SYNOPSIS Sophie, juge d’instruction, auditionne un jour Juliette, pour des faits d’abus de faiblesse sur son amant. Elle se rend compte après enquête que la prévenue est la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté. Loin de se dessaisir de l’affaire, Sophie s’acharne contre cette femme. Olivier, son mari, désapprouve son attitude et entre en relation avec Juliette sans lui révéler sa véritable identité. Mais la jeune femme découvre qu’Olivier est le mari de sa juge. Elle ne comprend pas ce qu’il cherche, lui ne peut plus lui révéler la vérité... ENTRETIEN AVEC YVES ANGELO

Comment est né ce projet ? D’une idée du producteur Gilles Legrand qui m’avait proposé initialement d’adapter un livre autour d’un enfant adopté, et dont la mère biologique était retrouvée par hasard par l’un des protagonistes. J’y ai renoncé car l’aboutissement du roman ne m’intéressait pas. Lui n’a pas abandonné l’idée, nous avons continué à en parler et assez progressivement une dizaine de pages d’un synopsis ont été écrites. Cela a duré un certain temps sans même savoir si je ferais le film ou pas. Ensuite, à partir de ce synopsis, Gilles m’a proposé de le développer. Au départ, je ne voulais pas l’écrire moi-même et j’ai proposé à François Dupeyron d’y travailler. On venait de finir Mon âme par toi guérie et lui ne souhaitait pas du tout repartir sur un projet personnel. On s’est mis à retravailler cette histoire – qui est grosso modo celle du film aujourd’hui – en la replaçant dans un milieu de juristes. Pourquoi ? D’abord parce que c’est le représentant d’une autorité judiciaire qui est confronté à une problématique de vérité, et qu’il me semblait intéressant que la rencontre avec cette mère biologique se fasse dans le bureau d’un juge : d’entrée de jeu, cela permettait de placer les personnages dans un rapport de force déséquilibré. D’autre part, j’avais réalisé un documentaire, il y a quelques années, sur un médecin traduit en cour d’assises pour le meurtre de ses parents : je m’étais particulièrement attaché aux rapports entre l’avocat et son client. Cela m’avait passionné et j’ai eu envie de faire du mari de la juge un avocat.

Comment s’est déroulée l’écriture ? Avec François Dupeyron, nous avons fait cinq films ensemble et nous nous connaissons très bien : c’est ensemble que nous avons développé l’idée de filmer toujours l’intégralité de chaque séquence, sans coupures ni découpage préalable, et caméra à la main. Travailler sur cette écriture était aussi une manière de prolonger une amitié professionnelle. Lui comme moi, et beaucoup d’autres bien sûr, pensons qu’un scénario n’est là que pour provoquer des situations que le tournage peut révéler et l’écriture doit aller dans ce sens. On s’est attachés à ne pas donner d’explication psychologique dans le comportement des personnages, mais à les enfermer dans une logique comportementale qui varie d’un protagoniste à l’autre. Dans un second temps, après les premières versions, Gilles Legrand a voulu modifier certaines orientations et resserrer la narration.

Le film pose la question de savoir si la vérité doit s’imposer en toutes circonstances.Le fait que le couple protagoniste soit dans le milieu judiciaire induit un comportement : la justice est a priori associée à la recherche de vérité, aussi violente soit-elle. Ce dilemme-là est enchevêtré et confronté à un dilemme personnel : la vérité dans la justice est valable pour les autres mais quand on y est soi-même confronté, le rapport peut s’inverser. La mère adoptive qui est juge d’instruction ne veut pas révéler la vérité alors qu’elle instruit elle-même cette affaire, et le père, au contraire, lui demande de la proclamer. Un couple qui adopte un enfant recèle nécessairement une histoire passée marquée d’une empreinte. Dire la vérité, c’est s’exposer à une autre lumière.

