ETUDES PREALABLES AU LANCEMENT D’UN SCoT RURAL EN HAUTE-BIGORRE

OCTOBRE 2012

1. Portrait du territoire de la Haute-Bigorre dans son contexte et son évolution probable

2. Propositions de périmètres pour un futur SCoT

3. La gouvernance

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 1

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 2 1. Portrait du territoire de la Haute-Bigorre dans son contexte et son évolution probable

Le SCoT créé par la loi SRU de 2000 est un document d’urbanisme qui fixe des orientations générales d’aménagement de l’espace à moyen terme. L’objectif de cette démarche est d’engager une dynamique territoriale dans une perspective de développement territorial durable en intégrant les questions sociales, environnementales, économiques et culturelles. Dans l'objectif de préparer le lancement d'un SCoT sur son territoire, la Communauté de Communes de la Haute Bigorre (CCHB), a participé à l’appel à projet « Appui à l’émergence des SCoT ruraux » porté par le

Réseau Rural Régional Midi-Pyrénées, en partenariat avec l’Etat et avec la participation de l’Union Européenne et sa candidature a été retenue.

Le portrait de territoire, réalisé dans ce contexte, a pour objectif de compléter la connaissance du territoire et de son évolution au regard de plusieurs thématiques : son fonctionnement, son attractivité, sa qualité (démographie, habitat, économie, paysages et environnement, mobilités/déplacements et aménagement de l’espace/équipements). La définition d’un périmètre cohérent et d'une gouvernance efficiente pour l’élaboration du futur SCoT, au regard des ressources, des handicaps, des opportunités et des menaces observées, est une des finalités de cette étude.

Le portrait de territoire ne se veut pas une analyse exhaustive du territoire, il se base sur les études existantes du territoire actualisées et complétées. Il n’a pas de valeur de diagnostic de SCoT mais s’inscrit bien dans une démarche préalable visant à mieux connaître le territoire, ses enjeux majeurs et son évolution probable. Il résulte également de la confrontation des analyses issues de l’état des lieux et de celles de l’audit patrimonial réalisé par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 3 SOMMAIRE

OBJECTIF DE L’ETUDE ...... 8

PORTRAIT DU TERRITOIRE DE LA HAUTE-BIGORRE ...... 9

I. CADRAGE : LE TERRITOIRE DE LA HAUTE BIGORRE ...... 10

I.1. un territoire, une Communauté de Communes ...... 10

I.2. Situation dans son contexte institutionnel et territorial ...... 11

I.2.1. Bassins de vie ...... 11

I.2.3. Les SCoT limitrophes ...... 12

I.2.4. Le Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre ...... 13

I.2.5. Une multitude de syndicats intercommunaux pour la gestion de compétences variées ...... 13

I.2.6. Une gouvernance complexe ...... 14

I.3. Un territoire couvert par les documents d’urbanisme et les politiques publiques ...... 15

I.3.1. Etat des documents d’urbanisme - une situation diversifiée ...... 15

I.3.2. Les documents qui s’imposent au SCoT ...... 15

SYNTHESE : le territoire de la CCHB, composition et contexte institutionnel ...... 17

II. DYNAMIQUES SOCIO-ECONOMIQUES ...... 18

II.1. Caractéristiques démographiques ...... 18

II.1.1. Bagnères-de-Bigorre et sa proche périphérie : pôle central du territoire ...... 18

II.1.2. Un territoire qui connaît un renouveau démographique ...... 19

II.1.3. Un déséquilibre de la pyramide des âges plus accentuée que dans le Département et la Région ...... 20

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 4 II.1.4. Une population âgée inégalement répartie ...... 21

II.1.5. Les nouveaux arrivants ...... 22

II. 2. Caractéristiques de l’activité des ménages et Catégories Socio-Professionnelles et revenus : principales caractéristiques ...... 23

II. 3. L’emploi ...... 24

II.3.1. L’emploi saisonnier ...... 24

II.3.2. L’emploi industriel ...... 25

II.3.4 L’emploi agricole ...... 26

SYNTHESE : bilan et enjeux socio-démographiques ...... 27

III.1. Réorientation du développement industriel et artisanal ...... 29

III.1.1. Une volonté de développement des zones d’activités ...... 30

III.1.2. Un potentiel d'extension faible ...... 33

III.1.3. Les axes de développement de la CCHB ...... 34

III.2. L’agriculture ...... 34

III.2.1. Une production de qualité et des circuits courts ...... 37

III.2.2. Axe de développement porteur : l’agriculture de qualité ...... 38

III.2.3. Agriculture biologique ? ...... 39

III.4. Tourisme : un territoire tourné vers les sports d’hiver, le thermalisme et les activités de plein air ...... 40

III.4.1. Un potentiel de mise en valeur incontestable ...... 40

III.4.2. Le thermalisme, une diversification réussie ...... 42

III.4.3. Le domaine skiable ...... 43

III.4.4. Le Pic du Midi ...... 45

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 5 III.4.5. Capacité d’accueil touristique ...... 46

III.4.6. La fréquentation touristique dans le département ...... 47

SYNTHESE : bilan et enjeux en matière de développement économique ...... 48

IV. ORGANISATION DU TERRITOIRE ...... 49

IV.1. Espace : usages et consommation ...... 49

IV.1.1. L’évolution de l’occupation du sol : déprise agricole et urbanisation ...... 49

IV.2. Usage et accès aux services et équipements ...... 52

IV.2.1. Un territoire qui gravite autour du pôle urbain de Bagnères-de-Bigorre ...... 52

IV.2.2. L’accès aux soins ...... 53

IV.2.3. L’accès aux services publics : un territoire bien couvert mais avec une concentration sur certains pôles ...... 55

IV.2.4. Des équipements sportifs nombreux ...... 57

IV.2.5. Un patrimoine et des équipements culturels bien présents ...... 58

IV.2.6. L’accès aux commerces ...... 59

IV.3. Les mobilités et les déplacements ...... 60

IV.3.1. La Haute Bigorre et les différents moyens de communication ...... 60

IV.3.2. Axes de communication structurants et moyens de transport en commun ...... 61

IV.3.3. Migrations domicile/travail au sein des communes de la Haute Bigorre ...... 62

IV.3.4. Les migrations professionnelles au sein du département des Hautes-Pyrénées ...... 63

IV.3.5. La dépendance à l’automobile qui augmente ...... 64

IV.3.6. Des temps d’accès variables en fonction des saisons ...... 65

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 6 IV.4. L’habitat ...... 66

IV.4.1. Typologie de logement et mixité contrastées au sein du territoire ...... 66

IV.4.2. La vacance : un enjeu à ne pas négliger ...... 67

IV.4.3. Âge du parc de logements ...... 69

SYNTHESE : bilan et enjeux en matière d’organisation du territoire ...... 70

V. PAYSAGES ET ENVIRONNEMENT ...... 71

V.1. Des paysages variés ...... 71

V.2. Un territoire contraint par les risques naturels liés au relief ...... 73

V.2.1. Un territoire préservé et bien protégé ...... 74

V.3. Les ressources : un territoire riche ...... 75

V.3.1. L’eau et la forêt, un fil conducteur sensible ...... 76

V.3.2. Le Bassin versant de l’Adour ...... 78

V.3.3. Alimentation en eau potable et assainissement ...... 79

V.3.4. La sécurisation de la distribution en eau potable ...... 80

V.4. Les énergies renouvelables - Un potentiel à développer ...... 81

V.5. Les déchets ...... 82

SYNTHESE GENERALE DU DIAGNOSTIC ...... 84

BIBLIOGRAPHIE ...... 90

TABLE DES ILLUSTRATIONS ...... 92

ANNEXES ...... 97

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 7 OBJECTIF DE L’ETUDE

Le portrait de territoire de la Haute Bigorre ne se veut pas une analyse exhaustive du territoire, il se base sur les études existantes du territoire actualisées et complétées. Il n’a pas de valeur de diagnostic de SCoT mais s’inscrit bien dans une démarche préalable visant à mieux connaître le territoire. Il résulte également de la confrontation des analyses issues de l’état des lieux et de celles de l’audit patrimonial réalisé par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. Ce portrait de territoire a une triple finalité : ° caractériser le territoire (géographie, démographie, économie…) et pointer les forces et les faiblesses, les enjeux majeurs notamment dans les domaines sur lesquels le SCoT pourra avoir une influence, ° proposer un périmètre cohérent sur lequel le SCoT pourra être Photographie 1 : Vue vers le Sud, depuis Orignac, photographie CACG réalisé, ° proposer des conditions de mise en œuvre, notamment en ce qui concerne la gouvernance.

Photographie 2 : Station de La Mongie, photographie CACG

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PORTRAIT DU TERRITOIRE DE LA HAUTE-BIGORRE

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I. CADRAGE : LE TERRITOIRE DE LA HAUTE BIGORRE I.1. un territoire, une Communauté de Communes

La Haute-Bigorre, territoire situé dans la haute vallée de l’Adour s’étend du Sud de l’agglomération de Tarbes au sommet du Pic du Midi. Petit territoire rural de montagne aux confins de la Région Midi-Pyrénées, il est fortement impacté par la décrue de l’activité agricole et l’importance de la fréquentation touristique. Il s’organise autour de la Ville de Bagnères-de-Bigorre et sa périphérie véritable pôle d’emploi, d’équipements et de services. La Communauté de Communes de la haute Bigorre (CCHB) a été créée en 1994 sur le territoire de la Haute Bigorre avec 18 communes et 14 700 habitants sur une superficie de 22 939 ha. En 1995, puis 1998 et 2006, 5 autres communes, de faible taille, sont entrées dans la Communauté. Mais ce n'est qu'en 2010 qu'elle a intégré deux communes particulièrement importantes pour le territoire : Campan (1525 habitants) et Trébons (690 habitants). Importantes en raison de leur surface (34% du territoire) et de leur population (15% des habitants de la Communauté) mais Carte 1 : Localisation du territoire , Pyrénées Cartographie aussi en termes d’enjeux. D'une part, le terrain de la station de ski de La Mongie bien que situé sur le territoire de Bagnères-de-Bigorre appartient à 80% à la commune de Campan et, d'autre part, le territoire de Trébons formait une enclave à l'intérieur de la Communauté. Enfin en 2011, c'est la commune d'Asté qui a été intégrée (543 habitants, 2663 ha), la CCHB forme maintenant un territoire d'un seul tenant de l'agglomération tarbaise jusqu'au Pic du Midi. Composée de 24 communes de taille et poids démographiques différents, elle regroupe ainsi 18 112 habitants en 2011 et constitue un des EPCI les plus importants du département des Hautes-Pyrénées. La communauté est actuellement dotée des compétences suivantes obligatoires et optionnelles : Aménagement de l'espace (dont SCoT), développement économique (dont promotion entreprises, ZA, valorisation...), tourisme (valorisation hébergement touristique, sentiers...), agriculture (gestion abattoir, commerce et artisanat). Elle est également dotée de compétences facultatives comme la politique du logement et du cadre de vie (dont OPAH, aires d'accueil GDV, ...), la création, aménagement et entretien de la voirie (chemins ruraux), la protection et mise en valeur environnementale (déchets, démarches de valorisation...), l’action sociale (personnes âgées, enfance, handicapés...) et la protection incendie. Carte 2 : L imites administ ratives du territoire de la CCHB, CCHB

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I.2. Situation dans son contexte institutionnel et territorial

I.2.1. Bassins de vie RAPPEL : Selon l’INSEE, le bassin de vie est le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès à la fois aux équipements de la vie courante et à l'emploi. Les services et équipements de la vie courante servant à définir les bassins de vie comportent quatre catégories : - Équipements concurrentiels : Hypermarché et supermarché, grande surface non alimentaire, magasins (vêtements, chaussures, électroménager, meubles), librairie, droguerie, marché de détail, banque, vétérinaire ; - Équipements non concurrentiels : gendarmerie, perception, notaire, Pôle Emploi, maison de retraite, bureau de poste, crèche ou halte-garderie, installation sportive, piscine, école de musique, cinéma ; - Équipements de santé : médecin, infirmier, pharmacie, masseur-kinésithérapeute, dentiste, ambulance, maternité, urgences, hôpital de court, moyen et long séjour ; - Équipements d'éducation : collège, lycée général et/ou technologique, lycée professionnel.

Le bassin de vie de Bagnères de Bigorre défini par l'INSEE correspond globalement au territoire de la Communauté de Communes de la Haute- Bigorre. Deux communes (Loucrup et Hitte) situées au Nord et sept autres communes (Castillon, Chelle Spou, Artiguemy, Espieilh, Esconnets, Frechendets, et Asque) à l’Est sont intégrées ce bassin de vie mais pas au territoire de la CCHB. Elles font partie d'autres intercommunalités dont la seule qui est dotée de la compétence SCoT est la CC du Canton d'Ossun. La plupart font partie de la CC des Baronnies.

Commune Communauté de SCoT Communes Loucrup CC du Canton d’Ossun SCoT TOL

Hitte CC du Canton de Tournay / Castillon, Chelle-Spou CC des Baronnies / Carte 3 : CCHB et bassins de vie, Pyrénées Cartographie Artiguemy, Espieilh, Esconnets Frechendets

Asque CC du Haut-Arros /

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 11 I.2.2 Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale

En avril 2011, le Préfet des Hautes-Pyrénées proposait le projet de schéma département de coopération intercommunale. Ce premier schéma propose l’élargissement du territoire actuel de la CCHB : six communes de la Communauté de Communes Gespe Adour Alaric (Saint-Martin, Allier, Bernac-Debat, Bernac-Dessus, Arcizac-Adour et Vieille-Adour) seraient amenées à rejoindre l’EPCI de la Haute-Bigorre. La population regroupée sera alors de 20 872 habitants.

Ce schéma n'a pas été accepté. Il est donc pour l’heure en cours de négociation. La principale question posée pour le territoire de la CCHB n'est pas le rattachement des communes situées au Nord du territoire qui sont à minima au moins bipolarisée vers l'agglomération tarbaise, mais celui du rattachement des communes de Barèges et Sers sur le territoire desquelles se trouve une partie du domaine skiable du Grand Tourmalet.

I.2.3. Les SCoT limitrophes

Le SCoT TOL (Tarbes-Ossun-Lourdes), situé au Nord-Ouest du territoire étudié, est composé des Communautés de Communes du Canton d’Ossun, du Pays de Lourdes, de la Communauté d’Agglomération du Grand Tarbes et de quatre communes hors intercommunalité (Barbazan-Debat, Bazet, Boulin et Oursbellille). Entre le territoire du SCoT TOL et la CCHB se situe la Communauté de Communes de Gespe-Adour-Alaric.

Carte 4 : Chevauchements institutionnels, Pyrén ées Cartographie Le SCoT TOL est lui-même bordé par le SCoT du Grand Pau composé de la Communauté d'Agglomération de Pau Pyrénées, des Communautés de Communes du Canton d'Arzacq, Gave et Coteaux, du Luy de Béarn, de Luy Gabas Souye Lees, du Miey de Béarn, d’Ousse Gabas, de Thèze, et des communes enclavées des Hautes-Pyrénées (Gardères, Luquet et Séron).

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I.2.4. Le Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre

La CCHB fait partie du Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre. Le Pays a été créé en 2003 ; sa particularité réside dans le fait qu’il intègre l’agglomération Tarbaise et l’aéroport de Tarbes Lourdes Pyrénées, l’espace périurbain mais également l’espace rural du Sud qui comprend la CCHB. Ce Pays est ainsi bipolarisé, Tarbes et Bagnères-de-Bigorre en étant les deux pôles majeurs et concentrant à elles seules la majorité de la population, des services et des emplois.

I.2.5. Une multitude de syndicats intercommunaux pour la gestion de compétences variées

Les communes du Département et particulièrement celles de la CCHB se sont regroupées dans des syndicats pour assumer des services onéreux ou complexes à mettre en œuvre (syndicat de rivière, syndicats scolaires, RPI, transports scolaires, Syndicat pour la gestion de l’assainissement collectif et non collectif, syndicat d’alimentation en eau potable, syndicat pour la valorisation du tourisme etc.).

Les communes de Bagnères-de-Bigorre, Campan et Asté adhèrent à plus de 9 syndicats et les communes de Trébons, Pouzac, Gerde, Lies et Beaudéan entre 6 et 9 syndicats.

Carte 5 : Nombre d’adhésion à des syndicats, Préfecture des Hautes - Pyrénées, Avril 2011.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 13 I.2.6. Une gouvernance complexe

Si l'intégration des dernières communes a permis une mise en cohérence importante et profitable du territoire de la CCHB avec le bassin de vie et une harmonisation des compétences, il n'en reste pas moins que la gouvernance reste complexe. En effet, plusieurs communes de la CCHB se sont regroupées en syndicats pour assumer des services onéreux ou complexes à mettre en œuvre. L’importance du nombre de syndicats pour un même domaine d'actions, peut entrainer des difficultés dans la lisibilité des compétences de chacun pour les acteurs du territoire.

Actuellement, 9 syndicats ont un rôle dans la gestion de l'eau (alimentation et assainissement collectif ou non) . 4 syndicats ont en charge la gestion de routes forestières et de voirie. 2 autres ont été créés pour assurer la gestion des transports et des cantines scolaires. 1 a pour objet la gestion d'un équipement sportif

Par ailleurs, trois syndicats avec des vocations complémentaires travaillent à la valorisation et la promotion de l'ensemble Tourmalet - Pic du Midi. Le Syndicat Mixte du Pôle Touristique Tourmalet-Pic du Midi gère le contrat de Pôle Touristique Tourmalet Pic du midi. Deux autres structures, le Syndicat Intercommunal de la Station du Tourmalet et le Syndicat Mixte du Pic du Midi Carte 6 : Territoire du Grand Tourmalet en Juillet 2008, convention de Pôle Touristique viennent compléter le dispositif. Syndicat Mixte du pôle touristique du Syndicat Intercommunal de la Station du Syndicat Mixte du Pic du Midi Tourmalet-Pic du Midi Tourmalet Objectif Stratégie de développement et Développement et gestion de la station Gestion du site d'aménagement touristique Autorité organisatrice des remontées mécaniques Territoire CCHB, Sers, Barèges, Viey, Viella, station du Grand Tourmalet Pic du Midi, Betpouey Participants CCHB, Sers, Barèges, Viey, Viella, CCHB, Barèges, Sers conseil régional, conseil général, Betpouey université, ... Exécutif EPIC RICT Régie d’exploitation

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 14 I.3. Un territoire couvert par les documents d’urbanisme et les politiques publiques

I.3.1. Etat des documents d’urbanisme - une situation diversifiée

RAPPEL : Il existe actuellement trois types de document d’urbanisme à l’échelle de la commune : le Plan d’Occupation des Sol (POS), Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui remplace le POS depuis la loi SRU et la Carte Communale (CC), qui concerne généralement de petites communes. En l’absence de document d’urbanisme, les communes sont soumises au Règlement National d’Urbanisme (RNU).

Il existe actuellement trois types de document d’urbanisme à l’échelle de la commune : le Plan d’Occupation des Sol (POS), Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui remplace le POS depuis la loi SRU et la Carte Communale (CC), qui concerne généralement de petites communes. En l’absence de document d’urbanisme, les communes sont soumises au Règlement National d’Urbanisme (RNU).

Fin 2011, 15 communes soit 62.5% des communes du territoire de la CCHB sont dotées d’un document d’urbanisme, dont : ° 5 communes soit 20.8% disposent d’un PLU approuvé. ° 3 communes soit 12,5% disposent d’un POS approuvé. ° 6 autres communes soit 25% sont en train d’élaborer leur carte communale. Le Règlement National d’Urbanisme s’applique sur les 9 autres communes restantes. Toutefois, la plus grande partie de la population (92%) réside dans des communes dotées documents d’urbanisme. 88% du territoire est couvert par un document.

Carte 7 : Etat des documents d’urbanisme en décembre 2011, Pyrénées Cartographie

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 15 I.3.2. Les documents qui s’imposent au SCoT

Le futur SCOT devra prendre en compte : Le SRCE (Schéma Régional Cohérence Ecologique) en cours d'élaboration, dont l’objet est l’identification à l’échelle régionale de la trame verte et bleue, d’une analyse des enjeux régionaux et d’un plan d’actions. La Charte du Pays de Tarbes et de la Haute-Bigorre a été réalisée en 2004 qui définit des actions pour la structuration et le développement du territoire.

