œuvre 37 500 - Elaboration et gestion du dossier 7 500 - Coût de l’étude : (3 x 10 000) 30 000 Etudes à caractère juridique 15 000 - Coût de l’étude 15 000 TOTAL 100 000

6. Intervention de la Région : 20 000 €

111 GESTION EXPERIMENTALE DES ALGUES VERTES ECHOUEES SUR LA BAIE DE ST-MICHEL-EN-GREVE

1. Maître d’ouvrage Lannion-Trégor Agglomération 1 rue Monge – BP 10761 22300 LANNION Tél. : 02 96 05 09 00 Fax : 02 96 05 09 01 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale

Vocation territoriale du Pays Mise en oeuvre de la charte de l'environnement pour un développement durable des Pays de Guingamp et du Trégor-Goëlo, objectif 3: « Poursuivre la reconquête de la qualité des eaux », axe 3.5. : Lutter contre les algues vertes.

Stratégie régionale Ce projet s’inscrit dans les objectifs de la charte Prolittoral signé entre la Région, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et les 4 départements bretons (volet 2 : collecte et valorisation des algues)

2.2. Objectifs du projet Optimiser les techniques de ramassage et trouver de nouvelles voies de valorisation des algues vertes. Diminuer la prolifération estivale des algues par un ramassage exhaustif (sur la plage et dans l’eau) en début de saison (avril-mai).

2.3. Descriptif du projet Il s’agit ici de l’optimisation de machines pour ramasser des algues aussi bien sur la plage que dans l’eau, de la recherche de débouchés pour les algues ramassées, la recherche de partenaires pour mettre en place des filières, la recherche de terrain et la construction d’une plate forme de prétraitement des algues. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus globale dont l’objectif général de ces projets est le traitement des algues de marées vertes. Le phasage de ces projets est le suivant : - La phase R&D est intégrée dans le programme en cours Prolittoral se terminant fin 2006 ; - La phase démonstration et établissement d'un cahier des charges pour une plateforme de traitement est en demande de financement Leader + avec LTA en porteur de projet et le CEVA en réalisation technique ; - La phase d'implémentation d'une plateforme de traitement fait l’objet de la présente demande de financement Contrat de pays, avec LTA en porteur de projet et le CEVA parmi les sous traitants possibles.

112 Dans la phase R&D, nous sommes amenés à tester différents équipements : ramasseuses, laveuses, broyeuses, et nous sommes en contact avec plusieurs équipementiers de matériel agricole. Nous sommes par ailleurs contactés régulièrement par des sociétés qui veulent tester leur matériel. La société OLMIX a développé une laveuse d'algues en adaptant une laveuse de salades, pour ces besoins propres et privés. Elle a proposé de faire des essais de longue durée sur le DPM en été 2006. Les collectivités locales et la DDE ont accepté sous condition d'un suivi par le CEVA de l'efficacité de la machine et de son impact sur l'environnement. Ce suivi a été financé en partie par Prolittoral et en partie par le LTA/CG22 (demande en cours) ceci afin d'intégrer les résultats dans le portefeuille de résultats R&D de Prolittoral et de leur donner ainsi une visibilité publique. Le porteur du projet de « Suivi des essais » est le CEVA.

Partenaires associés : Communes concernées, SMITRED, jardineries, partenaires économiques, CEVA. Publics cibles : agriculteurs, particuliers, communes, industriels.

2.4. Résultats attendus Meilleur nettoyage des plages et effet préventif de diminution de la prolifération des algues vertes en baie de St-Michel en Grève, réduction des fuites d’azote liées à une mauvaise valorisation des algues. Indicateurs de résultat : Moins d’algues sur les plages, mise en place d’une ou plusieurs filières de valorisation Indicateurs de réalisation : Achat de machines de ramassage, contact de partenaires économiques pour valoriser les algues, construction d’une plate forme

3. Echéancier de la réalisation du projet 2008 Démarrage du projet 2012 Fin du projet

113 4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve : - du caractère innovant de cette expérimentation au regard des expériences menées par ailleurs ; - de la valorisation des résultats de cette expérimentation auprès des autres collectivités et intéressées ; - du caractère limité dans le temps du financement de cette opération (trois ans maximum) (révision de la demande financière ci-après qui fait apparaître une échéance à cinq ans).

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Machines de ramassage, plate-forme de prétraitement des algues 600 000 Animation de l’opération (1 poste à plein temps et son environnement), fonctionnement des installations, locations de matériels, recherche de 350 000 site pour plateformes, recherche de débouchés, (70 000 €/an) TOTAL 950 000

6. Intervention totale de la Région : 162 000 € 120 000 € en investissement 42 000 € en fonctionnement

114 Pour une Bretagne équitable et solidaire

115

SCHEMA DES ECOLES DU PAYS DU TREGOR-GOËLO

Cartographie des projets de construction, extension ou rénovation des écoles

Dans le tableau ci-dessous est présenté le schéma des écoles du Pays du Trégor-Goëlo :

Territoire Commune RPI Argumentaire : évolution population / évolution des effectifs / besoins en équipements CC Centre Cavan Forte augmentation de la population : 1999 – 1159 Trégor habitants / 2006 – 1 400 habitants Construction de deux nouveaux lotissements. Existence de trois classes bilingues Evolution des effectifs : 2004 – 188 élèves / 2005 – 204 élèves / 2006 – 226 élèves Réalisation des tranches 3, 4 et 5 CC Trois Coatreven Coatreven, , Construction de lotissements dans les quatre Rivières Kermaria-Sulard, communes du RPI Trézény CC Paimpol- Kerfot Kerfot, Yvias Construction d'un lotissement de 28 lots Goëlo CC Trois Lanmérin Lanmérin, Langoat, Ouverture d’une classe de CP Rivières Quemperven LTA Lannion Restructuration de l'école visant une diminution de la consommation d'eau et d'énergie LTA Louannec Augmentation de la population : 1999 – 2 450 habitants / 2006 – 3 149 habitants Construction de 12 lotissements depuis 2001 Ecole maternelle installée dans des bâtiments préfabriqués

117 Territoire Commune RPI Argumentaire : évolution population / évolution des effectifs / besoins en équipements Perros-Guirec Fermeture de trois classes à la rentrée 2005 – regroupement des écoles LTA Plestin-les- Evolution des effectifs : 1999 – 108 élèves / 2005 – Grèves 119 élèves Projet de création de lotissements Classes bilingues CC Beg Ar Plouaret Evolution des effectifs : 2002 – 129 élèves / 2005 – C’hra 145 élèves Réalisation de la 2ème et 3ème tranche du projet global de construction LTA Ploubezre Forte expansion démographique (+17% au recensement complémentaire de 2005) Augmentation des effectifs de l’école primaire : 2000 – 120 élèves / 2005 – 138 Ouverture d’une 6ème classe en 2003 – ouverture d’un e 7ème classe prévue pour la rentrée 2006 – 156 élèves Augmentation des effectifs de l’école maternelle : 2000 – 108 élèves / 2005 – 121 30 à 50 demandes de permis de construire chaque année 2006 : 55 PC déposés entre janvier et avril Trois lotissements en construction CC Paimpol- Plouezec Ouverture d’une classe et fermeture de l’école privée à Goëlo la rentrée 2006 LTA Ploulec'h Augmentation de la population : 1999 – 1 463 habitants / 2004 – 1 638 habitants CC Paimpol- Plourivo Hausse des effectifs due à la mise en place de la carte Goëlo scolaire sur la commune de Paimpol (55 élèves scolarisés à Plourivo auparavant, une dizaine aujourd'hui) LTA RPI Arrivée d'une nouvelle population CC Centre Pluzunet Augmentation de la population Trégor CC Pays Pouldouran Accueil d'une nouvelle population de jeunes couples Rochois CC Centre Prat , , Augmentation des effectifs : 2001 – 50 élèves / 2005 Trégor Prat – 75 élèves Création de lotissements dans chacune des communes du RPI CC Centre Quemperven Lanmérin, Langoat, Augmentation de l’effectif scolaire : 60% par rapport à Trégor Quemperven 2002 Création d’une 5ème classe à la rentrée de 2006 LTA Rospez Rospez, Caouënnec - Vétusté des locaux existants Lanvézéac LTA Trebeurden Conservation de la 8ème classe créée en 2003 LTA Tregastel Construction de 52 logements par la commune entre 2001 et 2007 Développement de la filière bilingue / dimension intercommunale : canton de Perros-Guirec CC Beg Ar Tregrom Programme d’acquisition et de rénovation de C’hra logements Projet de création d’une classe bilingue LTA Tremel Accueil d'une nouvelle population Tous les projets recensés dans le cadre du schéma des écoles ne font pas l'objet d'une fiche intégrée au Contrat de Pays.

118 RESTRUCTURATION DE L'ECOLE PUBLIQUE CAVAN

1. Maître d’ouvrage Commune de Cavan

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La population de la commune de Cavan est en forte augmentation depuis plusieurs années. Elle est passée de 844 habitants en 1968 à 1 159 habitants en 1999 et peut être estimée à plus de 1 400 habitants à ce jour. Ces dernières années, de nombreuses nouvelles constructions ont été édifiées dans un nouveau lotissement de 17 lots et autour du bourg. Un nouveau lotissement de 32 lots est en cours de réalisation. La plupart de ces nouvelles maisons sont habitées par des jeunes couples avec des jeunes enfants en âge scolaire ce qui a pour effet d'augmenter les effectifs des classes maternelles et primaires de l'école publique de la commune. En outre, il existe dans cette école trois classes bilingues français-breton, dont les effectifs sont également en hausse constante. A la rentrée scolaire de septembre 2004, les effectifs étaient passés de 171 à 188 élèves, puis en 2005 à 204 élèves. Ces effectifs devraient atteindre en 2006, 226 élèves. La cantine scolaire, quant à elle, accueille actuellement plus de 160 rationnaires en deux services dans des locaux trop exigus. L'accueil de nouveaux rationnaires a nécessité l'extension et le réaménagement de ces locaux.

2.3. Descriptif du projet Pour mémoire, déjà réalisées, dans le cadre du PRAT sur la période 2000 – 2006

Tranche 1 Construction de quatre classes 476 000 € Achevé en 2004 primaires Préau, cour, sanitaires, chaufferie centrale bois Tranche 2 Construction d'une cantine de 255 400 € Achevé en février 2006 212 m²

Contrat de pays 2006 - 2012

Tranche 3 Mise en conformité des classes 79 000 € Réalisation 2007 maternelles dans les bâtiments existants Tranche 4 Garderie de 105 m², classe 260 000 € Réalisation 2008 complémentaire de maternelle 81 m², préau maternelle

119 Tranche 5 Salle de motricité 107 m², 570 000 € Réalisation 2009 - 2010 Galerie, halls de liaison, bureaux + finition cour, jardin et clôture

2.4. Résultats attendus Accompagnement de l'évolution démographique de la commune. Meilleures conditions d'accueil des enfants.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007-2010

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve - de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale - d’une dépense subventionnable distincte de celle ayant déjà fait l’objet d’un financement régional.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 909 000 Honoraires 113 600 Mission SPS 3 000 Mission Contrôle technique 6 000 TOTAL 1 031 600

6. Intervention de la Région : 80 000 €

120 OUVERTURE D'UNE SECONDE CLASSE A L'ECOLE PUBLIQUE DANS LE CADRE D’UN RPI - LANMERIN

1. Maître d’ouvrage Commune de Lanmérin 2 route de Langoat 22300 LANMERIN Tél.: 02.96.38.05.24 F Fax : 02.96.38.44.55 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Maintenir et développer l’école dans la commune. L’école fait partie d’un regroupement pédagogique intercommunal (3 communes : Lanmérin, Langoat et Quemperven). Création d’une classe supplémentaire pour l’accueil des CP (effectif prévu 20 élèves). A Lanmérin, actuellement 1 classe existe CE1-CE2 (effectif 2005-2006 24 élèves).

2.3. Descriptif du projet Ouverture d'une seconde classe à l'école publique. Travaux d’aménagement d’un préau en classe : couverture, charpente, gros œuvre, menuiseries intérieures et extérieures, électricité, carrelage, plomberie, etc. La classe doit être opérationnelle pour la rentrée scolaire de 2006-2007 soit fin août 2006.

2.4. Résultats attendus Maintien et développement de l’école.

3. Echéancier de la réalisation du projet La commune a reçu un avis de réception de dossier complet de la Région daté du 6 avril 2006. Les travaux sont commencés, la classe devant ouvrir à la rentrée 2006 – 2007. Avril/mai 2006 Démarrage du projet Septembre 2006 Fin du projet

121 4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 60 000 Honoraires 7 800 Equipements scolaires 6 000 TOTAL 73 800

6. Intervention de la Région : 11 070 €

122 EXTENSION ECOLE PUBLIQUE (CLASSES MATERNELLES) CONSTRUCTION D’UN RESTAURANT SCOLAIRE, D’UNE GARDERIE PERISCOLAIRE - PLOUARET

1. Maître d’ouvrage Commune de PLOUARET 1 place de l’église 22420 PLOUARET Tél. : 02 96 46 62 02 Fax : 02 96 38 89 67 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Ce projet s’inscrit dans le développement des services à la population.

2.2. Objectifs du projet La municipalité de Plouaret, commune chef lieu de canton, adhérente à l'association « Les communes du Patrimoine Rural de Bretagne », a décidé dans le cadre de ses investissements 2006 la réalisation des 2ème et 3ème tranches de l'école publique. Ces travaux s’inscrivent dans un projet global de construction d’une nouvelle école (la 1ère tranche de l’école ayant été réalisée en 2004/2005). Ils consistent en la réalisation d’une adjonction au bâtiment actuel qui accueillera la maternelle et la restauration scolaire. L’objectif est de regrouper sur le même site tous les services scolaires. Au recensement de 1999, PLOUARET compte 2 109 habitants. La population est pratiquement stable par rapport au recensement précédent. En neuf ans, depuis 1990, la commune a gagné 10 habitants. En vingt-quatre ans, depuis 1975, la commune a perdu 25 habitants. Cependant au recensement de 2005, PLOUARET compte 2 184 habitants. La municipalité réalise actuellement deux lotissements communaux, qui totalisent une trentaine de lots, un autre lotissement est en cours de programmation, une quarantaine de lots y sont prévus, avec fin des travaux de viabilisation pour décembre 2007 ; ceci laisse entrevoir une nouvelle augmentation de la population et parallèlement une hausse des effectifs scolaires qui sont déjà en constante augmentation : - Année scolaire 2002-2003 : 129 élèves - Année scolaire 2003-2004 : 130 élèves - Année scolaire 2004-2005 : 135 élèves - Année scolaire 2005-2006 : 145 élèves A noter qu’il existe sur la commune une école privée, qui a accueilli 60 élèves à la rentrée 2005-2006.

123 2.3. Descriptif du projet Les locaux existants, vieillissants, ne sont plus adaptés à l’accueil des enfants en bas âge. Les élus, conscients que le rôle de l’école est de prolonger et de compléter l’action de la famille en offrant à l’enfant les moyens propres au meilleur épanouissement de sa personnalité ont prévu outre les classes, la construction d’une salle de motricité, d’une bibliothèque, d’une salle de repos, et de locaux destinés à la garderie périscolaire. La définition des besoins sera assurée par les Services de la DDE, sollicités dans le cadre d’une conduite d’opération. Une demande de subvention sera également déposée auprès des services de l’Etat et du Conseil général.

2.4. Résultats attendus Accueillir de nouveaux ménages sur le territoire communal, en leur offrant les services nécessaires. Espaces scolaires adaptés aux besoins de l’enfant. Dans sa conception et ses aménagements, l’école va concourir à l’épanouissement culturel.

3. Echéancier de la réalisation du projet Mai 2006 Lancement de l’opération Décembre 2006 Désignation du Maître d’œuvre Mars 2007 Début de la construction Mars 2008 Fin de la construction

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve - de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale ; - du retrait de la demande déposée dans le cadre de l’appel à projets Eco-Faur.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Ecole maternelle 1 000 000 Restaurant et garderie 500 000 TOTAL 1 500 000

6. Intervention de la Région : 80 000 €

124 EXTENSION DE L’ECOLE PRIMAIRE - PLOUBEZRE

1. Maître d’ouvrage Commune de Ploubezre

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Développement des services à la population et aux entreprises ». Projet directement défini dans les orientations prioritaires du Pays. Enjeu structurel pour les collectivités, compte tenu de l’évolution globale du nombre de logements sur l’ensemble du territoire.

2.2. Objectifs du projet La commune de Ploubezre connaît une forte expansion démographique (+17 % au recensement complémentaire de 2005), qui est sensible depuis plusieurs années (notamment dans les écoles : pour le primaire, 120 élèves en 2000, 138 en 2005 avec une 6ème classe en 2003, demande d’ouverture d’une 7ème classe pour rentrée 2006 sur la base prévisionnelle de 156 élèves ; en maternelle, 108 élèves en 2000, 121 en 2005 avec une pointe à 136 en 2004 et création de 2 classes en 2000 et 2002). Cette évolution est inscrite durablement dans le temps puisque 30 à 50 permis de construire sont déposés chaque année (sur 2006, 55 PC pour des logements sont déjà déposés entre janvier et avril), un lotissement vient de s’achever pour 47 lots, un second est en cours d’aménagement pour 57 lots déjà vendus et un projet du même opérateur est en cours d’instruction pour 87 lots. Par ailleurs, la commune étudie un projet de ZAC sur 14 hectares avec ~180 logements prévisibles à moyen terme.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Compte tenu de la difficulté de créer de nouveaux locaux en extension des bâtiments actuels, il s’agira de créer un bâtiment de deux classes à proximité de l’école et conçu pour recevoir des extensions possibles. Le projet serait de réaliser ces classes à proximité des écoles primaire et maternelle de sorte qu’elles puissent être affectées éventuellement à la maternelle si le besoin s’en faisait sentir. La conception de cette extension des classes sera faite par un architecte, en concertation avec une commission municipale intégrant les compétences/le regard d’enseignants et de parents d’élèves.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Le bâtiment sera destiné à accueillir des élèves du primaire dans un premier temps, mais par son emplacement, il pourra également, si la situation l’impose, recevoir les élèves de maternelle. Ce bâtiment sera conçu en tenant compte de principes HQE. Durant la phase chantier, les contraintes liées à l’environnement seront réduites. En effet, la desserte de la construction pourra se faire par une voie dédiée uniquement à cela. Les travaux seront faits en dehors du périmètre actuel des écoles et la base vie du chantier sera confinée sur un parking existant. Le tri des déchets de chantier pourra être imposé aux entreprises. Le bâtiment, dans sa conception, répondra à une multitude de critères environnementaux.

125 Celui-ci sera conçu par un maître d’œuvre prenant en compte à la fois la gestion de l’espace, la possibilité de faire évoluer les classes de primaire vers des classes de maternelle. La proximité du futur bâtiment avec les écoles existantes permettra de limiter les déplacements des parents. Une voie destinée uniquement à la desserte des écoles permettra d’assurer la sécurité des enfants. Le bâtiment en lui-même, pourra être réalisé à l’aide d’éco matériaux. L’orientation de l’ensemble et notamment des baies sera prise en considération. Il est également envisagé de récupérer les eaux pluviales pour assurer la distribution de l’eau non destinée à la consommation. Pour ce qui concerne le chauffage et la production d’eau chaude, un projet de chaufferie bois est en cours de réflexion à Ploubezre. Parallèlement à cela, nous étudions les consommations en énergie de tous les bâtiments publics par le biais de la Communauté d’agglomération.

2.4. Résultats attendus Conserver au mieux la fonctionnalité actuelle de l’école primaire.

3. Echéancier de la réalisation du projet Second semestre 2006 Mise en place de la Commission municipale Second semestre 2006 / début 2007 Définition du projet et constitution des financements Printemps 2007 Travaux sur la première classe Rentrée 2007 Mise en service de la première classe. Un décalage éventuel des travaux pour la seconde classe pourrait aller jusqu’à la rentrée 2009. Ce calendrier prévisionnel devra s’adapter aux décisions de l’éducation nationale et aux évolutions de l’effectif.

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Etudes architecte 17 160 Travaux (1ière classe + communs = 80 m²) 83 000 Travaux (2ième classe = 50 m²) 52 000 TOTAL 152 160

6. Intervention de la Région : 15 216 €

126 CONSTRUCTION DE 3 CLASSES ECOLE PRIMAIRE LE FEBVRE - PLOUEZEC

1. Maître d’ouvrage Commune de Plouézec Mairie 22470 PLOUEZEC Tél. : 02.96.20.64.90 Fax : 02.96.20.63.87 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Services à la population »

2.2. Objectifs du projet Répondre à une nécessité : - d’une part de remplacer un e salle de classe installée de manière provisoire, il y a une vingtaine d’année et qui ne répond plus aux prescriptions de qualité que sont en droit d’attendre les élèves ; - d’autre part accompagner les décisions d’ouverture de nouvelles classes liées à un accroissement sensible de la population, non mesuré, mais établi par le nombre de nouvelles constructions sur le territoire.

2.3. Descriptif du projet

Contexte Evolution démographique : - Le dernier recensement remonte à l’année 1999 et le prochain n’aura lieu qu’en 2008. - Entre 1992 et 1999, la population a augmenté de 107 habitants. 1990 1999 3 143 3 250 Par ailleurs, un élément à considérer, à défaut de connaissance précise de l’évolution démographique, c’est le nombre de résidences principales créées au cours de ces dernières années et qui assureront une bonne consolidation des effectifs. 2001 2002 2003 2004 2005 15 18 18 37 51 Evolution des Effectifs : Projection sur les 4 prochaines années 2006 2007 2008 2009 172 178 179 181

127 Ces chiffres seront en plus renforcés en raison de la fermeture de l’école privée de la commune à la rentrée scolaire prochaine, pour une partie importante des effectifs (26 élèves) un transfert vers l’école publique a déjà été annoncé.

Description de l’opération La construction de 3 nouvelles classes, l’une en remplacement d’une classe mobile datant de plus de 20 ans, a pour objet de répondre à un accroissement continu de l’effectif de l’Ecole Primaire. L’ouverture administrative d’une nouvelle classe a été décidée à la rentrée dernière et une nouvelle ouverture est attendue à la rentrée prochaine. Le projet consiste à construire trois nouvelles classes en bordure immédiate de la cour de l’école actuelle.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Décembre 2006 Démarrage des travaux Juillet 2007 Livraison de l’équipement

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Bâtiment 286 500 TOTAL 286 500

6. Intervention de la Région : 28 650 €

128 RESTRUCTURATION DE L'ECOLE PUBLIQUE PLUZUNET

1. Maître d’ouvrage Commune de Pluzunet

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Restructuration, extension et mise aux normes de l'école afin d'adapter l'école publique à l'augmentation de la population.

