ASOCIACIÓN CANARIA DE INTERCAMBIOS SOLIDARIOS

Projet social de Bancoumana ()

Nous sommes un groupe d’amis préoccupés par la situation de beaucoup de communautés en Afrique. Bien que nos projets soient de petite envergure, à la mesure de nos ressources, nous estimons que nous avons le devoir d’apporter notre modeste contribution et toute notre expérience à leur réalisation, nous efforçant de motiver un maximum de personnes. www.acis.ws Et votre collaboration sera bien entendu la bienvenue.

Considérer la situation économique difficile que beaucoup vivent en Europe doit nous faire réfléchir à ce qu’endurent les populations dites du « tiers monde ». L’inaction n’est pour nous pas envisageable et nous devons prendre l’initiative et conjuguer nos efforts pour que les choses changent, même à petite échelle.

L’objectif d’ACIS est à la fois modeste et ambitieux : modeste parce que nous ne sommes qu’une petite organisation et ambitieux parce que nous croyons à l’effet boule de neige. Notre intention dans le cas de ce projet est de doter la popu- lation de Bancoumana des outils dont elle a besoin pour assurer sa subsistance et son développement.

Toute l’équipe d’ACIS vous adresse à l’avance ses remerciements les plus chaleureux ! Objectifs des projets

Conformément au cadre de partenariat signé entre l’Espagne et le Mali (Marco de Asociación País - MAP), les ob- jectifs visés avec les petits projets décrits plus loin sont les suivants : - Contribuer au renforcement des capacités des populations et communautés et élargir des opportunités de déve- loppement, en particulier l’amélioration des opportunités économiques pour les plus défavorisés, de la sécurité alimen- taire et des conditions sanitaires, dans une approche articulée autour de l’égalité homme-femme et de la protection de l’environnement. - Apporter notre modeste contribution pour relever les grands défis structurels auxquels est confronté le dévelop- pement du Mali, comme la promotion d’un développement durable, inclusif et viable et l’accès à des services de base de qualité. - Améliorer la qualité de la vie en zones rurales pour éviter l’exode vers les villes ou vers d’autres pays, la perte des traditions locales et la création de nouvelles problématiques sociales dans les zones d’accueil. - Aider à renforcer le système éducatif, en particulier dans le domaine de la formation professionnelle et de l’emploi, entre autres pour faire face au dynamisme de la croissance démographique. - Faire en sorte que la population ait accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’électricité, en particu- lier dans les zones rurales. - Stimuler le développement rural et l’agriculture en tant que secteur économique clé. - Satisfaire aux besoins de base immédiats dans les zones défavorisées avec des projets bénéficiant de l’adhésion de la population locale. - Promouvoir la participation et la cohésion so- ciale des bénéficiaires par la création sur place d’un foyer d’activité économique inclusif. - Développer des actions aux effets immédiats mais qui ont aussi le potentiel de générer un effet mul- tiplicateur dans le prolongement de l’action initiale. - Promouvoir les droits de la femme et l’égalité de genre en renforçant les capacités des organisations de femmes. - Améliorer l’offre publique en matière de diver- sité des expressions culturelles.

Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws Description du pays et de l’environnement

