news.

Piratage sur PC ------Le site a publié un ar- Cette débauche de vitesse de télé- ticle moyennement intéressant mais chargement ne peut mener qu’au pira- pas trop faux cul sur le piratage (http:// tage, puisque de tels débits ne peuvent cpc.cx/38d). J’y relève deux remarques servir A RIEN D’AUTRE ! Pourquoi vendre

Livraison de... dignes d’attention La première est faite des disques durs externes d’un téra, si ce par Guillaume Rambourg, PDG de Good n’est pour y stocker films et jeux piratés ? Old Games : «Le piratage a toujours exis- Si on ajoute la société de surconsomma- té [...]. Les gens ont besoin d’accéder à tion dans laquelle nous vivons, qui laisse des biens culturels [...].» Et à propos des croire au gens qu’il faut consommer tout mesures anti-piratages prisent en France et n’importe quoi à cent à l’heure sans : «Est-ce que cela va empêcher les gens savourer (oui, sortir une nouvelle itéra- de pirater ? Je ne pense pas. Les gens qui tion de chaque licence chaque année, veulent acheter achèterons, et ceux qui c’est mal), alors on constate que le pira- veulent pirater pirateront.» En voilà au tage est avant tout à imputer aux déci- moins un qui a les pieds sur terre. deurs, qui bourrent le mou des consom- mateurs. Mais la remarque intéressante vient Pour conclure sur une métaphore à surtout de Christian Svensson, le vice- deux centimes, prétendre lutter contre PDG de Capcom USA : «Il nous reste le piratage en 2011 tout en sortant des beaucoup à faire culturellement, beau- dizaines de films et de jeux par mois coup d’éducation, beaucoup de moyens revient à dire à un sale gosse mal élevé de paiement à découvrir [...].» Pourquoi de ne pas braquer une épicerie tout est-ce intéressant ? Parce que l’on ef- en lui mettant une arme chargée dans fleure enfin le vrai problème du piratage les mains et en lui disant que s’il ne : l’éducation. Comme pour tout, il faut consomme pas, c’est un pauvre con. éduquer lorsque les gens sont petits pour éviter qu’ils fassent des conne- ries lorsqu’ils grandissent. Or, cela pose Edito problème avec le piratage. Le piratage de masse est en effet rendu possible aujourd’hui par les connexions de brute Septembre a été chargé en FPS, avec entre autre Dead Is- épaisse dont disposent les particuliers. land et la beta de Battlefield 3. Et octobre sera sans doute A-t-on besoin d’une connexion de 20mo LE mois du FPS de cette année, avec les sorties de Payday pour des photos de famille ? De 30mo The Heist, BF3 et Rage. pour un film de vacances ? De fibre op- tique pour... Pour quoi, déjà ? Pour rien.

Côté culture, Walking Dead vient vous proposer du mas- sacre de zombie supplémentaire si vous n’avez pas eu votre dose avec Dead Island.

Bonne lecture ! Mods Deus Ex Human Revolution (extrait de PCGAM) ------On le sait, et c’est triste, Eidos Montreal n’a pas prévu de fournir aux joueurs un SDK pour Deus Ex : Human Revolution. Cela veut dire que très peu de mods sor- tiront et qu’ils seront limités à quelques modifications graphiques au mieux. Mais c’est sans compter sur le brillant moddeur Gibbed. Celui ci vient en effet de sortir un mod qui réactive le mode debug normalement réservé aux développeurs. Ces menus debug permettent de choisir de rejouer n’importe quel niveau du jeu et de Encore plus de temps à perdre ? Allez faire un tour chez mon partenaire ! bidouiller tout un tas d’options comme avoir des munitions infinis, couper l’IA des ennemis et même de couper la régénération automatique de la vie !