2.3. Descriptif du projet Extension de l'école (275 m²) : préau, création d'une classe, chaufferie, galerie, accès. Restructuration (480 m²) : garderie, salle de motricité, blocs sanitaires, restaurant, salle de repos, salle informatique. Après l'étude qui a été faite par l'architecte Laurent GICQUEL concernant l'école, il s'est avéré que l'installation d'une chaudière filière bois paraissait difficile à mettre en place tenant compte de l'existant. L'école a une installation chaudière fuel pour les classes et une installation chaudière gaz pour la cantine scolaire. Il suffira d'une extension de l'installation chaudière gaz et peut-être la même chose pour la chaudière fuel concernant les classes sans entreprendre de gros travaux pour l'extension prévue.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Les travaux débuteront début février 2007 suite au report de la subvention de la DGE concernant le dossier de l'école.

4. Conditions suspensives particulières néant

129 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Dépenses matérielles 529 000 Dépenses immatérielles 71 132 TOTAL 600 132

6. Intervention de la Région : 60 013 €

130 RENOVATION DE L'ECOLE - POULDOURAN

1. Maître d’ouvrage Commune de Pouldouran

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Maintien de l'école en milieu rural. Pouldouran est la plus petite commune du département avec une école : 147 habitants et 45 élèves pour l'école dont seulement trois de la commune de Pouldouran d'où une solidarité intercommunale (avec les communes de Trédarzec, Troguéry, Hengoat et ) mais une décharge financière lourde pour la commune. En effet, tout l'investissement est à la charge de la seule commune de Pouldouran. Légalement, il n'est pas possible de solliciter l'aide des communes voisines pour les charges d'investissement. Ce projet a pour objectif de renforcer la vie scolaire en milieu rural et de maintenir ou d'attirer une population jeune (en résidence principale) sur la commune et sur les communes voisines. Un lotissement communal de six maisons est en cours, les six lots étant déjà vendus. La commune espère à la rentrée 2007 une hausse des effectifs du primaire. Suite à ce premier projet, la commune vient d'acquérir un nouveau terrain pour un autre lotissement de six maisons également. Cette venue de jeunes couples justifie donc la nécessité du projet.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Remplacement de la salle périscolaire en préfabriqué, qui a trop duré (+ de 30 ans) et qui est dans un état de vétusté avancé : portes pourries, prises d'eau par le toit, courant d'air, très difficile à chauffer..... Les travaux porteront sur une structure en dur, en continuité des deux classes afin de profiter de certains murs existants. Par ailleurs, nous projetons de remplacer portes et fenêtres des deux classes existantes, afin de faire des économies de chauffage.

Partenaires Pouldouran accueille les deux classes primaires, Trédarzec les deux classes maternelles. Par contre les trois autres communes - Troguéry, Hengoat et Kerbors - n'ont pas de structures scolaires.

2.4. Résultats attendus Maintenir la population scolaire sur place et éviter une fuite d'élèves du secteur public sur les communes voisines. Récemment lors d'une réunion, l'Inspecteur de l'éducation nationale a fait part de son étonnement d'une « fuite » de 30 enfants de secteur vers les écoles publiques de Tréguier. De plus, cette école favorisera l'activité du commerce local (bar tabac dépôt de pain...)

131 3. Echéancier de la réalisation du projet Fin 2006 - début 2007 Démarrage du projet Rentrée scolaire 2007 Date de fin du projet souhaitée

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Salle périscolaire 105 000 Portes et fenêtres des 2 classes 30 000 Honoraires 15 000 TOTAL 150 000

6. Intervention de la Région : 22 500 €

132 CREATION D'UNE CANTINE SCOLAIRE ET D'UNE GARDERIE - ECOLE DE PRAT

1. Maître d’ouvrage Commune de Prat

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet L'école publique de Prat fonctionne en RPI avec les communes de Berhet et de Mantallot. Les effectifs de cette école publique n'ont cessé de croître depuis 5 ans (50 élèves en 2001 et 75 élèves en 2005). De plus, de nouveaux lotissements ont été créés dans chacune de ces communes en 2006 : 16 lots à Mantallot, 5 lots à Berhet et 15 lots à Prat (à ajouter aux 7 lots en 2005). De nouvelles inscriptions sont donc à prévoir. Afin de libérer des locaux, le Conseil municipal a décidé la construction d'une cantine municipale regroupant les enfants des écoles (publique et privée), soit actuellement 140 enfants scolarisés. Le réaménagement de l'école sera envisagé après la réalisation de la cantine.

2.3. Descriptif du projet Création d'une cantine municipale et d'une garderie afin d'offrir une meilleure qualité d'accueil et de confort aux enfants et à terme libérer des espaces scolaires devenus indispensables pour recevoir un nombre toujours plus important d'élèves. Cette opération sera suivie d'un projet de réaménagement de l'ensemble de l'école publique.

2.4. Résultats attendus Amélioration de la qualité de l'accueil des enfants Adaptation des structures à l'évolution de la démographie scolaire

3. Echéancier de la réalisation du projet Janvier 2007 Début des travaux concernant la création d'une cantine et d'une garderie municipale Rentrée des classes 2007/2008 Fin des travaux.

133 4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve : - de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale ; - de la proratisation de la dépense subventionnable en fonction des élèves provenant de l’école publique (la part affectée aux élèves provenant de l’école privée n’est pas éligible).

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Construction cantine 580 000 Aménagement garderie 62 200 Dépenses immatérielles 70 642 TOTAL 712 842

6. Intervention de la Région : 100 000 €

134 CONSTRUCTION D’UN PREAU ET REAMENAGEMENT DE SANITAIRES - ECOLE PRIMAIRE - QUEMPERVEN

1. Maître d’ouvrage Commune de Quemperven 12 rue de la mairie. 22450 QUEMPERVEN Tél. : Tél.02 96 47 05 05 Fax : 02 96 47 05 19 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Services à la population

2.2. Objectifs du projet En ce qui concerne le « recensement population, » la population augmente de 1,4% en 2006. L’effectif scolaire a augmenté de 60% par rapport à 2002, augmentation qui s’explique par le nombre croissant de jeunes couples qui s’installent sur la commune ainsi que sur l’ensemble du territoire du R.P.I. Langoat, Lanmérin, Quemperven. Une cinquième classe doit être créée dans le RPI à la rentrée de Septembre 2006.

2.3. Descriptif du projet Les sanitaires de l’école sont vétustes. De plus, le local qui sert actuellement de vestiaire et de salle annexe de l’école pour différentes activités semble trop exigu. Le projet communal consiste à remplacer le bâtiment « sanitaires » existant par un préau où seraient aménagés les sanitaires de l’école et qui servirait également de vestiaire.

2.4. Résultats attendus Amélioration de l’accueil structurant à l’école.

3. Echéancier de la réalisation du projet

Courant 2ème semestre 2006.

4. Conditions suspensives particulières néant

135 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Dépenses matérielles 38 000 Honoraires architecte 4 180 TOTAL 42 180

6. Intervention de la Région : 6 327 €

136 RESTRUCTURATION ET EXTENSION DE L'ECOLE ROSPEZ

1. Maître d’ouvrage Commune de Rospez

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Donner un outil pédagogique de qualité aux élèves de l'école publique qui est en RPI avec la commune de Caouënnec-Lanvézéac. L'école primaire Edouard Luby située en centre-bourg de Rospez occupe deux sites très proches l'un de l'autre. La capacité totale d'accueil, au sein de 8 classes, est voisine de 200 élèves. La présente opération ne concerne qu'un site, qui comporte 5 classes de niveau essentiellement élémentaire pour environ 130 élèves. Ce site ne répond plus aux normes actuelles d'aménagement et d'équipement d'une telle infrastructure. En effet, l'école est située en partie dans des locaux anciens, dont un local préfabriqué et vétuste qui accueille deux classes. Cet ensemble manque de fonctionnalité et la conception datée n'est plus adaptée aux pédagogies actuelles. Il est par ailleurs nécessaire d'agrandir la salle de restaurant, de créer une garderie et de repenser complètement les espaces nécessaires aux enseignants et parents d'élèves. La Commune dispose d'un terrain attenant à l'école qui permettrait cette restructuration.

2.3. Descriptif du projet Restructuration profonde des bâtiments anciens, démolition de certains locaux (notamment le préfabriqué) et création de nouvelles surfaces. Restructuration de 5 classes, création d'une salle de dessin et de sciences, d'un bureau de direction, d'une salle d'intervenants extérieurs et de plusieurs locaux de rangement, ainsi que restructuration des sanitaires.

2.4. Résultats attendus Améliorer la qualité de l'accueil des élèves de l'école publique et des parents. Améliorer les conditions de travail des enseignants et des élèves. Assurer une bonne desserte de l'équipement. Envisager l'avenir avec un équipement adapté.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006-2007

137 4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Dépenses matérielles 1 053 984 Dépenses immatérielles 156 016 TOTAL 1 210 000

6. Intervention de la Région : 100 000 €

138 CONSTRUCTION DE TROIS CLASSES ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE DE TREBEURDEN

1. Maître d’ouvrage Commune de TREBEURDEN Rue des Plages 22560 TREBEURDEN Tél. : 02 96 15 44 00 Fax : 02 96 15 40 03 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Ce projet s’inscrit dans le cadre des services à la population.

2.2. Objectifs du projet L’école primaire ne répond plus aux besoins de Trébeurden, sachant que sa localisation, rue de Kernevez ne permet aucune extension sur le site actuel. L’école comprend 7 salles de classes, une salle informatique, une bibliothèque, un espace administratif à destination du directeur et des enseignants et un local périscolaire accueillant la garderie, ce même local est utilisé, « en temps partagé », pendant le temps scolaire pour l’infirmerie et les salles réservées aux intervenants extérieurs. Compte tenu des effectifs, une 8ème classe est installée à l’étage du bâtiment. Au moment de son ouverture en 2003, les effectifs laissaient supposer que cette salle ne serait utilisée que pendant deux ans ; les prévisions d’effectifs imposent « sa pérennisation ». Or cette salle n’a pas été conçue pour accueillir des enfants et son utilisation au quotidien se révèle peu fonctionnelle : - Sa configuration, tout en longueur, limite la capacité d’accueil. - Sa hauteur sous plafond crée une résonance désagréable pour les élèves et leur enseignant. - Son accessibilité par un escalier en colimaçon limite son utilisation aux élèves de cycle 3. Quant à la cour de récréation, réduite par les extensions successives, elle est jugée trop exiguë pour accueillir sans heurts 200 élèves simultanément. Aussi pour atténuer les tensions, les récréations sont proposés par niveaux sur le temps de classe et des activités sont organisées par des bénévoles sur le temps de midi (« le temps méridien »). Compte tenu de cette situation, il est indispensable, dans les prochaines années, de restructurer le pôle scolaire (école maternelle, école primaire, restaurant scolaire, cours de récréation) pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions. Mais dans un premier temps, il est nécessaire de créer trois nouvelles classes, des sanitaires et un préau.

139 2.3. Descriptif du projet Une commission, composée de parents, de représentants de l’Education Nationale et d’élus, travaille sur cette question. En cette fin d’année scolaire 2005/2006, l’école accueille 198 élèves répartis en 8 classes. Les effectifs des quatre années à venir, calculés à partir de la fréquentation de l’école maternelle, sont en augmentation, il est nécessaire de conserver une 8ème salle de classe. La Loi du 11 février 2005 réaffirme le droit des enfants et des jeunes handicapés à être inscrits et si possible scolarisés dans l'école ou dans l'établissement scolaire le plus proche de leur domicile. Or dans notre école, toutes les salles ne sont pas accessibles à tous … La modification des normes d’accueil annoncées par l’Education Nationale doit être prise en considération : des classes de 60 m² pouvant accueillir 30 élèves. Les effectifs de la rentrée 2007/2008 s’annoncent plus importants compromettant l’utilisation de la 8ème classe actuelle. Entre un nouveau complexe scolaire et une extension, la décision n’a pas été encore prise. Après une pré-étude effectuée par le CAUE, une étude va être confiée à un architecte urbaniste pour aider à la prise de décision.

2.4. Résultats attendus L’augmentation de la démographie (recensement complémentaire de fin 2004 : la population est passée de 3 458 à près de 4 000 habitants) liée en partie à l’ouverture à l’urbanisation de nouveaux terrains, a une incidence sur les conditions d’accueil, dans de bonnes conditions, de nouveaux enfants à l’école primaire de Trébeurden.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2008 Démarrage du projet 2010 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve : - de la mise en œuvre des considérations de qualité environnementale ; - de l’intégration de la future restructuration dans l’actuel projet de construction de classes.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Maîtrise d’œuvre - Sécurité Protection Santé 100 000 Construction de 3 classes, sanitaires et préau 1 000 000 Cour de récréation 150 000 TOTAL 1 250 000

6. Intervention de la Région : 80 000 €

140 EXTENSION DU GROUPE SCOLAIRE DE PICHEREL ECOLES PUBLIQUES DE TREGASTEL

1. Maître d’ouvrage Commune de Trégastel Mairie Espace Wazh-Veur 22730 TRÉGASTEL Tél. : 02.96.15.38.01 Fax : 02.96.15.38.05 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Ce projet s’inscrit dans une logique de développement durable : - politique de l’habitat volontariste (52 logements pour les familles entre 2001 et 2007 sur la commune de Trégastel grâce à des réserves foncières), - consolidation du groupe scolaire public et renforcement des équipements, - élément culturel (développement d’une véritable politique linguistique avec la consolidation de la filière français/breton), - dimension intercommunale, la filière bilingue publique étant appelée à accueillir les enfants des familles intéressées au niveau de tout le canton de Perros-Guirec.

2.2. Objectifs du projet Au vu de l’augmentation du nombre d’élèves sur les 3 dernières années (145/152/173), du triplement des effectifs de la filière bilingue sur cette même période (11/33) et de la politique volontariste de la commune en matière de logement, une extension des locaux pédagogiques s’avère indispensable. Les locaux annexes de type garderie et dortoir se révèlent également trop exigus. Par ailleurs, les normes d’utilisation des locaux pédagogiques ont évolué.

2.3. Descriptif du projet Construction de 2 salles de classe et d’un espace de motricité pour une surface totale de 200 m² environ, la salle de motricité actuelle se transformant en dortoir. Des espaces rangement sont également prévus.

2.4. Résultats attendus Un groupe scolaire conforté et diversifié (monolingue et bilingue) permettra de conserver et d’attirer une population plus jeune sur la commune.

141 3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Démarrage du projet Fin 2007 ou début 2008 Date de fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera attribué sous réserve de la mise en œuvre de considérations de qualité environnementale.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 300.000 Maîtrise d’œuvre 30.000 Missions diverses BT/OPC/SPS 16.000 TOTAL 346 000

6. Intervention de la Région : 34 600 €

142 RENOVATION DE L’ECOLE PUBLIQUE - TREGROM

1. Maître d’ouvrage Mairie de TREGROM Le Bourg 22420 TREGROM Tél. : 02.96.47.92.55 Fax : 02.96.47.92.55 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet de rénovation de notre école publique communale s’inscrit dans la volonté du Conseil régional d’offrir à tous nos concitoyens un accès identique et équitable aux services et aux savoirs. Or notre commune est éloignée des écoles plus importantes et la population souhaite ce service de proximité. Une partie des parents qui scolarisent leurs enfants sur notre site connaissent des difficultés sociales, ce qui entraîne bien souvent un suivi particulier et adapté au cas par cas de la part de l’enseignante, approche pédagogique possible avec un petit effectif. De plus l’état actuel de vétusté des locaux n’est pas de nature à attirer de nouveaux enfants et n’offre pas des conditions de travail et d’accueil satisfaisantes. Ce type de projet a été retenu par la commission Aménagement du Territoire au titre des services à la population et il y a lieu de s’en féliciter car dans notre cas il s’agit, avec la Mairie, du dernier service communal de proximité. L’aide apportée aux petites collectivités de son territoire est un devoir de solidarité du Pays pour favoriser une bonne répartition des activités et des services.

2.2. Objectifs du projet Les derniers recensements communaux (prochain en 2007) font état d’une baisse démographique constante (452 habitants) et les élus en sont bien conscients. C’est pourquoi ils ont engagé depuis quelques années des programmes d’acquisition et de rénovation de logements. Un nouveau projet de 4 logements locatifs sociaux est en cours de réalisation (fin des travaux : Juillet 2007). Actuellement l’école a un effectif de 16 enfants regroupés dans une classe (de la petite section de maternelle au CE1). Les enfants du 3ème cycle sont scolarisés, cette année encore, sur l’école de PLOUARET dans le cadre d’un RPI. Faute d’accord avec les parents de cette école aucun enfant de cette commune n’est scolarisé sur notre site ce qui nous a contraint à mettre fin à ce regroupement pour Juin 2006. Dans l’attente d’un accord avec une autre commune nous allons, à la prochaine rentrée scolariser l’ensemble des enfants sur notre école. L’effectif escompté sera alors d’une vingtaine d’enfants de la maternelle au CM2. Nous étudions la possibilité de créer une classe bilingue (Breton/Français) en association avec les autres écoles du secteur (Plounévez-Moëdec, Plounérin et rejoindre peut-être le regroupement bilingue de Belle Isle en Terre / ). L’objectif général de ce projet est d’avoir des locaux susceptibles d’accueillir de nouveaux enfants de la commune actuellement scolarisés sur d’autres sites et de rendre attractive notre structure en vue d’un regroupement intercommunal.

143 2.3. Descriptif du projet Les travaux consisteront en : - dépose des anciens planchers, cloisons de distributions, installations électriques et sanitaires non conformes - évacuation en décharge - réalisation d’un dallage en carrelage sur l’ensemble - pose des cloisons de distribution et isolation - pose plafonds et isolation - menuiseries intérieures - électricité - sanitaire - pose et dépose installation de chauffage Les premiers travaux de dépose et d’évacuation seront réalisés en régie municipale pour diminuer les coûts. Il sera fait ensuite appel à des entreprises spécialisées pour les autres travaux

2.4. Résultats attendus Les résultats attendus sont l’augmentation de la fréquentation de notre école et les remarques positives des enfants, des parents, de l’enseignant(e) et du personnel communal.

3. Echéancier de la réalisation du projet Avril 2007 Début des travaux Décembre 2007 Fin des travaux

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sera accordé sous réserve de précisions sur le plan de financement (éventuels travaux en régie non éligibles).

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Gros oeuvre 43 104,44 Cloisons sèches, isolation 19 930,96 Menuiserie intérieure 2 580,00 Revêtements 6 662,76 électricité 7 426,93 Plomberie, sanitaire 5 294,91 TOTAL 85 000,00

6. Intervention de la Région : 12 750 €

144 CARTOGRAPHIE DES PROJETS DE CREATION DES POLES ENFANCE - JEUNESSE

Les projets de pôles enfance – jeunesse se situent dans les communes qui doivent répondre à une augmentation croissante de leur population et donc de leur demande en termes de services à la population, et plus particulièrement de services liées à l'enfance et à la jeunesse. Ces communes sont : - les communes périphériques de Lannion, pôle urbain du Pays, - les communes chefs de canton, pôles secondaires du Pays. Les projets communaux de Perros-Guirec, Trégastel et Ploubezre se justifient par le nombre d'habitants dans chacune des communes, qui engendre les mêmes besoins que ceux d'une intercommunalité en milieu rural. Le projet situé sur la commune de Trédrez-Locquémeau est un projet à dimension intercommunale puisque le bâtiment sera mis à disposition du syndicat regroupant les communes environnantes de la commune maître d'ouvrage, syndicat ayant la compétence enfance – jeunesse.

Tous les projets présentés au titre de ce schéma ne font pas l'objet d'une fiche dans le cadre de la première période du Contrat de pays.

145 CONSTRUCTION DE LA MAISON DES SERVICES A L’ENFANCE ET A LA JEUNESSE -PLOUARET

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes de Beg ar C’hra Maison du Développement Rue Louis Prigent 22 420 PLOUARET Tél. : 02 96 38 33 33 Fax : 02 96 38 33 34 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur du Conseil régional : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement prioritaire du Pays du Trégor-Goëlo : « services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes de Beg ar C’hra est située en zone sublittorale et périurbaine. La tendance démographique indique que notre secteur, après une longue période de déclin, se stabilise et on remarque une demande assez forte au niveau du locatif ou de la construction. L’offre est malheureusement actuellement très faible, notamment en raison des bons résultats de l’OPAH menée sur la Communauté de communes et du peu de transactions privées des surfaces constructibles, malgré le potentiel disponible, notamment à proximité des centres bourgs. Afin d’accompagner cette tendance positive, les actions communautaires visent à renforcer les services à la population, afin de développer la fonction résidentielle et, par voie de conséquence, assurer le développement économique de notre secteur géographique. Depuis quelques années, une politique volontariste a été développée afin de renforcer les services à la jeunesse et à l’enfance, en parallèle des actions des communes (maintien des écoles, accueil périscolaire, ….). On peut aussi citer au niveau communautaire, par exemple, la mise en place d’un relais assistante maternelle ; la concrétisation de nombreuses animations jeunesses au niveau du sport et de la culture (contrat temps libre, contrat enfance, contrat éducatif local, etc.) ainsi que la présence et l’animation d’un Point Information Jeunesse. Les services publics tels que l’ANPE, la Mission Locale ou autres sont aussi présents sur la CC de Beg ar C’hra. Ces différentes actions sont maintenant pérennisées, grâce à l’engagement financier important de notre collectivité, avec une volonté de rayonner sur l’ensemble du territoire communautaire pour les actions d’animation. L’assise des deux principaux opérateurs pour les animations sportives et culturels que sont l’Association Cap Trégor et la Compagnie Papier Théâtre, reconnues comme partenaires et appuyés par la CC de Beg ar C’hra, sont les gages de l’efficacité de ces actions.

146 Une chargée de mission « enfance jeunesse » au sein de l’équipe administrative de la CC de Beg ar C’hra permet la structuration de ce secteur. La pérennisation de cette politique active au profit de l’enfance et de la jeunesse passe aussi par la mise à disposition d’un équipement répondant à l’ensemble des opérations citées ci-dessus. Au niveau des animations, le rayonnement communautaire est un objectif affiché, mais il s’avère nécessaire de compléter les équipements existants avec la construction d’une maison de l’enfance et de la jeunesse.

2.3. Descriptif du projet Comme il a été développé ci-dessus, la construction de la maison de l’enfance et de la jeunesse est l’étape complémentaire aux actions de structuration déjà engagées. Un espace d’une surface aménagée de 585 m2, évalué à 801 160 € TTC, regroupant tous les services liés à l’enfance et à la jeunesse, est envisagé à la construction. Il permettra de répondre à l’ensemble des demandes, aussi bien en terme d’information qu’en terme d’animation. Les services accueillis seront le relais Assistante Maternelles, les Centres de Loisirs sans Hébergement et les services liés à l'enfance (permanences diverses...).