La République du Mali s’étend sur une superficie de 1 240 192 km2 et compte quelque 17 millions d’habitants. Situé en Afrique de l’Ouest et sans accès à la mer, le pays est bordé au nord par l’Algérie, à l’ouest par la Maurétanie et le Sénégal, au sud par La Guinée et la Côte d’Ivoire et à l’est par le Burkina Faso et le Niger. Plus de 2,5 millions de personnes habitent la capitale Ba- mako, les autres grandes villes étant Sikasso, Koutiala, Ségou, Kayes, Mopti et Gao. La langue officielle du pays est le français, bien que de nombreuses autres langues y soient pratiquées, telles que le bambara (46,3%), le peul ou pulaar (9,4 %), le dogon (7,2 %) le soninké maraka (6,4 %), le malinké (5,6 %), le songhaï (5,6 %), le mamara (4,3 %), le tamasheq (3,5 %), le sénoufo (2,6 %), le bobo (2,1 %) et autres (6,3 %). La religion prédominante est l’islam, qui représente 94,8 % de la population, les chrétiens n’étant que 2,4 % et les autres, tels que les animistes, 2 %. La devise est le franc CFA (1 euro = 655, 957 CFA) et le Mali est une république basée sur la démocratie multipartite. Le Mali est le pays d’Afrique comptant le plus d’ethnies, avec des groupes tels que les Bambaras (34,1 %), Peuls (14,7 %), Soninkés (10.8 %), Sénoufos (10,5 %), Dogons (8,9 %), Malinkés (8,7 %), Bobos (2,9 %), Songhaï (1,6 %), Touaregs (0,9 %) et quelques autres minorités représentant 6,1 % de la population. Le Mali est un pays essentiellement plat, avec de petits plateaux et des plaines dont n’émergent que quelques collines. Les vastes plaines du Tanezrouft, avec la ville de Taoudeni, au nord, s’avancent dans le désert du Sahara. Le sud-ouest et la région centrale du sud sont formés par les plaines de la vallée supérieure du fleuve Niger, Environ un tiers du Niger traverse le Mali, sur 1 800 kilomètres, formant un grand delta intérieur dans le centre du pays (la « boucle du Niger »). Les crues périodiques, fertilisant le sol, ont fait de cette zone une source importante de ressources agricoles. Le fleuve Sénégal traverse une partie de l’ouest du Mali. Le PIB par habitant est de 670 dollars américains. Le taux d’alphabétisation est très faible, seuls 38,7 % des plus de 15 ans sachant lire et écrire (48,2 % chez les hommes et 29,2 % chez les femmes), le Mali étant ainsi un des pays du monde où cette tranche d’âge est la moins scolarisée, ce qui affecte bien enten- du les conditions du développement à tous les niveaux. La période moyenne de scolarisation des plus de 25 ans est de moins de deux ans. Les inégalités entre hommes et femmes sont particulièrement importantes dans le domaine de l’éducation. Le taux moyen de fécondité est de 6,4 enfants par femme et l’âge moyen estimé de la population malienne est de 16 ans. Le rapport des Nations Unies sur le développement humain de 2015 classe le Mali à la 176ème position (sur 187). Le taux de pauvreté absolue a augmenté entre 2010 et 2013, passant de 43,6 % à 47,1 %. En 2012, plus de la moitié de la population vivait avec moins de 1,90 dollar américain par jour. Le taux de pauvreté multidimensionnel n’est dépassé que par l’Éthiopie, la Gui- née Conakry et le Niger et, selon les estimations, 85,6 % de la population vivrait dans ces conditions. L’effet de la pauvreté est moins important dans les villes que dans les zones rurales, qui concentrent 90 % des pauvres du pays. La pauvreté se concentre dans le sud du pays, où la population est la plus nombreuse et la plus dense. L’espérance de vie des Maliens à la naissance est de 55 ans, moins que la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne. Le paludisme faisait encore en 2011 des ravages et la situation n’a fait que s’aggraver avec la crise que traverse le pays depuis 2012, qui affaiblit considérablement la population, l’insécurité alimentaire et nutri- tionnelle affectant l’ensemble du pays. Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws 91 % de la population a accès à l’eau dans les zones urbaines, mais seulement 54 % en milieu rural. L’assainissement est installé à 35 % dans les villes, contre 14 % dans les cam- pagnes. En 2013, seul un tiers de la population avait accès à l’électricité, l’inégalité étant là aussi flagrante entre les villes et les campagnes, où seulement 1 habitant sur 5 (17 %) a accès à l’électricité. L’indice d’inégalité de genre du Mali n’est dépassé que par le Tchad et le Niger. L’indice Institutions sociales et égalité homme-femme de l’OCDE classait le Mali en 2009 à la 99ème place sur 102 pays analysés. L’économie malienne est essentiellement agricole, avec 80 % de la population travaillant dans ce secteur. Les exploitations sont en majo- rité familiales (propre consommation et super- ficies n’excédants pas 1 hectare). La production est très dépendante des phénomènes climati- ques, notamment de la pluviométrie. De la su- perficie exploitable pour l’agriculture et l’élevage, 5 % est potentiellement apte à l’irrigation mais 18 % de ce potentiel est effectivement irrigué. Par ailleurs, l’élevage est la source principale de subsistance de 30 % de la population, dont une grande partie combine les activités en milieu rural. La pêche est une acti- vité importante aux alentours du fleuve Niger. Le Mali est intégré dans le Plan annuel de coopération internationale en qualité de pays prioritaire nécessitant une attention spéciale, formulé dans le plan d’action spéciale ou PAE (Plan de Actuación Especial).

