DIAMETAL S.A.S. ROUTE DE 68480

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Au titre de l’article R.512-2 du Code de l’Environnement

Réalisé en collaboration avec : INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER Au titre de l’article R.512-2 du Code de l’Environnement

COORDONNEES DU DEMANDEUR DIAMETAL FRANCE S.A.S. Personne chargée du suivi du dossier : Route de Wolschwiller M. Paul SCHOFFIT 68480 OLTINGUE Tél : 03 89 07 58 15 Tél : 03 89 07 58 00 Email : [email protected] Fax : 03 89 40 70 41

SIGNATAIRE DE LA DEMANDE Dossier approuvé et déposé par : Date : M. Alain DUPÊCHÉ Signature : Directeur Général Délégué Tél : 03 89 07 58 29 Email : [email protected]

ASSISTANCE TECHNIQUE Dossier élaboré en collaboration avec : Personnes chargées du suivi du dossier : APAVE ALSACIENNE SAS Dossier APAVE n° 16 69 748 Agence Energie Environnement Chef de projet : M. Arnaud RISS 2 rue Thiers - BP 1347 Email : [email protected] 68056 Cedex Superviseur : M. Adrien BAUERLIN Tél : 03 89 46 43 11 Email : [email protected] Email : [email protected]

HISTORIQUE DES MODIFICATIONS Version Date Objet de la modification

V0 Création du document

V1 Juin. 2017 Validation Donneur d’Ordres - Dépôt du dossier en Préfecture (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 2/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

CONTENU DU DOSSIER

PRESENTATION DE LA DEMARCHE

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS

CHAPITRE A : RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

CHAPITRE B : DESCRIPTION DES ACTIVITES

CHAPITRE C : ETUDE D’IMPACT

CHAPITRE D : ETUDE DE DANGERS

CHAPITRE E : NOTICE D’HYGIENE ET DE SECURITE DU PERSONNEL

ANNEXES

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 3/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES AUX CHAPITRE A

Carte au 1/25000 ème indiquant l'emplacement de l'installation et le rayon Annexe A-1 d’affichage d’1 km autour du périmètre de l’établissement

Annexe A-2 Plan au 1/2500 ème des abords de l’installation

Plan d'ensemble au 1/700 ème des dispositions projetées de l’installation Annexe A-3 (ensemble du site)

Plan d'ensemble au 1/350 ème des dispositions projetées de l’installation (zoom sur Annexe A-4 la partie du site accueillant les installations de la société)

Annexe A-5 Extrait du Plan Local d’Urbanisme

Proposition de montant des garanties financières de mise en sécurité des Annexe A-6 installations visées à l'article R.516-1 du Code de l'Environnement

ANNEXES AUX CHAPITRE B

Annexe B-1 Plan d’ensemble du bâtiment usine (sous-sols, étages et mezzanines compris)

Annexe B-2 Caractéristiques des cloisons séparatives à l’intérieur du bâtiment usine

Annexe B-3 Listing des machines fixes installées dans les ateliers

ANNEXES AU CHAPITRE C

Annexe C-1 Etat initial de pollution des sols

Annexe C-2 Compte-rendu des mesures et étude de l’impact acoustique du site

Annexe C-3 Compte-rendu des mesures sur les émissions atmosphériques du site

ANNEXES AU CHAPITRE D

Annexe D-1 Méthodologie de l’étude de dangers

Annexe D-2 Etude ATEX

Annexe D-3 Analyse du Risque Foudre (ARF)

Annexe D-4 Calcul des besoins en eau d’extinction incendie et en rétention associée

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 4/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

PRESENTATION DE LA DEMARCHE

La société DIAMETAL FRANCE SAS, implantée sur la commune d’OLTINGUE (68) depuis 1973, est spécialisée dans la fabrication d’outils abrasifs et de précision. Parmi ses activités, la société exploite actuellement des installations de traitement de surface soumises à déclaration au titre de la rubrique 2565-2 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Devant l’évolution de son activité et des besoins techniques associés, la société a souhaité développer ses installations de traitement de surface. Un projet d’extension des installations existantes a été élaboré en ce sens. Sa mise en œuvre est attendue à l’automne 2017. Ce projet ne comprend aucune construction nouvelle sur le site d’exploitation existant. Il consiste exclusivement en l’augmentation des capacités de traitement au sein des ateliers déjà exploités. En situation projetée, la capacité totale des cuves de traitement exploitées par DIAMETAL sur son site d’Oltingue atteindra un volume supérieur au seuil d’entrée dans le régime de l’Autorisation au titre de la rubrique 2565-2 de la Nomenclature des ICPE.

En conséquence, la société DIAMETAL dépose le présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter dans le cadre de l’extension de ses installations de traitement de surface existantes. Le présent dossier permettra également de régulariser la situation administrative des activités de travail mécanique des métaux actuellement exercées sur site par la société (installations soumises à déclaration sous la rubrique 2560 de la nomenclature des ICPE).

Le présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE est établi conformément aux dispositions du Code de l’Environnement et notamment de ses articles R.512-2 et suivants. Après une présentation juridique du demandeur et une description des activités du site et du projet, il expose :

• au regard de l’environnement , les éléments essentiels des pollutions et nuisances et de l’influence du projet ; il indique ensuite les moyens prévus ou à mettre en œuvre pour les maîtriser (étude d’impact) ;

• au regard de la santé publique , les voies de transfert possibles vers les populations riveraines (cibles) de produits ou nuisances liés à l’activité du site et les mesures prises pour réduire les éventuels effets sur la santé du voisinage ;

• au regard de la sécurité , les risques potentiels présentés par l’établissement et l’influence du projet, en donnant les dispositions de protection et de prévention prises par l’entreprise.

La notice d’hygiène et de sécurité du personnel est également jointe.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 5/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 6/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT Contexte La présente étude d’impact concerne la demande de la société DIAMETAL FRANCE, d’exploiter à Oltingue (68), un établissement comprenant des installations de traitement de surface soumises à autorisation au titre de la rubrique n°2565-2 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Localisation du site Le site d’étude est localisé dans le département du Haut-Rhin, sur la commune d’Oltingue. Il est installé à l’écart du centre-bourg, à environ 500 m au Sud de l’entrée du village. L’environnement immédiat du site d’étude comprend des terrains agricoles et boisés, la RD23-III, deux habitations, le ruisseau du Pfaffenbach, et le « Ranch QUARTERFARMS » (centre équestre). Les communes d’Oltingue, Lutter et Wolschwiller sont présentes dans un rayon d’1 km autour des limites du site d’étude.

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 7/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68) - Fond cadastral et vue aérienne

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 8/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Description des installations et activités existantes du site La société DIAMETAL FRANCE exerce depuis plusieurs décennies sur son site d’Oltingue, des activités de production d’outils abrasifs à destination notamment de l’industrie mécanique. Les activités de production du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont regroupées dans son unique bâtiment « usine ». Le bâtiment s’organise autour d’un vaste atelier central, où sont regroupées, par section, la plupart des installations de production. Les 2 principales activités sur site sont : • la transformation mécanique et/ou thermique de matériaux métalliques, résinoïdes, céramiques, ou composite ; • le traitement de surface de matériaux métalliques (cuivrage et nickelage). L’atelier de production est donc équipé d’un ensemble de machines fixes participant à ces activités : presses hydrauliques, tours et perceuses, rectifieuses, scies, découpeuse jet d’eau, marqueuse laser, sableuses, fours, étuves. Un atelier de Cuivrage électrolytique est localisé en façade Nord du bâtiment de production. Il comprend une ligne de traitement (dégraissage / activation / cuivrage), pour une capacité totale des bains de 588 litres. Un atelier de nickelage électrolytique est localisé en partie Nord-Ouest de l’usine. Il comprend une chaine de prétraitement (dérouillage, dégraissage, activation) et une unité de nickelage acide électrolytique, pour une capacité totale des bains de 580 litres. Ces activités de cuivrage et nickelage sont déclarées respectivement en date des 30/05/2011 et 21/12/2015 au titre de la rubrique 2565-2 de la nomenclature des ICPE. En complément de ces activités et installations principales de production, le site d’étude comprend notamment une chaufferie de 860 kW au fioul domestique (production d’eau chaude et chauffage de l’usine) implantée dans un bâtiment dédié localisé à une centaine de mètres au Nord de l’usine.

Description du projet Dans le cadre de l’évolution de ses activités, DIAMETAL FRANCE souhaite développer sa production d’outils abrasifs à liant galvanique et envisage donc d’augmenter ses capacités de traitement de surface correspondantes. Le projet objet de la présente étude d’impact porte donc sur l’extension des activités et installations de nickelage actuelles du site. L’unité de nickelage existante est organisée en une quinzaine de cuves de dépôt de capacité unitaire 25 à 50 L, reliées à un même réservoir central de capacité 500 L. En situation projetée, cette capacité sera portée à 1 000 L. L’exploitant souhaite aujourd’hui se doter d’une seconde unité de nickelage, fonctionnant sur le même principe que l’installation existante. Par ailleurs, afin d’étendre la gamme de finitions proposée pour ses outils à liant galvanique, la société souhaite se doter des installations suivantes : • une unité de prétraitement dite « nickel-strike » ; • une unité de traitement secondaire de nickelage chimique ; • une unité de dégarnissage chimique. En situation projetée, le volume total de bains de traitement de l’atelier de nickelage et dégarnissage sera de 3 627 L. L’implantation du projet est envisagée dans la continuité des installations de nickelage existantes, à l’intérieur du bâtiment usine du site (secteur Nord-Ouest du bâtiment). La réalisation du projet ne nécessite pas de constructions nouvelles ou de modifications lourdes sur les infrastructures, réseaux et bâtiments existants.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 9/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Synthèse de l’évaluation des impacts du projet sur l’environnement

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour limiter Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue les effets résiduels

Contexte rural. Site à l’écart des Effets non significatifs Sites et villages. Ambiance confidentielle sur Non Sites, 500 m + Néant paysages site. Nombreux écrans paysagers Projet compatible avec le règlement significatifs paysages, d’urbanisme applicable biens (topographie et végétation). matériels, Biens patrimoine matériels, Absence de patrimoine protégé aux culturel et patrimoine 500 m + abords du site. Pas de patrimoine Pas d’effets identifiés Néant Nuls archéologique culturel et archéologique identifié sur site. archéologique Remplacement de la fosse huiles usagées par réservoirs mobiles sur rétention. Anomalies en hydrocarbures et métaux Vidange et nettoyage de la fosse. avérées dans les sols du site Pas de rejets dans les sols ou les eaux Stockage des déchets souillés à l’abri des Pas de captage AEP, périmètres de souterraines intempéries et collecte des égouttures Sols et eaux Non 500 m ++ protection ou autres usages identifiés. Remplacement cuves fioul existantes par 1 souterraines Effets potentiels liés aux pollutions significatifs Ecoulements souterrains potentiels au chroniques et au passif environnemental cuve enterrée double peau à détection de droit du site. Vulnérabilité de la du site fuite et report d’alarme. ressource moyenne à forte. Aménagement d’une nouvelle aire de dépotage fioul. Mesures sur les eaux superficielles Données physiques et Vérification des dispositifs climatiques d’assainissement autonome et mise en conformité. Evaluation de la faisabilité du Non Rejet au Pfaffenbach des effluents raccordement du site au réseau collectif significatifs sanitaires et pluviaux du site : site non Site en tête de bassin versant de l’Ill d’assainissement Eaux de raccordé au réseau d’assainissement Surveillance 1 km +++ surface Ruisseau du Pfaffenbach récepteur des collectif, réseau unitaire sur site, pas de Recherche d’améliorations de la annuelle des effluents du site. traitement sur les eaux de voiries. configuration actuelle des réseaux effluents d’assainissement pluviaux Pas d’effluents industriels Equipement du réseau pluvial de voiries en proposée système de trait ement des hydrocarbures et dispositifs d’obturation / isolement en cas d’incident

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 10/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour limiter Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue les effets résiduels Risques Site non concerné par les risques Pas d’effet notable identifié compte tenu / 0 Néant Négligeable naturels d’inondation et mouvement de terrain des mesures sur les eaux superficielles

Effluents canalisés et diffus émis à Mise en place de systèmes d’épuration des Non l’atmosphère. effluents (filtres poussières, séparateurs de Peu d’éléments influençant la qualité de significatifs Les effluents canalisés respectent les gouttelettes, condenseurs, etc.) l’air localement. Surveillance Qualité de l’Air 100 m ++ valeurs limite d’émission applicables Choix de process et configuration de Présence de cibles à proximité du site annuelle à traitement de surface limitant les émissions (2 habitations, site et usages de loisirs) Les principaux vents sur site sont de sens triennale à l’atmosphère (basse température, contraire à la direction des habitations les proposée plus proches couvercles, etc.) Peu d’éléments influençant l’ambiance olfactive localement. Pas d’émissions notables d’odeurs liées à Non Odeurs 100 m ++ Néant Présence de cibles à proximité du site l’exploitation du site significatif (2 habitations, site et usages de loisirs)

Production de déchets dangereux et non Gestion conforme à la réglementation dangereux liée à l’exploitation du site Déchets / 0 / Process et organisation visant à limiter les Limités (total 65 tonnes / an tous déchets volumes de déchets produits et favoriser le confondus) recyclage (tri) Peu d’éléments influençant l’ambiance Peu d’installations bruyantes sur site. sonore localement. Zone d’ambiance Non Niveaux Fonctionnement diurne exclusif sonores, sonore calme. significatifs Les nuisances générées par Implantation des activités à l’intérieur des zones à 100 m ++ ZER liées aux usages d’habitat et Surveillance l’établissement respectent les niveaux locaux assurant une isolation acoustique émergence d’activités de loisirs voisins du site triennale limite de bruit et d’émergences Bruit et réglementée proposée Présence de cibles à proximité du site admissibles vibrations (2 habitations, site et usages de loisirs) Peu d’éléments influençant l’ambiance vibratoire localement. L’exploitation du site ne génère pas de Non Vibrations 100 m ++ Néant Présence de cibles à proximité du site nuisances vibratoires notables significatifs (2 habitations, site et usages de loisirs) Travaux importants réalisés sur site visant Energie et changement Effets liés notamment aux besoins et Non / 0 / à limiter ses besoins en chauffage climatique consommations énergétiques du site significatifs notamment

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 11/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour limiter Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue les effets résiduels Emissions lumineuses faibles liées aux L’exploitation du site ne génère pas de Non Emissions lumineuses 100 m ++ usages existants. Néant nuisances lumineuses notables significatifs 2 habitations à proximité du site Pas d’effets notables sur le transport et Non Transport et infrastructures / 0 / les infrastructures en termes de trafic ou Néant significatifs de sécurité Pas d’effet sur les espaces forestiers Autorisation aux agriculteurs d’aménager Espaces agricoles, forestiers, Secteur à vocation agricole et boisée. Non 100 m + Fermeture d’un itinéraire agricole sur site un nouveau cheminement plus à l’écart maritimes Parcelles agricoles exploitées sur site. significatifs pour raisons de sécurité (itinéraire des installations longeant le bâtiment industriel) Zones Pas d’effets directs sur les zones ZNIEFF type I et II mitoyennes du site. naturelles 1 km +++ naturelles protégées, habitats naturels, ZSC NATURA 2000 mitoyenne du site protégées espèces et habitats d’espèces, éléments de trame verte et bleue identifiés sur site Faune, flore, Site industriel existant, en partie occupé et alentours. habitats par des milieux naturels. Effets indirects liés aux effluents du site naturels et 100 m +++ Nuls à Milieu naturel Enjeux liés aux zones naturelles ainsi qu’aux dérangements occasionnés Néant équilibres négligeables protégées et aux espèces objet de sur site (activité humaine) nuls à biologiques (plans nationaux d’action) négligeables (compte tenu des mesures prévues en faveur des eaux superficielles Eléments de la Trame Verte et Bleue Continuités notamment) 100 m +++ d’ directement voisins ou écologiques Pas d’incidence notable au titre de présents sur site NATURA 2000 Evaluation des risques Sanitaires : aucune substance ou nuisance susceptible d’engendrer un risque Non Santé / 0 / sanitaire significatif sur le voisinage du Néant significatifs site (compte tenu des mesures prévues en faveur des eaux superficielles et de l’air notamment) +++ : sensibilité très forte, ++ : sensibilité forte ; + : sensibilité présente mais faible, - : sensibilité négligeable ; 0 : non concerné Synthèse des effets résiduels du projet

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 12/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Effets cumulés avec d’autres projets connus Une recherche des projets entrant dans le champ de cette démarche a été réalisée. Elle n’a pas mis en évidence d’opérations à prendre en compte dans la présente étude d’impact. En conséquence, en l’absence de projets connus dans l’aire d’influence du projet objet de la présente étude, aucun effet cumulé ne peut être identifié.

Raisons environnementales pour lesquelles le projet a été retenu 2 solutions d’implantation ont été envisagées par l’exploitant pour la réalisation de son projet : implantation des installations nouvelles dans un bâtiment neuf à créer, et implantation dans le bâtiment usine existant. Au plan environnemental, la solution d’implantation du projet dans les locaux existants permet de limiter les impacts de l’opération sur les milieux et l’environnement humain du site ainsi que de limiter son empreinte énergétique et les impacts indirects associés notamment sur la qualité de l’air. Au plan technique, 2 variantes de process de nickelage électrolytique ont été envisagées : traitement par bains de sulfate de nickel, et traitement par bains de sulfamates de nickel. La principale différence influençant les impacts environnementaux de ces 2 solutions techniques est la température requise pour les bains actifs. La température inférieure nécessaire à la mise en œuvre du traitement au sulfate de nickel (35°C au l ieu de 80°C pour le traitement aux sulfamates) rend cette solution plus avantageuse au plan environnemental. Elle limite en effet à la fois les besoins énergétiques du process, le phénomène d’évaporation des bains, les effluents émis à l’atmosphère et les besoins en eau d’appoint. Sur la base de ces arguments environnementaux, mais également d’intérêts fonctionnels et économiques, l’exploitant a retenu une implantation de son projet au sein des bâtiments existants du site et la technique de traitement au sulfate de nickel.

Mesures de protection de l’environnement en phase travaux Le projet objet du présent dossier porte sur un site et des installations de production existantes. Il ne comprend pas de travaux susceptibles d’induire des impacts environnementaux significatifs. Aucune mesure de protection de l’environnement relative à la phase travaux n’est donc proposée.

Conditions de remise en état du site après exploitation Dans l'hypothèse éventuelle d'une mise à l’arrêt définitif ou d'un transfert de l’installation autorisée sur un autre site, la société DIAMETAL FRANCE propose de remettre le site exploité dans un état tel qu’il serait compatible avec un nouvel usage industriel.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 13/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Récapitulatif des mesures prises et envisagées en faveur de l’environnement Les principales mesures en faveur de l’environnement existantes ou proposées par l’exploitant dans le cadre de la présente étude d’impact sont données ci-dessous.

Objectifs visés Nature de la mesure

Vérification des installations d’assainissement autonome et mise en conformité le cas échéant Réduction des Evaluation de la faisabilité du raccordement du site au réseau d’assainissement collectif impacts sur les d’Oltingue eaux superficielles Equipement des réseaux d’assainissement pluvial des voiries du site en système de traitement des hydrocarbures avant rejet et dispositifs d’obturation visant à isoler le site du milieu récepteur en cas d’incident

Réduction des Arrêt d’utilisation de la fosse de stockage des lubrifiants usagés et remplacement par 4 impacts sur les réservoirs mobiles de 1000L sur rétention. Vidange et nettoyage de la fosse sols et les eaux Stockage des déchets solides souillés ou comprenant des substances dangereuses à l’abri souterraines des intempéries, avec dispositifs permettant de collecter les égouttures

Réduction des Remplacement des actuelles cuves de fioul de chaufferie (4 x 100 000 L) par une nouvelle impacts sur les cuve fioul enterrée double peau de 25 000 L avec détection de fuite et report d’alarme sols et les eaux souterraines Aménagement d’une nouvelle aire de dépotage du fioul (étanchéité, confinement des (suite) liquides épandus accidentellement, etc.)

Raccordement des installations générant des poussières à une centrale de dépoussiérage dotée de cartouches filtrantes avant rejet des effluents à l’atmosphère (mesure existante)

Raccordement des installations de nickelage à des systèmes d’aspiration dotés de séparateurs de gouttelettes avant rejet des effluents à l’atmosphère (mesure existante sur les installations actuelles) Réduction des impacts sur l’air Equipement des réservoirs primaires des installations de nickelage avec des flotteurs, permettant de réduire de plus de 80% le phénomène d’évaporation (mesure existante sur les installations actuelles)

Equipement de tous les bains de traitement de surface de couvercles visant à limiter les phénomènes d’évaporation (mesure existante sur les installations actuelles)

Mise en place d’un système de recyclage d’air et d’une centrale de ventilation double-flux Réduction des (mesure existante) besoins énergétiques Isolation du bâtiment (mesure existante)

Compensation de l’impact sur Autorisation aux agriculteurs d’aménager sur site un nouveau chemin d’exploitation les activités positionné plus à l’écart des installations industrielles agricoles Principales mesures en faveur de l’environnement

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 14/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE DE DANGERS

Contexte La présente étude d’impact concerne la demande de la société DIAMETAL FRANCE, d’exploiter à Oltingue (68), un établissement comprenant des installations de traitement de surface soumises à autorisation au titre de la rubrique n°2565-2 de la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Localisation du site Cf. Résumé Non Technique de l’Etude d’Impact sur l’Environnement.

Présentation du site / Description du projet Cf. Résumé Non Technique de l’Etude d’Impact sur l’Environnement.

Potentiels de Dangers Dans le cadre de ses activités, les principales matières premières utilisées par la société DIAMETAL FRANCE sont des poudres et solides non inflammables. Certains sont néanmoins combustibles (matériaux résinoïdes, poudres métalliques). Les quantités de matières premières et produits finis stockés sur site restent modérées. Les quantités travaillées quotidiennement sont faibles. Les produits utilisés pour les activités de traitement de surface sont majoritairement des liquides à base aqueuse, non inflammables et non combustibles. Ils sont pour la plupart corrosifs, et peuvent aussi être toxiques, dangereux pour la santé ou pour le milieu aquatique. Les stocks de produits de traitement de surface sont très limités (1 m 3 environ). Dilués en bains aqueux, ces produits représenteront en situation projetée, une capacité totale de bains de traitement de l‘ordre de 4,2 m3. Les autres produits utilisés sur site sont essentiellement des huiles et lubrifiants associés aux activités d’usinage, travail mécanique, frittage et rectification, des solvants, ainsi que du fioul domestique (chaufferie). Il s’agit de produits combustibles, voire inflammables (cas des solvants), dont le stock principal est implanté dans un local dédié adapté à cet usage. Le stock de fioul est spécifique à son usage de combustible de chaufferie. Les procédés de fabrication mis en œuvre par DIAMETAL FRANCE ont pour objectif d’assembler et de façonner les différentes matières premières décrites ci-dessus. Les principales activités et installations du site ont été décrites ci-avant (présentation des installations et activités principales / Description du projet). L’analyse des matières premières et substances utilisées, des process et installations de production, ainsi que des utilités du site, ont permis de mettre en évidence les dangers intrinsèques aux produits et ceux liés à leur mise en œuvre. L’Illustration ci-après localise les potentiels de dangers identifiés sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 15/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Cartographie des potentiels de danger - Site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 16/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Phénomènes Dangereux et Analyse des Risques Les phénomènes dangereux (PhD) associés aux potentiels de dangers identifiés précédemment ont été examinés. Les phénomènes dangereux associés à ces dangers sont : • l’incendie de substances inflammables ou combustibles ; • l’explosion de poussières combustibles ainsi que de gaz ou vapeurs de substances inflammables ; • l’épandage sans inflammation de substances dangereuses ; • le mélange de produits non compatibles.

Les effets liés à ces phénomènes dangereux sont respectivement l’émission de flux thermiques (incendie), les effets de surpression (explosion), la pollution du milieu naturel (épandage), et l’émission d’un nuage toxique et/ou de flux thermiques (mélange de produits incompatibles).

Compte tenu de la réalité physique des stockages et procédés, des mesures de protection physiques passives identifiées, ainsi que des limites physiques réalistes référencées par le retour d’expérience, seuls 2 phénomènes dangereux ont été retenus à ce stade : • PhD 1 : Incendie du stock primaire d’huiles et divers liquides inflammables • PhD2 : Incendie des installations de traitement de surface

Ces 2 PhD ont donc fait l’objet d’une estimation qualitative des conséquences de la libération des potentiels de dangers associés. Au terme de cet examen, il n’est pas mis en évidence de phénomène dangereux présentant des effets potentiels hors site, ni présentant des effets potentiels significatifs sur site sur les biens et les personnes. Ces phénomènes dangereux ne sont pas considérés comme accidents majeurs.

Considérant les moyens de prévention, de protection et d’intervention à disposition pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, l’Analyse Préliminaire des Risques a pu être menée vis-à-vis des 2 phénomènes dangereux identifiés précédemment. Elle est présentée dans le tableau ci-après.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 17/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Fonction / Phénomène Propositions N° système ou Causes Conséquences Barrières de sécurité existantes Observations dangereux d’amélioration équipement

Implantation du local de stockage en partie Sud du bâtiment usine, à une distance minimale de 30 m des limites de propriété de l’établissement * Produits stockés fermés et sur rétentions Evaluation Capacité totale de stockage limitée (max. 1 000 L Fuite de liquide (erreur qualitative : d’inflammables dont 400 L de catégorie A, et 1000 L Stock manipulation, choc, - pas d’effets hors d’huiles), en volumes unitaires limités (futs de 200L max.) primaire contenant en mauvais site Configuration du local empêchant l’épandage des liquides d’huiles et état) et source d’ignition Détection incendie 1 Incendie vers les aires et locaux voisins RAS divers externe (foudre, acte de - pas d’effets avec report d’alarme liquides malveillance, etc.) ou dominos internes Local à accès extérieur uniquement et maintenu fermé à clé inflammables interne (étincelle, point - dégâts localisés Murs et planchers béton, sans ouvrant vers les autres locaux chaud, etc.) sur les installations à l’intérieur du bâtiment, offrant une bonne résistance au feu internes Equipements électriques du local adaptés ATEX Mesures générales de prévention (interdiction de fumer, permis de feu, plan de prévention pour entreprises extérieures, vérifications des installations, etc.) et moyens d’intervention (extincteurs, poteau incendie)

Implantation des ateliers de traitement de surface en parties Ouest et Nord du bâtiment usine, à une distance minimale de Doublage des Présence de matières cloisons avec Evaluation 45 m des limites de propriété de l’établissement * combustibles (cuves et matériaux offrant une qualitative : autres équipements en Absence de produits inflammables dans les ateliers meilleure résistance matières plastiques) en - pas d’effets hors Bains de traitement aqueux non combustibles au feu (ex. placoflam) présence d’une source Ateliers de site Détection niveau bas des cuves d’ignition (étincelle, point Portes coupe-feu 2 traitement de Incendie RAS chaud, etc.) générée par un - pas d’effets Asservissement du dispositif de chauffe des bains à la vers les locaux surface dysfonctionnement du dominos internes détection niveau bas des cuves voisins système de régulation de - dégâts localisés Mise à la terre des équipements Détection incendie chauffe et l’évaporation ou sur les installations Mesures générales de prévention (interdiction de fumer, avec report d’alarme la fuite totale d’un bain de internes traitement permis de feu, plan de prévention pour entreprises Dispositif de extérieures, vérifications des installations, etc.) et moyens désenfumage d’intervention (extincteurs, poteau incendie)

* Il est communément reconnu par les services d’incendie et de secours qu’une distance de vide de 10 m et plus équivaut à un mur coupe-feu de degré 2 heures Analyse préliminaire des risques

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 18/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Pour l’ensemble des scénarios et phénomènes dangereux étudiés, les effets prévisibles restent confinés à l'intérieur du site. Il n’est donc pas identifié d’accidents majeurs potentiels pour le projet de la société DIAMETAL FRANCE d’Oltingue De fait, l'analyse préliminaire des risques reste suffisante en tant que telle.

Cartographie des zones de risques significatifs : Les zones de risques significatifs correspondent aux zones susceptibles de présenter des effets sur les intérêts mentionnés à l’article L511-1 du code de l’environnement, donc à l’extérieur du site. Les scénarios d’accident susceptibles de se produire sur site ont fait l’objet, dans le cadre de l’étude de dangers, d’une évaluation qualitative de leurs effets. L’étude de ces scénarios d’accident n’a pas mis en évidence de zones de risques significatifs à l’extérieur des limites du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. En conséquence, il n’est pas présenté de cartographie dans le présent résumé.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 19/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 20/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Chapitre A. RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 21/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

SOMMAIRE

A.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ...... 23 A.1.1 HISTORIQUE ...... 23 A.1.2 NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES ...... 23 A.1.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE ...... 24 A.1.4 REPARTITION DES SURFACES ...... 25 A.1.5 SITUATION ADMINISTRATIVE ...... 26 A.1.6 PERSONNEL DU SITE ...... 26

A.2 IDENTIFICATION DU DEMANDEUR ...... 27

A.3 PLANS A L'APPUI DE LA DEMANDE ...... 27

A.4 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES ...... 28 A.4.1 CAPACITES FINANCIERES ...... 28 A.4.2 CAPACITES TECHNIQUES ...... 29

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 22/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A.1 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

A.1.1 HISTORIQUE

La société DIAMETAL SA a été fondée en 1936 à Bienne, en Suisse. Dès ses débuts, l‘entreprise s‘est spécialisée dans le développement et la fabrication d‘outils et de pièces d‘usure en métal dur, d'éléments d’habillage horloger ainsi que d‘outils abrasifs. En 1973, DIAMETAL FRANCE a vu le jour à Oltingue. Fabricant initialement la même gamme de produits que sa maison-mère biennoise, la société s’est ensuite spécialisée dans la production exclusive d’outils superabrasifs diamantés et CBN (nitrure de bore cubique). L’usine a été implantée à l’écart du village, sur un vaste site offrant des opportunités importantes pour son développement futur. Une chaufferie industrielle ainsi qu’un bâtiment social accueillant des logements à destination du personnel ont également été créés sur site. Le site est depuis exploité dans sa configuration initiale. Seuls les outils de production ont évolué depuis la création du site.

A.1.2 NATURE ET VOLUME DES ACTIVITES

La société DIAMETAL SA produit et distribue à l’échelle internationale des outils abrasifs, des outils de coupe pour le tournage et le taillage de précision, des outils de roulage, des composants pour la protection contre l'usure ainsi que pour des applications décoratives en diamant, métal dur, alliage métallo-céramique et céramique. Parmi les productions ci-dessus, le site DIAMETAL FRANCE implanté à Oltingue est en charge de la fabrication de la gamme d’outils abrasifs du groupe, en majorité des meules superabrasives Diamant et CBN à liants métalliques, résinoïdes, galvaniques, ou céramiques. Ces productions sont majoritairement réalisées à destination de l’industrie de la mécanique. Il s’agit essentiellement de productions en petites séries ou unitaires. Le nombre de références est important, chaque commande répondant à un besoin client spécifique. Les process de fabrication mettent en jeu différents types d’activités, dont les principales sont : • le travail mécanique de métaux permettant de façonner le corps des meules produites ; • le cuivrage et le nickelage (traitement de surface) de pièces métalliques permettant de constituer une couche d’accroche pour les matières abrasives devant y être fixées ; • le travail mécanique des liants métalliques, résinoïdes, ou céramiques accueillant les matériaux abrasifs, permettant de finaliser les produits en leur donnant les caractéristiques de coupe ou de taillant spécifiques définies par le client. Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dispose également d’un important service de recherche et développement, qui pour répondre aux exigences des clients de l’entreprise, conçoit les nouveaux produits ainsi que les process et outils nécessaires à leur fabrication. La société emploie actuellement 48 personnes. Le site fonctionne en horaires de journée (7h00 - 12h00 / 13h30 - 16h30) du lundi au jeudi, et en matinée le vendredi (7h00 - 11h30). Il n’y a pas d’activité sur site les samedis, dimanches et jours fériés.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 23/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A.1.3 SITUATION GEOGRAPHIQUE

Situation Le site DIAMETAL FRANCE est situé sur la commune d’OLTINGUE (Haut-Rhin - 68). Il est implanté route de Wolschwiller, à l’écart du village.

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68)

Accès Le site est desservi uniquement par voie routière. Il comprend un accès unique via la RD23.3 (route de Wolschwiller) et le Chemin du Leihouse (en limite Sud du site).

Cadastre Le site est implanté sur les parcelles n°278 et 279 de la section 14 du cadastre d’Oltingue.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 24/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Documents d’urbanisme Les usages autorisés du sol sur la commune d’Oltingue sont réglementés par son Plan Local d’Urbanisme (PLU) approuvé le 08/04/2008. Un extrait du zonage du PLU d’Oltingue est donné en Annexe A-5. Le site est implanté sur les zones suivantes du PLU d’Oltingue : • zone UE à vocation d’activités économiques (y compris installations classées), couvrant le quart Sud-Ouest du site, où sont localisées les installations exploitées par la société ; • zone AU à vocation d’urbanisation future, couvrant le quart Sud-Est du site ; • zone Aa à vocation agricole, couvrant la moitié Nord du site.

A.1.4 REPARTITION DES SURFACES

Les surfaces occupées par le site DIAMETAL FRANCE sont réparties selon les informations présentées dans le tableau ci-dessous.

Répartition des surfaces - Site DIAMETAL FRANCE - Oltingue

Surface totale 200 000 m²

Total : 4 201 m² Surface couverte Dont : Usine 3 420 m² / Chaufferie 396 m² / (toiture) Bâtiment social 385 m²

Surface imperméabilisée 13 800 m² (parkings, voie de circulation...)

Zone enherbée / cultivée 181 200 m²

Autre surface semi- imperméabilisée 800 m² (gravillons tout-venant etc.)

Répartition des surfaces - Site DIAMETAL FRANCE - Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 25/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A.1.5 SITUATION ADMINISTRATIVE

La situation administrative de la société DIAMETAL FRANCE est présentée ci-dessous.

Situation administrative - Société DIAMETAL FRANCE - Oltingue

RAISON SOCIALE DIAMETAL FRANCE S.A.S.

ADRESSE SIEGE SOCIAL Route de Wolschwiller 68480 Oltingue ADRESSE SITE

FORME JURIDIQUE Société par Actions Simplifiée (SAS)

CAPITAL 38 448 €

NUMERO SIRET 946 751 229 000 18

CODE APE 2391 Z

INSCRIPTION AU REGISTRE DU RCS Mulhouse - 30/08/1967 COMMERCE

NOM ET QUALITE DU RESPONSABLE DE M. Alain DUPÊCHÉ L'ENTREPRISE Directeur Général Délégué

Situation administrative de la société DIAMETAL FRANCE à Oltingue

A.1.6 PERSONNEL DU SITE

La société emploie 46 personnes à l’heure actuelle. La réalisation du projet d’extension des installations de traitement de surface induira la création de 2 nouveaux emplois sur site. L’entreprise emploie 3 travailleurs handicapés dans ses effectifs actuels.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 26/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A.2 IDENTIFICATION DU DEMANDEUR

Le présent document représente un dossier de demande d'autorisation d'exploiter, au titre de la législation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement. Celui-ci est déposé par M. Alain DUPÊCHÉ, agissant en qualité de Directeur Général Délégué.

A.3 PLANS A L'APPUI DE LA DEMANDE

L'article R. 512-6 du code de l’environnement prévoit que soient déposés à l'appui de la demande les plans suivants : • une carte au 1/25 000 ou, à défaut, au 1/50 000 sur laquelle sera indiqué l'emplacement de l'installation projetée ; • un plan à l'échelle de 1/2 500 au minimum des abords de l'installation jusqu'à une distance au moins égale au dixième du rayon d'affichage fixé dans la nomenclature des ICPE pour la rubrique dans laquelle l'installation doit être rangée, sans pouvoir être inférieure à 100 mètres, sur lequel sont indiqués tous bâtiments avec leur affectation, les voies de chemin de fer, les voies publiques, les points d'eau, canaux et cours d'eau ; • un plan d'ensemble à l'échelle de 1/200 au minimum indiquant les dispositions projetées de l'installation ainsi que, jusqu'à 35 mètres au moins de celle-ci, l'affectation des constructions et terrains avoisinants ainsi que le tracé de tous les réseaux enterrés existants.

En réponse à ces exigences, sont annexés au présent dossier les plans suivants : • annexe A-1 : carte au 1/25000 ème , indiquant l’emplacement de l’installation et le rayon d’affichage de 1 km conforme aux dispositions applicable aux installations soumises à autorisation sous la rubrique 2565-2 de la nomenclature des ICPE ; • annexe A-2 : plan au 1/2500 ème des abords de l'installation jusqu'à une distance de 100 mètres (1/10ème du rayon d'affichage) ; • annexes A-3 et A-4 : compte tenu des grandes dimensions du site DIAMETAL FRANCE, et en remplacement du plan d’ensemble au 1/200 ème , 2 plans à l’échelle respectivement 1/700 ème portant sur l’ensemble du périmètre foncier DIAMETAL FRANCE et 1/350 ème portant plus spécifiquement sur la partie du site accueillant les installations exploitées par la société.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 27/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A.4 CAPACITES TECHNIQUES ET FINANCIERES

A.4.1 CAPACITES FINANCIERES

Résultats Le tableau ci-dessous présente l’évolution du chiffre d’affaires de la société sur les dernières années écoulées.

Année 2013 2014 2015

Chiffre d’affaire 5 498 000 € 5 955 000 € 5 829 000 €

Bénéfice de l'exercice 87 000 € 259 000 € 199 000 € avant impôts

Capacités d’auto 450 000 € 636 000 € 324 000 € financement

Chiffre d’affaires de la société

Grâce à des développements pour de nouvelles applications dans l’utilisation des meules superabrasives frittées, le chiffre d’affaire a bien progressé en 2014, notamment à l’export, pour se stabiliser ensuite. En 2015 un nouveau projet a été lancé à Oltingue, consistant au développement et à la fabrication de meules galvaniques ou à abrasif électrodéposé. Des investissements pour un montant total d’1 million d’euros ont été réalisés et vont être poursuivis afin de mener à bien ce projet. La fabrication de ces nouveaux produits a démarré au 1er trimestre 2016. Un fort potentiel dans cette nouvelle activité a été ressenti dès le démarrage, c’est pourquoi il a été décidé de rapidement doter le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue de capacités de production supplémentaire. C’est en ce sens qu’a été pensé le projet d’extension des installations de traitement de surface objet du présent dossier. La mise en œuvre de ce projet et la montée en production des nouveaux produits doivent permettre à la société d’atteindre les objectifs fixés pour 2017, à savoir une progression du chiffre d’affaire de +8% et la prise de parts de marché dans l’industrie aéronautique notamment. A l’horizon 2017, le chiffre d’affaire de la société DIAMETAL FRANCE devrait représenter un total annuel supérieur à 6 millions d’euros, réalisé à hauteur d’environ 60% en France métropolitaine et 40% à l’export. La société représentera alors environ un tiers du chiffre global du groupe DIAMETAL (site d’Oltingue complété d’une usine en Suisse et de deux unités de vente en Italie et en Chine), dont le chiffre d’affaire annuel atteint environ 20 millions de Francs Suisses (environ 19 M€).

Assurances La société DIAMETAL FRANCE a contracté une assurance multirisque industrielle.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 28/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Garanties financières En application de l’article 5 de l’article R.516-1 du code de l’environnement, le calcul des garanties financières suivant l’arrêté du 31 mai 2012 relatif aux modalités de détermination et d’actualisation du montant des garanties financières (…) a été effectué. Un compte-rendu joint en annexe A-6 précise les activités concernées ainsi que le détail des calculs effectués. La proposition de montant de la garantie financière est évaluée à 97 109 € TTC. Or selon l’article R.516-1 du code de l’environnement, l’obligation de constitution de garanties financières ne s’applique pas aux installations lorsque le montant de ces garanties est inférieur à 100 000€. De fait, l’obligation de constitution de garanties financières ne s’applique pas au site de la société DIAMETAL FRANCE à Oltingue.

A.4.2 CAPACITES TECHNIQUES

Forte de son expérience de plus de 40 années, la société DIAMETAL FRANCE est un acteur reconnu du domaine des outils de précision et meules superabrasives. La société dispose à ce jour sur son site d’Oltingue des moyens matériels et humains permettant d’exercer ses activités avec une pleine maîtrise des exigences techniques liées à ses métiers, des contraintes, nuisances et risques pesant sur ses salariés, ainsi que des impacts environnementaux et dangers susceptibles d’être causés sur site ou à ses abords. Afin de maîtriser ces éléments, des systèmes de management de la qualité, de l’environnement, et de la sécurité ont été élaborés et mis en œuvre sur site. L’entreprise est à ce titre certifiée ISO 9001 / 2015, ISO 14001 / 2015 et OHSAS 18001 / 2007 (certifications obtenues en mai 2016). Dans le cadre du développement de ses activités de traitement de surface, la société procédera prochainement à des investissements matériels complémentaires concernant principalement cette activité. A noter que les procédés mis en jeu dans les installations projetées sont déjà en majorité exploités actuellement sur site. Les compétences techniques nécessaires sont donc déjà présentes au sein de l’entreprise. DIAMETAL FRANCE dispose d’un personnel expérimenté et qualifié pour l’exploitation de ses installations de production. L’effectif salarié sur site se compose des personnels suivants : • 1 cadre dirigeant ; • 7 personnes aux services généraux (comptabilité, commercial, logistique, etc.) ; • 5 personnes en R&D (3 docteurs, 1 ingénieur, 1 technicien supérieur) ; • 33 personnes en production (1 technicien supérieur responsable production, 2 techniciens supérieurs responsables méthodes, 30 ouvriers qualifiés). Ainsi l’expérience de la société DIAMETAL FRANCE et de son personnel dans le domaine d’activités de l’entreprise, lui confère toutes les capacités techniques requises pour exercer les activités actuelles et projetées sur son site d’Oltingue.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 29/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 30/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Chapitre B. DESCRIPTIONS DES ACTIVITES

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 31/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

SOMMAIRE

B.1 ACTIVITES / INSTALLATIONS PRINCIPALES ...... 33 B.1.1 DESCRIPTION GENERALE DES ACTIVITES ...... 33 B.1.2 DESCRIPTION GENERALE DES INSTALLATIONS ET LOCAUX ...... 34 B.1.2.1 Organisation du bâtiment de production ...... 34 B.1.2.2 Répartition des surfaces ...... 36 B.1.2.3 Caractéristiques constructives ...... 36 B.1.3 LES MATIERES PREMIERES ...... 37 B.1.3.1 Les abrasifs ...... 37 B.1.3.2 Les liants ...... 37 B.1.3.3 Les charges ...... 38 B.1.3.4 Les montures ...... 38 B.1.4 PROCEDES DE FABRICATION ...... 39 B.1.4.1 Principes généraux ...... 39 B.1.4.2 Activités d’usinage, frittage et rectification ...... 41 B.1.4.3 Activités de cuivrage ...... 42 B.1.4.4 Activités de nickelage ...... 43 B.1.4.5 Photographie des installations ...... 47 B.1.5 STOCKAGE DES PRODUITS FINIS ...... 49 B.1.6 VOLUMES DE PRODUCTION ...... 49

B.2 INSTALLATIONS ANNEXES ...... 50 B.2.1 INSTALLATIONS DE COMBUSTION ...... 50 B.2.2 STOCKAGES DE COMBUSTIBLES ...... 50 B.2.3 TRANSFORMATEURS ...... 50 B.2.4 CHARGEURS DE BATTERIES ...... 51 B.2.5 INSTALLATIONS DE REFRIGERATION ...... 51

B.3 CLASSEMENT DES ACTIVITES SELON LA REGLEMENTATION ICPE ...... 52

B.4 RAYON D’AFFICHAGE ET COMMUNES COMPRISES DANS CE RAYON ...... 56

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 32/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S .A.S. - OLTINGUE (68)

B.1 ACTIVITES / INSTALLATIONS PRINCI PALES

B.1.1 DESCRIPTION GENERALE DES ACTIVITES

Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue exerce des activités de conception et de production d’outils abrasifs ou de coupe, taille, et tournage de précision , notamment meules , meulettes, limes et autres petits outils spéciaux de toutes dimensions . Les productions sont majoritairement réalisées en quantités unitaires ou en petites séries , selon les exigences spécif iques de chaque client. Les principaux abrasifs mis en œuvre dans les produits finis commercialisés sont de s grains ou poussières constitués de diamant, de nitrure de bore cubique (CBN), ou de carbure de silicium, inclus dans un liant de type résinoïde, mé tallique, galvanique, ou céramique. Les parties abrasives ainsi constituées sont fixées sur leurs montures ( corps d’outils ) métalliques ou composites (Press-Alu) par le biais de procédés spécifiques à la nature du liant et de la monture (encollage, soudure, dépôt galvanique, etc.). Chaque abrasif, liant et monture est choisi, réalisé et usiné selon les exigences de taille, forme, dureté, précision et profil de taillant définis par le client. La majorité du volume de production du site consiste en la fabrication d’outils neufs. Toutefois lorsque la réutilisation du corps d’outil est économiquement plus avantageuses (notamment pour les outils de grande dimension - section Top & Bottom - et galvaniques), DIAMETAL FRANCE réalise également des prestations de regarnissage et rectification d’outils existants. Enfin, le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dispose d’un service de Recherche et Développement ainsi que d’une plateforme d’essais dotés des ressources et machines nécessaires au développement de nouveaux produits lui permettant de répondre aux besoins spécifiques de ses clients (réalisation d’ essais client, vérifications de faisabilité de nouveaux produits, optimisation d'applications existantes , etc.)

Outils abrasifs agglomérés Outils abras ifs à couche galvanique

Exemple de m eule spéciale Meule de rectification plane double face

Exemples de produits fabriqués par DIAMETAL FRANCE à Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 33/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.2 DESCRIPTION GENERALE DES INSTALLATIONS ET LOCAUX

B.1.2.1 Organisation du bâtiment de production Les activités de production du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont regroupées dans son unique bâtiment « usine » qui accueille à la fois les installations de production, le pôle recherche et développement, les réserves de matières premières et produits finis, les activités logistiques (réception / expédition), les locaux sanitaires (vestiaires, douches, toilettes, etc.), ainsi que des bureaux (direction, pôle administratif et commercial, pôle études / R&D). Une vue en plan et coupe du bâtiment « usine » est donné en page suivante. Le bâtiment s’organise autour d’un vaste atelier central et totalement ouvert, où sont regroupées, par section, la plupart des installations de production. On y retrouve notamment des presses hydrauliques, des tours et perceuses, des rectifieuses, des scies, une découpeuse jet d’eau, une marqueuse laser, des sableuses, des fours et étuves. L’angle Sud-Est du bâtiment est dédié au stockage des matières premières et moules métalliques. La frange Sud du bâtiment est occupée par des stocks (matières premières abrasifs et liants, produits chimiques, huiles), quelques bureaux et des salles de réunion associés aux activités de production. La frange Nord du bâtiment est occupée par des ateliers spécifiques (laboratoire d’essais, laboratoire liants, atelier de rectification, atelier de cuivrage), ainsi que des locaux techniques (local électrique, local technique, local compresseur / centrale poussières). La partie ouest du bâtiment se compose de 3 étages (R+2). Le rez-de-chaussée comprend la zone expédition (bureau et stocks de produits finis), l’atelier de nickelage et ses bureaux, un laboratoire et les équipements annexes associés, ainsi que les locaux sanitaires du personnel (vestiaires, douches, WC). Les 2 niveaux supérieurs sont occupés par les bureaux de la direction, le pôle administratif et commercial, le bureau d’études et le pôle recherche et développement.

L’ensemble du bâtiment est sur vide sanitaire de hauteur 2,0 à 2,5 m. Hors zones aménagées définies ci-après, dotées d’une dalle béton, le sol du vide sanitaire n’est pas revêtu (terre battue / graviers / galets). Les parties aménagées du vide sanitaire sont les suivantes : • en façade Nord du bâtiment, sous le local électrique, l’atelier de cuivrage et une partie du local technique, un premier local accueille le transformateur haute-tension du site, et un second des groupes froids ainsi que des produits et déchets liés aux activités de cuivrage ; • en partie Ouest du bâtiment, sous l’atelier de nickelage, le vide sanitaire a été aménagé (réalisation d’une dalle béton) afin de permettre le cas échéant l’accueil de rétentions associées aux activités de nickelage.

A l’intérieur du bâtiment, des mezzanines ont été aménagées sur les zones suivantes : • en façade Nord du bâtiment, au dessus du local électrique, afin de stocker des matériels divers notamment à usage de maintenance électrique du site et des installations ; • en partie Est du bâtiment, au dessus du stockage matières premières et moules, afin d’y entreposer des quantités supplémentaires de tels éléments ; • en façade Sud du bâtiment, au dessus des stocks d’huiles, de produits chimiques et de matières premières, afin d’y stocker des pièces détachées diverses (machines). Un plan d’ensemble du bâtiment usine (sous-sols, étages et mezzanines compris) est donné en Annexe B-1.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 34/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Ouest Est

Vues en plan (rez-de-chaussée) et coupe du bâtiment usine DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 35/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.2.2 Répartition des surfaces Le bâtiment « Usine » du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue développe une surface au sol totale de l’ordre de 3 400 m². A l’intérieur du bâtiment, les différents locaux se répartissent les surfaces suivantes (surfaces approximatives données à titre indicatives) :

Usages Surface dédiée 800 m² Bureaux (2 niveaux de 400 m² chacun) Atelier de production, stockages, bureaux et locaux annexes associés en rez-de-chaussée, 3 100 m² mezzanines et sous-sols Zone expédition 200 m² Locaux sanitaires 100 m² Répartition des surfaces du bâtiment usine

B.1.2.3 Caractéristiques constructives L’ensemble du bâtiment usine se trouve sur un vide sanitaire semi-enterré de hauteur 2,0 à 2,5 m. Le vide sanitaire est totalement enterré en façades Sud et Ouest du bâtiment, et totalement à l’air libre en façades Nord et Est. Les façades du vide sanitaire sont constituées de parpaings béton. La structure est constituée de massifs et poutrelles béton. En dehors des zones aménagées en sous-sols (dalle béton), le sol du vide sanitaire n’est pas revêtu. Le rez-de chaussée de l’usine repose sur une dalle béton couvrant la totalité de son emprise. D’Ouest en Est, le premier bloc bâti est composé de 3 niveaux de 3,0 m chacun (espace ouvert et plancher haut). Il présente une hauteur totale de +9,6 m par rapport au niveau des voiries présentes au Sud et à l’Ouest. Le second bloc bâti est composé d’1 seul niveau de 3,0 m (espace ouvert et plancher haut). Le troisième bloc (atelier) est lui aussi constitué d’un seul niveau général. Sa toiture en sheds culmine au plus haut à +7,5 m par rapport au niveau de la voirie au Sud. La structure porteuse du rez-de-chaussée et des étages est métallique. Les parois extérieures sont en bardage double peau avec 6 à 8 cm d’isolant (laine de verre). Sur le premier bloc bâti, les planchers des étages sont constitués d’une dalle béton coulée sur bacs acier. Sur ce premier bloc et le second, la dalle haute du dernier niveau donne sur une toiture terrasse et est constituée de panneaux double peau avec isolant. Des faux plafonds avec isolant équipent chaque niveau. Sur le troisième bloc bâti (atelier), les sheds des parois extérieures et de la toiture sont en aluminium double vitrage. La toiture est en panneau double peau avec isolant. Des faux plafonds avec isolant équipent l’ensemble du bâtiment. L’accès à la lumière extérieure est réalisé par des plaques translucides fixées sur les supports de faux plafond. A l’intérieur des locaux les murs séparatifs sont de constitution variable : plaques de plâtre double peau, paroi vitrée, brique, claustra métallique, ou béton. Parmi les locaux spécifiques du rez-de- chaussée, le local de stockage des huiles et le coffre (stockage abrasifs et serveur informatique) sont dotés de murs et d’un plancher haut en béton. Un plan en annexe B-2 identifie les différents types de cloisons au sein du bâtiment usine.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 36/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.3 LES MATIERES PREMIERES

B.1.3.1 Les abrasifs Les principaux abrasifs utilisés par DIAMETAL FRANCE à Oltingue sont le diamant, le nitrure de bore cubique (CBN) et le carbure de silicium. La taille, la forme, la densité, et le positionnement des grains abrasifs sur l’outil déterminent ses capacités et performances de travail. Les stocks d’abrasifs présents sur site sont de l’ordre d’environ 100 kg de diamant, 25 kg de CBN et 450 kg de carbure de silicium. Ces produits sont stockés dans un local dédié positionné à l’angle Sud-Ouest de l’atelier (coffre).

B.1.3.2 Les liants Les liants résinoïdes Les liants résinoïdes sont constitués généralement de résines phénoliques polymerisées, de polimides, ou de bakélite. Le stock de liants résinoïdes est de l’ordre de 1,5 tonne au total, tous produits confondus. Ils sont stockés majoritairement sous forme de poudres, et pour quelques produits sous forme liquide. Les contenants (sacs, futs, pots, bidons) sont de capacité unitaire de l’ordre de 1 à 25 kg. Ces produits sont stockés dans plusieurs locaux en périphérie de l’atelier de production (stock principal, salles de pesée, labos, essais, etc.).

Les liants métalliques Les liants métalliques sont composés de différents alliages. Les éléments métalliques utilisés sont l’aluminium, le bronze, la magnétite, et le cuivre. Les stocks de liants métalliques sont de l’ordre d’environ 1 tonne au total, sous forme de poudres conditionnées en capacités unitaires de 10 à 50 kg. Ces produits sont stockés comme les liants résinoïdes dans plusieurs locaux en périphérie de l’atelier de production.

Les liants céramiques ou vitrifiés Les liants céramiques traditionnels sont sous forme de verre. Les produits de base utilisés pour leur fabrication sont les silicates (oxydes de silicium) et oxydes d’aluminium. Les stocks de liants céramiques sont de l’ordre d’environ 0,5 tonne au total, sous forme de poudres. Ces produits sont stockés comme les autres liants, dans plusieurs locaux en périphérie de l’atelier de production.

Les liants métallocéramiques Constitués sur la base des mêmes produits que les liants céramiques et métalliques, la principale différence réside dans leur processus de fabrication. Alors qu‘un liant céramique classique est cuit au four selon un processus sans pression, le liant métallocéramique est pressé sous des températures élevées, comme les liants métalliques.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 37/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les liant galvaniques ou électrolytiques A la différence des liants agglomérés résinoïdes, métalliques, vitrifiés ou métallocéramiques présentés précédemment, les liants galvaniques sont formés par le dépôt direct sur le support à garnir, d’une couche électrolytique ou chimique dans laquelle sont simultanément emprisonnés les grains abrasifs. Il est néanmoins possible de réaliser sur le support à garnir, un dépôt galvanique préalable, ou un revêtement de finition après dépôt de la couche abrasive. La réalisation de liants galvaniques nécessite donc la mise en œuvre de procédés de traitement de surface : le nickelage électrolytique est pratiqué sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. Les produits utilisés et stockages associés sont détaillés dans les chapitres suivants.

B.1.3.3 Les charges Les charges sont des matériaux adjoints aux abrasifs et liants afin d‘influencer les caractéristiques des outils produits. Les matériaux de charge ont notamment les fonctions suivantes : • charges de support pour le support des grains abrasifs et la protection contre l‘usure ; • charges métalliques pour l’évacuation de la chaleur et une meilleure adhésion des grains ; • charges lubrifiantes pour réduire la chaleur de frottement et améliorer les flux de copeaux ; • charges poreuses pour le transport du réfrigérant et la réduction des surfaces de contact. Les principaux matériaux de charge utilisés par DIAMETAL FRANCE à Oltingue sont l’alumine (corindon), le carbure de silicium, et le graphite. Les stocks de charges sont de l’ordre d’environ 1,5 tonnes au total, sous forme de poudres conditionnées en capacités unitaires de 10 à 50 kg. Ces produits sont stockés comme les liants dans plusieurs locaux en périphérie de l’atelier de production.

B.1.3.4 Les montures La monture désigne le support sur lequel sera fixé l’abrasif afin de constituer l’outil final commandé par le client. Sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, les montures utilisées sont soit directement réceptionnées finies et prêtes à être garnies, soit usinées sur site à partir de pièces brutes, ou encore fabriquées totalement sur site (cas des montures composites). Les matériaux constitutifs des montures peuvent être, selon le domaine d‘application envisagé, de l’aluminium, de l’acier, du bronze, ou des matériaux composites (Press-Alu : mélange de poudres de résine et d’aluminium). Les stocks de montures brutes ou usinées présents sur site sont d’environ 6,5 tonnes d’aluminium, 15 tonnes d’acier et 650 kg de bronze. La principale zone de stockage se situe dans l’angle Sud- Est du bâtiment usine, mais une partie de ces quantités est également répartie sur racks dans l’ensemble de l’atelier à proximité des postes de travail. Le stock de poudre Press-Alu est d’environ 5 tonnes, conditionné en capacités unitaires de 10 à 30 kg. La poudre Press-Alu est stockée comme les liants sur plusieurs postes en périphérie de l’atelier de production.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 38/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.4 PROCEDES DE FABRICATION

B.1.4.1 Principes généraux Les procédés de fabrication mis en œuvre par DIAMETAL FRANCE ont pour objectif d’assembler et de façonner les différentes matières premières décrites précédemment afin de créer un outil possédant les caractéristiques préalablement définies par les clients de l’entreprise. Selon le type d’outil souhaité et les composants utilisés, ce processus peut toutefois varier. Les procédés mis en œuvre sont décrits ci-dessous par sections de production.

Sections de Outils à liants agglomérés production / Outils à liants galvaniques Etapes du Liants résinoïdes et Liants céramiques Liants métalliques et procédé Top & Bottom ou vitrifiés métallo-céramiques Soit utilisation de pièces déjà finies / semi-finies, soit réalisation des montures à partir de blocs / cylindres de métal brut, ou de matériau composite (Press-alu). Pour les montures métalliques, la pièce est usinée (découpée, tournée, fraisée), puis nettoyée (ébavurage, sablage, dégraissage lessiviel éventuel). Pour les montures composite, un mélange de poudres de résine et d’aluminium est préparé, fritté (pressé à chaud à max. 180°C) dans un moule, puis façonné au besoin (tournage, ébavurage, sablage, etc.) Diamétal dispose également d’installations permettant l’enlèvement d’anciens abrasifs sur les montures à Préparation de réutiliser, soit par action mécanique, soit par action chimique. la monture Les montures métalliques sont Les montures métalliques sont cuivrées (traitement de masquées au moyen de peinture surface électrolytique) spécifique, afin de ne laisser / / après dégraissage et apparentes que les parties de activation, afin de les l’outil devant être revêtues doter d’une couche d’abrasif d’accroche pour fixation ultérieure de l’abrasif Formulation du mélange abrasifs / liants / charges : pesée et mélange des quantités utiles des différents composants selon les besoins définis. Le cas échéant, préparation du moule par application de peinture (bombe aérosol) afin de faciliter la séparation du mélange après frittage. Pressage du Préparation de Pressage à chaud Préparation du bain de nickelage mélange dans un l’abrasif (160 à 400°C max.) du avec l’abrasif souhaité moule puis cuisson mélange dans un (four de 500 à moule / 1000°C) Ebavurage avant Ebavurage avant assemblage assemblage Prétraitement (dérouillage / Collage de la partie abrasive sur la monture, dégraissage / activation / le cas échéant passage à l’étuve Pressage à chaud (500 à nickelage primaire le cas 1000°C) du mélange échéant) Assemblage Utilisation de colles de type Epoxy, présentes abrasif dans une forme Dépôt d’abrasif sur la monture par en faible quantités aux postes de travail ainsi directement sur la nickelage électrolytique que dans un local de stockage dédié monture (quantité totale sur site environ 150 kg) Nickelage chimique secondaire le cas échéant Usinage final de la monture, rectification de la planéité et de la forme de l’abrasif, dressage (établir la géométrie de coupe), avivage (obtenir une Rinçage, démasquage, sablage Finition qualité de coupe optimale), marquage Le cas échéant nettoyage / dégraissage dans une machine à laver utilisant des produits lessiviels Conditionnement des produits finis et mise en attente d’expédition Synthèse des procédés de fabrication de DIAMETAL FRANCE à Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 39/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les schémas ci-dessous illustrent les procédés de fabrication présentés précédemment

Principe de fabrication d’une meule résine Les procédés utilisés pour la section Top & Bottom et la fabrication des meules céramiques ou vitrifiées sont proches de ceux présentés ci-dessus pour les meules résines. Pour la section Top & Bottom, la principale différence est la dimension des outils produits, généralement de grande taille. Pour la section céramique / vitrifiée, la principale différence est liée aux conditions de frittage du bandeau abrasif (pressage à froid puis cuisson à température élevée).

Principe de fabrication d’une meule métallique ou métallocéramique

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 40/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Principe de fabrication d’une meule galvanique

B.1.4.2 Activités d’usinage, frittage et rectification Les process de fabrication présentés dans le chapitre précédent requièrent, à différentes étapes, des activités de transformation mécanique et/ou thermique de matériaux métalliques, résinoïdes, céramiques, ou composite. L’atelier de production DIAMETAL FRANCE est donc équipé d’un ensemble de machines fixes participant à ces activités : presses hydrauliques, tours et perceuses, rectifieuses, scies, découpeuse jet d’eau, marqueuse laser, sableuses, fours, étuves. Le listing des machines fixes ainsi installées dans les ateliers DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est donné en annexe B-3. Aucune chaine automatisée n’est présente dans l’atelier. Toutes les opérations de manipulation des produits sont assurées par le personnel qui pilote les différentes installations. Certains de ces équipements nécessitent, pour leur fonctionnement, une lubrification au moyen d’huile de coupe ou d’émulsion huileuses. A ce titre, de tels lubrifiants sont présents sur site au niveau de l’atelier de production (environ 500 L au total) ainsi que dans un stockage dédié (local huile) localisé en façade Sud du bâtiment (réserve de 1 000 L au total). Parallèlement, le nettoyage des moules et formes dans lesquels les différents liants sont frittés, nécessite parfois l’emploi de solvants et autres produits organiques. Ces produits, souvent inflammables, sont stockés en armoires spécifiques réparties dans les ateliers, ainsi que dans le local huile. La quantité totale de ces produits présents sur site est de l’ordre de 1000 L. Enfin, parmi les installations fixes d’usinage, frittage et rectification, celles participant à des activités de travail mécanique des métaux et alliages ont été identifiées. Elles totalisent une puissance installée de 550 kW et sont donc soumises à déclaration au titre de la rubrique 2560-B de la nomenclature des ICPE. Le présent dossier permettra de régulariser la situation administrative de ces installations vis-à-vis de la réglementation des ICPE.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 41/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S .A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.4.3 Activités de c uivrage La pr oduction d’outils abrasifs à liants métalliques et métallocéramiques nécessite une phase de cuivrage de la monture à garnir. Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dispose à ce titre d’un atelier de cuivrage par procédé électrolytique localisé en façade Nord d u bâtiment de production. Cette activité de cuivrage est déclarée en date du 30/05/2011 au titre de la rubrique 2565 -2 (traitement de surface) de la nomenclature des ICPE. L’atelier de cuivrage ainsi désigné comprend une ligne de traitement de surface comp osé des éléments suivants : 1 bain de dégraissage chimique (126 litres) ; 1 bain de dégraissage électrolytique (126 litres) ; 1 bain d’activation (126 litres) ; 1 bain de cuivrage électrolytique (210 litres) . Des bains de rinçage sont positionnés entre les différentes étapes de traitement. L’atelier de cuivrage présente donc une capacité des cuves de traitement totale de 588 litres. Les pièces à cuivrer sont plongées manuellement dans les bains successifs durant une durée déterminée, puis rincées et égoutt ées au dessus des bains et enfin séchées à l’air comprimé. Le schéma ci-dessous illustre l’organisation de l’atelier de cuivrage.

Atelier de cuivrage DIAMETAL FRANCE d’Oltingue Les produits utilisés dans le cadre de ces activités sont donnés ci-dessous

Produit (composé principal - dosage ) Localisation Étiquetage des produits Surfaclean N958 Dégraissage chimique (Alcool C 9-16 éthoxylés - 0,5% ) Surfaclean V149 Dégraissage chimique (Hydroxyde de potassium - 5 à 10% ) Dégraissage électrolytique Turmalin 103 Activation (Biphosphonate d'hydroxyméthyle - 3%) Cuivrage Turmalin 101 Cuivrage (Sulfate de cuivre - 40%) Turmalin 102 Cuivrage (Chlorate de sodium - 1%) Produits utilisés dans l’atelier de cuivrage L'installation est conçue de sorte à fonctionner en circuit fermé. Les bains usés sont envoyés dans des cuves de stockage (capacité 5 m 3) positionnées au sous-sol de l’atelier de cuivrage, en attente d’enlèvement pour élimination par un prestataire externe. L’atelier de cuivrage est sur rétention, de même que le local associé en sous -sol. Toutes les cuves sont munies de couvercles et d’une aspiration permettant de canaliser et évacuer les vapeurs et émissions générées. Le local en sous- sol assure également le stockage des produits neufs et déchets de l’activité de cuivrage (capacité totale environ 1 000 L). Ces produits seront à l’avenir stoc kés dans un local préfabriqué spécifique sur une plateforme extérieure à l’angle Nord -Ouest du bâtiment usine.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 42/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.4.4 Activités de nickelage La production d’outils abrasifs à liant galvanique nécessite une phase de nickelage de la monture à garnir. Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dispose à ce titre d’un atelier de nickelage localisé en partie Ouest de l’usine. Les activités de nickelage actuelles du site sont déclarées en date du 21/12/2015 au titre de la rubrique 2565-2 (traitement de surface) de la nomenclature des ICPE, pour une capacité totale des cuves de traitement de 580 litres. Dans le cadre de l’évolution de ses activités, DIAMETAL FRANCE souhaite développer sa production d’outils abrasifs à liant galvanique et envisage donc d’augmenter ses capacités de traitement de surface correspondantes. C’est dans ce cadre et avec cet objectif qu’est déposée la présente demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE.

L’atelier de nickelage actuel comprend une chaine de prétraitement (dérouillage, dégraissage, activation) et une unité de nickelage acide électrolytique. L’unité de nickelage est organisée en une quinzaine de cuves de dépôt de capacité unitaire 25 à 50 L, reliées à un même réservoir central de capacité 500 L. En situation projetée, cette capacité sera portée à 1 000 L. A chaque opération de nickelage programmée, la ou les cuves de dépôt nécessaires sont alimentées automatiquement, depuis le réservoir principal, en produits de traitement. Les abrasifs requis sont ajoutés aux cuves de dépôt et les pièces à traiter peuvent alors y être plongées pour une durée définie selon l’objectif attendu. Après traitement les pièces garnies en abrasifs sont retirées, rincées, égouttées au dessus des bains et séchées à l’air libre ou à l’air comprimé.

Vu la large gamme d’outils produite par DIAMETAL FRANCE, l’augmentation du nombre de cellules de dépôt au sein de son unité de nickelage permettra à l’entreprise, outre une plus grande capacité de production, des gains importants en termes de réactivité et de souplesse face aux commandes de ses clients, mais également en termes de praticité d’exploitation des installations de nickelage. C’est pourquoi l’exploitant souhaite se doter d’une seconde unité de nickelage, fonctionnant sur le même principe que l’installation existante (un réservoir central relié à des cuves de dépôt périphériques). Par ailleurs, afin d’étendre la gamme de finitions proposée pour ses outils à liant galvanique, la société souhaite se doter des installations suivantes : • une unité de prétraitement dite « nickel-strike », visant à déposer sur les montures une couche galvanique primaire avant dépôt des abrasifs, nécessaire au traitement de nouveaux matériaux ; • une unité de traitement secondaire de nickelage chimique, visant à déposer sur les montures une couche galvanique de protection après dépôt des abrasifs. Enfin, afin de développer une activité de regarnissage et recyclage d’outils à liants galvaniques usagés, DIAMETAL FRANCE exploitera prochainement dans un local voisin de l’atelier de nickelage, une unité de dégarnissage chimique. Celle-ci permettrait de remettre à nu les montures d’outils usagés, puis après contrôle de leur état, de les regarnir en abrasifs.

Les Schémas suivants illustrent l’organisation des différentes installations de traitement de surface de l’atelier de Nickelage du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. Les installations entourées en orange sont celles projetées. Pour la chaine de Nickelage, 1 unité est déjà existante. 1 nouvelle unité équivalente est projetée (entourée en pointillés orange).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 43/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Installations existantes et projetées (orange) de l’atelier de Nickelage DIAMETAL FRANCE

En situation projetée, les volumes de bains de traitement de l’atelier de nickelage et dégarnissage seraient les suivants :

• Prétraitement : dérouillage / dégraissage / activation / nickel Strike 527 litres

• Unité de Nickelage 1 : capacité max. correspondant au volume de la cuve principale (la cuve actuelle de 500 L sera remplacée) 1 000 litres

• Unité de Nickelage 2 : capacité max. correspondant au volume de la cuve principale 1 500 litres

• Nickelage chimique : 200 litres

• Dégarnissage : 400 litres

• TOTAL Nickelage / Dégarnissage : 3 627 litres

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 44/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

En situation projetée (horizon fin 2017), les installations de nickelage et activités associées du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue seraient implantées de la manière suivante.

Implantation des installations de nickelage existantes (bleu) et projetées (vert)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 45/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S .A.S. - OLTINGUE (68)

Les produits utilisés dans le cadre de ces activités sont donnés ci -dessous.