2.4. Résultats attendus L’enjeu est de pérenniser l’ensemble des opérations et que la CC de Beg ar C’hra renforce ses structures pour développer sa fonction résidentielle, dans le bassin d’emploi de Lannion et à proximité de la zone littorale. La politique enfance jeunesse est aussi un gage de la stabilité sociale, comme nous le démontre les récents événements. Une politique volontariste tendant à favoriser l’habitat est à ce titre en cours d’étude, afin de s’inscrire dans cet axe. Renforcement de la politique de développement de la fonction résidentielle de notre secteur géographique. Renforcement des services publics à l’enfance jeunesse et augmentation de la population permanente.

3. Echéancier de la réalisation du projet Premier semestre 2007 Lancement des appels d’offres Second trimestre 2007 Lancement des travaux 2008 Date de fin du projet : (12 mois de travaux)

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que des locaux administratifs d’une collectivité ne figurent pas dans la dépense subventionnable.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 669 867 €

6. Intervention de la Région : 100 000 €

147 CONSTRUCTION D'UNE MAISON POUR ACTIVITES ENFANCE-JEUNESSE - CAVAN

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes du Centre Trégor

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes du Centre Trégor a pris la compétence enfance-jeunesse. Elle organise différentes activités (CLSH des mercredis et petites vacances, cap sports, CLSH d'été) actuellement à l'école publique de Cavan. Compte tenu de l'augmentation régulière des effectifs de l'école, la cohabitation devient très difficile, ce qui nécessite la construction d'une maison spécialisée pour l'accueil des activités enfance-jeunesse de la Communauté de communes du Centre Trégor.

2.3. Descriptif du projet Création d'un bâtiment avec 2 salles d'activités de 60 à 70 m², une salle de motricité de 140 m², un bureau de 20 m², des rangements, hall d'accueil, sanitaires, local technique, cour.

2.4. Résultats attendus Amélioration de l'accueil des enfants du CLSH et participant aux activités cap sports. Eviter les difficultés liées à la cohabitation des activités enfance-jeunesse et des activités scolaires dans les locaux de l'école publique de Cavan.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007

4. Conditions suspensives particulières néant

148 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Dépenses matérielles 449 700 Dépenses immatérielles 58 467 TOTAL 508 167

6. Intervention de la Région : 100 000 €

149 CONSTRUCTION D'UNE MAISON DE LA PETITE ENFANCE - LEZARDRIEUX

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux 24 place du centre 22740 LEZARDRIEUX Tél. : 02 96 22 10 00 Fax : 02 96 22 10 11 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur du Conseil régional : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement prioritaire du Pays du Trégor-Goëlo : « services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux entend mettre à disposition, en un seul lieu, un outil pratique à usage de la population et un équipement au service des familles ; ces équipements devront répondre aux besoins des communes qui composent la Communauté de communes et seront caractérisés par une ergonomie et une qualité de service avérées. Les objectifs sont : - de répondre à la demande en créant une maison de la petite enfance avec un service multi accueil, - de permettre à chaque commune de mieux répondre à la réalité des besoins locaux dans un cadre intercommunal et apporter des solutions touchant à la vie quotidienne des familles, - de développer un service de proximité de qualité et adapté à l’accueil des jeunes enfants (0/6 ans) en offrant un choix d’activités sociales, culturelles et sportives ainsi que des possibilités égale à tous.

2.3. Descriptif du projet Afin d’assurer pleinement sa mission, la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux a décidé de faire construire un bâtiment qui combine deux équipements (Maison du Développement, des Services Publics et Maison de la Petite Enfance) afin de pouvoir assurer pleinement ses compétences obligatoires (mise en œuvre du développement économique, programmation des équipements collectifs) et ses missions optionnelles (construction, entretien et fonctionnement d’équipements liés à la petite enfance, coordination d’activités éducatives et de loisirs d’intérêt communautaire au bénéfice des enfants et des jeunes pendant le temps extra scolaire) Le projet, associé à des équipements économiques structurants pour la Communauté de communes, traduira le pôle de centralité du site de « Coat Lannec Olu » à proximité du site du parc d’activités de Kérantour au sein du territoire intercommunal et assurera un maillage équilibré des équipements structurant sur l’ensemble du territoire intercommunal.

150 Contenu du projet de la Maison de la Petite Enfance - Hall commun avec la Maison du Développement - Halte garderie (72,3 m2) - Espace bébé (9,2 m2) - Espace goûter (7,9 m2) - Espace change (5,7 m2) - Deux espaces repos (12,2 m2 chacun) - Stockage, rangement, sanitaire, vestiaires - Bureau RAM (19,8 m2) - Bureau /PMI (14,50 m2) - Jardin clos (150 m2) avec auvent. Ce bâtiment sera également utilisé par une Association Intercommunal « Les Marmouzens » qui organisera des activités pour les enfants de 0 à 6 ans (gym, atelier d’éveil,…) des soirées à thèmes pour les parents, les assistantes maternelles…

2.4. Résultats attendus Ce projet, dans sa conception devra correspondre aux besoins de la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux pour faire face aux missions qui lui sont confiées. C’est un projet phare de la Communauté de communes qui tient à apporter les services nécessaires pour assurer l’attractivité de la Presqu’île. La fonction activité de l’enfance vise à améliorer la qualité de l’accueil existant sur le territoire de la Communauté de communes de la Presqu’île ; cette structure sera porteuse d’un projet éducatif commun dont l’objectif principal est l’aménagement du temps de l’enfant et de son cadre de vie pour favoriser sa socialisation et son épanouissement en douceur.

3. Echéancier de la réalisation du projet Début deuxième trimestre 2006 Dépôt du permis de construire Troisième trimestre 2006 Début des travaux Troisième trimestre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que la dépense subventionnable ne porte que sur la maison de l’enfance.

151 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) VRD 152 250 Honoraires 94 875 Travaux 389 732 Acquisition terrain 85 000 Equipement 76 000 TOTAL 797 857

6. Intervention de la Région : 100 000 €

152 MAISON DE L’ENFANCE-JEUNESSE MINIHY-TREGUIER

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes des 3 Rivières Parc d’activités de Convenant Vraz 22220 MINIHY-TREGUIER Tél. : 02 96 92 33 46 Fax : 02 96 92 47 61 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes des 3 rivières, pôle économique intermédiaire du Pays du Trégor-Goëlo mais aussi pôle important de service à la population, veut conforter et moderniser les infrastructures d’accueil destinées aux activités du secteur de l’enfance-jeunesse, en proposant un lieu dédié. La Communauté de communes a commencé en 2004 la rédaction de son projet de territoire. Ce projet a mis en avant l’importance pour la Communauté de communes de valoriser ses atouts résidentiels par le développement des services à la population, et notamment la création d’un espace multi-accueil pour les activités de l’enfance- jeunesse. De plus, la Communauté de communes, au travers de la coordinatrice Enfance-Jeunesse, et dans le cadre de ses différents partenariats est très active dans ce domaine : - contrat enfance et contrat temps libre - contrat éducatif local - centre de loisirs sans hébergement (lors des petites et grandes vacances scolaires) - Cap sports vacances – cap culture - Mais aussi gestion du bâtiment communautaire de la crèche multi-accueil « Les p’tits pieds » et soutien à l’association gestionnaire D’autres projets sont aussi à l’étude : - mise en place d’un réseau d’assistantes maternelles - intégration du point d’information-jeunesse - accueil de permanences liées à l’enfance-jeunesse La Communauté de communes anime un espace solidarité emploi en partenariat avec le Conseil général qui regroupe des permanences sur l’emploi (ANPE, Mission Locale, OHE Promethé…), l’insertion (suivi RMI…), le

153 médico-social, l’enfance (PMI …). Une partie de ces services pourraient être rattachés à la maison de l’enfance- jeunesse (consultation infantile, préparation à la naissance, espace d’échange parents-enfants…)

2.3. Descriptif du projet Cette maison de l’enfance-jeunesse sera localisée dans un ensemble immobilier existant du parc d’activités de Kerfolic, au bord de l’axe Tréguier – Lannion (Route départementale n°786). Le bâtiment, après acquisition, sera adapté aux activités d’une structure multi-accueil pour l’enfance-jeunesse. Dans ce bâtiment seront aménagés des : - bureaux pour l’accueil, le personnel des services liés à l’enfance-jeunesse (directrices de centre par exemple) les permanences - espaces pour les activités (salle d’activités, ludothèque, coin lecture, espace motricité) : o du centre de loisirs sans hébergement o de la garderie o des cap-sports o des activités périscolaires - des sanitaires adaptés - réfectoire et coin-cuisine - dortoir pour les petits - espace pour le stockage du matériel des activités

Situation du bâtiment La ville-centre de la Communauté de communes, Tréguier, est très concentrée géographiquement (152 hectares). Elle est limitée au Nord et à l’Est par les rivières et pour le reste par la commune de Minihy-Tréguier. Il existe une continuité urbaine entre Tréguier et Minihy-Tréguier sur ces « frontières ». Les principales distances (à vol d’oiseau) entre la maison de l’Enfance-Jeunesse qui sera située à Minihy-Tréguier et Tréguier : - Place du centre de Tréguier: 1 675 mètres - Espace Solidarité Emploi : 1 300 mètres - Centre hospitalier (520 emplois) : 960 mètres (une partie de l’EHPAD est actuellement en cours de délocalisation sur Minihy-Tréguier à 400 mètres du site dédié à l’Enfance Jeunesse) Même si la maison de l’enfance jeunesse ne sera pas centrée au sens géographique du terme, elle le sera des points de vue : - des principaux axes de circulations automobiles - de la zone d’emploi de Tréguier et Minihy-Tréguier représentent 65 % des emplois localisés sur la CC3R (2 400 emplois) - des attractivités : o commerciales : Tréguier est un centre commercial très attractif pour une population de 16 000 à 20 000 habitants o dans le domaine de la santé : cabinets médicaux, professions paramédicales,… o dans le domaine social : Espace Solidarité Emploi de la CC3R à moins de 1 kilomètre o dans le domaine scolaire ( 2050 élèves) : lycées (général et professionnel) 2 collèges, école primaires et maternelle o dans les domaines des loisirs et de la culture : piscine, salles de sports, théâtre, école de musique

154 Par ailleurs, dans un souci d’accessibilité de l’ensemble de la population aux services de l’enfance-jeunesse, la CC3R dispose déjà d’un service interne de transport en commun des enfants pour rejoindre les différents pôles d’activités (CLSH, CAP-SPORT,…) répartis sur le territoire (Tréguier, Penvenan, , Rudounou). Ce service continuera d’être assuré. Le Conseil général sera interrogé sur le déplacement de ces missions enfance-jeunesse de l’espace solidarité emploi vers la maison de l’enfance-jeunesse.

2.4. Résultats attendus Développement des services à la population. De manière générale, ce sont toutes les familles du territoire de la Communauté de communes qui sont concernées. Trois types de public sont concernés par ce projet : - les enfants en fonction de leurs tranches d’âge : de 0 à 3 ans, de 3 à 6 ans, de 7 à 12 ans et de 12 à 18 ans et + - les parents dans le cadre du relais assistantes maternelles - les assistantes maternelles du territoire Un effectif de 20 places de 0 à 3ans, 20 places de 3 à 6 ans et 20 places de 7 à 12 ans.

3. Echéancier de la réalisation du projet Octobre 2006 Démarrage du projet Octobre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Terrain d'assiette 25 000 Acquisition bâtiment 325 000 Travaux 200 000 Honoraires 20 000 Mobilier 50 000 TOTAL 620 000

6. Intervention de la Région : 100 000 €

155 CREATION D'UN POLE ENFANCE-JEUNESSE TREGASTEL

1. Maître d’ouvrage Commune de Trégastel MAIRIE Espace Wazh-Veur 22730 TRÉGASTEL Tél. : 02.96.15.38.01 Fax : 02.96.15.38.05 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Offrir aux jeunes ménages des services de garde et d’animation pour les tout-petits (halte garderie, crèche, relais assistante maternelle) ainsi qu’une structure d’accueil et d’animation pour les plus grands (foyer, activités) en incluant la population touristique. Ce projet s’inscrit dans une logique de développement durable : - politique de l’habitat volontariste (52 logements pour les familles entre 2001 et 2007 sur la commune de Trégastel grâce à des réserves foncières), - maintien et confortement de l’attractivité de la commune par le développement de nouveaux services à la population et notamment aux jeunes ménages et aux familles, - renforcement des liens avec la jeunesse et notamment les adolescents.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Aménagement d’un espace contigu à la mairie d’environ 400 m² : relais assistance maternelle, halte garderie, foyer, salles d’activités.

Dimension intercommunale du projet La commune de Trégastel adhère aujourd’hui au syndicat intercommunal Enfance jeunesse qui regroupe les communes de Trégastel et Pleumeur-Bodou. Le projet concerne en fait, la réhabilitation d’un local situé dans les locaux de la nouvelle mairie sur le site du Wazh-Veur. L’ancien bâtiment industriel de l’entreprise Highwave est réhabilité pour l’usage des services administratifs et techniques de la mairie. Une superficie de 1 100 m2 est encore disponible pour accueillir le regroupement des services Enfance –Jeunesse.

156 La commune assurera la maîtrise d’ouvrage du projet, mais la réflexion et la gestion seront de dimension intercommunale.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Les principaux axes retenus s’articulent autour des thèmes suivants : - Modes de gardes extrascolaires pour l’enfance jeunesse et la petite enfance - Point information jeunesse - Accueil des activités Cap Sports et Cap Armor - Regroupement des associations d’animations auprès des jeunes Qualité environnementale : S’agissant d’un bâtiment existant dans un espace à vocation de services, le travail d’intégration environnementale sera limité à un traitement architectural des ouvertures et des façades de même qu’un traitement des abords.

2.4. Résultats attendus Conserver une relation privilégiée avec la jeunesse et renforcer les services aux familles.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006-2007 Etudes de faisabilité 2008 Etudes pré-opérationnelles 2009 Travaux

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que la dimension intercommunale soit attestée.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 650 000 Maîtrise d’œuvre 65 000 Missions diverses BT/OPC/SPS 30 000 TOTAL 745 000

6. Intervention de la Région : 100 000 €

157 CONSTRUCTION D'UNE MAISON DU DEVELOPPEMENT ET DES SERVICES - LEZARDRIEUX

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux 24 place du centre 22740 LEZARDRIEUX Tél. : 02 96 22 10 00 Fax : 02 96 22 10 11 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°7 « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux entend mettre à disposition, en un seul lieu, un outil pratique à usage de la population et un équipement au service des familles ; ces équipements devront répondre aux besoins des communes qui composent la Communauté de communes et seront caractérisés par une ergonomie et une qualité de service avérées. Ce projet, dans sa conception devra correspondre aux besoins de la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux pour faire face aux missions qui lui sont confiées. C’est un projet phare de la Communauté de communes qui tient à apporter les services nécessaires pour assurer l’attractivité de la Presqu’île

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Afin d’assurer pleinement sa mission, la Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux a décidé de faire construire un bâtiment qui combine deux équipements (Maison du Développement, des Services Publics et Maison de la Petite Enfance) afin de pouvoir assurer pleinement ses compétences obligatoires (mise en œuvre du développement économique, programmation des équipements collectifs) et ses missions optionnelles. Le projet, associé à des équipements économiques structurants pour la Communauté de communes, traduira le pôle de centralité du site de « Coat Lannec Olu » à proximité du site du parc d’activités de Kérantour au sein du territoire intercommunal et assurera un maillage équilibré des équipements structurant sur l’ensemble du territoire intercommunal. La Maison du développement et des services publics doit être un acteur indispensable de développement du territoire Elle rassemblera, en plus de la Maison de la Petite Enfance, divers services à la population (ANPE, social, soins à domicile, gestion du service d’aides ménagères, permanences, visio guichet,…) De plus cette Maison du Développement sera un lieu de décisions, de concertation, de réunions, d’informations.

158 Les services publics prévus dans la structure sont : - Permanences de services sociaux (CAF, MSA, ENIM…) - VISIO GUICHET avec en ligne l’ANPE, L’ASSEDIC, la CAF… INTERNET - Le Service d’Aides ménagères à domicile - Jeunesse, animation, sports culturels - Permanences liées au logement (Habitant et développement, PACT ARIM…) - Permanences liées à l’économie (ANTICIPA…)

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Il faudra : - maîtriser les impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur - créer un environnement intérieur confortable et adapté au mieux aux usages prévus - prendre en compte des préceptes du développement durable, notamment par la modernité et l’évolutivité de la conception Le dossier déposé en 2006 a évolué par rapport à celui de 2004.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet L’architecte a été désigné Début deuxième trimestre 2006 Dépôt du permis de construire Troisième trimestre 2006 Commencement de travaux Troisième trimestre 2007 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que les locaux administratifs des collectivités soient retirés de l’assiette subventionnable.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) VRD 152 250 Honoraires 94 875 Travaux 779 464 Equipement 76 000 TOTAL 1 102 589 Les dépenses afférentes aux locaux administratifs seraient de l’ordre de 100 000 €

6. Intervention de la Région : 200 000 €

159 CREATION D’UNE AUTO-ECOLE ASSOCIATIVE D’INSERTION

1. Maître d’ouvrage Association Ouest Côtes d'Armor Mobilité

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur régional n°1 : «Pour un dispositif de formation réactif au service des compétences humaines » Chantier fédérateur régional n°7 : « Pour une Bretagne équitable et solidaire » Levier de développement du Pays du Trégor-Goëlo : « Services à la population et aux entreprises ».

2.2. Objectifs du projet La possession du permis de conduire et d'une voiture est un facteur déterminant de l'insertion sociale et professionnelle, tout particulièrement sur un territoire à forte dominante rurale comme celui du Pays de Guingamp. Or ce sont les publics les plus en difficulté, jeunes sans qualification et bénéficiaires du RMI qui, faute de moyens financiers conséquents et/ou du fait de plus grandes difficultés à apprendre et à assimiler, sont les publics les plus pénalisés pour obtenir leur permis de conduire. C'est à cette population la plus fragile que s’adresse ce projet : cumulant les handicaps, caractérisée par de faibles niveaux scolaires, l'absence de qualification, les difficultés financières, sociales, psychologiques, … à qui l'on demande d'être le plus mobile pour s'insérer professionnellement dans le cadre de missions d'intérim ou de travaux saisonniers répartis sur nos territoires ruraux non desservis par les transports en commun, à qui le travail est imposé en horaires décalés, etc … En raison de toutes ces difficultés, le permis de conduire est actuellement inaccessible pour ces publics, non seulement à cause de son coût mais parce que l'examen du code est devenu trop difficile à obtenir pour ces publics aux capacités d'apprentissage limitées. D’où l’idée de créer une auto-école d’insertion conçue spécifiquement pour ces publics, dans laquelle il sera proposé aux candidats au permis de conduire des méthodes pédagogiques adaptées et un rythme d'apprentissage approprié à leurs capacités, ainsi qu'une participation financière relativement modique au financement du permis (100€). Nous souhaitons donner à cette action une dimension citoyenne en mettant l'accent sur la sécurité routière et ses enjeux de façon à ce que les participants deviennent des « conducteurs civilement responsables » ou si l'on préfère des « acteurs citoyens de la route ». C'est pourquoi nous envisageons d'inclure le passage de l'AFPS (attestation de formation aux premiers secours) dans cette préparation au permis ainsi que des interventions du Centre Départemental de Prévention de l'Alcoolisme ainsi que la Sécurité Routière.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Création d'une auto-école associative d’insertion sous l’impulsion de la Mission Locale Ouest Côtes d’Armor en coopération avec ses partenaires. Il faut en effet que les statuts de l’association porteuse du projet lui accordent

160 l’objectif «insertion sociale » pour obtenir l’agrément auto-école des autorités préfectorales. De plus cette auto-école doit bien entendu se démarquer très clairement des auto-écoles à vocation commerciale. Une auto-école d’insertion n’est pas en concurrence avec les autres auto-écoles, elle a des statuts spécifiques, un objectif d’insertion sociale et son accès n’est pas libre mais se fait sur prescription de partenaires sociaux, CSD/ Conseil général pour les publics RMI, Mission Locale pour les jeunes après passage du dossier du candidat devant une commission d’agrément. De plus, elle ne concernera que 30 personnes par an tous étant inscrits dans un projet et une démarche d'insertion sociale et professionnelle. Une réunion avec les auto-écoles du territoire pour leur expliquer ce principe de non-concurrence sur le secteur marchand est prévue. Par ailleurs on peut noter que les auto-écoles d’insertion existent sur tout le territoire breton, excepté en Côtes d’Armor : à Brest depuis 1984, Rennes, Lorient, en 2001, Auray et bientôt Vannes. Il faut observer que les auto- écoles commerciales de ces villes n’ont posé aucune difficulté et n’ont pas vu leur activité et leur clientèle se réduire suite à l’ouverture de ces auto-écoles d’insertion. Le projet implique le recrutement par la Mission Locale d’un moniteur d'auto-école si possible ayant également des compétences en matière de lutte contre l'illettrisme. L’achat d’un véhicule d'auto-école. La programmation des cours sera répartie sur 4 demi-journées hebdomadaires. Il est prévu la constitution de groupes à effectifs réduits : 10 à 12 personnes mixant les publics jeunes et adultes. Des cours de conduite réguliers plusieurs fois par semaine. La présentation des candidats à l'examen du permis de conduire s’effectuera dès qu'ils seront prêts. Il est prévu avant la mise en oeuvre du projet d'informer en les réunissant les auto-écoles marchandes locales de la création d'une auto-école sociale. Les autos-écoles avec lesquelles nous avons déjà de nombreuses relations resteront des prestataires /partenaires de la Mission Locale par le biais des deux Fonds Locaux d'Aide aux Jeunes que nous administrons (170 000 € en 2005). Des dizaines de jeunes continueront de bénéficier des aides que nous versons directement aux autos-écoles, de même pour les publics RMI. Le projet cible essentiellement des publics qui éprouvent des difficultés à obtenir le code et qui nécessitent des apprentissages plus adaptés et plus longs ainsi que plus personnalisés. Concernant spécifiquement la conduite lorsque par bonheur les personnes ont finalement au bout de 5 à 6 fois obtenu le code il leur faut 40,50,60 heures ou plus de conduite avant d'être considérées comme prêtes à présenter la conduite. Ce sont des publics aux très faibles revenus mais ce sont eux qui sont exposés - par le nombre très supérieur à la moyenne de leçons qui leur sont nécessaires - à payer le plus cher pour obtenir le permis de conduire. Dans bien d'autres cas ces personnes ont payé pour rien car un beau jour, faute de revenus suffisants et par perte de motivation elles abandonnent tout simplement l'idée d'avoir le permis. Dans la procédure d'agrément auprès de la Préfecture, le dossier est examiné par une commission dans laquelle siègent 2 représentants syndicaux des auto-écoles du département, dont l'auto-école LE DANTEC de Guingamp avec qui nous avons déjà collaboré lors des précédentes opérations « permis de conduire » en 2003 et 2004. La Préfecture 22, se montre très intéressée par le projet car il n'y a aucune auto-école sociale jusqu’à présent sur le département 22, alors qu'il y en a dans le 29, le 35 et le 56. Le public ciblé est un public en difficulté par rapport aux capacités d'apprentissage du code et de la conduite et nécessite donc un savoir faire, une pédagogie adaptée quant aux leçons dispensées, ce qui ne se fait pas dans une auto-école marchande. Les auto-écoles du secteur marchand ont suffisamment de clients (voir les délais d'attente et les difficultés qu'elles éprouvent pour programmer sur un laps de temps raisonnable les cours de conduite notamment) pour considérer que notre initiative n'impactera quasiment pas leur activité.

