R Apport Annuel De Gestion 2005-2006
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2005-2006 2005-2006 RapRpAPoPrORtT ANaNnUEnL DuE eGElS TdIONe gestion n LA DÉCLARATION DE FIABILITÉ DES DONNÉES CONTENUES DANS LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION . 3 o LE MESSAGE DU PRÉSIDENT . 4 i LES FAITS SAILLANTS . 8 t LE SURVOL DES INTERVENTIONS . 12 LA SODEC DEPUIS CINQ ANS . 17 s LA RÉPARTITION RÉGIONALE DES INTERVENTIONS DE LA SODEC . 20 e LA SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES CULTURELLES g La mission, la vision, l’approche, les fonctions, l’organisation . 24 L’organigramme . 26 e Le conseil d’administration, les commissions et le Conseil national N du cinéma et de la production télévisuelle de la Société . 27 O I Le contexte . 31 d T LES RÉSULTATS S l L’application du Plan d’action 2005-2006 . 34 E La Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens . 60 G e L’UTILISATION DES RESSOURCES E u Le personnel . 62 D Les systèmes d’information . 63 L Les états financiers de l’exercice terminé le 31 mars 2006 . 64 n E - Rapport de la direction . 64 U - Rapport du vérificateur . 65 n - Revenus et dépenses et excédent . 66 N a - Bilan . 67 N A - Flux de trésorerie . 68 - Notes afférentes aux états financiers . 69 T La liste des entreprises ou des professionnels t qui ont reçu un soutien financier de la SODEC . 81 R O r LES LOIS ET POLITIQUES D’APPLICATION GOUVERNEMENTALES P o La politique gouvernementale relative à l’emploi et à la qualité P de la langue française dans l’administration . 115 A Le plan d’action sur la protection des renseignements personnels . 115 p Les règles de déontologie applicables aux membres R du conseil d’administration . 115 p L’accès à l’égalité en emploi . 115 a ANNEXES - La liste des consultants et des membres des comités d’évaluation . 118 - La liste des études et des rapports publiés par la SODEC, de 2001 à 2006 . 119 R - La déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens . 120 - La politique linguistique . 124 - Le code de déontologie . 128 - Index des photos . 131 2005-20062005-2006 Le 25 septembre 2006 Madame Line Beauchamp Ministre de la Culture et des Communications Ministère de la Culture et des Communications 225, Grande Allée Est, Bloc A, 1er étage Québec (Québec) G1R 5G5 Madame la Ministre, C’est avec plaisir que je vous transmets le Rapport annuel de gestion de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2006. Ce rapport vous est transmis pour dépôt à l’Assemblée nationale. Il a été produit conformément aux dispositions de la loi de notre Société ainsi que de la Loi sur l’administration publique. Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs. Le président, Jean G. Chaput 2 LaLA DÉCLARATIONdéclaration DE de FIABILITÉ fiabilité DES des DONNÉES données contenuesCONTENUES dansDANS LEle RAPPORT Rapport ANNUEL annuel deDE gestionGESTION L’information contenue dans le présent Rapport annuel de gestion relève de ma responsabilité. Celle-ci porte sur la fiabilité des données contenues dans le Rapport et des contrôles afférents. Ce Rapport annuel de gestion répond aux exigences de la Loi sur l’administration publique. Ainsi, il : • décrit fidèlement la mission, les enjeux, les orientations stratégiques et les défis de la Société; • fait état des résultats obtenus eu égard aux Plan stratégique 2005-2008 et au Plan d’action 2005-2006 qui en découlent; • fait état des résultats consécutifs à l’application de la Déclaration de services aux citoyens; • rend compte de l’application de certains règlements, lois et politiques auxquelles la SODEC est soumise. Je déclare que les données contenues dans le présent Rapport annuel de gestion sont fiables et qu’elles correspondent à la situation telle qu’elle se présentait au 31 mars 2006. Le président, Jean-Guy Chaput 3 t n e d i 10 s é T r L’année qui vient de s’achever a été marquante N à plusieurs égards pour la SODEC. D’abord, E p ANSce fut l’année d’un anniversaire significatif D I pour toute organisation, celui des 10 ans. S En effet, la SODEC a vu le jour en 1995 alors u É qu’était adoptée la Loi sur la Société de développement R des entreprises culturelles. Cette loi résultait d’une d P volonté unanime de l’Assemblée nationale de doter les industries de la culture et des U communications du Québec d’une société d’État performante, chargée D de leur apporter l’aide financière publique. Au cours de sa première e année d’activités, le montant dévolu aux programmes d’aide de la SODEC E g se chiffrait à 21,7 millions de dollars. Aujourd’hui, il a plus que doublé G et approche les 45,4 millions de dollars. Quant aux crédits d’impôt, a A mesures d’aide qui se sont élargies au