Chacun des deux protagonistes, Sophie () et Olivier (Grégory Gadebois), incarne une certaine vision de la justice et du rapport à la vérité… Le problème, c’est qu’Olivier se fait piéger en voulant dire la vérité : il se fait passer pour un autre aux yeux de Juliette et ne parle pas à sa femme de cette rencontre, puis il se voit obligé, confronté à sa contradiction, de surenchérir encore sur son mensonge, vis-à-vis des deux femmes. Entre les actes cachés et les paroles enfouies, entre des pensées secrètes et des actes ignorés, même avec des êtres proches et aimés, nous vivons sous certains aspects avec des inconnus : en un sens, on est toujours l’inconnu de l’autre. Il y a toujours une part de chaque être humain qui sera inaccessible de l’autre et le procès du pharmacien dont Olivier est l’avocat en est aussi par ricochet l’illustration. On n’a pas beaucoup d’empathie pour Juliette au début du film, puis on la comprend peu à peu. C’est un personnage qui vit des autres, dans tous les sens du terme, et c’est là sa limite. Elle utilise les armes dont elle dispose. Sa présence sur le bateau dans la seconde partie du film est annoncée dès la scène d’ouverture : cette femme se trouve volontairement dans un lieu où elle ne devrait pas être, le seul fait de se montrer constitue une menace, et cela lui suffit. On n’entre pas dans les détails de son passé car on ne voulait pas d’explication psychologique sur l’histoire des personnages. On les découvre à un moment précis de leur parcours, voilà tout. Mais on est sans doute interpellé par l’épreuve qu’elle traverse car le pouvoir de la justice, comme celui du médecin, s’exerce inexorablement quand on commence à y être confronté. Elle est en vérité victime d’une situation qu’elle ignore.

Elle semble avoir une véritable emprise, quasi magnétique, sur les hommes. Avec François Dupeyron, nous avions dès le départ évoqué un personnage de Simenon, à l’instar de ces femmes qui suivent des hommes et qui y sont assujetties tout en exerçant un pouvoir de fascination sur eux. C’était une piste d’inspiration pour nous. Ce sont des femmes qui exercent un sentiment de désir et de répulsion. Mais le personnage de l’avocat ne va vers elle et ne l’aide qu’en réaction à l’attitude injuste de sa femme : il n’éprouve pas vraiment de désir pour elle, de la curiosité sûrement, et il se fait piéger parce qu’il l’a lui-même piégée. Quand Juliette couche avec l’adolescent, elle le fait parce qu’elle saisit l’opportunité de semer le désordre dans cette famille, mais paradoxalement elle n’est plus à l’aise au moment de l’acte. En réalité, ces deux-là se sont trouvés comme deux animaux se sont flairés. La rencontre se fait par le corps et jamais par le verbe puisqu’ils ne se parlent pas. Cette femme se comporte toujours dans le film de manière animale, instinctive, organique.

Le film ne porte pas de jugement sur les personnages.Je pense que chacun déçoit l’autre constamment. Même Olivier est aussi déçu que sa femme de découvrir la mère biologique de leur fils adoptif : il n’est pas du tout attiré par elle, mais elle l’interpelle. De son côté, Juliette est émotionnellement touchée lorsqu’il lui lance, « on n’est pas du même monde ». Ce sont des personnages assez pitoyables dans leur arrogance et l’exercice de leur pouvoir, chacun à sa manière : je n’ai pas d’admiration pour eux. Olivier est sans doute moins pathétique que les autres, jusqu’au moment où il se trouve dans l’incapacité de modifier le cours des choses : il se met à mentir aussi car il n’a plus d’autre solution.

Il semble d’abord un modèle de rectitude, puis ses failles apparaissent… On aurait pu dérouler l’histoire autrement en la centrant sur un couple qui se déchire ou qui essaie de se retrouver à partir de la problématique exposée au départ et de l’antinomie qui en découle. Mais pour moi le problème du couple est une question qu’Olivier s’est posée au moment de l’adoption, dix-huit ans plus tôt. L’identité de l’enfant est nécessairement partagée entre eux deux – et quand cette identité est mise à mal, il est logique que cette dualité redevienne confrontation. Olivier raisonne toujours en avocat, et pas en père, comme en témoigne la scène où il dit à sa femme que l’histoire de l’enfant a commencé à sa naissance et non à son adoption : il reste professionnel du droit jusqu’au bout – en tout cas, jusqu’à ce qu’il franchisse la ligne et mente à Sophie. À partir du moment où il sort de son rôle, il se retrouve piégé. Il n’y a pas là une logique de comportement analysable. Sophie, de son côté, s’enferme dans son pouvoir de juge, tandis qu’Olivier n’exerce aucun pouvoir véritable sur sa femme.

