R a p p o r t

052 0 0 5 Annuel

SOUS LE SIGNE DE LA CROISSANCE Un réseau élargi et un leadership renforcé. CHANTIERS STRATÉGIQUES : LE BILAN Une bascule informatique réussie, des compétences effectives. www.attijariwafabank.com GRAINES DE TALENTS accompagne les entrepreneurs de demain. Rapport Une banque leader

05 Annuel 2 0 0 5 Une fusion réussie 10

Grandir dans une logique de 15 responsabilité citoyenne

Izdihar 2010, un plan stratégique 16 01 ambitieux

Activité 2005 : sous le signe de la remier groupe financier du Maghreb, performance et de la réussite PAttijariwafa bank place la satisfaction et la confiance de ses partenaires, clients et Banque des Particuliers 18 fournisseurs, au cœur de ses priorités. Au et Professionnels Maroc, cet engagement se concrétise, entre autres, par le développement régional et le Banque des Marocains sans Frontière 20 perfectionnement de son réseau de distribution. Banque de l’Entreprise 22 Ainsi, plus de 520 agences, réparties sur l’ensemble du territoire, sont aujourd’hui ouvertes Banque d’Investissement 26 au public, facilitant l’accès aux services bancaires 02 Services Financiers Spécialisés 30 et para-bancaires au plus grand nombre. Banque Privée, Gestion d’Actifs 34 5 MAROCAINS et Assurance TALENTS Responsabilité Sociale de l’Entreprise ne volonté de proximité qu’Attijariwafa bank Uassocie à un souci de qualité à travers Associer les salariés au développement 38 son offre de produits, diversifiée et innovante, du Groupe et ses pratiques efficaces et transparentes. Une proximité qui se traduit également par Placer la satisfaction du client au cœur 42 le professionalisme de ses équipes qui sont des priorités à l’écoute des besoins propres de chacun. Établir des relations alliant réciprocité 44 Une proximité, enfin, que nous avons illustrée et loyauté avec les fournisseurs par des prises de vue du réseau réalisées par 5 talents marocains de la photographie, et que Inscrire les actionnaires dans une nous vous présentons comme introduction perspective de création de valeur 45 de chaque partie de notre rapport annuel. 03 sur le long terme Agir en entreprise citoyenne 47

Une gouvernance aux meilleures 50 normes Une culture du contrôle interne renforcée 58 à tous les niveaux de la banque

Rapport financier

Rapport de gestion 63 Rapport général des commissaires 87 Rapport aux comptes - comptes sociaux Rapport général des commissaires 102 04 aux comptes - comptes consolidés

05 Annuel 2 0 0 5 Rapport annuel 2005 Attijariwafa bank Contacts SA au capital de 1 929 959 600 DH. SOMMAIRE Siège social 2, boulevard Moulay Youssef - B.P. 11141 Casablanca, 20 000 - Maroc. Téléphone 212 22 29 88 88 Fax 212 22 29 41 25 Site web www.attijariwafabank.com CONSEIL MOT DU PRÉSIDENT D’ADMINISTRATION

M. Abdelaziz ALAMI Président d’honneur MEMBRES(*) FONCTION Année d’accomplissement, 2005 a marqué Autre élément déterminant, l’enrichissement de notre capital humain qui bénéficie l’achèvement avec succès de notre plan aujourd’hui d’une expertise unique sur le marché, acquise lors de la conduite du M. Khalid OUDGHIRI Président-directeur-général stratégique, lancé en 2003, visant l’édification programme de fusion. Une gestion des ressources humaines réaliste et pragmatique a, M. Saâd BENDIDI Vice-président d’un groupe bancaire et financier de référence, en parallèle, contribué au renouvellement des effectifs du groupe et à une amélioration M. Antonio ESCAMEZ TORRES Vice-président M. Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER apte à dynamiser l’économie nationale et à du niveau des compétences, tout en instaurant des règles éthiques strictes et un projet M. Hassan BOUHEMOU Représentant SNI d’entreprise fédérateur. rayonner au-delà de nos frontières. M. Abed YACOUBI SOUSSANE Administrateur M. José REIG Administrateur Grâce à la formidable mobilisation et à Enfin, le développement à l’international est « Le développement à devenu une réalité avec des implantations M. Javier HIDALGO BLAZQUEZ Administrateur la cohésion de nos équipes, le processus M. Manuel VARELA Représentant Grupo Santander stratégiques au Maghreb, à travers l’acquisition l’international est devenu d’intégration a été finalisé dans le respect M. Matias AMAT ROCA Représentant Corporacion du calendrier et du budget. de 53,54% du capital de la Banque du Sud en une réalité avec des Financiera Caja de Madrid Tunisie en partenariat avec Grupo Santander, implantations stratégiques M. Daniel ANTUNES Représentant Axa La fusion réussie entre la Banque Commerciale en Afrique subsaharienne, avec l’ouverture au Maghreb, en Afrique Assurance Maroc du Maroc et Wafabank a naturellement induit programmée pour juillet 2006 d’Attijariwafa bank M. Hassan OURIAGLI Représentant F3I 4 M. Henri MOULARD Administrateur un changement de taille significatif pour Sénégal, et en Europe à travers la création subsaharienne et en Mme Wafaâ GUESSOUS Secrétaire Attijariwafa bank, caractérisé notamment par d’Attijariwafa bank Europe, filiale bancaire de Europe. » un total bilan consolidé de 139 milliards de droit français. dirhams et des fonds propres part du groupe Par sa taille, ses métiers, ses positions de marché et l’amorce de sa présence hors des de près de 11 milliards de dirhams, situant COMITÉ frontières, Attijariwafa bank peut désormais s’affirmer comme un partenaire privilégié du développement global de notre pays dans une logique conciliant performance ainsi le groupe au premier rang des banques économique et progrès social. EXÉCUTIF maghrébines. Les réalisations 2005 donnent « La fusion réussie entre également la mesure de l’ampleur du projet la Banque Commerciale Une mission pour laquelle le groupe s’est fixé trois objectifs prioritaires à l’horizon 2010 : d’Attijariwafa bank, le groupe affichant des du Maroc et Wafabank ouvrir au plus grand nombre l’accès aux services bancaires et financiers, maintenir un MEMBRES FONCTION rythmes de croissance qui lui ont permis de a naturellement induit soutien actif aux grandes entreprises tout en favorisant la création d’un tissu de PME conforter son leadership dans l’ensemble et TPE compétitives, et contribuer au développement des échanges au Maghreb et en M. Khalid OUDGHIRI Président-directeur-général des métiers. un changement de Afrique de l’Ouest. M. Omar BOUNJOU Directeur général taille significatif pour M. Mohamed EL KETTANI Directeur général Sur le plan qualitatif, Attijariwafa bank a Caractérisé par le lancement de notre nouveau plan stratégique, l’exercice 2006 nous M. Boubker JAÏ Directeur général profondément changé de nature, évoluant vers Attijariwafa bank. » engage, dès aujourd’hui, à mener des chantiers d’envergure destinés à consolider notre M. Ismaïl DOUIRI Stratégie et Développement me un groupe moderne, restructuré et fonctionnant positionnement national et à déployer nos activités à l’échelle régionale. Ce défi, nous M Wafaâ GUESSOUS Secrétaire général le réussirons, grâce à la mobilisation de l’ensemble des forces vives de notre banque, M. Youssef ROUISSI Banque des Particuliers selon les standards internationaux. et Professionnels à la capacité de chacun à innover et à sa volonté de se dépasser pour s’inscrire dans M. Mouâwia ESSEKELLI Banque des Marocains Ainsi, à travers sa nouvelle organisation en «business units», l’accroissement régulier une dynamique de progrès durable et partagé. sans Frontière de son réseau d’agences, la mise en place des back offices régionaux et une offre de M. Amin BENDJELLOUN TOUIMI Services Financiers Spécialisés produits innovante, le groupe a repensé son approche clients, en l’axant sur la proximité KhalidKhalid OOUDGHIRIUDGHIRI M. Hassan BERTAL Banque de l’Entreprise et le service personnalisé. M. El Houssine SAHIB Banque d’Investissement M. Jamal AMRANI Ressources Humaines Groupe Attijariwafa bank a, par ailleurs, consolidé les fondamentaux de l’ensemble de ses M. Karim CHIOUAR Gestion Globale des Risques métiers, en instituant de nouvelles règles de management des risques, en renforçant M. Abdeljaouad DOSS BENNANI Finances Groupe la culture du contrôle et en conduisant une politique d’amélioration de la qualité. M. Mounir OUDGHIRI Schéma Directeur SI M. Moncef ALAOUI Conformité Groupe

(*) au 31 mai 2006 Rapport

05 Annuel ATTIJARIWAFA BANK 2 0 0 5 EN CHIFFRES UNE BANQUE LEADER

Chiffres-clés consolidés Indicateurs en milliards de dirhams 2005 2004 REPÈRES Activité Dépôts clientèle 110,82 85,16 Mohamed JANNAT Créances sur la clientèle 70,03 50,18 JANVIER 2005 19 JUILLET 2005 NOVEMBRE 2005 Assise fi nancière Photographe depuis 1994, Mohamed JANNAT a Total bilan 138,68 108,26 découvert la photo à 5 ans, un âge où sa sensibilité • Acquisition de Crédit du Maroc • Signature de la convention • Acquisition de 53,54 % du artistique a jailli l’emmenant sur le chemin naturel Capital social 1,93 1,93 d’un travail approfondi et recherché. Diplômé de Fonds propres part du Groupe avant répartition 10,9 9,46 Gestion par Wafa Gestion, dans cadre de partenariat entre capital de la Banque du Sud l’American College Applied Arts aux États-Unis, Mohamed JANNAT a choisi de s’ouvrir au monde Résultats grâce à son appareil photo en fi geant les moments le cadre du partenariat entre Barid Al Maghrib et le Groupe en Tunisie par le consortium et toutes les formes d’expression. C’est ainsi qu’en Produit net bancaire 5,64 5,11 1996, il a exposé ses images de manière originale Charges générales d’exploitation 2,9 2,86 Attijariwafa bank et Crédit Attijariwafa bank, et de la Attijariwafa bank - Grupo sur du papier de soie, du bois et du plâtre. Deux Résultat brut d’exploitation 3,05 2,5 expositions où il a pu partager sa passion pour les portraits et les visages parlants. Résultat net part du Groupe 1,64 0,2 Agricole SA. convention de partenariat Santander. Ratios entre Barid Al Maghrib et Wafa Rendement des capitaux propres (ROE) 16,7 % 2,23 % Rendement des actifs (ROA) 1,24 % 0,2 % Assurance. Coeffi cient d’exploitation 51,6 % 56 % AVRIL 2005 DÉCEMBRE 2005 Dépôts/Effectif (en millions de dirhams) 24,01 20,04 7 Créances sur la clientèle/Effectif (en millions de dirhams) 15,17 11,81 • Finalisation du déploiement • Lancement de la certifi cation Indicateurs boursiers des Centres de Traitement SEPTEMBRE 2005 par engagement de service du Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams) 1 239 950 BPA (en dirhams) 88,77 10,40 Régionaux • Obtention d’un agrément réseau de centres d’affaires DPA (en dirhams) 36 30 Dividende yield 2,91 % 3,1 % • Première simulation de bascule bancaire pour la création d’une entreprises. Moyens (banque) informatique des chantiers fi liale au Sénégal. Effectif 4 615 4 249 Réseau Maroc 522 474 Agence, Emplois, Comptabilité, Réseau extérieur 33 33 • Fusion d’Attijari Management, JANVIER 2006 Moyens de paiement et Wafa Gestion et Crédit du Maroc • Dernière bascule informatique : Référentiel. Gestion. Désormais les trois Finalisation du programme DES PARTENAIRES DE PREMIER PLAN sociétés sont réunies sous la d’intégration dans le respect Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires de référence des JUILLET - DÉCEMBRE 2005 dénomination Wafa Gestion. des délais et des budgets. RÉPARTITION DU CAPITAL entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe AU 31 DÉCEMBRE 2005 des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de • Déploiement du système • Ouverture du capital création de valeur : d’information cible sur aux collaborateurs • actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le Groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment l’ensemble du réseau d’Attijariwafa bank qui les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la Groupe ONA Institutionnels d’agences. détiennent 0,89 % du capital à (ONA, F31, SNI) marocains distribution et les activités fi nancières, et bénéfi cie d’alliances 29,34 % 33,13 % avec des multinationales telles que Danone, Auchan ou encore l’issu de cette opération. Lafarge ; • second actionnaire de référence d’Attijariwafa bank et première 26 MAI 2005 capitalisation boursière bancaire au niveau européen, Grupo • Assemblée Générale Ordinaire Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et Flottant 14,87 % détient des participations dans plusieurs groupes industriels approuvant les comptes au internationaux ; Grupo Santander 14,55 % • groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA 31 décembre 2004, des comptes Unicredito Italiano 2,06 % est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec présentant des positions de Crédit Agricole Corporation Financiera laquelle est engagée une stratégie de partenariat multi-métiers, Investors Personnel Groupe Caja de Madrid marchés maintenues et des 1,44 % 3,42 % notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofi nco Attijariwafa bank et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management. 1,19 % résultats conformes au budget. Ce partenariat se traduit également par les multiples synergies développées autour du Crédit du Maroc, fi liale marocaine du Crédit Agricole SA dans laquelle Attijariwafa bank détient 35 %. Rapport 1 Une banque leader Une fusion réussie 05 Annuel 2 0 0 5

UNE FUSION RÉUSSIE, CARACTÉRISÉE Un chantier d’envergure : quelques PAR DES CHANGEMENTS chiffres sur la fusion… STRUCTURELS PERTINENTS

Des choix organisationnels stratégiques 600 000 comptes de Particuliers et préparant l’avenir Professionnels basculés. Avec aujourd’hui plus d’1 million de clients, le premier 3 000 PME et Grandes Entreprises migrées. réseau bancaire du Maroc, une position de leader dans tous les métiers de la banque et de la finance, Attijariwafa bank a Plus de 6 millions de mailings envoyés. réussi le pari de la fusion. En seulement deux ans, le Groupe 12 000 jours/hommes de formation. a su, grâce à la formidable mobilisation et à la cohésion de ses équipes, franchir avec succès chaque étape du processus 700 nouvelles procédures mises en place. d’intégration, dans les conditions et les délais prévus. En 1 500 mettant en place une nouvelle organisation en six « business collaborateurs ayant changé de bureau. units », dont la toute récente « Banque des Marocains sans 400 millions de dirhams d’investissement. Frontière » dédiée au marché des MRE, en spécialisant ses réseaux pour plus de proximité avec ses clients, en renforçant 10 ses partenariats internationaux, en élaborant de nouveaux modes de gestion et en renforçant sa présence sur la scène mondiale, Attijariwafa bank est en ordre de marche pour réussir les grands défis de l’avenir et jouer pleinement son rôle de moteur du progrès économique et social au Maroc.

Une structure orientée clients en 6 « business units » La proximité et l’efficacité, piliers du nouveau dispositif commercial L’organisation d’Attijariwafa bank a été totalement repensée Attijariwafa bank a mis en place un dispositif commercial de manière à placer le client au centre des préoccupations du fondé sur le concept de points de vente spécialisés aménagés Groupe, dans une optique de cross-selling, et à assurer un service en espaces de vente et de conseil. Deux réseaux ont été conforme aux meilleurs standards, grâce à une technologie à créés, l’un dédié aux particuliers et professionnels, l’autre la pointe de l’innovation. aux entreprises, avec la définition et le déploiement d’une Son fonctionnement s’articule autour de six « business units » nouvelle approche, basée sur la connaissance du client autonomes et dotées de moyens propres, qui correspondent et l’expertise d’équipes de commerciaux spécialisées. aux principales activités du Groupe, et obéit à trois principes : Treize back-offices régionaux ont également été mis en renforcer le management et la culture de la performance, place pour alléger la charge administrative des agences augmenter la responsabilisation et le niveau de délégation et libérer du temps commercial, grâce à une meilleure et enfin professionnaliser l’exécution en perfectionnant les séparation des tâches. procédures de gestion et les outils de contrôle. Au cours de Un ambitieux programme d’ouverture d’agences a, en l’année 2005, on note la création de la nouvelle business unit parallèle, été initié pour renforcer le maillage du réseau dédiée aux Marocains résidents à l’étranger et qui conforte d’Attijariwafa bank dans les agglomérations à fort potentiel l’ambition de la banque sur ce marché. et offrir plus de proximité à la clientèle. L’objectif est de L’organisation d’Attijariwafa bank a été repensée et construite porter à 600 le nombre d’agences d’ici 2007 et d’équiper dans une logique de développement d’expertise métier tout en progressivement chacune d’entre elles en guichets prônant le développement des synergies entre ces métiers. automatiques. Rapport 1 Une banque leader Une fusion réussie 05 Annuel 2 0 0 5

Le développement d’une plate-forme informatique La consolidation des fondamentaux opérationnelle et évolutive des métiers de la banque

La politique de management des risques adoptée par Attijariwafa bank s’appuie désormais sur une entité totalement restructurée, indépendante Une DSI réorganisée en centre des fonctions commerciales, avec des processus de services de prise de décisions obéissant aux principes Début 2006, la Direction des Systèmes généralement admis dans le domaine et anticipant d’Information d’Attijariwafa bank a été les évolutions réglementaires. restructurée afin d’aligner ses modes La culture du contrôle interne a également été de fonctionnement sur les meilleures renforcée à travers la mise en place d’un dispositif pratiques du marché et de s’inscrire de contrôle en 4 niveaux, complété par des fonctions dans une logique de centre de services, de « Suivi des risques opérationnels », « Lutte délivrant des prestations informatiques anti-blanchiment », « Déontologie » et appuyé par une fonction « Audit général » recentrée sur adaptées aux « business units » et ses missions. aux unités « support & moyens » du Groupe. Elle s’organise aujourd’hui 12 autour de 4 départements : « Études et développements », « Ingénierie E-btikar, l’informatique au service Entamé le 8 avril 2005, avec la phase de simulation des et gestion des infrastructures du stratégique bascules informatiques, le programme d’intégration s’est spécialisées », « Services et gestion achevé avec succès le 16 décembre. Le déploiement effectif des infrastructures distribuées » et Parce que le bon fonctionnement d’une du système d’information a, quant à lui, démarré le 8 juillet « Support et Moyens SI ». banque dépend de la qualité de son avec le lancement du site pilote à Meknès. Au total ce sont 188 agences et 418 agences dites « non-commerciales » système d’information et que la réalisation des objectifs du plan stratégique « Izdihar 2010 » ne (unités du siège) qui ont basculé dans le nouveau système saurait se matérialiser sans la mise à niveau de ce système, Attijariwafa bank a lancé un nouveau d’information d’Attijariwafa bank. schéma directeur informatique : « e-btikar ». Cette démarche, essentielle pour le développement Ce plan vise à réaliser sur le moyen et le long terme un ensemble de projets informatiques ayant chacun d’Attijariwafa bank, vise à doter le Groupe d’une plate-forme des objectifs propres, mais qui concourent tous à concrériser la vision d’Attijariwafa bank. technique à même de porter son projet sur le moyen terme. En effet, il s’agit de projets ad hoc mis en place sur la base d’informations fournies par les différentes Dans ce sens, elle doit lui permettre : lignes métiers, et sur lesquels celles-ci peuvent s’appuyer pour réussir leurs missions. • de prendre en charge les besoins prioritaires de la banque Ainsi, trois chantiers ont été définis: et de ses filiales en matière de fonctionnalités métiers, de réflexion marketing, de contrôle budgétaire, de suivi • des projets pour la contribution au business, à travers la mise en place de solutions informatiques des risques, de contraintes réglementaires… ; liées aux objectifs propres de chaque business unit ; • de maintenir une croissance soutenue ; • des projets pour l’amélioration de la gestion du Groupe, qui visent à hisser au plus haut niveau • et de s’inscrire dans une optique structurante, contribuant les pratiques existantes (gestion des risques, pilotage de la performance...) à l’amélioration et au respect des procédures. • des projets pour la modernisation de l’infrastructure technologique globale du Groupe et sa mise à niveau permanente, en vue de garantir l’efficacité opérationnelle tout en cultivant les opportunités de croissance au service des métiers. Ces différents chantiers font d’« e-btikar » le socle technologique qui apportera les moyens informatiques adéquats nécessaires à la réalisation des objectifs de croissance définis par chaque ligne métier dans le cadre du plan stratégique « Izdihar 2010 ». Rapport 1 Une banque leader Grandir dans une logique

05 Annuel de responsabilité citoyenne 2 0 0 5

Une nouvelle dimension portée par une architecture de marque dynamique GRANDIR DANS UNE LOGIQUE DE RESPONSABILITÉ En ligne avec la stratégie de développement de la banque aussi bien au niveau national qu’hors des frontières, Attijariwafa bank a construit une architecture de marque s’appuyant sur un concept CITOYENNE de marque « ombrelle » devant suivre l’évolution du Groupe. L’affirmation d’un Groupe leader, acteur dynamique du développement Une architecture dynamique reflétant la nouvelle dimension dont les principes généraux sont les Une croissance inscrite dans un projet de société ambitieux suivants : Dotée d’une assise financière solide, d’un capital de savoir-faire diversifié et d’outils d’expertise modernes, Attijariwafa bank a su relever le défi majeur qu’elle s’était fixé : construire un modèle de Activités bancaires au Maroc ou à l’étranger référence et disposer d’une taille lui permettant de se déployer dans tous les métiers bancaires et financiers dans les meilleures conditions d’efficacité et de rentabilité. Les entités adoptent l’identité visuelle de la banque avec certaines spécificités pour les adapter soit à la clientèle cible (corporate ou grand public) ou bien encore au marché local. Situé au 1er rang des banques du Maghreb et à la 8ème place à l’échelle africaine, le Groupe se positionne • la Banque des Particuliers et Professionnels aujourd’hui comme l’un des acteurs clés du développement économique marocain. Une mission pour laquelle il s’est engagé, dès le début, avec volontarisme et conviction, en inscrivant son action dans un • la Banque de l’Entreprise ambitieux projet de société articulé autour de quatre orientations stratégiques : stimuler l’investissement • la Banque d’Investissement dans une logique de développement durable, favoriser l’affirmation de grands groupes nationaux, • la Banque à l’étranger accompagner le développement d’un tissu de PME capables d’affronter l’ouverture des marchés et enfin contribuer à la bancarisation du pays. Un leadership national renforcé dans les services bancaires et financiers 14 En développant de véritables expertises dans tous les métiers de la banque et de la finance, Attijariwafa bank a réussi à se hisser, sur le plan national, en leader incontesté des crédits à l’économie et des crédits à la consommation, des activités de corporate banking et de banque d’investissement, de la gestion d’actifs et des métiers de la bourse, du leasing et de la bancassurance. Le Groupe fait Filiales adossées à la marque également office de référence dans les opérations de financement initiées par les grands groupes Ce sont les filiales « lignes métiers » qui conservent marocains et internationaux dont il est devenu le conseil et le partenaire privilégié. leur noms et une signature publicitaire spécifique, mais qui adoptent le logotype de la maison mère. Ce principe L’ouverture internationale : une réalité a été retenu puisqu’il s’agit d’activités qui, bien que Attijariwafa bank situe sa vocation dans une dimension régionale avec une perspective de rayonnement juridiquement distinctes, sont principalement orientées au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. vers la clientèle de la banque et sont donc considérées Cet engagement recouvre une vision des marchés plus large que l’espace national et implique la en tant qu’expertise métier. construction d’un modèle duplicable hors des frontières, tant dans les métiers de la banque que dans les activités para-bancaires.

Marques autonomes

PANTONE® 1805 C Bordeau Beige

Les filiales à forte notoriété sur leur marché et dont l’activité PANTONE® 713 C M 91 M 18 sort du cadre purement bancaire avec des cibles clientèles J 100 J 47 différentes et un réseau de distribution en propre. Elles N 23 conservent leur identité propre avec un logotype qui est décliné à partir du motif « Atlas » repris du logotype de la banque. Leur communication institutionnelle sera accompagnée de la mention « Filiale d’Attijariwafa bank ». Rapport 1 Une banque leader Izdihar 2010, un plan stratégique 05 Annuel 2 0 0 5 ambitieux UNE ACTIVITÉ 2005, SOUS LE SIGNE DE LA PERFORMANCE ET DE LA RENTABILITÉ Une implantation stratégique au Maghreb, réaffi rmant Banque du Sud : vers une nouvelle dynamique une vocation régionale de développement Dans le cadre d’un consortium constitué avec Grupo L’exercice 2005 a été marqué par l’achèvement Santander, Attijariwafa bank a acquis, en 2005, 53,54 % du processus de privatisation de la Banque du du capital de la Banque du Sud en Tunisie. Cette prise Sud, avec l’entrée dans son capital du consortium de contrôle vise à promouvoir les fl ux commerciaux et Andalumaghreb, composé par Attijariwafa bank et d’investissements entre la Tunisie et le Maroc, mais Grupo Santander, à hauteur de 53,54 %. également avec l’Espagne, tout en ambitionnant de En terme d’activité, la banque a enregistré durant positionner la Banque du Sud en structure de référence l’année 2005 une évolution satisfaisante, avec sur son marché. Le dépôt, en parallèle, d’une demande une progression des ressources et des emplois d’agrément pour étendre l’activité en Algérie confi rme de respectivement 12 % à 2,24 milliards de dinars la volonté affi chée du Groupe de bénéfi cier d’un ancrage et 20 % à 2,26 milliards de dinars. et d’un rayonnement régionaux. Par ailleurs, le total bilan s’est élevé à 2,33 milliards de dinars, en hausse de 18,9 %. Le Sénégal comme tête de pont du développement en Le produit net bancaire a pour sa part baissé de Afrique subsaharienne 3,3 % à 76,9 milliards de dinars, et le résultat net Attijariwafa bank a posé les jalons de son implantation en de l’exercice a marqué un recul pour s’établir Afrique de l’Ouest, région à fort potentiel de croissance, à – 5,31 millions de dinars, sous l’impact de en lançant la création d’une fi liale au Sénégal. Agréée l’important effort d’assainissement consenti au par les autorités monétaires nationales, celle-ci ouvrira cours de l’exercice. 16 ses portes dès juillet 2006. Elle permettra d’enrichir L’année 2006 constituera une année charnière l’offre faite aux entreprises locales et aux particuliers, en pour la Banque du Sud, le diagnostic réalisé ayant matière de produits bancaires et fi nanciers classiques, permis de défi nir les actions prioritaires à mettre en œuvre pour engager la banque dans une nouvelle mais également parabancaires (crédit à la consommation, dynamique. crédit immobilier, bancassurance etc…). Dans ce cadre, des projets d’envergures ont d’ores Sa mission comprendra enfi n l’encadrement des entreprises et déjà été initiés dans le but de faire de la Banque marocaines expatriées, afi n d’optimiser et de renforcer du Sud une institution de référence, situant ses la coopération économique entre les deux pays. performances aux standards internationaux.

IZDIHAR 2010 : UNE CONTRIBUTION SIGNIFICATIVE AU PROGRÈS ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DU PAYS Parallèlement à des réalisations chiffrées qui devraient permettre à Attijariwafa bank d’effectuer un nouveau saut en terme de taille, en doublant notamment le résultat net part du Groupe, trois objectifs prioritaires ont été fi xés à l’horizon 2010. D’abord la forte volonté d’Attijariwafa bank d’être l’acteur d’une des formes essentielles de progrès social, en Hassan NADIM favorisant l’accès à une large population aux services la coopération et les échanges à l’international, bancaires et fi nanciers : Photographe depuis 1991 et vice-président actuel particulièrement à l’intérieur du grand Maghreb et en de l’Association marocaine d’art photographique, • domicilier 1 compte de particuliers sur 3 ; Afrique de l’Ouest. Hassan NADIM a collaboré dans la publication de plusieurs livres sur la civilisation et l’art • fi nancer 1 logement sur 3. marocains. Ses œuvres sont aujourd’hui publiées Ces trois axes stratégiques, avec la dimension et la dans de nombreuses revues au Maroc et en Ensuite, continuer à épauler les grandes sociétés leaders capacité d’action aujourd’hui acquises par le Groupe, Europe. Son travail approfondi sur la place Jamaâ Elfna illustre sa façon très particulière d’aborder la économiques, mais aussi soutenir la densifi cation et la apporteront sans nul doute une contribution signifi cative couleur, comme une exacerbation des contrastes entre noir et blanc. Hassan NADIM extrait des lieux création des TPE et PME et enfi n favoriser et amplifi er au développement économique et social du Maroc. regardés, leur abstraction inhérente et capte leur lumière nomade. Rapport 2 Activité 2005 Banque des Particuliers et Professionnels 05 Annuel 2 0 0 5

Au niveau du dispositif commercial, les équipes de la BPP ont BANQUE DES PARTICULIERS été, en 2005, particulièrement encadrées, en termes de soutien ET PROFESSIONNELS et de coaching, afin d’accroître leur efficacité et mobilisation. L’outil CRM a, par ailleurs, été généralisé à l’ensemble du réseau pour une meilleure connaissance de la clientèle, une « Notre ambition est de bâtir « la banque pour tous », fiabilisation continue et une gestion commerciale pro-active. avec la double exigence d’être à la fois accessible Le réseau s’est encore étendu, cette année, avec l’ouverture de au plus grand nombre et de garantir des services et 52 nouvelles agences. Enfin, une stratégie de développement produits de qualité, innovants et compétitifs » de nouveaux canaux de distribution et de pilotage de projets ambitieux a été mise en place. Youssef ROUISSI, Directeur BPP. Des indicateurs en nette progression, résultats de choix stratégiques pertinents La finalisation des grands chantiers Grâce à cette nouvelle vision stratégique et organisationnelle, la organisationnels Banque des Particuliers et Professionnels a conclu l’année 2005 sur une évolution significative des dépôts de la clientèle, avec En 2005, la Banque des Particuliers et Professionnels a finalisé un total de 77,3 milliards de dirhams en progression de 11,8 %. avec succès son processus de bascule vers un système cible, Les crédits aux particuliers et professionnels ont également créateur de valeur aussi bien pour la banque que pour le client. enregistré une performance satisfaisante, avec un encours 18 Une stratégie de mixage des ressources humaines en agence, supérieur à 13 milliards de dirhams, en hausse de 11,7 %. visant l’amélioration de la qualité de service, a été mise en Enfin, Attijariwafa bank a confirmé son leadership dans la œuvre ainsi qu’un dispositif de formation pour la réalisation collecte de produits de la bancassurance, qui a dépassé le cap du projet d’intégration « Indimaj ». des 400 millions de dirhams, atteignant un encours global de Par ailleurs, l’organisation cible en agence, qui place le client 3,6 milliards de dirhams, et a amélioré le taux d’équipement au cœur de l’action commerciale, est aujourd’hui opérationnelle de la clientèle en produits et services. tout comme la nouvelle configuration de l’offre de produits et services et le parachèvement de la spécialisation des réseaux dédiés à la BPP. Nombre d’agences Nombre de guichets particuliers et professionnels automatiques bancaires M.ROUISSI et l’équipe Distribution, Produits et Marchés Un dynamisme commercial porté par des de la BPP. +52 +47 actions ciblées +52 +47 Parallèlement à l’effort d’intégration, la BPP a connu en 2005, un développement soutenu de son activité avec un reprofilage 315 de son offre de produits et services, qui couvre désormais 490 4 gammes adaptées et attractives : « Épargne », « Crédits », « Bancassurance », « Moyens de paiement et services ». 438 268 Plusieurs actions de communication ciblées ont été menées, notamment deux campagnes de Marketing Direct, l’une sur le « Crédit Express » et l’autre sur le « Pack Domino », et une campagne pluri-médias d’envergure sur le « Crédit Logement Miftah ». 2004 2005 2004 2005 L’activité « Conventions de financement », en faveur des salariés des grandes entreprises et administrations publiques, a été développée, à travers une offre globale proposée à des conditions avantageuses (crédit à la consommation, crédit immobilier, placements et prévoyance, etc.). Rapport 2 Activité 2005 Banque des Marocains sans Frontière 05 Annuel 2 0 0 5

BANQUE DES MAROCAINS SANS FRONTIÈRE Ainsi, des solutions performantes de gestion des flux ont permis de lancer de nouveaux services de transferts de fonds entre l’Europe et le Maroc. Le démarrage d’activités, génératrices « La création d’une structure exclusivement dédiée de revenus, en partenariat avec des spécialistes de la place, aux Marocains Résidant à l’Étranger illustre notre a en parallèle conduit à l’élargissement de l’offre retail dans volonté d’offrir des services différenciés et performants les pays de résidence, contribuant à la croissance des parts aptes à répondre aux besoins spécifiques de cette de marché. clientèle, en l’accompagnant aussi bien au Maroc Tout au long de l’année, une politique de communication de qu’au niveau de notre réseau à l’étranger ». proximité intensive a été menée, afin d’accroître la notoriété Mouâwia ESSEKELLI, Directeur BMF. de la marque et de communiquer sur la nouvelle offre de produits et services d’Attijariwafa bank. La volonté de s’imposer en interlocuteur privilégié des MRE

Plaçant le marché des Marocains Résidant à l’Étranger au cœur de sa stratégie de développement, Attijariwafa bank a mis en place en 2005 une nouvelle « business unit », 20 exclusivement dédiée aux besoins spécifiques de cette catégorie de clientèle. Proposant des produits et services de qualité et innovants, aussi bien au niveau national que dans les pays de résidence, la « Banque des Marocains sans Frontière » répond à l’ambition d’Attijariwafa bank de devenir l’interlocuteur privilégié des MRE. L’organisation a été repensée dans ce sens, avec la mise en place de structures spécialisées, notamment : M. ESSEKELLI et ses équipes mobilisés pour nos Marocains • en Europe, à travers la création d’une filiale bancaire en France sans Frontière. Des atouts supplémentaires pour satisfaire qui permettra à Attijariwafa bank de déployer ses activités dans toute l’Union Européenne en partant de l’implantation les besoins du marché existante dans différents pays (France, Espagne, Italie, L’extension du réseau commercial et sa mise à niveau, encore en Le renforcement de partenariats Belgique, Hollande, Allemagne, Grande-Bretagne) ; cours, a déjà donné lieu à l’ouverture de nouveaux points de vente à internationaux • et au Maroc, avec une forte implantation dans les régions Malaga, à Cologne et à Bruxelles. D’autres ouvertures sont prévues en d’origine des MRE au Maroc, permettant d’améliorer la 2006, notamment à Nice, Lyon, Toulouse, Marseille et à Alméria. Les rencontres successives, en avril 2005 qualité de service. Un projet de déploiement du système d’information cible a à Madrid et en juin à Casablanca, entre également été lancé. L’objectif est de proposer aux équipes un Khalid Oudghiri, président-directeur général Une gamme élargie de produits et services outil adapté à l’identification des besoins des clients et au contrôle d’Attijariwafa bank, et Emilio Botin, président- de leurs opérations de flux. Enfin, la stratégie Marketing adoptée spécialisés directeur général de Grupo Santander, ont par le Groupe vis-à-vis des Marocains sans Frontière a suivi une permis de donner une nouvelle impulsion L’activité en 2005 a été marquée par la continuité et la réorientation visant : au partenariat stratégique liant les deux finalisation du plan d’intégration qui a couvert l’ensemble des • une amélioration de l’offre de base, institutions. Ainsi, en s’appuyant sur Grupo • le développement de nouveaux produits adaptés, composantes de la banque en Europe. La dynamique commerciale Santander, Attijariwafa bank développe • une communication ciblée en direction de ce marché en rupture a été maintenue, grâce à la mobilisation des équipes et à aujourd’hui une offre diversifiée ciblant les avec le passé, l’élargissement de l’offre de produits et services. Marocains résidant en Espagne et implante • une distribution efficace à travers un mix entre le réseau propre et les réseaux de partenaires. des desks dédiés à cette clientèle au sein des agences Santander. Rapport 2 Activité 2005 Banque de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