La suite sur http://pcgamesandmods.blogspot.com/ ! Preview de Battlefield 3 puisque ressemblant à un couloir géant. Preview d’Hedone ------Gageons qu’il n’en sera pas de même ------Du 29 septembre au 10 octobre a lieu pour les autres maps, sans quoi le jeu Hedone est un énième FPS Free to la beta de Battlefield 3. Votre serviteur a court à la catastrophe. Play, développé semble-t-il par un stu- tout juste eu le temps de s’y coller avant dio allemand dont le site intégralement de devoir rendre sa copie, et le moins Visuellement, le jeu semble blo- en javascript foire complètement. Bref, que le puisse dire, c’est que les nouvelles qué en niveau Moyen pour la beta. Les les teutons ont inondé la toile de clés du front ne font pas rêver. effets de lumière sont donc limités, les pour la beta, où j’ai donc pu me faufiler. textures oscillent entre le correct et le Vous en avez sans doute entendu dégueulasse, mais pas de doute, le jeu Pour une fois les menus sont plu- parler, Battlefield 3 nécessite l’installa- sera magnifique une fois poussé à fond. tôtsoriginaux, ultra-flashy façon clips tion d’Origin, le copycat- d’EA. Ce Par ailleurs il semble très bien optimisé japonais niaiseux. Oui, je n’ai pas dit logiciel montre la volonté d’EA de mettre puisqu’aucune saccade n’est à déplorer, «beaux» mais «originaux». Malheureu- un pied dans le dématérialisé, avec le qu’elle que soit l’action. Et c’est bien la sement, l’ergonomie est catastrophique. secret espoir d’un jour faire la nique à seule chose qu’on ne déplore pas dans Gageons qu’elle sera modifiée d’ici à la Steam. Ca, c’est ce qui est probablement cette beta. sortie du jeu, parce qu’en l’état on ne sait écrit sur le communiqué de presse. Dans même pas où l’on peut cliquer. Une fois les fait, Origin est une effroyable merde. Il faut croire que la musique de Jay- pigé comment fonctionnent les menus, Et je pèse mes mots. Voyez plutôt : pour Z choisie par les marketeux d’EA pour je façonne un personnage délibérément jouer à BF3, vous devez installer Origin, promouvoir le jeu l’a été à dessein. En moche, puisqu’il semble de toute façon qui bouffe à lui tout seul 67mo de RAM, effet, Battlefield 3, en l’état, doit bien impossible d’obtenir quelque chose de c’est à dire plus que Steam, sauf qu’Ori- souffrir de 99 problèmes. Le jeu bug en potable. Let’s go ready for action avec gin ne propose absolument aucun ser- permanence : textures qui clignotent, ma black rousse en treillis russe bleu. vice et souffre d’une ergonomie hor- possibilité de passer sous la map, de Interdiction de vomir. rible; puis vous devez installer un plugin s’enfoncer dans le sol, retour sous Win- pour que le jeu puisse se lancer depuis dows... La totale. A moins d’un mois de Premier choc, le jeu n’est pas dégueu le navigateur; enfin, vous vous aperce- la sortie du jeu ça fout les jetons. Surtout à regarder. Contrairement à la grande vez qu’Origin installe en douce un logi- si on imagine que la map présente dans majorité des FPS F2P qui affichent des ciel vocale type Skype, sauf que vous la beta est la plus aboutie à l’heure ac- graphismes inférieurs à ceux de Quake II, ne pouvez pas le désinstaller. SUPER. Si tuelle... Mais le plus grave, c’est l’absence Hedone propose un moteur qui semble vous avez encore le courage de lancer