Marc Antoine Charpentier (1643-1704)

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Marc Antoine Charpentier (1643-1704) MARC ANTOINE CHARPENTIER (1643-1704) Pastorale sur la Naissance In Narivitatem D.N.J.C. Canticum, de N.S. Jésus-Christ, H. 483 H. 414 Ouverture 1T8 [Ul Praeludium 0'57 Scène 1 - Air "Que nos soupirs" 1*31 [Ï4| Récitatif de l'Évangéliste 1*38 Chœur "Le règne du péché" 3T2 [T?] Air de l'Ange Air "Écoutez moy" et Chœur 4'29 Chœur des Bergers [à 2'01] 3'34 Ritournelle 1*14 [Ï6| Ritournelle 1*15 Scène 2 - Air "Régnez, [Ty] Récitatif de l'Évangéliste 1*12 calme profond" 2T3 \ïï\ Air d'un berger et chœur : Chœur "Qu'entendons-nous ?" 5T5 "Salve, puerule" 6'24 Air et Chœur "De l'univers" - Scène 3 - Scène 4 3'54 Scène 5 2'44 LES ARTS FLORISSANTS Scène 6 4'53 dir. WILLIAM CHRISTIE Scène 7 - Air "Votre tendresse" |l2| eMenuet Chœut er t fin 5'05 5T6 harmonía mundi M. A. CHARPENTIER PASTORALE Ensemble Vocal et Instrumental Les Arts Florissants William Christie PASTORALE SUR LA NAISSANCE DE N.S. JESUS-CHRIST, H. 483 L'Ange Agnes Mellon Walter van Hauwe flûtes à bec, flûte L'Ancien Philippe Cantor traversière Une Bergère Jill Feldman Kees Boeke flûtes à bec Un Berger Gregory Reinhart Christophe Coin dessus de viole 2ème Ange Guillemette Laurens Ariane Maurette dessus de viole Chœur des Anges Agnes Mellon Marianne Muller basse de viole Jill Feldman Elisabeth Matiffa violone Guillemette Laurens Nigel North théorbe Dominique Visse Yvon Repérant orgue Troupe des Bergers Agnes Mellon Jill Feldman William Christie clavecin et direction Guillemette Laurens Dominique Visse Etienne Lestringant Philippe Cantor Gregory Reinhart IN NATTVITATEM D.N.J.C. CANTICUM, H. 414 Ensemble Vocal et Instrumental «Les Arts Florissants» Direction William Christie Agnès Mellon, Jill Feldman sopranos Guillemette Laurens alto Dominique Visse, Vincent Darras hautes-contre Michel Laplénie, Etienne Lestringant ténors Philippe Cantor baryton Antoine Sicot basse Elisabeth Matiffa basse de viole Yvon Repérant orgue Bernard Junghänel Konrad Junghänel théorbe Ariane Maurette pardessus de viole Marianne Muller dessus de viole Sigrid Lee taille de viole Jay Bernfeld basse de viole, violone RENDANT COMPTE A SES LECTEURS et plus précisément romaine, certainement de la représentation de trois opéras, au stimulés par sa courte mais décisive colla- nombre desquels le David et Jonathas de boration avec Molière et la ferveur d'une MA. Charpentier, en 1688, le chroniqueur élite parisienne pour la littérature et les du Mercure Galant nous permet de com- musiques d'Outre-Monts. De cette con- prendre comment a pu être vécue par les joncture, la Pastorale sur la Nativité tient, contemporains l'extraordinaire explosion sans doute, cette fraîcheur, cette puissan- de musique qui marque les trente dernières ce, cette concision propre à certains années du XVIIe siècle français. moments quasiment fondateurs (que l'on Au cours de la représentation des tragédies, pense à la déclamation française, à ce écrit-il, on faisait des Ballets, parce que grand «Récit chanté», par exemple) où depuis toujours la danse est nécessaire et soudain ce qui n'était jusque là qu'entrevu agréable, «mais, depuis que la musique est ou dispersé en différents domaines devient en règne, on a trouvé à propos d'y en mê- irrésistiblement possible, si l'on peut dire. ler, afin de rendre ces divertissements Elle tient aussi son pouvoir de son sujet et complets». L'opéra lullyste, bien sûr, de toutes les possibilités que le thème et le représentera aux yeux de tous à la fois la temps de la Nativité offraient à cette plénitude de ce «règne de la musique» et époque en manière de convictions religieu- son achèvement formel. ses et de mœurs musicales. La Pastorale sur la Naissance de N.S. Jésus- Lorsqu'avait retenti sous les voûtes des Christ de M.A. Charpentier, contemporaine églises du Royaume les premières notes sans doute des premiers grands opéras qui de l'hymne Conditor aime syderum, viennent bouleverser l'horizon musical alterné entre l'orgue et les chantres, lors français, doit être replacée dans cette du Premier Dimanche de l'Avent, s'ouvrait période, étonnante en invention et en un temps qui recevait sa marque et son intensité créatrice, à la recherche d'une caractère propre d'un certain nombre de musique unissant dans une rhétorique pratiques musicales spécifiques, à l'église, totale la puissance du voir et de l'entendre, à la maison, à la Cour, dans la rue. Les la pulsation du corps dansant et du corps rimeurs, urbains et ruraux, parisiens et parlant, l'émotion du rire et des larmes. provinciaux, de «Noëls», sont nombreux M.A. Charpentier, au tournant des années en cette fin du XVIIe siècle: Colletet, 1670, y apporte un savoir-faire et une Françoise Paschal, Pellegrin laissent des expérience puisés à la source italienne, centaines de «Noëls nouveaux», mi-civils, mi-rustiques sur les timbres noëliques