Produit (composé principal - dosage) Localisation Étiquetage des produits

Arcolux Prétraitement - Dérouillage (Acide chlorhydrique - 50%)

DEOX Prétraitement - Dégraissage (Hydroxyde de potassium - 20%) électrolytique

Acide sulfurique Prétraitement - Activation (25%)

Nickelsalz R

(Acide chlorhydrique - 21%) Prétraitement - Nickel strike (Chlorure de nickel - 13%)

Sel ARSA Nickelage électrolytique (Sulfate de nickel - 4%)

CHEMIPLATE A-B-C-D (Sulfate de nickel - 25 à 50%) Nickelage chimique Hydroxyde de sodium (5 à 10%) Carbonate de sodium (5 à 10%) Dudoprint 1-2-3 (Ethylènediamine - 30%) Dégarnissage (Potasse - 30%) (Acide nitrobenzoïque / Benzothiazol - 15%) Produits utilisés dans l’atelier de cuivrage

Les installations de prétraitement et de nickelage électrolytique sont conçues de sorte à fonctionner en circuit fermé. L’ajustement de la solution de nickelage est réalisé au niveau de la cuve principale à l’aide d’appareils de contrôle permettant de maintenir constants les différents paramètres de la solution (pH, concentration, e tc.). Tous les bains sont associés à des rétentions positionnées au sol de l’atelier de nickelage et des locaux annexes. Toutes les cuves sont munies de couvercles et d’une aspiration permettant de canaliser et évacuer les vapeurs et émissions générées. Les déchets et produits nécessaires aux activités de l’atelier de Nickelage sont actuellement stockés dans l’atelier (capacité en déchets environ 1 m 3, capacité en produits environ 200L). Les déchets et produits seront à l’avenir stockés dans un local préfa briqué spécifique sur une plateforme extérieure à l’angle Nord -Ouest du bâtiment usine.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 46/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.4.5 Photographie des installations

Zone de stockage matières premières / moules Local de stockage matières premières poudres

Section Résine Section Tournage

Section Press-Alu Section Métalliques

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 47/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Atelier Cuivrage Sous-sol Atelier Cuivrage

Atelier Nickelage - Cuve principale Atelier Nickelage - Cuves de dépôt

Ligne Préparation nickelage Dégarnissage

Photographies des installations DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 48/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.1.5 STOCKAGE DES PRODUITS FINIS

Au terme du processus de fabrication et de vérification, les produits finis sont conditionnés unitairement ou en lots et stockés dans la zone « expédition » qui occupe environ 200 m² à l’angle Sud-Ouest du rez-de-chaussée du bâtiment usine (hors produits finis de grande taille stockés dans l’atelier ou dans la zone de stockage matières premières à l’angle Sud-Est du bâtiment). L’usine fonctionnant à flux tendus, les stocks de produits finis sont très limités. Ils sont entreposés en racks, étagères, ou armoires fermées sur une hauteur maximale de 2 m environ. Le stock « roulant » se compose d’un total d’environ 700 meules, 1 000 meulettes, dont une partie conditionnée en boites cartonnées ou plastifiées et 200 pâtes diamantées conditionnées en « seringues » plastiques et stockées en enceinte frigorifique. Les emballages neufs (cartons, plastiques) sont également stockés dans la zone expédition, pour une quantité totale de l’ordre d’1 tonne.

B.1.6 VOLUMES DE PRODUCTION

Vu les types de production assurées par le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, les volumes d’activité sont difficiles à établir car très dépendants des produits en cours de fabrication. Une estimation peut toutefois être donnée à partir des consommations journalières maximales de matières premières. • Consommation d’abrasifs (diamant / CBN) < 5 kg / jour • Consommation de matières premières métalliques (hors poudres) 70 kg / jour • Consommation de poudres Press-Alu 30 kg / jour • Consommation de poudres pour liants résinoïdes < 1 kg / jour • Consommation de poudres pour liants métalliques 2 kg / jour • Consommation de poudres pour liants vitrifiés < 1 kg / jour

A partir de ces données on peut donner ci-dessous une estimation de production journalière moyenne par type de produits finis fabriqués : • Produits à liants résinoïdes (hors Top & Bottom) : 60 pièces / jour • Section Top & Bottom : 1 pièces / jour • Produits à liants métalliques / métallocéramiques (après cuivrage) : 30 pièces / jour • Produits à liants vitrifiés : 10 pièces / jour • Produits à liants galvaniques (après nickelage) : 150 pièces / jour • Total production 250 pièces / jour

Les pièces produites sur site sont très variables. A titre d’exemple, leurs poids unitaire varie de 1g pour une meulette galvanique Ø3 mm, à 600 kg pour une meule Top & Bottom Ø 1 300 mm. Il est par conséquent très difficile d’estimer une quantité moyenne ou maximale de production quotidienne. Au vu des éléments ci-dessus, on peut néanmoins raisonnablement estimer que le volume de production quotidien du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue reste inférieur à 1 tonne de produit fini fabriqué par jour.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 49/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.2 INSTALLATIONS ANNEXES

Sont ainsi désignées les installations ne faisant pas directement partie de la chaîne de production, mais qui sont toutefois nécessaires au fonctionnement de l'entreprise.

B.2.1 INSTALLATIONS DE COMBUSTION

L'entreprise possède une chaudière alimentée au fioul domestique et produisant de l’eau chaude destinée au chauffage du bâtiment usine. Cet équipement, implanté dans un bâtiment dédié localisé à une centaine de mètres au Nord de l’usine, dispose dans sa configuration actuelle d’une puissance thermique nominale de 860 kW exprimée en PCI (brûleur fioul bridé pour adaptation aux besoins actuels de chauffage de l’usine). Le bâtiment chaufferie est en structure métallique avec façades et toitures en bardage métallique. Il repose sur une dalle béton sur vide sanitaire. Le bâtiment présente une hauteur maximale d’environ 8 m par rapport au niveau de la voirie à l’ouest. La cheminée surplombe la toiture d’environ 6 m (hauteur de cheminée : 14 m).

B.2.2 STOCKAGES DE COMBUSTIBLES

L’alimentation en fioul domestique de la chaudière 860 kW présentée plus haut est actuellement assurée à partir de cuves enterrées positionnées à environ 30 m à l’Ouest du bâtiment chaufferie. Ces cuves, installées côte à côte chacune dans une fosse maçonnée spécifique, sont reliées à l’installation de combustion par des canalisations enterrées sous la voirie la séparant du stockage. Au total 4 cuves de 100 m3 sont actuellement présentes sur site. 2 seulement sont effectivement exploitées. Les 2 autres sont vides. L’aire de dépotage associé à ces stockages est revêtue d’enrobé. Chaque cuve est dotée d’une bouche de remplissage directement sur la citerne. Dans le cadre du projet, l’exploitant remplacera les stockages actuels par une unique cuve de 25 000 L, enterrée en pleine terre au voisinage du bâtiment chaufferie. Cette cuve disposera d’une double enveloppe ainsi que d’un système de détection de fuite. Une nouvelle zone de dépotage sera aménagée pour le ravitaillement de la cuve en combustible. Les 4 anciennes cuves seront dégazées et démantelées dès réception des nouveaux équipements de stockage fioul.

B.2.3 TRANSFORMATEURS

Le site accueille plusieurs équipements de transformation électrique : • un poste de transformation haute tension du réseau de distribution d’électricité, positionné dans un bâtiment dédié à environ 150 m au Nord-Ouest du bâtiment usine DIAMETAL (équipement exploité par ERDF, sans rapport direct avec l’activité du site) ; • le poste de livraison haute tension (20kV) et transformateur HT/BT du site DIAMETAL FRANCE, implanté dans un local dédié en sous-sol en façade Nord du bâtiment usine. Le transformateur est raccordé au TGBT de l’usine, positionné dans un local dédié en rez-de- chaussée directement à son aplomb.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 50/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.2.4 CHARGEURS DE BATTERIES

Le site ne dispose pas d’un local spécifique pour la charge d’accumulateurs. Seuls 2 chargeurs de batteries sont présents, positionnés l’un coté Nord de l’atelier principal de production, l’autre en façade Sud du bâtiment. Ils permettent d’alimenter un fenwick et une nacelle électriques. La puissance totale maximale de courant continu utilisable par ces 2 équipements est de 5 kW.

B.2.5 INSTALLATIONS DE REFRIGERATION

Des installations de réfrigération sont présentes sur site. Elles sont utilisées pour le refroidissement de certaines machines exploitées dans l’atelier de production. Ces équipements sont implantés en façade nord du bâtiment usine, dans le local en sous-sol de l’atelier de cuivrage. Les 3 groupes froids présents sur site utilisent des fluides frigorigènes de type R407, et R410, pour une quantité totale présente de 40 kg. Seul 1 équipement présente une capacité unitaire en fluide frigorigène supérieure à 2 kg (fluide R407, capacité 38 kg).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 51/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

B.3 CLASSEMENT DES ACTIVITES SELON LA REGLEMENTATION ICPE

Le tableau des pages suivantes présente les activités du site et leur classement vis à vis des rubriques de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement.

Le classement présenté tient compte du projet objet du présent dossier. A noter que les seules modifications induites par le projet portent sur les volumes des bains de traitement de surface exploités sur site. Les autres installations et activités du site ne sont pas modifiées par le projet.

Les activités sont classées selon :

A : Activité ou installation soumise à Autorisation préfectorale

E : Activité ou installation soumise à Enregistrement

DC : Activité ou installation soumise à Déclaration avec Contrôle périodique par un organisme agréé.

D : Activité ou installation soumise à Déclaration

NC : Activité ou installation Non Classée

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 52/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Rubrique Désignation de l’activité Seuil de classement Situation de l’établissement à l’état futur Classement (rayon d’affichage)

Installations existantes Activités de cuivrage et nickelage déclarées en date des 30/05/2011 et 21/12/2015, pour une capacité totale des cuves de traitement de 1 469 litres. Situation projetée Capacité totale des cuves de traitement en situation Revêtement métallique ou traitement future : de surfaces quelconques par voie Atelier Cuivrage : 588 litres électrolytique ou chimique a) Le volume des cuves de Atelier Nickelage : 3 627 litres A 2565-2 2. Procédés utilisant des liquides traitement étant supérieur à 1500 (1km) (sans mise en oeuvre de cadmium ni  Autorisation L’atelier Nickelage comprenant : de cyanures, et à l’exclusion de la - prétraitement 527 litres vibro-abrasion), - unité nickelage 1 : 1 000 litres - unité nickelage 2 : 1 500 litres - nickelage chimique : 200 litres - dégarnissage : 400 litres Capacité totale des cuves de traitement en situation future : 4 215 litres

2. La puissance installée de Atelier de production comprenant un ensemble de Travail mécanique des métaux et l'ensemble des machines fixes machines fixes d’usinage, frittage et rectification alliages concourant au fonctionnement de participant à des activités de travail mécanique des 2560.B l'installation étant supérieure à 150 DC B. Autres installations que celles métaux et alliages visées au A kW mais inférieure à 1000 kW Puissance totale installée : 550 kW  Déclaration

Nettoyage-dégraissage de surface 2. La quantité de produit mise en Installation de nettoyage-dégraissage (machine à quelconque, par des procédés oeuvre dans le procédé étant laver utilisant des produis lessiviels) indépendante et utilisant des liquides à base aqueuse Supérieure à 500 litres, mais 2563 à l’aval des activités de traitement de surfaces NC ou hydrosolubles à l’exclusion des inférieure ou égale à 7500 litres activités de nettoyage–dégraissage Quantité de produits mise en œuvre : 475 litres associées à du traitement de surface  Déclaration

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 53/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Rubrique Désignation de l’activité Seuil de classement Situation de l’établissement à l’état futur Classement (rayon d’affichage)

Emploi de matières abrasives telles que sables, corindon, grenailles La puissance installée des machines fixes concourant au fonctionnement métalliques, etc. sur un matériau Atelier de production comprenant des sableuses 2575 quelconque pour gravure, de l'installation étant supérieure à 20 NC dépolissage, décapage, grainage, à kW Puissance totale installée : 9,7 kW l’exclusion des activités visées par la  Déclaration rubrique 2565 Transformation de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, c) la quantité de matière susceptible élastomères, résines et adhésifs Atelier de production comprenant des activités de d’être traitée étant supérieure ou synthétiques) frittage à chaud matières résinoïdes 2661-1 égale à 1 t/j, mais inférieure à 10 t/j NC 1. Par des procédés exigeant des Quantité susceptible d’être traitée : 100 kg/jour  Déclaration conditions particulières de température ou de pression

Transformation de polymères (matières plastiques, caoutchoucs, b) la quantité de matière susceptible Atelier de production comprenant des activités élastomères, résines et adhésifs d’être traitée étant supérieure ou d’usinage et rectification de matières résinoïdes 2661-2 synthétiques) égale à 2 t/j, mais inférieure à 20 t/j NC Quantité susceptible d’être traitée : 100 kg/jour 2. Par tout procédé exclusivement  Déclaration mécanique 3. Le volume susceptible d’être Stockage de polymères (matières Stockage de matières premières résinoïdes plastiques, caoutchoucs, stocké étant supérieure ou égal à 2662 3 3 majoritairement sous forme de poudres NC élastomères, résines et adhésifs 100 m , mais inférieur à 1 000 m Volume susceptible d’être stocké : 10 m 3 synthétiques)  Déclaration Combustion A. Lorsque l'installation consomme 2. La puissance thermique nominale exclusivement, seuls ou en mélange, de l'installation étant supérieure à 2 Chaudière alimentée au fioul domestique 2910 du gaz naturel, des gaz de pétrole NC MW, mais inférieure à 20 MW Puissance thermique nominale : 0,86 MW liquéfiés, du fioul domestique, du  Déclaration charbon, des fiouls lourds, de la biomasse […]

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 54/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Rubrique Désignation de l’activité Seuil de classement Situation de l’établissement à l’état futur Classement (rayon d’affichage)

La puissance maximale de courant continu utilisable pour cette opération Chargeurs électriques de batteries 2925 Atelier de charge d’accumulateurs NC étant supérieure à 50 kW Puissance maximale de courant continu : 4,7 kW  Déclaration

Application, cuisson, séchage de La quantité maximale de produits vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, susceptible d’être mise en œuvre est Application de peinture /colle par pulvérisation ou 2940 etc. sur support quelconque. b) supérieure à 10 kg/j, mais enduction NC 2. Lorsque l’application est faite par inférieure ou égale à 100 kg/j Quantité maximale mise en œuvre : < 5 kg/jour tout procédé autre que le « trempé »  Déclaration Installations de traitement de surface visées à la Traitement de surface de métaux ou Le volume des cuves affectées au 3 rubrique 2565-2 vue précédemment 3260 de matières plastiques par un traitement est supérieur à 30 m NC Capacité totale des cuves de traitement en procédé électrolytique ou chimique  Autorisation 3 situation future : 4,215 m

Produits pétroliers spécifiques et c) La quantité totale susceptible carburants de substitution : essences d’être présente dans les installations 1 cuve enterrée de fioul domestique (densité 0,85) et naphtas ; kérosènes; gazoles, fioul étant supérieure ou égale à 50 t de 25 m3 4734.1 lourd […] d’essence ou 250 t au total, mais NC Quantité totale présente : 21,25 tonnes 1. Pour les cavités souterraines et inférieure à 1 000 t au total les stockages enterrés :  Déclaration Gaz à effet de serre fluorés ou substances qui appauvrissent la couche d’ozone La quantité cumulée de fluide 1 installation de refroidissement de process de 2. Emploi dans des équipements clos susceptible d’être présente dans capacité unitaire en fluide frigorigène supérieure à 4802-2.a en exploitation l’installation étant supérieure ou 2 kg NC égale à 300 kg a) Équipements frigorifiques ou Fluide utilisé : R407 climatiques (y compris pompe à Déclaration Quantité présente : 38 kg chaleur) de capacité unitaire supérieure à 2 kg Classement des activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue au regard de la nomenclature des ICPE

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 55/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S .A.S. - OLTINGUE (68)

B.4 RAYON D’AFFICHAGE ET COMMUNES COMPRISES DANS CE RA YON

Au regard du classement des activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue au titre des ICPE, le rayon d’affichage retenu est 1 km. Les communes situées dans le rayon d’affichage sont : • OLTINGUE • LUTTER • WOLSCHWILLER La figure ci-dessous ainsi que l ’annexe A -1 du présent dossier présentent une carte au 1/25000 ème indiquant l'emplacement de l'installation et le ra yon d’affichage de 1 km autour de l’établissement.

Site DIAMETAL F RANCE

Rayon d’affichage 1 km Limites communales

Carte au 1/25000ème indiquant l'emplacement de l'installation ainsi que le rayon d’affichage (1 km)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 56/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Chapitre C. ETUDE D’IMPACT

Etude d’impact établie par :

Dossier APAVE n° 16 69 748 APAVE ALSACIENNE SAS Rédacteur : M. Arnaud RISS Agence Energie Environnement Ingénieur Consultant Environnement 2 rue Thiers - BP 1347 68056 MULHOUSE Cedex Vérificateur : M. Adrien BAUERLIN Responsable Unité Conseil - Environnement

Pour le compte de :

DIAMETAL FRANCE S.A.S. Dossier approuvé par Route de Wolschwiller M. Alain DUPÊCHÉ 68480 OLTINGUE Directeur Général Délégué

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 57/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

SOMMAIRE

C.1 CONTEXTE DE L’ETUDE 61

C.2 INTRODUCTION 62

C.3 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS ET DU PROJET 64

C.4 ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET 64 C.4.1 LOCALISATION ET CARACTERISATION DU SITE 64 C.4.1.1 Contexte géographique général 64 C.4.1.2 Définition cadastrale 65 C.4.2 INVENTAIRE DES PLANS , SCHEMAS , PROGRAMMES , DOCUMENTS DE PLANIFICATION 67 C.4.2.1 Affectation des sols 67 C.4.2.2 Autres documents de planification 68 C.4.3 DEFINITION DES AIRES D’ETUDE 70 C.4.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN ET INDUSTRIEL DU PROJET 71 C.4.4.1 Voisinage immédiat 71 C.4.4.2 Population et habitat 71 C.4.4.3 Contexte économique et industriel 73 C.4.4.4 ERP et zone de fréquentation du public 74 C.4.5 INFRASTRUCTURES 74 C.4.5.1 Réseau routier 74 C.4.5.2 Canalisations et axes de transport de marchandises dangereuses (TMD) 74 C.4.5.3 Réseau ferroviaire 74 C.4.5.4 Aéroport / Aérodrome 74 C.4.5.5 Réseau fluvial 74 C.4.6 SITES ET PAYSAGES , BIENS MATERIELS , PATRIMOINE CULTUREL , ARCHEOLOGIE 75 C.4.6.1 Paysage 75 C.4.6.2 Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique 78 C.4.7 DONNEES PHYSIQUES ET CLIMATIQUES 79 C.4.7.1 Climatologie et orientation des vents 79 C.4.7.2 Contexte géologique et hydrogéologique 80 C.4.7.3 Recensement des captages d’alimentation en eau potable et périmètres de protection 85 C.4.7.4 Eaux de surface, SDAGE, SAGE et contrats de milieux 86 C.4.7.5 Qualité de l'air, PPA et PRQA 91 C.4.7.6 Odeurs 94 C.4.8 NIVEAUX SONORES , ZONES A EMERGENCE REGLEMENTEE ET VIBRATIONS 95 C.4.8.1 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores 95 C.4.8.2 Vibrations 97 C.4.9 EMISSIONS LUMINEUSES 97 C.4.10 ZONES AGRICOLES ET AOC, ESPACES FORESTIERS ET MARITIMES 98 C.4.10.1 Zones agricoles 98 C.4.10.2 Espaces forestiers 98 C.4.10.3 Zones de pêche 98 C.4.11 FAUNE , FLORE , HABITATS ET ESPACES NATURELS 99 C.4.11.1 ZNIEFF 99 C.4.11.2 NATURA 2000 101

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 58/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.11.3 Autres zones naturelles remarquables ou protégées 103 C.4.11.4 Zones à enjeux faunistiques - Plans nationaux d’action 103 C.4.11.5 Continuités écologiques et trames vertes et bleues 104 C.4.11.6 Inventaire de terrain 105 C.4.12 SYNTHESE DE LA SENSIBILITE DU MILIEU 106 C.4.13 INTERRELATIONS ENTRE LES COMPARTIMENTS DE L’ENVIRONNEMENT 109

C.5 ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L'ENVIRONNEMENT 111 C.5.1 EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS 111 C.5.2 SITES ET PAYSAGES , BIENS MATERIELS , PATRIMOINE CULTUREL , ARCHEOLOGIE 112 C.5.2.1 Intégration dans le paysage et compatibilité avec l’affectation des sols 112 C.5.2.2 Protection des biens matériels, du patrimoine culturel et archéologique 114 C.5.3 EAUX DE SURFACE 115 C.5.3.1 Approvisionnement en eau 115 C.5.3.2 Utilisation de l'eau 115 C.5.3.3 Mesures pour éviter ou réduire la consommation d'eau 116 C.5.3.4 Source et nature des rejets aqueux 117 C.5.3.5 Effet des principaux polluants contenus dans les rejets aqueux de l’établissement 118 C.5.3.6 Mesures pour éviter ou réduire l’impact des rejets aqueux 118 C.5.3.7 Flux de polluants 120 C.5.3.8 Incidences des rejets d’eau sur l'environnement 122 C.5.3.9 Compatibilité SDAGE / SAGE / contrat de rivière 123 C.5.4 EAUX SOUTERRAINES ET SOLS 125 C.5.4.1 Impacts liés aux prélèvements et rejets en eaux souterraines 125 C.5.4.2 Incidences chroniques potentielles 125 C.5.4.3 Passif environnemental du site 126 C.5.4.4 Mesures pour la prévention de la pollution chronique des eaux souterraines et des sols 127 C.5.4.5 Surveillance des eaux souterraines et des sols 128 C.5.4.6 Incidence résiduelle 128 C.5.5 AIR ET ODEURS 129 C.5.5.1 Sources et nature des émissions à l'atmosphère 129 C.5.5.2 Effets des principaux polluants contenus dans les rejets atmosphériques de l'établissement 132 C.5.5.3 Mesures pour éviter ou réduire les rejets atmosphériques et les odeurs 133 C.5.5.4 Caractéristiques des émissaires 134 C.5.5.5 Flux de polluants 135 C.5.5.6 Mesures complémentaires relatives à l'air et aux odeurs 141 C.5.5.7 Compatibilité avec les plans de qualité de l’air 141 C.5.6 DECHETS 142 C.5.6.1 Recensement et caractéristiques des déchets et sous-produits 142 C.5.6.2 Mesures prises pour éviter ou réduire l'impact des déchets 146 C.5.6.3 Incidences sur l'environnement 146 C.5.6.4 Compatibilité avec les plans de gestion des déchets 146 C.5.7 NIVEAUX SONORES ET VIBRATIONS 147 C.5.7.1 Origine et localisation des émissions sonores et vibrations 147 C.5.7.2 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les nuisances sonores et vibratoires 147 C.5.7.3 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores 148 C.5.7.4 Incidences des bruits et vibrations sur la commodité du voisinage 152 C.5.8 CONSOMMATIONS ENERGETIQUES 153 C.5.9 CLIMAT 155 C.5.9.1 Inconvénients liés aux installations vis-à-vis du climat 155 C.5.9.2 Mesures retenues pour éviter, réduire ou compenser l’impact sur le climat 156

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 59/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.10 EMISSIONS LUMINEUSES 156 C.5.10.1 Origine et localisation des émissions lumineuses 156 C.5.10.2 Incidences des émissions lumineuses sur la commodité du voisinage 156 C.5.11 TRANSPORTS 157 C.5.11.1 Origine et intensité du trafic lié aux activités du site 157 C.5.11.2 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les impacts du trafic 157 C.5.12 CONSOMMATION ET EFFETS SUR LES ESPACES AGRICOLES OU FORESTIERS 158 C.5.12.1 Incidences sur les espaces agricoles et mesures associées 158 C.5.12.2 Incidences sur les espaces forestiers et mesures associées 158 C.5.13 FAUNE , FLORE , MILIEUX NATURELS ET EQUILIBRES BIOLOGIQUES 159 C.5.13.1 Incidence du projet sur les espèces protégées 159 C.5.13.2 Incidence du projet sur les milieux naturels sensibles 159 C.5.13.3 Evaluation des incidences au titre de NATURA 2000 161 C.5.13.4 Incidence du projet sur les continuités écologiques 165 C.5.13.5 Compatibilité avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) 165 C.6 EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES 166 C.6.1 PRESENTATION GENERALE DE LA METHODOLOGIE ERS 166 C.6.2 DESCRIPTION DE L ’ENVIRONNEMENT DU SITE 168 C.6.2.1 Définition de la zone d’étude 168 C.6.2.2 Caractérisation des populations et usages 168 C.6.2.3 Synthèse des cibles de l’impact sanitaire potentiel 169 C.6.3 IDENTIFICATION DES POLLUANTS ET DANGERS SUR LA SANTE 170 C.6.3.1 Inventaire des substances et nuisances émises 170 C.6.3.2 Susbstances et nuisances retenues pour la suite de l’étude 171 C.6.4 EVALUATION DES ENJEUX SANITAIRES ET VOIES D’EXPOSITION 171

C.7 SYNTHESE DES MOYENS ACTUELS DE PREVENTION ET DE REDUCTION DES POLLUTIONS – COMPARAISON AVEC LES MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES 172

C.8 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU 173 C.8.1 JUSTIFICATION ENVIRONNEMENTALE DU CHOIX DE L ’IMPLANTATION DU PROJET 173 C.8.2 JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA TECHNIQUE RETENUE AU REGARD DES PREOCCUPATIONS D’ENVIRONNEMENT 174

C.9 MESURES DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT EN PHASE TRAVAUX 175

C.10 CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION 176

C.11 RECAPITULATIF DES MESURES PRISES ET ENVISAGEES EN FAVEUR DE L'ENVIRONNEMENT, ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS ASSOCIES 177

C.12 SYNTHESE DES EFFETS RESIDUELS DU PROJET ET EFFETS CUMULES 179

C.13 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX 183

C.14 ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES 186

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 60/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.1 CONTEXTE DE L’ETUDE

La présente étude d’impact s’inscrit dans le cadre de la demande portée par la société DIAMETAL FRANCE, d’exploiter à Oltingue (68), un établissement comprenant des installations soumises à autorisation au titre de la rubrique n°2565-2 (trai tement de surface) de la nomenclature des ICPE.

La société exerce sur ce site depuis plusieurs décennies, des activités de production d’outils abrasifs à destination notamment de l’industrie mécanique. Parmi les installations existantes du site figurent des installations de traitement de surface (cuivrage et nickelage) déclarées au titre des ICPE en 2011 et 2015.

Les activités de l’entreprise requièrent aujourd’hui l’évolution de ces installations, dont les capacités de traitement dépasseront, en situation projetée à fin 2017, le seuil d’entrée dans le régime de l’Autorisation pour la rubrique 2565-2 de la nomenclature des ICPE.

Aussi, le terme « projet » utilisé dans la suite de la présente étude d’impact porte sur l’exploitation future par la société DIAMETAL FRANCE à Oltingue, d’un établissement soumis à Autorisation au titre des ICPE.

Ce projet porte essentiellement sur l’évolution du statut administratif au titre du Code de l’Environnement de l’établissement existant : • passage du régime de la déclaration à celui de l’autorisation pour des installations existantes et projetés relevant de la rubrique 2565-2 (traitement de surface) de la nomenclature des ICPE ; • régularisation de la situation administrative d’installations existantes soumises à déclaration sous la rubrique 2560 (travail mécanique des métaux) de la nomenclature des ICPE.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 61/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.2 INTRODUCTION

Conformément aux articles R.122-5 et R.512-8 du Code de l’Environnement, la présente étude d’impact expose successivement : • Une description du projet comportant des informations relatives à sa conception et à ses dimensions, une description des caractéristiques physiques de l’ensemble du projet et des exigences techniques en matière d’utilisation du sol lors des phases de construction et de fonctionnement, et, le cas échéant, une description des principales caractéristiques de stockage, de production et de fabrication, notamment mis en œuvre pendant l’exploitation, telles que la nature et la quantité des matériaux utilisés, ainsi qu’une estimation des types et des quantités des résidus et des émissions attendus résultant du fonctionnement du projet proposé ; • L’analyse de l’état initial de la zone et des milieux susceptibles d’être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les biens matériels, les continuités, les équilibres biologiques, les facteurs climatiques, le patrimoine culturel et archéologique, le sol, l’eau, l’air, le bruit, les espaces naturels, agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments ; • Une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase travaux) et permanents, à court, moyen et long terme, du projet sur l’environnement, en particulier sur les éléments énumérés au b) et sur la consommation énergétique, la commodité du voisinage (bruits, vibrations, odeurs, émissions lumineuses), l’hygiène, la santé, la sécurité, la salubrité publique, ainsi que l’addition et l’interaction de ces effets entre eux ; • En tant que de besoin, l’analyse précise notamment l'origine, la nature et la gravité des pollutions de l'air, de l'eau et des sols, les effets sur le climat, le volume et le caractère polluant des déchets, le niveau acoustique des appareils qui seront employés ainsi que les vibrations qu'ils peuvent provoquer, le mode et les conditions d'approvisionnement en eau et d'utilisation de l'eau ; • Une analyse des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus 1. • Une esquisse des principales solutions de substitution examinées par le pétitionnaire ou le maître d’ouvrage et les raisons pour lesquelles, eu égard aux effets sur l’environnement ou la santé humaine, le projet présenté a été retenu ; • Les éléments permettant d’apprécier la compatibilité du projet avec l’affectation des sols définie par le document d’urbanisme opposable, ainsi que, si nécessaire, son articulation avec les plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R. 122-17, et la prise en compte du schéma régional de cohérence écologique dans les cas mentionnés à l’article L. 371-3 ; • Les mesures prévues par le pétitionnaire ou le maître de l’ouvrage pour : o éviter les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine et réduire les effets n’ayant pu être évités ; o compenser, lorsque cela est possible, les effets négatifs notables du projet sur l’environnement ou la santé humaine qui n’ont pu être ni évités ni suffisamment réduits.

1 Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : - d’un document d’incidences au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique ; - d’une étude d’impact au titre du présent code et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 62/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

• Elles font l’objet d’une description des performances attendues, notamment en ce qui concerne la protection des eaux souterraines, l'épuration et l'évacuation des eaux résiduelles et des émanations gazeuses ainsi que leur surveillance, l'élimination des déchets et résidus de l'exploitation, les conditions d'apport à l'installation des matières destinées à y être traitées, du transport des produits fabriqués et de l'utilisation rationnelle de l'énergie ; • La description des mesures est également accompagnée de l’estimation des dépenses correspondantes, de l’exposé des effets attendus de ces mesures à l’égard des impacts du projet sur les éléments visés au c) ainsi que d’une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur les éléments visés au c) ; • Conformément au 5° de l’article R512-4 du code l’e nvironnement, des dispositions spécifiques sont exigées aux dossiers de demande d’autorisation d’installations visées à la section 8 du chapitre V du titre 1 er du livre V du code de l’environnement (activités dites IED). • Comme indiqué au chapitre B.3 du présent dossier, le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’entre pas dans cette catégorie. Cette partie n'est donc pas traitée dans la présente étude. • Conformément à l’article R.512-4 du Code de l’Environnement, et si les installations objet de l’étude relèvent des dispositions des articles L. 229-5 et L. 229-6 ("quotas CO2"), l’étude d’impact comprend également dans le chapitre relatif aux effets sur le climat, une description : o des matières premières, combustibles et auxiliaires susceptibles d’émettre du dioxyde de carbone ; o des différentes sources d’émissions de dioxyde de carbone de l’installation ; o des mesures prévues pour quantifier et déclarer les émissions. Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n'est pas visé par les articles L. 229-5 et L. 229-6 du Code de l’Environnement. Cette partie n'est donc pas traitée dans la présente étude. • Les conditions de remise en état du site après exploitation, • Une présentation des méthodes utilisées pour établir l’état initial et évaluer les effets du projet sur l’environnement et, lorsque plusieurs méthodes sont disponibles, une explication des raisons ayant conduit au choix opéré ; ainsi qu’une description des difficultés éventuelles, de nature technique ou scientifique, rencontrées par le maître d’ouvrage pour réaliser cette étude ;

Conformément aux articles R.122-5 et R. 512-8 du Code de l’Environnement, le contenu de l’étude d’impact est proportionné à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet, à l’importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine.

Enfin, conformément au Code de l’Environnement, et afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude d’impact, cette dernière fait l’objet d’un résumé non technique. Il est présenté en introduction du présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 63/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.3 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS ET DU PROJET

Ces informations sont présentées aux chapitres A (Renseignements administratifs) et B (Description des activités) du présent dossier de demande d’autorisation d’exploiter.

C.4 ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DE LA ZONE ET DES MILIEUX SUSCEPTIBLES D’ETRE AFFECTES PAR LE PROJET

Conformément à l’article R. 122-5 du Code de l’Environnement, l’analyse de l’état initial est proportionnée à la sensibilité environnementale de la zone susceptible d’être affectée par le projet, à l’importance et la nature des travaux, ouvrages et aménagements projetés et à leurs incidences prévisibles sur l’environnement ou la santé humaine. Les thématiques environnementales y sont donc développées en fonction de l’importance des enjeux environnementaux vis-à-vis du projet en vue de dégager les principaux enjeux à prendre en compte et leurs interrelations (voir tableau de synthèse au chapitre C.4.12).

C.4.1 LOCALISATION ET CARACTERISATION DU SITE

C.4.1.1 Contexte géographique général

Implantation Le site d’étude est implanté dans le département du Haut-Rhin, sur la commune d’Oltingue. La commune se situe à l’extrémité Sud du département et est frontalière avec la Suisse (frontière à un peu plus d’1 km à l’Est du site). Les principales agglomérations du secteur sont : • Saint-Louis (F) et Bâle (CH) à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est • Délémont (CH) à une quinzaine de kilomètres au Sud • Mulhouse (F) à environ 30 km au Nord Les communes limitrophes d’Oltingue sont les suivantes : , , Bettlach au Nord ; , (CH), à l’Est ; Wolschwiller et Lutter au Sud ; et Luppach à l’Ouest. A l’échelle communale, le site d’étude est installé dans un secteur à dominante de terrains cultivés et boisés à l’écart du centre-bourg de la commune (site DIAMETAL positionné à environ 500 m au Sud de l’entrée du village d’Oltingue). Les communes d’Oltingue, Lutter et Wolschwiller sont présentes dans un rayon d’1 km autour des limites du site d’étude (Cf. Chap. B.4).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 64/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68) - Fond IGN

Coordonnées Lambert II du site Les coordonnées géographiques au niveau de l'accès principal du site (chemin de Leihouse au Sud du site) sont les suivantes : X : 981 464 m Y : 2 287 741 m Z : 410 m

Topographie La topographie de la commune d’Oltingue et des environs est vallonnée. Les altitudes varient localement entre 400 et 500 m environ. Le site d’étude se positionne en partie basse du relief, dans le vallon du ruisseau du Pfaffenbach. Les altitudes sur site varient entre 405 et 410 m (points bas coté Ouest du site). La plateforme aménagée accueillant les installations DIAMETAL est en léger remblais par rapport au terrain naturel (remblais max. de l’ordre de 3 m).

C.4.1.2 Définition cadastrale Le site d’étude est implanté sur les parcelles n°27 8 et 279 de la section 14 du cadastre d’Oltingue, pour une surface totale de 20 ha.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 65/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68) - Fond cadastral et vue aérienne

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 66/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.2 INVENTAIRE DES PLANS , SCHEMAS , PROGRAMMES , DOCUMENTS DE PLANIFICATION

C.4.2.1 Affectation des sols

Vocation de la zone d'implantation du site et utilisations admises Les usages autorisés du sol sur la commune d’Oltingue sont réglementés par son Plan Local d’Urbanisme (PLU) approuvé le 08/04/2008. Un extrait du zonage du PLU d’Oltingue est donné en Annexe A-5. Le site est implanté sur les zones suivantes du PLU d’Oltingue : • zone UE à vocation d’activités économiques (y compris installations classées), couvrant le quart Sud-Ouest du site, où sont localisées les installations industrielles exploitées par la société ; • zone AU à vocation d’urbanisation future, couvrant le quart Sud-Est du site ; • zone Aa à vocation agricole, couvrant la moitié Nord du site. Aucune contrainte n’est à retenir quant aux usages autorisés par le PLU d’Oltingue au droit des installations industrielles DIAMETAL.

Servitudes La seule servitude d’utilité publique indiquée par le PLU d’Oltingue sur l’emprise du site d’étude concerne des lignes électriques aériennes moyenne tension (servitude I4). Ces lignes électriques sont raccordées sur le poste électrique présent à environ 150 m au Nord- Ouest de l’Usine DIAMETAL. Elles sont donc présentes exclusivement à proximité de la limite Ouest du site. Aucune contrainte n’est à retenir.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 67/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.2.2 Autres documents de planification Le tableau suivant présente les plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R.122-17 du Code de l’Environnement avec lesquels l’articulation du projet doit être étudiée (seuls sont présentés les documents de planification existants susceptibles de concerner le projet).

DOCUMENT DE REFERENCE INTITULE ET DATE DU EVALUATION DE LA CONTENU PLANIFICATION REGLEMENTAIRE DOCUMENT COMPATIBILITE

Le Schéma de Cohérence Territorial (SCoT) est un document réglementaire d’urbanisme qui définit la stratégie d’aménagement et de développement du territoire pour lequel il est SCoT du Sundgau établi. Schéma de En cours Code de l’urbanisme - A partir d’un état initial de la situation, il doit aboutir à un projet articulant localement de Cohérence d’approbation Sans objet art. L.141-1 et suivants manière équilibrée les besoins économiques, sociaux et environnementaux. En Territoriale (SCoT) (enquête publique particulier, il fixe des objectifs pour l’avenir dans les domaines de d’habitat, des tenue fin 2016) déplacements, du développement économique, de la protection de l’environnement, des équipements nécessaires à un développement harmonieux du Sundgau…

Institué par la loi sur l’eau de 1992, le SDAGE est un instrument de planification qui fixe Schéma directeur pour chaque bassin hydrographique les orientations fondamentales d’une gestion SDAGE Rhin- Code de d'aménagement et de équilibrée de la ressource en eau dans l’intérêt général et dans le respect des principes Meuse 2016-2021 Cf. chapitre l’Environnement – art. gestion des eaux de la directive cadre sur l’eau et de la loi sur l’eau, des objectifs environnementaux pour L.212-1 à L.212-2-3 Approuvé le C.5.3.9 (SDAGE) chaque masse d’eau (plans d’eau, tronçons de cours d’eau, estuaires, eaux côtières, 30/11/2015 eaux souterraines).

Le SRCE constitue l’outil régional de la mise en œuvre de la Trame Verte et Bleue. Il Schéma régional de Code de SRCE Alsace comporte une cartographie au 1/100 000e des continuités écologiques à enjeu régional, Cf. chapitre cohérence l’Environnement – art. opposable aux documents d’urbanisme et un plan d’action. Il est co-piloté par le préfet de Approuvé le écologique (SRCE) L.371-3 C.5.13.5 région et le président du conseil régional. 22/12/2014

Code de Programme d’actions l’Environnement – art. Programme Applicable aux zones vulnérables pour la protection des R.211-80 IV d’actions régional eaux contre la Le contenu du programme d’actions national est fixé par l’arrêté du 19/12/2011 Alsace Sans objet pollution par les Arrêté du 19/12/2011 nitrates d’origine Les programmes d’actions régionaux sont fixés par arrêté préfectoral Approuvé le agricole Décret n°2012-676 du 02/06/2014 07/05/2012

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 68/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

DOCUMENT DE REFERENCE INTITULE ET DATE DU EVALUATION DE LA CONTENU PLANIFICATION REGLEMENTAIRE DOCUMENT COMPATIBILITE

Le plan national de prévention de la production de déchets cible l’ensemble des acteurs Plan national impliqués dans la production des déchets, il instaure un ensemble cohérent de mesures : d’actions pour la prévention des Plan national de Code de sensibilisation des ménages et des entreprises aux enjeux de la prévention des déchets, Cf. chapitre prévention des l’Environnement – art. élaboration de guides méthodologiques, mobilisation d’instruments économiques (filières déchets (PNPD) déchets L.541-11 de gestion des déchets dites à «responsabilité élargie du producteur» et tarification 2014-2020 C.5.6.4 incitative de la gestion des déchets par les collectivités territoriales), appui technique aux Approuvé le acteurs, …. 18/08/2014

Plan régional ou Ces plans ont pour objet de coordonner l'ensemble des actions qui sont entreprises tant PREDD Alsace interrégional de Code de par les pouvoirs publics que par les organismes privés en vue d'assurer la gestion des Cf. chapitre prévention et de l’Environnement – art. déchets concernés. Ils comprennent notamment : Approuvé le 11/05/ gestion des déchets L.541-13 C.5.6.4 • un état des lieux de la gestion des déchets ; 2012 dangereux • un programme de prévention des déchets ; Plan départemental • une planification de la gestion des déchets ; ou Code de • les mesures retenues pour la gestion des déchets issus de produits générateurs PEDMA Haut-Rhin interdépartemental Cf. chapitre l’Environnement – art. de déchets ; de prévention et de Approuvé le L.541-14 C.5.6.4 gestion des déchets • pour les déchets non dangereux, les dispositions prévues pour contribuer à la 21/03/2003 non dangereux réalisation des objectifs nationaux de valorisation des déchets.

Le plan de gestion des risques d'inondation (par district hydrographique), mis à jour tous les 6 ans, fixe les objectifs en matière de gestion des risques d'inondation. Les mesures de gestion comprennent : • Les orientations fondamentales et dispositions présentées dans les SDAGE, PGRI Rhin-Meuse Plans de gestion des Code de concernant la prévention des inondations ; 2016-2021 Cf. chapitre risques d'inondation l’Environnement – art. • Les dispositions concernant la surveillance, la prévision et l'information sur les (PGRI) 566-7 phénomènes d'inondation ; Approuvé le C.5.3.9 30/11/2015 • Les dispositions pour la réduction de la vulnérabilité des territoires face aux risques d'inondation • Des dispositions concernant l'information préventive, l'éducation, la résilience et la conscience du risque. Plans, schémas et programmes mentionnés à l’article R.122-17 du Code de l’Environnement avec lesquels l’articulation du projet doit être étudiée

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 69/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.3 DEFINITION DES AIRES D’ETUDE

Le tableau suivant présente l’aire d’étude retenue pour chacun des thèmes, au regard des différents effets attendus du projet (cf. description des installations).

AIRE D ’ETUDE MINIMALE THEME COMMENTAIRES RETENUE

Communes comprises dans le Population 1 km autour du site d’étude rayon d’affichage

Sites, Sites et paysages 500 m autour du site d’étude paysages, biens Le projet n’est pas de nature à matériels, générer des incidences Biens matériels, patrimoine patrimoine 500 m autour du site d’étude notables sur ces éléments culturel et culturel et archéologique archéologique

Stations météo d’ et de Absence de données à une Facteurs climatiques l’aéroport Mulhouse-Bâle échelle plus locale

Périmètre minimal nécessaire Sols et Eaux souterraines 500 m autour du site pour apprécier les Données caractéristiques de ces milieux physiques et climatiques Bassin versant du ruisseau du Milieux susceptibles d’être Eaux de surface Pfaffenbach et milieux influencés par les effluents du récepteurs aval (1 km) projet

Communauté de Communes Absence de données à une Air, Odeurs des Trois Frontières échelle plus locale

Niveaux sonores, zones à 100 m autour du site Les nuisances acoustiques et Bruit et émergence réglementée vibratoires attendues du projet vibrations Vibrations 100 m autour du site sont très limitées

Les nuisances lumineuses Emissions lumineuses 100 m autour du site attendues du projet sont très limitées

Le projet n’est pas de nature à Espaces agricoles, forestiers, maritimes 100 m autour du site générer des incidences notables sur ces éléments

Zones naturelles Identification des zones Natura 1 km autour du site protégées 2000 aux environs du site Milieux naturels, Faune, flore, habitats terrestres et naturels et équilibres Le projet n’est pas de nature à équilibres biologiques 100 m autour du site générer des incidences biologiques notables sur ces éléments Continuités écologiques

Aires d’étude retenues par thématique abordée dans l’étude d’impact

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 70/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.4 ENVIRONNEMENT HUMAIN ET INDUSTRIEL DU PROJET

L’environnement humain et industriel du projet est décrit dans un rayon minimal correspondant au 1/10° du rayon d’affichage.

C.4.4.1 Voisinage immédiat Le site se localise en contexte de terrains agricoles (cultures, prairies de fauche) et forestiers, à environ 500 m au Sud-Est du bourg d’Oltingue. L’environnement immédiat du site d’étude comprend : • Au Nord, des terrains à vocation agricole (« Struet ») ; • A l’Est, une forêt (« Lerswald ») ; • Au Sud, successivement : o le chemin du Leihouse (accès au site et chemin agricole et forestier) ; o des terrains à vocation agricole ; o la RD23-III (axe routier Nord-Sud route reliant le bourg d’Oltingue à Wolschwiller) ; o deux habitations ; o des terrains à vocation agricole (« Falkmatten »). • A l’ouest, successivement : o une parcelle à vocation agricole (prairie) ; o le ruisseau du Pfaffenbach ; o le « ranch » QUARTERFARMS (centre équestre avec écuries, manèges, pâtures et country-club) ; o des terrains agricoles et la RD23-III.

L’illustration en page suivante localise ces différents éléments du voisinage du site.

C.4.4.2 Population et habitat

Population Les populations des communes présentes dans un rayon d’1 km autour du site d’étude sont données ci-dessous. Nombre d’habitants Distance du site / 1ère s Commune Orientation / site (2014) habitations du bourg Oltingue 751 400 m Nord-Ouest Lutter 286 1,8 km Sud-Ouest Wolschwiller 487 1,5 km Sud Populations des communes présentes dans un rayon d’1 km autour du site d’étude (source : INSEE)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 71/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Struet

Bourg Rayon 100 m d’Oltingue

Site DIAMETAL FRANCE

Ranch Lerswald

Habitations

Caractéristiques du voisinage du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 72/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Habitations voisines Les habitations présentes dans un voisinage proche du site (max. 200 m) sont données ci- dessous.

Type Nombre Distance / Site Orientation / site Maisons individuelles le 2 50 à 200 m Sud long de la RD23-III Habitations au voisinage proche du site (max. 200 m)

A noter que le site d’étude abrite également un bâtiment à usage d’habitation uniquement réservé à des employés de la société.

C.4.4.3 Contexte économique et industriel

Activité économique Le secteur d’étude appartient à la zone d’emploi de Saint-Louis (INSEE). Les activités économiques sont localement fortement influencées par la situation frontalière du territoire, proche de la Suisse notamment. Les principaux pôles d’activité aux environs d’Oltingue sont les agglomérations de Saint-Louis (F) / Bâle (CH) ; Delémont (CH) et Mulhouse (F). Plus localement la vie économique dans la commune d’Oltingue et de ses voisines est composée d’activités industrielles et artisanales, de commerces et services de proximité, d’équipements touristiques (hébergements) et de loisirs (activités de plein air, hippisme notamment), ainsi que d’exploitations agricoles (polyculture / élevage).

Industries et activités assimilées Les principales installations industrielles sur le territoire d’étude sont données ci-dessous. • A Oltingue : DIAMETAL FRANCE (objet du présent dossier), BUBENDORFF (production de pièces de volets roulants), GUTZWILLER (scierie, construction), HESPA FRANCE (production de volets en aluminium). • A Lutter et Wolschwiller : ETS SCHMIDLIN (scierie, fabrication caisses et palettes), GRIESSER FRANCE (production de volets roulants).

D’après la base de données des ICPE (http://www.installationsclassees.developpement- durable.gouv.fr), les établissements soumis à Autorisation ou Enregistrement au titre des ICPE sur le territoire d’étude sont donnés ci-dessous.

Etablissement Distance / Orientation Activité Classement ICPE concerné site / site Travaux de construction Autorisation rubrique 2415 : GUTZWILLER et spécialisés 1,2 km Ouest Fils mise en œuvre de produits (construction bois) de préservation du bois Etablissements soumis à Autorisation ou Enregistrement au titre des ICPE sur le territoire d’étude

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 73/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.4.4 ERP et zone de fréquentation du public

Etablissements Recevant du Public (ERP) Il n’est pas identifié d’ERP dans un rayon de 500 m autour du site d’étude *.

Activités de loisirs / tourisme Dans un rayon de 500 m autour du site d’étude, les activités et usages touristiques ou de loisirs suivants sont identifiés. • Ranch QUARTERFARMS*, voisin du site coté Ouest (moins de 100 m) : centre d’activités équestres comprenant écuries, manèges, pâtures à chevaux et country-club (restauration, animations et évènements ponctuels) ; • Activités libres de pleine nature (randonnée pédestre, cycliste ou équestre, sports motorisés, etc.) sur l’ensemble du secteur à dominante agricole et boisée, pêche dans l’Ill, ou encore chasse. * Le Ranch QUARTEFRAFMS comprend des installations potentiellement classées ERP de classes P, L, ou X. Les éléments recueillis n’ont pas permis de confirmer un tel classement.

C.4.5 INFRASTRUCTURES

C.4.5.1 Réseau routier Le seul axe routier desservant le site d’étude est la RD23-III. Cet axe Nord-Sud relie les bourgs d’Oltingue et Wolschwiller.

Distance / site Nombre de véhicules / jour Voies/Infrastructures Remarques (au plus près) (deux sens cumulés) 1 127 véhicules / jour dont 57 poids-lourds Angle Sud-Ouest RD23-III / du site (donnée de trafic 2014 du CG68 sur la base de mesures temporaires antérieures recalculées) Caractéristiques du réseau routier desservant le site d’étude

C.4.5.2 Canalisations et axes de transport de marchandises dangereuses (TMD) Il n’est pas identifié de canalisations et axes de transports de matières dangereuses dans un rayon de 500 m autour du site d’étude.

C.4.5.3 Réseau ferroviaire Il n’est pas identifié de réseau ferroviaire dans les environs du site d’étude (rayon 5 km).

C.4.5.4 Aéroport / Aérodrome L'aéroport le plus proche est l’Euroairport Bâle-Mulhouse, implanté à 15 km au Nord-Est du site.

C.4.5.5 Réseau fluvial Le réseau fluvial le plus proche est le Rhin à Bâle, présent à environ 15 km au Nord-Est du site.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 74/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.6 SITES ET PAYSAGES , BIENS MATERIELS , PATRIMOINE CULTUREL , ARCHEOLOGIE

C.4.6.1 Paysage Le secteur d’étude appartient à l’unité paysagère de la « haute vallée de l’Ill » (source : SCoT du Sundgau - Etat initial de l’environnement). Cette unité paysagère est caractérisée par : • des pentes boisées ; • des cultures en bas de versants ; • des prés et vergers autour et dans les « dents creuses » des villages ; • des cours d’eau bordés de ripisylves ; • un mitage du territoire par des bâtiments agricoles ; • la présence de petites industries ; • des alignements d’arbres très présents le long des routes. Le contexte paysager de la commune d’Oltingue correspond bien aux éléments ci-dessus.

Plus localement, à l’échelle du site d’étude et de ses abords, le paysage est marqué par : • une topographie doucement vallonnée, et des usages des sols majoritairement agricoles et forestiers ; • en direction du Sud, des ouvertures visuelles sur les premiers reliefs du Jura ; • des écrans paysagers nombreux liés au vallonnement du territoire, aux alignements d’arbres le long des routes (cas de la RD23-III) et aux ripisylves des cours d’eau (cas du ruisseau du Pfaffenbach).

Le site d’étude lui-même reste relativement confidentiel. Les installations industrielles sont peu visibles depuis la RD432-III, principal axe de passage à ses abords. Depuis le site, les vues élargies sur le paysage extérieur sont elles aussi limitées. En effet, la végétation arbustive à arborée sur les limites du site (haie arborée au Sud, ripisylve à l’Ouest, lisière forestière à l’Est), ainsi que les haies et bosquets présents sur la moitié Nord du site, contribuent largement à fermer le paysage et contraindre les perceptions élargies.

Des planches photographiques en pages suivantes illustrent ce contexte paysager.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 75/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Vues depuis le site d’étude. Vers le Sud-Ouest (gauche) : bâtiment social et ripisylve du Pfaffenbach / Vers l’Ouest (droite) : prairie, ripisylve et Ranch à l’arrière

Vues depuis le site. Vers le Sud-Est (gauche) : usine et végétation au 1 er plan, relief du Jura à l’arrière / Vers l’Ouest (droite) : parking salariés et haie arborée

Vue vers le site d’étude depuis la RD23-III au Sud : terrains agricoles, haie arborée, parking salariés et usine, relief boisé à l’arrière (à droite)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 76/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Vue vers le site d’étude depuis la RD23-III à l’Ouest : praire du Ranch, ripisylve du Pfaffenbach masquant presque totalement l’usine DIAMETAL, reliefs boisés à l’arrière plan

Vue vers le site d’étude depuis le croisement RD23-III / Chemin du Leihouse : praire et haie arborée au 1 er plan, bâtiment social et usine au second, boisements en position haute à l’arrière

Vue vers le Sud depuis le croisement RD23-III / Chemin du Leihouse : terres cultivées et alignements d’arbres en bordure de route au 1 er plan, forêt en position haute au second (à gauche), relief boisé du Jura à l’arrière

Vue vers le Nord depuis la RD23-III à l’Ouest du site : alignements d’arbres en bordure de route et Ranch (à droite) au 1 er plan, terrains cultivés au second, collines boisée à l’arrière Contexte paysager du site d’étude et de ses abords

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 77/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.6.2 Biens matériels, patrimoine culturel et archéologique Aucune ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) ou AVAP (Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine), ni aucun site classé ou inscrit ne sont identifiés dans les communes de la zone d’étude (rayon de 1 km autour des limites du site). Après consultation de la base de données Mérimée de la Direction de l’Architecture et du Patrimoine du Ministère de la Culture (base de données recensant le patrimoine monumental français dans toute sa diversité : architecture religieuse, domestique, agricole, scolaire, militaire et industrielle), les Monuments Historiques classés ou inscrits sur ce territoire sont listés ci-dessous. Site classé Distance Site ou monument Orientation / Date de Commune (C) ou par rapport (localisation) site protection inscrit (I) au site Chapelle Saint Martin (Lieu-dit Auf-der-Au) C 1,3 km Ouest 30/12/1991 Oltingue Chapelle Saint-Brice (Lieu-dit Britzgiwald) I 2,6 km Nord-Est 09/03/2006

Lutter Ancien tribunal (62 – 63 rue de ) I 2,1 km Sud-Ouest 16/07/1987

Wolschwiller Néant / / / / Monuments Historiques classés ou inscrits sur le territoire d’étude

Enfin en matière de patrimoine archéologique, les bases de données de l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives), AdlFI (Archéologie de la France – Informations), et l’atlas des patrimoines n’indiquent aucun site d’intérêt archéologique dans le périmètre d’étude. Le rapport de présentation du PLU d’Oltingue comprend une carte présentant les particularités archéologiques connues sur le territoire communal. Reprise en partie ci-dessous, elle permet de localiser le site DIAMETAL FRANCE vis-à-vis de ces particularités archéologiques. Aucun site ou périmètre archéologique délimité par le Ministère de la Culture sur le territoire de la commune d’Oltingue ne concerne directement le site d’étude.

Site DIAMETAL

FRANCE

Localisation des particularités archéologiques d’Oltingue (Source : Rapport de présentation du PLU d’Oltingue - ADAUHR - 2007)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 78/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.7 DONNEES PHYSIQUES ET CLIMATIQUES

C.4.7.1 Climatologie et orientation des vents

Climat Le secteur d’étude appartient au « jura alsacien ». Le climat y est de type tempéré semi continental, caractérisé par des précipitations régulières toute l’année et d’importants écarts thermiques annuels. Les données ci-dessous sont issues de la station Météo France d'Altkirch (environ 20 km au Nord-Ouest d’Oltingue).

J F M A M J J A S O N D Précipitations (mm) 69,1 64 64,2 65,3 94,6 79,4 73,4 70,6 79,8 80,4 72,8 82,1 Températures (°C) 0,8 2,2 6 8,7 13,2 16,6 18,7 18,5 14,6 10,3 4,8 1,9 Statistiques climatiques à la station d'Altkirch (source : Météo France, données 1975-2003)

Les précipitations moyennes annuelles enregistrées à Altkirch sont de 895,7 mm. La température annuelle moyenne y est de 9,7°C, avec des écarts th ermiques saisonniers prononcés : un maximum de 18,7°C en juillet et un minimum de 0,8°C en janvier. Sur l’année, on dénombre dans le secteur d’étude, environ 60 jours de brouillard (essentiellement entre septembre et février), une trentaine de jours de neige (de décembre à février majoritairement), et environ 35 jours d’orage (notamment de mai à août). L’altitude plus élevée et la topographie sur site abaissent toutefois la moyenne des températures par rapport à cette station météo, et accentuent légèrement l’importance des précipitations (la pluviométrie dans le Jura est de l’ordre de 1000 à 1100 mm/an) et des phénomènes météorologiques présentés ci-dessus (brouillard, neige, orage).

Rose des vents La ventosité du secteur d’étude est moyenne. Les données ci-dessous sont issues de la station météorologique Météo France de Bâle-Mulhouse (aéroport). Les vents dominants sont de secteurs Ouest/Sud-Ouest (majorité des vents moyens à forts), Sud/Sud-Est, et Nord/Nord-Ouest (majorité des vents faibles). Du point de vue de l’intensité des vents, la majorité est faible modérée, avec des vitesses inférieures à 4,5 m/s (85 % des vents).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 79/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.7.2 Contexte géologique et hydrogéologique

Description des terrains La zone d’étude, situé à l’extrême sud de l’Alsace et du Fossé Rhénan, prend place à l’interface de deux régions géomorphologiques naturelles : au nord, le plateau du Sundgau, au sud les chaînes plissées du Jura. D’après la carte géologique au 1/50000 ème du BRGM (feuille 0476N de ), le secteur d’étude comprend les formations superficielles principales suivantes. • Fz : alluvions holocènes de sables et graviers, retrouvés en parties basses du relief et couvrant la majeure partie du site d’étude ; • OE : Loess d’âge Riss et Würm en partie ou totalement décalcifié en lehm, retrouvés sur les versants et plateaux, et occupant l’extrémité Sud-Est du site d’étude.

Site DIAMETAL FRANCE

Géologie du secteur d’étude (Source : carte géologique 1/50000 BRGM 0476N - Ferrette)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 80/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les alluvions Fz couvrent les plaines inondables des vallées actuelles. Les sables et graviers sont en général masqués par des limons sableux ou loess lessivés à partir des versants. L’épaisseur des alluvions reste faible (généralement moins de 5 m). Les loess OE sont des dépôts pulvérulents d'origine éolienne, très souvent décalcifiés. Ils peuvent atteindre une dizaine de mètres d’épaisseur. Plus localement, des lentilles de marnes argileuses peuvent aussi être retrouvées à l’affleurement (notées g2L sur la carte géologique).

Ces formations reposent sur le soubassement du plateau du Sundgau, constitué successivement de marnes argileuses à lentilles sableuses ou gréseuses, et de la « molasse alsacienne », constituée sur plus de 100 m d’épaisseur dans certains secteurs, de sables et grès calcaires alternant avec des marnes.

La Base de Données du Sous-Sol (BSS) du BRGM renseigne sur la lithologie en place dans les environs du site d’étude. Les terrains identifiés au droit du point BSS001GFQT, forage de profondeur 56 m localisé à environ 1 km au Nord-Ouest du site et implanté sur les alluvions holocènes en fond de vallée de l’Ill, sont donnés ci-dessous.

Profondeur Lithologie

De 0 à 1 m Terre

De 1 à 2.5 m Argile brune-jaune humide

De 2.5 à 3 m Argile jaune

De 3 à 5.6 m Petite venue d'eau

De 5.6 à 5.8 m 10% cailloutis, 2ème petite venue d'eau

De 5.8 à 7 m Argile verte

De 7 à 9 m Argile grise plus sèche, élastique

De 9 à 15 m Un peu plus dur

De 15 à 16 m Argile poudreuse un peu humide

De 16 à 23 m Sec plus dur

De 23 à 26 m Tendre plus humide

De 26 à 28 m Venue d'eau

De 28 à 43 m Plus d'eau plus tendre

De 43 à 56 m Alternance dur - tendre

Coupe lithologique au droit du point BSS001GFQT

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 81/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Historique et état initial de pollution des sols du terrain d’emprise du projet L’article R512-4 4° du code de l’environnement prév oit que le dossier d’autorisation relatif à un site ICPE existant modifié et concernant une installation relevant des exigences relatives aux garanties financières, comprenne un état de pollution des sols. Une étude environnementale du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue a été réalisée par BUREAU VERITAS en 2012 (rapport n° 252 45 97). Cette étude est fournie en annexe C-1 du présent dossier. La mission réalisée comprend une étude documentaire historique et environnementale, ainsi que des investigations du milieu sol. Sur la base de l’étude historique et contextuelle réalisée, les installations suivantes ont été retenues comme sources potentielles de pollution des sols et ont fait l’objet d’un total de 8 sondages de 1 à 3 m de fond : • cuves à fioul semi-enterrées ; • cuve de récupération de lubrifiant usagé ; • caniveau de récupération des eaux de ruissellement (point bas proche de la cuve de lubrifiant) ; • chaufferie (stockage de fûts dans le vide sanitaire, tâche au sol). La figure suivante localise les points d’investigation.

Localisation des sondages sol réalisés (Extrait rapport BV n°252 45 97 - Sept. 2012)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 82/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les points de sondage et échantillons prélevés sont les suivants : • S1 à S4 : cuves à fioul (1 prélèvement de 1,5 à 2,5 m de fond) • S5 / S6 : Stockage fûts dans le vide sanitaire de chaufferie (1 prélèvement de 0 à 0,5 m) ; • S7 : Point bas - grille de pluviale (1 prélèvement de 0 à 1,0 m) • S8 : Cuve de récupération de lubrifiant usagé (1 prélèvement de 2,5 à 3,0 m)

Les analyses réalisées sur chaque échantillon prélevé sont : HAP / BTEX / COHV / PCB / HCT C10-C40 / Métaux lourds.

Les résultats d’investigations montrent : • des sols constitués de remblais graveleux sur une profondeur d’1 m, puis de sables et graviers dans une matrice limoneuse jusqu’à 3 m (lithologie au point S8) ; • des teneurs en Arsenic anormales en S1, S2, S3 (max. 63 mg/kg MS en S2) ; • une teneur anormale en zinc en S6 (399 mg/kg MS en S8) ; • Quelques traces d’hydrocarbures en S2, S7 et S8 (max. 63 mg/kg MS en S2) ; • des teneurs notables en hydrocarbures totaux en S6 (5690 mg/kg MS) ; • des HAP et PCB retrouvés à l’état de traces (max. 16 HAP = 8,5 mg/kg MS en S6 / max. 7 PCB = 0,48 mg/kg MS en S6).

Hydrogéologie La zone d’étude est concernée par la masse d’eau « Sundgau versant Rhin et Jura alsacien » (code national CG002). Cette masse d’eau comprend les entités hydrogéologiques du « jura alsacien », des « cailloutis du Sundgau » et de la « Molasse alsacienne ». Dans le secteur d’étude, domaine de collines à couverture loessique et fonds de vallées alluvionnaires, le principal niveau aquifère est représenté par « les cailloutis du Sundgau ». Il s’agit d’une formation de cailloutis reposant sur un ensemble peu perméable de marnes et recouvert sur presque toute sa surface d'un manteau loessique important. La nappe est donc dite « perchée » et son toit se situe généralement à des profondeurs de 5-7 m à 25-30 m sous la surface du sol. Les cailloutis contiennent une nappe aquifère dont les exutoires naturels sont des sources situées à flanc de coteau, où affleurent ses interfaces avec les marnes sous-jacentes. Ces sources sont fréquemment captées pour l'alimentation en eau potable des communes. La nappe est également exploitée par forages, essentiellement plus au Nord, où l’épaisseur des couches aquifères est plus grande et la ressource en eau par conséquent plus importante. D’après le diagnostic du SDAGE Rhin-Meuse 2016-2021, la masse d’eau du Sundgau est classée en mauvais état d’un point de vue qualitatif (chimie de l’eau) et en bon état au plan quantitatif. Plus localement, le site d’étude et ses environs proches sont concernés par l’entité hydrogéologique de la « Molasse alsacienne imperméable du Sundgau » (source : Bd LISA : entité hydrogéologique affleurante 225AE03). Cette entité imperméable est réputée ne pas accueillir de ressources significatives en eau souterraine. Ainsi, il n’est pas identifié de manière certaine la présence d’eau souterraine au droit du site d’étude. Aucun piézomètre de surveillance des eaux de nappe n’existe actuellement sur site ou à ses proches abords. La présence d’écoulements ou accumulations locales d’eau souterraine à faible profondeur ne peut toutefois être exclue.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 83/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

En position basse dans la topographie locale, le site d’étude reçoit probablement les écoulements de subsurface en provenance des versants et points hauts avoisinants. Ces écoulements gravitaires dans les sols superficiels suivent prioritairement la topographie, mais aussi le relief des éventuelles couches moins perméables susceptibles d’être présentes en profondeur. Dans ce contexte, on suppose un écoulement des eaux souterraines prioritairement en direction du fond de vallon du Pfaffenbach et dans le sens d’écoulement du cours d’eau, correspondant à une orientation Ouest à Nord-Ouest. A noter enfin que lors des investigations réalisées sur les sols du site par Bureau Veritas en 2012 (étude environnementale - rapport n° 252 45 97) auc une venue d’eau n’a été identifiée dans les terrains investigués (profondeur max. 3 m).

La vulnérabilité d’une nappe peut être définie comme l’ensemble des conditions naturelles qui régissent l’infiltration d’un polluant vers la nappe, puis sa propagation vers les exutoires. Quatre critères principaux peuvent être retenus pour hiérarchiser la vulnérabilité du milieu : • la nature et la perméabilité des terrains de recouvrement de l’aquifère ; • l’épaisseur des terrains de couverture ; • la profondeur de la nappe qui détermine la hauteur de la zone non saturée ; • la nature de l’aquifère.

Dans le contexte du présent secteur d’étude, la vulnérabilité des eaux souterraines peut être qualifiée de moyenne à forte : moyenne car les ressources potentielles sont localement protégées par une couche de loess peu perméable, forte car la ressource est potentiellement présente à faible profondeur et car les fonds de vallons sont occupés uniquement par des formations alluviales n’assurant qu’un faible niveau de protection. De plus, les eaux souterraines sont très probablement en relation directe avec les eaux superficielles s’écoulant en fond de vallon.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 84/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.7.3 Recensement des captages d’alimentation en eau potable et périmètres de protection La banque de données du sous-sol du BRGM recense les points d’eau déclarés à l’Administration utilisés à des fins diverses. Aucun point d’eau n’est recensé dans cette banque de données dans un rayon d’1 km autour des limites du site d’étude. Les points d’eau les plus proches du site recensés par la banque de données du sous-sol du BRGM sont donnés ci-dessous.

N° BSS Nature Profondeur Usage Altitude Distance / site BSS001GFQT Forage 56 m Géothermie 405 m 1,1 km au Nord-Ouest BSS001GFPL Source / Eau collective 410 m 1,4 km à l’Ouest BSS001GFPP Source / Eau domestique 459 m 2,5 km au Nord-Est Points d'eau BSS à proximité du site d’étude (rayon 500 m)

D’après les informations fournies par l’agence Régionale de Santé (ARS) d’Alsace, il n’existe pas, dans un rayon d’1 km autour des limites du site d’étude, de captage public d’alimentation en eau potable ni de périmètre de protection de captage (Cf. illustration ci-dessous). Le captage d’alimentation en eau potable le plus proche du site d’étude est celui de la « Source Saint-Martin » d’Oltingue, localisé à 1,5 km à l’Ouest du site. Ce captage bénéficie de périmètres de protection déclarés d’utilité publique par arrêté du 02/05/2014. Aucun captage ou périmètre de protection de captage n’est identifié à l’aval hydraulique ou hydrogéologique du site d’étude.

Site

DIAMETAL FRANCE

Périmètre de protection : Eloigné Immédiat Rapproché Rapproché renforcé

Captages d’alimentation en eau potable et périmètres de protection (source : ARS Alsace

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 85/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.7.4 Eaux de surface, SDAGE, SAGE et contrats de milieux

Hydrologie Le site d’étude est positionné en bordure (rive droite) du ruisseau du Pfaffenbach. A environ 1 km au Nord du site d’étude, le Pfaffenbach conflue avec le ruisseau du Limendenbach, qui lui même se jette dans l’Ill à environ 3,5 km à l’aval. Le site d’étude se positionne donc sur le bassin versant du Pfaffenbach, un des sous-bassins amont de l’Ill.

Aucune donnée hydrologique détaillée ni qualitative n’a été identifiées localement concernant le ruisseau du Pfaffenbach. Le système d’information sur l’eau du Bassin Rhin-Meuse (informations géographiques sur http://georm.eau-rhin-meuse.fr) indique néanmoins pour ce cours d’eau, à hauteur du site d’étude, un débit moyen de 100 à 250 litres / seconde, et un débit d’étiage quinquennal de 20 à 50 litres /seconde. A hauteur du site d’étude, ce ruisseau s’écoule dans un fossé d’environ 2 m de large et d’une profondeur d’environ 1,5 m par rapport aux terrains attenants. D’après les informations fournies localement, le ruisseau ne s’assèche jamais totalement au cours de l’année, mais la hauteur d’eau varie très fortement en fonction de la période : de quelques centimètres en période d’étiage, à 20 à 30 cm en période moyenne, et plus d’1 m en période de crue (période pluvieuse prolongée ou après un épisode pluvieux intense). Concernant son milieu récepteur aval, le ruisseau du Limendenbach, là non plus aucune donnée quantitative détaillée n’a pu être obtenue. Le système d’information sur l’eau du Bassin Rhin- Meuse (informations géographiques sur http://georm.eau-rhin-meuse.fr) indique néanmoins pour ce cours d’eau, à l’aval de sa confluence avec le Pfaffenbach, un débit moyen de 250 à 500 litres / seconde, et un débit d’étiage quinquennal de 50 à 100 litres / seconde.