Il devra être compatible avec : La Charte du Parc National des Pyrénées en cours de validation qui définit des orientations pour le développement du territoire et la protection du patrimoine sur le périmètre de la zone cœur et pour l'aire d'adhésion. Outil de gestion de l'espace, elle a pour objectif le développement local et la valorisation du patrimoine naturel, culturel et paysager. Le SDAGE du Bassin Adour Garonne révisé en 2009 qui définit les objectifs spécifiques au bassin.

Le futur SCoT s’inscrira également en cohérence avec les schémas et les plans d’organisation suivants : Le SRCAE (Schéma Régional du Climat de l'Air et de l'Energie) , en cours d'approbation qui définit à l’échelle régionale des orientations en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de maîtrise de la demande énergétique, de développement des filières d’énergies renouvelables, de lutte contre la pollution atmosphérique, de qualité de l’air et d’adaptation aux effets des changements climatiques. Le SRADDT (Schéma Régional d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire), adopté en 2009 qui définit à l’échelle régionale les axes stratégiques de développement.

Cette liste n'étant pas exhaustive, un inventaire plus précis devra être établi dans le cadre des études lors de l'élaboration du ScoT en Haute-Bigorre, tout en mesurant leur degré d'intégration dans les documents du ScoT.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 16 SYNTHESE : le territoire de la CCHB, composition et contexte institutionnel

Faiblesses :

° La complexité de la gouvernance : différents périmètres institutionnels et de structures décisionnelles ° Un domaine skiable à cheval sur deux territoires administratifs : difficulté de gestion et de développement

Atouts :

° Un territoire administratif cohérent, correspondant globalement au bassin de vie ° Un territoire couvert par des règlementations d'urbanisme (PLU, Cartes communales) et une démarche de réflexion et de planification ° Un développement touristique dépassant le cadre de la Haute-Bigorre et porté de façon concertée par les deux territoires concernés

Evolutions à prendre en compte :

° Le schéma départemental de coopération intercommunale

Enjeux :

° La gestion des gouvernances (unification, échanges, partenariats privés/publics) ° Intégration des orientations des schémas régionaux sur le territoire ° Le développement des échanges avec les territoires voisins

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 17 II. DYNAMIQUES SOCIO-ECONOMIQUES II.1. Caractéristiques démographiques II.1.1. Bagnères-de-Bigorre et sa proche périphérie : pôle central du territoire

Bagnères-de-Bigorre, ville-centre, concentre à elle seule 48% de la population du territoire. Campan, Gerde, Pouzac rassemblant 20%. Ces quatre communes réunies concentrent donc 2/3 de la population de la CCHB, le tiers restant étant réparti sur les 20 autres communes de faible poids démographique.

Part de la population Communes Nombre d’habitants totale ANTIST 134 0.74% ARGELES-BAGNERES 129 0.71% ASTE 543 3% ASTUGUE 309 1.71% BAGNERES DE BIGORRE 8 678 47.91% BANIOS 59 0.33% BEAUDEAN 402 2.22% BETTES 75 0.41% CAMPAN 1 525 8.42% CIEUTAT 587 3.24% GERDE 1 182 6.53% HAUBAN 89 0.49% HIIS 223 1.23% LABASSERE 270 1.49% LIES 79 0.44% MARSAS 62 0.34% MERILHEU 249 1.37% MONTGAILLARD 778 4.30% NEUILH 115 0.63% Carte 8 : Population de la CCHB en 2008, Pyrénées cartographie ORDIZAN 466 2.57% ORIGNAC 235 1.30% POUZAC 1 125 6.21% La population totale, recensée en 2011 est de 18112 habitants. Toutefois, la TREBONS 690 3.81% UZER 108 0.60% population DGF est de 22831 habitants ce qui témoigne de l’importance des 24 communes 18 112 habitants 100% variations de population saisonnière sur le territoire et de l’importance du tourisme. Cette variation (nombre, répartition sur le territoire, période, caractéristiques....) doit faire l’objet d’une étude fine dans le cadre du diagnostic

SCoT.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 18

II.1.2. Un territoire qui connaît un renouveau démographique

Le territoire enregistre une perte de 1800 habitants de 1968 à 1999 soit 2.8%. En 1999, s’amorce une reprise importante puisque le territoire a gagné 1200 habitants entre 1999 et 2011 soit 7.5 %. Cette forte diminution s’est notamment localisée à Bagnères-de-Bigorre. Un effet de la désindustrialisation de la ville-centre ? Ou répartition de la population dans la proche couronne ? Aujourd’hui l’hémorragie semble stoppée et la population de Bagnères-de-Bigorre relativement stable. En parallèle, les communes d’Astugue (+87 habitants), Antist (+27), Neuilh (+32), Marsas (+18) et Banios (+11) ont connu une forte augmentation en valeur relative de leur population sur la période 1999-2008. Cela peut notamment s’expliquer par la recherche de foncier à des prix compétitifs mais aussi par la recherche d’authenticité rurale et de qualité du cadre de vie.

Evolution du nombre d'habitants de la CCHB

entre 1968 et 2011

19000 18500 18000 17500 17000 16500 16000 15500 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2011

Nombre d'habitants

Graphique 1 : Evolution du nombre d’habitant de la CCHB entre 1968 et 2011, données INSEE Carte 9 : Evolution de la population entre 1999 et 2008, Pyrénées Cartographie

L’augmentation de la population (+2%) entre 1999 et 2008 est essentiellement liée au solde positif croissant des entrées/sorties (+ 6% soit environ un millier d’habitants) sur le territoire qui inverse la tendance impulsée par le solde naturel (rapport naissances/décès) négatif (- 4%).

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 19 II.1.3. Un déséquilibre de la pyramide des âges plus accentuée que dans le Département et la Région

En 2008, on recense, sur le territoire de la Haute-Bigorre, davantage d’habitants de plus de 60 ans que de moins de 20 ans. L’indice de jeunesse (rapport entre –20 ans et +60 ans) du territoire est de 0,62. Ce chiffre, nettement inférieur à 1, témoigne d’une population âgée. Par comparaison, l’indice de jeunesse est de 0,71 pour le département des Hautes-Pyrénées, de 0,92 pour la Région Midi-Pyrénées et de 1.04 au niveau National. En 2008, la Haute-Bigorre comptait 25% d’habitants de plus de 65 ans, 20% de jeunes entre 0 et 19 ans et 55% d’habitant de 20 à 64 ans. Parmi la classe des plus de 65 ans, 14% de la population soit 2371 habitants ont plus de 75 ans. En comparant ces données avec celles du département des Hautes- Pyrénées et de la région Midi-Pyrénées, on s’aperçoit que les jeunes et la classe intermédiaire sont sous-représentées et qu’à l’inverse, les personnes âgées de 65 ans et plus sont surreprésentées. Cette tendance est à mettre en relation avec la dynamique observée à l’échelle régionale : la majorité des communes rurales ont une population âgée. A l’inverse, les territoires les plus jeunes sont observables autour des principales agglomérations (Toulouse, Auch, Tarbes/Lourdes, Foix, Albi, Rodez Cahors et Montauban) et des centres universitaires.

Carte 10 : Indice de jeunesse des communes de la CCHB, Pyrénées Cartographie

La majorité des communes du territoire ont un indice de jeunesse inférieur à 0.75. La commune de Bagnères-de-Bigorre a un indice de jeunesse équivalent à 0.54. Parallèlement, les communes de Neuilh, Uzer, Marsas, Banios et Antist comptent le plus fort pourcentage de jeunes.

Ces éléments ayant une incidence forte sur le type d’équipements

nécessaires (écoles, services à la population pour les personnes âgées), devront être approfondis dans le cadre du diagnostic du SCoT. Carte 11 : Indice de jeunesse en Midi -Pyrénées, INSEE

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 20

II.1.4. Une population âgée inégalement répartie

En 2008, la Haute Bigorre comptait 25% d’habitants de plus de 65 ans, 20% de jeunes entre 0 et 19 ans et 55% d’habitant de 20 à 64 ans. Parmi la classe des plus de 65 ans, 14% de la population soit 2371 habitants ont plus de 75 ans. En comparant ces données avec celles du département des Hautes-Pyrénées et de la région Midi- Pyrénées on s’aperçoit que les jeunes et la classe intermédiaire sont sous- représentées et qu’à l’inverse, les personnes âgées de 65 ans et plus sont sur- représentées .

Comparaison de l'âge de la population 70 60 50 CCHB 40 Département des 30 Hautes-Pyrénées 20 Région Midi-Pyrénées Carte 12 : Part des personnes de plus de 65 ans et des plus de 75 ans dans la Graphique 2 : Comparaison population de la CCHB, Pyrénées Cartographie 10 de l’âge de la population, 0 données INSEE 0-19 ans 20-64 ans 65 ans et +

Les personnes âgées de plus de 65 ans et de plus de 75 ans résident principalement à Astugue, Pouzac, Gerde, Argeles-Bagnères, Asté et Bagnères-de-Bigorre. Pour Gerde, Pouzac et Bagnères-de-Bigorre cela peut s’expliquer par recherche de services de proximité, de petits logements ou encore par la présence de deux maisons de retraite. Les personnes les plus âgées sont aussi celles qui vivent le plus souvent seules. En 2008, 45% des personnes de 80 ans ou plus vivaient seules. Ce chiffre a progressé de 4% depuis 1999. Même si le territoire semble bien doté en équipements pour séniors (maisons de retraites) et en services (soins infirmiers à domicile, auxiliaire de vie (ADMR & Pyrène, Haut Adour Gérontologie) il semble intéressant d’engager une réflexion approfondie sur la capacité d’accueil et évolution de la population sénior (besoins, ressources, localisation). Il conviendrait également de regarder l’âge des nouveaux arrivants.

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II.1.5. Les nouveaux arrivants

Une étude a été menée de 2002 à 2007 sur le profil des nouveaux arrivants du Massif des Pyrénées, par J.P. Laborie et L. Jégou de l'université de Toulouse le Mirail.

La mobilité des nouveaux arrivants est souvent issue d’un phénomène d'étalement urbain ; les nouveaux arrivants habitaient majoritairement dans des villes proches du Massif (Toulouse, Tarbes etc.). 30 % des arrivants habitaient à moins de 15 km de la zone de massif. On peut également noter une représentation des jeunes de moins de 30 ans assez marquée, reflétant ainsi l'attractivité des hautes vallées (développement des activités de montagne, qualité de vie etc.). Ce phénomène ne concerne toutefois pas uniquement les jeunes ménages mais également les retraités. Globalement les qualifications et l'appartenance sociale des nouveaux arrivants sont d'un niveau élevé.

En Haute-Bigorre, les nouveaux arrivants sont majoritairement des jeunes adultes actifs. Les personnes de plus de 75 ans qui arrivent sur le territoire ne représentent pas plus de 15% des nouveaux arrivants et s'installent principalement à Bagnères-de-Bigorre où des structures d'accueil pour les personnes âgées sont présentes.

Dans le cadre de la mise en œuvre d'un SCoT en Haute-Bigorre, cette analyse mériterait d'être approfondie à l'échelle du territoire pour anticiper les évolutions démographiques à venir et ses conséquences sur le territoire.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 22 II. 2. Caractéristiques de l’activité des ménages et Catégories Socio-Professionnelles et revenus : principales caractéristiques

Evolution de l'activité 70,0 60,0 50,0 actifs ayant un emploi en % 40,0 30,0 Inactifs en %

20,0 chômeurs en % 10,0 0,0 1999 2008 Graphique 4 : Evolution de l’activité sur la CCHB, données IN SE , 2008 Graphique 3 : Population active selon les catégories socioprofessionnelles, données INSEE , 2008

Une diminution du taux de chômage RAPPEL : Selon l'INSEE, les inactifs sont les personnes qui ne sont ni en emploi La comparaison de la répartition des emplois de la CCHB en fonction des ni au chômage : les jeunes de moins de 15 ans, les étudiants, les retraités, les CSP permet de repérer une proportion d’ouvriers, liée à l’industrie hommes et femmes au foyer, les personnes en incapacité de travailler etc. historique du territoire, plus importante que sur l’ensemble du département et le territoire national. Il en est de même pour les La CCHB a la particularité d’enregistrer une baisse significative (-3%) de agriculteurs exploitants et pour les Artisans, commerçants, chefs son taux de chômage de 1999 à 2008. Mais parallèlement, le taux de d’entreprise. A l’inverse les professions, comme les cadres, les professions personnes inactives a augmenté de 1.5 %. La proportion d’actifs a quant à intellectuelles supérieures et les professions intermédiaires sont moins elle augmenté de 2 %. Sur la même période, au niveau départemental, le représentées que sur les autres territoires de comparaison. taux de chômage a également diminué (-2%) mais contrairement à la CCHB, le taux de personnes inactives a lui aussi baissé de 2%. Enfin, le Un revenu moyen faible taux d’actifs a progressé dans les mêmes proportions (2%) que celui de la Le revenu net moyen déclaré par foyer fiscal de la CCHB en 2008 était de CCHB. 18 523, 83 euros soit plus bas que les revenus moyens constatés au niveau départemental (19 475€), régional (21525€) ou national (23450€). Cela Des catégories socio-professionnelles plus qualifiées sous-représentées s’explique notamment par le nombre d’emplois important dans les CSP les La population active de la CCHB est majoritairement composée moins qualifiées ‘employés et ouvriers. d’employés, d’ouvriers et de professions intermédiaires (position Il sera également intéressant dans le cadre du diagnostic SCoT d’étudier intermédiaire entre les cadres/agents d’exécution et les les caractéristiques des entrants du point de vue de leur activité et revenus. ouvriers/employés). Entre 1999 et 2008, 178 emplois ont été créés sur la CCHB à destination, majoritairement des professions intermédiaires, des artisans/commerçants/chefs d’entreprises et des ouvriers. Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 23

II. 3. L’emploi

En 2008, les emplois tertiaires représentent 74% des emplois (76% au niveau national). Viennent ensuite les emplois industriels avec 13 % (14% au niveau national) et la construction avec 8% (7.1% au niveau national). Enfin, la part des emplois agricoles, équivalente à 5%, supérieure à la En région Midi-Pyrénées, les Hautes-Pyrénées arrivent en deuxième moyenne nationale de 2.9%, est à souligner. position, (après la Haute-Garonne qui comptabilise 11 000 saisonniers) avec 7 400 salariés employés durant l'année. Ces saisonniers travaillent L’étude de l’emploi salarié privé dans les différents secteurs confirme cette essentiellement dans les activités liées au tourisme : l'hôtellerie restauration tendance. Si l’industrie, les services et la construction ont connu une phase (4 500), le commerce de détail et les téléphériques et remontées mécaniques prospère de 2004 à 2008, la crise économique actuelle remet en cause ces (plus de 700 chacun). créations d’emplois. En effet, les chiffres de 2012 permettent de mettre en évidence la disparition de 311 emplois depuis 2008. Les secteurs les plus Six emplois saisonniers sur dix sont occupés par des femmes. touchés sont l’industrie et la construction. L’emploi féminin est majoritaire dans la plupart des activités liées au tourisme ; 81 % des emplois saisonniers du commerce de détail non II.3.1. L’emploi saisonnier alimentaire et 75 % des emplois saisonniers des établissements thermaux sont occupés par des femmes. Exceptés les activités de remontées Les données régionales et départementales relativement anciennes (base de mécaniques (68 % d’hommes) et sportives et récréatives (59 % d’hommes), données INSEE de 2003 et analyse INSEE 2007) permettent de mettre en l’emploi saisonnier masculin est relativement plus important durant la exergue certaines caractéristiques. saison d’hiver (46 %) qu’en été (40 %).

Les activités liées au tourisme sont les plus grands pourvoyeurs d’emplois Toujours selon l'INSEE, (communiqué de presse du 9 mars 2012) « les saisonniers dans la région, avec un pic très important en juillet-août. Par saisonniers sont souvent jeunes, employés ou ouvriers. (…) Une minorité exemple, en hiver la station de La Mongie a employé 252 saisonniers pour de saisonniers enchaînent plusieurs contrats dans l’année, dont près des la saison 2011/2012, 242 pour 2010/2011 et 257 pour 2009/2010. Viennent deux tiers en montagne. » ensuite le commerce, qui présente une saisonnalité marquée de juin à Afin d'appréhender les caractéristiques des emplois saisonniers dans les septembre, les transports qui procurent de nombreux emplois saisonniers, secteurs d'activité concernés, la pluriactivité des travailleurs saisonniers, notamment durant l’été, en lien avec l’activité touristique. L’agriculture, mais aussi de comprendre les parcours professionnels de ces populations secteur emblématique du travail saisonnier, la majeure partie des et leurs besoins (ex : garde des enfants aux horaires atypiques), il saisonniers y sont recrutés de juin à octobre, avec un pic en août et en conviendra d'étudier en détail le poids de l'activité saisonnière et son septembre. impact sur le territoire dans le cadre du diagnostic du SCoT.

24 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie

II.3.2. L’emploi industriel

A l’instar de l’évolution nationale, le nombre d’emplois dans Evolution de l'emploi salarié dans l'industrie l’industrie diminue. Il est passé de 918 en 1999 à 741 en 2012, soit une 1000 baisse de 19,2% en 13 ans. 900 918 858 800 741 En 2004, le diagnostic partagé réalisé sur le territoire du Pays de 700 722 Tarbes et de la Haute Bigorre faisait état du déclin de l’industrie et le 600 chiffrait à 1,5% par an depuis les années 1990. Au niveau du 500 département, seul l’emploi industriel du secteur agroalimentaire a 400 progressé. 300 200 Les établissements sont de leur très grande majorité de très petite 100 taille. En 2011, 88 établissements comportent entre 0 et 5 salariés. 0 1999 2004 2008 2012 Le secteur industriel historique de la Haute Bigorre est aujourd’hui en pleine mutation. Les licences des grands groupes comme Soulé ou Areva sont rachetées par des investisseurs Allemands, Français, Graphique 5 : Evolution de l’emploi salarié dans l’industrie, données CDDE Finlandais, Suédois, Suisses. Le tissu industriel se transforme peu à peu en PMI, PME d’assemblage, de recherche et développement.

En outre, les carrières de la Gailleste (qui fournissent les entreprises dans les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées), emploient en moyenne 6 personnes (10 au maximum et 4 au minimum). Deux ardoisières subsistent à l'Oussouet et à Labassère mais, faute de possibilités de labellisation, elles proposent essentiellement des produits de décoration et n'emploient que très peu de salariés.

Graphique 6 : Evolution du nombre d’entreprises industrielles en fonction du nombre de salariés, données CDDE

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 25 II.3.3. L’emploi tertiaire

Le secteur tertiaire a connu une croissance significative de 1999 à 2008. Depuis cette date, le nombre d’emplois dans les services a légèrement diminué (26 emplois).

Qu’il s’agisse d’activités de service ou de commerce, la grande majorité des entreprises est de petites tailles (1 à 2 salariés).

Dans le cadre du diagnostic du SCOT, il sera intéressant d’étudier plus en détails la part des emplois saisonniers, industriels, publics afin de mieux cerner les changements auxquels devra faire face le territoire en cas de mutation de ces secteurs.

Graphique 9 : Evolution du nombre d’entreprises de services en fonction du nombre de salariés, données CDDE

Graphique 8 : Evolution de l’emploi salarié dans les services, données CDDE

Graphique 7 : Evolution du nombre d’entreprises de commerce en fonction du nombre de salariés, données CDDE

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 26 II.3.4 L’emploi agricole

Une activité qui se maintient mieux qu'ailleurs. Au cours de ces dix dernières années, à l’image du territoire national, le nombre d’agriculteurs diminue sur le territoire de la Haute Bigorre. Toutefois, cette baisse semble bien moins marquée en Haute-Bigorre que sur le territoire départemental et régional. En effet, le nombre d'agriculteurs est passé de 256 en 1999 à 234 en 2008, soit une baisse de 8.5% en 9 ans. Le département des Hautes-Pyrénées, a connu une diminution du nombre d'exploitations agricoles de 17% entre 2000 et 2010 passant de 6 702 à 5 544 agriculteurs. Sur la même période, la région Midi-Pyrénées perdait 12 446 agriculteurs soit une baisse de 18%. Les recensements agricoles 2000 et 2010 montrent une diminution de 17% du nombre d’exploitations soit 92 exploitations de moins. Toutefois, il faut noter que la diminution du nombre d'exploitations agricoles est moins marquée sur la Haute Bigorre que pour l’ensemble du département (-20%), de la Région (-21%) et de la France entière (-26%).