161 Et puis bien sûr, il faut mettre en avant l'aspect financier. Si on veut donner aux personnes en difficulté des chances réelles de s'insérer professionnellement et socialement, cela passe dans nos deux Pays par l'accès à la mobilité. Le coût actuel d'un permis de conduire n'est pas accessible à un grand nombre de jeunes en situation précaire et de bénéficiaires du RMI. Il faut rappeler le lourd investissement financier de certaines personnes et de leur famille pour décrocher le permis : des dizaines de leçons de conduite pour souvent ne pas l'obtenir. D'autre part il faut signaler que l'auto-école sociale ne fera pas de publicité car elle n'en aura pas besoin. La dimension non concurrentielle du projet est également assurée par le fait que l'auto-école sociale ne sera pas accessible directement par le public. Pour en bénéficier il faudra être orienté par les conseillers techniques de la Mission Locale et/ou les travailleurs sociaux RMI des circonscriptions de la Solidarité Départementale du CG 22. Chaque candidature proposée sera examinée et validée ou non par une commission pluri-partenariale. Le profil social, le projet de la personne, sa motivation et ses engagements écrits conditionneront son entrée dans l'auto- école sociale. De plus elle continuera d'être suivie par les conseillers durant tout le processus d'apprentissage, notamment dans le cadre du contrat CIVIS pour les jeunes 18/25 ans. Le pourcentage d'intervention de la Région a été arrondi à 12 000 €, avoisinant ainsi les 20%. Si nécessaire des ajustements seront recherchés pour être recevable. Concernant la part d'autofinancement la Mission Locale ne peut faire plus sur ses propres fonds. La Mission Locale a contribué à mobiliser des fonds de partenaires notamment le Conseil général (qui vient de confirmer son accord) sur deux volets et l'Etat également. Les presque 80 % restants sont garantis par deux entités publiques.

Public visé Deux types de publics : - 15 jeunes suivis par la Mission Locale sur le territoire du Pays de Guingamp, de faible niveau scolaire, rencontrant des difficultés d'intégration sociale et professionnelle et résidant pour la majorité dans les quartiers d'habitat social et/ou en zone rurale dont certains jeunes suivis parallèlement dans le cadre du SPIP (Service pénitentiaire d’insertion et de probation).Tous devront s’être engagés et être accompagnés par la Mission Locale dans un projet d’insertion professionnelle. - 15 allocataires du RMI de faible niveau scolaire et culturel ainsi que des femmes allocataires de l'API répondant aux mêmes critères et étant engagés dans un contrat d’insertion en lien avec le dispositif RMI. Ce projet sera conduit parallèlement sur le territoire du Pays du Trégor-Goëlo à destination des mêmes publics et avec les mêmes moyens.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Choix méthodologiques relatifs à l'acquisition des notions de code de la route - 1ère phase (outils : tableau, papier et crayons) o Création d'outils d'apprentissage du code adaptés aux publics visés en s'appuyant sur l'expérience des ASF (Ateliers des savoirs fondamentaux), les candidats au permis écriront eux mêmes leur livret de code avec l’aide des moniteurs afin de mieux s’approprier ces nouveaux savoirs. - 2ème phase : l'apprentissage (tableau, support vidéo et Livret de code classique) o Acquisition de nouveaux mots de vocabulaire (ex : giratoire, intersection, …). o L'apprentissage se fait pas à pas en pratiquant l'arrêt sur image (observation, verbalisation, analyse, compréhension). - 3ème phase : l'entraînement (outil vidéo DVD, boîtiers de l'examen et séries) o Entraînement à l'examen o Temps moyen de cours de code = 4 mois avec 4 demi journées de cours hebdomadaires. 162 La Conduite De 30 à 90 heures, de façon régulière : plusieurs heures par semaine. La présentation à l'examen se fait lorsque le moniteur estime que la personne à de bonnes chances de réussite.

Moyens humains : - Dans le choix des bénéficiaires : Une commission pluri-partenaires, deux à trois représentantes CSD ( Conseil général 22 ) pour le public RMI, Nathalie HUBERT et Sylvie FRESLON pour le public jeune et un représentant de la Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de Formation Professionnelle ( DDTEFP ). - Dans la réalisation du projet : Un moniteurs d'auto-école ainsi que les formateurs des Ateliers des Savoirs Fondamentaux.(Ateliers de lutte contre l'illettrisme),les intervenants de la Prévention Routière, Mr le Procureur de la République, l’intervenant du Centre Départemental de prévention de l'alcoolisme, les pompiers formateurs pour l'AFPS (Attestation de formation aux premiers secours ), l’intervenant du CDPA, alcoolisme, …… - Suivi / Evaluation pour le porteur officiel du projet: La mission locale et les partenaires sociaux de terrain

Moyens matériels - Achat d’un véhicule et logistique de la Mission Locale - Location d’une salle - Achat de matériel pédagogique (1 vidéo projecteur, 1 écran, 1 tableau, etc…)

Maîtrise d'ouvrage La Mission locale Ouest Côtes d'Armor, qui est à l'origine de ce projet, couvre les Pays de Guingamp et du Trégor Goëlo et les problèmes dans le domaine concerné y sont comparables. C'est pourquoi dès le départ la réflexion sur ce projet a été menée conjointement sur les deux Pays. Par ailleurs, la double sollicitation était indiquée dans la fiche transmise par le Pays de Guingamp dans laquelle il était mentionné que « ce projet sera conduit parallèlement sur le territoire du Pays du Trégor-Goëlo à destination des mêmes publics et avec les mêmes moyens ». Ce projet est, pour des raisons de cohérence, rigoureusement le même que celui retenu dans le Contrat du Pays de Guingamp. Ainsi, comme cela a été indiqué à l'occasion de l'examen de la fiche du Pays de Guingamp concernant ce projet, la part d'autofinancement apportée par l'association ne peut pas être plus importante. La Mission locale a contribué à mobiliser des fonds de différents partenaires notamment le Conseil général sur deux volets et de l'Etat. Par ailleurs, deux dossiers de demande de subvention ont été récemment déposés auprès des Fondations Norauto et Caisse d'épargne de Bretagne dans le cadre des PELS (programme d'économie locale et sociale), notamment pour les dépenses d'investissement (tables, chaises, bureaux, matériel informatique, matériels d'enseignement spécifiques aux auto-écoles, ...) pour un montant total de 15 000 €. A l'origine du projet, il était envisagé de confier à terme cette mission d'auto-école d'insertion à un collectif de partenaires associatifs sociaux. La création de cette entité spécifique (association Ouest Côtes d'Armor Mobilité créée le 6 juillet 2006) à l'échelle des Pays du Trégor-Goëlo et de Guingamp a été anticipée pour trois raisons principales :

163 - en premier lieu, il n'est pas dans la vocation d'une Mission locale d'administrer sur le long terme un tel service. Que la Mission locale, eu égard à sa position privilégiée d'observateur des carences sociales et de par son engagement institutionnel et historique dans les démarches de développement local, puisse être à l'origine et au portage dans un premier temps de ce type de projet est cohérent, mais nous envisagions dés le départ de passer le relais après le lancement de l'opération ; - en second lieu, la Mission locale ne pouvait, pour des raisons administratives percevoir en direct un des produits affichés au budget prévisionnel, en l'occurrence le FIPJ/ETAT (fonds pour l'insertion professionnelle des jeunes). La création d'une entité juridique indépendante de la Mission locale s'avérait de fait obligatoire d'où la création de cette association ; - en troisième lieu, le budget de la Mission locale sera fragilisé en 2007 notamment par la diminution importante des fonds FSE. Les potentielles difficultés économiques de la Mission locale auraient alors constitué un sérieux handicap pour la réalisation de ce projet d'auto-école d'insertion. Le porteur du projet est donc désormais l'association Ouest Côtes d'Armor Mobilité pour les deux Pays.

Partenaires Le Conseil général et les CSD de Guingamp et de Paimpol, le SPIP, le Pays de Guingamp, les ASF, la DDTEFP.

2.4. Résultats attendus Favoriser l’insertion et l’accès à l’emploi d’un public en grande difficulté identifié par les partenaires sociaux de terrain. Evaluation par rapport au nombre de permis de conduire obtenus, pourcentage de réussite en fonction du nombre de bénéficiaires de l’action. Evaluation à 3 mois et à 6 mois pour mesurer l’impact de l’obtention du permis de conduire sur l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires. Les partenaires financiers du projet seront associés à l’évaluation des résultats de l’action en particulier le Pays de Guingamp ainsi que le SPIP et la DDTEFP.

3. Echéancier de la réalisation du projet Printemps à Décembre 2006 Rencontres avec l’ensemble des partenaires pour fixer les modalités de mise en œuvre du projet. Janvier 2007 Lancement de l’action. 2007 – 2008 – 2009 Déclinaison du projet

4. Conditions suspensives particulières La participation régionale au titre du contrat de Pays est acceptée sous réserve : - de la garantie du respect des règles de la concurrence ; - de l’association de la Région au comité de sélection.

164 5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Achat d’1 véhicule 10 000 Salaire et charges pour 1 moniteur 28 000 Carburant 2 000 Equipements divers 600 Location salle 1 000 Maintenance véhicule 800 Déplacements divers 700 Poste et Télécommunication 800 Assurances véhicule 1 250 Formation AFPS 3 000 Charges diverses 500 Frais généraux et de Gestion 1 500 Total sur 1 an 50 150 TOTAL sur 3 ans 140 150

6. Intervention de la Région : 30 000 €

165

Pour la mise en place concertée d’un véritable service public de la culture

167

REALISATION D'ATELIERS D'ARTISTES - LANNION

1. Maître d’ouvrage Ville de Lannion Mairie de LANNION – B.P. 30 344 22303 LANNION CEDEX Tél. : 02.96.37.99.10 Fax. 02.96.46.57.92 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Réaliser un lieu de résidence et d’exposition pour les artistes peintres, sculpteurs, plasticiens, etc… du Trégor Goëlo. Il s'agit avant tout de s’inscrire dans une démarche de création et de diffusion culturelle et artistique, à l’échelle d’un territoire.

2.2. Objectifs du projet Les objectifs d’un tel projet sont multiples : - Fixer des artistes sur le Trégor et ainsi conserver le formidable esprit de création et l’engouement pour l’art ressenti sur le territoire. - Réaliser un pôle artistique de référence, mêlant temps de création et de diffusion et permettant des rencontres entre artistes. - Réaliser un centre de ressources, concentrant les informations et les techniques relatives à l’art plastique. - Faire découvrir, rassembler et soutenir les artistes isolés du Trégor, développer les activités artistiques, populariser l’art, rapprocher les artistes amateurs, professionnels et consommateurs, répondre à une forte demande de la part des artistes et des Trégorrois, ce sont bien là les motivations premières d’un tel projet.

Objectifs économiques et touristiques « Lannion, Ville d’Art », c’est possible : après le Carré Magique, pôle Cirque et l’Imagerie pour la photographie contemporaine, l’idée de créer un Centre d’Art contribuerait fortement à l’obtention d’un label. En tout état de cause, cet outil permettrait de valoriser les artistes locaux, de communiquer fortement sur leurs activités et ainsi d’attirer les touristes. Les visites d’ateliers d’artistes, sous forme de circuits, seraient alors à envisager dans le cadre de « Semaine de Découverte de l’Art ». Bien sûr les retombées économiques d’un tel projet dépassent largement le stade de l’artisanat et de la vente de la production artistique ; en effet il s’agit réellement de développer un axe touristique puissant, une forme de tourisme en plein essor.

Objectif patrimonial et stratégique Les Anciens Haras se situent à deux pas du centre-ville, à proximité du théâtre Le Carré Magique, de l’Ecole municipale de dessin et de peinture, c’est un lieu facile d’accès (proximité du parking des Ursulines) et facilement identifiable.

169 De plus, le bâtiment est un témoignage de l’architecture industrielle de la fin du XIXème siècle et mérite à ce titre d’être réhabilité et mis en valeur.

2.3. Descriptif du projet L’opération consiste à réaliser, en lieu et place des anciens Haras nationaux situés rue des Haras à Lannion, un lieu de résidence d’artistes, composé de 20 ateliers, d’une salle commune et d’un lieu d’exposition permanent. La vocation de ce lieu sera d’aider les artistes trégorrois à développer leurs activités. Un système de rotation est prévu sur les ateliers (par des baux précaires). Les partenaires d’un tel projet sont la Région, le Conseil général mais également les associations locales, oeuvrant dans le domaine des arts appliqués. Concernant le fonctionnement de ce lieu, les modalités ne sont pas encore fixées. Des concertations avec des artistes et des associations ont déjà eu lieu et ce projet a suscité l'enthousiasme général. Il convient de situer le projet dans le cadre plus large des programmes de rénovation urbaine que nous menons puisque le site des Haras jouxte et complète le site du Forlac'h ouvrant sur la rue des Haras et la rue Savidan. Sur le mode de gestion, il est aujourd'hui envisagé de s'appuyer sur une association existante à savoir Atout'Art qui représente une quinzaine d'artistes. Il n'est pas souhaitable d'en confier la gestion matérielle sous forme de délégation de service public, la collectivité se priverait de toute latitude quant au choix d'accueil des artistes. Probablement qu'il s'agira d'une gestion directe en régie associant un groupe de pilotage lui-même composé d'artistes ou d'association d'artistes, et où pourraient être représentés notamment l'ensemble des partenaires du projet : Département, Pays, Région, Etat, s'ils le souhaitent.

2.4. Résultats attendus Les résultats attendus sont l’atteinte des objectifs développés ci-dessus (2.2. objectifs du projet). Les résultats d’une telle opération sont difficiles à évaluer ; cependant, la fréquentation du lieu, ainsi que des enquêtes auprès des artistes et associations concernées seront des indicateurs intéressants. Des enquêtes auprès des touristes, sur les motivations de leur séjour en Trégor, pourraient également permettre d’évaluer l’atteinte des objectifs.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2008 Démarrage du projet 2009 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que soit attestée la dimension intercommunale.

5. Présentation financière du projet Coût total du projet : 750 000 € HT

6. Intervention de la Région : 75 000 €

170 DEVELOPPEMENT D'UN POLE DE DECOUVERTE ET D'ENSEIGNEMENT DES ARTS PLASTIQUES VILLA LABENNE - PAIMPOL

1. Maître d’ouvrage Commune de Paimpol Rue Pierre Feutren 22500 PAIMPOL Tél. : 02.96.55.31.70 Fax : 02.96.55.31.89. Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Cet équipement culturel structurant de développement des arts plastiques vise à intéresser le plus grand nombre de personnes, notamment les jeunes, à la découverte et à la pratique artistique.

2.2. Objectifs du projet La commune souhaite créer un pôle de découverte et d’enseignement des arts plastiques afin de promouvoir et développer l’ensemble des activités artistiques sur le territoire, dans un concept de partage et d’ouverture à tous et pour tous : professionnels, amateurs, scolaires tous établissements, adultes en association ou individuellement, par la transmission du savoir artistique sous forme de cours, d’expositions et de projets pédagogiques.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Le projet consiste en la réhabilitation/extension de bâtiments, appartenant à la commune et qui, en centre-ville, à proximité des établissements scolaires, serait un lieu privilégié pour ces activités. Outre de nombreux bâtiments permettant l’implantation d’ateliers d’artistes et d’artisans d’Art ; il dispose d’un terrain intéressant pour des sculptures de plein air ainsi que des espaces d’exposition. Hormis par de rares initiatives privées souvent peu pérennes, la population paimpolaise ne dispose pas de structure institutionnelle proposant à toutes les tranches d’age une initiation/sensibilisation aux arts plastiques. C’est une lacune fondamentale notamment à l’endroit de l’éducation des jeunes. La commune dispose d’un site privilégié où elle se propose de décliner sous des formes diverses tout un processus d’éducation aux arts créatifs (sculpture, arts de feu, arts graphiques, peinture…). Ce site, ancienne propriété du Comte de Labenne, dispose d’un parc et de très nombreux bâtiments à remodeler/développer en fonction d’un projet culturel et éducatif en cours de cadrage. Trois types de fonctionnement/structures y cohabiteront : - un centre culturel municipal, - des associations partenaires en cours de sollicitation et qui y disposeront de locaux adaptés, - des artistes et artisans d’art qui pourront se relayer dans de petits ateliers dont la configuration fera l’objet d’une proposition d’architecte en remodelage/extension d’une partie du bâti existant.

171 Le parc permettra l’accueil d’expositions temporaires de plein air. Le projet comprend donc bien les deux volets enseignement et accueil d’artistes. Son développement est prévu sur environ trois ans et l’intégralité du site sera à terme dédié à ces activités.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet La dimension intercommunale Ce centre sera ouvert d’abord à la population scolaire, plus de 2 500 jeunes issus à plus de 40 % des communes extérieures. A titre d’exemple la bibliothèque gérée par la seule commune de Paimpol à plus de 50 % de sa fréquentation issue des communes extérieures (y compris du secteur de la presqu’île de Lézardrieux). Le budget n’est pas établi pour l’instant mais la commune se donnera les moyens financiers de ses ambitions et recherchera aussi tous les accompagnements financiers accessibles (Région, CG 22, DRAC) tant en investissement qu’en fonctionnement.

2.4. Résultats attendus Nombre d’enfants et de jeunes adolescents fréquentant l’équipement.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Etudes préalables 2007 Démarrage du projet 2008/2009 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve que soit attestée la dimension intercommunale.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 480 000 €

6. Intervention de la Région : 48 000 €

172 REHABILITATION DU SITE DES PAPETERIES VALLEE 2EME TRANCHE CREATION D'UNE RESIDENCE D'ARTISTES

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes du Pays de Belle-Isle-en-Terre 15 rue Crech Ugen 22810 BELLE-ISLE-EN-TERRE Tél. : 02-96-43-35-08 Fax : 02-96-43-35-08 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Lieu de création et de diffusion culturelles et artistiques : création d’une résidence d’artistes.

2.2. Objectifs du projet Développer le potentiel d'attractivité touristique et culturel du territoire en s'appuyant sur les richesses du patrimoine local. Ce projet s’inscrit à la suite du programme de réhabilitation du site des papeteries Vallée, engagé sur la période 2005-2007, au travers d’une mise en réseau du site avec d’autres espaces culturels départementaux (Le Palacret à Bégard, le Petit Echo de la Mode à Chatelaudren …). Le but affiché est de compléter l’effort d’aménagement du site par l’organisation de manifestations culturelles visant à : - mettre en relief le patrimoine, des pratiques liées à la fabrication du papier, recherches ethnographiques sur les gestes et coutumes des anciens ouvriers et riverains du site, archéologie industrielle, - mettre en exergue la vallée, en suscitant la curiosité par des déambulations thématiques au fil de l’eau … Dans ce cadre, la Communauté de communes du Pays de Belle-Isle-en-Terre a l’ambition de faire du site un véritable lieu de développement artistique par la mise en œuvre d’une résidence d’artiste, laboratoire de création basé au cœur du site réaménagé.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Aménagement d’une résidence d’artistes dans l'ancienne maison du Directeur des papeteries Vallée. Ce bâtiment d’une superficie de 260 m² permettra d’accueillir des artistes en résidence après aménagement : - salle d’exposition et ateliers de 140 m2, - deux logements pour les artistes 70 m2 Dans le cadre du projet de réhabilitation du site des papeteries Vallée sur les communes de Belle-Isle-en-Terre et de Plounevez Moëdec, la Communauté de communes du Pays de Belle-Isle-en-Terre a fait l’acquisition de l’ancienne maison du Directeur du site industriel, qu’elle souhaite restaurer.