Enfin, seuls des données relatives à l’Ill sont disponibles dans la banque de données HYDRO (http://www.hydro.eaufrance.fr). Toutefois celles-ci concernent 2 stations de mesure sur le cours d’eau, respectivement l’Ill à Oltingue (pont de la RD21B), à l’amont de sa confluence avec le Limendenbach, et l’Ill à Altkirch, plus de 15 km à l’aval. Ces données ne sont donc pas représentatives du secteur d’étude et ne sont par conséquent pas exposées ici.

En termes d’usage des eaux superficielles, aucune activité d’alimentation en eau potable, de navigation ou de baignade n’est recensée sur le réseau hydrographique du secteur d’étude. Le seul usage identifié est la pêche. Dans ce secteur, le réseau hydrographique est classé en 1 ère catégorie piscicole. La commune d’Oltingue est dotée d’un réseau d’assainissement collectif, raccordé depuis début 2016 à la station de traitement des eaux intercommunale du Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Bettlach - Linsdorf - Oltingue - Fislis. La station de traitement est implantée sur le territoire de cette dernière commune et rejette les eaux traitées dans le cours de l’Ill. Toutefois le site d’étude n’est pas raccordé au réseau d’assainissement communal et à cette station de traitement. Les eaux collectées sur site sont rejetées dans le cours du Pfaffenbach à l’angle Sud-Est du site.

Le réseau hydrographique et les bassins versants du secteur d’étude sont présentés en page suivante.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 86/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réseau hydrographique et les bassins versants du secteur d’étude

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 87/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Qualité des eaux de surface L’arrêté du 25 janvier 2010 (relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R.212-10, R.212-11 et R.212-18 du code de l’environnement) définit les méthodes et critères servant à caractériser les différentes classes d’état écologique, d’état chimique et de potentiel écologique des eaux de surface, il permet ainsi d’évaluer l’état des masses d’eau. Cette méthode évalue l'état en fonction de paramètres physico chimiques, biologiques et hydromorphologiques. L’état écologique est défini comme étant l’expression de la qualité de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. L’état écologique des eaux de surface est déterminé, selon leur type (cours d’eau, plans d’eau, eaux de transition, eaux côtières) par l’état de chacun des éléments de qualité : • biologique : composition et abondance de la faune et de la flore aquatiques, etc. ; • physico-chimique : température, bilan d’oxygène, salinité, acidification, concentration en nutriments, etc. ; • hydromorphologique : régime hydrologique, continuité de la rivière profondeur et largeur de la rivière, profondeur du plan d’eau, etc. Une classe d’état écologique est attribuée aux masses d’eau de surface selon des règles d’agrégation spécifiques (cf. annexe 2 de l’arrêté du 25 janvier 2010). La classification de l’état écologique est divisée en cinq classes. Les définitions des classes d’état écologique des eaux de surface sont présentées dans le tableau suivant.

CLASSES DEFINITIONS Pas ou très peu d’altérations anthropogéniques des valeurs des éléments de qualité physico- chimiques et hydromorphologiques applicables au type de masse d’eau de surface par rapport aux valeurs normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées. Très bon état Les valeurs des éléments de qualité biologique pour la masse d’eau de surface correspondent à celles normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées et n’indiquent pas ou très peu de distorsions. Il s’agit des conditions et communautés caractéristiques. Les valeurs des éléments de qualité biologique applicables au type de masse d’eau de surface Bon état montrent de faibles niveaux de distorsions résultant de l’activité humaine, mais ne s’écartent que légèrement de celles normalement associées à ce type dans des conditions non perturbées. Les valeurs des éléments de qualité biologique applicables au type de masse d’eau de surface s’écartent modérément de celles normalement associées à ce type dans des conditions non Etat moyen perturbées. Les valeurs montrent des signes modérés de distorsions résultant de l’activité humaine et sont sensiblement plus perturbées que dans des conditions de bonne qualité. Les eaux montrant des signes d’altérations importantes des valeurs des éléments de qualité biologiques applicables au type de masse d’eau de surface et dans lesquelles les communautés Etat médiocre biologiques pertinentes s’écartent sensiblement de celles normalement associées à ce type de masse d’eau de surface dans des conditions non perturbées sont classées comme médiocres. Les eaux montrant des signes d’altérations graves des valeurs des éléments de qualité biologiques applicables au type de masse d’eau de surface et dans lesquelles font défaut des Mauvais état parties importantes des communautés biologiques pertinentes normalement associées à ce type de masse d’eau de surface dans des conditions non perturbées sont classées comme mauvaises. Définition générale des classes d'état écologique des eaux de surface Pour caractériser l’état écologique des eaux douces de surface, plusieurs indicateurs sont utilisés. Les indicateurs, valeurs seuils et modalités de calcul de l’état des éléments de qualité biologiques, physico-chimiques et hydromorphologiques sont détaillés à l’annexe 3 de l’arrêté du 25 janvier 2010.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 88/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Concernant les éléments biologiques, l’Indice Biologique Global Normalisé (Indice Biologique Invertébrés), l’Indice Biologique Diatomées, l’Indice Biologique Poissons et l’Indice Biologique Macrophytique en Rivière (cet indice n’entre pas dans le calcul de l’état des masses d’eau) sont utilisés, les valeurs inférieures des limites de classe sont définies dans le tableau suivant.

LIMITES DES CLASSES D ’ETAT ELEMENTS BIOLOGIQUES TRES BON ETAT BON ETAT ETAT MOYEN ETAT MEDIOCRE MAUVAIS ETAT Indice Biologique 16 14 10 6 – Invertébrés Indice Biologique 17 14,5 10,5 6 – Diatomées Indice Biologique [0 ; 7] ]7 ; 16] ]16 ; 25] ]25 ; 36] > 36 Poissons Indice Biologique Macrophytique en 14 12 9 7 – Rivière Eléments biologiques – Valeurs inférieures des limites de classe

Les éléments physico-chimiques généraux interviennent essentiellement comme facteurs explicatifs des conditions biologiques. Le tableau ci-dessous indique les valeurs les limites de classe pour les paramètres des éléments physico-chimiques généraux.

LIMITES DES CLASSES D ’ETAT PARAMETRES PAR ELEMENT DE TRES BON ETAT MAUVAIS QUALITE BON ETAT ETAT MOYEN ETAT MEDIOCRE ETAT BILAN DE L ’OXYGÈNE

Oxygène dissous (mg O 2/L) 8 6 4 3 – Taux saturation en (%) 90 70 50 30 – O2 dissous

DBO 5 (mg O 2/L) 3 6 10 25 – Carbone organique (mg C/L) 5 7 10 15 – dissous TEMPERATURE Eaux salmonicoles* (°C) 20 21,5 25 28 – Eaux cyprinicoles** (°C) 24 25,5 27 28 – NUTRIMENTS 3- 3- PO 4 (mg PO 4 /L) 0,1 0,5 1 2 – Phosphore total (mg P/L) 0,05 0,2 0,5 1 – + + NH 4 (mg NH 4 /L) 0,1 0,5 2 5 – - - NO 2 (mg NO 2 /L) 0,1 0,3 0,5 1 – - - NO 3 (mg NO 3 /L) 10 50 – – – ACIDIFICATION pH minimum 6,5 6 5,5 4,5 – pH maximum 8,2 9 9,5 10 – Eléments physico-chimiques généraux – Valeurs inférieures des limites de classe *Eaux salmonicoles : eaux dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons appartenant à des espèces telles que les saumons, les truites, les ombres ou encore les corégones. **Eaux cyprinicoles : eaux dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons appartenant aux cyprinidés ou d'autres espèces telles que les brochets, les perches et les anguilles.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 89/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Concernant l’état chimique, il est soit "Bon" (bleu) soit "Mauvais" (rouge). Selon l’arrêté du 25 janvier 2010 modifié, l’état chimique d’une masse d’eau de surface est bon lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les Normes de Qualité Environnementale (NQE- CMA) en tout point de la masse d’eau hors zone de mélange (voir l’annexe 8 de l’arrêté du 25 janvier 2010 modifié). Les NQE sont précisées en droit français comme : • Les normes de qualité environnementales en concentration moyenne annuelle (NQE-CMA) issues de l’arrêté modifié du 25 Janvier 2010 pris en application des articles R. 212-10, 11 et 18 (dernière modification en date du 08 juillet 2016). • A défaut les normes de qualité environnementales provisoires (NQEp) , issues de la circulaire du 7 mai 2007 ou du Guide technique du MEDDAT "Evaluation de l'état des eaux douces de surface de métropole" de mars 2009 définissant les "normes de qualité environnementale provisoires (NQEp)" des 41 substances impliquées dans l'évaluation de l'état chimique des masses d'eau ainsi que des substances pertinentes du programme national de réduction des substances dangereuses dans l'eau.

En l’absence de données qualitatives relatives au ruisseau du Pfaffenbach (milieu récepteur direct du site d’étude), le tableau ci-dessous présente la qualité des eaux (données SIE Rhin-Meuse / Etat des lieux 2013 du SDAGE Rhin-Meuse) : • du ruisseau du Limendenbach, milieu récepteur du Pfaffenbach à 1 km à l’aval du site ; • de l’Ill, milieu récepteur du Limendenbach à environ 4,5 km à l’aval du site.

CODE MASSE ETAT ECOLOGIQUE ETAT CHIMIQUE PARAMETRES NOM DU COURS D 'EAU D'EAU 2013 2013 DECLASSANTS A101030A Le LIMENDENBACH Moyen Non déterminé / (FRCR37) A100003A L’Ill 1 (cours amont) Moyen Bon / (FRCR16) Qualité des eaux du Limendenbach et de l’Ill (milieux récepteurs secondaires du site d’étude)

Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le SDAGE, Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux, est un document de référence pour organiser la gestion de l'eau à l'échelle d’un bassin hydrographique. Le secteur d’étude fait partie du territoire du SDAGE Rhin-Meuse, approuvé le 30/11/2015 pour la période 2016-2021. Les objectifs fixés pour les masses d’eau réceptrices du secteur d’étude sont donnés ci-dessous (absence d’objectifs pour le Pfaffenbach - milieu récepteur primaire du site d’étude).

CODE MASSE NOM DU COURS OBJECTIF ECOLOGIQUE CHIMIQUE CAUSE PARAMETRES D'EAU D'EAU A101030A Le Faisabilité Bon état 2021 2027 / (FRCR37) LIMENDENBACH technique/ A100003A L’Ill 1 (cours Faisabilité Bon état 2021 2027 / (FRCR16) amont) technique/ Objectifs de qualité des eaux du Limendenbach et de l’Ill (SDAGE Rhin-Meuse 2016-2021)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 90/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) et Contrat de milieux Le secteur d’étude n’est concerné par aucun SAGE ou contrat de milieux applicable ou en cours d’élaboration.

Risque inondations Le secteur d’étude n’est concerné par aucun PPRI (plan de prévention des risques d’inondation) applicable ou en cours d’élaboration. L’atlas des zones inondable du Haut-Rhin (cartographie) n’identifie pas de zones inondables sur le territoire de la commune d’Oltingue.

C.4.7.5 Qualité de l'air, PPA et PRQA

Rappel réglementaire La réglementation française en matière de qualité de l’air s’appuie sur 4 directives européennes existantes dans ce domaine et réglementant la présence dans l’atmosphère de polluants primaires d’origine industrielle ou produits par les transports terrestres et de polluants secondaires tels que l’ozone indicateur de la pollution photochimique. Le décret n°98-360 du 6 mai 1998 et l’arrêté minist ériel du 17 août 1998, pris en application de la loi sur l’air, constituent la dernière traduction en droit français de ces directives. Ces dernières ont été conçues en tenant compte des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et déterminent des seuils à ne pas dépasser pour une vingtaine de polluants en fonction de leur impact sur la santé.

Le décret n° 2010-1250 du 21 octobre 2010 relatif à la qualité de l'air modifie l'article R 221-1 du Code de l'Environnement. Il a pour objet la réduction des émissions de polluants dans l'objectif d'améliorer la qualité de l'air et de protéger la santé humaine. Le décret transpose la directive 2008/50/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2008 concernant la qualité de l'air ambiant et un air pur pour l'Europe. Le décret actualise certaines dispositions relatives aux plans de protection de l'atmosphère (PPA) que les préfets doivent mettre en place dans les zones qui présentent ou risquent de présenter des niveaux de pollution atmosphérique supérieurs aux normes en vigueur, et dans tous les cas, dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants.

Les valeurs guides de qualité de l’air en France sont fixées à l’article R.221-1 du code de l’environnement. Les teneurs réglementaires pour les principaux polluants sont données dans le tableau suivant.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 91/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A. S. - OLTINGUE (68)

Valeurs guides de qualité de l’air fixées à l’article R.221-1 du code de l’environnement

Le troisième Plan National Santé Environnement (PNSE) a pour ambition , sur la période 2015 - 2019 d’établir une feuille de route gouvernementale pour réduire l’impact des altérations de notre environnement sur notre santé. Il permet de poursuivre et d’amplifier les actions conduites par les deux précédents PNSE dans le domaine de la santé environnemen tale. Il s’articule autour de 4 grandes catégories d’enjeux : des enjeux de santé prioritaires ; des enjeux de connaissance des expositions et de leurs effets ; des enjeux pour la recherche en santé environnement ; des enjeux pour les actions territoriales , l’information, la communication, et la formation.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 92/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Contexte local Le territoire d’étude est concerné par le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) d’Alsace, approuvé le 29/06/2012. Il constitue un document stratégique fixant un nouveau cap à la politique régionale pour maîtriser la consommation énergétique, réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer la qualité de l’air, développer les énergies renouvelables. Territoire rural, le secteur d’étude n’est pas concerné par aucun Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA). En revanche, le territoire du Sundgau s’est doté en janvier 2011 d’un Plan Climat territorial (PCT - programme d’action initial), outil local traduisant au niveau du territoire sundgauvien les engagements nationaux et internationaux de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) à l’horizon 2050. Actuellement dans sa troisième phase, le PCT (désormais dénommé PCET pour Plan Climat Energie Territorial) a programmé des orientations pour la période 2015- 2017.

En matière de surveillance de la qualité de l’air en Alsace, l’ASPA (Association pour la Surveillance et l’étude de la Pollution atmosphérique en Alsace) surveille et informe, selon la réglementation européenne et nationale, l'environnement atmosphérique de la région. L’ASPA est aujourd’hui intégrée au réseau ATMO Grand-Est. Concernant le territoire d’étude, l’analyse suivante s’appuie sur les données fournies par l’ASPA dans son bilan de surveillance 2014 pour le secteur de la Communauté de Communes des Trois Frontières (agglomération Saint-Louis / Bâle, localisée à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est du secteur d’étude). Ces données concernant un territoire à dominante urbaine, alors que le territoire d’étude est de type rural, et les vents dominants étant de secteur Sud-Ouest, les résultats de qualité de l’air disponibles sur le secteur des Trois frontières sont donnés à titre indicatif et ne peuvent être considérés comme représentatifs de la situation effective sur la zone d’étude.

VALEUR LIMITE VALEUR LIMITE MOYENNE ANNUELLE ANNUELLE POUR LA STATION POLLUANT 3 OBJECTIFS DE QUALITE (µG /M ) PROTECTION DE LA 3 3 (µG /M ) SANTE (µG /M )

Communauté NO 2 24 40 40 de Communes O3 42 180 (REL – 1999) - des Trois Frontières PM 10 18 40 30 Qualité de l’air 2014 à la station CC des Trois Frontières (source : ASPA - Bilan 2014 de la qualité de l’air en Alsace)

En complément des mesures spécifiques réalisées, l’ASPA calcule quotidiennement par secteur géographique, un Indice de Qualité de l’Air (IQA). L’IQA est un indice chiffré de 1 à 10 qui donne une note à la qualité de l'air pour les polluants entrant dans sa construction. L'indice est calculé à partir de la concentration dans l'air ambiant de quatre polluants mesurés en continu par des appareils automatiques : le dioxyde d'azote ; le dioxyde de soufre ; les particules (PM10) ; et l'ozone (O3).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 93/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Un indice de qualité de l’air est attribué pour chaque polluant selon une échelle spécifique. L'indice global est le plus élevé des quatre indices spécifiques. L’IQA est alors associé au qualificatif concordant, selon la règle suivante.

Le bilan des résultats 2012-2016 de l’Indice de Qualité de l’Air (IQA) calculé quotidiennement par l’ASPA sur le secteur de la Communauté de Communes des Trois Frontières est donné ci- dessous.

IQA (nombre de jours) Paramètres Année Très Bon / Très déclassants Mauvais Médiocre Moyen mauvais bon principaux 2012 0 1 26 48 290

2013 0 12 72 56 225 Ozone et/ou 2014 0 9 37 58 261 particules 2015 0 13 51 62 239

2016 0 0 41 74 250 Bilan IQA 2012-2016 sur le secteur CC des Trois Frontières (source : ASPA)

Dans l’ensemble, on constate que la qualité de l’air au niveau de la Communauté de Communes des Trois Frontières est bonne en moyenne annuelle, et que l’Indice de qualité de l’air calculé quotidiennement reflète une qualité de l’air « bonne » à « très bonne » près de 70 % du temps.

A l’échelle du secteur d’étude, on n’identifie pas de sources importantes d’émissions de polluants atmosphériques. Les principaux facteurs susceptibles d’influencer la qualité de l’air de la zone d’étude sont les activités agricoles et les usages domestiques (chauffage au bois notamment). On n’identifie pas de routes ou zones industrielles importantes susceptibles de générer des émissions conséquentes liées au transport ou aux activités industrielles.

C.4.7.6 Odeurs Aucune donnée quantitative relative aux odeurs n’est disponible sur la zone d’étude. Sur site et dans son environnement immédiat, les principales sources de nuisances olfactives sont liées aux activités agricoles (éventuel épandage de lisier sur les terrains labourés), ainsi qu’aux activités de loisirs équestres voisines du site (écuries à chevaux).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 94/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.8 NIVEAUX SONORES , ZONES A EMERGENCE REGLEMENTEE ET VIBRATIONS

C.4.8.1 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores Au sens de l'article 2 de l'arrêté ministériel du 23/01/1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les installations classées pour la protection de l'environnement, on appelle : • Emergence o la différence entre les niveaux de pression continus équivalents pondérés du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du bruit résiduel (en l'absence du bruit généré par l'établissement). • Zones à émergence réglementée (Z.E.R.) o l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l'arrêté d'autorisation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; o les zones constructibles définies par des documents d'urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l'arrêté d'autorisation ; o l'intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l'arrêté d'autorisation dans les zones constructibles définies ci- dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) à l'exclusion de celles des immeubles implantés dans des zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles.

Le site d’étude est implanté en zone rurale à vocation essentiellement agricole ou naturelle. Deux habitations sont présentes au Sud de l’établissement DIAMETAL FRANCE, et un site d’activités de loisirs est présent à l’Ouest. D’après le PLU d’Oltingue, approuvé en 2008, les espaces attenants au site DIAMETAL FRANCE sont essentiellement classés en zones A (agricole), N (naturelle), ou AU (à urbaniser). Ils ne sont donc pas constructibles à ce jour. Enfin, on note la présence à l’intérieur du site DIAMETAL FRANCE, d’un bâtiment « social » accueillant des logements à destination des salariés de la société. Un tel bâtiment ne peut pas être retenu en tant que ZER. Toutefois, du fait qu’il soit implanté dans l’enceinte du site et qu’il soit dédié aux salariés, il a été choisi d’effectuer une surveillance sonore à cet emplacement considérant sa sensibilité éventuelle.

Considérant la définition des ZER présentée plus haut et les éléments de contexte donnés ci- dessus, les ZER retenues dans le cadre de la présente étude sont : • l’intérieur des locaux voisins du site à usage d’habitation (au Sud du site) et de loisirs (à l’Ouest du site) ; • les terrains constructibles (classés UE au PLU d’Oltingue) directement au Sud du site.

L’intérieur du bâtiment social présent sur le site industriel DIAMETAL FRANCE est retenu comme Zone à Sensibilité Acoustique Particulière (ZSAP, assimilée à une ZER).

Ces zones sont localisées sur le plan ci-après.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 95/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Localisation des Points de mesures et des ZER les plus proches du site

Une campagne de mesures de bruit a été réalisée par APAVE le 09/12/2016. Les 5 points de mesure retenus sont localisés sur le plan ci-dessus. • A : en limite de propriété (proximité ZER) au Sud du bâtiment usine ; • B : en limite de propriété (proximité ZER) au Sud-Ouest du bâtiment usine ; • C : à l’Ouest du site (proximité ZER), en proximité du Ranch QUARTERFARMS ; • D : sur site, en façade Ouest du bâtiment social (proximité ZSAP) ; • E : au Sud du site, en proximité des habitations (ZER). Les points A, B, et C sont retenus pour caractériser l’ambiance acoustique à la fois en limite de propriété du site ainsi qu’au niveau des ZER les plus proches. Les points D et E sont retenus à titre d’information, pour caractériser l’ambiance acoustique au plus près des locaux à usage d’habitation recensés aux abords des installations industrielles.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 96/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les mesures ont été réalisées en période de jour exclusivement. Le site d’activité voisin (Ranch QUARTERFARMS) était en activité normale durant cette période. Les mesures réalisées correspondent à l’état initial du site. Le compte-rendu des mesures est joint en annexe C-2 (Rapport APAVE n°1673944). Les résultats des mesures de bruit effectuées usine hors activité sont présentés ci-dessous.

Niveaux sonores en dB(A) Niveaux sonores en dB(A) point de mesure hors activité point de mesure hors activité Période JOUR (7h-22h) Période JOUR (7h-22h) A 35,0 (L50) D 43,0 (Leq) B 39,0 (L50) E 35,0 (L50) C 46,5 (Leq) - Résultats des mesures de bruit, usine DIAMETAL hors activité (Rapport APAVE n°1673944)

Les sources sonores perçues comme sources externes et internes au site sont les suivantes.

point de Sources internes Sources externes point de Sources internes Sources externes mesure au site au site mesure au site au site A Non applicable Trafic routier D Non applicable Trafic routier B Non applicable Trafic routier E Non applicable Trafic routier C Non applicable Trafic routier / Ranch - Sources sonores perçues comme sources externes et internes au site

Les sources sonores identifiées à l’état initial sont notamment le bruit des véhicules (VL et PL) sur le seul axe routier aux abords du site (RD23-III). L’activité du site de loisirs du Ranch QUARTERFARMS est peu perceptible.

C.4.8.2 Vibrations Aucune donnée quantitative relative aux vibrations n’est disponible sur la zone d’étude. Sur site et dans son environnement immédiat, on n’identifie aucune source significative de nuisance vibratoire : absence d’activités de carrière, absence d’infrastructures ferroviaires, absence d’infrastructures routières à fort trafic, absence de chantiers, d’activités ou sites industriels nécessitant l’emploi d’engins lourds ou installations susceptibles de générer des vibrations significatives.

C.4.9 EMISSIONS LUMINEUSES

Les émissions lumineuses existantes sur site et à ses abords proches sont liées : • à l’éclairage des voies de circulation (un seul lampadaire au niveau de l’intersection RD23- III / chemin du Leihouse) • à l’éclairage d’ambiance du Ranch QUARTEFRARMS et des habitations voisines du site d’étude.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 97/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.10 ZONES AGRICOLES ET AOC, ESPACES FORESTIERS ET MARITIMES

C.4.10.1 Zones agricoles Le site d’étude se positionne en territoire rural. La plupart des parcelles des abords proches du site, ainsi qu’une partie de sa propre emprise sont à usage agricole : terres cultivées (céréales notamment) et prairies de fauche ou de pâture. Le Registre Parcellaire Graphique (RPG) 2013 indique, pour les terrains à usage agricole aux abords proches du site d’étude, une utilisation des terres en : • cultures de maïs grain et maïs ensilage ou encore de blé tendre ; • prairie permanente. Les parcelles pâturées identifiées aux abords du site accueillent notamment des chevaux. Elles sont en majorité exploitées par le Ranch QUARTERFARMS (voisin du site d’étude coté Ouest). Il n’est pas mis en évidence d’autres activités de pâturage ou d’élevage sur les terrains voisins du site d’étude. Sur le site d’étude, les terrains sont loués à des agriculteurs qui les exploitent en (données RPG 2013) prairies permanentes (6 ha), prairie temporaire (2,5 ha), ou encore terres cultivées en maïs (1,5 ha) et blé (2 ha). Enfin, on ne recense pas de zone AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) ou IGP (Indication Géographique Protégée) dans les environs du site d’étude.

C.4.10.2 Espaces forestiers Des espaces forestiers sont identifiés en périphérie du site d’étude, ainsi que sur une partie de son emprise. Situé en limite Est du site, le Lerswald est, pour la majorité de sa surface, une forêt publique non domaniale. Le boisement y est constitué (source : carte forestière V2), pour le secteur le plus proche du site, d’une forêt fermée à mélange de feuillus. A environ 200 m au Nord-Est et 350 m au Sud-Ouest du site, on retrouve respectivement les forêts publiques non domaniales du « Niederrain » et du « Bois du Muehlbach ». Le Niederrain est à dominante d’essences feuillues, alors que le bois du Muehlbach est mixte (une partie du massif dominée par les feuillus, le reste par les résineux). En lisières des forêts publiques ainsi qu’en situation isolée, quelques parcelles de forêts privées sont également identifiées aux abords du site d’étude. Il s’agit de bois privés à essences feuillues. Enfin, plusieurs petits bosquets feuillus sont présents directement sur le site d’étude.

C.4.10.3 Zones de pêche Les seuls milieux susceptibles d’offrir des zones de pêche (loisirs) dans les enivrons du site d’étude sont le ruisseau du Pfaffenbach et l’Ill. Ces deux cours d’eau sont classés en 1 ère catégorie piscicole. Il n’est pas identifié d’activités de pisciculture dans les environs du site d’étude.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 98/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.11 FAUNE , FLORE , HABITATS ET ESPACES NATURELS

C.4.11.1 ZNIEFF Les richesses du patrimoine national français sont inventoriées à travers la définition des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). L’existence d’une ZNIEFF marque la présence d’une superficie d’une valeur biologique élevée, et dont l’intérêt scientifique lui confère une originalité certaine. On distingue deux types de ZNIEFF : • les zones de type I, secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisées par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou de milieux rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel national ou régional ; • les zones de type II, grands ensembles naturels (massifs forestiers, vallées, plateaux, estuaires, ...) riches et peu modifiés ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Les plus proches ZNIEFF recensées dans l’environnement du site d’étude sont répertoriées dans le tableau ci-après (rayon 1 km autour des limites du site). Elles sont localisées sur l’illustration en page suivante.

Position par Nom de la N° Type Etendue rapport au Intérêts de la zone ZNIEFF site

Vallées de l'Ill et Limitrophe à L'Ill, entant que principale rivière alsacienne, de ses affluents, l’Ouest (cours représente la colonne vertébrale du réseau écologique 420030359 II 1 339 ha de Winkel à du des milieux aquatiques de la plaine d'Alsace, en Mulhouse Pfaffenbach) connexion avec ses nombreux affluents. Elle joue également un rôle majeur dans la recharge de la nappe phréatique Les intérêts de cette zone sont tant patrimoniaux (faune, flore, habitats) que fonctionnels (corridor écologique, régulation hydraulique) ou paysagers. Cours de l'Ill et de Limitrophe à ses affluents en l’Ouest (cours Les principaux facteurs influençant la zone sont 42003360 I 351 ha amont de du l’habitat, les activités et infrastructures humaines, Mulhouse Pfaffenbach) l’artificialisation et le travail des sols, le rejet de polluants dans les eaux ou les sols, l’utilisation de fertilisants et pesticides, le pâturage, la destruction ou la dégradation des éléments naturels linéaires (haies, fossés, ripisylves). Cette forêt possède une grande valeur patrimoniale, notamment pour les habitats et la faune. L'avifaune y est particulièrement remarquable (Gélinotte des bois, Forêt du Limitrophe à Milan royal). Quittwald à 420030296 I 100 ha l’Est (bois du Oltingue Lerswald) les enjeux écologiques de ce secteur se concentrent sur les pratiques de gestion forestière et la chasse (facteur de dérangement et régression des effectifs de certaines espèces sensibles). Cette zone se caractérise par une forte densité d'espèces et d'habitats patrimoniaux. Elle est particulièrement préservée comparée au reste du Jura Alsacien 420007130 II 9 315 ha 1 km à l’Ouest Sundgau. Sa configuration lui confère un intérêt fonctionnel pour de nombreuses espèces (noyau de biodiversité et/ou corridor) ZNIEFF les plus proches du site d’étude (rayon 1 km)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 99/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

ZNIEFF type I ZNIEFF type II

Localisation des ZNIEFF les plus proches du site d’étude (rayon 1 km)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 100/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.11.2 NATURA 2000 Le réseau Natura 2000 comprend : • des ZSC (Zones Spéciales de Conservation) pour la conservation des types d’habitats naturels et des habitats d’espèces (figurant à la Directive "Habitats") ; • des ZPS (Zones de Protection Spéciales) pour la conservation des habitats des espèces d’oiseaux (figurant à la Directive "Oiseaux").

Les objectifs du réseau Natura 2000 sont : • d’assurer la pérennité ou le rétablissement dans un état de conservation favorable des habitats naturels, des habitats d’espèces de la Directive « Habitats » et des habitats d’espèces de la Directive « Oiseaux ». • de contribuer à la mise en œuvre d’un développement durable en cherchant à concilier au sein des sites qui le composeront les exigences écologiques des habitats naturels et des espèces en cause avec les exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que les particularités régionales et locales. Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas de zones protégées d’où l’homme doit être exclu, ils doivent être des espaces gérés avec tous les usagers, de telle sorte qu’ils puissent préserver leurs richesses patrimoniales et leur identité en maintenant les activités humaines.

Les zones NATURA 2000 recensées dans un rayon de 5 km autour du site d’étude sont répertoriées dans le tableau ci-après. Elles sont localisées sur l’illustration en page suivante.

Site NATURA 2000 N° Site Etendue Position par rapport au site

ZSC « Jura Alsacien » FR4201812 3 998 ha Limitrophe à l’Est (bois du Lerswald)

Sites NATURA 2000 les plus proches du site d’étude (rayon 5 km)

Une description de la ZSC Jura Alsacien est donnée ci-après. La Zone Spéciale de Conservation « Jura Alsacien » est constituée d’une dizaine d’îlots totalisant une surface de près de 4 000 ha. Les habitats forestiers occupent plus de 80% de la superficie totale de ce site NATURA 2000. Le site a été désigné au titre de NATURA 2000 pour la présence de 13 habitats naturels d’intérêt communautaire visés à l’annexe I de la Directive « Habitats », dont 5 prioritaires, et 9 espèces animales (4 mammifères, 1 amphibien, 4 invertébrés) visés à l’annexe II de la Directive. Les principaux enjeux de conservation identifiés à l’échelle du site sont les suivants : • le maintien des éléments structurants du milieu, forêts, milieux ouverts et bocagers ; • le maintien ou la multiplication de petites mares, même temporaires, pour favoriser la présence du crapaud Sonneur à ventre jaune, ainsi que le maintien de la qualité des eaux et du maillage des zones humides ; • la protection des gîtes à chauves-souris contre les dérangements et dégradations, afin notamment d’en assurer l'intégrité et la tranquillité.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 101/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site

DIAMETAL FRANCE

ZSC NATURA 2000 « Jura Alsacien »

Localisation de la ZSC NATURA 2000 « Jura Alsacien »

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 102/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.11.3 Autres zones naturelles remarquables ou protégées Dans un rayon de 5 km autour des limites du site d’étude, aucune des zones naturelles remarquables ou protégées suivantes n’est identifiée : • ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux) • Zones humides Remarquables ou Zones RAMSAR • Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope • Réserves Naturelles Nationales ou Régionales • Parc Naturel Régional ou National Aucune autre zone classée à l’inventaire des sites présentant un intérêt écologique n’est identifiée aux environs du site d’étude.

C.4.11.4 Zones à enjeux faunistiques - Plans nationaux d’action A l’échelle alsacienne, des zones à enjeux faunistiques sont définies (source cartographie CARMEN de la DREAL Grand-Est) sur la base de plans nationaux et/ou régionaux d’action en faveur des espèces suivantes : Grand Hamster d’Alsace ; Crapaud vert ; Pélobate Brun ; Sonneur à ventre jaune ; Milan royal ; Pie grièche à tête rousse ; Pie grièche grise. Le secteur d’étude n’est concerné par aucun des enjeux relatifs au Grand Hamster (territoire d’étude hors aire historique et aire de reconquête), au Pélobate, et à la Pie grièche à tête rousse. En revanche, le territoire d’étude est classé à enjeu faible à moyen pour le Sonneur à ventre jaune et à enjeu fort pour le Milan royal et la Pie grièche grise.

Le Sonneur à ventre jaune Sur le secteur d’étude, les espaces boisés, fonds de vallons humides, lit mineur des cours d’eau et zones prairiales extensives sont classés en zone à enjeu moyen pour cette espèce. Les terrains cultivés sont classés à enjeu faible. Le sonneur à ventre jaune se rencontre aussi bien en milieux ouverts qu’en milieux forestiers. La forêt constitue l’habitat terrestre privilégié. L’espèce colonise aussi des sites perturbés comme les ornières des chemins forestiers, ou des zones de battement de nappe phréatique ou de nappe perchée. Pour sa reproduction, l’espèce est inféodée aux points d’eau ensoleillés et peu profonds. Les facultés de déplacement et de colonisation de cette espèce sont relativement importantes.

Le Milan Royal L’ensemble du secteur d’étude est classé en zone à enjeu fort pour l’espèce Milan Royal. Le Milan Royal est une espèce de rapace généraliste, capable d’évoluer dans une grande gamme de paysages avec comme base des milieux forestiers de petite taille, qui lui permettent de nicher, d’hiverner, d’abriter des proies. Des milieux ouverts lui sont nécessaires pour s’alimenter. Il se nourrit majoritairement de rongeurs, lézard, batraciens, coléoptères

La Pie grièche grise Sur le secteur d’étude, les espaces ouverts de prairies et cultures sont classés en zone à enjeu fort pour cette espèce. L’espèce niche dans un milieu semi-ouvert composé de prairies, pâtures, haies, bosquets, vergers et arbres isolés. Elle s’accommode aussi des coupes forestières. Une densité de 5 à 10 arbres ou perchoirs par hectare est appréciée pour la chasse à l’affût. Le régime alimentaire se compose de micromammifères, de petits passereaux, ou encore de lézards, amphibiens et invertébrés.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 103/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.11.5 Continuités écologiques et trames vertes et bleues La Trame Verte et Bleue (TVB), engagement du Grenelle de l'environnement, est une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges sur le territoire national pour que les espèces animales et végétales puissent assurer leur survie, en facilitant leur adaptation au changement climatique. C’est un ensemble de continuités écologiques, composées de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques comprenant des milieux terrestres, aquatiques et humides. En Alsace, la politique de trame verte initiée en 2003 est aujourd’hui portée par le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) d’Alsace, adopté fin2014. Un rapport ainsi qu’ensemble de cartographies du SRCE permettent de définir les grands enjeux et orientations de la trame verte et bleue à l’échelle régionale. Plus localement, les enjeux de Trame Verte et Bleue doivent être repris et affinés dans les documents de planification et d’urbanisme. A l’échelle du secteur d’étude, c’est le SCoT du Sundgau qui précise ces éléments.

La figure en page suivante présente les enjeux de la Trame Verte et Bleue retenus sur le secteur d’étude dans le cadre du SRCE d’Alsace. Les documents du SCOT du Sundgau n’apportent pas de précisions quant à leur déclinaison à l’échelle locale.

Les éléments de la Trame Verte et Bleue du SRCE d’Alsace recensés aux abords du site d’étude sont listés dans le tableau ci-dessous.

Elément de TVB / Position par Enjeux et espèces concernées Préconisations rapport au site

Réservoir d’importance régionale Préservation par la gestion présentant des enjeux pour les forestière continuités suprarégionales RB126 - Réservoir de biodiversité Préservation / restauration de la Espèces des milieux forestiers, fonctionnalité des zones humides « Brotzkiwald et Eichwald » espèces sensibles à la Préservation / restauration d’un fragmentation (Sonneur à ventre Limitrophe du site à l’Est réseau fonctionnel de « vieux jaune, Lézard vivipare, Tarier des (Lerswald) bois » prés, Gélinotte des bois, Chat sauvage, Loir gris, Criquet des Franchissement des roseaux), autres (Milan royal) infrastructures fragmentantes

C375 - Corridor « cours d’eau » Milieu forestier / Milieu forestier Le Pfaffenbach du Bois du humide / Milieu ouvert humide Corridor écologique d’importance Muehlbach au Lerswald Espèces privilégiées : Chat régionale à préserver Corridor présent sur la partie Nord sauvage, Muscardin du site et limitrophe à l’Ouest

C378 - Corridor « Cours d’eau » Milieu forestier humide / Milieu Le Pfaffenbach du Lerswald au ouvert humide / Prairie Corridor écologique d’importance Limendenbach Espèces privilégiées : Chat régionale à préserver Corridor limitrophe au Nord-Ouest sauvage du site

Enjeux de la Trame Verte et Bleue aux abords du site d’étude

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 104/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

Enjeux de la Trame Verte et Bleue sur le secteur d’étude (source : SRCE d’Alsace)

A proximité du site d’étude, on retiendra que les éléments naturels recensés dans le cadre de la Trame Verte et Bleue d’Alsace sont : • les massifs forestiers en tant que réservoirs de biodiversité ; • le réseau hydrographique et ses structures riveraines arborées (ripisylves, haies, bosquets) et prairiales en tant que corridors.

C.4.11.6 Inventaire de terrain L’établissement DIAMETAL FRANCE est déjà aménagé et exploité. Les installations projetées ne faisant pas l’objet de travaux d’aménagement hors des zones déjà exploitées, aucun inventaire de terrain n’a été réalisé dans le cadre de cette étude.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 105/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.12 SYNTHESE DE LA SENSIBILITE DU MILIEU

Le tableau en page suivante présente une synthèse de la sensibilité du milieu à partir des données de l’état initial, et précise si le projet est susceptible de l’impacter. La sensibilité du milieu est cotée de la manière suivante.

Cotation Sensibilité Commentaires

Le milieu existant est particulièrement sensible à toute modification et le risque d’altération de ces composantes environnementales est +++ Très forte fort. Ce milieu est dans la mesure du possible à éviter pour tout aménagement, prélèvement ou rejet supplémentaire.

Le milieu est sensible et exige des mesures de protections pour un ++ Forte aménagement, prélèvement ou rejet venant l’impacter.

Le milieu peut accepter d’être modifié par un aménagement, + Présente mais faible prélèvement ou rejet, sans qu’il y ait de répercussions notables sur ces composantes environnementales.

Le milieu est peu sensible et peut accepter un aménagement, - Négligeable prélèvement ou rejet sans qu’il y ait de répercussions significatives sur le milieu.

0 Non concerné /

Règles de cotation de la sensibilité du milieu

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 106/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire d’étude Sensibilité du milieu Milieu susceptible d’être affecté par le projet Thème minimale retenue Cotation Commentaires oui/non Commentaires Contexte rural. Site industriel existant à l’écart des Site industriel existant. Pas d’impact Population 1 km + NON villages. 2 habitations et site de loisirs voisins du site notable

Sites, Contexte rural. Site industriel existant à l’écart des villages. Ambiance confidentielle sur site Site industriel existant. Pas d’impact paysages, Sites et paysages 500 m + NON biens Nombreux écrans paysagers liés à la topographie et aux notable matériels, structures végétales présentes. patrimoine Absence de patrimoine protégé aux abords du site Biens matériels, patrimoine Site industriel existant. Pas d’impact culturel et 500 m + d’étude. Eléments de patrimoine archéologique NON culturel et archéologique notable archéologique nombreux sur le secteur, aucun identifié sur site. Facteurs climatiques / 0 / / / Formations superficielles alluviales et loessiques. Anomalies en métaux et hydrocarbures identifiées dans les sols du site Absence de ressources en eau souterraines importantes Pas de rejets dans les sols liés au ou exploitées au droit du site. Pas de captage AEP, projet Sols et eaux souterraines 500 m ++ OUI périmètres de protection ou autres usages identifiés Impacts localisés liés aux activités localement. historiques identifiés. Présence potentielle d’écoulements souterrains au droit du site. Vulnérabilité de la ressource moyenne à forte. Relation probable avec les eaux superficielles. Site en tête de bassin versant de l’Ill Données Ruisseau du Pfaffenbach récepteur des effluents du site physiques et (Limendenbach et Ill sont les récepteurs secondaires à Effluents aqueux sanitaires et pluviaux climatiques Eaux de surface 1 km +++ OUI l’aval) associés au site Etat chimique non déterminé à bon. Etat écologique non déterminé à moyen Absence de données représentatives du secteur d’étude. Rejets atmosphériques associés au Localement peu d’éléments susceptibles d’avoir une projet Qualité de l’Air 100 m ++ influence sur la qualité de l’air OUI Habitat et activités de loisirs proches du Présence de cibles à proximité du site (2 habitations, site site et usages de loisirs) Localement peu d’éléments susceptibles d’avoir une influence sur l’ambiance olfactive Pas de nuisances olfactives notables Odeurs 100 m ++ NON Présence de cibles à proximité du site (2 habitations, site liées au projet et usages de loisirs)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 107/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire d’étude Sensibilité du milieu Milieu susceptible d’être affecté par le projet Thème minimale retenue Cotation Commentaires oui/non Commentaires Zone d’ambiance sonore calme. Peu d’éléments susceptibles d’avoir une influence sur l’ambiance acoustique locale. Emissions sonores liées au projet Niveaux sonores, zones à 100 m ++ ZER liées aux usages d’habitat et d’activités de loisirs OUI émergence réglementée Habitat et activités de loisirs proches du voisins du site site Bruit et Présence de cibles à proximité du site (2 habitations, site vibrations et usages de loisirs) Localement peu d’éléments susceptibles d’avoir une influence sur l’ambiance vibratoire. Pas de nuisances vibratoires notables Vibrations 100 m ++ NON Présence de cibles à proximité du site (2 habitations, site liées au projet et usages de loisirs) Emissions lumineuses faibles liées aux usages existants Pas d’émissions lumineuses notables Emissions lumineuses 100 m ++ (route, activités, habitat) NON liées au projet Présence de cibles à proximité du site (2 habitations)

Secteur à vocation majoritairement agricole et boisée. Site industriel existant. Impact potentiel Espaces agricoles, forestiers, maritimes 100 m + OUI sur les espaces agricoles exploités sur Parcelles agricoles exploitées sur site. site. ZNIEFF type I et II mitoyennes du site Zones naturelles protégées 1 km +++ OUI ZSC NATURA 2000 mitoyenne du site Site industriel existant. Faune, flore, habitats Enjeux existants à proximité directe, voire sur site, liés Site industriel existant. Pas d’impact lié à l’occupation du sol Milieu naturel naturels et équilibres 100 m +++ aux zones naturelles protégées ainsi qu’aux plans OUI biologiques nationaux d’action pour le Sonneur à ventre jaune, le Impacts potentiels liés aux effluents et Milan royal et la Pie grièche grise nuisances Réservoir de biodiversité et corridors écologiques Continuités écologiques 100 m +++ identifiés dans le Trame Verte et Bleue d’Alsace OUI directement voisins ou présents sur site +++ : sensibilité très forte, ++ : sensibilité forte ; + : sensibilité présente mais faible, - : sensibilité négligeable ; 0 : non concerné Synthèse de la sensibilité du milieu

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 108/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.4.13 INTERRELATIONS ENTRE LES COMPARTIMENTS DE L’ENVIRONNEMENT

Le tableau ci-après présente les interrelations entre les éléments caractérisant les milieux susceptibles d’être affectés par le projet.

Espaces Patrimoine eaux Niveaux Zones Faune, flore, Sites et Eaux de Emissions agricoles, Continuités Thème Population (biens Climat souterraines Air sonores et naturelles habitats paysages surface lumineuses forestiers, écologiques matériels) et Sols vibrations protégées naturels, etc. maritimes

+ + + + Niveaux Emissions Pas de ++ sonores lumineuses Qualité de l’air population sous Captage AEP pouvant pouvant Population + + + pouvant + + + + les vents dans les eaux constituer une constituer une impacter la dominants aux souterraines gêne pour la gêne pour la santé publique abords du site commodité du commodité du voisinage voisinage

+ Sites et Erosion + + + + 0 + + + ++ ++ paysages naturelle liée aux facteurs climatiques)

+ + + Patrimoine Erosion Qualité de l’air Vibrations (biens naturelle liée - - pouvant pouvant + - - - - matériels) aux facteurs impacter le impacter le climatiques) patrimoine patrimoine

++ ++ Climat - Débit des cours Qualité de l’air 0 0 ++ ++ ++ ++ d’eau en lien en lien avec le avec le climat climat

+ ++ Les sols et la + + Transfert + + présence d’eau Communication Les sols Eaux possible de Retombées Vibrations souterraine envisageable peuvent influer souterraines polluants de atmosphériques pouvant 0 ++ influent sur les entre les sols et sur les et Sols l’eau dans les possibles sur impacter les caractéristiques certaines continuités sols et vice les sols sols des milieux espèces écologiques versa naturels

++ ++ ++ ++ Qualité de l’eau ++ Qualité de l’eau Transfert de Qualité de l’eau influant sur la Qualité de l’eau Eaux de influant sur les polluants 0 0 influant sur la qualité des influant sur les surface caractéristiques possible de l’air qualité des habitats naturels continuités des milieux dans l’eau espaces et habitats de écologiques naturels vie d’espèces

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 109/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Espaces Patrimoine eaux Niveaux Zones Faune, flore, Sites et Eaux de Emissions agricoles, Continuités Thème Population (biens Climat souterraines Air sonores et naturelles habitats paysages surface lumineuses forestiers, écologiques matériels) et Sols vibrations protégées naturels, etc. maritimes

++ ++ ++ Qualité de l’air ++ Qualité de l’air Qualité de l’air influant sur la Qualité de l’air influant sur les Air 0 0 influant sur la qualité des influant sur les caractéristiques qualité des habitats naturels continuités des milieux espaces et habitats de écologiques naturels vie d’espèces

Niveaux sonores et 0 0 + + + vibrations

Emissions 0 + + + lumineuses

Espaces agricoles, ++ ++ ++ forestiers, maritimes

Zones naturelles ++ ++ protégées

Faune, flore, habitats ++ naturels, etc.

Continuités

écologiques

Interrelation entre les compartiments : Forte ( ++ ) / Présente mais faible ( + ) / Négligeable ( - ) / Néant ( 0 )

Interrelations entre les compartiments de l’environnement

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 110/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5 ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR L'ENVIRONNEMENT

C.5.1 EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS

La réglementation prévoit que l’étude d’impact d’un projet comprenne une évaluation de ses effets cumulés avec ceux des autres projets connus. Les projets connus sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact, ont fait l’objet : • d’un document d’incidences au titre de la Loi sur l’Eau et d’une enquête publique ; • d’une étude d’impact au titre du Code de l’Environnement et pour lesquels un avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public.

Afin de préciser les « projets connus » à prendre en compte dans le cadre de la présente étude d’impact, une recherche a été réalisée le 15/02/2017 sur : • la plateforme internet du Conseil Général de l’Environnement et du Développement durable (http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr); o consultation des listes d’avis de l’Autorité Environnementale rendus depuis 2014 • la plateforme internet de la DREAL Grand-Est (http://www.grand-est.developpement- durable.gouv.fr) o consultation des listes des avis de l’Autorité Environnementale rendus en 2014, 2015, 2016 et 2017 pour des projets implantés dans le Haut-Rhin ; • la plateforme internet de la Préfecture du Haut-Rhin (http://www.haut-rhin.gouv.fr). o consultation des listes des avis de l’Autorité Environnementale, des avis d’ouverture d’enquête publique, des dossiers mis à enquête publique, ainsi que des rapports et conclusions du commissaire enquêteur.

Sur la base des informations ainsi recueillies, aucun projet visé par les procédures ci-dessus n’est identifié sur une commune présente dans un rayon d’1 km autour du site d’étude (Oltingue, Lutter, Wolschwiller), ou sur une autre des communes limitrophes à Oltingue (Raedersdorf, Bouxwiller, Fislis, Linsdorf, Bettlach, Liebenswiller).

En conséquence, au vu des caractéristiques du projet DIAMETAL FRANCE d’Oltingue et de ses effets attendus étudiés dans les chapitres suivants, on considère qu’il n’existe aucun projet connu tel que défini précédemment, susceptible de générer des effets cumulés avec ceux du projet objet du présent dossier.

Il ne sera donc plus fait mention d’effets cumulés avec d’autres projets connus dans la suite de la présente étude d’impact.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 111/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.2 SITES ET PAYSAGES , BIENS MATERIELS , PATRIMOINE CULTUREL , ARCHEOLOGIE

C.5.2.1 Intégration dans le paysage et compatibilité avec l’affectation des sols

Analyse de l’incidence du projet et description des mesures pour éviter, réduire ou compenser les effets Le projet ne modifiera pas la situation paysagère actuelle du site. On a vu dans l’état initial (chapitre C.4.6.1) que le site industriel DIAMETAL FRANCE se positionne dans un contexte rural dominé par les paysages agricoles et forestiers. La présence dans ce contexte d’un site industriel représente une altération des caractéristiques originelles du paysage local. Les installations industrielles du site DIAMETAL FRANCE sont de dimensions modérées : bâtiment usine de surface au sol 3 400 m² environ et de hauteur maximale 9,6 m ; bâtiment chaufferie de hauteur 8 m et cheminée de hauteur maximale 14 m par rapport aux terrains avoisinants. Les bâtiments sont de teinte gris clair. Il n’existe pas ou que très peu de stockages extérieurs sur site. Malgré ces installations, le site industriel relativement confidentiel dans l’ambiance rurale des lieux. Il est en effet doté d’écrans paysagers limitant sa perception notamment depuis la RD23-III, seul axe de passage à ses abords : haie arborée présente en limite Sud du site, ripisylve du Pfaffenbach présente en frange Ouest du site. La grande ampleur du site, occupé sur ses majeures parties Nord et Est par des terrains agricoles et boisements ponctuels (bosquets) ou linéaires (haies), conduit également à limiter l’impact paysager des installations effectivement exploitées à titre industriel. Des planches photographiques illustrant l’intégration paysagère du site industriel DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont données au chapitre C4.6.1.

En conclusion, l’existence et l’exploitation de l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’a pas d’incidence significative au plan paysager.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 112/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Compatibilité avec le document d’urbanisme Les installations industrielles du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont implantées en zone UE du PLU d’Oltingue (approuvé le 08/04/2008), zone urbaine à vocation d’activités. La compatibilité du projet avec les dispositions applicables en zone UE est examinée ci-après. • Art. UE1 : L’établissement ne comprend pas d’occupations et utilisations interdites figurant au règlement de zone. • Art. UE2 : Les constructions à usage industriel comportant des installations classées ou non sont autorisées à condition de ne pas entraîner de nuisances incompatibles pour le voisinage. • Art. UE3 : Une seule voie dessert le site et celle-ci est adaptée aux usages qu’elle supporte, ainsi qu’à l’approche du matériel de lutte contre l’incendie. • Art. UE4 : Le site est desservi en eau potable, dispose d’aménagements d’assainissement autonome des eaux usées (site non desservi par un réseau collectif) collectant également les eaux pluviales, et ne génère pas d’effluents industriels. • Art. UE5 : Néant. • Art. UE6 : Les installations sont implantées à plus de 4 m de l’alignement des voies. • Art. UE7 : Les bâtiments sont implantés à plus de 4 m des limites séparatives. • Art. UE8 : Les constructions sont distantes de plus de 4 m les unes des autres. • Art. UE9 : Néant. • Art. UE10 : La hauteur des bâtiments est inférieure à 10 mètres (hauteur max. 9,6 m), hors exemption prévue pour les ouvrages techniques de faible emprise tel que les cheminées (hauteur 14 m). • Art. UE11 : Les constructions sont réalisées, aménagées et entretenues sans nuire à l’aspect de la zone, les stockages extérieurs sont limités et masqués par un rideau végétal, aucun élément susceptible d’être entraîné par le vent ou la pluie n’est entreposé à l’air libre. • Art. UE12 : Les aires de stationnement disponibles sont cohérentes avec les besoins identifiés du site. • Art. UE13 : Les parties du site non destinées à être exploitées ou stationnées sont maintenues en espaces verts • Art. U14 : Néant.

En conséquence, aucune incompatibilité entre l’état actuel ou projeté du site et le règlement urbanistique applicable sur son emprise n’est identifiée.

La vocation et la configuration du site industriel DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est compatible avec les dispositions du PLU d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 113/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.2.2 Protection des biens matériels, du patrimoine culturel et archéologique

Incidence du projet et mesures de protection mises en œuvre Il n’est pas mis en évidence, dans les environs du projet, d’élément de patrimoine protégé susceptible d’être affecté par l’existence et l’exploitation du site industriel DIAMETAL FRANCE. On rappelle que le rayon dans lequel s’exerce les dispositions de protection des monuments historiques classés ou inscrits est de 500 m (périmètre à l’intérieur duquel toute modification est soumise à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France). Le monument historique protégé le plus proche du site est localisé à plus d’1 km. Il n’existe pas de covisibilités entre le site de projet et les Monuments Historiques identifiés dans ses environs. Par ailleurs, en l’absence de travaux projetés sur site, aucune implication n’est identifiée vis-à-vis du patrimoine archéologique identifié aux abords du site de projet (aucun élément de patrimoine archéologique connu sur site). Enfin, l’exploitation du site ne générera aucun effet hors site susceptible de dégrader ou altérer les biens matériels environnant (par exemple rejets atmosphériques agressifs pour les bâtiments). On rappelle que le site objet du présent dossier est dans sa configuration actuelle depuis plusieurs décennies (construction du site en 1973). Il fait lui-même partie du patrimoine historique industriel de la commune d’Oltingue.

Aucun impact sur les biens matériels, le patrimoine culturel et archéologique n’est à retenir.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 114/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3 EAUX DE SURFACE

C.5.3.1 Approvisionnement en eau Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est alimenté en eau à partir du réseau communal de distribution d’eau potable. L’alimentation en eau potable de la commune est assurée à partir de 2 sources captées (source : PLU d’Oltingue - données 2007) : • source de (capacité de production : 105 000 m3/an) ; • source Saint-Martin (capacité de production : 90 000 m3/an). Les documents du SCOT du Sundgau indiquent, pour la commune d’Oltingue, que les besoins de pointe actuels et futurs en eau potable sont couverts par la ressource disponible (source : Schéma Départemental d’Alimentation en Eau Potable du Haut-Rhin - 2006). En 2016, la consommation annuelle totale en eau potable du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue était de l’ordre de 700 m 3, dont seuls 50 m 3, soit moins de 10% du total, destiné à un usage industriel. Dans le cadre du présent projet, la consommation totale en eau du site DIAMETAL ne devrait pas augmenter de manière significative. Les principaux postes consommateurs restent inchangés. Une augmentation de l’ordre de 2 à 5 m 3 / an est néanmoins attendue en lien avec l’augmentation des capacités de traitement de surface du site. Au vu de la ressource disponible annuellement, les consommations actuelles et futures du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne sont pas de nature à remettre en cause les conditions d’approvisionnement en eau de la commune. Par ailleurs, le site étant positionné hors de l’aire d’alimentation des sources captées aux fins d’alimentation en eau potable de la commune, et ces aires ne se situant pas à l’aval hydraulique ou hydrogéologique du site, aucune incidence n’est à retenir au plan qualitatif sur l’approvisionnement en eau. Enfin, le réseau d’eau desservant les équipements industriels du site DIAMETAL FRANCE est équipé de dispositifs de disconnexion, permettant de garantir en permanence l’absence de retours d’eau souillée dans le réseau d’alimentation en eau potable.

En conclusion, le projet n’aura pas d’incidence notable sur l’approvisionnement en eau potable, tant au plan quantitatif que qualitatif.

C.5.3.2 Utilisation de l'eau

Usages sanitaires Les usages sanitaires sont les principaux postes consommateurs d’eau à l’échelle du site DIAMETAL FRANCE : points d’eau des salariés, toilettes, douches. Le site ne dispose pas d’un restaurant d’entreprise. Le besoin annuel en eau destinée aux usages sanitaires est estimé par l’exploitant à 650 m 3 / an. Le projet ne conduira pas à une augmentation notable du nombre de salariés sur site et par conséquent n’aura aucune influence sur le besoin annuel en eau destinée aux usages sanitaires. Ces besoins sont cohérents par rapport aux besoins « standards » estimés sur la base d’un ratio de 65 litres/jour/salarié (tous usages sanitaires confondus) pour un effectif de 45 personnes et 220 jours travaillés dans l’année, représentant un total théorique de l’ordre de 643,5 m3.

Le projet n’aura pas d’incidence sur les besoins en eau à usage sanitaire du site (consommation 2016 estimée à environ 650 m 3).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 115/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Usages industriels Les usages industriels de l’eau pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont les suivants : • appoint en eau des lignes de traitement de surface du site (appoints réalisés sur les bains de rinçage des ateliers de cuivrage, nickelage et dégarnissage), pour un total annuel de 10 m3 actuellement, estimé à un maximum de 15 m3/an en situation projetée ; • lubrification de certaines machines utiles au process, eau utilisée majoritairement sous forme d’émulsion huileuse, pour une consommation totale annuelle de l’ordre de 15 m3/an en situation actuelle (besoins non modifiés par le projet) ; • exploitation d’un « découpeuse jet d’eau », pour une consommation totale annuelle de l’ordre de 10 m3/an en situation actuelle (besoins non modifiés par le projet) ; • appoint en eau sur une « machine à laver », pour une consommation totale annuelle de l’ordre de 5 m 3/an en situation actuelle (besoins non modifiés par le projet) ; • lavage des locaux au moyen d’une autolaveuse, pour une consommation totale annuelle de l’ordre de 5 m 3/an en situation actuelle (besoins non modifiés par le projet) ; • appoint en eau sur le réseau de la chaudière usine, pour une consommation totale annuelle de l’ordre de 5 m 3/an en situation actuelle (besoins non modifiés par le projet). Les usages industriels représentent donc en l’état actuel un total annuel de l’ordre de 50 m 3/an et en situation projetée un total de l’ordre de 55 m3/an. Parmi les postes consommateurs ci-dessus, les installations de traitement de surface ainsi que la découpeuse jet d’eau utilisent de l’eau potable préalablement déminéralisée (osmoseur). Hors autolaveuse et chaufferie, les différents process consommateurs listés ci-dessus sont conçus et dotés des équipements annexes nécessaires à la réduction des besoins en eau, ainsi qu’au recyclage et à la réutilisation de l’eau.

Le projet aura une incidence faible sur les besoins en eau à usage industriel du site : 55 m3/an en situation projetée, contre 50 m3/an actuellement.

C.5.3.3 Mesures pour éviter ou réduire la consommation d'eau Les activités et installations de la société DIAMETAL FRANCE consomment très peu d’eau à usage industriel, en raison d’une part de la nature des activités exercées, et d’autre part de la configuration des installations et des process retenus. DIAMETAL FRANCE a en effet choisi de réaliser autant que possible les investissements nécessaires à la limitation de la consommation en eau de ses installations de production, notamment par leur recyclage et leur réutilisation. Concernant spécifiquement les installations de traitement de surface, celles-ci sont conçues et utilisées de sorte à fonctionner en circuit fermé : les bains actifs sont ajustés pour une utilisation en continue et les bains de rinçage sont filtrés en permanence sur résine. Les bains de rinçage sont équipés pour assurer l’appoint en eau des bains de traitement. Cette configuration conduit à de très faibles besoins en eau, générés uniquement lors des appoints dans les bains de rinçage. Pour limiter les phénomènes d'évaporation, et ainsi limiter encore les besoins en eau d’appoint, les différentes cuves de traitement et de rinçage sont munies de flotteurs et/ou couvercles.

Les process consommateurs d’eau exploités par DIAMETAL FRANCE sont conçus et dotés autant que possible des équipements annexes nécessaires à la réduction des besoins en eau (recyclage / réutilisation).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 116/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3.4 Source et nature des rejets aqueux Ce chapitre ne traite que des rejets chroniques en fonctionnement normal des installations. Les rejets en situation accidentelle sont abordés dans le cadre de l’étude de dangers. On rappelle que le site de projet n’est pas desservi par le réseau d’assainissement collectif de la commune d’Oltingue. Le réseau de collecte des eaux du site est unitaire. Il collecte indifféremment les effluents suivants. • Eaux pluviales non susceptibles d’être souillées (eau de toiture). Ces eaux sont collectées sur l’ensemble des bâtiments du site (bâtiments usine, chaufferie et social). On note que la majorité de rejets atmosphériques du bâtiment usine sont canalisés et évacués en façades (centrale poussières, traitement de surface, etc.). Les seuls rejets évacués en toiture ne sont pas de nature à générer de dépôts significatifs susceptibles d’être entrainés par les eaux pluviales et ainsi contribuer à la pollution de ces effluents. • Eaux pluviales de ruissellement (voiries). Ces eaux, susceptibles d’êtres souillées par des traces d’hydrocarbures, sont collectées au niveau d’un réseau d’avaloirs et caniveaux sur l’ensemble des surfaces imperméabilisées non bâties du site. • Eaux usées du site (eaux sanitaires exclusivement). Les eaux usées sont collectées en 3 points autour du bâtiment usine et 3 points autour du bâtiment social. A chaque point de collecte, avant d’atteindre le réseau principal, les eaux vannes (toilettes) transitent par une fosse septique et un épurateur, et les eaux grises (douches, éviers) par séparateur de graisse. Toutes ces eaux rejoignent l’émissaire principal du site, qui les dirige vers un point de rejet unique dans le ruisseau du Pfaffenbach. Le point de rejet est positionné à l’angle Sud-Ouest du site. Le réseau d’assainissement du site DIAMETAL FRANCE est représenté sur le plan d’ensemble au 1/350 e porté en Annexe A-4 du présent dossier.

Types d’effluents Réseau / Exutoire Nature des polluants Traitement réalisé Eaux usées industrielles Néant (aucun effluent industriel rejeté par l’établissement) Eaux sanitaires (eaux Fosse septique et vannes) Eaux assimilables à des épurateur Réseau de collecte eaux domestiques (MES, Eaux sanitaires (eaux unitaire après traitement DCO, DBO 5) Séparateur de graisses grises) éventuel Rejet unique dans le Traces d’hydrocarbures Eaux pluviales des ruisseau du Pfaffenbach possibles (trafic très Néant voiries à l’angle Sud-Ouest du faible sur site) site Eaux non susceptibles Eaux pluviales de toitures Néant d’être souillées Synthèse des rejets aqueux du site Aucune surveillance n’est actuellement réalisée sur la qualité des rejets. Les ouvrages (fosse septique, épurateur, séparateur de graisse) font l’objet d’un contrôle visuel annuel de la part de l’exploitant.

Le site de projet n’est pas desservi par un réseau d’assainissement collectif. Le réseau d’assainissement du site est de type unitaire et son exutoire est le Pfaffenbach. Aucun effluent industriel n’est rejeté. Les effluents sanitaires sont traités par un système d’assainissement autonome. Les effluents pluviaux ne sont pas traités. Aucun suivi qualitatif des effluents n’est réalisé.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 117/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3.5 Effet des principaux polluants contenus dans les rejets aqueux de l’établissement Les matières en suspension (MES) , lorsqu’elles sont présentes en excès, provoquent une augmentation de la turbidité du milieu et donc une réduction de la production photosynthétique. Elles peuvent également entraîner des effets sur les poissons par colmatage des branchies ou des zones de frayères. La demande chimique en oxygène (DCO) donne une évaluation de la matière oxydable contenue dans un effluent. Généralement, elle est constituée de matière organique dont l’oxydation entraîne une baisse de la quantité d’oxygène dissous dans l’eau, élément indispensable à la survie de la faune et de la flore.

La demande biochimique en oxygène sur 5 jours (DBO 5) représente la mesure de l’oxygène consommée par l’activité bactérienne nécessaire à la dégradation des matières organiques. Cette mesure complète la mesure de DCO et renseigne sur les possibilités de traitement à mettre en œuvre. Les hydrocarbures sont peu biodégradables (cinétique de dégradation très lente). Cette persistance favorise l’accumulation, l’enrobage des plantes et des berges, et arrête les échanges vitaux nécessaires au développement de la flore et de la faune. Par ailleurs, lorsqu’ils forment un film gras continu, ils s’opposent à l’oxygénation naturelle de l’eau. De nombreux produits pétroliers sont toxiques à de faible teneur dans l’eau.

C.5.3.6 Mesures pour éviter ou réduire l’impact des rejets aqueux

Eaux usées industrielles Sans objet. Absence de rejet d’effluents industriels

Eaux usées sanitaires En l’absence de réseau d’assainissement collectif sur le secteur d’implantation du site DIAMETAL FRANCE, ses eaux usées sanitaires sont traitées en assainissement autonome. Dans le cadre de la récente évolution du réseau d’assainissement collectif d’Oltingue, notamment son raccordement à la station intercommunale de traitement des eaux implantée à Fislis, le transfert en zone d’assainissement collectif du secteur d’implantation de l’établissement DIAMETAL FRANCE n’a pas été retenu par la collectivité. Le Syndicat Intercommunal d’Assainissement Bettlach – Fislis – Linsdorf - Oltingue est en charge de la compétence Assainissement sur le site d’étude. Toutefois aucun Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC) n’est opérant sur ce secteur. Les dispositifs d’assainissement non collectif sont encadrés par 2 arrêtés ministériels portant respectivement sur leur conception (arrêté du 07/03/2012) et leur contrôle (arrêté du 27/04/2012). Aucune donnée n’est disponible quant à la conformité des installations d’assainissement non collectif équipant le site d’étude vis-à-vis de la réglementation en vigueur à ce jour. Dans ce contexte, et de manière à éviter, réduire et maîtriser les incidences liées à ses effluents sanitaires, l’exploitant s’engage : • à vérifier dans un délai d’1 an ses installations d’assainissement autonome conformément aux arrêtés des 07/03/2012 et 27/04/2012, et le cas échéant les mettre en conformité ; • en cas de modification future du zonage et du réseau d’assainissement collectif d’Oltingue, à évaluer la faisabilité d’un raccordement du site DIAMETAL FRANCE à ce réseau.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 118/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Eaux pluviales Le réseau d’assainissement actuel du site est de type unitaire. Il collecte et rejette conjointement au milieu naturel (Pfaffenbach), les eaux usées sanitaires et eaux pluviales du site. Les eaux pluviales de voiries, susceptibles d’être souillées notamment par des traces d’hydrocarbures, ne font l’objet d’aucun traitement avant rejet. Cette configuration est à associer au caractère existant et relativement ancien du site (aménagement et construction en 1973). Depuis cette période, la doctrine et les exigences en matière de gestion des eaux pluviales ont largement évolué. Le mode de gestion des eaux pluviale du site n’est désormais plus en conformité avec différents textes réglementaires et/ou de planification, dont notamment le SDAGE Rhin-Meuse et la réglementation des ICPE. Les principes généraux à retenir pour la gestion des eaux pluviales sont désormais les suivants : • séparation des effluents pluviaux des autres types d’effluents, et séparation de ceux susceptibles d’être pollués (eaux de voiries) de ceux qui ne le sont pas (eaux de toiture) ; • limitation des surfaces collectées et maitrise du débit et de la qualité des effluents rejetés ; • prévention des pollutions accidentelles.

Le réseau pluvial actuel du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue collecte une surface imperméabilisée de l’ordre de 1,8 ha dont environ 0,4 ha de surface bâtie. Dans la configuration actuelle du réseau, les rejets induisent un impact quantitatif (risque de saturation et donc de débordement du réseau hydrographique aval) et potentiellement qualitatif (rejet de substances polluantes type hydrocarbures) sur le milieu récepteur. En termes de risques de pollution des eaux pluviales du site par les hydrocarbures, 3 principales zones sources sont identifiées parmi les surfaces de voiries collectées : zones de stationnement et de circulation d’engins motorisés, abords du stockage enterré de fioul et de sa zone de dépotage, plateforme de déchargement à l’angle Sud-Est du bâtiment usine.

Considérant le caractère existant du site, et les investissements importants nécessaires à la réalisation de travaux de voiries et réseaux visant à améliorer la situation actuelle de l’établissement, l’exploitant s’engage à rechercher les solutions pertinentes aux plans techniques et économiques visant : • à séparer autant que possible et maîtriser au plan quantitatif ses différents types d’effluents pluviaux (eaux de voiries / eaux de toiture) et ses effluents sanitaires ; • à maitriser au plan qualitatif ses rejets d’eaux pluviales au milieu naturel (mise en place sous 3 ans d’un dispositif de traitement des hydrocarbures avant rejet). L’exploitant assurera à minima l’équipement du site en dispositifs d’obturation des réseaux d’assainissement pluvial des voiries du site (plaques d’obturation par exemple), visant à permettre en cas d’incident, d’isoler le site du milieu récepteur. Il s’engage également à assurer un suivi périodique de la qualité des effluents rejetés (analyse annuelle des hydrocarbures sur les effluents pluviaux rejetés au milieu naturel).

Des problématiques sont identifiées quant à la configuration actuelle du site en matière de gestion de ses effluents sanitaires et pluviaux. Celles-ci induisent des effets quantitatifs et qualitatifs potentiels sur le milieu récepteur. L’exploitant s’engage à rechercher les moyens techniquement et économiquement pertinents permettant d’améliorer la situation actuelle du site et ainsi éviter ou réduire au maximum ces impacts. A minima, il équipera ses réseaux pluviaux de voiries d’un système de traitement des hydrocarbures avant rejet et de dispositifs d’obturation visant à isoler le site du milieu récepteur en cas d’incident.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 119/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3.7 Flux de polluants

Valeurs limites réglementaires Les valeurs limites sont définies par : • l’arrêté du 30/06/2006 relatif aux installations de traitements de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 2565 de la nomenclature des installations classées ; • les éventuels autres documents applicables, notamment convention de rejet et règlement d'assainissement communal.

