Aménagement D'un Parc Photovoltaïque

Aménagement d’un parc photovoltaïque Département de la Dordogne Commune de La Douze

Résumé non Technique du dossier d’étude d’impact Articles L122-3 et suivants du Code de l’Environnement

Réf : 96228 Juin 2019

96228 Juin 2019 2 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

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INCIDENCES CUMULEES AVEC D’AUTRES PROJETS...... 44 SOMMAIRE VULNERABILITE DU PROJET A DES ACCIDENTS OU CATASTROPHES MAJEURES ...... 44 6. ESTIMATION DES COUTS DES MESURES MODALITES DE SUIVI DES MESURES ET DE Le résumé non technique de l’étude d’impact présente de manière simplifiée le corps du dossier. Pour LEURS EFFETS ...... 45 plus de détails, il convient de se reporter aux chapitres correspondants de l’étude d’impact. 7. METHODOLOGIE DE L’ETUDE ...... 45

SOMMAIRE ...... 3 1. DESCRIPTION DU PROJET ...... 4 COMPOSANTE DE LA CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE ...... 4 LA CONSTRUCTION DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE ...... 9 L’EXPLOITATION DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE ...... 9 LE DEMANTELEMENT DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE ...... 9 2. CONTEXTE LEGISLATIF ...... 10 OBJET DE L’ETUDE D’IMPACT ...... 10 DEMANDE DE DEROGATION « ESPECE PROTEGEE » PREVUE A L ’ARTICLE L411-2 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 10 PROCEDURE DE DECLARATION / AUTORISATION LOI SUR L’EAU DANS LE CADRE DE LA PROCEDURE DEFINIE PA R L’ ARTICLE L. 214-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE SES DECRETS D’APPLICATION ...... 10 ENQUETE PUBLIQUE DANS LES CONDITIONS PREVUES AUX ART ICLES L.123-1 A L.123-16 ET R. 123-1 A R.123- 46 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ...... 10 DEMANDE DE DEFRICHEMENT PREVUE A L’ARTICLE L.341-3 DU NOUVEAU CODE FORESTIER ...... 10 3. ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 11 MILIEU PHYSIQUE ...... 13 MILIEU NATUREL ...... 15 MILIEU HUMAIN ...... 18 PAYSAGE ET PATRIMOINE ...... 21 SCENARIO DE REFERENCE ET EVOLUTION PROBABLE DE L ’ENVIRONNEMENT EN L ’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET ...... 23 4. SOLUTIONS DE SUBSTITUTION EXAMINEES ET PRINCIPALES RAISONS DU CHOIX EFFECTUE ...... 25 CONTEXTE GENERAL ...... 25 CONTEXTE LOCAL ...... 25 CHOIX DU SITE ...... 26 5. INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE, MESURES PREVUES ...... 26 INCIDENCES ET MESURES SUR LE MILIEU PHYSIQUE ...... 27 INCIDENCES ET MESURES SUR LES MILIEUX NATURELS, LA FAUNE ET LA FLORE ...... 31 INCIDENCES ET MESURES SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 34 INCIDENCES ET MESURES SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE ...... 39

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1. DESCRIPTION DU PROJET Le système photovoltaïque

COMPOSANTE DE LA CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE Le parc sera constitué de modules photovoltaïques , couramment appelés panneaux solaires . Pour le présent projet, les modules solaires photovoltaïques de type polycristallin sont à ce jour Principe de fonctionnement d’un parc photovoltaïque privilégiés. Le projet sera composé de 10 032 panneaux solaires répartis sur 418 tables. La puissance unitaire des Une installation photovoltaïque est constituée de plusieurs éléments : le système photovoltaïque, les modules sera de 350 Wc. Cela correspondra à une puissance installée de 3,5112 MWc et permettra une câbles de raccordement, les locaux techniques, la clôture et les accès. Elle est conçue pour fonctionner production d’environ 4346 MWh/ an. pendant 25 ans minimum. Les dimensions type d’un tel module seront de 1,66 mètres de long et 0,99 m de large. Les éléments du projet occupent une surface globale d’environ 4,2 ha, pour une surface totale clôturée Ils seront conformes aux normes IEC 61215 et 61730. de 5,8 ha (bassin de rétention existant compris). Les modules seront également munis d'une plaque de verre non réfléchissante afin de protéger les cellules des intempéries. Ces modules seront montés inclinés sur des châssis pour former des tables alignées selon des rangées , exposées ici au Sud avec une inclinaison de l’ordre de 25° pour maximiser l’énergie du soleil. Cette technologie a l’avantage de présenter un excellent rapport production annuelle / coût d’installation.

Exemple de panneau type polycristallin

418 tables sont prévues dans le cadre du projet des Pradelles, portant chacune 24 modules photovoltaïques. Au plus haut, dans un souci d’intégration paysagère, la hauteur maximale des panneaux par rapport au sol sera de 2,21 m. La hauteur du bord inférieur de la table avec le sol sera d’environ 0,80 m, permettant de faciliter l’entretien du site et éventuellement à la petite faune de circuler librement. Cette garde au sol permet également de laisser passer la lumière du soleil sous les modules. Cette lumière diffuse arrive au niveau du sol et permet à la végétation de se développer. Les structures seront alignées selon des rangées orientées ouest-est, avec un espacement d’environ 2 cm entre les panneaux, 20 cm entre les tables d’une même rangée, et de 3,57 m minimum entre deux rangées.

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Les structures peuvent être fixées au sol soit par ancrage au sol (de type pieux ou vis) soit par des fondations externes ne demandant pas d’excavation (de type plot béton). La solution technique d’ancrage est fonction de la structure, des caractéristiques du sol ainsi que des contraintes de résistance mécaniques telles que la tenue au vent ou à des surcharges de neige.

Dans le cas du présent projet, la solution de pieux battus sera privilégiée car elle semble la plus appropriée à la vue des sols constituant le site. Les études géotechniques permettront cependant de déterminer le type de fondations adaptée.

Le système de structures fixes envisagé pour le projet est extrêmement fiable de par sa simplicité puisqu’elle ne contient aucune pièce mobile, ni moteurs. Par conséquent, elle ne nécessitera quasiment aucune maintenance. De plus, sa composition en acier galvanisé lui confère une meilleure résistance. A la fin de l’exploitation, l’implantation des panneaux est ainsi entièrement réversible ; ces pieux sont tout simplement retirés du sol.

ancrage au sol par pieux battus

Le parc solaire sera également composé d’autres éléments comme les locaux techniques, abritant les onduleurs et transformateurs, et le poste de livraison . Le projet sera entièrement clôturé. vue en coupe d’une table photovoltaïque Des aménagements annexes permettront sa surveillance et sa maintenance.

Les postes onduleurs/transformateurs

Les locaux techniques, abritent les onduleurs et transformateurs dans un seul bâtiment. L'onduleur est un équipement électrique permettant de transformer un courant continu (généré par les modules) en un courant alternatif utilisé sur le réseau électrique français et européen Le transformateur a pour rôle d'élever la tension du courant pour limiter les pertes lors de son transport jusqu'au point d'injection au réseau électrique. Le transformateur est adapté de façon à relever la tension de sortie requise au niveau du poste de livraison en vue de l’injection sur le réseau électrique (HTA ou HTB).

La centrale photovoltaïque sera constituée de 2 postes de transformation de 8,60 m de long par 3,10 m 2 vue de face d’une table photovoltaïque de large (soit une surface au sol de 26,66 m ), pour une hauteur hors sol de 2,76 m.

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Deux postes de transformation sont prévus au sein de la zone clôturée, tous les deux sur la frange nord, ° les câbles de communication : un plutôt à l’ouest et le second plutôt à l’est. Ils permettent l’échange d’informations entre les onduleurs et le système de supervision Ils auront un revêtement en crépis de couleur vert type RAL 6005. (SCADA), situé dans la structure de livraison. Une connexion internet permet également d’accéder à ces informations à distance ;

° la mise à la terre : Les structures de liaison Elle permet entre autres l’évacuation d’éventuels impacts de foudre. Des parafoudres et paratonnerre seront installés selon le guide UTE 15-443 et les normes NF-EN 61643-11 et NF C Le projet de La Douze sera doté d’un poste de livraison répondant aux normes en vigueur (C13-200 et 17-100 et 17-102. C13-100 notamment). Le poste de livraison doit être implanté en limite de propriété, accessible depuis la voie publique. Il sera Tous les câbles issus d’un groupe de panneaux rejoignent une boîte de jonction d’où repart le courant situé à proximité du portail d’entrée de la zone clôturé, sur la frange nord du projet. C’est dans ce local continu, dans un seul câble, vers les onduleurs, puis vers les transformateurs. Des câbles haute tension que l’on trouve la protection de découplage permettant de séparer l’installation du réseau public. en courant alternatif repartent ensuite de ces postes pour converger jusqu’au poste de livraison où se D’une longueur de 5,2 m et d’une largeur de 2,7 m, il a une surface au sol de 14,04 m², et une hauteur fera l’injection de l’électricité sur le réseau d’ENEDIS. hors sol de 2,62 m.

L’électricité produite, après avoir été éventuellement rehaussée en tension, est injectée dans le réseau Raccordement au réseau électrique électrique français au niveau du poste de livraison. Le poste de livraison constitue l’interface physique Le raccordement au réseau électrique national sera réalisé sous une tension de 20 000 Volts depuis le et juridique entre l’installation et le réseau public de distribution de l’électricité. poste de livraison de la centrale photovoltaïque qui constitue l’interface entre le réseau public et le réseau

propre aux installations. C’est à l’intérieur du poste de livraison que l’on trouve notamment les cellules Le poste de livraison sera placé à proximité du portail d’entrée. Il sera implanté en limite de propriété, de comptage de l’énergie produite. accessible depuis la voie publique.

Le raccordement au réseau électrique public est envisagé sur le réseau de Saint-Maime-de-Peyrerol L’intégration paysagère du poste de livraison sera faite grâce à un revêtement d’une teinte vert foncé (pressenti), situé à 18 km du projet. Une étude plus approfondie sera sollicitée auprès du gestionnaire (type RAL 6005). de réseau ENEDIS, qui sera responsable du raccordement final de la centrale solaire.

Les câbles de raccordement La sécurisation du site

À l’intérieur de la centrale solaire seront installés les réseaux de câbles suivants : La clôture des installations photovoltaïques est exigée par les compagnies d’assurance pour la protection ° les câbles électriques : des installations et des personnes. Une clôture en matériaux résistants ceinturera le projet. Ils sont destinés à transporter l’énergie produite par les modules vers les onduleurs et Elle aura pour fonction de délimiter l’emprise des infrastructures photovoltaïques, d’interdire l’accès aux transformateurs, puis vers la structure de livraison ; personnes non autorisées et d’empêcher l’intrusion de gros animaux tout en permettant le passage des

petits mammifères, reptiles et amphibiens. La clôture, rigide, aura une hauteur de 2 m maximum, sur un linéaire total d’environ 1,24 km. La zone clôturée sera fermée par un portail, à deux battants, d’une largeur de 5 m. La clôture et le portail seront de type acier galvanisé.

2 m

Exemple de câble électrique et de boîte de raccordement

Clôture grillagée (vue en coupe et illustration)

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Le site sera également équipé d’un système de vidéosurveillance. Un câble de détection d’intrusion, attaché à la clôture, permettra, sur une détection extérieure, de déclencher une alarme au centre de télésurveillance, avec en parallèle l'enregistrement des images vidéo de la zone en alarme. Aménagements paysagers L’entrée de la centrale sera constituée de panneaux didactiques d’information et d’orientation pour le public, dont une signalisation adaptée pour avertir des risques électriques liés à la présence de la Une réserve incendie, sous forme d'une citerne souple de 60 m 3, sera implantée sur la frange nord-ouest centrale photovoltaïque. du projet, entre la clôture et la piste, de manière à garantir son accessibilité par les moyens de secours. Les bâtiments techniques (transformateurs et livraison) seront dotés de dispositifs de suivi et de contrôle.

Ainsi, plusieurs paramètres électriques seront mesurés (intensités…) ce qui permettra des reports A noter qu’une réserve incendie a été identifiée sur la frange nord du projet, à proximité immédiate de d’alarmes en cas de défaut de fonctionnement. celui-ci. Elle pourra éventuellement être mise à profit du projet. Un système de coupure générale sera mis en place. Des extincteurs seront disponibles dans les postes et les consignes de sécurité y seront affichées. La végétation existante sur le pourtour du projet est conservée. Dans le cadre de la prise en compte du risque incendie, l’ensemble des prescriptions du SDIS 24 Le site sera laissé à un ré-enherbement naturel. relatives à l’implantation de panneaux photovoltaïques, seront respectées. Les éléments annexes (clôtures, postes, citerne éventuelle) seront d’un RAL vert foncé ou gris acier,

adapté à l’environnement immédiat. Accès et pistes

L’accès au site se fera depuis la voie d’accès à la zone d’activité des Pradelles qui longe la limite nord du projet. Le projet est en conséquence très accessible. Aucune mise au gabarit des accès n’est nécessaire.