totale de fun. Paradoxalement, le body daté à moins de sept ans. Fou ! Le pre- le jeu en bravant l’interface merdique awarness du jeu, extrêmement réussi, mier contact est donc positif, d’autant d’Origin, vous découvrez le fameux est inversement proportionnel au fun que le jeu nous dote, incroyable, d’une Battlelog. C’est quoi ? Tout simplement dégagé par les affrontements. Les armes PUTAIN DE BARRE DE VIE QUE L’ON PEUT un synonyme de «bouse infâme» ou de font des bruits de pistolet à bille, les af- REMONTER AVEC DES MEDKITS !!!§§ «mauvaise idée pondue par un crétin frontements ont lieu soit à très longue C’est désormais sûr, les teutons ne car- fini.» Le Battlelog, c’est simplement le distance (se faire sniper par une mitrail- burent pas qu’à la wurst. site de BF3 qui s’ouvre dans votre navi- lette, vous aimez ça, vous ?) soit au corps gateur et qui bouffe 120mo de RAM à lui à corps (un campeur allongé dans un Malheureusement, les bonnes nou- tout seul, pour vous montrer vos grades buisson qui se relève quand vous lui velles s’arrêtent là. En effet, le principal et surtout le server browser. Vous com- passez dessus...) et sont très mous. Le problème du jeu saute aux yeux au bout mencez à entrevoir le pire, et vous avez switch entre les armes et items est d’une d’une dizaine de secondes : «mmmh où raison : vous êtes obligé de passer par lenteur mortelle, au premier sens du est la touche pour courir... Attends, je votre navigateur pour jouer, tel un vul- terme. Ajoutez par là-dessus une ges- marche ou je cours là ?» Ne cherchez pas, gaire F2P, et surtout vous devez quitter tion du son apocalyptique, et je com- il est impossible de courir dans Hedone. le jeu entre chaque partie, puisque le mence à hésiter à précommander le jeu. Et comme la vitesse de déplacement jeu ne comporte lui-même aucun server correspond à celle d’un escargot lancé browser ! Une idée de génie... à pleine vitesse, les parties deviennent rapidement insupportable. Il est impos- Bon, Origin est une sombre merde, sible de rejoindre une zone de combat ça on s’y attendait tous et voilà qui est avant que tout soit terminé ou même démontré. Passons au jeu en lui-même. d’esquiver correctement. Pour ne rien Ach, déception. La map choisie par arranger, les sensations de tir ne sont pas les développeurs pour la beta est sans géniales, et on ne connaît pas les prix de doute la plus petite du jeu, «Operation la monnaie virtuelle du jeu, mais comme Metro.» Elle se déroule à Paris et ne com- les développeurs se vantent de dévelop- porte aucun véhicule, sans doute pour per un «AAA FPS F2P», on peut tabler sur que tous les Kévins qu’EA tente de ravir du racket organisé. Bref, Hedone s’avère à Activision et son MW3 ne se sentent finalement un FPS F2P de plus. pas frustrés de se faire déloger de leur camping par un hélico. Bref, la map est petite, et même si c’est la classe de se battre dans le métro et dans les rues de Paris, elle n’est pas très bien construite FPS l’on sprinte. Les combats sont donc avant tout une affaire de timing : frap- per sans être frappé. Et je peux vous dire que c’est loin d’être facile, car les zom- Test bies peuvent interrompre vos enchaî- nements, et ont parfois une meilleur allonge que vous. Bref, les combats sont jouissifs et particulièrement gores.