Mesures / estimations sur les rejets

• Eaux usées industrielles Sans objet. Pas de rejets d’effluents industriels.

• Eaux usées sanitaires A titre d’information, les rejets journaliers d’un habitant sont estimés par la notion d’un « équivalent habitant ». Un équivalent habitant correspond à : • Volume : 150 l/j • DBO5 : 54 g/j • MES: 90 g/j • DCO: 15 g/j • Azote : 15 g/j • Phosphore : 4 g/j En milieu industriel, les besoins en eau par employé sont inférieurs. Pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, au regard des consommations d’eau à usage sanitaire (650 m 3/an sur 220 jours travaillés) et du nombre de salariés (48), on évalue ces besoins à 65 l/j (majorant). Au prorata des consommations d’eau, en considérant un effectif maximal de 50 personnes, et sur la base des données théoriques présentées ci-avant, les effluents sanitaires du site DIAMETAL FRANCE sont évalués à un total de 22 « équivalent habitant ». Pollution sanitaire estimée Pollution sanitaire totale Paramètres par employé estimée pour le site volume 65 l/j 3,25 m3/j DBO5 23,4 g/j 1 170 g/j MES 39 g/j 1 950 g/j DCO 6,5 g/j 325 g/j Azote 6,5 g/j 325 g/j Phosphore 1,7 g/j 87 g/j Estimation de la pollution sanitaire totale pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 120/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

• Eaux pluviales Les eaux pluviales de toitures ne sont pas susceptibles d’être souillées. On rappelle que ces eaux sont collectées sur l’ensemble du bâtiment usine, dont la majorité de rejets atmosphériques sont canalisés et évacués en façades (centrale poussières, traitement de surface, etc.). Les seuls rejets évacués en toiture ne sont pas de nature à générer de dépôts significatifs susceptibles d’être entrainés par les eaux pluviales et ainsi contribuer à la pollution de ces effluents. Les eaux pluviales de voiries, après traitement par un décanteur/déshuileur et considérant les performances actuelles de ce type d’équipements, sont susceptibles de contenir moins de 5 mg/L d’hydrocarbures avant rejet. A terme, après réalisation par l’exploitant des aménagements nécessaires sur ses réseaux, les effluents pluviaux de voiries du site rejetés au milieu naturel présenteront ces caractéristiques de qualité minimales. Ces effluents pluviaux respecteront donc la valeur limite de qualité en indice hydrocarbures définie à l’article 20 de l’arrêté du 30 juin 2006 pour les effluents des installations de traitement de surface rejetés en milieu naturel (5 mg/l si le flux est supérieur à 10 g/j). En termes quantitatifs, il est admis qu’un sol imperméabilisé peut générer 100 l/m 2 en 4 heures de précipitation. Vu la surface imperméabilisée du site DIAMETAL FRANCE, de 1,8 ha (dont 4 200 m² bâtis), on peut considérer un débit induit sur site de 450 m3/h sur 4 heures de pluie, pour un total d’environ 1 800 m3. En pointe sur quelques minutes avec une fréquence de retour décennale, le débit induit peut atteindre le quadruple, soit près de 500 l/s pour une pluie de 100 mm/h. Concernant le niveau de pollution en hydrocarbures des eaux pluviales de voiries, la note d'information du SETRA « Calcul des charges de pollution chronique des eaux de ruissellement issues des plates-formes routières » (juillet 2006) propose une charge unitaire annuelle de 600 g/ha imperméabilisé/an pour une plateforme routière recevant 1 000 véhicules/jour. Pour les voiries du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, une estimation majorante donnerait donc, pour une surface imperméabilisée de 1,4 ha accueillant 200 véhicules / jour, une charge annuelle en hydrocarbures de 168 g/an. La note d'information du SETRA précitée précise que la fraction maximale de la charge polluante annuelle mobilisable pour un événement pluvieux de pointe de 100 mm est de 23% de la charge annuelle, soit un maximum de 39 g pour les voiries du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue.

Surveillance des rejets En l’absence de rejets d’effluents industriels liés aux activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, il n’est pas proposé d’effectuer de mesures en continu sur les effluents du site. La société DIAMETAL FRANCE propose : • que soit analysée annuellement l’eau pluviale après traitement concernant le paramètre « indice hydrocarbures » afin de vérifier la qualité des rejets pluviaux du site.

Le site DIALETAL FRANCE d’Oltingue ne génèrera aucun flux polluant d’origine industrielle (pas de rejet d’effluents industriels). En conséquence, il n’est pas proposé d’effectuer de surveillance en continu sur les effluents du site. Les flux de polluants générés par ses effluents sanitaires et pluviaux sont estimés, sur la base de ratios, à un total de 22 Equivalents Habitants pour les effluents sanitaires, et pour les effluents pluviaux à un débit de pointe de 500 litres/seconde, pour une charge en hydrocarbures des eaux de voiries de 168 g/an au total (traitement à 5 mg/l prévu). Un suivi annuel du paramètre « hydrocarbures totaux » est proposé par l’exploitant sur ses effluents pluviaux après traitement.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 121/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3.8 Incidences des rejets d’eau sur l'environnement

Acceptabilité des rejets dans un cours d'eau En situation actuelle, les eaux pluviales de voiries et toiture, ainsi que les eaux sanitaires du site sont rejetées au milieu naturel (Pfaffenbach), via le réseau de collecte du site. Les eaux de toitures ne sont pas susceptibles d’être souillées. Les eaux pluviales de voiries ne font pas l’objet d’un traitement. En l’absence de réseau d’assainissement collectif desservant le site DIAMETAL FRANCE, ses eaux sanitaires sont traitées par un système d’assainissement autonome. Aucun effluent industriel n’est émis par l’établissement. On rappelle que l’exploitant s’est engagé à doter son réseau d’assainissement pluvial de voiries, de dispositifs assurant un traitement des hydrocarbures avec pour objectif une charge maximale à l’exutoire de 5 mg/l. Dans ces conditions, et en situation projetée à terme, les effluents envoyés directement au milieu naturel via le réseau de collecte du site industriel ne sont pas susceptibles de présenter, en termes qualitatifs, une incidence notable sur le cours d’eau (pas d’influence notable entre l’amont et l’aval du point de rejet).

Acceptabilité des rejets dans une STEP Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’est à ce jour pas raccordé à un réseau d’assainissement collectif. Il n’est pas projeté, à court terme, de raccordement du site industriel à un réseau d’assainissement collectif. Néanmoins, en l’absence d’effluents industriels, et considérant une gestion séparative des eaux pluviales (rejet au milieu naturel), les seuls rejets susceptibles d’être à moyen ou long terme effectués dans un réseau d’assainissement collectif sont ses effluents sanitaires (en cas de modification du réseau communal et raccordement du site). Les eaux sanitaires sont assimilables à des eaux domestiques et les rejets correspondants du site DIAMETAL FRANCE (charge totale estimée à 22 Equivalents Habitants) seraient donc tout à fait compatibles avec les exigences et capacités de la station de traitement des eaux du Syndicat Intercommunal d'Assainissement de Bettlach - Fislis - Linsdorf - Oltingue (station à boues activées mise en service en 2015).

Incidence sur le ruissellement On rappelle que l’exploitant s’est engagé à rechercher les solutions techniquement et économiquement pertinentes visant à améliorer la situation actuelle de ses réseaux, y compris concernant la maitrise au plan quantitatif de ses rejets d’eaux pluviales au milieu naturel. Compte tenu de cette disposition, on considère qu’en situation future, le ruissellement en cas de pluie ne sera pas supérieur au ruissellement naturel du site. Aucune incidence hydraulique n’est donc retenue sur la masse d’eau réceptrice (ruisseau du Pfaffenbach).

Considérant l’absence de rejet d’effluents industriels par le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, ainsi que les engagements de l’exploitant relatifs à l’amélioration de la situation actuelle de ses réseaux d’assainissement d’eaux usées et pluviales aux plans qualitatifs et quantitatifs, les effluents rejetés par le site au milieu naturel (ruisseau du Pfaffenbach) en situation future, ne sont pas susceptibles de présenter d’incidence notable aux plans qualitatifs ou quantitatifs.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 122/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.3.9 Compatibilité SDAGE / SAGE / contrat de rivière Le seul document de planification dans le domaine de l’eau applicable sur le territoire de projet est le SDAGE Rhin-Meuse 2016-2021. Ses dispositions sont organisées autour de 6 grands thèmes et 32 orientations fondamentales. Le tableau ci-après rappelle les orientations fondamentales du SDAGE Rhin-Meuse susceptibles d’être impactées par le projet.

Thème Orientations fondamentales

Eau et santé Assurer à la population, de façon continue, la distribution d'une eau potable de qualité

Réduire les pollutions responsables de la non atteinte du bon état des eaux

Connaître et réduire les émissions de substances toxiques Eau et Veiller à une bonne gestion des systèmes d’assainissement publics et privés et des boues pollution d’épuration

Réduire la pollution de la ressource en eau afin d'assurer la distribution d'une eau de qualité

Restaurer ou sauvegarder les fonctionnalités naturelles des milieux aquatiques, et notamment la fonction d’auto-épuration Eau, nature et biodiversité Arrêter la dégradation des écosystèmes aquatiques

Préserver les zones humides

Prévenir les situations de surexploitation et de déséquilibre quantitatif de la ressource en Eau et rareté eau

Limiter le rejet des eaux pluviales dans les cours d’eau, encourager l’infiltration (Objectif 4.2 du PGRI)

Dans des situations de déséquilibre quantitatif sur les ressources ou les rejets en eau, limiter l'impact des urbanisations nouvelles et des projets nouveaux

Préserver de toute urbanisation les parties du territoire à fort intérêt naturel

Eau et L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si la collecte aménagement et le traitement des eaux usées (assainissement collectif ou non collectif) qui en seraient du territoire issues ne peuvent pas être effectués dans des conditions conformes à la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des équipements de collecte et de traitement.

L'ouverture à l'urbanisation d’un nouveau secteur ne peut pas être envisagée si l’alimentation en eau potable de ce secteur ne peut pas être effectuée dans des conditions conformes à la réglementation en vigueur et si l'urbanisation n'est pas accompagnée par la programmation des travaux et actions nécessaires à la réalisation ou à la mise en conformité des équipements de distribution et de traitement.

Anticiper en mettant en place une gestion des eaux gouvernée par une vision à long terme, Eau et accordant une importance égale aux différents piliers du développement durable, à savoir gouvernance les aspects économiques, environnementaux et socio-culturels

Orientations fondamentales du SDAGE Rhin-Meuse susceptibles d’être impactées par le projet

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 123/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Le site ne rejette aucun effluent industriel. Non desservi par un réseau d’assainissement collectif, les effluents sanitaires et pluviaux du site sont rejetés au milieu naturel, dans le ruisseau du Pfaffenbach. Aucun dispositif d’infiltration d’effluents dans les eaux souterraine ou de prélèvement d’eau sur ces ressources ne sont présents sur site. Du fait du caractère existant et relativement ancien du site (aménagement et construction en 1973), les conditions actuelles de rejet de ces effluents ne répondent pas aux exigences actuelles du SDAGE Rhin-Meuse. En ce sens, l’exploitant s’engage à rechercher pour ses réseaux d’assainissement, les adaptations techniquement et économiquement pertinentes visant à améliorer la situation actuelle du site et maitriser ses rejets d’eaux sanitaires et pluviales aux plans qualitatifs et quantitatifs. Compte tenu de la mise en œuvre de ces dispositions, on considère qu’en situation future, les effluents rejetés par le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne seront pas susceptibles d’avoir une incidence notable sur le milieu récepteur. Par conséquent, ils ne seront pas de nature à perturber l’atteinte des objectifs fixés par le SDAGE Rhin-Meuse pour le Pfaffenbach (masse d’eau du Limendenbach), ni à nuire à ses objectifs généraux en matière de préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques ou humides, et de maitrise des risques d’inondation.

Les incidences prévisibles du projet sur les ressources en eau, les milieux aquatiques et humides, et les risques d’inondation sont jugées compatibles avec les dispositions du SDAGE Rhin-Meuse.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 124/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.4 EAUX SOUTERRAINES ET SOLS

Ce chapitre se rapporte aux mesures visant à protéger les éventuels forages et prélèvements en eaux souterraines. Il traite également des rejets chroniques en fonctionnement normal ou dégradé des installations. Les rejets en situation accidentelle sont abordés dans le cadre de l’étude de dangers.

C.5.4.1 Impacts liés aux prélèvements et rejets en eaux souterraines Le site ne réalise pas de prélèvement d’eau souterraine (absence de forages sur site). Il ne génère pas de rejets directs d’effluents dans le sol ou le sous-sol. Après modification des réseaux d’assainissement du site tel que prévu au chapitre C.5.3.6, seules des effluents pluviaux de toiture seront potentiellement déversés au sol ou infiltrés vers les eaux souterraines. Non susceptibles d’être souillés, ces effluents ne généreront aucune incidence sur ces milieux.

Aucun impact relatif à des prélèvements et rejets en eaux souterraines n’est à retenir

C.5.4.2 Incidences chroniques potentielles D’une manière générale, le bâtiment usine accueillant les installations de production est doté d’une dalle béton sur vide sanitaire, limitant les possibilités d’impact direct des activités sur les sols et les eaux souterraines. Les espaces extérieurs accueillant des circulations d’engins motorisés sont imperméabilisés (revêtement en enrobé) et drainés (réseau d’assainissement pluvial), limitant là encore les risques d’incidences sur les sols et les eaux souterraines. Les activités et installations susceptibles de présenter un impact potentiel sur les sols et les eaux souterraines en l’absence de dispositions préventives sont les suivantes : • activités de traitement de surface ; • installations lubrifiées à l’aide d’huiles et émulsions huileuses ; • stockage et manipulation sur site de produits liquides polluants, les principaux volumes mis en jeu concernent : o stockage de fioul domestique en cuve enterrée ; o stockage d’huiles et autres produits polluants dans un local dédié (local huiles) ; o stockage de produits de traitement de surface dans un local dédié ; • stockage et manipulation d’huiles et émulsions huileuses usagées, de déchets souillés par des résidus huileux (tournures métalliques notamment) ou de déchets provenant des activités de traitement de surface.

Certaines installations et activités du site sont susceptibles de présenter un impact potentiel sur les sols et les eaux souterraines en l’absence de mise en œuvre de dispositions préventives.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 125/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.4.3 Passif environnemental du site L’état des lieux des sols réalisé sur site en 2012 (rapport Bureau Veritas n°2524597) a mis en évidence des anomalies en métaux, hydrocarbures, HAP et PCB dans les sols du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue (Cf. Chap. C.4.7.2). On retient en particulier les 2 zones sources de pollution suivantes : • concentration significative d’hydrocarbures dans les terrains superficiels (0 à 0,5 m) du vide sanitaire du bâtiment chaufferie ; • teneur modérée en hydrocarbures dans les terrains profonds (2,5 à 3,0 m) des environs de l’actuelle fosse de stockage des émulsions huileuses usagées.

Concernant le vide sanitaire de la chaufferie, le rapport d’étude indique que le risque pour les usagers est limité (zone non fréquentée), de même que le risque de migration des polluants par percolation (zone non soumise aux intempéries). Compte-tenu des volumes limités de terrain potentiellement impactés (quelques m 3), le rapport d’étude recommande toutefois leur excavation. La source la plus probable à l’origine de la pollution mise en évidence sur cette zone serait le stockage dans le vide sanitaire de la chaufferie, de seaux de produits polluants (nature indéterminée) dont un aurait été renversé lors d’une manipulation (présence d’une tache au sol). Depuis la réalisation de l’étude en 2012, aucune opération d’excavation des terres n’a été menée sur cette zone. En revanche, les stockages de produits ont été retirés du vide sanitaire. Considérant le retrait des produits, et l’absence d’exposition de la zone aux intempéries, la source de pollution est considérée maîtrisée. La situation ne devrait plus évoluer à l’avenir ni générer de pollution supplémentaire des sols ou des eaux souterraines.

Concernant la fosse à lubrifiants usagés, le rapport indique que la teneur observée en hydrocarbures traduit un léger impact anthropique, mais que la concentration en jeu reste conforme aux teneurs acceptables pour une terre « inerte » (500 mg/kg selon arrêté du 12/12/2014 fixant les critères d’acceptabilité des déchets en installation de stockage de déchets inertes - ISDI). La source la plus probable à l’origine de la pollution mise en évidence sur cette zone serait le stockage de lubrifiants usagés dans une fosse maçonnée enterrée, positionnée à l’angle Sud-Est du bâtiment usine. Vu les teneurs en hydrocarbures observées dans les sols à ses abords, l’étanchéité de la fosse ne peut être garantie et induit un risque de pollution chronique des terrains avoisinants. La zone d’implantation de la fosse étant exposée aux intempéries, un risque de migration verticale (le cas échéant vers les eaux souterraines) et latérale des polluants ne peut être écarté. Afin de maîtriser et éviter d’aggraver la situation en termes de qualité des sols, l’exploitant s’engage à ne plus utiliser cet ouvrage pour le stockage de ses lubrifiants usagés. Des futs ou conteneurs en plastique stockés à l’abri des intempéries et dotés de dispositifs de rétention le remplaceront. L’exploitant s’engage également à réaliser, d’ici fin 2017, les travaux nécessaires à la vidange et au nettoyage de la fosse, afin qu’elle ne soit plus une source potentielle d’altération de la qualité des sols et des eaux souterraines.

Des terrains pollués ont été identifiés sur 2 zones en particulier du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dans le cadre d’un état des lieux dressé en 2012. Les caractéristiques des terrains concernés et les mesures déjà prises ou programmées à court terme par l’exploitant sur ces 2 zones permettent de maîtriser ces pollutions. Elles n’induiront plus, à l’avenir, de risques d’altération de la qualité des sols et/ou des eaux souterraines.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 126/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.4.4 Mesures pour la prévention de la pollution chronique des eaux souterraines et des sols Les activités et installations susceptibles de présenter un impact potentiel sur les sols et les eaux souterraines ont été listées au chapitre C.5.4.2. Les dispositions préventives retenues pour éviter une pollution chronique liée à ces activités et installations sont les suivantes. • Tous les stockages des substances liquides (produits neufs et usagés, déchets) susceptibles de générer une pollution des sols et des eaux souterraines sont dotés de rétentions convenablement dimensionnées et adaptées aux produits qu’elles sont susceptibles de devoir retenir (étanchéité). • Les zones de manipulation et d’emploi de ces substances sont configurées de manière à pouvoir recueillir les déversements accidentels ou égouttures (rétentions, caniveaux, etc.), et éviter qu’ils se dispersent vers les aires et locaux voisins (seuils ou autre dispositif). Des réserves de produits absorbants sont disponibles dans ces zones ou à proximité. • Les déchets solides souillés ou comprenant des substances dangereuses sont stockés à l’abri des intempéries et dotés de dispositifs permettant de collecter les égouttures éventuelles. • L’état d’étanchéité des rétentions et dispositifs de collecte des égouttures est vérifiable visuellement et les consignes d’exploitation prévoient leur vérification visuelle périodique.

Concernant spécifiquement le stockage de fioul dédié à l’alimentation de la chaufferie de l’usine, il est rappelé que les actuelles cuves 100 000 L en fosses maçonnées seront dégazées et démantelées suite à mise en place d’une nouvelle cuve enterrée de 25 000 L double peau à système de détection de fuite et report d’alarme. La future cuve de fioul sera dotée d’une aire de dépotage nouvellement aménagée, dont la configuration permettra conjointement d’éviter, en cas d’incident lors du dépotage, toute infiltration de fioul dans le sol et les eaux souterraines (étanchéité de surface) et tout épandage vers les surfaces attenantes (nivellement adapté de l’aire de dépotage et/ou mise en place de seuils périphériques). Une réserve d’absorbant sera mis à disposition sur la zone. De plus, des consignes seront définies et portées à la connaissance du prestataire livrant le fioul afin qu’il soit informé de la procédure à suivre en cas d’incident lors du dépotage.

Enfin, on rappelle ici les dispositions déjà présentées précédemment et participant à la prévention de la pollution chronique des sols et des eaux souterraines : • mesures liées à la gestion des effluents pluviaux et sanitaires du site (Cf. chapitre C.5.3.6) ; • vidange, nettoyage et arrêt de l’utilisation de la fosse enterrée de stockage des lubrifiants usagés (Cf. chapitre C.5.4.3).

Les principales mesures de prévention de la pollution chronique des sols et des eaux souterraines concernent la mise en place de rétentions au droit des stockages de produits polluants et la configuration de leurs aires d’utilisation et de manipulation. Des mesures complémentaires spécifiques au stockage enterré de fioul de chaufferie seront mises en œuvre. Des mesures présentées aux chapitres précédents complètent les dispositions retenues (gestion des effluents du site et de la fosse de stockage de lubrifiants usagés).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 127/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.4.5 Surveillance des eaux souterraines et des sols L’article 36 de l’arrêté ministériel du 30/06/2006 prévoit, que les installations de traitement de surface soumises à autorisation sous la rubrique n°2565 de la nomenclature des ICPE et dans lesquelles sont présentes plus de 5 tonnes de produits très toxiques ou 50 tonnes de produits toxiques, fassent l’objet d’une surveillance des eaux souterraines. Les quantités de produits toxiques ou très toxiques indiquées ci-dessus ne sont pas atteintes sur le site DIALMETAL FRANCE d’Oltingue en situation projetée. Considérant par ailleurs que le site ne génère aucun rejet direct dans le sol ou les eaux souterraines, et que des dispositions sont prises afin de prévenir les risques de pollutions chroniques liés à ses activités et installations, il n’apparaît pas nécessaire de mettre en place une surveillance des eaux souterraines et des sols.

Compte tenu des dispositions de l’arrêté ministériel du 30/06/2006, de l’absence de rejet direct dans les sols ou les eaux souterraines lié à l’installation, et des mesures préventives retenues, il n’est pas proposé la réalisation d’une surveillance des eaux souterraines sur le site DIAMETAL FRANCE D’Oltingue.

C.5.4.6 Incidence résiduelle Au vu des éléments présentés précédemment, l’incidence résiduelle des activités du site sur les eaux souterraines et les sols est jugée non significative.

Aucune incidence résiduelle significative sur les sols et les eaux souterraines n’est à retenir.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 128/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5 AIR ET ODEURS

C.5.5.1 Sources et nature des émissions à l'atmosphère Les installations et activités identifiées sur site susceptibles de générer des rejets atmosphériques canalisés ou diffus sont les suivantes. • Traitement de surface : émissions canalisées liées aux produits de traitement utilisés par les lignes de cuivrage, nickelage, préparation cuivrage et dégarnissage. • Laboratoires : émissions canalisées (hottes) ou diffuses liées à l’utilisation et au stockage en petites quantités de produits volatils. • Travail mécanique sur matériaux métalliques, résinoides ou vitrifiés : émissions canalisées (centrale poussières) et diffuses liées aux procédés d’usinage, de rectification, de sablage. • Traitements thermiques sur matériaux métalliques, résinoïdes ou vitrifiés : émissions diffuses liées aux fours, étuves et presses chauffantes. • Cabine de peinture : émissions canalisées lors de la préparation des moules de frittage par application de peinture au moyen de bombes aérosols • Installations de combustion : émissions canalisées de la chaufferie usine • Installations de réfrigération : émissions diffuses potentielles sur circuits de fluides frigorigènes • Transports et manutention : émissions diffuses liées aux déplacements motorisés (véhicules du personnel, livraisons / expéditions, manutention).

Emissions canalisées Les points de rejet atmosphériques canalisés identifiés sur site sont localisés sur la figure en page suivante. Ils sont listés ci-dessous (n° selon figu re en page suivante).

Position Statut / usage des Système de N° Activité / Installation Polluants principaux exutoire installations traitement 1 Nickelage Façade Installation existante et Acidité, alcalinité, Séparateur de projetée / Usage sulfates, nickel gouttes 2 Préparation Nickelage Façade courant Rectifieuse (atelier Installation existante / 3 Façade Poussières, métaux Néant rectification) Usage occasionnel Centrale poussières 4 Façade (remplissage) Installation existante / Cartouche Poussières, métaux Usage courant filtrante 5 Centrale poussières (atelier) Façade Acidité, alcalinité, Installation existante / 6 Cuivrage Façade Néant sulfates, cuivre, COV Usage courant Installation existante / 7 Four (frittage liant vitrifié) Façade CO, COV Néant Usage occasionnel Installation existante / 8 Hotte laboratoire Toiture Produits divers Néant Usage courant Cabine peinture (préparation Installation existante / 9 Toiture COV Filtre frittage section résine) Usage occasionnel Installation projetée / 10 Dégarnissage Toiture Acidité, COV, nickel Néant Usage occasionnel Chaudière fioul dom. CO , CO, NOx, SOx, Installation existante / 11 Cheminée 2 Néant 860 kW PCI poussières Usage courant Points de rejets atmosphériques canalisés du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 129/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Localisation des points de rejets atmosphériques canalisés du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 130/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Emissions diffuses • Emissions liées aux déplacements motorisés Concernant les émissions diffuses liées aux déplacements motorisés (véhicules du personnel, livraisons / expéditions, engins de manutention), toutes les surfaces de circulation sur site revêtues d’enrobés ou dallage béton. Les déplacements sur site ne constituent donc pas une source significative d’envol de poussières due aux allées et venues des véhicules et engins. Les déplacements motorisés sont également à l’origine d’émissions à l’atmosphère de gaz d’échappements. Compte-tenu des flux limités de véhicules induits par le site, les quantités de polluants en jeu sont négligeables. On note enfin que les engins de manutention utilisés sur site sont électriques et ne génèrent donc pas de gaz d’échappement.

• Emissions liées aux installations de réfrigération Les installations de réfrigération fonctionnent en circuit fermé et font l’objet de contrôles périodiques d’étanchéité. Elles ne sont donc pas à l’origine d’émissions en fonctionnement normal. Des émissions accidentelles de fluide frigorigène (micro-fuites des circuits) peuvent toutefois avoir lieu. Ces émissions sont quantifiées à partir des recharges réalisées par la société chargée de la maintenance de ces installations. En 2016 il n’y a pas eu de rajout de fluide frigorigène lors des contrôles d’étanchéité. Les rejets de fluide frigorigène sont donc très limités. Les opérateurs intervenant sur les installations comprenant des fluides frigorigènes sont formés et habilités à la réalisation de ces opérations. Ils maitrisent les risques environnementaux associés et les consignes d’intervention permettent d’éviter toute erreur ou incident susceptibles de générer un dégazage à l’atmosphère des fluides compris dans les installations.

• Emissions liées aux activités et installations du site Certaines installations du site, raccordées ou non à des systèmes de collecte et canalisation des émissions à l’atmosphère, peuvent être à l’origine d’émissions diffuses à l’intérieur des ateliers et locaux exploités. Considérant que les principales installations émettrices sont raccordées à des systèmes d’aspiration collectant et canalisant les effluents générés, les émissions diffusent représentent une part très marginale des émissions globales du site. Ces émissions diffuses ne sont pas de nature à induire un impact significatif sur l’air en ambiance de travail ou sur l’air extérieur du site.

Odeurs Les activités exercées sur site, ainsi que les effluents rejetés à l’atmosphère de manière canalisée ou diffuse, ne sont pas de nature à générer d’odeurs significatives susceptibles d’être perçues sur site ou à ses abords.

Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue génère des émissions à l’atmosphère. Les principales émissions sont canalisées et liées aux activités de traitement de surface et de travail mécanique de matériaux divers, ainsi qu’à la chaufferie du site fonctionnant au fioul domestique. Les rejets diffus du site ne sont pas considérés comme une source significative d’émission de polluants à l’atmosphère. Les activités et installations du site ne sont pas de nature à générer d’odeurs significatives.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 131/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5.2 Effets des principaux polluants contenus dans les rejets atmosphériques de l'établissement Les effets des différents polluants atmosphériques dépendent à la fois de la concentration et de la durée d’exposition. Ils se manifestent principalement chez les personnes sensibles telles que les personnes âgées, les enfants, les personnes asthmatiques. On rappelle que le site d’étude est positionné à l’écart du village d’Oltingue. Seules 2 habitations sont présentes à proximité du site, ainsi qu’un site d’activités de loisirs. Aucune population sensible n’est identifiée aux abords proches du site DIAMETAL FRANCE. Les effets des principaux polluants émis par les installations industrielles sont donnés ci-après.

Le dioxyde de soufre (SO 2) et les poussières sont des polluants primaires émis directement par les sources de pollution dont les pointes sont observées quand les capacités de dispersion sont plus faibles (atmosphères très stables et vent nul) lors des grands anticyclones hivernaux. Le dioxyde de soufre, en association avec les particules en suspension, peut devenir un irritant respiratoire pour les catégories d’individus sensibles. Les particules peuvent également avoir des propriétés mutagènes et cancérigènes.

Les oxydes d’azote (NO x) peuvent aussi représenter un risque respiratoire pour les populations sensibles, mais sont des polluants mixtes puisque, émis directement, ils peuvent provenir d’autres polluants primaires (le monoxyde d’azote) par réaction photochimique. Les pointes peuvent se produire aussi bien en hiver qu’en été. Les oxydes d’azote, en présence de divers autres constituants (hydrocarbures en particulier) lorsque la température et le rayonnement solaire sont élevés, sont à l’origine de pointes d’ozone troposphérique issues des transformations photochimiques. Le monoxyde de carbone (CO) peut être responsable de céphalées, vertiges, asthénies ou troubles sensoriels en cas d’expositions répétées à de faibles concentrations. Selon leur taille (granulométrie), les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les particules les plus fines peuvent à des concentrations relativement basses, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes. Les Composés Organiques Volatils (COV) émis par les activités humaines sont connus pour leurs effets toxiques et cancérigènes mis en évidence dans les atmosphères closes, telles que les ambiances de travail. Dans le domaine de l’environnement, les COV jouent un rôle important dans la chimie de l’atmosphère. Ils sont actuellement principalement mis en cause car ils contribuent notamment à la destruction de la couche d’ozone, à l’augmentation de l’effet de serre et au dépérissement forestier. L’acide chlorhydrique est un caustique puissant dont l’exposition aux aérosols provoque immédiatement une irritation des muqueuses oculaires et respiratoires. A terme, des séquelles respiratoires (bronchiolite oblitérante, bronchectasie, fibrose pulmonaire, emphysème) sont possibles. L’ammoniac peut provoquer des brûlures et des irritations pulmonaires. Son évolution chimique dans les sols peut conduire à un excès de matière azotée et à des phénomènes d’eutrophisation des milieux naturels. Les fluides frigorigènes tels que les CFC (exemple R12 et R22) et les HCFC (exemple R134a) sont des substances appauvrissant la couche d’ozone. Il est établi que des émissions permanentes de telles substances causent des dommages importants à la couche d’ozone. Les odeurs sont composées d’un mélange de substances chimiques (nocives ou non pour la santé) de composition très variable et le plus souvent à de très faibles concentrations. Elles n’entraînent pas d’effets pour la santé mais constituent une nuisance en raison de l’atteinte, parfois importante, au bien-être qu’elles peuvent générer.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 132/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5.3 Mesures pour éviter ou réduire les rejets atmosphériques et les odeurs Les mesures prises par l’exploitant pour éviter ou réduire ses rejets atmosphériques sont les suivantes : • raccordement des installations et postes de travail générant des poussières à une centrale de dépoussiérage dotée de cartouches filtrantes avant rejet à l’atmosphère ; • raccordement des installations de nickelage à des systèmes d’aspiration dotés de séparateurs de gouttelettes ; • équipement des réservoirs primaires des installations de nickelage avec des flotteurs, permettant de réduire de plus de 80% le phénomène d’évaporation ; • équipement de tous les bains de traitement de surface de couvercles visant à limiter les phénomènes d’évaporation ; • choix de procédés de traitement de surface permettant l’exploitation des bains à basse température permettant de réduire le phénomène d’évaporation ; • information du personnel quant aux bonnes pratiques permettant de limiter les émissions à l’atmosphère liées à l’exploitation des installations de traitement de surface du site ; • investissements récents importants en matière d’isolation des bâtiments et mise en place d’un échangeur de chaleur sur la ventilation de l’atelier, permettant de réduire les besoins en chauffage et donc les émissions liées à la chaufferie du site ; • choix d’équipements de manutention électriques plutôt que thermiques, permettant d’éviter l’émission de gaz d’échappement ; • entretien et maintenance des installations de réfrigération comprenant des fluides frigorigènes conformément à la réglementation (le site ne dispose pas d’installation contenant plus de 300 kg de fluide frigorigène).

Concernant la centrale de dépoussiérage, elle est raccordée à tous les dispositifs d’aspiration présents dans les ateliers, sur les machines et postes de travail. Une gaine d’aspiration est dédiée à la zone « tournage », pour un débit de 15 000 m 3/h, et une autre gaine collecte l’ensemble des autres systèmes (laboratoire, section résine, section corps-presse alu, etc.) pour un débit de 20 000 m 3/h. Le système d’aspiration fonctionne en permanence lorsque le site est en activité (soit 8h/jour pendant 230 jours/an). L’air filtré est rejeté à l’extérieur en été et est recyclé à l’intérieur du local en hiver avec apport de 3 000 m3/h d’air neuf. Le système d’aspiration est équipé de cartouches filtrantes avec décolmatage pneumatique. La quantité de poussières récupérée par an est inférieure à 10 kg.

Les caractéristiques des différents émissaires, effluents collectés et systèmes de traitement sont précisés dans le tableau du chapitre suivant.

Afin d’éviter ou réduire ses émissions à l’atmosphère, l’exploitant a, entre autres, doté son site d’une centrale d’aspiration des poussières à cartouches filtrantes, a intégré à ses installations de traitement de surface de dispositifs visant à récupérer les aérosols et limiter l’évaporation des bains, et a réalisé des travaux d’amélioration des performances énergétiques des locaux.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 133/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5.4 Caractéristiques des émissaires Les données ci-dessous (vitesse, température, débit) sont issues de la campagne de mesures réalisée en décembre 2016 sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue (mission APAVE n°1669796). Le rapport d’intervention est présenté en annexe C-3 du présent dossier.

Position et Hauteur / Système de Ø point de Débit gaz N° Source direction du sol du point Vitesse Température traitement rejet secs point de rejet de rejet

Séparateur Façade, 3 1 Nickelage 2 m 250 mm 8,6 m/s 19,9 °C 5 268 m /h de gouttes horizontale

Préparation Séparateur Façade, 3 2 2 m 250 mm 1,8 m/s 16,5 °C 1 129 m /h Nickelage de gouttes horizontale Rectifieuse Façade, 3* Néant 4 m 200 mm / / / (atelier rectif.) horizontale Centrale Cartouche Façade, 3 4 poussières 5,5 m 800 mm 12,2 m/s 22,6 °C 7 367 m /h filtrante horizontale (remplissage) Centrale Cartouche Façade, 3 5 poussières 5,5 m 800 mm 9,7 m/s 22,7 °C 11 729 m /h filtrante horizontale (atelier)

Façade, 3 6 Cuivrage Néant 2 m 200 mm 8,3 m/s 18,9 °C 758 m /h horizontale Four (frittage liant Façade, 7* Néant 5 m 200 mm / / / vitrifié) horizontale Toiture (shed), 8* Hotte laboratoire Néant 7 m 150 mm / / / verticale Cabine peinture Toiture (shed), 9* Filtre 4 m 150 mm / / / (section résine) horizontale

Toiture, 3 10 Dégarnissage Néant 4 m 200 mm 1,5 m/s 19,1 °C 122 m /h verticale Chaudière fioul Cheminée, 11** Néant 14 m / / 155-160°C / dom. 860 kW PCI verticale * Emissaire n’ayant pas fait l’objet de mesures dans le cadre de la mission APAVE n°1669796. ** Données issues des mesures réalisées le 13/02/2017 par la société VHL Services dans le cadre du contrôle annuel de la chaudière fioul DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. / : Non déterminé Caractéristiques des émissaires

Concernant les émissaires et émissions n’ayant pas fait l’objet de mesures, il est à noter : • que les activités ou installations associées sont non classées au titre des ICPE ; • qu’elles font l’objet d’une utilisation très limitée dans le temps (usage occasionnel ou de très courte durée) ; • que les produits associées et susceptibles d’être émis à l’atmosphère y sont consommés en faibles quantités ; • qu’en conséquence, les rejets de polluants atmosphériques susceptibles d’y être associés sont jugés négligeables vis-à-vis des autres effluents atmosphériques générés par le site. En situation future, les éléments présentés ci-dessus ne seront pas modifiés. La seconde unité de nickelage électrolytique projetée sera raccordée sur le système d’extraction de l’unité nickelage existante. Les bains de traitements projetés nickel-strike et nickelage chimique seront raccordés sur l’extraction de l’unité prétraitement nickelage existante.

11 points de rejets d’effluents à l’atmosphère sont identifiés sur le site DIMETAL FRANCE d’Oltingue en situation actuelle. Le projet ne modifiera pas cette configuration.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 134/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5.5 Flux de polluants

Valeurs limites réglementaires Les valeurs limités réglementaires pour les flux de polluants atmosphériques sont définies par : • l’arrêté ministériel du 30/06/2006 relatif aux installations de traitements de surfaces soumises à autorisation au titre de la rubrique 2565 de la nomenclature des ICPE ; • l’arrêté ministériel du 27/07/2015 relatif aux prescriptions générales applicables aux ICPE soumises à déclaration sous la rubrique n° 2560 Pour la chaudière du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, de puissance 860 kW, on se réfère aux valeurs indicatives figurant en annexe de l’arrêté du 02/10/2009 relatif au contrôle des chaudières de puissance nominale supérieure à 400 kW mais inférieure à 20 MW.

Mesures sur les rejets liés aux activités de production du site Les résultats des mesures réalisées sur les émissions atmosphériques du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue dans le cadre de la campagne de décembre 2016 (mission APAVE n°1669796) sont donnés ci-dessous. Le rapport d’intervention est présenté en annexe C-3.

Emissaire VL Conformité Flux du rejet par Paramètre Unité Préparation (arrêté du Nickelage Dégarnissage Cuivrage totaux rapport aux nickelage 30/06/2006) VL 3 Acidité totale mg/m 0 0,0079 * 0,0047 * 0,0054 * 0,0072 * - 0,5 Conforme + en H g/h 0,01 0,02 0 0,01 0,04 - Sans objet 3 Alcalinité mg/m 0 0,13 * 0,08 * 1,093 0,12 * - 10 Conforme - totale en OH g/h 0,15 0,42 0,13 0,09 0,79 - Sans objet 3 µg/m 0 0 1,48 * 1,33 * / - 5000 Conforme Nickel g/h 0 0,0078 0,00016 / 0,00796 - Sans objet 3 µg/m 0 / / / 1,39 - - Sans objet Cuivre g/h / / / 0,0011 0,0011 - Sans objet 3 Oxydes mg/m 0 0 0 0 0 - 200 Conforme d'azote (NOx en éq. NO 2) g/h 0 0 0 0 0 - Sans objet 3 Oxydes de mg/m 0 0,3 0,096 * 0,1 * 0,085 * - 100 Conforme Soufre (SO 2) g/h 0,34 0,51 0,012 0,064 0,926 - Sans objet 3 Ammoniac mg/m 0 0,036 * 0,03 * 1,76 0,18 - 30 Conforme (NH 3) g/h 0,041 0,16 0,22 0,13 0,551 - Sans objet * : Composé détecté à une teneur inférieure à la limite de quantification du laboratoire. Les valeurs présentées correspondent au résultat d’un calcul théorique établi sur la base des limites de quantification du laboratoire. / : Analyse non réalisée. - : Donnée non disponible Résultats de mesures sur les émissions liées aux installations de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue (source : mission APAVE n°1669796)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 135/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Conformité Emissaire VL du rejet par Paramètre Unité Flux totaux (arrêté du Centrale poussière Centrale poussière rapport aux 27/07/2015) (remplissage) (atelier) VL 3 mg/m 0 0,67 0 - 150 Conforme Poussières totales Kg/h 0,0049 0 0,0049 si < 0,5 - 3 mg/m 0 0,003 0 - 0,05 * Sans objet Mercure (Hg) g/h 0,022 0 0,022 - * < 1 3 µg/m 0 0,18 0,17 - 50 * Sans objet Cadmium g/h 0,0013 0,002 0,0033 - * < 1 3 µg/m 0 0,45 0,42 - 50 * Sans objet Thallium g/h 0,00331515 0,00492618 0,00824133 - * < 1 3 µg/m 0 0,633 0,59 - 100 * Sans objet Total Hg + Cd + Tl g/h 0,02661515 0,00692618 0,03354133 * : si > 1 * < 1 3 µg/m 0 0,18 0,18 - - - Arsenic g/h 0,0013 0,0021 0,0034 - - 3 µg/m 0 0,45 0,42 - - - Sélenium g/h 0,0033 0,0049 0,0082 - - 3 µg/m 0 0,18 0,17 - - - Tellure g/h 0,0013 0,002 0,0033 - - 3 µg/m 0 0,81 0,77 - 1000 Sans objet Total As + Se + Te g/h 0,0059 0,009 0,0149 si > 5 < 5 3 µg/m 0 0,45 0,51 - 1000 Sans objet Plomb g/h 0,0033 0,006 0,0093 si > 10 < 10 3 µg/m 0 0,18 0,17 - - - Antimoine g/h 0,0013 0,002 0,0033 - - 3 µg/m 0 0,45 1,45 - - - Chrome g/h 0,0033 0,017 0,0203 - - 3 µg/m 0 0,18 0,17 - - - Cobalt g/h 0,0013 0,002 0,0033 - - 3 µg/m 0 1,26 3,62 - - - Cuivre g/h 0,0093 0,042 0,0513 - - 3 µg/m 0 0,91 1,28 - - - Etain g/h 0,0067 0,015 0,0217 - - 3 µg/m 0 0,45 1,31 - - - Manganèse g/h 0,0033 0,015 0,0183 - - 3 µg/m 0 1,82 2,38 - - - Nickel g/h 0,013 0,028 0,041 - - 3 µg/m 0 0,18 0,2 - - - Vanadium g/h 0,00132606 0,0023458 0,00367186 - - 3 µg/m 0 47,24 6,74 - - - Zinc g/h 0,34801708 0,07905346 0,42707054 - - 3 Total Sb + Cr + Co µg/m 0 53,12 17,83 - 5000 Sans objet + Cu + Sn + Mn + Ni + V + Zn g/h 0,39084314 0,20839926 0,5992424 si > 25 < 25 Résultats de mesures sur les émissions liées à la centrale poussières du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue (source : mission APAVE n°1669796)

Sur la base des résultats obtenus en situation actuelle, les rejets atmosphériques du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue respectent les valeurs limités applicables définies dans les arrêtés des 30/06/2006 et 27/07/2015 . Les concentrations et flux en polluants atmosphériques rejetés dans la configuration actuelle des installations sont très faibles.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 136/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Estimations sur les rejets liés aux activités de production du site en situation future Sur la base des résultats présentés précédemment, et considérant les modifications projetées, on peut estimer la qualité des effluents rejetés en situation future. Les modifications projetées sont rappelées ci-dessous. • Les bains de nickelage passeront d’une capacité actuelle de l’ordre de 500 Litres (1 unité de nickelage) à un total d’environ 2500 Litres en situation future (2 unités de nickelage, de capacité respectivement 1 000 et 1 500 Litres). Les process et produits utilisés ne seront pas modifiés (caractéristiques et concentrations). Tous les effluents seront collectés et évacués à l’atmosphère par l’émissaire actuel de l’unité de nickelage existante. La configuration du système d’extraction actuel ne sera pas modifiée en situation future (traitement, débit d’extraction). • Une unité « nickelage chimique » (200L) et une unité « nickel strike » (150L) seront nouvellement installées. Les produits mis en œuvre par ces 2 nouvelles unités seront équivalents à ceux déjà utilisés par les installations de prétraitement et de nickelage. Les effluents de ces 2 nouvelles unités seront collectés et évacués à l’atmosphère par le dispositif existant associé à la ligne « prétraitement nickelage » (doublement du volume de bains actifs collectés). Le débit d’extraction actuel ne sera pas modifié. L’unité « nickelage chimique » sera équipée d’un condenseur à l’aspiration. L’unité « nickel strike » fonctionnera à température ambiante et de manière ponctuelle (moins d’1 heure par jour). La qualité des effluents émis par ces nouvelles unités de traitement est estimée équivalente à celle de l’unité de nickelage électrolytique existante. • L’unité de « dégarnissage », actuellement en phase d’essais sur un unique bain de traitement, sera dotée d’un second bain actif en situation projetée. Les produits utilisés et conditions d’émission des effluents à l’atmosphère ne seront pas modifiés par rapport à la situation actuelle. En conséquence, les effluents rejetés au niveau des émissaires « cuivrage » et « centrale poussière » (remplissage / atelier) ne seront pas modifiés par la réalisation du projet. Pour l’évaluation de la qualité des effluents émis par les autres émissaires du site en situation future par rapport à l’existant, on retient les hypothèses suivantes.

Emissaire Paramètre Unité Préparation nickelage Nickelage Dégarnissage Débit extraction = = = 3 mg/m 0 x 2 x 5 x 2 Acidité totale en H+ g/h x 2 x 5 x 2 3 Alcalinité totale en mg/m 0 x 2 x 5 x 2 OH- g/h x 2 x 5 x 2 3 µg/m 0 Nickelage existant x 5 x 2 Nickel g/h Selon débit x 5 x 2 3 Oxydes d'azote (NOx mg/m 0 x 2 x 5 x 2 en éq. NO 2) g/h x 2 x 5 x 2 3 Oxydes de Soufre mg/m 0 x 2 x 5 x 2 (SO 2) g/h x 2 x 5 x 2 3 mg/m 0 x 2 x 5 x 2 Ammoniac (NH 3) g/h x 2 x 5 x 2 Hypothèses de l’influence du projet sur les émissions atmosphériques actuelles du site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 137/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

A partir des résultats de mesures et des hypothèses présentées dans le tableau précédent, les caractéristiques des rejets atmosphériques canalisés attendus pour les installations de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation future sont données ci-dessous.

Emissaire - Situation future VL Conformité Flux du rejet par Paramètre Unité Préparation (arrêté du Nickelage Dégarnissage Cuivrage totaux rapport aux nickelage 30/06/2006) VL 3 Acidité totale mg/m 0 0,0158 0,0235 0,0108 0,0072 - 0,5 Conforme + en H g/h 0,02 0,1 0 0,01 0,13 - Sans objet 3 Alcalinité mg/m 0 0,26 0,4 2,186 0,12 - 10 Conforme - totale en OH g/h 0,3 2,1 0,26 0,09 2,75 - Sans objet 3 µg/m 0 1,48 7,4 2,66 / - 5000 Conforme Nickel g/h 0,00167 0,039 0,00032 / 0,04099 - Sans objet 3 µg/m 0 / / / 1,39 - - Sans objet Cuivre g/h / / / 0,0011 0,0011 - Sans objet 3 Oxydes mg/m 0 0 0 0 0 - 200 Conforme d'azote (NOx en éq. NO 2) g/h 0 0 0 0 0 - Sans objet 3 Oxydes de mg/m 0 0,6 0,48 0,2 0,085 - 100 Conforme Soufre (SO 2) g/h 0,68 2,55 0,024 0,064 3,318 - Sans objet 3 Ammoniac mg/m 0 0,072 0,15 3,52 0,18 - 30 Conforme (NH 3) g/h 0,082 0,8 0,44 0,13 1,452 - Sans objet Evaluation de la qualité des émissions de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation future

Les valeurs présentées dans le tableau ci-dessus sont données à titre indicatif. La qualité des effluents du site en situation future devra être validée par des mesures suite à la réalisation et la mise en exploitation du projet.

Sur la base des estimations ci-dessus, les rejets atmosphériques liés aux installations de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation future (installations modifiées par le projet) respecteront les valeurs limités définies dans les arrêtés des 30/06/2006 et 27/07/2015 . Les flux et concentrations en polluants atmosphériques estimés dans la configuration projetée des installations resteront très faibles.

En conclusion, les émissions atmosphériques estimées pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation future respectent les valeurs limite applicables. On considère que les effluents atmosphériques du site en situation future resteront d’un niveau très faible et qu’aucune incidence notable sur l’environnement du site ou son voisinage n’est à attendre. La qualité des effluents du site en situation future devra être validée par des mesures suite à la réalisation et la mise en exploitation du projet.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 138/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Mesures / estimation sur les rejets liés aux installations de combustion Dans le cadre de la maintenance annuelle de sa chaufferie, l’exploitant fait réaliser par la société VHL Services des opérations de contrôle et mesures. Les résultats des mesures réalisées le 13/02/2017 sur la chaudière fioul 860 kW PCI du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont données ci-dessous.

Paramètre Petite allure Grande allure

O2 sur sec (mesuré) 4,4% 7,0%

CO 2 sur sec (calculé) 12,4% 10,5% NO (mesuré) 94 ppm 78 ppm NOx non corrigé (calculé) 97 ppm 81 ppm

NOx corrigé à 3% d’O 2 * 215,6 mg/Nm3 213,5 mg/Nm3

* Valeurs exprimées en équivalent NO 2 calculées par Apave sur la base des données mesurées et calculées par VHL Services dans le cadre de son intervention du 13/02/2017 Caractéristiques des émissions liées à la chaudière fioul 860 kW du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue (source : résultats de mesures VHL Services du 13/02/2017)

La valeur indicative en NOx (exprimé en NO 2 corrigé à 3% d’O 2) prévue dans l’arrêté du 02/10/2009 pour les chaudières alimentées au fioul domestique de puissance 400 kW à 20 MW est de 200 mg / Nm ³.

Les résultats obtenus sur la chaudière DIALETAL FRANCE excèdent légèrement cette valeur indicative. Conformément à l’arrêté du 02/10/2009, l'organisme de contrôle proposera des dispositions pour améliorer les performances d'émissions de cet équipement.

Emissions diffuses dues aux déplacements et à la manutention En période d’exploitation, le nombre de mouvements des poids-lourds est et restera à l’avenir de l'ordre de 3 véhicules par jour. Les autres transports de marchandises liés aux activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont assurés par des véhicules utilitaires. Ils représentent moins de 10 mouvements quotidiens sur site. Considérant que les surfaces de circulation sur site sont revêtues, que les flux de véhicules induits par le site sont très limités, et que les engins de manutention utilisés sur site sont électriques, les flux de polluants liés aux émissions diffuses (poussières et gaz d’échappements) dues aux déplacements et à la manutention sont jugées négligeables.

Les émissions de polluants liés aux déplacements et à la manutention sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont négligeables et sans incidences sur la qualité de l’air.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 139/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Surveillance des rejets Les concentrations en polluants et flux rejetés à l’atmosphère estimés pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation future sont très faibles. Ils respectent très largement les valeurs seuil définies dans les arrêtés ministériels des 30/06/2006 et 27/07/2015. Les rejets atmosphériques liés aux installations annexes du site (chaufferie notamment) ainsi qu’aux déplacements de poids-lourds sont eux aussi limités.

En conséquence, l’exploitant propose de réaliser une surveillance périodique de ses émissions à l’atmosphère telle que prévue par les arrêtés mentionnés ci-dessus (hors composés non susceptibles d’être rejetés). Le tableau suivant précise les émissaires et paramètres analytiques proposés dans le cadre de cette surveillance, ainsi que la périodicité du suivi.

Emissaire à surveiller Centrale Centrale Paramètre Préparation Nickelage Dégarnissage Cuivrage poussière poussière nickelage (remplissage) (atelier) Périodicité de Annuelle Triennale surveillance

Débit X X X X X X

Acidité totale X X X X exprimée en H+ Alcalinité totale X X X X exprimée en OH-

Nickel X X X

Cuivre X

Oxydes de Soufre X X X X (SO 2)

Ammoniac (NH 3) X X X X

Poussières totales X X

Métaux particulaires et gazeux : Hg, Cd, Tl, As, Se, Te, Pb, X X Sb, Cr, Co, Cu, Sn, Mn, Ni, V, Zn X : Paramètre dont le suivi en concentration et flux horaire est proposé Programme de surveillance proposé sur les rejets atmosphériques du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Les rejets atmosphériques liés aux activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont globalement limités et respectent les valeurs seuil définies par les arrêtés des 30/06/2006 et 27/07/2015. L’exploitant propose de réaliser une surveillance périodique de ses émissions à l’atmosphère telle que prévue par ces arrêtés.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 140/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.5.6 Mesures complémentaires relatives à l'air et aux odeurs Au vu des éléments présentés précédemment concernant les rejets atmosphériques du site, l’impact de la société sur l’air et les odeurs n’est pas jugé significatif. Aucune mesure complémentaire n’est jugée nécessaire.

Aucune mesure complémentaire d’évitement ou de réduction des impacts sur l’air ou les odeurs n’est proposée.

C.5.5.7 Compatibilité avec les plans de qualité de l’air Au vu des éléments présentés précédemment, il ne semble pas que les activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue puissent remettre en cause l’atteinte des objectifs de qualité de l’air fixés pour le secteur de projet. Notamment, le projet n’est pas susceptible de remettre en cause les objectifs et orientations : • du Plan National Santé Environnement (PNSE) sur la période 2015-2019 • du Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) d’Alsace, approuvé le 29/06/2012 ; • du Plan Climat Energie Territorial (PCET) du Sundgau sur la période 2015-2017. On rappelle enfin que le secteur d’étude n’est concerné par aucun Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).

Les caractéristiques du projet, notamment ses faibles incidences sur l’atmosphère et la qualité de l’air, sont compatibles avec les documents de planification dans le domaine de la qualité de l’air et du climat.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 141/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.6 DECHETS

C.5.6.1 Recensement et caractéristiques des déchets et sous-produits La société DIAMETAL FRANCE génère sur son site d’Oltingue des déchets dont une part importante peut être valorisée. La société effectue le tri de ses déchets afin de les regrouper en catégories en fonction des filières de valorisation existantes (matière et le cas échéant énergétique). Lorsqu’une quantité suffisante de déchets est présente sur site, un enlèvement est organisé en collaboration avec un prestataire externe compétent et autorisé. La société a identifié les différents types de déchets qu’elle est amenée à générer du fait de ses activités. Pour chacun d’eux, une filière d’élimination a été sélectionnée. La société s’est assurée des autorisations des éliminateurs. Pour certaines catégories de déchets, les éventuels agréments exigés par des réglementations spécifiques ont également été vérifiés. Un bordereau de suivi de déchets (BSD) est émis à l’occasion de chaque enlèvement de déchets dangereux (voir déchets identifiés par un astérisque dans le tableau de la page suivante). Conformément à l’article R. 541-45 du code de l’environnement, les BSD seront conservés par la société pendant 5 années.

En situation actuelle, la société DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’organise pas et ne projette pas d’organiser de transport transfrontalier de déchets au sein ou en dehors de l’union Européenne. En cas d’organisation à l’avenir de tels transports de déchets, l’exploitant respectera les modalités définies dans le règlement n°1013/2006 du 14/06/200 6 concernant le transfert transfrontalier de déchets.

Un recensement des déchets générés par les activités et installations du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation projetée est effectué dans le tableau en pages suivantes. Les informations fournies permettant de caractériser ces déchets sont les suivantes. • Désignation du déchet et codification selon le décret du 18 avril 2002 « relatif à la classification des déchets » et codifié aux articles R541-7 à R541-11 du Code de l’Environnement. Les déchets recensés sont classés ci-après, selon leur nature et leur potentiel polluant, en deux familles (déchets dangereux et déchets non dangereux). • Quantités maximales présentes sur site et estimation des quantités annuelles générées (en situation projetée). • Modalités de stockage sur site avant enlèvement. • Identification de la filière de traitement.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 142/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Estimation de Nom de l’éliminateur Filière d'élimination et Quantité max. la quantité Type de produits et déchet Code déchet Conditions de stockage (Commune - Dépt.) codification selon sur site max. générée Directive 2008/98/CE ** annuellement Transporteur si différent

Déchets liés aux activités de Traitement de Surface (TS)

Futs et conteneurs plastiques 200- CHIMIREC EST Eaux de rinçage et de neutralisation 16 10 01* 3,5 tonnes 10 tonnes D13 1000 L (Domjevin - 54) Stockage sur rétention au sous-sol CHIMIREC EST Emballages vides 15 01 10* 30 kg 100 kg de l’atelier cuivrage et dans D13 (Domjevin - 54) l’atelier Nickelage Stockage projeté en bungalow à CHIMIREC EST Matériels souillées 15 02 02* 100 kg 1 tonne D13 l’extérieur du bâtiment usine (Domjevin - 54)

Déchets liés aux autres activités du site

Grandidier Huiles usagées (futs) 12 01 07* 0,2 tonnes 1 tonne Fut 200 L en intérieur D10 (Rehaincourt - 88) Actuel : fosse maçonnée enterrée 10 m 3 Actuel : 11 tonnes A compter de fin 2017, selon CHIMIREC EST Boues et émulsions huileuses (fosse) 12 01 07* 15 tonnes mesure du chapitre C.5.5.3, D13 Futur : 5 (Domjevin - 54) stockage en conteneurs 1000 L tonnes sur rétention à l’abri des intempéries

3 GDE Mulhouse Tournures métalliques : Alu (benne) 12 01 01 3,5 tonnes 10 tonnes Benne 5 m en extérieur R4 ( - 68)

Tournures métalliques : Press Alu 3 GDE Mulhouse 12 01 04 2,5 tonnes 5 tonnes Benne 5 m en extérieur R4 (benne) (Illzach - 68)

3 GDE Mulhouse Tournures métalliques : Acier (benne) 12 01 01 5 tonnes 10 tonnes Benne 5 m en extérieur R4 (Illzach - 68)

PROMETAL Carbures (futs) 16 03 03* 50 kg 50 kg Futs 200L en intérieur R4 ( - 68) SUEZ Rectification : trognon SiC et corindon 17 01 07 2 tonnes 2 tonnes Bacs 1 m 3 en extérieur R3 (Saint-Louis - 68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 143/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Estimation de Nom de l’éliminateur Filière d'élimination et Quantité max. la quantité Type de produits et déchet Code déchet Conditions de stockage (Commune - Dépt.) codification selon sur site max. générée Directive 2008/98/CE ** annuellement Transporteur si différent

CHIMIREC EST Rectification : boues SiC 12 01 16* 1 tonne 1 tonne Futs 200L en intérieur R12 (Domjevin - 54)

CHIMIREC EST Sablage : corindon brun 12 01 16* 4 tonnes 1 tonne Futs 200L en intérieur R12 (Domjevin - 54)

CHIMIREC EST Sablage : microbilles de verre 12 01 16* 300 kg 100 kg Futs 200L en intérieur R12 (Domjevin - 54)

CHIMIREC EST Sablage : grenat 12 01 16* 300 kg 100 kg Futs 200L en intérieur R12 (Domjevin - 54)

Déchets liés aux activités logistiques

3 3 3 SUEZ Papiers / cartons 15 01 01 5 m 40 m Bac 5 m en intérieur R3 (Saint-Louis - 68)

EPALIA Bois (palettes usagées) 15 01 03 100 unités 100 unités Vrac en intérieur R1 ( - 68)

Autres déchets de l’usine

CHIMIREC EST Piles 20 01 33* 50 kg 50 kg Fut 30L en intérieur R4 (Domjevin - 54)

CHIMIREC EST Néons 20 01 21* 200 unités 200 unités Fut 200L en intérieur R4 (Domjevin - 54)

3 Com. Com. Jura Alsacien DIB usine (Déchets Industriels Banals) / 150 kg 5 tonnes Bacs 1 m en extérieur D10 (Bouxwiller - 68)

* Produits ou déchets considérés comme dangereux Gestion des déchets générés par le site DIALETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 144/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

** Code de traitement des déchets selon les annexes I et II Directive 2008/98/CE du 19/11/2008 relative aux déchets Annexe I : Opérations d'élimination D 1 Dépôt sur ou dans le sol (par exemple, mise en décharge) D 2 Traitement en milieu terrestre (par exemple, biodégradation de déchets liquides ou de boues dans les sols) D 3 Injection en profondeur (par exemple, injection de déchets pompables dans des puits, des dômes de sel ou des failles géologiques naturelles) D 4 Lagunage (par exemple, déversement de déchets liquides ou de boues dans des puits, des étangs ou des bassins) D 5 Mise en décharge spécialement aménagée (par exemple, placement dans des alvéoles étanches séparées, recouvertes et isolées les unes des autres et de l'environnement) D 6 Rejet dans le milieu aquatique, sauf l'immersion D 7 Immersion, y compris enfouissement dans le sous-sol marin D 8 Traitement biologique non spécifié ailleurs dans la présente annexe, aboutissant à des composés ou à des mélanges qui sont éliminés selon un des procédés numérotés D 1 à D 12 D 9 Traitement physico-chimique non spécifié ailleurs dans la présente annexe, aboutissant à des composés ou à des mélanges qui sont éliminés selon l'un des procédés numérotés D 1 à D 12 (par exemple, évaporation, séchage, calcination) D 10 Incinération à terre D 11 Incinération en mer D 12 Stockage permanent (par exemple, placement de conteneurs dans une mine) D 13 Regroupement ou mélange préalablement à l'une des opérations numérotées D 1 à D 12 D 14 Reconditionnement préalablement à l'une des opérations numérotées D 1 à D 13 D 15 Stockage préalablement à l'une des opérations numérotées D 1 à D 14 (à l'exclusion du stockage temporaire, avant collecte, sur le site de production des déchets)

Annexe II : Opérations de valorisation R 1 Utilisation principale comme combustible ou autre moyen de produire de l'énergie R 2 Récupération ou régénération des solvants R 3 Recyclage ou récupération des substances organiques qui ne sont pas utilisées comme solvants (y compris les opérations de compostage et autres transformations biologiques) R 4 Recyclage ou récupération des métaux et des composés métalliques R 5 Recyclage ou récupération d'autres matières inorganiques R 6 Régénération des acides ou des bases R 7 Récupération des produits servant à capter les polluants R 8 Récupération des produits provenant des catalyseurs R 9 Régénération ou autres réemplois des huiles R 10 Épandage sur le sol au profit de l'agriculture ou de l'écologie R 11 Utilisation de déchets résiduels obtenus à partir de l'une des opérations numérotées R1 à R10 R 12 Échange de déchets en vue de les soumettre à l'une des opérations numérotées R 1 à R 11 R 13 Stockage de déchets préalablement à l'une des opérations numérotées R 1 à R 12 (à l'exclusion du stockage temporaire, avant collecte, sur le site de production des déchets)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 145/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.6.2 Mesures prises pour éviter ou réduire l'impact des déchets Les principales mesures prises sur site pour éviter ou réduire l’impact lié aux déchets générés par les activités et installations DIAMETAL FRANCE à Oltingue consistent : • en des process ajustés au mieux permettant d’optimiser l’utilisation des matières premières et ainsi limiter la production de rebuts et sous-produits de fabrication ; • en des consignes d’exploitation visant à limiter à la source la production de déchets ; • en des règles de tri et de stockage des déchets sur site favorisant leur gestion ultérieure par les prestataires externes sélectionnés ; • au respect de la réglementation en matière de gestion de l'ensemble de ses déchets (tous les prestataires retenus sont autorisés pour leur activité) ; • en une traçabilité de la gestion des déchets dangereux (bordereaux de suivi et registre déchets conforme à l’arrêté du 29 février 2012).

Des mesures organisationnelles et administratives sont prises sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue afin de limiter les incidences liées à ses déchets.

C.5.6.3 Incidences sur l'environnement Les principaux déchets produits annuellement par le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont : • des déchets métalliques (de l’ordre de 25 tonnes/an) ; • des émulsions huileuses (de l’ordre de 15 tonnes/an) ; • des eaux souillées par des produits de traitement de surface (de l’ordre de 10 tonnes/an). Les autres déchets générés annuellement par le site représentent un total de l’ordre de 10 à 15 tonnes, tous déchets confondus. Parmi ces déchets, environ la moitié sont valorisés par recyclage / récupération (cas des déchets métalliques notamment). Par ailleurs, le site ne génère pas de catégories de déchets présentant des difficultés particulières d’élimination. En conséquence, vu les quantités de déchets en jeu, leur typologie, les mesures prises par l’exploitant pour limiter leur production à la source et en assurer une bonne gestion, les incidences sur l’environnement liées aux déchets générés par les activités et installations du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont jugées faibles.

L’impact lié aux déchets du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est jugé faible.

C.5.6.4 Compatibilité avec les plans de gestion des déchets Vu les éléments présentés dans les chapitres précédents, les déchets générés par les activités et installations du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’auront aucune incidence sur les orientations et objectifs fixés par les plans départementaux, régionaux ou nationaux de gestion des déchets. Le projet et les déchets générés par ses activités sont jugés compatibles avec notamment : • le Plan National d’actions pour la Prévention des Déchets (PNPD) 2014-2020 ; • le Plan Régional d'Elimination des Déchets Dangereux (PREDD) d’Alsace ; • le Plans d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PEDMA) du Haut-Rhin.

Le projet est jugé compatible avec les plans de gestion des déchets.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 146/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.7 NIVEAUX SONORES ET VIBRATIONS

C.5.7.1 Origine et localisation des émissions sonores et vibrations

Emissions sonores Les principales sources d’émissions sonores du site sont les suivantes : • les extractions d’air positionnées en façade Nord du bâtiment usine (centrale poussières) ; • les déplacements motorisés sur site, prenant place sur sa frange Sud essentiellement ; • les activités d’usinage et de rectification pratiquées dans l’atelier. On rappelle que les installations du site fonctionnent exclusivement en période d’activité de l’établissement, du lundi au vendredi, en horaire de journée (7h00 à 17h00 maximum). Aucune activité ne se déroule en période de nuit, les week-ends ou les jours fériés.

Vibrations Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne dispose pas d’équipements susceptibles de générer des vibrations significatives dans l’environnement immédiat du site.

Peu de sources émettrices de nuisances sonores sont identifiées sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. Le site n’est pas susceptible de générer des vibrations significatives dans son environnement.

C.5.7.2 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les nuisances sonores et vibratoires On rappelle le caractère exclusivement diurne des activités du site, leur localisation à l’intérieur des bâtiments, ainsi que la présence limitée de cibles à ses abords (2 habitations au Sud-Ouest et un site de loisirs équestres à l’Ouest). Considérant le nombre limité et la nature des sources potentielles de nuisances sonores et vibratoires identifiées sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, ainsi que leur implantation à l’intérieur de locaux fermés représentant une isolation acoustique vis-à-vis de l’extérieur et du voisinage, ou encore en façade Nord du bâtiment à l’opposé des cibles potentielles les plus proches, aucune mesure spécifique visant à éviter ou limiter ces impact n’est mise en œuvre en situation actuelle.

Vu le contexte du site, la nature des activités exercées dans les locaux et l’absence de sources notables de nuisances sonores ou vibratoires en extérieur (hors transport et manutention éventuellement), aucune mesure d’évitement ou de réduction de ces nuisances n’est à signaler.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 147/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.7.3 Zones à émergence réglementée et niveaux sonores

Définitions Les Zones à Emergence Réglementée (ZER) sont les suivantes : • l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers, existant à la date de l’arrêté d’autorisation de l’installation et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse) ; • les zones constructibles définies par des documents d’urbanisme opposables aux tiers et publiés à la date de l’arrêté d’autorisation ; • l’intérieur des immeubles habités ou occupés par des tiers qui ont été implantés après la date de l’arrêté d’autorisation dans les zones constructibles définies ci-dessus et leurs parties extérieures éventuelles les plus proches (cour, jardin, terrasse), à l’exclusion de celles des immeubles implantés dans les zones destinées à recevoir des activités artisanales ou industrielles. Le niveau résiduel est le niveau sonore (niveau de pression continu équivalent pondéré A) mesuré dans l’environnement en l’absence de bruit généré par l’établissement. Le niveau ambiant est le niveau sonore (niveau de pression continu équivalent pondéré A) mesuré dans l’environnement lorsque l’établissement est en fonctionnement. L’émergence est la différence entre le niveau ambiant et le niveau résiduel. Note : On rappelle la présence sur site d’un bâtiment « social » accueillant des logements à destination des salariés. Un tel bâtiment ne peut pas être retenu en tant que ZER. Toutefois, considérant sa sensibilité éventuelle aux nuisances sonores (usage résidentiel) ce bâtiment a été retenu comme Zone à Sensibilité Acoustique Particulière (ZSAP), et assimilé à une ZER.

Valeurs limites réglementaires Des prescriptions sont fixées par l'arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l'environnement par les ICPE. Selon la réglementation, dans les zones où l'émergence est réglementée (zones constructibles et zones habitées), les émissions sonores de l'installation ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après.

Niveau de bruit ambiant existant dans les Émergence admissible pour Émergence admissible pour zones à émergence réglementée (incluant le la période 7 h - 22 h (sauf la période 22 h - 7 h ainsi que bruit de l'établissement) dimanches et jours fériés) les dimanches et jours fériés Supérieur à 35 dBA et inférieur ou égal à 45 6 dBA 4 dBA dBA

Supérieur à 45 dBA 5 dBA 3 dBA

Valeurs limite réglementaires en matière de nuisances acoustiques

De plus, pour chacune des périodes de la journée (diurne et nocturne), les niveaux de bruit à ne pas dépasser en limite de propriété de l’établissement sont déterminés de manière à assurer le respect des valeurs d’émergences admissibles. Les valeurs fixées par l’arrêté d’autorisation ne peuvent excéder 70 dBA pour la période de jour et 60 dBA pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considéré est supérieur à cette limite. Nota : l'émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux sonores mesurés lorsque l'installation est en fonctionnement et lorsqu'elle est à l'arrêt.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 148/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Mesures / estimation sur les émissions sonores Une campagne de mesure des niveaux sonores a été réalisée sur le site et ses abords en décembre 2016 (mission APAVE n°1673944) afin de car actériser l’impact acoustique de l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. Le rapport de mesurage et d’impact acoustique de l’établissement est présenté en annexe C-2.