Une piste périphérique de 5 m de large sera créée tout autour du projet. La voirie sera de type lourde jusqu’aux postes de transformation (soit un linéaire de 240 m environ) puis légère sur tout le pourtour du site. Interne à la clôture, elle longe les tables photovoltaïques. Elle permet d’accéder au bassin de rétention. Une piste de direction nord/sud-ouest est conservée au sein du projet et permet de le traverser. En tout, ce sont environ 1350 ml de pistes qui seront créés au sein du projet, pour une surface approximative de 6715 m² dont 1200 m² de pistes lourdes.

Une base de vie sera implantée, en phase d’installation, et raccordée au réseau ENEDIS ainsi qu’aux réseaux d’eau potable et d’eau usée. Si ces raccordements ne sont pas possibles, l’installation de groupes électrogènes, de citernes d’eau potable et de fosses septiques sera mise en place. Elle aura une surface d’environ 15 m par 15 m. .

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Plan des principaux éléments du projet

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LA CONSTRUCTION DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE LE DEMANTELEMENT DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE

Pour la centrale des Pradelles à La Douze, le temps de construction est évalué à environ 6 mois. La Dans un souci environnemental, une notice de démantèlement sera remise à la fin du chantier pour construction du parc est répartie selon les étapes suivantes : retirer du site tous les apports techniques artificiels et restituer la parcelle dans son état initial. 1) Préparation du site (4 semaines) La remise en état du site se fera à l’expiration du bail ou bien dans toutes circonstances mettant fin au La préparation du site comprend la délimitation des zones de travail, la préparation du terrain et bail par anticipation (résiliation du contrat d’électricité, cessation d’exploitation, bouleversement d’élagage des arbres, la pose de la nouvelle clôture, le piquetage, la mise en place des locaux économique...). Toutes les installations seront démantelées : de chantier ainsi que l’organisation du stationnement, du stockage des approvisionnements et des déchets. ° démantèlement des structures de livraison et des postes de transformation. Chaque bâtiment sera déconnecté des câbles, levé par une grue et transporté hors site pour traitement et recyclage 2) Phase de construction (14 semaines) ; La phase de construction comprend l’aménagement des accès et des aires de grutage, la mise ° déconnection et enlèvement des câbles posés le long des structures, puis évacuation vers le en place des structures (fixation des structures, mise en place des structures porteuses et pose centre de traitement et recyclage. Dans la mesure où la réouverture des tranchées apparait plus de modules), la mise en place du réseau électrique (réalisation des tranchées et pose de câbles pénalisante pour l’environnement que l’abandon en terre du réseau de câbles enfoui, celui-ci sera électriques), et enfin, l’installation des postes électriques, ainsi que la réalisation des connexions laissé enterré ; et des tests de fonctionnement ° démontage des modules et des structures métalliques. Les modules seront évacués par camions 3) Remise en état du site (2 semaines) et recyclés selon une procédure spécifique (recyclage du silicium, du verre, des conducteurs et En fin de chantier, les aménagements temporaires (zone de stockage…) seront supprimés et le des autres composants électriques). Les métaux des structures seront acheminés vers les sol remis en état. centres de traitement et de revalorisation ; ° selon le type de fondation retenu, leur démontage sera différent. Il sera procédé à leur enlèvement Chacune des étapes de construction du parc respecteront un ensemble de règles de bonnes conduites puis leur évacuation du site par camions ; environnementales qui concernent principalement le risque de pollution accidentelle, la limitation des emprises pour une utilisation minime de l’espace, la sécurité des travailleurs et riverains, le bruit, la ° enfin, le site sera remis en état et pourra se revégétaliser naturellement. poussière…. Les délais nécessaires au démantèlement de l’installation sont de l’ordre de 6 mois. L’ EXPLOITATION DU PARC PHOTOVOLTAÏQUE Le démantèlement en fin d’exploitation se fera en fonction de la future utilisation du terrain. Ainsi, il est possible qu’à la fin de vie des modules, ceux-ci soient simplement remplacés par des modules de Le site sera en permanence sous vidéosurveillance. Un parc solaire ne demande pas beaucoup de dernière génération ou que la centrale soit reconstruite avec une nouvelle technologie (par exemple, maintenance. La périodicité d’entretien restera limitée et sera adaptée aux besoins de la zone. thermo-solaire), ou bien que les terres redeviennent vierges de tout aménagement. La maîtrise de la végétation se fera par fauchage mécanique (tonte/débroussaillage) au moins une fois Le recyclage en fin de vie des panneaux photovoltaïques est devenu obligatoire en France depuis Août par an. Aucun produit chimique ne sera donc utilisé pour l’entretien du couvert végétal. 2014. En phase d’exploitation, l’installation photovoltaïque ne requiert aucun personnel présent en permanence En France c’est l’association européenne PV CYCLE, via sa filiale française qui est chargée de collecter sur le site. cette taxe et d’organiser le recyclage des modules en fin de vie. La collecte des modules en silicium cristallin s’organise selon trois procédés : Durant l’exploitation du parc, aucune matière première n’est nécessaire. Le parc photovoltaïque produira de l’électricité (produit sortant) à partir du soleil (source d’énergie). On notera que le fonctionnement des ° Containers installés auprès de centaines de points de collecte pour des petites quantités, installations ne nécessite aucun besoin en eau (pas d’approvisionnement en eau). ° Service de collecte sur mesure pour les grandes quantités, Un capteur photovoltaïque, met entre 1,5 et 3 ans pour produire l'énergie équivalente à ce qui a été ° Transport des panneaux collectés auprès de partenaires de recyclage assuré par des entreprises nécessaire à sa fabrication. Chaque année, le parc permettra d’éviter 1350 tonnes de CO 2 par an (sur certifiées. une base de 311 g d’équivalent CO 2 par kWh par an selon l’étude Pwc 2015), et de 52 kg de déchets nucléaires (sur la base d’une moyenne de 0,012 g/kWh par an en France – source : EDF). Les modules collectés sont alors démontés et recyclés dans des usines spécifiques (comme celle de Rousset dans les Bouches-du-Rhône), puis réutilisés dans la fabrication de nouveaux produits Les autres matériaux issus du démantèlement des installations (béton, acier) suivront les filières de recyclage classiques. Les pièces métalliques facilement recyclables, seront valorisées en matière première. Les déchets inertes (grave) seront réutilisés comme remblai pour de nouvelles voiries ou des fondations.

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2. CONTEXTE LEGISLATIF PROCEDURE DE DECLARATION / AUTORISATION LOI SUR L ’E AU DANS LE CADRE DE LA PROCEDURE DEFINIE PAR L ’ARTICLE L. 214-1 DU CODE DE L ’ENVIRONNEMENT ET DE SES DECRETS D ’APPLICATION

OBJET DE L ’ETUDE D ’IMPACT Si elles ont une incidence avérée sur l’eau et les milieux aquatiques, les installations photovoltaïques au sol doivent faire l’objet d’une autorisation ou d’une déclaration au titre de la loi sur l’eau et doivent Selon le tableau annexé à l’article R.122-2 du Code de l’environnement modifié par le décret produire à ce titre une évaluation des incidences. La nomenclature des opérations soumises à n°2017-626 du 25 avril 2017 - art. 3, les ouvrages de production d'électricité à partir de l'énergie autorisation et déclaration au titre de la loi sur l’eau figure à l’article R 214-1 du code de l’environnement. solaire correspondent selon la rubrique 30 à des projets soumis à évaluation environnementale systématique ou après examen au cas par cas. Le projet de parc photovoltaïque à La Douze n’engendre aucune incidence sur l’infiltration des

eaux. Il se tient à l’écart des cours d’eau et des zones humides. Il n’est pas soumis à une CATÉGORIES de projets PROJETS soumis à évaluation PROJETS soumis à examen au procédure au titre de la Loi sur l’Eau. environnementale cas par cas 30. Ouvrages de production Installations au sol d'une puissance Installations sur serres et ombrières d'électricité à partir de l'énergie égale ou supérieure à 250 kWc. d'une puissance égale ou ENQUETE PUBLIQUE DANS LES CONDITIONS PREVUES AUX ARTICLES L.123-1 A L.123- solaire. supérieure à 250 kWc. 16 ET R. 123-1 A R.123- 46 DU CODE DE L ’E NVIRONNEMENT . Rubriques de l’article R.122-2 du Code de l’environnement modifié concernées par le projet L’enquête publique a pour objet d’assurer l’information et la participation du public, ainsi que la prise en Le projet de La Douze correspondant à des installations au sol d’une puissance égale ou compte des intérêts des tiers lors de l’élaboration des décisions susceptibles d’affecter l’environnement. supérieure à 250 kWc, il fait l’objet d’une évaluation environnementale. Les observations et propositions recueillies au cours de l’enquête sont prises en considération par le maître d’ouvrage et par l’autorité compétente pour prendre la décision (article L 123-1 du Code de Le contenu de l’étude d’impact est défini par l’article R122-5 modifié par le décret n° 2017-626 du 25 l’environnement, modifié par l’ordonnance n°2016-1060 du 3 août 2016 - art. 3). avril 2017 relatif aux procédures destinées à assurer l'information et la participation du public à l'élaboration de certaines décisions susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement et modifiant Le projet fera l’objet d’une enquête publique. diverses dispositions relatives à l'évaluation environnementale de certains projets, plans et programmes. DEMANDE DE DEFRICHEMENT PREVUE A L ’ARTICLE L.341-3 DU NOUVEAU CODE DEMANDE DE DEROGATION « ESPECE PROTEGEE » PREVUE A L ’ARTICLE L411-2 DU FORESTIER CODE DE L ’ENVIRONNEMENT Est un défrichement toute opération volontaire ayant pour effet de détruire l'état boisé d'un terrain et de La loi de protection de la nature du 10/07/1976 a fixé les principes et les objectifs de la politique de mettre fin à sa destination forestière. protection de la faune et de la flore sauvages en France. Cette loi a conduit à déterminer les espèces Un dossier de demande de défrichement est réalisé et instruit conformément aux articles R.341-1 et protégées en droit français, qui sont les espèces animales et végétales figurant sur les listes fixées par suivants du nouveau Code Forestier. arrêtés ministériels, en application du code de l’environnement (L411-1 et 2). Le code de l’environnement et ces arrêtés prévoient l’interdiction de porter atteinte aux spécimens de La mise en œuvre du projet ne nécessite pas de défrichement préalable au titre des articles R.341- ces espèces et pour certaines, à leurs habitats de reproduction et de repos. 1 et suivants du nouveau Code Forestier. Dans certaines conditions, et de manière exceptionnelle, il est possible de solliciter une dérogation à la stricte protection des espèces au titre de l’article L.411-2 du Code de l’Environnement.

La mise en œuvre du projet de parc photovoltaïque des Pradelles n’est pas susceptible de remettre en cause l’état de conservation actuel d’espèces protégées. Il ne nécessite pas de demande de dérogation pour destruction d’espèces protégées.

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3. ETAT ACTUEL DE L’ENVIRONNEMENT

L’AEI se localise sur la commune de La Douze, au cœur du département de la Dordogne (24) en région Nouvelle Aquitaine. L’aire d’étude « immédiate » (AEI) correspond à la zone d’implantation potentielle du projet. Il Périgueux, chef-lieu du département et de l’arrondissement dont dépend La Douze, est à environ 18 km s’agit des parcelles directement concernées par le projet, c’est-à-dire l’ensemble des parcelles à vol d’oiseau au nord-ouest de la commune. nécessaires au projet : les parcelles sur lesquelles peuvent être implantés les panneaux photovoltaïques, les postes électriques et les pistes d’accès. L’AEI est également nommée « site Bergerac, Sarlat-la-Canéda et Nontron, les autres chefs-lieux d’arrondissement de la Dordogne se d’étude », « périmètre d’étude » ou « terrains étudiés ». situent respectivement à environ 38 km au sud-ouest, 33 km au sud-est et 55 km au nord.

Le territoire communal s’implante au sein du Périgord Blanc, identifié ainsi en raison de ses sols crayeux, en limite du Périgord Noir, appelé ainsi pour le noir des feuillages sombres des chênes verts.

L’AEI se trouve sur la frange sud du territoire communal au L’aire d’étude dite « rapprochée » (AER), lieu-dit « Les Pradelles », à un peu plus de 2 km du bourg. correspond à une zone d’étude de 1 km Elle longe la RD45. autour de l’AEI afin de réaliser l’inventaire des

milieux naturels, des terres agricoles ou L’AEI, d’un seul tenant, s’implante entre 205 et 225 m NGF forestières, du voisinage, des zones habitées sur des espaces dédiés au développement d’une zone et urbanisables, les servitudes. L’AER d’activités au titre du document d’urbanisme. Le site est ainsi correspond également au terme « les abords bordé d’une voirie de desserte. des terrains étudiés ». Les terrains sont actuellement entretenus mais non valorisés. Ils appartiennent au Grand Périgueux.

L’accès au site se fait par cette desserte routière, connectée à l’est et à l’ouest à la RD45 longeant le sud de l’AEI.

L’aire d’étude rapprochée (AER) englobe la frange sud du territoire communal de La Douze et la pointe est de la commune de Lacropte. Le territoire de Saint-Félix-de-Reillac- et-Mortemart est également intégré à la marge dans l’AER.

L’aire d’étude éloignée (AEE) englobe quant à elle, en plus des communes listées précédemment, une petite partie du territoire communal de Val-de-Louyre-et-Caudeau, de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac et de Saint-Geyrac.