Le pays est divisé en huit régions et un district : Kayes, , Sikas- so, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et le district de . Ces régions portent le nom de la ville principale de chaque territoire et sont à leur tour divisées en 49 cercles, répartis en communes. Le pays compte 703 communes, dont 19 sont urbaines et 684 rurales. La région de Koulikoro est la deuxième région administrative du Mali. Couvrant 90 120 km2, elle a pour capitale Koulikoro et est divisée en 7 cercles : , Dioïla, , Kati, , Koulikoro et Nara, regroupant 106 communes. La région est irriguée par le fleuve Niger et les rivières Baoulé, Sankarani, Bagoé et Bani. Le climat est au sud de type soudanais et au nord de type sahélien. La région abrite le parc na- tional du Baoulé te les réserves faunistiques très diversifiées de Fina, Kongos- sambougou et Bandiko. La région compte 1 600 000 habitants répartis sur diverses ethnies : ma- linké, bambaras et somono, toutes autour du fleuve Niger. Le cercle de Kati abrite l’essentiel de la population, soit quelque 948 000 âmes et se compose de 37 communes, dont celle de Bancoumana (photos du Mali sur le site http://acis. ws/es_fotos_Mali.htm)

Commune de Bancoumana

La commune de Bancoumana a été instauré par la loi n° 96-059 du 4 novembre 1996. Avec une population majoritai- rement mandingue, la commune rurale de Bancoumana est le fruit du regroupement de trois cantons de développement : - Le Sendougou, aux environs de Bancoumana - Le Finadougou, regroupé autour de Kéniéroba - Le Balaouléna et le Kanibaoulena, autour de Djiguidala

La commune compte 14 villages : Bancoumana (capitale de la municipa- lité), Djiguidala, Gonsolo, Kenieroba, Kollé Madina, Missira, Nankilabougou, Niaganabougou, Niamé, Ouoronina, Samako, Tema et Ticko. Elle est limitée au nord par la commune de Siby, au nord-ouest par , à l’est par Mandé, au sud et au sud-ouest par Minidian, à l’ouest et au sud-ouest par Karan et au sud par les communes de et , situées sur la rive droite du

Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws fleuve Niger. La commune est à 60 km de Bamako, avec un accès facile par la route nationale 26 (RN 26) qui relie Bamako à Kangaba. Bancoumana compte 28 320 habitants et s’étend sur 573 km2. Les principales ethnies sont les Mandingues (90 %), les Peuls (3 %), les Bambaras (3 %), les Sarakolés (2 %), les Bozos (1 %) et autres (1 %). La lan- gue principale est le mandingue. Ressources naturelles et services

Les principales ressources naturelles :

- L’eau de superficie (fleuve, eau de pluie, retenues) - Les terres cultivables - Les plaines et quelques collines

Les services de base :

- L’éducation - La santé - L’administration de la commune - Le quartier général de la gendarmerie ou de la police - Les services douaniers, en raison de la proximité avec la Guinée Conakry