• Conditions de mesurage : Compte-tenu des horaires de fonctionnement actuel et futurs de l’établissement, les mesures ont été réalisées uniquement en période de jour. Les mesures ont été réalisées à partir de relevés séquentiels de courte durée d’environ 30 min pour chacun des points de mesures, avec l’ensemble des bruits existants sur l’intervalle de mesurage. Ces mesures ont intégré les éléments suivants : • mesures au niveau des zones à émergence réglementée et en limite de propriété du bruit ambiant (établissement en fonctionnement) et du. bruit résiduel (établissement arrêté), avec recherche de la présence de tonalité marquée ; • évaluation de l’émergence (bruit ambiant – bruit résiduel). Les points de mesurage des niveaux sonores retenus dans le cadre de la campagne de mesure de bruit de décembre 2016 réalisée par APAVE sont localisés sur figure en page suivante.

• Résultats des mesures Le tableau ci-dessous présente les résultats des mesures de bruit réalisées.

Point de mesure A B C D E

Hors site, proche Limite de Limite de Sur site, proche Hors site, en Localisation limite de propriété, ZER propriété, ZER ZSAP ZER propriété et ZER Bruit résiduel mesuré en dBA (site hors 35,0 (L50) 39,0 (L50) 46,5 (Leq) 43,0 (Leq) 35,0 (L50) activité) Bruit ambiant mesuré en dBA (site en 41,0 (L50) 43,0 (L50) 48,5 (Leq) 48,0 (Leq) 41,0 (L50) activité) Emergence calculée 6 dBA 4 dBA 2 dBA 5 dBA 6 dBA au point de mesure Immeubles Terrains Terrains occupés par des Immeubles ZER la plus proche constructibles au constructibles au tiers (Ranch - habités au Sud Sud du site Sud du site Quartefarms) à l’ouest du site Emergence calculée ou estimée en ZER la 6 dBA 4 dBA 2 dBA - 6 dBA plus proche VL émergence admissible (arrêté du 6 dBA 6 dBA 5 dBA - 6 dBA 23/01/1997)

Conformité / VL Conforme Conforme Conforme Sans objet Conforme

Résultats des mesures de bruit réalisées (mission APAVE n°1673944)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 149/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A. S. - OLTINGUE (68)

Point de mesure A B C DE Bruit résiduel mesuré en 35,0 (L50) 39,0 (L50) 46,5 (Leq) 43,0 (Leq) 35,0 (L50) dBA (site hors activité) Bruit ambiant mesuré en 41,0 (L50) 43,0 (L50) 48,5 (Leq) 48,0 (Leq) 41,0 (L50) dBA (site en activité) Emergence calculée au 6 dBA 4 dBA 2 dBA 5 dBA 6 dBA point de mesure

Résultats des mesures de bruit réalisées (mission APAVE n°167 3944)

Les émergences calculées ou estimées en ZER respectent les valeurs admissibles définies par l’arrêté du 07/01/1997 en période diurne : • 6 dBA aux points A, B, et E (bruit ambiant en ZER inférieur ou égal à 45 dBA) ; • 5 dBA au point C (bruit ambiant en ZER supérieur à 45 dBA) . Les niveaux de bruit ambiant en limite de propriété (points A, B et C) sont inférieurs à 70 dBA.

Au vu des résultats ci-dessus, l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation actuelle est conforme aux valeurs limites fixées par l’arrêté ministériel du 23/01/ 1997 . La réalisation du pr ojet n’induira aucune modification susceptible de générer une augmentation des nuisances acoustiques du site. En conséquence, l’établissement en situation future devrait être conforme aux valeurs limite de bruit ambiant et d’émergence fixées par l’arrêté ministériel du 23/01/1997 , en limite de propriété et en zone à émergence réglementée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 150/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A. S. - OLTINGUE (68)

Surveillance des émissions sonores et n iveaux à respecter en limites de propriété La société DIAMETAL FRANCE propose de mettre en place une surveillance triennale de ses émissions sonores en 3 points de ses limites de propriété . Ces points notés A, B et C sont localisés sur la figure suivante. Une campagne de mesure du bruit ambiant en période de jour sera ainsi effectuée tous les trois ans en ces 3 points, afin de vérifi er la conformité de l’impact acoustique du site vis-à-vis des niveaux limite proposés ci-après . Afin d’assurer le respect des valeurs limite d’émergence en ZER d éfinies par l’arrêté du 23/01/1997 , les niveaux sonores admissibles en limite de propriété prop osés pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont donnés dans le tableau ci -dessous.

Point de surveillance Niveaux résiduels Niveaux limites Période de mesure en limite de propriété mesurés en dBA proposés en dBA A Jour 35,0 (L50) 41,0 (L50) B Jour 39,0 (L50) 45,0 (L50) C Jour 46,5 (Leq) 51,5 (Leq) Niveaux sonores à respecter en limites de propriété du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Localisation des points de surveillance du bruit proposés pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 151/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Une campagne de mesures de bruit a été réalisée en décembre 2016 pour caractériser l’impact acoustique du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. Les niveaux sonores ambiants (site DIAMETAL en activité) mesurés en ZER sont de 41,0 à 48,5 dBA, pour une émergence liée aux activités du site de 2 à 6 dBA. Les valeurs limite réglementaires fixées par l'arrêté du 23/01/1997 sont respectées. La réalisation du projet ne modifiera pas significativement l’impact acoustique de l’établissement ainsi déterminé.

L’exploitant propose la réalisation d’une surveillance triennale de son impact acoustique. Cette surveillance sera réalisée par des mesures de bruit ambiant en période de jour, sur 3 points de mesure définis en limite de propriété de l’établissement. Des valeurs limite de bruit ambiant sont définies en ces 3 points, permettant de vérifier le respect par l’établissement des valeurs limite d’émergence en ZER définies par l’arrêté du 23/01/1997.

C.5.7.4 Incidences des bruits et vibrations sur la commodité du voisinage Au vu des éléments présentés précédemment, les incidences sonores et vibratoires sur le voisinage du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situations actuelle et projetée sont considérées maîtrisées et non significatives. On rappelle que l’établissement en situation future respectera les valeurs limite de bruit ambiant et d’émergence fixées par l’arrêté ministériel du 23/01/1997, en limite de propriété et en zone à émergence réglementée. Considérant les éléments ci-dessus, il n’est pas prévu de mesures complémentaires en matière de prévention des nuisances acoustiques ou vibratoires.

Les incidences des bruits et vibrations du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sur la commodité du voisinage sont jugées non significatives. La réalisation du projet n’induira pas de modification notable des nuisances sonores et vibratoires du site. En conséquence, il n’est pas prévu de mesures complémentaires en matière de prévention des nuisances acoustiques ou vibratoires du site.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 152/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.8 CONSOMMATIONS ENERGETIQUES

Impact sur les consommations énergétiques Les principales sources de consommations d’énergie du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont les suivantes : • le chauffage des locaux ; • le fonctionnement des équipements industriels (production et installations annexes) ; • l’éclairage des locaux ; • le fonctionnement d’engins de manutention.

Les sources d’énergies utilisées sur le site sont : • le fioul domestique (chauffage et production d’eau chaude sanitaire) ; • l’électricité (tous les autres usages).

Les consommations annuelles de chacune de ces sources d’énergie sont estimées ci-dessous : • fioul domestique : 35 000 litres / an (consommation 2016) • électricité : 700 MWh / an (consommation 2016)

La réalisation du projet ne modifiera pas significativement les besoins énergétiques du site. Les données estimées ci-dessus sont considérées représentatives des besoins de l’établissement en situation future.

Dispositions prises pour réduire les consommations énergétiques D’importants investissements ont été réalisés par l’exploitant entre 2010 et 2015 pour limiter notamment les besoins énergétiques de chauffage de l’établissement : • mise en place dans le bâtiment usine d’un système de recyclage d’air (centrale poussières) et d’une centrale de ventilation double-flux, permettant conjointement : o de limiter les déperditions thermiques liées à l’extraction d’un grand volume d’air tempéré chargé en poussières (filtration et recyclage d’air permettent de réduire les entrées d’air froid en conséquence) ; o de réchauffer l’air neuf insufflé en appoint de l’air recyclé en récupérant des calories sur l’air tempéré extrait (échangeur thermique de la centrale double-flux) ; • isolation du bâtiment (plafonds / toiture), en maintenant des entrées de lumière naturelle.

Ces investissements ont conduit à une baisse significative de la consommation en fioul de l’établissement, de plus de 60 % par rapport à la situation avant travaux (consommation antérieure à 2010 de l’ordre de 90 à 100 m 3 de fioul par an).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 153/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Par ailleurs, l’exploitant tient compte dans le choix de ses process de fabrication, des besoins énergétiques associés. Lorsque des solutions techniques équivalentes sont disponibles pour un process donné, le choix est fait en faveur de la solution économiquement la plus avantageuse, correspondant bien souvent à long terme à celle la plus économe en énergie. A titre d’exemple, le process retenu pour les activités de nickelage (dont installations projetées dans le cadre du présent dossier) correspond à un traitement par bains de sulfate de nickel à 35°C, au lieu d’un procédé équivalent à base de sul famates en bains chauffés à 80°C. La solution retenue, à faible température, permet ainsi de limiter les besoins en électricité du process (elle permet aussi de limiter l’évaporation et donc les besoins en eau ainsi que les rejets polluants à l’atmosphère).

Enfin, diverses dispositions sont prises visant à maîtriser les besoins de l’établissement et assurer une utilisation rationnelle des énergies : • suivi des consommations d’énergie ; • absence de chauffage ou de climatisation des locaux qui ne le nécessitent pas ; • mise à l’arrêt des équipements et utilités hors période d’exploitation ; • prévention, entretien et réparation des installations techniques ; • vérification et entretien annuel de la chaudière ; • calorifugeage des réseaux thermiques ; • limitation de l’éclairage artificiel intérieur et extérieur au minimum nécessaire ; • maintien autant que possible d’un éclairage naturel des locaux à partir des façades et toitures.

Les activités exercées sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue conduisent à des besoins énergétiques notables. Les sources d’énergies utilisées sur site sont le fioul domestique et l’électricité. Dans un objectif d’économies, l’exploitant cherche à limiter ses besoins en énergies. D’importants investissements ont été réalisés en ce sens depuis 2010 et ont conduit à réduire significativement les consommations en fioul liées aux besoins de chauffage de l’établissement. Par ailleurs, l’exploitant retient autant que possible dans le choix de ses process, les solutions les moins énergivores. Enfin, diverses dispositions sont prises au quotidien pour assurer la maîtrise des besoins de l’établissement et favoriser une utilisation rationnelle de l’énergie.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 154/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.9 CLIMAT

C.5.9.1 Inconvénients liés aux installations vis-à-vis du climat Par sa consommation d’énergie et le fonctionnement de ses installations, le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue participe à l’émission globale de Gaz à Effet de Serre (GES). Une estimation approximative des émissions de GES est donnée au tableau suivant. Elle est réalisée à partir de l’outil ADEME Bilan Carbone, uniquement sur les onglets « énergie » et « autres émissions directes ». Elle ne prend pas en compte le fret amont/aval et le déplacement de personnels, les intrants et les déchets.

Bilan des émissions GES Consommation d’énergie (Teq.CO 2/an)

Electricité 700 MWh/an 59,5 *

Fioul domestique 35 m3/an 103,5 **

Bilan des émissions GES Autres émissions directes potentielles (Teq.CO 2/an) R407 1,653 / kg R407 Risques de fuites de fluides (capacité totale site = 38,8 kg) frigorigènes R410A 1,975 / kg R410A (capacité totale site = 1 kg)

Emissions diffuses et canalisées des process et installations Négligeable

* Base achat EDF France : 0,085 Kgeq.C0 2/kWh 3 ** Base 3,482 Teq.CO 2/tonne et densité fioul de 0,85 tonne / m Consommation d’énergie et émissions de GES

On estime qu’un habitant en France émet en moyenne 2,8 Teq.C/an soit 10,3 Teq.CO 2/an (source : Bilan Carbone ® personnel). Considérant un bilan des émissions de GES (hors transports) du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue de l’ordre de 163 Teq.CO 2/an, l’impact en émissions de GES du site serait donc équivalent, en première approche, à celle de 16 habitants.

Comme vu au chapitre précédent, la réalisation du projet ne modifiera pas notablement les consommations énergétiques et par conséquent les émissions de GES du site en situation actuelle.

Les activités et installations du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue participent aux émissions globales de GES. Hors transport, les émissions annuelles du site sont estimées à environ 163 Teq.CO 2/an, équivalentes à celles de 16 habitants en France. Le projet ne modifiera pas notablement la situation actuelle de l’établissement quant à ces émissions.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 155/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.9.2 Mesures retenues pour éviter, réduire ou compenser l’impact sur le climat Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’est pas soumis à l’obligation d’effectuer un bilan GES réglementaire (décret n°2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au bilan des émissions de gaz à effet de serre et au plan climat-énergie territorial). Le site ne relève pas non plus de l’obligation de déclaration des émissions de GES au titre des articles R.229-5 à R.229-38 du code de l’environnement. Néanmoins, l’exploitant prend des dispositions afin de limiter ses consommations d’énergie (voir détails au chapitre précédent relatif aux consommations d’énergie). Ces dispositions ont pour conséquence de limiter les émissions de GES des activités de la société. Aucune mesure complémentaire n’est proposée en matière de limitation des impacts sur le climat.

Considérant les mesures prises par l’exploitant pour limiter ses besoins énergétiques (Cf. chapitre précédent), aucune mesure complémentaire n’est proposée en matière de limitation de ses impacts sur le climat.

C.5.10 EMISSIONS LUMINEUSES

C.5.10.1 Origine et localisation des émissions lumineuses Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’est pas en activité en période de nuit. Aucun éclairage lié aux activités industrielles du site n’est donc assuré hors des horaires de fonctionnement du site. Seuls quelques candélabres équipent les voiries du site desservant le bâtiment social et sont donc susceptibles de générer des émissions lumineuses en période de nuit. Les niveaux d’éclairement seront comparables à ceux de l’éclairage public des villes et villages.

Aucune source lumineuse significative en période de nuit n’est à signaler sur le site d’étude en situation actuelle et projetée.

C.5.10.2 Incidences des émissions lumineuses sur la commodité du voisinage L'article L. 583-1 du code de l'environnement et le décret du 12/07/2001 fixent la réglementation et les exigences applicables en matière de prévention et de limitation des nuisances lumineuses. Ces exigences portent notamment sur les paramètres suivants : les niveaux d'éclairement ; l'efficience lumineuse et énergétique des installations ; la puissance lumineuse moyenne des installations ; la limitation des éblouissements ; la distribution spectrale des émissions lumineuses ainsi que sur les grandeurs caractérisant la distribution spatiale de la lumière. L’éclairage du site respectera les prescriptions fixées par les arrêtés prévus par le décret. A noter que les prescriptions techniques du décret susvisé ne s'appliquent pas à la publicité lumineuse et aux enseignes lumineuses, réglementées par le décret n° 2012-118 du 30/01/2012. Le site d’étude ne comprend pas de telles publicités ou enseignes à l’état actuel ou futur.

Au regard de la configuration actuelle et future (non modifiée) du site, les émissions lumineuses ne représenteront pas une gêne pour le voisinage et l’environnement. Aucune mesure préventive ou de limitation n’est proposée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 156/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.11 TRANSPORTS

C.5.11.1 Origine et intensité du trafic lié aux activités du site Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est desservi quotidiennement pour livraison et expédition de marchandises par une moyenne de 10 véhicules dont 2 à 3 poids-lourds. Une cinquantaine de personnes (salariés et visiteurs) se rendent quotidiennement sur site. Si l’on considère un aller-retour par véhicule, ces différents déplacements représentent un trafic global sur les routes au voisinage du site de l’ordre de 120 véhicules dont 6 poids-lourds. Ces déplacements se déroulent uniquement en période d’activité du site : du lundi au vendredi en période de jour. Les créneaux préférentiels pour les déplacements de véhicules légers sont les horaires de prise de poste (6h30 - 7h) et de fin de poste (16h30 - 17h, sauf le vendredi à 11h30 - 12h). Certains trajets se font aussi à l’heure de la pause de midi (12h - 13h30). Les déplacements de véhicules de transports de marchandises sont aléatoires au cours de la journée. Les déplacements en situation projetée ne seront pas modifiés par rapport à la situation actuelle du site.

La position géographique du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue induit une desserte routière relativement médiocre. Les grands axes de transports (autoroutes, routes nationales) en sont éloignés et des routes départementales bien fréquentées à secondaires doivent être empruntées pour accéder au site (cas de la RD23III constituant l’unique desserte du site depuis le village d’Oltingue). Malgré cette situation à l’écart des grands axes de transport routier, l’exploitation du site et le nombre de déplacements routiers relativement faible qu’elle induit ne génèrent aucun problème connu de congestion du trafic ou de sécurité routière sur les voies susceptibles d’être empruntées à ses environs. Vu le trafic routier sur la RD23III (de l’ordre de 1100 véhicules / jour dont 60 poids-lourds), les déplacements liés à l’usine DIAMETAL FRANCE ne sont en effet pas d’un niveau susceptible de générer d’impact significatif en termes de saturation des infrastructures. La visibilité au niveau du carrefour RD23III / Chemin du Leihouse permettant l’accès au site est bonne et ne soulève donc pas de problématique de sécurité routière.

L’exploitation du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en situation actuelle (situation non modifiée à l’état futur) génère sur les axes routiers à ses abords, un trafic global quotidien de l’ordre de 120 véhicules dont 6 poids-lourds. Aucune problématique de fluidité du trafic ou de sécurité routière n’est identifiée. Aucun impact significatif n’est à retenir.

C.5.11.2 Mesures pour éviter, réduire ou compenser les impacts du trafic Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est doté de places de stationnement et aires de circulations internes au site suffisantes au regard de ses besoins. Tous les chargements et déchargements se font à l’intérieur de l’enceinte de l’établissement. Il n'y a donc pas de gêne sur la voie publique. On rappelle enfin qu’il n’existe pas d'établissements sensibles (écoles, hôpitaux) à proximité du site.

En l’absence d’impact significatif mis en évidence lié au trafic routier généré par le site DIAMETAL FRANCE à l’état actuel et futur, aucune mesure complémentaire n’est proposée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 157/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.12 CONSOMMATION ET EFFETS SUR LES ESPACES AGRICOLES OU FORESTIERS

C.5.12.1 Incidences sur les espaces agricoles et mesures associées Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue se situe dans un contexte rural dominé par les espaces agricoles. La majeure partie du site est lui-même actuellement à vocation agricole (terrains loués par l’exploitant à des agriculteurs partenaires et à vocation de cultures ou prairies). Le projet ne modifiera pas cette situation. Aucun impact ne sera causé sur les terrains et activités agricoles hors site. Les activités agricoles seront maintenues à l’avenir sur site. Le seul impact identifié concerne, pour des raisons de sécurité aux abords directs de l’usine DIAMETAL, la fermeture d’un itinéraire actuellement emprunté sur site par les agriculteurs pour accéder à certains terrains qu’ils exploitent au Nord du bâtiment Usine. Cette itinéraire à fermer emprunte l’extrémité Est du parking DIAMETAL, puis longe les façades Est et Nord du bâtiment Usine. Afin de compenser la disparition de cet itinéraire agricole, l’exploitant autorisera les agriculteurs concernés à aménager sur site un nouveau chemin positionné plus à l’écart des installations industrielles. Ce nouvel itinéraire pourra par exemple être réalisé à partir de la piste déjà existante sur la partie Est du site. Aucun impact résiduel ne devrait subsister sur les activités et espaces agricoles après mise en œuvre de cette mesure.

Pour des raisons de sécurité, un itinéraire actuellement emprunté par les agriculteurs exploitant les terrains du site d’étude sera fermé. Afin de compenser cet impact, DIAMETAL FRANCE autorisera les agriculteurs concernés à aménager un nouvel itinéraire d’accès plus à l’écart des installations industrielles du site. Aucune incidence résiduelle ne subsistera après mise en œuvre de cette mesure.

C.5.12.2 Incidences sur les espaces forestiers et mesures associées Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue se situe dans un contexte rural où les espaces forestiers sont bien représentés. Une partie du site est elle-même occupée par des boisements. Le projet ne modifiera pas cette situation et aucun impact ne sera causé sur les espaces et activités forestières, aussi bien hors site que sur site.

Aucune incidence n’est identifiée sur les espaces forestiers. Aucune mesure n’est proposée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 158/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.13 FAUNE , FLORE , MILIEUX NATURELS ET EQUILIBRES BIOLOGIQUES

C.5.13.1 Incidence du projet sur les espèces protégées Le projet objet du présent dossier concerne un site industriel existant. Les modifications projetées sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne comprennent pas de travaux hors des zones déjà aménagées à vocation industrielle. Aucun aménagement n’est prévu sur les espaces naturels (prairies, boisements) présents sur site ou hors site. En conséquence, aucun inventaire des espèces protégées n’a été réalisé dans le cadre de la présente étude. Les impacts du site industriel sur l’environnement en fonctionnement normal étudiés aux chapitres précédents (notamment nuisances acoustiques et vibratoires, émissions lumineuses, effluents atmosphériques, effluents aqueux) sont globalement d’un niveau faible et maîtrisés par l’exploitant. Les mesures préventives, d’évitement ou de réduction proposées par l’exploitant vis-à-vis des principaux impacts identifiés, permettent de conclure quant à l’absence d’incidences significatives sur la faune, la flore et les habitats naturels liés à l’exploitation du site. On rappelle enfin que les principaux enjeux faunistiques identifiés sur le secteur d’étude (Cf. chap. C.4.11.4.) concernent 3 espèces. Le site d’étude et ses abords sont en effet classés à enjeu de niveau faible à moyen pour le Sonneur à ventre jaune (amphibien) et de niveau fort pour le Milan royal et la Pie grièche grise (oiseaux). Vu les exigences écologiques de ces 3 espèces (habitats de vie, régime alimentaire, etc.), l’absence d’impact direct du projet sur les milieux naturels le composant ou présents à ses abords, ainsi que les niveaux maîtrisés des incidences indirectes potentielles, l’exploitation du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne nuira pas à ces espèces ou aux orientations nationales ou régionales prises pour leur préservation. Le projet n’est donc pas susceptible de générer un impact notable sur des espèces protégées de faune ou de flore, ou encore sur les habitats de vie de ces espèces.

Le projet n’aura pas d’incidence sur les espèces protégées.

C.5.13.2 Incidence du projet sur les milieux naturels sensibles Les milieux naturels remarquables présents aux alentours du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont identifiés aux chapitres C.4.11.1 et C.4.11.2. Sont identifiées, au contact direct du site, les zones naturelles suivantes. • En limite de site coté Ouest (cours du Pfaffenbach) : o ZNIEFF de type II « Vallées de l'Ill et de ses affluents, de Winkel à Mulhouse » ; o ZNIEFF de type I « Cours de l'Ill et de ses affluents en amont de Mulhouse ». • En limite de site coté Est (bois du Lerswald) : o ZNIEFF de type I « Forêt du Quittwald à Oltingue » ; o ZSC NATURA 2000 « Jura Alsacien ».

Les zones naturelles identifiées plus à l’écart du site ne sont pas susceptibles d’être affectées par le projet et l’exploitation du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue.

Ci-après sont évaluées les incidences sur les ZNIEFF et le réseau NATURA 2000.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 159/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Incidences sur les ZNIEFF Vu les éléments de définition du projet, aucun impact physique direct ne sera causé sur les territoires faisant l’objet d’une désignation en ZNIEFF présents à ses abords (site industriel existant, pas de travaux hors des zones déjà aménagées à vocation industrielle, pas d’aménagement sur les espaces naturels présents sur site ou hors site). L’exploitation du site DIAMETAL FRANCE induira toutefois des nuisances acoustiques ainsi que le rejet d’effluents atmosphérique et aqueux dans son environnement. • Les nuisances acoustiques susceptibles d’être générées par le projet sont d’un niveau faible et donc jugées non significatives vis-à-vis des milieux naturels et des espèces animales les fréquentant. De plus ces nuisances en situation future seront équivalentes à celles déjà émises par le site en situation actuelle. • Les émissions atmosphériques du site en situation future respecteront la réglementation et ne seront pas d’un niveau susceptible de nuire significativement aux milieux naturels et aux espèces les fréquentant. • Les émissions aqueuses du site en situation actuelle (rejet d’effluents pluviaux et sanitaires, pas d’effluents industriels) sont susceptibles de générer un impact sur la qualité du milieu aquatique récepteur, le ruisseau du Pfaffenbach, également inventorié ZNIEFF I « Cours de l'Ill et de ses affluents (…) » et ZNIEFF II « Vallées de l'Ill et de ses affluents (…) ». La réalisation du projet ne modifiera pas la nature, la qualité, ou la quantité de ces effluents rejetés au milieu naturel. Le projet n’aura donc aucun effet négatif sur l’impact actuel du site. Des mesures sont néanmoins présentées au chapitre C.5.4.6. afin de maîtriser à l’avenir les incidences du site liées à ses effluents aqueux (aspects quantitatifs et qualitatifs). La mise en œuvre de ces mesures permettra de limiter ces impacts potentiels à un niveau jugé non significatif sur les milieux naturels. En conclusion, le projet et l’exploitation future du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne sont pas de nature à nuire significativement aux espèces et habitats naturels recensés dans le cadre des inventaires ZNIEFF, ni de nuire aux fonctionnalités de ces milieux ou encore aux objectifs des ZNIEFF (inventaire du patrimoine naturel national).

Le projet n’aura pas d’incidences notables sur les ZNIEFF.

Incidences sur les zones NATURA 2000 Voir chapitre suivant.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 160/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.13.3 Evaluation des incidences au titre de NATURA 2000

Porteur de projet Eléments présentés au chapitre A du présent dossier.

Présentation du projet Eléments présentés au chapitre B du présent dossier.

Localisation du projet vis-à-vis des sites NATURA 2000 Carte de localisation présentée au chapitre C.4.11.2 du présent dossier. Plans détaillés du projet présentés en annexes A-3 et A-4 du présent dossier.

Détermination des impacts potentiels - Zones d’influence du projet La zone d’influence du projet est déterminée ci-dessous est fonction de ses impacts potentiels.

Sources d’impact du projet Impacts potentiels Zone d’influence

Travaux de construction, Destruction directe d’habitats terrassement, aménagements naturels, d’habitats d’espèces, Néant : absence de travaux extérieurs d’individus d’espèces Dérangement d’espèces Influence sur site et abords proches (moins Activités sur site, agitation Dégradation de la qualité des de 100 m des installations industrielles) humaine et déplacements habitats de vie des espèces Les sources d’impacts sont de niveau faible à motorisés, nuisances sonores Modification des équilibres négligeable (Cf. chapitres précédents). et/ou vibratoires, émissions biologiques (par ex. Les impacts potentiels attendus sont jugés lumineuses phénomènes de sur-prédation négligeables. liés aux émissions lumineuses) Sols Influence sur site exclusivement (zone d’implantation des installations industrielles). Les sources d’impacts sont de niveau faible et des mesures préventives sont proposées (Cf. chapitre C.5.5). Les impacts potentiels attendus après mise en œuvre des mesures sont jugés négligeables. Eaux superficielles Emission de polluants dans Influence sur le premier milieu récepteur des effluents aqueux : ruisseau du Pfaffenbach à l’environnement : Dégradation de la qualité des hauteur et à l’aval du site. - sols habitats de vie des espèces Les sources d’impacts sont significatives et des - eaux superficielles Perturbation des espèces mesures préventives sont proposées en - atmosphère conséquence (Cf. chapitre C.5.4). Les impacts potentiels attendus après mise en œuvre des mesures sont jugés négligeables. Atmosphère Influence sur site et abords proches (moins de 100 m des installations industrielles) Les sources d’impacts sont de niveau faible à négligeable (Cf. chapitre C.5.6). Les impacts potentiels attendus sont jugés négligeables. Détermination des impacts potentiels et zones d’influence du projet

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 161/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Cartographie de la zone d’influence du projet / zones NATURA 2000 Compte tenu des incidences potentielles présentées au paragraphe précédent, les zones d’influence du projet se limitent : • au site lui-même, notamment aux abords de ses installations industrielles (100 m autour des installations) ; • aux milieux aquatiques récepteurs de ses effluents aqueux (ruisseau du Pfaffenbach à hauteur et à l’aval du site). Ces zones d’influence sont comprises dans l’emprise de la cartographie présentée au chapitre C.4.11.2 et localisant les sites NATURA 2000 aux environs de l’établissement. Le seul site NATURA 2000 identifié dans la zone d’influence du projet est la ZSC n°FR4201812 « Jura Alsacien ». Elle comprend notamment le massif boisé du Lerswald présent en limite Est du site. Elle ne comprend en revanche pas de milieux aquatiques ou humides associés au Pfaffenbach à l’amont ou à l’aval du site de projet. la ZSC « Jura Alsacien » est localisée sur la cartographie du chapitre C.4.11.2 indiquée plus haut.

Caractéristiques des zones NATURA 2000 dans l’aire d’influence du projet La ZSC « Jura alsacien » a été désignée au titre de NATURA 2000 pour la présence des habitats et espèces suivants listés aux annexes I et II de la Directive Habitats

Etat de Surface sur Liste des habitats d’intérêt communautaire conservation site (FSD) (FSD) Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion 1% Bon fluitantis et du Callitricho-Batrachion - (3260) Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies subatlantiques et médio-européennes 15% Bon du Carpinion betuli - (9160) Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires 2% Excellent (Festuco-Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables) - (6210) Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba 6% Bon officinalis) - (6510) Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires - (5130) 1% Bon Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion * - (9180) 2% Excellent Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum - (9130) 28% Bon Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae) Non Non déterminé - (6410) significative (ND) Non Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique - (8210) ND significative Sources pétrifiantes avec formation de tuf (Cratoneurion) * - (7220) 1% Bon Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles de l'Alysso-Sedion albi * - (6110) 1% Bon Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion 2% Bon incanae, Salicion albae) * - (91E0) Hêtraies calcicoles médio-européennes du Cephalanthero-Fagion - (9150) 3% Bon * Habitats prioritaires Habitats inscrits à l’annexe I de la Directive habitats ayant contribué à la désignation du site NATURA 2000 « Jura Alsacien »

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 162/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Liste des espèces Etat de Effectifs sur Présence à proximité du site de projet d’intérêt conservation site (FSD) (DOCOB) communautaire (FSD) Mammifères : Petit Rhinolophe 100 femelles Bon Murin à oreilles échancrées 90 femelles Bon Non Grand Murin 900 femelles Bon Lynx boréal Présence rare ND Le bois du Lerswald (limite Est du site) constitue une zone à enjeux pour cette espèce Une station de l’espèce est identifiée en lisière Sud de Amphibiens : 1000 individus Bon ce bois, à environ 500 m au Sud-Est du site. Sonneur à ventre jaune estimés sur site Le site d’étude n’est pas inclus dans l’habitat de l’espèce associé à cette station (habitat de rayon 200 m autour de la station). Invertébrés : Cuivré des marais Présence rare Bon Damier de la Succise Présence rare ND Non Lucane Cerf-volant Présence rare Bon Écaille chinée Présence rare Bon Espèces inscrites à l’annexe II de la Directive habitats ayant contribué à la désignation du site NATURA 2000 « Jura Alsacien »

En matière faunistique, le seul enjeu identifié aux environs du site de projet concerne le Sonneur à ventre jaune. L'espèce a été recherchée dans l'intégralité des massifs forestiers du site NATURA 2000. Seule 1 station (1 individu) a été repérée à Oltingue lors de l’inventaire du printemps 2009 (source DOCOB). Les menaces qui pèsent sur cette espèce sont la destruction accidentelle lors de la rénovation des chemins (gravillonage), des activités forestières (privées ou publiques) et de loisirs trop massives (quad, vélo, cheval). Les vieilles futaies du Haut Sundgau sont favorables au Sonneur à ventre jaune, aussi longtemps que subsistent des ornières et de petites mares. L’empierrement des chemins fait disparaître leurs possibilités de reproduction et favorise l’accès motorisé aux forêts.

Ci-dessous sont présentés les enjeux et objectifs définis dans le DOCOB du site NATURA 2000 « jura Alsacien ».

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 163/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Enjeux et objectifs définis pour le site NATURA 2000 « Jura Alsacien »

Incidences sur les sites Natura 2000 et mesures environnementales proposées Les sites Natura 2000 sont désignés pour des milieux naturels spécifiques (habitats) et / ou pour des espèces animales ou végétales qu’ils abritent. Les impacts potentiels identifiés précédemment sont donc confrontés, dans leurs aires d’influence respectives, aux habitats et espèces ayant contribué à la désignation au titre de NATURA 2000 de la ZSC « Jura Alsacien ». Considérant l’absence d’habitats naturels et espèces d’intérêt communautaire de la ZSC « Jura Alsacien » dans les aires d’influence du projet (100 m autour des installations industrielles et milieu récepteur des effluents aqueux), on en conclue : • l’absence d’impact direct sur les habitats naturels et espèces d’intérêt communautaire par destruction ou dégradation physique d’éléments du milieu naturel ; • l’absence d’impact significatif sur les espèces d’intérêt communautaire lié aux dérangements, ainsi qu’aux émissions potentielles de polluants dans les sols, les eaux superficielles et l’atmosphère générés par l’exploitation du site ; • l’absence d’impact sur les enjeux et objectifs de conservation du site NATURA 2000.

Conclusion Le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence significative sur le réseau NATURA 2000 au regard des objectifs de conservation de la ZSC « Jura Alsacien » et compte tenu des mesures prévues aux chapitres C.5.4 (eaux superficielles), C.5.5 (sols et eaux souterraines) et C.5.6 (émissions atmosphériques) de la présente étude d’impact.

Le projet n’aura pas d’incidences notables au titre de NATURA 2000.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 164/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.5.13.4 Incidence du projet sur les continuités écologiques En l’absence de travaux ou aménagements importants réalisés sur site ou hors site, le projet n’aura pas d’incidences sur les éléments naturels participant aux continuités écologiques (trame verte et bleue) : • pas d’impact sur les massifs boisés et milieux ouverts (prairies, cultures, vergers), présents sur site et à ses abords) ; • pas d’impact sur les réseaux de haies, ripisylves et bosquets sur site et à ses abords ; • pas d’impact sur la continuité des milieux aquatiques aux abords du site (ruisseau du Pfaffenbach). Concernant les milieux aquatiques, on rappelle que des mesures sont proposées au chapitre C.5.4 afin de maîtriser les incidences qualitatives et quantitatives liées aux effluents aqueux (eaux pluviales et eaux usées sanitaires) du site DIAMETAL FRANCE rejetés dans le ruisseau du Pfaffenbach. Considérant ces mesures, l’impact du site sur la qualité des milieux aquatiques et donc les continuités écologiques auxquelles ils participent est considéré non significatif. En conséquence, aucun effet notable n’est attendu en raison du projet sur les continuités écologiques à l’échelle de la zone d’étude.

Le projet n’a aucune incidence néfaste sur les continuités écologiques.

C.5.13.5 Compatibilité avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) d’Alsace, adopté fin2014, définit à l’échelle régionale les éléments naturels constitutifs de la Trame Verte et Bleue régionale. A proximité du site d’étude, les éléments naturels recensés par le SRCE d’Alsace sont : • les massifs forestiers en tant que réservoirs de biodiversité ; • le réseau hydrographique et ses structures riveraines arborées (ripisylves, haies, bosquets) et prairiales en tant que corridors. Comme vu au chapitre précédent, le projet n’aura aucun effet néfaste notable sur ces différents éléments naturels. Aucun effet sur les orientations et enjeux du SRCE d’Alsace n’est donc identifié.

Le projet est jugé compatible avec les dispositions du SRCE d’Alsace.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 165/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.6 EVALUATION DES RISQUES SANITAIRES

C.6.1 PRESENTATION GENERALE DE LA METHODOLOGIE ERS

Objectifs Potentiellement, les atteintes à la santé publique peuvent se faire par la transmission de composés dangereux à l'homme principalement par l'intermédiaire des eaux, de l'air et des émissions sonores. Seuls les risques sanitaires en fonctionnement normal ou transitoire (démarrage, arrêt programmé…) de l’installation sont étudiés. Le fonctionnement accidentel étant envisagé dans l’étude de dangers. Ne sont concernés que les risques sanitaires imputables à l'activité du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, vis à vis de l'homme (population sensible), dans le cadre d'une exposition chronique (exposition allant de quelques années à la vie entière). Ce chapitre, relatif aux impacts sur la santé doit viser spécifiquement les effets potentiels des éventuels polluants sur la santé publique. Il concerne donc exclusivement les tiers situés dans l’environnement du site et non le personnel DIAMETAL FRANCE d’Oltingue pour lequel la protection de la santé est encadrée par le Code du Travail. L'évaluation des risques est menée sur la base des connaissances techniques et scientifiques du moment.

Méthodologie Dans le cadre de la présente étude, la circulaire du 9 août 2013 relative à la démarche de prévention et de gestion des risques sanitaires des installations classées soumises à autorisation a été prise en référence. Cette dernière apporte des précisions sur le type d’étude attendue dans le cadre des études d’impact. Dans son point 5, elle indique le cas d’une installation classée qui n’est pas mentionnée à l’annexe I de la directive n°2010/75/UE relative aux émissions industrielles (IED) et faisant l’objet d’un dossier d’autorisation d’exploiter ou d’une modification substantielle des conditions d’exploiter : « Pour ces installations et à l’exception des installations de type centrale d’enrobage au bitume de matériaux routiers pour lesquelles une ERS sera élaborée, l’analyse des effets sur la santé requise dans l’étude d’impact sera réalisée sous une forme qualitative. Quelque soit la nature de l’étude des effets sur la santé, l'exploitant prend toutes les mesures adaptées pour limiter et réduire les émissions diffuses ou canalisées de polluants générés par l'exploitation de ses installations. » Il est également précisé au point 2 de la même circulaire que : « L’évaluation qualitative des risques sanitaires comprendra une identification des substances émises pouvant avoir des effets sur la santé, l’identification des enjeux sanitaires ou environnementaux à protéger ainsi que des voies de transfert des polluants »

Ainsi, les activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’étant pas visée pas la directive IED, le présent volet « Evaluation des Risques Sanitaires » sera effectué de manière qualitative.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 166/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

L’évaluation qualitative des risques sanitaires doit permettre : • d’identifier les enjeux sanitaires et environnementaux à protéger ; • de catégoriser les polluants ; • d’identifier les voies de transfert des polluants et les modes de contamination possible des enjeux à protéger.

Les étapes constituant la présente démarche d'évaluation qualitative des risques pour la santé sont les suivantes.

• Description de l'environnement du site consistant à délimiter la zone d'étude et effectuer un bilan des données existant au niveau de cette zone (types d'occupations du sol, populations concernées, activités humaines, etc.…) afin d’identifier les enjeux sanitaires ou environnementaux.

• Identification des polluants et des dangers associés. Il s'agit : o d'identifier les dangers associés aux substances émises par les installations et aux nuisances potentielles qui sont intrinsèquement capables de provoquer des effets indésirables sur la santé humaine ; o d’identifier les voies de transfert.

• Evaluation des enjeux et des voies d’exposition – Schéma conceptuel . Le schéma conceptuel a pour objectif de préciser les relations entre : o les sources de pollutions et les substances émises ; o les différents milieux et vecteurs de transfert ; o les milieux d’exposition, leurs usages, et les points d’exposition. Il synthétise et conclue l’évaluation qualitative des risques sanitaires.

• Analyse des effets cumulés du projet avec les autres projets connus (chapitre sans objet dans le cadre de la présente étude : absence de projet connu).

• Description des moyens de maitrise du risque sanitaire potentiel

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 167/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.6.2 DESCRIPTION DE L ’ENVIRONNEMENT DU SITE

C.6.2.1 Définition de la zone d’étude La zone d'étude pertinente est définie en première approche par le maximum du rayon d’affichage de l’enquête publique pour les rubriques ICPE soumises à autorisation du tableau de classement du site. La zone d'étude se définit ainsi pour el présent projet, par un cercle de rayon 1 km autour du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. La superficie de la zone d'étude est d’environ 5 km 2. Elle s'inscrit sur une partie des territoires des communes d’Oltingue, Lutter et Wolschwiller.

C.6.2.2 Caractérisation des populations et usages Le chapitre C.4.4 de la présente étude d’impact fournit des informations détaillées concernant le voisinage du site. Le site est implanté en zone rurale dominée par des terrains agricoles (grandes cultures, prairies) et forestiers, à l’écart des tissus urbanisés principaux des villages alentours. L’extrémité Sud du bourg-centre d’Oltingue est néanmoins comprise dans l’aire d’étude définie précédemment. Les premières habitations (maisons individuelles avec jardin) sont localisées à une distance d’environ 400 m au Nord-Ouest du site. Aucune population (habitation, activités autres qu’agricole ou forestières) n’est identifié dans l’aire d’étude concernant les communes de Lutter et Wolschwiller. A proximité directe du site d’étude, les seuls usages identifiés sont les suivants : • 2 habitations isolées à moins de 100 m au Sud-Ouest du site ; • un site d’activités de loisirs équestres (Ranch QUARTERFARMS) localisé à moins de 100 m à l’Ouest du site ; • des usages occasionnels liés à la pratique de loisirs de plein air (randonnées notamment) sur les chemins de l’aire d’étude.

Il n’est pas identifié au sein de l’aire d’étude, de sites accueillant des populations sensibles ou vulnérables : crèches, établissements scolaires, maisons de retraite, centres de soins, etc. Hors Ranch QUARTERFARMS, il n’est pas identifié de sites recevant du public aux environs du site d’étude. Des petits commerces et services de proximité, ainsi que des accueils touristiques (restauration, hébergements) sont toutefois potentiellement présents au sein du bourg d’Oltingue, en limite Nord de l’aire d’étude. Aucun site industriel important ou ICPE susceptible de générer des émissions significatives de polluants n’est identifié sur l’aire d’étude. Aucun projet immobilier n’est connu sur l’aire d’étude. Les abords proches du site d’étude sont classés, d’après le PLU d’Oltingue, en zone urbanisée à vocation d’activités, en zone à urbaniser (non constructible en l’état), ou encore en zones à vocation agricole ou naturelle. La principale infrastructure routière dans l’aire d’étude est la RD23-III. Le trafic journalier y est faible (1 127 véhicules / jour dont 57 poids-lourds ; données 2014).

Au regard des données de la rose des vents (Cf. chapitre C.4.7.1) la direction préférentielle des rejets atmosphériques du site d’étude sera le Nord-Est des installations. Il est intéressant de noter n’y a pas de cible sensible potentielle implantée dans cette zone.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 168/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Au sein de l’aire d’étude, les usages potentiels des milieux pouvant mener à une exposition des personnes sont : • les terrains cultivés, jardins potagers, et pâtures dont les produits pourraient être destinés à la consommation humaine ; • d’éventuels prélèvements d’eau en nappe ou rivière pour l’alimentation en eau potable (puits privés uniquement, pas de captage public d’alimentation en eau potable), l’arrosage des jardins, l’irrigation des cultures ou l’abreuvage des animaux ; • les activités de pêche et de chasse dont les produits pourraient être destinés à la consommation humaine.

C.6.2.3 Synthèse des cibles de l’impact sanitaire potentiel Le tableau ci-après récapitule les voies de transfert et les populations sensibles pouvant être exposées à des dangers par le biais de ces voies.

Voie de transfert Population sensible exposée

Pas de population identifiée à proximité directe du site dans la direction des principaux vents (Nord-Est du site) 2 habitations isolées à moins de 100 m au Sud-Ouest du site Air / inhalation directe Site d’activité de loisirs équestres recevant du public à moins de 100 m à l’Ouest du site Loisirs de plein air sur l’ensemble de la zone Habitat villageois à environ 400 m au Nord-Ouest du site

Néant : pas de captage public d'eau potable (la présence Eau / ingestion directe ponctuelle de puits privés ne peut toutefois être exclue) et pas de zone de baignade dans la zone d'étude

Activités de pêche et usages potentiels d’arrosage des jardins Eau / ingestion indirecte potagers, d’irrigation des cultures, d’abreuvage des animaux dont les produits seraient destinés à la consommation humaine

Présence potentielle d’enfants en bas âge au niveau des Sol / ingestion directe habitations (exposition par portage main-bouche) Possibilités d’ingestion par envol de poussières depuis le sol

Présence potentielle de jardins potagers ou vergers au niveau des habitations Cultures Présence de champs cultivés à moins de 100 m du site, dont les Sol / ingestion produits sont destinés à la consommation humaine et/ou à indirecte l’alimentation de bétail

Présence de pâtures dont les produits pourraient être destinés à Elevages la consommation humaine

Bruit ZER proches du site

Synthèse des cibles de l’impact sanitaire potentiel

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 169/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.6.3 IDENTIFICATION DES POLLUANTS ET DANGERS SUR LA SANTE

C.6.3.1 Inventaire des substances et nuisances émises L’analyse détaillée de la description des installations et de l’étude d’impact met en évidence un certain nombre d’agents dangereux présentés dans le tableau ci-après. Seuls les agents dangereux potentiellement émis dans l’environnement du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ont été retenus dans le tableau suivant. Tous les produits évacués en tant que déchets solides ou liquides et éliminés par une entreprise spécialisée en ont été exclus.

Type d’agents Forme Étape de mise en Risque potentiellement Nature Observations d’émission œuvre retenu dangereux

Rejets Niveaux de rejet inférieurs aux canalisés dans Poussières, Usinage et valeurs limite d’émission (Cf. l’atmosphère métaux rectification de chap. C.5.5) NON après filtration particulaires matériaux divers (centrale Absence de cible dans la direction poussières) des vents dominants

Traitement de Niveaux de rejet inférieurs aux surface : cuivrage, Rejets valeurs limite d’émission (Cf. Acides / Bases / Cu préparation canalisés dans chap. C.5.5) NON / Ni / SO / COV nickelage, 2 l’atmosphère nickelage Absence de cible dans la direction dégarnissage des vents dominants

Utilisation Rejet canalisé Rejets occasionnels et absence occasionnelle d’un CO / COV dans de cible dans la direction des NON four de frittage l’atmosphère vents dominants (liant vitrifié) Substances chimiques ou Chaudière de puissance faible substances Rejet canalisé (0,86 MW) Fonctionnement de assimilées dans NON la chaudière Emissions non susceptibles des Gaz de combustion l’atmosphère présenter un risque sanitaire (CO 2, CO, NOx, significatif (Cf. chap. C.5.5) SOx, poussières) Rejet diffus Gaz Trafic poids-lourds et livraisons dans d’échappement NON non significatif l’atmosphère des transports

Rejet diffus Néant en Capacité totale de fluides sur site : Fluide frigorigène dans l’air fonctionnement NON 40 kg intérieur normal

Emission par lessivage des voiries en temps de pluie Rejet canalisé Effluents pluviaux Hydrocarbures dans les eaux du site (sans Niveaux d’émission non NON superficielles traitement) susceptibles des présenter un risque sanitaire significatif (Cf. chap. C.5.3)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 170/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Type d’agents Forme Étape de mise en Risque potentiellement Nature Observations d’émission œuvre retenu dangereux

Pas de tour aéroréfrigérante sur Légionelles Néant / NON site

Eaux assimilables à des eaux Micro- Effluents sanitaires domestiques non susceptibles des organismes Agents biologiques Rejet canalisé après traitement présenter un risque sanitaire des eaux usées dans les eaux (fosse septique / significatif (Cf. chap. C.5.3). NON sanitaires superficielles séparateur Milieu récepteur des effluents graisses) sans usage d’alimentation en eau potable

Installations Nuisances sonores limitées et industrielles, respectant les valeurs limite Sources de ventilation, applicables bruit à Émissions sonores extractions en Principales sources de bruit NON l’intérieur et à façades et toiture l’extérieur positionnées en façade Nord de Transport et l’usine, à l’opposé des cibles les manutention plus proches

Chaleur dégagée non susceptible Rejet canalisé Usage occasionnel de générer de risques sanitaires Chaleur dans d’un four de Point de rejet en façade Est de NON Agents l’atmosphère frittage l’usine, à l’opposé des cibles les physiques plus proches

Fonctionnement de Sources Pas d’activité sur site en période l’éclairage Lumière lumineuses à de nuit. Pas d’éclairage nocturne NON extérieur du site en l’extérieur significatif période nocturne

Rayonnements Absence de sources de rayonnements ionisants sur site NON ionisants

Champs électromagnétiques Absence de sources notables de CEM sur site NON (CEM) Inventaire des substances et nuisances

C.6.3.2 Susbstances et nuisances retenues pour la suite de l’étude Au regard de l’inventaire réalisé ci-avant, il n’est pas mis en évidence de substances ou nuisances susceptibles de générer un potentiel notable de risque sanitaire pour le voisinage du site. En l’absence de potentiel significatif de risque sanitaire lié aux activités de la société DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, l’évaluation du risque sanitaire ne peut être poursuivie.

C.6.4 EVALUATION DES ENJEUX SANITAIRES ET VOIES D ’EXPOSITION

Au vu des informations disponibles à ce stade et en l’absence de substances et nuisances retenues au chapitre précédent, il est considéré que le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue n’est pas susceptible d’engendrer un risque sanitaire significatif sur son voisinage.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 171/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.7 SYNTHESE DES MOYENS ACTUELS DE PREVENTION ET DE REDUCTION DES POLLUTIONS – COMPARAISON AVEC LES MEILLEURES TECHNIQUES DISPONIBLES

Le statut de l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue vis-à-vis des rubriques de la nomenclature des ICPE relatives aux activités IED est présenté au chapitre B.3 du présent dossier.

Les activités de la société DIAMETAL FRANCE ne relèvent pas de la directive IED.

Ainsi conformément aux dispositions du 5° de l’arti cle R.512-4 du code de l’environnement, la description des mesures prévues pour l’application des meilleures techniques disponibles prévue à l’article L.512-28 n’est pas effectuée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 172/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.8 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU

C.8.1 JUSTIFICATION ENVIRONNEMENTALE DU CHOIX DE L’IMPLANTATION DU PROJET

Le projet objet de la présente demande d’autorisation d’exploiter au titre des ICPE concerne un site industriel existant. On rappelle que la société DIAMETAL FRANCE exploite à ce jour, dans son usine d’Oltingue, des installations de cuivrage et nickelage électrolytiques déclarés au titre des ICPE respectivement en 2011 et 2015. Le projet objet du présent dossier porte exclusivement sur l’extension des installations de nickelage du site. Il doit permettre conjointement à la société d’étendre sa gamme de produits et services, et de faciliter l’exploitation des installations de traitement de surface existantes. Les 2 solutions envisagées par l’exploitant pour la réalisation de son projet sont, d’une part une implantation des installations projetées dans un nouveau bâtiment à créer sur site, et d’autre part une implantation dans le bâtiment usine existant.

Au plan environnemental, la principale différence entre ces deux solutions est l’absence de travaux de construction nécessaires à la réalisation du projet, si celui-ci est implanté dans les locaux existants du site. Cette solution évite ainsi : • la consommation de surfaces supplémentaires à vocation industrielle ; • les besoins en matériaux nécessaires à la construction de nouveaux locaux ; • les nuisances générées par tout chantier de construction. Par conséquent, la solution d’implantation du projet dans les locaux existants du site permet de limiter les impacts du projet sur les milieux ainsi que sur l’environnement humain du site.

En phase exploitation, la réalisation du projet dans les locaux existants du site permet également de limiter ou d’éviter : • les besoins en transports et déplacements entre installations existantes et projetées ; • les besoins énergétiques liés notamment au chauffage et à l’éclairage de nouveaux locaux. Cette solution d’implantation du projet dans les bâtiments existants du site limite donc son empreinte énergétique et les impacts indirects associés notamment sur la qualité de l’air.

Sur la base de ces arguments environnementaux, mais également d’intérêts fonctionnels et économiques non évoqués ici, l’exploitant a retenu une implantation de son projet au sein des bâtiments existants du site.

Sur la base de l’analyse des 2 solutions envisagées, l’exploitant a retenu l’implantation de son projet dans les locaux existants du site, en continuité des installations de nickelage déjà en exploitation. Cette solution s’avère la plus avantageuse, entre autres vis-à-vis des préoccupations environnementales

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 173/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.8.2 JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA TECHNIQUE RETENUE AU REGARD DES PREOCCUPATIONS D ’ENVIRONNEMENT

Au plan technique, et considérant les solutions disponibles permettant d’atteindre le résultat souhaité, la seule variante envisagée par l’exploitant dans le cadre de ce projet concerne le process de nickelage électrolytique. Les 2 solutions de nickelage envisagées sont : • d’une part un traitement par bains de sulfate de nickel ; • d’autre part un traitement par bains de sulfamates de nickel.

Les principales différences entre ces deux procédés sont les réactifs utilisés et la température requise pour les bains actifs : 35°C pour le traite ment au sulfate de nickel, 80°C pour le traitement aux sulfamates. Les réactifs présentent tous deux des niveaux équivalents de dangerosité physique, humaine et environnementale. En revanche, la température inférieure nécessaire à la mise en œuvre du traitement au sulfate de nickel lui confère les avantages suivants par rapport au procédé par sulfamates : • limitation des besoins énergétiques (électricité) ; • limitation du phénomène d’évaporation ; • limitation des effluents émis à l’atmosphère ; • limitation des besoins en eau d’appoint.

A noter que les installations de nickelage électrolytique déjà en exploitation sur site sont basées sur le procédé de traitement au sulfate de nickel.

En conséquence, le choix de l’exploitant en faveur du procédé de traitement au sulfate de nickel apparait plus avantageux vis-à-vis des préoccupations environnementales, fonctionnelles et financières.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 174/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.9 MESURES DE PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT EN PHASE TRAVAUX

La présente étude d’impact porte sur un site industriel existant. Le projet dont elle fait l’objet ne comprend ni construction nouvelle, ni aménagement extérieur d’envergure nécessitant la réalisation de travaux susceptibles de générer un impact notable sur l’environnement. En situation future, l’établissement sera exploité dans sa configuration actuelle. Seuls des équipements de production nouveaux seront installés à l’intérieur des bâtiments existants du site. Ces équipements seront d’envergure limitée et leur installation ne nécessitera pas de travaux susceptibles d’être perçus ou d’avoir une influence à l’extérieur du site ou même des bâtiments existants.

Le présent projet ne comprend pas de travaux susceptibles d’induire des impacts environnementaux significatifs. Aucune mesure n’est donc proposée ici.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 175/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.10 CONDITIONS DE REMISE EN ETAT DU SITE APRES EXPLOITATION

Dans l'hypothèse éventuelle d'une mise à l’arrêt définitif ou d'un transfert de l’installation autorisée sur un autre site, il serait procédé à la remise en état du site dans un état tel qu’il ne s’y manifeste aucun des dangers ou inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments (protection des intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 du Code de l’environnement).

La société DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, en cas de cessation d’exploitation d’une ou plusieurs installation(s) classée(s), retiendra les dispositions suivantes pour la remise en état du site, conformément aux articles R 512-39-1 et suite « Mise à l'arrêt définitif et remise en état », du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1 er et répondre aux exigences • de sécurisation des installations : • de prévention des nuisances et pollutions : • de vérification de l’absence de pollution du sol et de l’eau environnants.

Il sera ainsi notifié au préfet (article R 512-39-1 alinéa I du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1 er ) la date d’arrêt trois mois au moins avant celui-ci. Cette notification sera accompagnée d’un mémoire comprenant les mesures prises ou prévues, pour assurer, dès l’arrêt de l’exploitation, la mise en sécurité du site. Ces mesures comprennent notamment : • l’enlèvement et l’élimination dans les règles de l’art de toutes substances potentiellement dangereuses et leur(s) contenant(s) (matières premières, produits finis, huiles usagées, produits lessiviels, produits pour le traitement de l’eau et de l’air...) et des déchets présents sur le site ; • des interdictions ou limitations d’accès au site ; • la suppression des risques d’incendie et d’explosion ; • la surveillance des effets sur l’environnement.

Dans le cas où l’arrêt libère des terrains susceptibles d’être affectés à un nouvel usage et que le ou les types d’usage futur sont déterminés (article R 512-39-3 du Code de l'Environnement, partie réglementaire, Livre V, Titre 1 er ), le site transmettra au préfet dans un délai fixé par ce dernier, un mémoire de réhabilitation précisant les mesures prises ou prévues pour assurer : • la maîtrise des risques liés au sol éventuellement nécessaires ; • la maîtrise des risques liés aux eaux souterraines ou superficielles éventuellement polluées, selon leur usage actuel ou celui défini dans les documents de planification en vigueur ; • la surveillance à exercer en cas de besoin ; • les limitations ou interdictions concernant l’aménagement ou l’utilisation du sol ou du sous- sol, accompagnées, le cas échéant, des dispositions proposées par le site pour mettre en œuvre des servitudes ou des restrictions d’usage.

Au titre de l’article R516-6 I. 7° du code de l’env ironnement, un courrier a été adressé, en date du 06/03/2017, à M. le Maire d’Oltingue. Dans ce courrier, la société DIAMETAL FRANCE propose de remettre le site dans un état tel qu’il serait compatible avec un nouvel usage industriel. A ce jour, la Commune d’Oltingue n’a pas donné suite à cette proposition.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 176/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.11 RECAPITULATIF DES MESURES PRISES ET ENVISAGEES EN FAVEUR DE L'ENVIRONNEMENT, ET MONTANT DES INVESTISSEMENTS ASSOCIES

Le tableau ci-après récapitule les mesures en faveur de l’environnement proposées par l’exploitant dans le cadre de la présente étude d’impact, ainsi que les estimations des dépenses associées.

Estimation des dépenses et Délai de mise en Objectifs visés Nature de la mesure investissements œuvre prévus (en K€)

Vérification de la conformité des installations d’assainissement autonome du site vis-à-vis des arrêtés des 07/03/2012 et 27/04/2012 Non déterminé 2018 Mise en conformité des installations le cas échéant.

Réduction des Prochaine Evaluation de la faisabilité du raccordement du impacts sur les modification du site DIAMETAL FRANCE au réseau Non déterminé eaux zonage communal d’assainissement collectif d’Oltingue superficielles d’assainissement

Equipement des réseaux d’assainissement pluvial des voiries du site en système de traitement des hydrocarbures avant rejet et Non déterminé 2020 dispositifs d’obturation visant à isoler le site du milieu récepteur en cas d’incident

Arrêt d’utilisation de la fosse de stockage des lubrifiants usagés et remplacement par 4 15 k€ Fin 2017 réservoirs mobiles de 1000L sur rétention. Vidange et nettoyage de la fosse.

Stockage des déchets solides souillés ou comprenant des substances dangereuses à l’abri 10 k€ Fin 2017 des intempéries, avec dispositifs permettant de Réduction des collecter les égouttures impacts sur les sols et les eaux Remplacement des actuelles cuves de fioul de souterraines chaufferie (4 x 100 000 L) par une nouvelle cuve fioul enterrée double peau de 25 000 L avec détection de fuite et report d’alarme Dégazage et démantèlement des 4 anciennes 40 k€ 2019 cuves fioul Aménagement d’une nouvelle aire de dépotage du fioul (étanchéité, confinement des liquides épandus accidentellement, etc.)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 177/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Estimation des dépenses et Délai de mise en Objectifs visés Nature de la mesure investissements œuvre prévus (en K€)

Raccordement des installations générant des poussières à une centrale de dépoussiérage 94k€ Déjà réalisé dotée de cartouches filtrantes avant rejet des effluents à l’atmosphère

Raccordement des installations de nickelage à des systèmes d’aspiration dotés de séparateurs Non déterminé de gouttelettes avant rejet des effluents à Réduction des l’atmosphère Déjà réalisé impacts sur l’air (installations Equipement des réservoirs primaires des existantes) installations de nickelage avec des flotteurs, Non déterminé permettant de réduire de plus de 80% le A l’installation phénomène d’évaporation (équipements projetés) Equipement de tous les bains de traitement de surface de couvercles visant à limiter les Non déterminé phénomènes d’évaporation

Mise en place d’un système de recyclage d’air et 116 k€ Déjà Réalisé Réduction des d’une centrale de ventilation double-flux besoins énergétiques Isolation du bâtiment (plafonds / toiture) 85 k€ Déjà Réalisé

Compensation Autorisation aux agriculteurs d’aménager sur site de l’impact sur un nouveau chemin d’exploitation positionné plus Néant 2018 les activités à l’écart des installations industrielles agricoles

Mesures prises et envisagées en faveur de l’environnement

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 178/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.12 SYNTHESE DES EFFETS RESIDUELS DU PROJET ET EFFETS CUMULES

Le tableau suivant présente une synthèse des effets résiduels du projet au regard de la sensibilité du milieu et des mesures compensatrices prises ou prévues. Pour mémoire, la sensibilité du milieu est cotée de la manière suivante.

Cotation Sensibilité Commentaires

Le milieu existant est particulièrement sensible à toute modification et le risque d’altération de ces composantes +++ Très forte environnementales est fort. Ce milieu est dans la mesure du possible à éviter pour tout aménagement.

Le milieu est sensible et exige des mesures de protections pour ++ Forte un aménagement du site.

Le milieu peut accepter d’être modifié par un aménagement sans + Présente mais faible qu’il y ait de répercussions notables sur ces composantes environnementales.

Le milieu est peu sensible et peut accepter un aménagement sans - Négligeable qu’il y ait de répercussions significatives sur le milieu.

0 Non concerné /

Concernant les effets cumulés avec d’autres projets connus, on rappelle que la recherche des projets entrant dans le champ de cette démarche, réalisée le 15/02/2017, n’a pas mis en évidence d’opérations à prendre en compte dans la présente étude d’impact (Cf. Chap. C.5.1). En conséquence, en l’absence de projets connus dans l’aire d’influence de l’opération objet de la présente étude d’impact, le tableau en page suivante ne présente pas d’analyse de ses effets cumulés avec d’autres projets connus.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 179/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue limiter les effets résiduels

Contexte rural. Site à l’écart des Effets non significatifs Sites et villages. Ambiance confidentielle sur Non Sites, 500 m + Néant paysages site. Nombreux écrans paysagers Projet compatible avec le règlement significatifs paysages, d’urbanisme applicable biens (topographie et végétation). matériels, Biens patrimoine matériels, Absence de patrimoine protégé aux culturel et patrimoine 500 m + abords du site. Pas de patrimoine Pas d’effets identifiés Néant Nuls archéologique culturel et archéologique identifié sur site. archéologique Remplacement de la fosse huiles usagées par réservoirs mobiles sur rétention. Vidange et nettoyage de la Anomalies en hydrocarbures et métaux fosse. avérées dans les sols du site Pas de rejets dans les sols ou les eaux Stockage des déchets souillés à l’abri Pas de captage AEP, périmètres de souterraines des intempéries et collecte des Sols et eaux Non 500 m ++ protection ou autres usages identifiés. égouttures souterraines Effets potentiels liés aux pollutions significatifs Ecoulements souterrains potentiels au chroniques et au passif environnemental Remplacement cuves fioul existantes droit du site. Vulnérabilité de la du site par 1 cuve enterrée double peau à ressource moyenne à forte. détection de fuite et report d’alarme. Aménagement d’une nouvelle aire de dépotage fioul. Données Mesures sur les eaux superficielles physiques et Vérification des dispositifs climatiques d’assainissement autonome et mise en conformité. Evaluation de la faisabilité du Non Rejet au Pfaffenbach des effluents raccordement du site au réseau significatifs sanitaires et pluviaux du site : site non collectif d’assainissement Site en tête de bassin versant de l’Ill Surveillance Eaux de raccordé au réseau d’assainissement Recherche d’améliorations de la 1 km +++ Ruisseau du Pfaffenbach récepteur des annuelle des surface collectif, réseau unitaire sur site, pas de configuration actuelle des réseaux effluents du site. effluents traitement sur les eaux de voiries. d’assainissement pluviaux Pas d’effluents industriels Equipement du réseau pluvial de proposée voiries en système de traitement des hydrocarbures et dispositifs d’obturation / isolement en cas d’incident

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 180/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue limiter les effets résiduels Risques Site non concerné par les risques Pas d’effet notable identifié compte tenu / 0 Néant Négligeable naturels d’inondation et mouvement de terrain des mesures sur les eaux superficielles

Effluents canalisés et diffus émis à Mise en place de systèmes l’atmosphère. d’épuration des effluents (filtres Non Peu d’éléments influençant la qualité de poussières, séparateurs de significatifs l’air localement. Les effluents canalisés respectent les gouttelettes, condenseurs, etc.) Qualité de l’Air 100 m ++ valeurs limite d’émission applicables Surveillance Présence de cibles à proximité du site (2 Choix de process et configuration de annuelle à habitations, site et usages de loisirs) Les principaux vents sur site sont de sens traitement de surface limitant les triennale contraire à la direction des habitations les émissions à l’atmosphère (basse proposée plus proches température, couvercles, etc.) Peu d’éléments influençant l’ambiance olfactive localement. Pas d’émissions notables d’odeurs liées à Non Odeurs 100 m ++ Néant Présence de cibles à proximité du site (2 l’exploitation du site significatif habitations, site et usages de loisirs) Gestion conforme à la réglementation Production de déchets dangereux et non Déchets / 0 / dangereux liée à l’exploitation du site (total Process et organisation visant à Limités 65 tonnes / an tous déchets confondus) limiter les volumes de déchets produits et favoriser le recyclage (tri) Peu d’éléments influençant l’ambiance Peu d’installations bruyantes sur site. sonore localement. Zone d’ambiance Non Niveaux Fonctionnement diurne exclusif sonores, sonore calme. Implantation des activités à l’intérieur significatifs Les nuisances générées par zones à 100 m ++ ZER liées aux usages d’habitat et des locaux assurant une isolation Surveillance l’établissement respectent les niveaux émergence d’activités de loisirs voisins du site acoustique triennale limite de bruit et d’émergences Bruit et réglementée proposée Présence de cibles à proximité du site (2 admissibles vibrations habitations, site et usages de loisirs) Peu d’éléments influençant l’ambiance vibratoire localement. L’exploitation du site ne génère pas de Non Vibrations 100 m ++ Néant Présence de cibles à proximité du site (2 nuisances vibratoires notables significatifs habitations, site et usages de loisirs) Travaux importants réalisés sur site Energie et changement Effets liés notamment aux besoins et Non / 0 / visant à limiter ses besoins en climatique consommations énergétiques du site significatifs chauffage notamment

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 181/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Aire Sensibilité du milieu Analyse des effets du projet d’étude Thème Mesures prises ou prévues pour Effets minimale Cotation Commentaire Commentaire concernant les effets retenue limiter les effets résiduels Emissions lumineuses faibles liées aux L’exploitation du site ne génère pas de Non Emissions lumineuses 100 m ++ usages existants. Néant nuisances lumineuses notables significatifs 2 habitations à proximité du site Pas d’effets notables sur le transport et les Non Transport et infrastructures / 0 / infrastructures en termes de trafic ou de Néant significatifs sécurité

Pas d’effet sur les espaces forestiers Autorisation aux agriculteurs Espaces agricoles, forestiers, Secteur à vocation agricole et boisée. d’aménager un nouveau Non 100 m + Fermeture d’un itinéraire agricole sur site maritimes Parcelles agricoles exploitées sur site. pour raisons de sécurité (itinéraire cheminement plus à l’écart des significatifs longeant le bâtiment industriel) installations Zones Pas d’effets directs sur les zones ZNIEFF type I et II mitoyennes du site. naturelles 1 km +++ naturelles protégées, habitats naturels, ZSC NATURA 2000 mitoyenne du site protégées espèces et habitats d’espèces, éléments de trame verte et bleue identifiés sur site Faune, flore, Site industriel existant, en partie occupé et alentours. habitats par des milieux naturels. Effets indirects liés aux effluents du site naturels et 100 m +++ Nuls à Milieu naturel Enjeux liés aux zones naturelles ainsi qu’aux dérangements occasionnés Néant équilibres négligeables protégées et aux espèces objet de sur site (activité humaine) nuls à biologiques (plans nationaux d’action) négligeables (compte tenu des mesures prévues en faveur des eaux superficielles Eléments de la Trame Verte et Bleue Continuités notamment) 100 m +++ d’Alsace directement voisins ou écologiques Pas d’incidence notable au titre de présents sur site NATURA 2000 Evaluation des risques Sanitaires : aucune substance ou nuisance susceptible d’engendrer un risque sanitaire significatif Non Santé / 0 / Néant sur le voisinage du site (compte tenu des significatifs mesures prévues en faveur des eaux superficielles et de l’air notamment) +++ : sensibilité très forte, ++ : sensibilité forte ; + : sensibilité présente mais faible, - : sensibilité négligeable ; 0 : non concerné Synthèse des effets résiduels du projet

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 182/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.13 ADDITION ET INTERACTION DES EFFETS ENTRE EUX

Le tableau ci-après présente l’addition et l’interaction des effets engendrés par le projet entre eux. La cotation utilisée est la suivante :

++ : addition / interaction forte entre les compartiments

+ : addition / interaction présente mais faible entre les compartiments

- : addition / interaction négligeable

0 : pas d’addition / interaction

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 183/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Faune, Espaces Patrimoine Eau Energie et Zones flore, Sites et Eaux de Risques Bruit et Emissions Transports agricoles, Continuités Thème (biens souterraine Air Odeurs Déchets changement naturelles habitats Santé paysages surface naturels vibrations lumineuses et infra. forestiers, écologiques matériels) et Sol climatique protégées naturels, maritimes etc.