L’aire d’étude dite « éloignée » (AEE), d’un rayon de 5 kilomètres autour du projet, permet d’analyser certaines thématiques particulières, notamment le paysage et le patrimoine naturel. L’AEE, voire un territoire plus large, est également nommé « secteur d’étude », « zone d’étude » ou « aire d’étude ».

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Implantation de l’AEI sur fond photo aérienne

L’état actuel des terrains concernés par le projet ainsi que l’analyse de l’environnement proche ont permis de définir un certain nombre de sensibilités que le projet devra prendre en compte dans sa définition. Ces sensibilités sont déterminées à partir du résumé des caractéristiques principales de chaque thématique de l’environnement dans les tableaux suivants.

MILIEU PHYSIQUE

Thème Sensibilité de Caractéristiques principales de l’environnement environnemental l’environnement Les caractéristiques climatologiques locales ne présentent pas d’inconvénients à l’implantation d’un parc photovoltaïque. Le potentiel d’énergie solaire (heures d’ensoleillement par an et nombre de KWh/m² d’énergie) des terrains étudiés est une donnée conditionnant la faisabilité du projet. Le potentiel apparait intéressant dans la zone d’étude, légèrement supérieur à la moyenne nationale. Les choix techniques du projet devront respecter les normes de sécurité notamment en matière de protection contre la foudre.

Climat Très Faible

L’AEE se caractérise par une ondulation régulière du relief, sans accident topographique majeur. Les éléments les plus marquants d’un point de vue topographique sont les vallées qui encadrent l’aire d’étude éloignée, sur sa périphérie. Aucun point haut particulier ne se détache sur ce territoire. L’AEI, d’un seul tenant, présente des pentes douces en direction du sud. Le site se développe entre 205 et 225 m NGF. Un bassin de rétention de 150 m de long sur 15 m de large occupe une partie sud des terrains d’étude. Bien que présentant quelques talus sur les franges nord-ouest et sud, les terrains ne présentent pas de contrainte pour la réalisation du projet. Le secteur du bassin de rétention devra néanmoins être évité.

Topographie Faible

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Thème Sensibilité de Caractéristiques principales de l’environnement environnemental l’environnement Les formations géologiques à l’échelle de l’AEE sont marquées par des calcaires, qui affleurent surtout dans les vallées, surmontés sur les interfluves par leurs altérites et par les Géologie et formations sablo-argileuses du Tertiaire. Ces dernières formations caractérisent plus particulièrement les terrains de l’AEI. Des phénomènes de karstification ponctuent le territoire. Très faible Pédologie L’aire d’étude immédiate présente des sols argilo-siliceux dont la désaturation et l’acidité sont importantes. Ces sols sont rarement épais et des horizons plus argileux sont fréquents en profondeur. Les terrains ne présentent pas de contraintes particulières d’un point de vue géologique ou pédologique pour la réalisation du projet. Les terrains de l’AEI sont concernés par quatre masses d’eau souterraines. Les eaux souterraines apparaissent relativement vulnérables dans ce secteur. Elles font l’objet de prélèvements en une multitude de points de captage, les usages privilégiés étant d’abord l’irrigation puis l’eau potable. En termes d’usages, il n’existe aucun captage au sein même de l’AEI ni à ses abords. Il existe quelques puits dans l’AER, à usage individuel. Hydrogéologie Très faible Quelques mesures du SDAGE s’appliquent indirectement aux terrains du projet : elles visent à limiter les pollutions dans les nappes sous-jacentes pour conserver ou atteindre un bon état des eaux. A ces mesures s’ajoutent les objectifs du PGE et du SAGE visant aussi à améliorer la qualité de l’eau et le partage de la ressource. Au regard du projet, les eaux souterraines ne présentent aucune sensibilité majeure. Lors de l’exploitation du projet photovoltaïque, les conditions de gestion des eaux pluviales devront permettre de garantir la protection des ressources en eau. L’absence de réseau hydrographique superficiel caractérise la zone d’étude, qui s’inscrit dans le secteur hydrographique du Vern. Le Vern prend naissance à environ 4,7 km au sud-ouest de l’AEI. Aucun cours d’eau, temporaire ou permanent, n’existe sur l’AEI ni à moins de 4 km. Aucun écoulement ne marque les terrains de l’AEI. Un bassin de rétention non imperméabilisé marque la partie sud de l’AEI. Les eaux ruisselant sur l’AEI s’infiltrent dans le sol ou s’écoulent vers sa frange sud où elles sont collectées par le bassin de rétention et/ou le fossé bordant la RD45. Hydrographie, Quelques mesures du SDAGE s’appliquent indirectement aux terrains du projet : elles visent à limiter les pollutions dans les cours d’eau pour conserver ou atteindre un bon état Très faible Hydrologie des eaux. A ces mesures s’ajoutent les objectifs du PGE et du SAGE visant aussi à améliorer la qualité de l’eau et le partage de la ressource. Au regard du projet, les eaux superficielles ne présentent aucune sensibilité majeure. Le projet devra essentiellement veiller à maintenir l’écoulement des eaux sur le site jusqu’au milieu récepteur. De même, il faudra veiller, durant la période de travaux, à ce qu’aucun déversement n’ait lieu sur les terrains. Lors de l’exploitation du projet photovoltaïque, les conditions de gestion des eaux pluviales devront permettre de garantir la protection des ressources en eau. La commune est concernée par deux risques naturels : feu de forêt et mouvement de terrain. Les parcelles de l’AEI restent indirectement concernées.

Aucun mouvement de terrain n’est à ce jour identifié au niveau de l’AEI, ni à ses abords. Il existe des cavités naturelles ou artificielles dans l’AER mais aucune n’est recensée sur les parcelles de l’AEI.

Aucun PPRn ne concerne actuellement la commune.

Risques naturels Très faible

MILIEU NATUREL

Thème Caractéristiques principales de l’environnement Enjeu écologique environnemental Les terrains du projet ne sont concernés par aucun zonage naturel de protection. Aucun zonage de protection n’est recensé dans un rayon de moins de 5 km autour des terrains Espaces naturels du projet. protégés, zones Nul Les terrains du projet ne sont concernés par aucun site appartenant au réseau européen Natura 2000. Le site Natura 2000 le plus proche, représenté par la Zone Spéciale de Natura 2000 Conservation (ZSC) « Coteaux calcaires de la vallée de la Vézère » FR7200667, est localisé à environ 13 km au Sud-Est de l’AEI. Les terrains du projet ne sont concernés par aucun zonage d’inventaire de type ZNIEFF ou ZICO. Espaces naturels Aucun zonage d’inventaire n’est recensé au sein de l’Aire d’étude éloignée (rayon de 5 km autour de l’AEI). Nul inventoriés Le zonage le plus proche correspond à la ZNIEFF de type 1 « Marais du Petit Mas, vallée amont du Caudeau », localisée à environ 8,3 km au Sud-Ouest de l’AEI Les investigations réalisées sur les terrains du projet ont permis de mettre en évidence la présence de 6 habitats naturels différents, correspondant principalement à des friches et ourlets herbacés entretenus par fauche/gyrobroyage, ne présentant pas de valeur patrimoniale notable. La partie Est de l’aire d’étude est occupée par un taillis acidiphile de chêne tauzin à asphodèle blanche, correspondant à un habitat forestier d’intérêt communautaire 9230-1 « Chênaie pionnière à chêne tauzin et asphodèle blanche du centre ouest et du sud-ouest de la France ». Enfin, la partie Sud-Est du site actuellement ponctuellement une pelouse mésophile calcicline correspondant à une variante dégradée de l’habitat d’intérêt communautaire 6210 « Pelouses sèches semi-naturels et faciès d’embuissonnement sur calcaires ».

Habitats naturels Très faible à moyenne

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Thème Caractéristiques principales de l’environnement Enjeu écologique environnemental L’aire d’étude accueille un cortège floristique diversifié, mais dont une part significative concerne des espèces communes ou caractéristiques des habitats à caractère anthropiques (friches). Parmi ces dernières, on recense 2 espèces exotiques possédant un caractère invasif potentiel (vergerette de Sumatra et mélilot blanc). D’un point de vue réglementaire, aucune espèce protégée n’a été recensée. Toutefois, il est à noter la présence d’une petite population d’une orchidée déterminante ZNIEFF en Aquitaine (orchis homme-pendu) en limite Sud du périmètre. Malgré ce statut régionale, l’espèce apparaît relativement commune en Dordogne, comme en témoigne son place sur la listes d’espèces déterminantes ZNIEFF de priorité secondaire pour ce département.

Flore modérée

L’Aire d’étude immédiate accueille un cortège faunistique moyennement diversifié, comprenant des taxons inféodés aux habitats ouverts herbacés, colonisant les zones de friches, ainsi que des espèces forestières ou affectionnant les habitats arborescents, observées au niveau du boisement localisé en partie Est du site. Les principaux enjeux faunistiques mis en évidence concernent les zones de lisières forestières, favorables aux développement de deux espèces de Reptiles communes mais légalement protégées (lézard des murailles et lézard vert), ainsi qu’à la reproduction de deux passereaux considérés comme « vulnérables » à l’échelle nationale (chardonneret élégant et serin cini). Le boisement présent en partie Est de l’AEI est exploité en activité de chasse par plusieurs espèces de chauves-souris, dont la barbastelle d’Europe, inscrite à l’annexe II de la Directive « Habitats ». Très faible à moyen (Grand Les friches herbacées composant la majeure partie de l’AEI constituent des biotopes favorables à la reproduction de plusieurs espèces de passereaux typiques des milieux ouverts Rhinolophe, Barbastelle Faune herbacés, dont deux espèces considérées comme « quasiment menacées » à l’échelle nationale (alouette des champs et tarier pâtre). Les milieux favorables au développement d’Europe, Alouette Lulu, de ce cortège d’espèces apparaissent bien représentés localement, notamment au niveau des différentes zones non encore équipées de la zone d’activités. azuré de l’ajonc) La marge Sud de l’AEI, occupée par des structures arbustives à arborescentes linéaires plus ou moins continus, associés à des ourlets landicoles à herbacés, constituent un secteur favorable à la reproduction de l’alouette lulu, passereau inscrit à l’annexe I de la Directive « Oiseaux ». Ces biotopes sont également exploités en activité de chasse et de transit par le petit rhinolophe et le grand rhinolophe, deux espèces de chauves-souris d’intérêt communautaire. Les friches herbacées maigres, ainsi que les faciès landicoles observés ponctuellement, constituent des biotopes de développement pour l’azuré de l’ajonc, papillon considéré comme « vulnérable » en Aquitaine. À l'échelle du SRCE, la zone d’étude n’est inscrite au sein d’aucun réservoir de biodiversité des différentes sous-trames écologiques définies. La partie Est du site est toutefois concernée par un corridor de la sous-trame écologique « Boisements de conifères et milieux associés ». L’Aire d’étude immédiate s’implante au niveau d’un ancien ensemble de parcelles forestières défrichées il y a une quinzaine d’années dans le cadre de la création d’une zone Continuités d’activités. Ces défrichements ont participé à limiter les continuités locales de la trame forestière, d’autant plus que le secteur est également caractérisé par la présence d’un habitat Faible écologiques rural épars mais étalé, associé à une occupation des sols marquée par des pratiques agricoles intensives (cultures, serres). La partie Est de l’AEI, accueillant des boisements relictuels caducifoliés, peut être intégrée à un corridor écologique local favorisant les déplacements de la faune selon un axe Nord-Sud. Dans une moindre mesures, les alignements arborés relictuels composant la marge Sud de l’AEI peuvent être considérés comme un corridor de déplacement local dégradé, car discontinu, mais pouvant être exploité par la petite et la moyenne faune, dont les Chiroptères.

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MILIEU HUMAIN

Thème environnemental Caractéristiques principales de l’environnement Sensibilité de l’environnement Le projet photovoltaïque est inscrit en totalité en «zone constructible à vocation d'activités économiques » au titre de la carte communale en vigueur sur la commune de La Douze. Le Règlement National d’Urbanisme s’impose. Il n’existe aucune servitude d’utilité publique au niveau de l’AEI ni à ses abords immédiats. Aucune Documents d’orientation, contrainte particulière ne concerne les terrains de l’AEI. Négligeable d’urbanisme - Servitudes La carte communale est actuellement en cours de révision en attente du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) du Grand Périgueux en cours d’élaboration. Le SCoT du Pays de l’Isle en Périgord est aussi à l’étude. Les objectifs du SRCAE visent à une augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production régionale et à une réduction des GES. La Douze est une commune relativement peu peuplée si on la compare à la population totale de la communauté d’agglomération du Grand Périgueux (CAGP) mais elle est dynamique sur le plan démographique avec une progression régulière de sa population depuis 1968. Elle comptait plus de 1100 habitants en 2015 grâce à un solde naturel positif et à de nouveaux arrivants. Les « 30-59 ans » sont les plus représentés. La part des jeunes de moins de 30 ans est aussi importante. C’est une population qui reste relativement jeune. Le parc de logements sur La Douze est majoritairement composé de résidences principales. Le taux de vacance est moins élevé que la moyenne observable sur la CAGP. La part de logements secondaires est par contre plus importante. Le nombre de logements a tendance à augmenter. Sur le territoire, cette augmentation se traduit par un étalement de l’urbanisation au sein du tissu rural du secteur d’étude. L’AEI est éloignée d’établissements sensibles recevant du public. Par contre, elle est proche de quelques habitations, notamment au sud-est, à l’est. Aucune Démographie habitat et construction n’est présente sur l’AEI. Très faible voisinage

Les terrains de l’AEI sont inscrits au sein de la Zone d’Activité des Pradelles. Certaines parcelles sont déjà occupées par diverses activités commerciales (tailleur de pierre, silo agricole, hangar frigorifique…). D’autres parcelles sont viabilisées mais non encore occupées, comme c’est le cas des parcelles constituant l’AEI. Les bâtiments d’activités les plus proches de l’AEI se trouvent sur les parcelles jouxtant le projet (à l’ouest) et de l’autre côté de la route d’accès au site (au nord).