BANQUE DE L’ENTREPRISE

« Partenaire privilégié des entreprises, nous Des actions de proximité pour dynamiser et offrons à chacune d’entre elles des solutions promouvoir le marché des PME innovantes et sur mesure, grâce à une L’entité « Animation du marché PME » a contribué en 2005 à la spécialisation et une réorganisation de notre finalisation du programme de transfert de la clientèle entreprise vers dispositif commercial, tout en garantissant les centres d’affaires et au suivi de la migration des comptes entreprises la qualité de nos services, à travers des de l’ancien système vers le système d’information cible. engagements clairs et formalisés ». Près de 2 000 entreprises ont été visitées cette année, dans le Hassan BERTAL, Directeur BE. cadre de l’opération Challenge « Proximité Clientèle Entreprise », lancée auprès de l’ensemble des commerciaux. Un nouveau guide a, en parallèle, été élaboré afin de présenter les principaux moyens de financement des différentes phases du cycle d’exploitation de Une structure spécialisée par type de l’entreprise liés à son activité industrielle ou commerciale. clientèle Pour dynamiser le marché des PME, Attijariwafa bank, qui a pris Soucieuse de répondre aux besoins des entreprises, l’habitude d’organiser régulièrement des rencontres en collaboration la banque de l’entreprise a opté, durant l’année 2005, avec des associations professionnelles, en a programmé deux en pour une segmentation faisant ressortir deux grands 2005. La première a réuni, en juin, une centaine de sociétés autour 22 portefeuilles : les Grandes Entreprises et les PME/PMI. du thème « les mesures d’accompagnement de la mise à niveau Ce choix tient compte de la différence des besoins en matière de crédits et de traitement des opérations des PME ». La seconde, organisée en décembre, en partenariat entre les deux segments. avec l’AMITH, a ciblé le secteur du textile et de l’habillement, avec la participation de 260 entreprises spécialisées. L’année 2005, a été également l’occasion de mettre en place des structures spécialisées qui ont pour Des conventions ont également été signées au courant de l’année mission le développement des opérations de commerce 2005 avec plusieurs centres régionaux d’investissement. Enfin, international, du financement de l’investissement, des l’équipe de l’« Animation du marché PME » a représenté la banque ventes croisées (Cross-Selling) au profit de l’ensemble dans diverses manifestations (assises PME, exposition maroco- des lignes de métiers du Groupe. Elle assure, par M. BERTAL entouré de ses collaborateurs au centre espagnole à la foire de Malaga…). d’affaires Moulay Youssef. ailleurs, l’ingénierie des solutions de gestion des flux de ses clients à travers une entité dédiée. Une activité à l’International renforcée, axée sur une Afin d’offrir une gestion personnalisée à ses clients, En 2005, le processus de transfert des comptes a été logique pays la Banque de l’Entreprise a ré-organisé son dispositif parachevé et, dans une optique de rationalisation, le commercial autour de 7 réseaux. Composés de 25 portefeuille a été redimensionné. Cette action d’envergure Les activités de la banque en matière centres d’affaires, ils offrent aux clients un interlocuteur s’est accompagnée d’une redistribution des clients d’International ont été marquées en qualifié, capable de faciliter la relation du client avec suivis, qui a permis d’homogénéiser les portefeuilles 2005, par un effort de développement toutes les entités du Groupe Attijariwafa bank. et d’accroître, en conséquence, la disponibilité des soutenu. Les flux, tout mode de équipes commerciales. règlement confondu, ont atteint prés de 125 milliards de dirhams, soit une Une clientèle « Grandes Entreprises » Les engagements de l’entité « Grandes Entreprises » ont progression de 25,5 % par rapport à homogénéisée pour une efficacité atteint, au 31 décembre 2005, 47 milliards de dirhams, 2004. Ainsi, la banque a traité plus commerciale accrue en progression de 46,8 % par rapport à l’exercice de 260 000 opérations à l’import ou précédent. L’entité « Grandes Entreprises » assure la coordination à l’export. et le pilotage de la relation globale du Groupe avec les Cette évolution est essentiellement due aux importantes grandes entreprises, un segment de clientèle sur lequel opérations stratégiques pilotées par Attijariwafa bank la concurrence ne cesse de s’intensifier, imposant un tout au long de l’année (Akwa, Samir, FEC, Saham, suivi de proximité. Maghrebail…). Rapport 2 Activité 2005 Banque de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

D’autre part, la redynamisation des activités du réseau des Le pôle « Tourisme et Promotion Immobilière » a, quant à lui, été largement représenté par une Desks Corporate (Paris, Bruxelles, Madrid, Barcelone et intervention stratégique sur l’ensemble des projets touristiques et de promotion immobilière Milan) a engrangé une progression de 16 % de l’encours Des représentations en Chine et en d’envergure, dont : Europe moyen de forfaiting et de 31 % de l’encours moyen des crédits • le fi nancement partiel du site balnéaire de Saaïdia pour le compte du groupe Fadesa ; documentaires confi rmés. De même, la fi liale off-shore du • le fi nancement partiel du projet de réorganisation des actifs du Club Mediterranée au Maroc ; Groupe, Attijari International Bank, a pu rétablir un courant Attijariwafa bank a créé, en 2005, un de relation dense avec les opérateurs majeurs de la place Desk Trade Finance à Shangaï, en • le financement total de plusieurs projets immobiliers à Casablanca pour le compte de (Yazaki, Automotive Wiring Systems, Antolin Maghreb, etc.) et partenariat avec la banque française Tsyprom. affi cher des résultats en croissance (produit net bancaire et Calyon. Cette nouvelle structure prend en L’entité « Financement de l’Investissement », forte de la concrétisation de projets d’envergure, résultat d’exploitation en amélioration respective de +15,1 % charge le traitement de tous les crédits s’est pour sa part distinguée comme un réel centre d’expertises en matière de montage et de et +23 %). documentaires ou lettres de crédits structuration de fi nancements complexes, répondant aux besoins de fi nancement d’infrastructures, export émis sur place par le Groupe et Enfi n un nouveau Desk de traitement des opérations documentaires de délocalisations de multinationales et de développements sectoriels stratégiques. accompagne les clients de la banque dans a été créé à Shanghaï, dans le cadre d’une réorganisation leurs transactions sur le marché chinois. globale de l’International, axée sur une logique pays ou zones du monde. Dans le même temps, Attijariwafa bank a réorganisé son activité corporate au niveau Activité Import Activité Export européen, à l’occasion de la mise en place +20,36 % +50,61 % de sa fi liale bancaire basée à Paris. La +20,36 % +50,61 % structure parisienne abrite ainsi une activité 24 dédiée à l’accompagnement des entreprises marocaines et européennes développant 73 112 57 433 un courant d’affaires entre le Maroc et l’Europe. Le desk de Madrid vient appuyer le développement de cette activité en Espagne. LA CERTIFICATION PAR ENGAGEMENTS DE SERVICE : 60 740 38 133 UNE DÉMARCHE « QUALITÉ » INNOVANTE Montants en milliers de dirhams Afi n de jouer pleinement son rôle de banque partenaire dans le développement 2004 2005 2004 2005 de l’activité de ses clients Entreprise, Attijariwafa bank s’engage de manière claire et transparente sur la qualité de son service. Une démarche pionnière et innovante, qui repose sur plusieurs engagements concrets et mesurables : « Financement de l’Investissement » la concrétisation de projets d’envergure • la désignation d’un interlocuteur qualifi é capable de faciliter la relation du Nouvelle entité créée fi n 2004 lors de la réorganisation des métiers de la banque en « business client avec toutes les entités du Groupe ; units », le « Financement de l’Investissement » est une structure entièrement dédiée aux besoins de • la mise en place d’un numéro direct facilitant la communication entre le client fi nancement à moyen et long terme de la clientèle Entreprise. Il s’articule autour de trois lignes de et son interlocuteur, avec un rappel sous 24 heures en cas d’indisponibilité ; métiers : la « Promotion de l’Investissement », le « Financement de projets » et le « Financement du • la prise en charge de toutes les demandes de crédit, avec une réponse écrite Tourisme et de la Promotion Immobilière ». dans un délai maximum de 15 jours ; En 2005, l’entité a confi rmé le positionnement stratégique d’Attijariwafa bank sur le marché national • l’accompagnement du client dans ses opérations à l’international, à travers de l’investissement par la mise en place d’une enveloppe globale de fi nancement totalisant plus de un conseil de qualité et une rapidité de traitement. 12 milliards de dirhams. Engagée en octobre 2005, cette démarche a concerné la certifi cation par AFAQ/AFNOR Le « Financement de Projets » a représenté la part prépondérante en volume avec le montage et la France de l’ensemble des centres d’affaires entreprises et entraîné une refonte structuration d’opérations d’envergure, notamment : des procédures de travail, une formation des collaborateurs et l’investissement • le mandat de lead arrangeur pour la construction de la nouvelle cimenterie Holcim de Settat, le dans un dispositif informatique de pilotage des engagements. fi nancement de la concession du premier terminal à conteneur du port de Tanger Méditerranée au profi t de Maersk, le fi nancement d’infrastructures de l’ONEP ; • la participation en tant que co-chef de fi le pour le fi nancement partiel du projet de modernisation et de mise à niveau de la Samir et pour le fi nancement de l’acquisition d’un avion de type Boeing pour le compte de la RAM. 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BANQUE D’INVESTISSEMENT Une expertise dans les « Activités de Conseil » confirmée et reconnue Attijari Finances Corp. regroupe les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination « L’expertise, le dynamisme et la capacité de dette privée ainsi que d’introduction en bourse et de marché primaire Actions. d’analyse de nos équipes, nous confèrent En 2005, cette dernière a renforcé son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition aujourd’hui un statut reconnu de market-maker sur le marché marocain, concentrant particulièrement ses efforts sur : et de référence incontestée dans l’ensemble • sa démarche commerciale et ses réalisations d’opérations de marché ; des opérations de marché ». • le renforcement de son positionnement à l’international avec une vision régionale El Houssine SAHIB, Directeur BI. affirmée, soulignée par le succès en 2005 de deux opérations de privatisations : conseil du consortium Attijariwafa bank-Grupo Santander dans le cadre de l’acquisition de 33,6 % du capital de la Banque du Sud (Tunisie) et conseil de Unihuile dans le cadre de Une expertise renforcée dans toutes les la privatisation de l’ENCG (Algérie). lignes métiers En 2005, la ligne métier Corporate Finance a contribué à travers ses opérations stratégiques et de marché à l’émergence d’opérateurs nationaux de référence ainsi qu’à la réalisation de 2005 a été pour la Banque d’Investissement une année projets d’envergure structurants pour l’économie nationale. Les équipes du Corporate Finance de consolidation de l’organisation mise en place fin 2004 sont notamment intervenues sur les opérations de fusion-acquisition suivantes : et de confirmation de son positionnement de leader dans toutes les lignes de métiers qu’elle recouvre. • conseil de Akwa Group dans le cadre du rapprochement avec Oismine Group ; • conseil de Saham Group dans le cadre de l’acquisition de 67 % du capital de la CNIA ; Expertise, dynamisme et proximité avec la clientèle sont 26 les principales lignes directrices de la stratégie mise • conseil de Maroc Connect dans le cadre de l’obtention de la 3ème licence fixe au Maroc. en œuvre par la BI pour affirmer un développement Fortes de leur expertise, les équipes du Corporate Finance ont remporté plusieurs volontariste et durable. succès en matière de privatisations et de projets d’infrastructures dont notamment : • conseil de Cosumar, dans le cadre de la privatisation des quatre sucreries Suta, Surac, Un leadership incontesté dans les Sunabel et Sucrafor ; Activités de Marché • conseil du consortium CMA CGM, Eurogate, MSC et Comanav, dans le cadre de l’appel Le Marché des Capitaux couvre les activités de change d’offres lancé par TMSA pour l’attribution du 2ème quai à conteneurs du port Tanger (produits classiques de change, dérivés de change et Méditerranée. matières premières) et de taux (produits classiques En 2005, le chiffre d’affaires d’Attijari Finances Corp. s’est établi à 60,3 millions de dirhams, de taux, intermédiation, dérivés de taux, origination, enregistrant une forte croissance par rapport à l’exercice précédent (20,6 millions de syndication et placement). dirhams en 2004). Cette performance est notamment due à deux opérations stratégiques : En 2005, la salle des marchés d’Attijariwafa bank a été le rapprochement Akwa-Oismine et l’introduction en bourse de Maroc Télecom. market-maker aussi bien sur les principales devises cotées par Bank Al Maghrib que sur les produits dérivés Les équipes de la salle des marchés autour de M. SAHIB. de change et matières premières. Le Groupe est, par ailleurs, leader sur le marché de les marchés primaire et secondaire de la dette change marocain, avec une part de marché de près publique. En ce qui concerne la dette privée, il a été, Volume de change Part de marché de 35 % et le volume le plus important de la place, en courant 2005, chef de file de 9 émissions de dettes très bonne progression par rapport à 2004. privées pour un montant global de 3,7 milliards de +37,36 % +17,98% Il se positionne également comme l’acteur de référence dirhams. +37,36 % +17,98 % dans l’activité « matières premières » avec une part de Autant de performances qui illustrent la capacité marché de 100 % sur la couverture du risque de prix. de ses équipes à concevoir et mettre en place des 35,10 Intermédiaire en Valeur du Trésor, le Capital Markets solutions adaptées et innovantes, pour satisfaire 125 d’Attijariwafa bank occupe enfin le premier rang sur les exigences du marché. 29,75 91

2004 2005 2004 2005 Rapport 2 Activité 2005 Banque d’Investissement 05 Annuel 2 0 0 5

Le développement de nouveaux services en « Capital Investissement » L’opérateur de référence en matière d’Intermédiation Boursière En 2005, Wafa Trust a poursuivi ses efforts de conseil en restructuration et a conduit des missions, qui ont drainé un chiffre d’affaires global de 1,5 million de dirhams. Le portefeuille de Wafa Investissement n’a pas connu quant à lui de changement significatif en 2005. Le management de la société a été renforcé en fin d’année, en vue d’assurer la prise en charge de nouvelles restructurations de sociétés, clientes de la banque. L’année 2006 devrait donc connaître 28 de nouvelles prises de participations et le désengagement de certaines sociétés non stratégiques pour le Groupe. Attijari Intermédiation a réalisé un volume d’affaires de 91,1 milliards Constituée en 2005, Attijari Invest est la filiale de dirhams, en croissance de 147,3 % par rapport à 2004. Ces d’Attijariwafa bank destinée à offrir aux investisseurs réalisations ont été obtenues grâce à la performance de l’équipe des instruments financiers à forte rentabilité tout en commerciale en matière de capacité de placement, de conseil maîtrisant les risques liés à de tels placements. et de rapidité d’exécution. L’équipe de l’analyse et recherche Au cours de l’année 2005, la structure a procédé au a également contribué à cette dynamique avec une démarche lancement de deux fonds d’investissement : • le montage du fonds d’immobilier touristique constructive en matière de publications, devenant ainsi le centre (Hospitality Fund) dont la taille sera de 500 millions de gravité du conseil en actions. L’équipe administrative a quant • Agram Invest, d’une taille de 200 millions de de dirhams et qui est en cours de finalisation ; à elle, pu dénouer dans de bonnes conditions les 75 858 contrats dirhams, dédié à l’agro-industrie, dont le closing traités sur l’année. est intervenu en septembre 2005 ; • le chantier du fonds dédié aux infrastructures (Moroccan Infrastructure Fund), lancé en partenariat Ces réalisations confortent la société de bourse en tant que • Fonds Igrane, d’une taille de 126 millions de avec EMP (Emerging Markets Partnership), le plus véritable opérateur et leader dans le métier du conseil et du dirhams, destiné à la région Souss Massa Drâa. important Capital Investisseur en infrastructure dans placement en actions. Parallèlement, Attijari Invest a enrichi sa palette les pays émergents. Le Moroccan Infrastructure Par compartiment, Attijari Intermédiation a réalisé un volume de fonds d’investissements dédiés, assurant Fund aura une capacité d’investissement d’1 milliard d’affaires de 52 milliards de dirhams sur le marché central et notamment : de dirhams. de blocs, avec une part de marché de 52 % et un volume de 38 milliards de dirhams enregistré sur les opérations d’offres publiques et d’apports en titres. Au total, la part de marché globale pour 2005 s’est établie à 60,53 %. Rapport 2 Activité 2005 Services Financiers Spécialisés 05 Annuel 2 0 0 5

Wafasalaf- : l’union SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS de deux « géants » du marché de la consommation « À travers des filiales spécialisées par métiers, nous apportons et développons des solutions Des résultats en nette progression financières innovantes et compétitives aussi Wafasalaf et la chaîne d’hypermar- bien en matière de crédit à la consommation, En termes de réalisations, la production portée a ché Marjane, filiale d’ONA et d’Au- que de financement immobilier ou de location atteint 3,8 milliards de dirhams, soit une évolution chan, ont signé le 19 avril 2005, une longue durée ». de 15 % par rapport à 2004, avec une part de convention de partenariat, portant marché maintenue à 32 %. Cette croissance revient sur l’introduction d’une gamme de Amin BENDJELLOUN TOUIMI, Directeur SFS. particulièrement à l’amélioration de l’automobile financements étendue, incluant no- (+40 %) et l’équipement des ménages (+36 %). tamment le crédit classique, le crédit gratuit et les forfaits. En parallèle, Wafasalaf s’est illustrée en pionnier de la production Wafasalaf : n° 1 du crédit à la consommation Wafasalaf accompagne le développe- gérée (la gestion pour compte de tiers) avec une ment de la carte Alfaïz en proposant activité regroupant en 2005 plus de 650 agences Une fusion réussie et porteuse de valeur ajoutée de nouvelles fonctionnalités à ses (Attijariwafa bank et Crédit du Maroc). L’encours détenteurs. En 2005, Wafasalaf s’est imposée en leader du crédit porté par Wafasalaf a enregistré une progression à la consommation avec une part de marché de 32 %. de 12 % par rapport à 2004 atteignant 7,12 milliards Ce positionnement est l’aboutissement de la réussite de dirhams. de son rapprochement avec Crédor, lancé en 2004. La 30 fusion s’est achevée dans d’excellentes conditions, Un plan stratégique 2006-2010 amorcé grâce aux synergies créées par les collaborateurs et aux performances commerciales enregistrées. Aujourd’hui, Afin de consolider sa position de leader du crédit à Wafasalaf est à la tête d’un effectif de 358 personnes, un la consommation, Wafasalaf a élaboré en 2005 son réseau interne de 19 agences commerciales, un réseau plan stratégique de développement 2006-2010. Conçu externe de 616 points de vente dont 330 bureaux de poste, à partir d’une réflexion commune, ayant mobilisé 138 concessionnaires automobiles et 256 généralistes l’ensemble des collaborateurs, celui-ci prévoit dans le secteur de l’équipement de la maison. également la mise en place du nouveau logo et de la nouvelle charte graphique de Wafasalaf en tant Des accords de partenariat avec des opérateurs que filiale du Groupe Attijariwafa bank. de premier plan Wafa Immobilier : l’expert du financement immobilier Wafasalaf s’affirme comme l’opérateur le plus global du secteur, proposant la gamme de produits et de services En 2005, Wafa Immobilier a procédé à l’analyse et à l’évaluation du risque de tous les la plus complète et la mieux adaptée à tous les segments dossiers de crédit immobilier déposés dans les agences du réseau d’Attijariwafa bank. de clientèles. De ce fait, Wafasalaf a su développer un Parallèlement, Wafa Immobilier a signé plusieurs conventions, notamment avec des pôle d’expertise et de savoir-faire et jouit d’une excellente Ministères (Tourisme, Équipement, Pêche, Jeunesse et Sports, Santé), avec des associations notoriété, qui lui a permis de nouer des liens étroits avec comme Al Omrane, ANAPEC et ERAC Nord-Ouest, et avec la Direction Générale des des partenaires de premier ordre. Services Sociaux des Forces Armées Royales. 2005 a en effet été marquée par la concrétisation de de partenariat a été signé avec Renault Maroc et Wafa Immobilier a, par ailleurs, pu reconduire en 2005 l’agrément du Ministère des plusieurs accords et conventions, notamment dans la la filiale marocaine de RCI Banque (Renault Crédit Finances pour le financement de logement agréés avec ristourne des taux d’intérêts par grande distribution avec Marjane pour la mise en place International) pour le financement des véhicules l’Etat. La société a enfin enrichi son offre avec le lancement de deux nouveaux produits de la carte privative Alfaïz. de la gamme du groupe Renault. en 2005 : le crédit HBM et le FOGARIM. Dans le secteur de l’équipement des ménages, l’activité Wafasalaf a, en parallèle, renforcé sa place dans Ainsi, la production de Wafa Immobilier s’est établie cette année à 2,37 milliards de dirhams, commerciale a été soutenue par le renforcement de ce secteur à travers un partenariat avec Sopriam, en progression de 25,8 % par rapport à 2004. En termes de résultats, Wafa Immobilier la présence de Wafasalaf dans de nombreux magasins pour le financement des véhicules de la gamme a enregistré un produit net bancaire de 66,34 millions de dirhams et un résultat net de généralistes. Dans le secteur de l’automobile, un accord Citroën. 15,13 millions de dirhams. Rapport 2 Activité 2005 Services Financiers Spécialisés 05 Annuel 2 0 0 5

Wafacash : pionnier du transfert d’argent Wafabail : l’affirmation d’un « champion » du leasing

Wafacash a achevé l’année 2005 avec un produit net Dans un marché en forte croissance (+30 %), Wafabail s’est imposé en 2005 en leader du bancaire de 98 millions de dirhams et un résultat net secteur du leasing. Sa production s’est établie à 1,98 milliard de dirhams, en progression de 38,1 millions de dirhams. Les volumes réalisés se de 64 %. L’encours à fin décembre 2005 s’est élevé à 3,26 milliards, en hausse de 30,8 %. sont élevés à 5, 269 milliards de dirhams, enregistrant Ces performances exceptionnelles sont le fruit d’une forte synergie avec le Groupe une progression de 25 %. Le nombre de transactions Attijariwafa bank, tant au niveau des réseaux que des directions du siège (GGR, instances a atteint 1 742 000, en augmentation de 29 % par centrales d’animation des marchés…), et de l’effort de réorganisation entrepris depuis la rapport à l’exercice précédent. fusion des deux filiales leasing. En termes d’offre de produits, une nouvelle formule du produit « Cash Express », baptisée « Cash Express Attijari Factoring : un opérateur de premier plan Entreprises », a été lancée au profit des sociétés opérant avec des non bancarisés. En 2005, la production d’Attijari Factoring Maroc a connu une forte progression (+44 %) en ligne avec les objectifs assignés. Cette croissance, largement supérieure aux tendances du Afin de s’assurer du professionnalisme des équipes, secteur (+11 %), a été tirée par les bonnes performances du factoring domestique (+66 %), une enquête « client mystère » a été menée, en dues à une optimisation de la production du portefeuille existant, à une diversification collaboration avec l’entité Qualité d’Attijariwafa bank, sectorielle et à une nouvelle offre de services. Désormais, le factoring domestique dans l’ensemble du réseau Wafacash, ainsi que chez représente l’essentiel des réalisations, soit 70 % de la production totale. les concurrents. Celle-ci s’est soldée par d’excellents résultats, confirmant le bon positionnement de Wafacash Les encours de financement et encours de factures ont connu un net redressement de 32 sur le marché, en termes de qualité de service. respectivement 235 % et 58 %, grâce au bon comportement des opérations de factoring Par ailleurs, pour entretenir et accroître la motivation domestique. du personnel, une action originale, intitulée la « Saison des Champions », a été mise en place du 1er août au 31 décembre 2005, et a permis de récompenser les agences ayant obtenu le meilleur taux de réalisation de leurs objectifs sur la période, pondéré par un score d’Audit Qualité. Enfin, 2005 a marqué le 10ème anniversaire du partenariat liant Wafacash à Western Union, un événement qui a donné lieu à une vaste campagne nationale d’information et de sensibilisation.

Wafa LLD : la location longue durée en action Le marché de la location longue durée a connu cette année une importante évolution, représentant, au 31 décembre 2005, 10 500 véhicules toutes catégories confondues. Les conditions générales de la LLD, pratiquées par les différents loueurs, ont par ailleurs été harmonisées et la décision gouvernementale, permettant d’inclure la LLD dans le budget des administrations publiques, a entraîné une dynamisation du secteur. Dans ce contexte, Wafa LLD a augmenté, en 2005, sa part de marché, notamment grâce à l’acquisition des premiers contrats avec les administrations publiques. Dans le cadre de la refonte de son organisation, Wafa LLD a renforcé ses équipes et développé son réseau informatique avec la mise en place du « Web reporting » au service de la clientèle et de l’Intranet. Sur le plan de la communication, Wafa LLD a procédé au changement de son identité visuelle en adoptant un nouveau logo. Rapport 2 Activité 2005 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance 05 Annuel 2 0 0 5

BANQUE PRIVÉE, GESTION D’ACTIFS ET ASSURANCE

En instaurant des relations de confiance mutuelle Sur un autre registre, a enrichi sa gamme de avec ses clients et en leur proposant des solutions produits en lançant Al Istishfaa Eddahabi dédié à la clientèle MRE, adaptées à leurs besoins, Attijariwafa bank entend, Confort Santé et Global Securfamille. L’offre bancassurance a, parallèlement au développement de ses activités, d’autre part, été uniformisée sur le réseau Attijariwafa bank. contribuer à l’édification d’une société plus sûre Poursuivant sa politique de promotion de la distribution de et mieux préparée pour l’avenir. proximité, Wafa Assurance a étendu son réseau à 22 nouveaux agents généraux portant leur nombre à 113. Wafa Assurance, un plan de développement ambitieux Gestion d’actifs, l’émergence d’un opérateur de Wafa Assurance a engagé courant 2005 un vaste référence chantier de réflexion qui a donné naissance à un nouveau plan stratégique 2006-2008. En 2005, Wafa Gestion a vu ses encours augmenter de 4,24 %, Celui- ci vise à faire de Wafa Assurance un à 36,1 milliards de dirhams, en léger décrochage par rapport acteur majeur de son secteur et fixe des objectifs à l’évolution du marché. Ces encours intègrent désormais les 34 ambitieux de développement et de rentabilité en encours du périmètre ex-Attijari Management et Crédit du Maroc conformité avec la politique générale du Groupe Gestion suite à la fusion des trois entités Wafa Gestion, Attijari Attijariwafa bank. management et Crédit du Maroc Gestion. Ce plan a également débouché sur une nouvelle Wafa Gestion maintient sa part de marché à 42 %, aussi bien sur organisation dont les principes le dédié que sur le Grand Public, en quasi-stagnation par rapport fondateurs sont : à 2004. • La collégialité dans la prise de La collecte 2005 a surtout porté sur les fonds dédiés (+20 %), avec décision. un accroissement de l’encours géré sous mandat de 2,5 milliards • La clarification des responsabilités de dirhams (15 milliards de dirhams en 2005 contre 12,5 en 2004). dans l’atteinte des objectifs. Les produits obligataires moyen et long terme tiennent le haut • Le développement permanent de du pavé dans cette progression, passant de 18,8 à 22,6 milliards nos ressources humaines. de dirhams. • L’amélioration continue de la qualité de service Attijariwafa bank - Wafa Assurance - On note toutefois, une décollecte de plus de 2 milliards dirhams à nos réseaux et à nos assurés. Barid Al Maghrib : une contribution sur les produits monétaires et un retour très timide des épargnants active au progrès économique et social sur les produits actions et diversifiés. Par ailleurs, afin de doter Wafa Assurance d’un outil efficace, nécessaire à l’amélioration Parallèlement, l’année 2005 a marqué la mise en œuvre pour Wafa Gestion Le 19 juillet 2005, Attijariwafa bank et continue du système de contrôle interne et au de plusieurs chantiers importants pour la ligne métier : Barid Al Maghrib ont signé un accord de service du management pour un pilotage éclairé • la mise en place d’une nouvelle structure organisationnelle ; partenariat, visant à développer des synergies et prévenant des risques inhérents à l’activité, • l’alignement et le renforcement du processus de gestion ; au profit des clientèles des deux groupes, Wafa Assurance a mené une mission d’élaboration • la fusion des Systèmes d’Information en place ; notamment en matière de courrier hybride, d’une cartographie des risques, ayant abouti à • la rationalisation de la gamme produit ; de messagerie, d’assurance, de crédit à la la mise en place d’un manuel de procédures et • l’acquisition et la mise en production d’une solution logicielle consommation et d’intermédiation boursière. de contrôle interne. totalement intégrée (Front to Back). Parallèlement, une autre convention a été Cette année a également vu la signature et la mise en place de une participation et un suivi effectifs du gestionnaire conclue entre Barid Al Maghrib et Wafa conventions de distribution avec le réseau Attijariwafa bank et français dans l’activité de Wafa Gestion ainsi qu’un Assurance, afin de commercialiser, sous Crédit du Maroc. Elle a aussi été caractérisée par le renforcement transfert de know-how en phase avec les exigences la marque « Barid », toute une gamme de du partenariat avec le Crédit Agricole Asset Management, à travers actuelles du métier de la gestion d’actifs. nouveaux produits de prévoyance, d’épargne et de retraite. Cette démarche contribuera à démocratiser l’accès aux produits financiers de prévoyance et à mobiliser l’épargne. Rapport 2 Activité 2005 Banque Privée, Gestion d’Actifs et Assurance 05 Annuel 2 0 0 5 AGIR EN ENTREPRISE EXEMPLAIRE,

Immobilier : une activité dédiée à la promotion et la gestion des biens CRÉATRICE DE PROGRÈS PARTAGÉ immobiliers L’Immobilier recouvre des activités de promotion immobilière et de gestion d’actifs immobiliers, à travers la mise en place de fonds de placements et d’investissement susceptibles de drainer l’épargne institutionnelle et privée. Cette fonction assure également la gestion locative du patrimoine immobilier hors exploitation d’Attijariwafa bank (gestion des immeubles, encaissement des loyers). La maîtrise d’ouvrage déléguée prend en charge, quant à elle, la conduite et la réalisation de projets immobiliers (construction et réhabilitation de bâtiments à divers usages).

Custody : l’opérateur de référence du marché Concernant l’activité Custody (services titres), l’année 2005 a été marquée par : • une croissance signifi cative et régulière des volumes traités en bourse, avec un point culminant atteint en décembre 2005 ; • une augmentation importante des actifs en conservation liée à la fois au regain d’intérêt des investisseurs nationaux et étrangers pour les marchés de capitaux et aux performances du marché boursier qui gagne près de 22,5 % en 2005. 36 Ainsi, les actifs en dépôt dans les livres d’Attijariwafa bank, toutes valeurs mobilières confondues, ont atteint 192 milliards de dirhams au 31 décembre 2005. Sur l’année 2005, 107 162 opérations ont été traitées contre 74 178 en 2004. Le chiffre d’affaires cumulé en 2005 a atteint environ 80 millions de dirhams, en progression de 17 % par rapport à 2004 si on corrige de l’exceptionnel. Avec 58 % de la capitalisation boursière (conservation des actions cotées), 41 % du marché OPCVM (conservation OPCVM) et 54 % de la capitalisation boursière (centralisation des paiements de coupons pour compte de sociétés émettrices), Attijariwafa bank est incontestablement leader sur les métiers de services titres aux investisseurs. Banque privée : des solutions personnalisées à haute valeur ajoutée La Banque Privée propose un service proactif de gestion patrimoniale globale à l’attention des clients sophistiqués. Son équipe pluridisciplinaire offre un service conçu « sur mesure », à haute valeur ajoutée, répondant aux exigences spécifi ques de chaque client en alliant une approche discrète et personnalisée à un professionnalisme du plus haut niveau. Durant l’année 2005 les Banquiers Privés ont entamé les Ali CHRAÏBI rencontres avec les clients. Après avoir apporté des solutions à leurs exigences spécifi ques, les Banquiers Privés sont en cours Né en 1965, ce marrakchi se défi nit avant tout comme un photographe suivant son intuition. Au de compréhension et d’analyse de leurs objectifs afi n de concevoir hasard d’un stage, il se découvre un talent inné pour la photographie, il y a dix ans. Dès lors, il des stratégies d’investissement personnalisées et sur le moyen enchaîne les expositions et les voyages, fi geant, avec un regard très personnel, les instants et les et long terme. matières qui l’interpellent. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

ASSOCIER LES SALARIÉS AU

DÉVELOPPEMENT DU GROUPE Évolution des effectifs banque entre 2004 et 2005 Un capital humain à l’expertise renforcée En étant directement impliqués dans la conduite du programme Réseau Réseau de fusion, les cadres d’Attijariwafa bank ont acquis une 68,5 % 69 % expertise et une capacité d’adaptation aujourd’hui uniques 2 914 3 179 sur le marché. 1 335 1 436 Cet enrichissement du capital humain s’est accompagné Siège Siège d’un réel renouvellement des effectifs, grâce à une politique 31,5 % 31 % associant départs volontaires et recrutements. 767 nouveaux 2004 2005 collaborateurs ont ainsi rejoint le Groupe en 2005, parmi lesquels de nombreux diplômés de grandes écoles bénéficiant de compétences professionnelles de haut niveau. Le management des ressources humaines s’est par ailleurs attaché cette année à diffuser en interne une culture de l’éthique forte, basée sur un code de déontologie, et à mobiliser Une politique de formation axée sur l’avenir Effectif groupe 38 l’ensemble du personnel autour d’un projet d’entreprise La politique de formation d’Attijariwafa bank prend en compte fédérateur où chacun a un rôle à jouer dans le développement les besoins induits par le projet de croissance du Groupe et le Banque du Groupe. principe du droit à l’apprentissage de chaque collaborateur édicté 4 615 Réseau 61 % extérieur par le nouveau code du travail. Elle vise à assurer la satisfaction 1 574 L’actionnariat salarié : une nouvelle voie des clients et à accroître l’implication du personnel. 21 % de progrès social L’approche adoptée permet de fixer des missions et des Du 12 au 26 septembre 2005, Attijariwafa bank a ouvert son objectifs et de déterminer des priorités à long terme et répond capital à l’ensemble de ses collaborateurs en leur proposant de aux finalités suivantes : devenir actionnaires à des conditions privilégiées. L’opération • intégrer les nouveaux collaborateurs ; Filiales a remporté un franc succès puisque le personnel a souscrit • consolider l’existant par des actions à court terme, visant le 1 360* à 172 131 actions sur un total de 192 994 actions, pour un M. AMRANI entouré des principaux responsables perfectionnement individuel ou collectif ; 18 % des Ressources Humaines Groupe. montant global de 153 millions de dirhams, devenant ainsi • préparer l’avenir à moyen ou à long terme en développant la * Y compris effectif de la Banque du Sud actionnaire à hauteur de 0,89 %. mobilité professionnelle des collaborateurs et en anticipant Pour le Groupe, l’ensemble de la démarche répond à un les exigences du marché tout en prévoyant la relève ; double objectif : exprimer sa reconnaissance aux équipes • établir une relation de partenariat avec le système éducatif pour leur formidable mobilisation tout au long du processus public et privé. d’intégration et les engager dans une dynamique de progrès Répartition des effectifs par Un dialogue social régulier et constructif catégorie du personnel social. L’année 2005 a été marquée par la consolidation et le raffermissement Gradés En effet, cette première OPV salariés s’inscrit dans un plan du dialogue social à travers les structures mises en place dans à long terme qui doit permettre au personnel de détenir 2 643 57 % le cadre des nouvelles dispositions du code du travail : 3 % du capital de la banque, le but étant de développer une Cadres • Comité d’entreprise regroupant la Direction Générale et les épargne salariale durable et de constituer un surplus de 1 157 délégués élus et syndicaux. Ce comité a tenu sa première 38 % prévoyance sociale. réunion pour la signature de la convention de l’OPV qui a 215 permis l’ouverture du capital d’Attijariwafa bank en faveur Employés du personnel à hauteur de 180 millions de dirhams. 5 % Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