Sites et 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 paysages

Patrimoine (biens 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 matériels)

Eaux de - - 0 0 0 0 0 0 0 - - - - - surface

Risques - 0 0 0 0 0 0 0 - 0 0 0 - naturels

Eaux souterraines 0 0 0 0 0 0 0 - - - - - et Sols

Air - 0 0 - 0 0 0 0 - 0 -

Odeurs 0 0 0 0 0 0 0 - 0 -

Déchets 0 0 0 0 0 0 0 0 -

Bruit et 0 0 - 0 0 - 0 - vibrations

Energie et changement 0 - 0 0 0 0 - climatique

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 184/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Faune, Espaces Patrimoine Eau Energie et Zones flore, Sites et Eaux de Risques Bruit et Emissions Transports agricoles, Continuités Thème (biens souterraine Air Odeurs Déchets changement naturelles habitats Santé paysages surface naturels vibrations lumineuses et infra. forestiers, écologiques matériels) et Sol climatique protégées naturels, maritimes etc.

Emissions - 0 0 - 0 - lumineuses

Transports 0 0 - 0 - et infra.

Espaces agricoles, 0 0 0 0 forestiers, maritimes

Zones naturelles - - 0 protégées

Faune, flore, habitats - 0 naturels, etc.

Continuités 0 écologiques

Santé

Addition et interaction des effets du projet entre eux

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 185/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

C.14 ANALYSE DES METHODES UTILISEES ET DIFFICULTES RENCONTREES

Cette étude a été réalisée de décembre 2016 à mars 2017 sur la base des données disponibles et de la réglementation en vigueur au 31/12/2016.

Analyse de l’état initial Données de base Les données sur l’environnement ont été obtenues à partir des documents suivants : • Trafic routier : Conseil Départemental du Haut-Rhin et plateforme www.infogeo68.fr • Patrimoine : Base de données Mérimée du Ministère de la Culture • Géologie : site InfoTerre du BRGM (http://infoterre.brgm.fr) • Eaux : Agence de l’Eau Rhin-Meuse (système d’information sur l’eau), • Milieux naturels : DREAL Grand-Est (plateforme CARMEN) • Captages AEP : ARS Alsace - Données cartographiques 2016 • Air : Atmo Grand-Est / ASPA • Climat : Données Météo France aux stations d’Altkirch et Mulhouse-Bâle

Rapports de mesures exploités dans le cadre de l’étude d’impact • Mesures des niveaux sonores effectuées dans le cadre de la définition des niveaux hors activités. Ces mesures ont été effectuées suivant les dispositions de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement pour les installations classées pour la protection de l’environnement. Le rapport de mesures (mission APAVE n° 1673944) est joint en annexe C-2. • Prélèvements et analyses de sols effectuées sur site dans l’objectif de la réalisation d’un état des lieux de la pollution de ses sols. Le rapport de prélèvement et d’analyses (mission BUREAU VERITAS n°252 45 97) est joint en annexe C-1 .

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 186/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Analyse des effets du projet sur l’environnement et la santé S’agissant d’un projet, les impacts environnementaux ont été évalués sur la base de : • données estimatives relatives au projet et extrapolées parfois à partir de données relatives à des activités et installations similaires existantes ; • données bibliographiques ; • résultats de mesures.

Concernant les thèmes « bruit » et « air », la présente étude d’impact s’appuie sur des résultats de mesures réalisées sur les installations existantes du site. • Mesures des niveaux sonores effectuées dans le cadre de la définition des niveaux en activité. Ces mesures ont été effectuées suivant les dispositions de l’arrêté du 23 janvier 1997 relatif à la limitation des bruits émis dans l’environnement pour les installations classées pour la protection de l’environnement. Le rapport de mesures (mission APAVE n° 1673944) est joint en annexe C-2. • Contrôle des rejets atmosphériques. Le rapport de mesures (mission APAVE n° 1669796) est joint en annexe C-3.

Enfin, l’évaluation des risques sanitaires pour le voisinage a été menée selon la méthodologie fournie par le guide INERIS relatif à l’évaluation des risques sanitaires liés aux substances chimiques dans l’étude d’impact des ICPE (version juin 2003). Conformément à la circulaire du 9 août 2013, le site n’étant pas « IED », une analyse de risque qualitative a été menée.

Difficultés éventuelle rencontrées Il n’a pas été rencontré de difficultés notables pour la réalisation de la présente étude d’impact.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 187/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 188/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Chapitre D. ETUDE DE DANGERS

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 189/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

SOMMAIRE

D.1 OBJET ET CHAMP DE L’ETUDE DE DANGERS 192

D.2 DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ETABLISSEMENT ET DE SON ENVIRONNEMENT 193 D.2.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE GENERAL 193 D.2.2 DESCRIPTION DE L ’ENVIRONNEMENT 195 D.2.2.1 Environnement naturel 195 D.2.2.2 Environnement humain 197 D.2.2.3 Identification des agressions d’origine externe 200 D.2.3 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS 203 D.2.3.1 Classement ICPE des installations (existantes et projetées) 203 D.2.3.2 Présentation des installations et activités principales 204 D.2.3.3 Utilités et installations annexes 207

D.3 IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS 208 D.3.1 DANGERS LIES AUX PRODUITS 208 D.3.1.1 Dangers intrinsèques liés aux produits 208 D.3.1.2 Interactions chimiques dangereuses possibles (incompatibilités) 217 D.3.1.3 Produits d’obtention engendrés en cas de décomposition thermique (notamment en cas d’incendie) 218 D.3.1.4 Dangers liés aux produits intermédiaires 219 D.3.1.5 Dangers liés aux déchets 220 D.3.2 DANGERS LIES A LA MISE EN ŒUVRE DES PRODUITS 221 D.3.2.1 Identifications des phénomènes dangereux liés à la mise en œuvre des produits et autres activités 221 D.3.2.2 Cartographie des potentiels de danger 224 D.3.3 REDUCTION DES POTENTIELS DE DANGERS 226 D.3.4 RETOUR D ’EXPERIENCE : ACCIDENTOLOGIE 227 D.3.4.1 Accidents sur des installations similaires 227 D.3.4.2 Accidents survenus sur le site ou dans le groupe 235 D.3.5 SYNTHESE DES PHENOMENES DANGEREUX ASSOCIES AUX INSTALLATIONS 235

D.4 ESTIMATION DES CONSEQUENCES DE LA LIBERATION DES POTENTIELS DE DANGERS 244 D.4.1 ESTIMATION DES CONSEQUENCES DE LA LIBERATION DES POTENTIELS DE DANGERS 244 D.4.1.1 PhD 1 : Incendie du stock primaire d’huiles et divers liquides inflammables 244 D.4.1.2 PhD2 : Incendie des installations de traitement de surface 244 D.4.2 CARTOGRAPHIE DES ZONES D ’EFFETS DES PHENOMENES DANGEREUX 246 D.4.3 SYNTHESE DES PRINCIPAUX RESULTATS 246

D.5 DESCRIPTION DES MOYENS DE PREVENTION, DE PROTECTION ET D’INTERVENTION 247 D.5.1 MESURES GENERALES DE PREVENTION DES RISQUES D ’INCENDIE ET D ’EXPLOSION 247 D.5.1.1 Consignes générales 247 D.5.1.2 Vérifications du matériel 249 D.5.1.3 Organisation de la sécurité et formation du personnel 249 D.5.1.4 Mise à la terre 250 D.5.1.5 Identification des Zones à Risque d’Explosion 250

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 190/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.2 MESURES GENERALES DE PROTECTION DES RISQUES D ’INCENDIE ET D ’EXPLOSION 252 D.5.2.1 Dispositions constructives 252 D.5.2.2 Formation du personnel à l’intervention 253 D.5.2.3 Protection contre les effets de la foudre 253 D.5.2.4 Détection incendie et alarme incendie 253 D.5.3 MESURES SPECIFIQUES DE PREVENTION ET DE PROTECTION CONTRE L ’INCENDIE 254 D.5.3.1 Ateliers de traitement de surface 254 D.5.3.2 Ateliers d’usinage, rectification, frittage, essais 254 D.5.3.3 Stockage de matériaux combustibles 255 D.5.3.4 Stockage et utilisation du fioul domestique 255 D.5.3.5 Stockage et utilisation de divers liquides inflammables 256 D.5.3.6 Stockage et utilisation d’huiles 256 D.5.3.7 Stockage de produits comburants 256 D.5.3.8 Stockage et utilisation de gaz comburants et inflammables 257 D.5.3.9 Stockage d’aérosols 257 D.5.4 MESURES SPECIFIQUES DE PREVENTION ET DE PROTECTION CONTRE L ’EXPLOSION 258 D.5.4.1 Activités générant des poussières combustibles 258 D.5.4.2 Activités générant des gaz, vapeurs ou brouillards de substances inflammables 259 D.5.5 MESURES DE PREVENTION ET DE PROTECTION DU RISQUE DE POLLUTION DU MILIEU NATUREL 260 D.5.5.1 Mesures générales 260 D.5.5.2 Traitement de surface 261 D.5.5.3 Stockage de fioul domestique 261 D.5.5.4 Déchets liquides et égouttures huileuses 261 D.5.6 MOYENS DE SECOURS ET D’INTERVENTION VIS -A-VIS DE L ’INCENDIE 262 D.5.6.1 Moyens internes de lutte contre le feu 262 D.5.6.2 Organisation de la lutte interne contre le feu 264 D.5.6.3 Moyens d’intervention externes 264 D.5.6.4 Rétention des eaux d’extinction d’incendie 265

D.6 ANALYSE DES RISQUES 266 D.6.1 GROUPE DE TRAVAIL 266 D.6.2 ANALYSE PRELIMINAIRE DES RISQUES 266

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 191/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.1 OBJET ET CHAMP DE L’ETUDE DE DANGERS

Contexte La présente étude de dangers s’inscrit dans le cadre de la demande portée par la société DIAMETAL FRANCE, d’exploiter à Oltingue (68), un établissement comprenant des installations soumises à autorisation au titre de la rubrique n°2 565-2 (traitement de surface) de la nomenclature des ICPE. La société exerce sur ce site depuis plusieurs décennies, des activités de production d’outils abrasifs à destination notamment de l’industrie mécanique. Parmi les installations existantes du site figurent des installations de traitement de surface (cuivrage et nickelage) déclarées au titre des ICPE en 2011 et 2015. Les activités de l’entreprise requièrent aujourd’hui l’évolution de ces installations, dont les capacités de traitement dépasseront, en situation projetée à fin 2017, le seuil d’entrée dans le régime de l’Autorisation pour la rubrique 2565-2 de la nomenclature des ICPE.

Aussi, le terme « projet » utilisé dans la suite de la présente étude d’impact porte sur l’exploitation future par la société DIAMETAL FRANCE à Oltingue, d’un établissement soumis à Autorisation au titre des ICPE. Ce projet porte essentiellement sur l’évolution du statut administratif au titre du Code de l’Environnement de l’établissement existant : • passage du régime de la déclaration à celui de l’autorisation pour des installations existantes et projetés relevant de la rubrique 2565-2 (traitement de surface) de la nomenclature des ICPE ; • régularisation de la situation administrative d’installations existantes soumises à déclaration sous la rubrique 2560 (travail mécanique des métaux) de la nomenclature des ICPE.

Objectifs et méthodologie de l’étude de dangers La présente étude de dangers a pour but d’exposer les risques que peut présenter l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue pour son environnement et de justifier les mesures propres à en réduire la probabilité d’occurrence ou à en limiter les effets. La description détaillée des installations et de leur exploitation ainsi que de l’environnement du site sont détaillées dans les chapitres B et C du présent dossier. Seuls les éléments principaux et utiles au présent chapitre sont rappelés ci-dessous.

La méthodologie Apave de l’étude de dangers a été établie sur la base du guide d’élaboration et de lecture des études de dangers pour les établissements soumis à autorisation avec servitudes élaboré par le groupe de travail national « Méthodologie des études de dangers » placé sous l’égide du MEEDDAT (v. du 28 décembre 2006). Celle-ci est présentée en détail en annexe D-1 du présent dossier. Le contenu de l’étude de dangers doit principalement permettre d’autoriser et réglementer la ou les installations dont elle est l’objet, après examen du caractère suffisant ou non du niveau de maîtrise des risques (en référence à la matrice MMR du paragraphe 2 de la première partie de la circulaire du 10 mai 2010).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 192/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2 DESCRIPTION SYNTHETIQUE DE L’ETABLISSEMENT ET DE SON ENVIRONNEMENT

D.2.1 CONTEXTE GEOGRAPHIQUE GENERAL

Le site d’étude est implanté dans le département du Haut-Rhin, sur la commune d’Oltingue. D’une surface totale de 20 ha, il est positionné dans un secteur à dominante de terrains cultivés et boisés à l’écart du centre-bourg de la commune (localisation à environ 500 m au Sud de l’entrée du village d’Oltingue). A proximité directe du site sont présentes 2 habitations (coté Sud du site) ainsi qu’un site de loisirs équestre (Ranch QUARTEFARMS - coté Ouest du site.) Les communes d’Oltingue, Lutter et Wolschwiller sont présentes dans un rayon d’1 km autour des limites du site d’étude (Cf. Chap. B.4). A noter que les installations industrielles de l’établissement DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont regroupées sur l’extrémité Sud-Ouest du site. Le reste de l’emprise foncière propriété de l’entreprise est occupée par des terres agricoles et boisements.

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68) - Fond IGN

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 193/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Site DIAMETAL FRANCE

Localisation du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68) - Fond cadastral et vue aérienne

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 194/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2.2 DESCRIPTION DE L ’ENVIRONNEMENT

D.2.2.1 Environnement naturel

Géologie et hydrogéologie D’après la carte géologique au 1/50000 ème du BRGM (feuille 0476N de Ferrette), le secteur d’étude comprend les formations superficielles principales suivantes. • Fz : alluvions holocènes de sables et graviers, retrouvés en parties basses du relief et couvrant la majeure partie du site d’étude ; • OE : Loess d’âge Riss et Würm en partie ou totalement décalcifié en lehm, retrouvés sur les versants et plateaux, et occupant l’extrémité Sud-Est du site d’étude. Ces formations reposent sur un soubassement constitué successivement de marnes argileuses et de la « molasse alsacienne » (sables et grès calcaires alternant avec des marnes).

Au plan hydrogéologique, la zone d’étude est concernée par la masse d’eau « Sundgau versant Rhin et Jura alsacien » (code national CG002). Le site d’étude et ses environs proches sont en concernés par l’entité hydrogéologique de la « Molasse alsacienne imperméable du Sundgau » (source : Bd LISA : entité 225AE03). Cette entité imperméable est réputée ne pas accueillir de ressources significatives en eau souterraine. Il n’est n’est pas identifié de manière certaine la présence d’eau souterraine au droit du site d’étude. La présence d’écoulements ou accumulations locales d’eau souterraine à faible profondeur ne peut toutefois être exclue. On suppose dans ce contexte un écoulement préférentiel des éventuelles eaux souterraines dans une direction Ouest à Nord-Ouest. A noter que les investigations réalisées sur les sols du site par Bureau Veritas en 2012 (étude environnementale - rapport n° 252 45 97 - Cf. Annex e C-1 du présent dossier) n’ont mis en évidence aucune venue d’eau dans les terrains investigués (profondeur max. 3 m). Dans le contexte du présent secteur d’étude, la vulnérabilité des eaux souterraines peut être qualifiée de moyenne à forte.

Hydrologie Le site d’étude est positionné en rive droite du ruisseau du Pfaffenbach. A environ 1 km au Nord du site d’étude, le Pfaffenbach conflue avec le ruisseau du Limendenbach, un affluent de l’Ill. Le territoire d’étude appartient au périmètre du SDAGE Rhin-Meuse. A hauteur du site d’étude, le Pfaffenbach s’écoule dans un fossé d’environ 2 m de large et d’une profondeur d’environ 1,5 m par rapport aux terrains attenants. D’après les informations disponibles, son débit moyen serait de 100 à 250 litres / seconde, pour un débit d’étiage quinquennal de 20 à 50 litres /seconde. Aucune activité d’alimentation en eau potable, de navigation ou de baignade n’est recensée sur le réseau hydrographique du secteur d’étude. Le seul usage identifié est la pêche. Dans ce secteur, le réseau hydrographique est classé en 1 ère catégorie piscicole. Aucune donnée qualitative n’est disponible pour le Pfaffenbach. Plus à l’aval, le Limendenbach présente un état écologique « moyen » (état 2013). Les objectifs de qualité fixés par le SDAGE Rhin-Meuse 2016-2021 sont un « bon état écologique » à l’horizon 2021 et un « bon état chimique » pour 2027.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 195/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Climat Le secteur d’étude appartient au « jura alsacien ». Le climat y est de type tempéré semi continental, caractérisé par des précipitations régulières toute l’année (précipitations annuelles de l’ordre de 900 mm) et d’importants écarts thermiques annuels (9,7°C en moyenne annuelle, maximum 18,7°C en juillet, minimum 0,8°C en janvier ). On dénombre dans le secteur d’étude, environ 60 jours de brouillard, une trentaine de jours de neige et environ 35 jours d’orage. La ventosité du secteur d’étude est moyenne. Les vents dominants sont de secteurs Ouest/Sud-Ouest. L’intensité des vents et majoritairement faible à modérée (vitesses inférieures à 4,5 m/s).

Milieux naturels remarquables Les zones naturelles suivantes sont identifiées aux abords proches du site. • Limitrophe au site coté Ouest, au niveau du cours du Pfaffenbach : o ZNIEFF de type II « Vallées de l'Ill et de ses affluents, de Winkel à Mulhouse » ; o ZNIEFF de type I « Cours de l'Ill et de ses affluents en amont de Mulhouse ». • Limitrophe au site coté Est, au niveau du bois du lerswald : o ZNIEFF de type I « Forêt du Quittwald à Oltingue » ; o ZSC NATURA 2000 « Jura Alsacien ». Les principaux éléments d’intérêt écologique sur et aux abords du site sont identifiés dans la Trame Verte et Bleue du SRCE d’Alsace. Ces éléments sont donnés ci-dessous : • réservoir de biodiversité « Brotzkiwald et Eichwald » (RB126), correspondant au bois du Lerswald limitrophe au site coté Est ; • corridor cours d’eau « le Pfaffenbach du Bois du Muehlbach au Lerswald » (C375), présent sur la partie Nord du site et limitrophe à l’Ouest ; • corridor cours d’eau « le Pfaffenbach du Lerswald au Limendenbach » (C378), limitrophe au Nord-Ouest du site.

Risques naturels Inondations La commune d’Oltingue n’est concernée par aucun PPRI (plan de prévention des risques d’inondation) applicable ou en cours d’élaboration. L’atlas des zones inondable du Haut-Rhin (cartographie) n’identifie pas de zones inondables sur le territoire de la commune d’Oltingue. Mouvements de terrain Aucun Plan de Prévention des Risques de Mouvements de Terrain n’est applicable ou en cours d’élaboration sur le territoire communal d’Oltingue. Des risques associés aux cavités souterraines (hors mines) et phénomène de retrait-gonflement des argiles sont néanmoins identifiés sur la commune. Ces risques ne sont pas localisés. Le secteur d’étude est classé en zone d’aléa faible pour le phénomène de retrait-gonflement des argiles. Risque sismique Le risque sismique est défini selon les articles R 563-1 à R 563-8 du Code de l’Environnement relatifs à la prévention du risque sismique. D’après ce texte, la commune d’Oltingue est classée en zone de sismicité « moyenne » (zone 4).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 196/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2.2.2 Environnement humain Ce paragraphe a pour objectif d’identifier les cibles potentielles en cohérence avec les zones d’effets. Il doit réunir les éléments nécessaires pour le comptage des personnes exposées aux accidents majeurs potentiels (cf. paragraphe 1.1.1. de la première partie de la circulaire du 10 mai 2010 [R5]).

Plan d’Occupation des Sols (POS) ou Plan Local d’Urbanisme (PLU) Les usages autorisés du sol sur la commune d’Oltingue sont réglementés par son Plan Local d’Urbanisme (PLU) approuvé le 08/04/2008. Un extrait du zonage du PLU d’Oltingue est donné en Annexe A-5 du présent dossier. Le site est implanté sur les zones suivantes du PLU d’Oltingue : • zone UE à vocation d’activités économiques (y compris installations classées), couvrant le quart Sud-Ouest du site, où sont localisées les installations industrielles exploitées par la société ; • zone AU à vocation d’urbanisation future, couvrant le quart Sud-Est du site ; • zone Aa à vocation agricole, couvrant la moitié Nord du site. Aucune contrainte n’est à retenir quant aux usages autorisés par le PLU d’Oltingue au droit des installations industrielles DIAMETAL.

Communes et Habitations Individuelles voisines Le site se localise en zone agricole et naturelle à l’écart du tissu urbanisé principal d’Oltingue. Les premières habitations du village sont localisées à environ 400 m au Nord-ouest du site. 2 habitations isolées sont néanmoins présentes à proximité du site, coté Sud.

Les populations des communes présentes dans un rayon d’1 km autour du site d’étude sont données ci-dessous.

Nombre d’habitants Distance du site / 1 ères Commune Orientation / site (2014) habitations du bourg

Oltingue 751 400 m Nord-Ouest

Lutter 286 1,8 km Sud-Ouest

Wolschwiller 487 1,5 km Sud

Populations des communes présentes dans un rayon d’1 km autour du site d’étude

Les habitations présentes dans un voisinage proche du site sont données ci-dessous.

Type Nombre Distance / Site Orientation / site

Maisons individuelles le 2 50 à 200 m Sud long de la RD23-III

Habitations au voisinage proche du site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 197/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Bourg Rayon 100 m d’Oltingue

Site DIAMETAL FRANCE

Ranch Bois du Lerswald

Habitations

Caractéristiques du voisinage du site DIAMETAL FRANCE à Oltingue (68)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 198/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Etablissements Recevant du Public Le seul ERP potentiel présent dans un rayon de 500 m autour du site d’étude est le Ranch QUARTERFARMS*, voisin du site coté Ouest (moins de 100 m). Il s’agit d’un site d’activités de loisirs équestres comprenant écuries, manèges, pâtures à chevaux et country-club (restauration, animations et évènements ponctuels). * Le Ranch QUARTEFRAFMS comprend des installations potentiellement classées ERP de classes P, L, ou X. Les éléments recueillis n’ont pas permis de confirmer un tel classement.

Etablissements industriels voisins Aucun établissement industriel n’est présent aux abords du site d’étude. La commune d’Oltingue n’est concernée par aucun Plan de Prévention des Risques Technologiques. D’après la base de données des ICPE (http://www.installationsclassees.developpement- durable.gouv.fr), le seul établissement soumis à Autorisation ou Enregistrement au titre des ICPE sur le territoire de la commune d’Oltingue est donné ci-dessous.

Etablissement Distance / Orientation Activité Classement ICPE concerné site / site

Travaux de construction Autorisation rubrique 2415 : GUTZWILLER et spécialisés 1,2 km Ouest Fils mise en œuvre de produits (construction bois) de préservation du bois

Etablissements soumis à Autorisation ou Enregistrement au titre des ICPE sur le territoire d’étude

Axes de communications Le seul axe de communication identifié aux abords du site d’étude est la RD23-III desservant l’établissement. Cet axe Nord-Sud relie les bourgs d’Oltingue et Wolschwiller.

Distance / site Nombre de véhicules / jour Voies/Infrastructures Remarques (au plus près) (deux sens cumulés)

1 127 véhicules / jour dont 57 poids-lourds Angle Sud-Ouest RD23-III / du site (donnée de trafic 2014 du CG68 sur la base de mesures temporaires antérieures recalculées)

Caractéristiques du réseau routier desservant le site d’étude

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 199/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2.2.3 Identification des agressions d’origine externe

Agressions d’origine humaine

Etablissements industriels voisins Comme évoqué précédemment, le site ne se trouve bordé par aucun établissement industriel. On rappelle que la commune d’Oltingue n’est concernée par aucun Plan de Prévention des Risques Technologiques. Le Ranch QUARTEFARMS, implanté directement à l’Ouest du site, ne représente pas de risque particulier vis-à-vis des activités de l’établissement DIAMETAL FRANCE.

Canalisations et axes de transport de matières dangereuses (TMD) Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Haut-Rhin identifie la commune d’Oltingue comme concernée par le risque de Transport de Marchandises Dangereuse par canalisation. Aucun risque de TMD par voie routière n’est identifié sur la commune d’Oltingue. Le risque TMD par canalisation est liée à l’exploitation par GRT Gaz d’une canalisation souterraine de transport de gaz haute-pression (gazoduc) traversant d’Est en Ouest le territoire communal d’Oltingue. Le tracé du gazoduc se situe à l’écart du site d’étude (500 m minimum). Une station de comptage (installation aérienne sur le gazoduc) est également identifiée à Oltingue. Elle est implantée à environ 1 km au Nord du site d’étude. Il convient par ailleurs de rappeler que le site n’utilise pas de gaz naturel et n’est pas directement desservi par des canalisations de gaz. Ainsi, les ouvrages (canalisations et station de comptage) de transport de gaz naturel ne sont pas retenues pour la suite de l’étude. Concernant le transport routier, vu les caractéristiques de la seule route (RD23III) présente aux abords du site d’étude (bâtiment usine implanté au plus près à 110 m de cette voie), le trafic routier environnant ne représente pas une source de danger particulière vis-à-vis des activités du site et n’est pas retenu pour la suite de l’étude.

Rupture de barrage La commune d’Oltingue n’est pas concernée par le risque de rupture de barrage

Chute d’aéronefs L'aéroport le plus proche du site est l’Euroairport Bâle-Mulhouse, implanté à 15 km au Nord-Est. Le risque de chute d’un aéronef sur les installations du site ne peut être exclu. Toutefois, compte tenu de la distance entre le site et les pistes de l’aérodrome le plus proche (supérieure à 2 km), et conformément au point 1.2.1 de la circulaire 1 du 10 mai 2010 et à la lettre au préfet de la Sarthe du 5 février 2007, l’évènement initiateur constitué par la chute d’un aéronef n’est pas retenu pour la suite de l’étude.

1 Circulaire du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de dangers, à l’appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux plans de prévention des risques technologiques (PPRT) dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 200/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Agressions d’origine naturelle Inondations La commune d’Oltingue n’est visée par aucun Plan de Prévention des Risques d’Inondation, ni par l’Atlas des Zones Inondables du Haut-Rhin. Toutefois, d’après le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Haut-Rhin, la commune est concernée par le risque d’inondation. En effet, entre 1983 et 1999, 3 arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris sur la commune, pour inondation et coulée de boues (et dans 1 cas également pour mouvements de terrain). D’après le personnel de l’établissement, aucun phénomène d’inondation du site DIAMETAL FRANCE lié au ruisseau du Pfaffenbach voisin à l’Ouest n’est à retenir. Compte tenu de la topographie du site (plateforme industrielle en remblai par rapport aux terrains attenants) et de la configuration des bâtiments (sur vide sanitaire), une inondation du site parait être un phénomène peu envisageable. Le risque d’inondation n’est de ce fait pas retenu pour la suite de l’étude.

Séisme Le risque sismique est défini selon les articles R 563-1 à R 563-8 du Code de l’Environnement relatifs à la prévention du risque sismique. D’après ce texte, la commune d’Oltingue est classée en zone de sismicité moyenne (zone 4). En moyenne une centaine de séismes sont détectés par an dans la région du Rhin supérieur, dont environ 5 sont ressentis par la population. Des séismes importants furent observés dans le Haut-Rhin en 1356 (séisme de Bâle), 1682, 1757, 1911, 1935 et plus récemment : • en juillet 1980 avec un épicentre situé vers (magnitude de 4,7) • le 22 février 2003 avec un épicentre à Rambervillers dans les Vosges (magnitude de 5,4) • le 23 février 2004 à l’est de Besançon (magnitude de 5,1) • le 5 décembre 2004 au sud-est de Waldkirch en Allemagne (magnitude de 4,9) • le 12 novembre 2005 à l’est de Bâle en Suisse (magnitude de 4,2) • le 5 mai 2009 à Kleinstadt Kandern en Allemagne (magnitude de 4,2). A titre d’information, les séismes peu profonds, comme c’est le cas en Alsace actuellement, sont destructeurs à partir d’une magnitude de 5 sur l’échelle de Richter.

Foudre Les paramètres relatifs à la foudre sont rappelés ci-dessous : • le niveau kéraunique donne le nombre de jours par an où le tonnerre est entendu (il définit la sévérité orageuse). La moyenne nationale est de 11,32. • la densité d’arcs est exprimée par la densité d’impacts de la foudre sur le sol. La moyenne nationale est de 1,55 impact par an et par km 2. Les statistiques foudre pour la commune d’Oltingue sont données ci-après (données de METEORAGE au 24/10/2016) : • densité de foudroiement Ng = 0,81 impacts/km²/an • densité d’arcs Da = 1,71 arcs/km 2/an Le risque dû à la foudre ne peut être écarté. Les dispositions prises sur le site afin de limiter son apparition et ses conséquences sont présentées dans la suite de l’étude.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 201/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Mouvements de terrains La commune d’Oltingue est concernée par le risque de mouvement de terrain, par « cavités souterraines » et « retrait-gonflement des argiles » selon le DDRM du Haut-Rhin. Il convient de relever qu’entre 1983 et 1999, 1 arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris sur la commune, pour mouvements de terrain (et inondation et coulée de boue). Aucune cavité souterraine référencée sur la commune d’Oltingue (casemates exclusivement) n’est présente sur le site DIAMETAL FRANCE. L’aléa retrait-gonflement des argiles sur le site et ses abords est de niveau faible. En conséquence on en conclue que le risque de mouvements de terrain identifié sur la commune d’Oltingue ne concerne pas le site d’étude. Ce risque n’est donc pas retenu pour la suite de l’étude.

Traitement spécifique de certains événements initiateurs Conformément à l’annexe 4 de l’arrêté du 10 mai 2000 modifié, les événements externes suivants susceptibles de conduire à des accidents majeurs ne sont pris en compte dans l’étude de dangers en l’absence de règles ou instructions spécifiques : • chute de météorite ; • séismes d’amplitude supérieure aux séismes maximums de référence éventuellement corrigés de facteurs, tels que définis par la réglementation, applicable aux installations classées considérées ; • crues d’amplitude supérieure à la crue de référence, selon les règles en vigueur ; • événements climatiques d’intensité supérieure aux événements historiquement connus ou prévisibles pouvant affecter l’installation, selon les règles en vigueur ; • chute d’avion hors des zones de proximité d’aéroport ou aérodrome (> 2000 m de tout point des pistes de décollage et d’atterrissage) ; • rupture de barrage de classe A ou B au sens de l’article R.214-112 du Code de l’Environnement ou d’une digue de classe A, B ou C au sens de l’article R.214-113 de ce même code ; • actes de malveillance.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 202/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2.3 DESCRIPTION DES INSTALLATIONS

D.2.3.1 Classement ICPE des installations (existantes et projetées) Le classement ICPE du site DIAMETAL FRANCE en situation actuelle et projetée est donné en détail au chapitre B.3. En situation actuelle, les seules installations classées du site sont relatives à des activités de traitement de surface (cuivrage et nickelage électrolytiques) déclarées en date des 30/05/2011 et 21/12/2015 au titre de la rubrique 2565-2, pour une capacité totale des cuves de traitement de 1 469 litres. En situation projetée, le classement ICPE du site sera le suivant.

Désignation de Situation de l’établissement à l’état Rubrique Seuil de classement Classement* l’activité futur

Capacité totale des cuves de Revêtement métallique traitement en situation future : ou traitement de 4 215 litres surfaces quelconques par voie électrolytique Capacité décomposée tel que : ou chimique a) Le volume des cuves Atelier Cuivrage : 588 litres 2. Procédés utilisant de traitement étant Atelier Nickelage : 3 627 litres, dont : A 2565-2 supérieur à 1500 des liquides (sans - prétraitement 527 litres (1km) mise en oeuvre de  Autorisation cadmium ni de - unité nickelage 1 : 1 000 litres cyanures, et à - unité nickelage 2 : 1 500 litres l’exclusion de la vibro- - nickelage chimique : 200 litres abrasion), - dégarnissage : 400 litres 2. La puissance installée de l'ensemble des machines fixes Atelier de production comprenant un Travail mécanique des concourant au ensemble de machines fixes d’usinage, métaux et alliages fonctionnement de frittage et rectification participant à des 2560.B activités de travail mécanique des DC B. Autres installations l'installation étant métaux et alliages que celles visées au A supérieure à 150 kW mais inférieure à 1000 Puissance totale installée : 550 kW kW  Déclaration

* A : Autorisation / DC : Déclaration avec contrôle Classement ICPE du site DIAMETAL FRANCE en situation projetée

Il est à noter que les installations de travail mécanique des métaux et alliages relevant de la rubrique 2560.B sont existantes en l’état actuel du site. Le présent dossier permettra de régulariser la situation administrative de ces installations, actuellement exploitées sans déclaration au titre des ICPE.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 203/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.2.3.2 Présentation des installations et activités principales Une présentation complète des installations et activités du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est réalisée au chapitre B. Ci-dessous sont donnés les éléments principaux.

Le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue exerce des activités de conception et de production d’outils abrasifs ou de coupe, taille, et tournage de précision, notamment meules, meulettes, limes et autres petits outils spéciaux de toutes dimensions. Les productions sont majoritairement réalisées en quantités unitaires ou en petites séries, selon les exigences spécifiques de chaque client.

Les activités de production du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue sont regroupées dans son unique bâtiment « usine » qui accueille à la fois les installations de production, le pôle recherche et développement, les réserves de matières premières et produits finis, les activités logistiques (réception / expédition), les locaux sanitaires (vestiaires, douches, toilettes, etc.), ainsi que des bureaux (direction, pôle administratif et commercial, pôle études / R&D). Ce bâtiment développe une surface au sol de l’ordre de 3 400 m², pour une surface développée utilisée de l’ordre de 4 200 m². Les ateliers de production représentent une surface totale de 3 100 m² environ, exclusivement en rez-de-chaussée. (Cf. Illustration en page suivante). L’ensemble du bâtiment se trouve sur un vide sanitaire semi-enterré de hauteur 2,0 à 2,5 m. Les façades du vide sanitaire sont constituées de parpaings béton. La structure est constituée de massifs et poutrelles béton. Le rez-de-chaussée repose sur une dalle béton couvrant la totalité de son emprise. La structure porteuse du rez-de-chaussée et des étages est métallique. Les parois extérieures et toitures sont en bardage double peau avec 6 à 8 cm d’isolant (hors premier bloc bâti en R+2 dont les planchers des étages sont constitués d’une dalle béton coulée sur bacs acier). A l’intérieur des locaux les murs séparatifs sont de constitution variable : plaques de plâtre double peau, paroi vitrée, brique, claustra métallique, ou béton. Parmi les locaux spécifiques du rez-de- chaussée, le local de stockage des huiles et le coffre (stockage abrasifs et serveur informatique) sont dotés de murs et d’un plancher haut en béton. Un plan en annexe B-2 identifie les différents types de cloisons au sein du bâtiment usine.

Dans le cadre de ses activités, les principales matières premières utilisées par la société DIAMETAL FRANCE à Oltingue sont les suivantes : • des abrasifs en grains et poudres à base de diamant, de nitrure de bore cubique (CBN) et de carbure de silicium ; • des liants résinoïdes, métalliques, céramiques ou vitrifiés, essentiellement sous forme de poudres et mis en œuvre par frittage notamment ; • des liants galvaniques ou électrolytiques à base de cuivre et nickel mis en œuvre par des procédés de traitement de surface (cuivrage / nickelage) ; • des charges à base d’alumine (corindon), de carbure de silicium, et de graphite, adjointes aux liants et abrasifs permettant d‘influencer les caractéristiques des outils produits ; • des montures en aluminium, acier, bronze, ou matériaux composites (Press-Alu : mélange de poudres de résine et d’aluminium) sur lesquelles sera fixé la partie abrasive de l’outil à produire.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 204/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Ouest Est

Vues en plan (rez-de-chaussée) et coupe du bâtiment usine DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 205/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les procédés de fabrication mis en œuvre par DIAMETAL FRANCE ont pour objectif d’assembler et de façonner les différentes matières premières décrites ci-dessus afin de créer un outil possédant les caractéristiques préalablement définies par les clients de l’entreprise. Selon le type d’outil souhaité et les composants utilisés, ce processus peut toutefois varier. Les procédés mis en œuvre sont décrits ci-dessous par sections de production.

Sections de Outils à liants agglomérés production / Outils à liants galvaniques Etapes du Liants résinoïdes et Liants céramiques Liants métalliques et procédé Top & Bottom ou vitrifiés métallo-céramiques

Soit utilisation de pièces déjà finies / semi-finies, soit réalisation des montures à partir de blocs / cylindres de métal brut, ou de matériau composite (Press-alu). Pour les montures métalliques, la pièce est usinée (découpée, tournée, fraisée), puis nettoyée (ébavurage, sablage, dégraissage lessiviel éventuel). Pour les montures composite, un mélange de poudres de résine et d’aluminium est préparé, fritté (pressé à chaud à max. 180°C) dans un moule, puis façonné au besoin (tournage, ébavurage, sablage, etc.) Diamétal dispose également d’installations permettant l’enlèvement d’anciens abrasifs sur les montures à Préparation de réutiliser, soit par action mécanique, soit par action chimique. la monture Les montures métalliques sont Les montures métalliques sont cuivrées (traitement de masquées au moyen de peinture surface électrolytique) spécifique, afin de ne laisser / / après dégraissage et apparentes que les parties de activation, afin de les l’outil devant être revêtues doter d’une couche d’abrasif d’accroche pour fixation ultérieure de l’abrasif

Formulation du mélange abrasifs / liants / charges : pesée et mélange des quantités nécessaires des différents composants selon les besoins définis

Pressage du Pressage à chaud Préparation de mélange dans un Préparation du bain de nickelage (160 à 400°C max.) du l’abrasif moule puis cuisson avec l’abrasif souhaité mélange dans un (four de 500 à moule / 1000°C) Ebavurage avant Ebavurage avant assemblage assemblage

Prétraitement (dérouillage / Collage de la partie abrasive sur la monture, dégraissage / activation / le cas échéant passage à l’étuve Pressage à chaud (500 à nickelage primaire le cas 1000°C) du mélange échéant) Assemblage Utilisation de colles de type Epoxy, présentes abrasif dans une forme Dépôt d’abrasif sur la monture par en faible quantités aux postes de travail ainsi directement sur la nickelage électrolytique que dans un local de stockage dédié monture (quantité totale sur site environ 150 kg) Nickelage chimique secondaire le cas échéant

Usinage final de la monture, rectification de la planéité et de la forme de l’abrasif, dressage (établir la géométrie de coupe), avivage (obtenir une Rinçage, démasquage, sablage qualité de coupe optimale), marquage Finition Le cas échéant nettoyage / dégraissage dans une machine à laver utilisant des produits lessiviels Conditionnement des produits finis et mise en attente d’expédition

Synthèse des procédés de fabrication de DIAMETAL FRANCE à Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 206/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Au terme du processus de fabrication et de vérification, les produits finis sont conditionnés unitairement ou en lots et stockés essentiellement dans la zone « expédition ». L’usine fonctionnant à flux tendus, les stocks de produits finis sont très limités. Ils sont entreposés en racks, étagères, ou armoires fermées sur une hauteur maximale de 2 m environ. Le stock « roulant » se compose d’un total d’environ 700 meules, 1 000 meulettes, dont une partie conditionnée en boites cartonnées ou plastifiées. Les emballages neufs (cartons, plastiques) sont également stockés dans la zone expédition, pour une quantité totale de l’ordre d’1 tonne.

Vu les types de production assurées par le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, les volumes d’activité sont difficiles à établir car très dépendants des produits en cours de fabrication. On peut néanmoins raisonnablement estimer que le volume de production quotidien du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue reste inférieur à 1 tonne de produit fini fabriqué par jour.

D.2.3.3 Utilités et installations annexes

Installations de combustion L'entreprise possède une chaudière de puissance 860 kW alimentée au fioul domestique et produisant de l’eau chaude (chauffage usine). Cet équipement est implanté dans un bâtiment dédié localisé à une centaine de mètres au Nord de l’usine. Ce bâtiment est en structure métallique avec façades et toitures en bardage métallique. Il repose sur une dalle béton sur vide sanitaire.

Stockages de combustibles L’alimentation en fioul domestique de la chaudière est actuellement assurée à partir de 2 cuves enterrées de 100 m 3 chacune positionnées à environ 30 m à l’Ouest du bâtiment chaufferie. Ces cuves, sont installées côte à côte chacune dans une fosse maçonnée spécifique. A noter que 4 cuves sont présentes, mais seulement 2 en exploitation actuellement. L’aire de dépotage associé à ces stockages est revêtue d’enrobés. Chaque cuve est dotée d’une bouche de remplissage directement sur la citerne. L’exploitant projette, dans un délai de 2 ans, de remplacer ces stockages par une unique cuve enterrée de 25 000 litres (cuve double peau avec détection de fuite) positionnée au Nord du bâtiment chaufferie. Une nouvelle aire de dépotage associée à cet équipement sera aménagée lors de sa mise en place. Elle sera conçue en revêtement imperméable et dotée de dispositifs permettant de confiner sur site une éventuelle fuite de fioul lors du dépotage. Les 4 cuves non utilisées seront dégazées et démantelées après la mise en service des nouvelles installations.

Chargeurs de batteries Le site ne dispose pas d’un local spécifique pour la charge d’accumulateurs. Seuls 2 chargeurs de batteries sont présents, positionnés l’un coté Nord de l’atelier principal de production, l’autre en façade Sud du bâtiment. Ils permettent d’alimenter un fenwick et une nacelle électriques. La puissance totale maximale de courant continu utilisable par ces 2 équipements est de 5 kW.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 207/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3 IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES POTENTIELS DE DANGERS

D.3.1 DANGERS LIES AUX PRODUITS

D.3.1.1 Dangers intrinsèques liés aux produits

Les dangers liés aux produits sont identifiés dans les tableaux ci-après.

On distingue les différents produits en fonction des activités associées et de la manière suivante : • matières premières et emballages ; • produits liés aux activités d’usinage, travail mécanique, frittage et rectification ; • produits liés aux activités de traitement de surface ; • autres produits liés aux activités du site ; • produits liés aux utilités (chaufferie fioul).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 208/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Classification Règlement CLP 1272/2008 Etat (S/L/G/A Produits / substances N° cas pour Solide, Liquide, site Mentions de danger Gaz, (Oui / Non) / (Oui Non) la santé la santé Toxique Toxique Corrosif Corrosif Combustible Combustible pression pression

Aérosol) Gaz sous Explosible Explosible Comburant Comburant sur la santé santé sur la Inflammable Inflammable Conditionnement Conditionnement Effets graves graves Effets Quantité max. Sur Sur max. Quantité Danger pour le pour Danger Dangereux pour pour Dangereux milieu aquatique milieu Matières premières, produits fins / semi-finis et emballages Emballages : bois (palettes, caisses), plastiques / S Vrac 1 t O ------(film PE, scotch), cartons et papiers Produits finis ou semi-finis constitués de matériaux métalliques, composites, ou / S Vrac 1 t N/O ------résinoïdes Montures métalliques ou composites : / S Vrac 25 t N ------aluminium, acier, bronze, Press Alu Abrasif Diamant 7782-40-3 S 100 kg N ------H373 Abrasif CBN 10043-11-5 S 25 kg N ------H373 Abrasif/charge Carbure de Silicium 409-21-2 S 450 kg N ------X X - H351 / H315 / H319 / H335 Abrasif/charge Graphite 7782-42-5 S 100 kg O ------Poudre métallique - Aluminium 7429-90-5 S 100 kg O ------Poudre métallique - Bronze Mélange S 1 t O ------Poudre métallique - Cuivre 7440-50-8 S 200 kg O ------Poudre métallique - Magnétite 1317-61-9 S 1 t N ------Corindon Blanc Mélange S 600 kg N ------Mélanges liants métallique / résines (Press-Alu) Mélange S 4,5 t N/O ------Poudre liants céramiques 65997-18-4 S O ------H334 / H317 / H332/H312/H302 / H314 Liants résinoïdes : Bakélite (forme poudre) Mélange S 1 t O - - - - X - X X - / H341 H341 / H331 / H311 / H301 / H372 / Liants résinoïdes : Bakélite (forme résine) Mélange L 50 kg O - - - - X X X X - H314 / H317 Liants résinoïde : Homide / Hozole (poudre) Mélange S 250 kg O ------X - - H319 / H335 / H315 Autres Résines (différents produits utilisés) Mélange L 200 kg O ------X X X H319 / H315 / H317 / H373 / H411 H302 / H312 / H332 / H314 / H317 / Durcisseurs résines (différents produits utilisés) Mélange L 50 kg O - - - - X - X X - H412 / H304

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 209/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Classification Règlement CLP 1272/2008 Etat (S/L/G/A Produits / substances N° cas pour Solide, Liquide, site Mentions de danger Gaz, (Oui / Non) / (Oui Non) la santé la santé Toxique Toxique Corrosif Corrosif Combustible Combustible pression pression

Aérosol) Gaz sous Explosible Explosible Comburant Comburant sur la santé santé sur la Inflammable Inflammable Conditionnement Conditionnement Effets graves graves Effets Quantité max. Sur Sur max. Quantité Danger pour le pour Danger Dangereux pour pour Dangereux milieu aquatique milieu Produits liés aux activités d’usinage, travail mécanique, frittage et rectification Lubrifiants Bidon BROCHE 10-22 Mélange L 100 L O ------10 - 25L CRYSTAL COMPOUND AG 68 et 220 Mélange L O ------CRC 3-36 Mélange L O ------X - H304 LUB21 Mélange L O ------OSIXO I 20 NE Mélange L O - X - - - - X - - H225 / H315 Huiles de coupe / rectification Bidon-fut Huile USINOV 2475 Mélange L 250L O ------10 - 200L Huile ZOOM XL Mélange L Fut 200L 400L O ------X - H304 Huile IGOLINE SP Mélange L Fut 200L 200L O ------Huile ISOGRIND A1000 Mélange L Fut 200L 400L O ------X H411 Huile NUTO32 Mélange L Bidon 20L 20 L O ------Produits liés aux activités de traitement de surface Cuivrage Bidon TURMALIN 103 Mélange L 50 L N - - - - X - - - - H290 / H318 10 - 25L Bidon TURMALIN 101 Mélange L 50L N - - - - X - X - - H302 / H319 / H315 / H400 / H410 10 - 25L Bidon TURMALIN 102 Mélange L 50L N - - X - - - X - X H271 / H302 / H411 10 - 25L Bidon SURFACLEAN N958 Mélange L 50L N ------X - - H290 / H302 / H314 10 - 25L Bidon SURFACLEAN V149 Mélange L 50L N - - - - X - X - - H290 / H302 / H314 10 - 25L

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 210/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Classification Règlement CLP 1272/2008 Etat (S/L/G/A Produits / substances N° cas pour Solide, Liquide, site Mentions de danger Gaz, (Oui / Non) / (Oui Non) la santé la santé Toxique Toxique Corrosif Corrosif Combustible Combustible pression pression

Aérosol) Gaz sous Explosible Explosible Comburant Comburant sur la santé santé sur la Inflammable Inflammable Conditionnement Conditionnement Effets graves graves Effets Quantité max. Sur Sur max. Quantité Danger pour le pour Danger Dangereux pour pour Dangereux milieu aquatique milieu Nickelage Bidon Acide sulfurique 50% Mélange L 100 L N - - - - X - - - - H314 / H335 10 - 25L Bidon H302+H332 / H315 / H317 / H334 / ARSA F Mélange S 50L N ------X X X 10 - 25L H341 / H350i / H360D / H372 / H410 Bidon ARCOLUX Mélange L 50L N - - - - X - X - - H315 / H319 / H335 / H290 10 - 25L Bidon DEOX Mélange S 50L N - - - - X - X - - H290 / H314 / H335 10 - 25L Bidon H302+H332 / H315 / H317 / H334 / NICKELBAD R Mélange L 50L N - - - - - X - X X 10 - 25L H341 / H350i / H360D / H372 / H411 Bidon H302 / H315 / H317 / H332 / H334 / CHEMIPLATE Teil A Mélange L 50L O ------X X X 10 - 25L H341 / H350i / H360D / H372 / H410 Bidon CHEMIPLATE Teil B Mélange L 50L N - - - - X - - - - H315 / H318 10 - 25L Bidon CHEMIPLATE Teil CV Mélange L 50L N - - - - X - - - - H314 10 - 25L Bidon H315 / H317 / H318 / H334 / H341 / CHEMIPLATE Badfertig Mélange L 50L N - - - - X - - X X 10 - 25L H350i / H360D / H372 / H411 Bidon Acide chlorhydrique 30% Mélange L 100 L N - - - - X - X - - H314 / H335 10 - 25L Bidon Acide nitrique 53% Mélange L 100 L N - - - - X - - - - H314 10 - 25L Bidon Hydroxyde de Sodium 1310-73-2 S 100 L N - - - - X - - - - H290 / H314 10 - 25L Bidon Peroxyde d'hydrogène Mélange L 100 L N - - - - X - X - - H318 / H302 10 - 25L Dégarnissage Bidon DODUPRINT 686 Teil 1 Mélange L 50L N - - - - X - X - - H302 / H312 / H314 / H334 / H317 10 - 25L Bidon DODUPRINT 686 Teil 2 Mélange L 50L N - - - - X - - - - H314 / H412 10 - 25L Bidon DODUPRINT 686 Teil 3 Mélange L 50L N ------X - - H319 / H351 10 - 25L

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 211/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Classification Règlement CLP 1272/2008 Etat (S/L/G/A Produits / substances N° cas pour Solide, Liquide, site Mentions de danger Gaz, (Oui / Non) / (Oui Non) la santé la santé Toxique Toxique Corrosif Corrosif Combustible Combustible pression pression

Aérosol) Gaz sous Explosible Explosible Comburant Comburant sur la santé santé sur la Inflammable Inflammable Conditionnement Conditionnement Effets graves graves Effets Quantité max. Sur Sur max. Quantité Danger pour le pour Danger Dangereux pour pour Dangereux milieu aquatique milieu Autres produits liés aux activités du site Section résine - démoulage : Aérosols Bombe H222 / H229 / H315 / H319 / H336 / Mélange A 10 L O - X - - - - X X X ALUSPRAY et SANSIL ECODEM RE 2225 400 ml H373 / H411 H315 / H318 / H317 / H319 / H411 / Finitions : colles et durcisseurs (différents prod.) Mélange L 150 kg O - - - - X - X X X H412 / H312+H332 / H302 / H314 / H341 Sablage : Corindon brun Mélange S Sac 25 kg N ------Sablage : Billes verre - S Sac 25 kg N ------Solvant TS : Méthyléthylcétone 78-93-3 L Bidon 5L 10 L O - X - - - - X - - H225 / H319 / H336 H225 / H361d / H373 / H315 / H319 / Produit de masquage TS : Abdecklack Mélange L Bidon 5L 10 L O - X - - - - X X - H336 / H412 Bidon-fut Solvant : Acétone 67-64-1 L 400 L O - X - - - - X - - H225 / H319 / H336 5 - 200L Bidon-fut Solvant : Ethanol 64-17-5 L 400 L O - X ------H225 5 - 200L Bidon-fut Solvant : Isopropanol 67-63-0 L 400 L O - X - - - - X - - H225 / H319 / H336 5 - 200L Bidon-fut Solvant : Essence F 64742-49-0 L 400 L O - X - - - - X X X H225 / H315 / H411 / H336 / H304 5 - 200L Solvant : CRC EPOXY Mélange L O - X - - - - X - - H225 / H336 Solvant : ISANE IP185 90622-58-5 L O ------X - H304 Bouteille Poste à soudure : Oxygène 7782-44-7 G 15 kg O - - X X - - - - - H280 15 kg Bouteille Poste à soudure : Gaz Mison (Argon+CO2) Mélange G 15 kg N - - - X - - - - - H280 15 kg Bouteille Poste à soudure : Acétylène 74-86-2 G 15 kg O - X - X - - - - - H220 / H280 15 kg Détergents (DETERNET / HAKAPUR) Mélange L N ------X - - H315 / H319 Produits liés aux utilités (chaufferie fioul) Actuel : Cuves 200 m3 H226 / H304 / H315 / H332 / H351 / Fioul domestique Mélange L O - X - - - - X X X enterrés Futur : H373 / H411 25 m3 Tableau de classement des produits

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 212/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Temp. auto- Temp. Seuils effets Point éclair LII LSI Densité Solubilité inflam. ébullition létaux SEL Tension 5% / 1% Produits / substances Incompatibilités vapeur Seuil effets % volume % volume g/l (dans °C °C à 20° C °C irréversibles air air l’eau) SEI Matières premières, produits fins / semi-finis et emballages Emballages : bois (palettes, caisses), plastiques - >250 ------(film PE, scotch), cartons et papiers Produits finis ou semi-finis constitués de ------matériaux métalliques, composites, ou résinoïdes Montures métalliques ou composites : aluminium, ------acier, bronze, Press Alu Abrasif Diamant - - - - 3,52 - - - - - Abrasif CBN - - - - 2,29 - - - - - Abrasif/charge Carbure de Silicium - - - - 3,16 Insoluble - - - Agents oxydants Fluor, composés halogène- Abrasif/charge Graphite - - - - 2,2 Insoluble - - - halogène Agents oxydants, acides, Poudre métallique - Aluminium - - - - 2,7 Insoluble 2467 - - alcalis, organochlorés Agents oxydants, acides, Poudre métallique - Bronze - - - - 8,3 - 8,9 Insoluble - - - alcalis Agents oxydants, acides, Poudre métallique - Cuivre - - - - 8,9 Insoluble 2597 - - alcalis Poudre métallique - Magnétite - - - - 5,2 Insoluble - - - Agents oxydants Corindon Blanc - - - - 3,9 Insoluble - - - - Mélanges liants métallique / résines (Press-Alu) ------Poudre liants céramiques - - - - - Insoluble - - - - Partiellement Liants résinoïdes : Bakélite (forme poudre) - - - - 1,27 - - - - soluble Partiellement Liants résinoïdes : Bakélite (forme résine) - - - - 1,2 - 23 hPa - Acides soluble Agents oxydants fortes, alcalis Liants résinoïde : Homide / Hozole (poudre) - - - - 0,5 0,001 - - - forts Acides forts, Bases fortes, Autres Résines (différents produits utilisés) 150 - 200 - - - 1,15 - 2,8 Insoluble >200 - - Oxydants Acides forts, Bases fortes, Partiellement Oxydants forts, Composés Durcisseurs résines (différents produits utilisés) 100-150 - - - 0,95 - 1 >200 - - soluble azo, Composés halogénés, Ammoniaque

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 213/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Temp. auto- Temp. Seuils effets Point éclair LII LSI Densité Solubilité inflam. ébullition létaux SEL Tension 5% / 1% Produits / substances Incompatibilités vapeur Seuil effets % volume % volume g/l (dans °C °C à 20° C °C irréversibles air air l’eau) SEI

Produits liés aux activités d’usinage, travail mécanique, frittage et rectification

Lubrifiants

BROCHE 10-22 160 - - - 0,855 Peu miscible - - - Agents oxydants forts

CRYSTAL COMPOUND AG 68 et 220 >200 - - - 0,89 Peu miscible - - - Agents d'oxydation puissants S'émulsionn CRC 3-36 78 >200 - - 0,83 - - - Comburant fort e Acide nitrique, acide sulfurique, oxydants forts, LUB21 12 398-460 2 12,7 0,9 <0,1% 82 44 hPa - composés halogénés, poudre d'aluminium, amines, ammoniaque OSIXO I 20 NE >100 >200 - - 1,096 Soluble - - - Comburants forts

Huiles de coupe / rectification Emulsionnab Huile USINOV 2475 - - - - 1,037 100 - - Oxydants forts le Huile ZOOM XL 160 - - - 0,8 Immiscible - - - -

Huile IGOLINE SP 1,05 Miscible - Acides forts, bases fortes, Huile ISOGRIND A1000 - - - - 1,08 Soluble 100 - - agents oxydants puissants Huile NUTO32 >200 - 0,9 7 0,873 Négligeable >316 0,13 hPa - Oxydants forts

Produits liés aux activités de traitement de surface

Cuivrage

TURMALIN 103 - - - - 1,4 - 1,5 Miscible - - - -

TURMALIN 101 - - - - 1,2 Miscible - - - -

TURMALIN 102 - - - - 1,1 Miscible - - - -

SURFACLEAN N958 - - - - 1,06 Miscible - - - -

SURFACLEAN V149 - - - - 1,52 - - - - -

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 214/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Temp. auto- Temp. Seuils effets Point éclair LII LSI Densité Solubilité inflam. ébullition létaux SEL Tension 5% / 1% Produits / substances Incompatibilités vapeur Seuil effets % volume % volume g/l (dans °C °C à 20° C °C irréversibles air air l’eau) SEI

Nickelage Métaux alcalins Métal alcalino Acide sulfurique 50% - - - - 1,1 - 1,4 Soluble >100 - - terreux, Base alcaline, métaux légers, métaux pulvérulents ARSA F - - - - - Soluble - - - Acides durs

ARCOLUX - - - - 1,05 Miscible - - - Alcalis (bases) Métaux alcalino-terreux. Acides, matières combustibles , DEOX ------phénols organiques, ammoniums, cyanures, nitrites NICKELBAD R - - - - 1,2 Miscible 100 - - -

CHEMIPLATE Teil A >62 - - - 1,294 Miscible - - - Oxydants

CHEMIPLATE Teil B - - - - 1,283 Miscible - - - -

CHEMIPLATE Teil CV - - - - 1,324 Miscible - - - -

CHEMIPLATE Badfertig - - - - 1,067 Miscible - - - Oxydants

Acide chlorhydrique 30% - - - - 1,18 - 110 - - Métal

Acide nitrique 53% ------Métal métaux - aluminium - cuivre, Hydroxyde de Sodium - - - - 2,13 1,09 1390 - - bronze, laiton - zinc - étain Peroxyde d'hydrogène - - - - 1,11 Soluble 107 18hPa - -

Dégarnissage

DODUPRINT 686 Teil 1 >100 >114 - - 1 Miscible - - - Acides

DODUPRINT 686 Teil 2 >100 - - - 1,2 Miscible - - - -

DODUPRINT 686 Teil 3 - - - - 1,2 Miscible - - - -

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 215/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Temp. auto- Temp. Seuils effets Point éclair LII LSI Densité Solubilité inflam. ébullition létaux SEL Tension 5% / 1% Produits / substances Incompatibilités vapeur Seuil effets % volume % volume g/l (dans °C °C à 20° C °C irréversibles air air l’eau) SEI Autres produits liés aux activités du site Section résine - démoulage : Aérosols -29,99 >200 1,1 18,6 11,2 Insoluble - - - Alkali métaux ALUSPRAY et SANSIL ECODEM RE 2225 Partiellement 0,15 hPa - Acides forts, Bases fortes, Finitions : colles et durcisseurs (différents prod.) >100 - 200 - - - 0,99 - 1,85 soluble à >200 - 215 - 10 Oxydants forts insoluble Sablage : Corindon brun - - - - 3,95 Insoluble - - - - Sablage : Billes verre - - - - 1,6 Insoluble - - - - Oxydant, fort réducteur, fort Acide nitrique Solvant TS : Méthyléthylcétone -4 514 1,8 12 0,81 292 g/l 79,6 103 hPa - Trichlorométhane, Peroxyde, Base alcaline, Brome, Chlore Produit de masquage TS : Abdecklack -4 à 7 400 1,8 12 0,99 - 1,01 - <35 - 56 97 - Oxydants, acides, alcalins Bases fortes, Peroxydes, Acides oxydants et sels, Solvant : Acétone -17 465 2,5 13 0,79 Soluble 55,8 240 hPa - Oxydes métalliques, Halogènes, Halogénures métalloïdiques Métaux alcalins Métaux alcalino-terreux -Oxydants Solvant : Ethanol 12 363 3,3 15 0,79 Soluble 78,3 59 hPa - forts-Acide nitrique-acide sulfurique-peroxydes Solvant : Isopropanol 13 >399 2 12 0,785 - 82 43 hPa - Oxydants ou acides Solvant : Essence F 7 230 1 6 0,73 Peu soluble 100 20 hPa - Agents oxydants, acides forts Solvant : CRC EPOXY 32 >200 - - 0,924 Insoluble - - - Agent comburant fort Solvant : ISANE IP185 >64 >230 0,6 6,5 0,76 Insoluble 185-215 <1 hPa - Agents oxydants, Acides forts Combustibles, inflammables, Poste à soudure : Oxygène - - - - - 39 mg/l -183 - - agents réducteurs Poste à soudure : Gaz Mison (Argon+CO2) ------Cu; Ag; Hg; oxygène, Poste à soudure : Acétylène -18 325 2,5 83 0,0011 1,185 g/l -84 - - oxydants, halogénés Détergents (DETERNET / HAKAPUR) - - - - 1,08 - 1,22 Miscible - < 1100 hPa - Oxydants forts Produits liés aux utilités (chaufferie fioul) Oxydants forts. Acides forts. Fioul domestique >55 250 - 300 0,5 5 0,83 - 0,88 Insoluble 150 - 380 10 hPa - Bases fortes, Halogènes Tableau de recensement des propriétés des produits

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 216/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3.1.2 Interactions chimiques dangereuses possibles (incompatibilités) D’après les données présentées précédemment, les différents produits stockés et utilisés sur le site présentent les incompatibilités suivantes :

Produits utilisés dans Matières premières : les process de Autres produits : Autres produits : fioul Incompatibilités identifiées poudres métalliques, Lubrifiants et huiles traitement de surface solvants domestique liants résinoïdes (cuivrage, nickelage, dégarnissage)

Matières premières : Oxydants, acides et bases forts, alcalis, poudres métalliques, halogènes et organohalogénés, liants résinoïdes ammoniaque

Oxydants forts, comburants forts, acides et Lubrifiants et huiles bases forts, composés halogénés, poudre NC d'aluminium, amines, ammoniaque

Métaux alcalins et alcalino terreux, bases Produits utilisés dans les alcalines, métaux pulvérulents (aluminium, process de traitement de cuivre, bronze, laiton, zinc, étain), acides NC NC surface (cuivrage, durs, alcalis (bases), matières combustibles, nickelage, dégarnissage) phénols organiques, ammoniums, cyanures, nitrites, oxydants

Acides et bases forts, oxydants et réducteurs forts, métaux alcalins et alcalino- Autres produits : terreux, halogènes et organohalogénés, NC C NC solvants peroxyde, sels et oxydes métalliques, comburants forts

Autres produits : fioul Oxydants forts, acides et bases forts, C C NC NC domestique halogènes

Légende : C compatible NC incompatible Tableau des interactions chimiques dangereuses possibles (incompatibilités)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 217/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Dans l’ensemble, les produits associés à chaque groupe d’activités présent au sein de l’établissement sont incompatibles avec les autres produits utilisés sur site. Les zones d’emploi et de stockage de ces différents groupes de produits sont donc séparées physiquement au sein de l’établissement. Seuls certains solvants et lubrifiants jugés compatibles sont stockés dans un local dédié commun. Parmi les produits utilisés dans le cadre des activités de traitement de surface, on note également des incompatibilités notamment liées à l’usage dans ces process, à la fois de bases fortes et acides forts. Leurs zones de stockage et d’emploi sont séparées physiquement afin d’éviter toute réaction entre ces produits incompatibles. Il convient également de préciser que la majorité des produits utilisés sur site sont stockés en quantité limitée dans des locaux dédiés, et que les réserves « tampon » en atelier et aux postes de travail correspondent à de très faibles volumes unitaires. Enfin, tous les produits liquides sont stockés sur rétention.

D.3.1.3 Produits d’obtention engendrés en cas de décomposition thermique (notamment en cas d’incendie)

Matériaux combustibles et liquides inflammables Compte tenu de la nature des matériaux solides et liquides inflammables stockés sur le site, les gaz de combustion susceptibles de se dégager sont majoritairement du dioxyde de carbone et du monoxyde de carbone. En effet, les produits stockés sont principalement des composés de formule chimique CxHyOz (très faible part de composés chlorés ou soufrés), qui génèrent majoritairement : • de la vapeur d’eau (H2O), non toxique, • du dioxyde de carbone (CO2), toxique à des teneurs très élevées (SEI 30 minutes = 40 000 ppm) • du monoxyde de carbone (CO), toxique à des concentrations moyennement élevées (SEI 30 minutes = 1 500 ppm). Par ailleurs, en cas d’incendie, les gaz et fumées de combustion s’élèvent à une hauteur importante (température élevée) et se dispersent à cette hauteur. La dilution dans l’air ambiant est donc conséquente et les concentrations des composés formés, présentes au niveau du sol après retombées, sont très faibles. Aucun effet toxique n’est donc attendu au niveau du sol après dispersion dans l’environnement.

Formation d’un nuage gazeux de produits dangereux Les lignes de traitement de surface contiennent certains produits incompatibles les uns par rapport aux autres et susceptibles de dégager des gaz toxiques ou corrosifs en cas d’incendie. Dans de tels cas, la formation et la dispersion d’un nuage gazeux toxique comprenant des oxydes métalliques, oxydes de souffre, de phosphore, de bore, ou encore du chlorure d’hydrogène est à envisager. On note toutefois que les process mis en œuvre sur site ne requièrent pas l’usage de composés cyanurés, particulièrement problématiques en présence de solution acide (formation d’acide cyanhydrique).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 218/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3.1.4 Dangers liés aux produits intermédiaires Le fonctionnement des installations du site peut générer des produits intermédiaires susceptibles de présenter des risques.

Charge batteries La charge des batteries classiques des engins de manutention est à l’origine, pendant l’opération de charge, d’un dégagement d’hydrogène (H2). Ce gaz, plus léger que l’air, est extrêmement inflammable et peut présente un risque d’explosion (large plage d’explosivité : 4 à 77 % en volume dans l’air). Le site dispose de plusieurs points de charge, répartis dans le bâtiment usine (atelier), non classés au titre de la rubrique 2925. Toutes les zones de charge présentent une puissance de charge maximale inférieure à 5 kW. Compte tenu des faibles puissances de charge mises en œuvre, des volumes importants des locaux dans lesquels se déroule la charge et de leur ventilation, une accumulation d’hydrogène dans les conditions favorables à l’explosion n’est pas envisagée. Le zonage ATEX réalisé récemment sur site confirme cette position (Cf. Annexe D-2 du présent dossier : zone de charge batteries non classée). Le risque dû au dégagement d’hydrogène lors de la charge des batteries électriques n’est de ce fait pas retenu pour la suite de l’étude.

Poussières de matériaux combustibles Les différentes machines utilisées dans l’atelier de production travaillant principalement les métaux et résines polymères (scies, tours, rectifieuses, sableuses, etc.) sont à l’origine d’émissions de poussières combustibles, susceptibles de former, dans des conditions spécifiques de concentration, des atmosphères explosives. Il convient de préciser que le risque d’explosion ne se situe pas tant au niveau des machines elles- mêmes, pour lesquelles le confinement ainsi que le risque d’accumulation des poussières (aspiration à la source et fonctionnement des machines asservi au fonctionnement des aspirations) sont limités, mais plutôt au niveau des gaines d’aspiration et équipements de filtration. Il est communément admis que les poussières combustibles présentent un risque d’explosion dès que le diamètre des particules est inférieur à 500 µm (Source : Les mélanges explosifs : poussières combustibles – INRS – ED 944).

Il est à noter que la quantité de poussières récupérée annuellement au niveau de la centrale d’aspiration et de dépoussiérage est de moins de 10 kg (ce qui donne une moyenne de 50g/jour pour 200 jours travaillés dans l’année). Au vu des informations issues des fiches de données de sécurité et de la quantité de poussière récupérée par an, le système d’aspiration ne présente pas de risque d’explosion sous couvert de respecter à minima les préconisations constructeur pour l’entretien et le nettoyage du système et des gaines d’aspiration. Le zonage ATEX réalisé récemment sur le site confirme cette position (Cf. Annexe D-2 du présent dossier : local de la centrale d’aspiration des poussières non classé). Le risque de formation d’atmosphère explosive dû à l’émission de poussières combustibles n’est de ce fait pas retenu pour la suite de l’étude.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 219/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Composés formés lors du frittage à chaud Les opérations de frittage à chaud des différents mélanges de liants, réalisées sur le site au niveau de plusieurs installations de l’atelier de production, peuvent générer potentiellement un dégagement de Composés Organiques Volatils. Ces produits sont notamment issus des additifs utilisés pour l’adhésion entre les différents matériaux composant les liants. Les dégagements de COV susceptibles d’être générés lors de cette étape du process sont très faibles. Par ailleurs, la réaction induite lors du frittage n’est pas exothermique puisqu’elle nécessite un apport de chaleur, ce qui ne permet pas d’envisager un risque d’emballement de la réaction. Ainsi, le risque potentiel d’incendie ou d’explosion lié aux opérations de frittage à chaud n’est de ce fait pas retenu pour la suite. Le zonage ATEX réalisé récemment sur site confirme l’absence de risque d’explosion relatif aux installations de frittage à chaud (Cf. Annexe D-2 du présent dossier : section « Résine, métallique et Vitrification » et section « Corps - Presse Alu » non classées). Les petites quantités de matières et substances utilisées ainsi que la présence de systèmes d’aspiration rendent en effet improbable la formation d’une atmosphère explosive au droit de ces installations.