Activités industrielles, commerciales et Faible artisanales

Thème environnemental Caractéristiques principales de l’environnement Sensibilité de l’environnement

Le territoire d’étude est un territoire visiblement forestier mais au sein duquel certaines activités agricoles se développent également. La part des boisements mixtes est donc importante à l’échelle de l’AEE. L’agriculture se traduit sous la forme de terres labourables et de serres pour la fraisiculture. L’élevage de bovins apparait très Agriculture et sylviculture Négligeable ponctuellement. L’AEI ne fait l’objet d’aucune mise en valeur agricole. Un boisement mixte occupe sa frange nord-est mais il n’est pas inscrit dans un cycle d’exploitation sylvicole. Il n’existe aucun site touristique majeur au sein de l’AEE. Le secteur est cependant touristique dans sa globalité, avec des attraits diffus et variés caractéristiques du Tourisme et loisirs Négligeable Périgord. L’AEI reste à l’écart des activités touristiques locales. Aucun sentier de randonnée ne passe au niveau de l’AEI ni dans un périmètre proche. L’AER est marquée par un réseau de voiries qui permet d’irriguer l’ensemble du territoire. L’AEI est longée sur toute sa frange sud par la RD45 et en limite nord par une voie locale de desserte de la zone d’activités des Pradelles. Ces deux voies débouchent sur la RD 710, relativement fréquentée (en moyenne plus de 5000 Infrastructures de véhicules/ jour / an). Très faible transport L’accès aux terrains de l’AEI ne présente pas de problématique particulière. Il se fait depuis la RD710 puis par la RD45 ou par la voie locale desservant la zone d’activités des Pradelles. Deux « tourne-à-gauche » permettent un accès sécurisé sur ces deux routes menant à l’AEI. La ligne régionale de chemin de fer Périgueux-Agen traverse l’est de l’AEE mais ne concerne ni l’AER ni l’AEI.

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Thème environnemental Caractéristiques principales de l’environnement Sensibilité de l’environnement Plusieurs réseaux sont présents sur la frange nord de l’AEI et devront être pris en compte dans le cadre du projet, en particulier lors du chantier. Le réseau d’eau pluvial aboutissant au bassin de rétention devra également être identifié avant les travaux afin de ne pas être endommagé. La définition du projet devra également assurer sa non détérioration (soit en évitant l’implantation de pieux à ce niveau, soit par l’utilisation de longrines). Le bassin de rétention présent au sein de l’AEI devra être conservé et un accès devra être assuré.

Réseaux et contraintes Forte

Extrait des plans des réseaux d’eau au niveau de l’AEI

Des DICT devront être envoyées à tous les services gestionnaires potentiellement concernés et des mesures préventives devront être prises en phase travaux au regard des réseaux les plus proches. L’AEI se développe sur des parcelles vierges de toute activité n’engendrant aucune contrainte en termes de qualité de vie, d’hygiène, de santé et de salubrité publique. Hygiène, santé, salubrité La RD710, la RD45, les activités des entreprises de la zone d’activités des Pradelles sont les éléments marquants le plus le contexte local en termes de qualité de l’air, Faible de contexte sonore, d’ambiance lumineuse…

Aucun ICPE n’est présente au sein de l’AEE. Quelques activités commerciales ou industrielles se trouvent sur les parcelles voisines du projet. Risques technologiques, Les préconisations du SDIS devront être prises en compte et en particulier dans un premier temps en termes d’accès au site (largeur de 3 m et portance, piste Faible sécurité périmétrale interne), de défense incendie (poteau incendie ou réserve d’eau à moins de 200 m de tout point du projet et à plus de 10 m des installations).

PAYSAGE ET PATRIMOINE

Thème Description Sensibilité de l’environnement L’AEI de trouve au sein de l’entité paysagère des « paysages polyculturaux du Périgord central » et plus particulièrement au sein de l’unité paysagère de « la Forêt dominant le paysage de clairières agricoles ». Une des caractéristiques majeures de ce paysage réside dans son patrimoine et son ambiance rurale. Une des sensibilités visible au sein de cette entité est liée aux constructions récentes qui se multiplient et à la fermeture des petits vallons avec le développement des boisements. Les éléments marquants et identitaires de l’AEE sont représentés en grande partie par : - l’importance des boisements alternant avec les espaces ouverts vallonnés, - la discrétion du patrimoine bâti dans les paysages, - le cloisonnement des perceptions limitant les interactions visuelles entre les lieux.

Le Paysage Faible

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Thème Description Sensibilité de l’environnement L’église Saint-Pierre-ès-Liens localisée sur la commune de La Douze est un monument historique inscrit. A plus de 2 km de l’AEI et dans un vallon parallèle, il n’y a aucun covisibilité ni intervisibilité possible entre ce monument protégé et les terrains de l’AEI.

Le Patrimoine classé, inscrit Négligeable ou reconnu

Aucun site archéologique n’est connu au niveau des terrains de l’AEI mais l’existence de vestiges reste néanmoins tout à fait possible. Les terrains de l’AEI ne sont pas en Zone de Présomption de Prescription Archéologique. Dans l’AEE, deux Zones de Présomption de Prescription Archéologique, l’une au nord Les sites du bourg de Lacropte et la seconde au nord de l’AEI, à environ 1 km. Les ZPPA ne sont pas une servitude d'urbanisme mais elles permettent d'alerter les aménageurs sur les Très faible archéologiques zones archéologiques sensibles du territoire. Bien qu’aucun vestige ne soit aujourd’hui connu sur site, le projet de création d’un parc photovoltaïque reste soumis aux dispositions de la loi du 17 Janvier 2001 relative à l’archéologie préventive. Sur l’ensemble de l’AEE très peu de secteurs ont des vues possibles sur l’AEI. Aucun Monument Historique n’est en covisibilité avec l’AEI. Aucun secteur éloigné ne permet de voir les terrains.

Les perceptions potentielles depuis les espaces fréquentés concernent finalement quelques secteurs très ponctuels de l’AER : - Les parcelles au nord et à l’ouest de l’AEI, incluses dans la zone d’activité des Pradelles et dédiées à l’accueil d’activités industrielles ou commerciales. - La RD45 depuis sa jonction avec la RD710 au sud-ouest jusqu’à Chassemignier au sud-est de l’AEI - La RD710, en arrivant de La Douze en direction du site, sur une portion d’environ 400 m Synthèse des - L’habitat à Chassemignier au sud-est de l’AEI. Négligeable à forte perceptions

Etant donné la situation en contrebas et en pente des terrains constituant l’AEI, les perceptions sur celle-ci sont quasiment toujours partielles. Le boisement qui occupe une petit frange est de l’AEI joue quant à lui un rôle non négligeable de masque visuel et il restera donc intéressant à conserver.

SCENARIO DE REFERENCE ET EVOLUTION PROBABLE DE L ’ENVIRONNEMENT EN L ’ABSENCE DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Evolution du scénario de référence en cas de réalisation du projet Aperçu de l’évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du Thème environnemental projet Dans le cas où le projet se réaliserait : En l’absence de mise en œuvre du projet, les terrains resteront en l’état jusqu’à ce qu’une autre - il nécessitera un ancrage des panneaux photovoltaïques, par pieux vissés ou battus, ce activité vienne s’installer, les terrains étant destinés, au regard du document d’urbanisme, à qui permettra de limiter l’impact sur les sols. Cette technique permettra aussi d’éviter accueillir une zone d’activité. tout terrassement majeur : le projet modifiera très ponctuellement la topographie si Les sols seront ainsi à termes tout ou partie imperméabilisés. quelques nivellements sont nécessaires. L’évolution des terrains vers une zone d’activité n’engendrerait pas de risque naturel - il augmentera légèrement le risque incendie par l’installation d’instruments électriques supplémentaire. sur un site aujourd’hui vierge de ce type d’éléments. Les conditions d’infiltration des eaux et leur nature évolueront au gré de l’artificialisation du site : - il ne modifiera pas les conditions de ruissellement et d’infiltration globale des eaux dans dans le cas d’une création de zone d’activité, elles seront collectées par le réseau créé pour le sol, qui pourront ruisseler sous les panneaux jusqu’à leur exutoire initial (fossé en collecter les eaux sur site. Les eaux sont destinées à aboutir au bassin de rétention existant Milieu physique (sols et sous-sols, bordure de route ou bassin de rétention) ou s’infiltrer sous les panneaux. dont l’exutoire se trouve ensuite au niveau du fossé routier en contrebas des terrains. risques naturels, climatologie, eaux) - il participera à minimiser les émissions de gaz à effet de serre, sans pour autant modifier L’évolution probable de la qualité de l’eau dans le secteur correspondra vraisemblablement à les caractéristiques climatologiques locales. une stabilité étant donné que tant que les terrains restent cultivés, ils restent l’objet des intrants épandues actuellement et dès lors que des activités s’installeront, elles seront dans l’obligation d’assurer une bonne qualité des eaux rejetées et que donc des systèmes de traitement des eaux seront mis en place s’ils s’avéraient nécessaires. D’un point de vue du climat, l’évolution probable de celui-ci en l’absence de réalisation du projet resterait soumise aux activités locales de l’agriculture et des activités domestiques, sans évolution majeure particulière. Localement elles pourront évoluer selon le type d’activité accueillie sur site sans pour autant engendrer d’évolution sensible à l’échelle locale. Dans le cas où le projet se réaliserait : - il participerait au maintien de friches herbacées sur les terrains, au même titre que les milieux actuellement en place sur le site, notamment via la mise en place d’une gestion En l’absence du projet, les terrains resteraient en friches, dans l’attente de leur urbanisation extensive de la végétation du parc. dans le cadre du développement de la zone d’activités inscrite au document d’urbanisme. Cette Milieux naturels (flore, habitats, - La capacités d’accueil pour la faune (notamment entomofaune et avifaune nicheuse) urbanisation, qui pourrait comprendre une artificialisation surfacique du site, participerait à faune) seraient assez similaires à celles observées en l’état actuel, notamment en raison de la fortement limiter les capacités d’accueil de la zone pour la faune, notamment par réduction présence de zones non équipées au sein du périmètre clôturé d’habitats favorables à la reproduction ou à l’alimentation. - Dans la mesure où il s’accompagnerait de haies sur ses franges, il favoriserait le développement d’espèces (faune) de milieux semi-ouverts, notamment pour ce qui est de l’avifaune nicheuse et des Reptiles.

Si le projet se réalise : Dans l’optique où le projet photovoltaïque ne se réaliserait pas : - Le site bénéficiera d’une nouvelle valorisation économique, celui-ci étant actuellement - Les terrains accueilleront à terme d’autres activités : artisanales, commerciales, dédié à l’implantation d’une zone d’activité. industrielles…. - L’image du site sera valorisée au regard de cette activité « propre ». - Le cadre de vie dans le secteur sera modifié en fonction des activités qui Milieu humain (occupation du sol, - Il n’y aura aucune conséquence socio-démographique s’installeraient : rejets, bruit notamment sont des conséquences potentielles en fonction activités économiques, Socio- - Il n’y aura aucune modification du cadre de vie autour du site et dans un plus large des activités qui seront présentes. démographie, réseaux, cadre de vie, secteur. - Les conditions de circulation pourront augmenter au regard du nombre et du type risques technologiques) - Les conditions de circulation n’évolueront pas du fait de la mise en service du parc. d’activités qui s’implanteraient. - Le risque d’accident technologique sera légèrement augmenté par la présence de cette - Le risque d’accident technologique pourra rester peu important ou augmenter selon la nouvelle activité : risque électrique uniquement. nature des activités qui s’installeraient, sans pour autant devenir majeur, les terrains d’accueil restant de taille modeste.

96228 Juin 2019 24 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

Evolution du scénario de référence en cas de réalisation du projet Aperçu de l’évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du Thème environnemental projet

Si le projet se réalise : Dans l’optique où le projet ne se réaliserait pas : - Il modifiera le paysage, en particulier pour les usagers de la RD45 et de la voirie irrigant - Les terrains resteraient probablement girobroyés par le gestionnaire de la Zone la zone d’activité, ainsi que pour les habitations au plus proches (lieu-dit Chassemignier) d’Activité en attente de l’accueil d’activité. et pour les salariés des bâtiments d’activité sur les franges ouest et nord. Paysage (grand paysage, - On peut supposer que les terrains seront alors aménagés avec les éléments que l’on - L’espace est déjà ouvert et aucun défrichement particulier ne sera nécessaire. Les perceptions, patrimoine culturel, trouve généralement dans des zones d’activités : bâtiments, voiries et parking, clôtures. boisements au sein de la parcelle ne seront pas touchés par le projet. aspects architecturaux et Le bassin de rétention sera conservé. Des aménagements paysagers type haies, arbres - La zone sera clôturée. Des haies en plus pourront être implantées autour du site, en archéologiques) sur les parking seraient éventuellement inclus… continuité de l’existant sur la frange sud. - Le site ferait probablement l’objet d’un affichage publicitaire conforme à la - L’occupation des sols sera plus « moderne » et « industrielle » qu’en l’état actuel, avec réglementation. des panneaux gris foncé en lieu et place d’une zone aujourd’hui en friche.