UNE COMMUNICATION INTERNE SOUS LE SIGNE • Comité d’Hygiène et de Sécurité regroupe la Direction générale, les responsables des DES ÉCHANGES ET DE L’INTERACTIVITÉ Ressources Humaines du Groupe, de la Logistique et Achats, de la Sécurité et les En 2005, la communication interne a étoffé et diversifié sa gamme d’outils médecins du travail. A l’issue de la réunion avec pour objectif de généraliser son dispositif à l’ensemble des entités tenue le 9 décembre, ce comité a été scindé en d’Attijariwafa bank. 4 commissions : Siège, Réseau, Restauration Deux nouveaux supports d’avant-garde ont été lancés : « Le MaG », magazine collective et Identification des risques. Ces audiovisuel du Groupe, et « Ribatkoum », site interne d’information commissions sont en phase d’élaboration du opérationnel depuis juin. plan stratégique d’Hygiène et de Sécurité de « Le MaG » vise essentiellement à promouvoir une communication interne la banque qui sera validé en 2006. fondée sur une culture d’oralité. Quant à « Ribatkoum », il a permis à Parallèlement, des réunions régulières ont été la communication interne de se mettre au niveau des évolutions que 40 tenues entre la Direction de Ressources Humaines connaît le domaine de l’information pour tirer profit des possibilités et les représentants du personnel en vue de offertes par les NTI. mettre en place progressivement les mesures Parallèlement, « Passerelles » magazine trimestriel du Groupe et d’harmonisation des avantages sociaux dont « Passerelles Flash » newsletter en ligne, ont fait l’objet d’une refonte bénéficie le personnel d’Attijariwafa bank. qui a touché aussi bien le fond que la forme. L’adoption de nouvelles maquettes, aérées et riches en images, et le changement de ton et de Par un dialogue social permanent et constructif, style de rédaction ont permis de les rendre tous deux plus conviviaux et force est de constater qu’aujourd’hui Attijariwafa bank adaptés aux attentes des collaborateurs. se positionne comme un acteur leader du secteur bancaire et financier en matière de prestations Un « Guide des métiers » a également sociales (assurances sociales, retraites, avantages été publié en avril 2005, afin d’accroître en nature…) au profit de son personnel. les synergies et les échanges entre les différentes entités d’Attijariwafa bank. Ceci se concrétise d’ailleurs par le rôle de Concernant la communication événe- premier plan que joue notre banque au sein de « Assil » : un engagement, mentielle, une réunion d’information a la commission restreinte du personnel du GPBM une éthique, des valeurs permis de réunir 400 collaborateurs du qui constitue une plate-forme de dialogue social Attijariwafa bank s’engage à concilier, dans Groupe autour d’un débat sur la banque, interbancaire avec notre partenaire syndical. chacune de ses actions, rentabilité et progrès sa situation actuelle et ses défis futurs. Des social à travers une culture d’entreprise rencontres, sous forme de petits-déjeuners fondée sur six valeurs fédératrices, qui ou autre ont par ailleurs été régulièrement inspirent sa démarche stratégique, imprègnent organisées tout au long de l’année. ses principes déontologiques et éthiques, régissent son quotidien et contribuent à Autant de démarches qui font aujourd’hui définir son identité. de la communication interne une véritable • Œuvrer pour la satisfaction du client, culture au sein du Groupe, un outil d’information favorisant la proximité • Participer au développement du pays, avec les collaborateurs, que chaque responsable s’est approprié en • Cultiver l’esprit d’équipe, multipliant les actions envers leurs équipes respectives (Cercle de la • Agir dans le respect de règles éthiques, Banque d’Investissement, Convention de la Banque de l’Entreprise, • Etre ouverts à l’innovation et créer la Convention Wafasalaf, mise en place d’un support spécifique de la Banque différence, de l’Entreprise…). • Exprimer sa volonté de gagner. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

PLACER LA SATISFACTION Attijariwafa bank s’est orientée vers une reconnaissance officielle de la qualité de ses DU CLIENT AU CŒUR DES prestations en développant un référentiel interne PRIORITÉS d’engagement de service certifié par AFAQ / AFNOR LE RÉSEAU DES CENTRES D’AFFAIRES France. ENTREPRISES CERTIFIÉ En 2005, Attijariwafa bank a totalement repensé son En effet, la démarche d’engagement de services Attijariwafa bank s’engage, auprès de ses approche client, notamment par la mise en place d’une paraît la plus adaptée pour asseoir auprès des clients Entreprises, sur la qualité de son organisation en 6 « business units » dédiées à des clientèles collaborateurs une culture de proximité client. service, à travers : spécifiques et favorisant les synergies intra-groupe. Un Ainsi, la mesure précise du niveau de service et • la désignation d’un interlocuteur qualifié, plan de développement ambitieux du réseau d’agences la qualité de la relation avec le client sont les facilitant leur relation avec toutes les est également en marche, pour offrir un service de plus gages de réussite de la démarche. entités du Groupe ; grande proximité, et des plates-formes commerciales Par ailleurs, l’engagement de services est utilisé • la mise en place d’un numéro direct, complémentaires ont été créées pour la Grande Entreprise, comme une dynamique fédératrice pour les équipes avec un rappel sous 24 heures en cas les PME et la Banque Privée. Le dispositif de vente a en en place pour atteindre les engagements. d’indisponibilité ; parallèle été renforcé, grâce à une spécialisation des L’objectif de la démarche est : • la prise en charge de toutes leurs demandes réseaux, au recours à l’outil CRM et à la délocalisation de crédit, avec une réponse écrite dans un des tâches administratives vers des back-offices. Enfin, • de développer des relations privilégiées avec délai maximum de 15 jours ; un effort important a été fourni en matière d’innovation les entreprises ; pour renouveler l’offre de produits des filiales et s’adapter, • d’assurer un niveau de service constant ; • un accompagnement et un conseil dans 42 leurs opérations à l’international. voire devancer, les attentes des clients. • de prouver le savoir-faire d’Attijariwafa bank et le faire savoir auprès de nos clients. Engagée en octobre 2005, cette démarche a concerné l’ensemble des centres d’affaires La démarche Qualité Un référentiel a été élaboré en interne en s’ap- entreprises. Attijariwafa bank désire jouer pleinement son rôle de puyant sur l’expression des attentes des clients banque partenaire dans le développement de l’activité de et en impliquant les différents intervenants aussi ses clients et a, de ce fait, décidé de mettre en place un bien du siège que de l’agence pilote. système de management certifié par AFAQ/AFNOR France, organisme certificateur international lui permettant de s’engager de manière claire, franche et transparente avec les entreprises sur la qualité des services rendus. Ainsi, Attijariwafa bank se met au niveau des meilleures pratiques en terme de qualité de service et en fait un véritable facteur de différenciation par la mise en place d’une démarche de certification par engagements de services ayant le triple objectif d’améliorer la satisfaction des clients, d’optimiser les circuits de traitement et d’améliorer le fonctionnement des centres d’affaires. Partant de l’analyse des enquêtes de satisfaction clientèle et des attentes exprimées lors des focus groupes organisés à cet effet, il ressort trois champs d’amélioration majeurs : • le rôle de l’interlocuteur commercial du client au niveau du centre d’affaires ; • l’octroi et la mise en place des crédits ; • les délais d’exécution des opérations à l’international. La mise en œuvre de cette politique nécessite : • de se centrer sur les besoins de l’entreprise cliente ; • de clarifier l’organisation interne ; • d’asseoir le leadership du directeur du centre d’affaires tant en interne que vis-à-vis du siège partant du principe qu’il représente le client ; • d’organiser l’enregistrement et le suivi des actes dans une logique de traçabilité et d’amélioration continue. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

ÉTABLIR DES RELATIONS ALLIANT INSCRIRE LES ACTIONNAIRES RÉCIPROCITÉ ET LOYAUTÉ AVEC DANS UNE PERSPECTIVE DE LES FOURNISSEURS CRÉATION DE VALEUR SUR LE

L’effi cacité de la fonction logistique et achats LONG TERME renforcée Attijariwafa bank veille à fournir à ses actionnaires une La fonction Logistique et Achats d’Attijariwafa bank s’est, en information rigoureuse et régulière, dans le respect des 2005, renforcée dans sa dimension stratégique. Reposant sur recommandations du CDVM et des meilleures pratiques une organisation effi cace et structurée, elle a adopté une internationales. nouvelle procédure visant à garantir des prises de décisions En effet, outre les rapports annuels et autres documents transparentes, une discipline dans l’application des décisions fi nanciers mis à leur disposition au siège de la banque et sur prises et une coordination des programmes entre les entités, le site Internet, une lettre semestrielle leur est envoyée de les fi liales et le Groupe. façon nominative en vue de les tenir au courant de l’actualité Une fonction de Contrôle Interne a, en parallèle, été instituée de la banque et de ses résultats, ainsi que de l’évolution du afi n de veiller au respect de ces règles. cours du titre en Bourse. Par ailleurs, un guide de l’actionnaire, édité à partir de cette L’élaboration d’un code de déontologie achats année, est envoyé à l’ensemble des actionnaires en vue de les 44 En novembre 2005, Attijariwafa bank a lancé un code de convoquer à l’assemblée générale ordinaire et de leur présenter l’ordre du jour de l’assemblée, les déontologie des opérations d’achats et de ventes de biens et projets de résolutions sur lesquelles ils auront à se prononcer, et les réalisations du Groupe au titre services non bancaires, visant à encadrer les collaborateurs de l’exercice écoulé. Ce guide a pour objectif de les éclairer sur leurs droits en tant qu’actionnaires d’Attijariwafa bank et les modalités de participation aux assemblées. concernés dans leurs relations avec les fournisseurs et les prestataires de service externes. Composé de 14 articles, ce code porte sur 4 points LE GUIDE DE L’ACTIONNAIRE... POUR PLUS DE PROXIMITÉ AVEC NOS fondamentaux : ACTIONNAIRES • les règles générales de l’acte d’achat ou de vente ; • les relations personnelles avec les fournisseurs et les L’année 2005 a vu la naissance du premier guide de l’actionnaire d’Attijariwafa bank. acheteurs ; Un guide qui se veut le document de référence de nos actionnaires, • les principes de contrôle ; qui leur permettra d’être au fait de l’actualité de la banque, aussi bien en terme de résultats qu’en terme de faits marquants et de avis de • les engagements du Groupe en matière de développement onvocationonvocation réalisations. Edité en français et en arabe, il est par ailleurs conçu c durable et de responsabilité sociale au niveau des pour fournir aux actionnaires toutes les informations dont ils ont achats. Assemblée générale ordinaire besoin pour participer à l’assemblée générale, notamment : Du 31 mai 2006 à 10 h

Les actionnaires d’Attijariwafa bank, société anonyme au capital de 1 929 959 600 DH, sont conviés par le conseil d’administration à l’assemblée générale ordinaire, qui Véhiculant l’image de la banque à l’extérieur, le personnel se tiendra le - l’ordre du jour et les résolutions de l’assemblée mercredi 31 mai 2006 à 10 h au siège de la banque 2, bd Moulay Youssef, opérant aux achats et ventes se doit d’avoir une éthique Casablanca. - les modalités de participation et de renseignement du formulaire Ils trouveront ci-inclus les principales dispositions (notamment l’ordre du jour et les modalités de participation) qui fi gureront également sur le site Internet : www.attijariwafabank.com irréprochable. Dans ce sens, le code énonce également de pouvoirs plusieurs règles de comportement à suivre, comme être - des recommandations pratiques intègre et agir dans les intérêts du Groupe dans la loyauté et Ce guide est envoyé de façon nominative à tous les actionnaires, au la transparence ; respecter la loi, le jeu de la concurrence et plus tard un mois avant la date de l’assemblée générale. la légitimité des moyens utilisés ; préserver la confidentialité ; respecter les obligations contractuelles ; éviter tout avantage personnel ou encore garder son indépendance CALENDRIER DE L’ACTIONNAIRE de jugement. Assemblée générale ordinaire 31 mai 2006 Publication 1er trimestre 2006 15 mai 2006 Publication 1er semestre 2006 20 septembre 2006 Publication 3e trimestre 2006 23 novembre 2006 Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

L’action Attijariwafa bank AGIR EN ENTREPRISE CITOYENNE Durant l’année 2005, l’action Attijariwafa bank a nettement surperformé aussi bien son secteur que le marché. La performance du titre durant cette année s’élève à 30,4 % comparée à 22,5 % La démarche citoyenne dans laquelle s’est engagé Attijariwafa bank met au premier plan des initiatives de pour le marché ou encore 16,6 % pour l’indice bancaire. nature à contribuer à l’épanouissement de nos jeunes ; parce que nous sommes convaincus aujourd’hui que ce sont les talents de ces générations qui se révèleront le moteur le plus efficace du développement Cette hausse du titre a été accompagnée par un volume d’échange conséquent, avec un volume économique et social de notre pays. moyen quotidien de 30 MDH contre 15 MDH une année auparavant. Cette envolée du titre qui passe Attijariwafa bank entend apporter un accompagnement en termes d’encadrement, d’expertise et de moyens de 950 dirhams à fin 2004 à 1 239 dirhams à fin 2005 traduit la nouvelle perception et la confiance matériels, de financement …, qui contribueront à garantir à nos jeunes des conditions optimales de réussite. des investisseurs dans les perspectives de croissance d’Attijariwafa bank. Ce programme s’articule autour de 3 axes : • le premier vise à favoriser l’ouverture des jeunes à la création artistique, en capitalisant sur le savoir 2 mars 2006 : 1 700 MAD 23 novembre 2003 : annonce de l’achat faire de la banque dans le domaine du mécénat culturel ; d’OGM. Prix de l’action BCM : 820 MAD Annonce de la fin du • le deuxième concerne l’effort qu’Attijariwafa bank entend développer pour faciliter l’accompagnement programme de fusion 300,00 Annonce du projet 1 350 MAD des projets de jeunes créateurs d’entreprise ; industriel BCM : Avril 2004 : 31 décembre : 598 MAD OPA/OPE fusion juridique 825 MAD 950 MAD • Enfin, le troisième concerne la promotion et la valorisation du savoir, en s’engageant dans le domaine de 250,00 Annonce du résultat semestriel l’enseignement principalement à travers 3 initiatives : 1 100 MAD - l’équipement d’espaces multimédia dans les établissements scolaires dans le cadre du parrainage 200,00 de l’association Al Jisr ; - le partenariat avec les universités pour le développement des NTIC ; 150,00 - le programme de soutien des élèves en classes préparatoires scientifiques.

46 100,00 Favoriser la création artistique

50,00 Engagée depuis quelques décennies dans le mécénat d’art, Attijariwafa bank a réuni un patrimoine artistique important et développe, au-delà de sa vocation purement économique, un savoir-faire et une 31/12/02 28/02/03 30/04/03 30/06/03 31/08/03 31/10/03 31/12/03 29/02/04 30/04/04 30/06/04 31/08/04 31/10/04 31/12/04 28/02/05 30/04/05 30/06/05 31/08/05 31/10/05 31/12/05 28/02/06 expertise reconnus en matière d’action culturelle. Attijariwafa bank base 100 MASI base 100 En tant que 1er groupe bancaire et financier du Maghreb, Attijariwafa bank Source : Attijari Intermédiation a vu sa responsabilité sociale s’accroître. C’est dans ce sens que le groupe a choisi de continuer à consolider sa politique d’action artistique, en poursuivant sa mission autour des axes suivants : • Assurer une pérennité et une plus grande visibilité au patrimoine artistique Prix de la communication financière 2005 : une consécration pour de la banque à travers notamment des expositions itinérantes, visant la transparence d’Attijariwafa bank à mettre en valeur le rôle tenu par la banque dans l’encouragement de la création marocaine et à offrir un panorama de la peinture marocaine Attijariwafa bank a reçu le Prix de la Communication Financière pour l’année depuis ses racines jusqu’à nos jours. 2005 dans la catégorie des « plus fortes » capitalisations boursières. Ce Les premiers jalons de cette initiative ont été posés en 2005 avec la prix, décernée par la SMAF (Société Marocaine des Analystes Financiers), programmation d’une tournée de l’exposition « Imaginaires croisés » est une reconnaissance de la qualité et de l’exhaustivité de la communication regroupant un choix de 90 peintures et l’exposition « Andalousie. Fragments financière d’Attijariwafa bank. d’architecture arabo-musulmane », lithographies anciennes de la collection En effet, au cours de l’année 2005, un dispositif renforcée d’information et de présentant les monuments musulmans en Espagne. communication en direction de la communauté financière a été mis en place • Promouvoir des artistes marocains et favoriser des rencontres inter- avec notamment l’édition de la plaquette « Chiffres clés », de la « Lettre aux culturelles par des expositions, mettant en rapport de dialogue et de actionnaires », l’organisation de réunions avec les analystes financiers pour résonance les œuvres d’un ou plusieurs artistes, d’une ou plusieurs la présentation des réalisations semestriels et des perspectives d’avenir disciplines artistiques. de la banque. En outre, Attijariwafa bank s’est attelée à communiquer au Les critères de choix des événements sont définis de façon à alterner public toute information stratégique devant impacter la valorisation du art pictural classique ou moderne, formes actuelles des arts visuels, titre en bourse. expressions trans-disciplinaires et objets du patrimoine et à consacrer une part des expositions à la commémoration d’artistes de renom comme à la mise en avant des plus jeunes talents. En 2005, les Pour l’année 2006, Attijariwafa bank a pris le pari d’une communication expositions programmées dans ce sens ont porté sur les carnets de dessin et aquarelles de l’artiste financière aux standards internationaux avec entre autres la publication de française Ginette Cals pendant son séjour au Maroc durant les années 1940, et sur une exposition autour comptes trimestriels, la diffusion du bilan social de la banque, etc. du floral de Najia Mehadji et Miguel Chevalier, mêlant peinture, installation d’art numérique et broderies anciennes. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

Valoriser les savoirs Encourager l’initiative économique

Classes préparatoires Soutenant la culture de l’entreprenariat, Attijariwafa bank a été le partenaire de « Challengers », Accompagner et soutenir les élèves en vue d’accéder aux émission révélatrice de talents, organisée en mai 2005 par la chaîne de télévision 2M. Par sa forme grandes écoles d’ingénieurs… tel est le nouveau projet et son contenu, ce programme vise à encourager l’esprit d’innovation et le goût du défi chez les d’Attijariwafa bank dans le cadre de son programme d’action jeunes créateurs d’entreprises au Maroc. dans le domaine de l’éducation. Un projet basé sur un Convaincu par les valeurs véhiculées par cette opération et par sa dimension citoyenne, le Groupe partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale, de s’est engagé à assurer le financement des projets des 10 lauréats. l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres. Un système de parrainage, assuré par des collaborateurs de la banque, a en parallèle été mis en place pour favoriser la réussite de ces projets en herbe, en leur apportant un soutien technique Pour mieux accompagner les élèves des classes préparatoires et une expertise financière. scientifiques, Attijariwafa bank a choisi de les soutenir dans leur préparation aux concours des grandes écoles en Par ailleurs, Attjariwafa bank s’implique activement dans l’association « Réseau Maroc Entreprendre » contribuant à la modernisation des bibliothèques de 11 lycées et ce depuis sa création. Cette association, qui réunit des chefs d’entreprises, a pour objet l’octroi aux concernés. Ainsi, ces bibliothèques ont été dotées d’ouvrages porteurs de projets préalablement sélectionnés de prêts d’honneur et surtout leur accompagnement et revues scientifiques spécialisés et des outils informatiques pendant les trois premières années. nécessaires pour une gestion documentaire normée ont été Parallèlement à notre implication dans « Maroc Entreprendre » et « Challengers », c’est 1 milliard de mis en place. Enfin, les élèves admis aux épreuves orales dirhams qui sera consacré, à partir du 1er juin 2006, au financement des jeunes porteurs de projets. des grandes écoles d’ingénieurs françaises bénéficient d’un 48 séminaire de concentration afin de les préparer dans les meilleures conditions aux examens, à travers notamment un encadrement et un coaching individuel par une équipe de professeurs dédiés. Attijariwafa Universités Le programme « Attijariwafa Universités » représente une partie des actions mises en oeuvre par la Challengers-Attijariwafa bank : Fondation Attijariwafa bank pour la promotion et la valorisation du savoir. encourager les porteurs de projets Sinspirant de l’expérience du Grupo Santander et avec son appui, Attijariwafa bank, en collaboration avec les 14 universités nationales, s’est engagée pour le financement et la promotion des nouvelles technologies La participation d’Attijariwafa bank à l’émission de l’information dans les universités marocaines. A travers deux sites pilotes (Université Abdelmalek Challengers 2005 est allée au-delà du simple Essadi de Tétouan et Université Hassan II de Casablanca), plusieurs périmètres de collaboration vont sponsoring, elle a en effet accompagné les projets être testés avant le déploiement : de chacun des dix finalistes dans leur mise en • La création d’un portail universitaire pour la mise en ligne d’un certain nombre d’informations, comme œuvre, un accompagnement aussi bien matériel, le contenu des programmes d’enseignement, les bourses offertes et les stages mis à disposition. puisqu’elle a financé tous les projets à 100 % et Ce portail ouvrira l’accès à des fonds bibliothécaires nationaux et internationaux et aux portails du sans intérêts, que technique, en mettant chaque programme Universia (portail mettant en relation plus de 300 universités dans le monde soutenu par candidat en contact avec un expert, dans le but Grupo Santander, partenaire d’Attijariwafa bank). Enfin ce portail permettra aussi l’accès à l’enseignement de l’assister dans le lancement de son projet. assisté par ordinateur (E-learning). Une intervention de conseil en droite ligne avec • La création d’une « smartcard ». Cette carte électronique donnera à chaque étudiant identifié l’accès les axes de développement d’Attijariwafa bank aux services et installations de l’université, à l’emprunt automatisé dans les bibliothèques et la qui veut faire de la PME-PMI, l’un des moteurs consultation d’informations académiques. Cette carte, véritable « porte-monnaie électronique », de l’économie nationale. Aujourd’hui, l’ensemble ouvrira la possibilité d’effectuer le règlement des dépenses à l’intérieur de l’université et de bénéficier des projets des finalistes de la première édition de services bancaires. sont sur les rails, les crédits ont été débloqués et PC plus les sociétés créées sont pour la plupart d’ores et déjà opérationnelles. L’enveloppe de financements Enfin, la fondation Attijariwafa bank a distribué, en partenariat avec Microsoft et Munisys, 500 ordinateurs, agrées a atteint 19 millions de dirhams. préalablement révisés, en faveur de trois centres de formation d’enseignants, de 8 cyber espaces dans diverses facultés et de 36 établissements d’enseignement, en milieu urbain comme rural. Cette action s’est accompagnée de deux séminaires de formation des enseignants et directeurs d’établissements à l’informatique, organisés en collaboration avec Microsoft et l’Association Partenariat-École-Entreprise « Al Jisr ». Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

UNE GOUVERNANCE AUX MEILLEURES NORMES Le gouvernement d’entreprise : une garantie d’ouverture et d’équilibre dans la répartition des pouvoirs Le Groupe est ainsi engagé dans une démarche globale de déontologie qui s’inscrit dans le Le système de gouvernance, mis en place par Attijariwafa bank, est respect d’un corpus de valeurs, prescrit à travers un code de bonne conduite formalisant les conforme aux principes généraux du gouvernement d’entreprise. attitudes et comportements professionnels que la banque entretient aussi bien à l’intérieur Ainsi, outre les règles qui régissent le fonctionnement du conseil qu’à l’extérieur de l’entreprise. Le code de bonne conduite a été complété en 2005 par un code d’administration, plusieurs organes de contrôle et de gestion ont de déontologie propre aux collaborateurs dont les fonctions sont dites « sensibles » et par un également été instaurés. code des achats. Le conseil d’administration prévoit dans sa composition la présence Les trois codes ont été diffusés à travers des séances de formation adressées à l’ensemble des d’administrateurs indépendants. Un règlement intérieur définit collaborateurs du Groupe, soit un effectif de 5 700 personnes, durant 12 mois, sur toutes les les missions ainsi que les modalités d’organisation et de tenue régions du Maroc ainsi que sur le réseau extérieur. des réunions. Une charte de l’administrateur regroupe, par ailleurs, l’ensemble des droits et obligations liés à la fonction d’administrateur, notamment sur le plan de la confidentialité des informations, de la gestion des conflits d’intérêts et des opérations portant sur la valeur de la banque. Trois comités spécialisés composés d’administrateurs ont été Un engagement éthique salué par les décideurs 50 créés : de l’économie nationale • le comité stratégique chargé du pilotage et de la surveillance du Groupe ; • le comité des rémunérations qui soumet au conseil d’administration Dans le cadre des « Intégrales de l’Investissement », organisées er les propositions relatives aux rémunérations du Président- à le 1 décembre 2005, Attijariwafa bank a remporté le directeur-général et des membres de la Direction Générale Prix de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Cette distinction de la banque ; vient saluer les efforts menés par le Groupe pour lutter contre la corruption ainsi que l’ensemble des mesures qu’il a mises en place • le comité des risques et des comptes qui analyse les comptes du depuis 2003 pour faire vivre et respecter au quotidien des principes Groupe, examine le programme d’intervention des commissaires forts et universels de déontologie et d’éthique. aux comptes et s’assure de l’efficacité du contrôle des risques et des services d’audit interne et externe. Respectant le principe de collégialité des décisions retenu au sein du Groupe, plusieurs comités composés des responsables de la banque ou des spécialistes de métiers statuent à différents Une gestion des risques élargie, visant et niveaux. En amont de ce dispositif, le comité de Direction G encourageant un développement économique énérale assure le pilotage opérationnel du Groupe. Le comité responsable exécutif veille, quant à lui, à la mise en œuvre de la stratégie approuvée par le conseil d’administration. La gestion des risques est centralisée au sein de la banque au niveau de la Gestion Globale des Risques qui se charge de la supervision, du La déontologie : une exigence formalisée par un contrôle et de la mesure des risques encourus par le Groupe à l’exception code de bonne conduite des risques opérationnels. L’indépendance de cette structure vis-à-vis des « business units » et des métiers permet d’assurer une objectivité Consciente de l’importance majeure que revêt l’éthique dans les optimale aux propositions de prise de risque qu’elle soumet au comité comportements professionnels et personnels, Attijariwafa bank a de crédit et à son contrôle. choisi d’être exemplaire en matière de déontologie et de l’ériger en axe stratégique majeur de sa gouvernance. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

Fonctions et organisation La Gestion Globale des Risques (GGR) est organisée autour des entités suivantes : • l’entité « Suivi Bâle II », qui gère la coordination transversale du chantier Bâle II, sachant • l’entité « Risque de crédit », dont la mission principale que les spécialistes des risques de crédit, de marchés et opérationnels sont responsables est d’analyser et d’instruire les demandes de prise du développement des projets relatifs à chaque métier. de risque émanant des différentes forces de vente de la banque. Elle a en outre pour prérogatives Par ailleurs, un comité « Risk Management » a été institué avec pour mission : l’évaluation de la consistance et de la validité - d’établir les politiques de risques pour le Groupe en accord avec le comité exécutif, des garanties, l’appréciation du volume d’activité - de fixer les règles d’acceptation des risques, de la relation et le bien fondé économique des - de fixer les limites de risque et les niveaux de délégation, financements sollicités. Chaque « business unit » - de déléguer aux comités inférieurs, est dotée d’une structure d’engagement et d’une structure de recouvrement clairement indépendantes - de réviser systématiquement les expositions sur les clients importants, et hiérarchiquement liées à la GGR ; - de contrôler la réalisation des objectifs en matière de risques, • l’entité « Surveillance et contrôle des risques de - de vérifier que les opérations autorisées sont conformes au degré de tolérance aux crédit », qui a pour fonction de passer en revue risques préalablement fixés, régulièrement l’ensemble des engagements, - de définir et mettre en place les règles de déclassement et de provisionnement à d’examiner les états hebdomadaires des autorisations l’intérieur du cadre réglementaire, et utilisations, de relever les dépassements et de 52 - d’approuver les objectifs en matière de risques. prendre les mesures nécessaires pour leur apurement. Cette entité veille également à appréhender les Le comité « Risk Management » est responsable devant le conseil d’administration des situations de lourdeur des comptes, à repérer les risques de crédit, de marché, de contrepartie, de liquidité, de risques opérationnels et incidents de paiement et à suivre avec les réseaux informatiques. la récupération de ces créances ; • l’entité « Surveillance et suivi des risques de marché », dont la fonction est de détecter, d’analyser et de suivre les différentes positions de la banque en matière de taux et de devises, de rationaliser ses POLITIQUE GÉNÉRALE positions par des autorisations formalisées et d’être La politique de crédit du Groupe s’appuie sur les principes : alerte à toute déviation de ses positions ; • de déontologie : le Groupe s’astreint au respect absolu des principes déontologiques développés • l’entité « Études économiques et sectorielles », dans son code interne, dans le respect des lois et des droits des tierces parties ; dont la mission est de veiller sur l’actualité et l’évolution des secteurs d’activité, de contribuer à • d’indépendance des risques : les structures de risques préservent une indépendance fonctionnelle la dynamique commerciale sectorielle et d’aider totale vis-à-vis des autres entités du Groupe afin de préserver la qualité des conditions de prise à la prise de décision en répondant à des besoins de risques ; récurrents identifiés ou spécifiques ponctuels, • de responsabilité des risques : les « business units » restent pleinement responsables des risques à travers la mise à disposition d’une production et engagements qu’ils sont amenés à prendre. Cette responsabilité est également partagée par d’études ; les organes de la Gestion Globale des Risques ; • l’entité « Normes et méthodes », qui est chargée de • de collégialité des décisions : les décisions de crédit nécessitent au minimum une double l’introduction et de la mise en place des techniques signature et un double regard, celui des organes commerciaux et celui du risque ; quantitatives de mesure des risques, des procédures • de suivi : chaque risque est suivi sur une base continue et permanente ; et des techniques adéquates d’établissement des • et de rémunération satisfaisante : chacun des risques pris par la banque doit être correctement limites et des normes de fonctionnement des entités rémunéré, l’aspect rentabilité des opérations présentant une importance primordiale. opérationnelles ; Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

Activité crédit L’activité de crédit s’inscrit dans le cadre de la politique crédits est délocalisée dans les filiales (Wafasalaf pour générale en matière de risques, approuvée par le comité les crédits à la consommation, Wafa Immobilier pour les exécutif du Groupe et s’appuie sur une sélection stricte crédits acquéreurs et les crédits à la promotion immobilière, de la clientèle, une diversification large des contreparties, Wafabail pour le crédit leasing, Attijari Factoring pour un système de notation précis et cohérent et la mise à l’affacturage). contribution d’entités spécialisées par métiers (immobilier, crédit-bail, affacturage). Déclinaison de la politique de crédit La politique de crédit, s’appuyant sur les principes définis Sélection de la clientèle « supra », se décline et se déploie en fonction des différents Le Groupe ne traite qu’avec des contreparties bénéficiant métiers du Groupe et intègre plusieurs composantes. d’une bonne réputation et s’assure de la bonne origine des ressources de sa clientèle. La mise en place effective de Vision globale des risques « black lists » depuis 2004 concourt également à cette La politique proposée est une politique globale et sélection stricte de la clientèle. centralisée des risques de crédit intégrant les filiales Diversification Wafasalaf, Wafabail, Wafa Immobilier et Attijari Factoring. La diversification des risques joue un rôle essentiel La Gestion Globale des Risques est présente dans dans l’atténuation de la charge des risques. Elle porte chacune de ces filiales par un représentant des risques 54 sur la diversité des secteurs économiques financés, indépendant fonctionnellement de la hiérarchie de la la diversité géographique des crédits octroyés et la filiale. Ce représentant a pour tâche de participer aux diversité des contreparties. prises de risques et de vérifier à tout moment la conformité des décisions avec la politique de crédit, telle que définie Dispositif de notation par le comité « Risk Management ». Une réunion de Le Groupe développe un système de notation pour évaluer coordination est tenue au sein de la Gestion Globale l’ensemble de ses contreparties. Ce système de notation des Risques mensuellement afin d’assurer l’unité et la est en phase avec les exigences de « Bâle II ». Pour le cohérence de la vision tant vis-à-vis des contreparties risque des entreprises, la notation proposée s’étage de que des choix stratégiques. la note « A » à la note « F », en plus d’une classe « X » Un système de reporting formalise la démarche. correspondant aux dossiers en souffrance. Son utilisation dans les processus de gestion du risque de crédit est Politique sectorielle effective depuis le deuxième semestre 2004, à travers les En plus de l’évaluation individuelle des contreparties, la systèmes de délégation et d’appréciation des risques. politique des risques intègre une vision sectorielle des Attijariwafa bank pourra adopter, d’ici quelques années, risques de contrepartie. La diversification sectorielle l’approche de notation interne simple recommandée par des risques est un des éléments majeurs de la politique « Bâle II ». des risques. Pour les sociétés financières, le département « Normes Des études sectorielles précises ont été réalisées et et Méthodes » a développé, sur la méthodologie Moody’s, présentées en comité pour arrêter la position du Groupe un système de notation opérationnel servant à déterminer vis-à-vis de chaque secteur d’activité. les limites de contrepartie vis-à-vis des établissements financiers. Pour les opérations immobilières, un dévelop- Cependant, il est essentiel de préciser que ces préconisations pement spécifique est en cours. ont un caractère macro économique, des entreprises performantes existant dans des secteurs en difficulté. À La mise à contribution d’entités spécialisées cet égard, l’approche reste très pragmatique et prend en Afin de bénéficier des effets d’échelle et de la compétence compte les spécificités de chaque entité. particulière des filiales, la gestion d’un certain nombre de Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

Procédures de décision Les procédures de décision obéissent aux principes de Par ailleurs, un dispositif spécifique de contrôle des collégialité (double signature impérative : commercial risques de marché, s’inscrivant dans le cadre du et risques) et d’indépendance des risques. Un système dispositif global du Contrôle Interne conformément de délégation pour la banque, distinguant les différents aux dispositions de la circulaire n° 6/G/2001 de Bank « business units », a été défini. Al Maghrib, a été élaboré. Il s’articule autour de trois niveaux d’intervention : Contrôle des grands risques • l’autocontrôle, assuré par les opérateurs du front Les risques encourus sur un même bénéficiaire font office qui sont tenus de se conformer aux dispositions l’objet d’un suivi particulier. La réglementation exige réglementaires et à la politique définie par la banque que les risques portés sur un client ou un groupe de en matière de suivi et de gestion des risques ; clients considéré comme un seul bénéficiaire ne dépasse • le suivi des risques par le middle office, qui s’assure pas 20 % des fonds propres de la banque. Par ailleurs, quotidiennement du respect des limites relatives aux sont soumis à déclaration les engagements excédant risques de change, de taux et de contrepartie. Il informe 5 % des fonds propres. périodiquement la direction et les autres entités de contrôle à travers un système de reporting ; Un système de suivi permanent et proactif • l’entité « Surveillance et suivi des risques de marché », Avec une fréquence au moins annuelle, voire plus si qui a pour fonction de détecter, analyser et suivre les nécessaire, l’entité de « Suivi des Risques » s’assure 56 différentes positions de la banque en matière de taux que les ratings sont effectivement revus. et de devises puis de rationaliser ses positions par Une entité en charge du recouvrement, sur la base des autorisations formalisées et enfin être alerte à de la détection effectuée par l’entité de suivi, classe toute déviation de ces positions. en suivi spécial, avec différents niveaux de gravité, les créances détectées et met en place les plans de réduction de l’exposition.

Un suivi permanent des risques de marché En matière de risques de marché, l’objectif est de mettre en place les méthodes les plus avancées. Cependant et afin d’être prêt pour une éventuelle réglementation, un premier modèle a déjà été développé et permet de calculer les exigences en fonds propres selon la méthode standard (amendement 1996). De la même façon, un modèle interne, appuyé sur le calcul de la VAR et permettant d’évaluer les économies en fonds propres possibles, a été mis en place. Pour le risque de change, les limites fixées et suivies sont d’ordre aussi bien réglementaire qu’interne. Un reporting mensuel suit les dépassements éventuels de limite. Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

UNE CULTURE DU CONTRÔLE • la Déontologie qui veille au respect des règles internes INTERNE RENFORCÉE À TOUS du Groupe ainsi que des règlements publics et lois LES NIVEAUX DE LA BANQUE applicables à nos activités en matière de déontologie financière et d’éthique par tous au sein du Groupe. La La charge de contrôle au sein du Groupe se répartit ainsi Déontologie s’assure également que les procédures en quatre niveaux : en vigueur incorporent ces obligations ce qui suppose • les opérateurs qui assurent un contrôle quotidien et la mise en œuvre, en collaboration avec le Conseil exhaustif des opérations qui sont de leur ressort ; Juridique, d’une veille réglementaire permanente ; • les entités opérationnelles (BU, unités centrales, réseaux et • la Lutte Anti Blanchiment en charge de l’analyse de filiales) au sein desquelles des vérifications systématiques la clientèle et des flux d’opérations aux fins de les et planifiées de la validité et de la qualité des opérations classer suivant le degré de risque qu’ils comportent traitées sont organisées de façon permanente ; au regard des règles spécifiques de LAB. L’unité Lutte Anti Blanchiment détermine également les vérifications • la Conformité Groupe, chargée de définir, organiser complémentaires nécessaires pour les catégories les et coordonner l’ensemble des contrôles permanents plus risquées, déclare le cas échéant, les opérations au sein du Groupe, d’en rendre compte et de proposer suspectes aux autorités compétentes. Cette unité vérifie d’éventuelles modifications des modes opératoires ; que tout nouveau produit (ou toute nouvelle activité) • l’Audit Général qui vérifie périodiquement le bon respecte les obligations nées de la LAB et supervise 58 fonctionnement de toutes les entités du Groupe et la enfin le respect par les implantations en dehors du qualité de ses modes opératoires y compris en matière Maroc de ces règles et des normes supplémentaires de contrôle permanent, propose les changements locales éventuelles. nécessaires et s’assure que les règlements internes et externes sont bien respectés, instruit enfin toutes Audit général les anomalies apparaissant dans le fonctionnement du Groupe. Quatrième niveau dans le dispositif de contrôle, l’Audit Général a vu, avec la création fin 2005 de l’entité Les premier et deuxième niveaux de contrôle, mis en place Conformité Groupe, la réorganisation de ses activités courant 2005, couvrent la quasi totalité des unités de la dans le sens de : banque et seront étendus aux nouvelles unités créées • la restructuration du corps d’audit pour lui permettre courant 2006. de remplir le rôle très large et très important qui lui Conformité Groupe est dévolu ; • l’organisation en son sein d’une Inspection chargée Le troisième niveau de contrôle, exercé par l’unité Contrôle de l’instruction et du suivi des affaires spéciales, Interne au sein de la Conformité Groupe, est en charge des réclamations importantes et de la prévention de la définition, de la planification ainsi que de la mise en de la fraude ; œuvre, directement ou indirectement de l’ensemble des vérifications quotidiennes ou planifiées des opérations du Groupe. La Conformité Groupe comprend également trois autres unités : • la Gestion des Risques Opérationnels qui a pour mission de constituer une base de données complète et évolutive des risques opérationnels, d’en proposer une analyse et de définir les évolutions de procédures et/ou systèmes nécessaires pour s’en prémunir le plus ; Rapport 3 Responsabilité Sociale de l’Entreprise 05 Annuel 2 0 0 5

RAPPORT FINANCIER

• la mise en place d’une capacité d’audit informatique ; • la supervision effective des unités d’audit des fi liales. Un ensemble complet de normes et méthodes couvrant aussi bien la forme des travaux de l’Audit Général, que le déroulement de ses interventions, la manière d’en rendre compte ainsi que des règles relatives à la mission des auditeurs, sera défi ni et mis en application courant 2006.