Les associations qui travaillent avec la municipalité :

- Plan Internacional - COFESFA (Collectif des femmes pour l’éducation, la santé familiale et l’assainissement) - ADAC - AAdec (Association d’appui à l’autodéveloppement communautaire) - Des Briques pour l’avenir - CAEB - AKT (Association Karemba Touré) - CALAO (ONG française. Projet de chaloupes fluviales nommées pinasses) - GIZ - AJA Mali (Associations Jeunesse Action Mali) - Jeunesse et Développement - Weal DAF - One world (ONG américaine qui parraine les orphelins) - AMADER (Association Malienne pour le Développement de l’Energie Rurale) - KFW - ONG CARD (Carrefour – Développement)

Personnel de la municipalité

Le conseil municipal compte 17 membres, dont 4 femmes et 13 hommes.

N° Prénom et Nom Charge Parti politique 1 Bakary Camara Maire URD 2 Bourama Tinkiano Conseiller URD 3 Fatoumata Camara Conseiller URD 4 Bréhima Traoré Conseiller URD 5 Modibo Sinaba Conseiller URD 6 Sitan Camara Conseiller URD 7 Morissiré Camara Conseiller URD 8 Nouhoum Camara Conseiller URD 9 Adama Dantouma Camara Conseiller ADEMA/PASJ 10 Modibo Soumaoro Conseiller ADEMA/PASJ

Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws 11 Djeneba Coulibaly Conseiller ADEMA/PASJ 12 Tiémoko Kéita Conseiller ADEMA/PASJ 13 Yahaya Kéita Conseiller RPM 14 Mahamadou Camara Conseiller RPM 15 Hawa Camara Conseiller RPM 16 Salia Camara Conseiller PRVM-FASOKO 17 Oumarou M. Kéita Conseiller ASMA-CFP

La municipalité emploie 5 personnes, dont 4 sont fonctionnaires et 1 sous contrat.

N° Prénom et Nom Charge 1 Siaka Dembélé Secrétaire général 2 Tiédié Diakité Agent d’enregistrement des dépenses 3 Konimba Koné Registre d’entrées 4 Koulafing Camara Secrétaire 5 Lamine Camara Sécurité

Incidences salariales : la municipalité a hérité lors de sa prise de fonctions d’une dette salariale envers plusieurs travailleurs : Gérôme Dakano : 28 mois Tiédié Diakité (121 000 cfa/mois = 184 €) : 29 mois Konimba Koné (125 000 cfa/mois = 190 €) : 33 mois Koulafing Camara (117 000 cfa/mois = 178 €) : 37 mois Lamine Camara (25 000 cfa/mois = 38 €) : 20 mois

À ce jour, la municipalité compte 89 enseignants. Elle ne dispose d’aucun véhicule motorisé et possède un ordina- teur, une imprimante et une photocopieuse.

La commune vit de l’agriculture et de l’élevage. Le salaire moyen d’un travailleur artisanal est de 122 €.

Le recensement de la population effectué en 2016 faisait état de 28 320 habitants :

Division administrative Hommes Femmes total Bancoumana 4 085 3 956 8 041 Djiguidala 571 560 1 131 Gonsolo 644 650 1 294 Kéniéroba 975 954 1 929 Kollé 1 149 1 115 2 264 Madina 395 395 790 Missira 254 265 519 Nankilabougou 403 388 791 Niaganabougou 680 660 1 340 Niamé 1 610 1 733 3 343 Ouoronina 1 063 1 057 2 120 Samako 1 376 1 387 2 763 Téma 494 508 1 002 Ticko 497 496 993 Total commune 14 196 14 124 28 320

La municipalité ne reçoit que peu de dotations de l’état et doit donc compter sur les subsides externes. Les citoyens sont disposés à apporter leur contribution financière et en nature (travail) mais cela reste insuffisant. Seule la survie est actue- llement assurée. Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws Projets