Le bateau est un lieu de confinement. C’est le cinquième acte de la tragédie où va se produire la conclusion meurtrière du drame qui a précédé. C’est une partie du film qui s’inscrit dans un autre registre. Souvent dans les films que j’ai pu faire, les personnages se retrouvent enfermés dans un lieu – sur une île, au bord de la mer ou à la montagne, ou cloitrés dans une maison – lieu qu’on ne peut pas quitter, dont on est prisonnier. Dans AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, le bateau a évidemment une dimension métaphorique : on est dans une forme de fantasmagorie – réaliste – mais il s’agit bien là d’une métaphore à interpréter.

Les deux protagonistes ont été idéalistes et se sont embourgeoisés… C’est un élément qui joue dans le drame : ce sont des gens de la gauche bien-pensante qui ont réussi matériellement et qui pensent encore avoir des idées d’égalité, voire une conscience de classe. C’est ce qu’on voit dans la scène du dîner avec leurs amis, seul moment de leur vie sociale, alors qu’on ne les voit jamais dans des relations autres qu’intimes ou professionnelles. Dans cette séquence entre amis, lorsque Sophie déclare « on rêvait de justice sociale ». Elle parle aussi inconsciemment, et par ricochet, du temps où elle a adopté l’enfant, dix-huit ans auparavant. Cette scène n’existe que dans le rapport intime du couple car chacun sait très bien à cet instant ce qui occupe l’esprit de l’autre.

Comment avez-vous choisi les comédiens ? Je connais Grégory Gadebois depuis dix ans. J’avais transposé son spectacle Des fleurs pour Algernon pour Arte autour du rapport entre la caméra et son personnage : je le filmais et il était censé répondre à la caméra dans un monologue de 90 minutes. Cela m’a permis de développer une relation très intime sur le plan professionnel avec lui. Par ailleurs, je voulais visuellement un couple marqué par un décalage : une femme toute menue à côté de l’homme beaucoup plus imposant physiquement. Je connais bien Sylvie Testud depuis Stupeur et Tremblements d’Alain Corneau. Elle possède cette ténacité particulière de battante et j’imaginais cette juge avec un côté énergique et autoritaire affirmé.

Et la comédienne qui incarne Juliette ? J’ai vu beaucoup de jeunes comédiennes en casting et quand j’ai rencontré Mathilde Bisson je me suis demandé si son physique n’était pas un peu trop évident pour le rôle. Mais aux essais, elle a montré une personnalité complexe et un tempérament certain. Comment dirigez-vous les acteurs ? J’ai vu beaucoup de metteurs en scène et d’acteurs dans ma carrière de directeur photo, et j’ai pu constater le décalage entre les propos théoriques tenus après coup par les uns et les autres et la réalité du terrain ! Je crois simplement qu’il faut que les acteurs aient avant tout l’envie de partager un travail avec vous, et vice versa : c’est un échange où chacun doit avoir le désir de donner à l’autre, parce qu’il l’estime et le respecte. Et donner raison davantage à la sensation qu’au sens, c’est à dire faire partager à l’acteur davantage son ressenti que la logique du sens. J’ai tourné caméra à la main tout le temps et les scènes sont systématiquement filmées dans la continuité. Certains acteurs sont très à l’aise avec ce dispositif, d’autres moins. D’autre part, la caméra ne vient sur le plateau qu’au moment du tournage. Du coup, l’acteur ne répète pas avec la caméra. Comme c’est moi qui filme, j’essaie d’établir un contact physique entre la caméra et l’acteur. C’est pour cela que la caméra est parfois très nerveuse dans le film : cette nervosité provoque une tension différente chez l’acteur qui réagit organiquement à cette présence particulière de la caméra qu’il ne maitrise pas puisqu’il répète sans elle.

Vous êtes souvent en gros plan sur eux, sans que l’on distingue beaucoup de leur environnement immédiat… Le fait de cadrer les visages était naturel pour moi sans que ce soit dans un but psychologique, mais plutôt pour créer un sentiment plus organique vis-à-vis des acteurs, et être toujours près d’eux. Filmer, c’est avant tout ressentir et non décrire : la description d’un décor en plan large avant de grossir sur les personnages est un code que rien n’oblige à respecter. On peut très bien sentir un décor sans avoir à le montrer.

Vous n’avez presque jamais recours au champ-contrechamp… Tout est filmé en plan séquence, caméra à la main et sans répétition. Quand on change de prise, on ne part jamais du même endroit que la prise précédente, et ainsi de suite sur l’ensemble des prises, et donc le plan est nécessairement chaque fois différent. C’est le montage d’une prise à l’autre, quand cela arrive, qui engendre le changement d’axe, mais il n’est pas pensé comme tel.