Comité d’audit et de contrôle Pour assurer l’effi cacité du dispositif de contrôle, un Comité d’Audit et de Contrôle qui se réunira mensuellement est institué. Il aura à : • examiner les résultats du Contrôle Interne et des travaux d’Audit, • valider les principales recommandations, et suivre leur mise en œuvre, 60 • autoriser les nouveaux produits, • préparer les travaux du Comité des Risques et des Comptes. Le dispositif ainsi complété devrait permettre d’industrialiser et systématiser les fonctions Conformité et Contrôle, tout en privilégiant l’approche préventive de la surveillance des risques en amont des contrôles à posteriori.

Khalil NEMMAOUI

Amoureux de la photo depuis toujours, Khalil NEMMAOUI l’est encore plus de son pays et de ses habitants. À 38 ans, cet artiste accompli capture dans ses portraits « l’âme » des Marocains, pour mieux en dévoiler la richesse et la sensibilité. Homme de rencontre et de dialogue, il s’est illustré à l’exposition « Porte Bab Mansour » de Paris et à « Fragments d’imaginaire » à l’Institut français de Casablanca. Son talent a également donné naissance à plusieurs publications, dont l’une sur « Le Maroc andalou ». Rapport 4 Rapport financier Environnement économique 05 Annuel 2 0 0 5 Rapport

05 Annuel 2 0 0 5 ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE 2005

L’économie nationale a enregistré en 2005, un taux de croissance économique de l’ordre de 1,8% en dépit des effets de la mauvaise campagne agricole, ainsi que de l’impact d’un environnement international peu porteur marqué par la remontée des prix du pétrole, le ralentissement de l’activité économique dans la zone euro et la concurrence accrue de la Chine sur les marchés internationaux. Toutefois, une tendance à l’autonomisation de l’économie vis à vis des aléas climatiques semble se confirmer grâce au renforcement du dynamisme des secteurs traditionnels et à l’émergence de nouveaux secteurs porteurs. En effet, la baisse de la croissance du secteur primaire (-12,5%) a été atténuée par le bon comportement des secteurs non agricoles. Cette croissance a été tirée principalement par les secteurs des mines (+7%), Rapport financier de l’énergie (+6,5%), du BTP (+6%), du tourisme, des télécommunications et le redressement de l’activité industrielle (+3%).

Environnement économique 63 Le secteur du bâtiment et des travaux publics Environnement bancaire et financier 66 Boosté par le lancement par les pouvoirs publics de programmes d’envergure destinés à la lutte contre Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 69 l’habitat insalubre, ainsi que par l’accélération des travaux d’infrastructures et d’aménagement des zones touristiques, le secteur du bâtiment et des travaux publics poursuit son trend haussier, comme Projet d’affectation du résultat 73 en témoignent la hausse des ventes de ciment (+5%) et celle des crédits octroyés par les banques au secteur de l’immobilier (+23,8 % contre +15,5% à fin décembre 2004) . 04 Perspectives 2006 74 Activité et résultats des filiales parabancaires 75 Le secteur énergétique et des filiales de la banque d’affaires En lien avec la consolidation de la demande domestique, le secteur énergétique a fait preuve d’un dynamisme Etats financiers : social et consolidé 88 subséquent au renforcement de la production électrique et à la hausse de l’activité du raffinage du pétrole. L’indice de la production énergétique a progressé de 12,7% contre 22,5 % en 2004. La production d’énergie électrique a affiché une hausse de 16,9% portant ainsi les ventes de l’ONE à +8,2 %. Ainsi la valeur ajoutée du secteur énergétique se serait accrue de 14,4% contre 11,2% en 2004.

Le secteur minier Bénéficiant de la vigueur de la demande externe, l’indice de la production minière a augmenté de 8,9% contre 4,3% l’année précédente. La production des phosphates et celle de l’acide phosphorique ont enregistré une hausse de 7,5% et 4,3% respectivement.

Le secteur touristique Soutenu par les actions menées par les pouvoirs publics et les professionnels dans le cadre de la stratégie « 10 millions de touristes en 2010 », le secteur touristique continue d’enregistrer de bonnes performances, le nombre de touristes étrangers ayant crû de 12,9% et les nuitées dans les hôtels classés ayant augmenté de 18,9%. Pour ce qui est de la demande, l’économie nationale continue d’être soutenue essentiellement par la demande intérieure. Ainsi, malgré le repli des revenus des ménages ruraux suite à la mauvaise campagne agricole, la consommation des ménages -principal moteur de la croissance économique- a bénéficié de gains de pouvoir d’achat induits par la maîtrise de l’inflation (1% à fin décembre 2005) et la prise en charge par le budget de l’état d’une partie importante du coût du renchérissement du pétrole.

(Sources : BAM / DPEG) données à fin décembre 2005 SOMMAIRE Rapport 4 Rapport financier Environnement économique 05 Annuel 2 0 0 5

Les échanges extérieurs • Les dépenses A fin décembre 2005, la balance commerciale a dégagé un déficit de 85,6 milliards de dirhams en Les dépenses ordinaires se sont élevées à 126,1 milliards de dirhams, augmentant de 19,9%. progression de 22,3% par rapport à 2004. Cette dégradation est imputable à l’accroissement de 13% Les dépenses de compensation sont passées de 7,9 milliards de dirhams à fin décembre 2004 à 10,6 milliards des importations, contre une hausse de 5,5% des exportations. Ainsi, le taux de couverture a baissé de de dirhams à fin décembre 2005, en lien avec la compensation des prix des produits pétroliers. 3,7 points passant de 55,7 % à fin décembre 2004 à 52% à fin 2005. Quant aux dépenses d’investissement, elles ont atteint 19,7 milliards de dirhams à fin décembre 2005 En effet, les importations ont augmenté de 20,5 milliards de dirhams pour atteindre le niveau de 178,4 en baisse de 7,8%. milliards de dirhams et ont concerné principalement l’énergie, les lubrifiants et le pétrole. Quant aux exportations, elles se sont appréciées de seulement 4,9 milliards de dirhams pour un volume Agrégats monétaires et placements liquides total de 92,8 milliards de dirhams. Cette progression est due principalement aux exportations de phosphates et dérivés (+16,1%), des produits alimentaires (+16,3%), des produits de la mer (+22,3%), et celles des L’agrégat de monnaie M3 s’est établi à 473,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005 marquant une produits bruts de 20%. Par contre les exportations des produits finis d’équipement et de consommation hausse de 13,8% par rapport à fin décembre 2004. ont connu une baisse de respectivement 12% et 4,7%. La création de la masse monétaire trouve son origine dans la progression de 14,4% des avoirs extérieurs nets qui se sont établis à 165,3 milliards de dirhams, ainsi que celle des concours à l’économie qui se sont Les recettes de voyages et celles relatives aux mre inscrits en hausse de 11,2% contre 6,8 % en 2004 passant de 262,7 milliards de dirhams à fin décembre Les transferts des MRE ont atteint 40,5 milliards de dirhams à fin décembre 2005, en augmentation de 2004 à 292,1 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Concernant les créances nettes sur l’Etat, elles 8,2% par rapport à 2004. se sont établies à 77,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005, en hausse de 7,1%. Quant aux recettes de voyages elles se sont élevées à 41 milliards de dirhams, en progression de 18% Cette évolution s’est traduite par l’accroissement de la circulation fiduciaire et de la monnaie scripturale par rapport à fin décembre 2004. de respectivement 1% et 15,5%, et la hausse des placements à vue et à terme de respectivement 11,6% 12,9%. Parallèlement à cette évolution, l’encours des agrégats de Placements Liquides s’est élargi de 4,6%. 64 Les investissements et prêts privés étrangers Ceci s’explique d’une part par la progression de 3,6% du portefeuille des titres de créances négociables Les recettes et prêts privés étrangers ont totalisé 26,8 milliards de dirhams à fin décembre 2005 contre et d’autre part par l’accroissement de 23% des titres OPCVM actions et diversifiés suite notamment à la 15,7 milliards de dirhams à fin décembre 2004. hausse du rendement des placements boursiers. Quant aux OPCVM obligataires, ils ont affiché une augmentation de 4,3% contre +27,6% en 2004 Les finances publiques principalement du fait de la baisse des taux d’intérêts servis sur les bons du trésor. L’année 2005 a été marquée par la révision à la baisse de la croissance économique, la poursuite du démantèlement tarifaire, l’aggravation des charges de la compensation pour le soutien des prix du pétrole et la prise en charge des indemnités de départs en retraite anticipée du personnel des administrations publiques (opération Intilaka). Dans ces conditions, le solde budgétaire a été déficitaire de 4,4 milliards Encours en millions de dirhams Variation de dirhams à fin décembre 2005. AGREGATS Déc. 03 Déc. 04 Déc-05 % • Les recettes M1 251,1 275,8 316,5 14,8% Placements à vue 47,8 53 59,2 11,8% Les recettes ordinaires : elles ont connu un accroissement de 12 % (121,6 milliards de dirhams contre 108,6 milliards de dirhams à fin décembre 2004). Les recettes fiscales (82% des recettes ordinaires), ont M2 299 328,7 375,7 14,3% augmenté de 13,2% pour atteindre un niveau de 100 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Cette Placements à terme 89,4 87,7 99,1 12,9% performance est principalement due à la hausse des produits de l’IS (+22,1%), de l’IGR (+15,6%), et de M3 386,3 416,4 474,8 14% la TVA (+10,9%). Placements liquides 36,3 41 41,04 0,1% Les recettes non fiscales : elles ont augmenté de 5,1% passant de 16,4 milliards de dirhams à fin décembre 2004 à 17,3 milliards de dirhams à fin décembre 2005. Hors privatisations, les recettes non fiscales ont L’inflation baissé de 7,5% principalement dû à la baisse des recettes de monopoles de 23%. Les recettes de privatisations : elles ont atteint 6,9 milliards de dirhams dont 6,2 milliards de dirhams En dépit de la flambée des prix du pétrole, le taux d’inflation ressort à 1% à fin décembre 2005 représentent le montant alloué au budget général suite à la cession de 16% du capital d’Ittissalat Al Maghrib contre 1,5% en 2004. Cette évolution recouvre un accroissement de l’indice des prix alimentaires et 684 millions de dirhams proviennent de la cession des actions de l’état dans les sucreries. de 0,3% et une hausse de 1,5% de celui des produits non alimentaires. Rapport 4 Rapport financier Environnement bancaire et financier 05 Annuel 2 0 0 5

ENVIRONNEMENT BANCAIRE ET FINANCIER

Environnement bancaire

Comparé aux standards internationaux, le système bancaire marocain est assez bien développé et En effet, un nouveau cadre légal régissant tous les établissements de crédit ainsi q’un nouveau statut de réglementé. La consolidation récente du secteur a mené à une forte concentration de ce dernier avec six Bank Al Maghrib devront voir le jour en 2006. La loi bancaire 1967 révisée en 1993, devra être remplacée grandes banques (Attijariwafa bank, CPM, BMCE bank, BMCI, SGMB, CDM), contrôlant 80 % des crédits par cette nouvelle loi qui élargira les pouvoirs de BAM, lui conférant ainsi plus d’indépendance, renforçant et 88,3% des dépôts du marché. sa réglementation, et appuyant son rôle de superviseur et de contrôleur. Le secteur bancaire marocain se divise en quatre catégories d’établissements : Cette nouvelle loi inclura pour la première fois certains organismes directement contrôlés par l’état • les banques de dépôts classiques : les cinq grandes banques privées (Attijariwafa bank, BMCE bank, comme la Caisse des Dépôts et Consignations, la Caisse Centrale de Garanties et la Caisse d’Epargne BMCI, SGMB, et CDM) Nationale. • le Crédit Populaire du Maroc est un organisme à capitaux majoritairement publics à caractère mutualiste, Dans une optique de conformité aux standards internationaux et afin de faire face aux exigences de et leader en terme de collecte des dépôts MRE, l’ouverture internationale, cette loi a également renforcé des règles prudentielles (capital minimum, ratio Cooke, cœfficient de liquidité et de division des risques, classification et provisionnement des créances • les organismes financiers spécialisés : CIH et Crédit Agricole du Maroc (CAM), en souffrance.) • les autres banques, concentrées sur des activités particulières, Bank Al Amal, Média Finance, Casablanca Par ailleurs, les banques marocaines devront être conformes aux accords de Bâle II à la fin 2007. Finance Markets et le Fonds d’Equipement Communal. Les banques étrangères sont fortement présentes dans les capitaux des banques privées, ainsi BNP Marché financier 66 Paribas contrôle 65,1% de la BMCI, Société Générale France possède 51,6% de la SGMB, Crédit Agricole • Marché monétaire SA contrôle 52,6 % du CDM , le Groupe CIC détient 10 % de BMCE Bank, et Grupo Santander détient 14,6% du capital d’Attijariwafa bank. L’évolution du marché monétaire en 2005 s’est caractérisée par une forte volatilité des taux TMPJJ qui a plus que triplé de valeur au terme de l’année 2005 comparativement à 2004, à 0,7% contre un Mutations du secteur bancaire niveau de 0,2% une année auparavant. En effet, le TMPJJ, taux de référence du marché interbancaire, a évolué dans un corridor allant de 2,2% à 4,9% avec une moyenne sur l’année 2005 de 2,8% contre Au cours de ces deux dernières années, les banques publiques se sont engagées dans un processus de 2,4% en 2004. restructuration et de mise à niveau de leurs bilans, pendant que les plus importantes banques privées ont poursuivi leur croissance interne et externe se traduisant par des mouvements de concentration, En conséquence, l’institut d’émission a marqué sa présence sur le marché monétaire à travers des d’alliances, d’ouverture de capital et de croissance interne et externe. L’ensemble des banques marocaines injections de liquidités dans les périodes de hausses (439 milliards de dirhams d’injections à 24 heures se développe quasi exclusivement par croissance organique à travers une forte extension de leur réseau et 443 milliards de dirhams à une semaine), suivis de reprises de liquidités (plus de 1,7 milliards de national et international d’agences et en fonction des possibilités, par une croissance externe permettant dirhams à 24 heures et 241 milliards à 7 jours en moyenne annuelle). de s’adjoindre des métiers complémentaires ou des implémentations à l’étranger. Dans ce registre, en 2005, les faits manquants du secteur ont concerné : • Marché obligataire • le rachat par Attijariwafa bank, en consortium avec Grupo Santander, de 53,54 % de la Banque du Sud Suite aux périodes de tensions et de volatilité du taux moyen pondéré, l’année 2005 a fini par influencer en Tunisie ; les rendements du court terme du fait du portage négatif. Le 13, 26 et 52 semaines ont subi une correction positive de respectivement 26,4 et 22,3 points de base : les investisseurs ayant demandé une prime de • la cession par la BCP de 20 % du capital du CIH au profit de la CDG (Caisse de Dépôts et de Gestion) ; risque comparativement à la forte volatilité des taux monétaires. Parallèlement, la maturité 2 ans a suivi • l’implantation d’Attijariwafa bank au Sénégal à travers l’ouverture prévue courant 2006 de 3 agences la même logique et a continué à être ignorée par la demande des investisseurs pour être finalement d’Attijariwafa bank Sénégal. marquée à la hausse par le Trésor à près de 28 bps de hausse, à 3,3%.

Réglementation du secteur Le secteur bancaire marocain a entamé un ensemble de réformes se traduisant par une refonte de la loi bancaire orientée vers la libéralisation et la modernisation du secteur (libéralisation des taux, déréglementation de l’activité bancaire …). Rapport 4 Rapport financier Environnement bancaire et financier 05 Annuel 2 0 0 5

ANALYSE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS D’ATTIJARIWAFA BANK

Sur le marché primaire des BTN, le Trésor a concentré le gros de ses levées sur les maturités long terme, Activité (activité Maroc) soutenues par une offre importante des investisseurs sur ce segment de la courbe. En effet, près de 63% de l’offre globale (212 milliards de dirhams) ont été proposés en faveur des maturités long terme. • Ressources clientèle Ces derniers, qui requéraient des rendements plus élevés, avec un potentiel d’évolution plus favorable, A fin décembre 2005, les dépôts de la clientèle d’Attijariwafa bank totalisent 97,7 milliards de dirhams se sont rabattus sur le 15 ans et la maturité du 20 ans. Celle-ci (la maturité 20 ans) a d’ailleurs connu enregistrant une hausse de 15,8% (+13,3 milliards de dirhams) par rapport à l’année précédente, contre cette année un essor important. En effet 9,5 milliards de dirhams ont été servis sur cette maturité contre une progression de 15% de la profession . seulement 2,4 milliards une année auparavant. L’adoption par le Trésor d’un agenda d’émissions mensuel Cette évolution a touché aussi bien les dépôts non rémunérés que les dépôts rémunérés avec respectivement sur cette maturité en était aussi un catalyseur. +13,3% (+6,9 milliards de dirhams) et +19,8 % (+6,4 milliards de dirhams) . Malgré les périodes de tension observées sur le marché monétaire, les taux obligataires à plus de 5 ans Pour ce qui est des dépôts non rémunérés, la plus forte contribution revient aux comptes chèques qui se sont inscrits, en leur globalité, dans une tendance fortement baissière. En effet, les taux de maturités sont passés de 36,3 milliards de dirhams en décembre 2004 à 41,7 milliards de dirhams en décembre 5, 10, 15 et 20 ans ont marqué des baisses respectives de 9pbs, à 3,9%, 22pbs, à 4,7%, 24pbs, à 5,3% 2005 soit une augmentation de 14,7% (+5,34 milliards de dirhams) dont 811 millions de dirhams et 20 pbs, à un niveau de 5,9%. Cette baisse fut possible grâce à un niveau globalement confortable et (+6,6%) pour les comptes chèques MRE et 4,5 milliards de dirhams (+18,8%) pour les comptes chèques structurel de la liquidité du marché monétaire, malgré les quelques resserrements, jugés de courtes résidents. Les comptes courants se sont situés à 12,6 milliards de dirhams soit une progression de durées par les investisseurs, observés au niveau de la liquidité bancaire. 68 9,4% (+1,08 milliards de dirhams). • Marché boursier Quant aux dépôts rémunérés, leur part dans le total des ressources a augmenté de 1,3 points passant de 38% à 39,3 % des dépôts à fin 2005, grâce principalement aux dépôts à terme qui passent de 20,7 milliards Dans la lignée de 2003 et 2004, l’année boursière 2005 s’est clôturée sur une tendance à la hausse de dirhams en 2004 à 26,2 milliards de dirhams en 2005, soit une hausse de 26,4 %. Cette croissance des indices MASI et MADEX qui ont clôturé l’année avec des performances de +22,5% pour le MASI concerne davantage les dépôts à terme résidents qui évoluent de 45% (+5,5 milliards de dirhams). (5539,1 points) et +23,7% pour le MADEX (4358,9 points). A 12,2 milliards de dirhams, les comptes sur carnets ont par ailleurs connu une croissance de 7,8 %. La capitalisation boursière s’est établie au 31 décembre 2005 à 252,3 milliards de dirhams contre 206,2 milliards de dirhams en 2004, en hausse de 22,4 %. A rappeler qu’en terme de dépôts, la banque se place en deuxième position avec une part de marché de 26,6% (+28 pb) à moins de 41 bps du premier et à plus de 12,8 points du suivant. Au niveau des dépôts Le volume global des transactions enregistrées (marché central et marché de blocs) s’est situé au 31 locaux, la banque se positionne en première place avec un volume de 74 milliards de dirhams et une décembre 2005 à 99,2 milliards de dirhams contre 35,7 milliards de dirhams à fin 2004, soit +178 %. Cette part de marché de 26,7 % à fin décembre 2005, à plus de 25,8 milliards de dirhams et 9,3 points de part forte hausse trouve son origine dans les volumes importants des opérations d’aller-retour enregistrées de marché devant le second. en fin d’année pour la revalorisation des portefeuilles suite à la révision du régime fiscal concernant la TPCVM (taxe sur les produits de cession des valeurs mobilières). • Crédits par décaissement Les volumes des opérations d’introduction en bourse et des offres publiques ont représenté 5,5 milliards Les crédits par décaissement ont enregistré une forte croissance, atteignant, à fin décembre 2005, 64,6 de dirhams à fin décembre 2005 contre 36 milliards de dirhams en 2004, en baisse de 85 % en raison du milliards de dirhams contre 55,4 milliards de dirhams en 2004, en hausse de 16,6% (+9,2 milliards de nombre réduit d’opérations stratégiques comparé à l’année précédente. L’année 2005 a connu l’introduction dirhams) contre 15,6% pour le système bancaire. Cette progression provient essentiellement des : sur le marché de trois nouvelles valeurs : Sothema, Lydec et Dari Couspate. • crédits de trésorerie : +22,7% (+4,8 milliards de dirhams) Dans ce contexte macro économique, Attijariwafa bank a réalisé une croissance remarquable de ses • crédits immobiliers : +20,8% (+1,8 milliards de dirhams) principaux indicateurs d’activité et de résultat tout en menant à terme son programme de fusion puisque ce dernier a pris fin en décembre 2005. • crédits à l’équipement : +16,7 % (+1,8 milliards de dirhams) • créances sur les sociétés de financement : +16,3% (+1,1 milliards de dirhams) Rapport 4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 05 Annuel 2 0 0 5

Les créances en souffrance nettes de provisions enregistrent une baisse de 8,9% par rapport à 2004 • Marge d’intérêt situant le taux de contentialité, à fin décembre 2005, à 8,2% contre 11,6% au terme l’année 2004. La marge d’intérêt s’est élevée à 3,674 milliards de dirhams à fin 2005 contre 3,365 milliards La part de marché de la banque dans les crédits sains s’améliore de 97 bps (25,6%) d’une année à l’autre de dirhams à fin 2004, soit une évolution de 9,2% essentiellement due à la hausse des encours confortant ainsi sa position de leader. moyens des crédits par décaissement de 23%. • Les intérêts et produits assimilés ont augmenté de 8,4 % (+ 378,9 millions de dirhams) de 2004 • Crédits par signature à 2005, et ce malgré la baisse des produits sur opérations sur titres de 10,94 % (-99 millions Les crédits par signature ont évolué de 20,7 % par rapport à 2004 passant de 17,6 milliards de dirhams à de dirhams) 21,2 milliards de dirhams. Cette hausse est due essentiellement à l’augmentation des crédits documentaires • Les intérêts et charges assimilés enregistrent une croissance de 6,2 % (+69,7 millions de import en faveur de la clientèle (+1,883 milliard de dirhams) soit +58 %, ainsi qu’à celle des cautions, dirhams), n’affectant que légèrement la hausse de la marge d’intérêt globale qui augmente de avals et garanties divers en faveur des établissements de crédits (+2,492 milliards de dirhams). +309,1 millions de dirhams d’une année à l’autre. La part de marché sur cette activité se situe à 29,7% toujours au premier rang de la profession. • Marge sur commissions Résultats (activité Maroc)* La marge sur commissions a affiché une croissance de 11,2 % pour s’établir, au terme de l’exercice 2005, à 617,3 millions de dirhams, soit +62 millions de dirhams. • Produit net bancaire • Divers autres produits bancaires Le produit net bancaire (PNB) d’Attijariwafa bank s’est établi à 4,553 milliards de dirhams au 31 décembre 2005 contre 4,272 milliards de dirhams au 31 décembre 2004, s’inscrivant en hausse de 6,6% Les autres produits bancaires ont baissé de 35,7 millions de dirhams provenant essentiellement 70 (+281,3 millions de dirhams). Cette évolution s’appuie sur la progression de la marge d’intérêt et de la de (-) 13 millions de dirhams sur les dividendes. marge sur commissions. Ainsi, la structure du produit net bancaire se présente comme suit : • Diverses autres charges bancaires Variations Les autres charges bancaires ont augmenté de 35 MDH s’expliquant principalement par (+) 11 Décembre Décembre millions de dirhams sur le fond commun de garantie corrélé à l’augmentation des ressources. KDH % 2005 2004 • Résultat des opérations de marché Marge d’intérêt 3 673,9 3 364,8 309,1 9,2% Part/ PNB 80,7% 78,8% 1,9 points Le résultat des opérations de marché a marqué un recul de 5% passant de 378,4 millions de dirhams à fin 2004 à 359,3 millions de dirhams en 2005 (-19,1 millions de dirhams) du fait Marge sur commissions 617,3 555,4 61,9 11,2% de la baisse du résultat des opérations de change de 9,2% (-19 millions de dirhams), atténuée Part/ PNB 13,6% 13% 0,6 points toutefois par la hausse de 4,6 millions de dirhams (+5,4 %) du résultat sur opérations sur titres Résultat des opérations de marché 359,3 378,4 -19 -5% de placement et de transaction. Part/ PNB 7,9% 8,9% -0,9 points • Charges générales d’exploitation Divers autres produits bancaires 140,6 176,4 -35,7 -20,3% Diverses autres charges bancaires -237,9 -202,9 -35 17,3% Les charges générales d’exploitation passent de 2,2 milliards de dirhams en 2004 à 2,2 milliards de dirhams en 2005, enregistrant une baisse de 0,7% (- 14,7 millions de dirhams) en raison des Produit Net Bancaire 4 553,4 4 272 281,3 6,6% effets conjugués de la décrue des charges du personnel (- 41,3 millions de dirhams), de la hausse des charges d’exploitation (+ 42,1 millions de dirhams) et la baisse des redevances crédit-bail (*) NB : Les résultats d’Attijariwafa bank au terme de l’exercice 2005 comprennent 12 mois de l’activité immobilier (- 11,1 millions de dirhams). de l’ex Wafabank et 12 mois de l’activité de l’ex BCM. Les comptes de l’exercice 2004 d’Attijariwafa bank ont été retraités sur la même base afin de permettre une comparaison entre les deux exercices. En conséquence, le cœfficient d’exploitation s’établit à 47,3 % contre 50,8 % à fin décembre 2004, soit une amélioration de 3,5 points. NB : Les chiffres utilisés par le GPBM pour le calcul des parts de marché sont « hors repo ». Rapport 4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 05 Annuel 2 0 0 5

Variations • Résultat net Décembre Décembre Le résultat net ressort à 1 217 millions de dirhams contre 669,9 millions de dirhams en 2004, soit une KDH % 2005 2004 progression de 81,6%. Frais généraux -1 839,6 -1 838,8 -798 0,1% • Fonds propres Charges du personnel -979,2 -1.020,5 41,3 -4,1% Au terme de l’exercice 2005, les fonds propres de la banque, avant répartition des bénéfices, totalisent Charges d’exploitation -860,5 -818,4 -42,1 5,1% 11,046 milliards de dirhams. Après l’affectation du résultat qui sera proposée à l’assemblée générale des Redevances crédit-bail immobilier -25,3 -36,4 11,1 -30,4% actionnaires, les fonds propres de la banque s’établiront à 11,568 milliards de dirhams, en augmentation Dotations aux amortissements -288,2 -290 1,8 -0,6% de 4% par rapport à leur niveau à fin décembre 2004. d’exploitation Charges générales d’exploitation -2 153,2 -2 167,9 14,7 -0,7% • Total bilan Le total bilan, hors succursales à l’étranger, s’est élevé à 116,231 milliards de dirhams à fin décembre 2005, contre 100,971 milliards de dirhams à fin décembre 2004. • Résultat brut d’exploitation Le résultat brut d’exploitation d’Attijariwafa bank s’est amélioré de 17,1% d’une année à l’autre passant • Affectation du résultat de 2,167 milliards de dirhams en 2004 à 2,537 milliards de dirhams en 2005, soit +370,4 millions de dirhams. Cette évolution s’explique par : Répartition des Répartition des • l’augmentation du PNB (+281,3 millions de dirhams), En dirhams bénéfices 2005 bénéfices 2004 72 • la hausse des produits d’exploitation non bancaire (+55,3 millions de dirhams) provenant des plus values de cession d’immobilisations et de produits sur exercices antérieurs, Bénéfice avant impôts 1 916 134 449,00 1 012 186 800 • la baisse des charges d’exploitation non bancaire (-16,7 millions de dirhams), Impôt sur les sociétés 699 394 196,00 326 680 627 • la baisse des charges générales d’exploitation (-14,7 millions de dirhams). Bénéfice net 1 216 740 253,00 685 506 173 Mise en réserve légale 21 869 281,31 34 275 308 • Résultat courant Mise en réserve d’investissement 110 000 000,00 Le résultat courant est passé de 1,073 milliard de dirhams en 2004 à 2,038 milliards de dirhams en 2005, Report des exercices précédents 279 065,32 125 196 soit une progression de 965,3 millions de dirhams (+90 %). Prélèvement sur les réserves extraordinaires Total distribuable 1 085 150 037,01 651 356 061 Suite à la clôture du programme de mise à niveau d’Attijariwafa bank engagé de 2002 à 2004, la banque Répartition a procédé en 2005 à la mise à niveau des couvertures des engagements. La dotation aux provisions Dividende statutaire 6% 115 797 576,00 115 797 576 nettes des reprises s’est établie à fin 2005 à 499,5 millions de dirhams, en baisse de 594,9 millions de Somme nécessaire pour porter le dividende par action dirhams (-54,4%). Cette évolution recouvre principalement : 578 987 880,00 463 190 304 à 36 dirhams • Un effort important en matière de récupération des créances : 620 millions de dirhams de reprises de Total distribution 694 785 456,00 578 987 880 provisions clientèle en 2005 ; Mise en réserves extraordinaires 388 830 718,69 72 089 115 • Une baisse des dotations aux provisions clientèle de 383,8 millions de dirhams, s’établissant à 910,3 Mise en réserves d’investissement millions de dirhams, en partie constituée par une dotation complémentaire relative à la mise à niveau Report à nouveau 1 533 862,32 279 065 des couvertures des engagements, 1 085 150 037,01 651 356 061 • Un write-off (créances clientèle irrécouvrables couvertes par les provisions) de 1,313 milliard de Évolution des réserves 521 675 731,68 106 364 424 dirhams contre 575 millions de dirhams en 2004. Fonds propres après répartition Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’est amélioré de 2,1% pour Capital 1 929 959 600 1 929 959 600 s’établir à fin 2005 à 77,3%, la moyenne du secteur étant de 65,3%. Réserves 9 393 016 131,68 8 981 340 400 Les autres dotations aux provisions intègrent une dotation complémentaire relative à une provision Réserve d’investissement 245 000 000 135 000 000 pour risques généraux de 85 millions de dirhams et à une provision pour investissement de 175 millions Report à nouveau 1 533 862,32 279 065 de dirhams. 11 567 975 731,68 11 046 579 065 Rapport 4 Rapport financier Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank 05 Annuel 2 0 0 5

PERSPECTIVES 2006 ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DES FILIALES

Après une phase de deux ans, ayant permis de s’assurer de l’intégration rapide et complète des PARABANCAIRES ET DES FILIALES DE LA activités de l’ex-BCM et de l’ex-Wafabank, et du renforcement des différents partenariats mis en place, Attijariwafa bank entame l’année 2006 dans une position favorable pour tirer pleinement profit des BANQUE D’AFFAIRES synergies internes, et mettre en œuvre son plan de développement à l’horizon 2010. A cet effet, Attijariwafa bank déploiera au Maroc une stratégie volontariste qui lui permettra : Filiales parabancaires

• de se distinguer en tant que leader incontesté sur ses métiers à travers une offre globale de services • Wafasalaf financiers, adaptée au contexte spécifique de chaque segment de clientèle ; Le rapprochement de Wafasalaf et de Crédor lancé en 2004, a donné naissance au leader du crédit à • de poursuivre sa participation active à la bancarisation du pays grâce au développement soutenu de la consommation. En effet, avec une part de marché de 31,2% à fin 2005, Wafasalaf se positionne au son réseau d’agences ; premier rang du secteur. La fusion des deux entités a permis la réalisation de synergies tant au niveau des ressources humaines que sur le plan commercial. Wafasalaf compte à fin 2005 un effectif de 358 • d’accompagner le financement de projets créateurs d’emplois et structurants pour l’économie personnes. marocaine ; Wafasalaf dispose du réseau de distribution le plus dense du secteur avec un réseau propre de 19 agences • d’accorder une attention particulière à la qualité de service à travers le re-engineering et l’optimisation commerciales et un réseau externe diversifié de 150 correspondants et 330 bureaux de poste. Par ailleurs, de ses processus critiques ; Wafasalaf finance les clients à travers 130 concessionnaires automobiles et 360 distributeurs dans le • de renforcer les parts de marché et la profitabilité de ses filiales grâce au cross-selling et à la secteur de l’équipement des ménages. De plus, Wafasalaf s’affirme comme l’opérateur le plus global 74 mutualisation des plates-formes ; du secteur, proposant une gamme de produits et services complète s’adressant à tous les segments de clientèle. • d’initier l’alignement progressif de ses systèmes d’information sur ses ambitions stratégiques et ses Dans le cadre du développement de son activité, Wafasalaf a conclu au cours de l’année 2005 plusieurs besoins à long terme. accords de partenariat avec des entreprises dans différents secteurs d’activité tels que MARJANE, De plus, en 2006, Attijariwafa bank poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie de développement à pour le secteur de la grande distribution (mise en place de la carte privative Alfaiz). Dans le secteur de l’international qui s’articule autour des trois grands axes suivants : l’équipement des ménages, l’activité commerciale a aussi été soutenue par le renforcement de la présence de Wafasalaf chez de nombreux magasins généralistes. Dans le secteur de l’automobile, la signature • Accélération de l’activité de collecte de dépôts, de distribution de crédits et de capture des flux de d’un accord de partenariat avec RENAULT MAROC et la filiale marocaine de RCI Banque (RENAULT transferts des Marocains Résidants à l’Etranger en s’appuyant sur la création d’une organisation CREDIT INTERNATIONAL) pour le financement des véhicules de la gamme du groupe RENAULT. Par dédiée (Banque des Marocains sans Frontière) et l’obtention d’un agrément bancaire en France ; ailleurs, Wafasalaf a renforcé sa place dans ce secteur à travers un partenariat avec SOPRIAM, pour le • Renforcement de la présence au Maghreb, à travers notamment la poursuite de la croissance et de financement des véhicules de la gamme CITROÊN. l’assainissement de la Banque du Sud en Tunisie ; Wafasalaf s’est aussi donnée les moyens de consolider sa position de leader en s’engageant dans un plan stratégique de développement quinquennal (2006 – 2010). Ce plan a été le résultat de l’engagement, de • Initiation d’une présence ciblée en Afrique Centrale et Occidentale, avec, entre autres, le démarrage la mobilisation et de la réflexion de l’ensemble des collaborateurs, pour les cinq années à venir. Et c’est effectif des activités de Attijariwafa bank Sénégal. dans ce projet que s’insère également la mise en place de la nouvelle identité visuelle de Wafasalaf en La mise en œuvre coordonnée de ces différentes initiatives devrait ainsi permettre à Attijariwafa bank de tant que filiale du Groupe Attijariwafa bank. continuer à afficher une progression soutenue de ses résultats consolidés en 2006. En termes de réalisations, la production portée a atteint 3,8 milliards de dirhams, soit une évolution par rapport à 2004 de 15%. Cette croissance revient particulièrement à l’amélioration de l’activité automobile (+40%) et à l’équipement des ménages (+36%). Wafasalaf s’est illustrée en tant que pionnier de la production gérée (la gestion pour compte de tiers) avec une activité regroupant en 2005, plus de 650 agences (Attijariwafa bank et Crédit du Maroc). L’encours sain porté par Wafasalaf a enregistré une progression de 12% par rapport à 2004 atteignant 7,12 milliards de dirhams. Au niveau de la rentabilité, les indicateurs financiers ont enregistré une nette amélioration traduisant les efforts d’optimisation engagés au courant de l’exercice. • baisse du coût moyen des ressources de 5,4% en 2004 à 4,9 en 2005 (*) • baisse des coûts d’exploitation de 3,3% à 2,9% (*) • amélioration du coût de risque de 3,2% à 1,3% (*) Rapport 4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires 05 Annuel et des filiales de la banque d’affaires 2 0 0 5

