Dammarie En Puisaye De L’An 1000 a 1645
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QUELQUES NOTES SUR DAMMARIE EN PUISAYE DE L’AN 1000 A 1645 - Abbatucci Charles René Introduction J’ai entrepris cette étude sur Dammarie en Puisaye en me fixant un créneau allant de 1090 à 1645 complétant par quelques notes la notice de Rubercy ‘Dammarie et ses seigneurs’ La Puisaye Région qui ne répond à aucune circonscription administrative ou religieuse, actuelle ou passée, la Puisaye a cependant été décrite et délimitée dans plusieurs coutumes, atlas et études. Les limites qui y sont décrites sont, au sud (dans la Nièvre), une ligne suivant Saint-Vérain, Dampierre-sous-Bouhy, Treigny, Sainte-Colombe-sur-Loing, Sougères ; à l'Est, Fontenoy, Lalande jusqu'à l'Ouanne et Toucy ; à l'Ouest, « entre Briare et Cosne, elle commence à trois ou quatre kilomètres du fleuve » soit Arquian, Thou, Dammarie-en-Puisaye, Batilly-en-Puisaye (dans le Loiret). La limite nord va de Toucy, Grandchamp, Champignelles, Le Charme, Rogny-les-Sept-Écluses, entre Yonne et Loiret. (Wikipedia) Ne confondons pas Dammarie en Puisaye du canton de Briare et Dammarie sur Loing du canton de Chatillon Coligny (sur Loing) Feins en gâtinais et Feins sur Loing Bien que situé à l’extrême limite de ce canton Dammarie fait bien partie de la Puisaye entre Briare et Saint Fargeau Carte routière des environs d’Orléans 1 Présentation de Dammarie en Puisaye Dammarie-en-Puisaye est un petit village français, situé dans le département du Loiret et la région du Centre. Ses habitants sont appelés les Dammariens et les Dammariennes. La commune s'étend sur 25,9 km² et compte 178 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 6,9 habitants par km², Entouré par les communes de Batilly-en-Puisaye, Ouzouer-sur-Trézée et Champoulet, Dammarie-en-Puisaye est situé à 20 km au Sud-Est de Gien la plus grande ville des environs. Situé à 183 mètres d'altitude, La rivière l'Ousson est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Dammarie-en-Puisaye. (Annuaire mairie.fr) Trois lieudits : Les Hures, Les Maillards, La Garenne Perpendiculaire à la grande route allant de Toucy a Saint Fargeau fait partie du pays giennois Différentes appellations 1156 apud damna Mariam 1234 Domina Maria 1308 Dammarie-en-Puisaye 1350 Dampmaria 1485 Damemarie en Puisaye 1580 Dame Marie 1793 Dammemaire 1801 Dammemaire en Puisaye Différentes écritures : Danemarie Demptmarie Dampnemarie selon Rubercy Dampna Maria 2 La seigneurie de Dammarie en Puisaye Avant l’an 1000 Dammarie n’avait pas d’organisation féodale La famille De Feins Ecu bandé a six fasces Etymologie Fein : Nom porté dans les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine. Variantes : Defain, Deffain, Deffains, Deffein (forme ancienne : Defeins). Il désigne celui qui est originaire d'une localité appelée Fains ou Feins. Dans cette région, il paraît s'agir de Feins, commune de l'Ille-et-Vilaine, mais on pensera aussi à Fains (27) ou à Fains-la-Folie (28), sans oublier la commune de Lanfains (22). La forme voisine Defeings (41) renvoie sans doute pour sa part à la commune de Feings (41). On considère généralement que ces divers toponymes évoquent des bornes, des limites (un des sens médiévaux du mot "fin"). Cependant, au moins dans certains cas, on ne saurait négliger le latin "fanum" (= temple), sans oublier l'ancien français "fein" (= foin)." Généanet Le premier seigneur connu de Dammarie en Puisaye et Etienne de Feins La famille de Feins était-elle originaire de la Puisaye ?. Le domaine des Feins représente un grand territoire s’étendant de Batilly en passant par Dammarie en Puisaye , Feins sur Loing et des terres sur Gien , Les premiers seigneurs de Dammarie portaient le nom de leur terre et ne sont cités qu’au moment des fondations des abbayes en tant que témoins des donations ou quand ils rendent foi et hommage a leur suzerain et à l’inverse quand ils reçoivent eux-mêmes la vassalité comme « Étienne du Chesnoy qui rend aveu à Étienne de Feins pour tout ce qu'il possède dans la châtellenie de Gien en dehors de ses propriétés du Chaumontois*. » « Soustan rendirent aveu au roi devant son prévôt, Etienne de Feins, seigneur de Feins, d'Escrignelles, de La Bussières, de Batilly, alors receveur des comptes pour la seigneurie de Gien' » « parmi les vassaux de l'évêque d'Auxerre, se trouvaient Miles de Noyers, Étienne de Feins et Soustan, son neveu. Anales du gâtinais HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE Ils sont donc les Vassaux des évêques d’Auxerre, dont ils perçoivent les dîmes La famille de Feins dont on peut remonter la ligné depuis Sultan en 1164 furent une famille de grands propriétaires, leurs possessions étaient assez considérables et couvraient les territoires de Feins, bien entendu, siège de leur seigneurie, mais aussi Adon, Escrignelles, La Bussières, Dammarie en Puisaye, Batilly en Puisaye, etc. blog adon45.vefblog.net/2.html 3 Son fils qui suit - Etienne de Feins (+1212) prévôt Sgr de Batilly, de Dammarie et de Feins en Gâtinais Fondateur du prieuré de Feins en famille avec les Choisy