Comment avez-vous travaillé la lumière ? Nous avons tourné sur le bateau comme un documentaire, en mettant les acteurs dans une réalité qui était celle de la croisière et non d’un tournage : c’était un préalable pour ne pas gêner les vacanciers. Comme je ne voulais pas qu’il y ait de rupture de ton dans l’esthétique, tout le film a été plus ou moins tourné ainsi, avec une équipe d’une dizaine de techniciens. De toute façon, le fait de filmer en plan-séquence, et souvent en improvisant, impose qu’on ne mette qu’un minimum de lumière.

Et le montage ? Fabrice Rouault, le monteur, est un garçon d’une grande sensibilité qui a débuté sa carrière de chef- monteur avec Bertrand Bonello. Nous partageons la même idée sur l’importance de pouvoir éventuellement déstructurer un film sans forcément respecter l’enchaînement chronologique des événements. Beaucoup de scènes se sont inversées et de nombreuses coupes ont eu lieu au sein même des séquences.

Pourquoi n’y a-t-il pas de « musique de film » ? Je craignais que la musique puisse avoir un effet « accompagnateur » négatif : elle peut flatter des émotions qui détournent le spectateur et modifient artificiellement ses sensations, du fait que les personnages qu’on voit sur l’écran n’y soient pas associés : elle est nécessairement extérieure à eux. J’ai préféré ne jouer que sur la musique «in», introduite dans le plan : ainsi les personnages l’entendent et la subissent avec le spectateur. FILMOGRAPHIES Yves ANGELO - Réalisateur, Co-scénariste

- RÉALISATEUR CINÉMA - 2015 AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, Yves ANGELO 2004 LES ÂMES GRISES, Co-écrit avec Philippe CLAUDEL 2001 SUR LE BOUT DES DOIGTS, Sujet original de Nancy HOUSTON et Yves ANGELO 1997 VOLEUR DE VIE, Adapté d’après le roman de Steinunn SIGURDATOTTIR 1996 UN AIR SI PUR, Adapté d’après «Le dernier chapitre» de Knut HAMSUN 1994 LE COLONEL CHABERT, Adapté d’après le roman de Honoré de BALZAC - 6 Nominations aux Césars en 1995

- RÉALISATEUR TÉLÉVISION - 2014 DES FLEURS POUR ALGERNON - Arte 2010 LA BONTÉ DES FEMMES, Réalisé par Marc DUGAIN et Yves ANGELO 2004 CÉCILIA BARTOLI PRÉSENTE SALIERI - Arte

- METTEUR EN SCÈNE THÉÂTRE - 1992 LA FEMME D’UNE FEMME, Adaptation de Barbey d’AUREVILLY

- DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE - (Filmographie sélective) 2013 MON AME PAR TOI GUÉRIE, François DUPEYRON 2012 L’ONCLE CHARLES, Etienne CHATILIEZ 2011 TU SERAS MON FILS, Gilles LEGRAND 2010 CRIME D’AMOUR, Alain CORNEAU UNE EXÉCUTION ORDINAIRE, Marc DUGAIN AIDE-TOI, LE CIEL T’AIDERA, François DUPEYRON 2008 LA JEUNE FILLE ET LES LOUPS, Gilles LEGRAND 2007 LE DEUXIÈME SOUFFLE, Alain CORNEAU - Nominé au césar de la meilleure photo 2005 LES MOTS BLEUS, Alain CORNEAU 2004 MALABAR PRINCESS, Gilles LEGRAND 2003 STUPEUR ET TREMBLEMENTS, Alain CORNEAU 1997 LEVEL FIVE, Chris MARKER 1993 GERMINAL, Claude BERRI - César de la meilleure photo UN CŒUR EN HIVER, Claude SAUTET - 2 César en 1993 : Meilleur réalisateur - Meilleur Acteur dans un second rôle 1992 L’ACCOMPAGNATRICE, Claude MILLER - Nominé au César de la meilleure photo 1991 , Alain CORNEAU - 7 César en 1992 : Meilleur Film - Meilleure Actrice dans un Second Rôle Meilleure Photo - Meilleur Réalisateur - Meilleure Musique - Meilleur Costume - Meilleur Son 1990 UN CŒUR QUI BAT, François DUPEYRON 1988 NOCTURNE INDIEN, Alain CORNEAU - César 1990 de la Meilleure photo - Prix de la Meilleure Photographie au Festival de Tokyo en 1991 TUMULTES, Bertrand Von EFFENTERRE - Grand Prix de la Meilleure Photographie au Festival Kodak en 1991 BAXTER, Jérôme BOIVIN Sylvie TESTUD