En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafasalaf ressort à fin décembre 2005 à 543 millions Au niveau de la rentabilité, Wafabail renoue avec les bénéfices et affiche des résultats historiques sous de dirhams en progression de 18,2%. Le résultat net de l’année 2005 s’établit à 138,6 millions de l’effet de la forte production enregistrée et de la maîtrise des charges et du risque. Ainsi, le produit dirhams contre 49 millions de dirhams en 2004. net bancaire de Wafabail ressort à fin décembre 2005 à 161 millions de dirhams et le résultat net de L’année 2006 connaîtra une forte progression du volume des crédits distribués (+20% par rapport à l’année 2005 s’établit à 54,4 millions de dirhams. 2005) soutenue par une amélioration des indicateurs de la rentabilité. S’agissant des perspectives, Wafabail affiche pour l’exercice 2006 des ambitions fortes devant se (*) ratios calculés par rapport à l’encours annuel moyen traduire par l’amélioration de sa part de marché qui devrait atteindre 30% confirmant ainsi son rang de leader. • Wafa Immobilier • Attijari Factoring Maroc Durant l’année 2005, toute l’activité du crédit immobilier du Groupe Attijariwafa bank a été concentrée au niveau de Wafa Immobilier qui procède à l’analyse et à l’évaluation du risque de tous les dossiers Le secteur du Factoring devrait connaître une progression plus modérée en 2005 (+ 11 % ) contre 24% de crédit immobilier déposés dans les agences du réseau du Groupe. en 2004. Cette évolution devrait continuer à être tirée par les bonnes performances réalisées sur le factoring domestique avec un taux de croissance à deux chiffres. A l’instar de l’évolution du produit à Durant l’année 2005, Wafa Immobilier a procédé à la signature de plusieurs conventions avec : travers le monde, ce segment représente désormais l’essentiel des réalisations, avec plus de 75 % du • la Direction Générale des Services Sociaux des FAR (permettant à tous les militaires des Forces marché de l’affacturage au Maroc. Armées Royales ainsi que les fonctionnaires civils et contractuels de l’administration de la Défense Nationale, qu’ils soient en activité ou en position de retraite de bénéficier d’un prêt immobilier). L’affacturage domestique a connu une forte progression en raison de l’arrivée de nouveaux utilisateurs à la recherche de nouvelles prestations, notamment l’externalisation de la gestion globale du • le Ministère de Tourisme portefeuille clients et l’allégement des bilans, en plus des PME à la recherche de ressources flexibles • le Ministère de l’Equipement de financement. • le Ministère de la Pêche 76 • le Ministère de la Jeunesse et des Sports La stagnation enregistrée par le secteur de l’export s’explique par la baisse significative de l’activité dans le secteur du textile (principal utilisateur du factoring à l’export) suite à la levée des quotas sur • le Ministère de la Santé les marchés traditionnels du Maroc. La montée des risques sur ce secteur a amené les sociétés de • Al Omrane Factoring à se montrer très restrictives pour les nouvelles entrées en relation. • l’ANAPEC • ERAC Nord Ouest En 2005, la production d’Attijari Factoring Maroc a connu une forte progression (+ 44 %). Cette croissance, largement supérieure aux performances du secteur (+ 11 %), a été tirée par le factoring domestique De même, Wafa Immobilier a pu reconduire durant l’année 2005, l’agrément du Ministère des Finances (+ 66 %) résultat d’une optimisation de la production du portefeuille existant, d’une diversification pour le compte d’Attijariwafa bank et Wafa Immobilier pour le financement de logement agréés avec sectorielle et de l’offre de nouveaux services qui ont permis l’entrée en relation avec de nouveaux ristourne des taux d’intérêts par l’Etat. secteurs d’activité. Wafa Immobilier a également enrichi son offre avec le lancement de nouveaux produits durant l’année Les encours de financement et encours de factures ont connu un net redressement de respectivement 2005, le crédit HBM et le FOGARIM. 235% et 58% grâce au bon comportement des opérations de factoring domestique. La production 2005 de Wafa Immobilier ressort à 2,4 milliards de dirhams soit une progression de 7,1%. En termes de résultats, le produit net bancaire de Wafa Immobilier ressort à fin décembre 2005 à 65,6 Quant aux indicateurs de résultat, le PNB a connu une nette amélioration ( + 51 % ) beaucoup plus forte millions de dirhams. Le résultat net de l’année 2005 s’établit à 15,1 millions de dirhams. que la progression de la production (+ 44 %) grâce à la forte appréciation des intérêts perçus et des commissions nettes. La bonne tenue du PNB et la maîtrise des frais généraux a permis de dégager Les prévisions 2006 tablent sur une production de 3,5 milliards de dirhams en hausse de 49,8% par un résultat net de 4,1 millions de dirhams en progression de 64,2 %. rapport à l’exercice 2005. Le taux de couverture des créances contentieuses est passé de 95 % à 99%. • Wafabail Les prévisions 2006 tablent sur une production de 1, 04 milliard dirhams en hausse de 40 % qui sera Au sein d’un marché en forte croissance (+30%), Wafabail s’est placée en première position dans le générée essentiellement par l’activité affacturage domestique, ce qui devrait assurer à Attijari Factoring secteur du leasing. La production 2005 de la filiale leasing ressort à 2 milliards de dirhams soit une Maroc une part de marché de 21 %. progression de 64%. L’encours fin de période s’établit à 3,3 milliards de dirhams en hausse de 27%. Les indicateurs d’activité devraient connaître une forte hausse : encours factures et surtout financement Ces performances exceptionnelles sont le fruit : entraînant une amélioration significative des produits d’intermédiation. • d’une forte synergie avec la banque tant au niveau des réseaux que des directions du siège (GGR, instances centrales d’animation des marchés...) • de l’effort de réorganisation entrepris depuis la fusion des deux filiales leasing. Rapport 4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires 05 Annuel et des filiales de la banque d’affaires 2 0 0 5

• Wafa LLD • diversifier les revenus à travers la commercialisation de nouveaux produits répondant aux besoins de Le marché de la location en longue durée a connu une importante évolution, pour atteindre 10 500 la cible de clientèle, véhicules au 31 décembre 2005, toutes catégories confondues. • maintenir le développement du réseau en renforçant le positionnement dans les régions à fort potentiel Au cours de l’année 2005, le secteur a connu l’harmonisation des conditions générales de la Location de croissance pour faire face à l’intensification de la concurrence, Longue Durée des différents loueurs. La décision du Premier ministre permettant d’inclure la LLD dans • développer la notoriété et la marque de Wafa Cash grâce à une architecture commerciale distinctive le budget des administrations publiques a contribué à la dynamisation du secteur LLD. et une identité visuelle forte. L’exercice 2005 a été marqué par la hausse de la part de marché de Wafa LLD grâce à l’acquisition des premiers marchés de l’administration publique. Dans le cadre de la refonte de son organisation, Wafa LLD Filiales de la banque d’affaires a renforcé ses équipes et a développé son réseau informatique avec la mise en place du Web reporting • Corporate Finance : Attijari Finances Corp au service de la clientèle et d’un réseau intranet. Sur le plan de la communication, Wafa LLD a procédé Attijari Finances Corp. regroupe les activités de conseil en fusion-acquisition, d’origination de dette privée au changement de son identité visuelle en adoptant un nouveau logo. ainsi que d’introduction en bourse et de marché primaire Actions. Wafa LLD clôture l’année 2005 avec un résultat net en très forte hausse puisqu’il passe de –462 KDHs en 2004 à 1,9 million de dirhams en 2005 principalement du fait de l’accroissement du chiffre d’affaires En 2005, cette dernière a renforcé son leadership en matière de conseil en fusion-acquisition sur le de 58% en 2005 (64,5 millions de dirhams contre 40,7 millions de dirhams en 2004). marché marocain, et a particulièrement concentré ses efforts sur : La stratégie de développement de l’année 2006 de Wafa LLD prévoit la dynamisation des synergies du • la consolidation du positionnement de leader sur le marché du conseil en fusion-acquisition, privatisations Groupe Attijariwafa bank, pour commercialiser la LLD, avec des objectifs de 2 200 véhicules, 77,7 millions et infrastructures qui constituent le cœur de métier d’Attijari Finances Corp. de dirhams de chiffre d’affaires et la maîtrise des charges d’exploitation. • la poursuite de l’effort en matière de démarche commerciale et de réalisations d’opérations de marché ; • Wafacash • le renforcement du positionnement à l’international avec une vision régionale affirmée soulignée En ce qui concerne l’activité de transfert de fonds, le marché est en pleine mutation en terme de par le succès en 2005 de deux opérations de privatisations : conseil du consortium Attijariwafa bank- 78 réglementation. Grupo Santander dans le cadre de l’acquisition de 33,6% du capital de la Banque du Sud (Tunisie) et conseil de Unihuile dans le cadre de la privatisation de l’ENCG (Algérie). Ainsi, Bank Al Maghrib prépare un projet de réglementation des transferts de fonds qui déterminera les conditions spécifiques applicables aux sociétés d’intermédiation en la matière. En 2005, la ligne métier Corporate Finance a contribué à travers ses opérations stratégiques et de De même, l’Office des Changes prépare une nouvelle réglementation des changes qui aura pour objet de marché à l’émergence d’opérateurs nationaux de référence ainsi qu’à la réalisation de projets d’envergure définir les conditions dans lesquelles les Intermédiaires Agréés et les Bureaux de Change peuvent structurants pour l’économie nationale. Les équipes du Corporate Finance sont notamment intervenus procéder aux opérations d’achat et de vente de moyens de paiement en devises, ainsi que le cadre avec succès sur les opérations de fusion-acquisition suivantes : auquel seront soumis les sous-délégataires pour l’achat des devises billets de banque pour le compte • Conseil de Akwa Group dans le cadre du rapprochement avec Oismine Group ; des Intermédiaires Agréés. • Conseil de Saham Group dans le cadre de l’acquisition de 67% du capital de la CNIA ; S’agissant de Wafacash, une campagne d’information et de sensibilisation a été lancée au cours de • Conseil de Maroc Connect dans le cadre de l’obtention de la 3ème licence fixe au Maroc. l’année 2005 pour accompagner le 10ème anniversaire de partenariat avec Western Union. Forte de leur expertise, les équipes du Corporate Finance ont remporté plusieurs succès en matière de En terme de positionnement sur le marché, une enquête « client mystère » réalisée en collaboration privatisations et de projets d’infrastructures dont notamment : avec la Qualité Groupe, auprès du réseau Wafacash ainsi que chez la concurrence, a révélé un très bon • Conseil de Cosumar dans le cadre de la privatisation des quatre sucreries Suta, Surac, Sunabel et positionnement de Wafacash sur le marché en terme de qualité de service. Sucrafor ; Une première incentive du personnel du réseau baptisée « Saison des Champions » a été lancée du 1er • Conseil du Consortium CMA CGM, Eurogate, MSC et Comanav dans le cadre de l’appel d’offres lancé août 2005 au 31 décembre 2005 avec pour objectif de primer les agences qui obtiendraient le meilleur par TMSA pour l’attribution du deuxième quai à conteneurs du port Tanger Méditerranée. taux de réalisation de leur objectif sur la période, pondéré par un score d’audit qualité. En 2005, le chiffre d’affaires d’Attijari Finances Corp. s’est établit à 60,3 millions dirhams, enregistrant une En terme d’offre produits, une nouvelle formule du produit Cash Express, sous le nom de « Cash Express forte croissance par rapport à l’exercice précédent (20,6 millions dirhams en 2004). Cette performance Entreprises » a été lancée au profit des entreprises traitant avec les non bancarisés. est générée notamment par le succès de 2 opérations stratégiques : rapprochement AKWA-Oismine et Wafacash a achevé l’exercice 2005 avec un produit net bancaire de 98 millions de dirhams et un résultat l’introduction en bourse de Maroc Télecom. net de 38,1 millions de dirhams. Les volumes réalisés ont enregistré une progression de 21%, pour Au terme de l’année 2005, les charges d’exploitation se sont élevées à 41,5 millions de dirhams contre atteindre un montant de 5,270 millions de dirhams. Le nombre de transactions a atteint 1 732 000, en 20 millions de dirhams l’année écoulée. Cette hausse s’explique en grande partie par l’augmentation progression de 28% par rapport à l’exercice précédent. des charges externes, notamment une commission de rétrocession à Attijariwafa bank de l’ordre de Pour l’année 2006, Wafacash s’est fixé des objectifs ambitieux et engageants. Il s’agit au cours de cet 16,7 millions de dirhams. exercice de : Le résultat d’exploitation 2005 enregistre une nette performance par rapport à 2004 et s’élève à 20 millions • consolider son leadership sur son produit phare en s’appuyant sur un marketing proactif, de façon à de dirhams contre 2,5 millions de dirhams en 2004. Le résultat financier 2005 enregistre une baisse de fidéliser la clientèle existante et à recruter de nouveaux consommateurs, 70% par rapport à 2004 suite à la remontée de 13,6 millions de dirhams de dividendes en 2005 contre • enrichir les produits de base à travers une offre de nouveaux services (Cash to Card, notification par 45 millions de dirhams en 2004. SMS, Cession de devises par crédit de compte…), Rapport 4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires 05 Annuel et des filiales de la banque d’affaires 2 0 0 5

Le résultat non courant, à fin 2005 s’élève à 132,8 millions de dirhams, représentant essentiellement la Les charges d’exploitation 2005 s’élèvent à 16,6 millions de dirhams contre 37,5 millions de dirhams en cession des participations d’Attijari Finances Corp dans Attijari Management et Attijari Gestion. 2004 et incluant une commission de rétrocession de l’ordre de 5,1 millions de dirhams en 2005, versée Le résultat avant impôts s’est fortement amélioré passant de 48,7 millions de dirhams, en 2004, à à Attijariwafa bank. Le résultat d’exploitation 2005 est de 15,6 millions de dirhams en baisse par rapport 166,9 millions de dirhams cette année. Le résultat net 2005 s’établit à 136,5 millions de dirhams contre à 2004, dû au repli du chiffre d’affaires. 47,5 millions de dirhams en 2004. Par ailleurs, le résultat financier a enregistré une hausse par rapport à 2004 pour se situer à 2,8 millions de dirhams contre 1 million de dirhams en 2004, due principalement à la réalisation Réalisations obtenues d’opérations aller-retour sur les valeurs de placement. L’exercice 2005 s’est soldé par un bénéfice net est de 11,9 millions de dirhams contre 18,8 millions de 2005 2004 Evolution dirhams, au titre de l’exercice 2004. Chiffre d’affaires (en millions de Dirhams) 60,3 20,6 Ns Total Produits d’Exploitation 61 501 22 546 Ns Réalisations obtenues en kdhs Total Charges d’Exploitation 41 534 20 074 +107% 2005 2004 Evolution Résultat d’Exploitation 19 967 2 472 Ns Résultat financier 14 157 47 110 -70% Volume d’activité (en MrDh) 91,1 36,8 ns Résultat Courant 34 124 49 582 -31% Part de marché Globale 60.5% 51.3% +920 pb Résultat non Courant 132 794 -837 Chiffre d’affaires (en millions de dirhams) 30.9 65.6 -53% RESULTAT NET 136 552 47 539 Ns Total Produits d’Exploitation 32 221 66 372 -51% Total Charges d’Exploitation 16 633 37 523 -55,7% Les principaux axes de développement 2006 portent sur : Résultat d’exploitation 15 588 28 850 -46% • Le déploiement d’une approche pro-active et le renforcement des deals à travers l’identification Résultat financier 2 793 1 018 ns d’opportunités de regroupement dans l’ensemble des secteurs de l’économie ; Résultat Courant 18 381 29 868 -38,5% 80 • La volonté de s’affirmer en tant qu’acteur régional incontournable avec un positionnement sur les RESULTAT NET 11 867 18 833 -37% marchés à fort potentiel et la génération d’un chiffre d’affaires régional dont la part serait supérieure à 30% ; Les principaux axes de développement 2006 s’articulent autour : • L’évolution vers une banque d’affaires multi-métiers avec une structure dotée de spécialisations plus • d’une démarche commerciale davantage ciblée sur les Institutionnels Etrangers, en instituant une ciblées ; démarche proactive avec la recherche pour renforcer le retour des investisseurs étrangers dans un • Le renforcement des synergies avec le Groupe Attijariwafa bank et le Groupe ONA. contexte boursier relativement favorable, • du développement de la recherche pour appuyer la démarche commerciale aussi bien vis à vis des • Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation et Wafa Bourse institutionnels étrangers que locaux, Le marché boursier s’est caractérisé en 2005 par une forte croissance de son activité atteignant un • de la mise en place de l’activité «Bourse en Ligne» ce qui permettra de cerner l’activité «Intermédiation volume d’affaires global de plus de 151 milliards de dirhams, en hausse de 110% par rapport à 2004. Boursière» sous toutes ses formes. Par compartiment, le marché des transactions courantes (central et blocs) est en hausse et représente 66% du total volume drainé par la bourse. Les autres opérations (apports en titres, OPV et autres) • Restructuration et Capital Investissement : évoluent pour atteindre un volume de 51 milliards de dirhams au titre de l’exercice 2005. Wafa trust - Wafa investissement- Attijari invest La Bourse de Casablanca a été enrichie au terme de cette année de trois nouvelles introductions : En 2005, Wafa Trust a poursuivi ses efforts de conseil en restructuration et a conduit des missions SOTHEMA, DARI COUSPATE et LYDEC et ce, pour un volume de 400,3 millions de dirhams. De même, les qui ont drainé un chiffre d’affaires global de 1,5 million de dirhams et un résultat net de - 0,1 million offres publiques ont concerné cette année trois sociétés à savoir : BMCE BANK, PAPELERA DE TETUAN de dirhams. et ATTIJARIWAFA BANK. Le portefeuille de Wafa Investissement n’a pas connu quant à lui de changement significatif en 2005.Le Dans ce contexte, Attijari Intermédiation a réalisé un volume d’affaires de 91,1 milliards de dirhams en management de la société a été renforcé en fin d’année, en vue d’assurer la prise en charge de nouvelles croissance de 147,3% par rapport à 2004. Ces réalisations sont obtenues grâce à la performance en restructurations de sociétés, clientes de la banque. matière de capacité de placement, de conseil et de rapidité d’exécution et une démarche constructive L’année 2006 devrait donc connaître de nouvelles prises de participations et le désengagement de certaines en matière de publications à travers différents supports . sociétés non stratégiques pour le Groupe. Ces réalisations confortent la société de bourse en tant que véritable opérateur et leader dans le métier du conseil et du placement en actions. Constituée en 2005, Attijari Invest est la filiale d’Attijariwafa bank destinée à offrir aux investisseurs des instruments financiers à forte rentabilité tout en maîtrisant les risques liés à de tels placements. Par compartiment, Attijari Intermédiation réalise un volume d’affaires de 52 milliards de dirhams sur le marché central et de blocs avec une part de marché de 52% et un volume de 38 milliards de dirhams, Au cours de l’année 2005, la structure a procédé au lancement de deux fonds d’investissements : enregistré sur les opérations d’offres publiques et d’apports en titres. Au total, la part de marché globale • Agram Invest, d’une taille de 200 millions de dirhams, dédié à l’Agro-industrie dont le closing est pour 2005 s’établit à 60,5%. intervenu en septembre 2005. Le chiffre d’affaires, au 31 décembre 2005, s’élève à 31 millions de dirhams, en baisse de 53% par rap- • Fonds Igrane, d’une taille de 126 millions de dirhams, destiné à la région Souss Massa Drâa. port à l’exercice précédent. L’exercice 2005 s’est caractérisé par la réalisation de la cession d’actions intra-Groupe de Vivendi et l’augmentation de capital d’Afriquia Gaz. Rapport 4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires 05 Annuel et des filiales de la banque d’affaires 2 0 0 5

Parallèlement, Attijari Invest a enrichi sa palette de fonds d’investissements dédiés, qui sont le cœur de Sur le plan financier, les résultats ont évolué de manière significative et ont fait apparaître des synergies la stratégie de différenciation de la société : globales par génération de revenus et réductions de coûts dès la première année de fusion. • Le montage du fonds d’immobilier touristique (Hospitality Fund) dont la taille sera de 500 millions de Le chiffre d’affaires s’élève à 198,5 millions de dirhams en 2005 contre 188,73 millions de dirhams en dirhams est en cours de finalisation. 2004, soit une progression de + 5 %. Le résultat net (à périmètre comparable, et en prenant en compte la Rétrocession Réseau et la Tarification Dépositaire) passe ainsi de 36,6 millions de dirhams à 45,3 millions • Le chantier du fonds dédié aux infrastructures (Moroccan Infrastructure Fund), a été lancé en partenariat de dirhams cette année, progressant de + 24%. avec EMP «Emerging Markets Partnership», le plus important Capital Investisseur en infrastructure dans les pays émergents. Le Moroccan Infrastructure Fund aura une capacité d’investissement de 1 Le ratio d’exploitation (frais généraux/commissions de gestion) s’améliore nettement et s’établit à 14 % milliard de dirhams. contre 19 % en 2004 pour les trois sociétés de gestion consolidées. Sur les marchés financiers, l’année 2006 s’annonce comme une année de consolidation. La collecte Filiales assurance et gestion d’actifs devrait se maintenir, les niveaux de valorisation et de rendement restant très attractifs. • Gestion d’actifs : Wafa Gestion On devrait ainsi constater un retour des investisseurs vers des produits plus risqués si les tendances de Au cours de l’année 2005, le marché marocain de la Gestion d’Actifs a progressé de + 6,4 %, les encours marchés restent bien orientées : l’obligataire Long Terme au détriment des maturités courtes car peu sous gestion représentent désormais plus de 86 milliards de dirhams. L’essentiel de la croissance rémunératrices et le marché Action, ce dernier devant poursuivre son trend haussier. du marché est venu des Institutionnels, augmentant l’encours des OPCVM dédiés de 5,4 milliards de dirhams (+ 18 %), ces derniers se sont surtout portés sur l’Obligataire Moyen Long Terme (+ 18,4 %). • Wafa Assurance L’encours OPCVM Grand Public est quant à lui, en léger retrait par rapport à 2004, enregistrant une L’année 2005 a été marquée, pour le secteur, par l’entrée en vigueur de l’Arrêté relatif au Livre III du Code baisse de – 0,5%. des Assurances dédié aux entreprises d’assurances et de réassurance, la publication du nouveau Plan D’une manière générale, la collecte 2005 est jugée correcte, avec deux tendances majeures, le retour des Comptable des Assurances applicable aux arrêtés de comptes 2006 et l’institution de l’obligation, pour institutionnels, qui confirment leur préférence pour des gestions spécialisées, et un marché du particulier les compagnies d’assurances, de se doter de structures autonomes d’Audit avec un dispositif formel de 82 marqué par un besoin de sécurité des épargnants. contrôle interne. Ces éléments ont permis à Wafa Gestion d’accroître ses encours de + 4,2%, à 36,1 milliards de dirhams, 2005 a également vu l’application des nouvelles dispositions de la Loi de Finances relatives à la liquidation en léger décrochage par rapport à l’évolution du marché. Ces encours intègrent désormais les encours de la taxe sur les contrats d’assurance, l’entrée en vigueur de l’Assurance Maladie Obligatoire et la du périmètre ex Attijari Management et Crédit du Maroc Gestion. signature des Accords de Libre-échange avec les Etats-Unis, permettant aux compagnies d’assurances Wafa Gestion maintient sa part de marché à 42 %, aussi bien sur le Dédié que sur le Grand Public, en américaines de couvrir directement des risques en maritime et en aviation. quasi-stagnation par rapport à 2004. Par ailleurs, la restructuration du secteur s’est poursuivie en 2005 par l’acquisition de la CNIA par le La collecte 2005 a surtout porté sur les fonds dédiés, + 20 %, avec un accroissement de l’encours géré Groupe SAHAM, la prise de participation de 40% de la CDG dans les compagnies Atlanta et Sanad et le sous mandat de 2,5 milliards de dirhams (15 milliards de dirhams en 2005 contre 12,5 en 2004). Les renforcement du réseau de distribution par l’octroi de l’agrément de 110 agents et 81 courtiers, dont produits obligataires Moyen-Long Terme tiennent le haut du pavé dans cette progression, passant de plusieurs «captives» de banques. 18,8 à 22,6 milliards de dirhams. Au cours de l’exercice écoulé, la compagnie a lancé un vaste chantier de réflexion stratégique ayant On note toutefois, une décollecte de plus de 2 milliards dirhams sur les produits monétaires et un retour abouti à la mise en place d’un plan de développement triennal 2006 – 2008 baptisé ELAN, confirmant le très timide des épargnants sur les produits actions et diversifiés. positionnement de Wafa Assurance en tant qu’acteur généraliste multiproduits et multicanaux et a procédé Parallèlement, l’année 2005 a marqué la mise en œuvre pour Wafa Gestion, dans un contexte marqué à la refonte de son organisation autour de 5 business units (les Pôles Technique, Réseau Traditionnel, par la fusion, de plusieurs chantiers importants pour la ligne métier : Bancassurance, Support et Moyens et Finances). D’autre part, une Direction Stratégie et Développement • la mise en place d’une nouvelle structure organisationnelle ; a été créée rattachée directement à la Direction Générale au même titre que le Département Audit. A • l’alignement et le renforcement du processus de gestion ; cette occasion, l’équipe managériale a été renforcée par des profils pointus. • la fusion des Systèmes d’Information en place ; Par ailleurs, la compagnie a procédé à l’extension de son réseau d’agents généraux et a passé des accords • la rationalisation de la gamme Produit ; de partenariats avec Poste Maroc. • l’acquisition et la mise en production d’une solution logicielle totalement intégrée (Front to Back). Sur un autre registre, Wafa Assurance a enrichi sa gamme de produits en lançant Al Istishfaa Eddahabi dédié à la clientèle MRE, Confort Santé et Global Securfamille. L’offre bancassurance a, d’autre part, été Cette année a également vu la signature et la mise en place de conventions de distribution avec le réseau uniformisée sur le réseau Attijariwafa bank. Attijariwafa bank et Crédit du Maroc. Elle a aussi été caractérisée par le renforcement du partenariat avec le Crédit Agricole Asset Management à travers notamment une participation et un suivi effectifs du A fin décembre 2005, les primes émises par la compagnie se sont élevées à 1,6 milliard de dirhams contre gestionnaire français dans l’activité de Wafa Gestion ainsi qu’un transfert de know-how en phase avec 1,5 milliard de dirhams en 2004, soit une progression de 7%, résultant de la croissance de 10,1% de la les exigences actuelles du métier de la gestion d’actifs. vie et de 5,7% de la non vie. Les plus fortes progressions enregistrées proviennent de la Bancassurance (+21,9%), du Transport (+28,3%), du Groupe (+12,7%) et de l’Automobile (+7,2%). La structure du portefeuille reste à prédominance non vie avec 69,4% contre 30,6% pour la vie (71,2% et 29,8% en 2004). Rapport 4 Rapport financier Activité et résultats des filiales parabancaires 05 Annuel et des filiales de la banque d’affaires 2 0 0 5 RÉSOLUTIONS DE L’ASSEMBLÉE

L’exercice a, par ailleurs, connu une évolution favorable de la charge de sinistres, avec un S/P en non vie de 71% contre 101,9% en 2004, grâce à l’évolution favorable de la sinistralité dans les principales GÉNÉRALE ORDINAIRE branches et aux bonis de liquidation réalisés en Automobile, Accidents du Travail et Incendie. Les charges de gestion se chiffrent à 183,5 millions de dirhams, en baisse de 18,3% sur 2004, en raison principalement de la diminution des dotations aux provisions pour créances en souffrance (30 millions • Première résolution de dirhams en 2005 contre 82 millions de dirhams en 2004). Rapportées aux primes, les charges de L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture des rapports du conseil d’administration et des gestion représentent 12,8% contre 15,1% au 31 décembre 2004. commissaires aux comptes sur l’exercice clos au 31 décembre 2005, approuve expressément les états Il y a également lieu de souligner la consolidation du taux de couverture des créances en souffrance qui de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui ont été présentés ainsi que les opérations traduites dans ces passe de 84,2% en 2004 à 92,7%. états ou résumées dans ces rapports se soldant par un bénéfice net de 1 216 740 253,00 dirhams. Le résultat technique de la compagnie ressort, au terme de cet exercice, à 215 millions de dirhams, en baisse de 25% suite à la réalisation en 2004 d’une importante plus value sur l’OPE BCM / Wafabank. • Deuxième résolution Par famille, la vie réalise un résultat technique de 75 millions de dirhams, en hausse de 17,4% et la non L’Assemblée Générale, après avoir entendu la lecture du rapport spécial des commissaires aux comptes, vie affiche un résultat de 140 millions de dirhams contre 224 millions de dirhams, en baisse de 37,5%. sur les conventions relevant des articles 56 et suivants de la loi 17/95 relatives aux sociétés anonymes, approuve les conclusions dudit rapport et les conventions qui y sont mentionnées. Le résultat net ressort à 183 millions de dirhams contre 282 millions de dirhams en 2004 et 76 millions de dirhams, hors éléments exceptionnels, soit un ROE de 18,1% et une EVA de 62 millions de dirhams. • Troisième résolution Les provisions techniques ont augmenté de 4% à 8,4 milliards de dirhams et les placements affectés L’Assemblée Générale approuve l’affectation des résultats proposée par le conseil d’administration à aux opérations d’assurance ont évolué de 9,5% à 8,5 milliards de dirhams, avec notamment l’acquisition savoir : de 861 991 titres Crédit du Maroc. 84 Pour les résultats réalisés au Maroc Les fonds propres de la compagnie se montent à 855 millions de dirhams, sachant que les plus-values • Résultat net de l’exercice 1 216 740 253,00 DH latentes s’élèvent à 961 millions de dirhams au terme de l’exercice 2005 et à 2,7 milliards de dirhams • Mise en réserve légale 21 869 281,31 DH au 10 février 2006. • Mise en réserves d’investissement 110 000 000,00 DH En application des nouvelles normes réglementaires, la marge de solvabilité s’établit à 252% à fin • Report des exercices précédents 279 065,32 DH décembre 2005 et à 382% au 1er février 2006. • Bénéfice distribuable 1 085 150 037,01 DH 2006 est une année charnière pour la compagnie qui a, dans le cadre du Programme ELAN, arrêté les Répartition : principales orientations stratégiques suivantes : • Dividende statutaire 115 797 576,00 DH • une croissance supérieure à celle du secteur, portant la part de marché estimée en 2005 de 13,4% à • Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 36 dirhams 578 987 880,00 DH 15,8%, grâce au développement de la bancassurance, du réseau exclusif et des synergies avec le Groupe • Soit un total de distribution de 694 785 456,00 DH Attijariwafa bank ainsi qu’au renforcement de liens sélectifs avec le courtage, • Mise en réserves extraordinaires 388 830 718,69 DH • la priorité à la maîtrise des risques, à travers la réorientation de la politique de souscription axée sur • Report à nouveau 1 533 862,32 DH la prévention et la connaissance des risques, En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire décide la distribution d’un dividende, pour une • l’exploitation des économies d’échelle au sein du Groupe pour maîtriser l’évolution des charges. année de jouissance, de 36 dirhams par action qui sera mis en paiement à partir du lundi 3 juillet Ainsi, la Compagnie projette une augmentation par rapport à 2005 de 34% des primes émises qui devraient 2006 au siège de la banque, conformément à la réglementation en vigueur. atteindre 2,2 milliards de dirhams. L’essentiel de cette croissance proviendrait de la Bancassurance, Pour les résultats réalisés par la succursale de Paris : grâce au développement des ventes de produits de prévoyance et d’épargne par le réseau Attijariwafa bank, au transfert des flux d’épargne des contrats ex-BCM/AXA et à l’apport du partenariat avec Poste L’Assemblée Générale décide d’affecter le bénéfice net de l’exercice 2005 s’élevant à euros 42 129, soit Maroc. Pour le réseau traditionnel, la plus forte progression est escomptée en Automobile par l’apport la contre-valeur de dirhams 459 564, en report à nouveau. des nouveaux agents généraux, la souscription de nouvelles polices flottes et l’enrichissement de l’offre Pour les résultats réalisés par la succursale de Bruxelles : tout au long de l’année. Au niveau de la sinistralité, les différentes catégories d’assurance devraient suivre les tendances déjà − Succursale ex-Wafabank observées en 2005, en dehors de l’Accident du Travail dont le rapport Sinistres à Primes prévisionnel L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice 2005 s’élevant à euros 22 715, soit serait de 105% (contre 80,2% en 2005), suite à l’application des nouvelles tables de mortalité dans les la contre-valeur de dirhams 247 787, en report à nouveau. règlements. − Succursale ex-BCM L’Assemblée Générale décide d’affecter le résultat de l’exercice 2005 ressortant à euros -6 188, soit la contre-valeur de dirhams -67 502, en report à nouveau. Rapport 4 Rapport financier Projet de résolutions 05 Annuel 2 0 0 5

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES • Quatrième résolution En conséquence des résolutions précédentes, l’Assemblée Générale confère aux membres du conseil Comptes sociaux d’administration, quitus définitif et sans réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux commissaires aux comptes pour leur mandat durant ledit exercice. • Cinquième résolution L’Assemblée Générale fixe le montant des jetons de présence à allouer aux membres du conseil d’administration au titre de l’exercice 2006 à 4 000 000 dirhams. ERNST & YOUNG Deloitte et Touche Auditors Le conseil d’administration répartira cette somme entre ses membres dans les proportions qu’il jugera 37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni convenables. 20 050 Casablanca. MAROC 20000 Casablanca • Sixième résolution L’Assemblée Générale prend acte de la démission de son mandat d’administrateur, de monsieur Enrique Perez Hernandez et lui donne quitus définitif et sans réserve de sa gestion. Elle rend hommage à son action au développement de la banque et le remercie pour sa contribution Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, aux travaux du conseil d’administration. nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005. • Septième résolution Nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank au 31 décembre 2005, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et 86 L’Assemblée Générale ratifie la cooptation, décidée par le conseil d’administration du 21 juin 2005, de monsieur Javier Hidalgo Blazquez, en qualité d’administrateur, en remplacement de monsieur Enrique charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que Perez Hernandez et ce pour la durée restant à courir du mandat de ce dernier, soit jusqu’à l’Assemblée l’état des informations complémentaires (ETIC). Générale de ce jour. Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession applicables • Huitième résolution au Maroc et compte tenu des dispositions légales et réglementaires en vigueur. L’Assemblée Générale, après avoir constaté que le mandat d’administrateur de monsieur José Reig, Nous certifions que les états de synthèse cités au deuxième paragraphe ci-dessus, de monsieur Antonio Escamez Torres et de monsieur Javier Hidalgo Blazquez, venait à échéance à sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation l’issue de la présente assemblée, décide de renouveler ledit mandat pour la durée statutaire de six années qui expirera par conséquent le jour de l’assemblée générale qui statuera sur les comptes de financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2005 ainsi que du résultat de ses l’exercice 2011. opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis aux Maroc. • Neuvième résolution L’Assemblée Générale, après avoir entendu les explications qui lui ont été présentées par le Conseil Casablanca, le 17 mars 2006 d’administration, autorise l’émission d’obligations pour un montant global de deux milliards (2 000 000 000) de dirhams et donne tous pouvoirs au conseil d’administration à l’effet de procéder, dans un délai Les Comissaires aux Comptes de cinq ans, à une ou plusieurs émissions de ces obligations et d’en arrêter les modalités et les caractéristiques. En cas de plusieurs émissions, chaque émission est considérée comme un emprunt obligataire au sens ERNST&YOUNG DELOITTE ET TOUCHE AUDITORS de l’article 298 de la loi 17/95 relative aux Sociétés Anonymes, lequel doit être entièrement souscrit. Ali BENNANI Fawzi BRITEL Associé Associé • Dixième résolution L’Assemblée Générale donne tous pouvoirs au porteur d’un original ou d’une copie des présentes pour accomplir les formalités de publicité ou autres prescrites par la loi. Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