- Il contribuera à donner une image valorisant l’environnement.

avec une capacité installée de 102 à 113 GW en 2028, en augmentant de 50 %les capacités installées d’ici 2023. 4. SOLUTIONS DE SUBSTITUTION EXAMINEES ET PRINCIPALES Plus particulièrement concernant le solaire photovoltaïque, l’objectif est de porter la capacité RAISONS DU CHOIX EFFECTUE installée à 20,6 GW en 2023 puis 35,6 GW (fourchette basse) à 44,5 GW (fourchette haute) en 2028.

Pour concrétiser cet objectif, le gouvernement a mis en place un calendrier d’appels d’offres qui court jusqu’à 2019. Le total de capacité appelée de ces appels d’offres est de 6205 MW (appel CONTEXTE GENERAL d'offres CRE 4 au sol : 3 920 MWc).

Le solaire photovoltaïque est une technique de production d’énergie renouvelable. L'effet photovoltaïque permet la conversion directe du rayonnement solaire en électricité. L’énergie photovoltaïque possède plusieurs avantages : Rappelons que la « transition énergétique » est un enjeu transversal qui surpasse la logique thématique ° Elle est une énergie propre (rejette ni CO , ni déchets toxiques), durable et renouvelable . (le triptyque Hommes, Environnement, Economie) pour s’inscrire dans une logique de solidarité 2 territoriale. Un parc solaire n’est autre qu’une des façons de répondre à cette ambition. ° Le projet de parc solaire devrait produire environ 4346 MWh par an et éviter près de C’est une action de développement local mais aussi d’intérêt général qui participe à la constitution d’un 1350 tonnes équivalent CO 2 annuellement (sur une base de 311 g d’équivalent CO 2 par kWh nouveau modèle énergétique compétitif et intelligent. par an selon étude PwC 2015), et de 52 kg de déchets nucléaires (sur la base d’une moyenne de 0,012 g/kWh par an en France – source : EDF) Le développement des énergies renouvelables est souhaité au niveau national (Grenelle, Directive ° Le projet est sans apports chimiques extérieurs garantissant le respect des lieux (qualité des européenne, programme pluriannuel d’investissement). Rappelons en effet que depuis 2007 et le eaux, qualité pédologique, respect des espèces écologiques). Grenelle de l’environnement, la France met en place une stratégie ambitieuse de développement des énergies renouvelables sur son territoire. ° L’énergie photovoltaïque engendre des retombées économiques locales . Le Grenelle de l’environnement a ainsi identifié la production d’énergies renouvelables comme l’un des ° L’implantation du parc photovoltaïque apporte d’une part une activité économique sur le territoire : deux piliers en matière énergétique, le second étant l’augmentation de l’efficacité énergétique des la construction répartie sur plusieurs mois, l’entretien du site et la maintenance des installations bâtiments. génèrent une activité pour les fournisseurs, entreprises, restauration et commerces locaux sur la Un groupe de travail s’est réuni et a établi un scénario de référence pour atteindre en 2020 l’objectif de durée d’exploitation qui peut dépasser 25 ans. D’autre part, le parc permet des retombées 23% d’énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie finale fixé par la directive économiques pour les propriétaires et collectivités locales (percevant les taxes d’activités européenne 28/CE/2009. professionnelles).

La réalisation du présent projet vise bien à participer à l’accroissement de la part des énergies ° Elle est réversible : un parc photovoltaïque est limité dans le temps, puisque complètement renouvelables dans la production nationale d’énergie . En effet, ce projet qui vise la production démantelé en fin de vie. Le coût lié à cette opération est anticipé et intégré dans la rentabilité du d’énergie électrique en courant électrique au moyen d’une cellule photovoltaïque, entre bien dans la projet (des garanties financières sont également prévues en cas de défaillance de l’exploitant du catégorie des énergies renouvelables (les rayonnements solaires sont réputés non épuisables) et parc). propres (sans émission de CO 2 et sans production de déchets). De plus, l’énergie renouvelable permet ° Elle est une énergie d’avenir , en constituant un nouveau domaine de recherche pour les écoles de réduire la part des autres sources de production électrique polluantes et dites non renouvelables techniques, secteur créateur d’emplois. (électricité produite à partir du nucléaire et des fossiles : charbon, pétrole, gaz...) et donc de lutter contre le réchauffement climatique mondial par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (CO 2). CONTEXTE LOCAL

De plus, l’actualité autour des COP21 et 22, et de la loi de transition énergétique met en avant Le contexte du développement photovoltaïque est aujourd’hui largement cadré par les éléments décrits l’importance du développement de l’énergie solaire photovoltaïque à court et moyen terme. Ceci a été précédemment, et notamment les objectifs de développement des énergies renouvelables d’une part, et confirmé par le gouvernement français qui a lancé des appels d’offres photovoltaïques pour les années les conditions de réponses aux appels d’offre d’autre part. 2017 à 2019, sur des volumes qui permettront le développement de la filière. En terme production d’énergie renouvelable, au regard des contraintes techniques l’implantation La croissance du parc constatée ces dernières années a permis d’atteindre l’objectif initial de la d’éoliennes n’est pas possible à ce jour. De même, le gisement biomasse et thermique ne sont pas programmation pluriannuelle des investissements (PPI) de production d’électricité, qui était de suffisants pour développer une unité biomasse ou géothermique. 5 400 MW. Le projet d’implantation d’un parc photovoltaïque au sol sur les terrains des Pradelles à La Douze La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour les périodes 2019-2023 et 2024-2028 vise respecte toutes les exigences réglementaires. à doubler la capacité installée des énergies renouvelables électriques en 2028 par rapport à 2017 Le projet est tout à fait adapté au site (potentiel solaire, accessibilité…).

96228 Juin 2019 26 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

5. INCIDENCES NOTABLES DU PROJET SUR CHOIX DU SITE L’ENVIRONNEMENT ET LA SANTE, MESURES PREVUES Au fur et à mesure de l’avancement du projet, différents éléments ont été analysés. Leur prise en compte a permis d’affiner la délimitation de la zone d’implantation des panneaux. Le périmètre clôturé a donc été choisi selon les critères suivants : Cette partie vise à apprécier de manière objective les principales incidences que pourraient engendrer la réalisation du projet sur les différentes composantes environnementales, sociales, et économiques ° Raisons socio-économiques décrites dans l’état initial. Ici sont présentés de façon synthétique les principaux impacts du projet sur - Un projet autorisé par le document d’urbanisme en vigueur sur le territoire ; son environnement, ainsi que les mesures proposées par le maître d’ouvrage pour éviter, réduire ou compenser les effets du projet sur l’environnement. - un projet inscrit au sein d’une zone d’activité, L’évaluation des incidences du projet sur l’environnement a porté sur les effets négatifs et positifs du - l’utilisation d’un espace d’un seul tenant en friche, aujourd’hui disponible et non convoité ; projet, les effets directs et indirects, temporaires (y compris pendant la phase des travaux) et - un contexte politique et socio-économique favorable. permanents, à court, moyen et long terme. L’évaluation des impacts a été faite selon deux étapes : ° Raisons techniques ° une quantification des impacts plus ou moins précise selon le niveau de définition du projet, les données scientifiques, les appareillages et les méthodes de calcul disponibles, - un terrain facilement accessible ; ° une détermination du seuil ou de l'intensité de la gêne occasionnée qui peut-être subjective - des parcelles sans accident topographique majeur, permettant une bonne exposition au sud ; (paysage) ou fixée (bruit, rejets, ...). - un projet à l’écart de toute servitude d’utilité publique ; L’estimation de l'impact du projet a été évaluée de la sorte : - un projet à caractère industriel mais démontable. ° Raisons environnementales Impact positif Impact négatif - Physiques et naturelles : + + + + + Fort - - - - - · une irradiance horizontale et un nombre d’heure d’ensoleillement favorables à la ++++ Moyen - - - - production photovoltaïque ; + + + Modéré - - - · un site hors de toute zone de contrainte ou servitude rédhibitoire ; + + Faible - - · un secteur qui ne soit pas soumis à des phénomènes extrêmes du fait de son exposition + Très faible - (mouvement de terrain, neige, grêle…) ; 0 Nul ou négligeable 0 · des terrains retenus sans contrainte environnementale forte : aucune sensibilité majeure sur site, pas de zones de protection d’habitat et d’espèces faunistique proche, prise en Pour chaque impact potentiel identifié, des mesures ont été proposées. Ces mesures sont de deux compte des milieux les plus sensibles en les maintenant hors de toute zone natures : d’aménagement. ° mesure d’évitement : elles représentent les choix du maître d’ouvrage dans la conception du - Géographiques et paysagères : projet en faveur du moindre impact suite aux préconisations émises dans l’état initial en fonction · Une hauteur des infrastructures faible (de 2,21 m au maximum pour les panneaux, moins des sensibilités du site. Ces mesures visent à supprimer en amont tout effet négatif notable du de 3 m pour les postes) ; projet sur l'environnement ossu la santé humaine. · un terrain présentant très peu de voisinage direct et déjà marqué par des activités à ° mesure de réduction : ces mesures permettent de minimiser les effets du projet n'ayant pu être caractère industriel ; évités. · un site sans co-visibilité avec les éléments de patrimoine protégé. ° Aucune mesure de compensation n’a été ici nécessaire. Les mesures compensatoires ne sont à employer qu’en dernier recours (il faut d'abord chercher à éviter Sur une aire d’étude initiale de 7 ha, la surface de l’espace clôturé s’établit ainsi à 5,8 ha et les ou réduire les impacts, notamment à travers l'étude de solutions alternatives). Les mesures installations occupent globalement 4,2 ha. compensatoires ne concernent donc que les dommages résiduels, inévitables, du projet sur l’environnement. Enfin, les mesures d’accompagnement/suivi, ne sont pas définies par la réglementation, mais ce sont,

en général, les mesures qui visent à renforcer les effets bénéfiques du projet.

INCIDENCES ET MESURES SUR LE MILIEU PHYSIQUE

Impact Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Modéré positif sur le climat Mesure d’évitement Un projet de parc photovoltaïque par son principe de production d’électricité à partir d’énergie La hauteur des panneaux et leur espacement permettent à l’air de circuler dessous et ainsi d’éviter la solaire participe à la lutte contre le changement climatique. Le projet de parc solaire devrait création d’un micro-climat. Modéré produire environ 4346 MWh par an et éviter l'émission de 1350 tonnes de CO 2 annuellement . Le projet participe à la lutte contre le changement climatique, en évitant notamment l’émission de 1350 Sous les panneaux, on peut observer une diminution de la température la journée et une tonnes de CO 2 par an. augmentation la nuit. Modéré d’un point de vue vulnérabilité au changement climatique Mesure de réduction Climat Au regard des grandes tendances actuelles liées au changement climatique en termes de hausse Au regard du risque tempête, il n’est pas possible d’agir pour supprimer ou diminuer la fréquence ni l’intensité des températures et d’intensification phénomènes extrêmes, la plus grande sensibilité du projet des tempêtes. Afin de réduire tout risque d’arrachement des structures, l’implantation des panneaux et bâtis concerne le risque de feu de forêt et le risque de tempête. répondra aux normes en vigueur. La résistance des structures à l’arrachement et au renversement sous vent extrême sera vérifiée. Faible Le risque de feu de forêt peut être réduit par plusieurs moyens, notamment des politiques de prévention efficaces (sensibilisation, débroussaillement, patrouille de surveillance, rechercher des causes de feu….), et la mise en place d’équipements de défense des forêts contre les incendies (DFCI). Le projet respectera les prescriptions du SDIS 24. Faible Mesure d’évitement Les terrains étudiés se situent sur des terres en faible pente en direction du sud, permettant Le projet évite les zones de pente les plus marquées l’implantation des structures sans modification de la topographie. Le projet s’adapte à la topographie. Topographie Il n’y aura aucune opération majeure de mouvement de terrain. Les seules modifications de la Mesure de réduction Très faible topographie seront temporaires et limitées en profondeur, hauteur, et dans l’espace (postes Remblai excavé remis en place sur site (dans les tranchées ou sur les abords des postes) et nivelé. électriques et tranchées). Durant l’exploitation, aucune modification topographique n’impactera le relief du site.