- LONG MÉTRAGE CINÉMA - 2015 AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, Yves ANGELO LE TALENT DE MES AMIS, Alex LUTZ C’EST LE METIER QUI RENTRE, Diane KURYS 2014 MASAAN, Neeraj GHAYWAN SOUS LES JUPES DES FILLES, Audrey DANA 2013 PAPA WAS NOT A ROLLING STONE, Sylvie VERHEYDE et Sylvie OHAYON 24 JOURS, Alexandre ARCADY 2013 96 HEURES, Frédéric SCHOENDOERFFER 2012 POUR UNE FEMME, Diane KURYS MAX, Stéphanie MURAT UNE CHANSON POUR MA MÈRE, Joël FRANKA JE M’APPELLE HMMM, Agnès TROUBLE 2011 THE SCAPEGOAT 2010 L’ORDRE ET LA MORALE, Mathieu KASSOVITZ 2009 LA RAFLE, Roselyne BOSCH 2008 LE BONHEUR DE PIERRE, Guy BONNIER LOURDES, Jessica HAUSNER LUCKY LUKE, James HUTH GAMINES, Eléonore FAUCHER JE NE DIS PAS NON, Iliana LOLIC 2007 FRANCOISE SAGAN, Diane KURYS 2006 LA FRANCE, Serge BOZON MANGE CECI EST MON CORPS, Michel-Ange QUAY FORTUNE, Laurent de BARTILLAT 2005 LA MÔME, Olivier DAHAN 2004 LA VIE EST À NOUS, Gérard KRAWSZYK LES MOTS BLEUS, Alain CORNEAU 2003 TOUT POUR L’OSEILLE, Bertrand VAN EFFENTERRE DÉDALES, René MANZOR DEMAIN ON DÉMÉNAGE, Chantal AKERMAN FILLES UNIQUES, Pierre JOLIVET CAUSE TOUJOURS ! Jeanne LABRUNE VICTOIRE, Stéphanie MURAT STUPEUR ET TREMBLEMENTS, Alain CORNEAU - LONG MÉTRAGE CINÉMA - (suite) - RÉALISATION - 2002 VIVRE ME TUE, Jean-Pierre SINAPI 2011 LA VIE D’UNE AUTRE, avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz AIMES TON PÈRE, Jacob BERGER TANGO VOLES, Edouardo de GREGORIO - MISE EN SCÈNE - 2002 JEDERMANS’ FEST, Fritz LEHNER 2007 GAMINES, pièce adaptée de son roman « Gamines » 2001 JULIA’S GEIST, Bettina WILHELM aux éditions Fayard THE CHATEAU, Jesse PERETZ 2000 LA CHAMBRE OBSCURE, Marie-Christine QUESTERBERT - PRIX - BLESSURES ASSASSINES, Jean-Pierre DENIS 2004 CÉSAR DE LA MEILLEURE ACTRICE LA CAPTIVE, Chantal AKERMAN 2001 CÉSAR DU MEILLEUR JEUNE ESPOIR FÉMININ 1999 PUNKTCHEN UND ANTON, Caroline LINK 2000 PRIX GÉRARD PHILIPPE KARNAVAL, Thomas VINCENT 1999 PRIX MICHEL SIMON 1998 IN HEAVEN, Mikael BRINDLICHNER 1996 FILM BAND DE LA MEILLEURE ACTRICE 1997 LES RAISONS DU CŒUR, Marcus IMHOF 1996 JENSEITS DER STILLE, Caroline LINK 1994 MARIES’ LIED, Niko BRUCHER

- TÉLÉVISION - 2014 FAIS PAS ÇI, FAIS PAS ÇA, Pascal CHAUMEIL CEUX QUI DANSENT SUR LA TÊTE, Magaly RICHARD-SERRANO 2013 LES DÉFERLANTES, Eléonore FAUCHER 2012 LES MAINS DE ROXANA, Philippe SETBON 2008 LOUISE MICHEL, Solveig ANSPACH