COMPTES SOCIAUX AU 31 DÉCEMBRE 2005 HORS BILAN AGRÉGÉ 31/12/2005 31/12/2004 Engagements donnés 21 897 693 18 259 434 Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 32 532 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 6 291 714 4 546 950 Bilan agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 4 340 452 1 722 734 Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 11 265 527 11 957 217 ACTIF 31/12/2005 31/12/2004 Titres achetés à réméré Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 12 681 402 13 777 710 Autres titres à livrer Créances sur les établissements de crédit et assimilés 19 345 594 14 326 708 Engagements reçus 10 536 898 9 222 193 ❘ À vue 9 719 917 5 935 043 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés ❘ À terme 9 625 677 8 391 665 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 10 511 330 9 196 626 Créances sur la clientèle 52 444 141 45 048 971 Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 25 568 25 568 ❘ Crédits de trésorerie et à la consommation 27 549 850 23 110 126 Titres vendus à réméré ❘ Crédits à l’équipement 12 698 330 10 949 242 Autres titres à recevoir ❘ Crédits immobiliers 10 325 788 8 563 431 Autres titres à livrer ❘ Autres crédits 1 870 173 2 426 172 Créances acquises par affacturage 1 248 732 Titres de transaction et de placement 17 089 819 14 640 603 ❘ Bons du Trésor et valeurs assimilées 12 757 734 10 954 133 Compte de produits et charges agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) ❘ Autres titres de créance 2 667 385 3 058 711 88 ❘ Titres de propriété 1 664 700 627 760 31/12/2005 31/12/2004 Autres actifs 1 442 071 1 591 467 I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 6 323 914 4 298 120 Titres d’investissement 3 959 896 4 316 225 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 691 304 455 306 ❘ Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 704 067 2 579 961 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 475 852 2 224 966 ❘ Autres titres de créance 2 255 829 1 736 264 Titres de participation et emplois assimilés 5 709 436 5 554 723 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 812 766 675 451 Créances subordonnées Produits sur titres de propriété 128 011 103 367 Immobilisations données en CB et en location 82 957 166 836 Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 93 757 33 072 Immobilisations incorporelles 1 436 556 1 417 211 Commissions sur prestations de service 630 619 468 199 Immobilisations corporelles 2 517 950 2 494 215 Autres produits bancaires 491 605 337 759 Total actif 117 958 554 103 334 669 II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 1 689 517 1 063 306 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 197 443 112 993 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 106 197 744 636 PASSIF 31/12/2005 31/12/2004 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 83 879 25 296 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 506 911 3 805 495 Autres charges bancaires 301 998 180 381 ❘ À vue 3 115 805 1 548 387 III. PRODUIT NET BANCAIRE 4 634 397 3 234 814 ❘ À terme 1 391 106 2 257 108 Produits d’exploitation non bancaire 133 712 78 733 Dépôts de la clientèle 98 475 272 85 135 761 Charges d’exploitation non bancaire 120 21 410 ❘ Comptes à vue créditeurs 55 012 271 48 592 882 IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 240 606 1 565 980 ❘ Comptes d’épargne 12 583 585 11 657 631 Charges de personnel 1 028 103 695 814 ❘ Dépôts à terme 27 926 634 20 989 975 Impôts et taxes 57 233 32 653 ❘ Autres comptes créditeurs 2 952 782 3 895 272 Charges externes 861 749 609 583 Titres de créances émis Autres charges générales d’exploitation 1 682 4 275 ❘ Titres de créances négociables Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654 ❘ Emprunts obligataires V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 644 747 2 106 074 ❘ Autres titres de créance émis Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 911 109 1 065 989 Autres passifs 1 679 043 1 885 623 Provisions pour risques et charges 788 119 690 540 Pertes sur créances irrécouvrables 1 384 345 813 134 Provisions réglementées 175 000 110 000 Autres dotations aux provisions 349 293 226 951 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPERATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 158 055 1 415 187 Dettes subordonnées Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 915 978 915 304 Écarts de réévaluation 420 420 Récupérations sur créances amorties 23 655 27 735 Réserves et primes liées au capital 9 115 920 9 019 087 Autres reprises de provisions 218 422 472 149 Capital 1 929 960 1 929 960 VII. RÉSULTAT COURANT 2 040 691 1 035 271 Actionnaires. Capital non versé (-) Produits non courants 19 975 44 349 Report à nouveau (+/-) 70 529 70 733 Charges non courantes 141 602 61 319 Résultats nets en instance d’affectation (+/-) VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 1 919 064 1 018 301 Résultat net de l’exercice (+/-) 1 217 380 687 050 Impôts sur les résultats 701 684 331 251 Total passif 117 958 554 103 334 669 IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050 Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

État des soldes de gestion agrégé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉ I- TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2005 31/12/2004 (+) Intérêts et produits assimilés 4 979 922 3 355 723 Principales méthodes d’évaluation appliquées au 31/12/2005 (-) Intérêts et charges assimilées 1 303 640 857 629 1. Présentation Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres. MARGE D’INTÉRÊT 3 676 282 2 498 094 Attijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que des succursales et agences établies au Maroc Les titres de créances sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 93 757 33 072 et à l’étranger, Paris et Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 83 879 25 296 entités marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés. Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition. RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 9 878 7 776 2. Principes généraux À chaque arrêté comptable la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles Les états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux (+) Commissions perçues 632 442 469 303 ne sont pas enregistrées. applicables aux établissements de crédit. (-) Commissions servies 2 930 4 083 La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du 5.4. Titres d’investissement plan comptable des établissements de crédit. Les titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une MARGE SUR COMMISSIONS 629 512 465 220 3. Créances et engagements par signature autre catégorie de titres, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer sur une longue période, des revenus réguliers. (+) Résultat des opérations sur titres de transaction Présentation générale des créances À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix (+) Résultat des opérations sur titres de placement 89 764 38 093 Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées selon leur d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre. durée initiale ou l’objet économique des concours : (+) Résultat des opérations de change 284 254 238 303 À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelle • créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit ; que soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont (+) Résultat des opérations sur produits dérivés -7 692 -4 179 • créances de trésorerie, crédit à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier pas enregistrés. et autres crédits pour la clientèle. 5.5. Titres de participation RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 366 326 272 217 Les engagements par signature comptabilisés hors bilan correspondent à des engagements Sont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné (+) Divers autres produits bancaires 143 554 121 434 la banque. lieu à des mouvements de fonds. À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement (-) Diverses autres charges bancaires 191 155 129 927 Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultats et cours les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle). de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de PRODUIT NET BANCAIRE 4 634 397 3 234 814 Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en provisions pour dépréciation. contrepartie du compte de résultat. (+) Résultat des opérations sur immobilisations financières 18 455 19 552 Créances en souffrance sur la clientèle 5.6. Pensions livrées (+) Autres produits d’exploitation non bancaire 131 553 56 393 Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées conformément la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. (-) Autres charges d’exploitation non bancaire 120 21 410 à la réglementation bancaire en vigueur. Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif Les principales dispositions appliquées se résument comme suit : 90 (-) Charges générales d’exploitation 2 240 607 1 565 980 de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan. • les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en créances pré- douteuses, douteuses ou compromises. Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 2 543 678 1 723 370 • les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de garantie prévues par la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de : (+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -355 820 -936 085 • 20 % pour les créances pré-douteuses ; 6. Les opérations libellées en devises (+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions -147 168 247 985 • 50 % pour les créances douteuses ; Les créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères •100 % pour les créances compromises. sont convertis en dirhams au cours du change moyen en vigueur à la date de clôture. Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actif La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur RÉSULTAT COURANT 2 040 691 1 035 271 concernés. les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les intérêts sur créances ne rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement. la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion RÉSULTAT NON COURANT -121 627 -16 970 Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations dans les postes de titres concernés. (-) Impôts sur les résultats 701 684 331 251 des créances en souffrance sont jugées nulles. La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances de résultat. en souffrance ont connu une évolution favorable : remboursements effectifs (totals ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050 de la créance. comptabilisation. La banque a retenu, au titre des dispositions de l’article 22 de la circulaire n°19/G/2002, l’option 7. La conversion des états financiers libellés en monnaie d’anticiper la mise à niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises. Cette mise à niveau, laquelle sera achevée fin 2007, s’est traduite par un impact sur le résultat étrangère II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT d’environ 308 millions de dirhams. La méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est ❘ La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions celle dite du « taux de clôture ». correspondantes constituées. Cette opération a porté sur un montant de 1,2 milliars de Conversion des éléments du bilan et hors bilan (+) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 1 217 380 687 050 dirhams, sans se traduire par un impact sur le résultat de l’exercice. (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654 Tous les éléments d’actif, de passif et hors bilan des entités étrangères (succursale de Paris 4. Dettes à vue et à terme et de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 6 339 Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historique. de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 94 786 104 834 • dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit ; capitaux propres au poste « écart de conversion ». (+) Dotations aux provisions réglementées 175 000 110 000 • comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et autres comptes créditeurs pour la clientèle. Conversion des éléments du compte de résultat (+) Dotations non courantes 11 766 Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les À l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, (-) Reprises de provisions 220 508 453 916 opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. l’ensemble des éléments du compte de résultat est converti au cours moyen de la devise Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en constatée sur l’exercice. (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 35 221 15 273 contrepartie du compte de résultat. (+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 120 8 230 5. Portefeuille titres 8. Les provisions pour risques généraux (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières 2 158 22 340 Ces provisions sont constituées en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité 5.1. Présentation générale bancaire, actuellement non mesurables avec précision. (+) Moins-values de cession sur immobilisations financières Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale. (-) Reprises de subventions d’investissement reçues plan comptable des établissements de crédit. Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance 9. Les immobilisations incorporelles et corporelles ou titre de propriété), d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de Les immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition (+) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 1 521 238 660 345 placement, titre d’investissement, titre de participation). diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées (-) Bénéfices distribués 578 988 363 624 5.2. Titres de transaction de vie estimées. Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis sont amorties sur les durées suivantes : avec une intention de revente à brève échéance. (+) AUTOFINANCEMENT 942 249 296 720 Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À chaque arrêté comptable, Nature Durée d’amortissement la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat. • Droit au bail Non amortissable Au 31/12/2005, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction. • Brevets et marques N/A •Immobilisations en recherche et développement N/A 5.3. Titres de placement • Logiciels informatiques 6,67 Sont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 • Autres éléments du fonds de commerce 5 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées sont composées et amorties sur les durées suivantes : pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des Créances sur la clientèle (en milliers de dirhams) amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt. Nature Durée d’amortissement Sécteur privé 12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte Secteur public 31/12/05 31/12/04 • Terrain Non amortissable Entreprises Entreprises Autre clientèle • Immeubles d’exploitation 25 de produits et charges financières non financières • Mobilier de bureau 6,67 Intérêts CRÉDITS DE TRÉSORERIE 304 417 1 353 545 22 935 162 1 078 925 25 672 049 21 475 001 • Matériel informatique 6,67 Sont considérés comme intérêts les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement Comptes à vue débiteurs 304 417 1 353 545 6 794 385 1 078 925 9 531 272 8 387 819 • Matériel roulant 5 prêtés ou empruntés. Créances commerciales sur le Maroc 3 003 676 3 003 676 2 777 451 • Agencements, aménagement et installations 6,67 Sont considérés comme intérêts assimilés les produits et charges calculés sur une base prorata Crédits à l’exportation 1 300 990 1 300 990 1 746 774 temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions 10. Charges à répartir sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …). Autres crédits de trésorerie 11 836 111 11 836 111 8 562 957 CRÉDITS À LA CONSOMMATION 1 524 838 1 524 838 1 434 431 Les charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice. dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 12 551 789 12 551 789 10 794 521 compte de résultat. Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes : CRÉDITS IMMOBILIERS 20 371 10 285 982 10 306 353 8 532 115 Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation. AUTRES CRÉDITS 204 031 456 439 6 433 666 902 1 002 112 Nature Durée d’amortissement Commissions CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 248 732 1 248 732 0 • Frais préliminaires 3 Les produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 500 835 18 870 519 705 386 730 • Frais d’acquisition des immobilisations 5 de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation. CRÉANCES EN SOUFFRANCE 3 888 15 454 764 295 418 868 1 202 505 1 424 060 • Frais d’émission des emprunts N/A Créances pré-douteuses 39 789 39 789 26 042 • Primes d’émission ou de remboursement de 13. Charges et produits non courants N/A titres de créance Ils représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par Créances douteuses 14 690 134 14 824 147 108 • Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle. Créances compromises 3 888 15 454 709 816 418 734 1 147 892 1 250 910 TOTAL GÉNÉRAL 308 305 1 573 030 38 477 622 13 333 916 53 692 873 45 048 970 11. Provision réglementées Les provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal. Valeurs des titres de transaction, de placement (en milliers de dirhams) et des titres d’investissement

Valeur Valeur de Plus-values Moins-values Titres Valeur actuelle Provisions comptable brute reboursement latentes latentes 92 Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams) TITRES DE TRANSACTION Bons et valeurs assimilées Obligations BAM, Trésor public Banques Autres Établissements service des chèques établissements de crédit 31/12/05 31/12/04 Autres titres de créance postaux au Maroc de crédit au Maroc à l’étranger Titres de propriété Comptes ordinaires débiteurs 12 636 265 177 306 325 1 435 980 14 378 747 14 330 870 TITRES DE PLACEMENT 17 117 098 17 089 819 0 0 27 279 27 279 Valeurs reçues en pension 0 0 0 0 0 686 360 Bons et valeurs assimilées 12 760 094 12 757 734 0 2 360 2 360 au jour le jour 0 686 360 Obligations 1 312 293 1 311 825 0 468 468 à terme 0 Autres titres de créance 1 355 560 1 355 560 0 0 0 Prêts de trésorerie 0 0 4 180 068 8 137 804 12 317 872 8 046 509 Titres de propriété 1 689 151 1 664 700 0 24 451 24 451 au jour le jour 0 1 807 530 TITRES D’INVESTISSEMENT 3 959 896 3 959 896 0 0 0 0 à terme 4 180 068 8 137 804 12 317 872 6 238 979 Bons et valeurs assimilées 1 704 067 1 704 067 0 0 0 Prêts financiers 1 300 000 3 612 366 4 912 366 3 973 692 Obligations 0 0 0 Autres créances 279 416 8 181 1 966 289 563 1 016 891 Autres titres de créance 2 255 829 2 255 829 0 0 0 Intérêts courus à recevoir 66 892 61 556 128 448 50 096 Créances en souffrance TOTAL GÉNÉRAL 12 636 265 1 579 593 8 173 832 9 637 306 32 026 996 28 104 418 Détail des autres actifs (en milliers de dirhams)

ACTIF 31/12/05 31/12/04 INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETÉS OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833 Ventilation des titres de transaction et de placement (en milliers de dirhams) DÉBITEURS DIVERS 210 185 393 136 Sommes dues par l’État 153 304 281 396 et des titres d’investissement par categorie d’émetteur Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel 792 Établissements de Émetteurs privés Comptes clients de préstations non bancaires Titres crédit et assimilés Émetteurs publics 31/12/05 31/12/04 Financiers Non financiers Divers autres débiteurs 56 089 111 740 TITRES COTÉS 454 567 0 1 628 934 113 219 2 196 720 1 138 007 VALEURS ET EMPLOIS ASSIMILÉS 106 191 55 246 Bons et valeurs assimilées 0 194 912 COMPTES DE RÉGULARISATION 1 107 738 1 136 252 Obligations 443 828 88 192 532 020 315 335 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 118 268 283 501 Autres titres de créance 0 - Comptes d’écarts sur devises et titres 42 042 114 007 Titres de propriété 10 739 1 628 934 25 027 1 664 700 627 760 Résultats sur produits dérivés de couverture TITRES NON COTÉS 3 712 814 14 818 780 0 321 401 18 852 995 17 818 822 Charges à répartir sur plusieurs exercices 86 658 52 383 Bons et valeurs assimilées 14 461 801 14 461 801 13 339 182 Comptes de liason entre siège, succursale et agences au Maroc 80 560 4 534 Obligations 101 425 356 979 321 401 779 805 610 081 Produits à recevoir et charges constateés d’avance 350 391 287 199 Autres titres de créance 3 611 389 3 611 389 3 869 559 Autres comptes de régularisation 429 819 394 628 Titres de propriété CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPÉRATIONS DIVERSES 17 957 TOTAL 4 167 381 14 818 780 1 628 934 434 620 21 049 715 18 956 829 TOTAL 1 442 071 1 591 467 Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

Détail des titres de participation et emplois assimilés (en milliers de dirhams) Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option (en milliers de dirhams)

Extrait des derniers états d’achat et en location simple de synthèse de la société Produits Part du Valeur Valeur émettrice Montant des Dénomination de la société Capital inscrits Montant Montant Amortissements Provisions Secteur d’activité capital comptable comptable Date cessions Montant Montant émettrice social Situation Résultat au CPC de brut au des détenue brute nette de clôture Nature acquisitions ou retraits brut à la Dotation Cumul des Dotation Reprises net à la fin nette net l’exercice début de Cumul des de l’ex. au cours de au cours de fin de au titre de amortisse- au titre de de de l’exer- l’exercice l’exercice provisions cice Participations dans les l’exercice l’exercice l’exercice ments l’exercice provisions 4 308 149 4 294 944 entreprises liées IMMOBILISATIONS DONNÉES EN OGM Holding 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 31/12/05 CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION 341 020 0 0 341 020 83 878 258 062 0 0 0 82 958 ATTIJARI FINANCES Banque d’affaires 10 000 100,00% 9 999 9 999 31/12/05 AVEC OPTION D’ACHAT SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000 31/12/05 Crédit-bail sur immobilisations WAFA GESTION Gestion d’actif 4 000 66,00% 236 369 236 369 31/12/05 incorporelles BCM CORPORATION Holding 200 000 100,00% 199 995 199 995 31/12/05 Crédit-bail mobilier 315 373 0 0 315 373 80 722 237 781 0 0 0 77 592 ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 999 31/12/05 - Crédit-bail mobilier en cours 315 373 0 315 373 80 722 237 781 77 592 CASABLANCA MADRID Capital développement 10 000 49,98% 4 998 4 210 31/12/05 DÉVLOPPEMENT - Crédit-bail mobilier loué ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 2 813 31/12/05 - Crédit-bail mobilier non loué SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 31/12/05 après résiliation AGENA MAGHREB Vente de matériel informatique 11 000 74,96% 33 33 31/12/05 Crédit-bail immobilier 25 647 0 0 25 647 3 156 20 281 0 0 0 5 366 DÎNERS CLUB DU MAROC Gestion cartes de paiement 1 500 100,00% 1 675 1 675 31/12/05 - Crédit-bail immobilier en cours MÉDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 240 31/12/05 - Crédit-bail immobilier loué 25 647 0 25 647 3 156 20 281 5 366 S C I AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 244 31/12/05 - Crédit-bail immobilier non SMAO 1 000 100,00% 2 397 2 397 31/12/05 loué après résiliation WAFABAIL Crédit-bail 150 000 57,83% 86 983 86 983 31/12/05 Loyers courus à recevoir WAFA BOURSE Intermédiation en bourse 20 000 99,67% 40 223 40 223 31/12/05 Loyers restructurés WAFA COMMUNICATION Communication 3 000 91,28% 2 550 2 550 31/12/05 WAFA FONCIÈRE Gestion Immobilière 17 000 56,67% 3 700 3 700 31/12/05 Loyers impayés Holding de promotion des WAFA INVESTISSEMENT 39 999 100,00% 40 456 40 456 31/12/05 Créances en souffrance investissements WAFA PATRIMOINE Gestion du patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 31/12/05 IMMOBILISATIONS DONNÉES WAFA SYSTÈMES CONSULTING Conseil informatique 5 000 99,88% 4 994 4 994 31/12/05 EN LOCATION SIMPLE 94 WAFA SYSTÈMES DATA Informatique 1 496 100,00% 1 500 1 500 31/12/05 Biens mobiliers en location simple WAFA SYSTÈMES FINANCE Ingénierie informatique 1 997 100,00% 2 066 2 066 31/12/05 WAFA TRUST Conseiller ingénierie financière 5 000 66,00% 3 980 3 980 31/12/05 Biens immobiliers en location simple WAFA LLD Leasing 15 500 100,00% 20 000 20 000 31/12/05 Loyers courus à recevoir ATTIJARI INVEST 5 000 100,00% 1 250 1 250 31/12/05 ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque off shore 3 000 $ 50,00% 13 181 13 181 31/12/05 Loyers restructurés ATTIJARI IMMOBILIER Immobilier 125 000 100,00% 179 224 179 224 31/12/05 Loyers impayés WAFA IMMOBILIER Immobilier 40 000 100,00% 164 364 164 364 31/12/05 Loyers en souffrance WAFA SALAF Crédit à la consommation 113 081 65,94% 824 788 824 788 31/12/05 WAFA CASH Monétique 35 050 98,46% 318 744 318 744 31/12/05 TOTAL 341 020 0 0 341 020 83 878 258 062 0 0 0 82 958 2 100 000 ATTIJARI BANK BANQUE SÉNÉGAL Banque 100,00% 40 362 40 362 31/12/05 FCFA ANDALU MAGHREB Holding 1 000 Euro 68,68% 10 906 10 906 31/12/05 Autres titres de participation 1 466 321 1 414 492 et emplois assimilés ONA Holding 1 739 195 2,41% 151 411 151 411 31/12/05 (en milliers de dirhams) Métallurgie 390 000 4,25% 94 148 94 148 31/12/05 Provisions SNI Holding 1 090 000 554 554 31/12/05 Encours Dotations Reprises Autres variations Encours SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641 31/12/05 31/12/2004 (*) 31/12/2005 STE HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140 31/12/05 PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR: 5 303 721 857 220 1 912 999 25 274 4 273 216 MOUSSAFIR HÔTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670 31/12/05 Créances sur les établissements de crédit et assimilés TANGER FREE ZONE Promotion immobilière 105 000 25,72% 28 309 28 309 31/12/05 SOCIÉTÉ INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840 31/12/05 Créances sur la clientèle 5 183 591 837 655 1 904 866 25 555 4 141 935 IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Edition 3 000 8,68% 400 400 31/12/05 Titres de placement 30 635 1 592 4 600 -348 27 279 STE D’AMÉNAGEMENT DU PARC Titres de participation et emplois assimilés 78 161 1 949 67 76 279 NOUACER Promotion immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714 31/12/05 CAPRI Immobilier 124 000 100,00% 172 400 122 000 31/12/05 Immobilisations CENTRE MONÉTIQUE Autres actifs 11 334 17 973 1 584 27 723 Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838 31/12/05 INTERBANCAIRE PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 800 540 422 747 233 142 -27 026 963 119 BOUZNIKA MARINA Promotion immobilière 1 000 50,00% 500 500 31/12/05 Provisions pour risques d’exécution d’engagements MOROCCAN INFORMATION 133 401 73 454 11 112 -25 283 170 460 Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284 31/12/05 par signature TECHNOPARK DAR ADDAMANE (CAPITAL) Institution de garantie 1 915 1 915 1 915 31/12/05 Provisions pour risques de change 2 616 - 2 616 CENTRE MONÉTIQUE INTRBANCAIRE Monétique 11 000 11 000 11 000 31/12/05 Provisions pour risques généraux 384 352 94 905 57 193 422 064 Groupement professionnel Provisions pour pensions de retraite et obligations GPBM 2 267 2 267 2 267 31/12/05 15 881 27 853 20 765 16 845 39 814 des banques similaires SOUK AL MOUHAJIR Distribution 6 500 15,25% 991 991 31/12/05 Provisions pour autres risques et charges 154 290 51 535 34 072 -18 588 153 165 AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prestation de service 215 000 2 500 2 500 31/12/05 Provisions réglementées 110 000 175 000 110 000 175 000 BANQUE D’AFFAIRES TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 584 2 584 31/12/05 Autres titres de participations 36 221 36 221 31/12/05 TOTAL GÉNÉRAL 6 104 261 1 279 967 2 146 141 -1 752 5 236 335 C/C associés 809 110 809 110 Autres emplois assimilés 25 998 25 455 TOTAL GÉNÉRAL 5 774 470 5 709 436 Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de dirhams) Capitaux propres (en milliers de dirhams) Amortissements et provisions Encours 31/12/2004 Affectation du résultat Autres variations Encours 31/12/2005 Montant des Montant des Montant Montant des Montant des ÉCARTS DE RÉÉVALUATION 420 420 cessions Montant amortisse- Montant brut au acquisitions Dotations amortisse- RÉSERVES ET PRIMES LIÉES AU CAPITAL 9 019 088 96 832 0 9 115 920 Immobilisations ou retraits brut à la fin ments et/ou net à la fin début de en cours de au titre de ments sur Cumul au cours de de l’exercice provisions de l’exercice Réserve légale 136 851 34 276 171 127 l’exercice l’exercice l’exercice immobilisa- l’exercice au début de Autres réserves 3 445 673 62 556 3 508 229 tions sorties l’exercice Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 0 5 436 564 IMMOBILISATIONS CAPITAL 1 929 960 0 0 1 929 960 1 497 427 54 336 3 385 1 548 378 71 943 39 908 29 111 822 1 436 556 INCORPORELLES Capital appelé 1 929 960 0 1 929 960 Droit au bail 146 485 11 961 - 158 446 - - - 0 158 446 Capital non appelé Immobilisations en recherche et Certificats d’investissement ------développement Fonds de dotations Autres immobilisations ACTIONNAIRES.CAPITAL NON VERSÉ 1 350 942 42 375 3 385 1 389 932 71 943 39 908 29 111 822 1 278 110 incorporelles d’exploitation REPORT À NOUVEAU (+/-) 70 733 0 -204 70 529 Immobilisations incorporelles - - - RÉSULTATS NETS EN INSTANCE D’AFFECTATION (+/-) hors exploitation RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE (+/-) 687 050 1 217 380 IMMOBILISATIONS 4 089 072 350 988 81 856 4 358 204 1 611 852 232 161 3 759 1 840 254 2 517 950 CORPORELLES TOTAL 11 707 251 96 832 -204 12 334 209 IMMEUBLES D’EXPLOITATION 1 508 773 118 553 5 447 1 621 879 268 265 49 533 1 888 315 910 1 305 969 . Terrain d’exploitation 201 767 24 172 400 225 539 - - - 0 225 539 . Immeubles d’exploitation. 1 207 584 94 381 1 447 1 300 518 225 288 46 540 16 271 812 1 028 706 Bureaux Détail des autres passifs (en milliers de dirhams) . Immeubles d’exploitation. 99 422 - 3 600 95 822 42 977 2 993 1 872 44 098 51 724 31/12/05 31/12/04 Logements de fonction ❘ MOBILIER ET MATÉRIEL OPÉRATIONS DIVERS SUR TITRES 3 706 1 281 164 78 499 4 387 1 355 276 854 155 124 927 1 461 977 621 377 655 D’EXPLOITATION CRÉDITEURS DIVERS 949 827 901 327 . Mobilier de bureau d’exploitation 259 550 16 593 622 275 521 190 494 17 173 - 207 667 67 854 Sommes dûes à l’État 664 926 575 360 Sommes dûes aux organismes de prévoyance 47 852 48 221 . Matériel de bureau d’exploitation 624 021 26 766 - 650 787 433 556 59 171 244 492 483 158 304 Sommes diverses dûes au personnel 93 849 89 587 . Matériel Informatique 384 027 33 302 3 181 414 148 218 930 46 287 1 050 264 167 149 981 Sommes diverses dûes aux actionnaires et associés 2 004 1 705 . Matériel roulant rattaché à 13 566 1 838 584 14 820 11 175 2 296 167 13 304 1 516 Fournisseurs de biens et services 109 507 94 762 l’exploitation Divers autres créditeurs 31 689 91 692 . Autres matériels d’exploitation - - - 0 - - - 0 0 COMPTES DE RÉGULARISATION 729 216 980 589 AUTRES IMMOBILISATIONS 593 121 50 117 1 442 641 796 395 787 23 862 - 419 649 222 147 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan CORPORELLES D’EXPLOITATION 96 IMMOBILISATIONS Comptes d’écarts sur devises et titres CORPORELLES HORS 706 014 103 819 70 580 739 253 93 645 33 839 410 127 074 612 179 Résultats sur produits dérivés de couverture EXPLOITATION Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc . Terrains hors exploitation 200 393 76 879 53 950 223 322 - - 0 223 322 Charges a payer et produits constatés d’avance 258 935 313 290 . Immeubles hors exploitation 328 292 24 277 15 805 336 764 31 944 12 687 410 44 221 292 543 Autres comptes de régularisation 470 281 667 299 . Mobilier et matériel hors 31 346 343 - 31 689 26 992 2 677 - 29 669 2 020 TOTAL 1 679 043 1 885 622 exploitation . Autres immobilisations corporelles 145 983 2 320 825 147 478 34 709 18 475 - 53 184 94 294 hors exploitation Engagements (en milliers de dirhams) Total 5 586 499 405 324 85 241 5 906 582 1 683 795 272 069 3 788 1 952 076 3 954 506 de financement et de garantie 31/12/05 31/12/04 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 22 333 354 18 571 828 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR D’ÉTABLISSMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 0 32 532 Crédocs documentaires import 32 532 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams) Acceptations ou engagements de payer BAM,Trésor public Autres Établissements Ouvertures de crédits confirmés Dettes et service des Banques au Maroc établissements de crédit 31/12/05 31/12/04 Engagements de substitution sur émission de titres chèques postaux de crédit au Maroc à l’étranger Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnés Comptes ordinaires créditeurs 11 255 131 135 1 140 624 1 283 014 915 987 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT EN FAVEUR DE LA CLIENTÈLE 6 291 714 4 546 950 Valeurs données en pension 53 529 0 0 0 53 529 0 Crédocs documentaires import 5 112 483 3 361 178 au jour le jour 0 Acceptations ou engagements de payer 1 179 231 1 185 772 à terme 53 529 53 529 Ouvertures de crédits confirmés Emprunts de trésorerie 0 1 000 000 0 1 750 913 2 750 913 2 469 610 Engagements de substitution sur émission de titres au jour le jour 0 542 260 Engagements irrévocables de crédit-bail à terme 1 000 000 1 750 913 2 750 913 1 927 350 Autres engagements de financement donnés ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE D’ÉTABLISSMENTS DE CRÉDITS ET ASSIMILÉS 4 340 453 1 722 734 Emprunts financiers 9 763 200 067 209 830 239 238 Crédocs documentaires export confirmés 450 481 150 627 Autres dettes 14 874 167 570 182 444 162 580 Acceptations ou engagements de payer 56 Intérêts courus à payer 18 371 8 810 27 181 18 081 Garanties de crédits données 3 777 TOTAL 78 166 1 197 196 131 135 3 100 414 4 506 911 3 805 496 Autres cautions, avals et garanties données 3 889 972 1 568 274 Engagements en souffrance ENGAGEMENTS DE GARANTIE D’ORDRE DE LA CLIENTÈLE 11 701 187 12 269 612 Garanties de crédits données 465 195 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 7 140 153 5 748 356 Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams) Autres cautions et garanties données 4 125 373 5 743 666 Engagements en souffrance 435 661 312 395 Secteur privé ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 10 536 898 9 222 193 Dépôts Entreprises Entreprises Total 31/12/2005 Total 31/12/2004 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT RECUS D’ETS DE CREDITS ET ASSIMILES 0 0 Secteur public Autre clientèle financières non financières Ouvertures de crédits confirmés Comptes à vue créditeurs 565 179 930 742 11 636 860 41 860 765 54 993 546 48 591 781 Engagements de substitution sur emission de titres Autres engagements de financement reçus Comptes d’épargne 12 515 067 12 515 067 11 614 996 ENGAGEMENTS DE GARANTIE RECUS D’ETS DE CREDITS ET ASSIMILES 10 511 330 9 196 625 Dépôts à terme 766 400 10 103 303 15 368 185 26 237 888 20 760 566 Garanties de crédits Autres comptes créditeurs 9 370 1 554 052 2 679 586 146 005 4 389 013 3 895 272 Autres garanties recues 10 511 330 9 196 625 Intérêts courus à payer 339 758 339 758 273 146 ENGAGEMENTS DE GARANTIE RECUS DE L’ETAT ET D’ORGANISMES DE GARANTIE DIVERS 25 568 25 568 Garanties de crédits 25 568 25 568 TOTAL 574 549 3 251 194 24 419 749 70 229 780 98 475 272 85 135 761 Autres garanties reçues Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

Opérations de change à terme et engagements (en milliers de dirhams) Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de dirhams)

sur produits dérivés Nombre de bénéficiaires Total engagement Opérations de couverture Autres opérations 8 14 339 124 31/12/05 31/12/04 31/12/05 31/12/04 OPÉRATIONS DE CHANGE À TERME 17 618 542 13 434 860 Devises à recevoir 693 857 620 598 Dirhams à livrer 688 893 604 685 Devises à livrer 8 062 110 5 978 060 Ventilation du total de l’actif,du passif et de l’hors bilan (en milliers de dirhams) Dirhams à recevoir 8 173 682 6 231 517 Dont swaps financiers de devises en monnaie étrangère ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DÉRIVÉS 2 351 896 1 321 741 Engagements sur marchés reglementés de taux d’intérêt Bilan 31/12/05 31/12/04 Engagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêt ACTIF Engagements sur marchés réglementés de cours de change 2 351 896 1 321 741 Valeurs en caisse, banques centrales, trésor public, service des chèques postaux 67 430 84 042 Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change - Créances sur les établissements de crédits et assimilés 9 851 661 4 761 871 Engagements sur marchés réglementés d’autres instruments - Créances sur la clientèle 3 444 078 3 976 111 Engagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments - Titres de transaction et de placement et d’investissement 1 184 520 1 194 494 Autres actifs 64 888 56 979 Titres de participations et emplois assimilés 494 307 42 915 Créances subordonnées Valeurs et sûretés reçues et données en garantie (en milliers de dirhams) Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations corporelles et incorporelles 59 878 59 072 Rubriques de l’actif ou du hors bilan Montants des créances et des Valeur comptable Valeurs et sûretés reçues en garantie enregistrant les créances ou les engagements par signature nette engagements par signature donnés donnés couverts PASSIF Bons de Trésor et valeurs assimilés Banques centrales, trésor public,service des chèques postaux Autres titres N/D Dettes envers les établissements de crédits et assimilés 2 750 159 2 975 575 98 Hypothèques Dépôts de la clientèle 1 286 123 1 447 767 Autres valeurs et sûretés réelles Titres de créances émis TOTAL - Autres passifs 416 660 80 342 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Rubriques du passif ou hors bilan Montants des dettes et des Dettes subordonnées Valeurs et sûretés données en garantie Valeur comptable nette enregistrant les dettes ou les engagements par signature Capital et réserves 0 9 531 engagements par signature reçus reçus couverts Provisions 15 702 18 187 Bons de trésor et valeurs assimilés Report à nouveau 70 250 70 608 Autres titres Résultat net 640 1 544 Hypothèques Autres valeurs et sûretés réelles 168 780 AUTRES VALEURS ET SÛRETÉS TOTAL 168 780 - HORS BILAN Engagements donnés 9 426 714 7 350 704 Engagements reçus 7 185 104 7 014 436

Ventilation des emplois et des ressources suivant (en milliers de dirhams) la durée résiduelle Marge d’intérêts (en milliers de dirhams)

ACTIF D<= 1mois 1 mois = 5 an TOTAL 31/12/05 31/12/04 Créances sur les établissements Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 3 475 852 2 224 966 13 610 177 2 019 760 3 303 329 18 933 266 de crédit et assimilés dont : intérêts 3 346 685 2 127 292 Créances sur la clientèle 30 962 428 937 880 2 226 567 9 401 762 7 777 588 51 306 225

Titres de créance 3 161 278 156 616 1 856 359 6 750 738 6 990 666 18 915 657 commissions sur engagements 129 167 97 674 Créances subordonnées 0 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 691 304 455 306 Crédit-bail et assimilé 0 dont : intérêts 672 515 450 830 TOTAL 47 733 883 3 114 256 7 386 255 16 152 500 14 768 254 89 155 148 commissions sur engagements 18 789 4 476 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 812 766 675 451 PASSIF INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉES 4 979 922 3 355 723 Dettes envers les établissements 3 232 112 1 183 725 63 891 4 479 728 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 106 197 744 636 de crédit et assimilés Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 197 443 112 993 Dettes envers la clientèle 72 456 963 8 208 139 13 745 608 37 311 94 448 021 Titres de créances émis 0 INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES 1 303 640 857 629 Emprunts subordonnés 0 MARGE D’INTÉRÊTS 3 676 282 2 498 094 TOTAL 75 689 075 9 391 864 13 809 499 37 311 0 98 927 749 Rapport 4 Rapport financier Comptes sociaux 05 Annuel 2 0 0 5