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Impact Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Faible Mesure d’évitement Les travaux et l’implantation des infrastructures peuvent être à l’origine de pollutions ou modifier Toute manipulation de produits polluants sera effectuée sur des systèmes de rétention. L’aération du sol les conditions de développement des sols, ou créer des phénomènes d’érosion, de tassement après les travaux supprimera les phénomènes de tassement. des sols, d’instabilité, etc. Des espaces entre les structures laissent passer l’eau, évitant l’assèchement des sols et l’accumulation La nature pédologique des terrains (calcaires surmontés par des formations sablo-argileuses), d’eau au point bas, donc l’érosion. De même, le maintien du couvert végétal en place permettra de limiter ne constitue pas une contrainte technique pour l’implantation d’un parc photovoltaïque les risques d’érosion. Mesure de réduction Le chantier n’aura pas d’impact négatif particulier sur les sols, notamment par la conservation du La hauteur des structures au point bas des modules photovoltaïques sera faible, de l’ordre de 0,8 m, pour revêtement actuel du sol, la limitation des surfaces décapées, la valorisation sur le site des limiter l’érosion due à la chute d’eau, mais suffisante pour une bonne luminosité sous les panneaux. matériaux décapés, et la remise en état des sols après les travaux (aération, reconstitution des Les pistes créées seront en majorité légères, de manière à ne pas engendrer d’important travaux ne sera différentes couches). créée. Les impacts attendus sur le sol sont donc très faibles et localisés. Les postes électriques sont sur une dalle béton, le décaissement étant limité à l’emprise de chaque poste ; ils sont dotés d’une rétention. Les structures supportant les modules seront implantées par le biais de pieux battus afin d’éviter toute instabilité des sols. Les tranchées nécessaires pour le cheminement des câbles électriques seront remblayées par leurs propres déblais. Des espaces (3,57 m minimum entre 2 rangées et 20 cm entre deux tables d’une même rangée) entre les Géologie et sols Très faible structures laissent passer l’eau, évitant l’assèchement des sols et l’accumulation d’eau au point bas, donc l’érosion. De même, le maintien du couvert végétal en place permettra de limiter les risques d’érosion.

L’emprise au sol du projet est peu impactante. Les pistes occupent 3750 m² de surface, dont 1200 m² de pistes lourdes. 3 postes représentent 66,12 m² et la réserve incendie 63 m². Les pieux représentent moins de 170 m² répartis sur le site de 5,8 ha clôturés. Tous ces éléments totalisent une emprise au sol représentant 7 % de la surface totale du parc photovoltaïque (5,8 ha clôturés) et 9,6% de la superficie aménagée (4,2 ha).

Très faible Mesures d’évitement Le risque de pollution des nappes souterraines est très limité du fait des caractéristiques du projet. Les incidences potentielles, qui resteront mineures, sont : Le respect des normes de sécurité et d’entretien des engins limitera les accidents et donc les risques de - une modification des conditions d’infiltration des eaux dans le sol et donc d’alimentation des pollution. Des bacs de rétention seront installés sous les postes électriques pour contenir d’éventuelles fuites nappes souterraines, du fait de l’imperméabilisation d’une très faible partie des terrains et de la d’huile des transformateurs. 2 présence des panneaux. En phase d’exploitation, étant donné la faible part des surfaces imperméabilisées (130 m correspondant Eaux - le risque de pollution des eaux par une fuite accidentelle (sur un véhicule ou au niveau des aux postes électriques et à la citerne), le projet n’est pas sujet à provoquer d’incidence particulière sur les Négligeable souterraines postes électriques) lors de l’entretien du site. eaux souterraines. Des mesures seront prises afin d’éviter toute pollution des sols et donc un risque d’infiltration, tant en phase Le projet n’est concerné par aucun point d’eau pour l’alimentation en eau potable, ni aucun chantier qu’en phase d’exploitation. La pollution chronique sera réduite au maximum par un nettoyage à périmètre de protection de captage. Il est en périmètre de vigilance qui instaure des précautions l’eau claire des panneaux et un entretien mécanique de la végétation. Aucun produit phytosanitaire ne sera particulières pour les ICPE essentiellement. Il n’est donc pas concerné. Par ailleurs, seuls 0,31 % utilisé. Les pollutions chroniques seront d’autant plus réduites que la fréquence d’entretien et de de la surface totale du projet sont imperméabilisés ce qui ne modifiera pas les conditions maintenance du site est assez faible. Les risques de pollution liés au projet sont négligeables. d’infiltration des eaux. Les infrastructures ne perturberont pas les écoulements.

Impact Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Faible Mesures d’évitement Les terrains étudiés présentent peu de sensibilité du fait de l’absence de cours d’eau sur le site Des mesures anti-pollution seront mises en place pendant la phase de réalisation des travaux. et dans un périmètre plus éloigné. Il est toutefois longé par un fossé routier et marqué par un Au niveau des postes contenant un transformateur à huile, une rétention limitant toute propagation de fluide bassin de rétention au sud. dans les sols sera intégrée. Le risque de pollution accidentelle restera donc très faible, même s’il ne peut pas être complètement écarté. L’impact du projet sur les conditions d’infiltration des eaux sera très faible. La faible Le bassin de rétention et le fossé sur la frange sud sont conservés à l’écart du projet. imperméabilisation des terrains par les éléments du projet (0,31%) ne modifiera pas les volumes Mesures de réduction et débits sur site. Les espaces entre les structures mais aussi l’absence de modifications topographiques majeures permettent Les autres éléments du projet (pistes, structures porteuses des panneaux…) seront aménagés aux eaux de s’écouler sur le sol et donc de maintenir les conditions de ruissellement et de collecte actuelles. et disposés de façon à maintenir l’infiltration des eaux ruisselant sur le site, dans les conditions Le maintien du couvert végétal permettra de ne pas influencer la situation en termes de coefficient de actuelles (revêtement perméable et espacement entre les panneaux et les tables). ruissellement, et ainsi de ne pas augmenter les débits et les volumes jusqu’à leur exutoire. Il assurera en Bien que le parcours des eaux soit légèrement modifié (interception par les panneaux et même temps la filtration des particules avant leur aboutissement au bassin de rétention, au fossé ou dans concentration sur la ligne d’arrête basse), les eaux s’infiltrent ou continueront de s’écouler le sol. librement jusqu’à rejoindre leur exutoire naturel. Par ailleurs, le maintien du couvert végétal permettra de ne pas influencer la situation en termes Eaux de surface de coefficient de ruissellement, et ainsi de ne pas augmenter les débits et les volumes jusqu’aux Très faible milieux récepteurs des eaux de surface du projet.

Des pollutions accidentelles peuvent survenir essentiellement durant les travaux. Des pollutions chroniques pourraient être engendrées par l’entretien du site.

Les risques de pollution seront limités par un entretien mécanique et l’interdiction de l’usage de produits phytosanitaires, et un nettoyage à l’eau claire des panneaux. Au niveau du risque lié aux véhicules de maintenance, les mesures de prévention se traduisent par l’entretien des véhicules. Négligeable / Dans le cadre du projet, aucun prélèvement d’eau ne sera effectué dans le réseau superficiel, ou les nappes souterraines, que ce soit en cours de travaux ou après la mise en service du parc photovoltaïque. Ressource en Concernant la production d’eau potable, aucun point de captage ne se trouve à proximité du Nul eau et projet. Celui-ci se tient par ailleurs hors de tout périmètre de protection de captage AEP. Le projet se trouve dans le périmètre de vigilance du captage de Pont Romieux. Ce périmètre impose des mesures particulières aux activités potentiellement polluantes telles les installations classées pour la protection de l’environnement. Le projet n’est pas concerné. Négligeable / Etant donné que le projet n’engendre aucun rejet et qu’il ne sera pas à l’origine d’une pollution Compatibilité des eaux, les objectifs de qualité des masses d’eaux souterraines et superficielles fixés par le avec les SDAGE Nul SDAGE 2016-2021 seront respectés. et SAGE De même le projet ne va pas à l’encontre des enjeux identifiés dans les programmes de mesure du SDAGE, par le SAGE Isle - Dronne ou le PGE Isle - Dronne

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Impact Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Faible Mesures de réduction - Etude géotechnique préalable Aucun mouvement de terrain n’est à ce jour identifié au niveau des terrains du projet, ni à ses - Réglage de la structure en pied de poteau couplé à une articulation en tête de poteau permettant d’absorber abords. les mouvements différentiels du sol L’aléa retrait-gonflement des argiles est évalué comme moyen au niveau du projet. - Respect des prescriptions du SDIS Le risque sismique est très faible ce qui n’impose aucune contrainte technique en termes de - Réalisation des travaux en dehors des mois de mars et d’avril. Négligeable Risques naturels construction. - Respect des normes électriques en vigueur. à très faible - Définition d’une organisation interne précisant les modalités de mise en sécurité de l’installation et Le risque feu de forêt concerne indirectement le projet qui se trouve à moins de 200 m de d’intervention des secours. boisements, au sud et à l’est essentiellement. - Mise à disposition du personnel sur site des moyens d’extinction d’un incendie adaptés. - Elaboration et transmission au SDIS d’un plan de situation matérialisant les voies d'accès et de circulation, Le projet est par ailleurs concerné par le risque de tempête. d’un plan de masse de la zone et d’une fiche donnant les principales caractéristiques des installations.

INCIDENCES ET MESURES SUR LES MILIEUX NATURELS , LA FAUNE ET LA FLORE

Thèmes de Impact Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Mesures d’évitement Faible Evitement des milieux naturels ayant le plus d’intérêt écologique (exclusion d’un boisement et d’une L’emprise du chantier correspond à une surface de l’ordre de 4,2 ha. Le projet de parc sera à pelouse calcicole relictuelle d’intérêt communautaire, évitement des stations d’orchis homme pendu)). l’origine de l’aménagement de 0,7 ha (pistes, réserve incendie et postes électriques) et de la Conservation de zones de friches herbacées non aménagées au sein de l’emprise clôturée du parc. dégradation de 3,5 ha (emprise du chantier hors piste, réserve incendie et postes électriques) de Balisage et mise en défens des zones écologiquement sensibles localisées en marge de la zone de milieux naturels. chantier Compte tenu de l’absence d’enjeu écologique des habitats concernés par l’emprise du projet, Mesures de réduction l’aménagement du parc photovoltaïque aura un impact pouvant être considéré comme négligeable Mise en place de mesures préventives face aux risques de pollution accidentelle en phase de chantier à faible sur les milieux naturels. Les modifications de l’occupation des sols engendrées par le projet Mesures préventives limitant la propagation d’espèces végétales invasives en phase chantier peuvent être considérées comme faibles, s’agissant initialement d’habitats ouverts comprenant une Implantation des aires de dépôt et aires de vie de chantier en dehors des zones écologiquement mosaïque de friches herbacées. sensibles Compte tenu de l’absence d’espèces végétales à enjeu de conservation et du caractère déjà Mesures d’accompagnement dégradé d’une partie des milieux en place sur la zone d’implantation du parc photovoltaïque, le Mise en place d’une gestion adaptée de la végétation au sein du parc photovoltaïque en phase projet engendrera un impact très limité sur les cortèges floristiques. d’exploitation Implantation des installations vis-à-vis des milieux naturels

Habitats naturels Négligeable et flore

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Thèmes de Impact Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Mesures d’évitement Evitement des milieux naturels ayant le plus d’intérêt écologique (exclusion d’un boisement et d’une pelouse calcicole relictuelle d’intérêt communautaire). Négligeable à modérée Conservation de zones de friches herbacées non aménagées au sein de l’emprise clôturée du parc. L’impact sur les reptiles et les amphibiens peut donc être considéré comme négligeable en raison Balisage et mise en défens des zones écologiquement sensibles localisées en marge de la zone de de l’évitement des principaux biotopes favorables ou potentiellement favorables à ces groupes chantier. faunistiques, ainsi que du faible intérêt herpétologique des milieux concernés par le projet. Les Planification des opérations de chantier en fonction des sensibilités faunistiques (évitement des risques de destruction d’individus, s’ils ne peuvent être totalement exclus pour le lézard des interventions lourdes en période de reproduction de la faune) murailles, sont considérés comme négligeables. L’impact du projet sur le groupe des Mammifères « terrestres » peut être considéré comme négligeable à faible, correspondant essentiellement en la dégradation de 4,2 ha de friches herbacées exploitées en phase d’alimentation par le hérisson d’Europe. L’impact du projet sur les Chiroptères peut être considéré comme négligeable, en raison de l’évitement et/ou la conservation des principaux biotopes propices à l’alimentation et/ou au déplacement des espèces recensées à l’état initial. Compte tenu du rôle écologique limité des milieux impactés par le chantier (principalement Négligeable Faune alimentation) et de la bonne représentation des habitats de substitution en marge du site, l’incidence à faible du projet sur l’avifaune peut être considérée comme faible à modérée. Les impacts les plus notables concernent le cortège des oiseaux nicheurs des milieux ouverts herbacés, comprenant plusieurs espèces d’intérêt patrimonial (tarier pâtre, alouette lulu, alouette des champs). Le projet sera à l’origine de la dégradation de 4,2 ha de friches herbacées, dont 2,8 ha correspondant à des habitats de développement de l’azuré de l’ajonc, considéré comme « vulnérable » en Aquitaine. Cet impact peut être considéré comme modéré en raison de l’absence de perte nette d’habitat pour l’espèce, et de la conservation de près de la moitié des surfaces de Mesures de réduction biotopes favorables à ce papillon au sein de l’emprise clôture (zones dénuées d’aménagement). Mise en place d’une clôture perméable à la petite et la moyenne faune En raison des faibles modifications de l’occupation des sols, le parc photovoltaïque, une fois en Mesures d’accompagnement exploitation, n’aura pas d’incidence notable sur l’utilisation de l’espace par la faune locale. Les Mise en place d’une gestion adaptée de la végétation au sein du parc photovoltaïque en phase espèces inféodées aux milieux ouverts herbacés de type friche pourront continuer à s’alimenter, d’exploitation. voire se reproduire au sein du périmètre clôturé. Maintien des capacités d’accueil du parc photovoltaïque pour la faune d’intérêt patrimonial. Plantation de haies arbustives en marge du périmètre clôturé du parc

Nul Le site Natura 2000 le plus proche, représenté par la Zone Spéciale de Conservation (ZSC) « Coteaux calcaires de la vallée de la Vézère » FR7200667, est localisé à environ 13 km au Sud- Est de l’AEI .