173 Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Le projet de requalification de ce bâtiment a un objectif double : - 1ère étape : Sauvegarde et mise en sécurité des bâtiments – constitution d’un espace d’exposition 58 m2 - 2ème étape : Création d’une résidence d’artiste (aménagement d’espaces de résidence d’artistes dans le bâtiment 307 m2 et développement d’un projet artistique) 1ère étape : sauvegarde et mise en sécurité des bâtiments - constitution d’un espace d’exposition sur une aile du bâtiment Cette étape est incluse au projet de réhabilitation du site des papeteries (enveloppe de 1 280 000 € HT sur l’ensemble du projet : démolition, terrassement, aménagements). Les travaux consistent : - sauvegarde et mise en sécurité : traitement du bâtiment contre la mérule 365 m2, démolition de la couverture, drainage du bâtiment, mise hors d’eau, hors d’air de l’ensemble des bâtiments 365 m2 - aménagement d’une salle d’exposition de 58 m2 : menuiseries intérieures bois, isolation / chauffage d’appoint, électricité Maîtrise d’œuvre : NR Conseil. Montant des travaux : 180 000 € HT 2nde étape : création d’un lieu de développement culturel Cette étape est partagée en deux volets. Aménagement d’un espace de résidence et de lieu de vie culturel dans le bâtiment (fiche pays 2006-2012) – 307 m2 (Dans la cadre d’une mission confiée à un géomètre fin juillet 2006, la superficie du bâtiment a été réévaluée a 365 m2, dont 307 m2 seraient traités dans la présente opération) : Aménagement de deux ateliers en duplex 169 m2, Aménagement d’un espace de rencontre au RDC de 130 m2. L’emploi de techniques HQE de réhabilitation du site, alliant la recherche d’une maîtrise des énergies consommées, l’emploi d’éco-matériaux tout en favorisant les circuits courts de fourniture, (et également leurs durabilités, leurs impacts sur la santé, et leurs inerties …), constituent les bases incontournables de l’élaboration du projet. Tout au long de la durée de vie des bâtiments, l’objectif est double : - Maîtriser l’impact des bâtiments sur l’environnement : Economies d’énergies, d’eau, maîtrise de la production de déchets … ; Intégration des bâtiments dans l’environnement - Créer les conditions d’un environnement intérieur sain : Assurer les conditions d’un confort de qualité (sur la base de critères hygrothermiques, acoustiques, spatiaux et visuels …) ; Respecter les standards sanitaires (qualité de l’air, de l’eau …). Développement d’un projet artistique Il se situe dans la continuité du projet culturel mené autour de la réhabilitation du site industriel depuis 2005 ainsi que dans celui engagé par la compagnie papier théâtre sur le territoire de la Communauté de communes de Beg ar C’hra. : - Mise en œuvre d’un projet culturel pour les deux cantons alliant les acteurs de la vie culturelle locale et leur patrimoine (et les projets déjà existants), aux différents acteurs départementaux (inscription dans des réseaux en émergence comme « au fil de l’eau » ou les arts du chemin) - Confier la direction artistique du site à la compagnie papier théâtre actuellement basée sur la commune de Vieux marché. Un pré-projet présenté récemment s’articule autour du lien entre le travail et la création artistique, avec un objectif de démocratisation de l’accès à la culture, (dont les papeteries représentent une symbolique forte pour le territoire), par l’intégration aux projets des jeunes en démarche d’insertion professionnelle. Il s’organise autour de deux axes :

174 o Les chantiers : les jeunes (public de 16 à 25 ans) deviendraient acteurs dans les changements physiques et symboliques du site des papeteries par leurs interventions en apprentissage dans les travaux engagés (le premier chantier étant la maison du directeur). Le But de la démarche étant de faire vivre ensemble autour et sur le site, des jeunes, des artistes, des entrepreneurs. L’objectif étant de permettre, par l’apprentissage de savoir-faire, de savoir être, aux jeunes de trouver leur place et construite des liens. o Les bals : l’objectif est de créer pour chaque année du déroulement du projet, un temps fort populaire autour du spectacle vivant. Tout au long de l’année, la population locale sera sollicitée (par différentes formes : spectacles, ateliers, rencontres…) pour travailler avec des artistes invités à la création autour du site des papeteries Vallée et du Léguer. Le souhait n’est pas d’animer par ce projet momentanément un site en mutation, mais de définir à long terme une politique culturelle pour le territoire dont les papeteries seraient le cœur.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Courant 2006 Acquisition : (compromis signé - crédits budgétés) 2008 Aménagement de l'immeuble

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Voirie réseaux divers 15 000 Réhabilitation clos et couvert (mise hors d’eau hors d’air du bâtiment) 200 000 Second œuvre (cloisonnement, chauffage, électricité) 85 000 TOTAL 300 000

6. Intervention de la Région : 30 000 €

175 CONSTRUCTION D'UNE SALLE D'ANIMATION, FESTIVE ET CULTURELLE - PLEUBIAN

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux 24 place du Centre 22740 LEZARDRIEUX Tél. : 02 96 22 10 00 Fax : 02 96 22 10 11 Courriel: [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Référence au chantier fédérateur du Conseil régional « Pour la mise en place concertée d'un véritable service public de la culture» Vocation territoriale du Pays du Trégor-Goëlo « Lieu de création et de diffusion culturelles et artistiques »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes de la Presqu’île de Lézardrieux s'oriente vers un engagement progressif dans une démarche de développement culturel visant à proposer aux populations des activités culturelles et une programmation artistique dans le cadre d'un nouvel équipement culturel et festif. L'équipement doit être orienté vers les populations de la Communauté mais aussi viser un public plus large pour certains événements.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Le projet consiste à construire une salle destinée à renforcer l'offre existante. Cette structure devra assurer : - des spectacles - des concerts - des conférences - de la restauration Ce projet sera construit à proximité du Manoir du Launay à Pleubian, manoir des associations (propriété de la commune de Pleubian) où il existe déjà une salle de réception, une bibliothèque, une salle de réunion, une salle informatique et multimédia. Le projet vient donc renforcer l'animation existante et permettre de créer un pôle attractif pour le centre de la Communauté de communes. La capacité de la salle sera de 300 personnes assises dans les gradins ; environ 400 à 450 personnes à tables et 990 debout.

176 Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet La Communauté de communes souhaite que la maîtrise d'oeuvre de ce projet adhère à l'esprit de « développement durable et de haute qualité environnementale », il importera donc de : - maîtriser les impacts du bâtiment sur l'environnement extérieur (manoir jouxtant le projet) - créer un environnement intérieur confortable et adapté au mieux aux usages prévus. Personnel : il est prévu de recruter un responsable artistique, un agent administratif, un agent technique et un agent d’entretien Un projet culturel et artistique a été élaboré par l’Association CoADeC du Vieux Marché (22). Démarche qualité : il importera de - maîtriser les impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur - créer un environnement intérieur confortable et adapté au mieux aux usages prévus - porter une attention particulière aux 5 points suivant qui devront être considérés comme déterminants dans le processus de conception : o L’environnement o L’énergie o L’entretien et la maintenance o Confort hygrothermique et confort acoustique o Qualité de l’air

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Date de démarrage du projet 2007 Date de fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve d’une véritable programmation culturelle, mise en œuvre par du personnel permanent et dédié.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 1 955 000 Equipement 412 185 Etudes et honoraires 292 645 TOTAL 2 659 830

6. Intervention de la Région : 398 975 €

177 CENTRE CULTUREL DE TREBEURDEN

1. Maître d’ouvrage Commune de Trébeurden Rue des Plages 22560 TREBEURDEN Tél. : 02 96 15 44 00 Fax : 02 96 15 40 03 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Référence au chantier fédérateur du Conseil régional « Pour la mise en place concertée d'un véritable service public de la culture» Vocation territoriale du Pays du Trégor-Goëlo « Lieu de création et de diffusion culturelles et artistiques »

2.2. Objectifs du projet Comme précisé dans la délibération du Conseil de Lannion-Trégor Agglomération du 8 novembre 2005 : Le projet d’équipement culturel de Trébeurden répond à la notion d’intérêt commun, au vu des critères énumérés ci-après : - Cet équipement peut être rattaché au bloc de compétences « équipements sportifs et culturels d’intérêt communautaire » ; - Il répond à un besoin de la population de Trébeurden, mais également des communes riveraines, les salles de spectacles de moyenne capacité faisant défaut sur le territoire communautaire ; - L’équipement a pour objectif de stimuler l’intérêt pour l’expression culturelle et artistique au sein de la population locale en proposant de nouveaux spectacles, ce travail devant se faire en lien avec le Carré Magique. Cet équipement culturel est, de par sa capacité et ses caractéristiques techniques, complémentaire des salles existantes dans le Trégor (Carré Magique de Lannion, Théâtre de l’Arche de Tréguier…). Une jauge modeste (300 places), une salle modulable et une acoustique semi-réverbérante sont en effet des atouts pour que cet espace devienne naturellement un lieu d’accueil chaleureux pour des spectacles intimistes ou de moyenne envergure.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération La salle Des gradins télescopiques commandés électriquement, dotés de fauteuils confortables, permettent d'en modifier la configuration :

178 - En position déployée, les gradins offrent 300 places assises dotées de sièges confortables. Quel que soit l'endroit le spectateur est assuré d'une très bonne visibilité de la scène. - En position repliée, les gradins libèrent un espace susceptible d'accueillir 250 à 300 personnes. La scène et les loges - La scène est surélevée de 90 cm par rapport à la salle. Elle est précédée d'un proscenium fixe de 1 m de profondeur. Les acteurs évoluent dans un volume de 12 m de longueur, 9 m de profondeur et 6 m de hauteur. - Les équipements scéniques et scénographiques ont été définis en concertation étroite avec l'Office Départementale du Développement Culturel (ODDC).

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet La dimension intercommunale du projet : intérêt commun – intérêt communautaire. Cette dimension intercommunale se situe dans le cadre du Contrat de Station qui sera conclu en septembre-octobre prochain entre le Conseil général des Côtes d’Armor et les trois communes de Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden avec l’objectif d’accorder globalement la qualité et la variété de leur offre en matière de culture et loisirs, tant pour leur population estivale (population multipliée par trois) que pour la population permanente de la Lannion-Trégor Agglomération. Il s’agit également de rééquilibrer l’offre de ces trois communes de la Côte de Granit Rose avec celle de Perros- Guirec qui avait bénéficié précédemment de financement dans le cadre d’un Contrat de station conclu avec le Conseil régional. Le parti qui a été pris, dans le cadre du contrat de station « Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden » a été de réaliser, dans chaque commune un ou deux équipements spécifiques à maîtrise d’ouvrage communale, complémentaires de ceux existants dans les autres communes. « Pour Trébeurden, il s’agit du Centre Culturel. » Pour Pleumeur-Bodou, c’est l’extension du Centre Nautique de l’Ile Grande et la rénovation de Cosmopolis. Pour Trégastel, c’est la restauration de l’Aquarium Marin (déjà réalisée) et l’aménagement de l’ancien presbytère en salle d’expositions (projet futur). Il est d’ores et déjà prévu que la promotion de ces différents équipements se fera en commun entre les trois communes. Comme précisé dans la délibération du Conseil de Lannion-Trégor Agglomération du 8 novembre 2005 : « Le projet d’équipement culturel de Trébeurden répond à la notion d’intérêt commun, au vu des critères énumérés ci- après : - Cet équipement peut être rattaché au bloc de compétences « équipements sportifs et culturels d’intérêt communautaire » ; - Il répond à un besoin de la population de Trébeurden, mais également des communes riveraines, les salles de spectacles de moyenne capacité faisant défaut sur le territoire communautaire. - L’équipement a pour objectif de stimuler l’intérêt pour l’expression culturelle et artistique au sein de la population locale en proposant de nouveaux spectacles, ce travail devant se faire en lien avec le Carré Magique. » Compte tenu de la fréquentation prévue du Centre Culturel de Trébeurden, notamment en période estivale, par la population de l’agglomération lannionnaise, la Communauté d’agglomération (qui statutairement, n’a pas la culture dans ses attributions), a néanmoins tenu à manifester l’intérêt communautaire de ce projet par une subvention. Si le pourcentage de cette subvention est faible, c’est que le coût total du projet est élevé. Fonctionnement de la structure Convaincue que la réussite d'un tel projet relève d'un professionnalisme confirmé et se mesure à travers la

179 satisfaction et l'image de marque diffusée par les spectateurs et les utilisateurs de la salle, la Commune de Trébeurden mise à la fois sur la qualité des spectacles et des prestations, l'attractivité des tarifs, ainsi que sur le bon état d'entretien des locaux. Pour ce faire, elle prévoit un fonctionnement organisé de la façon suivante : - Création d'un poste de « médiateur multiculturel ». Il aura à charge : o L'élaboration du programme et du calendrier des manifestations culturelles, en concertation avec le carré Magique, la commission culture et les associations. o Le budget et la gestion administrative. o La communication. - Création d'un poste de « régisseur » chargé de la régie technique, de l'accueil des artistes, de la publicité, de la billetterie et de la gestion de la salle. - Création d'un poste d'agent d'entretien chargé des diverses manutentions (gradins, tables, chaises,…) et du ménage, ainsi que du contrôle des locaux, du mobilier…. Cet équipement culturel permettra d’offrir notamment des possibilités de spectacles acoustiques, sans amplification électronique. Il pourra également être utilisé comme espace de création et de répétition pour des formations musicales ou des compagnies théâtrales en résidence. Ces répétitions pourront être accessibles gratuitement au public, notamment aux jeunes, facilitant ainsi la rencontre et l’échange entre l’artiste, professionnel ou amateur, et la population. Ce sera un vecteur important de découverte du spectacle vivant par le jeune public de plus en plus nombreux sur la commune. Cet équipement répond à un besoin de la population de Trébeurden, mais également des communes riveraines, les salles culturelles de moyenne capacité faisant défaut sur le territoire communautaire. Il a pour objectif de stimuler l’intérêt pour l’expression culturelle et artistique au sein de la population locale en proposant de nouveaux spectacles, ce travail devant se faire en lien avec le Carré Magique. Il est prévu, au moins pendant les deux premières années d’exploitation, dans le cadre d’une convention de partenariat, de s’appuyer sur les compétences administratives et bénéficier de l’assistance technique du Carré Magique (recherche et programmation des spectacles…). Lors des réunions avec le directeur du Carré Magique il a été évoqué des spectacles autour du conte, des musiques actuelles, des spectacles pour jeune public… Pendant la saison estivale, le Centre Culturel de Trébeurden, prendra le relais du Carré Magique (fermé en juillet et août) et pourra proposer des spectacles sur le territoire de la Communauté d’agglomération. Ce projet de Centre Culturel est mentionné dans le « Contrat de station » en cours d’élaboration. Ce contrat qui sera signé avec le Conseil général des Côtes d’Armor, associe la commune de Trébeurden avec les stations voisines de Trégastel et de Pleumeur-Bodou.

Partenaires Il paraît utile de rappeler les partenaires associés à ce projet : - Le Carré Magique de Lannion - Lannion-Trégor Agglomération - L’Office Départemental de la Culture (ODDC). - Les communes de Pleumeur Bodou et de Trégastel (dans le cadre du contrat de station qui sera conclu en septembre-octobre 2006 entre le Conseil général des Côtes d’Armor et les trois communes) - Les associations culturelles.

180

Les modalités du partenariat avec le Carré Magique Elles se situent à plusieurs niveaux : - Tout d’abord, le Directeur du Carré Magique (comme d’ailleurs, l’ODDC) a été associé à la conception du projet, en particulier au niveau scénique. Il est prévu, pour l’avenir, qu’il jouera le rôle de Conseiller du Centre Culturel de Trébeurden pour la programmation et les contacts avec les professionnels du spectacle. Il est également envisagé de mutualiser certains équipements. - Deuxième aspect : compte tenu que le Carré Magique fait relâche pendant l’été, il est prévu que le Centre Culturel de Trébeurden prenne le relais et renforce sa programmation en juin, juillet et août. - Troisième aspect : il est prévu que le Carré Magique utilise le Centre Culturel de Trébeurden, à la fois pour : o la production de spectacles utilisant une jauge plus petite. En effet, la jauge de la salle du Carré Magique est de 800 spectateurs, tandis que la jauge de la salle du Centre Culturel de Trébeurden sera de 300 spectateurs. o les répétitions des troupes en résidence à Lannion, étant précisé que l’hébergement de ces troupes est déjà prévu au Centre de vacances du CCAS de l’EDF implanté à Trébeurden. Cet équipement culturel de Trébeurden est conçu comme un équipement ouvert et de qualité (les équipements scéniques et scénographiques ont été définis en concertation étroite avec l'Office Départementale du Développement Culturel) pour le spectacle vivant professionnel. Sa complémentarité, de par sa capacité et ses caractéristiques techniques, avec d’autres lieux dans le Trégor (Carré Magique de Lannion ou Théâtre de l’Arche de Tréguier…), permettra la mise en place d’un réseau d’équipements autorisant la circulation des artistes et spectacles, ouvrant ainsi des possibilités de rencontre des œuvres et des artistes avec les publics les plus larges.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Janvier/février 2007 Démarrage du projet

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 1 311 615 Equipements 275 885 Etudes et honoraires 150 000 TOTAL 1 737 500

6. Intervention de la Région : 173 750 €

181 CONSTRUCTION D'UNE SALLE FESTIVE ET CULTURELLE INTERCOMMUNALE

1. Maître d'ouvrage SIVOM DU PAYS DE TREGUIER Mairie de Minihy-Tréguier 22220 MINIHY-TREGUIER Tél. :02.96.92.31.49 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Référence au chantier fédérateur du Conseil régional « Pour la mise en place concertée d'un véritable service public de la culture » Vocation territoriale du Pays du Trégor Goëlo « Lieu de création et de diffusion culturelles et artistiques »

2.2. Objectifs du projet Suppléer à une absence de salle d’animation sur les deux communes du syndicat intercommunal, Minihy-Tréguier et Tréguier. La salle de Kerguyomard à Minihy-Tréguier est obsolète et complètement hors des normes de sécurité. La salle des fêtes de Tréguier, située en centre ville, est inutilisable pour des animations festives et culturelles. Il s’agit donc de créer un espace destiné à satisfaire la vie associative très active sur le secteur de Tréguier (Plus de 110 associations sur nos deux seules communes. Il s’agit également d’équiper cet espace de salles à vocation culturelles (salles de musique, arts plastiques…). Il s’agit également de doter le territoire d’une salle d’une capacité plus importante que celle du Théâtre de l’Arche de Tréguier (320 places). Rappelons le succès grandissant de sa programmation et le renforcement du service culturel de Tréguier qui compte : un responsable du service, une personne à l’accueil et au secrétariat, un régisseur et un régisseur adjoint. Le service culturel a vu son activité augmenter du fait de la municipalisation de la bibliothèque qui compte également 2 agents à mi-temps. Depuis 2 ans la ville de Tréguier s’est également dotée d’un espace d’exposition « la chapelle des Paulines » qui accueille des expositions de grande qualité. Tous ces équipements ont un rayonnement qui va bien au-delà du seul territoire de Tréguier. Le Théâtre de l’arche, la chapelle des Paulines ont été aménagées en lien étroit avec l’ODDC et notamment avec Monsieur Michel Guillemot. Il en est de même pour le projet de la salle intercommunale. L’accent a été particulièrement porté sur l’expression musicale et la création de salles spécifiques à cet usage. Sa programmation en dehors de l’utilisation associative pourrait se faire en lien avec les services culturels et permettrait d’accueillir des spectacles à plus forte capacité, augmentant encore son rayonnement à l’échelon du territoire.

Palier au déficit d’équipement sur notre territoire. Permettre le développement des animations associatives et culturelles sur nos communes. Pouvoir accueillir des manifestations telles que colloques, séminaires, assemblées

182 générales…L’aire urbaine de Tréguier composée des quatre communes de Plouguiel, Trédarzec, Minihy Tréguier et Tréguier, concentre un très grand nombre d’associations évoluant dans le domaine de l’animation culturelle et dans les disciplines artistiques telles que la musique et la danse. Ces associations permettent à notre territoire d’attirer un grand nombre de jeunes et de moins jeunes qui pratiquent ces activités et participent à l’économie locale. Le déficit d’équipements adaptés à la pratique de ces activités ne permet pas actuellement de répondre à toutes les sollicitations et risque a terme de ternir la dynamique de notre réseau d’associations par manque d’équipements structurants. Cette salle permettrait d’accueillir des spectacles de plus grande capacité de spectateurs et donc d’aborder des artistes que la jauge du Théâtre de l’Arche ne permet pas de programmer.

2.3. Descriptif du projet Construction d’une salle d’une capacité de 500 à 600 places, avec possibilité de modulation. Créations de salles annexes dédiées à l’hébergement d’activités culturelles : salles de musique, ateliers d’expression graphique… Création d’équipements complémentaires destinés à l’accueil d’assemblées, de colloques et d’animations (restauration) Création d’aménagements pour l’accueil des véhicules de tourisme et de transports en commun.

2.4. Résultats attendus

Impacts sociaux Le milieu associatif contribue à la mixité des populations, c’est une forme d’expression citoyenne absolument nécessaire au bon fonctionnement de notre démocratie. Il l’est également en regard de notre jeunesse car il lui permet de s’initier aux pratiques culturelles dans les meilleures conditions. La forte empreinte des activités musicales couvrant notre aire urbaine mais attirant également des pratiquants venant de toutes les communes environnantes est essentielle pour notre jeunesse. Rappelons l’existence d’une école de musique très active depuis près 20 ans, de plusieurs chorales, d’une école de musique traditionnelle…

Impact économique La création de cet équipement va favoriser le maintien et le développement des pratiques associatives concernées. Les retombées économiques en découlant sont de trois ordres : - Maintien d’une population autour d’un pôle semi urbain en milieu rural - Création d’évènements festifs de proximité à retombées économiques directes, - Attractivité auprès des entrepreneurs qui souhaitent s’implanter sur le territoire.

Impact environnemental Il est important de noter que la situation géographique de ce projet situé hors du centre ville évitera toutes les nuisances pour le voisinage. Le projet tiendra compte de toutes les préconisations en matière architecturales et environnementales. Il s’inscrit parfaitement dans une démarche de développement durable d’aménagement de notre territoire en tant que pôle culturel et patrimonial essentiel. Une attention toute particulière sera portée sur le volet paysager en tenant compte de la proximité des espaces bordant cet équipement. Ce lieu pourrait déboucher sur un théâtre de verdure permettant la complémentarité crée par les sentiers de randonnée mis en œuvre par la communauté de commune des trois rivières.

183 3. Echéancier de la réalisation du projet Etude de faisabilité en cours de réalisation par le CAUE 2007 Acquisition terrains 2008 Concours d'architecte et appel d'offres 2010 Début des travaux 2012 Fin des travaux

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve d’une véritable programmation culturelle, mise en œuvre par du personnel permanent et dédié.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€)

Travaux 1 600 000

Equipements et mobilier 240 000

Terrains et divers imprévus 160 000

Honoraires, contrôles coordin. D.O. 250 000

TOTAL 2 250 000

6. Intervention de la Région : 225 000 €

184 Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité

185

CREATION DE GUIDES RANDONNEES

1. Maître d’ouvrage Pays touristique du Trégor-Goëlo

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Axe d'intervention : 1 - Renforcer l'offre touristique du Trégor-Goëlo Mesure : 1.1 - Mise en place du schéma de mise en valeur de la randonnée Projet inscrit dans le cadre du projet pluriannuel de développement du Pays touristique du Trégor-Goëlo visant un renforcement de l’attractivité du Pays. Ce projet pluriannuel a été élaboré en cohérence avec les orientations régionales et départementales. Projet inscrit également dans le plan de valorisation de la randonnée du Pays Touristique du Trégor-Goëlo visant une démarche qualité dans la présentation de l’offre aux visiteurs (mise en cohérence des guides randonnée à l’échelle des territoires communautaires suite à la restructuration du Pays du Trégor-Goëlo en 2003).

2.2. Objectifs du projet Faire connaître et communiquer autour d’un réseau d’itinéraires de randonnée de qualité sur le territoire communautaire. Mettre en valeur les paysages, le patrimoine naturel et bâti des communautés de communes. Promouvoir l’offre randonnée (itinéraires de qualité, séjours pour les randonneurs) dans des secteurs peu fréquentés, afin qu’elle participe au développement touristique, et notamment du tourisme vert, tourisme hors saison et de l’écotourisme dans notre région. Renforcer les liens physiques entre micro-territoires (ex. littoral–intérieur) afin de favoriser la diffusion de la fréquentation, touristique notamment, sur l’ensemble des communes du Pays du Trégor-Goëlo.

2.3. Descriptif du projet A l’occasion de la mise en place de son SIG-Randonnée, le Pays Touristique du Trégor-Goëlo établit un diagnostic des sentiers de petite randonnée du territoire qui sera finalisé en décembre 2006. Il vise d’une part à identifier les travaux nécessaires pour restaurer et remettre à niveau les sentiers de randonnée (génie écologique, balisage, signalétique,…) et sur les travaux d’entretiens annuels nécessaires pour maintenir des sentiers praticables par tous et toute l’année et répondant à la charte de qualité du Conseil général des Côtes d’Armor. Ces opérations doivent permettre de constituer un réseau d’itinéraires de qualité. L’élaboration d’un guide communautaire permettra, ensuite, de mettre en valeur et de communiquer sur ce réseau de sentiers (promotion – mise en ligne des circuits sur Internet). Ces guides plus détaillés seront complémentaires avec ceux édités par le Conseil général en collaboration avec le Pays Touristique, qui eux sont d’avantage des documents d’appel.

