Revue D'histoire Du Xixe Siècle, 1 | 1985 [Online], Online Since 26 August 2006, Connection on 03 October 2020
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Revue d'histoire du XIXe siècle Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle 1 | 1985 Varia 1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle Electronic version URL: http://journals.openedition.org/rh19/462 DOI: 10.4000/rh19.462 ISSN: 1777-5329 Publisher La Société de 1848 Printed version Date of publication: 1 June 1985 ISSN: 1265-1354 Electronic reference Revue d'histoire du XIXe siècle, 1 | 1985 [Online], Online since 26 August 2006, connection on 03 October 2020. URL : http://journals.openedition.org/rh19/462 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rh19.462 This text was automatically generated on 3 October 2020. Tous droits réservés 1 TABLE OF CONTENTS Le mot du président ou les raisons et les limites d'un retour aux sources Philippe Vigier Éléments pour un historique de la Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle 1904-1940 Rémi Gossez La loi de réparation nationale du 30 juillet 1881 : source de l'histoire de la répression de l'insurrection de décembre 1851 Denise Devos Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. Odile Krakovitch La serie CC aux archives nationales : cour des Pairs. Procès politiques Jeannine Charon-Bordas Considérations sur la Seconde République et les beaux-arts Pierre Vaisse Le souvenir du 2 décembre dans la mémoire républicaine 1868-1901 Edith Rozier-Robin Comptes rendus Pierre PIERRARD, L'église et les ouvriers en France (1840-1940) Paris, Éditions Hachette, 1984, 600 p. Philippe Vigier Un ouvrier en 1820, manuscrit inédit de Jacques Étienne Bédé édité par Rémi Gossez, avant-propos de Louis Girard, Presses universitaires de France, 1984, 405 p. Jean-Yves Mollier Yves LEMOINE et Pierre LENOEL, Les avenues de la République. Souvenirs de F.- V. Raspail Paris, Éditions Hachette, 1984, in-8°, 379 p. Henri Dubief L'esprit de 48 au pilori. Philippe MURAY, Le XIXe siècle à travers les âges Paris, Éditions Denoël, 1984, 686 p. Maurice Agulhon Jean-Yves MOLLIER, Dans les bagnes de Napoléon III, Mémoires de Charles Ferdinand Gambon Éditions du Centre de Correspondances du XIXe siècle de l'Université Paris IV, Paris, Presses universitaires de France, 1983, 296 p. Maurice Agulhon Karl MARX, Les luttes de classes en France 1848-1850 et Le Dix-huit brumaire de Louis Bonaparte, présentation et annotations de Raymond Huard, traductions revues par Gérard Cornillet Éditions sociales, 1984, collection "Essentiel", 251 p. et 230 p. Jean-Yves Mollier Aux sources du socialisme. Flora Tristan (1803-1844), présentée par Stéphane Michaud Paris, Les Éditions ouvrières, 1984, 140 p. Jean-Claude Caron Revue d'histoire du XIXe siècle, 1 | 1985 2 Gordon WRIGHT, Between the Guillotine and Liberty. Two Centuries of the Crime Problem in France New York/Oxford, Oxford University Press, 1983, IX + 290 p. Jean-Claude Caron Susan GROAG BELL and Karen M. OFFEN, Women, The Family and Freedom. The Debate in Documents Stanford University Press, 1983, volume one, 1750-1880, 561 p., volume two, 1880-1950, 474 p. Jean-Claude Caron Daniel LICOU [dir.], Histoire de Montauban Toulouse, Éditions Privat, 1984, 350 p., collection "Pays et Villes de France". Jean-Claude Caron Revue d'histoire du XIXe siècle, 1 | 1985 3 Le mot du président ou les raisons et les limites d'un retour aux sources Philippe Vigier Il y a deux ans déjà que la Société d'histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle a admis le principe de renouer avec une tradition de publication périodique qui lui soit propre. Une tradition qui remontait à ses origines même --en 1904-- mais qui, après bien des avatars, s'était interrompue depuis le début des années 1950. Ce qui ne veut pas dire que, depuis lors, la Société ait cessé toute activité. Tant s'en faut. En dehors d'assemblées générales annuelles, en février, bien sûr, qui permettaient d'entendre d'intéressantes communications scientifiques, elle a publié, avec une périodicité malheureusement irrégulière, des volumes d'Études groupées autour d'un thème : Armée, Choléra, Crise de 1846-1851, Presse ouvrière. Impossible prison, Utopismes sociaux, etc. Enfin, depuis une dizaine d'années, grâce essentiellement à Maurice Agulhon qui m'a précédé à la tête d'une société à laquelle il a donné une nouvelle vie, successivement Les Annales historiques de la Révolution française, puis Romantisme, ont accepté (et nous en sommes fort reconnaissants aux responsables de ces revues) d'insérer dans leurs publications propres une chronique réservée à notre société. Nous voici revenus à la solution d'un périodique annuel accueillant articles de fond, comptes rendus, chroniques, etc. émanant des membres de notre société --de jeunes chercheurs, en particulier-- auxquels nous