peut-être celui qui éleva l’ancien château de Dammarie au lieu-dit la bergerie - Narjod de Feins (cité en1234) Sgr de Dammarie et de Batilly cité en 1245 - Odon Scipion de Feins (1234 et 1244) Plus tard nous retrouverons la famille de Feins dans le nivernais comme le cite ‘Le nivernais dans la guerre de cent ans’ - Hughes de Feins (1433) un des gentilshommes du seigneur des Barres - Pierre de Feins donateur du prieuré des augustins de Fontaine - Allain et Robert de Feins (écuyers du comte de Donzy) - Jean de Feins avait des possessions dans les environs de Juranville Quelques Notes écrites de leurs présences sur cette région du Loiret. Etienne de Champagne, premier comte de Sancerre, n53-ngi. éxistentium presentie et futurorum posteritati notum facio me ecclesie de Charitate in perpetuum concessisse, quod villam. de Charitate monachis ibidem commorantibus, quantis voluerint munitionibus pro sue voluntatis arbitrio firmare liceat. Quod ut memoriter et ratum teneatur sigilli mei authoritate confirmare curavi, sub testibus istis quorum apposita sunt nomina. Ex parte monachorum : Vuillelmus cornes Nivernensis, Garnerus de Triangulo, Ebraudus de Charentone, Hugo de Patingiis, Umbertus Bertelais, Rainaldus Burchar dus. Ex parte mea : Hugo de Vevra (i), Scetanus de Feins (2), Arnulfus de Roche, Joannes Buchat, Hugo Primus et quam plures alii. Actum est publiée in capitulo de Charitate, anno incarnati Verbi millesimo centesimo sexagesimo quarto. Data Parisius per manum Odonis clerici mei. Cartulaire de la charité sur Loire 1134 ----------------------------------------------------------------- Il parait probable qu' Etienne de Feins a été un proche de Florence de Soisy,. D'autre part, les familles de Feins et d'Arrabloy portaient un écu bandé à six fasces'. Or, l'écusson des premiers seigneurs de Soisy était également bandé de six fasces'. Cette similitude est évidemment à signaler. » ------------------------- La Bussières Saint fiacre « Etienne seigneur de Feins cité lors de l’érection du prieuré des augustins de Flotin en 1212 canton de Briare Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés. Tome I, A-L / par Dom L.-H. ... Etienne et Narjod de Feins vivaient en 1208 et 1234, ainsi qu'il ressort premièrement de cette citation dans la Gallia Christiania (Tome III, p. 228), « Quiedam commutavit cum Stephano, domino de Fenis, anno 1208 ». D'après le texte qui précède il s'agissait d'un échange avec la célèbre abbaye de Fontaine-Jean (Fans Johannis), située non loin de Châtillon-sur Loing, en la commune de Saint-Maurice-sur- Aveyron. D'autre part, le Cartulaire de Fleury Saint- Benoist-sur-Loire fait mention de Narjod de Feins en 1234, et le qualifie également de seigneur de Dammarie- en-Puisaye et de Batilly (Domna Maria Batitiacum). En outre, l'abbé Leboeuf, dans son Histoire 4 d'Auxerre, parle d'un marché passé en 1234, par le chapitre de Bernard de Sully, 60e évêque d'Auxerre, avec Odon, Scipion, Narjod de Feins. ACADÉMIE DE SAINTE - CROIX D'ORLÉANS LECTURES ET MÉMOIRES TOME SIXIEME ORLÉANS II. HERLUISON, LIBRAIRE-ÉDITEUR 17, RUE JEANNE D'ARC, 17 1891 ------------------------------------------------ Nous savons qu’ils ont été seigneurs de Dammarie jusqu'à la fin du XIIIème siècle, l’histoire n’a pas conservé leurs généalogie malgré plus de trois cents ans de présence dans la région. On peut supposer que les diverses invasions de bandes de pillards a provoqué un changement dans l’organisation administrative du fief surtout dans la période instable comprise entre 1360 et 1380 Narjod de Feins reste le dernier seigneur de la famille de Feins du fief de Batilly et de Dammarie mais n’est plus présent dans son fief . La Puisaye est envahi par des hordes de pillards et le château n’est plus accessible à ses seigneurs La terre de Dammarie revient directement au suzerain qui les cède à Jeanne de Villebéon qui devient héritière des terres de Dammarie venant par legs testamentaire des comtes de Champagne elle vend son domaine la même année que la destruction de la tour de la Nat en 1370 a Nicolas Bracque et Saladin d’Anglure qui a reçu des biens sur Dammarie vend son domaine le 28 novembre 1378 à Nicolas Bracque Jeanne de Villebéon Sa famille portait sur son écu ‘de sinoples a trois jumelles d’argent’ Elle se dit descendre de Pierre de Villebèon ministre sous saint Louis qui a participé aux croisades ? Dans ce cas elle serai cousine de Nicolas Braque mais les différentes généalogies ne donne pas de descendance à Pierre de Villebéon mort de la peste devant Tunis en 1270. Cette partie de l’histoire de Dammarie donner par Rubercy me semble assez difficile à vérifier. Une généalogie lui donne comme père Guillaume et comme grands parents Adam III et Elisabeth de Garlande www.geneall.net Famille d’Anglures Alix de Toucy en se remariant à Claude Beauvoir cédera une partie de ses terre qu’elle possède et l’autre partie ( part de Jeanne de Villebéon) à son beau-frère Saladin d’Anglures le 13 juin 1375 Cette famille a compté un grand nombre de personnages hauts en couleurs qui ont tous laissés une trace dans l'histoire.