Commissions sur prestations de service (en milliers de dirhams) Autres produits et charges (en milliers de dirhams) 31/12/05 31/12/04 AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/05 31/12/04 Commissions sur fonctionnement de comptes 109 483 74 728 Commissions sur moyens de paiement 203 054 137 315 Autres produits bancaires 491 605 337 759 Autres charges bancaires 301 998 180 381 Commissions sur opérations sur titres 22 342 36 579 Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 48 136 37 828 TOTAL 189 607 157 378 Commissions sur prestations de service sur crédit 66 740 84 806 Commissions sur activités de conseil et d’assistance - 12 034 PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE Commissions sur ventes de produits d’assurance 33 601 17 388 Produits d’exploitation non bancaire 133 712 78 733 Autres commissions sur prestations de service 147 263 67 520 Charges d’exploitation non bancaire 120 21 410 TOTAL 630 619 468 198 TOTAL 133 592 57 323

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 644 747 2 106 074

Résultat des opérations de marché (en milliers de dirhams) REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 158 055 1 415 187

31/12/05 31/12/04 + Gains sur titres de transaction PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS - Pertes sur titres de transaction Produits non courants 19 975 44 349 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE TRANSACTION - - Charges non courantes 141 602 61 319 + Plus-values sur cessions des titres de placement 88 844 36 401 + Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 4 600 10 250 - Moins-values de cession sur titres de placement 2 089 1 927 - Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 1 591 6 631 Répartition du capital social (en milliers de dirhams) RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR TITRES DE PLACEMENT 89 764 38 093 Nombre d actions Capital social : 1 929 959 600,00 Valeur nominale de l’action ou de la part sociale : 100 Dirhams 100 + Gains sur opérations de change virement 193 543 196 216 ou de parts sociales : 19 299 596 + Gains sur opérations de change billets 114 423 65 557 Pourcentage Nom et prénom ou dénomination Nombre d’actions ou de parts sociales Adresses personnelles ou du siège sociale du droit de vote - Pertes sur opérations de change virement 5 434 19 008 sociale Exercice précédent Exercice précédent détenu - Pertes sur opérations de change billets 18 278 4 462 A- ACTIONNAIRES MAROCAINS RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CHANGE 284 254 238 303 FINANCIÈRE D’INVESTISSEMENTS C/° ONA 61, rue d’Alger CASABLANCA 2 831 833 2 831 833 14,67 % + Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt INDUSTRIELS & IMMOBILIERS + Gains sur produits dérivés de cours de change 72 829 10 164 ONA C/° ONA 61, rue d’Alger CASABLANCA 2 865 033 2 865 033 14,85 % AL WATANIYA 83, avenue des FAR CASABLANCA 1 005 894 955 894 4,95 % + Gains sur produits dérivés d’autres instruments WAFACORP 42, boulevard Abdelkrim Al Khattabi CASABLANCA 904 953 711 953 3,69 % - Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt WAFA ASSURANCE 1, boulevard Abdelmoumen CASABLANCA 854 172 844 505 4,38 % - Pertes sur produits dérivés de cours de change 80 521 14 344 GROUPE MAMDA & MCMA 16, rue Abou Inane RABAT 1 499 404 1 499 404 7,77 % - Pertes sur produits dérivés d’autres instruments AXA ASSURANCES Maroc 120, avenue Hassan II CASABLANCA 726 018 726 018 3,76 % RÉSULTAT DES OPÉRATIONS SUR PRODUITS DÉRIVÉS -7 692 -4 180 SNI Angle rues d’Alger et Duhaume CASABLANCA 673 203 673 203 3,49 % CDG 140, Place My EL Hassan RABAT 466 781 462 259 2,40 % CIMR Boulevard Abdelmoumen CASABLANCA 462 070 462 070 2,39 % OPCVM 608 543 618 175 3,20 % DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS 2 168 514 2 254 097 11,68 % Charges générales d’exploitation (en milliers de dirhams) TOTAL 15 066 418 14 904 444 B- ACTIONNAIRES ÉTRANGERS CHARGES 31/12/05 31/12/04 Paseo de La Castellana N° 24 SANTUSA HOLDING 2 794 599 2 808 581 14,55 % Charges de personnel 1 028 103 695 814 Madrid ( Espagne ) Impôts et taxes 57 233 32 653 1Piazza Corduzio 2010 CREDITO ITALIANO 397 500 397 500 2,06 % Charges externes 861 749 609 583 Milan ( Italie ) Autres charges générales d’exploitation 1 682 4 275 CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 660 465 660 465 3,42 % Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 291 839 223 654 Madrid ( Espagne ) 91/93 BD PASTEUR 6EME ETAGE BUREAU 30615 FININVEST 277 200 277 200 1,44 % TOTAL 2 240 606 1 565 979 Paris ( France ) DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS 103 414 251 406 1,30 % 4 233 178 4 395 152 TOTAL 19 299 596 19 299 596 100 % Produits sur titres de propriété (en milliers de dirhams)

Catégorie des titres 31/12/05 31/12/04 Titres de placement 203 1 075 Titres de participation 127 807 102 292 TOTAL 128 010 103 367 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Rapport des Commissaires aux Comptes COMPTES CONSOLIDÉS Comptes consolidés AU 31 DÉCEMBRE 2005

Bilan consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) ACTIF 31/12/2005 31/12/2004 ERNST & YOUNG Deloitte et Touche Auditors Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, service des chèques postaux 12 480 465 13 898 396 37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour 288, Bd Zerktouni Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 11 458 270 13 059 112 Valeurs en caisse 1 022 195 839 284 20 050 Casablanca. MAROC 20000 Casablanca Créances sur les établissements de crédit et assimilés 16 478 949 12 263 487 À vue 10 666 020 6 425 224 À terme 5 812 930 5 838 264 Créances sur la clientèle 70 025 526 50 176 798 Nous avons procédé à l’audit du bilan consolidé ci-joint, de Attijariwafa bank et Crédits de trésorerie et à la consommation 38 525 128 27 634 525 Crédits à l’équipement 15 458 453 10 949 242 ses filiales (Groupe Attijariwafa bank) arrêté au 31 décembre 2005, du compte Crédits immobiliers 10 980 701 8 741 779 de produits et charges consolidé de l’état des soldes de gestion consolidé, Autres crédits 5 061 245 2 851 253 Opérations de crédit-bail et de location 4 518 075 3 304 925 du tableau des flux de trésorerie consolidé ainsi que l’état des informations Créances acquises par affacturage 1 523 425 164 609 Titres de transaction et de placement 18 288 903 14 734 245 complémentaires (ETIC) consolidé, relatifs à l’exercice clos à cette date, présentés Bons du Trésor et valeurs assimilées 12 757 734 10 954 133 ci-joints. La préparation de ces comptes consolidés relève de la responsabilité Autres titres de créance 3 537 978 2 906 033 Titres de propriété 1 993 191 874 079 des organes de gestion de Attijariwafa bank. Notre responsabilité consiste à Autres actifs 3 006 008 1 888 743 Titres d’investissement 3 987 445 4 457 582 102 émettre une opinion sur ces comptes sur la base de notre audit. Bons du Trésor et valeurs assimilées 1 725 259 2 579 961 Autres titres de créance 2 262 186 1 877 621 Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession Titres de participation et emplois assimilés 1 834 180 1 009 556 Titres mis en équivalence applicables au Maroc. Ces normes exigent que l’audit soit planifié et réalisé Entreprises à caractère financier de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés Autres entreprises Créances subordonnées ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, Immobilisations incorporelles 1 699 536 1 742 081 Immobilisations corporelles 2 886 578 2 749 671 sur la base de sondages, des éléments probants qui justifient le smontants et Écarts d’acquisition 1 946 741 1 865 078 les informations contenus dans les comptes consolidés. un audit comprend Total actif 138 675 832 108 255 171 aussi une appréciation des principes utilisés, des estimations significatives PASSIF 31/12/2005 31/12/2004 faites par la Direction Générale, ainsi que la présentation générale des comptes Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 24 980 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 608 026 7 595 978 consolidés. Nous estimons que nos travaux d’audit constituent un fondement À vue 3 170 603 2 640 096 raisonnable de notre opinion exprimée ci-après. À notre avis, les comptes À terme 5 437 423 4 955 882 Dépôts de la clientèle 110 816 501 85 158 870 consolidés du Groupe Attijariwafa bank, cités au premier paragraphe donnent Comptes à vue créditeurs 58 710 775 48 513 635 Comptes d’épargne 16 231 579 11 657 631 dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la Dépôts à terme 31 007 545 21 002 401 situation financière consolidés au 31 décembre 2005, de l’ensemble constitué Autres comptes créditeurs 4 866 602 3 985 203 Titres de créances émis 1 614 955 1 586 288 par les entreprises comprises dans la consolidation, ainsi que du résultat Titres de créances négociables émis 949 822 1 572 502 Emprunts obligataires émis 665 134 consolidé de ces opérations et des flux de sa trésorerie pour l’exercice clos Autres titres de créance émis 13 786 à cette date, conformément aux principes comptables décrits dans l’état des Autres passifs 4 115 708 2 828 892 Écarts d’acquisition informations complémentaires consolidé. Provisions pour risques et charges 1 049 192 1 009 970 Provisions réglementées Fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 312 365 Casablanca, le 26 avril 2006 Dettes subordonnées 200 764 200 061 Primes liées au capital 5 436 564 5 436 564 Capital 1 929 960 1 929 960 Les Commissaires aux Comptes Actionnaires. Capital non versé (-) Réserves consolidées, écarts de réévaluation, écarts de conversion et différences sur mises en équivalence 2 878 497 2 269 213 Part du Groupe 1 898 269 1 892 901 ERNST&YOUNG DELOITTE ET TOUCHE AUDITORS Part des intérêts minoritaires 980 228 376 312 Résultat net de l’exercice (+/-) 1 713 301 214 396 Ali BENNANI Fawzi BRITEL Part du Groupe 1 635 975 200 734 Part des intérêts minoritaires 77 326 13 662 Associé Associé Total passif 138 675 832 108 255 171

CAPITAUX PROPRES 31/12/2005 31/12/2004 Part du Groupe 10 900 768 9 460 159 Part des interêts minoritaires 1 057 554 389 974 Total 11 958 322 9 850 132 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

HORS BILAN 31/12/2005 31/12/2004 État des soldes de gestion consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) Engagements donnés 25 904 210 18 523 775 Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 217 761 94 015 I-TABLEAU DE FORMATION DES RÉSULTATS 31/12/2005 31/12/2004 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 7 442 237 4 653 063 Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 3 735 206 1 739 819 (+) Intérêts et produits assimilés 5 540 612 5 146 652 Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 14 509 005 12 036 878 (-) Intérêts et charges assimilées 1 510 044 1 512 749 Titres achetés à réméré MARGE D’INTERÊT 4 030 568 3 633 903 Autres titres à livrer (+) Produits sur opérations de crédit-bail et de location 1 939 251 1 474 324 Engagements reçus 13 230 211 9 284 980 (-) Charges sur opérations de crédit-bail et de location 1 565 323 1 155 856 Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 250 000 120 000 Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 12 912 737 9 106 216 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 373 928 318 468 Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 67 474 58 764 (+) Commissions perçues 987 366 1 071 284 Titres vendus à réméré (-) Commissions servies 70 226 61 574 Autres titres à recevoir MARGE SUR COMMISSIONS 917 140 1 009 710 ❘±) Résultat des opérations sur titres de transaction (±) Résultat des opérations sur titres de placement 94 381 24 391 Compte de produits et charges consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) (±) Résultat des opérations de change 308 777 218 290 (±) Résultat des opérations sur produits dérivés -7 711 -4 179 31/12/2005 31/12/2004 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 395 446 238 502 PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 9 053 288 8 103 793 (+) Divers autres produits bancaires 78 358 48 739 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 446 285 379 883 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 288 172 3 847 989 (-) Diverses autres charges bancaires 158 513 135 166 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 806 156 918 780 PRODUIT NET BANCAIRE 5 636 928 5 114 156 Produits sur titres de propriété 59 018 23 238 (±) Résultat des opérations sur immobilisations financières 125 770 11 560 Produits sur opérations de crédit-bail et de location 1 939 251 1 474 324 (+) Autres produits d’exploitation non bancaire 198 844 274 569 Commissions sur prestations de service 985 539 1 070 181 (-) Autres charges d’exploitation non bancaire 1 104 46 166 Autres produits bancaires 528 868 389 399 (-) Charges générales d’exploitation 2 906 542 2 862 826 CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 3 416 360 2 989 637 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 053 896 2 491 293 104 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 276 771 284 388 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 144 486 1 105 590 (±) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -519 744 -1 217 901 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 88 787 122 771 (±) Autres dotations nettes de reprises aux provisions -71 147 89 266 Charges sur opérations de crédit-bail et de location 1 565 323 1 155 856 (±) Dotations nettes des reprises aux amortissements des écarts d'acquisition -130 076 -80 144 Autres charges bancaires 340 993 321 033 RÉSULTAT COURANT 2 332 929 1 282 514 PRODUIT NET BANCAIRE 5 636 928 5 114 156 RÉSULTAT NON COURANT -155 339 -303 539 Produits d’exploitation non bancaire 331 400 288 918 Charges d’exploitation non bancaire 1 108 46 166 (-) Impôts sur les résultats 919 258 568 292 CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 906 542 2 862 826 (-) Impôts différés -202 526 117 671 Résultat net des entreprises intégrées 1 460 858 293 012 Charges de personnel 1 196 641 1 174 291 Impôts et taxes 71 479 63 176 Quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalence 252 442 -78 616 Charges externes 1 076 759 1 097 600 RÉSULTAT NET 1 713 301 214 396 Autres charges générales d’exploitation 91 227 44 294 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 470 435 483 465 II-CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2005 31/12/2004 Dotations aux amortissements sur écarts d’acquisition 130 076 80 144 (±) Résultat net du Groupe 1 713 301 214 396 Reprises sur écarts d’acquisition (-) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence 252 442 -78 616 DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 2 948 272 2 886 874 (±) RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE DES SOCIETÉS INTEGRÉES 1 460 858 293 012 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 1 196 521 1 700 900 Pertes sur créances irrécouvrables 1 549 544 769 189 (+) Dotations aux amortissements et aux provisions des imobilisations incorporelles et corporelles 470 435 483 465 Autres dotations aux provisions 202 206 416 785 (+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 9 155 6 340 REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPÉRATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 2 350 598 1 755 450 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux 94 790 70 834 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 2 115 039 1 224 101 (+) Dotations aux provisions réglementées Récupérations sur créances amorties 111 283 28 086 (+) Dotations non courantes 2 515 374 264 Autres reprises de provisions 124 276 503 263 (-) Reprises de provisions 102 998 559 542 RÉSULTAT COURANT 2 332 929 1 282 514 (-) Plus-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 45 937 61 434 Produits non courants 30 175 152 691 (+) Moins-values de cession des immobilisations incorporelles et corporelles 168 9 846 Charges non courantes 185 514 456 230 (-) Plus-values de cession des immobilisations financières 132 557 14 349 RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 2 177 590 978 975 (+) Moins-values de cession des immobilisations financières 4 Impôts sur les résultats 716 732 685 963 (-) Reprises de subventions d’investissement reçues RÉSULTAT NET DES ENTREPRISES INTEGRÉES 1 460 858 293 012 (+) Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition 130 076 80 144 (-) Reprises sur écarts d’acquisition QUOTE-PART DANS LES RÉSULTATS DES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE 252 442 -78 616 (-) Charges (produits) nettes d’impôts différés de l’exercice Entreprises à caractère financier 201 500 Autres entreprises 50 943 -78 616 (±) CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 1 886 509 682 581 RÉSULTAT NET DU GROUPE 1 713 301 214 396 (-) Bénéfices distribués 529 218 376 191 Part du Groupe 1 635 975 200 734 (±) AUTOFINANCEMENT 1 357 291 306 390 Part des intérêts minoritaires 77 326 13 662 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

B1. PRINCIPES COMPTABLES ET METHODES Le périmètre de consolidation Tableau des flux de trésorerie consolidé au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) D’ÉVALUATION Le périmètre de consolidation est constitué par la société mère « Attijariwafa bank » et les sociétés sous contrôle exclusif ou conjoint Principes généraux ainsi que celles sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable. 31/12/05 La présentation des états de synthèse consolidés du Groupe Attijariwafa bank Les comptes consolidés regroupent donc les comptes : 1. (+) Produits d’exploitation bancaire perçus 8 994 270 est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements • de la Banque Attijariwafa bank lesquels comprennent les comptes de Crédit. 2. (+) Récupérations sur créances amorties 111 283 des succursales à l’étranger , Les comptes consolidés sont établis sur la base des comptes sociaux de 3. (+) Produits d’exploitation non bancaire perçus 183 082 • des filiales et participations significatives. chacune des entités entrant dans le périmètre de consolidation. 4. (-) Charges d’exploitation bancaire versées -4 307 370 Le périmètre de consolidation ainsi constitué est repris en détail dans Principales méthodes d’évaluation l’Etat A1. 5. (-) Charges d’exploitation non bancaire versées -940 Présentation générale des créances Les comptes de toutes les entités consolidées sont arrêtés au 6. (-) Charges générales d’exploitation versées -2 438 543 31 décembre 2005 à l’exception d’OGM dont les comptes sont arrêtés 7. (-) Impôts sur les résultats versés -716 732 Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont au 30 septembre 2005. ventilées selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours : Méthodes de consolidation • créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; I. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 1 825 051 Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de manière • crédits de trésorerie, crédits à l’équipement, crédits à la consommation, exclusive, sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale. crédits immobiliers, autres crédits, opérations de crédit-bail et de Variation des : location, créances acquises par affacturage pour la clientèle. Les comptes des entreprises à caractère financier, contrôlées de 8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés -4 215 462 manière conjointe, sont consolidés selon la méthode de l’intégration Créances en souffrance proportionnelle. 9. (±) Créances sur la clientèle -21 207 544 Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et évaluées Les comptes des entreprises à caractère financier dans lesquelles le 10. (±) Titres de transaction et de placement -3 554 659 conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Les principales Groupe « Attijariwafa bank » exerce une influence notable sont consolidés 11. (±) Autres actifs -1 117 265 dispositions appliquées se résument comme suit : selon la méthode de mise en équivalence. 12. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location -1 213 150 • les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées Les comptes des entreprises à caractère non financier sont, à l’exception en créances prédouteuses, douteuses ou compromises ; 13. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1 012 048 des titres représentatifs des participations significatives dans les SCI, • les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de consolidés selon la méthode de mise en équivalence quel que soit le 14. (±) Dépôts de la clientèle 25 657 630 garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à pourcentage de contrôle du Groupe. 15. (±) Titres de créance émis 28 668 hauteur de 20 %, 50% ou 100 % pour respectivement les créances Il est à noter que la filiale Wafa Assurance détenue à hauteur de 79,23% par 16. (±) Autres passifs 1 286 816 prédouteuses, douteuses et compromises. le Groupe Attijariwafa bank a été consolidée par une mise en équivalence 106 en respect des principes comptables du PCEC qui prévoient de consolider Les provisions relatives aux risques de crédit sont déduites des postes les filiales non financières selon la méthode de la mise en équivalence. II. Solde des variations des actifs et passifs d’exploitation -3 322 918 d’actif concernés. Les titres détenus dans des participations d’importance minime en Dès le déclassement des créances saines en créances compromises, les termes de valeur comptable et de résultat ainsi que ceux détenus en intérêts ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en vue de leur cession ultérieure ne sont pas compris dans le champ de III. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I + II) -1 497 867 produits à leur encaissement. la consolidation. Il est noté que Attijariwafa bank, a retenu, au titre des dispositions de 17. (+) Produit des cessions d’immobilisations financières 316 592 l’article 22 de la circulaire n°19/G/2002, l’option d’anticiper la mise à Opérations de crédit-bail 18. (+) Produit des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 372 812 niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises. Les opérations de crédit-bail sont retraitées au niveau des comptes Cette mise à niveau, laquelle sera achevée fin 2007, s’est traduite par un consolidés comme suit : 19. (-) Acquisition d’immobilisations financières impact sur le résultat d’environ 308 millions de dirhams. 20. (-) Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles -451 633 - les encours de crédit-bail réalisés par les établissements de crédit du Aussi, la banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par Groupe sont présentés dans les comptes consolidés dans la rubrique 21. (+) Intérêts perçus utilisation des provisions correspondantes constituées.Cette opération « Opérations de crédit-bail et de location ». Cette rubrique enregistre 22. (+) Dividendes perçus 59 018 a porté sur un montant de 1.2 milliards de dirhams, sans se traduire par l’encours financier tel qu’il ressort de la comptabilité financière. La un impact sur le résultat de l’exercice. différence entre l’encours financier, porté dans les comptes consolidés, Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle et l’encours présenté dans les comptes sociaux est portée en réserves IV. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’INVESTISSEMENT 296 789 consolidées, après prise en compte de l’impôt différé Les dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont - les immobilisations acquises en crédit-bail par les entités consolidées 23. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 312 365 présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la sont reclassées au bilan consolidé dans la rubrique « Immobilisations nature de ces dettes : 24. (+) Emission de dettes subordonnées incorporelles ou corporelles » par la contrepartie d’une dette financière. • dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit ; Les loyers payés sont neutralisés par la constatation d’une dotation 25. (+) Emission d’actions aux amortissements des immobilisations et d’une charge financière 26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés • comptes à vue créditeurs, compte d’épargne, dépôts à terme et enregistrée dans la rubrique « charges sur les immobilisations de crédit- autres comptes créditeurs pour la clientèle. 27. (-) Intérêts versés bail et de location ». 28. (-) Dividendes versés -529 218 Portefeuille titres de transaction, de placement et Provisions réglementées 29. (+/-) Variation ecart de conversion d’investissement Les provisions réglementées sont, après prise en compte le cas échéant Les opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément de l’impôt différé, annulées au niveau des comptes consolidés. aux dispositions du Plan Comptable des Etablissements de Crédit. Les titres V. FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT -216 853 sont classés d’une part, en fonction de la nature juridique du titre (titres Impôts différés de créance ou titres de propriété), et d’autre part, en fonction de l’intention Les impôts différés résultant de la neutralisation des différences temporaires VI. VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE (III+IV+V) -1 417 930 (titres de transaction, titres de placement, titres d’investissement). introduites par les règles fiscales et des retraitements de consolidation sont calculés société par société selon la méthode du report variable, en Provisions pour risques généraux tenant compte de la conception étendue. VII. TRESORERIE A L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 13 898 396 Ces provisions sont constituées, à l’appréciation des dirigeants, en vue de Ecart d’acquisition VIII. TRESORERIE A LA CLOTURE DE L’EXERCICE 12 480 465 faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision. L’écart d’acquisition positif, assimilé à une prime payée pour acquérir les titres, est inscrit à l’actif du bilan consolidé et amorti sur une durée B2. PRINCIPES ET MODALITÉS DE CONSOLIDATION maximale de vingt ans. Les règles appliquées pour l’établissement des comptes consolidés du L’écart d’acquisition négatif, assimilé à une provision pour risques, est Groupe « Attijariwafa bank » sont celles préconisées par les dispositions inscrit au passif du bilan consolidé et repris en résultat sur une durée du Plan Comptable des Etablissements de Crédit. n’excédant pas dix ans. Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Les écarts non significatifs sont intégralement rapportés au résultat de Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents (en milliers de dirhams) l’exercice au cours duquel ils ont été constatés. Cette situation concerne cours historiques d’acquisition des titres et de constitution des réserves. Liste des entreprises laissées en dehors tous les écarts d’acquisition du Groupe « Attijariwafa bank » à l’exception L’écart résultant de cette correction (cours de clôture – cours historique) de la consolidation au 31 décembre 2005 de l’écart d’acquisition de CAPRI qui est amorti sur 5 ans. est constaté en réserve consolidée « Ecart de conversion ». Valeur comptable Montant des Montant du Motif justifiant Il est à noter que l’écart de première consolidation a été subdivisé en écart Conversion des éléments du compte de résultat nette des titres Dénomination capitaux propres % du contrôle % d’intérêts résultat au l’exclusion du périmètre de réévaluation relatif à la relation clientèle lequel constitue l’élément détenus au L’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours au 31/12/05 31/12/05 de consolidation notable du bilan consolidé de Attijariwafa bank au 31 décembre 2004. Cet 31/12/05 moyen de la devise constaté sur l’exercice. actif incorporel correspond à la capacité de l’ensemble acquis de maintenir ATTIJARI CAPITAL RISQUE 17 021 3 550 99,99% 99,99% 12 992 Activité non significative. et de renouveler des contrats bénéficiaires avec ses clients. Le résultat apparaissant sur le bilan est ramené au niveau de celui du CASA MADRID DEVLOPPEMENT 8 391 4 210 49,98% 49,98% -20 Activité non significative. compte de résultat par la constatation d’un écart inscrit parmi les capitaux L’évaluation de cet actif incorporel est sensiblement identique à ATTIJARI PROTECTION 3 597 1 313 80,75% 80,75% 1 190 Activité non significative. propres au poste « Ecart de conversion ». celle qui a été faite lors de des évaluations pour la fusion ex. BCM et SOMGETI 711 99 99,40% 99,40% -24 Activité non significative. ex. Wafabank. Pour cette raison, il sera affecté en totalité à l’activité Elimination des opérations réciproques SOMACOVAM (*) 5 000 24 000 100,00% Activité non significative. bancaire. Cet actif sera amorti linéairement sur une durée 10 années BANQUE DU SENEGAL(*) 35 979 100,00% 100,00% Encours de création Opérations réciproques n’affectant pas le résultat consolidé considérant qu’au delà de cette période, la relation avec la clientèle SOUK AL MOUHAJIR(*) 991 991 Activité non significative. WAFABANK OFFSHORE DE deviendra propre au nouvel ensemble. Les opérations réciproques significatives à l’échelle de l’ensemble du 500 KUSD 4 115 Activité non significative. Groupe sont éliminées pour l’établissement des comptes consolidés. TANGER(*) Conversion des états financiers libellés en monnaie PARIS CASA FINANCES(*) 1 197 100,00% 100,00% Activité non significative. Opérations réciproques affectant le résultat consolidé étrangère DINER CLUB DU MAROC(*) 1 675 100,00% 100,00% Activité non significative. Les profits de cession internes significatifs à l’échelle de l’ensemble du WAFA BOURSE(*) 44 415 37 957 100,00% 100,00% 7 846 Activité non significative. Conversion des éléments du bilan et hors bilan Groupe sont éliminés. WAFA COMMUNICATION(*) 2 285 2 550 98,00% 98,00% -1 329 Activité non significative. Tous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan de l’entité étrangère Les pertes internes sont maintenues si elles ont un caractère définitif, WAFA FONCIERE(*) 3 700 100,00% 100,00% Activité non significative. sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture. sinon elles sont éliminées. WAFA SYSTEMES CONSULTING 10 497 4 994 99,88% 99,88% 1 200 Activité non significative. WAFA SYSTEME DATA(*) 5 050 1 500 100,00% 100,00% 836 Activité non significative. WAFA SYSTEME FINANCES 5 283 2 066 100,00% 100,00% 681 Activité non significative. WAFA TRUST 2 625 3 980 66,00% 66,00% -104 Activité non significative. WAFA LLD(*) 15 215 20 000 100,00% 100,00% -463 Activité non significative. Liste des entreprises consolidées au 31 décembre 2005 (en milliers de dirhams) SCI BELAIR I 458 2 983 100,00% 100,00% -103 Activité non significative. SCI BELAIR II 548 4 104 100,00% 100,00% -133 Activité non significative. SCI BELAIR III 1 743 7 111 100,00% 100,00% -91 Activité non significative. Capital social Contribution Méthode de Dénomination Adresse en milliers % du contrôle % d’intérêts au résultat SCI RANOUIL 13 873 11 863 100,00% 100,00% 10 760 Activité non significative. consolidation de Dirhams consolidé SCI BARBARA -105 2 988 99,00% 99,00% -2 Activité non significative. 108 ATTIJARIWAFA BANK Y COMPRIS 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 1 929 960 69,84% Mère SCI ZAKAT 278 2 390 99,00% 99,00% -26 Activité non significative. SUCCURSALES A L’ETRANGER SCI TAN 777 2 841 100,00% 100,00% -83 Activité non significative. ATTIJARI INTERNATIONAL BANK 58, Bd Pasteur Tanger 3 000 KUSD 50,00% 50,00% 0,09% Intégration globale SCI HIVERNAGE 4 055 5 531 100,00% 100,00% -1 382 Activité non significative. 100 000 BANQUE DU SUD 53,54% 36,77% -0,24% Intégration globale SCI MARRAKECH EXPANSION 2 933 299 100,00% 100,00% 2 462 Activité non significative. KTND SCI MAIMOUNA 4 999 5 266 100,00% 100,00% -246 Activité non significative. WAFA SALAF 1, Avenue Hassan II - Casa 113 080 65,94% 65,94% 4,88% Intégration globale SCI PASTEUR 919 25 100,00% 100,00% 6 Activité non significative. WAFA BAIL 5, Boulevard Abdelmoumen - Casa 150 000 97,83% 97,83% 2,94% Intégration globale SCI AL AKARIA 5 660 9 999 100,00% 100,00% 356 Activité non significative. WAFA IMMOBILIER 5, Boulevard Abdelmoumen - Casa 40 000 100,00% 100,00% 1,27% Intégration globale SAPINO(*) 13 714 22,69% 22,69% Activité non significative. ATTIJARI IMMOBILIER 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 125 000 100,00% 100,00% 0,59% Intégration globale MOUSSAFIR HOTELS(*) 36 670 33,34% 33,34% Activité non significative. ATTIJARI FACTORING MAROC 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 30 000 75,00% 75,00% 0,20% Intégration globale MEDI TRADE(*) 240 Activité non significative. WAFA CASH 15, Rue Driss El Hrizi - Casa 35 050 98,46% 98,46% 1,99% Intégration globale BOUZNIKA MARINA(*) 500 50,00% 50,00% Activité non significative. SCI AL MIFTAH(*) 244 100,00% 100,00% Activité non significative. ATTIJARI FINANCES CORP. 15, Bd Moulay Youssef - Casablanca 10 000 100,00% 100,00% -0,72% Intégration globale IMMOBILIERE 1 267 6,67% 6,67% Activité non significative. WAFA GESTION 416, Rue Mustapha El Maâni - Casa 4 000 66,00% 66,00% 1,44% Intégration globale INTERBANCAIRE(*) ATTIJARI GESTION 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 1 000 66,00% 66,00% 0,22% Intégration globale WAFA PATRIMOINE(*) 2 671 1 700 99,98% 99,98% 39 Activité non significative. ATTIJARI INTERMEDIATION 15, Bd Moulay Youssef Casablanca 5 000 100,00% 100,00% 0,77% Intégration globale (*) : Données relatives à l’exercice 2004 WAFA INVESTISSEMENT 163, Avenue Hassan II - Casa 39 999 100,00% 100,00% -0,16% Intégration globale BCM CORPORATION 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 200 000 100,00% 100,00% 0,77% Intégration globale WAFA CORP 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 113 832 100,00% 100,00% -0,55% Intégration globale Créances sur la clientèle (en milliers de dirhams) OGM 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 885 000 100,00% 100,00% -1,84% Intégration globale Secteur privé Total Total ANDALUMAGHREB 1 000 KEUR 68,68% 68,68% -1,47% Intégration globale CRÉANCES Secteur public Entreprises Entreprises Autre 31/12/05 31/12/04 Mise en financières non financières clientèle WAFA ASSURANCE 1, Boulevard Abdelmoumen - Casa 350 000 79,23% 79,23% 12,39% équivalence CRÉDITS DE TRÉSORERIE 304 417 1 353 545 28 977 876 1 078 925 31 714 763 21 125 032 Mise en CREDIT DU MAROC 1, Bd Mohammed V Casablanca 833 818 24,73% 24,73% 5,94% Comptes à vue débiteurs 304 417 1 353 545 6 488 579 1 078 925 9 225 466 8 037 484 équivalence Créances commerciales sur le Maroc 4 176 593 4 176 593 2 777 818 Mise en CAPRI 19, Bd Abdelmoumen Casablanca 124 000 100,00% 100,00% 1,67% équivalence Crédits à l’exportation 635 713 635 713 1 746 774 Autres crédits de trésorerie 17 676 991 17 676 991 8 562 957 ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA 2, Bd Moulay Youssef Casablanca 50 000 100,00% 100,00% -0,05% Intégration globale CRÉDITS A LA CONSOMMATION 1 524 839 4 916 144 6 440 982 6 295 443 Mise en SIFAP 37, Rue Aït Ourir Borgogne - Casa 36 000 67,00% 67,00% 0,04% équivalence CRÉDITS A L’EQUIPEMENT 15 311 855 15 311 855 10 794 521 CRÉDITS IMMOBILIERS 32 525 10 722 920 205 818 10 961 263 8 709 976 AUTRES CRÉDITS 71 154 17 530 676 747 49 317 814 748 1 188 077 OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE 348 370 4 172 644 4 521 013 2 830 766 Liste des entreprises entrées et des entreprises sorties (en milliers de dirhams) LOCATION CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 523 425 1 523 425 164 609 du périmètre de consolidation INTÉRÊTS COURUS A RECEVOIR 535 836 416 534 CRÉANCES EN SOUFFRANCE (nettes) 3 888 81 359 3 739 028 418 867 4 243 142 2 121 373 Entreprises entrées : Entreprises sorties : Créances pré-douteuses 65 905 184 930 250 835 163 450 Banque du Sud Mlihia Créances douteuses 191 494 134 191 628 185 731 Créances compromises 3 888 15 454 3 362 604 418 733 3 800 679 1 772 191 Andalumaghreb A.Management (*) TOTAL 379 459 1 484 959 62 825 060 10 841 713 76 067 027 53 646 332 (*) : Fusionnée avec Wafa Gestion Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams) Etablissements de crédit au Maroc Bank Al Maghrib, Autres Etablissements Etablissements Bank Al-Maghrib Autres Trésor Public Banques établissements de Total Total CRÉANCES de crédit DETTES Trésor public Banques établissements de de crédit à Total 31/12/05 Total 31/12/04 et Services des au Maroc crédit et assimilés 31/12/05 31/12/04 à l’étranger et Service des au Maroc crédit et assimilés l’étranger Chèques Postaux au Maroc Chèques Postaux au Maroc COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 11 458 270 177 569 5 021 2 303 078 13 943 939 14 475 018 COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS 495 583 131 135 935 623 1 562 342 1 380 043 VALEURS RECUES EN PENSION 686 360 VALEURS DONNEES EN PENSION 53 529 53 529 au jour le jour 686 360 à terme au jour le jour PRÊTS DE TRÉSORERIE 194 764 2 708 925 8 449 588 11 353 277 6 755 793 à terme 53 529 53 529 au jour le jour 7 838 396 7 838 396 4 007 258 EMPRUNTS DE TRESORERIE 1 661 423 2 487 160 4 148 583 2 856 833 à terme 194 764 2 708 925 611 192 3 514 880 2 748 536 au jour le jour 1 501 458 55 844 1 557 302 1 079 853 PRÊTS FINANCIERS 1 126 504 1 114 022 2 240 526 3 084 887 à terme 159 965 2 431 317 2 591 282 1 776 979 AUTRES CREANCES 1 022 195 279 429 8 181 10 872 1 320 678 1 132 217 INTÉRÊTS COURUS A RECEVOIR 100 994 27 607 EMPRUNTS FINANCIERS 9 763 2 337 747 209 830 2 557 340 3 117 921 CRÉANCES EN SOUFFRANCE AUTRES DETTES 14 874 189 695 13 193 217 762 205 526 TOTAL 12 480 465 651 762 3 848 631 11 877 561 28 959 413 26 161 883 au jour le jour 22 125 13 193 35 317 191 986 à terme 14 874 167 570 182 444 13 540 INTÉRETS COURUS A PAYER 68 470 60 634 Ventilation des titres de transaction de placement (en milliers de dirhams) TOTAL 78 166 4 684 448 131 135 3 645 807 8 608 026 7 620 958 et des titres d’investissement par catégorie d’émetteur Emetteurs privés Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams) Etablissements de TITRES Emetteurs publics financiers non financiers Total 31/12/05 Total 31/12/04 SECTEUR PRIVE crédit et assimilés DÉPOTS SECTEUR PUBLIC ENTREPRISES ENTREPRISES 31/12/05 31/12/04 AUTRE CLIENTELE TITRES COTES 454 567 188 709 1 959 439 111 205 2 713 920 1 231 050 FINANCIERES NON FINANCIERES BONS ET VALEURS ASSIMILEES 188 709 188 709 194 912 COMPTES A VUE CREDITEURS 602 642 1 088 838 12 370 140 44 635 479 58 697 099 48 511 174 OBLIGATIONS 443 828 88 192 532 020 162 656 AUTRES TITRES DE CREANCE COMPTES D’EPARGNE 16 163 061 16 163 061 11 614 996 TITRES DE PROPRIETE 10 739 1 959 439 23 013 1 993 191 873 482 DÉPOTS A TERME 766 400 12 574 603 17 417 491 30 758 494 20 772 992 TITRES NON COTES 4 589 764 14 651 263 321 401 19 562 428 17 960 777 AUTRES COMPTES CREDITEURS 9 370 1 593 469 2 691 654 250 559 4 545 052 3 985 203 BONS ET VALEURS ASSIMILEES 14 294 284 14 294 284 13 339 182 INTERETS COURUS A PAYER 652 795 274 505 OBLIGATIONS 101 425 356 979 321 401 779 805 610 081 110 AUTRES TITRES DE CREANCE 4 488 339 4 488 339 4 010 916 TOTAL GÉNÉRAL 612 012 3 448 707 27 636 397 78 466 590 110 816 501 85 158 870 TITRES DE PROPRIETE 598 TOTAL 5 044 331 14 839 972 1 959 439 432 606 22 276 348 19 191 826 Titres de créances émis (en milliers de dirhams) Valeur comptable TITRES DE CREANCE EMIS Valeurs des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement 31/12/05 31/12/04 Valeur comptable Valeur de Plus-values Moins-values CERTIFICATS DE DÉPOTS EMIS 2 535 TITRES Valeur actuelle Provisions brute remboursement latentes latentes Certificats de dépôts émis 2 500 TITRES DE TRANSACTION Intérêts courus à payer 35 BONS ET VALEURS ASSIMILEES BONS DE SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT ÉMIS 949 822 1 569 967 OBLIGATIONS Bons de sociétés de financement émis 916 022 1 525 925 AUTRES TITRES DE CREANCE Intérêts courus à payer 33 800 44 042 TITRES DE PROPRIETE TITRES DE PLACEMENT 18 316 185 18 288 903 27 282 27 281 EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMIS 665 134 BONS ET VALEURS ASSIMILEES 12 760 094 12 757 734 2 360 2 360 Emprunts obligataires émis 653 136 OBLIGATIONS 1 256 178 1 255 709 468 468 Intérêts courus à payer 11 998 AUTRES TITRES DE CREANCE 2 282 269 2 282 269 AUTRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS 13 786 TITRES DE PROPRIETE 2 017 645 1 993 191 24 453 24 453 Autres titres de créances émis 5 194 TITRES D’INVESTISSEMENT 3 987 445 3 987 445 BONS ET VALEURS ASSIMILEES 1 725 259 1 725 259 Intérêts courus à payer 8 593 OBLIGATIONS 56 115 56 115 TOTAL 1 614 955 1 586 288 AUTRES TITRES DE CREANCE 2 206 071 2 206 071