Compte tenu de la distance séparant le projet de la ZSC aucune incidence n’est possible sur les habitats d’intérêt communautaire visés par ce site. Natura 2000 Le projet ne requiert aucune mesure particulière vis-à-vis des zones naturelles protégées. Nul De plus, les intérêts écologiques relatifs à cette ZSC correspondent à la présence en hivernage et en reproduction de 9 espèces de Chiroptères d’intérêt communautaire. Il est possible que les populations de Chiroptères visées par la ZSC fréquentent le secteur du projet. Cependant, compte tenu de l’absence d’intérêt des milieux en place sur les terrains du projet (friches herbacées ouvertes…) pour les Chiroptères, aucune incidence n’est à attendre sur ce groupe faunistique.

Ainsi, l’incidence du projet sur le réseau Natura 2000 local peut être considérée comme nulle. Nul Les terrains du projet ne sont concernés par aucun zonage d’inventaire de type ZNIEFF ou ZICO. Le zonage naturel d’inventaire le plus proche correspond à la ZNIEFF de type 1 « Marais du Petit Zonages Mas, vallée amont du Caudeau », localisée à environ 8,3 km au Sud-Ouest du projet. Le projet ne requiert aucune mesure particulière vis-à-vis des zones naturelles remarquables. Nul d’inventaires

Compte tenu de l’éloignement du projet vis-à-vis de ce zonage, aucun impact n’est à attendre .

Thèmes de Impact Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement résiduel Négligeable Dans le cadre du projet, la chênaie-châtaigneraie localisée en partie Est de l’Aire d’étude immédiate sera évitée, permettant de conserver un élément constitutif de la trame Mesures d’accompagnement Connexions forestière locale et d’éviter toute rupture de corridor écologique local. Mise en place d’une gestion adaptée de la végétation au sein du parc photovoltaïque en phase Nul écologiques Les friches concernées par le projet ne présentent pour leur part pas de fonctionnalité particulière d’exploitation. vis-à-vis des continuités écologiques locales. Aucune incidence notable liée au projet n’est à attendre sur les continuités écologiques de ce secteur. Synthèse des impacts et mesures concernant le milieu naturel

Localisation des mesures « E-R-C » cartographiables relatives à l’écologie

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INCIDENCES ET MESURES SUR LE MILIEU HUMAIN

Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Moyen L’économie en L’activité de parc photovoltaïque générera des revenus pour les collectivités locales par le biais de la / Moyen général contribution économique territoriale, l’IFER (Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux) et les taxes foncières et d’aménagement. Il permettra également de diversifier les activités dans cette région et de créer quelques emplois à court et moyen termes.

Nul Urbanisme et Le projet se trouve en "zone constructible à vocation d'activités économiques" au titre du plan de Nul servitudes zonage de la carte communale. Le projet est autorisé dans la zone concernée. / Le projet n’est concerné par aucune servitude.

Négligeable Dans le cadre du présent projet, aucune acquisition foncière n’est nécessaire. Les terrains seront loués aux propriétaires, et l’accès n’implique aucune modification au regard de l’existant. La consommation d’espace du parc photovoltaïque au sol est limitée par rapport à d’autres usages Occupation du de l’espace (habitation, etc.). L’emprise des travaux concernera 5,8 ha qui seront clôturés. sol, biens fonciers Mesures de réduction Le porteur de projet a évité les boisements. Nul et activités Installation réversible. économiques Le projet s’installe sur des parcelles en friche en attente d’acquisition pour l’implantation d’activités industrielles, commerciales ou artisanales. Aucune autre demande ne concerne les parcelles du projet. A terme, il n’y aura aucune perte de surface car les terrains seront remis en état à la fin de l’exploitation du parc.

Nul Le tourisme n’est pas très développé sur le territoire autour du projet mais il existe néanmoins Fréquentation quelques points d’attraction locale dans le secteur. / Nul touristique Restant éloigné des sites attractifs, le projet n’aura aucune incidence sur les sites touristiques identifiés dans le secteur.

Mesures d’évitement Le projet : Moyen Il existe plusieurs réseaux aux abords du site ou au sein de celui-ci : ° Evite toute implantation au niveau du bassin de rétention et à ses abords,

° Un réseau d’eau potable longe la frange nord du projet ° A été écarté des points de collecte des eaux pluviales et des buses alimentant les bassins de rétention ° Quatre points de collecte des eaux pluviales aboutissant au bassin de rétention sont identifiés sur la partie sud des terrains. ° Se tient à l’écart des réseaux souterrains identifiés au niveau des voiries nord et sud. Réseaux et En ce qui concerne les réseaux d’eau, l’épuration des eaux des sanitaires de chantier sera gérée Négligeable servitudes L’incidence potentielle du projet photovoltaïque serait de détériorer un de ces réseaux en phase travaux, en particulier lors de l’implantation des postes électriques et de la clôture pour le réseau de manière autonome. d’eau potable, et lors de l’enfoncement des pieux des tables photovoltaïques pour le réseau de Une citerne souple sera implantée sur site pour la sécurité incendie. La réserve incendie identifiée gestion des eaux pluviales. Ce risque est ici moyen sans mise en œuvre de mesures. sur la frange nord du projet pourra utilement être mise à profit si nécessaire. Le réseau de connexion En phase de fonctionnement, le projet n’implique pas de besoin en eau, ni de rejet dans un réseau à celle-ci se trouve en limite nord immédiate du projet et ne sera pas modifié par celui-ci. d’assainissement. De l’eau doit néanmoins être disponible en cas d’incendie. Mesures de réduction Un approvisionnement en eau sera nécessaire en phase chantier, pour les sanitaires du chantier. Les travaux feront l’objet de Déclarations d’Intention de Commencement de Travaux (D.I.C.T) auprès des gestionnaires de réseaux de la commune. Les travaux seront donc réalisés en accord avec ces derniers.

Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Mesure d’évitement Accès par le nord, évitant toute incidence directe sur la RD45. Mise en place d’une clôture autour de la zone de chantier. Très faible Mesure de réduction Grâce à la localisation même du site, le trafic engendré par le chantier ne perturbera que très Le choix de l’itinéraire qui sera emprunté par les convois fait qu’aucune modification ne sera légèrement et temporairement la circulation les voiries locales, la RD45 et la voie de desserte de la apportée aux voies de circulation principales, y compris durant la phase de construction du projet. ZA essentiellement. Aucun engin de chantier ne circulera sur les routes, ils seront amenés directement sur site par porte En tout, le trafic engendré par le chantier est d’environ 50 livraisons (poids lourds) pour les livraisons engin. Réseau de de matériel (arrivées échelonnées sur les 2 premiers mois de chantier), de camionnettes et véhicules Négligeable communication Les allers et venues seront minimisés et concentrés sur de courtes périodes de chantier. La sortie légers dont la présence sera permanente et d’un camion grue pour la pose des postes de de chantier sur la voie de desserte de la ZA sera sécurisée par des panneaux de signalisation. transformation et du poste de livraison (env. 2 semaines sur site). Un coordinateur SPS veillera au respect des règles de sécurité sur le chantier et aux abords. Une Durant le fonctionnement du parc, le trafic sera exclusivement lié à la maintenance et à l’entretien du signalisation adéquate sera ainsi mise en place pour informer et sécuriser les abords du chantier et site, et n’aura pas d’impact sur la voirie. Ce seront environ 1 ou 2 allers/venues par trois mois qui les itinéraires des engins, conformément à la législation. Un plan de circulation sera également seront engendrés par le projet. Cette maintenance ne nécessitera aucun poids-lourd. Seuls des défini pour sécuriser les déplacements à l’intérieur du chantier, mais aussi au niveau de la sortie. véhicules légers viendront sur le site. Mise en place d’une télésurveillance permettant de réduire les venues sur le site qui n’ont ainsi lieu que tous les trois mois globalement, ou occasionnellement en cas d’anomalie télédétectée. Une zone sera laissée libre de panneaux au niveau l’entrée du site afin d’y permettre le stationnement des véhicules d’intervention à l’écart de la voirie

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Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Risques Nul Le projet ne présente aucun impact vis-à-vis de la thématique risque technologique. Il n’est donc Nul technologiques Le projet et ses abords ne sont concernés par aucun risque technologique. pas nécessaire de mettre en place des mesures de réduction.

Nul à négligeable Le projet photovoltaïque se trouve hors de tout périmètre de protection de monuments historiques. Aucun impact n’est donc à craindre au regard des monuments historiques de ce secteur. Il n’existe aucune co-visibilité avec les monuments identifiés dans un plus large périmètre. Mesure d’évitement Le projet n’est concerné par aucun site inscrit ou classé. Aucun site n’est inscrit ou protégé dans un Le projet respectera la réglementation en termes d’archéologie préventive. rayon de 4 km autour du projet. Aucun impact n’est donc à craindre au regard sites classés ou inscrits Mesure de réduction Biens matériels et dans le secteur. Il n’existe aucune interaction visuelle avec ces sites protégés. Nul à patrimoine Si des vestiges archéologiques étaient mis au jour et que ces découvertes peuvent intéresser la négligeable Aucun site archéologique n’est connu au niveau des terrains du projet. Il existe néanmoins deux préhistoire, l'histoire, l'art, l'archéologie ou la numismatique, l'inventeur de ces vestiges ou objets Zones de Présomption de Prescription Archéologique à moins de 4 km du projet, la plus proche se (l'auteur de la découverte) et le propriétaire du lieu où ils ont été découverts seront tenus d'en faire trouvant à environ 1 km au nord de celui-ci. Des vestiges peuvent donc toujours être mis à jour lors la déclaration immédiate au maire de la commune, qui transmettra sans délai au préfet - Direction de la phase de travaux. régionale des affaires culturelles. Aucun élément de petit patrimoine n’est présent au niveau du projet ni à ses abords. Aucune inter- visibilité n’existe entre le projet et d’éventuels éléments patrimoniaux non protégés. Aucun impact n’est donc à craindre au regard du petit patrimoine de ce secteur.

Très faible Mesure d’évitement Pendant le chantier, les engins émettront des gaz d’échappement, des poussières… Qualité de l’air Le nombre d’engins sera limité en phase chantier. Ils seront entretenus conformément à la Négligeable En période de fonctionnement, le mode de production d’électricité à partir d’une ressource naturelle réglementation. La période de travaux est limitée à 6 mois environ. Les travaux seront adaptés à la renouvelable est non polluant. météorologie.

Très faible Mesures de réduction Les premières habitations sont implantées à 100 m du projet et de la zone de travaux. Ces habitats Les engins de chantier seront conformes à la réglementation en vigueur en matière de bruit. L'usage ne percevront que très faiblement voire pas le bruit lié au chantier. L’impact sonore des engins en de sirènes, avertisseurs, haut-parleurs…, sera interdit pendant le chantier. Contexte sonore activité sur le chantier sera en effet (inférieur à 59 dB(A). Les nuisances liées à la phase de chantier Le chantier sera limité à 6 mois et aura lieu sur les jours ouvrables et de jour. Nul à très faible et vibrations seront par ailleurs limitées dans le temps (uniquement en périodes de journée pendant la semaine et durant 6 mois). Les zones de stockage et de manœuvre des engins s’effectueront à l’écart du voisinage (implanté Le fonctionnement du parc n’engendrera pas la création d’infrastructures bruyantes ni de sources de sur la zone nord du projet). vibration. Les postes onduleurs/transformateurs émettent du bruit, de l’ordre de 63 dB(A), sources Les onduleurs et transformateurs sont éloignés des zones d’habitats (à plus de 150 m). sonores non perceptibles à 500 m de distance. Mesure d’évitement L’absence de voisinage dans un rayon de 50 m autour des appareils électriques supprime ici toute Très faible exposition des populations aux champs électromagnétiques. Champs Dans le cas du parc photovoltaïque, les champs électriques et magnétiques sont émis au niveau des Mesure de réduction électromagnétiqu câbles électriques. Les champs électromagnétiques produits par un parc solaire de cette puissance Le raccordement des modules photovoltaïques entre eux, aux postes électriques et jusqu’au réseau Négligeable es seront sensiblement identiques à ceux émis par les lignes de distribution qui alimentent les bourgs et publique est enterré. L’intensité des champs magnétiques due au passage du courant dans les les villages du secteur. câbles est donc considérablement réduite. Par ailleurs, le courant est transporté à une tension de 20 kV (moyenne tension) ; cela minimise également la création de champ magnétique.

Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Mesures d’évitement Concernant les déchets, ils seront acheminés vers les filières de traitement et recyclage agrées.