1.- Eau potable pour Kéniéroba. Kéniéroba est un des gros villages de la commune de Bancoumana. Il compte 1929 habitants (975 hommes et 954 femmes). Son principal problème est le manque d’eau, surtout de novembre à juillet, durant la saison sèche (l’eau disponible provient de puits tra- ditionnels, asséchés à cette époque de l’année). L’idée du projet consiste à réaliser un forage commu- nal d’environ 100 mètres de profondeur et équipé d’un tube en PVC de 126/140 mm de diamètre, d’une pompe électri- que alimentée à l’énergie solaire et d’un dépôt auxiliaire de 5 m3 pourvu de plusieurs robinets. Forage : plateforme mixte ROTARY – MTF (type FO- RACO-SM70). Avec conduite en PVC. Coût : 3 765 000 CFA (5 748,09 €)

Extraction et stockage de l’eau : pompe de 10 A alimentée par 6 panneaux solaires de 230 W et cuve métallique de 5 000 litres. Coût : 4 317 000 CFA (6 590,83 €)

Factures proforma disponibles

Coût total du projet : 8 082 000 CFA (12 338,93 €)

2.- Salle culturelle à Bancoumana. L’idée du projet est de construire une salle polyvalente pouvant accueillir des événe- ments dans le domaine de la musique, du théâtre et autre mais aussi servir pour des conférences, séminaires et autres types de réunions. Hôtel de ville de Bancoumana Bancoumana est le siège de la commune et ne dispose d’aucun lieu de réunion pour la population. Les réunions se tien- nent actuellement en plein air ou dans les locaux exigus de l’école. Ce type de local polyvalent serait en outre une source de revenus pour la municipalité, qui pourrait la louer à d’autres collectivités privées.

3.- Achat de 10 grandes marmites pour l’association des femmes de la localité de Bancoumana. Avec ces marmites, les femmes pourraient préparer les repas pour la cantine de l’école, pour les événements festifs du village (noces, baptêmes, fêtes religieuses) et pour aider les familles en difficultés. Le projet prévoit la création d’une petite organisation gérée par les femmes en vue de régler les problèmes de base de la vie quotidienne. 52 femmes sont impliquées dans le projet. - 10 marmites de 50 kg : 80 000 CFA pièce : 800 000 CFA au total (1 222 €) - Association de femmes déjà en place (Présidente : Siramory Camara) - Facture proforma disponible

Cout total du projet : 800 000 CFA (1 222 €)

4.- Clôture d’enceinte de l’école de Djiguidala. École de 693 élèves de 5 à 15 ans, avec deux cycles d’enseignement : primaire et secondaire. Il s’agit Salle de réunion du conseil municipal de la plus grande école des trois secteurs de la zone. Le bâtiment date de 1962 et les installations n’ont depuis fait l’objet d’aucun travail de maintenance ou d’extension. Cette clôture est de la plus grande importance pour la sécurité des enfants, l’école étant en bordure de la route. Les animaux (ovins, bovins et autre) entrent librement dans l’enceinte de l’école et les passant viennent y voler le peu d ressou- rces dont elle dispose. Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws Dimensions : Est : 140 m Ouest : 340 m Nord : 300 m Sud : 320 m Périmètre total : 1 100 mètres, sur une hauteur de 2 mètres. L’exécution nécessite ciment, barres de fer, grillage, etc. La population est disposée à aider pour l’apport de sa- ble et de gravier. École de Djiguidala Coût estimé : 9 400 €