The Walking Dead. L’ambiance est un autre point parti- culièrement réussi du jeu. Vous traver- serez quatre environnements différents (l’aventure commence sur la plage, puis vous vous enfoncerez de plus en plus Dead Island profondément dans l’île) et à chaque fois l’ambiance est au rendez-vous. Préparez-vous à être immergé dans un Développeur : Techland véritable film/comics de zombie. Evitez Editeur : Deep Silver de vous arrêter trop longtemps, c’est un coup à se retrouver avec trois mutants dans le dos, qui attendaient leur heure. Ne vous faites pas coincer contre un mur. Vérifiez l’état de vos armes (qui nécessitent un entretien régulier) avant de partir en mission. Guettez le moindre La surprise, c’est peut-être l’un des derniers facteurs capable de des- râle. Soyez aux aguets en permanence. siner un sourire satisfait sur la face d’un joueur endurci et blasé par La totale. Le déroulement de l’aventure contri- des années de productions formatées. but largement à cette immersion car il correspond exactement à ce que l’on voit dans les productions zombiesques. Les missions principales (nécessaires pour progresser dans le jeu) consistent Dead Island fut donc ma seconde L’occasion d’effectuer la première mis- Les affrontements n’ont rien d’un Left souvent à rapporter de l’eau, de l’essence bonne surprise de l’année, après un sion tutorielle : traverser la plage, trou- 4 Dead. Vous affrontez en général trois ou de la nourriture, tandis que les mis- Crysis 2 dont je n’attendais rien qui qui ver le QG des maîtres-nageurs et le net- à cinq zombies en même temps, maxi- sions secondaires impliquent de retrou- s’avéra finalement être l’un des meil- toyer de toute présence non-humaine mum. De toute façon, un nombre plus ver le compagnon d’une survivante, de leurs FPS solo de l’année. Au coude à pour pouvoir y installer vos nouveaux élevé signifie presque toujours la mort. récupérer des clés, un badge... On réalise coude avec Dead Island. Celui-ci ne par- amis en toute sécurité. Et là, dès les pre- En effet les zomblards frappent juste et toutes les missions avec le plus grand tait pourtant pas gagnant. Développé miers pugilats, on prend conscience de surtout très fort. Il en existe plusieurs En haut : Les armes à feu sont peu efficaces. plaisir, car se balader dans le monde ou- pendant six ans par les tâcherons polo- la surpuissance de Dead Island, conférée types : les marcheurs, les infectés (qui Ci-dessus : Le jeu est particulièrement sanglant. vert et ultra-détaillé de Dead Island est nais de Techland (Nail’d, Call of Juarez...), par le body awarness le plus abouti à ce courent sur vous en hurlant), les Ram Ci-dessous : Vous pouvez customiser vos armes. un véritable plaisir. Oui, le monde du jeu il y avait de quoi s’inquiéter. Et pourtant. jour. Oubliez The Chronicles of Riddick (des gros mastards en camisole de force Ici, c’est une machette électrique. est ouvert ! On peut se balader où l’on Escape From Butcher Bay, mettez Mir- qui vous one-shot), les Thugs (des brutes veut, quand on veut, comme on le sou- Take me down to the Paradise ror’s Edge de côté, Dead Island devient qui vous jettent à terre), et j’en passe. haite. Le jeu regorge ainsi de secrets et City. la nouvelle référence de cette sensation Pour en venir à bout, tout un arsenal est à d’items bonus à ramasser hors des sen- Banoï est une île paradisiaque, un d’occuper VRAIMENT le corps d’un per- votre disposition, du porte-manteau au tiers battus. Toutefois, même si cela ne paradis pour touristes. Xian y est récep- sonnage. Les combats se déroulent au katana en passant par la batte de base- m’a jamais gêné, je me dois de signaler tionniste. Sam B est le rappeur chargé corps à corps, les mouvements sont vio- ball, la machette ou encore une rame. le caractère extrêmement répétitif des d’animer les soirées. Purna est agente lents, le champ de vision s’agite, votre De plus, les dégâts