Carte 13 : Evolution du nombre d’exploitations de 2000 à 2010, Pyrénées Cartographie

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 27 SYNTHESE : bilan et enjeux socio-démographiques

Faiblesses :

° Accentuation du vieillissement de la population ° Solde naturel négatif ° Revenus moyens faibles ° Diminution de la population active risquant également d’avoir des incidences sur le niveau de revenu

Atouts :

° Regain de population après période de perte ° Solde positif croissant des entrées/sorties sur le territoire

Enjeux :

° L'attractivité démographique du territoire dans une perspective de développement équitable entre communes rurales et communes centre ° L'attractivité résidentielle pour les familles et les jeunes afin d'atteindre un meilleur équilibre de la pyramide des âges ° L'attractivité du territoire pour les catégories socio-professionnelles qualifiées tant sur les thèmes d’emploi que de qualité de vie ° Les évolutions de la population et leurs conséquences en termes d’équipements et de services ° Le rôle du territoire comme « bassin d’emploi », conforter la diversité de l’emploi : tourisme, maintien d’une activité industrielle, tertiaire

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 28 III. LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE III.1. Réorientation du développement industriel et artisanal

Le territoire doit faire face aujourd'hui à un bouleversement de son modèle économique initialement constitué de gros établissements avec des savoir- faire dans le matériel ferroviaire, la chaudronnerie et l'appareillage électrique. La fermeture de sites d’envergure comme ceux des entreprises Soulé et Mang a conduit la CCHB, dont une des compétences importante est le développement économique, à une réflexion d’ensemble et une implication forte dans la redynamisation du secteur industriel. Elle a eu une politique d'aide très active pour garder les entreprises sur le territoire ou en attirer d'autres.

Un certain nombre d’entreprises appartenant pour la plupart à de grands groupes (ABB, Alstom, Tridelta Novexia, etc.) ont racheté les licences de Graphique 10 : Part des emplois par secteur d'activité en 2012, données CDDE l’entreprise Soulé et se sont implantées sur le territoire. Leur activité, autrefois très liée à la main d’œuvre industrielle, s’est transformée. Aujourd’hui il existe peu d’assemblage de produits industriels sur le territoire de la Haute-Bigorre ; l’économie « industrielle » d’antan, tend à se transformer. Les entreprises sont de taille plus faible, elles se diversifient dans la recherche et développement, technico-commercial, laboratoire, chaîne de montage de prototype. Certaines sont des industries de pointe utilisant de nouvelles technologies comme Nimitech Composites, une PME spécialisée dans la recherche d'un mode de fabrication innovant et l’élaboration de matériaux composites pour l'aérospatial, l'aéronautique, la défense ou la sécurité. L'entreprise CFDB ; Constructions Ferroviaires De Bagnères, (185 salariés en 2005) du groupe espagnol CFD, est spécialisée dans la construction de rames de tramway où 70% de la construction est réalisée à Bagnères de Bigorre. Le site de Bagnères comprend un bureau d'études et de conception et des locaux pour les essais. Egalement présentes, les TPE et quelques professions libérales s'implantent Graphique 11 : Evolution de l’emploi salarié privé selon les secteurs, données et participent au dynamisme des zones d'activités de la Haute-Bigorre. CDDE

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 29

Par ailleurs, l’agroalimentaire reste un secteur clé du territoire. L'entreprise III.1.1. Une volonté de développement des zones Védère de Montgaillard, qui produit des biscuits sucrés emploie entre 30 et 40 personnes et vend ses produits dans l’ensemble de la Région. Elle s’est d’activités également diversifiée en créant sur place un espace vente (produits La CCHB est aujourd'hui le principal acteur du développement régionaux et produits fabriqués par l’entreprise) et un salon de thé original économique du territoire. Elle intervient aujourd'hui principalement sur tirant partie de sa situation à proximité de l’ancienne voie ferrée. la création et la gestion de zones d'activités mais a également réalisé des L'entreprise Petits Fruits, située à Lies exporte des produits de qualité de la bâtiments industriels pour favoriser l'implantation d'entreprises. haute gastronomie française (confitures, crèmes, liqueurs etc.) à l’étranger La CCHB s'est adaptée à la demande de ce tissu changeant. Elle a (Norvège, Dubai etc.). notamment acquis le site Soulé en copropriété. Ce site, en cours de Enfin, on recense également une activité lié à l'herboristerie (confection de réaménagement est reconverti au fur et à mesure de la demande. La tisanes, plantes séchées) et une entreprise ayant une activité saisonnière CCHB a entrepris la division de l’immense usine en locaux autonomes spécialisée dans la distillation de l''hamamélis, pour la confection de composés de bureaux, d’ateliers, de laboratoires, de show-room et de produits cosmétiques. Ce domaine d'activité reste néanmoins peu sanitaires pour accueillir des entreprises industrielles de petites tailles. développé en Haute-Bigorre. Le territoire de Haute-Bigorre compte 8 zones d'activités dont certaines Ces éléments de contexte devront être développés dans les études ont été créées très récemment. Elles sont situées principalement sur le ultérieures notamment par des compléments sur les investissements des territoire de Bagnères-de-Bigorre. Les zones d'activité à enjeu entreprises, les perspectives de développement et d’emploi. intercommunal sont gérées par la CCHB. Les entreprises situées en dehors de ces zones, sont principalement des entreprises artisanales de petite taille.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 30

Nombre Nombre Nom de la zone Gestion Superficie d’entreprises Activités principales d’emplois Disponibilité installées effectifs Fabrication de matériel ferroviaire roulant, Appareillage industriel, fabrication de composants électriques, Parc d’activités Ingénierie, bureaux d'études (industrie), CCHB 11.24 ha 15 450 8000 m² Dominique Soulé Conception, Installation avionique, Bagnères-de-Bigorre Fabrication matériaux composites, Assemblage aéronautique, Services industriels et tertiaire Fabrication de matériel d'installation électrique, Chaudronnerie industrielle, Traitement et revêtement des métaux, Montage et câblage Zone Industrielle de CCHB 15.88 ha 23 électrique, l’Adour 280 0 Mécanique et outillage de précision, Bagnères-de-Bigorre Travaux publics, négoce de matériaux, Abattoirs intercommunaux, Services Fabrication de matériel de production et de transport électrique, Parc d’Activités de la CCHB 4.310 ha Entreprise de charpentes en bois, 90 2500 m² (1 lot) Haute Bigorre 9 Entreprises du bâtiment, Bagnères-de-Bigorre Négoce de matériaux, Services Appareillage industriel électrique, fabrication de composants, 75 Parc Industriel de la CCHB 3.064 ha 3 Recherche, développement pôle foudre, (emplois 0 Haute Bigorre Découpage et emboutissage industriel, projetés) Bagnères-de-Bigorre Services 10609 m² (2 Zone des Anous CCHB 2.55 ha 7 30 Artisanat local lots) Bagnères-de-Bigorre

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 31 Quatre autres zones implantées sur les communes de Montgaillard, Beaudéan, Cieutat et Campan relèvent de la compétence communale.

Nombre Nombre Nom de la zone Gestion Superficie Activités principales Disponibilité d’entreprises d’emplois installées effectifs Zone d’Activités de Commune de 1.8 ha 1 Biscuiterie, Fabrication et vente de pâtisseries de 35 0 Montgaillard Montgaillard conservation

Zone Artisanale de Commune de 0.330 ha 2 Mécanique et outillage de précision, 20 500 m² Beaudéan Beaudéan Services

Zone Artisanale de Commune de 0.60 ha 12 1500 m² 1 Fabrication bonneterie Cieutat Cieutat Zone Artisanale de Commune de 3 ha 3 Menuiserie 25 4000 m² Campan Campan Scierie Services Techniques RICT

Malgré le nombre de zones d’activités sur le territoire de la CCHB, l’offre de terrains disponibles est limitée.

Carte 14 : Localisation des Zones d’’Activités Communales et Communautaires, Pyrénées Cartographie Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 32

III.1.2. Un potentiel d'extension faible

L’offre de terrains disponibles et équipés est à ce jour limitée. La disponibilité sur ces zones d’activités est de 27 000 m2 environ de terrains équipés dont 21 000m2 sur Bagnères-de-Bigorre.

Bagnères-de-Bigorre compte également quelques friches artisanales ou industrielles (84 557 m2 environ). Un recensement à l’échelle du territoire pourrait être intéressant.

Enfin, les zones UI existantes (terrains privés ou publics), notamment à Bagnères-de-Bigorre ne peuvent être étendues de façon significative en raison du relief, des risques ou des conflits d'usage avec les zones à caractère plus résidentielles.

Les implantations industrielles ont été réalisées jusqu'à présent majoritairement sur la ville-centre. La constitution d'une offre foncière passe nécessairement par une réflexion plus large, à l’échelle du territoire.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 33 III.1.3. Les axes de développement de la CCHB

Quelques axes d'amélioration ont été identifiés par la CCHB :

- l’accueil des professionnels . Aujourd’hui, les réunions décisionnelles ont lieu dans les entreprises qui se sont implantées sur le territoire de la CCHB. Hors l’offre en matière de restaurants et d’hôtels est faible et non adaptée à la demande des professionnels.

- L’adaptation de l’offre de formation afin de fournir la main d’œuvre en adéquation avec la demande (mécanique de précision, recherche dans les secteurs de l’électricité, de l’électronique de puissance, de l’aéronautique et de la mécanique, de l’agroalimentaire etc.). Aujourd’hui, la demande de ces entreprises privilégient des cursus BAC +2 et plus. Les emplois d’ouvriers sont de plus en plus rares. Le pôle universitaire de Tarbes à proximité du territoire d’études doit être au cœur de la démarche. Une réflexion doit être lancée. Photographie 3 : Parc d’activités Dominique Soulé, Bagnères -de - Bigorre, photographie CACG Aucune réflexion structurée, sur le développement de filières locales en relation avec les domaines d'excellence du territoire (atouts identifiés par le diagnostic patrimonial notamment) n’a été à ce jour mise en place.

Photographie 4 : Biscuiterie Védère, Zone d’Activités de Montgai llard, photographie CACG

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 34 III.2. L’agriculture

Les 511 exploitations agricoles de la Haute-Bigorre représentent 8,2% du nombre total des exploitations agricoles du département des Hautes- Pyrénées et 0,9% du nombre totale des exploitations agricoles de la région Midi-Pyrénées.

Les résultats et analyses présentés ci-après sont issus du recensement agricole 2010.

Les exploitations agricoles de la Haute -Bigorre tendent à s'agrandir: des changements peu marqués

La structure des exploitations agricoles de la Haute-Bigorre semble moins évoluer que dans le reste du département ou de la région. La Surface Agricole Utilisée en Haute-Bigorre a diminué d’ 1% soit 2 ha. Cette évolution n’est pas alarmante.

En outre, la SAU moyenne par exploitation est en augmentation (+16%) mais un peu moins qu'au sein du département (+21%), de la région Midi- Pyrénées (+23%) ou de la France métropolitaine (+31%) . La Haute-Bigorre reste un territoire de montagne où l'on pratique une agriculture de type extensive, et où le relief contraint les possibilités de remembrement de façon importante. Dans une analyse réalisée à partir du recensement agricole 2010 et des Carte 16 : Evolution de la SAU de 2000 à 2010, Pyrénées Cartographie données de la PAC, la DDT souligne l'importance du domaine pastoral qui représente 9 500 ha, soit plus que la surface directement mise en valeur sur les exploitations et la part élevée (60%) des agriculteurs qui estivent (contre En 2011, les communes de Bagnères-de-Bigorre et Campan sont les 24% au niveau départemental). communes qui comportent le plus d’exploitations agricoles. Il s’agit en grande majorité à d’exploitations d’élevage d’ovins et de bovins. L'élevage Le nombre d'exploitations diminue, la SAU augmente, la tendance est donc ovin en Haute-Bigorre représente 19% du cheptel des ovins du département à l'agrandissement des exploitations avec une augmentation des surfaces à des Hautes-Pyrénées. vocation agricole. Il sera intéressant dans le cadre d'un futur ScoT de visualiser ces évolutions pour une meilleure étude des impacts (pollutions ou évolution des productions : élevage/culture, forêts, évolution des paysages et impact sur la biodiversité, etc) et des pressions (notamment foncière) en fonction aussi de la zone géographique concernée (plaine, piémont, montagne). Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 35

L'installation des jeunes On assiste à un phénomène de regroupement des exploitations du Le pluri-emploi territoire de la Haute-Bigorre. En plaine et dans les coteaux, les terres Les agriculteurs complètent fréquemment leurs revenus par des emplois libérées sont reprises par les exploitants en place afin d’agrandir leurs saisonniers ou à temps partiels souples. Les conjoints et enfants d'agriculteurs exploitations. De ce fait, la principale difficulté à laquelle se trouve sont de plus en plus contraints d'avoir un emploi à plein temps en dehors de confronté le jeune qui veut s'installer est celui de trouver une terre. l'exploitation ce qui réduit leur capacité à participer à la vie de l'exploitation. La L'installation des jeunes est contrainte par la faiblesse de l’offre foncière, diminution de l'aide familiale et la pluriactivité amoindrissent les capacités de constate la Chambre d’Agriculture des Hautes-Pyrénées. travail de l'exploitant et, partant, ses capacités d'entretien de la terre et du Par ailleurs, le territoire de la Haute Bigorre comporte un taux de reprise, paysage au sens plus large que sa simple activité agricole. par partage de terres ou installation d’un enfant sur la propriété plus

important que celui constaté à l’échelle du département. Compte tenu des enjeux agricoles qui ont notamment été mis en exergue lors

des échanges avec les professionnels du secteur, il parait indispensable que le Age des exploitants diagnostic du SCoT approfondisse cette thématique en analysant les résultats Les chefs d'exploitations agricoles du département des Hautes-Pyrénées de dernier recensement agricole et les dynamiques en place. représentent globalement une population âgée que la population régionale ou métropolitaine. En effet, 30,14% des chefs d'exploitations ont 60 ans et plus en Hautes-Pyrénées contre 21,83% en région et 20,01%en France métropolitaine. Les chefs d'exploitations ayant moins de 40 ans ne représentent que 15,9% de l'ensemble des chefs d'exploitations hauts- pyrénéens, contre 17,7% en Midi-Pyrénées et 19,31% en France.

Dans le cadre d'un ScoT l'âge des exploitants agricoles du territoire de la Haute-Bigorre devra être regardé avec attention afin d'anticiper les mutations et de mettre en place les moyens nécessaires pour encourager/maintenir une dynamique agricole (reprise) par rapport aux cessations d'activités à venir (déprise agricole). Une attention sera ainsi portée aux exploitants proches de la retraite (arrêt de l’exploitation, reprise dans le cadre familial, relation dans des réseaux spécialisés, relations institutions, associations etc. ?)

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 36

III.2.1. Une production de qualité et des circuits courts

De la production à la commercialisation (marché, restaurants, salons de thé, Année Tonnage Variation Nombre Variation Clients Variation AMAP et vente à la ferme), en passant par l'abattage et le conditionnement (kg) de bêtes pour le bétail (abattoir) et la transformation des produits agricoles (industrie agroalimentaire), l'ensemble des outils nécessaires à la valorisation d’une 2009 1 151 988 16 959 77 production de qualité et des circuits courts existent déjà sur le territoire. 2010 1 157 622 + 5634 17 179 + 220 95 + 18

L’abattoir : un élément essentiel pour la dynamique agricole 2011 1 229 667 + 72 045 18 026 + 847 127 + 32

L'abattoir constitue aujourd'hui un élément essentiel de la dynamique agricole. Il permet aux petits éleveurs notamment un abattage « à la demande » et met à disposition de ceux-ci des salles de conditionnement qui leur assure une réponse sur mesure à leur clientèle. La survie de l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre a longtemps été en balance. Depuis sa reprise par la CCHB, il connaît une dynamique d'évolution importante. Tous les indicateurs (tonnage, nombre de bêtes et nombre de clients) sont en progression depuis 2009. Entre 2010 et 2011, l’augmentation du nombre de kg de viande abattue avoisine les 6%.

La réorientation et la spécialisation de l'abattoir de Tarbes vers les porcins vont accroitre encore plus la demande pour les ovins et bovins sur l'abattoir de Bagnères-de-Bigorre.

Des travaux conséquents ont été faits et restent à faire sur l'équipement pour anticiper cette évolution et répondre aux obligations de mise aux normes et obtenir un maintien en classe 2 : agrandissement de la salle de découpe et le réaménagement de l'entrée des bovins en 2010 (dont l'agrémentation pour l'abattage des viandes biologiques). Photographie 5 : Abattoir de Bagnères -de -Bigorre, photographie Eyssalet

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III.2.2. Axe de développement porteur : l’agriculture de qualité

La Région Midi-Pyrénées est une région de produits de qualité. Des exploitations sous signes de qualité dans toute la région Les départements de l’Aveyron et du Lot sont leaders avec plus Une marge de progression importante concernant de 30% des exploitations sous signes de qualité (AOC, IGP, label les produits de qualité 45 ou AB), suivent le Tarn et le Gers avec plus de 20 % 40 d’exploitation « qualifiées ». Les Hautes-Pyrénées se classent en 35 ème 6 position avec 18%. Il existe donc une marge de progression 30 pour l’ensemble du département et la Haute Bigorre.. 25 20 La Haute Bigorre ne dispose actuellement que d’une seule 15 labellisation : le Haricot Tarbais ; l’oignon de Trébons étant en 10 cours de labellisation. Des productions telles que l’Agneau Label 5 Rouge, la Sélection des Bergers, Veau sous la mère sont des 0 signes d’identification de la qualité et de l’origine présents sur le Aveyron Lot Tarn Gers Tarn et Hautes- Ariège Haute- Midi- territoire. Garonne Pyrénées Garonne Pyrénées

Il ne faut toutefois pas assimiler absence de labellisation et Graphique 12 : L es productions de qualité en Midi -Pyrénées, RGA 2010, DRAAFF Midi -Pyrénées absence de qualité. La production notamment en matière d'élevage est de très bonne qualité : pastoralisme extensif, utilisation des estives, qualité des races (races rustiques).

L’agroalimentaire est un secteur clé du territoire comme on a pui le voir précédemment avec quelques entreprises emblématiques comme l'entreprise Védère de Montgaillard, qui produit des biscuits sucrés et emploie entre 30 et 40 personnes et l'entreprise Petits Fruits, située à Lies qui exporte des produits de qualité de la haute gastronomie française (confitures, crèmes, liqueurs etc.) à l’étranger (Norvège, Dubai etc.).

L’agriculture de la Haute-Bigorre et des massifs montagneux en général rencontre de plus en plus le problème d’autonomie fourragère. L’achat à l’extérieur impacte fortement l’économie des exploitations. La future PAC tend à valoriser les élevages extensifs car ils ont un effet positif sur le climat. Les races rustiques seront privilégiées grâce à une prime pour les races menacées qui résistent mieux au climat.

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III.2.3. Agriculture biologique ?