187 2.4. Résultats attendus Portée à connaissance du plus grand nombre un réseau de sentiers de randonnée de qualité. Diffusion des pratiquants sur l’ensemble du territoire. Développement de l’offre randonnée sur le territoire (boucles, séjours,…).

Indicateurs de résultat - Nombre de circuits et longueur de sentiers de qualité promus - Niveau de fréquentation sur les sentiers

Indicateurs de réalisation - Nombre de circuits faisant l’objet d’une promotion

3. Echéancier de la réalisation du projet Courant 2006 Démarrage du projet Il s’agit ici d’une première tranche de travaux ; la seconde tranche sera à prévoir pour la période 2010 – 2012.

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Guide Lannion-Trégor Agglomération 35 000 Guide CC Beg Ar C'hra 10 000 Guide CC Centre Trégor 10 000 Guide CC Pays Rochois 5 000 TOTAL 60 000

6. Intervention de la Région : 30 000 €

188 DEVELOPPEMENT D'UN SYSTEME D'INFORMATION GEOGRAPHIQUE (SIG) RANDONNEE

1. Maître d’ouvrage Pays Touristique du Trégor-Goëlo 9 place de l’Eglise 22450 LA ROCHE DERRIEN Tél. : 02 96 91 50 22 Fax : 02 96 91 31 07 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Projet inscrit dans le cadre du projet pluriannuel de développement du Pays touristique du Trégor-Goëlo visant une structuration de l’accueil-information touristique sur le Pays (structuration du réseau d’OTSI existant). Ce projet pluriannuel a été élaboré en cohérence avec les orientations régionales et départementales.

2.2. Objectifs du projet

Objectifs généraux et spécifiques poursuivis Les chemins de randonnée ont une histoire, des caractéristiques particulières, des fonctions diverses mais les données que l'on possède sont le plus souvent éparpillées, succinctes, non harmonisées et non catégorisées. La première phase du projet a permis la mise en place d'un schéma de développement de la randonnée sur les 55 communes du territoire LEADER+ du Pays du Trégor-Goëlo grâce à l’intégration de ces données sur un SIG (Système d’Information Géographique) Randonnée. Pour une coordination et une harmonisation des données et afin que l’ensemble des communes du Pays disposent d’un même outil commun, ce travail demande à être mis en place sur les 14 communes restantes situées en dehors de la zone LEADER+. Ceci constituera la seconde phase du projet. La troisième phase du projet consistera à élaborer des diagnostics de territoires (à l’échelle du Pays du Trégor- Goëlo, d’une Communauté de communes, voir d’une commune) ainsi que des diagnostics thématiques (répartition des différents types d’hébergements par rapport aux sentiers de randonnée, répartition et nombre de circuits VTT ou de circuits multiactivités, etc.) Ces diagnostics seront faisables grâce au travail préalable de rentrée de données effectué sur le SIG (phases 1 et 2) et permettront d’exploiter plus en profondeur l’outil de cartographie. Enfin, la quatrième phase du projet concernera la mise en ligne du SIG sur Internet (module d’aide à la création de séjours randonnée). Dans cette perspective, le Pays Touristique du Trégor-Goëlo recherche les moyens pour mettre en place un module d'interprétation cartographique de SIG - pour une utilisation Internet en bas débit. Le développement de ce SIG Randonnée permettra de fournir à différents utilisateurs un contenu exhaustif Randonnée composé du maillage de chemins de randonnée et de l'information touristique relative (hébergement, restauration, services,…). Le client final pourra rechercher en ligne toute l'information touristique nécessaire à la conception de son séjour randonnée.

189 Enjeux touristiques et économiques de la mise en place d'un Schéma de développement de la randonnée à l'échelle du Pays du Trégor-Goëlo : - Gérer des ressources randonnée sur l'ensemble du territoire, - Harmoniser la compatibilité des différents outils cartographiques d'autres SIG (SIG Littoral, Natura 2000, départemental) des organismes (CC Paimpol-Goëlo, DIREN, CEVA, Conseil général des Côtes d'Armor), - Améliorer l’offre en matière de sentiers de randonnée : o développer la multiactivité (pédestre / équestre / vtt) afin de diversifier les types de publics visés o améliorer la qualité des itinéraires existants grâce à des préconisations de restauration et d’entretien annuel des sentiers de randonnée (mise en forme et remaniement des données intégrées au SIG pour aboutir à un rendu papier sous forme de dossiers techniques remis à chaque commune ou Communauté de communes ou d’agglomération) o développer de nouveaux itinéraires dans les zones qui n’en sont pas pourvues lorsque cela est possible et intéressant o développer des sentiers à thèmes ou sentiers d’interprétation selon les éléments patrimoniaux rencontrés sur un territoire donné o développer des sentiers accessibles aux personnes handicapées (différents types d’handicap - moteur, visuel, auditif, mental) lorsque le terrain le permet - Améliorer l’offre en matière d’hébergement : o améliorer/adapter la diversification / la qualification des services proposés par les hébergements lorsqu’il sont situés à proximité de sentiers de randonnée avec une différenciation selon l’activité exercée sur ces sentiers (pédestre, équestre, vtt) o participer à la création de chaînes d’accessibilité pour les personnes handicapées - Développer un réseau à thématique, - Concevoir des produits touristiques thématiques randonnées dans une dynamique littoral/rural de développement équilibré, - Restitution des données « randonnée » pour le développement d’outils de promotion (site Internet, guides,…), - Rendre à terme les informations accessibles directement au grand public par des outils informatiques interactifs (mise en ligne des informations grand-public sur le site Internet avec possibilité de recherche thématique et/ou géographique - pour une utilisation Internet en bas débit,…).

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Le développement d'un Système d'Information Géographique Randonnée au sein du Pays du Trégor-Goëlo sur les 14 communes hors zone LEADER + : - Kermaria-Sulard - Ploubezre - Lanmérin - Ploulec’h - Lannion - Rospez - Louannec - Saint-Quay-Perros - Trégastel - Trébeurden - Perros-Guirec - Trédrez-Locquémeau

190 - Pleumeur-Bodou - Trélévern La réalisation de diagnostics de territoire et thématiques sur l’ensemble du Pays (69 communes) : - Lannion-Trégor Agglomération - La Communauté de communes des Trois Rivières - La Communauté de communes de La Presqu’île de Lézardrieux - La Communauté de communes de Paimpol-Goëlo - La Communauté de communes du Pays Rochois - La Communauté de communes du Centre-Trégor - La Communauté de communes de Beg ar C’hra - La Commune de Mantallot - La Commune de Perros-Guirec - L’ensemble de ces diagnostics aboutira en fin d’opération à celui du Pays du Trégor-Goëlo (55 communes du territoire LEADER+) L’ensemble de ce projet permettra également de fournir aux collectivités locales des nouveaux outils afin de mettre en évidence les manques et les besoins en matière de randonnée et d’hébergements liés à la randonnée. Le Pays Touristique, en collaboration avec les collectivités locales concernées, sera ainsi à même d’avoir une vision globale du territoire en matière de randonnée et d’émettre des propositions de gestion et d’aménagement visant à répondre à la demande du grand public (aménagement de sentiers sur des territoires non couverts, diversification de l’offre en matière de type d’activité, conseils auprès des hébergeurs situés le long des itinéraires, ouverture ou adaptation de sentiers pour un accès handicapés, etc). La mise en place d’un module d’interprétation cartographique du SIG - pour une utilisation Internet en bas débit sur ce même territoire Il s’agit d’un nouveau type de service offert aux utilisateurs décisionnels (professionnels du tourisme, élus locaux,…) et qui répond entièrement à la demande des utilisateurs fonctionnels (grand public, touristes, locaux…).

Public visé Utilisation décisionnelle - Pays Touristique du Trégor-Goëlo, collectivités locales, association de randonnée, association de valorisation du patrimoine, autres organismes…, - porteurs de projets touristiques publics et privés (hébergements, restauration, loisirs,…). Utilisation fonctionnelle directement à travers des outils promotionnels personnalisés et adaptés (site Internet, guides de randonnées, produits touristiques commercialisés) et indirectement à travers une amélioration de l’offre touristique - clientèle touristique individuelle ou groupe en toutes saisons amatrice de randonnée - population locale pour l'utilisation des chemins de randonnée

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Projet décomposé en 4 phases dont la première a déjà été effectuée : Phase 1. Le développement d'un Système d'Information Géographique Randonnée au sein du Pays du Trégor-Goëlo sur les 55 communes de la zone LEADER + (déjà effectuée)

191 Phase 2. Le développement d'un Système d'Information Géographique Randonnée au sein du Pays du Trégor-Goëlo sur les 14 communes hors zone LEADER + - Phase 2.1. Collecte des données : Constitution d'un Inventaire des Chemins et Itinéraires (ICI) : o identification des acteurs (couverture géographique, domaine de compétence), o constitution d'une banque de données (recueil) des différentes voies : sentiers, chemins, routes, chemins d'exploitation, pistes,…, o recueil des informations touristiques et patrimoniale sur terrain (patrimoine, hébergement, milieux naturels, restauration, routes, services,…). - Phase 2.2. Gestion et analyse des données o constitution de la Base de Données Géoréférencée des Chemins et Itinéraires (BDGCI), o Gestion et analyse de la BDGCI : recoupement des données terrains avec autres SIG, interprétation des données,… - Phase 2.3. Mise à jour des données o La BDGCI est constamment actualisable grâce aux échanges de données entre les différents partenaires associés à l'opération : le Réseau d'Informateurs de Terrain (RIT). - Phase 2.4. Restitution des données : Rendre les données consultables moyennant les règles d'usages de protection et de confidentialité avec une mise en forme de la donnée adaptée aux publics destinataires (collectivités locales et territoriales, associations, publics) : o développement d'outils (cartes) pour objectifs décisionnels (porteurs de projets touristiques, collectivités locales,…) o développement de produits touristiques thématiques randonnées (produits individuels et groupes) o développement d'outils promotionnels de randonnée (guides, cartes, site internet,…) Phase 3. La réalisation de diagnostics de territoire et thématiques sur l’ensemble du Pays (69 communes) - Phase 3.1. Mise en place d’une méthodologie de travail o identification des différentes possibilités d’analyses possibles à partir de l’outil SIG o sélection des types d’analyses les plus adaptées à la demande o choix et rédaction d’une méthodologie adaptée et transférable à d’autres secteurs géographiques, ainsi qu’à d’autres thématiques. - Phase 3.2. Elaboration de diagnostics de territoires o cartographies de territoire o statistiques de territoire - Phase 3.3. Elaboration de diagnostics thématiques (en parallèle de la phase 3.2) o cartographies thématiques o statistiques thématiques - Phase 3.4. Restitution des données Ces données pourront être restituées sous format papier ou informatique (CD-Rom ou autre). Il s’agira d’un rapport regroupant les différents types de diagnostics et aboutissant à des préconisations de gestion et/ou d’aménagement. Cette restitution devra se faire au fur et à mesure de l’élaboration des diagnostics, puisque dès qu’un territoire communautaire sera couvert, il devra recevoir le rapport le concernant, afin que les données soient actualisées. A terme, il serait possible d’imaginer une mise en ligne

192 de ces rapports sur notre site Internet via un accès restreint respectant les règles d’usages et de confidentialité - Phase 3.5. Communication autour du projet A l’occasion de la restitution des données, nous pensons communiquer autour du projet chaque fois que le travail sera terminé sur une Communauté de communes. - Phase 3.6. Méthodologie de mise à jour des diagnostics La mise à jour ne pourra se faire que lorsque les données du SIG auront été mises à jour. Une méthodologie sera par conséquent mise en place, afin de proposer des diagnostics actualisés à chaque fois que les données auront été mises à jour sur un territoire donné. Phase 4. La mise en place d’un module d’interprétation cartographique du SIG - pour une utilisation Internet en bas débit - Phase 4.1. Etude et conceptualisation du module o identification et mise en concurrence des différents prestataires o sélection du prestataire retenu o étude o conceptualisation o rendu - Phase 4.2. Mise en place d’une méthodologie de travail o identification des différentes données à intégrer dans le module o sélection des types de requêtes les plus adaptées à la demande o choix du type de mise en forme de ces données o rédaction d’une méthodologie adaptée et transférable à d’autres secteurs géographiques, ainsi qu’à d’autres thématiques. - Phase 4.3. Création de la base de données o intégration des données sélectionnées o programmation des différentes requêtes choisies o mise à jour de la base de données - Phase 4.4. Restitution et mise en ligne du module et de sa base de donnée dans le respect des règles d’usages et de confidentialité - Phase4.5. Communication autour du projet o Presse o Sites Internet o Etc.

Partenaires Lannion-Trégor Agglomération, communautés de communes des Trois Rivières, du Pays Rochois, de Beg ar C’hra, du Centre-Trégor, de la Presqu'île de Lézardrieux et de Paimpol-Goëlo. – Pays du Trégor-Goëlo (projet SIGARE) - Conseil général des Côtes d'Armor (service randonnée) - associations de randonneurs - collectivités locales – Comité régional du tourisme à travers l’association régionale Randobreizh et Comité Départemental du Tourisme

193 2.4. Résultats attendus Totalité du territoire du Pays du Trégor-Goëlo couvert par le SIG Randonnée (chemins + informations touristiques). Totalité des chemins de randonnée balisés couvert par SIG Randonnée. Totalité des communes et communautés de communes couvertes par le SIG Randonnée. Totalité du territoire du Pays du Trégor-Goëlo couvert par les diagnostics de territoires et thématiques en lien avec la Randonnée (chemins + informations touristiques). Mise en lien du SIG sur le Internet en bas débit.

Indicateurs de résultat - Ensemble des 14 communes hors zone LEADER+ couvertes par le SIG-Randonnée - Ensemble des 69 communes du Pays du Trégor-Goëlo couvertes par les diagnostics de territoires et thématiques en lien avec la randonnée - Recherche d’informations complète concernant la randonnée possible sur Internet

Indicateurs de réalisation - Un peu plus de 2 communes couvertes par la phase 2 par trimestre - Un peu plus d’1 Communauté de communes ou d’agglomération couverte par la phase 3 par trimestre - Etude et conceptualisation du module d’interprétation cartographique finalisées pour fin 2007

3. Echéancier de la réalisation du projet 1er juillet 2006 Date de démarrage du projet 31 décembre 2008 Date de fin du projet Fin 2006, la mise en place du SIG-Randonnée aura été effectuée sur le territoire LEADER+, soit sur 55 des 69 communes du Pays du Trégor-Goëlo (cf. phase 1).

Echéancier détaillé par phase Phase 2. Le développement d'un Système d'Information Géographique Randonnée au sein du Pays du Trégor-Goëlo sur les 14 communes hors zone LEADER + 1er juillet 2007 Date de démarrage du projet 30 juin 2008 Date de fin du projet Phase 3. La réalisation de diagnostics de territoire et thématiques sur l’ensemble du Pays (69 communes) 1er juillet 2007 Date de démarrage du projet 30 juin 2008 Date de fin du projet Phase 4. La mise en place d’un module d’interprétation cartographique du SIG - pour une utilisation Internet en bas débit 1er juillet 2006 Date de démarrage du projet 31 décembre 2008 Date de fin du projet La phase 2 mise en place du projet sur les 14 communes restantes - vise à compléter le travail sur l’ensemble du territoire du Pays. Par ailleurs les phases 3 et 4 ne sont pas faisables si les premières ne sont pas réalisées et sont une suite logique de celles-ci.

194 4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve de la restitution des données à la Région avec autorisation d’utilisation.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Phase 2. mise en place du SIG-Randonnée sur les 14 communes hors zone LEADER+ 21 475,57 - Frais de déplacement 2 000,00 - Frais bureautiques 2 413,41 - Salaire coordinateur SIG du PTTG (1/3 temps sur 1,5 ans) 14 767,51 - Salaire soutien administratif PTTG (3,67% du temps plein sur 1,5 ans) 2 294,65 Phase 3. diagnostics de territoires et thématiques 47 824,31 - Frais de déplacement 4 000,00 - Frais bureautiques 5 000,00 - Maintenance Logiciel SIG 1 400,00 - Formation SIG Arcview Niveau 3 1 000,00 - Licence électronique pour : Scan 25, Orthophoto, BD Alti, BD Cartho 2 300,00 - Salaire coordinateur SIG du PTTG (62% du temps plein) 29 535,01 - Salaire soutien administratif PTTG (7,33% du temps plein) 4 589,30 Phase 4. Mise en ligne du SIG-Randonnée sur Internet 45 334,95 - Etude et conceptualisation par le prestataire retenu 35 000,00 - Frais de déplacement 800,00 - Formation Internet 1 600,00 - Salaire coordinateur Internet du PTTG (25% du temps plein sur 2,5 ans) 4 833,95 - Salaire soutien administratif PTTG (4,5 H / mois sur 2,5 ans) 3 101,00 TOTAL 114 634,83

6. Intervention de la Région : 45 854 €

195 DEVELOPPEMENT DE L’HEBERGEMENT POUR RANDONNEURS EN PAYS DU TREGOR-GOËLO CREATION D’UNE MAISON DE LA RANDONNEE A PENVENAN

1. Maître d’ouvrage Commune de Penvénan

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Axe d'intervention : 1 - Renforcer l'offre touristique du Trégor-Goëlo Mesure : 1.1 - Mise en place du schéma de mise en valeur de la randonnée Projet inscrit dans le cadre du projet pluriannuel de développement du Pays touristique du Trégor-Goëlo visant une structuration de l’accueil et de l’information des randonneurs en Trégor-Goëlo. Ce projet pluriannuel a été élaboré en cohérence avec les orientations régionales et départementales.

2.2. Objectifs du projet Assurer l’accueil des randonneurs parcourant le littoral (GR34, itinéraires équestres, kayak de mer…). Le diagnostic de Pays a démontré les manques en termes d’hébergement pour randonneurs. Le Pays Touristique soutient la création de ce type d’hébergement dans la mesure où les projets sont pertinents par rapport aux déplacements des randonneurs sur le Pays. Proposer un hébergement de type « rando-gîte » ou « rando plume » dans ce secteur de la côte de granit rose.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Localisation de l'opération : Penvenan. Rue de l’Ecole à Port Blanc, contiguë au Centre de vacances Le constat fait par les élus est unanime : il manque des équipements locaux répondant à la demande touristique et ceux qui existent ne sont plus adaptés à l’évolution du marché. Un examen des équipements d’accueil des randonneurs sur le Pays montre également une carence de structures de ce type, alors que la fréquentation du GR 34 et des autres circuits est en constante augmentation. Du fait de sa situation le long de la Côte des Ajoncs, et de son potentiel touristique, Penvénan mérite une attention particulière : propriété communale récente, la maison de la randonnée, idéalement placée en contiguïté avec le centre de vacances, et tout proche du centre nautique, viendra compléter l'équipement actuel insuffisant en matière d’hébergement, et pourra ainsi répondre aux attentes exprimées tant de la part des randonneurs pédestres qu’équestres ou VTT ainsi que kayakistes. Etat actuel : Bâtiment constitué de 2 maisons, de respectivement 4 et 3 pièces, traditionnelles disposées en longère, et construites en maçonnerie de granit. Appentis ajoutés en façade Nord et petit bâtiment en façade Ouest. Surface habitable : 155,46 m²

196 Nature du projet : - En 1ère phase : réhabilitation et aménagement des bâtiments en « maison de la randonnée » + aménagement du jardin en extension de la cour du Centre de Vacanaces - En 2ème phase, dans une hypothèse de développement ultérieur : construction de locaux d’hébergement complémentaires et d’une cuisine plus importante en réalisant une jonction entre l’est du Centre de Vacances et la partie nord de la maison Impacts environnementaux : Les travaux seront réalisés dans le but d’obtenir une « maison économe en énergies et non polluante », notamment par le choix de techniques telles que la géothermie, la récupération des eaux pluviales, les capteurs solaires. Détail des dépenses relatives aux énergies renouvelables : - Eau chaude solaire et électricité : 13 000 € - 12 m² (2x6) de panneaux solaires et 2 chauffe-eau de 300l + ballon de sécurité - Récupération eau de pluie (arrosage, wc, buanderie) : 7 000 € - 2 fosses béton de 6 m3 (2x3) - Régulation de la température : 25 000 € - La dernière réflexion en matière de régulation de température s’oriente vers le chauffage bois en commun avec le centre de vacances (75 lits), susceptible d’évolution ou de complément en fonction des nouvelles techniques en matière de HQE (objet de la consultation en cours d’un maître d’œuvre).

Public visé Randonneurs pédestres, équestres, vélos, kayak.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Phase de réalisation : L’étude de faisabilité du projet ayant été réalisée par le CAUE fin 2005, il s’agit à présent de procéder au choix d’un architecte qui aurait pour mission la réalisation d’un avant-projet ainsi que l’estimation des travaux à réaliser en 1ère phase. Les dépenses relatives aux aménagements du jardin ne font pas partie de l'assiette proposée. Les aménagements chiffrés (hors chauffage) sont strictement réservés à la future maison de la randonnée. Le Centre de vacances, relativement récent, ne nécessitant pas de travaux dans le cadre de cette première tranche, objet de la demande de subventions. La Commune lie la gestion du Centre de Vacances à celle de la Maison de la Randonnée, ce qui paraît une solution logique notamment du fait de leur proximité pour ne pas dire contiguïté : le Directeur actuel du Centre aurait la responsabilité des deux structures, le personnel d’entretien serait commun.