- THÉÂTRE - 2011 L’AMOUR, LA MORT, LES FRINGUES, Danièle THOMPSON 2009 CASIMIR ET CAROLINE, Emmanuel DEMARCY-MOTA SENTIMENTS PROVISOIRES (GERALD AUBERT), Bernard MURAT 2007 BIOGRAPHIE SANS ANTOINETTE, Hans PETER CLOOS LA PITIÉ DANGEREUSE (STEPHANE ZWEIG), Philippe FAURE 2005-06 JEANNE D’ARC AU BÛCHER (ARTHUR HONEGGER) LA PITIÉ DANGEREUSE (STEPHANE ZWEIG), Philippe FAURE SIX FOIS DEUX, Georges LAVAUDANT MOONLIGHT (HAROLD PINTER), Karel REISZ STELLA (GOETHE), Bruno BAYEN Grégory GADEBOIS

- LONG MÉTRAGE CINÉMA - 2015 AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, Yves ANGELO CESSEZ LE FEU, Emmanuel COURCOL 2014 COUP DE CHAUD, Raphaël JACOULOT BRÈVES DE COMPTOIR, Jean-Michel RIBES LE DERNIER COUP DE MARTEAU, Alix DELAPORTE 2013 POP REDEMPTION, Martin LE GALL GOODBYE MOROCCO, Nadir MOKNECHE MON ÂME PAR TOI GUÉRIE, François DUPEYRON Nomination pour le César 2014 du Meilleur Acteur Nomination pour le Globe de Cristal 2014 du Meilleur Acteur 2012 JE ME SUIS FAIT TOUT PETIT, Cécilia ROUAUD AUGUSTINE, Alice WINOCOUR LE PROCHAIN FILM, René FERET 2011 LES ADIEUX À LA REINE, Benoît JACQUOT À MOI SEULE, Frédéric VIDEAU 2010 LA FEMME DU 5E, Pawel PAWLIKOWSKI L’ŒIL DE L’ASTRONOME, Stan NEUMANN LA LIGNE DROITE, Régis WARGNIER 2009 UNE EXÉCUTION ORDINAIRE, Marc DUGAIN SERGE GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE), Joann SFAR ANGÈLE ET TONY, Alix DELAPORTE César 2012 du Meilleur Espoir Masculin 2008 GAMINES, Eléonore FAUCHER 2007 MUSÉE HAUT, MUSÉE BAS, Jean-Michel RIBES GO FAST, Olivier VAN HOOFSTADT MR 73, Olivier MARCHAL LA FRONTIÈRE DE L’AUBE, Philippe GARREL 2006 J’ATTENDS QUELQU’UN, Rôme BONNELL LE DERNIER GANG, Ariel ZEITOUN 2005 TRÈS BIEN, MERCI, Emmanuelle CUAU 2004 LES YEUX CLAIRS, Jérôme BONNELL LES ÂMES GRISES, Yves ANGELO L’ÉCOLE POUR TOUS, Eric ROCHANT 2003 LE CHIGNON D’OLGA, Jérome BONNELL 2002 PARS VITE ET REVIENS TARD, Régis WARGNIER THÉÂTRE - - TÉLÉVISION TÉLÉFILM - 2015 DES FLEURS POUR ALGERNON, Daniel KEYES 2014 DES FLEURS POUR ALGERNON, Yves ANGELO Arte 2014 DES FLEURS POUR ALGERNON, Daniel KEYES Prix de la Meilleure Interprétation Masculine Festival 2013 DES FLEURS POUR ALGERNON, Daniel KEYES de Luchon 2014 2013 DES FLEURS POUR ALGERNON, Daniel KEYES 2013 UNE FEMME DANS LA RÉVOLUTION, Jean-Daniel VERHAEGHE 2012 CASSE, Rémi de VOS France 3 DES FLEURS POUR ALGERNON, Daniel KEYES 2012 ALIAS CARACALLA, Alain TASMA France 3 2011 TROIS HOMMES DANS UN SALON, Ferré - Brel - Brassens - BERTHE MORIZOT, François-René Cristiani - Msc. : Anne KESSLER Studio Théâtre CLÉMENCEAU, Olivier GUIGNARD France 3 Reprise 2011 RITUELS MEURTRIERS, Olivier GUIGNARD France 2 POIL DE CAROTTE, Jules RENARD CHIEN DE GUERRE, Fabrice CAZENEUVE France 3 UBU ROI, Alfred JARRY Sélection Offi cielle Festival de Luchon 2012 LES JOYEUSES COMMÈRES DE WINDSOR, RAPACE, Claire DEVERS Arte William SHAKESPEARE 2010 LA BONTÉ DES FEMMES, Marc DUGAIN, Yves ANGELO UN TRAMWAY NOMMÉ DÉSIR, Tennessee WILLIAMS 2003 D’ARTAGNAN ET LES 3 MOUSQUETAIRES, Pierre AKNINE TF1 2010 LE MARIAGE DE FIGARO OU LA FOLLE JOURNÉE, Beaumarchais CYRANO DE BERGERAC, Edmond ROSTAND - SÉRIE TÉLÉVISÉE - UBU ROI, Alfred JARRY 2014 LES REVENANTS - SAISON 2 - EP. 1 À 8 Réal : Fabrice GOBERT, LE MARIAGE FORCÉ, MOLIERE Frédéric GOUPIL Canal+ LES NAUFRAGÉS, Guy ZYLBERSTEIN 2011 LES REVENANTS - EP. 1 À 8 Réal : Fabrice GOBERT (Ep. 1 à 4), 2009 UBU ROI, Alfred JARRY Frédéric MERMOUD (Ep. 5 à 8) Canal+ 2008-09 L’ORDINAIRE, Michel VINAVER 2008 UN VILLAGE FRANÇAIS - SAISON 1 - EP. 1 À 6 CYRANO DE BERGERAC, Edmond ROSTAND Philippe TRIBOIT France 3 LE MARIAGE FORCÉ, Molière FIGARO DIVORCE, Jacques LASSALE 2007-08 PENTHESILEE, Heinrich Von KLEIST LES FABLES DE LA FONTAINE, Jean de la FONTAINE TROIS HOMMES DANS UN SALON - BREL - BRASSENS - FERRÉ, François-René CRISTIANI 2007-09 VIE DU GRAND DOM QUICHOTTE ET DU GROS SANCHO PANÇA, Antonio da SILVA LE MARIAGE DE FIGARO OU LA FOLLE JOURNÉE, Beaumarchais 2006 GETTING ATTENTION, Martin CRIMP Adap. Séverine MAGOIS 2006-07 LE RETOUR AU DÉSERT, Bernard-Marie KOLTES SUR LA GRAND ROUTE, Anton TCHEKHOV 2005-06 IL CAMPIELLO, Carlo GOLDONI MOLIERE/LULLY 2004 FOI AMOUR ESPERANCE, Ödon VON HORWATH 2002 PSEUDOLUS 2001 LA MARMITTE Mathilde BISSON