Au niveau régional, les Hautes Pyrénées sont le La partLe dedéveloppement l’agriculture de biologique l'AB devrait en se Midi-Pyrénée poursuivre s département où la part de l’agriculture biologique 11,0% est la plus basse. La Chambre d’Agriculture explique 10,0% 9,0% cela par la pluriactivité des agriculteurs en lien avec 8,0% 7,0% l’activité touristique hivernale. La PAC qui alloue 6,0% 5,0% 4,0% des aides spécifique aux exploitations de montagne 3,0% 2,0% est également responsable de la non-volonté des 1,0% 0,0% agriculteurs de s’engager dans l’agriculture e n rn ron Lot a biologique. L’analyse proposée ici résulte Gers T aron Avey G d’entretiens avec des professionnels (Chambre te- d’Agriculture, CACG etc.). Hau Tarn et Garonne

% d'exploitations en AB % des exploitations souhaitant s'engager Compte tenu des spécificités du territoire, la demande croissante de produits issus de Graphique 13 : La part de l’agriculture bi ologique en Midi -Pyrénées, RGA 2010, DRAAFF Midi -Pyrénées l’agriculture biologique, pousse à penser au développement d’une filière notamment de production animale biologique. L’estive qui dure 6 mois correspond peu ou prou aux normes biologiques mais une filière doit être développée en aval, pour prendre la suite des éleveurs de moyenne et haute montagne qui disposent d’exploitations ne leur permettant pas d’amener leurs bêtes jusqu’à l’abattoir (manque de place, documents d’urbanisme contraignant la construction de bâtiments adéquats etc.).

Parallèlement, on peut souligner le succès des productions fromagères biologiques.

L’agriculture est un secteur d’activités tributaire des Figure 1 : Logo de certification conditions météorologiques. Il conviendra dans le agriculture biologique, site in ternet cadre du diagnostic du SCOT de mettre en exergue agencebio.org les évolutions potentielles de ce secteur dans le cadre d’une évolution climatique. Photographie 6 : Estive en Haute -Bigorre, Chambre d’Agriculture des Hautes Pyrénées

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III.4. Tourisme : un territoire tourné vers les sports d’hiver, le thermalisme et les activités de plein air

III.4.1. Un potentiel de mise en valeur incontestable

Des sites et des équipements touristiques nombreux

Le Département des Hautes- Pyrénées dispose d’une offre touristique aussi variée que complète. Le territoire de la Haute Bigorre est doté de divers équipements et sites touristiques. Parmi eux, le plus connu est celui du Pic du Midi, ouvert au public depuis l’année 2000. Le territoire compte également Carte 15 : Extrait de la carte répertoriant les sites et deux stations de ski (Payolle et équipements touristiques des Hautes-Pyrénées (carte La Mongie). entière en annexes), site internet tourisme-hautes- pyrénées.com La Ville de Bagnères-de-Bigorre concentre musées, casino, thermes, thermo ludisme, divers équipements sportifs et de loisirs, golf, panoramas etc.

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L’artisanat local et les savoir-faire locaux sont également présents sur le territoire : - Chapeaux, travail du cuir de Bagnères-de-Bigorre et Marsas - Fabrication du tissu des Pyrénées de Cieutat et Labassère. - Poteries de Sainte-Marie de Campan - Mounaques de Campan

Une activité touristique qui mobilise la population Selon le diagnostic intégré à la charte du Pays de Tarbes et de la Haute- Bigorre, l’activité touristique mobilise 65% de la population active de la Haute Bigorre. L’hiver, les stations de ski du Grand Tourmalet (reliée à celles de Barèges) et celle de Payolle (tournée vers le ski de fond) comptent Photographie 8 : Le Pic du midi de Bigorre et la Tour de France en Haute -Bigorre, site parmi les principaux équipements du département. En parallèle, le Pic du internet Tripadvisor Midi, Grand Site de la région Midi-Pyrénées, avec 100 000 visiteurs par an depuis 2001, génère un développement notable pour le territoire.

La Haute-Bigorre bénéficie de la double saisonnalité de la fréquentation. En période estivale, ce territoire attire de nombreux coureurs cyclistes ou vététistes. Sa mise en lumière pendant le tour de France, notamment lors de l’ascension du col du Tourmalet encourage les amateurs à s’y mesurer.

Son environnement est également propice aux randonnées pédestres et équestres, à la chasse ou encore aux activités scientifiques et naturalistes (Pic du Midi notamment).

Tout au long de l’année mais particulièrement du printemps jusqu’à l’automne, les curistes sont nombreux à fréquenter les thermes de Bagnères- de-Bigorre, première station thermale des Pyrénées avec en moyenne 8000 curistes par an qui font de Bagnères-de-Bigorre une ville importante pour le Photographie 9 : Centre Therm oludique Aquensis situé à Bagnères -de -Bigorre, site tourisme médical. internet Aquensis Depuis 2003, Bagnères-de-Bigorre a su tirer parti de cette activité en développant des activités dérivées telles que les traitements thérapeutiques, le ludisme avec le centre Aquensis, le casino, le golf, la mise en valeur de la politique culturelle et patrimoniale etc.

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III.4.2. Le thermalisme, une diversification réussie

La Ville de Bagnères de Bigorre est réputée pour le thermalisme depuis l’Antiquité et celle-ci reste aujourd’hui une de ses activités économique principale. La fréquentation des Grand-Thermes, est en légère baisse depuis les années 2000. Cela est notamment lié aux modalités de remboursement des cures thermales (ORL, nerfs), plus restrictives par la sécurité sociale et à l’âge croissant des curistes (aujourd’hui 65 ans en moyenne). Si cette chute a perduré jusqu’en 2008, la fréquentation semble aujourd’hui se stabiliser. Graphique 14 : Evolution de la fréquentation thermale des Grands Thermes », Face à ces menaces qui pèsent sur l’activité thermale (notamment celles liées données SEMETHERM aux modalités de remboursement), le choix s’est porté sur une diversification de l’offre en orientant le développement des thermes de Bagnères-de-Bigorre vers le loisir. C’est en juillet 2003 que le centre thermo ludique Aquensis ouvra ses portes. Avec en moyenne 108 000 entrées par an depuis 2006, cette diversification est un succès. La volonté de se tourner vers le thermo ludisme permet de créer un complément à l’activité historique de Bagnères-de-Bigorre qui renforce ainsi son image de Ville de bien-être et de douceur de vivre. Enfin, le centre Aquensis a permis de créer des emplois dans ce bassin industriel en métamorphose. En 2010, les centres de bien-être thermaux n’ont pas été affectés par le printemps pluvieux, frais et l’absence de « ponts ». L’ouverture de Barèges, Graphique 15 : Fréquentation du ce ntre thermoludique Aquensis, données Capvern et Cauterets contribue à la croissance de 16 % du nombre des SEMETHERM entrées. Par ailleurs, les cures thérapeutiques sont également en légère hausse. Au final, le comptage des flux montre une légère hausse de fréquentation de 0,6 % sur l’ensemble de l’année, hausse répercutée globalement dans les hébergements marchands. (CDDE été 2010). Cependant, une diminution de la fréquentation est enregistrée depuis 2010, la concurrence croissante dans le domaine (Balnéa à Genos-Loudenvielle, Sensoria à Saint-Lary-Soulan, Luzéa à Luz-Ardiden, les Jardins des Bains à Argeles-Gazost, Edenvik à Capvern, Les Bains du Rocher à Cauterets et CIEléo à Barèges) peut sans doute être un élément d’explication.

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III.4.3. Le domaine skiable

Grand Tourmalet : Un domaine sans équivalent dans les Pyrénées Le domaine skiable du Grand Tourmalet est le plus vaste des Pyrénées françaises. Avec 70 pistes et 36 remontées mécaniques, il est une destination privilégiée pour les amateurs de sports d’hiver dans les Pyrénées. Il fait partie du réseau N’PY, dont l'objet est la promotion concertée de stations de ski des Hautes-Pyrénées. En font également partie Cauterets, Gourette, Gavarnie, Luz-Ardiden, Peyragude, Piau, Pic du Midi et la Pierre Saint Martin. Par ailleurs, le pic du Midi offre une descente à ski de 1.600 m de dénivelé, sans équivalent dans les Pyrénées.

Une fréquentation dépendante de la météorologie Graphique 16 : Evolution du nombre de journées skieurs vendures sur le Depuis 2000, la fréquentation de la station, évaluée en fonction du nombre de domaine du Grand Tourmalet, source : source OT journées skieurs vendues sur le domaine, est en dent de scie, la saison record étant 2005/2006 où 779 800 forfaits journée ont été vendus. A l’inverse, la saison 2000/2001 a été la plus difficile avec 510 000 forfaits journée vendus. Cette dépendance climatique était d'autant plus marquée que la sécurisation de l'enneigement des pistes par des enneigeurs n'étaient pas encore effective et cohérente. La mise en cohérence de cet équipement est en cours. Sur la période 2000-2011, la saison moyenne dure 128 jours, cumule 4.7 mètres de neige et fait vendre 645 800 forfaits journée. La station est aujourd'hui en train de caler un plan de modernisation à moyen terme qui porte tant sur le domaine skiable (sécurisation enneigement sur toute sa longueur, remontées mécaniques, sécurisation des pistes ...), que sur les espaces urbains (stationnement, circulation piétonne...) et le fonctionnement (navettes, déneigeuses...). Il est à noter que le ratio entre le gain en journée ski et les retombées pour Photographie 10 : Résidence du Pic du Midi et station de Ski Alpin, Domaine du Grand l'économie locale est évalué à 1 pour 7. La qualité d'une saison est donc Tourmalet, site de La Mongie, photographies CACG extrêmement importante pour l'ensemble de l'économie touristique de la Vallée.

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Une production de CO2 principalement liée aux accès en Payolle

voiture. Le site de Payolle permet de compléter l’offre sur le territoire en offrant L’accès à la station se fait à 90 % en voiture particulière, mode de transport notamment un espace de ski nordique. Etant situé à une altitude de particulièrement producteur de CO2. Parallèlement, il génère une pression 1120m, il sera forcément impacté en cas de changement climatique. très forte sur les équipements en stationnement (gestion de la crête). Afin de Toutefois, au-delà de la pratique du ski il offre un espace de nature, palier à ces effets négatifs, le CCHB a mis en place un système de navettes aisément accessible et prisé tant en hiver qu'en été. très efficace à partir de Bagnères-de-Bigorre.

Une gouvernance complexe Si l'entrée de Campan dans la communauté a permis une simplification notable de la gouvernance de la station avec la délégation de la compétence tourisme-ski au SIVU du Grand Tourmalet, il n'en reste pas moins que sa position à cheval sur deux versants, sur deux communautés et l'impact économique lourd sur deux communes de petite taille de l'autre versant sont des facteurs de complexité et de fragilité.

Un impact climatique à anticiper L'évolution climatique aujourd'hui annoncée fait état d’un changement climatique (réchauffement, modification de la saisonnalité…) qui peut avoir deux effets : l'un direct, l'autre indirect. Directement, une diminution de l'enneigement qui rend d'autant plus nécessaire pour la pérennisation de l'activité la mise en place d'enneigeurs. Encore faudra-t-il que la température extérieure soit suffisamment basse pour une efficacité optimum. Indirectement, la réorientation des petites stations de basse altitude qui ne pourront faire face à une diminution de l'enneigement et à l'équipement nécessaire aura pour effet vraisemblable de concentrer la demande de clientèle sur les stations importantes de haute altitude et pourrait ainsi profiter à la station du Grand Tourmalet. Il est donc nécessaire d'anticiper les effets en termes tant de domaine skiable que d'hébergement et d'accès, mais également en termes d'alimentation en eau et assainissement. Par ailleurs, si les évènements extrêmes et notamment les tempêtes de vent se multiplient il sera également intéressant de réfléchir à la vulnérabilité des remontées mécaniques qui sont aujourd'hui quasiment toutes aériennes.

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III.4.4. Le Pic du Midi

Le site du Pic du Midi (2883 m d’altitude), situé pour partie sur le territoire de la CCHB pour partie sur la commune de Sers offre un panorama remarquable.

Le site connait 3 fonctions principales : - Base pour les télécommunications (locaux de Télédiffusion de France, émetteur régional de radio et TV, pour l’Armée de Terre et l’Armée de l’Air, pour la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et les opérateurs de téléphonie hertzienne dont France Telecom. - Base scientifique : De 5 à 30 personnes travaillent à l’Observatoire du Pic du Midi 24h/24. Ce dernier fait partie de l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) qui emploie plus de 400 personnes dont environ la moitié de chercheurs. - Lieu accueillant du public tout au long de l’année, accessible par le téléphérique de la station de La Mongie. Il comprend un musée, des restaurants, une boutique, et la Coupole d’observatoire Charvin. Egalement, grâce à un programme d'animations astronomiques, et une offre hôtelière ouverte au public depuis 2006, le Pic du Midi permet de passer une soirée ou une nuit insolite au sommet.

Le Pic du Midi est classé Grand Site de la région Midi-Pyrénées et site naturel national depuis 2008.

L’ouverture au public a eu lieu en 2001 et est effective tout au long de l’année ce qui a permis, depuis 10 ans à un million de touristes de visiter le site, soit 100 000 par an.

Le Pic est devenu la locomotive du développement de la saison touristique d’été de la station. Toutefois, cette nouvelle attractivité reste à conforter. Photographie 11 : Pic du Midi, s ource régionrama.com

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III.4.5. Capacité d’accueil touristique

En 2011, la Haute Bigorre comptait 11 139 lits marchands et 716 établissements. En ajoutant le nombre de lits des résidences secondaires le territoire totalisait 28 367 lits. Les communes les mieux dotées sont Bagnères- de-Bigorre et Campan. Cela s’explique par la présence de stations de ski (Barèges-La Mongie et Campan-Payolle) sur leur territoire et le thermalisme.

Selon le CDDE, en 2010, le territoire de la Haute-Bigorre a comptabilisé 11 300 lits marchands, 900 000 nuitées marchandes et 3 800 résidences secondaires.

L’hôtellerie de plein air occupe une place importante dans l’accueil touristique du territoire. Bagnères-de-Bigorre fait partie des parcs les plus importants au niveau départemental : Lourdes (800 emplacements), Bagnères-de-Bigorre (630 emplacements), Argelès-Gazost (590 emplacements), Cauterets (560 emplacements), Lau-Balagnas (370 emplacements). Pour les cantons de Bagnères-de-Bigorre et de Campan : 19 terrains sont alloués à l’hôtellerie de plein air soit 1461 emplacements et 475 emplacements équipés mobil-home ou caravane. Parmi eux, 116 emplacements sont étoilés : 30 emplacements équipés 1*, 715 emplacements et 250 emplacements équipés 2*, et 630 emplacements et 195 emplacements équipés 3*. La problématique du stationnement des campings cars est également à prendre à compte dans le SCoT.

Les meublés En 2004, d'après le diagnostic du Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre, un des points faibles de l’offre touristique résidait dans la qualité des hébergements. Le président de l’association des loueurs de meublés et l’office de tourisme de Bagnères-de-Bigorre ont fait état d’améliorations de Carte 16 : Nombre de lits touristiques en 2011, Pyrénées Cartographie l’offre; la classification des logements (clé vacances, gîtes de France) a permis d’accroître la qualité des hébergements. Par ailleurs, d'après les gestionnaires de biens, les meublés gérés par des Une étude complémentaire sur l'offre hôtelière parait d'autant plus souhaitable particuliers de La Mongie souffrent d'une sous-occupation en saison. qu'un certain nombre de fermetures d'hôtels sont en cours tant sur la station Toutefois la construction récente de deux résidences « Tourmalet et Pic du que sur la vallée ou sur Bagnères. Midi » (plus de 1100 lits) dans la station de La Mongie ont redynamisé l’offre existante. Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 46

III.4.6. La fréquentation touristique dans le département

Avec 11 300 lits marchands, 900 000 nuitées marchandes et 3 800 résidences secondaires, le territoire a reçu, en 2010, entre 7 et 10% de nuitées touristiques du Département. Cela le classe 4ème zone la plus touristique des Hautes-Pyrénées après Lourdes (3 277 000 nuitées) la vallée des Gaves (1 316 000 nuitées), et la vallée d'Aure ( 1 300 000 nuitées). (Données CDDE).

Carte 17 : Répartition de fréquentation par zone touristique en 2010 dans les Hautes-Pyrénées, CDDE 65

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SYNTHESE : bilan et enjeux en matière de développement économique

Faiblesses : ° Industrie, artisanat, tourisme, agriculture : un développement du territoire vulnérable aux contraintes et décisions externes ° Industrie et artisanat : des disponibilités foncières limitées ° Thermalisme : vulnérabilité au déremboursement ° Tourisme : faiblesse de l'hébergement de qualité, potentiel de la qualité patrimonial sous-exploité ° Un emploi très marqué par la saisonnalité et la pluriactivité ° Agriculture : un secteur agricole vulnérable : agriculteurs âgés, taille des exploitations faible, installation des jeunes difficile, mitage, peu de labels facilitant la communication

Atouts : ° Une activité économique répartie sur plusieurs secteurs donc moins vulnérable ° Industrie et artisanat : un secteur vivace, avec un potentiel intéressant, des actions publiques d'accueil importantes ° Un secteur agricole plus dynamique qu'ailleurs, une production de qualité bénéficiant de la présence d’un abattoir ° Thermalisme : un domaine dynamique qui se diversifie ° Des sites touristiques de renommée nationale (thermes, ski, vélo) voire internationale permettant d’offrir une attractivité toute l’année

Enjeux : ° Les synergies entre les différents secteurs d’activités. Cette synergie pouvant permettre d’identifier et de développer de nouveaux atouts (formalisation d’une offre composite) L’évolution du tissu économique: valorisation des savoir-faire, des productions, des ressources du territoire (eau, bois…) et du tissu d’entreprises locales, en développant les possibilités d’innovation et potentialités propres au territoire - l’offre de terrains à vocation économique et sa localisation à l’échelle du territoire ° Agriculture : un projet agricole pour le territoire avec pour objectif de pérenniser d’une manière durable, les trois grandes fonctions de l’agriculture (économique, sociale et paysagère) notamment par le biais de l’installation des jeunes - la palette productive des espaces agricoles - les circuits courts - la qualité des productions locales ° Tourisme : - la poursuite de la valorisation des atouts touristiques du territoire et leur mise en synergie - les projets de développement à moyen terme de la station de ski - le développement d’une offre diversifiée pour le tourisme incluant l’offre culturelle et patrimoniale, randonnées… - la consolidation de ce pôle d’activités en développant des activités annexes complémentaires… Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 48

IV. ORGANISATION DU TERRITOIRE

IV.1. Espace : usages et consommation

IV.1.1. L’évolution de l’occupation du sol : déprise agricole et urbanisation

La base de données européenne Corine Land Cover permet d’analyser l’occupation des sols selon une nomenclature particulière qui privilégie l’occupation biophysique du sol à son utilisation, en classant la nature des objets (cultures, forêts, surfaces en eau,...) par entité de 25 ha. Elle permet ainsi de dissocier les territoires artificialisés, agricoles, les forêts, etc... L’analyse de la cartographie de l’occupation des sols en 1990, 2000 et 2006, sur le territoire de la Haute-Bigorre permet de déceler : Carte 18 : Evolution de l’occupation du sol, 1 990 -2000 et 2000 -2006, ° Sur la période 1999-2000, l’analyse montre un élargissement de Pyrénées Cartographie l’espace urbanisé sur les communes de Cieutat et de Pouzac.

° Sur la période 2000-2006, deux phénomènes sont observables. D’une part, une déprise agricole importante le long de l’Adour sur les communes d’Asté, Gerde, Bagnères-de-Bigorre, Hauban, Mérilheu, Ordizan, Orignac et Cieutat, la commune la plus touchée étant Hauban. D’autre part, deux zones de revitalisation agricole sont perceptibles à l’extrême Ouest du territoire, sur la commune de Neuilh et de Bagnères-de-Bigorre. Enfin, l’urbanisation de la Mongie apparaît (inférieure à 25 ha auparavant, elle était noyée dans les zones naturelles).

Les friches industrielles ne se sont pas étendues.

Dans le diagnostic du SCOT, la base de données Corinne Land Cover sera à coupler avec une investigation plus précise du territoire pour préciser ces évolutions.