Ce projet s’articule autour de 5 « idées forces » : - Il s’adapte à l’évolution de la pratique touristique, les études de marché confirment le développement de tous les types de randonnées avec les mêmes attentes : o plus près du terrain o respect de l’environnement o découverte des patrimoines naturels, bâtis, culturels, … o détente, oxygénation, … o adaptation des structures d’accueil aux nouvelles pratiques et usage des TIC (réservations, étude des sites)

197 - Il obtient le consensus de tous les acteurs. Le projet a mûri pendant 10 ans, et s’est accéléré ces dernières années. Penvénan, comme les autres stations, a perdu et continue de perdre son ancien tissu d’hôtels-restaurants, survivant du siècle dernier. L’adaptation s’impose progressivement, aux structures touristiques comme aux élus o Le projet pluriannuel de développement touristique du Pays TREGOR GOELO 2004-2008 en a fait l’un de ses axes principaux. L’étude du marché en cours à la CC3R le confirme. Le CDT consulté a conseillé le projet (réunions Serge DALIBAUT). 10 réunions organisées sur le terrain avec la CC3R et des communes comme PLOUGRESCANT, PLOUGUIEL, LANMERIN, ont confirmé l’attente des acteurs. - Il s’inscrit dans la réflexion du développement durable. Le CAUE a établi un diagnostic, une étude de faisabilité et une évaluation globale du coût sur la base de la création d’un rando-accueil (Rando-Plume). La pertinence de cette création est confortée par la proximité du Centre de Vacances : la gestion pourra en être faite par la même équipe, des équipements comme une chaudière bois pourront être communs. La restructuration se fera sur la base du concept de développement durable, en HQE (bioconstruction, régulation de la température, production d’eau chaude, récupération des eaux pluviales, …). Le contenu de l’animation ciblera progressivement des évènements en collaboration avec la CC3R, les communes voisines, les associations locales, sur la base de 4 activités : rando pédestre, équestre, kayak de mer, vélo/VTT ; la randonnée est pratiquée par les Français, mais aussi les Belges, les Allemands, les Anglais, les Suisses ; les randonnées à thèmes sont de plus en plus demandées (culturels, historiques) - Il s’inscrira en réseau avec les autres structures du Pays (, , PLOURIVO) pour irriguer le TREGOR GOELO dont les paysages côtiers sont remarquables, mais les équipements liés à la randonnée insuffisants. La Commune de PENVENAN soutient totalement le projet de LANMODEZ , et ces deux structures, situées l’une de l’autre à une distance raisonnable pour des randonneurs, pourraient être les deux premiers maillons d’un équipement vital pour le tourisme en TREGOR GOELO, venant compléter la structure de PLOUMILLIAU. - Il s’inscrira comme lieu de diffusion de l’information sur le Pays, notamment des bonnes pratiques environnementales et patrimoniales (CD Rom, bonne interactivité, conférences…) o l’équipement en tant que promotion de la bio-construction o l’équipement et son fonctionnement en tant que promotion de la gestion durable (limitation des nuisances de son impact sur la vie locale, tri et recyclage de ses déchets…) o l’équipement et son fonctionnement en tant que lieu de diffusion du SIG du Pays, de l’information touristique locale et outil de sensibilisation aux espaces naturels et éco-systèmes environnants o l’équipement et son fonctionnement en tant qu’outil pédagogique, voire ludique avec questions interactives sur la démarche de tourisme durable

Partenaires Centre de Vacances-Ecole de voile / ABRI – CDAT / ADEME, etc.

2.4. Résultats attendus Augmentation de l'attractivité de la commune pour les randonneurs

Indicateurs de résultat - Augmentation du nombre de nuitées sur la commune - Niveau d’économie de dépenses réalisées grâce aux énergies renouvelables

198 Indicateurs de réalisation - Respect du cahier des charges « rando accueil » en termes d’hébergement

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Avant-projet 2007 Début de la 1ère phase de travaux

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Travaux 160 000 Travaux pour mise en place d’énergie renouvelable 45 000 Honoraires et assurances 40 000 TOTAL 245 000

6. Intervention de la Région : 49 000 €

199 ANIMATION DU PLAN DE VALORISATION DU PETIT PATRIMOINE RURAL ET MARITIME DU PAYS DU TREGOR-GOËLO

1. Maître d’ouvrage Pays Touristique du Trégor-Goëlo Place de l’Eglise BP 18 22450 LA ROCHE-DERRIEN Tél. : 02. 96. 91. 50. 22 Fax : 02. 96. 91. 31. 07 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Axe d'intervention : 1 - Renforcer l'offre touristique du Trégor-Goëlo Mesure : 1.2 - Mise en oeuvre du plan de valorisation du patrimoine naturel et bâti Projet inscrit dans le cadre du projet pluriannuel de développement du Pays touristique du Trégor-Goëlo visant un renforcement de l’attractivité du Pays. Ce projet pluriannuel a été élaboré en cohérence avec les orientations régionales et départementales. Projet inscrit également dans le plan de valorisation patrimonial du Pays Touristique du Trégor-Goëlo visant une démarche qualité de la restauration du petit patrimoine et de sa présentation aux visiteurs (démarche d’interprétation du patrimoine).

2.2. Objectifs du projet

Enjeux - Amélioration des itinéraires de découverte du Pays pour les rendre plus attractifs (sentiers de randonnée, circuits et routes touristiques). - Développer une offre découverte sur l’ensemble du territoire, le patrimoine étant un vecteur de développement touristique important sur la zone rurale du territoire du Trégor-Goëlo. - Restauration et valorisation du petit patrimoine dans une démarche patrimoniale respectueuse.

Objectifs - Mise en place d’une démarche qualité en termes de restauration et de valorisation patrimoniales. - Valorisation du Pays à travers des thèmes fédérateurs et identitaires. - Information, sensibilisation et formation des acteurs locaux.

200 2.3. Descriptif du projet

Contexte Lors de la constitution du Pays du Trégor-Goëlo (Pays Loi Voynet) en 2001, des orientations stratégiques visant à dynamiser et développer le territoire de façon homogène ont été définies. Ces axes ont été inscrits dans la Charte du Pays du Trégor-Goëlo. Le Pays Touristique du Trégor-Goëlo (même périmètre géographique que le Pays du Trégor-Goëlo) a pris part à ces réflexions en mettant en avant les besoins prioritaires du développement touristique du territoire afin qu’ils puissent être soutenus dans le cadre du Contrat de pays : - la poursuite du développement de la randonnée, - la valorisation du patrimoine extrêmement riche et diversifié. La démarche de valorisation et de préservation du patrimoine du Pays du Trégor-Goëlo est mise en œuvre par le Pays Touristique dans le cadre d’un plan de valorisation du petit patrimoine rural et maritime non protégé. Le territoire du Trégor-Goëlo offre une variété paysagère enrichie par la diversité d’une architecture traditionnelle remarquable. Préserver et mettre en valeur le petit patrimoine rural et maritime participe à l’attrait touristique du territoire et constitue une opportunité pour développer des circuits et produits touristiques attractifs. Un plan de valorisation du patrimoine rural et maritime est donc un outil essentiel de Pays qui doit permettre de mesurer le potentiel du territoire et d’utiliser ce potentiel en vue d’un développement et d’un aménagement touristiques sur le long terme.

Description de l’opération Le plan de valorisation s’articule autour de trois axes majeurs : - Une meilleure connaissance du potentiel patrimonial du territoire. - Une restauration de qualité des sites. - L’animation du Pays autour du patrimoine au travers de thématiques Pays, circuits de randonnée et routes touristiques. De ces trois axes découlent les objectifs suivants : - Objectif 1 : Sauvegarder et valoriser le patrimoine o Inventaire, diagnostic et hiérarchisation du petit patrimoine rural et maritime du territoire. o Restauration qualitative des sites retenus. - Objectif 2 : Renforcer l’offre touristique o Rendre plus attractifs les circuits de découverte (notamment les circuits de randonnée et les routes touristiques). o Créer une dynamique d’animation sur l’ensemble de l’offre touristique liée au patrimoine. o Mettre en place des outils de promotion/communication communs à l’ensemble des sites mis en valeur. - Objectif 3 : Rendre les sites accessibles et compréhensibles par tous o Rechercher une cohérence territoriale dans la valorisation du petit patrimoine : mise en valeur d’axes fédérateurs de développement en particulier des thématiques identitaires de Pays. o Mettre en place d’une démarche d’interprétation du patrimoine sur l’ensemble du territoire

201 Public visé Familles, baladeurs, randonneurs. Touristes, population locale. Collectivités locales du Pays du Trégor-Goëlo.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Mise en œuvre du plan de valorisation du petit patrimoine rural et maritime du Pays du Trégor-Goëlo : 2 phases de réalisation.

Phase I : réalisation de octobre 2003 à mars 2005 Cette première phase, qui est aujourd’hui achevée, avait pour vocation de connaître et d’évaluer le potentiel patrimonial du territoire en vue d’un développement touristique de qualité. Actions réalisées : - Etat des lieux des inventaires réalisés (quantitatif, qualitatif), - Recensement et évaluation des besoins et projets de restauration et/ou de valorisation, - Recensement des acteurs, de leurs missions et de leurs réalisations.

Phase II : réalisation de juillet 2005 à juin 2006 Cette deuxième phase à pour objet la mise en œuvre d’un programme d’actions concrètes de valorisation patrimoniale. Actions à mener : - Mise en place d’une démarche qualité en termes de restauration et de valorisation patrimoniales - Valorisation du Pays à travers un thème fédérateur et identitaire : le lin - Mise en place d’outils de gestion et de valorisation du petit patrimoine via les TIC

Partenaires Communes et communautés de communes du territoire, CAUE 22, CG 22, SDA 22, Fondation de France, architecte du patrimoine, Association Tiez Breiz…

2.4. Résultats attendus Renforcement de l’attractivité des circuits de randonnée et routes touristiques, mise en place de thématiques de découverte du Pays.

Indicateurs de résultat Restaurations et valorisations de qualité, respect du patrimoine bâti et de l’environnement, compétence technique à la restauration importante en nombre et homogène sur le territoire...

Indicateurs de réalisation Au moins un technicien par commune formé sur le Pays. Appui du C.A.U.E pour l’accompagnement de porteurs de projets (validation de la démarche qualité). Formation dispensée par Tiez Breiz.

202 3. Echéancier de la réalisation du projet Juillet 2006 Démarrage du projet Juillet 2009 Fin du projet Continuité de la 2ème phase du plan de valorisation du petit patrimoine à revoir en 2009 pour une poursuite jusqu’en 2012 (Cette phase ne pourra être aidé par la Région au titre du contrat de pays).

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional accordé ne pourra aller au-delà de trois ans.

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses de fonctionnement sur 3 ans (HT) Montant (€) Organisation de sessions de formation à la restauration et valorisation 12 600 patrimoniales à l’adresse des acteurs locaux (Prévision de 2 stages par an (dispensés par l’association Tiez Breiz) : 2 100 € par stage soit 4 200 € par an) Ingénierie, expertise, conduite du projet 34 155 - Charges de personnel de janvier 2007 à décembre 2009, soit 3 ans (36 mois) : 29 727 € 29 727 - Frais inhérents à la mission sur 3 ans : 4 428 € 4 428 TOTAL 46 755

6. Intervention de la Région : 9 351 €

203 CREATION D’UNE MAISON DES TALUS, ROUTOIRS A LIN ET DU BOCAGE

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes du Pays Rochois Maison du Développement Place de l’église 22450 LA ROCHE-DERRIEN Tél. : 02.96.91.33.12 Fax : 02.96.91.31.96 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Lieu d’accueil et de sensibilisation à l’environnement dans le cadre de la poursuite du travail mené depuis 15 ans sur la sensibilisation à la reconquête du paysage (talus et bocages) et de la qualité de l’eau en lien direct avec le sentier d’interprétation existant « La Route des Talus et des Routoirs à Lin », les chantiers régionaux et internationaux organisés sur le Trégor-Goëlo et la route touristique sur la thématique du lin à l’échelle régionale.

2.2. Objectifs du projet Il s’agit de la création d’un pôle supplémentaire pour renforcer l’axe de développement touristique prioritaire du Pays Rochois autour de la randonnée et la valorisation de la thématique du Lin.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Construction d’une Maison des Talus, Routoirs à lin et du bocage. Bâtiment de 60 m2 (5m x 12m) avec salle d’exposition et accueil, sanitaires et kitchenette.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Le mode de fonctionnement de la maison s’articule autour : - d’une exposition permanente sur la thématique choisie, - d’expositions temporaires [fruits du travail des chantiers de restauration du patrimoine (environnemental et bâti) qui aboutiront chaque année à une réalisation de panneaux pédagogiques en rapport avec le thème générique de la structure] - d’un programme d’animation proposée par les associations locales (Skol Ar C’hleuziou, associations communales du patrimoine) et la Communauté de communes via son technicien environnement dans le cadre de ses compétences environnement et tourisme. L’ouverture de la maison est prévue tous les jours et toute l’année.

204 Cette maison se veut avant tout vivante et complémentaire aux actions déjà menées sur la Communauté de communes en terme d’éducation à l’environnement, d’animation et d’interprétation du patrimoine. Elle sera aussi un lieu ressource et de sensibilisation pour toutes les communes du Pays Touristique du Trégor-Goëlo et au-delà sur les problématiques spécifiques liées au thème. Le programme annuel d’animation est pris en charge par les associations locales de la Communauté de communes. Une permanence d’accueil sera assurée par des bénévoles lors des temps forts du programme d’animation.

En termes de communication la Communauté de communes assurera, dans ses dépliants communautaires déjà existants, la promotion de cette maison : - plaquette sentier des talus et des routoirs à lin dont la maison sera le point de départ et d’arrivée, - plaquette « Route du lin » dont la maison sera une étape d’information et d’animation et d’accueil des groupes (touristes ou scolaires) - plaquette « informations pratiques et activités de découverte » de la Communauté de communes où la maison des talus prendra sa place en tant qu’un des sites pôles du Pays Rochois. Le tout nouveau syndicat d’initiative de la Petite Cité de Caractère de La Roche Derrien du Pays Rochois sera aussi un relais très précieux en tant qu’appui technique promotionnel du projet. Le Pays Touristique assurera également la promotion du site dans le cadre : - de son plan de valorisation du petit patrimoine rural et maritime. La Maison des talus pourra être un support pertinent de sensibilisation/formation des techniciens communaux, élus, agriculteurs, responsables associatifs. - de ses outils de communication (site internet Pays…)

2.4. Résultats attendus Augmentation de la fréquentation des sentiers d’interprétation du secteur et amélioration de l’information et de la communication.

3. Echéancier de la réalisation du projet 1er semestre 2007 Démarrage 2ème semestre 2007 Fin

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve de la mise en œuvre d’une programmation pérenne et de la scénographie mise en place.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 77 000 €

6. Intervention de la Région : 38 500 €

205 VALORISATION DU SITE DE PENHOAT-LANCERF CREATION D’UNE MAISON DE LA NATURE ET D’UN HEBERGEMENT TOURISTIQUE POUR GROUPES PLOURIVO

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes Paimpol-Goëlo 2 rue Lagadec – BP 6 22 860 PLOURIVO Tél. : 02 96 55 97 71 Fax : 02 96 55 97 63 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet s’intègre dans la vocation « pays d’accueil touristique » sur le levier de mise en œuvre de la charte de l’environnement que met en place le Pays Trégor-Goëlo ainsi que dans le chantier fédérateur « pour un développement touristique, sportif et des loisirs de qualité ». En effet, la Maison de la Nature a vocation à sensibiliser tous les publics (locaux, touristes, élèves) à la protection de l’environnement. Elle s’inscrit parfaitement dans l’objectif 1 : développer une culture de l'environnement et du développement durable, axe 1.1 : réaliser des opérations de sensibilisation à l'environnement et au développement durable, action 1.1.2 : éduquer à l’environnement et à l’écocitoyenneté (créer et animer des lieux de référence en matière de sensibilisation à l'environnement : consothèque, maison du développement durable, maison de l'éco- habitat, maison de la nature …) Le projet s’inscrit également dans l’objectif 4: améliorer la connaissance, la protection et la mise en valeur des espaces naturels terrestres et côtiers, axe 4.1 : développer la connaissance du patrimoine naturel et de son évolution, action 4.1.3 : informer, sensibiliser et éduquer les différents publics (scolaires, particuliers, collectivités…) à la protection des espaces naturels, et 4.1.4 : accompagner et soutenir le développement d'itinéraires de sensibilisation à la nature.

2.2. Objectifs du projet La forêt de Penhoat–Lancerf, d’une superficie de 600 hectares et située en bordure de l’estuaire du Trieux, est classée espace remarquable par la loi « littoral » de 1986. Elle est en passe de devenir l’entière propriété du Conservatoire du Littoral. Dans cette forêt, se trouve le manoir de Traou Nez, qui comprend la Maison de l’Estuaire et Coat Ermit, face au château de La Roche-Jagu, un centre de loisirs avec hébergement, actuellement non utilisé mais entretenu. L’objectif est de mettre à disposition du public cet espace doté de nombreuses richesses naturelles et culturelles, d’autant plus que la voie de chemin de fer Guingamp - Paimpol longe le Trieux à cet endroit, ramenant ainsi le site à moins de 4 heures de Paris. C’est un site à forte potentialité touristique, actuellement largement sous exploité.

206 Cependant, afin de préserver cet environnement exceptionnel, il s’agit de développer un tourisme maîtrisé et respectueux de la nature. La Maison de la Nature sera divisée en deux parties : une partie pédagogique à Traou Nez et une partie hébergement collectif d’une capacité raisonnable de 35 personnes à Coat Ermit. Traou Nez accueillera aussi bien des classes de découverte et des groupes d’adultes pour des animations sur des thèmes spécifiques que des promeneurs curieux de découvrir des expositions sur le milieu naturel. Coat Ermit hébergera une petite proportion de ces différents publics entre avril et octobre chaque année.

2.3. Descriptif du projet A Traou Nez, quelques travaux pour améliorer l’accueil des publics sont nécessaires. Les bâtiments de Coat Ermit nécessitent des travaux plus lourds de remise aux normes afin d’y accueillir des classes et des groupes pratiquant des activités liées au site (randonnée pédestre, équestre, VTT). De plus, il est nécessaire de changer la totalité de l’équipement intérieur, de prévoir un moyen de transport de type minibus du fait de l’isolement et des difficultés d’accès aux deux lieux (Traou Nez et Coat Ermit). Un quai de gare peut être aménagé pour le rendre accessible aux personnes ne disposant pas de véhicule, l’accord de principe de l’exploitant de la ligne ferroviaire étant acquis. La partie pédagogique et la partie hébergement sont bien sur le même site : celui de la forêt de Penhoat – Lancerf, particulièrement vaste (600 ha, propriété du Conservatoire du Littoral), ce qui en fait l’originalité. Les bâtiments sont à 2 endroits différents du site : - c’est l’histoire du site qui le veut - ils sont existants. Aucune création de bâtiment nouveau n’est possible (site classé en espace naturel remarquable, propriété du CEL, terrains classés en NDl) - le projet consiste à valoriser l’existant, dans un souci de développement durable. La mise en place d’un transport collectif (minibus 9 places), tout autant pour relier les bâtiments distants de 2,5 km (c’est normal sur un site d’une si grande superficie qui s’étend sur 4 km de longueur à vol d’oiseau) que pour permettre de venir sur le site ou de le quitter, contribue à limiter l’usage des véhicules individuels ou des bus à l’intérieur de la forêt. A l’heure actuelle, la maison de l’estuaire (Traou Nez) comprend un parking de 20 places environ (situé à l’arrêt de la voie de chemin de fer, à 50 m du bâtiment principal), à l’usage exclusif des VL. Les bus ne peuvent accéder jusqu’à la maison de l’estuaire autant pour des raisons techniques de largeur de voie que pour des raisons volontaires et sont bloqués à 2 km en amont. Coat Ermit est accessible à un bus à la fois, même si cette possibilité est déconseillée (voie sinueuse en forêt). C’est donc d’abord pour des raisons de protection de l’environnement et de maîtrise de la fréquentation touristique du site, que le projet est présenté sous sa forme actuelle, en respectant le patrimoine existant et préservant son évolution.

2.4. Résultats attendus La Maison de la Nature sera ouverte 250 jours par an, avec un objectif d’accueil de 10 000 personnes, dont 2 500 participants à environ 100 animations de 1 à 4 heures dans l’année. Concernant la partie hébergement, l’objectif à 3 ans est d’atteindre 2 950 journées/séjours, soit un taux de remplissage de 40%.

207 3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Acquisition de la propriété par le Conservatoire du littoral : (hors fiche) Septembre 2006 à juillet 2007 Etudes Septembre 2007 à mai 2007 Travaux Juin 2008 Ouverture

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Coût de rénovation 480 000 Achat d’un minibus 30 000 Aménagements extérieurs 20 000 Mobilier 30 000 Communication 10 000 TOTAL 570 000

6. Intervention de la Région : 114 000 €

208 ACHAT ET MISE EN ETAT DE FONCTIONNEMENT D'UNE LOCOMOTIVE A VAPEUR

1. Maître d’ouvrage C.F.T.A. - Chemins de fer et Transports Automobiles

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale « Pour un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité ».

2.2. Objectifs du projet La pérennisation d’un produit touristique de dimension régionale « La Vapeur du Trieux » Cette ambitieuse aventure, unique en Bretagne est le fruit d’un partenariat entre les acteurs du développement de la Vallée du Trieux et plus généralement de la ligne GUINGAMP-PAIMPOL, avec le concours du Conseil général des Côtes d’Armor, du Conseil régional de Bretagne et de la Ville de Pontrieux labellisée « Petite Cité de Caractère » (Ville pont de fond d’estuaire). Le trajet Pontrieux Paimpol, en wagons du début du siècle dernier, tractés par une locomotive à vapeur rugissant dans un flot de fumée fait revivre le passé dans un cadre idyllique, dominant l’estuaire du Trieux terriblement pittoresque, préservé par la nature, surveillé par les hautes tourelles du château féodal de la Roche Jagu. Ce voyage procure un authentique enchantement pour la qualité et la variété des paysages. Ce produit touristique constitue un important vecteur du développement touristique, économique et un moteur essentiel de l’animation estivale. Sa fréquentation ne cesse de croître et a atteint 32 000 voyageurs au cours de l’été 2005. Le succès grandissant de cette activité génératrice de bienfaits économiques pour tout un secteur (métiers d’art, restauration, hôtellerie, cars…) depuis son lancement oblige désormais à procéder à un investissement déterminant du maintien de l’activité : l’achat et la mise en bon état de marche d’une nouvelle locomotive «la machine à vapeur ». Il faut savoir en effet que l’actuelle est louée par périodes annuelles, que ce contrat peut être dénoncé d’une année sur l’autre, que le modèle aujourd’hui en activité est terriblement « fatigué » et de surcroît que le diamètre de ses roues ne se prête pas idéalement au trajet qui connaît des pourcentages de pente peut compatibles avec le développement des roues ce qui accélère l’usure de la loco. Cette situation de dépendance fragilise le produit touristique : - durée limitée de location actuellement 4 mois (juin, juillet, août, septembre) - frais importants d’acheminement de la locomotive chaque année ; - frais importants de location du matériel ; - frais importants d’entretien non pris en charge par l’association propriétaire. L’entreprise CFTA, ayant déjà beaucoup investi, sans subventions conséquentes n’a pas la capacité financière de mobiliser un budget d’1 million d’euros dans une machine à vapeur. L’enjeu de la subvention régionale est donc vitale pour l’activité.