livre, au disque et au spectacle S au cours de ces dix ans, les montants pressentis sont passés de s S 63,5 millions de dollars, en 1995, à 120,9 millions de dollars, pour E l’exercice 2005-2006. De fait, parmi les outils dont dispose la Société s pour appuyer le développement des entreprises culturelles, seul le M financement intérimaire des crédits d’impôt a connu une décroissance, s E passant de 26,5 millions de dollars à 8,9 millions de dollars. Ce phénomène L illustre bien la confiance accrue du milieu financier à l’égard des entreprises e culturelles et, incidemment, l’atteinte d’un des objectifs fondamentaux de la Société : faire converger culture et économie. m Au moment de marquer cet anniversaire, M. Pierre Lampron, premier titulaire de la présidence de la Société, nous livrait ce témoignage sur l’esprit qui animait la mise en place de la SODEC : « Le message était e L 4 clair : il appartiendrait au milieu professionnel de déterminer les grandes orientations et les politiques de la Société, d’exprimer ses attentes et de faire valoir ses besoins. Il appartiendrait à l’administration de proposer les solutions et de mettre en place les programmes adaptés aux besoins du milieu, mais aussi, à la marge de manœuvre financière du gouvernement ». L’originalité fondamentale de la SODEC, c’est qu’elle doit allier l’expertise des milieux professionnels à la rigueur nécessaire à la gestion des fonds publics dans l’univers sensible de la culture. Le conseil d’administration, le Conseil national du cinéma et de la production télévisuelle de même que les commissions consultatives du disque et du spectacle de variétés, du livre, des métiers d’art, de Place-Royale, forment une structure qui accorde une place prépondérante aux représentants de notre clientèle, favorisant la concordance entre nos services et les besoins des entreprises culturelles. En dix ans, quelques 200 femmes et hommes ont ainsi collaboré, au sein de cette structure, à façonner la SODEC d’aujourd’hui. De plus, comme le déclarait M. Pierre Lafleur, mon prédécesseur, « souligner le 10e aniversaire de la SODEC, c’est saluer nos partenaires des industries culturelles dont la créativité, la capacité d’entreprendre et l’intelligence font de ce Québec culturel, jour après jour, un lieu d’ouverture au monde et sur le monde », et je veux encore une fois remercier tous ces acteurs pour cette contribution à l’essor des entreprises et de la culture québécoises. L’année 2005 fut aussi une année faste pour le cinéma québécois, pour lequel l’assistance a atteint un nouveau sommet avec 5 millions d’entrées, poussant la part de marché de notre cinéma à 18,9 %. Ce résultat exceptionnel démontre le potentiel d’attraction du cinéma québécois et couronne cinq ans d’une croissance soutenue. Dans les domaines du livre et du disque, des études de l’Observatoire de la culture et des communications du Québec, ont confirmé la vitalité de la production culturelle québécoise. On y rapporte une hausse des ventes de livres de 9,9 % entre 2004 et 2005. D’ailleurs, la part de marché estimée des éditeurs de propriétés québécoises était d’environ 45 % en 2004. Il faut également souligner qu’en 2005, se sont tenus divers événements parrainés par l’UNESCO, dans le cadre de « Montréal, capitale mondiale du livre », ce qui a constitué une extraordinaire vitrine pour la littérature. Dans le domaine du disque aussi les parts de marché n’ont cessé de croître, passant de 32 % en 2002 à 47 % en 2004. Au lendemain de la publication des données 2004 sur les parts de marché du disque québécois, le directeur de l’étude, Claude Martin, lançait : « C’est la preuve que les stratégies en place, le travail des créateurs et les politiques culturelles donnent des résultats. » Je ne peux que me réjouir de ces constats. 5 10 L’année fut aussi marquée par l’annonce de bonifications importantes deANS certaines mesures fiscales résultant de travaux conjoints avec le ministère des Finances et celui de la Culture et des Communications. En effet, le discours sur le budget de mars 2006 annonçait l’élargissement aux coproductions de la bonification aux longs métrages de langue française. De même, dans la foulée des travaux menés conjointement avec l’ADISQ, le discours annonçait l’élargissement du crédit d’impôt pour les enregistrements sonores aux enregistrements audiovisuels numériques et aux vidéoclips, ainsi qu’aux frais de premier pressage. Pierre Lampron Soulignons enfin que la ministre de la Culture et des Communications, Président de la Sodec de Mme Line Beauchamp, annonçait le 1er décembre l’ajout de 250 000 $ 1995 à 1999 à l’enveloppe de 1 million de dollars réservée aux écoles-ateliers en métiers d’art.