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Récapitulatif chiffrés de m’évolution de l’occupation des sols en haute-Bigorre

Commune Déprise agricole Revitalisation Urbanisation Urbanisation Surface totale en ha récente agricole récente ancienne (1990- récente (2000-2006) (2000-2006) (2000-2006) 2000) en ha en ha en ha en ha ANTIST 2,0 217,8 ASTE 36,3 2678,3 BAGNERES-DE-BIGORRE 50,1 66,7 2,7 52,4 12654,2 BEAUDEAN 19,8 1684,1 CIEUTAT 40,8 8,2 1897,9 GERDE 66,2 685,3 HAUBAN 92,4 217,5 MARSAS 5,5 242,4 MERILHEU 95,4 324,2 NEUILH 32,9 227,8 ORDIZAN 62,8 578,0 ORIGNAC 192,4 1021,6 POUZAC 13,6 765,5

La base Corinne Land Cover nous permet de mettre en évidence l’urbanisation récente (période 2000-2006) d’environ 52 ha sur la commune de Bagnères-de- Bigorre. D’autres communes comme Cieutat et Pouzac ont enregistré une urbanisation plus ancienne (1990-2000).

Onze autres communes sur vingt-quatre dont Bagnères-de-Bigorre on connut une déprise agricole entre 2000 et 2006. Pour les communes d’Orignac, Merilheu, Hauban et Bagnères-de-Bigorre cette déprise agricole concerne entre 200 et 50 hectares.

Parallèlement les communes de Neuilh et Bagnères-de-Bigorre ont enregistré une revitalisation agricole avoisinant 66 hectares pour Bagnères-de-Bigorre et 32 hectares pour Neuilh.

Le nombre de communes concernées par la déprise agricole est témoin d’une problématique marquée sur le territoire : l’entretien des terres agricoles et le grignotage des terres arables par la forêt.

L’urbanisation concerne principalement 3 communes : Bagnères-de-Bigorre, Cieutat et Pouzac. Ce phénomène se doit d’être étudié en détail dans le diagnostic du SCoT.

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IV.1.2. Un territoire inégalement dense consommateur d’espaces

Le territoire de la Haute Bigorre est avant tout un territoire rural de montagne dont l’urbanisation est fortement contrainte par le relief. L’urbanisation dans les vallées, le long des axes est un phénomène observable depuis plusieurs décennies. C’est ainsi qu’on observe une succession de zones avec une réelle densité et des zones très peu denses.

L’habitat est le principal facteur de consommation d’espace avec le développement commercial, notamment sur la commune de Pouzac.

Le parc de logements a augmenté de 1337 entre 1999 et 2008. Sur la même période le nombre de maisons individuelles augmentait de 542, passant de 6647 à 7189. L’augmentation de la population sur cette période équivalait à 382 nouveaux habitants ce qui explique une partie de cet accroissement.

En superposant les axes de communication à la carte de la densité de l’habitat, la corrélation est frappante puisque les zones les plus denses s’étendent le long de ces axes (et donc en vallée). Cette urbanisation linéaire a comme corollaire la fermeture des axes et toute évolution ultérieure. La consommation d’espace, axe fort des lois Grenelles devra être analysée au regard du rythme de la construction neuve.

Carte 19 : Densité de l’ habitat en 2001, Pyrénées Cartographie

Photographie 12 : Urbanisation linéaire le long de la D935 , photographie CACG Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 51

IV.2. Usage et accès aux services et équipements

IV.2.1. Un territoire qui gravite autour du pôle urbain de Bagnères-de-Bigorre

La majorité des communes du territoire de la Haute-Bigorre gravite autour du pôle urbain de Bagnères-de-Bigorre qui concentre la majorité des équipements, des services et des commerces du territoire. Les habitants de ces 13 communes sont ainsi directement tournés dans leurs habitudes quotidiennes (emploi, consommation, loisirs) vers ce pôle qui concentre l’essentiel des équipements et services spécialisés du tertiaire.

Selon le Zonage en Aires Urbaines et en Aires d’Emploi de l’Espace Rural, de l’INSSE, les communes de Pouzac, Trébons, Gerde et Asté appartiennent directement à ce pôle. La première couronne est composée de Beaudéan, Labassère, Cieutat, Mérilheu, Hauban, Orignac, Argeles-Bagnères, Uzer et Lies.

La commune de Montgaillard, plus proche de Tarbes est multipolarisée. Les habitants de cette commune sont tournés à la fois vers Tarbes et vers Bagnères-de-Bigorre. Hiis, plus proche de l’agglomération Tarbaise est essentiellement tournée vers Tarbes.

Les autres communes du territoire font partie des communes de l’espace à dominante rurale.

Carte 20 : Zonages en Aires Urbaines et en aires d’Emploi de l’Espace Rural, Pyrén ées Cartographie

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IV.2.2. L’accès aux soins

Le territoire dispose néanmoins d’un niveau d’équipement correct. La Le bassin de santé de Bagnères-de-Bigorre intègre l’ensemble de la CCHB proportion de médecins généralistes, de pharmacies, de kinésithérapeutes, ainsi qu'Arcizac-Adour, Castillon, Germ-sur-Adour, Vieille-Adour, Visker, d’infirmier libéraux est dans les moyennes départementales et régionales Loucrup et St Martin. Les données suivantes ne sont donc pas exclusives à voire supérieure. En revanche certaines spécialités comme la pédiatrie ou la CCHB. la gynécologie par exemple sont inexistantes sur le territoire. La chirurgie dentiste est quant à elle sous représentée.

Par ailleurs, à l'exception de 2 médecins installés à Campan et 3 à Montgaillard, les médecins se concentrent sur le pôle urbain de Bagnères-

de-Bigorre. Compte-tenu de la taille du territoire, cette concentration ne représente pas un réel problème d'accès aux soins au quotidien. Toutefois, dans les cas de secours urgents, la configuration du territoire représente une difficulté d'accès pour les secours.

Enfin, on peut d'ores et déjà constater que l'âge moyen des médecins tant généralistes que spécialistes est assez élevé.

Pour les soins sur des spécialités non présente sur le territoire, les hôpitaux de Tarbes et Lourdes distants de 20km complètent l'offre locale et au-delà ceux de Toulouse (150 km).

Photographie 13 : Cabinet Médical de Montgaillard, photographie CACG

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Principaux équipements et services de santé :

° Centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre (service d'urgences & centre de rééducation fonctionnelle) ° Centre de secours (SDIS) ° Médecins : généralistes, médecine thermale, cardiologie, dermatologie, ophtalmologie, ORL, Psychiatrie, rhumatologie, etc. ° Paramédical : Pharmacies (~12) sur Bagnères-de-Bigorre, Campan, Montgaillard, cabinets infirmiers(ères), kinésithérapeute, pédicure, dentistes, opticiens, ambulances, etc. ° Hôpital d'Astugue (soins de suite & de réadaptation et soins de longue durée) ° Centre médical de l'Arbizon (privé)

Services à la personne : ° ADMR ° Pyrène + ° Portage repas à domicile ° Transport à la demande ° 2 établissements d’accueil pour personnes âgées ° Castelmouly ° Foyer Saint-Frai

Il serait intéressant d’approfondir les données en enquêtant sur l’âge des médecins et la perspective de reprise de clientèle afin d’anticiper une éventuelle diminution du nombre de praticiens (âge des médecins, temps de parcours etc.) pour juger de la situation et proposer la mise en place de réponses adaptées.

Carte 21 : Infrastructures de soins, source Agence Régionale de la Santé Midi -Pyrénées

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IV.2.3. L’accès aux services publics : un territoire bien couvert mais avec une concentration sur certains pôles

Les Postes Six communes de la CCHB (Bagnères-de-Bigorre, Campan, Cieutat, Hiis, Montgaillard et Pouzac) disposent d’un bureau de poste.

Petite enfance – Enfance/Jeunesse La Ville de Bagnères-de-Bigorre compte deux centres multi-accueil : « Les bambis » (capacité : 30 enfants 3mois/3ans) et le « Clair Vallon » (32id). Campan dispose d’une garderie associative « L'Alouette » capacité 16 enfants 3 mois/4 ans. Le territoire compte également un relai d’assistance maternelle « les Calinours » situé à Bagnères avec une antenne un jeudi sur deux à Cieutat, un centre Loisirs « André Mailhes » avec une capacité de 240 enfants (3/12 ans) et un Point Jeunes (13/17 ans).

La Mongie dispose d’une halte-garderie. Sa capacité d'accueil est de 12 enfants en période "normale", 16 enfants en période de forte fréquentation (c'est-à-dire les deux semaines des vacances de Noël, les six semaines qui couvrent les quatre semaines des vacances de février, toutes zones confondues, et une semaine avant et une semaine après). Cette structure n'accueille que des enfants à partir de 12 mois (jusqu'à 4 ans non révolus). Cette concentration dans le sud du territoire privilégie les zones de montagne. Les habitants des communes Nord, bipolarisées, sont tournés vers les équipements de l'agglomération tarbaise. Les assistantes maternelles sont quant à elles bien réparties sur l'ensemble du territoire.

Autres services publics situés à Bagnères-de-Bigorre : Sous-Préfecture MCEF en relation avec Pole Emploi et le GIPE (saisonniers) de Saint Lary Maison départementale des solidarités CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) Photographie 14 : Bureaux de Poste de Campan et de Saint -Marie de Campan, Trésorerie photographie CACG Gendarmerie Boutique SNCF

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Les écoles Le territoire compte cinq Regroupements Pédagogiques Intercommunaux (RPI) : - Aste, Beaudéan, Bagnères-de-Bigorre (Lesponne) - Vielle-Adour, Arcizac-Adour, Hiis - Mérilheu, Bagnères-de-Bigorre - Trébons, Ordizan, - Hitte, Luc, Orignac, Oléac-Dessus, Oueilloux Parmi eux, deux intègrent des communes qui ne font pas partie de la CCHB : - Le RPI de Hitte et Orignac ou trois des cinq communes membres (Luc, Oléac-Dessus et Oueilloux) appartiennent à la Communauté de Communes du Canton de Tournay et sont donc extérieures à la CCHB. - Le RPI de Hiis où les deux autres communes membres (Vieille- Adour et Arcizac-Adour) ne font pas parties de la CCHB mais de à la Communauté de Communes de Gespe Adour Alaric.

Les collèges et lycées Le territoire dispose de 2 collèges (un privé, Saint-Vincent et un public, Blanche Odin), d’un lycée d’enseignement professionnel et d’un lycée d’enseignement général (Victor Duruy) sur la ville de Bagnères-de-Bigorre.

Les instituts spécialisés : Institut Médico-Educatif (IME) d’Ordizan, Centre JM. Larrieu de Campan (structure publique) et Foyer Lamont-Fournet de Bagnères-de-Bigorre (structure associative). L’IME d’Ordizan est agréé pour dispenser une éducation et un

enseignement spécialisé pour personnes polyhandicapées. Issu de maladie Carte 22 : Regroupements pédagogiques, source CCHB, Pyrénées Cartographie génétique ou d’accident de la vie, le polyhandicap est un handicap grave à expressions multiples pour lequel les troubles cérébraux sont associés à des troubles moteurs ou sensoriels, entraînant une restriction extrême de l'autonomie. 14 places sont disponibles en hébergement complet et 4 en semi-internant. Le centre JM. Larrieu de Campan accueille 47 enfants et adolescents avec une déficience intellectuelle légère à moyenne et/ou un trouve du comportement. Le foyer Lamont-Fournet accueille 20 jeunes.

Photographie 15 : Ecole du Pic du Midi, Bagnères -de - Bigorre, photographie CACG

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IV.2.4. Des équipements sportifs nombreux

Equipements sportifs Le territoire comporte un maillage d’équipements sportifs importants. Les Commune Cours de Terrains de Salle Piscine sports de plein air (rugby, tennis, football, golf, mini-golf) et liés à tennis plein air Omnisport l’environnement (ski, kayak, escalade, randonnée) sont privilégiés.

Beaudéan X La Ville de Bagnères-de-Bigorre concentre une fois de plus le plus grand Bagnères-de- X X X X nombre d’équipements et d’associations sportives. Sur 175 associations Bagnéraises, 46 sont des associations sportives (dont 6 scolaires). De Bigorre nombreuses activités sont représentées : volley, handball, ski, triathlon, Campan X X kayak, tennis, pétanque, 3 liées au vélo, équitation, escalade, 5 pour les Cieutat X X sports de combat, 4 pour la gym etc. Gerde X

Montgaillard X X Pouzac X X

Photographie 19 : Terrain de football et cours de tennis de Campan , Photographie 17 : Parcours de kayak sur l’Adour, Bagnères -de - Photographie 18 : Salle omnisport de Bagnères -de -Bigorre , photographie CACG Bigorre, photographie CACG photographie CAC G

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IV.2.5. Un patrimoine et des équipements culturels bien présents Equipements culturels Commune Bibliothèq Cinéma Musée ue La majorité des équipements culturels de la haute Bigorre se trouvent sur la Asté X Commune de Bagnères-de-Bigorre : 3 musées, 1 cinéma, 1 salle de musiques Bagnères-de- X X X actuelles, 1 salle de spectacle, 1 centre culturel, 1 médiathèque etc. Bigorre Cinq autres communes disposent d’une bibliothèque municipale et 4 autres de Baudéan X musées. Campan X

Le cinéma, équipé en numérique, est dans le réseau du Parvis. 32 associations Cieutat X Gerde X X culturelles sont présentes à Bagnères-de-Bigorre dont 13 autour de la musique. Montgaillard X Pouzac X La mise en valeur du patrimoine thermal et de montagne est une préoccupation de la Ville de Bagnères-de-Bigorre qui est en train de créer une

AVAP (Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine).

Photographie 21 : Façade d’une maison de Ville de Bagnères -de -Bigorre, photographie CACG

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IV.2.6. L’accès aux commerces

L’implantation des commerces sur le territoire de la Haute-Bigorre est caractéristique d’un territoire rural et touristique. La ville-centre, Bagnères- de-Bigorre concentre l’essentiel de l’activité. Les communes, les plus proches des stations de ski (Asté, Beaudéan & Campan) détiennent également des commerces de première nécessité comme des alimentations ou des boulangeries.

Comme partout en France, le territoire est soumis à une pression très forte du commerce périphérique. Les dernières années ont vu une augmentation importante des surfaces commerciales de périphérie (Pouzac concentre trois grandes surfaces en limite de Bagnères-de-Bigorre) alors que la population n'a que faiblement augmenté et que le territoire fait partie de la zone de chalandise de Tarbes. L’augmentation de ces surfaces a fortement contribué à déstabiliser les commerces de proximité. Dans les petites communes, ceux-ci ont presque disparu. Ils subsistent dans les gros bourgs, sur les axes de passage, et restent encore assez vivants, mais avec des difficultés de plus en plus marquées. Le marché hebdomadaire de Bagnères-de-Bigorre a une taille conséquente. C’est un lieu de convivialité où les circuits courts sont valorisés. Les exposants sont nombreux : environ 59 en intersaison, 70 en hiver, pour aller jusqu’à 80 en été. Le marché est composé d’un secteur alimentaire, sous la Halle, où les commerçants sont en grande majorité de petits producteurs. Le Pho tographie 22 : Alimentation à Saint -Marie de Campan et Intermarché à Pouzac, photographie secteur non-alimentaire est essentiellement composé de vêtements et de CACG fleurs (petits producteurs et producteurs moyens locaux).

Le caractère touristique du territoire a une influence importante sur l’offre en commerces et activités commerciales puisque selon la CCI, en 2008, le territoire enregistrait 518m² de surface commerciale pour 1000 habitants alors que la moyenne équivalait à 300m².

La localisation de l’offre commerciale renforce encore une fois le rôle de Bagnères-de-Bigorre et sa périphérie.

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IV.3. Les mobilités et les déplacements

IV.3.1. La Haute Bigorre et les différents moyens de communication

Le territoire de la haute Bigorre profite du bon niveau d’équipements du département et des villes proches.

Le département des Hautes-Pyrénées est traversé par l’autoroute A64 qui relie Toulouse à Bayonne en passant à proximité de Lannemezan, Tournay et Tarbes.

Le département compte également un aéroport « Tarbes Lourdes Pyrénées » qui prend de plus en plus d’ampleur en proposant des vols réguliers vers Paris, Londres, Barcelone, Manchester, Bruxelles et Milan. La Haute Bigorre profite pleinement de cet équipement car les entreprises d’envergure européenne implantées l’utilisent fréquemment.

En outre, trois gares SNCF sont présentes sur le département : Lourdes, Tarbes et Lannemezan. La plus proche de la Haute Bigorre reste celle de Tarbes mais en période de pointe, celle de Lourdes est une bonne alternative à la traversée du centre-ville tarbais. D’autre part, pour un trajet plus rapide, entre la Haute Bigorre et Paris, il convient de prendre le train à Lourdes (gain de 30 minutes).

Les routes départementales 935 et 918 traversent le territoire du Nord au Sud, les axes D937 et D938 le traversent respectivement à l’ouest et à l'Est. Pour une zone de montagne, en dehors de la période hivernale (fermeture des cols), le territoire ne présente que peu de vallées en « cul de sac » (Lesponne).

Eloigné, il reste néanmoins dépendant des politiques nationales ferroviaires et/ou aérospatiales.

Le territoire est également bien desservi en termes de NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).

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IV.3.2. Axes de communication structurants et moyens de transport en commun

Le territoire de la Haute Bigorre, encaissé au Sud et contraint par le relief présente un maillage routier et ferré simple. L’axe principal, la RD935 relie Tarbes à Bagnères-de-Bigorre. Les axes plus secondaires sont la RD938 qui lie le territoire à Tournay via Cieutat ou encore la RD918 qui permet d’accéder à La Mongie et de rejoindre Barèges hors période hivernale via le col du Tourmalet ou à l’opposé Arreau.

L’axe le plus emprunté est la RD935 qui traverse Saint-Martin, Montgaillard ou encore Pouzac. Les trajets domicile/travail couplés à l’attractivité touristique provoquent des congestions sur les plages horaires (7h-9h) et (17h-19h). La départementale D8, ancienne route Tarbes/Bagnères-de- Bigorre, reste une bonne alternative mais celle-ci est peu empruntée.

La ligne de chemin de fer qui relie Tarbes à Bagnères-de-Bigorre n’est plus exploitée mais les rails ont été conservés. L’utilité de cette ligne pour décongestionner la RD935 et pour diminuer l’émission de gaz à effet de serre serait une des alternatives à étudier.

Le Conseil Général des Hautes-Pyrénées et la Région Midi-Pyrénées ont mis en place une offre de transport en commun. La ligne régionale régulière relie Tarbes à la Mongie (8 aller/retour par jour). La ligne du Conseil Général effectue 7 aller/retour quotidiennement (hors dimanche) entre Tarbes et Bagnères-de-Bigorre via Montgaillard. Il existe également une ligne départementale de transport à la demande (entre Bagnères-de-Bigorre et Sainte-Marie de Campan et Lourdes). La CCHB a également créé son propre Carte 24 : Axes de communications structurants et moyens de service. En hiver, une navette Bagnères-de-Bigorre la Mongie est très utilisée transports en communs, Pyrénées Cartographie par les touristes, les jeunes et les saisonniers. En 2011, on recensait 7259 utilisateurs avec un pic de fréquentation de 500 personnes par jour.

Ces projets concernant la mobilité et les déplacements devront faire l’objet d’une analyse approfondie dans le cadre de l’élaboration du SCoT. Ils seront Photographie 23 : Arrêt de bus « Ma Ligne » du Conseil à mettre en lien avec les perspectives de développement du territoire et Général des Hautes-Pyrénées, Sainte-Marie de Campan, l’organisation souhaitée. photographie CACG Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 61

IV.3.3. Migrations domicile/travail au sein des communes de la Haute Bigorre

Les mobilités quotidiennes sont un facteur déterminant de l’analyse du degré de mobilité de la population et de la structure territoriale. Parmi les actifs, près de 57% ont déclaré, en 2008, travailler hors de leur commune de résidence. En comparaison, en 1999, les actifs occupant un emploi étaient 53% à travailler hors de leur commune de résidence soit une augmentation de 4%.

Le pôle d’emploi principal du territoire est Bagnères-de-Bigorre. Elle est la seule commune qui enregistre plus d’actifs travaillant dans la commune qu’à l’extérieur. Pratiquement 3 actifs bagnérais sur 4 travaillent à Bagnères-de- Bigorre. Les autres communes, par leur taille réduite proposent peu ou pas d’emplois. Leurs actifs se rendent donc dans les pôles d’emploi de Bagnères- de-Bigorre, Lannemezan ou Tarbes.