D.3.1.5 Dangers liés aux déchets Les déchets produits et stockés temporairement sur site sont essentiellement : • des déchets d’usinage et de rectification (tournures métalliques, trognons, corindon, boues, résidus de sablage) ; • des émulsions huileuses et huiles usagées ; • des eaux de rinçage et bains usagés après neutralisation, ainsi que des boues associés aux activités de traitement de surface ; • des déchets spéciaux composés essentiellement d’emballages souillés (bidons, futs), chiffons souillés, aérosols vides, etc ; • des déchets banals d’emballages en bois, carton, papier ou plastique. Ces déchets présentent des dangers équivalents aux produits d’origine dont ils sont issus et présentés dans les chapitres précédents. Ces déchets sont stockés dans différentes zones du site dans des conditions visant à garantir l’absence de dispersion ou rejet dans sone environnement. Les quantités stockées restent limitées puisque les enlèvements sont organisés régulièrement.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 220/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3.2 DANGERS LIES A LA MISE EN ŒUVRE DES PRODUITS

D.3.2.1 Identifications des phénomènes dangereux liés à la mise en œuvre des produits et autres activités

Potentiel de danger Phénomène Installation / localisation Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Produits / dangereux Type d’emploi matériaux

Activités générales de production et logistique

Stock primaire dans le Stockage sur racks et aux postes de travail « stock matière » Capacité totale : < 25 tonnes Flux Incendie Stocks tampon dans les thermique ateliers de production, Dont matériaux combustibles (résinoïdes) rectification, essais < 500 kg Stockage Zone logistique : produits Stockage sur racks de rangement et en finis conditionnés armoires fermées Flux (majoritairement Incendie Produits finis conditionnés : < 1 tonne thermique incombustibles) et emballages Stock emballages combustibles : 1 tonne Montures et produits finis / semi-finis en Usinage, ébavurage, rectification en milieu matériaux humide (eau / huile) et marquage laser des métalliques, produits semi-finis céramiques, Machines dotées de systèmes d’aspiration et Ateliers de production, Flux résinoïdes ou filtration de l’air avant rejet dans l’atelier ou Incendie rectification, et local essais thermique composites connectées à l’aspiration centralisée du Emballages en bois, bâtiment usine carton, papier, Capacité < 1 tonne / jour au total, dont plastiques matériaux combustibles < 500 kg/jour Transformation mécanique Sablage de pièces métalliques susceptibles de générer des poussières combustibles (aluminium exclusivement) Sableuses dotées de systèmes d’aspiration et 2 Ateliers de sablage filtration de l’air avant rejet dans le local Explosion Surpression Poussières récupérées en bacs sous le système de filtration d’air Quantité annuelle de poussières récupérées : < 100 kg/an Stockages en futs, sacs, bidons et pots de Flux capacité unitaire de 1 à 50 kg, sur racks de Incendie thermique Cellules de stockage rangement ou armoires fermées Salles de pesée Stockage total : 8 tonnes, dont moins de Stockage, 50 kg sous forme liquide Atelier (postes formulation, Explosion Surpression remplissage) Pesée, formulation, mélange manuel ou mélange mécanique en récipients de faible capacité Laboratoire (0,1 à 5kg), stockés sur étagères et racks en Poudres Préparation liant attente d’utilisation Epandage (métalliques, Capacité formulation / mélange : < 50 kg / sans Pollution résinoïdes, jour inflammation céramiques, composites) et Pressage à chaud et cuisson : capacité totale < 50 kg/jour liquides combustibles Ateliers : frittage entrant dans la Température 160-400°C max. pour liants Flux Transformation (différents postes de travail Incendie composition des résinoides, 500-1 000°C max. pour liants thermique répartis dans les ateliers) produits fabriqués métalliques, céramiques et métallo- céramiques

Conduites de transport et dispositifs de Flux Réseau d’aspiration et filtration (centrale poussières dotée de Incendie centrale de dépoussiérage thermique Transport et cartouches filtrantes à décolmatage desservant les ateliers, filtration pneumatique) postes de travail et zones de préparation / mélange Quantité de poussières récupérée : Explosion Surpression < 10 kg/an

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 221/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / localisation Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Produits / dangereux Type d’emploi matériaux Réception sur plateforme béton à proximité du stock primaire, en contenants unitaires de 10 à 200 L Plateforme de Stock primaire : en futs de 200 L sur racks et Epandage Pollution déchargement à l’angle rétentions, volume total < 1 000 L Sud-Est du bâtiment usine Réception / Stocks tampon : en contenants unitaires de Stock primaire dans le Stockage / 10 à 200 L sur racks, en armoires et aux local « stock huiles » Manipulation postes de travail, sur rétentions, volume total Stock tampon dans les < 500L ateliers (production, Manipulation dans le stock primaire Flux Huiles et lubrifiants rectification, essais) (remplissage bidons de volume unitaire Incendie thermiques inférieur) et transport jusqu’aux stocks tampons (divers emplacements au sein des ateliers)

Produits utilisés bruts ou sous forme Epandage Pollution Ateliers : usinage, d’émulsion, en tant que fluide hydraulique ou Utilisation rectification, essais, lubrifiant frittage Consommation annuelle : 1 tonne d’huile Flux Incendie brute et 15 tonnes d’émulsions huileuses thermiques

Réception sur plateforme béton à proximité du stock primaire, en contenants unitaires de 10 à 200 L Epandage sans Pollution Stock primaire : en bidons et futs de 25 à 200 inflammation L, sur racks et rétentions. Capacité totale < 1 000 L, dont dangereux Plateforme de pour l’environnement < 500 L déchargement à l’angle Sud-Est du bâtiment usine Stocks tampon : en bidons de 1 à 30 L, tubes et pots < 1 L, bombes aérosol de 400 ml, sur Réception / Stocks primaires dans les racks, en armoires et aux postes de travail, Flux Stockage / locaux : « stock huiles » et Incendie sur rétentions. thermiques Manipulation « stock produits » Capacité totale < 500 L, dont dangereux pour Stock tampon dans : l’environnement < 250 L atelier, laboratoire, local préparation lian Manipulation dans le stock primaire (remplissage bidons de volume unitaire inférieur à 30 L) et transport jusqu’aux stocks tampons (divers emplacements au sein des ateliers) Explosion Surpression Divers produits inflammables et/ou Maintien fermé des contenants hors dangereux pour opérations de remplissage (robinets) l’environnement : solvants, colles et résines, produits de Solvants : réactifs de laboratoire ou produits masquage (peinture) de nettoyage / dégraissage manuel des outils Epandage de production, à partir de petits contenants (< sans Pollution 1L) aux postes de travail. inflammation Solvants utilisés dans Consommation solvants < 0,5 tonnes / an l’ensemble des ateliers et Colles et résines : application manuelle des locaux annexes (pinceau / pipette) pour fixation des parties Colles et résines utilisés abrasives produites sur leur monture, puis dans la zone « nettoyage / passage à l’étuve (max. 110°C) pour Utilisation Flux collage / marquage » séchage. Incendie (application) thermiques Produits de masquage Consommation colles / résines < 100 kg/an (peintures) utilisés dans Produits de masquage : application manuelle les ateliers « section par pulvérisation (aérosols) dans la section résine » (aérosols) et « résine » (cabine de peinture avec système « nickelage » (pots / tubes) d’aspiration / filtration et extraction en toiture) ; application au pinceau dans l’atelier « nickelage » (local masquage dédié) Explosion Surpression Consommation produits masquage < 20 kg/an

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 222/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / localisation Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Produits / dangereux Type d’emploi matériaux

Activités de traitement de surface

Epandage Réception sur Plateforme sans Pollution de déchargement à l’angle inflammation Stockage en bidons/futs de 10 à 25 litres Sud-Est du bâtiment usine (liquides sur rétentions) Stockage actuel dans les Flux Stockage total (situation projetée) : ateliers nickelage / Mélange de thermiques Réception / dégarnissage et au sous- Nickelage : < 1000 L produits non / Stockage sol de l’atelier cuivrage Dégarnissage : < 200 L compatibles Nuages Stockage futur en local Cuivrage : < 250 L toxiques préfabriqué dédié hors Produits dangereux Total combustible : < 300 L bâtiment usine coté Nord- de traitement de Flux Ouest Incendie surface : thermiques majoritairement liquides corrosifs et/ou dangereux pour Installations de traitement Epandage Traitement et rinçage au trempé, cuves en la sante et/ou de surface (situation sans Pollution matières plastiques, ateliers sur rétentions. dangereux pour le future) : inflammation milieu aquatique Volume des bains de traitement / rinçage Atelier nickelage : (situation future) : - 1 ligne prétraitement dont Flux Utilisation (bains nickel strike ; Nickelage : 3 227 L / 1 500 L Mélange de thermiques de traitement et - 2 lignes traitement Dégarnissage : 400 L / 300 L produits non / - 1 ligne nickel chimique rinçage) Cuivrage : 588 L / 500 L compatibles Nuages Atelier dégarnissage : Produits majoritairement utilisés peu toxiques - 2 bains traitement concentrés (<1% à 30%). Atelier cuivrage : Traitement réalisé à chaud, températures 30 Flux - 1 ligne prétraitement / Incendie à 50°C max. thermiques traitement

Activités annexes et utilités

Poste à souder Poste à souder mobile Flux Oxygène comprimé (stockage / 1 bouteille sur chariot, soit 15kg au total Incendie dans un local technique thermiques utilisation)

Flux Incendie thermiques Poste à souder Poste à souder mobile Acétylène dissous (stockage / 1 bouteille sur chariot, soit 15kg au total dans un local technique utilisation) Explosion Surpression

Epandage Dépotage sur plateforme sans Pollution en enrobés entre Stockage actuel : 2 cuves 100 000 L simple inflammation chaufferie et cuves de peau en fosses maçonnées sous le niveau du Dépotage stockage fioul sol. Livraison max. 70 m3 / an Flux Stockage Stockage en cuves Stockage futur : 1 cuve enterrée 25 000 L Incendie thermiques Transfert enterrées à l’Ouest de la double peau. Livraison max. 25 m3 / an Fioul domestique chaufferie Consommation annuelle de fioul (transfert) : Canalisations de transfert 35 000 L enterrées Explosion Surpression

Chaudière fioul 860 kW Production d’eau chaude pour chauffage du dans bâtiment chaufferie à Flux Utilisation bâtiment usine Incendie 100 m au Nord du thermiques bâtiment usine Consommation fioul : 35 000 L / an

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 223/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / localisation Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Produits / dangereux Type d’emploi matériaux

Gestion des déchets

Extérieur : - déchets métalliques et composites souillés en bennes (total 15 m 3) Stockage sur zones Epandage Pollution extérieure et intérieure à - émulsions huileuses usagées en fosse 10 Déchets dangereux m3 maçonnée enterrée (actuel) ou Stockage l’angle Sud-Est du 3 et huiles / émulsions bâtiment usine conteneurs plastiques total 5m sur rétention usagées Transfert (futur) Collecte en bennes et futs Intérieur : dans les ateliers Flux Incendie - déchets dangereux divers, majoritairement thermiques solides, en futs 30 à 200 L plastiques ou métalliques (total < 5 tonnes) Stockage des eaux de rinçage et neutralisation, conteneurs plastiques 1 000 L sur rétention Epandage Pollution (total < 10 m 3) Déchets des activités Stockage Stockage au sous-sol de de traitement de l’atelier cuivrage et dans Stockage des boues de filtration et matériels surface Transfert l’atelier nickelage souillés en futs plastiques 200L 3 (total < 5 m ) Flux Incendie Stockage emballages souillés thermiques (total < 1 m3) Stockage sur zone extérieure à l’angle Sud- Déchets industriels Ouest du bâtiment usine Stockage en bennes, matériaux banals, emballages Stockage Flux essentiellement solides et combustibles Incendie et ordures Collecte en bennes et thermiques Transfert (total < 5 m 3) ménagères poubelles dans la zone logistique, les bureaux et locaux sociaux Tableau des phénomènes dangereux liés à la mise en œuvre des produits et autres activités

D.3.2.2 Cartographie des potentiels de danger Les différents potentiels de dangers identifiés précédemment sont positionnés, par grands ensembles et par types d’effets, sur le plan en page suivante.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 224/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Cartographie des potentiels de danger - Site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 225/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3.3 REDUCTION DES POTENTIELS DE DANGERS

La réduction des potentiels de dangers peut s’appuyer sur quatre principes 1 : • Le premier principe est le principe de substitution qui s’appuie sur le remplacement d’un produit présentant des risques par un autre produit pouvant présenter des risques moindres. Dans le cas présent, les produits dangereux utilisés sur site sont remplacés autant que possible (compatibilité des process, existence sur le marche de tels produits de substitution) par des substances non classées dangereuses, ou présentant des niveaux de dangerosité moindres.

• Le deuxième principe est le principe d’intensification qui consiste à intensifier l’exploitation afin de réduire les stockages. De par la spécificité de ses activités, la société DIAMETAL fonctionne majoritairement en « flux tendu » : un minimum de stockages en matières premières et produits finis est présent sur site. Il en est de même pour les substances et produits dangereux utilisés, dont seul le volume nécessaire à la production courante est conservé sur site. L’approvisionnement est réalisé au coup-par-coup selon les besoins, afin de maintenir en réserve le stock minimum défini pour chaque produit utilisé.

• Le troisième principe est le principe d’atténuation qui consiste à définir des conditions opératoires ou de stockage moins dangereuses. D’une manière générale, les différents produits utilisés sur site sont stockés en fonction de leurs usages (traitement de surface / frittage / travail des métaux / solvants / produits de maintenance, etc…) et de leur état physique (solide, liquide, gazeux). Lorsque, pour une même catégorie, des incompatibilités sont identifiées, les conditions de stockage sont revues afin de séparer les produits susceptibles de réagir dangereusement ensemble. Dans le cadre de la présente étude, la séparation des produits incompatibles correspond ainsi à l’application du principe d’atténuation.

• Le quatrième principe porte sur la limitation des effets à partir de la conception des équipements. Ce principe est mis en œuvre sur site par le biais des mesures suivantes. o Mise en place de rétentions sous les stockages de produits liquides et les ateliers de traitement de surface, permettant d’éviter une pollution des milieux naturels en cas de fuite au niveau de ces installations et activités. o Mesures intégrées dans la conception des équipements exploités sur site visant par exemple à limiter les effets d’une explosion (évents sur filtre de la centrale poussières, sur sableuse), ou éviter la formation d’une atmosphère explosive (ventilation forcée sur cabine de peinture).

1 Formalisation du savoir et des outils dans le domaine des risques majeurs (DRA-35) Ω-9 - L’étude de dangers d’une Installation Classée (INERIS - avril 2006).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 226/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.3.4 RETOUR D ’EXPERIENCE : ACCIDENTOLOGIE

D.3.4.1 Accidents sur des installations similaires Fondée sur la base de données du Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI) ou d’autres sources, l’analyse de l’accidentologie comprend les points suivants : • typologie des accidents rencontrés ; • analyse des causes et des conséquences des accidents sur des installations similaires ; • conclusion faisant figurer les dispositifs de sécurité les plus adaptés aux types d’accidents rencontrés dans l’accidentologie étudiée.

Données générales La base de données ARIA (Analyse et Recherche d’Informations sur les Accidents), établie par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (DPPR/SEI/BARPI) recense les accidents survenus dans l’industrie, en France et à l’étranger. Pour tous les types d’activités, les accidents recensés en France et impliquant des installations classées (29620 accidents entre 1992 et fin 2010) sont essentiellement des incendies (64 %), des rejets de matières dangereuses (40 %) et des explosions (7 %). Les autres accidents sont des presque-accidents, des projections, des effets dominos, des irradiations, etc. A noter qu’un même accident peut être classé sous plusieurs types.

Accidents sur installations similaires

Fabrication de produits abrasifs L’activité du site est classée sous le code NAF 2391Z, correspondant à la « fabrication de produits abrasifs ». Une recherche a été menée dans la base de données ARIA pour les sinistres correspondant à ce même code NAF et concernant des installations classées. La base de données recense 4 accidents de ce type, correspondant tous à des incendies (4/4). Les résumés ARIA relatifs à ces accidents sont présentés en page suivante.

Les principaux enseignements issus de l’analyse de l’accidentologie externe pour les activités de « fabrication de produits abrasifs » sont les suivants : • l’incendie est le risque prépondérant ; • les incendies surviennent en raison de défaillances matérielles et au niveau de stockages de matériaux combustible, la présence de matériaux combustibles en proximité du départ de feu renforçant l’ampleur de l’incident ; • les incidents sont maîtrisés par les systèmes automatiques présents sur site (sprinklage - 1 cas) ou par les services d’intervention externes ; • les conséquences sont essentiellement matérielles, peuvent être importantes mais limitées au site, des conséquences humaines de niveau faible (intoxication par les fumées) concernant le personnel du site sont aussi signalées.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 227/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Accidentologie externe : « fabrication de produits abrasifs » FEU DANS UNE USINE DE PRODUITS ABRASIFS N° 47687 - 15/02/2016 - FRANCE - 78 - CONFLANS-SAINTE-H ONORINE C23.91 - Fabrication de produits abrasifs Vers 4h30, un feu se déclare au niveau du moteur d’un extracteur d’air dans un bureau d’une usine de produits abrasifs (établissement seveso seuil bas). Le système d’arrosage automatique (sprinkler) se déclenche et éteint l’incendie en 5 minutes, avant l’arrivée des pompiers. Comme les locaux sont enfumés, les pompiers mettent en place un dispositif de ventilation et assèchent les locaux. Les dégâts matériels se limitent au bureau inondé par les eaux d’extinction. La partie usine n’est pas impactée par l’incident. Une défaillance matérielle au niveau du moteur de la ventilation d’extraction d’air serait à l’origine de l’événement. FEU DE TRANSFORMATEUR N° 37614 - 18/12/2009 - FRANCE - 78 - CONFLANS-SAINTE-H ONORINE C23.91 - Fabrication de produits abrasifs Dans une usine de fabrication de produits abrasifs, un feu se déclare vers 14h30 sur un transformateur situé à proximité d’un stockage de résines contenant du formaldéhyde et des phénols. Une batterie de condensateurs est détruite ainsi que les 6 cellules de stockage. Les secours évacuent 120 personnes et 2 personnes sont intoxiquées dont une transportée à l’hôpital. A la suite de l’événement, l’exploitant entreprend un nettoyage complet du poste où s’est produit le sinistre. Il installe également 2 groupes électrogènes de 1250 KVA (1,25 MW) pour réalimenter ses installations. INCENDIE D'UN SILO DE SULFATE DE FER. N° 35278 - 02/10/2008 - FRANCE - 37 - NAZELLES-NEGRON C23.91 - Fabrication de produits abrasifs Vers 15 h, un feu se déclare dans une capacité contenant 1,5 t de sulfure de fer dans une entreprise de fabrication de produits abrasifs. Des fumées contenant de l’anhydride sulfureux se dégagent. Une cinquantaine de pompiers évacue les 40 employés et quelques habitations situées dans l’axe du vent. La gendarmerie procède par mesure de précaution au confinement des habitations sur la façade Est de l’établissement. Les secours ventilent le hangar et vidangent le stockage. Les pompiers détectent 4 ppm de dioxyde de soufre à l’entrée du hangar mais aucune trace de pollution atmosphérique dans un périmètre de 200 m. INCENDIE DANS UNE INSTALLATION DE BROYAGE DE VEGETAUX N° 28860 - 19/11/2004 - FRANCE - 83 - LE MUY C23.91 - Fabrication de produits abrasifs Un feu se déclare dans une installation de broyage de végétaux.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 228/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Usinage, rectification, frittage Le site d’étude comprend des installations d’usinage, rectification et frittage. Afin d’identifier les accidents relatifs à ce type d’activités, une recherche a été menée dans la base de données ARIA pour des installations classées du secteur de l’industrie manufacturière et avec les mots clés suivants : rectification ; rectifieuse ; frittage ; fritté. 15 accidents sont recensés à partir de cette recherche, essentiellement des incendies. Parmi ces accidents, 2 seulement sont d’intérêt dans le cadre de la présente étude (résumés ci-dessous), les autres sont associés à des installations et activités non comparables à celles du site DIAMETAL. Les principaux enseignements issus de l’analyse de l’accidentologie externe pour les activités « usinage, rectification, frittage » exercées sur le site DIAMETAL sont les suivants : • les risques identifiés sont l’incendie et le déversement de substances polluantes ; • les causes identifiées ou supposées sont des défaillances matérielles, y compris de systèmes de sécurité, le facteur humain n’étant toutefois pas écarté dans un des deux cas ; • les incidents sont maîtrisés par des services d’intervention externes (le cas d’incendie n’a pas pu être maitrisé par le personnel du site) ; • les conséquences directes de l’incendie sont matérielles (importantes) et humaines (faibles), les conséquences indirectes sont une pollution par rejet d’une partie des eaux d’extinction dans le réseau d’eaux pluviales du site ; • les conséquences du déversement sont la pollution des milieux naturels récepteurs ; • dans les deux cas de pollution, l’absence de dispositifs d’obturation sur les réseaux pluviaux des sites est mise en cause.

Accidentologie externe : « usinage, rectification, frittage » INCENDIE D'UN ATELIER D'USINAGE. N° 30379 - 27/07/2005 - FRANCE - 74 - ANNECY C28.15 - Fabrication d'engrenages et d'organes mécaniques de transmission Dans l’un des bâtiments d’une usine de roulements, un feu se déclare à 1h30 sur une rectifieuse utilisant de l’huile de coupe entière. Le personnel intervient avec des extincteurs à poudre et à CO2 mais ne parvient pas à maîtriser les flammes ; les secours publics sont alertés. A 2h40, les 35 pompiers mobilisés circonscrivent le sinistre avec 4 lances à débit variable ; l’incendie est éteint à 6 h. Les fumées ont incommodé 9 employés dont 2 sont conduits à l’hôpital pour des examens. Cinq des quarante machines-outils de l’atelier sont détruites ou sérieusement endommagées ; la toiture du bâtiment est percée au droit de la zone sinistrée. Les eaux utilisées pour refroidir le toit se sont écoulées dans le réseau d’eau pluvial de l’établissement et les eaux d’extinction (15 à 20 m³) utilisées à l’intérieur du bâtiment ont été collectées et confinées dans la centrale des fluides d’usinage située sous l’atelier ; ces dernières seront éliminées en tant que déchets. L’origine du sinistre est inconnue. L’hypothèse d’un départ de feu durant l’usinage d’une pièce sur la rectifieuse (point chaud avec inflammation de l’huile) à la suite d’un enlèvement excessif de métal n’a pu être établie. De même, l’éventuel dysfonctionnement du système autonome d’extinction au CO2 équipant les machines-outils en raison des risques d’incendie, dispositif déclenché par détecteurs de flammes ou de chaleur ou par commande coup de poing, n’est pas avéré. Le fournisseur des machines, qui en assure également la maintenance, effectue une enquête. L’Inspection des installations classées demande à l’exploitant de mettre en place des mesures de surveillance et d’intervention en cas de sinistre pour les machines-outils utilisant des huiles de coupe entières et de rédiger une procédure pour le déclenchement des obturateurs des réseaux permettant de confiner sur le site d’éventuelles eaux d’extinction. N°9803 - 20/08/1996 - FRANCE - 73 - CHAMBERY C28.15 - Fabrication d'engrenages et d'organes mécaniques de transmission Une fuite d'huile survient sur le circuit de refroidissement et de graissage d'une rectifieuse à la suite de la rupture d'une canalisation. Quelques 1 500 l d'huile se déversent dans les regards des eaux pluviales puis dans l'ERIER. La pollution s'étend en direction de La LEYSSE et du lac du BOURGEY. Un barrage est mis en place à l'embouchure de la LEYSSE durant 24 h.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 229/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Traitement de surface (cuivrage / nickelage) Le site d’étude comprend également des installations et activités de traitement de surface classées sous le code NAF C25.61 « Traitement et revêtement des métaux ». Une recherche a été menée dans la base de données ARIA pour les sinistres correspondant à ce même code NAF, pour des installations classées, et avec les mots clés suivants : nickel ; nickelage ; cuivre ; cuivrage. La base de données recense 23 accidents pour de telles activités : 17 cas d’incendie, 1 cas de dégagement toxique, 4 cas d’épandage de substances dangereuses ou polluantes, 1 cas d’effraction (acte de malveillance). Les résumés relatifs aux accidents instructifs dans le cadre de la présente étude sont donnés ci-dessous. Accidentologie externe : « traitement et revêtement des métaux » DEFAILLANCE D'UN MOTEUR DE FILTRE DANS UNE USINE DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 45915- 02/07/2014 - FRANCE - 95 - SERAINCOURT C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Dans une usine de traitement de surface, le moteur du filtre d’un bain de nickel grille et enflamme son carter en PVC. Deux têtes de sprinklers se déclenchent à 19h49. A l’arrivée des pompiers et de l’exploitant, il n’y a plus que de la fumée. L’arrivée d’eau des sprinklers est coupée à 20h25, les exutoires de fumées sont ouverts et les ventilateurs qui s’étaient automatiquement coupés avec le démarrage du sprinklage sont redémarrés. Les 4 m³ d’eaux utilisés sont dirigés vers la rétention du site. La production est arrêtée pendant 1 à 2 jours, le temps de : • nettoyer la zone ; • vérifier les armoires électriques ayant pu recevoir de l’eau ; • vérifier que le pont du bain n’ait pas reçu d’eau ; • changer les 2 têtes de sprinkler. Après analyse de l’accident, l’exploitant relève 2 hypothèses : • un échauffement anormal dû à l’usure d’un roulement. Toutefois, un bruit significatif aurait dû être entendu ce qui n’a pas été le cas ; • les sels de nickel parfois présents le long du corps ont pu s’infiltrer dans le moteur et provoquer un échauffement. L’exploitant change les filtres pour que la partie entourant le moteur soit ininflammable. Il formalise par écrit les vérifications réalisées sur les joints en début et fin de poste et prévoit une vérification générale formalisée de l’installation lors du changement des filtres tous les 15 jours. La chaîne d’alerte a bien fonctionné. Les exercices et les essais réalisés toutes les semaines sur le système de sprinklage ont démontré leur intérêt. FEU DANS UNE USINE DE TRAITEMENT DES METAUX. N° 45307 - 22/05/2014 - FRANCE - 25 - GENEUILLE C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu se déclare vers 13h50 dans un atelier d’une usine de traitement de surface abritant des bains d’acide sulfurique, de chrome VI et de nickel. Les employés évacuent le site et les fluides sont coupés. Les pompiers transportent à l’hôpital 2 employés intoxiqués par les fumées. Durant l’extinction, un surpresseur alimentant encore une cuve en eau provoque le débordement de la rétention de 10 m³. Les pompiers installent du matériel absorbant au niveau des égouts et d’un ruisseau se jetant dans l’OGNON. Le surpresseur est coupé permettant ainsi la vidange de la rétention. Les pompiers éteignent l’incendie vers 17h20. Le matériel absorbant est récupéré le lendemain et traité sur place. La production de l’usine n’est pas impactée. INCENDIE DANS UNE ENTREPRISE DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 44240 - 26/08/2013 - FRANCE - 80 - NIBAS C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu se déclare vers 21h30 dans un bac de nickelage de 300 l d’une entreprise de traitement de surface. L’exploitant, alerté par la détection incendie du site, se rend sur les lieux et maîtrise le sinistre avant l’arrivée des secours publics. Les pompiers pompent un écoulement au sol et colmatent une fuite sur le bac. Les contrôles de toxicité dans l’air effectués avec des tubes réactifs colorimétriques sont négatifs. La cuve est détruite et un bac voisin est endommagé ; 10 employés sont en chômage technique. Une défaillance du système de régulation de la température du bain est à l’origine de l’incendie.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 230/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

INCENDIE DANS UNE ENTREPRISE DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 44278 - 25/08/2013 - FRANCE - 73 - GRESIN C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu se déclare un dimanche vers 18 h sur les caillebotis en résines et fibres de verre de la chaîne de nickelage d’une entreprise de traitement de surface. L’incendie est éteint par les secours publics. Des caillebotis, des canalisations d’aspiration des vapeurs et des circuits électriques sont détruits ; la toiture et les murs de l’atelier sont recouverts de suie. Le m³ d’eau utilisé par les pompiers pour l’extinction s’est évaporé durant l’incendie. Les chaînes de traitement n’ont pas été endommagées et aucun bain de produits chimiques n’a été déversé ou rejeté à l’extérieur du site. L’atelier est nettoyé et certains bains souillés par les suies sont remplacés. Selon l’exploitant, un échauffement d’un enrouleur d’une rallonge électrique restée branchée à la suite de la mise en place d’un garde-corps de protection, serait à l’origine du sinistre. Ce câble électrique avait été utilisé durant cet aménagement pour des travaux de soudage le vendredi précédent. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant un rapport d’accident, les bordereaux de suivi de l’élimination des déchets d’incendie et des bains remplacés dans des filières autorisées ainsi que la consigne de sécurité à respecter par le personnel pour les travaux (permis de feu…). INCENDIE D'UN BATIMENT DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 43242 - 03/01/2013 - FRANCE - 95 - SERAINCOURT C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu émettant une épaisse fumée noire est découvert vers 13h15 dans un des bâtiments d’une entreprise de traitement de surface par un employé à son retour de pause déjeuner. Une pièce est en phase de nickelage depuis 13 h, une seconde est en cours de déchromage dans un bain de soude. Le salarié ne parvenant pas à maîtriser le sinistre avec des extincteurs donne l’alerte et interrompt l’alimentation en gaz de l’établissement ainsi que l’alimentation électrique du bâtiment. Les pompiers arrivés vers 13h30 éteignent l’incendie en 2 h. Une entreprise spécialisée pompe le jour même et la semaine suivante les 240 m³ d’eaux d’extinction confinés sur le site. Une dizaine de m³ s’étant écoulée sur un talus en bord de chaussée durant l’incendie, 30 m³ de terre sont excavés le lendemain et entreposés en attente d’analyses. Aucune pollution du ru voisin n’est signalée. Le bâtiment est détruit. Les dommages matériels sont estimés à 5 M euros et les pertes de production à 1 M euros. Une défaillance d’un redresseur électrique de 7,5 kA connecté au bain de nickel serait à l’origine de l’incendie. FEU DANS UNE ENTREPRISE DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 41420 - 07/12/2011 - FRANCE - 80 - BETHENCOURT-SUR-M ER C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Vers 4h45, un feu se déclare sur une ligne manuelle de traitement de surface comportant 10 bains (acide, chrome, nickel, zinc…) dans une entreprise soumise à autorisation pour cette activité. Les pompiers éteignent l’incendie avec 2 lances et un volume d’eau d’extinction d’environ 30 m3. Les eaux d’extinction ont été partiellement collectées dans la rétention de la chaîne mais une partie s’est écoulée dans le réseau public malgré la mise en place de 2 barrages par les services d’intervention. L’exploitant ne possédait pas de bassin de récupération des eaux d’extinction incendie. Une entreprise spécialisée récupère 10 m³ de déchets liquides, dont les bains des bacs de traitement. L’intervention des secours s’achève à 10h30. L’atelier de 400 m² et 1 000 m² de la toiture du bâtiment sont détruits. 15 salariés travaillant au laitonnage et au nickelage sont en chômage technique. L’incendie proviendrait d’une défaillance électrique ou d’une défaillance du système de réchauffage des bains. Le service d’inspection a relevé l’absence de contrôle périodique des installations électrique depuis 2008. INCENDIE DANS UNE USINE DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 41098 - 12/10/2011 - FRANCE - 73 - GRESIN C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu très fumigène se déclare vers 18h30 dans un bâtiment à structure métallique de 1 500 m² abritant la chaîne de nickel (20 bacs) d’une entreprise de traitement de surface. Alerté par le gardien de l’établissement, les 80 pompiers mobilisés maîtrisent le sinistre vers 23 h avec 4 lances à eau et à mousse dont une sur échelle ; 1 pompier incommodé par les fumées est soigné sur place. Le bâtiment est gravement endommagé. Les cuves (une dizaine) et rétentions en plastique d’acide chlorhydrique, de soude et de rinçages ont fondu entraînant un déversement d’acide et de soude dans LE TRUISON qui borde le site. Les bacs de traitement en inox (nickel chimique) n’ont pas été affectés par l’incendie. Une partie des 200 m³ d’eaux d’extinction et de dilution a été collectée dans le sous-sol de l’atelier mis en rétention avec des obturateurs. Un pH de 7 a été mesuré à l’aval immédiat du rejet de l’établissement dans le ruisseau ; l’ONEMA a découvert 4 truites mortes. Une défaillance électrique pourrait être à l’origine du sinistre. L’inspection des installations classées propose au préfet un arrêté prescrivant la mise en sécurité des installations et du bâtiment (isolement électrique, stabilité des structures, prévention des risques d’intrusion), la mise en place de mesures pour supprimer tous rejets directs d’effluents dans le ruisseau, l’évacuation des déchets liquides et solides du site et leur élimination dans des filières autorisées. L’exploitant doit également transmettre un rapport d’accident. La remise en service de l’atelier est subordonnée à une nouvelle demande d’autorisation préfectorale.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 231/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

INCENDIE DANS UNE ENTREPRISE DE TRAITEMENT DE SURFACE DES METAUX. N° 38336 - 28/05/2010 - FRANCE - 80 - FRIVILLE-ESCARBOTIN C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un feu se déclare vers 21h30 dans une entreprise de traitement de surface des métaux de 850 m² (nickelage au tonneau en grand volume) abritant 10 l de cyanure de cuivre et de potassium, 300 l de cyanure d’argent à 10 %, 20 l d’acide sulfurique et 3 cuves contenant chacune 1 500 l d’une solution de nickel. Un important nuage de fumées noires est visible à plusieurs km à la ronde. Une vingtaine d’occupants d’une dizaine de maisons voisines est évacuée. Les 80 pompiers mobilisés éteignent l’incendie à 3 h à l’aide de lances à eau et à mousse et les riverains peuvent rejoindre leur domicile ; l’épouse de l’exploitant victime d’un malaise est soignée sur place. Les secours publics interviennent à nouveau dans l’après-midi du 29/05 pour maîtriser 2 points chauds résiduels. Les eaux d’extinction ont été contenues en partie sur le site notamment avec la mise en place de merlons de sable, le reste s’est écoulé dans le réseau d’eaux pluviales de la commune. Le bâtiment à structure métallique est détruit ; 7 employés sont en chômage technique. L’arrêt de l’activité de l’entreprise est également susceptible d’entraîner du chômage technique chez ses donneurs d’ordre. L’exploitant n’envisage pas de se réinstaller sur le site, qui est imbriqué dans un environnement urbain, et souhaite s’implanter dans une zone industrielle voisine. Lors de l’accident, le site était à l’arrêt pour le week-end. Le système de chauffage des bains était interrompu et la ventilation en marche réduite. Une défaillance électrique au niveau des redresseurs semble être à l’origine de l’incendie qui s’est ensuite propagé dans l’atelier via les cuves et les gaines d’aération en PVC. La société d’assurance mandate un expert pour déterminer la cause précise du sinistre. Les gendarmes effectuent également une enquête. L’inspection des installations classées propose au préfet de subordonner la reprise d’activité à une nouvelle autorisation d’exploiter et demande à l’exploitant de lui adresser les résultats des analyses effectuées à la suite du rejet d’une partie des eaux d’extinction dans le réseau public. EMBALLEMENT D'UNE REACTION DE DENICKELAGE A L'ACIDE NITRIQUE. N° 34918 - 24/12/2007 - FRANCE - 63 - SAINT-JEAN-D'HEURS C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Un dégagement de vapeurs nitreuses se produit vers 16 h dans une entreprise de traitement de surface à l’arrêt, lors du dénickelage à l’acide nitrique d’un appareil de maintien en température (radiaplaque) d’une cuve de nickelage. Cette opération de maintenance avait débuté dans l’après-midi en présence du directeur de l’établissement et d’un opérateur. L’emballement de la réaction exothermique dû à un excès de nickel sur la radiaplaque s’est produit alors que le directeur s’était absenté pendant 1 h pour ramener l’opérateur à son domicile ; la face de la radiaplaque située contre la paroi du bac, plus chargée de nickel que prévu, n’était pas entièrement visible. Alertés par des riverains, les pompiers munis d’ARI vidangent le bac de traitement pour arrêter la réaction. Aucune victime n’est à déplorer et aucun impact sur l’environnement n’est signalé. L’installation d’aspiration et de lavage des vapeurs, utilisée pour des concentrations plus faibles, s’est révélée insuffisante lors de l’émission importante de vapeurs nitreuses. L’absence de surveillance durant le dénickelage n’a pas permis de prendre les dispositions nécessaires afin d’éviter ce rejet. L’exploitant prend plusieurs mesures : polarisation de l’appareil de chauffage (radiaplaque) afin de diminuer le dépôt de nickel et mise en place sur la radiaplaque d’un bipasse pour eau froide, rédaction d’une procédure d’intervention et enlèvement manuel de l’excès de nickel avant traitement à l’acide. INCENDIE D'UN ATELIER DE TRAITEMENT DE SURFACE. N° 30431 - 15/08/2005 - FRANCE - 39 - SAINT-CLAUDE C25.61 - Traitement et revêtement des métaux Dans une usine de traitement de surface, un feu se déclare vers 19 h lors de travaux de maintenance sur une cuve d’acide sulfurique vide. L’opérateur coupe aussitôt l’alimentation en gaz et électricité des installations et alerte les secours qui maîtrisent l’incendie. Un bac de nickelage chimique contenant un mélange d’1 t d’hydroxyde de potassium et 1 t de chlorure de nickel, la cuve d’H2SO4 et 4 cuves de rinçage également vides sont détruites ; l’atelier (faux plafond, tuyauterie d’eau,…) est endommagé et divers bains de traitement pollués sont inutilisables. Les eaux d’extinction et l’écoulement de la solution de nickel sont contenus dans une rétention. Les déchets solides et liquides sont récupérés et traités par une entreprise spécialisée. Les dommages matériels et les pertes d’exploitation sont estimés à 1 M.euro chacun. La surchauffe du système de chauffage du bain de la cuve d’H2SO4 est à l’origine de l’accident. En effet, l’enquête révèle que ce dispositif a été mis en route à la suite d’une erreur de l’intervenant lors des travaux de maintenance (une consigne interdit la mise en chauffe d’une cuve vide). Le dysfonctionnement de la jauge de niveau du bain dans la cuve n’a pas permis d’alerter l’opérateur de sa méprise ; la sonde thermométrique habituellement immergée, prévue également pour éviter une surchauffe, s’est retrouvée inopérante compte tenu de l’absence de liquide dans le bac de traitement. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant : la mise en place d’un dispositif efficace pour empêcher les surchauffes en cas d’absence de liquide dans les cuves, des vérifications des systèmes d’ouverture automatique des trappes de désenfumage, certains n’ayant pas fonctionné lors de l’incendie, et d’examiner avec les pompiers les mesures à mettre en oeuvre pour permettre aux secours en cas de sinistre, d’accéder aux zones verrouillées par clés. L’exploitant installe des thermoplongeurs avec système anti-incendie et actualise ses consignes d’exploitation et de maintenance.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 232/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Le principal accident rencontré dans des ateliers de traitements de surface de métaux (cuivrage, nickelage) est l’incendie. Les facteurs déclenchant les incendies sur de telles installations sont, le plus souvent, liés à un court circuit ou une défaillance électrique, ou encore un disfonctionnement entrainant l’échauffement anormal d’un bain et/ou l’inflammation d’une cuve vide. Lorsqu’un incendie survient dans un atelier de traitement de surface, les principales conséquences sont les suivantes : • fonte des bacs en polypropylène et déversement du contenu des bains de traitement ; • dégagement de fort panache de fumées. Peu d’incendies entraînent une pollution externe au site, car dans la majorité des cas les moyens de rétention ont été suffisants pour y maintenir les éventuels produits déversés et eaux d’extinction de l’incendie.

Le second type d’incident rencontré dans les ateliers de traitement de surface de métaux est la fuite ou le déversement de substances chimiques, liés : • à la rupture ou au débordement d’une cuve ; • à la rupture de tuyaux ou équipements raccordés aux cuves et systèmes de traitement des effluents Dans la majorité des cas, ces fuites et déversements ont entraîné une pollution externe au site, en raison principalement d’un mauvais dimensionnement des moyens de rétention, ou d’un rejet direct aux milieux naturels ou aux réseaux d’assainissement. La principale conséquence des déversements de produits chimique est la pollution du milieu naturel et des cours d’eau.

Le dernier incident rencontré dans les ateliers de traitement de surface est le dégagement de vapeurs plus ou moins toxiques pour la santé humaine. L’origine de ces dégagements est liée à des défaillances humaines, à des anomalies d’organisation, ou à des défaillances électriques conduisant le plus souvent au mélange de produits incompatibles dont la réaction chimique génère des émanations toxiques. Les cas recensés pour lesquels les mélanges de produits incompatibles ont entraînés des formations gazeuses potentiellement dangereuses, mettent en cause des réactifs qui ne sont pas utilisés sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue. La principale conséquence d’un dégagement de vapeurs est l’atteinte à la santé (intoxication, irritation) du personnel et du voisinage en cas de dispersion d’un nuage toxique en dehors des limites du site.

En conclusion, concernant les activités de traitement de surface des métaux (cuivrage, nickelage), il est possible de mettre les éléments suivants en évidence pour la suite de l’étude. • Les événements les plus observés sont l’incendie, puis les fuites et déversements de produits dangereux, et enfin le dégagement de vapeurs plus ou moins toxiques. • La principale source d’incendie est la défaillance électrique au niveau du système de chauffage des bains. • Les événements potentiels induits par un incendie sont un déversement de produits liquides potentiellement dangereux et de potentielles émanations toxiques en cas de réaction entre produits incompatibles notamment.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 233/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Stockage / utilisation de fioul domestique Une recherche a été menée sur la base ARIA concernant des sinistres liés au stockage et à l’utilisation de fioul domestique. Celle-ci a été réalisée à l’aide du mot-clé fioul domestique. On recense 361 accidents faisant intervenir du fioul domestique, parmi lesquels 28 incendies, 10 explosions et 336 rejets de matières dangereuses ou polluantes. Les résumés des sinistres instructifs pour la présente étude sont donnés ci-dessous. Accidentologie externe : « fioul domestique » N° 13083 - 03/06/1998 - 03 - TREVOL C33.20 - Installation de machines et d'équipements industriels Dans un hangar de production d'une chaudronnerie, un incendie se produit sur une cuve à fioul domestique alimentant une chaufferie. La structure métallique de l'entreprise est endommagée et 15 personnes sont en chômage technique. N° 5717 - 04/08/1994 - FRANCE - 01 - FRANS A01.50 - Culture et élevage associés Un incendie détruit un bâtiment agricole de 600 m², avec une structure métallique remplie de parpaings et protégée par un toit en éverite, contenant 100 t de fourrage, un stockage de 4 000 l d'huile, 8 citernes aériennes d'une capacité totale de 11 000 l de fioul domestique, ainsi qu'une citerne enterrée de fioul domestique de 10 000 l. Plus de 30 minutes après le début du sinistre, alors que l'ensemble du bâtiment est embrasé, les citernes aériennes de fioul explosent tour à tour. Le souffle puissant généré est sans effet sur le bâtiment déjà détruit et les sauveteurs. La citerne enterrée n'est pas affectée. Aucune victime n'est à déplorer. N° 40875 - 30/08/2011 - FRANCE - 38 - HUEZ I55.20 - Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée Une fissure dans une cuve de 20 000 l de fioul domestique d'une résidence de tourisme, remplie dans la matinée, cause le déversement de 2 500 l de produit dans le RIF NEL et le lac BLANC. Les pompiers et services techniques municipaux dressent un barrage de terre sur le ruisseau, qui cède 2 h plus tard. Les secours dépotent la cuve, nettoient les berges touchées et mettent en place des boudins absorbants. Le lendemain matin, des traces de pollution sont encore présentes dans le ruisseau au niveau du rejet et dans le lac. Un barrage flottant est installé. Les services municipaux prennent le relais des pompiers pour le traitement du fioul résiduel. Il n'y a pas de mortalité piscicole. N° 40615 - 05/07/2011 - FRANCE - 38 - RENAGE C25.73 - Fabrication d'outillage Une fuite se produit sur une canalisation d'une cuve de fioul domestique dans une entreprise de travail des métaux. L'hydrocarbure s'écoule dans l'enceinte de l'établissement avant de se déverser dans la FURE ; 200 l de FOD se seraient écoulés dans le cours d'eau. Les pompiers mettent en place des barrages absorbants à 4 km en aval du point de rejet dans la rivière. La police municipale et la gendarmerie se sont rendues sur les lieux. N° 37258 - 23/10/2009 - FRANCE - 68 - D35.11 - Production d'électricité Une fuite de fioul est détectée dans un centrale hors zone nucléaire ; au moins 20 m³ se seraient écoulés d'une tuyauterie enterrée reliant les bâches de stockage de fioul domestique et les groupes diesel de secours de l'unité de production. Une société spécialisée pompe 7 m³ de fioul dans le caniveau en béton dans lequel se trouve la canalisation, le reste s'étant infiltré dans le sol sous la galerie. Les contrôles réalisés le jour même avec les piézomètres ne relèvent pas de pollution de la nappe d'eau. L'inspection des installations nucléaires constate que la fuite provient d’une zone corrodée de la canalisation de carburant, non détectée lors de son inspection le 28 septembre 2009, au titre du plan local de maintenance. Le produit s’est ensuite écoulé au niveau du point bas du caniveau souterrain constitué de 2 fosses bétonnées et d'une canalisation en PVC les reliant. Par ailleurs, l'exploitant ne sait pas depuis quand cette canalisation fuit et la quantité de fioul perdue. En effet, le système informatique de suivi quotidien du volume de fioul dans la bâche de stockage ne mentionne pas les relevés des jours précédents mais alerte uniquement en cas de fluctuation de plus de 5 m³ d'un jour à l'autre ou d'atteinte du niveau minimum de 175 m³ de la bâche. De plus, le relevé visuel de la bâche n’est pas précis au m³ près et un appoint de fioul a été opéré le 20/10. Enfin, la canalisation est constamment remplie de fioul alors que les appoints par les groupes diesel ne se font que lors des essais périodiques. L’inspection demande à l’exploitant de surveiller l’étendue de la pollution, déterminer la quantité de fioul rejetée et le cheminement suivi par le carburant, de mettre en place une organisation pour permettre l’efficacité des examens périodiques et d’entretien des canalisations, de mettre en place un système de mesure de volume des bâches de stockage adapté pour détecter une fuite et d’étudier la possibilité de laisser la canalisation impliquée et celles du même type vide lorsqu’elles ne sont pas utilisées.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 234/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Les incendies recensés concernent principalement des établissements agricoles (présence d’engrais) et des centrales d’enrobage. Lorsque les origines du sinistre sont précisées, très peu de cas concernent directement le stockage de fioul : il s’agit le plus souvent d’une prise en feu secondaire. Par ailleurs, les incendies faisant intervenir le fioul domestique sont souvent couplés à une pollution du milieu naturel ou des réseaux, dont la gravité est variable. Parmi les explosions recensées, une seule est initiée sur des citernes de fioul domestique. Les autres évènements concernent des explosions d’autres produits (essence, …) ou des explosions sur des équipements d’utilisation (chaudières : 1 accident) ou de dépotage de fioul domestique (2 accidents). Pour ce qui concerne les rejets de fioul, certains cas sont la conséquence d’un incendie (perte de confinement due à l’incendie). Une grande partie des accidents recensés concerne des camions- citernes ou des opérations de dépotage. Les autres sinistres ayant pour origine une fuite sur une capacité ou une canalisation, avec une cause technique (corrosion, ..) ou humaine (non fermeture d’une vanne, …). Les conséquences sont très variables, selon la quantité de fioul déversée et la configuration des sites et installations : certaines fuites son mineures et n’atteignent pas le milieu naturel (restent confinées dans des réseaux internes et d’assainissement) et d’autres génèrent des pollutions importantes des sols et des eaux (cours d’eau, lacs).

D.3.4.2 Accidents survenus sur le site ou dans le groupe

Aucun accident survenu sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ou sur un autre site du groupe DIAMETAL n’est porté à notre connaissance par l’exploitant dans le cadre de l’élaboration du présent dossier.

D.3.5 SYNTHESE DES PHENOMENES DANGEREUX ASSOCIES AUX INSTALLATIONS

Tableau de synthèse présenté en pages suivantes.

Les critères de choix sont les suivants : • réalité physique du stockage ou du procédé ; • mesures de protection physiques passives de grande ampleur ; • limites physiques réalistes référencées par le retour d’expérience.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 235/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Activités générales de production et logistique

Stock primaire dans Stockage sur racks et aux postes de travail le « stock matière » Pas d’inflammables. Quantité combustible limitée (<500 kg) Capacité totale : < 25 tonnes dont la majorité non Flux Stocks tampon Incendie Non Stock en intérieur éloigné des limites de propriété (30 m minimum)*. dans les ateliers de combustible thermique Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site production, (combustibles : résinoïdes < 500 kg) rectification, essais Stockage

Zone logistique : Stockage sur racks de rangement et en armoires Combustibles présents limités à 1 tonne d’emballages produits finis fermées conditionnés Flux Incendie Non Stock en intérieur et éloigné des limites de propriété (30 m minimum)*. (majoritairement Produits finis conditionnés : < 1 tonne thermique incombustibles) et Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site emballages Stock emballages combustibles : 1 tonne Montures et produits finis / semi-finis en Usinage, ébavurage, rectification en milieu humide matériaux (eau / huile) et marquage laser des produits semi-finis métalliques, Production de poussières potentiellement Pas d’inflammables, matériaux travaillés majoritairement pas ou peu céramiques, combustibles (résines, aluminium, matériaux combustibles (< 500 kg/j matières combustibles travaillées) résinoïdes ou Ateliers de production, composite) Flux composites Incendie Non Usinage essentiellement sous huile soluble (plus de 90% d’eau) rectification, et local Machines dotées de systèmes d’aspiration et filtration thermique Emballages en Atelier éloigné des limites de propriété (35 m minimum)* essais de l’air avant rejet dans l’atelier ou connectées à bois, carton, l’aspiration centralisée du bâtiment usine papier, Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site plastiques Capacité de production < 1 tonne / jour au total, dont Transformation matériaux combustibles < 500 kg/jour mécanique Sablage de pièces métalliques dont certaines sont susceptibles de générer des poussières combustibles (aluminium exclusivement) Classement ATEX de l’intérieur des sableuses, des seaux de récupération des poussières, des systèmes d’aspiration. Sableuses dotées de systèmes d’aspiration et 2 Ateliers de Installations au droit de 2 ateliers dédiés à l’intérieur du bâtiment usine filtration de l’air avant rejet dans le local Explosion Surpression Non sablage coté Nord, éloignés des limites de propriété (50 m minimum)* Poussières récupérées en bacs sous le système de filtration d’air Installations classées ATEX de faible ampleur non susceptibles de générer de conséquences hors site en cas d’explosion Quantité annuelle de poussières récupérées : < 100 kg/an

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 236/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ? Produits non inflammables. Capacité max. combustibles par local : 4,5 tonnes (stockage poudres press-alu). Flux Incendie Non thermique Stockage unitaire et manipulation en quantités limitées. Installations et activités à l’intérieur du bâtiment usine, éloignées des limites de propriété (30 m minimum)*. Stockages en futs, sacs, bidons et pots de capacité Cellules de unitaire de 1 à 50 kg, sur racks de rangement ou Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site stockage armoires fermées Local stockage poudres et laboratoire classés ATEX en raison Stockage, Salles de pesée Stockage total : 8 tonnes, dont moins de 50 kg sous uniquement du risque de mise en suspension accidentelle de poussières formulation, Atelier (postes forme liquide combustibles dans l’air en cas de renversement d’un fût de poudres mélange remplissage) Pesée, formulation, mélange manuel ou mécanique métalliques ou résinoïdes potentiellement combustibles stocké en hauteur Explosion Surpression Non Laboratoire en récipients de faible capacité (0,1 à 5kg), stockés Stockage unitaire et manipulation en quantités limitées. Produits non sur étagères et racks en attente d’utilisation Préparation liant inflammables Capacité formulation / mélange : < 50 kg / jour Installations et activités à l’intérieur du bâtiment usine, éloignées des limites de propriété (30 m minimum)*. Conséquences maintenues sur site

Poudres Quantité totale de produits liquides très faible (moins de 50 kg), stockés et (métalliques, Epandage utilisés en petits volumes unitaires. Stockage des liquides sur rétentions résinoïdes, sans Pollution Non inflammation Conditions d’utilisation permettant une récupération en au sol par le céramiques, personnel composites) et liquides Pas de matières inflammables transformées. Quantité combustible combustibles Pressage à chaud et cuisson : capacité totale transformée faible : < 50 kg / jour (poudres résinoïdes ou métalliques) Ateliers : frittage entrant dans la < 50 kg/jour Activité exercée sous surve illance permanente des salariés et absence de composition des (différents postes Flux Transformation Température 160-400°C max. pour liants résinoides, Incendie Non potentiel calorifique significatif à proximité des matériels chauffants produits de travail répartis thermique 500-1 000°C max. pour liants métalliques, céramiques Ateliers à l’intérieur du bâtiment usine et éloignés des limites de propriété fabriqués dans les ateliers) et métallo-céramiques (35 m minimum)*. Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site Pas de matières inflammables identifiées. Quantité de poussières récupérées très faible (< 10 kg/an) Flux Incendie Non Installations à l’intérieur du bâtiment usine et éloignées des limites de thermique propriété (35 m minimum)*. Conduites de transport et centrale d’aspiration dotée Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site Réseau d’aspiration de cartouches filtrantes à décolmatage pneumatique Transport et Centrale poussières et gaines d’aspiration non classées ATEX et centrale de desservant les ateliers, postes de travail et zones de filtration Gaines d’aspiration dispersées à l’intérieur du bâtiment usine dans un dépoussiérage préparation / mélange grand volume et éloignées des limites de propriété (35 m min.) Quantité de poussières récupérée : < 10 kg/an Explosion Surpression Non Centrale poussière implantée dans un local dédié à l’intérieur du bâtiment usine coté Nord, éloigné des limites de propriété (50 m minimum)*. Façade Nord du local en structure légère (bardage métallique). Risque de montée en pression limité et conséquences d’une éventuelle explosion maintenues sur site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 237/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Réception des produits en volumes unitaires limités (futs 200 L max.) et contenants fermés. Plateforme de déchargement bétonnée et dotée de dispositifs évitant la dispersion des produits en cas de déversement accidentel Stock primaire doté de rétentions spécifiques et local faisant rétention par rapport aux aires voisines (seuil empêchant la dispersion des produits Epandage Pollution Non hors du local). Stocks tampons dispersés dans les ateliers, sur rétention ou en armoires dotées de rétention, ou aux postes de travail en quantités unitaires faibles (< 5 litres) permettant une récupération au sol par le Plateforme de Réception sur plateforme béton à proximité du stock personnel déchargement à primaire, en contenants unitaires de 10 à 200 L l’angle Sud-Est du Manipulation à l’intérieur des locaux permettant une récupération au sol Stock primaire : en futs de 200 L sur racks et par le personnel en cas de déversement accidentel bâtiment usine rétentions, volume total < 1 000 L Réception / Stock primaire dans Stocks tampon : en contenants unitaires de 10 à Risques d’épandage maîtrisés (Cf. ci-dessus) Stockage / le local « stock 200 L sur racks, en armoires et aux postes de travail, Réception, stockage et manipulation à l’écart des activités de production Manipulation huiles » sur rétentions, volume total < 500L (pas de sources d’inflammation) Stock tampon dans Manipulation dans le stock primaire (remplissage Phénomène dangereux retenu pour le stock primaire uniquement car les ateliers bidons de volume unitaire inférieur) et transport stockage commun avec autres produits inflammables ou dangereux (local (production, jusqu’aux stocks tampons (divers emplacements au Oui : « stock huiles »). rectification, essais) sein des ateliers) Flux PhD 1 Huiles et Incendie Non retenu pour les stocks tampons car dispersés dans les ateliers, en thermiques lubrifiants local « stock armoires dédiées coupe-feu ou aux postes de travail, en quantités huiles » limitées (< 500 L au total), et à l’écart des limites de propriété (35 m minimum), les conséquences du phénomène dangereux seraient maintenues sur site Manipulations en quantités faibles à l’intérieur des locaux, à l’écart des limites de propriété (20 m minimum)*. Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site

Huiles et émulsions utilisées sur machines en faibles quantités, dotées de Epandage Pollution Non rétentions et/ou permettant une récupération au sol par le personnel en cas de déversement accidentel. Pas de réseau d’huiles

Absence de produits inflammables. Utilisation essentiellement sous forme Produits utilisés bruts ou sous forme d’émulsion, en d’émulsion huileuse (plus de 90% d’eau) non combustible. Huiles entières Ateliers : usinage, tant que fluide hydraulique ou lubrifiant Utilisation rectification, essais, utilisées en quantités faibles (50 L max. par installation) frittage Consommation annuelle : 1 tonne d’huile brute et Flux Activité exercée sous surveillance permanente des salariés et absence de 15 tonnes d’émulsions huileuses Incendie Non thermiques potentiel calorifique significatif à proximité des installations Ateliers à l’intérieur de l’usine, à l’écart des limites de propriété (35 m minimum)*. Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 238/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Réception des produits en volumes unitaires limités (futs 200 L max.) et contenants fermés. Plateforme de déchargement bétonnée et dotée de dispositifs évitant la dispersion des produits en cas de déversement accidentel Stock primaire doté de rétentions spécifiques et local faisant rétention par Epandage rapport aux aires voisines (seuil empêchant la dispersion des produits sans Pollution Non hors du local). Stocks tampons dispersés dans les ateliers, sur rétention inflammation ou en armoires dotées de rétention, ou aux postes de travail en quantités unitaires faibles (< 5 litres) permettant une récupération au sol par le personnel Manipulation en quantités faibles à l’intérieur des locaux permettant une récupération au sol par le personnel en cas de déversement accidente

Réception sur plateforme béton à proximité du stock Risques d’épandage maîtrisés (Cf. ci-dessus) primaire, en contenants unitaires de 10 à 200 L Réception, stockage et manipulation à l’écart des activités de production Stock primaire : en bidons et futs de 25 à 200 L, sur (pas de sources d’inflammation) Plateforme de racks et rétentions. déchargement à Phénomène dangereux retenu pour le stock primaire uniquement (local Divers produits Capacité totale < 1 000 L, dont dangereux pour l’angle Sud-Est du Oui : « stock huiles »). inflammables l’environnement < 500 L bâtiment usine et/ou dangereux Flux PhD 1 Non retenu pour les stocks tampons car volumes unitaires faibles (< 30 L) Stocks tampon : en bidons de 1 à 30 L, tubes et pots Incendie pour Stocks primaires thermiques dispersés dans les ateliers, en armoires dédiées dotées de portes coupe- Réception / < 1 L, bombes aérosol de 400 ml, sur racks, en local « stock l’environnement dans les locaux : feu ou aux postes de travail, et à l’écart des limites de propriété (35 m Stockage / armoires et aux postes de travail, sur rétentions. huiles » : solvants, colles « stock huiles » et minimum), les conséquences du phénomène dangereux étant maintenues Manipulation et résines, « stock produits » Capacité totale < 500 L, dont dangereux pour sur le site produits de l’environnement < 250 L Stock tampon Manipulations en quantités faibles à l’intérieur des locaux, à l’écart des masquage dans : atelier, Manipulation dans le stock primaire (remplissage limites de propriété (20 m minimum)*. (peinture) laboratoire, local bidons de volume unitaire inférieur à 30 L) et transport Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site préparation lian jusqu’aux stocks tampons (divers emplacements au sein des ateliers) Réception des produits en contenants fermés, en zone extérieure non Maintien fermé des contenants hors opérations de favorable à la formation d’atmosphères explosives remplissage (robinets) Stock primaire (« stock huiles ») classé ATEX en cas de fuite de produits. Produits maintenus fermés hors opérations de remplissage. Local ventilé ne favorisant pas la formation d’une atmosphère explosive, et doté d’équipements électriques ATEX adaptés au risque. Stocks tampons (« armoires à solvants ») classés ATEX en cas de fuite Explosion Surpression Non de produit. Produits stockés en petits contenants maintenus fermés. 3 Armoires de stockage dispersées dans les ateliers et non susceptibles de générer de conséquences hors site en cas d’explosion. Manipulations à l’intérieur du bâtiment, en zone bien ventilée, non favorable à la formation d’atmosphères explosives Réception, stockage et manipulation à l’écart des limites de propriété (20 m minimum)*. Conséquences du phénomène dangereux maintenues sur le site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 239/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Epandage Mise en œuvre en quantités limitées permettant une récupération en sans Pollution Non rétentions ou au sol par le personnel inflammation Solvants : réactifs de laboratoire ou produits de Solvants utilisés nettoyage / dégraissage manuel des outils de Mise en œuvre en quantités limitées, risques d’épandage maitrisés dans l’ensemble production, à partir de petits contenants (< 1L) aux Flux Ateliers et zones d’emploi des produits éloignés des limites de propriété des ateliers et des postes de travail. Incendie Non thermiques (35 m minimum) locaux annexes Consommation solvants < 0,5 tonnes / an Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site Colles et résines utilisés dans la zone Colles et résines : application manuelle (pinceau / « nettoyage / pipette) pour fixation des parties abrasives produites Mise en œuvre en quantités limitées, dans des ateliers de volume collage / sur leur monture, puis passage à l’étuve (max. 110°C) important et/ou sur postes de travail ventilés, ne favorisant pas la Utilisation marquage » pour séchage. formation d’atmosphères explosives. Ateliers et zones d’emploi des (application) produits éloignés des limites de propriété (35 m minimum)* Produits de Consommation colles / résines < 100 kg/an masquage Produits de masquage : application manuelle par 1 Cabine de peinture classée ATEX (intérieur cabine et gaine d’extraction, (peintures) utilisés pulvérisation (aérosols) dans la section « résine » extérieur sur 1 m autour de l’ouverture frontale de la cabine). Installation dans les ateliers (cabine de peinture avec système d’aspiration / dotée d’un système de ventilation en fonctionnement permanent durant « section résine » filtration et extraction en toiture) ; application au Explosion Surpression Non son utilisation, non favorable à la formation d’une atmosphère explosive. (aérosols) et pinceau dans l’atelier « nickelage » (local masquage Equipement ponctuel au sein d’un vaste atelier bien ventilé. « nickelage » (pots / dédié) Conséquences du phénomène dangereux maintenues sur site tubes) Consommation produits masquage < 20 kg/an Local « masquage » classé ATEX (rayon d’1 m autour du poste d’application de peinture). Poste de travail non confiné. Vu les quantités de produits mises en jeu et les dimensions du local, le phénomène dangereux n’est pas susceptible générer d’effets significatifs. Les conséquences du phénomène dangereux seraient maintenues sur site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 240/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Activités de traitement de surface

Produits en conditionnements unitaires de volume limité (< 25L) Epandage Plateforme de déchargement bétonnée et dotée de dispositifs évitant la sans Pollution Non Réception sur dispersion des produits en cas de déversement Plateforme de inflammation déchargement à Stockages sur rétentions l’angle Sud-Est du bâtiment usine Stockage en bidons/futs de 10 à 25 litres (liquides sur Zones de stockage et rétentions dissociées pour les produits susceptibles rétentions) de réagir dangereusement ensembles (acides et bases fortes Stockage actuel Flux susceptibles de générer des réactions exothermiques notamment) dans les ateliers Stockage total (situation projetée) : thermiques Mélange de Réception / nickelage / Pas de substances incompatibles susceptibles de dégager des nuages Nickelage : < 1000 L produits non / Non Stockage dégarnissage et au toxiques (pas d’utilisation de composés cyanurés, chromés, de bisulfites compatibles sous-sol de l’atelier Dégarnissage : < 200 L Nuages ou d’acide fluorhydrique notamment) cuivrage Cuivrage : < 250 L toxiques Stockage à l’écart des limites de propriété (40 m minimum)* Stockage futur en Total combustible : < 300 L Conséquences maintenues sur site local préfabriqué dédié hors bâtiment Quantités combustibles limitées (<100 L) et contenants de volume unitaire Produits usine coté Nord- faible (< 25 L) dangereux de Flux Ouest Incendie Non traitement de thermiques Stockage à l’écart des limites de propriété (40 m minimum)* surface : Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site majoritairement liquides corrosifs Epandage et/ou dangereux sans Pollution Non Installations en intérieur, dotées de rétentions pour la sante Installations de inflammation et/ou dangereux traitement de pour le milieu surface (situation Rétentions dissociées pour les installations utilisant des produits aquatique future) : Traitement et rinçage au trempé, cuves en matières plastiques, ateliers sur rétentions. susceptibles de réagir dangereusement ensembles (bains d’acides et de Atelier nickelage : Flux bases fortes susceptibles de générer des réactions exothermiques Volume des bains de traitement / rinçage (situation - 1 ligne thermiques notamment) prétraitement dont future) : Mélange de produits non / Non Pas de substances incompatibles susceptibles de dégager des nuages Utilisation nickel strike ; Nickelage : 3 227 L / 1 500 L compatibles toxiques (pas d’utilisation de composés cyanurés, chromés, de bisulfites (bains de - 2 lignes traitement Nuages Dégarnissage : 400 L / 300 L ou d’acide fluorhydrique notamment) traitement et - 1 ligne nickel toxiques rinçage) chimique Cuivrage : 588 L / 500 L Installations à l’écart des limites de propriété (40 m minimum)* Atelier Produits majoritairement utilisés peu concentrés (<1% Conséquences du phénomène dangereux maintenues sur site dégarnissage : à 30%). - 2 bains traitement Cuves de traitement en polymères et système de chauffe par traçage Traitement réalisé à chaud, températures 30 à 50°C électrique Atelier cuivrage : max. - 1 ligne Flux Oui : Un dysfonctionnement du système de régulation de chauffe et Incendie prétraitement / thermiques PhD 2 l’évaporation du bain de traitement pourrait conduire à un départ de feu traitement sur la cuve polymère concernée

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 241/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Activités annexes et utilités

Quantités limitées (1 bouteille / 15 kg) Poste à souder Poste à souder Oxygène Flux Localisation en intérieur à l’écart des installations de production et (stockage / mobile dans un 1 bouteille sur chariot, soit 15kg au total Incendie Non comprimé thermiques éloignée des limites de propriété (50 m minimum)* utilisation) local technique Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site

Quantités limitées (1 bouteille / 15 kg) Flux Localisation en intérieur à l’écart des installations de production et Incendie Non thermiques éloignée des limites de propriété (50 m minimum)* Poste à souder Poste à souder Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site Acétylène (stockage / mobile dans un 1 bouteille sur chariot, soit 15kg au total dissous utilisation) local technique Installation non classée ATEX Localisation en intérieur à l’écart des installations de production et Explosion Surpression Non éloignée des limites de propriété (50 m minimum)* Conséquences maintenues sur site

Dépotage sous surveillance permanente d’un agent permettant une réaction rapide en cas de déversement accidentel Epandage Aire de dépotage en situation future dotée de dispositifs permettant sans Pollution Non d’éviter la dispersion de fioul en cas de déversement inflammation Dépotage sur Stockage actuel en fosse maçonnée permettant la collecte en cas de fuite plateforme en sur les cuves. Stockage futur en cuve double peau avec détecteur de fuite enrobés entre Stockage actuel : 2 cuves 100 000 L simple peau en chaufferie et cuves fosses maçonnées sous le niveau du sol. Livraison Risque de feu de nappe lors du dépotage (risque d’épandage maîtrisé - Dépotage de stockage fioul max. 70 m3 / an Cf. ci-dessus). Stockage et canalisations souterrains non concernés Stockage Flux Stockage en cuves Stockage futur : 1 cuve enterrée 25 000 L double Incendie Non Installations et zone de dépotage à l’écart des limites de propriété (20 m thermiques Transfert enterrées à l’Ouest peau. Livraison max. 25 m3 / an minimum actuellement, 40 m minimum. en situation future)* Fioul de la chaufferie Consommation annuelle de fioul (transfert) : 35 000 L Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site domestique Canalisations de transfert enterrées Cuves dotées d’évents de respiration. Zonage ATEX de l’intérieur des cuves et canalisations, et autour des évents Explosion Surpression Non Installations à l’écart des limites de propriété (20 m minimum en situation actuelle, 40 m minimum en situation future)* Conséquences maintenues sur site en situation future

Chaudière fioul 860 kW dans bâtiment Production d’eau chaude pour chauffage du bâtiment Flux Bâtiment chaufferie éloigné des limites de propriété (60 m minimum) Utilisation chaufferie à 100 m usine Incendie Non thermiques Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site au Nord du Consommation fioul : 35 000 L / an bâtiment usine

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 242/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Potentiel de danger Phénomène Installation / Phénomène dangereux Conditions d’utilisation et quantités Type d’effet Commentaires / justifications* Produits / localisation dangereux (PhD) Type d’emploi matériaux retenu ?

Gestion des déchets

Extérieur : Stockages de déchets dangereux liquides et souillés en situation future Epandage Pollution Non dotés de rétentions ou dispositifs de collecte des égouttures Stockage sur zones - déchets métalliques et composites souillés en 3 extérieure et bennes (total 15 m ) Déchets intérieure à l’angle - émulsions huileuses usagées en fosse 10 m3 Risques d’épandage maîtrisés (Cf. ci-dessus) dangereux et Stockage Sud-Est du maçonnée enterrée (actuel) ou conteneurs plastiques huiles / Inflammables en très faibles quantités (< 200 L) stockés à l’intérieur du bâtiment usine total 5m 3 sur rétention (futur) émulsions Transfert Flux bâtiment usine à l’écart des limites de propriété (30 m minimum)* Collecte en bennes Incendie Non usagées Intérieur : thermiques Quantités combustibles limitées (< 5 tonnes en extérieur et <5 tonnes en et futs dans les intérieur), à l’écart des limites de propriété (20 m minimum)* ateliers - déchets dangereux divers, majoritairement solides, en futs 30 à 200 L plastiques ou métalliques (total < 5 Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site tonnes)

Stockage en intérieur, sur rétentions ou dispositifs de collecte des Stockage des eaux de rinçage et neutralisation, Epandage Pollution Non égouttures conteneurs plastiques 1 000 L sur rétention (total < 10 m 3) Déchets des Stockage au sous- Risques d’épandage maîtrisés (Cf. ci-dessus) activités de Stockage sol de l’atelier Stockage des boues de filtration et matériels souillés Pas d’inflammables traitement de cuivrage et dans en futs plastiques 200L Transfert Flux surface l’atelier nickelage (total < 5 m3) Incendie Non Quantité combustible limitée (emballages et matériels souillés < 5 m3) thermiques Stockage emballages souillés Stockage en intérieur, à l’écart des limites de propriété (40 m minimum)* (total < 1 m3) Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site

Stockage sur zone extérieure à l’angle Déchets Sud-Ouest du Pas d’inflammables industriels bâtiment usine Stockage en bennes, matériaux essentiellement banals, Stockage Flux Quantité combustible limitée (<5 m3) solides et combustibles Incendie Non emballages et Collecte en bennes thermiques Transfert (total < 5 m 3) Stockage à l’écart des limites de propriété (20 m minimum)* ordures et poubelles dans la ménagères zone logistique, les Conséquences éventuelles d’un départ de feu maintenues sur site bureaux et locaux sociaux

* Il est communément reconnu par les services d’incendie et de secours qu’une distance de vide de 10 m et plus équivaut à un mur coupe-feu de degré 2 heures Tableau de synthèse des phénomènes dangereux associés aux installations

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 243/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.4 ESTIMATION DES CONSEQUENCES DE LA LIBERATION DES POTENTIELS DE DANGERS

D.4.1 ESTIMATION DES CONSEQUENCES DE LA LIBERATION DES POTENTIELS DE DANGERS

Une évaluation qualitative des conséquences de la libération des potentiels de dangers retenus précédemment est réalisée ci-après.