- LONG MÉTRAGE CINÉMA - 2015 AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, Yves ANGELO 2014 PEUR DE RIEN, Danielle ARBID 2013 JAMAIS LE PREMIER SOIR, Mélissa DRIGEARD LA JALOUSIE, Philippe GARREL 2012 LA MANTE RELIGIEUSE, Nathalie SARACCO LEFT FOOT, RIGHT FOOT, Germinal ROAUX LOW LIFE, Nicolas KLOTZ L’ÂGE ATOMIQUE, Hélèna KLOTZ 2008 LA DAME DE TRÈFLE, Jérôme BONNEL

- MOYEN-MÉTRAGE CINÉMA - 2013 PEOPLE ARE STRANGE, Julien HALLARD – Arte

- COURT-MÉTRAGE CINÉMA - 2012 FRANÇOISE AU PRINTEMPS, Jean-Paul CIVEYRAC 2009 COUCOU LES NUAGES, Vincent CARDONA 2008 LA RONDE DE NUIT, Vincent CARDONA 2008 SUR MON COMA BIZARRE GLISSENT DES VENTRES DE CYGNES, Vincent CARDONA

- TÉLÉVISION - 2011 LES PETITS MEURTRES D’AGATHA CHRISTIE – EP UN CADAVRE SUR L’OREILLER, Eric WORETH XANADU EP 2, 4, 5, 6, 7 ET 8, Jean-Philippe AMAR - ARTE 2009 ENGRENAGES – SAISON 3 EP 1, Manuel BOURSINHAC

- THÉÂTRE - 2013-14 L’IMPORTANCE D’ÊTRE SERIEUX, (Jean-Marie BESSET/Oscar WILDE) – Gilbert DESVEAUX 2010 R.E.R. (Jean-Marie BESSET) – Gilbert DESVEAUX 2006 LA PHOTOGRAPHIE (Jean-Luc LAGARCE) – Frédéric ARAGNANI PEINES D’AMOURS PERDUES (William Shakespeare) – Dominique PITOISET 2005 GIBIERS DU TEMPS (Didier-Georges GABILY) – Gérard LAURENT Zacharie CHASSERIAUD