209 Il est rappelé que la CFTA a déjà investi : - travaux de rénovation de la gare à nouveau ouverte et travaux d’aménagement du quai à PONTRIEUX ; - travaux d’aménagement du quai à Traou Nez (maison seznec) à PLOURIVO ; - acquisition de 6 voitures aménagées pour ce produit touristique. Cette acquisition permettra : - la pérennisation du produit touristique ; - l’allongement de la saison touristique au delà de juin juillet août septembre compte tenu de la demande nouvelle des autocaristes pour les mois de mai et octobre, autocaristes venant du Grand Ouest (Loire Atlantique, Mayenne, Sarthe, Normandie …)

2.3. Descriptif du projet Acquisition et mise en état de marche d’une locomotive à vapeur pour assurer le trajet touristique de Paimpol à Pontrieux. La célèbre machine à vapeur vous emmène à son rythme découvrir des paysages : - Départ de Paimpol : ancien port d’embarquement pour la pêche en Islande. - Halte à la maison de l’estuaire de Traou Nez à Plourivo, lieu de la célèbre affaire Seznec, ce havre de paix est un lieu d’exposition située au bord du Trieux – halte gourmande (crêpes et cidre) avec de la musique traditionnelle. - Vue sur le château de la Roche Jagu, château du 15ème siècle situé au cœur d’un parc d’inspiration médiévale qui surplombe la Trieux - Arrivée à Pontrieux, petite cité de caractère avec ses lavoirs, ses maisons en colombages ou en pierre de taille et son site typique au fond de l’estuaire, sans oublier un de ses plus beaux fleurons : la tour Eiffel. Un service de calèche à chevaux attend les voyageurs ainsi que des promenades à barques pour visiter le centre de ville où se trouvent de nombreux commerces et artisans d’art.

2.4. Résultats attendus Maintien et développement d’une activité touristique majeure qui génère des retombées économiques importantes pour tout un secteur géographique s’étendant sur le territoire de deux Pays (hôtellerie – autocaristes – restauration – commerce et artisanat). La subvention de 14 039 € attribuée par le Conseil régional en 2004 concernait le reconditionnement d'une voiture à voyageurs et l'allongement du quai de Traou Nez pour permettre un accès en toute sécurité. Le nouveau projet concerne l'acquisition d'une locomotive à vapeur. Jusqu'alors la CFTA était propriétaire de la rame de voitures mais devait chaque année faire appel à une locomotive en location ; mais les machines en état de marche devenant rares, cela devient de plus en plus difficile.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Investissement

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional sollicité ne pourra être accordé que sous réserve : - de la bonne articulation et de la cohérence de cette fiche avec celle inscrite au contrat du pays de Guingamp ;

210 - d’une tranche fonctionnelle distincte de celle qui a prévalu au financement accordé en 2004 au titre de la politique touristique ; - de la levée d’un éventuel obstacle juridique sur la nature du maître d’ouvrage.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif : 750 000 €

6. Intervention de la Région : 75 000 €

211 EQUIPEMENT AQUATIQUE - MINIHY-TREGUIER

1. Maître d’ouvrage Communauté de communes des 3 Rivières Parc d’activités de Convenant Vraz 22220 MINIHY-TREGUIER Tél. : 02 96 92 33 46 Fax : 02 96 92 47 61 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur « Pour un développement touristique et sportif et de loisirs de qualité » Levier de développement prioritaire du Pays « services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La Communauté de communes des 3 rivières, pôle économique intermédiaire du Pays du Trégor-Goëlo mais aussi pôle important de service à la population, veut conforter et moderniser les infrastructures afin de les adapter aux attentes actuelles de la population. La Communauté de communes a commencé en 2004 la rédaction de son projet de territoire et, en parallèle, a travaillé sur son contrat de station touristique avec le Conseil général des Côtes d’Armor. Ce projet a mis en avant l’importance pour la Communauté de communes de valoriser ses atouts résidentiels par le développement des services à la population, et notamment la création d’un espace aquatique. Depuis 1974, le SIVOM des 3 rivières, puis la Communauté de commune gère une piscine de type Caneton qui n’est plus adaptée aux exigences actuelles, que ce soit d’un point de vue technique, attente de la population. D’un point de vue touristique, il est essentiel pour le territoire de disposer d’un réseau assez dense d’équipements phares qui répondent aux attentes de la population touristique résidente. Cela permet d’être identifié comme une des destinations de premier plan de la région Bretagne. La capacité en hébergements touristiques (marchand et non-marchand) est très importante (10792 lits touristiques pour 11132 habitants). La population du territoire peut doubler en période estivale. La pression touristique sur notre territoire est de 96,95 % contre 93,85 % sur le Pays du Trégor-Goëlo et de 66 % sur le département des Côtes d’Armor.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération La Communauté de communes des 3 Rivières, maître d'ouvrage de l'opération, envisage la construction d'un espace aquatique. Il s’agit d’un espace aquatique de proximité combinant sport et loisirs, où l'on vient régulièrement entre amis ou en famille. Elle offre à tous un large choix d'activités dans et hors de l'eau, afin que chacun puisse y rester plusieurs heures sans épuiser son intérêt, dans des conditions confortables et agréables. L’espace aquatique sport loisirs n'est

212 ni un stade nautique, ni un parc récréatif, c'est le mariage harmonieux d'activités différentes mais complémentaires. La pratique sportive évolue : elle devient plus individuelle, le sport d'entretien et les activités de détente se développent. L’espace aquatique, tout simplement parce que l'eau est un élément qui s'y prête, est particulièrement sensible à cette évolution. Elle voit donc ses vocations se diversifier et son public s'élargir.

Public visé Le public auquel s’adresse cet espace aquatique est : - la population d’une zone de chalandise estimée de 16 000 à 20 000 habitants (ce qui correspond à la réalité de la zone de chalandise commerciale de Tréguier) - les établissements scolaires (primaires et secondaires) de cette zone de chalandise (1 lycée (Tréguier), 3 collèges (Tréguier 2 et Bégard (Pays de Guingamp 1), 30 écoles primaires) - les associations du territoire - la population touristique cherchant de plus en plus des activités aquatiques répondant au souci de bien être Il est très difficile de distinguer les postes de dépenses selon qu’elle relève des différentes pratiques (sportives, scolaires et loisirs) puisque la plus grande partie des équipements sont communs aux différentes pratiques. Cependant, en très large majorité, l’équipement aquatique sera utilisé, comme cela est le cas actuellement, pour des pratiques scolaires et de loisirs. Il faut noter aussi l’ouverture aux personnes handicapés (mobilité ou autres déficiences) par exemple notre territoire accueille un Institut Medico-Educatif qui fréquente la piscine.

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Pour mener à bien ce projet, le maître d'ouvrage a confié le montage du dossier programme à H2O LOISIRS. Suite à l’étude de faisabilité, le conseil communautaire a retenu le choix de la construction d’un équipement neuf. Cette étude préalable a permis une évaluation des besoins, à partir d'une hypothèse de programme. Le dossier ainsi constitué permet d'organiser le concours d'architecture et d'ingénierie. Pour répondre à cet objectif et en fonction de l'étude des besoins qui a été menée, une surface de plan d'eau couverte de 400 m² serait satisfaisante : - Un bassin unique et polyvalent de forme libre de 400 m², comprenant des jeux d'eau, un bassin sportif de 4 couloirs de 2,50 m ou 5 couloirs de 2 m, situés entre deux parois parallèles séparées de 25 m. - Un bassin de réception toboggan de 24 m² indépendant. Le sens architectural de l'équipement couvert se rapprochera de l'esprit « sport – éducation - thermalisme- forme- santé ». Un solarium naturel, un espace détente (pique nique, jeux et farniente) seront intégrés dans ce programme pour répondre à l’objectif défini précédemment et qui permet de compléter l’offre par des activités extérieures. Le programme prévoit une surface utile totale de 1 434 m² (avec espace forme) pour le bâtiments (Hors locaux techniques) et 2 000 m² pour le solarium et les espaces verts.

Le bâtiment devra permettre au maître d’ouvrage d’obtenir un très haut niveau de confort tout en ayant un coût d’exploitation maîtrisé. Pour cela, la Communauté de communes des Trois Rivières souhaite intégrer la dimension « qualité environnementale ». L’approche transversale et identificatrice du territoire de la Communauté de communes passe par le développement durable et la qualité environnementale. L’ambition affichée dans le projet de territoire consiste à systématiser progressivement une approche qualité en terme d’insertion dans le milieu des

213 aménagements et équipements publics correspondant à la qualité environnementale. Ceci permet de prévoir des équipements favorisant l’économie au niveau des flux et des matériaux. Sur la « Qualité environnementale » : il sera imposé à l’architecte le respect de cette dimension dans l’élaboration du projet sur les aspects matériaux et flux, mais aussi insertion dans le site. Cette exigence sera inscrite dans le programme qui servira de base à la consultation de maîtrise d’œuvre. La géothermie sera privilégiée pour la partie chauffage (air et eau). La commission travaillant sur ce projet a déjà visité des installations équivalentes fonctionnant sur ce mode lors de l’élaboration de l’étude.

Seuls sont compris dans le programme les équipements fixes. Les équipements mobiles sont signalés pour information. Ne sont pas compris dans le présent programme : - le matériel pédagogique et d'animation, - le matériel d'entretien et de nettoyage (robots, autolaveuse etc ...) - le matériel de gestion des entrées. La piscine doit être ouverte au public à l'automne 2008.

2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet Novembre 2006 Démarrage du projet 2009 Fin du projet

4. Conditions suspensives particulières Seules les études pourront être financées avant 2009

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Terrain d'assiette 90 000 Construction du bâtiment 3 480 000 Honoraires 555 000 Mobilier 50 000 TOTAL 4 175 000

6. Intervention de la Région : 626 250 €

214 BASE NAUTIQUE DU LEGUER

1. Maître d’ouvrage Ville de LANNION Mairie de Lannion BP 244 22 303 LANNION Cedex Tel. : 02 96 46 64 22 Fax : 02 96 37 17 03 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Le projet a vocation à l’amélioration des conditions d’accueil, de pratique des différents utilisateurs de la rivière avec une logique de sensibilisation des pratiquants à la préservation de l’environnement, celui ci rentre dans le cadre d’un développement touristique et sportif et des loisirs de qualité. Levier de développement prioritaire du Pays « services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet Poursuivre et renforcer le développement de l’activité canoë-kayak et valoriser la Vallée du Léguer. La Ville de Lannion a créé en 1992 un Stade d’Eau Vive encore unique aujourd’hui dans sa conception. Réalisé en centre ville, cet outil est un véritable lien entre la rivière et la mer, entre les territoires du centre Trégor et les territoires de bordure de mer. Afin de poursuivre et renforcer le développement de l’activité canoë-kayak, il est nécessaire d’améliorer les conditions d’accueil et de pratique en accompagnement des structures et aménagement déjà en place par la construction d’un équipement adapté répondant aux besoins des différents utilisateurs. Sa pertinence n’est plus à démontrer tant sur le plan sportif que sur le plan du développement des activités de loisirs et d’enseignement.

Sur le plan sportif Le club de Canoë kayak de Lannion, seul club spécialiste des disciplines d’eau vive dans le Trégor Goëlo, fait partie des trois meilleurs clubs français en Slalom. Sa zone de chalandise est donc largement communautaire. Tous les ans, des compétitions du niveau départemental au niveau international sont organisées participant au développement économique de la région par le nombre de nuitées générées. Le Comité Régional de Canoë-Kayak et la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports ont mis en place un Centre d’Entraînement Local avec recrutement au niveau régional

Sur le plan du développement des activités de loisirs L’activité kayak, activité de plein air, rencontre un fort engouement. Au delà de l’activité physique, les pratiquants recherchent la découverte du patrimoine naturel du Léguer, de la rivière à la mer. D’un point de vue économique, cette pratique peut susciter la venue de touristes sur le Trégor. Cette activité est un outil de sensibilisation à la

215 préservation de l’environnement. Ainsi, les richesses naturelles sont sources de revenus sans qu’il leur soit porté atteinte.

Sur le plan de l’enseignement Beaucoup d’écoles, primaires, collèges, universitaires du Trégor, utilisent l’activité kayak comme support d’éducation physique, de sensibilisation à l’environnement. La formation polyvalente apportée aux élèves en terme de techniques, de sécurité, d’environnement, leur permet ensuite d’accéder à une pratique individuelle ou au sein d’une autre structure du Trégor.

2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération Construction d’une Base Nautique (Rive droite du Léguer en amont du Pont de Kermaria) - Locaux de stockage des bateaux - Vestiaires - Salle d’enseignement et bibliothèque spécifique - Espace d’accueil et de convivialité - Bureau - Locaux techniques

Public visé Sportifs Scolaires Tout Public Touristes

Moyens mis en œuvre et méthode retenue pour la réalisation du projet Mise en place d’un comité de pilotage (associations sportives, techniciens, élus..) : définition du projet. La base nautique consiste en une construction immobilière sur la rive droite du Léguer face à la cité administrative de Kermaria. Ce positionnement est justifié par une bonne lisibilité du site. En effet, aujourd'hui, l'animation touristique en particulier, souffre d'un manque de lisibilité, les embarquements se faisant sur le local de canoë – kayak situé sur la rive gauche. La base nautique aura pour objet de promouvoir l'ensemble des activités nautiques développées à partir du kayak.

Partenaires Lannion-Trégor Agglomération Conseil général Fédération Française de Canoë-Kayak Associations sportives Education Nationale

216 2.4. Résultats attendus Conforter le niveau de pratique du club et du Centre d’Entraînement. Augmentation du nombre de pratiquants sportifs et de loisirs. Valorisation de la Vallée du Léguer. Sensibilisation à la protection de l’environnement.

3. Echéancier de la réalisation du projet 2007 Mise en place du comité de pilotage, définition du projet et APS 2008 Dépôt des dossiers de subventions 2009 Réalisation de la Base Nautique du Léguer

4. Conditions suspensives particulières Le financement régional est accordé sous réserve de précisions à apporter concernant le détail des dépenses.

5. Présentation financière du projet Coût estimatif du projet : 800 000 €

6. Intervention de la Région : 80 000 €

217 COMPLEXE SPORTIF DU GUINDY - TREGUIER

1. Maître d’ouvrage Mairie de Tréguier Bd Anatole LE BRAZ 22220 TREGUIER Tél. : 02 96 92 30/19 Fax : 02 96 92 29 25 Courriel : [email protected]

2. Présentation générale du projet

2.1. Intégration du projet dans les vocations du Pays et la stratégie régionale Chantier fédérateur « Pour un développement touristique et sportif et de loisirs de qualité » Levier de développement prioritaire du Pays « services à la population et aux entreprises »

2.2. Objectifs du projet La ville de TREGUIER travaille actuellement sur la restructuration de son pôle sportif autour du stade Gilbert Le Moigne. L’acquisition du terrain d’assiette permettra la création d’équipements structurants réclamés depuis longtemps par les utilisateurs de ce plateau, autant scolaires qu’associatifs. Ces équipements regroupés sur un même site sont prévus pour répondre à ces attentes en direction d’une population provenant de l’aire urbaine de TREGUIER (6 000 habitants) répartis sur les communes de PLOUGUIEL, TREDARZEC, MINIHY TREGUIER et TREGUIER. Plusieurs établissements scolaires sont situés, sur le territoire de la ville de Tréguier (2 947 habitants) et notamment : un lycée général et technique, 2 collèges, une école primaire intercommunale (Tréguier-Minihy- Tréguier). Ces établissements accueillent des élèves de toutes les communes limitrophes mais aussi, du canton, de l’arrondissement et même de la région entière (dans les sections spécialisées du lycée Savina). Près de 2 000 élèves fréquentent ces établissements scolaires. Ces établissements ne disposent pas de tous les équipements sportifs nécessaires à l’apprentissage et à la pratique du sport La ville de TREGUIER met à disposition des établissements ses équipements qu’il convient de moderniser et d’améliorer. De plus de nombreuses associations sportives à rayonnement intercommunal ont domicilié leur siège à Tréguier et pratiquent quotidiennement sur les équipements de la ville. Plus de 3 000 sportifs évoluent sur ce plateau. L’adjonction de nouvelles installations présente une dimension intercommunale indéniable - Fréquentation par les scolaires (lycée, collèges, écoles) - L’importance des effectifs de l’AST omnisport nécessite des terrains supplémentaires

218 2.3. Descriptif du projet

Description de l’opération L’étude de faisabilité d’un complexe a été diligentée et sept impératifs se sont dégagés : - La création d’une plaine d’entraînement. - La création d’une piste et d’aires de sauts et de lancer. - La création d’un terrain aux normes FFF. - La construction de tribunes. - La construction de vestiaires, sanitaires et locaux associatifs. - La rénovation du terrain d’évolution Gilbert Le Moigne. - La création de stationnement pour les transports en commun et la clôture de l’ensemble. Impacts environnementaux : La proximité de la station d’assainissement intercommunale (Syndicat de Kernévec – MINIHY TREGUIER, TREGUIER) permet la réutilisation des eaux épurées pour l’arrosage des espaces extérieurs et des stades. L’intégration de cet équipement sportif à proximité des espaces boisés, classés en ND en bordure de rivière doit permettre l’accueil des différents publics dans un complexe où l’environnement paysager sera privilégié ainsi que la poursuite de la gestion différenciée par les services des espaces verts de la Ville. Les matériaux utilisés devront dans leur conception tenir compte des objectifs de « durabilité ». Impacts sociaux économiques : Le pôle intermédiaire de TREGUIER situé entre les deux agglomérations principales du Pays du Trégor-Goëlo qui sont LANNION et PAIMPOL, permet d’offrir aux populations résidantes des services à la fois économiques, sportifs et culturels. La forte mixité des populations et l’apport touristique permettent de mettre en adéquation les équipements de cette aire urbaine avec les attentes de nos concitoyens. Le grand nombre de pratiquants tant scolaires qu’associatifs nécessite une mise en commun des moyens et une rationalisation des fonctionnements sur un tel site. Plus de 3 000 sportifs évoluent sur ce plateau dans les différentes disciplines sportives très actives sur notre territoire : sections foot, hand, basket, volley, badminton, tennis, natation, tennis de table, escalade, tir, athlétisme…. Au regard de la population de TREGUIER (2 947 habitants), les 2 000 élèves qui quotidiennement viennent sur TREGUIER, justifient la création de ce complexe. Impact au niveau de l’habitat : La forte demande en matière d’habitat sur les communes de l’aire urbaine de TREGUIER et l’apport de nouvelles populations notamment sur TREGUIER et MINIHY TREGUIER doivent être accompagnés par un développement des équipements collectifs répondant à la qualité de vie recherchée par ces péri urbains.

Public visé 4 types de public : - Les scolaires - Les associations sportives - Les résidences et hébergements de tourisme - Les entrepreneurs en recherche de sites pour y implanter leurs activités au plus près des services à la population.

219 2.4. Résultats attendus

3. Echéancier de la réalisation du projet 2006 Acquisition foncière Etudes de réalisation, et étude d’impact environnemental 2007 – 2008 Réalisation

4. Conditions suspensives particulières néant

5. Présentation financière du projet

Description des postes de dépenses (HT) Montant (€) Terrain d'assiette 150 000 Travaux 532 887 Equipements 560 000 Honoraires 136 717 TOTAL 1 379 604

6. Intervention de la Région : 137 960 €

220 3. Stratégie du pays pour l’utilisation de son ingénierie

221

Le Pays du Trégor-Goëlo, outre le Contrat de pays, est la structure porteuse de plusieurs programmes européens ou nationaux territorialisés, outils de mise en oeuvre de sa Charte de territoire. - LEADER+ - La Charte de l'environnement - L'Animation Territoriale de Santé - Le Pôle Territoire et Compétences (100 initiatives pour l'emploi)

Chaque programme a son ingénierie propre (cf. organigramme) : - LEADER+ : un chargé de mission, une assistante - Charte de l'environnement : un chargé de mission (mi-temps avec le Pays de Guingamp) - Animation Territoriale de Santé : un chargé de mission - Pôle Territoire & Compétences : un chef de projet et un chargé de mission

Les crédits attribués au Pays au titre du Contrat de pays sont destinés au financement des postes suivants : - direction du Pays (coordination des programmes, gestion du personnel, aide aux montages des projets des collectivités, gestion du Contrat de pays, projet de développement de services à la population) - animation du Conseil de développement (aide aux montages des projets associatifs, développement de l'Economie Sociale et Solidaire, projet de développement culturel, projet de développement de services à la population) - secrétariat - chargé de mission Charte de l'Environnement (mi-temps avec le Pays de Guingamp)

Le Pays du Trégor-Goëlo affecte le maximum de son enveloppe « ingénierie » au financement de ces postes sur 6 ans soit 546 456 euros. Le Pays du Trégor-Goëlo considère cette dotation comme un levier pour se positionner sur les futurs crédits européens FEADER. Au même titre, les EPCI et communes isolées du territoire et le Conseil général des Côtes d'Armor seront financièrement sollicités sur le fonctionnement du GIP-ADT et du Conseil de développement. De façon complémentaire et de la même manière que ce qu'il pratique actuellement, le Pays se positionnera sur des appels à projets opportuns pour le développement de son territoire.

Le Pays a donc pour objectif de mutualiser son ingénierie : - par le montage et la mise en oeuvre de programmes communs à l'ensemble des collectivités locales du territoire, - par l'aide au montage des dossiers de demandes de subvention pour les collectivités, associations ou autres maîtres d'ouvrage peu dotés en ingénierie. A ce titre, le Pays envisage d'organiser des permanences régulières de ses techniciens dans les maisons de développement construites et animées par les EPCI du territoire.

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Bureau du GIP-ADT du Pays du Trégor-Goëlo

Membre du bureau : Alain ERNOT

Membre du bureau : Vice-Présidente : Janine LE Membre du bureau : Michelle LE Yvon RICHARD BECHEC (en charge de la BROZEC (en charge de la Commission Cadre de vie) Commission Cadre de vie)

Vice-Président : Gildas LE Membre du bureau : Dominique TROADEC (en charge de la BRAULT (en charge de la Commission Environnement) Commission Environnement)

Président du Conseil de Vice-Président : développement : Christian MARQUET (en (en charge de la charge de la gestion Commission Aménagement administrative et financière du territoire) du Pays et de la Commission Aménagement du territoire)

Membre du bureau : 1er Vice-Président : Patrick Membre du bureau : Loïc MAHE TOULARASTEL (en charge Robert LE GOUGUEC de la Commission (en charge de la Commission Membre du bureau : Développement économique) Développement Joël LE JEUNE économique)

Président : Yves LE ROUX (en charge de la gestion Membre du bureau : Membre du bureau : administrative et Jean SEGUIN Pierre JOURNE financière du Pays et de la (en charge de la Commission Commission Information / Information/ Communication) Communication)

Direction : Anne RONCIN

Contrat de pays Charte de LEADER+ Animation Pôle Territoire et Convention PRAT l'environnement territoriale de santé Compétences

Animatrice territoriale Chargée de mission : Chargé de mission : Animatrice : Chef de projet : Cécile CHABROL Gaëlle THOUEMENT Gwénaëlle BOISTEAU Sandrine HELY Michel LE BORGNE

Secrétaire - comptable Assistante : Chargée de mission : Evelyne GIRAUDON Catherine PETEREAU Virginie DUVAL

Equipe technique du Pays du Trégor-Goëlo

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