Les données INSEE collectées nous permettent d’affirmer que 93% des actifs du territoire travaillent dans le département des Hautes-Pyrénées mais elles ne nous permettent pas de savoir dans quelle commune.

Il faut également tenir compte des déplacements générés par l’activité touristique effectués par les saisonniers.

Le diagnostic du SCoT devra approfondir cet élément afin de connaître le rayonnement des pôles d’emplois de Tarbes et Bagnères-de-Bigorre, et ainsi mieux jauger les déplacements générés et les solutions alternatives à la voiture à mettre en place. Des comptages, réalisés par le service des infrastructures routières du Conseil Général des Hautes-Pyrénées pourraient également être exploités. Compte tenu de la concentration des services et équipements sur le pôle urbain de Bagnères-de-Bigorre, il pourrait être également intéressant d’analyser les flux générés par l’accès aux services.

Carte 25 : Mobilité des personnes actives en 2008, Pyrénées Cartographie

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IV.3.4. Les migrations professionnelles au sein du département des Hautes-Pyrénées

Les échanges entre l’agglomération de Tarbes et Bagnères-de-Bigorre sont les plus importants. Les petites communes rurales enregistrent des échanges avec ces deux pôles d’emplois mais également avec celui de Lourdes.

Carte 26 : Migrations domicile/travail dans le Département des Hautes -Pyrénées, DDT 65 modifié par Pyrénées Cartographie

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IV.3.5. La dépendance à l’automobile qui augmente

La périurbanisation, l’augmentation des distances domicile/travail, l’accès aux services et aux soins, la configuration géographique du territoire rural Nombre de voiture par ménage et au trois quart en zone de montagne participant à la faiblesse des 4 000 transports en commun engendrent une dépendance quotidienne de plus en plus importante vis-à-vis de l’automobile. En 2008, 85% des ménages 3 000 étaient motorisés contre 81% en 1999. Même si cette augmentation est 2 000 corrélée à l’augmentation de la population (+2%) sur la période, elle s’explique également par la dotation d’un ou plusieurs véhicules 1 000 supplémentaires. En effet, les ménages équipés de 2 véhicules ou plus ont 0 progressé de 5% sur cette même période (38% des ménages de la Haute- 1 voiture 2 voitures ou plus Bigorre disposent de deux voitures alors qu’un en compte 40% sur l’ensemble du département).. 1999 2008

La moyenne nationale du taux de ménages motorisés est de 80% en 2008 et Graphique 17 : Evolution du nombre de voiture par ménage, données INSEE du taux de ménages possédant au moins deux voitures est de 33%. Le taux de motorisation du territoire est similaire à la moyenne nationale mais le taux de ménages possédant deux voitures ou plus est plus élevé de 5% (38% des ménages disposent de deux voitures alors qu’in en compte 40% sur l’ensemble du département).

Ces données seront à approfondir dans le cadre du diagnostic SCoT. Les communes les plus motorisés pourront ainsi être décelées et des stratégies de développement proposées. Le caractère périurbain de ces dernières pourrait être un facteur explicatif.

Dans cette analyse devra également être étudié le poids du tourisme.

L’approfondissement de ces données permettra notamment d’anticiper les besoins en termes de stationnement, de transports… y compris en fonction de leur saisonnalité.

Photographie 24 : D 935 à hauteur de Pouzac, photographie CACG

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IV.3.6. Des temps d’accès variables en fonction des saisons

Les temps de parcours ont été définis sur la base d’une vitesse moyenne à partir de la Mairie de

Bagnères de B. Les vitesses moyennes appliquées pour chaque tronçon sont : 50km/h sur les voiries étroites et 90km/h sur les autres axes de circulation. La densité du trafic, les tronçons à 30, 50, 70km/h ne sont donc pas pris en compte.

Les temps de parcours affichés sur les isochrones sont des temps de parcours théoriques « optimistes » permettant d'appréhender les difficultés d'accès au territoire.

Carte 27 : Temps de déplacement estivaux et hivernaux , Pyrénées Cartographie

Le territoire est marqué et contraint par le relief. Comme tout territoire de Tourmalet, fréquentation touristique) conduisant au doublement du temps Montagne, il doit intégrer des temps de parcours sensiblement variables d’accès. La présence de stations (Payolle, le Grand Tourmalet) a conduit la selon les saisons (cf. carte). En saison hivernale, les liaisons depuis Bagnères- CCHB à mettre en place une politique de dégagement des grands axes de-Bigorre vers les territoires du Sud comme la Communauté de Communes efficace. du Pays Toy, la Communauté de Communes de la Haute Vallée d’Aure ou A l’inverse, au regard des temps d’accès, plusieurs communes qui ne sont encore la Communauté de Communes des Véziaux d’Aure sont plus pas intégrées dans le périmètre de la Haute Bigorre sont accessibles en 10 – difficiles et moins directs. Il faut compter 45 à 60 minutes depuis Bagnères- 15 minutes depuis Bagnères-de-Bigorre et notamment Germs sur l’Oussouet, de-Bigorre contre 20 à 30 minutes en saison estivale, quatre facteurs Loucrup, Hitte, Chelle-Spou, Artiguemy, Castillon et Asque. Excepté Germs différents et cumulatifs (relief, neige, fermeture des cols d’Aspin, du sur l’Oussouet et Castillon, ces communes font partie du bassin de vie de Bagnères-de-Bigorre.

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IV.4. L’habitat

IV.4.1. Typologie de logement et mixité contrastées au sein du territoire

Taille et type de logements Depuis 1968, la taille moyenne des ménages de la Haute Bigorre ne cesse de diminuer selon l’évolution nationale. Aujourd’hui, le ménage moyen du territoire est constitué de 2 personnes. En parallèle, le nombre de pièces des logements depuis 1999 a augmenté. La part des logements de 5 pièces ou plus a progressé alors que la part des 3 et 2 pièces a diminué. Selon l’étude du PACT H&D Béarn Bigorre, en 1999, 30% des ménages étaient composés d’une personne seule et 31% de deux personnes. Sur les deux tiers des ménages du territoire composés d’une ou deux personnes. Même si cette tendance se vérifie sur l’ensemble des marchés immobiliers, l’évolution du nombre de pièces des logements nous permet de penser qu’elle n’est pas suivie par l’offre de logements présente sur le territoire. Graphique 18 : Evolution de la taille des ménages, données INSEE Cette donnée doit être également mise en parallèle avec l’âge des ménages et le vieillissement de la population, les personnes vivant seules étant majoritairement des personnes âgées de plus de 60 ans ou des jeunes de moins de 30 ans. Evolution du nombre de pièces des logements Parc HLM sur la CCHB Le parc HLM du territoire se concentre principalement sur Bagnères-de-Bigorre 100% avec 856 logements sur 938 totaux (soit 91%). Les 82 restants se partagent entre la 90% commune de Campan (18, soit 2%), Gerde (56 soit 6%) et Montgaillard (8 soit 80% 0.8%). 70% 5 pièces ou plus Bagnères-de-Bigorre compte ainsi 26% de logements sociaux. 60% 4 pièces Des résidences secondaires toujours plus nombreuses 50% 3 pièces Entre 1990 et 2008, 1103 résidences secondaires supplémentaires étaient recensées 40% sur le territoire de la Haute Bigorre soit une augmentation de 30%. 30% 2 pièces Concurrence du logement touristique 20% 1 pièce La présence de logements, loués à la semaine vient bouleverser l’offre locative 10% annuelle. A l’instar d’autres territoires touristiques, il est souvent plus intéressant 0% pour les propriétaires de développer une offre locative touristique plutôt qu’une 1999 2008 offre locative traditionnelle. Le poids de l’offre de logements saisonniers et l’évolution du nombre de Graphique 19 : Evolution du nombre de pièces des logements, données INSEE résidences secondaires (offre nouvelle ou changement de statut d’occupation d’un bien existant).méritent d’être étudié pour affiner la connaissance du marché, mettre en place des leviers. Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 66

IV.4.2. La vacance : un enjeu à ne pas négliger

RAPPEL : Un logement vacant est un logement inoccupé se trouvant dans l'un des cas suivants : proposé à la vente, à la location ; déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation; en attente de règlement de succession ; conservé par un employeur pour un usage futur au profit d'un de ses employés ; gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire (exemple un logement très vétuste...).

En 2008, le taux de logements vacants est équivalent à celui du département soit 7% (968 logements). En 1999, le PACT H&D recensait 1127 logements vacants dont 715 à Bagnères-de-Bigorre et mettait en évidence que la majorité des logements vacants étaient situés sur cette commune. Depuis, l’OPAH, portée par la CCHB, a permis de remettre sur le marché de des logements vacants. Le phénomène reste néanmoins préoccupant. Selon le PACT H&D, les explications de ce taux de vacance élevé sont multiples : problèmes liés à la propriété foncière (indivision, éloignement du bien), difficultés dans la conversion d’usage (saisonnier, habitat permanent, activité etc.) et problèmes liés à l’état du parc (sans ascenseurs, logements trop grands) impliquant des travaux élevés pour une remise aux normes.

Evolution du nombre de logements vacants sur la CCHB 1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0 1968 1975 1982 1990 1999 2008

CCHB Hors Bagnères-de-Bigorre Carte 28 : Taux de logements vacants en 2011, Pyrénées Cartographie

Graphiq ue 20 : Evolution du nombre de logements vacants (privés et publics), données INSEE

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Concernant les logements sociaux, deux organismes Promologis et l'OPH recensent 44 logements vacants dont 29 grands appartements, des T3 et T4 sur la Haute Bigorre. Des logements trop grands et donc non adaptés à la demande actuelle, l'absence d'ascenseurs dans les résidences offrant des logements de plus petite taille, la perte d'emploi ou l'attente de travaux de réhabilitation des résidences sont des facteurs évoqués par le groupe Promologis pour expliquer cette vacance observée depuis environ un an et demi. La vacance de logements est un phénomène plus ancien à l'OPH et concerne principalement les cités les plus importantes et les plus excentrées.

La répartition des logements sociaux vacants est la suivante : 17 sur Clair Vallon, 11 pour le quartier de Monloo, 6 pour celui de Dumoret , 4 dans la résidence Beau Site à Campan, 4 à la Passerelle, 4 dans la résidence Achard, 4 en centre-ville 1 dans la résidence du Monné, 1 à la résidence du Bédat, 1 à la résidence de la Laurière et 1 dans la résidence des Anous.

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IV.4.3. Âge du parc de logements

Le parc de logements du territoire est globalement relativement ancien : 40% du parc de l’ensemble du territoire de la Haute Bigorre date d’avant 1949. Au total, 68% du parc de l’ensemble du territoire a été construit avant 1975, date de la première application de la règlementation thermique (RT 1974).

Si les qualités thermiques d'hiver et d'été des logements anciens en construction traditionnelle commencent à être reconnues, celles des bâtiments construits entre 1948 et 1975 sont indéniablement majoritairement mauvaises. Cela représente une part importante du parc de logements de Haute Bigorre, pour partie constituée de logements sociaux .

Dès janvier 2013, tous les nouveaux logements devront respecter le label BBC soit 50 KWH/m²/an. Les bâtiments à «énergie positive » seront obligatoires en 2020.

La loi Grenelle impose également que les logements sociaux qui sont en classe énergétique E,F,G doivent être réhabilités d’ici 2020 pour atteindre la classe C soit un passage à 230 KWH/m²/an. Des programmes d'isolation par l'extérieur et de remplacement d'équipements sont en cours chez Promologis et OPH65.

Carte 29 : Composition du bâti suivant son âge en 2006, Pyrénées Cartographie

Graphique 21 : Période de construction des logements, données I NSEE

Photographie 25 : Lotissement d’habitation récent, Gerde, Photgraphie CACG

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SYNTHESE : bilan et enjeux en matière d’organisation du territoire Faiblesses : ° Une urbanisation de plus en plus importante le long des voies de communication notamment entre Campan et Trébons réduisant les possibilités de contournement et d’épaississement, le développement du mitage et la consommation de terrains agricoles ° Une vacance de logements importante à résorber. ° Des migrations domicile/travail importantes et une dépendance à l’automobile qui s’accroît. ° Des temps de parcours hivernaux plus problématiques avec le piémont, non prioritaire en temps de neige, rendant difficile les relations dans les petites communes.

Atouts : ° Des accès aux soins équivalent à l’ensemble du Département et de la Région avec la présence d’un hôpital malgré une fragilité compte tenu de l’âge des médecins généralistes, la faiblesse de certaines spécialités ° Des axes structurants forts. ° Une proximité avec l’aéroport Tarbes Lourdes Pyrénées, l’autoroute A64 et les gares. ° Un bon maillage en services publics (écoles, postes) et équipements malgré une concentration sur certains pôles ° Un territoire relativement bien desservi par les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

Enjeux : ° Le patrimoine urbain et rural et les identités paysagères

° La qualité urbaine et paysagère : qualité et cohérence des constructions, des aménagements ° Le développement d’une offre de qualité à destination des activités économiques et des services ° Le mitage, l’étalement urbain le long des axes de communication et le développement des différentes activités (économie, agriculture, tourisme, habitat….) ° L’anticipation des impacts des projets extérieurs (commerciaux, routiers) sur les équilibres actuels (commerces, tourisme…) ° Le maillage du territoire et la fragilité de ses infrastructures (réseau de bus, voiries etc.) ° Habitat : la poursuite de l’amélioration de l’offre de logements et de sa qualité, des hébergements touristiques et de l’équilibre résidences principales/secondaires ° Le suivi du volume de la construction neuve : endiguement de l’étalement urbain ° Mobilité : le développement de modes alternatifs au routier (relations avec les autres pôles urbains, espaces touristiques, trafic de marchandises, quid de la gare et de la voie ferrée) ° Services : l’accès aux services sur l’ensemble du territoire (commerce, services aux personnes âgées, offre culturelle, écoles, médecins, ADSL…) en corrélation avec l’évolution de la population ° Le renforcement des hiérarchies, des vocations spatiales et de l’attractivité : - pôle urbain central fort - réseau de pôles ruraux d’équilibre ° La formalisation d’une stratégie foncière : habitat, eau et agriculture Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 70

V. PAYSAGES ET ENVIRONNEMENT

V.1. Des paysages variés La Haute-Bigorre, peuplée depuis plus de 100 000 ans a toujours offert aux hommes des ressources qu'ils ont su exploiter (terres pour l'agriculture, Des identités paysagères bien préservées marbre, eau thermale, ardoises...) avec tempérance. Grâce à cette harmonie Chaque unité paysagère est synonyme d’identité locale particulière. Compte multiséculaire entre l'homme et son environnement, la Haute-Bigorre est tenu des variations du relief, les hommes ont su adapter leur modèle de aujourd'hui préservée et offre des paysages riches et variés. développement pour l'exploitation des ressources et ont laissé une empreinte sur le patrimoine naturel de la Haute-Bigorre. Au fil du temps, les hommes Le territoire de la Haute Bigorre peut se scinder en trois unités paysagères, ont participé au façonnage des paysages qui permet aujourd'hui d'offrir une vallée, piémont et montagne qui peuvent être recoupées en unités plus fines. diversité de milieux d'une grande qualité environnementale et paysagère. La ° la vallée aval de l’Adour . Territoire de plaine, large, plat, peu recoupé préservation environnementale associée à la mise en valeur du patrimoine d'arbres à l'exception de la ripisylve le long de l'Adour. Les routes bâti, témoin de l'histoire locale (villas, petit patrimoine, patrimoine religieux, principales y sont rectilignes et parallèles à l’Adour. Les villages sont Pic du Midi) font partie intégrante de cette identité locale. regroupés. Un capital touristique diversifié ° la vallée amont de l’Adour (avant Bagnères-de-Bigorre), Territoire de La diversité des paysages donne au territoire la possibilité de proposer un vallée plus étroit, en auge. Les haies bocagères y sont plus présentes. large panel d'activités touristiques en zone de plaine, de piémont et de Les premières pentes, douces, sont exploitées par le pastoralisme. Les montagne. Tous les publics (familles, jeunes, retraités…) et tous les âges routes sont parallèles à l'Adour. Les villages sont étendus le long des peuvent être satisfaits et trouver des activités adaptées à proximité. axes. Cette diversité de paysages et de relief est aussi un atout considérable dans le ° le territoire accidenté des Baronnies des Angles et des Baronnies . contexte d’évolution climatique dans lequel nous sommes. Le territoire pourra Territoire collinaire, aux dénivelées faibles mais aux pentes plus facilement proposer des alternatives aux activités touristiques actuelles et accentuées. Les haies bocagères y sont fréquentes ainsi que les bois. en développer de nouvelles (milieu forestier offrant calme et fraicheur, site de Les routes sont tortueuses. Les villages sont fréquemment en crête découverte de la faune et de la flore pour les sites nordiques en mais peuvent également être très diffus (Lies par exemple) Une reconversion...). Des contraintes différentielles liées principalement au relief grande ouverture sur le paysage de la montagne. Cette diversité de paysages entraine une organisation territoriale plus ° le plateau de Cieutat, Plateau relativement plat, agricole, ouvert sur le complexe. En effet, chaque zone présente des problématiques différentes paysage de la montagne. (transports, pression foncière, attractivité économique saisonnière ou ° le territoire de montagne, vallées étroites enserrées dans des pentes annuelle...). Pour une organisation territoriale à grande échelle, l'enjeu est de fortes. Les contreforts exploités par le pastoralisme. Habitat concilier les politiques globales de développement tout en tenant compte des regroupés en hameau ou diffus. Les forêts y sont très présentes. spécificités de chacune de ces zones. ° le territoire de haute montagne . Pentes accentuées occupées par des L'impact de l’évolution climatique n'aura vraisemblablement pas les mêmes estives ouvertes, pierriers, rochers. Les routes y suivent les vallées et conséquences sur l'ensemble des zones compte tenu par exemple des franchissent les cols. Habitat très dispersé, il s'agit plutôt de granges et variations d'altitude. Ces zones sont à considérer selon une approche éco de cabanes d'estives. systémique pour la gestion durable des ressources naturelles (eau, bois..).

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Chaque unité paysagère est synonyme d’identité locale particulière. A cette palette paysagère, s’ajoute une palette patrimoniale importante.

Il conviendra, dans le cadre du diagnostic du SCoT de s’attacher à mettre en valeur ses spécificités locales en identifiant les points de

tension dus notamment au développement de l’urbanisation, à la déprise agricole (modification des paysages etc.).

Source : COPIL OPAH, PACT H&D 2007

Carte 3130 : Unités paysagères et relief de la Haute-Bigorre , Pyrénées Cartographie, diagnostic réalisé dans le cadre de l’OPAH, 2007.

Photographies 27 : Panorama du territoire de la Haute-Bigorre, photographies CACG

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V.2. Un territoire contraint par les risques naturels liés au relief

Le département des Hautes-Pyrénées est particulièrement soumis aux risques naturels, tant au sud en secteur montagneux qu'au nord en zone de plaine. Des risques d’inondation par crue torrentielle, de mouvement de terrain, d’avalanche et de feux de forêt sont recensés dans la partie sud du département. La partie nord, quant à elle, est plutôt exposée au risque d'inondation et au phénomène de tassement des sols. Par ailleurs, on recense dans le département, le taux de sismicité le plus élevé du territoire national métropolitain. Le territoire de la Haute-Bigorre est particulièrement impacté par les risques naturels puisque les communes qui en comptabilisent le moins en recensent minimum trois. Les communes du sud, territoires de montagnes, sont plus contraintes. En février 2012, seules deux communes (Bagnères-de-Bigorre et Beaudéan) disposaient d’un Plan de Prévention des Risques (PPR) approuvé.

Carte 32 : Nombre de risques concernant les communes de la CCHB , Pyrénées Cartographie

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V.2.1. Un territoire préservé et bien protégé Les acteurs de la Haute-Bigorre ont su préserver le territoire et son patrimoine Bien que ce territoire soit facilement accessible, il a été épargné des grandes naturel qui aujourd'hui offre une biodiversité de grande qualité. En effet, infrastructures (aérienne, routière, ferroviaire et industrielle) le mettant à l'abri plusieurs espèces endémiques sont encore présentes sur le territoire comme de toute forme de pollutions. Loin des nuisances sonores, visuelles et l’euprocte (ou le desman), mais elle permet aussi d'offrir des refuges pour des olfactives, c'est un territoire garant de qualités avec une biodiversité d'une espèces très rares et f menacées d'extinction, comme le Gypaète barbu grande richesse. (Gypaetus barbatus barbatus) ou la Cistude rares : percno, flore... déclin Plusieurs zonages de protection de l’environnement jalonnent le territoire : observé localement ? Parc National des Pyrénées, 7 sites inscrits et 6 sites classés, des espaces boisés

classés, etc... , des ZNIEFF et quelques sites Natura 2000.