sont localisés, et missions, qui consistent systématique- de sécurité. Logan est un footballeur en personnage titube, s’essoufle, prend de il faut en profiter. Les combats sont à ce ment à apporter un objet du point A ou vacances. Tous les quatre vont assister à la vitesse lorsqu’il court longtemps. Il est titre extrêmement violents, j’irai même point B, à l’exception de quelques mis- la zombification de l’île. Avant de com- même possible de se faire jeter à terre jusqu’à dire que c’est le jeu le plus «dé- sions d’escorte assez stressantes. mencer l’aventure, vous devez choisir par un zombie. On s’y croit vraiment, dès rangeant» que j’ai pu faire jusqu’à main- l’un d’entre eux afin d’orienter votre type les premières minutes. Et rien que pour tenant. Les têtes volent, les bras giclent, Considérations triviales. ça, Dead Island mérite le détour. les jambes sont tranchées, le tout avec de jeu : corps à corps bourrin, corps à Graphiquement, Dead Island est une des bruitages particulièrement peu ra- corps rapide, gunfights.... Mais les diffé- réussite. De loin. Les ombres semblent goûtants. D’un point de vue purement rences s’avèrent à l’usage minimes. Mais Un bras. A emporter. réussies, les textures semblent propres, technique, il n’y a que peu de facteurs de cela, on se moque. Car Dead Island, L’essentiel du jeu consiste à courir les différents filtres sont biens dosés, à prendre en compte pour combattre : c’est avant tout un jeu d’ambiance. Un et à poutrer du zombie. Pour la course, aucune faute de goût à l’horizon. Pour la puissance de l’arme, la rapidité avec jeu à sensations. L’aventure commence c’est du tout bon, comme expliqu» plus couroner le tout, Banoï fourmille de dé- laquelle on peut frapper et l’endurance, lorsque vous vous réveillez dans un bun- haut. Quant au massacre de mort-vivant, tails et de recoins Bref, Dead Island est consommée à chaque coup et lorsque galow occupé par quelques survivants. c’est là aussi le sans-faute. Ou presque. très agréable à parcourir... Sans faire très Graphismes

D’un point de vue purement tech- nique, Dead Island est nettement en retard par rapport à la concur- rence. Toutefois, le gigantisme des environnements proposés et le ni- veau de détail parfois hallucinant compense totalement cette petite faiblesse. Surtout provenant d’un petit studio indépendant comme Techland, plutôt habitué aux bouses. Scénario

«Un pur film de zombie», c’est ainsi que l’on pourrait résumer le scénario épais comme une feuille de PQ de Dead Island. A la manière de Walking Dead, la plupart des Conclusion quêtes se concentrent sur les be- attention. Car si on s’arrête pour admi- soins des survivants. Mais il arrive rer les détails, la pauvreté du moteur de Jouabilité Venant de Techland, je aussi que l’on croise des PNJ en Techland saute aux yeux. Animations m’attendais à une véritable difficulté en se baladant à droite à des PNJ risibles, textures pas si fines, Si la jouabilité est confondante gauche, et on se fait alors un plai- purge. Surprise, Dead Island ombres datées... Mais il ne faut pas de simplicité (et répétitive), on re- sir de voler à leur rescousse tel un est probablement le meil- oublier que Techland est un petit déve- tiendra surtout le meilleurs body brave chevalier blanc. Le pied. leurs FPS solo de l’année aux loppeur, et que son jeu est digne d’une awarness jamais vu dans un jeu production AAA. On lui pardonne donc vidéo, et les sensations inégalées côté de Crysis 2 (et peut-être sans problème sa forme un peu suranée qu’il procure lors des affronte- Deux Ex 3, que je n’ai pas au profit du fond, totalement réussi. ments sauvages du jeu. eu le temps/l’envie de com- Notez que l’on pourra régulière- mencer). Un monde ouvert De l’utilisation abusive du RPG. ment piloter des véhicules, sans fabuleux, un gameplay aux pour autant se taper le syndrôme Le seul véritable défaut que je trouve petits oignons et du pur