souhaitons largement ouvrir cette tribune. C'est que l'expérience a prouvé qu'il est bien difficile à une Société savante de conserver ses adhérents, et surtout (ce qui est notre ambition) d'en recruter de nouveaux, sans le support d'une publication régulière et autonome. Même si celle-ci se veut modeste --dans la mesure, en particulier, où la Société entend également publier, tous les deux ans, les Actes du colloque où sont présentés les résultats du thème de recherche autour duquel nous entendons, davantage que précédemment, mobiliser le maximum de sociétaires, tout en élargissant notre "champ de recrutement", aux non- historiens tout particulièrement. Fort encourageante, à cet égard, me semble Revue d'histoire du XIXe siècle, 1 | 1985 4 l'expérience faite, les deux dernières années, autour du thème du Maintien de l'ordre au XIXe siècle : le colloque conclusif, tenu en décembre 1983, a connu un si franc succès que nous avons décidé de prolonger, et d'élargir notre enquête, en traitant, dans les deux années qui viennent, des victimes du maintien de l'ordre, et de la prison politique. Encore faut-il, bien sûr, que publication annuelle et recherche collective répondent à un besoin ressenti par un nombre suffisant de chercheurs et lecteurs professionnels ou bénévoles. Y a-t-il place. actuellement, pour une société qui se donne pour tâche d'étudier les grandes mutations survenues au XIXe siècle dans la France et dans le monde, ainsi que les problèmes qu'elles posent, et les résistances qu'elles suscitent -- ceci tout en respectant le désir des fondateurs d'attacher une particulière importance au phénomène révolutionnaire, et aux réactions qu'il provoque ? C'est parce que nous le pensons que nous continuons l'entreprise sur ces bases élargies. Avec la ferme volonté d'approfondir, et de mieux faire connaître, le renouvellement intervenu depuis plusieurs décennies dans cette histoire du siècle passé dont la richesse foisonnante est encore (contrairement à ce que l'on pense souvent…) insuffisamment connue. L'apport des littéraires, des sociologues, des politologues, des philosophes… a été essentiel dans l'élargissement d'un champ historique qui couvre les phénomènes culturels et artistiques, les faits de mentalités, aussi bien que le social et le politique, largement renouvelés par ailleurs ; aussi comptons-nous beaucoup sur leur concours, comme sur ceux de nos collègues étrangers, qui ont tant contribué, ces derniers temps, à une meilleure connaissance du XIXe siècle français --pour ne parler que de lui. Possible, l'entreprise nous apparaît également nécessaire --dans la mesure où, dans notre pays du moins, existe actuellement un étonnant décalage (mais n'est-il pas révélateur de crise ?) entre l'intérêt passionné que l'histoire du XIXe siècle suscite dans un très vaste public, et la place réduite qui lui est faite, depuis quelques années, dans les programmes scolaires. Les Commissions Girault, puis Le Goff, de réforme et de revalorisation de l'enseignement de l'Histoire, l'ont d'ailleurs déploré, et comptent bien "corriger le tir". Nous souhaitons nous associer à cet effort de remise en perspective -- convaincus que nous sommes du rôle essentiel joué par les faits, les œuvres et les hommes du siècle passé dans la formation et, partant, dans la compréhension du monde contemporain. Un dernier mot : ce bulletin n'aurait pas vu le jour sans la foi et l'efficacité de Jean- Claude Caron qui, au sein de notre bureau, en a accepté la responsabilité rédactionnelle. Qu'il en soit vivement remercié. Revue d'histoire du XIXe siècle, 1 | 1985 5 Éléments pour un historique de la Société d’histoire de la révolution de 1848 et des révolutions du XIXe siècle 1904-1940 Rémi Gossez 1 “Le meilleur hommage qu’on puisse rendre au passé, surtout a un passé si voisin de nous et encore objet de jugements si passionnés et si contradictoires, c’est de verser à flots la lumière sur ce qui fut volcan en éruption et n’est plus désormais que lave encore chaude, mais déjà refroidie”. 2 Cette conclusion d’un texte inédit 1 de Georges Renard, fondateur de la Société, peut définir ce qu’elle a accompli sous sa direction de 1904 à 1930, puis ce qu’elle est devenue depuis sa disparition, le 17 octobre 1930. 3 Lors du vingt-cinquième anniversaire de la Société, Renard rappelait sa naissance, comme un “rameau détache de la Société d’Histoire moderne”, celle-ci n’ayant pas accepte de créer une section vouée a l’étude du milieu du XIXe siècle. 4 L’exemple des résultats importants obtenus par la Société d’histoire de la Révolution n’était pas étranger a cette suggestion De la création de la Société a la première guerre mondiale 5 Dans l’été 1903 le rédacteur en chef du Temps, Henri Michel, charge de cours a l’Université de Paris, offrit a Renard de la reprendre en créant une Société autonome. Le Comité d’initiative comprit A.