La qualité de l'air

L'altitude, permet de mesurer les évolutions climatiques. En effet, on observe depuis plusieurs années une légère augmentation mais continue des concentrations d’ozone en altitude. Ces concentrations résultent d’une pollution globale à grande échelle poussées par les vents, dont les espaces naturels ne sont que le réceptacle sans en être l’origine. L’air de nos montagnes constitue donc un excellent indicateur de la qualité de l'air des plaines, c'est pourquoi sur le site du Pic du Midi, une partie du laboratoire d'aérologie de l'observatoire de Midi-Pyrénées mène des recherches sur l'évolution des concentrations d'ozone dans l'atmosphère et l'évolution des températures.

La biodiversité

Des ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) de type 1 et 2 recouvrent la grande majorité du territoire avec la présence de quelques sites Natura 2000 démarche contractuelle de conservation ou restauration d'un milieu naturel.

Enfin, un arrêté de protection de biotope sur l'Adour et ses affluents permet de prévenir la disparition des espèces protégées en assurant une bonne gestion des milieux qui leur est indispensable pour leur survie.

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Quelques définitions : Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) établies sur la base d’un inventaire naturaliste se scindent en deux types : - Les ZNIEFF de type 1 : leur surface est limitée, le site est identifié et délimité, chaque zone contient des espèces ou au moins un type d’habitat de grande valeur écologique à l’échelle régionale, nationale ou européenne. - Les ZNIEFF de type 2 : Il s’agit de grands ensembles naturels, riches et peu modifiés, à potentialités biologiques importantes. Les ZNIEFF n’ont pas de valeur juridique en soi et constituent un dispositif purement français. Le réseau Natura 2000 a pour objectif de préserver la diversité biologique au niveau européen tout en conciliant préoccupations socio-économiques. Ce réseau assure le maintien ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels et des habitats d’espèces de la flore et de la faune sauvage d’intérêt communautaire avec la participation volontaire des acteurs concernés dans le cadre de la mise en œuvre des Mesures Agri-Environnementales. Il définit deux types de zones naturelles : les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) issues de la directive européenne « Habitats » (1992) et les Zones de Protection Spéciale (ZPS- SIC) issues de la directive européenne « Oiseaux » (1979). Les Sites Classés et sites inscrits au titre de la loi, « sont susceptibles d’être classés les sites dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque exceptionnel justifie une politique rigoureuse de conservation. ». Ainsi, toute modification des lieux est interdite sauf autorisation expresse accordée par le Ministre de l’Environnement.

Carte 33 : Contraintes environnementales, Pyrénées Cartographie

Afin de localiser les zones à fort caractère environnemental de la Haute-Bigorre, les périmètres des différentes zones d'inventaire ou protégées ont été superposées. Cette technique permet de visualiser les zones ayant un potentiel écologique notable. L’urbanisation sera plus contrainte dans les zones jaunes et vertes.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 75 V.3. Les ressources : un territoire riche

V.3.1. L’eau et la forêt, un fil conducteur sensible

L’eau Le territoire de la Haute Bigorre est structuré par l’eau et la présence de l'eau a structuré les activités de l'homme et, partant, son occupation du territoire. La vallée de l’Adour est l’axe vertébral naturel autour duquel s'organise la majorité des échanges entre les espaces montagnards et la plaine. L'Adour et de ses affluents, jouent pleinement leur rôle de clé de voûte pour le maintien des écosystèmes et participent ainsi à la richesse environnementale du territoire. Son importance qualitative et quantitative permet un approvisionnement en eau considérable allant au-delà des frontières du territoire de la Haute-Bigorre. En effet, il est l'une des principales ressources en eau du bassin du Sud-Ouest de la France. Lacs, cascades et torrents marquent le paysage de la Haute Bigorre. Canaux, lavoirs, moulins, fontaines sont les témoins d'utilisations plus Photographie 28 : Fontaine de Sainte -Marie de Campan et l’Adour , photographies CACG anciennes et domestiques de l'eau (source d'énergie, assainissement, irrigation...), les industries lainières et marbrières du 19ème siècle, consommatrices d'énergie, se sont implantées le long de l'Adour.

Les usages actuels de l’eau ont changé mais sont toujours multiples : - le thermalisme pour lequel la ville de Bagnères-de-Bigorre est réputée depuis l'époque de l'occupation romaine, il s’appuie sur une qualité de l’eau irréprochable - la production d’énergie hydraulique - les usages touristiques et de loisirs (ski, canyoning, rafting, kayak etc.), - l’irrigation des cultures, - l’eau potable (captages). Enfin, le territoire est souvent qualifié de château d’eau car il cumule : retenues d’eau (irrigation pour les coteaux, production d'électricité), lacs de montagne, neige. Une partie de l'eau potable produite sur le territoire est utilisée en aval.

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La forêt Les espaces montagnards du territoire sont fortement marqués par la couverture forestière qui se concentre principalement sur les pentes accidentées, peu favorables au développement agricole. La forêt recouvre environ 30% du territoire, principalement en zone de montagne, dans des terrains difficilement accessibles. Même si les territoires forestiers de la Haute-Bigorre ne représentent que 10% des surfaces boisées du département, ils suffisent à en faire un secteur à ne pas négliger dans l’économie locale. Toutefois la filière bois est jusqu’à présent, hormis quelques initiatives, très peu développée. Seule la scierie de Campan subsiste sur le territoire. Des filières mériteraient d’être développées dans le cadre notamment du développement des énergies renouvelables sur le territoire. La charte forestière de la Haute-Bigorre élaborée en 2001 et étendue en 2010 a permis de lancer une réflexion globale sur la gestion coordonnée de la forêt publique et privée à l’échelle de l’ensemble du Pays. Elle vise à optimiser Photographie 29 : Forêt de la Haute -Bigorre, Charte Forestière de la son exploitation. Elle est toutefois aujourd'hui peu opérationnelle. Haute-Bigorre

Ces deux richesses sont sensibles à l'évolution climatique. Pour l'eau, l'évolution des précipitations et des températures qui influent sur la capacité de stockage de l'eau sont à étudier. Pour la forêt, le réchauffement et son influence sur la localisation de la forêt (reflux vers des altitudes plus hautes, modification des espèces majoritaires....)

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 77 V.3.2. Le Bassin versant de l’Adour

L’Adour draine le bassin aquitain sans jamais rejoindre la Garonne, s’écoule vers le nord-ouest en traversant 4 départements : les Hautes-Pyrénées, le Gers, les Landes et les Pyrénées Atlantiques.

Le territoire de la CCHB correspond au bassin versant du Haut-Adour. Les cours d’eau principaux sont l’Adour de Payolle, l’Adour du Tourmalet puis de Gripp et l’Adour de Lesponne. Tous se rejoignent à l’aval de Campan pour constituer l’Adour. En amont de Campan, tous ces Adours présentent un faciès de torrent de montagne tandis qu’il s’agit plutôt d’une rivière alluviale avec un lit majeur bien développé en amont de Bagnères de Bigorre.

Ce bassin versant fait l’objet d’un contrat de rivière regroupant 26 communes dont 13 font partie de la CCHB.

Carte 34 : Communes du Contrat de rivière du Haut-Adour

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 78 V.3.3. Alimentation en eau potable et assainissement

Une gestion hétérogène

L’alimentation en eau potable du territoire de la CCHB est gérée de façon très hétérogène : 5 syndicats et 3 communes indépendantes (Asté, Campan et Bagnères- de-Bigorre) soit en régie soit en délégation.

Syndicat du Haut -Adour : Syndicat de l’Arros :

Antist, Hiis, Labassère, Ordizan, Argelès-Bagnères, Bettes, Cieutat, Pouzac et Trébons Lies, Marsas, Merilheu, Orignac, Uzer Syndicat de Gerde -Baudéan : Syndicat des Trois Vallées : Baudéan, Gerde Neuilh Syndicat du Marquisat :

Astugue, Trébons

Du point de vue de la ressource, une vingtaine de sources alimentent le territoire ; la multiplicité des points de ressources s’explique par la dispersion de l’habitat des hameaux sur le territoire. Le stockage est réalisé grâce à une quarantaine de réservoirs. D’après les études précédemment réalisées, il n’y a pas de problème majeur en termes de quantité de la ressource, malgré un effet de saisonnalité important sur certaines communes (Bagnères-de-Bigorre et Campan notamment). Une partie de l’eau produite sur le territoire est distribuée à Tarbes. D’une manière générale, l’eau est de bonne qualité, malgré plusieurs contaminations ponctuelles de type bactériologique. En zone de montagne, certaines sources sont arseniquées. Cela crée, notamment en période de forte affluence touristique, une problématique particulière. Les zones rurales ne sont pas desservies par les réseaux publics d'assainissement. Le SPANC de l’Adour contrôle les installations autonomes de toutes les communes mises à part celle du Syndicat du Haut-Adour (compétence AEP et Assainissement). Les communes d’Asté, Baudéan et Gerde adhèrent également au Syndicat intercommunal d’Assainissement des Aygues (traitement et collecte). Carte 35 : Périmètre du Syndicat Mixte d’Etude et de Programm ation

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 79

V.3.4. La sécurisation de la distribution en eau potable

Une étude de sécurisation de la ressource en eau, a été menée par le Syndicat Mixte d’Etude et de Programmation. Elle a ainsi pour objectif d’être un outil d’aide à la décision pour les élus afin de retenir la meilleure solution pour la sécurisation de la ressource en eau potable entre le secteur Médous et le secteur Nord-Ouest du département des Hautes-Pyrénées ainsi qu’éventuellement le département du Gers. Elle s’inscrit dans une démarche de sécurisation de la ressource en eau potable. Cette étude traite d’un certain nombre de projets situés sur le territoire de la Haute-Bigorre. Compte tenu du rôle du territoire, la ressource en eau, à l’horizon 2025, les besoins du syndicat ont été évalués à : • 34 080 m3/j en moyenne, • 51 469 m3/j en pointe, • 12 400 000 m3 à produire par an. Pour mémoire, en 2009, 38 000 m3, en moyenne, ont été produits journalièrement par l’ensemble des collectivités du syndicat.

Afin d’atteindre ces objectifs, des travaux de renforcement – réhabilitation d’ouvrages apparaissent nécessaires et pourraient concerner le territoire : - En premier lieu, la réhabilitation de la prise amont sur l’Adour, à hauteur de Campan, est nécessaire afin de permettre le transit des volumes journaliers nécessaires dans le réseau karstique puis au point de résurgence. Cette prise amont avait dernièrement été condamnée en raison d’affaissements de la route bordant la rive droite de l’Adour. Un soutènement de celle-ci sera probablement nécessaire. - L’extension-réhabilitation, ou la construction d’une nouvelle unité de traitement sur le site de l’actuelle station, à l’aval immédiat de la source de Hount Negro.

Des travaux de création d’ouvrages et de renforcement et/ou de création de réseau de transit pourraient également avoir lieux au en zone médiane et nord du périmètre du syndicat. Une fois le scénario acté, ces éléments devront être intégrés dans le SCoT.

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V.4. Les énergies renouvelables - Un potentiel à développer

L’utilisation des ressources du territoire parait insuffisante aujourd’hui. Si l’exploitation des ressources dans le temps peut être tributaire de l’évolution climatique, certains axes qui devront être confortés peuvent être soulignés.

L'eau est la source d'énergie renouvelable la plus exploitée sur le territoire. 9 centrales hydro-électriques sont recensées: Pouzac, Bagnères-de-Bigorre, Beaudéan, Campan, Artigues, La Mongie, 2 au Chiroulet et une privée à Montgaillard). Compte-tenu de la configuration du territoire, l’eau constitue un potentiel encore à mettre en valeur. L'exploitation des sources chaudes n'est en revanche ni exploitée ni étudiée aujourd'hui.

Le bois est utilisé en bois de chauffage localement. La filière mériterait d’être organisée et valorisée (plaquettes, granulés…) afin également de limiter les inconvénients d’une mauvaise utilisation (mauvaise combustion, séchage insuffisant…) créatrice de pollution et de gênes respiratoires chez les sujets fragiles. Photographie 30 : Energies renouvelables, source : boostmykarma.com

Le vent n’est ce jour pas exploité, il pourrait être intéressant d’identifier des zones particulières (couloirs de vent, plateau venté).

Dans les zones de montagne, l'effet de masque du relief réduit de façon importante le potentiel d'utilisation de l'énergie solaire . Le potentiel de cette source d'énergie est à étudier de façon plus précise en zone de plaine ou de vallons et à croiser avec la rentabilité accrue des panneaux sur les sites de haute altitude

Enfin une étude est en cours sur l'exploitation des graisses animales de l'abattoir en tant que biocarburant. Ce domaine reste à développer.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 81 V.5. Les déchets

La collecte des ordures ménagères est assurée par la CCHB qui dispose également d’un réseau de déchetteries.

Un schéma départemental est par ailleurs en cours de réalisation par le SMTD (Syndicat Mixte de Traitement des Déchets des Hautes-Pyrénées).

Il prévoit la construction de quais de transfert dans les zones stratégiques du point de vue du poids de la collecte (le premier a été inauguré en 2012 à Adé, le deuxième sera celui de Bagnères–de-Bigorre), la réalisation d'une usine de traitement au centre du département (site retenu : l'Ecoparc de Bordères) et un site d'enfouissement des déchets ultimes dont le site est en cours de détermination. Les quais de transfert permettent à la fois de réduire les temps de tournée de collecte et la production de CO2 liée à celle-ci.

Il pourrait être intéressant de s’attarder plus en détail à la valorisation des déchets (industriels, agricoles etc.) et plus particulièrement de la valorisation possible sur le territoire (source d’énergie).

Photographie 31 : Centre de Tri, site internet du SMTD

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 82 SYNTHESE : bilan et enjeux en matière de paysage et d’environnement

Faiblesses : ° Sensibilité des ressources aux évolutions climatiques ° Une gestion hétérogène des ressources en eau ° Des risques naturels importants et variés

Atouts : ° Un territoire bénéficiant de mesures de protection permettant de préserver sa richesse paysagère et écologique, la biodiversité ° Un potentiel d'énergie renouvelable fort, qui reste à développer ° L’omniprésence de l’eau et son utilisation autour du paysage, du patrimoine et du ludisme, sa qualité

Enjeux : ° La préservation des paysages, les espaces naturels et ruraux ° L’utilisation des ressources du territoire et leur exportation si possible ° La limitation des nuisances et la gestion des risques (risques naturels, conflits) ° Le développement des énergies renouvelables (EnR) ° L’affirmation d’une politique de gestion raisonnée et équilibrée de l’espace communautaire ° Une stratégie développée à partir des atouts du territoire (eau, agriculture, attrait touristique, ensoleillement) ° Le développement du territoire lié à des ressources internes et externes, à des contraintes externes ° La préservation de la ressource et la qualité de l’eau (eau potable, eau thermale)

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 83

SYNTHESE GENERALE DU DIAGNOSTIC

84 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie Principales caractéristiques de la Haute-Bigorre

Constats :

° Un territoire structuré par le relief conservant un caractère rural marqué ° Des paysages riches, multiples et contrastés au patrimoine naturel et culturel intéressants ° Un petit territoire en interaction avec les autres territoires limitrophes, ruraux et urbains ° Un territoire poursuivant sa mutation (emplois, industrie…) ° Un territoire marqué par le tourisme

Dans les dernières années :

° Extension importante de l'urbanisation sur les 50 dernières années. Accentuation du mitage et de l'urbanisation le long des axes ° Réduction des services publics : commissariat, tribunal, chirurgie... ° Intégration à la Communauté de Communes des communes de Campan, Asté et Trébons

Récemment :

° Reprise démographique (augmentation de la population, solde migratoire positif et naturel négatif nouveaux arrivants jeunes) ° Vieillissement de la population ° Mutation de l'emploi vers le secteur public ° Mutation industrielle ° Diversification thermale vers le ludique ° Simplification de la gouvernance du Grand Tourmalet et projet de modernisation à moyen terme en cours ° Réalisation de nouveaux équipements structurants : salle de spectacles etc

A venir ou en cours :

° Evolution climatique : réchauffement, évolution de la pluviométrie et multiplication des épisodes extrêmes. ° Développement commercial de l'agglomération tarbaise, notamment au sud-est. Modification des équilibres locaux de Bagnères. ° Projet de raccordement à l‘autoroute de la RD8, susceptible d‘entraîner une modification des flux en provenance de Toulouse notamment.

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 85 Atouts : Faiblesses-Risques :

° Un territoire attractif (solde migratoire positif) et marqué par une ° Une organisation et un développement contraints par le relief, dynamique de projets : tourisme, accueil des entreprises…, ° Un vieillissement de la population (plus accentué sur Bagnères), ° Un cadre de vie agréable et une qualité de vie recherchée, supérieure à la moyenne française, une diminution de la population ° Une identité locale forte, une richesse patrimoniale et culturelle active et un vieillissement de certaines professions (agriculteurs, importante, médecins), ° Un pôle urbain dynamique (Bagnères-de-Bigorre, Pouzac et Gerde) ° Un parc de logements ancien mais de qualité patrimoniale ° Un bon niveau de services, commerces et équipements, intéressante et un taux de vacance important dans le pôle urbain, ° Des sites touristiques de renommée nationale (thermes, ski, vélo…) ° Un territoire fortement contraint par des logiques économiques permettant d’offrir une attractivité tout au long de l’année, extérieures (déplacements, tourisme, emploi, industrie, ° Un territoire marqué par la pluriactivité, thermalisme…), ° Une activité économique diversifiée avec un secteur industriel ° Une urbanisation linéaire de plus en plus imperméable en vallée, dynamique qui poursuit sa mutation, un secteur agricole résistant ° Le développement du commerce péri-urbain basé sur l'usage de la avec une production de qualité, une activité touristique importante, voiture, au détriment de l'animation des centres et du service de ° Des axes de communication irriguant bien le territoire et une proximité, proximité d’infrastructures de transports (gare, aéroport, autoroute), ° Une disponibilité foncière limitée pour le développement facilitant les liaisons avec les autres territoires (RD8). économique, ° Un bon niveau d’équipement en NTIC. ° Un secteur agricole vulnérable (âge des agriculteurs, taille des ° Des paysages remarquables et des atouts, écologiques importants, exploitations), ° Des ressources naturelles importantes (bois, eau…) qui sont autant ° Des activités souvent tributaires des conditions et évolutions d’atouts pour développer les énergies renouvelables. climatiques (agriculture, tourisme), ° Des migrations domicile/travail et domicile/services importantes, une dépendance à l’automobile qui s’accroît, des déplacements marqués par la saisonnalité climatique et touristique, contraignant les déplacements vers les autres territoires, ° Des contraintes règlementaires importantes (risques naturels, potentiel écologique), ° Une qualité paysagère et une agriculture menacées par le mitage, ° Des atouts patrimoniaux et culturels insuffisamment valorisés, ° Une promotion du territoire vers l’extérieur insuffisante, ° Des échanges avec les territoires voisins et les partenaires parfois insuffisants pour construire une politique de développement à moyen ou long terme.