(en milliers de dirhams) Détail des autres actifs (en milliers de dirhams) Détail des autres passifs 31/12/05 31/12/04 DETAIL DES AUTRES PASSIFS 31/12/05 31/12/04 INSTRUMENTS OPTIONNELS INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS Instruments optionnels achetés INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS Provisions pour dépréciation des instruments optionnels achetés OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 9 314 3 706 OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 6 833 Comptes de règlements des opérations sur titres OPERATIONS DIVERSES SUR TITRES 9 314 3 706 Diverses autres opérations sur titres 6 833 CREDITEURS DIVERS 2 403 780 1 475 007 Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses SOMMES DUES A L’ETAT 963 532 807 184 DEBITEURS DIVERS 1 115 469 664 888 SOMMES DUES AUX ORGANISMES DE PREVOYANCE 60 593 59 966 Sommes dues par l’Etat 454 489 439 460 SOMMES DIVERSES DUES AU PERSONNEL 113 211 97 622 Sommes dues par les organismes de prévoyance 62 5 110 SOMMES DIVERSES DUES AUX ACTIONNAIRES ET ASSOCIES 5 474 14 988 Sommes diverses dues par le personnel 4 260 29 872 FOURNISSEURS DE BIENS ET SERVICES 417 350 278 720 Comptes clients de prestations non bancaires 17 625 15 255 Divers autres débiteurs 639 033 175 191 DIVERS AUTRES CREDITEURS 843 620 216 527 VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 106 985 56 163 COMPTES DE REGULARISATION 1 536 944 1 169 586 Valeurs et emplois divers 106 985 56 163 CHARGES A PAYER 281 044 221 396 Provisions pour dépréciation des valeurs et emplois divers PRODUITS CONSTATES D’AVANCE 381 069 245 792 COMPTES DE REGULARISATION 1 552 333 1 116 415 AUTRES COMPTES DE REGULARISATION 874 830 702 398 Produits à recevoir 391 662 266 336 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENTS Charges constatées d’avance 19 454 32 117 SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENTS Autres comptes de régularisation 1 141 217 817 962 IMPÔTS DIFFERES ACTIF 231 222 44 443 IMPOTS DIFFERES PASSIFS 165 670 180 592 TOTAL 3 006 008 1 888 743 TOTAL 4 115 708 2 828 892 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Provisions (en milliers de dirhams) Engagements de financement et de garantie (en milliers de dirhams) Encours Autres Encours PROVISIONS Dotations Reprises 31/12/04 variations 31/12/05 ENGAGEMENTS 31/12/05 31/12/04 PROVISIONS, DEDUITES DE L’ACTIF, SUR : 8 672 043 1 151 788 2 119 360 -1 586 417 6 118 054 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 26 339 871 18 836 170 Créances sur les établissements de crédit et assimilés Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 217 761 94 015 Créances sur la clientèle 5 974 121 1 050 653 2 068 455 379 860 5 354 179 Crédits documentaires import 217 761 94 015 Titres de transaction 0 Acceptations ou engagements de payer Titres de placement 30 710 1 594 5 277 254 27 281 Filets de sécurité Titres de participation et emplois assimilés 30 533 9 155 2 372 22 811 60 126 Ouvertures de crédits confirmés Titres d’investissement Engagements de substitution sur émission de titres Créances sur crédit-bail et en location 2 612 704 72 414 35 472 -2 000 902 648 743 Engagements irrévocables de crédit-bail Immobilisations incorporelles et corporelles 23 975 17 973 7 784 -6 440 27 724 Autres engagements de financement donnés Autres actifs Engagements de financement en faveur de la clientèle 7 442 237 4 653 063 Créances subordonnées Crédits documentaires import 6 205 489 3 467 292 Immobilisations données en crédit-bail Acceptations ou engagements de payer 1 149 744 1 185 772 PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 733 482 266 505 125 232 -27 419 847 336 Ouvertures de crédits Permanents Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 133 400 73 454 11 112 -25 164 170 578 Lignes de crédits confirmés 2 375 Provisions pour risques de change 2 616 146 281 2 751 Engagements de substitution sur émission de titres Provisions pour riques généraux 350 374 94 790 57 403 36 111 423 872 Engagements irrévocables de crédit-bail 84 628 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 15 881 27 853 3 919 39 815 Autres engagements de financement donnés Provisions pour autres risques et charges 231 212 70 408 52 652 -38 647 210 321 Engagements de garantie en faveur d’établissements de crédit et assimilés 3 735 206 1 739 819 Provisions réglementées Crédits documentaires export confirmés 485 843 647 142 Acceptations ou engagements de payer Garanties de cérdits données 21 854 394 431 Dettes subordonnées (en milliers de dirhams) Autres cautions, avals et garanties donnés 3 227 509 698 246 Engagements en souffrance DETTES SUBORDONNEES 31/12/2005 31/12/2004 Engagements de garantie de l’ordre de la clientèle 14 944 666 12 349 273 DETTES SUBORDONNEES A DUREE DETERMINEE 200 764 200 061 Garanties de crédits données 4 073 657 602 128 titres subordonnés à durée déterminée Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 7 140 154 7 872 715 emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit et assimilés 200 000 200 000 Autres cautions et garanties données 3 295 195 3 562 035 emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle Engagements en souffrance 435 661 312 395 112 intérêts courus à payer 764 61 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 13 230 211 9 284 980 DETTES SUBORDONNEES A DUREE INDETERMINEE Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés 250 000 120 000 titres subordonnés à durée indéterminée Ouvertures de crédit confirmés emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit et assimilés Engagements de substitution sur émission de titres emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle Autres engagements de financement reçus 250 000 120 000 intérêts courus à payer Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 12 912 737 9 106 216 Garanties de crédits 2 748 701 1 122 399 Autres garanties reçues 10 164 036 7 983 817 Engagements de garantie reçus de l’Etat et d’organismes de garantie 67 474 58 764 Détail des capitaux propres (en milliers de dirhams) Garanties de crédits 67 474 33 196 Autres garanties reçues 25 568 CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE 10 900 767 Capitaux propres à l’ouverture 9 460 159 Distributions -529 218 Variation du capital -2 800 Variation de l’écart de conversion -7 973 Valeurs (en milliers de dirhams) Autres variations 344 624 et sûretés reçues et données en garantie Résultat consolidé 1 635 975 Rubriques de l’actif ou du hors bilan Montants des créances et des CAPITAUX PROPRES PART DES MINORITAIRES 1 057 554 VALEURS ET SURETES RECUES EN GARANTIE VALEUR COMPTABLE NETTE enregistrant les créances ou les engagements par signature Capitaux propres à l’ouverture 389 974 engagements par signature donnés donnés couverts Distributions BONS DE TRESOR ET VALEURS ASSIMILES Variation du capital 21 420 AUTRES TITRES N/D N/D Variation de l’écart de conversion 2 677 HYPOTHEQUES Autres variations 566 157 AUTRES VALEURS ET SURETES REELLES Résultat consolidé 77 326 TOTAL Rubriques du passif ou du hors Montants des dettes et des VALEURS ET SURETES DONNEES EN GARANTIE VALEUR COMPTABLE NETTE bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivés (en milliers de dirhams) engagements par signature reçus reçus couverts BONS DE TRESOR ET VALEURS ASSIMILES OPERATIONS DE COUVERTURE AUTRES OPERATIONS 31/12/05 31/12/04 31/12/05 31/12/04 AUTRES TITRES HYPOTHEQUES OPERATIONS DE CHANGE A TERME AUTRES VALEURS ET SURETES REELLES 168 780 AUTRES VALEURS ET SURETES DEVISES A RECEVOIR 1 118 136 620 598 DIRHAMS A LIVRER 1 121 101 604 685 TOTAL 168 780 DEVISES A LIVRER 8 644 822 5 978 060 DIRHAMS A RECEVOIR 8 765 602 6 231 517 DONT SWAPS FINANCIERS DE DEVISES ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DERIVES ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES DE TAUX D’INTERET Concentration des risques sur un même bénéficiaire (en milliers de dirhams) ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE DE TAUX D’INTERET ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES DE COURS DE CHANGE 2 351 896 1 321 741 NOMBRE DE BENEFICIAIRE TOTAL ENGAGEMENT ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE DE COURS DE CHANGE ENGAGEMENTS SUR MARCHES REGLEMENTES D’AUTRES INSTRUMENTS 8 14 339 124 ENGAGEMENTS SUR MARCHES DE GRE A GRE D’AUTRES INSTRUMENTS Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan (en milliers de dirhams) Marge d’intérêt (en milliers de dirhams)

en monnaie étrangère MARGE D’INTERET 31/12/05 31/12/04 Contre-valeur Contre-valeur + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit (a) 446 285 379 883 en Dirhams en Dirhams - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit (b) 276 771 284 388 au 31/12/05 au 31/12/04 = Marge d’intérêts sur pérations avec les établissements de crédit (1) 169 514 95 496 ACTIF + Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle (a) 4 288 172 3 847 989 Valeurs en caisse : Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 338 486 84 048 - Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle (b) 1 144 487 1 105 590 Créances sur les établissements de crédit et assimilés : 11 143 756 4 921 336 =Marge d’intérêts sur pérations avec la clientèle (2) 3 143 685 2 742 398 Créances sur la clientèle 15 696 022 3 976 111 + Intérêts et produits assimilés sur titres de créance (a) 806 156 918 780 Créances acquises par affacturage - Intérêts et charges assimilées sur titres de créance (b) 88 787 122 771 = Marge d’intérêts sur titres de créance (3) 717 369 796 009 Titres de transaction et de placement 1 023 270 MARGE D’INTERET = (1)+(2)+(3) 4 030 568 3 633 903 Autres actifs 521 838 57 029 + Produits sur opérations de crédit-bail et de location (a) 1 939 251 1 474 324 Titres d’investissement 1 205 712 1 194 494 - Charges sur opérations de crédit-bail et de location (b) 1 565 323 1 155 856 Titres de participation et emplois assimilés 689 337 42 915 =Marge sur opérations de crédit-bail et de location (4) 373 928 318 468 Créances subordonnées MARGE TOTALE D’INTERET = (1)+(2)+(3)+(4) 4 404 496 3 952 371 Immobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles 6 261 4 578 Immobilisations corporelles 253 087 55 205 TOTAL ACTIF 30 877 769 10 335 717 Commissions sur prestation de service (en milliers de dirhams) 31/12/05 31/12/04 PASSIF Commissions sur prestations de service 985 539 1 070 181 Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Commissions sur fonctionnement de compte 105 200 140 657 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 4 823 808 2 979 165 Commissions sur moyens de paiement 245 679 315 159 Dépôts de la clientèle 13 295 039 1 521 658 Commissions sur opérations sur titres 232 394 262 850 Titres de créance émis 653 136 Commissions sur titres en gestion ou en dépôt 47 846 37 828 Autres passifs 1 029 940 81 018 Commissions sur prestations de service sur crédit 82 890 127 111 114 Provisions pour risques et charges 15 702 20 617 Produits sur activités de conseil et d’assistance 60 575 56 540 Provisions réglementées Autres produits sur prestations de service 210 955 130 036 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Produits sur engagements sur titres Commissions de placement sur le marché primaire Dettes subordonnées Commissions de garantie sur la marché primaire Ecarts de réévaluation Produits sur engagements sur produits dérivés 1 339 1 103 Réserves et primes liées au capital 762 897 88 661 Commissions sur produits dérivés 1 339 1 103 Capital Produits sur opérations de change 489 Actionnaires. Capital non versé (-) Commissions sur opérations de change virements 489 Report à nouveau Commissions sur opérations de change billes Résultat net en instance d’affectation (+/-) TOTAL COMMISSIONS 987 366 1 071 283 Résultat net de l’exercice (+/-) -35 349 1 726 TOTAL PASSIF 20 545 173 4 692 846

HORS BILAN Engagements donnés 13 623 908 7 403 808 Résultat des opérations de marché (en milliers de dirhams) Engagements reçus 8 618 901 6 902 361 AU 31/12/05 AU 31/12/04 TOTAL HORS BILAN 22 242 809 14 306 168 + Gains sur titres de transaction - Pertes sur titres de transaction Résultat des opérations sur titres de transaction + Plus-values sur cessions des titres de placement 96 152 38 180 + Reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement 5 277 10 251 - Moins-values de cession sur titres de placement 5 454 17 410 Produits sur titres de propriété (en milliers de dirhams) - Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 1 594 6 631 Résultat des opérations sur titres de placement 94 381 24 391 31/12/05 31/12/04 + Gains sur opérations de change virement 226 709 238 642 PRODUITS SUR TITRES DE PLACEMENT. TITRES DE PROPRIETE 1 492 5 770 + Gains sur opérations de change billets 106 639 65 558 Dividendes sur titres d’OPCVM 3 836 - Pertes sur opérations de change virement 6 293 81 435 Dividendes sur autres titres de propriété 1 492 1 935 - Pertes sur opérations de change billets 18 278 4 475 Autres produits sur titres de propriété Résultat des opérations de change 308 777 218 290 PRODUITS SUR TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILES 57 526 17 467 + Gains sur produits dérivés de taux d’intérêt Dividendes sur titres de participation entreprises liées 27 519 + Gains sur produits dérivés de cours de change 62 764 10 164 + Gains sur produits dérivés d’autres instruments 10 160 Dividendes sur titres de participation 28 145 12 362 - Pertes sur produits dérivés de taux d’intérêt Dividendes sur titres de l’activité de portefeuille - Pertes sur produits dérivés de cours de change 69 672 14 344 Autres produits sur titres de participation et emplois assimilés 1 862 5 105 - Pertes sur produits dérivés d’autres instruments 10 964 TOTAL 59 018 23 238 Résultat des opérations sur produits dérivés -7 711 -4 179 RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE 395 446 238 502 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Charges générales d’exploitation (en milliers de dirhams) Titres de participation et emplois assimilés (en milliers de dirhams)

AU 31/12/05 AU 31/12/04 Extrait des derniers Part du Valeur Valeur Produits Secteur Capital états de synthèse CHARGES DE PERSONNEL 1 196 641 1 174 291 capital comptable comptable d’activité social Salaires et appointements 879 067 600 404 Dénomination ou raison sociale détenue brute nette de la société émettrice inscrits au de la société émettrice Date de Charges d’assurances sociales 157 663 104 523 Situation clôture de Résultat net CPC de nette Charges de retraite 61 299 41 638 l’exercice l’exercice Charges de formation 21 916 14 661 A - Participations dans les 568 772 554 153 Autres charges de personnel 76 697 413 065 entreprises liées SOMACOVAM Gestion d’actif 5 000 100,00% 30 000 24 000 31/12/04 3 198 831 IMPOTS ET TAXES 71 479 63 176 ATTIJARI CAPITAL RISQUE Capital risque 10 000 99,99% 9 999 3 999 31/12/04 8 437 25 CHARGES EXTERNES 1 076 759 1 097 600 CASA MADRID Capital 10 000 49,98% 4 998 4 210 31/12/04 1 666 741 Loyers de crédit-bail et de location 73 771 44 480 DEVELOPPEMENT développement Frais d’entretien et réparation 96 610 80 427 ATTIJARI PROTECTION Sécurité 4 000 80,75% 3 230 2 813 31/12/04 855 680 Rémunération d’intermédiaires et honoraires 244 607 445 014 SOMGETI Informatique 300 99,40% 99 99 31/12/03 23 871 18 073 Vente de matériel Transport et déplacements 62 328 43 814 AGENA MAGHREB 11 000 74,96% 33 33 informatique Publicité, publications et relations publiques 240 881 169 603 Gestion de cartes de DINERS CLUB DU MAROC 1 500 100,00% 1 675 1 675 Autres charges externes 358 562 314 261 paiement AUTRES CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION 91 227 44 294 MEDI TRADE Trading 1 200 20,00% 240 240 S C I AL MIFTAH Immobilier 100 100,00% 244 244 S.M.A.O. 1 000 100,00% 2 397 2 397 Intermédiation de WAFA BOURSE 20 000 99,67% 40 223 40 223 bourse Autres produits et charges (en milliers de dirhams) WAFA COMMUNICATION Communication 3 000 91,28% 2 550 2 550 WAFA FONCIERE. Gestion immobilière 17 000 56,67% 3 700 3 700 AU 31/12/05 AU 31/12/04 WAFA PATRIMOINE Gestion de patrimoine 10 000 66,00% 1 700 1 700 Conseil en systèmes AUTRES PRODUITS BANCAIRES 528 868 389 399 WAFA SYSTEMES CONSULTING 5 000 99,88% 4 994 4 994 informatique AUTRES CHARGES BANCAIRES 340 993 321 033 WAFA SYSTEMES DATA Informatique 1 496 100,00% 1 500 1 500 PRODUITS D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 331 400 288 918 WAFA SYSTEMES FINANCE Ingénierie Informatique 1 997 100,00% 2 066 2 066 116 PRODUITS SUR VALEURS ET EMPLOIS DIVERS Conseil et Ingénierie WAFA TRUST 5 000 66,00% 3 980 3 980 Plus-values de cession sur immobilisations financières 132 557 14 349 financière Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 45 937 61 434 WAFA LLD Leasing 15 500 100,00% 20 000 20 000 ATTIJARI INVEST. 5 000 100,00% 1 250 1 250 Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même 2 100 000 ATTIJARIWAFA BANK SENEGAL Banque 100,00% 40 362 40 362 Produits accessoires 58 628 186 034 FCFA Autres produits d’exploitation non bancaire 94 279 27 101 PARIS CASA FINANCES Société de portefeuille 229 EURO 99,96% 2 493 1 079 CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 1 108 46 166 GESTFOND Gestion portefeuille 1 000 100,00% 1 000 1 000 Charges sur valeurs et emplois divers 936 36 320 FCP OBLIFUTUR Gestion portefeuille 1 000 99,99% 1 000 1 000 Moins-values de cession sur immobilisations financières 4 FCP OBLITOP FCP 1 000 99,90% 1 143 1 143 Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 168 9 846 FCP CAP RENDEMENT FCP 1 000 99,90% 1 151 1 151 REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 2 350 598 1 755 450 FCP CAP SECURIPRIME FCP 1 000 99,99% 1 049 1 049 Reprise de provisions sur créances en souffrance 2 103 927 1 221 559 FCP CAP SECURICOURT FCP 1 000 99,99% 1 199 1 199 CDM FONDS FCP 1 000 100,00% 4 393 4 393 Récupérations sur créances amorties 111 283 28 086 CAP OBLIGATION FCP 1 000 100,00% 1 003 1 003 Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations financières 2 372 3 552 STIM 150 KTND 49,00% 505 505 Reprises de provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles 7 784 SUD SICAR 30000KTND 67,23% 138 513 138 513 Reprises de provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 11 112 2 542 STE SUD INVEST 5000KTND 97,92% 33 622 33 622 Reprises de provisions pour autres risques et charges 87 562 475 578 SUD RECOUVREMENT 1000KTND 99,93% 6 862 6 862 Reprises des autres provisions 26 559 24 133 AUTRES TITRES DE FILIALE 199 598 199 598 DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 2 948 272 2 886 874 B- Autres titres de participation 1 005 688 960 960 0 Dotations aux provisions pour créances en souffrance 1 123 067 1 662 188 ONA Holding 1 739 195 2,41% 151 411 151 411 Pertes sur créances irrécouvrables 1 549 544 769 189 SONASID Métallurgie 390 000 4,25% 94 148 94 148 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 9 155 6 340 SNI Holding 1 090 000 554 554 Dotations aux provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 73 454 38 712 SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641 STE HOSPITALY HOLDING Tourisme 101 000 14,99% 39 140 39 140 Dotations aux provisions pour autres risques et charges 193 052 106 680 MOUSSAFIR HOTEL Hôtellerie 104 000 33,34% 34 670 34 670 Dotations aux autres provisions 303 765 TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,72% 28 309 28 309 CHARGES NON COURANTES 185 514 456 230 Gestion de cartes SOCIETE INTERBANK 11 500 16,00% 1 840 1 840 Dotations non courantes aux amortissements 362 499 bancaires IMPRESSION PRESSE EDITION Dotations non courantes aux provisions 2 515 11 766 Edition 3 000 8,68% 400 400 Autres charges non courantes 182 999 81 966 (IPE) STE D’AMENAGEMENT DU Promotion Immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714 PRODUITS NON COURANTS 30 175 152 691 PARC NOUACER Reprises non courantes des amortissements 5 97 237 CENTRE MONETIQUE Monétique 98 200 11,20% 10 999 10 838 Reprises non courantes des provisions 18 589 19 093 INTERBANCAIRE Autres produits non courants 11 581 36 360 BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière 1 000 50,00% 500 500 MOROCCAN INFORMATION Prestation de service 46 000 12,28% 5 650 5 284 TECHNOPARK DAR ADDAMANE (CAPITAL) Institution de Garantie 1 915 1 915 1 915 Rapport 4 Rapport financier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5

Immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers de dirhams) Extrait des derniers Montant Produits Montant Part du Valeur Valeur états de synthèse Montant des Secteur Capital Autres des Autres capital comptable comptable Montant Montant des des ces- Montant amortis- Dotation Montant Dénomination ou raison sociale d’activité social de la société émettrice inscrits au Mouve- amortis- Mouve- détenue brute nette brut au acquisitions sions ou brut à sements au titre net à la de la société émettrice Nature ments au sements ments au Cumul Date de début de au cours de retraits au la fin de et/ou pro- de l’exer- fin de Situation CPC de cours de sur immo- cours de clôture de Résultat net l’exercice l’exercice cours de l’exercice visions au cice l’exercice nette l’exercice l’exercice bilisations l’exercice l’exercice l’exercice début de CENTRE MONETIQUE l’exercice sorties Monétique 11 000 11 000 11 000 INTRBANCAIRE IMMOBILISATIONS 2 085 423 45 668 42 175 32 352 2 121 268 343 342 175 979 118 694 21 105 421 732 1 699 536 Groupement profes- INCORPORELLES G.P.B.M. 2 267 2 267 2 267 sionnel des Banques Droit au bail 170 855 11 961 18 457 164 359 32 300 32 300 132 060 SOUK AL MOUHAJIR Distribution 6 500 15,25% 991 991 Brevets et marques 24 483 4 085 28 568 20 278 3 967 16 311 12 257 AM INVESTISSEMENT MOROCCO Prestation de service 215 000 2 500 2 500 Immobilisations en recherche 0 0 0 BANQUE D’AFFAIRE TUNISIENNE Banque 3 000 TND 10,00% 2 584 2 584 et développement Autres immobilisations BELAZI immobilier 5 000 100,00% 9 880 3 880 1 889 383 29 622 23 718 32 352 1 927 639 290 764 175 979 114 727 21 105 373 121 1 554 518 AFC VALEURS FCP 1 000 27,90% 383 383 incorporelles d’exploitation Immobilisations incorporelles 701 701 701 STE SOFI SICAF 10000KTND 10,00% 6 867 6 867 hors exploitation STE INTER BANCAIRE DE 3500KTND 10,00% 2 404 2 404 Immobilisations incorporelles TELECOMPENSATION “SIBTEL” prises en crédit-bail et en 0 SODET SUD 3000KTND 10,00% 2 060 2 060 location MONETIQUE TUNISIE 2700KTND 10,37% 1 923 1 923 IMMOBILISATIONS 4 714 161 405 965 470 630 659 304 5 308 800 1 964 492 294 456 67 236 230 511 2 422 223 2 886 577 STE D’ETUDES ET D’AM. DES CORPORELLES COTES NORD DE LA VILLE DE 2250KTND 11,11% 1 717 1 717 Immeubles d’exploitation 1 895 502 96 074 5 613 378 418 2 364 381 467 163 91 738 1 888 62 702 619 714 1 744 667 SFAX Terrain d’exploitation 237 553 15 665 400 9 420 262 238 0 262 238 S I A Q 366KTND 12,30% 309 0 Immeubles d’exploitation, 1 305 799 80 409 1 447 368 998 1 753 759 316 218 77 725 16 62 702 456 629 1 297 130 LE FORUM * 660KTND 12,73% 577 577 Bureaux INTER BANK SERVICES 2694KTND 14,85% 2 746 2 746 Immeubles d’exploitation, 76 660 3 766 72 894 63 782 2 993 1 872 64 903 7 991 COTIF-SICAR 5000KTND 15,00% 5 150 5 150 logements de fonction SOFAT 2798KTND 16,79% 3 226 3 226 Immeubles d’exploitation pris 275 491 275 491 87 163 11 020 98 183 177 308 RESIDENCE CLUB DE en crédit-bail et en location 210KTND 19,05% 275 0 KERKENNEAH Mobilier et matériel 118 1 471 064 150 876 321 351 245 450 1 546 039 972 805 140 532 19 411 167 809 1 261 735 284 304 STAR IMMOBILIERE 500KTND 20,00% 687 343 d’exploitation GENERAL LEASING 10000KTND 20,58% 18 683 18 683 Mobilier de bureau 297 089 20 475 47 755 35 046 304 855 237 260 18 973 21 977 278 210 26 645 BATAM IMMOBILIERE 150KTND 21,80% 225 225 d’exploitation GENERALE IMMOBILIERE DU SUD 3000KTND 29,90% 6 160 6 160 Matériel de bureau 639 886 26 744 103 705 97 809 660 734 476 483 59 736 65 377 601 596 59 138 GTI 400KTND 30,00% 824 824 d’exploitation AMEL SICAF 1325KTND 35,85% 3 262 3 262 Matériel informatique 457 716 91 124 127 920 100 855 521 775 229 999 53 020 17 497 73 699 339 221 182 554 Matériel roulant rattaché EURATLAS PLACEMENT 100 100,00% 123 123 14 983 12 533 13 635 11 393 25 274 7 629 3 354 1 747 6 455 15 691 9 583 à l’exploitation CAULLIEZ MAROC INDUSTRIE 100 000 30,00% 30 006 30 006 Autres matériels 39 926 28 336 347 11 937 5 838 2 453 167 301 8 425 3 512 FINABOID HOLDING 1 000 100,00% 1 031 498 d’exploitation DORALOUP Elevage maritime 4 000 13,00% 520 0 Mobilier et matériel AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 484 058 448 197 d’exploitation pris en 21 465 21 465 15 596 2 996 18 592 2 873 C - Emplois assimilés 319 847 319 067 crédit-bail et en location Autres immobilisations Divers C/C associés 293 303 293 303 600 042 55 196 1 442 1 964 655 760 393 613 28 347 8 273 413 687 242 073 corporelles d’exploitation Autres titres immobilisés 26 544 25 764 Autres immobilisations prises TOTAL GÉNÉRAL 1 894 307 1 834 180 en crédit-bail et en location Immobilisations corporelles 747 552 103 819 142 224 33 472 742 619 130 911 33 839 37 664 0 127 086 615 533 hors exploitation Terrain hors exploitation 225 533 76 879 78 001 224 411 27 527 27 527 0 224 411 Immeubles hors exploitation 376 024 24 277 61 730 338 571 36 206 12 687 4 672 44 221 294 350 Mobiliers et matériel hors 33 014 343 1 668 31 689 28 673 2 677 1 668 29 682 2 007 Titres mis en équivalence (en milliers de dirhams) exploitation Autres immobilisations 112 982 2 320 825 33 472 147 949 38 505 18 475 3 797 53 183 94 766 QUOTE-PART corporelles hors exploitation VARIATION DU DISTRIBUTIONS AUTRES SOCIÉTÉS MISES EN EQUIVALENCE OUVERTURE DES RESULTATS CLOTURE CAPITAL VERSEES MOUVEMENTS TOTAL 6 799 584 451 633 512 805 691 656 7 430 068 2 307 834 470 435 185 930 251 616 2 843 955 4 586 113 MEE ENTREPRISES A CARACTERE FINANCIER AUTRES ENTREPRISES -276 487 -79 740 252 442 -98 069 -201 854 CAPRI -6 253 50 218 43 965 MLIHIA -1 829 1 829 WAFA ASSURANCE -734 733 -47 140 104 330 -102 332 -779 875 SIFAP 15 297 -1 668 725 329 14 683 CDM 451 031 -30 932 97 169 2 105 519 372 TOTAL -276 487 -79 740 252 442 -98 069 -201 854 Rapport 4 Rapport fi nancier Comptes consolidés 05 Annuel 2 0 0 5 CONTACTS Variation des écarts d’acquisition (en milliers de dirhams)

OUVERTURE AUGMENTATION DOTATIONS AUTRES MOUVEMENTS CLÔTURE Lamia NAJI Ecarts d’acquisition bruts 2 007 479 211 738 2 219 217 Amortissements des EA 142 401 130 076 272 477 Autodidacte passionnée, Lamia NAJI débute sa NET 1 865 078 211 738 130 076 0 1 946 741 carrière en 1992. Son premier reportage, effectué « sac à dos » à travers le Maroc, est récompensé par une bourse de l’Unesco et une autre de la Casa de AUTRES Velazquez, qui lui permettront de perfectionner son OUVERTURE DOTATIONS REPRISES CLÔTURE MOUVEMENTS art en Italie. Depuis, elle enchaîne les distinctions, Provisions pour EA négatifs 0 obtenant un soutien de l’Institut hollandais de la photographie et la reconnaissance de la Cité des arts TOTAL 0 0 0 de Paris. Un succès qui ne la détourne pas de son ambition : rapprocher les gens et les lieux, effacer les différences et retrouver le sens de l’unité.

Impôts sur les résultats (en milliers de dirhams)

AU 31/12/2005 AU 31/12/2004 IMPOTS COURANTS 919 258 568 292 IMPOTS DIFFERES -202 526 117 671 TOTAL 716 732 685 963

Réseau* (en nombre)

EFFECTIFS 31/12/05 31/12/04 120 Guichets permanents 519 485 Guichets périodiques 3 3 Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 317 334 Succursales et agences à l’étranger 7 7 Bureaux et représentation à l’étranger 24 30 * Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.

Comptes de la clientèle* (en nombre) 31/12/05 31/12/04 Comptes courants 80 186 82 877 Comptes chèques 940 859 995 250 Comptes d’affacturage Comptes sur carnets 332 066 376 390 Comptes à terme 18 584 20 321 Bons de caisse 5 718 6 128 Autres comptes de dépôts 22 789 54 955

* Agences Attijariwafa bank y compris les succursales de Paris et Bruxelles.

Subventions fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie (en milliers de dirhams)

OBJET ECONOMIQUE MONTANT GLOBAL MONTANT A FIN 2004 UTILISATION 2005 MONTANT A FIN 2005 SUBVENTIONS FONDS PUBLICS AFFECTES Lignes de fi nance- FONDS SPECIAUX DE GARANTIE (*) 313 852 312 365 ments extérieurs

TOTAL 313 852 312 365

(*) : concernant la Banque du Sud (Tunisie) Contacts

Communication financière Zakia HAJJAJI Batoul MOUMILE Téléphone 022 46 98 13 Téléphone 022 46 98 67 Fax 022 29 41 25 Fax 022 29 41 25 E-mail [email protected] E-mail [email protected]

Siège Filiales 2, boulevard Moulay Youssef, Attijari Finances Corp. 20000 Casablanca, Maroc 15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca Téléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou Téléphone 022 47 64 35 +212 (0) 22 29 88 88 Fax 022 47 64 32 Fax +212 (0) 22 29 41 25 www.attijariwafabank.com Attijari Intermédiation 15 bis, boulevard Moulay Youssef, Casablanca Réseau extérieur Téléphone 022 49 14 82 Attijariwafa bank Europe Fax 022 20 25 15 Succursale Paris Wafa Gestion 170, boulevard Haussman 416, rue Mustapha El Mâani, Casablanca 74008 Paris Téléphone 022 54 50 54 Téléphone 00 331 53 75 75 00 Fax 022 22 99 81 Fax 00 331 53 75 75 26 ou 25 Conception et réalisation : SAGA Communication - Iconographie : Mohammed JANNAT Wafasalaf Succursale Bruxelles 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca 126-130, boulevard Maurice Lemonnier Téléphone 022 20 34 46 1000 Bruxelles Fax 022 29 49 63 Téléphone 00 322 218 14 45 Fax 00 322 504 00 34 Attijari Factoring Maroc 19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Desk commercial Madrid Téléphone 022 22 93 01 C/Bravo Murillo 210, 28020 - Madrid Fax 022 22 92 95 Téléphone + 34 (0) 915 795 434 Fax + 34 (0) 915 795 799 Wafa Immobilier 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Desk commercial Barcelone Téléphone 022 22 92 92 Calle Tusset, n° 8, 2° 3A, Escalera, Derecha Fax 022 20 19 35 08006 Barcelone Wafacash Téléphone + 34 (0) 934 155 899 5, rue Driss Lahrizi, Casablanca Fax + 34 (0) 934 160 952 Téléphone 022 20 80 80 Desk commercial Milan Fax 022 27 23 83 Unicredito Miliano, Espera Commercial / International, Wafabail eme Viale Bodio 29 - B3, 3 Piano - 20158 Milano 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Téléphone + 39 (0) 237 724 675 Téléphone 022 26 55 19 Fax + 39 (0) 237 724 662 Fax 022 27 74 11 Desk commercial Shangaï Wafa LLD Calyon Shanghaï 5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca 36Th Floor China, Merchants Tower - 161 Lujiazui East Road Téléphone 022 43 17 70 Shanghaï 200120-pr China Fax 022 20 53 03 Téléphone + 8621 588 70 770 poste 3064 Fax + 8621 588 77 036 / 7037 Wafa Assurance 1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca Banque du Sud-Tunisie Téléphone 022 54 55 55 95, avenue de la Liberté - Tunis Fax 022 20 91 03 Téléphone + 216 71 849 400 Attijari International bank Fax + 216 71 782 663 Lot. n° 41, Zone Franche d’exportation, route de Rabat - Tanger Attijariwafa bank Sénégal Téléphone 039 39 41 75/77 29 - 33, Avenue Président Leopold Sédar Senghor Fax 039 39 41 78 Dakar - Sénégal Téléphone +221 889 98 98 Fax +221 823 48 57