Faible Mesures de réduction Concernant le risque de rejets de matières polluantes dans les eaux, la quantité d’hydrocarbure qui Concernant les risques de vol et de malveillance ils seront empêchés par la mise en place d’un pourrait être répandue sur le site ne concernerait que les pertes accidentelles des engins de chantier. gardiennage pendant la phase de chantier, puis par la présence d’une clôture tout autour du parc Un tel incident ne pourrait donc impliquer qu'un déversement de faible étendue qui serait rapidement en phase de fonctionnement, et un système de surveillance par caméra. maîtrisé avec les moyens mis à disposition par le maître d’ouvrage. Afin d’assurer une maîtrise des risques d’accident sur le chantier, le maître d’ouvrage désignera Au sein des postes de transformation, les quantités d’hydrocarbures sont limitées. Les postes sont pour la période de chantier un responsable extérieur agréé et chargé de rendre compte dotés d’une rétention. Aucun rejet ne pourra donc émaner de ces infrastructures. régulièrement du respect des règles de Sécurité, de Prévention et de Santé sur le chantier. Tout risque de pollution est également évité par l’étanchéité du module photovoltaïque et sa résistance Etant donné qu’aucune station de pompage destinée à l'alimentation publique en eau potable n’existe à la chaleur à de très hautes températures. sur la zone d’implantation du projet ni à proximité, aucune population n’est exposée. Vis-à-vis du risque d’incendie lié au risque électrique, chaque appareil électrique répond à des C’est essentiellement la phase de chantier qui pourra être à l’origine d’une production de déchets et Sécurité, salubrité normes strictes et est muni de systèmes de sécurité et les postes électriques sont équipés d’une Négligeable d’effluents. Ceux-ci seront gérés conformément à la réglementation. cellule de protection générale disjoncteur. Les postes de livraison contiendront une panoplie de Le parc photovoltaïque n’est pas une installation à l’origine de danger majeur. sécurité composée d’un contrôleur, d’un extincteur pour feux électriques. Parallèlement à cette surveillance permanente, des visites d’entretien permettront de vérifier le bon fonctionnement des Néanmoins, il se situe ici au sein d’une zone soumise au risque de feu de forêt. Il peut ainsi constituer infrastructures. un facteur d’aggravation du risque en termes d'aléa, d'enjeux et peut modifier la défendabilité des enjeux environnants. Une protection contre la foudre sera appliquée conformément au niveau de risque de ce secteur. Le projet s’implante aussi à proximité d’une route départementale, au sud, et pourrait engendrer un Les prescriptions du SDIS 24 seront également respectées. Les mesures prévues pour faciliter risque éventuel lié à l’éblouissement par les panneaux photovoltaïques ou de sollicitation d’attention. l’accès et l’organisation des secours sur le parc (pistes adaptées, extincteurs, signalisation…) limitent très fortement tout impact sur la sécurité des biens et des personnes. La centrale photovoltaïque peut être soumise à un risque d’intrusion, de vol ou de malveillance. Les infrastructures du parc solaire, notamment électriques, induisent des risques pour la sécurité des Au regard des risques de gêne ou de sollicitation d’attention pour les usagers de la RD45, le masses personnes. végétales présentes à l’est et au sud du projet sont conservées. Ces éléments jouent un rôle de masque visuel. En complément, sur les linéaires dépourvus de végétation (sud, ouest et nord), une haie sera implantée (830 ml).

96228 Juin 2019 38 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

Implantation des éléments du projet vis-à-vis du voisinage

INCIDENCES ET MESURES SUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE

Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Mesure d’évitement - Sur la zone d’étude initiale, de 7 ha, seuls 4,2 ha, non boisés, ont été retenus pour être aménagés. Très faible - Maintien du boisement sur la partie est du projet Globalement, les travaux d’implantation du parc solaire auront un impact visuel faible car limité dans le temps et dans l’espace. - maintien de la trame végétale en place autour du projet L’aménagement du parc va entraîner une transformation du paysage du secteur en amenant un élément de modernité lié au développement durable. Cependant, étant donné le contexte du site Mesure de réduction (zone d’activité partiellement occupée), et le cadre d’implantation (topographie ondulée et végétation confinant les lieux et permettant d’absorber certains éléments d’occupation du sol), - un projet compact respectant la topographie évitant un effet disséqué l’impact visuel reste très faible et limité au site et à ses abords proches. - Infrastructures de moins de 2,21 m de haut Les trois postes électriques seront visibles depuis le nord du site essentiellement, plus précisément depuis la voirie et les parcelles avoisinantes. L’impact visuel de la clôture est en général plutôt faible, car elle n’arrête pas le regard au niveau Le grand paysage des points de vue proches. Elle restera discrète dans le grand paysage de par sa couleur et sa Négligeable transparence. Les pistes lourdes seront créées par un léger nivellement, puis par mise en place d’un géotextile puis apport de matériaux concassés type grave. Elles seront peu visibles, essentiellement depuis les abords nord immédiats. Leur couleur se patinera avec le temps et elles s’intégreront au final comme tout chemin agricole observable dans le secteur. Les pistes légères ne font l’objet d’aucun aménagement particulier. Comparables à la piste existante et conservée au sein du site, elles resteront très peu visibles depuis l’extérieur du site. L’accès au site se fera depuis les chemins existants au nord. Aucune voirie ne sera modifiée. Il n’y aura ainsi aucune modification des perceptions dans le paysage. Une citerne incendie est prévue sur la frange nord du projet. D’une surface de 63 m², sa faible hauteur (moins de 1 m) n’engendrerait pas d’impact visuel majeur.

Nul Le patrimoine Aucune co-visibilité ni intervisibilité n’est possible entre le projet retenu et les sites et monuments classé, inscrit ou / Nul protégés dans un rayon de 4 km. reconnu Aucun impact particulier n’est ici à attendre.

Mesure d’évitement - Maintien du boisement sur la partie est du projet - maintien de la trame végétale en place autour du projet Nul à fort Mesure de réduction Quatre secteurs uniquement, trois à proximité et un légèrement plus éloigné auront des vues sur - insertion paysagère des éléments annexes (clôture, poste et citerne) Synthèse des le projet. - Implantation d’une haie végétale sur les franges nord, ouest et sud du projet Nul à faible perceptions Depuis les secteurs proches les vues sont relativement directes mais la lecture du projet est aisée - Infrastructures de moins de 2,21 m de haut du fait de sa linéarité et de son homogénéité. Depuis le secteur plus éloigné ; le projet se percevra comme une occupation des sols plus bâtis, proches d’éléments agricoles plutôt que de bâtiments. - Positionnement des postes hors zone de visibilité depuis le sud - maintien d’un sol enherbé sur l’emprise du projet - traitement naturel des pistes - Retrait des panneaux vis-à-vis de la frange sud au droit de Chassemignier

96228 Juin 2019 40 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

Thèmes de Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet Impact résiduel l’environnement

Présentation des principales mesures d’insertion paysagère

Photomontage du projet depuis la RD710, avec mesure

96228 Juin 2019 42 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

Photomontage de l’implantation du projet depuis les abords nord, avec mesure de réduction

Photomontage du projet depuis la RD45 et les abords de Chassemignier au sud-est du projet, avec mesure de réduction

96228 Juin 2019 44 RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT – SEM24 Périgord Energies – Projet d’aménagement d’un parc photovoltaïque « Les Pradelles » sur la commune de La Douze (24)

INCIDENCES CUMULEES AVEC D ’AUTRES PROJETS

Mesure prise Thèmes de Impact du projet sur l’environnement dans le cadre Impact résiduel l’environnement du projet

Négligeable Au 14 juin 2019, aucun projet n’est recensé sur la commune de La Douze, comme ayant fait l’objet d’une évaluation environnementale au titre du Code de l’Environnement et pour lequel un avis de l’Autorité Environnementale a été rendu public. Effets cumulés / Négligeable Sur les communes de l’AEE (rayon de 4 km), trois projets ont donné lieu à un avis de l’Autorité Environnementale. Aucun de ces projets ne se trouve à moins de 4 km du projet des Pradelles. En conséquence, le projet des Pradelles n’engendrera aucun impact cumulé avec un autre projet en cours de développement à proximité.

VULNERABILITE DU PROJET A DES ACCIDENTS OU CATASTROPHES MAJEURES

Incidence sur le projet Thèmes de au regard des risques Impact du projet sur l’environnement Mesure prise dans le cadre du projet l’environnement d’accident ou de catastrophes majeurs

Vis-à-vis du risque mouvement de terrain, aucune règle de protection particulière n’est à appliquer ici. L’implantation des panneaux et bâtis répondra aux normes en vigueur, et une étude géotechnique sera réalisée préalablement aux travaux En cas de tempête, aucune présence sur le site ne sera autorisée. Les tables sont dimensionnées de façon à résister aux charges de vent et de neige, propres au site (norme Neige EN- 1991-1-3 et norme Vent EN-1991-1-4). Les structures sont conçues pour résister à des vents de 100 km/h (efforts à 100 km/h deux fois plus importants qu'à 70 km/h). Concernant une éventuelle rupture du verre, la norme IEC 61215 prévoit un test de résistance du verre recouvrant le module photovoltaïque, équivalent au choc d’un grêlon de 25 mm à une vitesse de 80 km/h. Plus précisément, les éléments métalliques et les traitements de surface répondent aux normes en vigueur. Les équipements métalliques sont mis à la terre. Une protection contre la foudre sera appliquée. Chaque appareil électrique Faible répond à des normes strictes et est muni de systèmes de sécurité. Vulnérabilité du Les risques d’accident ou de catastrophes majeurs en rapport avec Au regard du risque d’incendie, toutes les prescriptions du SDIS 24 en matière de DFCI seront respectées. Les mesures Très faible projet le projet concerné sont essentiellement les risques naturels : suivantes sont prises dans le cadre du projet photovoltaïque : mouvement de terrain, tempête, feu de forêt. - une protection contre la foudre sera appliquée conformément au niveau de risque de ce secteur. - chaque appareil électrique répond à des normes strictes et est muni de systèmes de sécurité : les postes de livraison et les locaux onduleurs/transformateurs, notamment, sont équipés d’une cellule de protection générale disjoncteur. Les matériels électriques utilisés seront de classe II au sens de la norme NF EN 61140. Ils seront dotés d’un dispositif de suivi et de contrôle. Ainsi, plusieurs paramètres électriques sont mesurés (intensités…) ce qui permet des reports d’alarmes en cas de défaut de fonctionnement. Chaque poste électrique contiendra également une panoplie de sécurité - un système de surveillance en continu permet d’alerter un PC sécurité. - un dispositif de coupure d’urgence dans les postes (type coup de poing ou Appareil Général de C oupure Primaire (AGCP) pour couper à distance les interrupteurs DC des onduleurs et les interrupteurs des boîtes de jonction électrique DC sera mis en place. - il y aura une coupure générale électrique unique pour l’ensemble du site. Les consignes de sécurité, les dangers de l’installation et le numéro de téléphone à prévenir en cas de danger seront affichés sur site.

6. ESTIMATION DES COUTS DES MESURES 7. METHODOLOGIE DE L’ETUDE MODALITES DE SUIVI DES MESURES ET DE LEURS EFFETS La présente étude d’impact a été réalisée par le bureau d’étude Ectare, en étroite collaboration avec les équipes de la SEM24 Périgord Energies et d’Arkolia Energies. La conception du projet de parc photovoltaïque solaire sur la zone d’activité des Pradelles à La Douze a pris en compte, au fur et à mesure de son élaboration et des réflexions, les sensibilités relatives à son L’évaluation des sensibilités du territoire et des incidence notables du projet sur l’environnement et la environnement. santé et ses différents périmètres d’analyse (aires immédiate, rapprochée, et éloignée) a été élaborée à Ces mesures ayant été généralement intégrées au projet technique ou étant liées aux conditions de partir : réalisation du chantier, les coûts ne sont pas spécifiques et sont généralement intégrés au coût global des travaux. ° d’une consultation systématique des services administratifs concernés par le projet (demandes écrites ou consultation des éléments portés à connaissance du public), Des dispositifs de suivi des effets des mesures sur l’environnement et visant également à suivre la mise ° d’une recherche bibliographique et de plusieurs visites de terrain, en œuvre des mesures ont été proposés. Ils consistent globalement en un suivi de chantier accompagné de comptes-rendus, en la réalisation de PV de conformité au plan d’aménagement, puis à des visites ° de l’important retour d’expérience, d’experts (paysage, sécurité, écologie…) selon des échéances adaptées au site et au projet. ° de la synthèse et de la mise en cohérence des différentes résultats d’étude, ° de l’analyse des mesures préconisées afin de ne proposer que celles réalisables d’un point de vue technique, réglementaire et financier.

La réalisation de ce document a donc nécessité de nombreuses recherches relatives à l’ensemble des thèmes traités, synthétisées pour rendre l’étude d’impact lisible par la majorité des personnes susceptibles de le consulter. Il ne se veut ni trop compliqué pour être accessible au « grand public », ni trop simple afin de fournir à tous (public, services instructeurs, client...) les informations nécessaires à la bonne appréhension du contexte dans lequel ce projet s’intègrera et comment il s’y intégrera.

Les conclusions apportées dans cette étude, outre par l’analyse bibliographique qui a pu être menée, reposent également en grande partie sur un acquis d’expériences des différents intervenants réalisant pour la plupart des études d’impacts pour des projets de parcs photovoltaïques depuis plusieurs années.

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