86 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie Enjeux pour le territoire : ° Mise en synergie des atouts du territoire et promotion intégrée et de ° Préservation de la qualité et de l'identité des paysages naturels et urbains: qualité du territoire patrimoine touristique, agricole et de qualité de vie. ° Equilibre et dynamique démographique - Equilibre entre espaces naturels (support de biodiversité et de richesses - Equilibre de la pyramide des âges, répartition sur le territoire naturelles), agricoles (supports d'activité économique structurante des - Dynamique démographique paysages) et espaces urbanisés ou périurbanisés - Attractivité résidentielle pour les jeunes et les familles - Réduction des mitages et de l'urbanisation le long des axes ° Maintien de l'emploi - Qualité architecturale et urbaine - Maintien du rôle du territoire comme bassin d'emploi multisectoriel ° Urbanisation équilibrée - Maintien et soutien d'un emploi répondant aux besoins du territoire : - Redynamisation des centres villes (habitat, commerces, services) saisonnalité et pluriactivité - Equilibre habitat/hébergement ou résidences secondaires ° Attractivité économique - Développement et aménagement du territoire sans augmenter les - Développement de filières innovantes en lien avec les richesses locales risques naturels (agriculture, ressources naturelles, thermalisme, sport....) et la ° Préservation de l'accès aux services, adaptés à l'évolution des besoins de proximité des centres universitaires de Tarbes et Pau avec une la population approche prospective des évolutions climatiques - Préservation des services sur l'ensemble du territoire notamment les - Accueil des entreprises (terrains et locaux équipés, logements, hôtels....) écoles, les médecins ° Maintien d'un agropastoralisme fort aux fonctions multiples - Soutien du commerce de proximité et commerce de centre (économique, sociale, paysagère) et définition d‘un projet agricole pour le ° Anticipation des impacts des projets extérieurs restructurant en matière territoire : d'infrastructure et de commerce - Installation des jeunes agriculteurs ° Développement d’une stratégie de développement environnemental - Diversité de la palette des productions et des circuits du producteur au - Développement des énergies renouvelables consommateur - Equilibre entre exploitation et préservation des ressources naturelles et - Consolidation et promotion de la qualité de la production de la biodiversité des milieux correspondants (notamment eau et forêt) - Prise en compte de l'évolution climatique ° Préservation de la qualité naturelle du territoire (sol, air, eau, ° Positionnement touristique du territoire au niveau national et biodiversité) international - Limitation de la consommation d'énergies fossiles et de la production - Promotion et valorisation de la richesse de l'offre touristique ( ski, de polluants thermoludisme, nature, sport, culture, patrimoine...) - Développement d'alternatives au tout-voiture ( relations avec les pôles - Gestion des crêtes de fréquentation et des concurrences avec les usages urbains extérieurs, les pôles touristiques, transport de matériaux et des habitants du territoire (foncier, équipement, transport...) produits) - Capacité d'accueil en nombre et qualité, en termes d'accès, d'activité et - Développement de la valorisation des déchets d'hébergement. - Préservation de la biodiversité dans le respect des nécessités de - Prise en compte de l'évolution climatique développement ° Renforcement des liens et des échanges avec les autres territoires (tourisme, culture, enseignement supérieur, décisions....) ° Articulation cohérente des politiques publiques en œuvre sur le territoire Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 87

SYNTHESE DES ETUDES COMPLEMENTAIRES A

REALISER

88 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie CADRAGE : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE : Le territoire de la Haute Bigorre dispose de peu d’études récentes sur son territoire. ° Capacité d’investissement des entreprises, perspectives de développement Le travail réalisé dans le cadre de l’élaboration du portrait de territoire a mis en et d’emploi (étude en cours d’élaboration). exergue des points qui mériteraient une analyse complémentaire afin de mieux ° Engager une réflexion sur les filières pour proposer des produits locaux comprendre les mutations, tendances, interactions et d’anticiper les évolutions finis. futures du territoire. La liste suivante ne se veut pas exhaustive. Elle ne reprend pas ° Affiner la connaissance de la population agricole (âge des exploitants, certains points abordés dans le portrait qui devront être approfondis dans le cadre projets, reprise de l’exploitation, multi activité en lien avec le tourisme etc.). du diagnostic du SCOT. L’approfondissement de ces thèmes rendra plus pertinent ° Mettre en exergue les évolutions climatiques envisageables et les évolutions la construction du PADD. potentielles du secteur agricole.

° Etudier la corrélation entre la main d’œuvre en fonction de la demande des DYNAMIQUES SOCIO-ECONOMIQUES : nouvelles entreprises qui viennent s’implanter (tissu industriel ° Les nouveaux entrants : pourquoi viennent-ils sur le territoire ou sur notamment). certaines parties du territoire? Quelles sont leurs CSP, leurs âges, leurs ° Le tourisme (cf dynamiques socio-éco). revenus, leur origine géographique, la typologie des ménages accueillis? ° Evolution de la structure par âge de la population pour anticiper les ORGANISATION DU TERRITOIRE : équipements et services nécessaires (services destinées aux personnes âgées ° Evolution de l’occupation du sol et notamment du volume de construction et aux jeunes : crèches, foyers), capacité d’accueil. neuve. Recensement de l’offre et de la demande en matière d’équipements et de ° Augmentation de l’espérance de vie et répercussions sur l’accessibilité des services pour prévoir un programme adapté à l’évolution de la population bâtiments, les besoins en équipement, (ascenseurs, accès pour personnes à (maison de retraite, EHPAD, résidences médicalisées, soins infirmiers et mobilité réduite, services etc.). auxiliaire de vie). ° L’âge des professionnels de santé afin d’anticiper leur remplacement et si ° Tourisme : population touristique et saisonnalité, nombre, caractéristiques possible leur accueil. (âge, composition…) et conséquences en termes d’hébergement, ° d’équipement et de services. Analyse des répercussions des projets structurants menés à l’échelle du département en termes de mobilité – déplacements sur les projets du ° Emplois saisonniers : quelle proportion à l'échelle du territoire, le profil des territoire. saisonniers (âge, domaine d’activité, part des femmes, etc), les besoins ° (petite enfance, logements, formation, mobilité), multiactivité (agriculteurs Analyser les déplacements domicile/travail (fréquence et localisation). locaux, saisonniers qui viennent d'ailleurs, relation avec les nouveaux ° Approfondir les données sur la dépendance à l’automobile notamment au arrivants ? Y a-t-il des saisonniers qui restent ...). Evaluer le poids de regard du caractère périurbain des communes les plus concernées afin l’activité saisonnière et son impact sur le territoire d’anticiper les besoins en termes de stationnement, de transport en ° La part des emplois industriels, saisonniers et publics afin de mieux cerner commun. Etudier et jauger les déplacements domicile travail et de les changements auxquels devra faire face le territoire en cas de mutation consommation (lieu de départ/arrivée) par le biais de comptages et de ces secteurs. d’enquêtes, jauger l’impact du tourisme dans ces déplacements. ° Rôle du de logement locatif touristique dans le marché du logement PAYSAGES ET ENVIRONNEMENT (concurrence, …). ° Valorisation des déchets (industriels, agricoles, ménagers etc.) comme ° L’hébergement de plein air (campings et aires de stationnement des source d’énergie pour le territoire. Camping-cars afin d’éviter les pollutions visuelles. Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 89 BIBLIOGRAPHIE

Rapports

ALSTOM-CFD.- Développement économique de la région de Bagnères-de-Bigorre par l’apport des projets de rénovation de matériel ferroviaire.- 2002, Alstom transport – CFD, 28 p repro + annexes. Association de Préfiguration du Pays de Tarbes et de la Haute-Bigorre.- Diagnostic partagé du territoire.-2004, SEMADOUR – RCT, 29 cm., 99 p. repro + cartes. Charte forestière - CCHB – 2001 Comité de communes de la Haute-Bigorre.- Diagnostic de Programme Local de l’Habitat.-1996, ARIM – SEMADEV, 87p rero.+ annexes, 29 cm. Comité de communes de la Haute-Bigorre.- Plan de gestion de l’espace rural, principes directeur et propositions d’actions.- 2000, Ectare, 90 p repro+cartes. Contrat de rivière - Syndicat Mixte du Haut et Moyen Adour – 2001 Domaine du Tourmalet - Master plan d'aménagement du domaine skiable et urbanisation- SIVU du Tourmalet - Contours - Dianeige – 2009 Etude AVAP centre Bagnères - Virginie Lugol - Ville de Bagnères - 2010- 2011 Etude d'extension de la Charte Forestière à l'échelle du Pays - CCHB – 2010 RAVELEAU (Orange).- Projet territorial de l’Etat, diagnostic de territoire : atouts – faiblesse? Enjeux de développement touristique – Etude de cas sur Bagnères de Bigorre et son arrière- pays : la vallée de l’Adour dans le département des Hautes-Pyrénées- 2001, Université de Rennes 1, DDE des Hautes-Pyrénées, 59 p repro + annexes (mémoire MST AMVDR) SAGE Adour Amont - en cours d'élaboration. Périmètre arrêté en 2004 – Diagnostic validé en 2008 Schéma Régional Climat, Air, Energie (SRCAE), approbation prévue en mars 2012 Schéma Régional d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire – 2009 Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), approbation en 2013 Schéma Régional de Développement Economique (SRDE) Convention Tourmalet Pic du Midi Convention Leader Pays de Tarbes et de la Haute Bigorre Schéma Départemental de Coopération Intercommunale Audit Patrimonial en cours de réalisation par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, 2011-2012. Résultats de l’OPAH Haute-Bigorre, chiffres de Février 2012. Projets LEADER, Pays de Tarbes et de la Haute-Bigorre. Etat de la commercialisation et caractéristiques des zones d’activités de la Haute-Bigorre, CCHB, février 2012.

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Sites internet

INSEE Comité Départemental de Développement Economique DTT des Hautes-Pyrénées Agence Régionale de la Santé Midi-Pyrénées La Dépêche, journal local Conseil Général des Hautes-Pyrénées Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement Région Midi-Pyrénées Préfecture des Hautes-Pyrénées Aquensis Les thermes de Bagnères-de-Bigorre Réseau N’Py Grand Tourmalet Chambre d’Agriculture des Hautes-Pyrénées Chambre de Commerce et d’Industrie des Hautes-Pyrénées

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TABLE DES ILLUSTRATIONS

PHOTOGRAPHIES

Photographie 1 : Vue vers le Sud, depuis Orignac, photographie CACG ...... 8

Photographie 2 : Station de La Mongie, photographie CACG ...... 8

Photographie 3 : Parc d’activités Dominique Soulé, Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 34

Photographie 4 : Biscuiterie Védère, Zone d’Activités de Montgaillard, photographie CACG ...... 34

Photographie 5 : Abattoir de Bagnères-de-Bigorre, photographie Eyssalet ...... 37

Photographie 6 : Estive en Haute-Bigorre, Chambre d’Agriculture des Hautes Pyrénées ...... 39

Photographie 7 : Estive en Haute-Bigorre, site internet Esprit des Pyrénées ...... 39

Photographie 8 : Le Pic du midi de Bigorre et la Tour de France en Haute-Bigorre, site internet Tripadvisor ...... 41

Photographie 9 : Centre Thermoludique Aquensis situé à Bagnères-de-Bigorre, site internet Aquensis ...... 41

Photographie 10 : Résidence du Pic du Midi et station de Ski Alpin, Domaine du Grand Tourmalet, site de La Mongie, photographies CACG ...... 43

Photographie 11 : Pic du Midi, source régionrama.com ...... 45

Photographie 12 : Urbanisation linéaire le long de la D935, photographie CACG ...... 51

Photographie 13 : Cabinet Médical de Montgaillard, photographie CACG ...... 53

Photographie 14 : Bureaux de Poste de Campan et de Saint-Marie de Campan, photographie CACG ...... 55

Photographie 15 : Ecole du Pic du Midi, Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 56

Photographie 16 : Ecole élémentaire du Pic du Midi à Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 56

Photographie 17 : Parcours de kayak sur l’Adour, Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 57

Photographie 18 : Salle omnisport de Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 57

92 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie Photographie 19 : Terrain de football et cours de tennis de Campan, photographie CACG ...... 57

Photographie 20 : La médiathèque municipale, la salle de musiques actuelles, le cinéma Maintenon et le Musée Salies, Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG .. 58

Photographie 21 : Façade d’une maison de Ville de Bagnères-de-Bigorre, photographie CACG ...... 58

Photographie 22 : Alimentation à Saint-Marie de Campan et Intermarché à Pouzac, photographie CACG ...... 59

Photographie 23 : Arrêt de bus « Ma Ligne » du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, Sainte-Marie de Campan, photographie CACG ...... 61

Photographie 24 : D 935 à hauteur de Pouzac, photographie CACG ...... 64

Photographie 25 : Lotissement d’habitation récent, Gerde, Photgraphie CACG ...... 69

Photographie 26 : Lotissement récent d’Antist, photographie CACG ...... 69

Photographies 27 : Panorama du territoire de la Haute-Bigorre, photographies CACG ...... 72

Photographie 28 : Fontaine de Sainte-Marie de Campan et l’Adour, photographies CACG ...... 76

Photographie 29 : Forêt de la Haute-Bigorre, Charte Forestière de la Haute-Bigorre ...... 77

Photographie 30 : Energies renouvelables, source : boostmykarma.com ...... 81

Photographie 31 : Centre de Tri, site internet du SMTD ...... 82

CARTOGRAPHIE

Carte 1 : Localisation du territoire, Pyrénées Cartographie ...... 10

Carte 2 : Limites administratives du territoire de la CCHB, CCHB ...... 10

Carte 3 : CCHB et bassins de vie, Pyrénées Cartographie ...... 11

Carte 4 : Chevauchements institutionnels, Pyrénées Cartographie ...... 12

Carte 5 : Nombre d’adhésion à des syndicats, Préfecture des Hautes-Pyrénées, Avril 2011...... 13

Carte 6 : Territoire du Grand Tourmalet en Juillet 2008, convention de Pôle Touristique ...... 14

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 93 Carte 7 : Etat des documents d’urbanisme en décembre 2011, Pyrénées Cartographie ...... 15

Carte 8 : Population de la CCHB en 2008, Pyrénées cartographie ...... 18

Carte 9 : Evolution de la population entre 1999 et 2008, Pyrénées Cartographie ...... 19

Carte 10 : Indice de jeunesse des communes de la CCHB, Pyrénées Cartographie ...... 20

Carte 11 : Indice de jeunesse en Midi-Pyrénées, INSEE ...... 20

Carte 12 : Part des personnes de plus de 65 ans et des plus de 75 ans dans la population de la CCHB, Pyrénées Cartographie ...... 21

Carte 13 : Evolution du nombre d’exploitations de 2000 à 2010, Pyrénées Cartographie ...... 27

Carte 14 : Localisation des Zones d’’Activités Communales et Communautaires, Pyrénées Cartographie ...... 32

Carte 15 : Extrait de la carte répertoriant les sites et équipements touristiques des Hautes-Pyrénées (carte entière en annexes), site internet tourisme-hautes- pyrénées.com ...... 40

Carte 16 : Nombre de lits touristiques en 2011, Pyrénées Cartographie ...... 46

Carte 17 : Répartition de fréquentation par zone touristique en 2010 dans les Hautes-Pyrénées, CDDE 65 ...... 47

Carte 18 : Evolution de l’occupation du sol, 1990-2000 et 2000-2006, Pyrénées Cartographie ...... 49

Carte 19 : Densité de l’habitat en 2001, Pyrénées Cartographie ...... 51

Carte 20 : Zonages en Aires Urbaines et en aires d’Emploi de l’Espace Rural, Pyrénées Cartographie ...... 52

Carte 21 : Infrastructures de soins, source Agence Régionale de la Santé Midi-Pyrénées ...... 54

Carte 22 : Regroupements pédagogiques, source CCHB, Pyrénées Cartographie ...... 56

Carte 23 : Différents moyens de transports à proximité de la CCHB, site internet du CDDE, 2012 ...... 60

Carte 24 : Axes de communications structurants et moyens de transports en communs, Pyrénées Cartographie ...... 61

Carte 25 : Mobilité des personnes actives en 2008, Pyrénées Cartographie ...... 62

94 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie Carte 26 : Migrations domicile/travail dans le Département des Hautes-Pyrénées, DDT 65 modifié par Pyrénées Cartographie ...... 63

Carte 27 : Temps de déplacement estivaux et hivernaux, Pyrénées Cartographie ...... 65

Carte 28 : Taux de logements vacants en 2011, Pyrénées Cartographie ...... 67

Carte 29 : Composition du bâti suivant son âge en 2006, Pyrénées Cartographie ...... 69

Carte 30 : Unités paysagères et relief de la Haute-Bigorre, Pyrénées Cartographie, diagnostic réalisé dans le cadre de l’OPAH, 2007...... 72

Carte 31 : Nombre de risques concernant les communes de la CCHB, Pyrénées Cartographie ...... 73

Carte 32 : Contraintes environnementales, Pyrénées Cartographie ...... 75

Carte 33 : Communes du Contrat de rivière ...... 78

Carte 34 : Périmètre du Syndicat Mixte d’Etude et de Programmation ...... 79

GRAPHIQUES

Graphique 1 : Evolution du nombre d’habitant de la CCHB entre 1968 et 2011, données INSEE ...... 19

Graphique 2 : Comparaison de l’âge de la population, données INSEE ...... 21

Graphique 3 : Population active selon les catégories socioprofessionnelles, données INSEE, 2008 ...... 23

Graphique 4 : Evolution de l’activité sur la CCHB, données INSE, 2008 ...... 23

Graphique 5 : Evolution de l’emploi salarié dans l’industrie, données CDDE ...... 25

Graphique 6 : Evolution du nombre d’entreprises industrielles en fonction du nombre de salariés, données CDDE ...... 25

Graphique 7 : Evolution du nombre d’entreprises de commerce en fonction du nombre de salariés, données CDDE ...... 26

Graphique 8 : Evolution de l’emploi salarié dans les services, données CDDE ...... 26

Graphique 9 : Evolution du nombre d’entreprises de services en fonction du nombre de salariés, données CDDE ...... 26

Graphique 10: Part des emplois par secteur d'activité en 2012, données CDDE ...... 29

Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie 95 Graphique 11 : Evolution de l’emploi salarié privé selon les secteurs, données CDDE ...... 29

Graphique 12 : Les productions de qualité en Midi-Pyrénées, RGA 2010, DRAAFF Midi-Pyrénées ...... 38

Graphique 13 : La part de l’agriculture biologique en Midi-Pyrénées, RGA 2010, DRAAFF Midi-Pyrénées ...... 39

Graphique 14 : Evolution de la fréquentation thermale des Grands Thermes », données SEMETHERM ...... 42

Graphique 15 : Fréquentation du centre thermoludique Aquensis, données SEMETHERM ...... 42

Graphique 16 : Evolution du nombre de journées skieurs vendures sur le domaine du Grand Tourmalet, source : source OT ...... 43

Graphique 17 : Evolution du nombre de voiture par ménage, données INSEE ...... 64

Graphique 18 : Evolution de la taille des ménages, données INSEE ...... 66

Graphique 19 : Evolution du nombre de pièces des logements, données INSEE ...... 66

Graphique 20 : Evolution du nombre de logements vacants (privés et publics), données INSEE ...... 67

Graphique 21 : Période de construction des logements, données INSEE ...... 69

FIGURES

Figure 1 : Logo de certification agriculture biologique, site internet agencebio.org ...... 39

96 Etudes préalables au lancement d’un SCoT rural en Haute-Bigorre – Octobre 2012 – CACG –TADD Pyrénées Cartographie ANNEXES

Communes Gestion eau potable Gestion Gestion assainissement assainissement collectif non-collectif Antist SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Argeles-Bagnères SIAEP Vallée de l'Arros SIA Les Aygues SPANC de l'Adour Aste Communal SIA Les Aygues SPANC de l'Adour Astugue SIAEP du Marquisat - SPANC de l'Adour Bagnères-de-Bigorre VEOLIA VEOLIA SPANC de l'Adour Banios VEOLIA - SPANC de l'Adour Beaudéan SIAEP Gerde Beaudéan SIA Les Aygues SPANC de l'Adour Bettes SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Campan Communal Communal SPANC de l'Adour Cieutat SIAEP Valée de l'Arros - SPANC de l'Adour Gerde Syndicat AEP Gerde SIA Les Aygues SPANC de l'Adour Beaudéan Hauban SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Hiis SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Labassère Communal SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Lies SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Marsas SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Merilheu SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Montgaillard SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Neuilh Communal - SPANC de l'Adour Ordizan SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Orignac SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour Pouzac SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Trébons SIAEP du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour SIAEPA du Haut Adour Uzer SIAEP Vallée de l'Arros - SPANC de l'Adour

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