plai- à Dead Island, c’est l’utilisation complè- de respawn des zombies toutes les tement inutile d’éléments RPGiesques deux minutes façon Far Cry 2. Du sir à ne plus pouvoir s’arrêter. pour faire du pied à Kévin, qui jouera tout bon. Bande-son Attention, ce jeu est haute- au jeu sur sa console à 30 images par «kitutouékidéchirtou» est donc à mettre ment addictif ! seconde. En effet, chaque zombie tué aux oubliettes. Dead Island, c’est juste Si les musiques d’ambiance se font et chaque objectif rempli rapporte du un putain de bon FPS. Sans le «S» en discrètes, elles peuvent parfois se cash et de l’XP. Le cash permet d’ache- fait. Car les armes à feu sont particuliè- montrer stressante, surtout dans ter de nouvelles armes, de réparer celles rement inefficaces, hormis contre les le deuxième lieu que vous visite- en notre possession et d’y appliquer quelques adversaires humains que vous Bugs rez. Les bruitages, eux, sont une des upgrades. Jusqu’ici, tout va bien. rencontrerez. réussite totale. Entre la respiration En revanche, l’XP est totalement inutile, saccadée de votre avatar et les Verdict : De l’utilisation abusive du coop. bruits répugnants lors des bas- 18/20 puisque les zombies adoptent exacte- Si vous traînez sur des forums Le coop en 2011, c’est comme le RPG. tons, difficile de dire ce qui est le ment le même niveau que vous, ce qui causant de Dead Island, vous Il faut en mettre partout parce que ça se plus réussi. est complètement con ! Il vous fallait aurez sûrement remarqué plé- Durée de vie vend bien chez les crétins. Même quand deux baffes pour mourir au début de thore de joueurs se plaignant de ça n’a rien à faire là. Dead Island pro- l’aventure ? Il en faudra autant à la fin. bons gros bugs, notemment des Comptez une trentaine d’heure pose donc un mode coopératif à quatre Et cela fonctionne en sens inverse : il sauvegardes corrompues. Sâchez pour terminer la campagne en joueurs totalement inutile. Comme je l’ai fallait donner deux coups de machettes que c’est loin d’être systématique, effectuant toutes les missions dit plus haut, Dead Island est avant tout pour décapiter un mutant sur la plage ? puisque j’ai enchaîné 36 heures de secondaires et en flannant dans le un jeu d’ambiance, dans lequel la soli- Il en faudra autant jusqu’au boss final. jeu sans aucun bug de quelque fabuleux monde ouvert de Banoï. tude contre la horde de mutants joue un Un aspect frustrant renforcé par le très sorte que ce soit. Même pas un La rejouabilité du titre est assurée rôle primordial. La coopération tue donc mauvais dosage des loots. En effet, vous petit bug de physique de rien du puisque vous pouvez recommen- toute l’immersion, et il devient tout de comprendrez bien vite que les armes tout ! Si on peut plus jouer à un jeu cer l’aventure en conservant vos suite moins amusant de répéter les les plus puissantes sont les armes tran- polonais bourré de problèmes, où niveau et tout votre inventaire. Ne mêmes actions à la chaîne. Sans comp- chantes. Dès lors, il suffit d’en looter une va-t-on, ma bonne dame... comptez pas sur le mode coop, il ter qu’il est presque impensable de jouer seule pour faire toute l’aventure avec. vous lassera en une soirée. Cela avec des inconnus, chacun faisant ses Par exemple, j’ai récupéré un wakizashi reste une durée de vie dix fois su- objectifs dans son coin. Dead Island est surpuissant dans le premier tier du jeu, périeure au reste du marché. et il m’a suffit de l’upgrader pour termi- donc un excellent FPS SOLO. Ce n’est pas ner le jeu avec. La frénésie du bon loot un RPG, ce n’est pas un jeu multi. FPS Récit d’un massacre. Une quinzaine de robots déboule sur une aire de vingt mètres carré. Deux d’entre eux sont des