D.4.1.1 PhD 1 : Incendie du stock primaire d’huiles et divers liquides inflammables Compte tenu des éléments suivants : • quantité totale de liquides combustibles stockés de l’ordre de 2 000 litres, dont 1 000 litres de produits inflammables maximum, conditionnés en futs de 200 L maximum ; • stockage dans une enceinte dédiée en béton (murs et planchers), sans ouvrant donnant vers les locaux attenants et accessible exclusivement depuis l’extérieur du bâtiment (caractéristiques probables coupe-feu) ; • configuration du local assurant la rétention à l’intérieur de celui-ci de l’ensemble des liquides contenus (seuil séparant le local des espaces voisins) ; il est attendu qu’en cas de départ de feu lié à l’un des produits stockés, et considérant les caractéristiques du stock (quantités de produits et configuration du local), l’incendie serait susceptible de s’étendre à l’ensemble des produits présents dans le local, mais pas aux installations voisines et locaux attenants. Un feu de nappe s’étendant à l’extérieur du local est également exclu du fait de la configuration du sol du local et notamment de la présence d’un seuil le séparant de l’extérieur. L’incendie ne générerait donc pas d’effet domino sur site. La cellule de stockage susceptible d’être incendiée étant distante d’environ 30 m minimum des limites de propriété, l’incendie n’atteindrait pas ces limites et n’engendrerait donc pas d’effet hors site. Aucun effet sur les tiers n’est attendu du fait de la libération de ce potentiel de danger.

D.4.1.2 PhD2 : Incendie des installations de traitement de surface Les bains de traitement de surface sont des solutions aqueuses non inflammables et non combustibles. Les éléments susceptibles de participer à un incendie des ateliers de traitement de surface sont donc exclusivement les matériaux combustibles présents dans ces ateliers : • cuves, rétentions, habillage des cuves et des hottes d’aspiration en polypropylène ; • caillebotis en polyester ; • tuyauteries d’aspiration, tuyauteries d’évacuation des effluents liquides en PVC. Chaque atelier de traitement de surface (nickelage / dégarnissage / cuivrage) présente également quelques autres matériaux combustibles, essentiellement en matières plastiques (laboratoire, postes de contrôle, revêtements de sol, équipements électriques, matériel de bureautique, etc.).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 244/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

On évalue la quantité totale de matériaux combustibles présents dans les ateliers de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue à : • environ 10 tonnes de matières plastiques pour les ateliers nickelage / dégarnissage ; • environ 3 tonnes de matières plastiques pour l’atelier cuivrage. Le scénario d’incendie majorant porte donc sur les ateliers nickelage / dégarnissage, dont le potentiel calorifique présent est le plus important. On rappelle toutefois que la configuration projetée de ces ateliers est organisée en 4 entités distinctes : • 1 ligne indépendante comportant prétraitement, nickel strike et nickel chimique ; • 2 lignes indépendantes de nickelage électrolytique ; • 1 ligne indépendante de dégarnissage. Ainsi, en cas de départ de feu sur une cuve de traitement, il est jugé peu probable, vu la configuration des installations et l’ennoyage par les bains de traitement d’au moins une partie des rétentions plastiques posées au sol, que la totalité des matières combustibles présentes puissent contribuer à l’incendie.

Concernant les effets potentiels d’un tel incendie, il n’est pas envisagé d’effet domino significatif sur site, puisque les locaux attenants aux ateliers de traitement de surface ne présentent pas de potentiel calorifique notable susceptible d’en favoriser le développement. L’hypothèse d’une évolution vers un incendie généralisé du bâtiment usine est donc exclue. Sur cette base, et vu la localisation des ateliers de traitement de surface sur site, à une distance minimale de l’ordre de 45 m des limites de propriété, il n’est pas envisagé d’effets hors site en cas d’incendie des ateliers de traitement de surface DIAMETAL.

A titre d’information, l’incendie généralisé d’un atelier de galvanoplastie de technologie comparable à celui présentement étudié a récemment fait l’objet d’une modélisation des flux thermiques par les équipes APAVE (étude quantitative sans aucun lien avec le présent dossier). Cette étude (dossier Apave n°1447804) a permis de d émontrer que, par rapport à l’atelier de traitement de surface objet de la modélisation, le flux thermique réglementaire le plus éloigné (3 kW/m² - effets irréversibles sur les personnes) était généré à une distance maximale de 14 m par rapport au local accueillant les installations. Cette modélisation a été réalisée pour une installation de traitement de surface comparable au plan technique aux installations DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, mais néanmoins d’un ordre de grandeur supérieur et présentant une configuration moins favorable vis-à-vis des effets attendus d’un incendie : atelier de 310 m² d’un seul tenant (10,6 x 29,2 m), accueillant un volume total de bains de traitement de l’ordre de 5 m3 et comprenant au total environ 17 tonnes de matières plastiques combustibles susceptibles de contribuer à l’incendie.

Ainsi, par analogie aux résultats de modélisation des flux thermiques en cas d’incendie obtenus pour des installations plus pénalisantes que celles présentement étudiées, on peut raisonnablement estimer qu’il est impossible qu’un flux thermique de 3 kW/m² atteigne les limites de propriété du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue en cas d’incendie, même généralisé, de ses installations de traitement de surface. En conclusion, aucun effet hors site ni aucun effet sur les tiers ne sont attendus du fait de la libération de ce potentiel de danger.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 245/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.4.2 CARTOGRAPHIE DES ZONES D ’EFFETS DES PHENOMENES DANGEREUX

En l’absence de phénomène dangereux retenu susceptible de générer des effets hors site (accident majeur), le présent chapitre est sans objet.

D.4.3 SYNTHESE DES PRINCIPAUX RESULTATS

Le tableau ci-après présente les résultats de la caractérisation des effets des différents phénomènes dangereux retenus.

Effets sur les personnes Effets sur les biens Seuils d’effets Phénomène (Distances maximales par rapport réglementaires 1 Justification Effets dominos Classe de dangereux aux installations) atteints à hors de la classe gravité des limites de de gravité (PhD - n°) Létaux Irréversible Létaux Internes Externes l’établissement significatifs s

Incendie du stock primaire Evaluation qualitative : Dégâts Sans objet 1 d’huiles et Nuls Non localisés divers liquides pas d’effets hors site (pas d’effets hors site) inflammables

Incendie des installations de Evaluation qualitative : Dégâts Sans objet 2 Nuls Non traitement de pas d’effets hors site localisés (pas d’effets hors site) surface

Caractérisation des effets des phénomènes dangereux retenus

Il n’est pas mis en évidence de phénomène dangereux présentant des effets potentiels hors site, ni présentant des effets potentiels significatifs sur site sur les biens et les personnes. Ces phénomènes dangereux ne sont pas considérés comme accidents majeurs.

1 Seuils d’effets réglementaires définis dans l’échelle d’appréciation de la gravité des conséquences humaines d’un accident, à l’extérieur des installations donnée en annexe 3 de l’arrêté du 29 septembre 2005.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 246/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5 DESCRIPTION DES MOYENS DE PREVENTION, DE PROTECTION ET D’INTERVENTION

La description ci-après répond, le cas échéant et lorsque cela apparaît nécessaire, aux objectifs suivants : • présenter les moyens de prévention, de protection et d’intervention mis en œuvre pour respecter les dispositions réglementaires applicables aux installations, objet de la présente étude de dangers ; • comprendre le fonctionnement éventuel d’une mesure de maîtrise des risques ; • justifier le dimensionnement de moyens de protection (évents par exemple) ou d’intervention (extinction automatique, rideaux d’eau…). Ces moyens peuvent être mis en œuvre sur l’ensemble du site ou bien dans des ateliers à risques spécifiques.

D.5.1 MESURES GENERALES DE PREVENTION DES RISQUES D’INCENDIE ET D ’EXPLOSION

D.5.1.1 Consignes générales

Contrôle des accès Le site n’est pas clôturé. L’ensemble des installations industrielles et équipements annexes est implanté à l’intérieur de locaux fermés à clé en-dehors des périodes de fonctionnement du site. Les bâtiments du site sont dotés d’un système d’alarme anti-intrusion. En période d’activité du site, le personnel présent assure le contrôle des accès aux ateliers. Les locaux accessibles depuis l’extérieur sont maintenus fermés à clé (locaux de stockage, sous-sols, chaufferie, etc.) L’unique accès au site se fait par le chemin côté Sud raccordé sur la RD23III. Cet accès est maintenu dégagé en permanence et débouche sur un vaste parking au Sud du bâtiment usine. L’espace libre en permanence est suffisant pour l’accès et la manœuvre des véhicules des services d’incendie et de secours.

Interdiction de fumer Une interdiction de fumer est valable à l’intérieur de l’ensemble des locaux du site. Une signalisation adaptée (panneaux) rappelle cette consigne à l’intérieur du site. L’interdiction de fumer est par ailleurs inscrite dans le règlement de l’établissement.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 247/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Entreprises extérieures Pour toute entreprise intervenant sur le site, est établi préalablement un Plan de Prévention selon les prescriptions réglementaires. Pour les entreprises susceptibles d’intervenir de manière récurrente sur site, un plan de prévention annuel peut être établi. Pour les autres sociétés qui viennent ponctuellement, un plan de prévention spécifique est rédigé avant l’intervention. Ce document précise les consignes de sécurité spécifiques à appliquer pour l’opération envisagée, en prenant en compte la co-activité. Il est rempli par un responsable du site et par un membre de l’Entreprise Extérieure. Les consignes générales de sécurité, en vigueur sur le site (plan du site, localisation des sanitaires, espaces collectifs, interdiction de fumer, port des EPI, etc.) sont fournies en annexe du plan de prévention. A son arrivée sur le site, l’entreprise extérieure est enregistrée et prise en main par la personne du site en charge de l’intervention.

Permis de feu Tous les travaux par point chaud (hors serrurerie) effectués sur le site, par du personnel interne ou une entreprise extérieure, donnent lieu à l’établissement d’un permis de feu. Ce document est délivré et signé par une personne responsable du site. Il définit au préalable les risques de l’opération et les moyens de prévention et de protection à mettre en œuvre.

Affichage Plusieurs affichages de sécurité sont présents sur site (répartis dans les locaux) et comprennent les éléments suivants : • plans d’évacuation signalant les sorties de secours, extincteurs et installations électriques ; • consignes générales d’urgence (incendie, évacuation) • nom et n° de téléphone du responsable à contacter en cas d’incident ; • principaux numéros d’urgence ; • liste des Sauveteurs Secouristes du Travail ; • règlement intérieur ; • signalant les extincteurs et installations électriques ; • interdiction de fumer. Enfin, des fiches produits, récapitulant les risques des produits chimiques manipulés, sont présentes aux postes de travail. Les Fiches de Données de Sécurité sont elles disponibles sur le réseau informatique du site.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 248/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.1.2 Vérifications du matériel

Installations électriques L’ensemble des installations électriques fait l’objet d’une vérification annuelle par un organisme agréé. A noter que l’entreprise dispose également du certificat Q18 relatif aux vérifications électriques selon les règles des assureurs (règles APSAD). Ces vérifications des installations électriques permettent de limiter le risque de survenue d’un incendie suite à un défaut électrique.

Entretien et inspection du matériel D’autres installations, soumises à vérification périodique ou non, sont suivies régulièrement. Il s’agit notamment des extincteurs et exutoires de fumée, ainsi que de certains équipements de production, de manutention ou utilités. Ces vérifications permettent de limiter le risque de dysfonctionnement de ces appareils et dispositifs, susceptibles de déclencher ou d’aggraver un sinistre.

D.5.1.3 Organisation de la sécurité et formation du personnel Le responsable de l’entreprise et ses responsables d’atelier veillent à la coordination de toutes les actions liées à la sécurité et assurent la gestion au quotidien des éventuels incidents ou accidents. Les missions plus techniques liées à la sécurité sont confiées à des prestataires externes (contrôles périodiques, entretien des dispositifs de sécurité, …). Une formation relative aux risques généraux de l’établissement est dispensée par l’entreprise lors de l’arrivée de tout nouvel embauché. Les principaux thèmes abordés sont le règlement général sur site, le port des EPI, les produits chimiques, la procédure en cas d’incendie, la procédure en cas de blessures bénignes/accidents. La formation aux postes de travail est assurée par le responsable d’atelier ou un opérateur expérimenté. Elle porte notamment sur les modes opératoires et les risques spécifiques aux différents postes (machines, produits utilisés, etc.). Par ailleurs, plusieurs stages spécifiques de formation sont réalisés, notamment pour : • la conduite d’engins de manutention ou plateformes élévatrices de personnes ; • les interventions sur les installations électriques (habilitations) ; • la manipulation d’extincteurs ; • les Sauveteurs Secouristes du Travail.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 249/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.1.4 Mise à la terre L’ensemble des éléments conducteurs est mis à la terre, avec interconnexion des masses. Il s’agit notamment des gaines des systèmes d’aspiration centralisée ou encore des structures des systèmes de filtration. Cette disposition limite le risque de survenue d’une source d’ignition par étincelle électro-statique.

D.5.1.5 Identification des Zones à Risque d’Explosion Dans le cadre de la réglementation ATEX (Atmosphère Explosive – Art. R.4222-43 et suivants du Code du Travail), l’identification des zones à risque d’explosion a été effectuée récemment sur le site : rapport APAVE n°1670031 du 06/03/2017. Cette étude répond aux exigences de l’article 2 de l’arrêté du 31 mars 1980 relatif à la réglementation des installations électriques des établissements réglementés au titre de la législation sur les ICPE et susceptibles de présenter des risques d’explosion.

Ce zonage permet de définir, pour les risques d’explosions de poussières notamment, trois types de zones selon la fréquence de présence du potentiel de danger : • Zone 20 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente dans l’air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment, • Zone 21 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal, • Zone 22 : emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n’est pas susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal ; si elle est présente néanmoins, elle n’est que de courte durée.

Pour les risques d’explosion de gaz et vapeurs, trois types de zone sont également définies (zone 0, zone 1, zone 2), de la même manière.

Les zones à risque d’explosion identifiées sur le site sont résumées dans le tableau en page suivante (voir rapport complet en annexe D-2). Les zones identifiées dans ce tableau devront être matérialisées par un affichage sur place. Suite à ce zonage, la conformité des matériels électriques et mécaniques présents à l’intérieur des zones sera examinée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 250/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Type de Localisation Etendue de la zone zone Le volume défini par la surface du laboratoire sur une hauteur d’un Laboratoire 22 mètre. Le volume intérieur de la cabine de peinture ainsi que le volume de la 1 gaine d’extraction Cabine de peinture (section Résine) Le volume extérieur de la cabine de peinture limité à 1 mètre tout 2 autour l’ouverture frontale (voir schéma ci-dessous) Cabine de sablage Le volume défini par l’intérieur de la cabine (lorsqu’elle est en 21 section RESINE fonctionnement). Seau de récupération matière après sablage Le volume défini par l'intérieur du seau de récupération sous la 21 (sableuse section sableuse. RESINE) 1ère zone de sablage Le volume défini par l'intérieur du système d’aspiration, côté air 21 empoussiéré (avant le filtre) + le volume défini par l’intérieur de la gaine Système d’aspiration d’aspiration de l’air chargé en poussière d’aluminium de la sableuse section Le volume défini par l'intérieur du système d’aspiration, côté air propre RESINE (après le filtre), étant donné que l'élément filtrant peut se rompre + le 22 volume défini par une sphère de rayon 1 mètre, centrée sur la sortie de l’air dans le local Le volume défini par l’intérieur des cabines de grenaillage (lorsqu’elles Cabines de sablage 21 sont en fonctionnement) Seaux de récupération Le volume défini par l'intérieur des seaux de récupération sous les 21 matière après sablage cabines.

2ème zone Le volume défini par l'intérieur des systèmes d’aspiration, côté air de sablage 21 empoussiéré (avant le filtre) + le volume défini par l’intérieur des gaines d’aspiration de l’air chargé en poussière d’aluminium Systèmes d’aspiration Le volume défini par l'intérieur des systèmes d’aspiration, côté air propre (après le filtre), étant donné que les éléments filtrant peuvent se 22 rompre + le volume défini par une sphère de rayon 1 mètre, centrée sur les sorties de l’air dans le local Le volume défini par une sphère d’un mètre tout autour de la zone Local masquage 1 d’application de la peinture. Local de stockage poudres 22 Le volume défini par la surface du local sur une hauteur d’un mètre Local de stockage 2 Le volume défini par l’intérieur du local (en cas de fuite de produit) Local Fûts de stockage Le volume intérieur de chaque récipient défini par le ciel gazeux stockage 1 éthanol et isopropanol compris entre la surface du liquide et la paroi du récipient. huiles et solvants Autres fûts de Le volume défini par une sphère de 30 cm centrée sur le robinet de 1 stockage chaque fût (lors des opérations de prélèvement) Armoires de stockage solvants 2 Le volume défini par l’intérieur des armoires en cas de fuite de produit.

Local de 0 Le volume défini par l’intérieur des batteries (lors de la mise en charge). charge Batteries en charge Le volume défini par une demie-sphère de rayon 0,5 mètre centrée sur 1 batteries les parties supérieures des batteries en charge Le volume défini par le ciel gazeux compris entre la surface du liquide Cuves de stockage 1 et la paroi des cuves (étant donné le degré de confinement) Stockages Canalisations et Le volume défini par l'intérieur des canalisations et flexibles de fioul de 1 flexibles de transport transport de FOD (étant donné le degré de confinement) chaufferie Events de respiration Le volume défini par une sphère de diamètre 0,5m autour de chaque 2 des cuves évent de respiration des cuves de stockage de FOD Identification des Zones à Risque d’Explosion

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 251/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Par ailleurs, il convient de relever que les locaux et zones suivantes n’ont pas été retenus dans ce zonage comme présentant des risques d’explosion : • salles de pesée ; • sections Résine, Métallique et Vitrification ; • cabine de sablage section NICKELAGE et système d’aspiration (1 ère zone de sablage) ; • zone tournage ; • section corps presse-alu ; • zone de Nettoyage - Marquage et Collage ; • local essais ; • local rectification ; • local cuivrage ; • local nickelage ; • zone de stockage des poudres Presse-Alu ; • local technique (présence du poste oxyacéthylénique ) ; • local « centrale d’aspiration poussières » ; • chaufferie fioul.

D.5.2 MESURES GENERALES DE PROTECTION DES RISQUES D’INCENDIE ET D ’EXPLOSION

D.5.2.1 Dispositions constructives Le bâtiment usine du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est constitué de murs séparatifs en matériaux variés, mis en place lors des évolutions successives de l’établissement depuis sa construction au début des années 70. Le plan porté en annexe B-2 du dossier détaille les matériaux constituant les cloisons de ce bâtiment. Les cloisons séparatives en dur (béton, briques), comportant éventuellement des ouvertures (vitrages, portes), ne sont pas coupe-feu mais offrent une résistance en cas d’incendie. Les parois en dur exemptes d’ouvertures donnant vers d’autres locaux, tel que celles du local de stockage d’huiles et solvants, assurent un compartimentage total des locaux en cas d’incendie en faisant écran aux flux thermiques. Le bâtiment n’est à ce jour équipé d’aucune porte coupe-feu. Il convient de relever que : • le local de stockage des huiles et solvants est constitué de cloisons béton sans ouvrant donnant vers les autres locaux ; • les locaux de stockage matières (poudres) sont dotés de cloisons en brique ; • l’atelier de production est séparé de la zone nickelage / expédition par des locaux à usage sanitaire notamment (WC, vestiaires) dont les cloisons sont majoritairement en briques. Il est probable que cette configuration des locaux présentant les principaux risques d’incendie du site limiterait la propagation d’un départ de feu à l’ensemble de l’usine.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 252/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.2.2 Formation du personnel à l’intervention L’établissement ne dispose pas à ce jour, de personnel formé à la première intervention. Des personnels formés à la manipulation des extincteurs et pompiers volontaires sont toutefois présents sur site. Ces salariés du site sont en capacité de réagir face à un départ de feu. La consigne en cas de départ de feu est d’alerter rapidement le responsable de production ou de l’établissement qui sollicitera le cas échéant les services d’incendie externes (Centre de Secours du SDIS du Haut-Rhin, basé à Oltingue).

D.5.2.3 Protection contre les effets de la foudre L’établissement a récemment fait l’objet d’une Analyse du Risque Foudre (ARF) conformément à la section III de l’arrêté du 4 octobre 2010 et à la circulaire du 24 avril 2008 : rapport APAVE n°1669899R1 du 19/12/2016. Ce rapport est présenté en annexe D-3. D’après les éléments de cette étude, le site n’est actuellement pas suffisamment protégé contre les effets directs de la foudre. L’ARF indique notamment les besoins de prévention et protection suivants : • l’installation télécom du site nécessite la mise en place de parafoudre sur les réseaux entrants ; • la chaufferie est à protéger contre les impacts directs de la foudre en niveau IV. En conséquence, l’exploitant fera réaliser par un Organisme qualifié, une Étude Technique visant à définir les moyens de prévention et de protection adaptés (Cf. Art. 16 de l’Arrêté du 04/10/2010 modifié). Les préconisations de l’Etude Technique seront ensuite mises en œuvre par l’exploitant.

D.5.2.4 Détection incendie et alarme incendie Le site n’est à ce jour doté d‘aucun système de détection ou alarme incendie.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 253/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.3 MESURES SPECIFIQUES DE PREVENTION ET DE PROTECTION CONTRE L ’INCENDIE

D.5.3.1 Ateliers de traitement de surface Les activités de traitement de surface exercées sur site mettent en œuvre des produits majoritairement liquides, non inflammables et non combustibles. Seul un produit utilisé en nickelage chimique est considéré combustible (point éclair > 62°C). Les bains de traitement sont des solutions aqueuses constituées à partir de ces différents réactifs. Les bains ainsi constitués ne sont donc ni inflammables ni combustibles. Les cuves des ateliers de traitement de surface sont équipées d’un système de chauffe par traçage électrique, ainsi que d’un dispositif de détection de niveau bas des bains. Le fonctionnement du dispositif de chauffe est asservi à cette détection de niveau bas. Les bains de traitement de surface sont aussi dotés d’une sonde de température indépendante couplée à un relais de sécurité qui coupe le dispositif de chauffage en cas de surchauffe. Ces dispositifs limitent la possibilité qu’un système de chauffe puisse rester en fonctionnement en l’absence de solution suffisante dans le bain, et par conséquent qu’un départ de feu puisse y survenir. En cas de déclenchement du système de détection niveau bas ou du relais de sécurité de surchauffe, le réarmement n’est pas automatique et la remise en service doit se faire manuellement.

D.5.3.2 Ateliers d’usinage, rectification, frittage, essais Certaines activités exercées dans les ateliers de l’usine requièrent l’usage d’équipements chauffants (presses chauffantes, fours, étuves) ou génèrent de la chaleur par frottement (rectification, usinage, etc.). Concernant les presses, les équipements anciens ne sont pas dotés de dispositifs de protection de surchauffe. Les nouveaux équipements qui les remplacent progressivement sont en revanche dotés de sondes de contrôle et d’éléments de sécurité qui coupent le chauffage en cas de détection d’une surchauffe. L’ensemble de ces presses n’est exploité qu’en présence permanente d’opérateurs, en capacité de réagir rapidement en cas de surchauffe (arrêt de l’installation) et départ de feu (alerte et attaque du feu au moyen d’extincteurs disposés dans les zones de production). Les matériaux et produits travaillés au niveau des presses ne sont pas inflammables et seuls certains sont combustibles. Les quantités unitaires mises en œuvre par presse sont très faibles (moins d’1 kg en majorité) et limitent donc le potentiel de développement d’un incendie en cas de départ de feu occasionné par la surchauffe d’une installation. Les fours et étuves exploités sur site sont quant à eux chacun pourvus d’un thermostat de sécurité, indépendant du circuit de chauffage, et qui coupe ce dernier en cas de dépassement de la consigne de température fixée. Ces matériels ne sont en fonctionnement qu’en période d’activité du site et sont surveillés par le personnel présent dans les ateliers. La présence de personnel à proximité permet donc une réaction et une alerte rapide en cas de dysfonctionnement ou incident. Enfin, les caractéristiques des produits travaillés (pas d’inflammables) et les faibles quantités unitaires mises en œuvre limitent le potentiel de développement d’un incendie en cas de dysfonctionnement.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 254/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Pour les presses chauffantes comme pour les fours et étuves, en cas de dysfonctionnement (surchauffe) sur un équipement et déclenchement automatique des dispositifs de sécurité, ceux-ci doivent être réarmés manuellement par le personnel avant remise en chauffe. Enfin, concernant les activités de rectification et d’usinage, elles sont majoritairement réalisées en milieu humide. Les lubrifiants utilisés (essentiellement émulsions d’huiles à 90% d’eau) sont adaptés aux matériaux travaillés et températures attendues (point d’inflammation élevé). Le travail en milieu humide et/ou le capotage des machines permet d’éviter la projection de particules incandescentes ou chaudes dans les ateliers. Enfin, les conditions d’exploitation, notamment présence permanente de personnel et faibles quantités unitaires de matières combustibles travaillées permettent de limiter le risque de développement d’un incendie en cas de dysfonctionnement sur une rectifieuse ou tout autre équipement d’usinage.

D.5.3.3 Stockage de matériaux combustibles Les matériaux combustibles présents sur site sont stockés dans l’atelier de production et différents locaux spécifiques. Les quantités présentes par zone de stockage restent limitées. Les quantités limitées en présence, la dispersion des stockages, ainsi que leur éloignement des postes de travail présentant des points chauds limitent conjointement le risque d’approche de sources d’ignition, le potentiel de développement d’un incendie en cas de départ de feu, et sa capacité à se propager aux locaux et aires attenantes.

D.5.3.4 Stockage et utilisation du fioul domestique La principale mesure de prévention provient du fait qu’il s’agit d’un liquide inflammable de seconde catégorie, dont le point-éclair est supérieur à 55 °C. Sa prise en feu est donc moins aisée que pour d’autres liquides inflammables. De plus, le stockage de fioul domestique est enterré, ce qui limite fortement le risque d’incendie associé. Les besoins modestes en chauffage du bâtiment usine permettent de limiter l’approvisionnement en fioul à 1 ou 2 opérations de dépotage par an. Ces opérations sont réalisées par un professionnel, pouvant intervenir rapidement en cas de problème et disposant de son propre kit d’intervention. S’agissant d’une opération intervenant sur une aire extérieure, le risque de prise en feu d’un épandage de fioul domestique est faible. Par ailleurs, des extincteurs sont présents à proximité (bâtiment chaufferie). On rappelle que l’exploitant prévoit le remplacement de son stockage de fioul actuel par une nouvelle cuve enterrée double peau de 25000L. L’aménagement de la nouvelle zone de dépotage du fioul sera réalisé de manière à éviter la dispersion au sol d’un écoulement accidentel, et ainsi limiter la propagation d’un éventuel départ de feu du combustible épandu. Le risque d’incendie lié à la combustion du fioul domestique en chaudière est également limité, la chaufferie bénéficiant de dispositifs et d’une configuration visant à réduire la probabilité ou la gravité d’un incendie (arrêt automatique de l’arrivée de fioul en cas de défaut de la chaudière, ventilation, éloignement vis-à-vis des limites de propriété et du bâtiment usine). Une vanne-police permet également la coupure de l’alimentation en fioul de la chaudière en cas de problème.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 255/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.3.5 Stockage et utilisation de divers liquides inflammables Les produits concernés sont répartis sur le site en différents stocks tampon disséminés dans les ateliers (armoires coupe feu) et un stock primaire (local stock huiles). Les capacités totales sont de l’ordre de 500 L en contenants unitaires de quelques ml à 30 L pour l’ensemble des stocks tampon, et 1 000 L en capacités unitaires de 10 à 200 L pour le stock primaire. La majorité des produits sont des liquides inflammables de première catégorie (catégorie B), dont le point-éclair est compris entre 0 et 55 °C. Le pr incipal liquide extrêmement inflammable (catégorie A - point-éclair < 0°C) présent est l’ac étone (max. 400 L dans le stock primaire). Ces différents produits sont stockés dans des conditions permettant conjointement : • de réduire les risques d’approche de sources d’ignition (locaux ou rangements dédiés maintenus fermés, récipients clos) ; • d’éviter la dispersion des produits susceptible de s’enflammer en cas de fuite (stockages sur rétention et séparés des autres locaux par des seuils par exemple) ; • de limiter le potentiel de propagation de l’incendie en cas de départ de feu (armoire coupe- feu dans les ateliers, stock primaire doté de cloisons et planchers béton sans ouvrant vers l’intérieur du bâtiment). Certains de ces produits (peintures, colles, notamment) sont appliqués sur le site. L’application se fait exclusivement à froid, manuellement, sans pulvérisation (sauf aérosols), et en quantité faible (inférieure à 1 kg/j). D’autres produits inflammables sont également utilisés sur le site en tant que nettoyants / dégraissants ou réactifs de laboratoire. L’utilisation est manuelle, à partir de récipients de faible capacité unitaire, et en quantités limitées. Dans les différents cas ci-dessus, les risques de déversement et de prise en feu éventuelle par la suite sont négligeables.

D.5.3.6 Stockage et utilisation d’huiles Les huiles sont présentes sur site en différents stocks tampon dans les ateliers (capacités unitaires de 10 à 200 L et stock total inférieur à 500 L), dans un stock primaire (local stock huiles) en capacité totale inférieure à 1 000 L (futs de 200 L), et en utilisation dans les ateliers majoritairement sous forme d’émulsion (mélange avec 90% d’eau). Tous les stockages sont sur rétention. Par ailleurs, de par leur point d’éclair élevé, les huiles présentent un potentiel d’inflammabilité très limité (combustibles et non inflammables).

D.5.3.7 Stockage de produits comburants Le seul liquide comburant utilisé sur le site est un produit de traitement de surface utilisé au niveau de l’atelier de cuivrage. Il est utilisé dilué à 1% en bain aqueux et en mélange avec d’autres produits de traitement. Il est stocké sur rétention, en bidons de 10 à 25 L pour une quantité maximale sur site de 50L, et à l’écart des produits inflammables ou combustibles.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 256/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.3.8 Stockage et utilisation de gaz comburants et inflammables Les seuls gaz comburant et inflammables utilisés sur le site correspondent respectivement à de l’oxygène et de l’acétylène comprimés, utilisé par le service maintenance pour les opérations de soudure (poste à souder mobile oxygène/acétylène). Pour chaque gaz, une bouteille est présente en utilisation sur le poste à souder. Les bouteilles sont arrimée ce qui limite le risque de fuite par choc ou suite à une chute. Elles se trouvent à l’écart des installations de production (local technique). Les quantités mises en œuvre ne sont pas significatives (15 kg oxygène / 15 kg acétylène au total).

D.5.3.9 Stockage d’aérosols Divers aérosols sont utilisés et stockés sur le site. Ces récipients contiennent des gaz propulseurs inflammables, mais les quantités unitaires sont très faibles (de l’ordre de 40 g). Par ailleurs, ils sont stockés à l’abri de la chaleur et du soleil, dans des armoires à l’intérieur du bâtiment usine, à distance des limites de propriété.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 257/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.4 MESURES SPECIFIQUES DE PREVENTION ET DE PROTECTION CONTRE L ’EXPLOSION

Sont ici précisées les mesures qui permettent d’éviter le déclenchement d’une explosion ou d’en limiter les conséquences. Les moyens de secours et d’intervention généraux, participant à la protection, sont précisés par la suite (chapitre D.5.6).

D.5.4.1 Activités générant des poussières combustibles Les postes de travail et équipements susceptibles de générer des poussières combustibles sont raccordés au système d’aspiration centralisée ou associés à des systèmes d’aspiration dédiés (cas des sableuses notamment), ce qui constitue la principale mesure de prévention au niveau des zones de production elles-mêmes. Ces dispositifs d’aspiration sont contrôlés et nettoyés périodiquement par les salariés selon les recommandations des constructeurs. La majorité des produits travaillés étant composite, une incertitude existant quant au caractère effectivement explosible des poussières générées. Par mesure de précaution, les zones concernées par de telles émissions de poussières ont été classées ATEX (Cf. rapport ATEX APAVE n°1670031 en Annexe D-2). Afin de lever ces incertitudes, l’exploitant s’engage à réaliser des tests d’explosivité en laboratoire sur ces poussières afin de vérifier que les matériels utilisés sont bien en adéquation avec les risques effectifs liés à ses activités.

Le système d’aspiration centralisée Le système d’aspiration centralisée se trouve dans un local dédié. Il collecte les poussières et vapeurs de toutes les aspirations des ateliers, au moyen de 2 gaines principales de débit respectivement 15 000 et 20 000 m3/h. Le système est équipé de cartouches filtrantes avec décolmatage pneumatique. L’air filtré est rejeté soit à l’extérieur (en été) soit recyclé à l’intérieur du local (en hiver) avec apport de 3 000 m3/h d’air neuf. La maintenance du système d’aspiration est assurée semestriellement : changement des cartouches filtrantes et vérification générale de l’installation (gaines d’aspiration et systèmes de filtration).

Les ateliers de sablage Concernant les sableuses, chacune est associée à un système d’aspiration de l’air chargé en poussières. L’air passe par un filtre à manche ou un cyclone pour être dépoussiéré avant rejet dans le local accueillant la sableuse. Les poussières sont collectées dans des bacs récupérateurs positionnés sous les systèmes de filtration. Afin d’éviter l’apparition de charges électrostatiques susceptibles de générer une source d’inflammation, tous les équipements collectant ou traitant les poussières sont interconnectés et mis à la terre. Les différentes opérations d’entretien réalisées sur les filtres participent également à la prévention du risque d’explosion (à minima contrôle général mensuel par le personnel du site, le cas échéant vérification périodique par un prestataire externe pour tous les filtres à manches, remplacement annuel systématique des filtres à cassettes).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 258/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Parallèlement, un nettoyage régulier des ateliers de sablage est assuré par le personnel du site afin d’éviter les amas de poussières dans les locaux. Le nettoyage est réalisé l’aide d’un aspirateur adapté à cet usage (aspirateur ATEX ou à défaut et à minima aspirateur prévu pour des poussières fines et combustibles). L’utilisation du balai est interdite afin d’éviter la mise en suspension de la poussière dans l’air des locaux. A noter que les matières de sablage ne sont pas combustibles (corindon, verre). Seules les poussières d’aluminium ou résinoïdes émises par certaines pièces sablées peuvent être considérées combustibles et susceptibles de générer des atmosphères explosives.

D.5.4.2 Activités générant des gaz, vapeurs ou brouillards de substances inflammables Les principales activités et installations du site susceptibles de générer des gaz, vapeurs ou brouillards explosibles sont certaines installations de rectification ou d’usinage lubrifiées par huile, une activité de peinture au moyen d’aérosols, et le stock primaire de solvants.

Rectification - usinage Dans la majorité des cas, les installations de rectification ou d’usinage exploitées sur site sont lubrifiées au moyen d’émulsions huileuses utilisées à température ambiante et à pression atmosphérique, et par conséquent non susceptibles de générer de vapeurs ou brouillards inflammables potentiellement sources d’atmosphères explosives. Il est néanmoins identifié dans le local « essai », une machine (rectifieuse CA6) utilisant de l’huile sous pression. Ce mode de lubrification entraine potentiellement la formation d’une atmosphère explosive. Afin de prévenir ce phénomène et réduire les conséquences d’un éventuel incident, la machine concernée est équipée d’une aspiration intérieure avec filtre électrostatique, d’un système d’extinction automatique et d’un évent de surpression. L’aspiration est asservie au fonctionnement de la machine avec alarme en cas de dysfonctionnement de l’aspiration permettant l’arrêt de la machine.

Application de peinture par aérosols Au sein de l’atelier de production, l’utilisation d’aérosols de peinture induit un risque d’atmosphère explosive au niveau de la cabine de peinture où est réalisée cette activité. La cabine de peinture est équipée d’un dispositif d’extraction d’air avec système de filtration. La mise en route de l’extraction d’air est réalisée par l’opérateur. Une alarme alerte l’opérateur en cas de défaillance de l’extraction. Les consignes d’exploitation prévoient la mise en route systématique de l’extraction lors des opérations d’application de peinture par aérosols. Une procédure affichée au poste de travail indique également la consigne à suivre en cas de défaillance de la ventilation (en cas de mise en route de l’alarme). Afin d’éviter que des charges électrostatiques puissent s’accumuler et générer une source d’inflammation potentielle au niveau de la cabine de peinture, tous ses composants conducteurs doivent être interconnectés et mis à la terre.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 259/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Stockage de solvants Le stock primaire de solvants est un local où, du fait des caractéristiques d’inflammabilité et de volatilité des produits entreposés, une atmosphère explosible est susceptible de se créer. Afin de réduire les risques de formation d’une ATEX et la survenue d’une explosion, les dispositions suivantes sont prévues : • les produits sont stockés dans des futs maintenus fermés en permanence et dotés de robinets permettant le prélèvement en contenants de capacité inférieure ; • une ventilation naturelle est assurée dans le local en parties haute et basse ; • les structures métalliques de stockage sont mises à la terre ; • l’éclairage du local est adapté aux atmosphères explosives.

D.5.5 MESURES DE PREVENTION ET DE PROTECTION DU RISQUE DE POLLUTION DU MILIEU NATUREL

D.5.5.1 Mesures générales Globalement sur le site, les fiches récapitulatives des risques associés aux produits chimiques utilisés ou stockés, présentes aux postes de travail, comportent des instructions en cas de déversement (recueillir, absorber, jeter les résidus dans une poubelle adaptée). Tous les liquides susceptibles de générer une pollution du milieu naturel en cas de déversement accidentel ou chronique sont stockés et manipulés sur aires imperméables (béton / enrobés) et stockés sur rétentions adaptées (volume et résistance aux produits). Les produits incompatibles (acides et bases notamment, utilisés pour les activités de traitement de surface) ne sont pas associés à une rétention commune. Concernant les stocks d’huiles et produits dangereux liquides (hors traitement de surface), on rappelle que les quantités totales mises en jeu restent limitées : moins de 1000 L au total pour les stocks tampon répartis dans les ateliers et de l’ordre de 2 000 L au total pour le stock primaire (local « stock huiles ». Les contenants de volume unitaire les plus importants sont des futs de 200 L. Les conditions de stockage empêchent la dispersion des éventuels liquides déversés accidentellement : stocks tampon localisés en armoires ; stock primaire dans un local dédié, sans communication avec les locaux attenants et doté d’un seuil empêchant l’épandage vers l’extérieur. En cas de renversement lors de la manipulation ou de l’emploi des différents liquides en présence, les quantités déversées resteraient très faibles. Les sols béton des ateliers permettent aux opérateurs la récupération directement au sol des liquides épandus accidentellement. Des absorbants adaptés à cette fin sont à la disposition du personnel à proximité des installations mettant en œuvre des fluides potentiellement polluants. Enfin, les installations fixes comprenant des réservoirs de liquides (huiles sur machines par ex.) sont dotées de jauges de niveau afin d’éviter les surverses lors du remplissage.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 260/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.5.2 Traitement de surface En complément des mesures générales présentées ci-avant, on retient les éléments suivants : • chaque chaîne de traitement de surface (cuivrage / nickelage / nickelage chimique / nickel strike / prétraitement / dégarnissage) est dotée d’une rétention spécifique ; • le sol des zones de manipulation des produits de traitement de surface est couvert par des bacs de rétention ; • le sous-sol de l’atelier de cuivrage a été aménagé avec une dalle béton assurant une protection supplémentaire du sol vis-à-vis d’éventuels écoulements de produits, des containers de récupération en plastique y sont raccordés aux bains de traitement, afin de permettre si nécessaire leur vidange en tourte sécurité.

D.5.5.3 Stockage de fioul domestique On rappelle que l’exploitant envisage, dans un délai de 2 ans, le remplacement de son actuel stockage fioul (cuves en fosses maçonnées enterrées), par une nouvelle cuve enterrée de 25 000 L. Cette cuve sera dotée d’une double cloison permettant de retenir le liquide en cas de fuite, et équipée d’une détection de fuite avec remontée d’information vers une alarme centralisée. Dans le cadre de la mise en place de ce nouveau stockage, une nouvelle aire de dépotage sera réalisée. Elle sera aménagée de manière à permettre de recueillir le fioul en cas d’écoulement accidentel lors du dépotage (imperméabilisation, nivellement ou dispositif type merlons / bourrelets / seuils empêchant la dispersion du produit épandu) et des dispositifs d’obturation des avaloirs d’eau pluviale à proximité seront mis à disposition sur zone (plaques d’obturation par exemple). On note enfin que le dépotage de fioul sera une opération rare (annuelle à semestrielle maximum), réalisée par un prestataire présent en permanence et en capacité d’intervenir rapidement en cas de problème (agent disposant de son propre kit d’intervention). Des consignes seront définies par l’exploitant et portées à la connaissance du prestataire livrant le fioul afin qu’il soit informé de la procédure à suivre en cas d’incident lors du dépotage.

D.5.5.4 Déchets liquides et égouttures huileuses Les principaux déchets liquides générés sur site sont associés aux activités de traitement de surface (bains de rinçage usagés, neutralisés), et aux huiles et émulsions huileuses usagées. S’y ajoutent quelques autres produits liquides usagés (solvants) ainsi que les égouttures huileuses générées par une partie des déchets métalliques produits par le site. Tous les déchets liquides ou susceptibles de contenir des résidus liquides seront stockés dans des contenants fermés et sur rétention, à l’intérieur des locaux ou à minima sous abri. A noter que l’actuel stockage en fosse d’émulsions huileuses usagées sera prochainement remplacé par des cuves plastiques.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 261/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.6 MOYENS DE SECOURS ET D’INTERVENTION VIS -A-VIS DE L’INCENDIE

D.5.6.1 Moyens internes de lutte contre le feu

Extincteurs mobiles Au total une quarantaine d’extincteurs portatifs de différentes capacités (mobiles ou sur roues) et contenant des agents extincteurs adaptés aux risques sont répartis sur l’ensemble du site en fonction des risques. Leur vérification est réalisée annuellement par une société spécialisée. Le plan suivant permet de visualiser la répartition des extincteurs à l’intérieur du bâtiment usine (hors étages).

Localisation des extincteurs dans le bâtiment usine (hors étages)

Robinets d’Incendie Armés Aucun RIA en état de fonctionnement n’équipe actuellement le site.

Désenfumage Un total de 6 tourelles de désenfumage à déclenchement manuel équipent actuellement la toiture du bâtiment usine. Chacune offre un débit maximal d’extraction de l’ordre de 6 500 m3/h. Le tableau de commande de ces dispositifs, implanté à ce jour dans le local accueillant la centrale d’aspiration poussières (local peu accessible en cas d‘incident), sera prochainement déplacé au niveau d’une entrée du bâtiment afin d’en faciliter l’accès. Ces dispositifs de désenfumage sont vérifiés annuellement par un organisme agréé.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 262/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

En l’état actuel, les ateliers de traitement de surface du site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue ne disposent pas de dispositifs de désenfumage spécifiques. Des ouvrants en façade (fenêtres) existent néanmoins pour les ateliers de Nickelage et Cuivrage. D’après de récents échanges entre l’exploitant et les services du SDIS du Haut-Rhin (Capitaine AMREIN), la configuration des locaux accueillant les installations de traitement de surface du site, notamment leur faible surface, leur volume réduit et leur accessibilité en façade ne nécessiterait pas la mise en place dispositifs de désenfumage spécifiques. En dépit de ces indications fournies par le SDIS, des solutions techniques sont actuellement recherchées par l’exploitant afin de doter le cas échéant ses ateliers de traitement de surface de fenêtres à ouverture mécanique déportée.

Poteaux et bouches d’incendie Un total de 3 bornes incendie de diamètre nominal 60 mm sont présentes sur le site. Elles sont alimentées par le réseau d’eau potable communal. Leurs caractéristiques n’ont toutefois pas été fournies à ce jour par les services de la commune d’Oltingue. L’exploitant renouvellera sa demande d’essai de débit des poteaux incendie auprès de la commune (essai en simultané). Le plan suivant permet de localiser ces 3 bornes incendie.

Localisation des bornes incendie sur site

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 263/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Réserve d’eau d’incendie Le site ne dispose pas, en l’état, de réserve d’eau d’incendie exploitable. Un bassin en permanence en eau présent au Nord du bâtiment usine est toutefois susceptible de constituer à l’avenir une telle réserve en complément des ressources fournies par les autres points d’eau du site (poteaux incendie). L’aménagement de ce bassin est actuellement en discussion en collaboration avec le SDIS du Haut-Rhin (aménagement de berge, signalisation, accès, etc.).

Dimensionnement des besoins en eau d’extinction d’incendie Une note de dimensionnement des besoins en eau d’extinction d’un incendie pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est présentée en annexe D-4. Etablie sur la base du document technique D9 « Défense contre l’incendie - Guide pratique pour le dimensionnement des besoins en eau », cette note conclue à un débit requis de 300 m 3/h. En l’absence de valeur de débit des poteaux incendie présents sur site et à ses abords, il est à ce stade impossible de conclure quant à la disponibilité effective d’une telle ressource en eau d’extinction d’un incendie.

D.5.6.2 Organisation de la lutte interne contre le feu L’établissement ne dispose pas à ce jour, de personnel formé à la première intervention. Des personnels formés à la manipulation des extincteurs et pompiers volontaires sont toutefois présents sur site. Ces salariés du site sont en capacité de réagir face à un départ de feu. La consigne en cas de départ de feu est d’alerter rapidement le responsable de production ou de l’établissement qui sollicitera le cas échéant les services d’incendie externes (Centre de Secours du SDIS du Haut-Rhin, basé à Oltingue). 2 Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) font également partie de l’effectif de l’entreprise. Ils suivent des recyclages réguliers et peuvent dispenser les premiers soins aux victimes éventuelles. En cas d’évacuation des locaux, le point de rassemblement du site se trouve au niveau de son unique accès coté Sud, le long du parking et du chemin du Leihouse. Celui-ci est indiqué sur les plans d’évacuation affichés dans les locaux et matérialisé sur place. Enfin, en cas de sinistre, le personnel de maintenance dispose de procédures spécifiques liées à la mise en sécurité de certaines installations (coupure des transformateurs, arrêt de la chaudière, etc.).

D.5.6.3 Moyens d’intervention externes En cas de sinistre sur le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, les services d’intervention externes sollicités sont le Centre de Secours d’Oltingue. Ce service du SDIS du Haut-Rhin est basé au centre du bourg d’Oltingue, à moins d’1 km du site DIAMETAL. En complément des poteaux incendie internes au site, les services de secours peuvent utiliser 1 poteau supplémentaire implanté à proximité, le long de la RD23III au Sud-Ouest du site (poteau incendie distant d’environ 125 m de l’angle Sud-Ouest du bâtiment usine). Ce poteau incendie hors site est alimenté par le réseau d’eau potable communal. Ses caractéristiques n’ont toutefois pas été fournies à ce jour par les services de la commune.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 264/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.5.6.4 Rétention des eaux d’extinction d’incendie Aucun dispositif spécifique de récupération des eaux d’extinction d’incendie n’est présent sur site. Une note de dimensionnement des besoins en rétention d’eau d’extinction d’incendie pour le site DIAMETAL FRANCE d’Oltingue est présentée en annexe D-4. Etablie sur la base du document technique D9A « Défense extérieure contre l’incendie - Guide pratique pour le dimensionnement des rétentions d’eaux d’extinction », cette note conclue à un volume de rétention requis de 680 m3. En l’état, un tel volume de rétention n’est pas disponible sur site.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 265/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

D.6 ANALYSE DES RISQUES

D.6.1 GROUPE DE TRAVAIL

Un groupe de travail a été constitué dans le cadre de la présente étude de dangers. Il a regroupé les personnes suivantes.

Membres du GT Fonction habituelle DIAMETAL FRANCE Paul SCHOFFIT Responsable R&D Arnaud RISS Consultants APAVE Adrien BAUERLIN Composition du groupe de travail

D.6.2 ANALYSE PRELIMINAIRE DES RISQUES

Le tableau en page suivante constitue l’analyse préliminaire des risques relative aux 2 phénomènes dangereux (PhD) retenus au chapitre 4 de la présente étude : • PhD 1 : Incendie du stock primaire d’huiles et divers liquides inflammables ; • PhD 2 : Incendie des installations de traitement de surface.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 266/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Fonction / Phénomène Propositions N° système ou Causes Conséquences Barrières de sécurité existantes Observations dangereux d’amélioration équipement

Implantation du local de stockage en partie Sud du bâtiment usine, à une distance minimale de 30 m des limites de propriété de l’établissement * Produits stockés fermés et sur rétentions Evaluation Capacité totale de stockage limitée (max. 1 000 L Fuite de liquide (erreur qualitative : d’inflammables dont 400 L de catégorie A, et 1000 L Stock manipulation, choc, - pas d’effets hors d’huiles), en volumes unitaires limités (futs de 200L max.) primaire contenant en mauvais site Configuration du local empêchant l’épandage des liquides d’huiles et état) et source d’ignition Détection incendie 1 Incendie vers les aires et locaux voisins RAS divers externe (foudre, acte de - pas d’effets avec report d’alarme liquides malveillance, etc.) ou dominos internes Local à accès extérieur uniquement et maintenu fermé à clé inflammables interne (étincelle, point - dégâts localisés Murs et planchers béton, sans ouvrant vers les autres locaux chaud, etc.) sur les installations à l’intérieur du bâtiment, offrant une bonne résistance au feu internes Equipements électriques du local adaptés ATEX Mesures générales de prévention (interdiction de fumer, permis de feu, plan de prévention pour entreprises extérieures, vérifications des installations, etc.) et moyens d’intervention (extincteurs, poteau incendie)

Implantation des ateliers de traitement de surface en parties Ouest et Nord du bâtiment usine, à une distance minimale de Doublage des Présence de matières 45 m des limites de propriété de l’établissement * cloisons avec Evaluation combustibles (cuves et matériaux offrant une qualitative : Absence de produits inflammables dans les ateliers autres équipements en meilleure résistance matières plastiques) en - pas d’effets hors Bains de traitement aqueux non combustibles au feu (ex. placoflam) présence d’une source Ateliers de site Détection niveau bas des cuves d’ignition (étincelle, point Portes coupe-feu 2 traitement de Incendie RAS chaud, etc.) générée par un - pas d’effets Asservissement du dispositif de chauffe des bains à la vers les locaux surface dysfonctionnement du dominos internes détection niveau bas des cuves voisins système de régulation de - dégâts localisés Mise à la terre des équipements Détection incendie chauffe et l’évaporation ou sur les installations avec report d’alarme la fuite totale d’un bain de internes Mesures générales de prévention (interdiction de fumer, traitement permis de feu, plan de prévention pour entreprises Dispositif de extérieures, vérifications des installations, etc.) et moyens désenfumage d’intervention (extincteurs, poteau incendie)

* Il est communément reconnu par les services d’incendie et de secours qu’une distance de vide de 10 m et plus équivaut à un mur coupe-feu de degré 2 heures Analyse préliminaire des risques

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 267/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Concernant les scénarios et phénomènes dangereux étudiés ci-avant et au chapitre n°4, les effets prévisibles restant confinés à l'intérieur du site, ils ne constituent pas des accidents majeurs 1. De fait, l'analyse préliminaire des risques reste suffisante en tant que telle et la probabilité et la cinétique de ces phénomènes dangereux ne seront donc pas évaluées dans la suite de l'étude. D’après le logigramme général de conduite de l’Etude de Dangers présenté en ci-dessous, et en l’absence d’accidents majeurs potentiels identifiés pour le projet de la société DIAMETAL FRANCE d’Oltingue, la démarche d’étude de dangers peut être arrêtée à ce stade.

DescriptionDescription dede l’établissement,l’établissement, dede sonson organisationorganisation,, dudu SGS,SGS, dede lala PPAM,PPAM, dede l’environnementl’environnement etet dudu voisinagevoisinage

DescriptionDescription desdes procédésprocédés etet desdes installationsinstallations Cheminement de RecensementRecensement desdes matièresmatières premières,premières, produitsproduits finis,finis, la présente étude produitsproduits intermédiaires,intermédiaires, déchetsdéchets

IdentificationIdentification etet caractérisationcaractérisation desdes potentielspotentiels dede dangersdangers OUI

AnalyseAnalyse desdes accidentsaccidents etet incidentsincidents répertoriésrépertoriés (Accidentologie)(Accidentologie)

Peut-onPeut-on réduireréduire lesles potentielspotentiels dede dangersdangers enen s’appuyants’appuyant sisi nécessairenécessaire sursur unun examenexamen technico-technico- économiqueéconomique ? ?

NON EstimationEstimation desdes conséquencesconséquences dede lala libérationlibération desdes potentielspotentiels dede dangersdangers

AnalyseAnalyse PréliminairePréliminaire desdes RisquesRisques (APR)(APR) pourpour toustous lesles phénomènesphénomènes dangereuxdangereux

NON EffetsEffets horshors sitesite ? ?

OUI NON GravitéGravité >> SÉRIEUXSÉRIEUX ? ?

Approche qualitative OUI Approche qualitative OUI

ÉtudeÉtude détailléedétaillée dede AnalyseAnalyse détailléedétaillée desdes risquesrisques CriticitéCriticité == réductionréduction desdes risquesrisques semisemi quantitativequantitative ouou quantitativequantitative NONNON ouou MMRMMR ? ?

NON EstimationEstimation desdes conséquencesconséquences dede lala matérialisationmatérialisation desdes dangersdangers tenanttenant comptecompte dede l’efficacitél’efficacité desdes mesuresmesures dede préventionprévention etet dede protectionprotection

HiérarchisationHiérarchisation desdes phénomènesphénomènes dangereuxdangereux etet accidentsaccidents majeursmajeurs

NON OUI NiveauNiveau dede risquerisque RésuméRésumé nonnon techniquetechnique acceptableacceptable ? ? (cartographie,(cartographie, sisi nécessaire)nécessaire) Logigramme méthodologique de l’étude de dangers et cheminement de la présente étude

1 « Événement tel qu'une émission, un incendie ou une explosion d'importance majeure résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l'exploitation d'un établissement, entraînant pour les intérêts visés à l'article L.511-1 du code de l'environnement, des conséquences graves, immédiates ou différées, et faisant intervenir une ou plusieurs substances ou des préparations dangereuses.» (Arrêté du 10 mai 2000 modifié). NB : La définition utilisée pour les installations classées (dans l'arrêté du 10 mai 2000 modifié), se limite aux intérêts visés au L.511-1 du CE, à l'exclusion des dommages internes à l'établissement, qui peuvent également être importants (et relèvent du code du travail pour ce qui est des conséquences sur les personnes à l'intérieur de l'établissement).

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 268/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

Chapitre E. NOTICE D’HYGIENE ET DE SECURITE DU PERSONNEL

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 269/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

SOMMAIRE

E.1 PERSONNEL 271 E.1.1 EFFECTIF 271 E.1.2 HORAIRES DE TRAVAIL 271 E.1.3 TRANSPORT DU PERSONNEL 271 E.1.4 SERVICE DE SECURITE 271 E.1.5 COMITE D 'ENTREPRISE 271 E.1.6 COMITE D 'HYGIENE ET DE SECURITE 272 E.1.7 FORMATION DU PERSONNEL 272 E.1.8 REGLEMENT INTERIEUR 272

E.2 LOCAUX AFFECTES AU TRAVAIL 273 E.2.1 AERATION ET ASSAINISSEMENT DES LIEUX DE TRAVAIL 273 E.2.2 CHAUFFAGE 273 E.2.3 ECLAIRAGE 273 E.2.4 INSONORISATION 273 E.2.5 NETTOYAGE 273 E.2.6 REPAS ET BOISSONS 274

E.3 INSTALLATIONS SANITAIRES 274 E.3.1 VESTIAIRES 274 E.3.2 LAVABOS - DOUCHES - WC 274

E.4 CONDITIONS DE TRAVAIL 274 E.4.1 MANUTENTION 274 E.4.2 PROTECTIONS INDIVIDUELLES 274 E.4.3 SECURITE DES MACHINES ET DES INSTALLATIONS 275

E.5 MEDECINE DU TRAVAIL 275

E.6 REGISTRES - CONSIGNES – AFFICHES 275

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 270/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

E.1 PERSONNEL

E.1.1 EFFECTIF

Le site emploie 48 personnes réparties comme suit : • 1 cadre dirigeant ; • 7 personnes aux services généraux (comptabilité, commercial, logistique, etc.) ; • 5 personnes en Recherche &Développement ; • 35 personnes en production. Le site est susceptible d’employer ponctuellement des intérimaires lors de surcroît temporaire de travail et pour des remplacements de salariés absents. L’entreprise emploie 3 travailleurs handicapés.

E.1.2 HORAIRES DE TRAVAIL

L’entreprise fonctionne selon les horaires suivants (ensemble du personnel) : • 7h00 - 12h00 / 13h30 - 16h30 du lundi au jeudi • 7h00 - 11h30 le vendredi. Il n’y a pas d’activité sur site les samedis, dimanches et jours fériés. Nombre de jours travaillés approximatif par an : 230 jours

E.1.3 TRANSPORT DU PERSONNEL

Le personnel se rend sur site et s’y déplace par ses propres moyens (pas de navettes ni de moyens de transport spécifiques au site).

E.1.4 SERVICE DE SECURITE

La fonction "sécurité" au sein de l'établissement est représentée par le chef d’entreprise qui veille à la coordination de toutes les actions liées à la sécurité (procédures de prévention, accident, incendie et intervention).

E.1.5 COMITE D'ENTREPRISE

Considérant la taille de l’entreprise (moins de 50 salariés selon l’article L2322-1 du code du travail), il n’existe pas de comité d’entreprise.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 271/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

E.1.6 COMITE D 'HYGIENE ET DE SECURITE

Considérant la taille de l’entreprise (moins de 50 salariés selon l’article L.4611-1 du code du travail), il n’existe pas de CHSCT.

E.1.7 FORMATION DU PERSONNEL

La Loi du 6 Décembre 1976 relative à la prévention des accidents du travail, prévoit à l’article 1er codifié dans le Code du Travail sous le n° L.4141-2 . que le chef d'établissement est tenu d'organiser une formation pratique et appropriée en matière de sécurité, au personnel : • qu'il embauche ; • qui change de poste de travail ou de technique ; • qu'il utilise dans les cas prévus aux alinéas A à E de l’article L.1251-1 à L.1251-4 (travailleurs intérimaires) ; • et à la demande du médecin du travail, pour les employés qui reprennent leur activité après un arrêt de travail d'une durée d'au moins vingt et un jours.

Le Décret 79.228 du 20 Mars 1979 codifié sous les Articles R.4141-1 à R.4141-9, précise les modalités d'application de la loi : « La formation à la sécurité a pour objet d'instruire le salarié des précautions à prendre pour assurer sa propre sécurité et le cas échéant, celle des autres personnes occupées dans l'établissement ». A cet effet, les informations, enseignements et instructions, lui sont donnés en ce qui concerne les conditions de circulation dans l'entreprise, l'exécution de son travail et les dispositions qu'il doit prendre en cas d'accident ou de sinistre". La formation à la sécurité est assurée aux nouveaux embauchés ainsi qu'aux salariés transférés sur un autre poste de travail. Plusieurs stages de formation sont suivis par les salariés avec des mises à jour régulières : • secouriste du travail ; • cariste ; • habilitation électrique ; • incendie.

E.1.8 REGLEMENT INTERIEUR

Le règlement intérieur (Article L.1321-1 du Code du Travail) définit en particulier « les mesures d'application de la réglementation en matière d'hygiène et de sécurité dans l'entreprise ». Conformément aux termes de l’article R.1321-1, il est affiché à une place convenable, aisément accessible dans les lieux où le travail est effectué ainsi que dans les locaux et à la porte des locaux où se fait l'embauche. Il est remis à tout salarié lors de son embauche.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 272/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

E.2 LOCAUX AFFECTES AU TRAVAIL

E.2.1 AERATION ET ASSAINISSEMENT DES LIEUX DE TRAVAIL

Les règles applicables à l'aération, à la ventilation et à l'assainissement dans les locaux fermés où le personnel est amené à séjourner, sont fixées par les Articles R.4222-3 à R.4222-19 du Code du Travail. En particulier, la ventilation des locaux tant à pollution spécifique que pour les autres (définis selon l'Arrêté du 08/10/87) est assurée par apport d'air neuf extérieur, éventuellement traité (filtration, réchauffage). Le site dispose d’une installation de ventilation centralisée couplée à une centrale de filtration de l’air desservant la majeure partie des locaux. Ce système assure un renouvellement d’air permanent en période de fonctionnement de l’usine, pour un débit global de 35 000 m3/h. L’air insufflé provient de l’extérieur en été, ou d’air recyclé après filtration en hiver, avec appoint de 3 000 m3/h d’air neuf extérieur. Pour les locaux non desservis par l’installation centralisée, la ventilation est naturelle ou forcée selon le cas.

E.2.2 CHAUFFAGE

Le bâtiment (atelier et bureaux) est chauffé par une chaudière fioul (chauffage centralisé à réseau d’eau chaude). Des appoints électriques peuvent être utilisés dans les bureaux. Tout mode de chauffage à feu nu est exclu.

E.2.3 ECLAIRAGE

Les Articles R.4223-4 à R.4223-11fixent les règles relatives à l'éclairage et à l'éclairement des locaux affectés au travail et des passages et escaliers y menant. L'éclairage est assuré électriquement par des lampes à gaz (mercure, iodure de sodium) et des tubes fluorescents. Certains postes de travail sont équipés d'un éclairage ponctuel localisé. Enfin, un éclairage de sécurité est en place dans les différents locaux.

E.2.4 INSONORISATION

Certains postes de travail peuvent être plus particulièrement générateurs de bruit. Les zones affectées par des bruits importants sont identifiés par une signalisation préventive. Le personnel dispose de protections individuelles (bouchons d'oreille, casque antibruit).

E.2.5 NETTOYAGE

Le nettoyage des bureaux est assuré périodiquement par une société spécialisée.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 273/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

E.2.6 REPAS ET BOISSONS

Une salle est à la disposition des employés de l’entreprise pour qu’ils puissent y prendre leur repas. Elle est localisée dans le bâtiment « social » à l’Ouest du bâtiment « usine ». Cet espace est un local fermé et couvert avec possibilité de réchauffage de repas.

E.3 INSTALLATIONS SANITAIRES

E.3.1 VESTIAIRES

Le personnel dispose de vestiaires équipés d'armoires individuelles et cadenassables. Les vestiaires sont localisés dans le bâtiment usine, à l’écart des zones de travail.

E.3.2 LAVABOS - DOUCHES - WC

Les cabinets d'aisance sont en nombre suffisant pour l'effectif simultanément présent dans l'établissement satisfaisant au code du travail qui stipule de disposer d'au moins 1 urinoir et 1 WC pour 20 hommes de l'effectif simultanément présents et de 2 WC pour 20 femmes.

E.4 CONDITIONS DE TRAVAIL

E.4.1 MANUTENTION

Les prescriptions R.4541-1 à R.4541-9 du code du travail (codification notamment du décret du 03/09/1992) sont respectées ainsi que la réglementation relative aux charges manutentionnées manuellement. Les charges lourdes sont transportées par tire-palettes et chariots élévateurs. Les chariots automoteurs sont conduits par des caristes titulaires d'une autorisation et habilités à utiliser ces engins.

E.4.2 PROTECTIONS INDIVIDUELLES

Les protections individuelles tenues à disposition du personnel sont les suivantes : • bouchons anti-bruit ; • casque d’oreille ; • lunettes de protection ; • gants de protection ; • masque de protection ; • chaussures de sécurité.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 274/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

E.4.3 SECURITE DES MACHINES ET DES INSTALLATIONS

Conformément aux prescriptions législatives, les machines et appareils soumis à contrôles périodiques réglementaires sont vérifiés par des organismes agréés. Sont notamment concernés : • les installations électriques ; • les appareils de levage et engins de manutention ; • les installations thermiques et appareils sous pression.

E.5 MEDECINE DU TRAVAIL

Le personnel est soumis à un examen médical périodique et à des examens complémentaires pour les personnes affectées à des travaux à risques particuliers. Des armoires infirmeries sont installées au sein de l’établissement. En cas d’accident, le personnel a pour consigne de prévenir immédiatement les SST puis la maîtrise. En cas d’urgence, une procédure d’alarme permet de contacter les secours externes (SAMU, POMPIERS, etc…).

E.6 REGISTRES - CONSIGNES – AFFICHES

Les registres des contrôles réglementaires et des contrôles des dispositifs de sécurité incendie sont tenus à jour. Des affichages réglementaires sont en place, notamment (liste non exhaustive) : • consignes générales en cas d'incendie ; • installations électriques ; • etc.

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 - Page 275/ 275 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXES

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

LISTE DES ANNEXES

ANNEXES AUX CHAPITRE A

Carte au 1/25000 ème indiquant l'emplacement de l'installation et le rayon Annexe A-1 d’affichage d’1 km autour du périmètre de l’établissement

Annexe A-2 Plan au 1/2500 ème des abords de l’installation

Plan d'ensemble au 1/700 ème des dispositions projetées de l’installation Annexe A-3 (ensemble du site)

Plan d'ensemble au 1/350 ème des dispositions projetées de l’installation (zoom sur Annexe A-4 la partie du site accueillant les installations de la société)

Annexe A-5 Extrait du Plan Local d’Urbanisme

Proposition de montant des garanties financières de mise en sécurité des Annexe A-6 installations visées à l'article R.516-1 du Code de l'Environnement

ANNEXES AUX CHAPITRE B

Annexe B-1 Plan d’ensemble du bâtiment usine (sous-sols, étages et mezzanines compris)

Annexe B-2 Caractéristiques des cloisons séparatives à l’intérieur du bâtiment usine

Annexe B-3 Listing des machines fixes installées dans les ateliers

ANNEXES AU CHAPITRE C

Annexe C-1 Etat initial de pollution des sols

Annexe C-2 Compte-rendu des mesures et étude de l’impact acoustique du site

Annexe C-3 Compte-rendu des mesures sur les émissions atmosphériques du site

ANNEXES AU CHAPITRE D

Annexe D-1 Méthodologie de l’étude de dangers

Annexe D-2 Etude ATEX

Annexe D-3 Analyse du Risque Foudre (ARF)

Annexe D-4 Calcul des besoins en eau d’extinction incendie et en rétention associée

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-1

CARTE AU 1/25000EME INDIQUANT L'EMPLACEMENT DE L'INSTALLATION ET LE RAYON D’AFFICHAGE D’1 KM AUTOUR DU PERIMETRE DE L’ETABLISSEMENT

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-2

PLAN AU 1/2500EME DES ABORDS DE L’INSTALLATION

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-3

PLAN D'ENSEMBLE AU 1/700EME DES DISPOSITIONS PROJETEES DE L’INSTALLATION (ENSEMBLE DU SITE)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-4

PLAN D'ENSEMBLE AU 1/350EME DES DISPOSITIONS PROJETEES DE L’INSTALLATION (ZOOM SUR LA PARTIE DU SITE ACCUEILLANT LES INSTALLATIONS DE LA SOCIETE)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-5

EXTRAIT DU PLAN LOCAL D’URBANISME

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE A-6

PROPOSITION DE MONTANT DES GARANTIES FINANCIERES DE MISE EN SECURITE DES INSTALLATIONS VISEES A L'ARTICLE R.516-1 DU CODE DE L'ENVIRONNEMENT

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE B-1

PLAN D’ENSEMBLE DU BATIMENT USINE (SOUS- SOLS, ETAGES ET MEZZANINES COMPRIS)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE B-2

CARACTERISTIQUES DES CLOISONS SEPARATIVES A L’INTERIEUR DU BATIMENT USINE

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE B-3

LISTING DES MACHINES FIXES INSTALLEES DANS LES ATELIERS

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE C-1

ETAT INITIAL DE POLLUTION DES SOLS

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE C-2

COMPTE-RENDU DES MESURES ET ETUDE DE L’IMPACT ACOUSTIQUE DU SITE

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE C-3

COMPTE-RENDU DES MESURES SUR LES EMISSIONS ATMOSPHERIQUES DU SITE

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE D-1

METHODOLOGIE DE L’ETUDE DE DANGERS

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE D-2

ETUDE ATEX

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE D-3

ANALYSE DU RISQUE FOUDRE (ARF)

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017 INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION D’EXPLOITER DIAMETAL FRANCE S.A.S. - OLTINGUE (68)

ANNEXE D-4

CALCUL DES BESOINS EN EAU D’EXTINCTION INCENDIE ET EN RETENTION ASSOCIEE

Réalisé en collaboration avec APAVE ALSACIENNE SAS - Dossier n°16 69 748 - V1 - Juin 2017