- LONG MÉTRAGE CINÉMA - 2015 AU PLUS PRÈS DU SOLEIL, Yves ANGELO 2014 SIMON, Emmanuel CAUSSE, Eric MARTIN 2014 AU NOM DU FILS, Vincent LANNOO 2013 AUX YEUX DES VIVANTS, Julien Maury 2012 DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS , Christophe COUSIN - Rôle de Victor TANGO LIBRE, Frédéric FONTEYNE UN DÉBUT PROMETTEUR, Emma LUCHINI 2011 LA BELLE VIE, Jean DENIZOT LES TRIBULATIONS D’UNE CAISSIÈRE, Pierre RAMBALDI LES GÉANTS, Bouli LANNERS 2007 L’EMPREINTE (DE L’ANGE), Safy NEBBOU

- SÉRIE TÉLÉVISÉE - 2012-13 LA MAISON SUR LE TOIT, Stéphane KAPPES 2011 DRÔLE DE FAMILLE - EP. CHACUN POUR SOI, Benoït d’AUBER INTERPOL - EP. AU PIED DU MUR Réal : Eric SUMMER 2010 DRÔLE DE FAMILLE - EP. DEUX ÉVÉNEMENTS HEUREUX, Benoït d’AUBER 2009 DRÔLE DE FAMILLE - EP. PILOTE, Stéphane CLAVIER 2008 LIGNE DE FEU - EP. JE NE SUIS PAS UN HÉROS, Marc ANGELO SUITE NOIRE - EP. VITRAGE À LA CORDE, Laurent BOUHNIK LES PETITS MEURTRES D’AGATHA CHRISTIE - EP. AM STRAM GRAM, Stéphane KAPPES 2007 P.J - EP. ERREURS DE JEUNESSE, Claire de la ROCHEFOUCAULT PÈRE ET MAIRE - EP. 21 AH ! LA FAMILLE !, Pascal HEYLBROECK 2005 COMMISSAIRE VAENCE - EP. TÉMOIN EN DANGER, Franck APPREDERIS

- TÉLÉFILM - 2014 L’HÉRITIÈRE, Alain TASMA France 3 2011 LA BALLADE DE LUCIE, Sandrine RAY 2009 QUAND L’AMOUR S’EMMÊLE, Sophie De La ROCHEFOUCAULD 2008 LES CORBEAUX, Régis MUSSET VIVE LES VACANCES, Stéphane KAPPES 2006 L’AFFAIRE VILLEMIN, Raoul PECK France 3 2005 LES ENFANTS, J’ADORE, Didier ALBERT 2004 MAMAN EST FOLLE, Jean-Pierre AMERIS 2003 LA FEMME COQUELICOT LISTE TECHNIQUE Réalisateur Yves ANGELO Auteurs Yves ANGELO, François DUPEYRON, Gilles LEGRAND Producteurs Frédéric BRILLION, Gilles LEGRAND Montage Fabrice ROUAUD Directeur de la Photographie Pierre-Hugues GALIEN Son Lucien BALIBAR, Jean MALLET Directeur de Production Frédéric BLUM Directrice de Post-Production Sidonie WASERMAN Régisseur Général Laurent PERROT A.F.R. Directrice de casting Pascale BERAUD 1er Assistant Réalisateur Philippe CHAPUS 2ème Assistant Réalisateur Clémentine CASTEL Etalonnage Natacha LOUIS LISTE ARTISTIQUE 1er assistant opérateur Kevin LAOT Perchman Rémi DARU Sophie Sylvie TESTUD Administrateur de production Stéphane BEISSY Olivier Grégory GADEBOIS Assistante de production Camille BRUGERE Juliette Mathilde BISSON Chef Electricien Rachid MADAOUI Léo Zacharie CHASSERIAUD Chef Machiniste Hervé ROUSSET Pierre John ARNOLD Costumière Anne-Marie SANCHEZ L’accusé Pascal TERNISIEN Chef Coiffeur Stéphane MALHEU Le Fils de l’Accusé Thomas DORET Décors Bernard BRIDON Ami Dîner Rodolphe CONGE Bruiteur Pascal CHAUVIN Amie Dîner Florence JANAS Avocat Juliette Stéphane COLOMBE Professeur Léo / Femme Pierre Emilie VAN WORMHOUDT Homme Croisière Patrice REGNIER Sa Femme Cinzia CALABRESE Institutrice Croisière Emmanuelle CALVEZ