Test Chargeurs : ils vous foncent dessus, et s’ils vous loupent, provoquent une onde de choc qui vous inflige des dégâts. Il est donc presque impossible de triom- pher de ces saloperies sans dommage. Rageant. Quant au combat en lui-même, il s’avère particulièrement mou puisque votre personnage se déplace à la vitesse d’un bulot cuit et ne peut courir que Hard Reset quatre secondes (véridique !). Une vraie horreur, le non-fun total. Pour ne rien arranger, les armes Développeur : FWH sont d’une inefficacité consternante. Editeur : FWH Au nombre de dix, elles donnent toute l’impression de tirer avec un pistolet à bouchon. On traversera donc toute l’aventure avec le rocket launcher et le railgun, seules armes à occasionner un minimum de dégâts aux adversaires. Heureusement, le calvaire ne sera pas long. Comptez entre 4 et 6 heures de jeu pour admirer le générique de fin, selon la difficulté choisie. Dans tous les Hard Reset étant une exclusivité PC, on était en droit d’attendre un cas, sâchez que le jeu est très difficile et ne comporte aucun mode multijoueur. FPS nerveux et bourrin à souhait. Las, il semble que les développeurs A 27 euros, ça fait un peu cher la blague. aient totalement oublié la recette magique. Pleurons ensemble, car Hard Reset pro- posait ENFIN de la vie et de l’armure avec des CHIFFRES et sans AUTO-REGEN !§

Le Major Fletcher n’est pas content. parce que sans ça, le jeu aurait vite valsé Eh bien remplacez les grandes étendues Il n’est pas content parce qu’il boit tout à la poubelle. Ouais, j’envois les jeux dé- de par de minuscules cou- Conclusion seul. Il boit tout seul parce qu’il n’est pas matérialisés à la poubelle, j’suis comme loirs/places/salles, imaginez qu’il faut content. Pourquoi n’est-il pas content ça moi. au moins trois coups de shotgun pour Hard Reset est une grosse dé- ? Mystère. Toujours est-il que de mé- tuer le plus minable des ennemis et ception. Affublé d’un game- chants robots envahissent Bezoar City, How to play Serious Sam. une dizaine de roquettes pour tuer le play catastrophique et d’un le dernier bastion humain. Une bonne Pour ce qui est du gameplay et du level plus costaud, et voilà, vous avez un jeu En haut : Vous traverserez l’aventure avec le lance-roquette, puisque c’est occasion pour le Major Fletcher d’aller design, Hard Reset est un ratage magis- ennuyeux au possible. Servez tant que la seule arme efficace. level-design qui ne convient casser quelques gueules. c’est chaud. Les combats d’Hard Reset tral. Vous avez déjà joué à Serious Sam ? Ci-dessus : Ces robots sont presque impossible à esquiver. pas du tout à ses ambitions J’espère, sinon je ne peux rien pour vous. sont tout simplement une catastrophe. Ci-dessous : Les environnements destructibles n’aident pas vraiment. de bourrinage, le jeu est Puissance graphique. tout juste sauvé du naufrage Les développeurs indépendants de Flying Wild Hog avaient pour ambition par ses graphismes somp- de créer un nouveau Serious Sam, ver- tueux et son univers soigné sion SF Cyberpunk. Malheureusement, et détaillé. Son absence de le côté Cyberpunk de la chose est bien la multi et sa rejouabilité nulle seule réussite du jeu. Commençons donc achèvent toutefois le titre. A par là. Le moteur graphique maison est une véritable tuerie. 99% des jeux étant éviter, sauf pour 5 euros lors multi-plateformes, les PCistes que nous d’une promo Steam, si vous sommes avaient presque perdu l’habi- êtes en panne de FPS. tude d’admirer des textures ultra-fines et des éclairages de bon aloi, le tout livré sans aucun filtre pour faire croire que «cétrobo alors qu’en fait ça ne l’est pas». Hard Reset est magnifiquement naturel, fin et détaillé. Que l’on traverse la ville, les bouges, le métro ou des tunnels de maintenance, l’émerveillement visuel Verdict : est quasi-permanent. Et heureusement, 08/20 FPS Walking Dead

En préambule, sâchez que le co- mic Walking Dead n’a rien en com- Test mun avec la série plutôt molle et Comic très grand public qui en a été tirée. Walking Dead en comic, c’est une succession rapide d’évènements, de découvertes, de mort, et de mal- heur.