5.- Construction d’une nouvelle salle de classe à Ouoronina. Cette construction est nécessaire, l’école accueillant 299 élève et ne disposant que de 4 salles de classe. Les dimensions de la classe seraient de 9 mètres sur 7, avec un couloir extérieur de 2 mètres pour y accéder. La facture proforma détaillée de la construction a déjà été fournie : Défrichage : 555 000 cfa (846,09 €) Cimentation : 1 080 000 cfa (1 646,45 €) Finitions intérieures : 520 000 cfa (792,73 €) Toiture : 300 000 cfa (457,35 €) Mobilier : 1 200 000 cfa (1 829,39 €) Ferronnerie, portes et fenêtres : 664 000 cfa (1 012,26 €) Porche frontal : 309 700 cfa (472,13 €) Peinture : 95 000 cfa (144,83 €) Vue générale de Djiguidala Main d’œuvre : 375 000 cfa (571,68 €)

Total des travaux : 5 098 799 cfa (7 772,92 €)

École d’Ouoronina

École de Nankilabougou Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws 6.- Achat de 2 bâches et 50 chaises pour Ticko. Ce matériel est destiné à la tenue d’événements sociaux et culturels et pourrait de plus être loué aux particuliers. 50 chaises métalliques à 5 000 cfa pièce = 250 000 cfa (382 €) Deux grandes bâches avec structure métallique : 275 000 cfa pièce (x 2 = 840 €) Cordes et piquets : 74 000 cfa (113 €) Factures proforma disponibles

Coût total du projet : 1 350 €

7.- Pont de Tema. La rivière qu’il faut traverser pour accéder à la petite communauté de Tema isole ses habitants durant la saison des pluies. La population de Tema et tous ceux qui se trouvent à l’ouest de la rivière ne peuvent alors plus rejoindre Bancoumana ni la route principale de Bamako. Après la pluie, il faut attendre de 2 à 3 heures avant de pouvoir tenter la traversée. Les hommes et femmes de cette zone comptent sur le marché hebdomadaire pour vendre leurs mar- chandises, ce qui devient particulièrement difficile, voire impossible, de juillet-août à octobre-novembre, la saison des pluies. Ce problème affecte également les élèves du secondaire de Misira, qui doivent se rendre à l’école de Djiguidala. Le lit de la rivière est peu profond et les véhicule à moteur et à traction animale passent sans problème à la saison sèche. La superficie du pont actuel est de 24 2m (12 mètres de long sur 2 de large). La rivière coule à 70 cm sous le pont mais, à la saison des pluies, ce dernier est submergé par 80 cm d’eau, ce qui le rend impraticable.

Dénivelé localisant le nouveau pont sur le route de Tema

Le nouveau pont aura les dimensions suivantes : Longueur : 18 m Largeur : 7 m Superficie : 126 m2 Hauteur au-dessus du niveau d’eau : 3 m

Travaux requis pour la nouvelle construction : Déviation du lit actuel Route et pont provisoires Terrassement pour les fondations Fondations Construction du pont

Pie de foto : Dénivelé localisant le nouveau pont sur le route de Tema

Coût total du projet : 6 617 000 cfa (9 935,10 €)

Asociación Canaria de Intercambios Solidarios www.acis.ws Exécution des projets

Tous les travaux associés à la réalisation et au suivi des projets sont assurés par les membres d’ACIS sur la base du bénévolat. La totalité des projets est financée par les membres de l’association et les dons de particuliers et institutions publiques ou privées.

L’enthousiasme de Bakary Camara (maire de la commune) et sa volonté de sortir les habitants de sa com- mune et de sa région de l’impasse économique dans laquelle ils se trouvent par manque de moyens financiers méritent notre admiration. Dans une des régions les plus défavorisées du monde, il suffit parfois d’un petit investissement pour rendre l’espoir à une population entière. Le microcrédit en est un très bel exemple. Bakary a l’intention de consolider les services de base de sa communauté : la population attend de lui une amélioration des conditions de vie, et ce rêve est parfaitement réalisable. Partager son enthousiasme… et donner le coup de pouce initial indispensable est tout ce qui donne un sens à ces projets.

Il suffit d’ouvrir les yeux pour s’indigner : un milliard de personnes ne mangent pas chaque jour sur cette planète et beaucoup meurent de faim.

Bakary compte sur nous, ACIS compte sur vous ! Merci

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