les de dévotion et de rigueur ne manquait plus connus que glosent les organistes à la pas d'introduire entre la Fable pastorale Tribune, ou dans la maison des Grands et («l'aimable imposture» dont parle Fonte- des Bourgeois. M.A. Charpentier semble nelle) et les abords redoutables du Dieu de avoir eu un certain penchant à traiter Vérité. musicalement cette littérature noëlique La Pastorale en musique est, en France, depuis de simples arrangements instru- après l'Italie, un genre florissant, en parti- mentaux jusqu'à la très justement fameuse culier dans sa version locale du Ballet de «Messe de Minuit». Cour, dont naîtra l'Opéra. Lully y forge sa Si la Pastorale sur la Nativité ne contient manière, la prestance et la prestesse or- aucune citation de «Noëls» usuels, ce qui chestique de ses «symphonies», sa maîtrise est exclu par le genre lui-même, son argu- du lieu scénique. Mais c'est précisément ment, son texte, l'éventail des thèmes contre les fadaises des Bergeries en musi- traités, le matériel des rimes, le lexique et que, auxquelles il veut substituer des situa- le formulaire religieux he s'écartent guère tions héroïques et dramatiques, qu'il crée de ce que l'on peut découvrir en feuilletant avec Guinault la Tragédie lyrique. Dans les.recueils de l'abbé Pellegrin, avec toute- Alceste, en 1674, les Bergers ne sont plus fois un ton plus sérieux, presque tragique, que des comparses, choristes inévitables et l'élimination de toute rusticité, une très bien commodes pour chanter et danser grande fidélité à la lettre de l'Écriture une scène finale à l'invitation d'Apollon. Sainte (on dirait volontiers un «biblisme») Une Pastorale de la Nativité (genre qui lui qui l'apparente presque à une prédication ; aussi survivra longtemps) permet à sa trait certainement recueilli auprès de manière d'éviter l'affadissement du genre. Carissimi et des musiciens romains. Elle peut se permettre de conserver tous C'est ce caractère propre au temps et à la les traits formels propres à la narration fête de Noël qui va permettre aussi la musicale de la Fable, mais avec, si l'on conjonction de deux domaines habituelle- peut dire, l'affabulation en moins. Le ment disjoints, sinon antagonistes, celui de ressort dramatique s'y déplace de l'intrigue la Pastorale profane, héritage «pai'en» de amoureuse de Cloris et de Lycidas, vers Théocrite, Bion, Moschus, Virgile et de l'histoire du Salut et les grandes figures leurs émules modernes, et celui de l'Histoire de la Révélation chrétienne, sans toutefois Sacrée proprement dite, réduisant d'un aller jusqu'à déployer les sombres couleurs coup toute la distance que cette époque des Leçons de Ténèbres ou des Orationes de Christi morte. Dialogues de Bergers et Longepierre, officier des armées de Louis de Bergères, exhortations mutuelles, inter- XIV et qui consacre ses loisirs à traduire ventions célestes, oracles, scènes de la vie Théocrite et Moschus et à faire la théorie champêtre sous forme de danses, de joutes du genre pastoral. orales et instrumentales, tous ces traits Je propose au lecteur d'entendre dans cet sont présents dans la Pastorale de Noël. esprit la Pastorale sur la Nativité de M.A. Mais c'est surtout son caractère, son Charpentier. Car si elle est une musique ethos propre que la Pastorale sacrée em- facile et agréable à écouter, elle demeure, prunte à sa rivale, à savoir son déploiement peut-être plus-qu'on ne le croit, difficile à musical dans le registre du «tendre». entendre. L'organisation très habile du Fontenelle, dans son Discours sur la nature livret, sa belle narrativité, l'opposition des de l'Eglogue, après avoir vanté l'antiquité scènes de la Terre et du Ciel, la vivacité des de la condition des Bergers de la Fable, dialogues, la solennité des Oracles, autant leur état de nature paisible, avant que ne de merveilleux enchantements. Mais, pour se répande la corruption engendrée par les parler comme l'Évangile, le «trésor caché» villes, le commerce, les instances politiques, de cette musique réside, à notre avis, dans montre qu'ignorant à la fois le travail le juste rapport et l'ordre pertinent de servile et l'ambition, ces heureux pasteurs l'émotion et du plaisir. Moveré, delectare, ne peuvent avoir d'autre histoire que celle docere, sont les trois objectifs de l'art de leurs passions amoureuses. Aussi, une rhétorique. M.A. Charpentier, indiscuta- véritable églogue, comme toute poésie blement, veut d'abord toucher, et par «pastorale», doit se tenir à distance du là-même plaire et faire comprendre. registre «galant», trop léger, et du registre Entrant dans 'ce projet, l'auditeur peut «héroïque», trop appuyé, trop ambitieux: alors vraiment entendre cette musique son champ propre est le «tendre», mélange et, par cette musique même, dans l'appro- subtil de force et de douceur, de vérité et priation de son mouvement propre, des d'ironie.
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