Les morts marchent. Serious Sam DD Comme dans un certain «28 jours plus tard», Walking Dead dé- bute lorsque Rick, shérif, se réveille Développeur : MBG d’un profond coma. L’hôpital est Editeur : déserté et il ne tarde pas à se rendre compte de cette terrible vérité : la population s’est transformée en zombies. La première étape de son périple sera de retrouver sa femme Lori et son fils Carl. La première étape d’une formidable série comp- tant aujourd’hui 14 tomes de 138 pages chacun. L’incroyable talent du scénariste Serious Sam Double D est un petit jeu en 2D destiné à faire patienter Robert Kirkman ici, c’est de parvenir à scotcher le lecteur à chaque page les joueurs en attendant la sortie de Serious Sam III. Et accessoire- avec un scénario pourtant assez ment faire rentrer du cash dans les caisses de Croteam. éculé : fondation d’une communau- té, effondrement, trahison, voyous et voleurs, tous les classiques y passent. Mais grâce à un dessin très agréable et des dialogues bien écris, Le problème, c’est que SS DD est sk1ll roxX0r u1tr4l33t. La seule tactique on ne décroche jamais. Ca, et un avant tout un produit publicitaire pour possible est de sauter à temps sur les kits SS DD est un produit publici- autre petit élément. De rien de tout. Sam. Un produit publicitaire vendu huit de soin et les armures. Pas fameux. Le malheur permanent. euros. Vous voyez le problème ? Déjà Pour ne rien arranger, le jeu est laid. taire scandaleusement cher que moi, la pub, ça m’emmerde, mais si Les sprites sont très détaillés, mais les et médiocre. Poubelle. Syndrôme The Shield. en plus je dois la payer... décors non, les arrières-plans sont im- Vous connaissez cette série poli- mondes, et certains ennemis comme les cière avec le formidable Michael Too much. dinosaures sont de véritables fautes de Verdict : Chiklis ? Au fil des sept saisons qui Serious Sam DD, c’est pas compliqué, goût sur patte. Bref, gardez votre thune 05/20 la composent, des malheurs de plus c’est comme Serious Sam, mais en 2D. pour Serious Sam III. en plus ignobles et insolubles vont Et en plus, les couvertures sont moches. Perma-ban. Vous êtes donc assailli par les hordes s’abattre sur tous les protagonistes de Mental, les niveaux sont bourrés de de la série, et personne ne sera épar- secrets et c’est bien tout. La seule par- gné. Eh bien dans Walking Dead, ticularité du jeu, c’est de permettre au c’est pareil. Les personnages, secon- joueur d’empiler les armes les unes sur daires comme principaux, tombent les autres. Vous avez toujours rêvé d’un comme des mouches (parfois un quadruple shotgun ou de combiner rail- peu trop d’ailleurs), l’espoir de sur- gun et lance-flamme ? Vous pouvez le vie s’amenuise de page en page, faire. Le problème, c’est que ça ne sert à et on reste scotché, se demandant rien. En effet, les affrontements ont tou- quelle merde pourrait bien encore jours lieu au contact et surtout, sont af- tomber sur les personnages, tant ils freusement brouillons. Ce n’est pas com- sont déjà au fond du trou. pliqué, on ne distingue rapidement plus Enfin, la réflexion sur l’ensauva- rien de l’action. L’écran est recouvert de gement de l’homme est loin d’être minuscules projectiles comme l’image lourdingue et convenue, le héros ci-contre, allant de la banane au laser en devenant lui-même une véritable passant par le missile ou la scie sauteuse. ordure au fil des tomes. Bref, un Mais l’action est tellement illisible qu’il must-have, dont le seul véritable est impossible d’esquiver correctemen- problème est le prix : 13€50 le tome, ter ou de compter sur ses réflexes de pr0 c’est un peu cher. Un peu beaucoup.